Et c'est ainsi que tout a commencé ♠︎ Albus [Terminé]
Invité
Dim 17 Avr - 1:47
Et c'est ainsi que tout a commencé
Quand le coeur bat pour un homme qui se marie avec une autre, il y a toujours un moment de doute. Puis viens la tristesse quand tu sais que tu aurais pu vivre heureuse à ses côtés mais que tu as refusé afin de le protéger, ne pouvant lui dévoiler ton secret. Pourtant, tu aurais pu accepter, tenter le coup et lui dire toute la vérité mais tu n’aurais pas réussi à vivre avec ce secret, tu n’aurais pas pu voir quelque chose s’éteindre dans ses yeux alors tu as continué de l’aimer en silence. A côté de ça, tu as gardé espoir, avec l’infime rêve qu’il vienne un matin frapper à ta porte pour te dire qu’il t’aime et qu’il se moque de celle que tu es. Mais il n’est jamais venue. Non, il n’est jamais venu et a offert son coeur à une autre, une moldue comme lui.
A l’instant même où les mots de ta mère ont percuté ton coeur, quelque chose en toi s’est brisé, toutes tes certitudes, tous tes espoirs et tous tes rêves se sont envolés en une fraction de seconde alors que les larmes commencent à perler sur ton visage. Saisissant ta baguette, d’un geste, tu fermes la porte, ne voulant pas être dérangée par un élève et laisse aller tes larmes. Une tristesse qui te dévore de l’intérieur. Cette tristesse que tu te dois de sortir de ton esprit, ton âme triste que tu dois libérer afin de continuer à avancer mais tu ne peux pas cesser tes larmes, cette tristesse et cette douleur ont besoin de sortir.
Ton coeur continue à battre mais meurtri par cette nouvelle. Tu n’entends que tardivement que la porte de ta classe s’est ouverte sur le directeur de Poudlard. Albus Dumbledore se trouve présentement proche de toi et essaie de comprendre ce qui ne va pas. Attrapant un mouchoir, tu tentes de sécher tes larmes mais ton coeur saigne alors tu laisses aller tes larmes tandis que tu tends la lettre de ta mère à ce dernier.
« Mon amour d’enfance a épousé une autre fille. » souffles-tu alors tandis que tu réussis enfin à calmer tes pleurs mais non sans une certaine difficulté.
Au moment d’accepter de prendre la suite d’Armando Dippet à la direction de Poudlard, Albus Dumbledore a dû accepter d’endosser un titre qui l’engageait à respecter une autre façon de se comporter que ce soit vis-à-vis de ceux qui avaient été ses élèves, ou encore de ceux qui avaient été ses collègues professeurs. Ces rapports de hiérarchie qu’il déplore parce qu’il sait quels leviers ils seraient susceptibles d’appuyer chez lui, il les fait respecter dans une moindre mesure, pour le bon équilibre de l’école de sorcellerie, dont il fait en sorte de garantir la bonne marche. Ainsi fait-il au mieux pour ne faire aucun favoritisme parmi les élèves de l’école (mais c’est souvent moyennement efficace – surtout s’ils sont à Gryffondor), et pour conserver une certaine distance respectueuse avec ses professeurs (même si ça n’a jamais été évident, notamment avec ceux qui étaient déjà enseignants quand lui-même était déjà professeur).
Aussi, s’il a toujours eu beaucoup d’estime pour Minerva McGonagall, qui fut son élève (brillante au demeurant) avant de devenir professeur quand lui-même devenait directeur de Poudlard, il a toujours établi cette distance, une barrière qui devait néanmoins succomber à des circonstances qu’il n’avait certainement planifiées.
Au moment de la retrouver dans sa salle de classe, en larmes, et manifestement désœuvrée, Albus aurait pu décider de la laisser tranquille, estimer que tout ceci ne le regarde pas, mais il avait trouvé dans sa détresse de ces accents familiers qui ne pouvaient en aucun cas le laisser insensible. Pour cette raison, il décide de la trouver. Il attend que se calme le flot de ses larmes pour qu’elle se confie finalement à lui.
« La valeur de certaines amours, et plus particulièrement de nos premières amours, réside dans ce qu’elles ont d’éphémère », dit-il doucement en s’installant à côté d’elle. Bien sûr, il parle d’expérience, et sans trop en dire, il le laisse suggérer. Il peut comprendre ce qu’elle endure parce qu’il sait ce que cela a été d’aimer, profondément, et d’en souffrir tout aussi violemment. Il a la pudeur de ne pas lire dans ses pensées, mais en revanche, il n’a pas celle de la laisser pleurer en silence sans rien dire. Non, il a envie d’en entendre plus de sa part, par curiosité malsaine ? Peut-être un peu, il n’en manque pas, mais surtout parce qu’il a beaucoup d’empathie envers cette jeune femme qu’il sent en profonde détresse, et il veut véritablement l’aider, apaiser un peu de sa douleur, en la déchargeant de ce fardeau. « C’est peut-être la dernière chose que vous voulez faire, mais si vous souhaitez me parler de lui, ou de votre histoire, je sais être une oreille attentive. »
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Albus Dumbledore
Happiness can be found, even in the darkest of times, if one only remembers to turn on the light.
Posant mon regard sur Albus, j’avale difficilement avant de reprendre la parole par la suite.
« Vos mots ont toujours ce don d’apaiser la tristesse Albus. » énonçais-je au directeur de Poudlard.
Je me souvenais encore des cours de métamorphose sous sa supervision, je m’en souvenais comme si c’était hier. C’était à lui que je devais la réussite de ma capacité d’animagus. Séchant mes larmes avec le mouchoir que je gardais en main, je pousse un soupir avant de finalement ramener mon regard sur mon mentor, celui que j’avais toujours considéré comme tel.
« C’est un moldu. Dougal McGregor. C’est le fils d’un fermier écossais qui vivait pas loin de chez mes parents. Je suis tombée amoureuse de lui quand j’avais 18 ans. Nous avions tout pour être similaire tous les deux, je me sentais complète avec lui. C’était mon meilleur ami. C’est au milieu du champ labouré de son père qu’il a demandé ma main. J’ai accepté mais après la dernière nuit avant de repartir pour Londres, je me suis rendue compte que je ne pouvais pas faire la même erreur que ma mère. Je ne pouvais pas épouser un moldu, c’était dangereux pour lui et pour moi. J’avais peur qu’il ne comprenne pas alors…je lui ai dit que je ne pouvais pas l’épouser, que j’avais changé d’avis et je suis partie pour Londres. » énonçais-je alors à Albus.
Attrapant la lettre de ma mère, je la glisse dans l’enveloppe et la referme avant de lever le regard vers Albus.
« J’aurais dû me douter qu’il ne m’attendrait pas éternellement, j’aurais dû me douter qu’il offrirait son coeur à une autre. Il a épousé une moldue, comme lui. » énonçais-je alors.
Albus affiche une fine esquisse de sourire aux propos de Minerva. Ce serait un pouvoir aussi puissant que dangereux que de savoir absorber la tristesse d’autrui afin qu’ils n’en souffrent plus, il est néanmoins vrai qu’il a à cœur d’apaiser les cœurs qu’ils sont en souffrance. Certaines blessures d’âme ne sont pas vouées à se refermer, il est bien placé pour le savoir, mais il est possible d’en atténuer les effets néanmoins, et s’il a peine, parfois, à appliquer ses propres conseils à lui-même, il n'hésite jamais, en revanche, à les dispenser à autrui. Réparer chez les autres ce qu’il ne pourra jamais réparer pour lui-même, c’est presque si simple que c’en est quelque part ironique.
