Le regard plongé vers la cheminée où un feu crépite, Gellert se laisse submerger par ses pensées. Ce qui vient de lui arriver est complètement insensé, pourtant bien réel. Il se maudit, il se haït pour la faiblesse dont il a fait preuve et en même temps, il l’accepte parce qu’au fond de son cœur, il connait la douloureuse vérité. Celle qu’il aime et aimera toujours Albus. Il ne peut rien face à ce sentiment. Il a tenté de lutter contre durant près de deux décennies et désormais, il en a plus que marre de ce combat intérieur dont il connait désormais l’issue finale. Il ne peut y échapper, c’est un fait. L’accepter lui permet désormais de mieux vivre dans un sens. Cependant, cela ne change rien à ses desseins. Sa vision n’a pas changé pour un sou. Tout ce qui est différent à présent, c’est que Gellert sait qu’il ne pourra jamais haïr Albus. Et à cause de cette faiblesse, il ne sera probablement jamais en mesure de le tuer. Ça lui est impossible. Et c’est également le même cas pour Albus, comme à l’image de ce qu’ils viennent de vivre tous les deux. Le mage noir aurait bien aimé tout reposer sur un simple délire de son esprit ou quelque chose dans ce goût-là, seulement ce n’est pas le cas. Tout ce qui s’est passé dans sa prison, les images en sont gravées probablement à jamais dans son esprit. Et il se mentirait à lui-même s’il n’avouait pas qu’une part de lui souhaite toujours cette vie simple mais heureuse aux côtés d’Albus. Malheureusement, c’est un bonheur auquel il a décidé d’y renoncer.
Il ne sait trop depuis combien de temps il est assis dans son fauteuil à contempler ce feu, mais il est incapable pour le moment de faire quoi que ce soit d’autre. Il faut dire qu’après une pareille expérience, il est difficile de reprendre les choses là où elles étaient juste avant, même pour lui. Malgré tout ce qu’il a fait, malgré tous ses actes brutaux et meurtriers, il n’en demeure pas moins un humain avec des sentiments. Refouler ses sentiments depuis aussi longtemps n’a fait qu’au final les lui renvoyer en pleine figure et le moins que l’on puisse dire, c’est que ça fait mal. Et puis, Albus et lui avaient été sur le point de mourir. L’un comme l’autre s’était préparé à ce que tout prenne fin et qu’ils puissent reposer en paix, ensemble. Mais désormais, ils sont revenus dans ce monde qui n’est pas le leur. Et la vie continue.
Fermant les yeux un instant, Gellert décide de se replonger une dernière fois dans ce tourbillon de sentiments qui lui brisent autant le cœur qu’ils ne le rendent plus fort. Mais rapidement, quelque chose se produit. Au lieu de revenir sur le sol froid et sombre de sa prison, il se sent enlevé à son confortable fauteuil et lorsqu’il rouvre les yeux, il constate sans la moindre explication qu’il se trouve effectivement dans un endroit totalement inconnu. Pour quelqu’un comme lui qui a étudié la magie comme probablement personne d’autre, il lui arrive encore d’être surpris par les étranges tours que cette île lui joue. Le voilà donc une ville aux allures du temps des sorcières de Salem. Les rues sont désertes et le silence règne. Seule la lune éclaire la route principale de cet endroit lugubre. Gellert est au moins satisfait de constater qu’il a bien sa baguette magique sur lui. Mais alors qu’il la sort de poche intérieure de son manteau, il entend le galop d’un cheval qui semble s’approcher à grands sabots. Il tente de mieux scruter à travers l’obscurité, mais c’est seulement lorsqu’il se rend compte que le cheval fonce sur lui que quelque chose ne va pas. Son cavalier ne semble pas posséder de tête. Allons bon, ce personnage existe seulement dans les histoires les plus farfelues des non-maj. Il n’en a guère peur, mais heureusement pour lui il a le réflexe de sauter sur le côté juste à temps, éviter de se faire trancher la tête par son épée. Lorsqu’il se retourne pour regarder son adversaire, il a disparu dans une sorte de brouillard.
Qui aurait cru qu’un jour, Gellert Grindelwald se ferait poursuive par le Cavalier sans Tête pour ses crimes ?
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Dernière édition par Gellert Grindelwald le Dim 19 Nov - 17:11, édité 7 fois
Albus Dumbledore
▿ Ton univers : Fantastic Beasts
▿ Date de naissance : 30/08/1975
▿ Age : 49
▿ Métier : Professeur d'histoire à l'université
▿ Quartier : Hogwarts Place
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The trouble is, humans do have a knack of choosing precisely those things which are worst for them...
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▿ Magie non verbale
▿ Occlumancie
▿ Pensine
Le nez au-dessus d’un tas de copies au contenu il faut le dire peu reluisant, Albus n’a guère la tête au travail. S’y replonger pleinement, avait-il pensé, serait une bonne manière de reprendre comme il se doit le cours d’une existence contrariée par les pensées brutales qui n’avaient eu de cesse que de l’assaillir depuis l’instant où il avait été rendu à ce monde, à cette île, au moment même où pourtant il s’apprêtait à rendre son dernier souffle. Est-ce qu’il l’aurait fait ? s’il n’avait pas été interrompu par les circonstances, est-ce qu’il les aurait vraiment tués, tous les deux ? Si terrible la réponse soit-elle, elle est aussi évidente : oui, il l’aurait fait. Si l’initiative lui avait été douloureuse, au moment de serrer fermement sa baguette au creux de son poing, il avait été convaincu, et il s’était senti prêt, véritablement prêt à faire ce qui devait l’être… Le tout pour se retrouver quelques instants plus tard chez lui, loin de Gellert, sans la moindre explication.
Bien que la tentation fût grande, Albus n’a pas cherché à reprendre contact avec Gellert. Pour se dire quoi ? Ils se sont déjà tout dit, et quand bien même la situation critique à laquelle ils se sont vus confrontés a mis au clair la pureté de leurs sentiments, et surtout leur inéluctabilité, elle a aussi mis au clair qu’ils ne pourraient rien faire qui puisse ou sache changer quoi que ce soit à leurs convictions actuelles. Admettre la nature profonde de leur amour, c’est aussi accepter l’impossibilité de ce dernier… à quoi bon se confronter à nouveau à lui quand à la clé, la souffrance ne saurait être que réelle. Alors Albus choisit de mettre un pas de côté. Bien sûr, Gellert est dans toutes ses pensées – mais ce n’est pas vraiment nouveau. Bien sûr, il n’oublie pas qu’il devra l’empêcher à tout prix de nuire. Mais consentir de temps à autre à une distraction un rien réconfortante, n’a rien de mal pour autant… Il semblerait qu’ils ne devaient pas mourir dans cette prison. Ils doivent donc accepter que la vie continue.
Albus retire un instant ses lunettes de vue et se masse doucement les tempes tandis qu’il sent poindre un mal de crâne qui vient brouiller doucement sa perception de ce qui l’entoure. Mais est-ce vraiment sa santé ou son esprit malmené qui lui jouent des tours ? Voilà que bientôt, le décor change drastiquement autour de lui. Il se retrouve à la table de ce qui semble être une médiocre chambre médiévale, une pièce sombre aux murs de pierres, qu’il ne reconnaît pas, éclairée à la bougie seulement. Avec curiosité, Albus se redresse pour contempler par la fenêtre la rue passante et déserte éclairée seulement par la lueur de la lune. Curieux, Albus a le réflexe de fouiller ses poches, où il retrouve fort heureusement sa baguette, dont il se sert afin de lancer un « lumos » avant de s’engager dans la rue. Presque au même moment, alors qu’il vient seulement de faire un pas dehors, il est alerté par des bruits de sabot, mais pas seulement, une ombre semble courir dans sa direction. Un cavalier, dénué de tête, épée à la main, cherche à trancher au petit bonheur de la chance l’homme qu’il est en train de courser… Un homme dont Albus reconnaîtrait la silhouette entre mille. Albus fait plusieurs pas en avant, mais à peine s’est-il avancé davantage que le cavalier semble s’être soudainement évaporé, dans un nuage de fumée.
« Gellert ! » Albus l’appelle dans le brouillard environnant, troublé par la lueur émanant de sa baguette. « On dirait bien que tu t’es fait un nouvel ami », observe-t-il une fois arrivé à son niveau, avec un calme loin de convenir aux circonstances. « Sais-tu ce que nous faisons ici ? »
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Durant ses nombreux voyages à travers le monde, Gellert a pris le temps d'étudier également le monde des non-maj. Désireux de les soumettre aux sorciers, le mage noir a jugé bon d'en savoir davantage sur eux. C'est ainsi qu'il est tombé sur différents récits fictifs dont l'un parlant du Cavalier Sans Tête. Pour un peuple qui ne croit pas à la magie, il ne manque cependant pas d'imagination. Mais de là à réellement rencontrer ce personnage tout droit sorti d'un bouquin, c'est une autre paire de manche. Et malheureusement, Gellert n'a pas la moindre idée de comment en venir à bout. Il se doute bien que l’ensorceler ne servira pas à grand-chose. Au mieux, l'un de ses sortilèges le touchera sans le moindre effet, au pire il disparaîtra en même temps que lui dans un brouillard. Dans un cas comme dans un autre, sa magie n'aura aucun effet sur lui. En revanche, il est hors de question qu'il laisse un personnage fictif lui jouer un mauvais tour. S'il ne le craint pas, il a néanmoins conscience du danger qu'il représente pour lui. Aussi, il prend cela comme une sorte de défi, le temps qu'il trouve le moyen de quitter cette ville médiévale et ce contexte grotesque.
Alors qu'une idée lui traverse l'esprit, il entend dans son dos une voix qu'il ne connait que trop bien l'interpeller. Par Merlin, pourquoi est-ce qu'Albus doit-il se trouver dans chaque situation étrange de ce monde avec lui ? N'ont-ils pas suffisamment souffert lors de leur dernière rencontre ? Albus avait été sur le point, ni plus ni moins, de mettre fin de manière définitive à leur vie. Il n'a donc pas la moindre envie d'avoir une discussion avec lui ni même le voir tout court. Derrière son masque, sa vulnérabilité humaine a encore besoin de temps pour s'en remettre émotionnellement. Il aurait donné pratiquement n'importe quoi pour se retrouver en compagnie de pratiquement n'importe qui, excepté lui. À croire que le destin en a décidé autrement cependant. Et Gellert n'est pourtant pas quelqu'un qui croit au destin. À ses yeux, chaque personne dans ce monde se doit de bâtir son propre avenir.
- Bonsoir Albus. répond-il plutôt froidement en ignorant totalement sa pique.
Un nouvel ami qui finira réduit en poussière s'il s'obstine à vouloir lui trancher la tête. Du coin de l’œil, Gellert jette néanmoins un regard à Albus. Il est comme toujours, d'un calme qui aux yeux de beaucoup de personne pourrait paraître totalement hors contexte étant donné la situation. Mais c'est ce qui fait son charme et puis Gellert n'est définitivement pas non plus le genre de personne à paniquer. Il n'y a pas grand-chose qui lui fasse peur honnêtement de toute façon. C'est plutôt l'inverse d'ailleurs. Le monde magique le craint lui, car ses prouesses magiques sont aussi terrifiantes qu'inquiétantes.
