Se découvrir à travers le regard des autres est un exercice auquel doit se prêter à tout un chacun mais qu’Albus, à son échelle, vit dans des proportions qu’il n’aurait jamais envisagées. Ici, la grande majorité des sorciers dont il a fait la connaissance le connaissaient déjà, et connaissent de sa vie des éléments qu’il n’a jamais eu l’occasion de vivre. Cela a été un constat déroutant tout d’abord, mais qu’il a appris à apprivoiser au fil du temps, parce que c’était une nécessité. Les menaces s’accumulent, et elles n’attendront pas qu’il acquiert des souvenirs qui ne lui ont jamais appartenu. Alors, petit à petit, Albus a rassemblé les fragments morcelés d’une existence qu’il n’a jamais vécue, pour en tirer le meilleur parti, afin de tenir le rôle de guide qui semble attendu de lui, et qu’il ne mérite qu’en partie.
Petit à petit, des noms d’importance sont venus à son attention, et Albus n’a pas eu besoin d’être convaincu de l’intérêt que ces individus devaient revêtir pour lui. L’urgence autant qu’une curiosité toute naturelle l’avait poussé dès lors à retrouver ces personnes. Harry Potter en priorité, mais pas lui uniquement. Certes, rien ne lui garantit qu’ils se trouvent tous ici, mais Albus le pense néanmoins, et pour cause, les acteurs primordiaux de son existence finissent toujours, d’une façon ou d’une autre, par faire irruption dans son quotidien. Ce n’est pas anodin, et cela a forcément un sens, Albus en est tout à fait convaincu. Et donc, parmi ces noms d’intérêt, ces personnes qui avaient manifestement joué un rôle d’importance dans sa vie, l’un revenait souvent. Celle qui semblait avoir été son bras droit, celle qui avait pris sa suite à la tête de Poudlard : Minerva McGonagall.
Il s’est donc mis en quête de cette femme concernant laquelle il a entendu beaucoup de choses, mais au sujet de laquelle il veut se faire une nouvelle opinion… Il lui a fallu un certain temps pour remonter sa trace, et c’est un remarquable mystère compte tenu du fait qu’elle n’était finalement pas bien loin. Elle aussi enseigne à l’université, en tant que professeur de psychologie. Allez savoir pourquoi il lui aura fallu tant de temps pour la retrouver, et qui sait s’il n’aura pas seulement affaire à une simple homonyme, mais il a une bonne intuition, et il ne pense définitivement pas se tromper, en l’occurrence.
Qui sait pourquoi les voies traditionnelles lui avaient dissimulé sa présence jusqu’à maintenant, quoi qu’il en soit, il a trouvé son bureau, et après avoir frappé à la porte pour signaler sa présence, il daigne passer le pas de la porte pour poser le regard sur une femme qui semble avoir à peu près son âge (mais l’âge n’est pas révélateur de grand-chose dans de telles circonstances), mais dont le visage n’a rien de familier pour lui. Reste à savoir, donc, s’il s’agit bel et bien d’elle ou non.
« Minerva McGonagall ? » s’enquiert-il en l’observant un instant. « Ai-je besoin de me présenter ? » demande-t-il alors, conscient qu’il n’a certainement pas l’apparence que Minerva lui a connue, et que par conséquent, elle pourrait bien ne pas le reconnaître.
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Albus Dumbledore
Happiness can be found, even in the darkest of times, if one only remembers to turn on the light.
Pendant les trois dernières années de ma vie, je m’étais retrouvée seule. Je crois que je ne m’étais jamais sentie aussi seule que ces trois dernières années dans cette ville de laquelle on ne peut pas fuir. Consciente de ma vie d’avant, je m’étais adaptée à vivre ici, sans magie, sans pouvoirs, sans ce qui faisait de moi celle que j’étais, espérant secrètement que ma magie finisse par me revenir. Après tout, cette dite magie faisait partie de moi, partie de mon coeur, partie de mon âme. Je n’étais pas une femme ordinaire. J’étais une sorcière fière de ses origines et je ne laisserais personne penser l’inverse et aucune lune rouge ne saurait me priver de cette magie qui me berce depuis toujours.