Il écoute Minerva avec attention et patience quand cette dernière lui parle de ce Moldu, Dougal McGregor, fils de fermier et aussi et surtout, son grand amour de jeunesse. Nécessairement, l’histoire de Minerva trouve un écho tout particulier dans l’esprit d’Albus avec sa propre histoire. Leur histoire aurait pu les mener très loin, faite, notamment, de promesses qu’ils ont fini par rompre : là encore, il peut se reconnaître dans un tel récit. Elle a renoncé à lui au nom de sa condition, et elle est parti, sans se retourner… ou presque. Aujourd’hui, presque malgré elle, son regard est attiré en arrière… Dougal McGregor a trouvé une autre épouse, une moldue, comme lui.
« Certaines histoires, j’en ai peur, ne sont pas faites pour durer. La vôtre devait certainement s’achever ainsi, maintenant ou plus tard. » Il marque une pause. « Il est sain de vous demander ce qui se serait passé si vous aviez pris d’autres décisions, mais rappelez-vous également que chacune de ces décisions vous ont mené où vous vous trouvez à présent. » Il dépose doucement une main dans le dos de Minerva, une manière comme une autre de l’apaiser. « Chérissez les moments que vous avez partagés, mais ne vous reprochez pas les choix que vous avez faits. »
S’il peut dispenser ces conseils sans sourciller, et avec une assurance manifeste, ce n’est pas seulement une affaire de caractère : c’est une trajectoire qu’il a suivie lui aussi, et encore aujourd’hui, il lui est plus que difficile de ne pas céder à la tentation de jeter un œil en arrière. Combien de fois a-t-il cédé à la tentation d’observer, dans le reflet du miroir du Rised, une romance qu’il ne vivra plus jamais ? Les regrets sont si simples à caresser… Mais l’inéluctabilité de ses choix se doit d’être assumé. Dans son propre cas, ça avait été pour le mieux, Albus en a bien conscience. Et dans le cas de Minerva ? C’est difficile à dire, bien sûr, mais si cet homme a pris une autre épouse, c’est qu’il est sans doute temps, oui, pour sa protégée de tourner enfin la page.
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Albus Dumbledore
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Levant le regard vers Albus, je me mords la lèvre inférieure avant de reprendre la parole par la suite, consciente qu’il avait raison, que cette histoire devait se finir, que c’était ainsi.
« Je…vous avez sûrement raison. J’ai sans doute cru à un amour de conte de fée mais je ne peux pas lui en vouloir, comment aurait-il pu en être autrement ? » avouais-je alors.
J’avais passé une partie de ma vie à m’en vouloir de ne pas lui avoir dit, j’aurais dû lui avouer la vérité. Lui dire que je ne pouvais pas l’épouser parce que j’étais une sorcière et lui un moldu et que ça risquait d’être trop compliqué, qu’il risquait d’être en danger. Que je ne pouvais pas faire la même erreur que ma mère mais je ne l’ai pas fait, et bien que les mots d’Albus me rassure et me permette d’avoir un léger sourire sous mes larmes, je ne peux m’empêcher de m’en vouloir de ne pas avoir agi, de ne pas avoir fait un autre choix. Je souris à sa réplique. Il avait raison, tous les choix que j’avais fait par le passé étaient à l’origine de ma présence ici, de ma vie ici, de mon statut de professeur de métamorphose.
Oui. Même si ces choix me font mal, même si chaque jours qui passent, je regrette de ne pas avoir choisi d’écouter mon coeur plutôt que ma tête, je ne serais sans doute pas là aujourd’hui et c’est peut être la meilleure chose qui soit que je sois ici finalement puis, Dougal est marié à une moldue donc c’est sans doute mieux pour lui. Les lèvres tremblantes, je respire profondément. Chérir les instants passés aux côtés de Dougal et ne rien regretter. Oui, c’était sans nul doute la meilleure chose à faire, peut être même la dernière chose que je puisse faire. Cependant, serais-je prête à tourner la page ? Serais-je vraiment prête à me dire que Dougal a offert son coeur à une autre et que je sois simplement m’y faire ?
Séchant pour de bon mes larmes, je lève le regard vers mon mentor et lui souris avant de reprendre la parole par la suite.
« Pardonnez moi cette question Albus, vous êtes bien sûr libre de ne pas me répondre mais…vous êtes de si bon conseil avec moi que j’ai l’intuition que vous mêmes avez vécu quelque chose qui vous a marqué plus que vous ne le montrez…je me trompe ? » demandais-je alors.
Malheureusement, les amours de contes de fée sont ceux dans lesquels on a le plus envie de croire, car ils sont ceux qui nous confortent dans un optimisme qui, bien souvent, se heurte à une réalité beaucoup plus cruelle. C’est malheureusement oublier que dans les contes de fée, souvent, le prince se fait creuser les yeux, la sirène se noie de désespoir et le Petit Chaperon rouge finit dévoré par le loup. Les belles et grandes histoires d’amour existent sans doute, mais celles que l’on retient sont bien sûr les plus douloureuses et les plus désespérées. C’est une chose qu’Albus a rapidement pu constater, et un constat qu’il a rapidement pu appliquer à sa propre vie : l’être humain a un don particulier pour désirer très précisément ce qui lui fait le plus de mal.
« La rancœur et les regrets ne vous mèneront nulle part, vous prenez la bonne décision. »
C’est ce qu’il se permet de dire quand lui-même vit pourtant dans le regret permanent de ce qu’il a perdu, de ce qu’il devait inévitablement perdre, d’une manière ou d’une autre, et il le sait, au fond, pertinemment. Combien de fois est-il venu rendre visite à Grindelwald, à l’endroit même où il l’a enfermé, à Numrengard, son éternelle prison. En est-il fier ? Vient-il se repaître continuellement de sa victoire sur celui qui était considéré alors comme le plus grand mage noir de l’histoire de la sorcellerie ? Non, il voulait juste poser sur lui, savourer sa présence et rien de plus. Et bien sûr, c’est quelque chose qu’il ne confesse jamais, à personne.
Et il pourrait bien se dérober, comme il a toujours tendance à le faire quand on l’interroge sur sa vie personnelle, quand Minerva observe qu’elle a l’intuition qu’il a vécu une situation similaire. Son intuition est bonne, effectivement, mais il serait simple, pour autant, de démentir. Il ne le fera pas, néanmoins. Parce qu’elle s’est montrée franche envers lui, d’une part, et d’autre part, sans doute, parce qu’il ressent, au fond, sincèrement, qu’il peut sans mal lui faire confiance. Non qu’il redoute tant que cela que l’on trahisse ses secrets ou que l’on entache sa réputation (qu’il sait ternir d’autres manières), mais parce qu’il a de longue date renoncé à l’exercice.
« Comme bien souvent, votre intuition est excellente, Minerva », observe Albus comme s’il discutait de quelque chose de tout à fait normal, de parfaitement naturel, et qui n’exigeait pas d’en rajouter encore davantage. « J’ai aimé la mauvaise personne… et j’ai renoncé à lui trop tard, trop tard pour ne pas faire du mal autour du moi », explique-t-il alors sans entrer pour autant dans les détails, même si en prononçant ces quelques mots, il en dit déjà bien plus que ce que la plupart connaissent.
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Albus Dumbledore
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et c'est ainsi que tout a commencéminerva & albusParfois, je m’observe dans le miroir et me demande ce qu’aurait été ma vie si j’avais fais d’autres choix. Si je n’avais jamais quitté le Ministère. Si je n’avais pas dit non à Dougal. Où serais-je aujourd’hui ? Sans doute pas dans ce bureau, ici, assise au sein de Poudlard, cette école dans laquelle j’ai fais mes premiers pas en tant que véritable sorcière. Cette école là-même où je me suis transformée en chat pour la toute première fois. Cette école qui fut une véritable maison quand je me suis rendue compte que je ne me sentais vraiment complète qu’entre ses murs. Et puis, j’y étais enfin moi-même et m’y étais même fait un ami. Oui Albus Dumbledore fut mon enseignant, mon mentor mais devenait petit à petit mon ami et je dois avouer que le fait de ne pas me sentir seule au monde me rassurait plus que je ne pouvais en convenir, et pourtant, c’était bien là.