- Non, j'en ai pas la moindre idée Albus, autrement je n'aurai pas choisi cet endroit comme destination pour passer une nuit agitée.
Maintenant que la ville est à nouveau plongée dans le silence, Gellert peut mieux observer l'endroit dans lequel il a atterri. On dirait bel et bien l'époque des sorcières de Salem, soit les siècles médiévales. Quelle ironie. À cette époque, on brûlait les sorciers sur les bûchers.
- Je risque fort de finir décapiter cette nuit et toi, tu pourras être condamné à brûler vif sur un bûcher si jamais on nous voit. Quelle nuit extraordinaire. ne put néanmoins s'empêcher d'ajouter Gellert.
Puisqu'ils sont coincés ensemble une fois de plus, autant éviter le sujet autant que possible en parlant de tout et de rien. Mais voilà que le silence est à nouveau brisé par le galop du cheval qui porte sur lui le Cavalier Sans Tête. Gellert a vraiment du mal à réaliser ce se passe sous leurs yeux.
- Je doute que nos sortilèges fonctionnent sur lui, alors peut-être qu'une potion aura raison de lui. Reste cependant à trouver de quoi préparer une potion maintenant. dit-il alors qu'il se met à courir malgré lui.
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Dernière édition par Gellert Grindelwald le Mer 21 Déc - 22:05, édité 1 fois
Albus Dumbledore
▿ Ton univers : Fantastic Beasts
▿ Date de naissance : 30/08/1975
▿ Age : 49
▿ Métier : Professeur d'histoire à l'université
▿ Quartier : Hogwarts Place
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The trouble is, humans do have a knack of choosing precisely those things which are worst for them...
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▿ Transplanage
▿ Fumseck
▿ Magie non verbale
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▿ Pensine
La réponse de Gellert n’a bien évidemment rien d’une surprise. Oui, Albus se doutait que Gellert ne savait pas plus que lui ce qu’ils faisaient ici et comment ils avaient atterri là. Ce serait beaucoup trop simple, sinon. Ils se retrouvent à nouveau, l’un et l’autre, confrontés à une situation qu’ils n’ont pas décidée, dans des circonstances qui leur échappent complètement. Ils ne peuvent rien faire sinon endurer à présent une situation qui ne trouvera probablement qu’une résolution incongrue, tout comme ils ont quitté Numrengard sans savoir s’expliquer comment ni pourquoi. Oui, l’un comme l’autre auraient très probablement choisi un autre lieu et d’autres circonstances s’ils avaient dû décider ou de se retrouver, ou de vivre quelque chose d’inexplicable et d’inédits. S’interroger sur le comment du pourquoi est irrésistible, même si cela le mènera probablement à rien. Mais il faut surtout qu’ils songent à leur propre survie, car il est très probable en effet que non seulement le cavalier sans tête revienne réclamer ce qu’il doit estimer son dû, mais que leur usage de la magie en ces lieux soit considéré comme un crime à punir.
« Tu sais bien qu’une mise au bûcher ne serait qu’une infime contrariété pour des personnes telles que nous », se contente de répliquer légèrement Albus, comme si cette situation avait presque quelque chose d’amusant. Ce n’est pas le cas – pas complètement, du moins. Pas du tout, même. Mais mieux vaut ne pas prendre la chose avec colère ou avec panique. « Si l’on se fie aux quelques légendes connues, ce cavalier sans tête voudra probablement te faire expier tes crimes. Il serait ironique qu’il y parvienne. »
Ironique et insatisfaisant. Si Gellert devait un jour expier ses crimes – ce qui ne semble définitivement pas à l’ordre du jour –, Gellert voudrait sincèrement que ce soit parce qu’il aura décidé d’abandonner tous ses projets et de se ranger. Oh, il ne se fait pas d’illusions, il sait pertinemment que cela n’arrivera pas, mais il ne tolèrerait pas que les choses aient lieu d’une autre manière… ne serait-ce que parce qu’il ne tolérerait pas d’être privé de lui quoi qu’il en soit.
« Nous pouvons toujours fouiller l’endroit où je me suis réveillé. J’ignore si je suis en droit d’y demeurer, mais les lieux sont vides, et je n’ai pas encore pris la peine de les explorer », apprend-il en invitant d’un geste Gellert à le suivre à l’intérieur.
Se mettre à l’abri plutôt que de demeurer tous deux dans une ruelle exposée à la vue de tous semble être quoi qu’il en soit la meilleure des choses à faire. Il entraîne donc Gellert jusque dans la demeure faiblement éclairée qui semble devoir être ponctuellement la sienne.
« Je te proposerai bien une tasse de thé, mais le moment semble mal choisi, et le thé probablement indisponible », ajoute-t-il d’un ton léger après avoir refermé la porte derrière lui, et alors qu’il entreprend d’ouvrir tous les placards disponibles, en quête de tout ce qui pourrait être susceptible de leur être utile.
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Ce qu'il en doute sérieusement. Sinon, toute cette mascarade ne servirait strictement à rien. Si ses souvenirs sont bons concernant ce cavalier sans tête, rien ne peut le vaincre. Aucune arme, aucune magie. Mais bon, ce sont là les récits fictifs des non-maj.Seulement, la fiction est devenue la réalité. Et il est vrai qu'il n'a pas encore testé sa magie contre son adversaire, mais il n'en a guère eu le temps. Le personnage, aussi grotesque soit-il, est rapide. Il apparaît sans prévenir et disparaît presque aussitôt, ne laissant guère le temps à sa victime de riposter. Aussi, il faut admettre que la présence d'Albus est une force. À deux, ils seront en mesure de tenter quelque chose et dans le meilleur scénario possible, de s'en débarrasser afin qu'ils puissent retourner dans leur réalité. En d'autres circonstances, Gellert aurait pu apprécier cette nuit dans cet endroit peu convenable. Agir dans l'ombre, commettre des meurtres, c'est ce qu'il fait régulièrement. Être la proie est nouveau pour lui. Il n'a pas été habitué à cela. Il ne peut nier dès lors que c'est divertissement.
- Effectivement. Un personnage fictif tout droit sorti des récits des non-maj punit Gellert Grindelwald. Imagine la déception des nôtres. ajoute-t-il en esquissant très légèrement un petit sourire aux coins des lèvres.
Personne du monde magique n'a réussi à l'arrêter et probablement que personne, en dehors d'Albus n'y parviendra. Alors imaginer un seul instant que ce sont les non-maj à travers l'un de leurs personnages fictifs qui y parviennent, ce serait le comble de l'ironie. Il va de soit que le mage noir ne compte pas laisser ce scénario plus que ridicule se produire. Il a encore bien des projets à mener ainsi que de longues années à vivre. Non, Gellert n'a pas prévu de mourir ce soir. Si Albus et lui n'ont pas péri dans sa prison, ce n'est sûrement pas pour qu'il y succombe cette nuit dans cet endroit.
À la proposition d'Albus, Gellert acquiesce de la tête. Juste à temps car le cavalier sans tête fait son retour dans rue principale. C'est à croire qu'il bien déterminé à avoir sa tête cette nuit. Espérons que pour lui, il sait se montrer patient. S'il veut la guerre, il l'aura. Mais avant cela, Gellert a besoin d'une arme pour répliquer. Il suit donc Albus à l'intérieur de la demeure où il s'est réveillé. Cet endroit n'a absolument rien à voir avec le genre d'endroits confortables et chaleureux dont Albus a l'habitude de séjourner. Ce dernier lui dit d'ailleurs sur le ton de l'amusement qu'il lui aurait bien proposé une tasse de thé, mais que malheureusement c'est impossible. Il n'en attendait pas moins de lui. Heureusement, il n'a pas du tout la tête à se préoccuper de cela.
- Je crois que faire l'impasse sur le thé pour une fois ne me tuera pas, contrairement à cette chose dehors.
Il se met à fouiller à son tour et sort tout ce qu'il trouve, bien que du blé, des sacs de farine ou encore des oranges ne vont pas l'aider à fabriquer une potion utile. Au vue de l'époque, il commence d'ailleurs à se dire que c'est peut-être tout bonnement impossible. Et s'il est condamné à passer la nuit à simplement rester en vie, sans rien pouvoir faire en retour ?
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Dernière édition par Gellert Grindelwald le Sam 7 Jan - 20:54, édité 1 fois
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Techniquement, leur magie fonctionne… du moins, elle fonctionne pour un simple « lumos », puisque Albus l’a utilisé un peu plus tôt, mais il est tout à fait possible, en revanche, que leur magie soit bel et bien sans effet à l’encontre directe du cavalier sans tête… Peut-être parviendront-ils à se protéger dans une moyenne mesure, mais probablement pas à attaquer cette chose… Probablement… Ou probablement pas. Le souci, avec les légendes, c’est qu’elles n’ont rien de réelles jusqu’à preuve du contraire, et si elles doivent revêtir finalement les atours de la réalité, ce n’est pas pour autant que les préconçus que l’on aura sur ces choses seront véritables à prendre en considération. Beaucoup de gens qui prennent la sorcellerie pour un mythe, par exemple, n’imagineraient certainement pas que cette dernière fonctionne telle que des personnes telles que Albus et Gellert l’utilisent.
« Evitons qu’une telle chose se produise, je m’en voudrais que ton image de marque se voit entachée par un tel affront », réplique Albus, une lueur de malice dans le regard, quand Gellert résume très bien, et en quelques mots à peine, l’absurdité totale de cette situation.
Oui, que Gellert Grindelwald devienne la cible d’une entité que l’on ne pensait appartenir qu’aux légendes, moldues qui plus est, cela n’a certainement pas de quoi flatter l’ego de son ancien amant. Cela dit, et peu importe l’absurdité de cette situation, Albus veut croire qu’ils trouveront une solution. Les circonstances les placent constamment sur le chemin l’un de l’autre sans que leurs chemins puissent faire autre chose que se croiser, sans jamais complètement se rejoindre, mais ils se croisent bien souvent pour une raison très précise, et qui n’est surtout pas à négliger… Même si leurs idéaux sont aux antipodes à présent et ne leur permettent définitivement plus de se retrouver, cela n'ôte rien au fait qu’ils sont redoutablement forts quand ils mettent leur puissance en commun, leur puissance magique certes – mais même sans elle, il leur reste leur esprit infiniment brillant et leur intellect à toute épreuve. Rien qu’une entité qui, après tout, n’a même plus de tête pour véritablement réfléchir, soit en mesure de véritablement égaler.