Assise à mon bureau après une heure de cours assez éprouvante vu la lamentable source de réflexion des étudiantes qui m’avaient rendue un exposé peu travaillé sur la psychologie contemporaine des bébés. Ne cherchez pas à comprendre ce choix étant donné que je ne cherche même pas à le comprendre moi-même. Je me contente juste de mettre un joli 6/20, au moins pour la forme donné au dit travail et retire mes lunettes avant de me masser les tempes. M’humectant les lèvres, j’attrape ma bouteille d’eau et en boit une grande gorgée avant de lever le regard vers la porte d’entrée alors que quelqu’un y frappe.
Lorsque la porte s’ouvre et que l’homme qui venait de frapper entre, je ne dis mot pendant quelques instants. Cette voix. Cette voix raisonne dans ma mémoire comme une écho lointaine de souvenirs enfouis au fond de moi. Cette voix, je l’avais connue plus vieillissante mais ça ne pouvait être que lui. Ce regard. Il n’y a que chez lui que j’ai vu cette malice. Albus Dumbledore était devant moi. Bien plus jeune mais il était là. Me rendant compte que je venais de garder le silence pendant un long moment, je souris légèrement avant de reprendre la parole par la suite.
« C’est bien moi » énonçais-je tandis que je me lève pour le regarder. M’humectant les lèvres, je finis par reprendre la parole par la suite alors qu’un petit sourire malicieux perle au coin de mes lèvres « Albus Perceval Wulfric Brian Dumbledore, votre voix m’a sonnée bien familière même si je l’ai connue plus âgée, tout comme votre apparence d’ailleurs. C’est fou ce que vous faites jeune. » énonçais-je alors avec un petit sourire, amusée.
Il n’y a pas besoin de grand-chose, à peine d’un regard et d’une infime réaction, pour qu’Albus, sans avoir en quoi que ce soit besoin de faire appel à ses talents de legilimens, comprenne immédiatement que le professeur McGonagall l’a en effet reconnue, ce qui l’arrange grandement. Ce sera ainsi plus simple que de devoir en venir aux présentations laborieuses ou à de quelconques jeux de devinettes.
Non contente de le reconnaître, elle l’appelle par son nom complet, ce qui a aussitôt le mérite de l’amuser plus que largement. Il ressent sans la connaître une sorte de familiarité de sa part qui vient naturellement et presque instinctivement confirmer l’amitié et la complicité qu’on lui a prêté avec cette femme qui aurait été à la fois sa complice, son bras droit et sa meilleure amie. Bien sûr, il doit tout apprendre d’elle dorénavant, mais il ne doute pas que, comme avec toutes ces connaissances passées qu’il a dû redécouvrir, cela se fera forcément très naturellement et sans le moindre problème.
« Je ne fais ni plus ni moins que mon âge », observe-t-il alors en la considérant elle-même.
Elle-même est plus jeune que le portrait qu’on lui en a brossée, ce qui ne lui permet pas immédiatement de deviner ce que peut être son âge exact. A-t-elle été rajeunie comme c’est le cas de certains ici ? Ou bien a-t-elle, tout comme lui, été transportée ici à un âge précédant celui que d’autres auraient connus. Tout ceci reste à déterminer.
« J’aimerais prétendre vous reconnaître, malheureusement, j’ai bien peur de ne pas avoir eu le plaisir de vous connaître. En revanche, j’ai beaucoup entendu parler de vous. En des termes très élogieux, au demeurant. » Il marque une pause. « Je n’étais pas certain que vous vous trouviez ici, mais je suis ravi de vous rencontrer enfin, Minerva. »
Des propos presque formels, mais qui se teintent d’une certaine familiarité qui lui vient tout naturellement, car si en soi il ne connaît pas cette femme, cela ne l’empêche pas d’en avoir l’impression, malgré tout. Et de cette impression naît également un autre sentiment, celui, plutôt confortable, de pouvoir faire naturellement confiance à cette femme. Et dans ces temps troublés, savoir pour ainsi dire d’instinct à qui l’on peut accorder sa confiance ou non est un luxe dont il serait plus que dommage de se priver.
A présent, reste à glaner auprès d’elle ces quelques éléments qui lui échappent encore, sur son existence non vécue, sur sa vie à elle, et sur ce qui a sans doute été leur combat commun presque aussi longtemps qu’aura duré leur amitié.
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« Oh oui bien sûr ! C’était l’effet de surprise. Je vous ai connu bien plus âgé. » énonçais-je à ce dernier « Mais ça vous va bien cette allure. » énonçais-je avec un clin d’oeil et un léger sourire plein de bienveillance.