« Peut-être que cette tristesse au fond de moi finira par faiblir et que je finirais par trouver quelqu’un qui me convienne peut être même mieux que Dougal mais s’il est dur de le concevoir pour l’instant. » énonçais-je en haussant les épaules « Mais il faut croire que même les contes de Beedle le Barde sont plus véridiques que ne peuvent l’être les histoires de contes de fées que lisent les moldus. » énonçais-je alors au nouveau directeur de Poudlard.
Oui, je commençais à me dire que finalement peut être que le monde d cela magie avait vraiment plus à m’offrir que ne l’aurait fait le monde moldu. Puis au fond, peut être que Dougal était également mieux auprès d’une épouse qui lui ressemble plus que par de l’humour ou des idées similaires. Elle était comme lui. Moldue, normale. Elle ne risquait pas sa vie à chaque instants et ne risquait pas non plus de le mettre en danger. Fermant les yeux quelques instants, je respire avant profondeur, tandis que je sèche les dernières larmes qui venaient encore de prendre naissance sur mon visage. Il est temps désormais de ne plus pleurer mais de parler, de comprendre, de vider cette besace qu’on remplit beaucoup trop facilement d’éléments qui font mal plutôt que de bons souvenirs. Peut être que présentement, il était temps d’accepter le changement et d’aller de l’avant.
Ma curiosité néanmoins piquée, je lève le regard vers celui qui deviendra plus tard mon meilleur ami, mais qui reste avant tout mon mentor et lui demande s’il a connu chose similaire à ce que mon coeur peut vivre à l’instant. Je lui souris suite à sa réplique avant d’écouter avec attention ce qu’il énonce « l’amour naît parfois là où personne ne l’attendait. C’est une chose assez complexe, il arrive qu’on s’en morde les doigts mais soyez étonné ou non Albus, je vous vois mal être le genre de personne à faire du mal autour de vous. Me trompais-je ou non en énonçant que cette dite mauvaise personne tiens toujours votre coeur en otage ? A t’il renoncé à vous ? » demandais-je alors « Stoppez moi bien sûr si ma curiosité va au delà de ce qu’elle devrait mais c’est que je suis assez intriguée. » énonçais-je alors. ️ 2981 12289 0
Albus Dumbledore
▿ Ton univers : Fantastic Beasts
▿ Date de naissance : 30/08/1975
▿ Age : 49
▿ Métier : Professeur d'histoire à l'université
▿ Quartier : Hogwarts Place
▿ Côté cœur :
The trouble is, humans do have a knack of choosing precisely those things which are worst for them...
▿ Dons/capacités/pouvoirs :
▿ Baguette magique
▿ Pacte de Sang
▿ Legilimancie
▿ Transplanage
▿ Fumseck
▿ Magie non verbale
▿ Occlumancie
▿ Pensine
« J’en suis convaincu », répond Albus quand Minerva suggère que sa tristesse finira sans doute par se résorber, et qu’elle finira par retrouver l’amour.
Peut-il en être si convaincu ? En vérité, pas réellement, compte tenu du fait que ses propres sentiments à l’égard de Gellert ne se sont jamais éteints, même après tant d’années, mais ce qui s’applique à lui ne s’applique pas nécessairement aux autres, et tant mieux, d’ailleurs, car beaucoup en ressortiraient particulièrement malheureux si tel devait être le cas. Minerva est belle, intelligente et pleine de ressources, elle saura sans doute trouver quelqu’un à sa mesure, et qui l’appréciera à sa juste valeur.
« Les Contes de Beedle le Barde détiennent plus de vérité qu’on ne le soupçonne, je peux vous l’assurer », fait-il simplement, s’amusant de cette réflexion qui, nécessairement, lui fait penser à une quête effrénée et aujourd’hui abandonnée.
Parfois, il lui arrive encore d’y penser : Gellert s’est-il seulement approché de trouver les autres reliques ? Mais c’est une pensée qu’il ne tarde pas à chasser rapidement, en toute conscience du fait que ces pensées peuvent être un peu trop dangereuses. Si en quelques mots, il en a sans doute dit davantage à Minerva que ce que beaucoup auraient espéré l’entendre dire en plusieurs années, il est aussi des choses qu’il ne se permettra certainement pas de dire si rapidement…
Minerva le résume bien : l’amour naît parfois là où personne ne l’aurait attendu. A dire vrai, c’est le cas la plupart du temps… Seulement, parfois, ce hasard est heureux, à d’autres moment, il est destructeur.
« Il a renoncé à moi bien avant que je ne sois capable de le faire, et c’est sans doute préférable, sans cela, il serait encore plus difficile de supporter son absence. »
Est-ce tout à fait vrai ? Il a conscience de la constance presque maladive de ses sentiments, il ne présume plus en revanche de celle de Gellert. Ce qu’ils gardaient peut-être d’affinités entre eux lors de leur ultime confrontation s’était sans doute dissous au moment où Albus s’était résigné à le faire enfermé. Ils sont chacun l’otage de l’autre néanmoins, en quelque sorte. Mais dans des contextes bien différents.
« Votre curiosité est légitime, ne vous inquiétez pas. Et vos confidences méritent bien les miennes, même si je reconnais que je m’en abstiens généralement de faire ce genre de confessions. Mais je sais que je peux compter sur votre discrétion, n’est-ce pas ? »
Il semble le réclamer, mais ce n’est pas vraiment le cas. Il sait qu’il n’a pas besoin de demander à Minerva de ne pas divulguer ce qu’il pourrait bien lui apprendre pour qu’il n’en fasse rien. A ce sujet, Albus n’a définitivement aucun doute.
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Albus Dumbledore
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et c'est ainsi que tout a commencéminerva & albusC’est étonnant comme la vie nous met parfois sur le chemin de personne qui peuvent tout changer. Albus fut mon professeur par le passé, mon mentor, me permettant d’acquérir mon animagus et me donnant ce si grand amour que j’ai toujours possédé pour la métamorphose. Mais désormais que j’étais adulte et enseignante à Poudlard depuis peu, je commençais à me rendre compte qu’il était plus que mon mentor, mon ancien professeur ou même mon chef, il était mon ami. Un véritable ami à qui je sentais que je pouvais faire confiance et ça me rassurait, ça me rassurait vraiment.
« J’ai toujours été très friande du conte des Trois Frères, ma mère aimait me le lire quand j’étais encore enfant. Je me suis toujours dit au fond que Beedle le Barde avait de l’imagination, bien que je me doute qu’il y a une part de vérité là-dessous. » énonçais-je avec un sourire pour répondre à ses dires concernant la véracités des écrits du barde.
Finalement, je me rendais compte au fil de la conversation qu’Albus semblait me comprendre mieux que je ne pouvais me comprendre moi-même. Soudainement, je me sentais mieux, plus sereine. Je n’étais pas seule. Ma curiosité piquée, je tente le tout pour le tout et demande à Albus si avec cette façon si sereine de m’aider à retrouver le sourire, lui-même à connu un amour qui lui a fait battre le coeur au point de ne pas pouvoir être oublié si facilement.
« Peut être au fond que c’est mieux ainsi… » énonçais-je doucement.
M’humectant les lèvres, je finis néanmoins par reprendre la parole tout en ramenant mon regard sur celui qui deviendrait à l’avenir mon meilleur ami.