« Je ne négligerais pas trop vite l’importance d’une bonne tasse de thé, surtout quand elle risque fort d’être notre dernière. » Il le fixe un instant. « Tu n’es pas le seul à avoir des péchés à expier, Gellert. »
Si ce cavalier veut s’en prendre à Gellert, Albus serait en réalité surpris d’échapper à son courroux. Il a bien conscience, lui aussi, d’être loin d’irréprochable… Il en a pris son parti, a parfois trouvé des excuses tout à fait accommodantes à certaines de ses actions les moins admirables, ne s’en est jamais pardonné d’autres.
Tout en faisant ce commentaire, Albus s’applique à fouiller très consciencieusement le moindre placard, la moindre étagère, le moindre meuble… Mais on ne peut pas dire que la chose soit concluante… Ils ne trouveront à l’évidence rien ici, pas même un indice qui leur permettrait vraiment de comprendre cette situation et de déterminer pourquoi ils y sont confrontés.
« Semble-t-il que nous n’avons plus qu’à attendre. » Il marque une pause. « As-tu croisé quelqu’un depuis ton arrivée ici ? »
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À la remarque d'Albus, Gellert ne peut s'empêcher de lui lancer un regard agacé. En d'autres circonstances, il aurait sincèrement apprécié, parce que ça fait partie du charme d'Albus. Mais là, il s'en passerait largement, d'autant plus que les souvenirs dans la prison de Nurmengard sont encore très frais dans sa tête. Il se rappelle de chaque moment, de chaque mot, de chaque geste qu'ils ont échangé et s'il se laisse aller ne serait-ce qu'un moment, il sait que ses sentiments prendront le dessus et il est hors de question qu'il y succombe. Surtout qu'il doit survivre à cette nuit à un homme sans tête. Franchement à chaque fois qu'il y pense, il trouve cela d'un ridicule sans nom. Les non-maj ont vraiment une imagination débordante, bien plus que les sorciers, il faut leur reconnaître cela. D'ailleurs, il ne comprend pas comment un peuple qui ne croit pas à la magie peut inventer tout cela. Au fond, ils doivent y croire sans vraiment l'admettre.
- Eh bien fait-toi plaisir dans ce cas, mais tu m'excuseras de passer mon tour. répond Gellert d'un ton agacé en lui jetant regard noir.
C'est bien plus facile d'être énervé et agacé contre lui, car cela lui permet d'éviter de repenser à ce qu'il ne veut surtout pas repenser. Quant au fait que ce soit leur dernière tasse de thé, Gellert n'y croit pas un seul instant, parce que ce n'est sûrement pas un mythe stupide des non-maj qui aura sa peau. Non, le seul qui soit en mesure de l'arrêter se trouve juste devant lui. De plus, il est le seul dont il acceptera la défaite d'ailleurs. Tout autre adversaire et ennemi n'est pas acceptable. Alors même s'il doit passer la nuit à fuir, qu'il en soit ainsi même si c'est sûrement la chose la plus idiote qu'il ait à faire de toute sa vie. Tournant à nouveau le dos à Albus, il reprend ses recherches en fouillant dans les derniers tiroirs et endroits qu'il n'a pas encore cherché. Mais, il constate rapidement que rien ici ne pourra l'aider à confectionner une potion. Ils auront bien plus de chance en allant fouiller le bois, mais ils devront alors se mesurer sans arrêter au cavalier sans tête.
Albus fait alors remarquer un fait dont Gellert n'avait pas pris en compte jusqu'ici. Lui aussi a des pêchés à expier. Gellert se retourne alors vers lui et le regarde longuement. Il est vrai qu'il n'est pas innocent, loin de là. Mais pouvait-on réellement comparer ses actes aux siens ? Il n'en est pas vraiment certain, seulement le cavalier sans tête n'en a probablement que faire. Il doit sûrement poursuivre toute personne qu'il juge ayant des comptes à rendre. Alors, il esquisse le premier petit sourire depuis qu'ils se sont retrouvés.
- Eh bien dans ce cas, je t'en pris, fais-toi plaisir et va par toi-même vérifier. Je suis certain que tu auras un bel accueil.
Il s'arrête alors de chercher et s'appuie contre une armoire, tout en croisant les bras et en fixant Albus. Il doit bien admettre qu'il a très envie à son tour de le voir se faire poursuivre par le cavalier sans tête. D'ailleurs à bien y réfléchir, sont-ils vraiment en sécurité ici ?
- Non personne. En revanche, je suis en train de me demander si cet abris va arrêter notre compagnon de nuit.
Presque immédiatement, le galop reconnaissable entre mille réapparaît au dehors. Cette fois, fera-t-il irruption dans la demeure ? Par réflexe, Gellert sort sa baguette magique, car si l'occasion se présente, il ne se privera pas pour tenter d'user de la magie contre leur ennemi, histoire d'être parfaitement clair si cela ne fonctionne vraiment pas.
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L’agacement de Gellert est palpable, Albus sera le dernier à le lui reprocher. Bien au contraire, il comprend. Il comprend parfaitement, même, c’est la peur qui trouve une voie d’expression moins indignante, et une manière de protection, également. L’un et l’autre gardent encore un souvenir aussi douloureux que brûlant de leur dernière interaction, ils ne peuvent pas faire comme si de rien n’était, ils ne peuvent pas prétendre que tout ceci n’a pas la moindre importance. Tout comme ils ne peuvent rien présumer de cette situation. Certes, se tirer mutuellement dans les pattes ne leur servira à rien, à l’heure où protéger leur peau doit être leur plus grande priorité, mais aucune réaction ne peut être tout à fait cohérente ni complètement saine quand elle est animée par un puissant instinct de survie tel que celui qui les anime au moment d’être poursuivis par un dangereux cavalier sans tête, qui ne ferait probablement qu’une bouchée d’eux, et qui leur fera payer leurs très nombreux crimes.
Ils ont tout intérêt à garder la tête sur les épaules – tant qu’elle reste sur leurs épaules, cette fameuse tête, et donc, oui, probablement qu’il n’est pas tant de prendre le thé, même si Albus n’aurait certainement pas dit non à une tasse de boisson chaude, en cet instant, ne serait-ce que pour rassembler ses esprits autant que possibles. Leurs armes sont moindres, leurs possibilités sont limitées, ils ne partent pas gagnants dans cette affaire. Mais ils sont tous les deux intelligents, deux esprits pour le moins brillants, ils sont probablement plus que capables de se tirer de cette situation… Il serait bien trop ironique qu’ils aient survécu à la précédente pour périr dans celle-ci. Albus a été prêt à accueillir la mort, mais sous ses propres termes, et certainement pas au profit d’une entité étrange qui ne devrait pas avoir lieu d’exister ni dans ce monde, ni dans aucun autre.
« Je vais m’abstenir », répond tranquillement Albus quand, après avoir fait remarquer à Gellert que lui aussi avait plus d’un péché à expier, s’entend répondre qu’il n’a qu’à vérifier la chose par lui-même.
Qu’importe la nature de leurs péchés, l’un et l’autre devraient probablement payer pour leurs crimes, et ils le savent pertinemment. Ce qu’ils peuvent faire, c’est attendre un prochain assaut et espérer être prêts le moment venu.
« J’en doute fort », confirme Albus quand Gellert considère l’endroit où ils se trouvent en suggérant que et endroit n’arrêtera probablement pas le cavalier sans tête. « Mais mieux vaut… »
Albus n’a pas le temps de finir sa phrase. A nouveau, le galop du cheval se fait entendre, et il est plus que probable qu’il parvienne à passer le pas d’une porte qui, au fond, semble bien fragile face à la force d’une telle créature. Créature qui frappe bientôt avec force de ses sabots contre la porte, tremblante. Bientôt, elle cèdera. Instinctivement. Albus attrape le bras pour entraîner Gellert plus à l’écart, dans une pièce adjacente.
« Les récits concernant le cavalier sans tête varient, mais il est souvent question d’un individu de chair et de sang, qui aurait le contrôle sur cette créature. Si tel est le cas… c’est cette personne que nous devons chercher. »
Dans le même temps, il entend la porte être défoncée.
« Enfin, pour commencer, nous aurons probablement tout intérêt à courir. »
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Gellert ne peut s'empêcher de laisser échapper un petit rire, lorsqu'Albus lui informe qu'il va s'abstenir d'aller vérifier son hypothèse, qui doit très probablement s'avérer correcte. Le contraire aurait été surprenant et très stupide. À la place, ils ont clairement mieux à faire. Même si cela lui déplait fortement, il doit reconnaître que pour l'heure, il a besoin d'Albus tout comme ce dernier a besoin de lui. Une fois encore, leur destin s'entremêle étroitement et pour survivre, ils vont devoir mettre de côté leurs sentiments personnels et se serrer les coudes pour s'en sortir vivants. D'après les légendes écrites par les non-maj, le cavalier sans tête disparaît comme par enchantement au petit matin, ce qui laisse supposer qu'ils doivent se contenter de survivre à la nuit. Seulement, il faut reconnaître qu'une nuit lorsqu'on est poursuivi et traqué, peut s'avérer extrêmement longue. Et quelque chose lui dit que la nuit ne fait que commencer et que l'aube est encore très loin. Bien évidemment, une petite part de lui s'en réjouit, car cela signifie qu'il passera des heures avec l'homme qu'il aime.
- Ah. On dirait bien qu'on manque à notre ami. commente-t-il d'une voix calme lorsque le cavalier frappe à la porte d'un coup de sabot de sa monture.
Tout comme Albus, Gellert tient sa baguette dans sa main, se tenant prêt à tenter d’ensorceler leur ennemi, sans grande conviction néanmoins. Cependant, le blond n'a pas le temps d'avoir le coeur net, car Albus le tire par réflexe par le bras et l'entraîne dans la pièce voisine, ce qui est probablement le plus sage dans l'immédiat. Cependant, peu après le cavalier parvient à défoncer la porte et fait alors son entrée dans la pièce voisine et ne tarde pas à venir frapper à la seconde porte. Albus a cependant le temps d'exposer sa théorie. À ses paroles, Gellert se souvient à son tour d'avoir lu un récit de ce genre quelque part. Mais avant tout, ils feraient mieux en effet de quitter cette demeure et rapidement.
- Je sens que la nuit va être drôlement folle. dit-il tout en empruntant la porte de derrière en même temps qu'Albus qui donne directement sur le petit jardin.
Au moins maintenant, ils sont fixés. Aucun endroit n'est sûr. Et la question qu'ils doivent se poser, c'est où se rendre pour trouver la personne tirant potentiellement les ficelles de toute cette mascarade. Ils auront davantage de chance en se séparant pour mieux fouiller les environs, seulement séparés, ils ne seront plus en mesure de se protéger mutuellement. Tant pis, il va leur falloir traverser cette épreuve ensemble jusqu'au bout.
- Il y a de bonnes chance pour que cette personne se trouve dans le bois à côté du village. Les non-maj ont la fâcheuse tendance de cacher leur vilain dans des endroits reculés.