Bien sûr, c’était assez particulier et étrange de me retrouver face à une version jeune d’Albus, de celui qui fut mon mentor, mon confident, mon meilleur ami. J’avais vécue de nombreuses choses à ses côtés et comme je m’en doutais, lui ne s’en souvenait pas pour la simple et bonne raison que tout ce que j’avais vécue à ses côtés, il ne les avaient pas encore vécues. Il allait donc falloir que je le mette au courant de notre relation à tous les deux, de tout ce que j’ai pu traverser, du fait qu’il fut mon professeur entre autre. Un léger sourire perle sur mes lèvres quand je ressens néanmoins cette légère familiarité entre nous deux qui se pose comme naturellement, comme si elle avait toujours été là. Ce qui au fond est le cas bien sûr avec un Albus que j’ai connu bien plus âgé mais au fond, ce n’est sans doute pas plus mal que je me trouve face à lui aujourd’hui. Cependant, je ne peux pas m’empêcher d’avoir un léger pincement au coeur. Après tout, je l’ai vu étendu sur le sol en bas de la tour d’Astronomie cette fois-là.
Je n’ai jamais rien montré mais la perte de mon meilleur ami m’a peinée beaucoup plus que je n’aurais pu le concevoir. Il avait été présent pour m’aider à vivre la deuil de ma relation avec Dougal, il avait été là pour me guider, il m’avait donné un poste d’enseignante quand j’en avais eu besoin, il avait été là pour l’enterrement d’Elphinstone et pour t’aider à panser ton coeur troublé par la tristesse en te faisant comprendre que la vie t’offrira de belles choses. Tu sais que tu as toujours pu lui faire confiance, Albus a su voir au delà de ta carapace par le passé…ou dans le futur ? Tu ne sais pas trop mais ce que tu sais, c’est que cet Albus et l’Albus que tu as connu sont la même personne, tu le sais et tu le sens au plus profond de toi. Il était ton ami, ton meilleur ami, le seul qui te connaisse sans doute aussi bien que tu te connais toi-même. Levant le regard vers le professeur, je finis par reprendre la parole.
« Si c’était en termes très élogieux, j’en suis flattée. » énonçais-je avec un sourire avant de reprendre « Et moi je…je suis heureuse de vous revoir Albus, si je puis dire ainsi. Comme vous ne vous souvenez pas de moi, prendriez-vous une tasse de thé ? Je pense que nous avons de nombreuses choses à rattraper. » énonçais-je alors que je montrais les tasses disposée sur l’étagère à côté de mon bureau ainsi que l’eau chaude qui ne demandait qu’à être servie.
Albus n’est guère surpris d’entendre ce refrain qu’il finit par connaître par cœur. En effet, grand nombre de sorciers dont il a fait la connaissance mais qui pour la plupart le connaissaient déjà lui ont fait remarqué qu’ils l’avaient connu bien plus âgé. Reste à voir s’il saura se targuer d’une telle longévité dans ce monde, qui à l’évidence n’a pas l’intention de le laisser couler des jours tranquilles (mais le voudrait-il seulement si l’opportunité lui en était).
« Je vous remercie », fait-il simplement quand son interlocutrice complimente son allure, faute de savoir quoi dire d’autre. Cette dernière a toujours importé pour lui, mais jamais réellement au regard des autres, étonnamment.
Dans tous les cas, ce constat cent fois fait sera bien la moindre de leurs préoccupations au regard de la conversation qu’ils se doivent d’avoir, tous les deux, celle qui lui permettra de rattraper avec elle les années qu’il n’a pas vécues. Il sait que pour beaucoup, découvrir qu’il n’a aucun souvenir d’eux, à plus forte raison qu’il avait souvent semblé omniscient et laissé imaginer que rien n’était jamais susceptible de lui échapper, aucune information, n’a pas été chose facile à accepter. Lui-même regrette de susciter de telles réactions, car il a pris conscience de tout ce qu’il perdait jusqu’alors à ne pas avoir fait connaissance de ces personnes qui avait sans doute tort de le mettre sur un piédestal quand Albus considère de plus en plus que c’est sa rencontre avec chacun d’entre eux qui a façonné le Albus qu’ils ont fini par connaître, et qu’il n’est pas encore – ou pas tout à fait –, même s’il a bien la ferme intention de le devenir tôt ou tard.
Il affiche une nouvelle esquisse de sourire quand Minerva lui dit être heureuse de le revoir, lui proposant au passage une tasse de thé. C’est qu’à l’évidence elle le connaît bien, en aucune circonstance Albus Dumbledore ne refuserait une tasse de thé : ce serait contraire à tous ses principes, sans aucune forme d’hésitation.