« Bien sûr, cela va de soit. Vous pouvez me faire confiance, rien de ce qui se dit ici ne sort de cette salle. » énonçais-je avec un sourire « Vous savez Albus, je suis sûre au fond qu’on ne renonce jamais véritablement à l’amour. Je suis sûre qu’il pense encore à vous tout comme Dougal ne quittera jamais mes souvenirs. » énonçais-je à ce dernier « Pourtant…il y a un autre homme qui y est présent. Jusqu’alors, j’ai toujours refusé de lui y faire une place. » avouais-je à mon mentor de toujours. ️ 2981 12289 0
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De tous les contes qu’elle aurait pu choisir parmi ceux de Beedle le Barde, il avait fallu que Minerva s’attarde sur celui des trois frères. En soi, ce n’est cela dit pas très surprenant, c’est une histoire assez iconique, et qui a bercé l’enfance et l’imaginaire de beaucoup de jeunes sorciers. Le fait qu’il soit assez aisé d’imaginer une forme de réalité derrière la légende avait sans doute contribuer à la façonner. Et quand, à l’instar d’Albus, on savait que les reliques de la mort n’étaient pas un mythe mais existaient bel et bien, alors c’était encore autre chose. Pour autant, et quand bien même l’heure est, à l’évidence, aux confidences, ce qu’il sait des frères Peverell et des reliques confiées par la mort en personne à ces trois hommes sont autant d’informations qu’il ne se voit pas partager, pas pour le moment, en tout cas. Remuer d’anciens souvenirs, par bien des aspects, n’a rien de vraiment plaisant. Même si, dans certaines circonstances, ce peut être salvateur. Même s’il est un adepte du secret, il est capable d’admettre – mais pour les autres seulement – que garder pour soi ce que l’on a sur le cœur n’est jamais (ou bien très rarement) une bonne chose.
Il se concentre donc sur les histoires de cœur contrariées de Minerva, qui lui confesse estimer que les choses sont peut-être mieux ainsi. Albus le pense, mais il devine que de son côté, Minerva ne le pense pas, ou bien pas tout à fait. Il est difficile, même en se répétant les choses cent fois, d’admettre que les choses sont mieux telles qu’elles sont, même si c’est évidemment le cas. Ça l’est pour Minerva… et Albus sait qu’il a fait ce qui était le mieux lui aussi… Pas tant pour lui-même que pour le monde de la sorcellerie dans son entier.
Albus affiche un fin sourire. Bien sûr, il n’avait pas réellement besoin de la garantie que Minerva ne parlerait pas, il savait qu’elle ne le ferait pas. Non, rien des mots qu’ils échangent ne quittera cette salle, et ils le savent autant l’un que l’autre.
Minerva suggère alors qu’au fond, on ne renonce jamais vraiment à l’amour. Et c’est bien le problème. S’il suffisait de lui tourner le dos pour ne plus l’éprouver, alors la situation serait bien simple. L’amour qu’il porte à Gellert lui restera éternellement, c’est ainsi, c’est un fait, et une chose contre laquelle il ne peut absolument rien.
« S’il pense à moi je doute que ce soit de manière très élogieuse après ce que je lui a fait », remarque succinctement Albus et sans expliciter, quand Minerva affirme que l’homme qu’il aime pense sans doute toujours à lui… Oui, mais Albus ne garantit rien quant à la nature de ces pensées. « Un autre homme ? » répète Albus, ravi de ne plus avoir à parler de lui. « Qui donc ? »
A ce stade, prétendre redouter l’indiscrétion serait pure illusion.
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Le conte des trois frères… j’ignorais que dans le futur, ce dernier serait plus important qu’un simple conte écrit par un barde mais tout cela, c’est une autre histoire. Plus les instants passés, plus je me rendais compte qu’Albus était désormais plus qu’un ancien enseignant ou qu’un patron, il était mon ami, un véritable ami et mon intuition ne me trompait jamais. Je m’étais confiée à ce dernier et lui avais fait comprendre en retour qu’il pouvait me faire confiance et que tout ce qu’il me dirait ne s’échapperait jamais de cette salle de classe. Je le savais également du côté d’Albus, tout ce que je pouvais lui dire n’échapperait pas. M’humectant les lèvres, je lève le regard vers le sorcier avant de reprendre la parole par la suite alors que nous venons à parler de celui qui avait fait battre le coeur de celui qui deviendrait dans l’avenir mon meilleur ami.
« Il faut croire que tout le monde fait des erreurs mais en avoir conscience est déjà un grand pas. » énonçais-je alors avant de reprendre « Seul le temps pourra nous dire ce qu’il advient de ce que l’on ressens à l’égard des personnes qui ont pu faire battre notre coeur » continuais-je alors, tentant sans doute de me mettre en tête que c’était mon cas aussi, que mon histoire avec Dougal serait là éternellement, dans mon coeur, dans mon esprit, dans ma mémoire mais que je finirais par en guérir « Je crois que toute cette histoire m’aura permis de me rendre compte que je ne suis pas seule et…peut être aussi de grandir. » énonçais-je alors en haussant les épaules.
J’étais certaine que l’homme qu’Albus avait aimé penser encore à lui. On ne peut jamais réellement oublié une personne que l’on a aimé. Jamais. C’est tout simplement impossible. Un petit sourire perle sur mes lèvres alors que je me mords la lèvre inférieure avant de finalement reprendre la parole « Elphinstone Ecquart » énonçais-je à ce dernier « mon ancien chef de service au Ministère. Il m’a demandé en mariage il y a quelques temps mais…j’ai refusé parce que…parce que je n’arrive pas à lui ouvrir mon coeur…à cause de Dougal. Mais ça ne l’empêche pas de continuer à faire sa demande. Je crois qu’il m’aime vraiment… » avouais-je alors.
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Albus Dumbledore
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L’erreur, en effet, est humaine, et il est quelque part rassurant de constater son aptitude à en faire, car ce lieu commun n’a rien d’anormal ni de fortuit. Il est tout à fait vrai que l’erreur nous caractérise en tant qu’être humains. Ce n’est pas pour autant, bien sûr, qu’il est agréable de les commettre, mais c’est ce qui permet, bien sûr, d’apprendre, et de ne pas réitérer le mal déjà fait. Seulement, il est de ces erreurs que l’on a, presque malgré soi, toujours envie de reproduire. On a beau savoir qu’elles vont nous rendre malheureux, c’est au fond plus fort que nous.
Il est certainement tout aussi vrai que le temps seul est susceptible de vous apprendre ce qu’il advient de nos sentiments, mais dans le cas de Gellert, justement, le temps a passé, beaucoup de temps, trop de temps pour qu’il puisse encore concevoir que ses sentiments vont s’éteindre à coup de déluminateur. Ce n’est pas une fatalité pour tout le monde, mais c’est sa fatalité à lui, la croix qu’il doit porter pour le restant de son existence. Jamais il n’aimera quelqu’un d’autre, et jamais il ne cessera de l’aimer, lui. Il porte son affection pour Gellert sur lui comme on le ferait d’un vêtement trop bien ajusté, d’une seconde peau, d’une douce et douloureuse accoutumance. Pourtant, pour rien au monde il ne serait capable de souhaiter une telle chose à quiconque d’autre, et encore moins à Minerva.
L’essentiel, c’est de savoir tirer des leçons malgré tout, quelles qu’elles puissent être, des épreuves que l’on traverse et de ce qu’elles peuvent bien signifier. Et en effet, comprendre que l’on n’est pas seul, que d’autres peuvent aussi vous accompagner dans la tourmente, c’est à l’évidence un bienfait remarquable, et qu’il est important de conserver en mémoire quoi qu’il puisse advenir…
Dans le cas de Minerva, par ailleurs, Albus a plutôt bon espoir qu’elle parvienne à guérir ses blessures de cœur, preuve en est notamment de la façon dont elle daigne lui parler de cet homme qui fut son chef de service au Ministère, prouvant bien qu’elle se sent capable d’ouvrir son cœur à quelqu’un d’autre, chose qu’Albus de son côté se serait vu bien incapable de faire, sans l’ombre du moindre doute. Il découvre alors que cet homme l’avait demandée en mariage et qu’elle avait refusé, trop affectée alors par son histoire avec Dougal McGregor. C’est en effet plutôt encourageant.