À cet instant, alors qu'ils ont déjà mis une certaine distance avec la demeure qu'ils ont quitté, le cavalier les rejoint à l'extérieur et ne tarde pas à les courser. Il est donc effectivement temps pour eux de se remettre à courir. Après tout, rien ne vaut un bon petit marathon de nuit pour se maintenir en forme, n'est-ce pas ?
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Dernière édition par Gellert Grindelwald le Lun 6 Mar - 17:41, édité 1 fois
Albus Dumbledore
▿ Ton univers : Fantastic Beasts
▿ Date de naissance : 30/08/1975
▿ Age : 49
▿ Métier : Professeur d'histoire à l'université
▿ Quartier : Hogwarts Place
▿ Côté cœur :
The trouble is, humans do have a knack of choosing precisely those things which are worst for them...
▿ Dons/capacités/pouvoirs :
▿ Baguette magique
▿ Pacte de Sang
▿ Legilimancie
▿ Transplanage
▿ Fumseck
▿ Magie non verbale
▿ Occlumancie
▿ Pensine
Il ne faut pas longtemps pour que ce fichu cavalier sans tête reparte à la charge. A l’évidence, ils ne vont pas s’en débarrasser si facilement. A moins de réussir à le piéger, mais comment piège-t-on une entité de cette nature ? Ils ne savent même pas si elle est réelle ou non, ils ne savent même pas si tout ce qu’ils vivent et réel ou non, le fruit de leur imagination, une distorsion quelconque de leurs esprits malmenés : impossible de le savoir à coup sûr… Mais ce dont ils peuvent être sûrs en revanche, ainsi que Gellert l’affirme, c’est que la nuit promet en effet d’être « drôlement folle ». Albus réagit à cette réflexion avec un fin sourire. Il apprécie, étrangement, et en dépit de l’urgence de la situation, cette affirmation au premier degré. Tous deux ont probablement affronté pire, et affronteront pire à l’avenir, mais chaque prétexte donné par cette île étrange pour leur permettre d’être ensemble se doit d’être chéri précieusement. Même s’il ne compte pas faire preuve d’imprudence, il ne se sent pas véritablement en danger. Il a, bien au contraire, le sentiment que rien de grave ne pourrait lui arriver malgré les circonstances, comme s’ils bénéficiaient l’un et l’autre d’une incompréhensible immunité.
Les deux, en passant par la porte arrière se retrouvent dans un petit jardin qu’ils doivent traverser à toute jambe. Il n’aura pas fallu longtemps pour que l’hypothèse de Gellert se confirme. Ils ne sont en effet en sécurité nulle part… Que doivent-ils faire alors ? Ici, le cadre ne leur est pas familier le moins du monde, ils n’ont pas le moindre repère sur lequel s’appuyer. Dans l’obscurité de la nuit, ils avancent à tâtons pour de multiples raisons. C’est Gellert qui le premier formule une hypothèse à laquelle Albus souscrit immédiatement. Il y a de faibles chances qu’ils trouvent l’homme qu’ils recherchent au sein du village même. En revanche, il est en effet très possible que les bois environnants lui servent de repère.
« Quelle étrange habitude de leur part », observe Albus d’un ton léger quand Gellert remarque que les moldus ont la fâcheuse tendance à écrire des vilains dont le repère seraient des endroits reculés. Les bois sont probablement ce qu’ils peuvent faire de plus reculé. « Un vrai vilain qui se respecte sait pourtant que la meilleure manière d’agir est encore en pleine lumière », observe-t-il non sans un regard appuyé en direction de son partenaire d’infortune.
Alors qu’ils courent aussi vite que leurs jambes peuvent les porter. Albus a le réflexe de prendre la main de Gellert dans la sienne afin que l’un entraîne toujours l’autre dans sa course, pour ne pas se perdre de vue… peut-être aussi parce qu’il en a envie. Ils peuvent entendre le galop du cheval toujours plus près, mais au moment de pénétrer les bois, la bête peine à se frayer un chemin entre les arbres, ce qui leur permet de gagner en distance. Au loin, ils peuvent apercevoir une lumière, vers laquelle Albus se dirige instinctivement. Cette lumière émane d’une cabane perdue au milieu des bois… leur phare dans l’obscurité serait-il le repère de la personne qu’ils cherchent ?
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Il faut bien admettre que c'est une drôle d'habitude qu'entretiennent les non-maj dans leurs récits. Quelle idée vraiment de cacher son vilain dans un endroit paumé. Il y a bien évidemment tant d'autres domaines dans lesquels Gellert ne comprend pas la manière de procéder de ces individus. Il sait que les non-maj ont une vision de la vie très différente de la leur, mais quand même. Heureusement, il n'est pas du genre à s'arrêter face à ce genre de détails. Gellert n'a jamais eu à vrai dire une très haute opinion de ces gens-là. C'est la raison en partie pour laquelle, il pense que les gouverner est la seule chose à faire. Aujourd'hui encore, alors qu'il vit dans un monde peuplé justement pour la grande majorité de non-maj, Gellert demeure sur ses positions passées. Il ne serait que bien naïf si jamais, il se laissait berner un seul instant, en pensant que vivre de manière pacifique avec eux est possible. Là où Albus pense qu'aucune menace plane sur leur tête, lui au contraire est persuadé que viendra le jour où il leur faudra dans ce monde prendre les armes.
- Il va de soit. Quelle idée de se terrer au milieu de nulle en envoyant un pantin à sa place. C'est grotesque. répond-il sur le ton de la conversation tout en esquissant un fin sourire lorsqu'il croise le regard d'Albus.
Gellert ne s'est jamais caché, en effet. Fier de ses prouesses magiques et de ses idéaux, il n'a jamais cherché à se cacher. Oh bien sûr, il serait un bien vilain menteur en affirmant qu'il n'a jamais envoyé quelqu'un faire le sale boulot. Sur ce point, il ne peut le nier. Mais jamais ça ne lui viendrait à l'esprit de rester tapis au fin fond d'une cabane en pleine forêt. Déjà parce qu'il s'ennuierait atrocement et ensuite parce qu'il aime aller au-devant de l'action, il aime rencontrer les gens et surtout, parler en public. Ce qui fait sa force en partie, c'est bien ses fidèles partisans, prêts à le suivre partout où il est nécessaire et de perpétuer sa parole. Un point qu'il ne partage pas avec Albus. Ce dernier a en effet choisi de rester tapis durant des années à Poudlard. Gellert n'a cependant jamais réellement pu déterminer avec précision la raison de ce choix. Le refus de le combattre ? Le sentiment de culpabilité dû à la mort de sa sœur ? Le refus de la vérité tout simplement ? Et au final, cela lui a toujours peu importé parce que cela lui a facilité les choses, il doit bien le reconnaître.
Fuir, survivre à cette nuit des plus folles aux côtés d'Albus, c'est sans aucun doute la meilleure des façons. Même s'il refuse de parler de ce qui s'est produit la dernière fois qu'ils se sont retrouvés, Gellert est heureux une fois de plus de passer du temps en compagnie de l'homme qu'il aime profondément. Il peut tenter de le nier autant qu'il le veut, il sait pertinemment bien que c'est peine perdue. Aussi, malgré lui, il serre la main d'Albus dans la sienne lorsque ce dernier s'en saisit, tandis qu'ils se mettent à courir pour échapper une fois de plus à leur poursuivant. Ils parviennent à atteindre la fameuse forêt en question et c'est avec un certain soulagement qu'ils peuvent constater que le cavalier sans tête a du mal à les suivre à travers les arbres. Et lorsqu'ils se retrouvent devant une cabane d'où émerge de la lumière, Gellert s'arrête par réflexe, obligeant Albus d'en faire de même.
- C'est le moment de vérifier si l'auteur de cette mascarade est également insensible à la magie. Dans ce cas-là, il faut un plan B. Une idée brillante ? dit-il alors qu'il serre sa main autour de sa baguette magique.
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Dernière édition par Gellert Grindelwald le Mar 7 Mar - 20:38, édité 1 fois
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Albus ne peut s’empêcher d’afficher un léger sourire en coin à la réflexion de son interlocuteur quand ce dernier confirme aussi qu’il ne saurait y avoir pire idée que de se terrer au milieu de nulle part tout en laissant à un pantin le soin de faire les choses à sa place. C’est certainement là ce qui le distingue le plus d’individus tels que Lord Voldemort, qui se placent pourtant en position de rivaux face à lui. Gellert n’est pas de nature à se terrer dans l’ombre en laissant à ses sbires le soin de faire tout le travail… Il ne le permettrait certainement pas, sans oublier qu’une telle manière de faire serait contraire à tous les idéaux qu’il défend corps et âme. On ne peut prétendre vouloir faire la pleine lumière sur toute une communauté laissée dans l’ombre pendant beaucoup trop longtemps, tout en se blottissant soi-même en pleines ténèbres. Ce serait d’une hypocrisie sans nom. Albus aurait de nombreuses choses à reprocher à Gellert, ainsi qu’aux valeurs que ce dernier avait décidé d’ériger en cheval de bataille (des convictions qui autrefois étaient également les siennes), il ne pourrait certainement pas lui reprocher quelque forme d’hypocrisie que ce soit. Gellert Grindelwald s’était toujours exprimé avec la plus grande honnêteté. Que ce soit vis-à-vis de ses ambitions ou vis-à-vis de ses plans.
Sous le couvert des arbres, en évitant les chemins les plus larges, ils parviennent à semer, au moins temporairement, ce cavalier particulièrement téméraire. Ce n’est certainement pas une raison pour se reposer sur leurs lauriers, mais ils peuvent par conséquent souffler un peu, avant d’affronter la nouvelle épreuve qui les attend. Et une épreuve de taille, probablement. Est-ce que ce hameau perdu au milieu des bois est bel et bien celui qui abrite leur ennemi ? Allez savoir, mais il est évident qu’ils doivent se montrer prudents, et éviter d’avancer tête baissée. Ils ont le temps de réfléchir à un plan d’action, ils ne doivent certainement pas laisser passer cette opportunité. Gellert a raison de le souligner : si leur magie doit ne pas avoir d’effet sur la personne à l’origine de toute cette mascarade, ils doivent avoir un plan de secours.
« Si notre magie ne doit pas avoir d’effet sur notre ennemi, cela signifie que nous ne pouvons pas attaquer. En revanche, nous pouvons nous protéger. » Il marque une pause. Un protego totalum, un salveo maleficia, voilà qui au moins les préviendra à titre personnel du moindre mal. « Même si je compte sur notre éloquence et notre charisme naturel pour nous en tirer à bon compte », ajoute-t-il non sans une légère malice.
Une fois s’être entourés respectivement de boucliers protecteurs magiques naturels, Albus se rapproche de l’entrée de la masure.
« Faisons déjà montre des règles de civisme les plus élémentaires », suggère-t-il en toquant à la porte afin de se signaler.