« Je ne dirais pas non à un thé au citron, si vous savez. » Il marque une pause. « Et en effet, je doute fort qu’une seule conversation suffise à rattraper tant d’années. Malheureusement, je pense que je ne serais que d’une vague utilité en la circonstance : je compte sur vous pour raviver certains de nos souvenirs communs. »
Même si, dans son cas, on ne peut pas véritablement parler de souvenirs. On pourrait sans doute plutôt parler de projections dans un futur qui lui sera éternellement inconnu. Et peut-être est-ce mieux ainsi. Les nouveaux souvenirs se forgent ici.
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Albus Dumbledore
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younger than you rememberminerva & albus« Oh mais c’est avec plaisir. » énonçais-je avec un clin d’oeil et un léger sourire.
Bien sûr, j’avais surtout souvenir d’Albus avec une longue barbe blanche et une très longue robe ainsi que ses lunettes en demi-lune. Bien sûr, il restait le même. Je sentais au fond que c’était lui, vraiment lui même si de ce période, il n’avait aucunement connaissance. Cela me réchauffait le coeur de me dire que j’avais retrouvé mon meilleur ami que j’avais si sauvagement perdu dans ma mémoire. Pouvais-je lui parler de ce passage de son existence ou devais-je laisser l’épisode clos ? Peut être devais-je attendre un peu. Laissant mon regard se poser sur celui qui fut mon mentor dans le passé, tout du moins dans le mien, je finis finalement par lui proposer une tasse de thé au citron. Après tout, je le connais trop bien, sans doute l’a t’il déjà compris.
« Je m’en doutais. » énonçais-je avec un sourire tandis que je servais deux tasses d’eau fumante et disposé les différents sachets de thé sur le bureau, offrant un fauteuil à Albus tandis que je remplissais ma propre tasse d’un sachet de thé au citron.
Il était étonnant de parler de souvenirs communs étant donné que j’étais sans nul doute la seule à détenir ses fameux souvenirs. Ce serait donc à moi de redonner ce que je savais de lui, tout ce que nous avions traversé ensembles, quand il fut mon professeur de métamorphose, mon mentor, mon guide me permettant de devenir une animagus. Puis mon meilleur ami quand l’instant ce fut juste. Installés tous deux, je porte ma tasse à mes lèvres avant de la reposer doucement sur mon bureau tandis que je lève le regard vers Albus.
« Bien sûr. Alors si je dois commencer par le commencement, vous étiez au départ mon professeur de métamorphose. J’étais une de vos meilleures élèves et vous êtes également devenu mon mentor et mon guide quand je vous ai expliqué mon souhait de devenir animagus. » commençais-je « Je me change en chat tigré…enfin changeait étant donné qu’ici, je n’ai toujours pas retrouvé ni ma baguette, ni même cette capacité. » énonçais-je alors « lorsque j’ai quitté Poudlard une fois diplômée, je suis partie travailler au Ministère après avoir eu une proposition d’emploi mais j’ai fini par me rendre compte que je n’étais pas heureuse à Londres et que l’Ecosse me manquait énormément. J’ai donc envoyé un courrier à Poudlard, vous étiez le nouveau directeur depuis peu et m’avez proposé le poste de professeur de métamorphose. J’ai accepté. Puis peu de temps plus tard, vous m’avez trouvé en larmes dans ma salle de classe et je vous ai avoué être tombée amoureuse d’un moldu qui a fini par épouser une autre fille, une moldue comme lui car je n’ai pas voulu le mettre en danger…puis nous avons travaillé ensembles pendant de longues années. Nous sommes devenues amis et certains vous l’ont peut être dit mais sous votre direction, je suis devenue votre adjointe par la suite. Pendant la première guerre contre Voldemort, je n’ai pas souhaité prendre part bien que je me suis su plus tard manipulée par le Ministère qui usait de ma capacité d’animagus, vous montrant comme un récalcitrant et l’Ordre du Phénix comme de simple rebelles qui voulaient se lever contre le Ministre lui-même. Il m’a fallut du temps pour que je me rende compte de mon erreur et que je comprenne que c’est vous qui aviez raison. J’ai donc par la suite rejoint l’Ordre du Phénix. Et depuis, je vous suis toujours restée fidèle ainsi qu’à l’Ordre. Vous étiez mon meilleur ami après tout…» expliquais-je avant de prendre un peu de thé « puis il y a eu Harry Potter. Je suppose que vous savez certaine choses sur Monsieur Potter, je me trompe ? » demandais-je alors.