« Et vous ? » demande tout de même Albus quand Minerva affirme qu’elle pense que cet homme l’aime vraiment. Albus est à peu près convaincu du fait qu’elle a raison, mais ses sentiments à elle ne sont pas seuls à entrer en ligne de compte en l’occurrence. « Je ne peux que vous encourager à tourner la page, en revanche je ne vous souhaite surtout pas de vous engager dans une autre relation par dépit. Cela ne vous rendrait pas service. Pas plus qu’à lui. »
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Albus Dumbledore
Happiness can be found, even in the darkest of times, if one only remembers to turn on the light.
L’amour. Quelle drôle d’histoire. Bien que désormais, j’étais entièrement consciente que Dougal serait sans doute très heureux auprès de son épouse et qu’ils pourraient vivre sans crainte aucune du monde des sorciers (bien que j’ignorais encore qu’ils seraient tous tués par des mangemorts), j’avais du mal à accepter mes choix. Cependant, Albus prenait raison sur une chose, il fallait aller de l’avant, ou plutôt peut être que je le pensais déjà.
Me pinçant la lèvre inférieure, nous en venons rapidement à discuter de nos peines de coeur et c’est ainsi que promettant à Albus que tout ce qu’il dira ne sortira jamais de ma salle de cours, je lui parle d’Elphinstone après qu’il m’est expliqué un peu ce qui le tracassait sur l’homme qu’il avait aimé. Ne voulant pas en apprendre plus, tout du moins, ne voulant pas le pousser à en dire plus s’il ne le souhaitait pas, je respire profondément. Expliquant à l’ancien professeur de métamorphose qu’Elphinstone m’a déjà fait sa demande plusieurs fois mais que j’ai toujours refusé en raison de Dougal, il me demande alors si j’aime ce dernier. Après tout, j’avais eu la certitude d’un vrai amour de la part d’Elphinstone.
Posant mon regard sur Albus, je respire profondément et lui souris « Je… » commençais-je alors « C’est possible. » avouais-je alors. Passant une main dans ma chevelure, je commence à tapoter mon bureau avec l’index avant d’arrêter tout en ramenant mon regard sur celui qui deviendrait plus tard mon meilleur ami « Merci Albus, vous avez raison, il ne faut pas agir par dépit. En y réfléchissant, je crois que je stoppais mes sentiments pour Elphinstone à l’égard de Dougal. Elphinstone a toujours été très gentil avec moi, plein de bienveillance et a toujours su me guider quand je me trouvais dans l’embarras au sein du Ministère. » expliquais-je alors « il est l’un des rares à avoir accepté l’idée que je ne me plaise pas là-bas. » avouais-je alors « mais…je ne sais pas…je n’ai effectivement pas envie d’agir par dépit mais en même temps, je me dis que je pourrais peut être lui laisser une chance… » soufflais-je alors « Elphi’ m’a toujours accepté telle que je suis et…peut être que je peux passer du temps avec lui, discuter, apprendre à encore mieux le connaître avant de penser mariage…qu’est-ce-que vous en pensez ? » Demandais-je alors.
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Albus Dumbledore
▿ Ton univers : Fantastic Beasts
▿ Date de naissance : 30/08/1975
▿ Age : 49
▿ Métier : Professeur d'histoire à l'université
▿ Quartier : Hogwarts Place
▿ Côté cœur :
The trouble is, humans do have a knack of choosing precisely those things which are worst for them...
▿ Dons/capacités/pouvoirs :
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Ironique, au fond, que la position que choisit d’accaparer Albus en cet instant, car à bien y regarder – et sans avoir nécessairement besoin de trop longuement s’y attarder, au demeurant –, il est certainement le mins bien placé pour donner des conseils à qui que ce soit en matière de relations amoureuses. Sa seule et unique histoire d’amour est absolument chaotique en même temps que tragique. Avant Gellert, il n’a eu personne, après Gellert, il n’a eu personne… Il faut dire qu’il n’y a jamais vraiment eu d’« après-Gellert », ça a toujours été lui quoi qu’il en soit. Alors oui, il ne peut certainement pas parler d’expérience, et encore moins prétendre qu’il est un exemple à suivre.
Mais à voir Minerva à ce point désemparée, il ne peut que vouloir la soutenir et lui venir en aide malgré tout, et pour ce faire, il estime important de la mettre en garde contre ces écueils naturels dans lesquels il se pourrait bien qu’elle sombre bien malgré elle, et sans forcément s’en rendre compte. Car c’est humain, au fond, de se laisser déstabiliser par les circonstances, c’est naturel de vouloir rebondir sur la première solution qui se présente parce qu’on estime qu’elle nous fera peut-être pas souffrir… mais dans son cas, ce serait une très mauvaise idée : elle doit savoir distinguer ce qu’elle a véritablement envie de faire de ce qu’elle ne fera jamais que par pur et strict dépit, et rien que ça.
Elle semble entendre ce qu’il a voulu lui dire. Et il semblerait qu’en dépit de la douleur qu’elle ressent encore, elle soit tout de même capable de réfléchir posément à la question. Elle avait mis un frein à ses sentiments parce qu’elle entretenait encore cette ancienne flammes. Ah, entretenir ces anciennes flammes ad vitam au risque d’être consumées par elle… c’est une chose qu’Albus ne connaît que malheureusement trop bien. Il l’a expérimentée, pour ainsi dire, d’un peu trop près… Et il ne le souhaite en revanche à personne.
« Je ne peux vous donner qu’un conseil, Minerva. Il est vieux comme le monde : suivez votre cœur. Je ne doute pas que vous disposiez d’un excellent instinct. » Il marque une pause. « J’ai bien conscience que ce soit là un conseil presque risible, mais il peut souvent être bon de l’écouter. Soyez seulement certaine de ne rien faire que vous vous reprocherez ensuite », ajoute-t-il avec beaucoup de sérieux. « Vivre avec le regret permanent de ce que l’on n’a fait ou manqué de faire est une chose que je ne saurais souhaiter à qui que ce soit. »
Et c’est pourtant ce qui lui est arrivé : le regret est devenu ni plus ni moins que son ultime compagnon.
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Posant mon regard sur Albus, je respire profondément. Je prenais en compte ses conseils, il avait sans doute raison, je ne devais pas me laisser aller dans une relation qui ne me mènerait nulle part. Cependant, Elphinstone m’avait prouvé plus d’une fois qu’il m’aimait sincèrement. Après tout, malgré son âge avancé, il continuait de m’écrire et de vouloir me voir. Puis, c’est un sorcier. Tout comme moi. Et dans un sens, c’était une partie de la situation qui était assez rassurante.
Au moins, une bonne chose était là désormais, j’avais enfin cessé de laisser aller mes larmes et c’était une bonne chose.
Tournant le regard vers Albus, je me mords la lèvre inférieure avant de prendre connaissance de son conseil, bougeant légèrement la tête de haut en bas « merci Albus…je crois que…je crois que je vais lui laisser une chance et voir où cela peut nous mener. » énonçais-je alors « il est vrai que je dois penser à ce que je ressens mais également à ce qu’Elphinstone ressent. Il m’a soutenue dès notre première rencontre et il est plein de bienveillance à mon égard, dans un sens, il me rappelle un peu Dougal tout en étant à la fois différent…je pense que Dougal aura toujours une place dans mon coeur…je pense que c’est ainsi pour le premier amour mais…oui je vais laisser une chance à Elphinstone. En plus, il adore venir me retrouver au salon de thé de Madame Piedoddu et ça, c’est une bonne chose qu’il aime le thé ! » énonçais-je avec un petit sourire.
Le regret…c’était de vivre avec le regret et je le voyais dans le regard de mon mentor. Il regrettait sans nul doute cet homme qu’il avait aimait et qu’il aimait peut être toujours. Passant une mèche derrière mon oreille, je pose mon regard sur le directeur de Poudlard avant de reprendre la parole.