A l’intérieur, il capte du mouvement, pourtant, personne ne parle ni ne vient leur ouvrir. Alors, Albus prend les devants et ouvre la porte. La pièce est austère est froide. Quelques vieux meubles en bois, pour la plupart cassés… les lieux semblent avoir été abandonnés il y a longtemps, pourtant, Albus est convaincu que quelqu’un est bel et bien présent, dans une pièce voisine, tapie dans l’ombre. Albus referme ses doigts autour de sa baguette, fermement. C’est alors que quelque chose, posé sur une cheminée ancienne, capte son attention : quelque chose qui ressemble à s’y méprendre à un crâne humain.
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Pour Gellert, la compagnie d'Albus a toujours été des plus agréables et simples. À ses côtés, il peut être lui-mêmet et encore aujourd'hui après tout ce qu'ils ont vécu ensemble et séparemment, il se sent si bien à ses côtés, un sentiment qu'il n'a jamais plus retrouvé en présence de qui que ce soit, même si la compagnie de Vinda s'en rapproche énormément. Il sait d'instinct par exemple, que rien ne pourra leur arriver parce qu'ils sont ensemble et qu'aucune magie ou ennemis ne peut venir à bout d'eux lorsque c'est le cas. Ce constat lui serre le cœur bien sûr, parce qu'il sait pertinemment bien que plus jamais ils ne seront dans le même camp tout les deux, en ce qui concerne leurs projets et ambitions respectifs. Quel gâchis. Deux êtres aussi puissants et doués ne devraient pas être des ennemis, encore moins quand les sentiments s'emmêlent, mais malheureusement c'est leur réalité. En temps normal, ils dressent respectivement une sorte de mur pour se protéger, sauf que lorsqu'ils se retrouvent dans ce genre de situation, ils reviennent des décennies en arrière à une époque où ils étaient si heureux ensemble et si insouciants. Une époque désormais révolue depuis bien longtemps, excepté le fait que l'un comme l'autre, s'aiment toujours autant.
Cette nuit aura le mérite qu'ils ne pourront pas se plaindre de s'être ennuyés. Avec ce maudit cavalier sans tête à leurs trousses sans arrêt, ils n'ont pas eu un seul véritable temps de répit. Malgré cela, une part de Gellert ne peut s'empêcher d'être amusé par tout cela, tant c'est ridicule comme situation. Le danger est bien réel, il ne dit pas le contraire, mais cela s'apparente davantage à une mauvaise farce, à une sorte de mascarade dont il n'est guère habitué en temps normal. Et maintenant qu'ils sont sur le point de mettre un terme à tout cela en débusquant l'homme ou la femme tirant les ficelles, il doit admettre qu'il n'est pas fâché. Il a passé l'âge de passer une nuit entière à courir littéralement. D'autant plus qu'il demeure contrarié qu'Albus ait été aux premières loges lors de la première course poursuite avec le cavalier.
Avant d'entrer, Gellert se tourne vers Albus en lui demandant s'il a une idée brillante dans le cas où leur magie sera inutile face à leur adversaire. Bien sûr, Gellert a déjà préparé un tas de scénarios différents dans son esprit, mais il aime toujours entendre les plans d'Albus, parce qu'ils sont toujours aussi brillants que les siens. Ce dernier relève donc que même s'ils ne peuvent pas attaquer, ils peuvent au moins se défendre, ce qui n'est pas négligeable. Leur ennemi ne pourra donc rien face à eux, ce qui leur donnera un avantage. Albus ne peut ensuite s'empêcher d'ajouter une petite phrase digne de lui. Gellert lève les yeux au ciel, alors que dans le fond, il tuerait pour entendre Albus dire ce genre de choses plus souvent. C'est ce qui fait son charme à ses yeux.
- Évidemment, sinon ce ne serait pas toi. renchérit-il lorsqu'Albus déclare qu'avant tout, il faut faire preuve de civisme.
Encore un côté de la personnalité d'Albus qui plaît tant au blond. C'est son petit côté british qui ressort, bien plus prononcé que la plupart des sorciers britanniques qu'il a rencontré dans sa vie. Ajoutant ses propres sorts de protection, Gellert entre à l'intérieur en même temps qu'Albus. Côte à côte, ils avancent prudemment et l'un comme l'autre décèle rapidement une présence vivante en ces murs peu accueillants. C'est alors qu'Albus repère quelque chose, posé sur une cheminée ancienne. Gellert, lui, reste focalisé sur cette présence vivante, probablement tapis dans l'une des deux autres pièces que comporte cette humble cabane.
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Albus affiche un sourire amusé en entendant la réaction de Gellert. Il aurait pu la prédire avec la plus grande exactitude. Même après tant d’années passées loin l’un de l’autre, à ne se côtoyer que de manière fragmentée et ponctuelle, Albus continue de penser que personne au monde ne le connaît mieux que l’homme qui est à ses côtés… Dans ses aspects les plus sombres et les plus lumineux. Et réciproquement. Bien sûr, leurs rencontres, leurs choix et leurs expériences ont façonné leurs personnalités et leurs aspirations, devenues incompatibles, mais certaines choses ne changent pas néanmoins. Albus aura toujours une remarque toute « albusesque » à sortir de son chapeau dans des moments que l’on pourrait considérer comme les plus impromptus, et en réponse Gellert lui opposera probablement toujours cette attitude légèrement exaspérée qui ne dissimule pourtant pas un fond de tendresse sincère. Oui, certaines choses ne changent pas… Et Albus ressent le besoin qu’elles ne changent jamais, alors même que tout tend à laisser croire que l’inéluctabilité de ces changements, déjà bien grands, mènera à la perte de l’un ou bien de l’autre, probablement des deux, comme l’a prouvé ce moment étrange passé à Nurmengard. Alors oui, fidèle à lui-même, Albus a bel et bien frappé à la porte, le tout pour n’obtenir depuis l’intérieur qu’une réaction très lointaine.
A l’intérieur, l’attention d’Albus se focalise tout naturellement sur cet élément posé en évidence sur la cheminée, qu’il contemple avec un mélange de curiosité et d’intérêt, plus que de dégoût, quand bien même il y a, dans l’exposition si manifeste de ce qui, en y regardant de plus près, se révèle bel et bien être un crâne humain parfaitement conservé, comme si le propriétaire des lieux y avait pris un soin tout particulier… Serait-ce le crâne du cavalier sans tête ? Cette possibilité n’échappe pas à Albus, cependant, il y a dans la manière ostensible dont le crâne est exposé quelque chose qui ressemble à s’y méprendre à un piège. Et ils doivent rapidement réaliser que c’est le cas quand, dans une vocifération tonitruante, l’habitante des lieux laisse finalement découvrir sa présence.
C’est une femme d’âge mûr, aux longs cheveux blancs indisciplinée, à la robe sale et élimé et aux yeux fous qui se rue à présent sur Gellert, surgissant d’une pièce voisine, un tranchant couteau à la main et l’air particulièrement hargneuse… C’est à peine si elle semble encore humaine, peut-être conduite progressivement dans les méandres de la folie la plus pure par la succession d’événements qui l’aura conduite à vouloir dominer le cavalier sans tête et s’en faire la maîtresse. Elle semble perturbée, mais relativement inoffensive pour deux sorciers de haut niveau comme Gellert et Albus, même dans l’incapacité d’attaquer. Raison pour laquelle Albus ne déserte pas immédiatement sa position mais se contente d’adresser quelques mots à Gellert, qui semblent revêtir les accents de l’avertissement pur et strict.
« Ne la tue pas. »
C’est tout ce qu’il attend de lui, pour le reste, il attend de savoir s’il devra intervenir également ou si cela ne sera pas nécessaire.
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La fameuse présence finit par révéler son vrai visage, celui d'une vieille femme dont les yeux laissent clairement comprendre qu'elle a sombré dans la folie. Depuis combien de temps au juste est-elle ici, à vivre recluse de la société en manipulant le cavalier sans tête. À juger par son état de santé, trop longtemps. La femme, qui ressemble à vrai dire davantage à un zombie, n'a presque plus que les os sur la peau. Même s'ils ne la tuaient pas ce soir, la folie finirait par l'emporter, fatalement. Sa vue fait peine à voir et Gellert est déçu. Il s'attendait à confronter un adversaire, un minimum digne d'eux. Quelle belle déception. Il suffirait qu'il la pousse d'une main pour qu'elle tombe à la renverse, tant elle semble fragile. Il ne se donne cependant pas cette peine et se contente de l'éviter. Cependant, la vieille persiste et repasse à l'attaque, sans y parvenir une fois de plus. Alors agacé par cet entêtement et cette femme qui s'apparente davantage à une fourmille qu'il écraserait sans le moindre problème sous son pied, il lui jette un sortilège, à la fois pour tester leur théorie d'avant et aussi pour la calmer. Il ignore ainsi totalement Albus, se moquant parfaitement bien si son sortilège va la tuer ou non. Il s'avère que les attaques, comme sur le cavalier fou, cependant ne fonctionnent pas. Le sortilège la touche de plein fouet, sans le moindre résultat, hormis le fait que cela semble la calmer et la clouer sur place, ses yeux roulant dans ses orbites.
- Pathétique. commente-t-il en se tournant vers Albus.
Ce dernier n'a guère bougé de sa place, davantage focalisé sur ce mystérieux crâne parfaitement bien conservé. Plusieurs questions s'imposent d'elles-mêmes dès lors. Est-ce qu'il s'agirait de la tête du cavalier sans tête que cette femme aurait gardé depuis tout ce temps ? Est-ce là la clé lui permettant de le contrôler ? Ou est-ce là la tête d'une victime que le cavalier sans tête aurait décapiter et qu'elle aurait gardé comme vulgaire trophée ? Si tel était le cas, pourquoi se contentait d'un seul ? Alors oui, la folie ne permet pas de réfléchir de manière rationnelle, mais Gellert opte tout de même pour la première solution. Plutôt que de prêter attention à la femme, qui n'a toujours pas bougé d'ailleurs et semble s'être momifié sur place, il y a de bonnes chances pour que la clé du mystère réside dans ce crâne. Se détournant d'elle, Gellert s'avance vers Albus pour venir à son tour examiner l'étrange crâne. À première vue, il n'a rien de spécial. Mais tous sont bien placés pour savoir que les apparences sont le plus souvent trompeuses, justement. Échangeant un coup d'oeil avec Albus, Gellert finit par lever sa baguette magique et lance tout haut un « Revelio ». C'est peut-être trop bête pour que ça fonctionne, mais d'un autre côté, cet endroit n'est pas frappé par leur magie. Parfois, ce sont justement les sorts les plus simples et bêtes qui fonctionnent le mieux.
- C'est le moment de découvrir le fin mot de l'histoire.