Ce besoin de lui dire pourquoi j’étais si heureuse de le revoir me brûlait les lèvres et j’étais certaine d’une chose, il devait le sentir mais pouvais-je lui dire…pouvais-je lui avouer que mon coeur s’était brisé lorsqu’étais mort mon meilleur ami ? Le seul homme sans nul doute qui avait su me comprendre mieux que n’importe qui. ️ 2981 12289 0
Albus Dumbledore
▿ Ton univers : Fantastic Beasts
▿ Date de naissance : 30/08/1975
▿ Age : 49
▿ Métier : Professeur d'histoire à l'université
▿ Quartier : Hogwarts Place
▿ Côté cœur :
The trouble is, humans do have a knack of choosing precisely those things which are worst for them...
▿ Dons/capacités/pouvoirs :
▿ Baguette magique
▿ Pacte de Sang
▿ Legilimancie
▿ Transplanage
▿ Fumseck
▿ Magie non verbale
▿ Occlumancie
▿ Pensine
Une fine esquisse de sourire étire les lèvres d’Albus quand son interlocutrice lui affirme s’être douté que le thé au citron aurait sa préférence. Ce n’est certes rien, ou en tout cas pas grand-chose, mais cela en dit long sur deux choses qu’Albus apprécie d’apprendre : d’une part ce petit rien est une constante dans sa vie qui lui laisse à penser qu’il n’est donc pas si différent de ce Albus que tout le monde semble avoir connu sauf lui-même et dont il doit tout réapprendre, d’autre part, il est réellement en présence d’une personne qui le connaît bien, et qui ne se servira de cet état de fait qu’avec la plus grande bienveillance, ce qui en vérité n’est pas toujours chose gagnée.
Comme ils ont beaucoup de choses à rattraper, il lui laisse donc le temps et l’opportunité de lui parler de cette histoire commune dont il ne sait rien. Il se doute que certaines des informations qu’elle lui délivrera, il les connaîtra déjà, mais cela ne signifie pas qu’il n’appréciera pas d’en découvrir d’autres malgré tout. Elle lui apprend donc qu’elle fut son professeur, ce dont il s’était douté. Une de ses meilleures élèves, affirme-t-elle. Curieux de découvrir la forme animagus de son interlocutrice, Albus est un peu déçu de comprendre que pour le moment, elle ne serait pas capable d’une telle prouesse. Qu’à cela ne tienne, il est bien placé pour savoir que même si l’attente peut parfois être longue, vos pouvoirs finissent toujours, tôt ou tard, par vous revenir d’une manière ou d’une autre.
Ses diplômes en poche, Minerva était partie travailler au Ministère. Albus ne s’étonne pas qu’elle ne s’y soit pas plu. Lui-même n’a jamais eu de grandes affinités avec le ministère de la Magie, qu’importe qui avait pu se trouver à sa tête. Celle qui semble-t-il avait vocation à devenir sa meilleure amie devait donc forcément ne pas s’épanouir, ou pas complètement dans un tel emploi, quel qu’il fût. Quasiment tous ses amis les plus proches avaient en commun une aversion des plus profondes pour la bureaucratie, alors… Son sourire se fige légèrement quand elle lui parle des circonstances dans lesquelles ils sont devenus proches, les confidences qu’elle lui a faites alors. Il retient surtout une chose : Vous étiez mon meilleur ami, après tout. A entendre tout ce qu’elle vient de lui apprendre, il ne peut évidemment être que flatté d’avoir effectivement été ami d’une personne aussi remarquable.
« Un certain nombre, oui », confirme Albus avec un fin sourire quand Minerva lui parle de ce jeune M. Potter qu’il est toujours aussi curieux de rencontrer. « On m’a fait un récit très exhaustif de cette période de ma vie. Jusqu’à la toute fin », ajoute-t-il afin de lui faire comprendre qu’il a aussi conscience de ce point en particulier. « Que vous est-il arrivé après cela ? J’ai cru comprendre que vous étiez devenue directrice de Poudlard ? »
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Happiness can be found, even in the darkest of times, if one only remembers to turn on the light.