« Je suis sûre que le regret que vous ressentez finira par s’apaiser Albus. » énonçais-je à ce dernier, avec un sourire rempli de bienveillance « Vous avez essayer de parler avec lui ? » demandais-je alors. J’espérais ne pas mettre le pied sur un sol glissant mais je lui faisais confiance et lui aussi, tout ce qui serait dit ici ne sortirait jamais de mes lèvres, ni de cette salle de cours.
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▿ Date de naissance : 30/08/1975
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Albus hoche la tête en guise d’approbation quand Minerva affirme qu’elle va donc laisser une chance à cet homme et voir où tout ceci la mènera, en gardant bien ses conseils à l’esprit. Dans tous les cas, c’est à elle de faire ses choix, de prendre ses décisions. Elle seule peut savoir ce qui vaudra le mieux pour elle et pour son avenir sentimental. Il ne saurait décider pour elle de ce qui vaut le mieux, en revanche, il ne pense certainement pas commettre d’erreur en lui suggérant avant tout de ne pas aller trop vite en besogne, ce qui ne saurait en aucun cas lui rendre service.
Oui, elle doit penser au ressenti de l’autre en plus de sien. C’est sans doute un fondamental de toute relation, mais étonnamment et trop souvent oublié dans beaucoup d’entre elles, un fondamental qu’il serait pourtant de bon ton de respecter autant que possible. A la manière dont Minerva lui parle de cet Elphinstone, Albus ressent néanmoins que ce ne serait pas une erreur de sa part d’aller vers lui. Il semble être un homme véritablement attentif et bienveillant, soucieux de véritablement s’intéresser à elle, et de veiller à son bien-être.
« Quiconque aime le thé a nécessairement ma bénédiction », s’amuse Albus quand Minerva trouve quelques arguments au fait d’aller retrouver cet homme et de lui laisser cette chance qu’elle n’avait pas été prête à lui accorder avant que cette épreuve ne vienne tout bouleverser. « Loin de moins l’intention de vous influencer mais… » Mais il le fera tout de même, bien sûr, puisque c’est ce qu’il a toujours tendance à faire et ce peu importe les circonstances. « … je pense que vous faites le bon choix. »
Il n’a aucune garantie néanmoins, mais le fait est que la vie vous prive bien souvent de garanties. Il n’y a pas d’autre choix que de la vivre, rien que cela.
Une fine esquisse de sourire, légèrement triste, s’affiche sur ses lèvres quand Minerva affirme que son regret finira par s’apaiser. C’est impossible. Rien ne pourrait réduire ce regret au silence. C’est impossible à moins de pouvoir ramener Ariana à la vie… mais de cet épisode-là, il ne se sent pas encore tout à fait prêt à parler… Vivre dans le regret de ce qu’il lui a fait, c’est pour lui un moteur, une manière de ne plus jamais commettre ces erreurs qui lui ont coûté beaucoup trop cher.
« Il refuse de m’adresser la parole. Je suppose que l’avoir fait enfermer à Nurmengard pour crimes aggravés n’a pas facilité la communication entre nous », explicite-t-il au sujet de ce fameux « lui » auquel il lui a fallu définitivement renoncer.
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« Je m’en doutais. » énonçais-je avec un sourire quand Albus m’énonce que quelqu’un aimant le thé ne peut pas lui être détesté. C’est sans doute ce que j’apprécie chez celui qui deviendra par la suite mon meilleur ami, pas uniquement le fait qu’il aime le thé bien sûr mais aussi…oh si en fait, c’est peut être ça. Tout du moins, une partie. Finalement, en discutant avec Albus, j’avais compris que je devais laisser au temps le temps et surtout apprendre à mieux connaître Elphinstone, le laisser me tourner autour, passer du temps avec lui, discuter, boire du thé aussi. Et puis peut être rediscuter mariage dans quelques temps « en y réfléchissant, je crois aussi. » énonçais-je avec un sourire rassurée.
Je dois avouer que pouvoir discuter avec Albus m’avait vraiment fait beaucoup de bien, je me rendais compte que pendant tout ce temps, je m’étais cru seule au monde mais en fait, j’avais un ami entre les murs de Poudlard. Qui aurait pu croire qu’il s’agissait de mon ancien professeur de métamorphose ? Voyant bien qu’Albus ne me disait pas tout mais ne voulant pas le mettre dans l’embarras, ne voulant pas non plus l’offusquer vu que ce n’était pas respectueux et puis qu’il était libre de ne pas vouloir me parler de certains éléments de sa vie, je me laisse néanmoins tenter à le rassurer du mieux que je le peux en énonçant que les regrets qu’il ressent finiront par se dissiper. Je l’espérais également pour mon propre cas mais ça, c’est autre chose.
« Oh… » commençais-je, me rendant compte que cela semblait plus sérieux que je ne le pensais, je connaissais cette histoire, je connaissais ce combat, tout le monde connaissait ce combat. Il était légendaire « Vous parlez de Gellert Grindelwald n’est-ce-pas ? » demandais-je alors pour être sûre de ne pas me tromper mais je connaissais cette histoire, tous les sorciers connaissait cette histoire « je connais cette histoire…je ne l’ai jamais rencontré et c’est sans doute mieux ainsi… » soufflais-je doucement.
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Parfois, la parole et le dialogue sont le meilleur moyen pour nous de trouver notre voie et de nous convaincre que nous nous engageons sur celle qui est le mieux pour nous. Ces discussions ne sont pas là pour vous influencer – même si elles le peuvent parfois – mais plus pour vous faire prendre pleinement conscience de ce que vous saviez déjà, au fond, mais n’aviez pas encore été capables d’énoncer en mots et en pensées. Alors oui, Albus ne pense pas avoir influencé son interlocutrice dans une direction particulière (s’il le voulait réellement, pensez bien qu’il en serait tout à fait capable, et sans difficulté particulière, au passage – et il le dit sans se vanter, c’est seulement un fait), mais il est ravi d’avoir pu l’aider à y voir plus clair et à mettre de l’ordre dans ses idées.
Les déductions qui en ont découlé, Minerva ne les doit en revanche qu’à elle-même, et elle peut certainement, au passage, s’en montrer fière… Le plus dure reste à faire, bien sûr. Savoir qu’il faut tourner la page ne signifie pas que cela soit véritablement possible (et dans le cas d’Albus, il reste convaincue que rien de ce qu’il serait susceptible de faire ne lui permettra jamais de passer à autre chose). Mais Minerva possède tous les atouts nécessaires pour cela : non seulement la volonté nécessaire, mais aussi d’autres perspectives, qui devraient lui permettre de se projeter au-delà de ce qu’elle est capable de concevoir pour le moment.
Puisque l’heure est aux confidences, Albus se permet d’en faire une en retour à son interlocutrice. Certes, il parle par énigmes, mais de celles qu’il est très simple de décrypter en l’occurrence, si l’on doit se donner la peine de le faire. Et en l’occurrence, ce simple « Oh » par lequel Minerva réagit tout d’abord en dit long sur ce qu’elle a bel et bien compris de la situation. Quiconque connaissait Albus Dumbledore le connaissait avant tout pour être, certes, le directeur de Poudlard, mais avant tout pour être le sorcier qui avait permis la défaite de Gellert Grindelwald. Qu’il n’avait pas tué, certes, mais fait incarcérer dans sa propre prison, à Nurmengard. Un acte que l’on pourrait peut-être qualifier d’ironique… mais une ironie qu’Albus n’a jamais été franchement à même d’apprécier pour sa part, en réalité. Parce que tout ce qui touche à cet épisode est au fond difficile à vivre pour lui, quoi qu’il puisse dire et prétendre pour faire bonne mesure et bonne figure.