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Dernière édition par Gellert Grindelwald le Jeu 27 Avr - 17:44, édité 1 fois
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Albus n’est guère surpris de voir Gellert ne tenir aucun compte de ses avertissements et de ses conseils. Il se contente d’attaquer cette femme qui n’a guère besoin de l’être, en réalité pour être vulnérable face aux deux sorciers puissants qu’ils sont. Certes, les sortilèges que lui lance son ancien amant n’ont aucun effet sur cette vieille femme, mais indépendamment de ces occasions manquées, il est évident que la pauvre bougresse à laquelle ils ont affaire est autant coupable que victime dans l’affaire. Quand et comment a débuté sa descente aux enfers ? Il leur sera probablement impossible de le déterminer, mais il est certain en revanche que l’ennemi, comme bien souvent, est moins redoutable qu’il n’y paraît… Il suffit d’accepter ses failles, qui souvent se voient au premier coup d’œil, mais que l’on décide bien souvent d’ignorer, par commodité ou parce que la réalité s’avère bien souvent décevante. Gellert parvient à immobiliser leur ennemie, ce qui est un début… Cela leur permettra d’agir une bonne fois pour toutes.
Albus ne fend d’aucune sorte de commentaire quand Gellert brise le silence d’un « pathétique » qu’il sait pouvoir interpréter de diverses manières. Peut-il réellement le contredire ? Cette femme est en effet pathétique, au sens premier du terme, et depuis son attitude jusqu’à sa situation, tout prête à la prendre en pitié… Et c’est exactement pour cette raison que le professeur n’estime pas nécessaire de l’attaquer. Elle apprendra ses leçons à temps, et elle souffrira bien assez sans qu’il soit nécessaire de lui infliger de tortures supplémentaires. Son esprit brisé est probablement de ceux qu’il est impossible de réparer… Beaucoup sont ainsi. Très peu trouveront le chemin vers la guérison… C’est ainsi… Un constat certes triste, mais difficilement altérable.
Détournant le regard de cette femme qui ne leur nuira probablement pas, Albus poursuit son examen minutieux de ce crâne qui ne semble pas réellement payer de mine. Un crâne humain, rien d’autre. Oui, ils en viennent, en pensées, à la même conclusion, cet ossement n’a absolument rien de spécial… Mais s’il a été ainsi mis en évidence, c’est qu’il doit y avoir une raison : première victime du cavalier sans tête ? Tête du cavalier lui-même ? Décoration aléatoire ? Deux de ces possibilités sont plus probables que la dernière, et en partant de ce principe, il se pourrait bien qu’ils parviennent à leurs fins et réussissent bel et bien à tirer leur épingle du jeu, dans les meilleures proportions possibles.
C’est Gellert qui prend les devants en lançant un « revelio », chose qu’Albus avait envisagé de faire également avant d’être devancé… Mais suite à ce sortilège, rien de particulier ne se passe… Albus fronce les sourcils.
« Je serais tenté de le détruire. Peut-être que détruire le crâne détruit directement le ca… » Il n’a pas le temps de finir sa phrase qu’ils peuvent entendre le dangereux hennissement d’un cheval à l’extérieur. « Eh bien, je suppose que nous ne tarderons pas à en avoir le cœur net. »
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Il faut toujours qu'Albus fasse preuve de compassion et soit réticent à l'idée de prendre une vie, même dans une situation telle que celle-ci. Heureusement pour lui, son souhait est exaucé. Leur magie ne peut ni blesser ni tuer leurs ennemis ici. Au moins, la vieille femme ne peut rien contre eux. Son sortilège, même s'il ne l'a pas blessé, semble fonctionner un minimum puisqu'elle semble comme paralysée sur place. On ne voit plus désormais que ses yeux rouler dans ses orbites, le regard plus dément que jamais. Par moment, elle laisse également échapper des cris ressemblant davantage à un horrible rauque grave. Comment un être aussi misérable peut-il encore vivre ? Comment son cœur fait-il pour tenir le coup ? Un vrai mystère aux yeux de Gellert qui éprouve davantage de dégoût envers cette personne qu'autre chose. Aussi, il se détourne rapidement d'elle pour venir se concentrer sur le fameux crâne en question qu'Albus observe minutieusement depuis un bon moment maintenant. Lui qui possédait également un crâne pour ses visions, n'est absolument pas dégoûté. Au contraire, il ne peut s'empêcher d'éprouver malgré lui une certaine fascination. Il a beau mépriser les moldus et penser qu'ils leur sont inférieurs, il doit admettre que dans la situation présente, les grands esprits se rencontrent.
Gellert avait ensuite levé sa baguette magique et lancé le sortilège permettant de révéler les secrets enfuis. Cependant, rien ne se produisit. Pendant de longues secondes, les deux sorciers se contentent de fixer le crâne, attendant que quelque chose se passe. Au final, rien du tout. Les deux hommes échangent alors un regard. Cela aurait été trop facile, il faut l'admettre néanmoins. Mais bon dans dans cet univers fictif où aucune loi ne semble réellement faire foi, tout est possible.
- C'est évidemment ce qu'il nous reste à faire. dit-il à Albus lorsque celui-ci suggère qu'il leur faut détruire le crâne pour mettre fin à cette mascarade.
Presque immédiatement après avoir prononcé ces paroles, le hennissement d'un cheval à l'extérieur se fait entendre. Le cavalier sans tête aurait apparemment réussi à les retrouver. Il semblerait donc que la femme puisse contrôler le crâne à distance. Mais qui est-elle vraiment ? Serait-elle une de ces versions de sorcières que les moldus s'imaginent dans leurs contes ? Peut-être bien. Le temps des questions est cependant révolu. La nuit commence d'ailleurs à se prolonger et Gellert admet lui-même qu'il commence sérieusement à être fatigué de toutes ces aventures sans queue ni tête. Et même s'il a failli se faire couper la tête par un personnage inventé de toute pièce par les moldus, il est hors de question qu'il prenne cela au sérieux. Dans sa vie, Gellert a rarement considéré des obstacles comme étant dangereux pour lui. Le seul qui puisse prétendre à ce titre se tient en ce moment même à ses côtés. Finalement après avoir échangé un regard complice, Albus finit par jeter un sortilège, détruisant pour de bon le crâne. Les morceaux se répandent dans la pièce. C'était le bon moment, car dehors, un coup à la porte venait de retentir. Mais une fois le crâne détruit pour de bon, le calme revient. Gellert se tourne alors vers la femme, qui est toujours paralysée sur place. Malgré son état de démence, elle semble avoir compris dans une certaine mesure ce qui vient de se produire, car ses rauques se font plus stridents et elle semble également lutter seule pour se dégager du sortilège.
My brothers... my sisters. The clock is ticking faster. My dream, we who live, for truth, for love. The moment has come, to take our rightful place... in the world, where we wizards... are free. Join me... or die
Albus Dumbledore
▿ Ton univers : Fantastic Beasts
▿ Date de naissance : 30/08/1975
▿ Age : 49
▿ Métier : Professeur d'histoire à l'université
▿ Quartier : Hogwarts Place
▿ Côté cœur :
The trouble is, humans do have a knack of choosing precisely those things which are worst for them...
▿ Dons/capacités/pouvoirs :
▿ Baguette magique
▿ Pacte de Sang
▿ Legilimancie
▿ Transplanage
▿ Fumseck
▿ Magie non verbale
▿ Occlumancie
▿ Pensine
Ils n’ont pas de temps à perdre, et pas le temps de réfléchir plus longuement. Comment le cavalier a-t-il remonté leur piste ? Difficile à dire, mais cette entité surnaturelle ne saurait avoir un mode de fonctionnement que l’on pourrait qualifier d’humain. C’est probablement cette absence d’humanité, d’ailleurs, qui encourage Albus à prendre le parti d’une solution radicale sans y réfléchir à deux fois. Il n’est pas question pour lui de prendre le risque de raisonner avec ce qui n’a pas de raison. Ils doivent faire face à l’urgence… Même si les hallucinations diverses dont ils semblent être régulièrement les prisonniers tous les deux semblent constamment les placer face à leurs responsabilités et à exiger l’expiation de leurs crimes, cette fois, il n’entend pas que les choses s’achèvent d’une manière aussi douloureuse que précédemment… Peut-être parce qu’il a l’intuition, cette fois, plus forte que jamais, qu’ils n’en sortiront pas vivants, faute d’en sortir indemnes, tous les deux. Alors soit, autant écouter son instinct et prendre la décision qui sur le moment paraît être la plus logique et la plus évidente. Détruire le crâne… Et voir ce qu’il en sera.
Tous les deux échangent un regard, et ce regard en dit bien plus long que ne le feraient des milliers de mots. Il y a de la complicité dans son regard, il y a quelque chose qui dépasse le besoin de collaborer dans des circonstances chaotiques. Oui, vraiment, c’est autre chose. Quelque chose de fort, quelque chose d’apaisant, également, parce que dans le regard de Gellert, Albus puise une confiance et une assurance telles qu’il ne peut certainement pas croire qu’ils poursuivent une fausse piste. Bien au contraire, même, il est tout à fait convaincu de cela.
Albus lance ensuite un sort en direction du crâne, dont les os viennent se briser en plusieurs dizaines d’éclats d’un blanc nacré. Alors, c’est le silence. Plus aucun bruit ne se fait entendre… Il n’y a plus rien, et même le ciel, à l’extérieur de cette cabane, semble s’être soudainement éclairci… Albus crois même voir une rai de lumière s’infiltrer par-dessous la porte de la cabane. C’est cette pauvre femme, définitivement abandonnée à la folie, qui rompt le silence, en hurlant comme si on venait de lui planter une dague en plein cœur. Ses cris sont si stridents qu’elle semble au supplice, comme si elle demandait que l’on abrège ses souffrances. Albus se rapproche doucement d’elle, se penche pour se retrouver à son niveau.
« Il ne tient plus qu’à vous et à vous seul de retrouver la paix, à présent », dit-il d’un ton d’une simplicité déroutante.
La femme le regarde avec de grands yeux, mais elle semble se calmer aussitôt, de même quand il la libère du sortilège qui l’entrave. Quand il se redresse, il tourne vers Gellert un regard entendu.
« Je pense qu’il est grand temps de rentrer chez nous. »
Si traverser cette porte doit leur suffire à retourner dans le monde étrange qui les a à nouveau réunis, et leur a permis de retrouver un nouveau foyer.
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Happiness can be found, even in the darkest of times, if one only remembers to turn on the light.
La comédie ayant suffisamment duré aux yeux de Gellert, il n'hésite pas à franchir la porte. Et même si cela ne les renvoie pas chez eux, il songe que ça ne peut pas être pire que ce qu'ils viennent de vivre. Loin lui paraît le temps où ils vivaient encore dans leur monde. Son dernier souvenir est celui de son château en Australie, peu après les évènements dans le cimetière à Paris. Parfois encore, Gellert se laisse bercer d'illusions qu'il finira par se réveiller dans sa chambre. Oh bien sûr, il est suffisamment intelligent pour ne pas se laisser totalement submergé par ces pensées et reste parfaitement lucide. De toute façon même si cette vie dans ce monde ne le satisfait pas totalement, il a su trouver sa place. Il ne peut d'ailleurs nier que ce n'est pas désagréable d'avoir une sorte de trêve avec Albus. Pour le moment, il n'a en effet pas de vrais raisons de prendre le pouvoir dans ce monde, d'autant plus qu'ils ne sont pas le seul peuple influent et puissant. Il y a tous ces non-maj dotés de super-pouvoirs. Gellert ne peut pas s'attaquer à la population ouvertement, car il sait qu'il devra alors affronter ces individus et pour l'heure, il a bien plus de chance de perdre de que de l'emporter. Quant aux non-maj, ils sont parfaitement au courant de vivre parmi différents peuples et la cohabitation se déroule sans encombre. Mais renoncer ce à quoi il a passé sa vie entière est tout bonnement non envisageable. Gellert attend simplement son heure.