younger than you rememberminerva & albusPour tout dire, à l’instant même où Albus avait touché le sol au pied de la Tour d’Astronomie, à cet instant précis où mon regard s’est posé sur le corps sans vie de mon meilleur ami, de mon mentor, de celui avec qui j’avais partagé des secrets dont personne d’autre n’avais connaissance, quelque chose en moi s’est brisé. Une rage contenue mais pourtant si puissante nageait dans mes veines. A cet instant précis, j’ai su que je ferais n’importe quoi pour lutter contre Voldemort. Cette souffrance endormie après la mort de mon époux au fond de mon coeur s’était réveillé à l’instant même où j’avais compris qu’Albus n’était plus. Oh bien sûr, cette souffrance personne n’en a jamais eu connaissance, il faut croire que j’étais assez douée pour cacher ce que je ressentais, toujours ce talent. Ressentir mais ne rien dire. Oui.
Quand je m’étais retrouvée directrice de Poudlard, dans ce bureau, ce bureau dans lequel il s’était si souvent trouvé, dans lequel je venais le voir souvent pour discuter avec lui, j’avais ressentie une chose étrange, puis je m’étais faite à l’idée, qu’à présent, c’était à moi que revenais le devoir de faire tenir Poudlard sur pied. Après tout, j’avais eu l’un des meilleurs modèles pour ça. Bien sûr, il n’avait pas fait que des bons choix mais personne n’est tout blanc ou tout noir. Moi aussi, j’en ai fais des mauvais. Bref, j’avais géré la situation en tant que directrice de Poudlard, puis je parlais souvent à son tableau, même si ce n’était que ses souvenirs…qu’un souvenir. Ramenant mon regard sur Albus, je lui souris, me rendant compte que j’étais partie très loin dans mes pensées pendant quelques instants.
Je lui avais parlé d’une grande partie de ce que nous avions partagé, ce souvenir si précieux pour moi dans lequel Albus avait partagé une partie de mon histoire, avait connu la fragilité de mon coeur. Cet instant précis où il était devenu mon meilleur ami, la seule personne à me connaître mieux que n’importe qui et à me faire tourner en bourrique aussi mais ça, je lui pardonnais. Portant la tasse de thé à mes lèvres, j’en bois une gorgée tandis que ce dernier m’énonce qu’il a effectivement entendue parler d’Harry Potter, qu’on lui a dit choses nombreuses sur le jeune sorcier. Jusqu’à la toute fin…je comprends rapidement qu’il sait. Qu’il est au courant de son décès. Je me pince les lèvres en y repensant tentant de calmer ce que je ressens. Croisant son regard, je lui souris malgré tout avant de reprendre la parole.
« Oh, donc…vous savez… » énonçais-je doucement « c’est pour ça que je vous disais tout à l’heure que j’étais heureuse de vous revoir. » expliquais-je alors avant de reprendre, m’humectant les lèvres « Après votre décès, Voldemort a pris le pouvoir, j’ai été directrice de Poudlard pendant quelques temps avant qu’il ne décide de mettre Rogue à votre place, il voulait avoir la main mise sur l’école. Mais je n’ai pas été renvoyée, Tom pensait que je n’étais pas un danger. Rassurez-vous, à la fin, il a compris qu’il s’était trompé. » énonçais-je avec un petit sourire avant de reprendre « après la chute de Voldemort, l’école remise en état, j’ai été officiellement placée par le Ministère à la tête de l’école. En ayant été votre adjointe pendant toutes ses années, pour eux, j’étais le meilleur choix. Oh, ça n’a pas été simple tous les jours, j’ai fais des erreurs bien sûr. J’ai eu quelques soucis avec les héritiers de Monsieur Malfoy et Monsieur Potter mais…pour tout dire, je ne pourrais en affirmer plus étant donné que je me suis endormie à Poudlard et je me suis réveillée ici, dans cette ville. » énonçais-je alors « Je me sentais très seule en votre absence Albus, bon il y avait votre tableau dans le bureau de la direction mais ce…ce n’était pas pareil. » énonçais-je avec un léger sourire. ️ 2981 12289 0
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Albus hoche simplement la tête, avec une légèreté qui ne sied pas particulièrement à la gravité de la situation, quand Minerva observe qu’il a dont conscience des circonstances de sa mort, des circonstances qu’ils ne rencontrera sans doute jamais, au bout du compte, puisqu’en définitive, cette situation a peu de choses d’avoir lieu dans le contexte où ils se trouvent, et ce même si Poudlard semble avoir soudainement resurgi comme de nulle part, et sans que qui que ce soit ne s’y attende.