« Cette histoire vous a précédé, mais elle poursuit toujours », fait-il alors simplement, il esquisse un léger sourire. « Vous n’aurez en effet jamais le loisir de le rencontrer, et je ne vous le souhaite pas mais… » Il marque une pause, s’étonnant lui-même du champ très personnel où il entraine cette conversation, presque sans s’en rendre compte. « … je ne pourrais jamais regretter l’avoir connu, malgré la façon lamentable dont les choses se sont finalement déroulées. »
Lamentable, c’est certain, mais douloureuse, surtout, c’est ce qu’il omet de dire.
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minerva & albus
L’heure était présentement aux confidences, et je dois avouer que le fait de discuter avec Albus m’avait fait beaucoup de bien. Je me sentais moins seule et j’arrivais à voir un possible avenir sans Dougal, ce moldu à qui j’avais donné mon coeur avant de me rendre compte que c’était une bien belle erreur parce que je risquais de le mettre en danger plus qu’autre chose. Mais présentement, même si je savais désormais que son amour fut donné à une autre femme, une moldue qui plus est, je prenais conscience de l’importance d’avancer et peut être d’ouvrir mon coeur à un autre amour, celui d’Elphinstone. Mais j’avais besoin de temps, de le connaître mieux, de le découvrir et de l’aimer sans doute aussi, bien que je commençais à me rendre compte que je l’aimais plus que je ne m’en étais rendue compte.
Posant mon regard sur Albus, je l’écoute sans dire mot tandis qu’il me parle de Grindelwald. Je lui souris sans dire mot tandis qu’il me confirme que je n’aurais jamais le loisir de faire sa connaissance et que c’était sans doute mieux ainsi. Je voyais bien dans son regard qu’il avait encore de l’amour pour lui, qu’il en aurait sans doute pour toujours. Après tout, lorsqu’on aime quelqu’un, on ne cesse jamais de l’aimer même s’il commet les atrocités les plus affreuses possibles. Le coeur est un organe bien peu commun, qui agit sans nul doute bien plus vite que peu agir l’esprit « je pense que lorsqu’on aime une personne aussi profondément que vous semblez avoir aimé Grindelwald, on ne peut jamais regretter de l’avoir rencontré. Je sais pour ma part que je ne regretterais jamais d’avoir rencontré Dougal parce que notre amour a été sincère et même si aujourd’hui je sais que je dois aller de l’avant, je me dis qu’il a fait quelque chose pour moi, il m’a permis d’évoluer et en un sens à agit sur la sorcière que je suis devenue aujourd’hui. » expliquais-je alors « Grindelwald n’a sans doute pas fait les bons choix mais je suis sûre qu’il vous a vraiment aimé. Bien sûr, comme je le disais précédemment, cette histoire m’a précédée et je n’ai donc jamais pu le connaître mais je vous connais vous et je sais que vous ne vous seriez pas laisser berner si ce n’était pas sincère. » ajoutais-je alors.
M’humectant les lèvres, je respire profondément avant de reprendre la parole « On dit dans les histoires que vous avez réussi à le battre et je suppose que ça n’a pas dû être facile. Je ne sais pas si j’en aurais été capable si j’avais été à votre place Albus. » énonçais-je « c’est peut être un peu pour ça aussi que je vous admire Albus, bien avant que vous ne soyez mon enseignant de métamorphose, vous êtes un puissant sorcier qui a agit pour tous nous protéger et en sachant aujourd’hui qu’il y avait bien plus que ça entre Grindelwald et vous, je continue à me dire que je n’aurais pu agir à votre place comme vous l’avez fait face à un homme qui comptais pour vous. » avouais-je alors.
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Albus est du même avis que son interlocutrice : quand on aime une personne, et surtout quand on l’a aimée à ce point profondément, rien ne peut stopper ça. Il est impossible de mettre un terme à un tel déferlement d’émotions… Il est possible, par l’absence, de les mettre en sourdine, mais un simple souvenir peut révéler une multitude de sentiments plus profonds qui prennent dès lors le relai de toute raison, de toute logique. Albus croit sans difficulté qu’il sera sans doute impossible, en effet, pour Minerva, d’oublier Dougal, et elle a raison de se penser construite par ce qu’ils auraient partagé. Même la douleur peut valoir la peine d’être éprouvée : elle est susceptible de vous enseigner des notions essentielles, pour le moins primordiales.
Il est difficile d’en revenir, bien souvent, mais tout comme Minerva affirme que son expérience avec Dougal l’a façonnée d’une certaine manière, celle d’Albus avec Gellert, également. Elle lui a fait prendre conscience de ce qu’il ne pourrait plus jamais vouloir, de ce qu’il ne tolérerait plus, de ses limites. Cela lui a fait prendre conscience des limites qu’il ne devait surtout pas franchir : pour son propre bien, certes, mais avant tout pour celui de son entourage, en réalité. Oui, ces expériences sont aussi intenses qu’elles sont formatives. Ce n’est pas pour autant que c’est une chose agréable à vivre, cependant, mais il n’avait pas exactement le choix, et Minerva ne l’avait probablement pas non plus. Disons seulement que, de son côté, elle avait des alternatives sur lesquelles elle pouvait espérer se reposer… qui sait. Même si, bien sûr, tout cela exigerait forcément réflexion de sa part afin de ne pas s’engager dans quelque chose qu’elle finirait peut-être par regretter ensuite.
Peut-il être certain que Grindelwald l’a un jour véritablement aimé ? Albus veut le croire, mais il n’a jamais pu obtenir de lui cette preuve qu’il recevait des autres : c’est que, Gellert, en bon occlumens, ne lui aurait pas donné l’occasion d’avoir accès à ses pensées. Et par bien des aspects, Albus sait tout de même admettre que c’est bien mieux ainsi, que c’est une bonne chose, et qu’il fallait que ce soit effectivement le cas. Non, Albus ne le saura jamais, mais il a son intuition sur la question, et il croit que c’est le cas… Sans quoi il ne serait pas allé aussi loin pour lui… Sans quoi, sa défaite aurait peut-être été impossible en réalité.
« Je ne me suis pas laissé berner, non », fait Albus avec une fine esquisse de sourire, « mais Gellert n’a jamais cherché à me dissimuler qui il était. Je l’ai toujours su. » Et à une époque, il l’a cautionné. Lui le premier croyait dans sa cause et l’encourageait. Il avait réellement été convaincu qu’ils révolutionneraient le monde de la sorcellerie ensemble : quelle erreur. « Je l’acceptais jusqu’à ce que ça devienne… inacceptable. » Il marque une pause. « J’ai fait ce qui devait l’être. J’ai reçu les honneurs pour cela, mais je n’en retire aucun. » Il marque une pause. « On ne sait jamais comment l’on réagira dans de telles circonstances… elles arrivent, fort heureusement, trop peu souvent. Vous seriez peut-être surprise de votre propre réaction, en réalité. »
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C’était étonnant de découvrir tant de secret de la part de celui qui fut mon mentor. Albus Dumbledore avait connu l’amour et avait été blessé par l’amour. Cela me faisait clairement beaucoup de bien de pouvoir parler avec lui et j’étais contente de voir qu’il me faisait assez confiance pour parler de Grindelwald, chose qu’il ne faisait certainement jamais, tout du moins, c’est ce que je pensais. M’humectant les lèvres, je croise le regard d’Albus et lui souris simplement « Je comprends… » lâchais-je doucement.
Oui, parfois on acceptait beaucoup de l’autre, surtout par amour. Parfois même, il arrivait qu’on suive les idéaux de l’autre jusqu’à se rendre compte que ce n’était pas la bonne route à suivre. Et sans doute qu’Albus en avait fait les frais qui l’avaient conduits par la suite à arrêter Gellert Grindelwald lui-même. Certes, ce combat légendaire avait fait d’Albus le sorcier qu’il est aujourd’hui et avait forgé sa légende mais sans doute que pour lui, cet acte avait dû être bien plus dur qu’on ne pourrait le croire et ce dernier me fit plus ou moins comprendre que ce fut le cas. Un petit sourire perle sur mes lèvres « Vous savez que je dois avoir une dizaine de carte de chocogrenouilles à votre effigie ? » énonçais-je avec un petit sourire « je ne suis pas très friande de collections mais j’avoue que c’est rigolo malgré tout. » énonçais-je alors.