Sans un regard vers Albus, Gellert franchit alors la porte. D'abord, il ne distingue rien car il est aveuglé par une sorte de flash, puis l'instant d'après, il se retrouve dans la rue, non loin de l'endroit où il vit. Observant attentivement autour de lui, il comprend qu'il est réellement de retour. Il laisse alors échapper un soupire de soulagement. Contrairement à ce qui s'est déroulé à Nurmengard dans sa prison, le blond souhaite oublier au plus vite cet épisode des plus grotesques. Heureusement, il sait qu'Albus n'est pas du genre à vanter leurs exploits autour de lui et sait donc qu'il gardera également lui cette mésaventure. En parlant du loup, ce dernier finit par arriver à son tour à ses côtés, affichant comme à son habitude une mine plutôt joyeuse, comme s'ils venaient de rentrer de vacances. Albus ne changera décidément jamais.
- Pas un commentaire, Albus. dit-il en prenant les devants.
Naturellement, il sait que son ancien amant est désireux de commenter au moins un minimum cette histoire. Sauf que le blond n'en a aucune envie. La vérité, c'est qu'il n'y a pas grand-chose à dire, tout simplement. La seule chose qu'il admet, c'est que les non-maj ont une imagination débordante pour des gens ne croyant pas à la magie. Parfois, il se dit qu'ils doivent au courant de manière involontaire. Sinon comment être capable d'inventer tout cela ? S'assurant que sa baguette magique est bien rangée à l'intérieur de son manteau, Gellert pose un regard méfiant sur Albus, attendant sa réaction. Il pourrait se contenter de transplaner, mais mieux vaut régler cela ici et maintenant afin qu'ils n'aient plus à en reparler par la suite.
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Dernière édition par Gellert Grindelwald le Ven 26 Mai - 22:31, édité 1 fois
Albus Dumbledore
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Albus franchit la porte à la suite de Gellert, qui s’épargne de lui adresser le moindre regard au moment de passer cette dernière. Ce n’est pas une surprise pour Albus, il ne s’attendait pas vraiment à grand-chose, et il n’a pas besoin d’avoir accès à cet esprit que son ancien amant lui ferme la majeure partie du temps pour avoir une très bonne idée de ce qu’il pense réellement de toute cette situation. Gellert voudra probablement occulter cet épisode intrigant, qui n’est qu’un parmi tant d’autres à s’ajouter à la longue liste d’événements incompréhensibles qui auront, par bien des aspects, et probablement de manière durable, bouleversé leur quotidien. Mais pas leur personne, ou leurs objectifs… Quoique leur dernière entrevue, à Numrengard, lui ait laissé une émotion brûlante et douloureuse, complexe à gérer. Rien de tout ceci n’est anodin à ses yeux, mais il sait que Gellert le rendra probablement aussi anodin que possible, estimant que la plaisanterie aura suffisamment duré, ou quoi que ce soit du même ordre.
La lumière vient les cueillir à leur sortie de la cabane, et finalement, ils se retrouvent tous deux dans les rues de cette ville devenues familières, autant pour l’un que pour l’autre. Il tourne son regard vers Gellert et n’a finalement rien besoin de dire avant que ce dernier ne lui confirme tout ce qu’il pensait déjà. Il lui demande de ne pas faire le moindre commentaire, et ce n’est probablement pas sans raison… Il doit pertinemment savoir qu’Albus ne sera que trop tenté d’en faire de son côté. C’est dans sa manière d’être. C’est dans sa nature. Il a besoin de comprendre et d’analyser ce qui l’entoure, et surtout, il apprécie de partager sa pensée avec ceux qui ne veulent pas l’entendre… Surtout quand il estime qu’ils ont besoin de l’entendre.
« D’accord, pas de commentaire », prétend Albus.
Mais la lueur malicieuse dans son regard ne saurait tromper personne. Il le dit, mais il ne le pense absolument pas. Bien sûr qu’Albus Dumbledore a beaucoup de choses à dire sur leur situation.
« Est-ce que l’on peut envisager au moins de manger un morceau ? Toutes ces émotions m’ont donné faim. On pourra se regarder en chiens de faïence et ne rien se dire, si cela est plus confortable pour toi, ne t’en fais pas pour cela. »
C’est ce qu’il affirme, mais Gellert ne sera évidemment pas dupe, et quoi qu’il en soit, il ne cherche pas à être convaincant. Une fois n’est pas coutume, Albus cherche seulement un moyen de le retenir, de prolonger cet interlude… ces quelques moments qu’ils peuvent s’autoriser à partager… en dépit de leurs contradictions évidentes.
« Il doit y avoir une raison… plus profonde que tu ne le soupçonnes, au fait que toi et moi nous retrouvions toujours dans ces sortes de situations. Tu y as songé ? »
Bien sûr qu’il y aura changé, et cela ne changera probablement rien. Mais pour Albus, en revanche, cela change bien évidemment tout.
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Il aurait tout aussi bien pu ne rien dire, cela n'aurait rien changé. Albus en fait toujours qu'à sa tête depuis toujours. Et quelque part, Gellert ne peut s'empêcher de relever qu'il est satisfait de ce constat. Il peut prétendre autant qu'il le veut qu'il a laissé le passé définitivement derrière lui, il ne trompe pas Albus. Preuve en est lors des récents évènements survenus entre eux. Faire comme si rien n'était pas tout ce qu'ils se sont avoués à Nurmengard, ce serait se mentir à soit-même et Gellert a fini par admettre qu'il ne pourra jamais se débarrasser de ses sentiments pour Albus. Il l'a admis et a décidé de vivre avec. Il a également admis et accepté que ce monde s'entête également à vouloir le réunir encore et toujours avec Albus dans des situations aussi rocambolesques qu'humiliantes ou encore dépravées. Oui après le coup de la grotte, puis du séjour à Nurmengard et maintenant une nuit de folie où ils ont été poursuivis par un personnage sorti tout droit de l'imagination des non-maj, Gellert doit être lucide. Il est condamné à être réuni avec Albus quoi qu'il fasse et ce en dépit de leurs opinions divergentes.
Gellert pourrait perdre son temps à essayer de dissuader Albus, mais ce serait une véritable perte de temps, alors il ne le fait pas, se contentant de l'écouter. Comme il le craignait, il tente de le persuader de prolonger cette rencontre autour d'un bon repas afin qu'ils puissent ou plutôt qu'Albus puisse lui exposer ses théories, les unes plus brillantes que les autres. Une petite part de lui reconnaît qu'il en a envie terriblement même, pourtant il lui faut y renoncer afin de ne pas donner ce petit plaisir à son ancien amant. S'il lui cède, il comprendra qu'il a de l'emprise sur lui et il pourrait alors très facilement le manipuler à sa guise. Et cela, il en est hors de question. Gellert est un esprit aussi fin que l'est Albus. Il ne tombera pas comme un bleu dans son piège. En apparence, il s'agit de passer simplement un moment convivial avec lui, mais en réalité c'est bien plus complexe que cela. Il sait qu'Albus cherche le moyen d'avoir de l'emprise sur lui, même si il va de soit qu'il souhaite sincèrement passer davantage de temps en sa compagnie.
- Et même s'il y en avait une, que veux-tu que cela me fasse ?
Bon en terme de crédibilité, on fera mieux. Après Nurmengard et ses aveux, il ne peut plus tromper Albus sur ses propres sentiments. Cependant, cela ne l'intéresse effectivement pas spécialement de savoir pourquoi le destin les réunit sans cesse. Selon lui, c'est un effet de la ville sur lequel ils n'ont aucune emprise. Le même effet qui les empêche de retourner dans leur monde d'origine. Pour lui, Albus perd son temps à tenter de trouver une explication un tant soit peu rationnelle.
- Pourquoi as-tu toujours besoin de trouver des explications à tout, Albus ? Tu sais pourtant bien qu'on ne peut pas être maître de tout.
Oui, c'est bien lui qui le dit, mais Gellert a bien conscience de ses limites. Albus en est la preuve vivante. Il n'avait jamais envisagé à la base de tomber amoureux et encoire moins d'entamer une relation.
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Beaucoup de choses, a envie de répondre Albus quand Gellert suggère que cela ne lui fait rien que de songer au fait que toutes les mésaventures qu’ils rencontrent puissent n’être que le fruit du hasard. Gellert est un homme intelligent, il est même l’homme le plus brillant qu’Albus connaisse, une intelligence qui se double tout naturellement d’une curiosité très naturelle, et qu’ils ont toujours eue en commun. Albus ne peut en aucun croire que cette situation n’interroge pas Gellert, ne serait-ce qu’un peu, de même qu’il est bien en peine d’imaginer que ce dernier puisse tout simplement laisser couler et décider de ne pas en savoir plus. Gellert rejette sa question non pas par absence de curiosité, mais dans l’intention assez manifeste de le rejeter lui. Cette pensée n’est guère agréable pour Albus, mais elle n’a en revanche absolument rien de surprenant. Les moments qu’ils passent ensemble leur sont imposés… Albus, malgré les épreuves et les péripéties absurdes, sait les apprécier pour ce qu’ils lui offrent de prétexte à passer du temps en sa compagnie, mais il sait qu’il ne peut pas tant en attendre de la part de Gellert.
« Oh vraiment », répond Albus avec un léger sourire en coin quand Gellert lui fait remarquer qu’on ne peut pas être maître de tout. « Je suis rassuré d’entendre que tu en as toujours conscience », ajoute-t-il d’un ton détaché.
Des deux, il n’est pas celui qui s’efforce le plus de tout maîtriser, Albus gage que Gellert a quelques longueurs d’avance sur lui, en l’occurrence. En revanche, ils gardent en commun la même soif de savoir. Bien sûr qu’ils veulent obtenir des réponses à tout, ils ont besoin d’avoir la pleine appréhension de ce qui les entoure… Et surtout, ils ont conscience d’en avoir les compétences. Des compétences exceptionnelles, et qui ne seraient certainement pas données à tout le monde.
« Que tu le veuilles ou non, il est fort probable que des situations équivalentes se reproduisent, et nous pourrions, peut-être, qui sait, en limiter l’occurrence et l’impact si nous acceptions d’y réfléchir posément. » Il le pense. Il ne peut s’empêcher de songer que si de telles situations leur arrivent constamment, celles-ci doivent trouver une source accessible quelque part, une source dont la compréhension leur épargneraient d’être les pantins constants des circonstances. « Enfin… Cela me convient tout autant d’attendre qu’une prochaine lubie de ce monde nous place sur le chemin l’un de l’autre. »
Dans l’attente d’une inévitable confrontation… Il baisse le regard surs ses mains qu’il a jointes presque par réflexe. A ce jeu il ne sera jamais gagnant. Plus il veut passer de temps avec cet homme qu’il aime tant, plus ce dernier lui échappe. Constamment. Irrémédiablement.