« Et moi qui supposais que vous étiez heureuse de me revoir parce que je suis d’excellente compagnie », se permet de plaisanter Albus quand Minerva lui explique quelle avait été la raison de son trouble et de son enthousiasme au moment de le retrouver.
C’est une chose qu’il comprend tout à fait, à plus forte raison que d’autres avant elle l’ont accueilli d’une manière équivalente. Recevoir un accueil à ce point ému de la part d’individus dont il ne savait pourtant rien (même si son ignorance devenait de moins en moins grande le temps et les témoignages aidant) reste une expérience préoccupante pour lui, mais sans doute moins que le voir resurgir d’entre les morts, et sous une apparence bien plus jeune que celle qu’ils avaient connue, il peut aisément le concevoir.
Il lui demande alors ce qui s’est passé après son décès, et Minerva accepte de lui répondre sans le moindre détour. Elle lui parle alors de la prise de Voldemort dont il a effectivement eu vent, malheureusement. Du fait que Severus Rogue avait été placé à sa suite – chose dont le principal concerné l’avait effectivement informé. Il éprouve un regain d’estime pour elle en apprenant qu’elle n’avait pas été renvoyée pour autant, et il devine qu’en demeurant à Poudlard, elle avait permis à quelques élèves de l’école d’être plus en sécurité qu’ils ne l’auraient été autrement. Après, la bataille de Poudlard, cette fameuse bataille dont il a tant entendu parler, a eu lieu, et l’école remise en état. Et ainsi qu’il l’avait appris de la bouche de Teddy Lupin, Minerva avait bel et bien été nommée directrice de l’école de sorcellerie, un choix plus que judicieux s’il en est.
Elle admet avoir commis quelques erreurs, parlent des jeunes Malefoy et Potter – Albus et Scorpius, donc – que celui qui en définitive ne deviendra jamais directeur de Poudlard a eu l’occasion de rencontrer, et qu’il apprécie beaucoup, chacun à leur manière.
« Les jeunes Malefoy et Potter sont ici, j’ignore si vous avez eu l’occasion de les rencontrer ? Deux garçons très intéressants, je ne m’étonne pas vraiment qu’ils vous aient donné du fil à retordre. » Il marque une pause. « Je sais… un tableau ne saurait remplacer la présence physique d’une personne que l’on a perdue », observe Albus en déposant une main compatissante sur l’épaule de Minerva. Évidemment, il pense au tableau d’Ariana, chez Aberforth. Rien de comparable avec sa présence réelle. « Mais je suis là, à présent. Et selon toute vraisemblance, nous avons fort à faire. »
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younger than you rememberminerva & albusJe lève le regard vers Albus alors que je me sens rougir légèrement face à sa petite plaisanterie.
« Oh oui bien sûr, c’est vrai aussi ! » énonçais-je avec un petit rire gênée « et je confirme pour le fait que vous soyez effectivement de bonne compagnie, ici comme à Poudlard. » énonçais-je alors.
Oui j’avais toujours eu de la chance d’avoir Albus dans ma vie. Il était un véritable ami, mon meilleur ami, il avait été présent pour m’écouter, pour m’épauler quand ça n’allait pas et après l’avoir vu sans vie au pied de la Tour d’Astronomie, je n’aurais jamais imaginé un jour pouvoir me réjouir de le retrouver. Et pourtant, il était là. J’avais une seconde chance. Oh bien sûr, j’avais passé du temps à parler à son tableau mais ce n’était que des souvenirs tandis qu’ici, c’était lui. Plus jeune certes mais c’était lui, je le savais. Et je savais aussi qu’on avait du pain sur la planche. Comme d’habitude ceci dit.
Je prends le temps de lui expliquer tout ce qu’il s’est passé après son décès, la prise de pouvoir de Voldemort, Rogue à la tête de Poudlard avant que j’en prenne la tête à la suite de la chute de Voldemort et après la demande du Ministère. En tant qu’adjointe d’Albus, j’étais pour tous la mieux placée pour ce poste. Je lui fais comprendre que j’avais beaucoup souffert de son absence, t’en j’avais eu besoin de ses conseils par le passé, tant il m’avait aidé à traverser des moments compliqués dont bien sûr cette vie ne lui donnait aucuns souvenirs mais je prendrais le temps de lui conter tout ça. Après tout, présentement, je venais de le retrouver, je n’allais pas le laisser partir.
« Oh j’ignorais qu’ils se trouvaient en ville. En trois ans, je n’ai pas eu la chance de les croiser, peut être l’avenir me permettra que cela change. » énonçais-je à Albus.