Attrapant un bol vide à côté de mon bureau, je me saisis de ma baguette « Aguamenti. » ce dernier se remplie d’eau avant que je ne bois rapidement. Fermant les yeux quelques instants, je reprends la parole par la suite « J’ignore si j’aurais votre courage Albus… » avouais-je alors « Mais comme vous le dites, on ne sait jamais comment on pourrait réagir. Je pense qu’il vaut mieux ne pas souhaiter vivre ce genre de situation mais agir de la bonne façon si jamais cela arrive. » lâchais-je alors en haussant les épaules alors que quelqu’un frappait à la porte de ma salle de classe. Usant de ma baguette, la porte s’ouvre avant qu’on ne se retrouve Albus et moi face à deux élèves de Gryffondor.
« Professeur Dumbledore, Professeur McGonagall, vous devriez venir. Deux élèves se battent en duel dans la Grande Salle et ça a dégénéré. » énonce l’une des élèves avant que la seconde ne reprenne « On a essayé de les stopper mais on y arrive pas. Ils veulent pas s’arrêter. En plus, y’en a un qui est en sixième année et l’autre en quatrième année… » Attrapant ma baguette, je me lève suivie par Albus, au moins, punir deux élèves et réparer leurs conneries, ça me changerait les idées mais alors qu’on arrivait vers la Grande Salle, un élève traversa le hall frappé par un sortilège de stupéfixion « Par Merlin… » lâchais-je.
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Albus veut croire que Minerva comprend, en effet, même si elle ne sera sans doute en mesure de comprendre les choses que partiellement au vu des informations qu’il lui a communiquées pour le moment. Il n’avait pas seulement dépassé ses propres limites par amour, il avait totalement souscrit à une mentalité qui à l’époque avait aussi été la sienne. Peut-être devrait-il le lui dire comme tel, au risque de la décevoir, mais il n’en fait rien. Elle en sait déjà bien plus sur lui que beaucoup d’autres, le reste de ses confessions viendront certainement petit à petit. Il ne se voit pas capable de tout dire d’un coup. Il est naturel pour lui de recueillir même les vérités qui ne veulent pas être prononcées, il est plus délicat pour lui, en revanche, de tolérer de les dire de lui-même.
« Je suis un grand classique, c’est même la plus grande de mes fiertés », prétend Albus avec malice quand Minerva lui confie avoir une dizaine de cartes de chocogrenouille à son effigie.
Ce n’est peut-être pas une fierté de ne pas faire partie des cartes collector qu’il est au final rarissime d’obtenir, mais Albus s’amuse beaucoup, à vrai dire, de se savoir bien souvent associé à cette information. Beaucoup de jeunes sorciers ne le connaissent que par cette intermédiaire, et il y trouve très sincèrement davantage de matière s’en enorgueillir que s’il doit être question de son Ordre de Merlin, première classe. Qu’il n’a de toute façon pas obtenu dans des circonstances qui puissent en quoi que ce soit flatter son ego. Il préfère qui plus est aborder ce sujet bien plus léger que de devoir s’appesantir plus longuement sur ce qui est véritablement susceptible de lui faire du mal.
Minerva affirme qu’elle ignore si elle aurait son courage. Albus est pourtant convaincu qu’elle serait capable d’en avoir bien davantage. Albus a d’ores et déjà eu l’occasion de constater qu’elle était une femme tout à fait remarquable, les derniers événements ne l’ont absolument pas démenti.
« Je ne doute pas de votre capacité à agir de la meilleure des manières si cette situation devait venir à se présenter », fait simplement Albus avec un fin sourire, même si bien sûr, pour rien au monde il ne pourrait souhaiter que son interlocutrice doive faire face à un tel cas de figure.
Albus veut ajouter autre chose, mais on les prévient que deux élèves sont en train de se battre en duel. Aussitôt, l’enseignante et le directeur abandonnent tout séance tenante et se précipitent en direction des deux élèves. Albus, par sa seule présence, met un terme aux agissement des deux élèves.
« Miss Crivey, M. Brannagh, veuillez conduire M. Fawley à l’infirmerie. » Il se tourne vers Minerva. « Je vous laisse juge de la sentence adéquate pour ce qui vient de se produire. »
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Albus Dumbledore
Happiness can be found, even in the darkest of times, if one only remembers to turn on the light.
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minerva & albus
Qui aurait pu croire qu’un jour je serais capable de parler si ouvertement à celui qui fut mon mentor ? Etonnement, je savais que je pouvais lui faire confiance, me fier à lui. Erreur peut être me direz vous, mais vous pouvez bien prendre plaisir à me dire ce que vous souhaitez, j’accorde ma confiance à ceux qui en sont digne et Albus Dumbledore en a toujours été. Bien sûr même s’il m’avait parlé d’une part de sa vie passée, je ne connaissais pas tout de ce dernier et il m’en parlerait, s’il le souhaitait bien sûr. Je n’irais pas lui demander ouvertement. Libre à lui d’en faire ainsi ou non. Peu m’importe. Je restais néanmoins touchée qu’il ait assez confiance en moi pour se confier comme je pu le faire quelques instants plus tôt.
« C’est plaisant d’avoir une carte de chocogrenouille à son effigie. J’espère avoir cette chance moi aussi dans l’avenir. » énonçais-je « C’est peut être idiot mais j’apprécie le principe. » ajoutais-je avec un petit rire doux.
Après tout, j’étais certes professeur de métamorphose à Poudlard, je fus l’une des meilleures élèves d’Albus, une sorcière douée mais même adulte, j’avais sans doute encore de nombreuses choses à apprendre et d’épreuves à vivre pour espérer un jour avoir une chocogrenouille à mon effigie. Bon bien sûr, à ce moment là, j’ignorais clairement toutes nos aventures dans l’avenir qui me permettrait finalement d’en obtenir une mais chut, c’est un secret, même moi je l’ignore encore. Après avoir bu un peu, je me suis tournée vers Albus et lui ai fait comprendre que j’ignorais vraiment si j’aurais un jour son courage pour vivre un évènement comme celui qu’il avait vécu en affrontant Grindelwald.
« Nous verrons bien alors. » énonçais-je avec un léger sourire.
Mais alors que ce dernier s’apprêtait sans doute à ajouter quelque chose, deux élèves font irruption dans ma salle de classe, tout du moins après que je leur aient ouvert la porte. Deux duellistes dans la Grande Salle, entourés de nombreux autres élèves. C’était clairement intolérable. Laissant là notre discussion, nous nous rendons tous les deux jusqu’au dit lieu avant de voir un élève stupéfixer nous passer droit devant. Comme je m’en doutais, Albus de part sa présence fait stopper immédiatement le duel, tandis que je fixe les deux élèves, furieuse. Tournant par la suite le regard vers Albus, je fais un léger signe de tête.
« Il me semble que la salle des trophées à besoin d’un bon nettoyage, deux heures de retenue durement gagné pour vous M. Boot ainsi que 50 points retirés à la maison Serdaigle. Ne vous inquiétez pas M. Hooper, vous faites également perdre 50 points à Gryffondor et écoper bien sûr de deux heures de retenue en compagnie de M. Rusard qui sera ravi d’avoir un assistant pour nettoyer la cervelle de crapaud que vos condisciples ont projeté au plafond de la salle des potions. Fichez moi le camp maintenant. »
Je soupire et les laisse partir avant de me tourner vers Albus.
« Quand cesseront-ils de se comporter comme des enfants ? »
Et c’est sur ces mots que nous nous quittons étant donné que je devais m’occuper du cas des deux élèves en bon et dû forme.
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Et c'est ainsi que tout a commencé ♠︎ Albus [Terminé]
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