« Je suppose que c’est un non ? »
Pour le restaurant. Il ne s’attendait pas vraiment à une autre réponse, en réalité. Il veut juste étirer chaque moment jusqu’à l’exagération. Parce que ce sont leurs moments, quoi qu’il advienne.
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Bien sûr que Gellert s’est questionné sur le pourquoi du comment, seulement il a fini par reconnaître qu’il ne dispose pour le moment pas les moyens pour percer le mystère de la ville. S’il est le genre d’hommes à vouloir avoir le contrôler, il est aussi toutefois prêt à reconnaître lorsque la situation lui échappe et qu’il manque de moyens. Oh bien sûr, il évite de le crier sur tous les toits et cherche dans l’ombre aussitôt un moyen d’y remédier. Mais cette fois, c’est différent. Leur magie n’a aucun effet et impacte sur la ville. C’est la raison pour laquelle, entre autres, Gellert cherche à se procurer de nouveaux artefacts puissants. Et, il sait ainsi de sources sûres qu’Albus n’est guère plus avancé que lui sur la question. Maintenant, il est vrai qu’en unissant leurs efforts, ils parviendront peut-être à trouver des réponses ainsi que le moyen d’arrêter d’être des marionnettes de ce monde. L’idée est même forte alléchante, Gellert ne peut prétendre le contraire. Seulement, il est toujours incapable d’avoir recours à l’occlumencie pour empêcher Albus de lire en lui comme on lit un livre ouvert. Et c’est pour cela qu’il ne peut se permettre de rester trop longtemps en sa compagnie. Jusqu’à présent, il est parvenu à lui cacher ses intentions actuelles, car il évite de penser à cela en sa présence tout simplement. Mais son esprit n’est pas infaillible et tôt ou tard il sait qu’il se trahira. Il peut tenter d’entrer dans le jeu d’Albus, de lui faire croire à une alliance temporaire le temps de régler tout cela, finalement, Albus finirait par tout savoir. Et c’est pareil s’il tente de le manipuler, il sera de toute façon perdant. Aussi, il est plus facile pour lui de prétendre que tout cela ne l’intéresse pas.
- Je te rappelle que nous n’avons jamais trouvé les reliques de la mort. Rien que pour cela, on peut affirmer que nous ne sommes pas maître de tout. relève-t-il en posant un regard agacé sur Albus.
Bon, il est vrai que par le passé, Gellert lui a toujours donné l’impression de tout contrôler, mais tous les deux savent très bien que ce n’est pas le cas. Mais pourquoi nier une vérité ?
Albus tente, sournoisement c’est le cas de le dire, de le manipuler en lui disant que ça lui convient d’attendre qu’une prochaine lubie de la ville leur tombe dessus pour les réunir. Il sait qu’il ne ment pas en affirmant cela, car cela leur permettra de passer encore du temps ensemble. En revanche, Gellert est profondément agacé qu’Albus tente de le manipuler ainsi si bassement. Non, mais franchement pour le prend-il ? Est-ce que ses années passées à Poudlard ont fini par le rendre à moitié fou ? Non, ça c’est impossible. Aussi, le blond choisit une troisième option à laquelle Albus n’y a pas pensé. Il se met à marcher, d’un pas léger afin de s’assurer qu’Albus le suive, en prétendant faussement de vouloir s’en aller maintenant.
-Ou au contraire aggraver les choses et nous réunir encore plus souvent.
Honnêtement, il y a probablement autant de chance pour l’un que pour l’autre. Comme ils n’ont rien sur quoi se baser, il leur est tout bonnement impossible d’établir la moindre règle.
Gellert prend soin de ne pas donner de réponses à Albus, sachant toute manière qu’il la connait. Oui, il ne viendra pas manger avec lui. Mais, il n’est pas non plus prêt à s’en aller tout de suite, à vrai dire. Quelque part, Gellert ne nie pas qu’il apprécie le fait que toutes ces rencontres repoussent encore et encore le moment où ils devront s’affronter fatalement.
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Albus ne fait aucun commentaire quant au fait qu’ils n’aient jamais trouvé les reliques de la mort, ce n’est pas tout à fait vrai compte tenu du fait que la baguette de Gellert en est une et que le professeur ne doute pas vraiment du fait qu’ils auraient probablement mis la main sur les deux autres si leurs chemins ne s’étaient pas séparés si tôt et en de si sinistres circonstances. Reliques ou non, cela ne change pas grand-chose, les posséder toutes trois les auraient rendus maîtres de la mort peut-être, mais certainement pas maître de tout. L’on ne peut guère tout maîtriser, même si la perspective est naturellement tentante. En revanche, l’on peut faire au mieux avec ce dont on dispose, et faire face avec le plus de justesse et de dignité possible. Malheureusement, leurs notions de ce qui doit et veut être juste ont largement fini par diverger. Albus n’a pas voulu susciter l’agacement de Gellert, même s’il le sent palpable.
Il est en réalité aussi dépassé et décontenancé par cette situation que lui, il a seulement une façon différente de réagir aux situations de crise… et une façon différente, également, de réagir à la proximité de celui qui se tient, pour peu de temps encore à ses côtés sans doute, et dont il comprend bien que son obstination vaine à le retenir ne fera jamais que susciter l’agacement légitime de celui qu’il veut voir uniquement pour le voir, entendre uniquement pour l’etendre, dans l’espoir de combler, ne serait-ce qu’un peu, ce vide oppressant qui l’accable chaque fois qu’il est loin. Et il l’est depuis si longtemps. Même ici et maintenant, alors que leurs chemins ne se sont pas encore séparés, il est déjà loin. Parce qu’il doit en être ainsi. Albus ne peut se défendre d’une certaine manipulation, peut-être la moins volontaire d’entre toutes ses manipulations éhontées.
Il hoche simplement la tête et laisse son regard se fixer sur un point inconnu, loin au-delà de cette scène singulière qu’ils partagent. Une fois encore, Gellert a raison, bien sûr, ils n’ont pas le contrôle, ce qui signifie que leurs actions à compter de maintenant révéleront leurs égoïsmes respectifs plus que leur volonté de faire une différence. Alors qu’ils marchent côte à côte, Albus sait déjà que ce moment tend à s’achever, Gellert ne le gratifie que de quelques instants supplémentaires, peut-être quelques secondes, peut-être quelques minutes, qu’Albus apprécie d’autant plus qu’il sait en contempler la rareté.
« Te dire au revoir est plus difficile à chacune de nos interactions », remarque Albus d’un ton certes léger, mais qui trahit malgré tout une émotion sincère. « Et te dire adieu est impossible. »
Chaque instant volé à l’image de celui-ci le lui rappelle et le lui confirme cruellement. Ce sont des respirations vaines car elles ne sont jamais qu’éphémères. Il se fend d’un fin sourire sans joie.
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Bien évidemment, Gellert est convaincu lui aussi qu’Albus et lui auraient fini par mettre la main sur toutes les reliques s’ils ne s’étaient pas quittés si vite et si brusquement. Mais que ce serait-il alors passé ? Pour commencer, la baguette de Sureau ne pouvait avoir qu’un seul maître à la fois, ce qui signifie que forcément ils auraient faire un choix sur celui qui la porterait. En y réfléchissant bien, Gellert n’aurait jamais pu la laisser à quelqu’un d’autre après toutes ces années de recherche intensive, pas même à Albus. C’est donc en quelques sortes plus heureux qu’ils se soient déchirés avant cela. Au fond, Gellert a toujours su que tous les deux ne pourraient pas marcher sur le même chemin éternellement. Fatalement, l’un serait resté derrière l’autre. Le destin a finalement voulu que leur séparation se passe bien plutôt. Est-ce que Gellert aurait été cependant prêt à tuer Albus pour ne posséder que lui seul les reliques ? C’est une question qu’il s’était bien évidemment déjà posé également autrefois. Et la réponse est sans doute que oui. À l’époque, il était prêt à tout pour mettre la main. Aujourd’hui, il sait que cela aurait été une très grande erreur de sa part. De toute façon, des erreurs il en fait constamment avec lui dernièrement. Mais contrairement à leur monde, il peut largement se les permettre. Gellert songe malgré par moment à arrêter ses quêtes et besoin de domination, parce qu’ici, il n’a guère besoin de tout cela honnêtement. Malheureusement, il n’y arrive pas parce qu’il a passé sa vie entière à convoiter le pouvoir et chercher le moyen de dominer les moldus. Qui serait-il s’il renonçait subitement à tous ses idéaux pour les beaux yeux d’Albus ?
Pourquoi ne parvient-il pas comme autrefois à tracer son chemin et à laisser derrière lui Albus ? Pourquoi donc faut-il que ses sentiments soient si compliqués et qu’il s’entache à nouveau de lui ? Le pire, c’est que ce dernier sait parfaitement bien l’emprise qu’il a sur lui tout comme il sait qu’il ne saura jamais plus à ses côtés comme autrefois. Cependant, ni l’un ni l’autre n’est prêt à assumer ce qui leur pend fatalement au nez : un affrontement. Pourtant, Gellert commence à se persuader qu’ils peuvent l’éviter. Il y a bien trop d’adversaires puissants dans ce monde pour qu’il songe sérieusement à lancer une révolution actuellement. Et les sorciers n’ont pas à se terrer, ils sont libres et surtout non jugés. Mais Gellert ne peut renoncer à ce dont il a passé sa vie. Sans compter que sa nature méfiante prendre le dessus. On n’est jamais à l’abri réellement des non-maj.
- Pourquoi me dire au revoir dans ce cas ? On sait très bien tous les deux qu’il y aura une prochaine fois. ne peut s’empêcher de répliquer Gellert.
Il s’arrête de marcher et observe Albus. Il devrait bien mieux accepter la situation, plutôt que se morfondre sur ce qu’il ne peut pas avoir. Lui non plus n’aura jamais ce qu’il veut. Même si leurs sentiments sont toujours bien présents, même s’ils s’aimeront probablement éternellement, ils ne peuvent pas être ensemble. Alors à quoi bon s’apitoyer ? Ce monde à tant à offrir et encore tant d’endroits non explorés. Il est également convaincu que s’il ne peut pas trouver les deux reliques, il peut en revanche mettre la main sur d’autres puissants artefacts. Une quête plus que passionnante.
- Personne ne te demande de le faire, Albus. dit-il pour se convaincre également en partie.
Il se remet alors à marcher, non sans regarder par-dessus son épaule pour savoir si Albus va l’accompagner encore un bout ou non.
Arya
FOR THE GREATER GOOD.
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Dernière édition par Gellert Grindelwald le Dim 19 Nov - 17:11, édité 1 fois
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