Respirant profondément, je lève le regard vers mon mentor et lui souris.
« A qui le dites-vous. » énonçais-je avec un nouveau petit sourire.
M’humectant les lèvres, je reprends néanmoins la parole à sa suite.
« Et je saurais vous seconder comme il se doit. » énonçais-je fièrement « tout du moins, dès qu’on m’aura permis de retrouver mes pouvoirs, cela va sans dire. » énonçais-je alors avant de boire un peu. Ramenant mon regard sur Albus, je reprends la parole par la suite « Lors de la seconde guerre contre Voldemort, j’ai utilisé le sortilège Piertotum Locomotor sur les armures et les statues de Poudlard afin qu’ils nous protègent au maximum contre Voldemort et les mangemorts, j’étais assez fière de moi, depuis le temps que je rêvais d’utiliser ce sortilège. Oh et j'ai aussi demandé à Neville Londubat et Seamus Finnegan, deux élèves de Gryffondor de faire exploser le pont suspendu qui menait à la forêt interdite, il paraît que c'était assez spectaculaire à voir... » énonçais-je avec un petit sourire « Vous avez retrouvé d’autres personnes de notre monde ? » demandais-je alors. ️ 2981 12289 0
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Albus n’est pas vraiment surpris d’entendre son interlocutrice lui apprendre qu’elle n’a pas eu l’occasion de croiser la route des jeunes Malefoy et Potter. Il a déjà plus que largement eu l’occasion de constater que cette ville avait la fâcheuse tendance à retarder les retrouvailles qu’elles ne voulaient pas voir arriver, ou plus simplement qu’elle préférait tarder à laisser arriver. Pour cette raison, d’ailleurs, eux qui travaillent pourtant dans la même université ne se seront retrouvés qu’aujourd’hui, alors on aurait pu suggérer qu’il aurait été assez normal et naturel qu’ils se croisent bien avant. Mais les rencontres qui doivent avoir lieu, néanmoins, finissent par advenir, Albus n’a aucun doute là-dessus. Il en est d’autant plus convaincu, au demeurant, que puisqu’il ne compte pas laisser Minerva à l’écart de l’ordre du phénix nouvellement recréé, il ne pourrait certainement pas en être autrement.
Oui, il faut savoir se concentrer sur l’avenir, et cet avenir pourrait être bien sombre s’ils devaient décider de ne rien y faire, mais Albus a la ferme intention d’intervenir au nom de la cause qui lui semble la plus juste. Et il ne doute pas un seul instant du fait que Minerva sera en effet en mesure de le seconder tout à fait efficacement. Il ne peut pas prétendre la connaître aussi bien qu’elle le connaît, c’est vrai, mais il garde cette certitude malgré tout.
« Même sans vos pouvoirs, je suis convaincu que vos compétences nous resteront utiles quoi qu’il en soit. »
Leurs pouvoirs, c’est une chose, et une chose importante, cela va sans dire, mais ça ne fait pas tout. Ce qui importe, c’est leur détermination, leur volonté de faire le bien. Leurs pouvoirs leur seront évidemment utiles quand la confrontation deviendra inévitable. En attendant, pouvoir compter sur leurs connaissances et leurs compétences intellectuelles est déjà une excellente chose, et qui est loin, très loin de pouvoir être considérée comme négligeable.
Il écoute avec intérêt Minerva lui parler du sortilège qu’elle a utilisé sur les armures et les statues de Poudlard afin de participer à l’offensive contre les mangemorts, Albus doit reconnaître que cela devait être particulièrement impressionnant.
« Je regrette de ne pas avoir pu profiter de ce spectacle. »
Dans cette vie et dans celle qu’il aurait pu avoir, mais qu’importe, il est temps de se concentrer, même si ces retrouvailles qui n’en sont pas tout à fait pour lui ont une saveur particulière, il sait très bien que la situation exige de ne pas perdre de vue le fait de devoir s’organiser.
« Oui, j’ai à vrai dire rencontré beaucoup d’autres personnes, qui toutes m’ont connu et concernant lesquelles je n’avais pas eu ce privilège, comme pour vous. » Il marque quelques mots. « Il y a quelques mois, j’ai remis sur pied – si ce terme peut vraiment être approprié dans mon cas – l’ordre du Phénix. Je suppose qu’en faire partie vous intéresse. »
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Cette ville possédait une étrangeté assez peu commune. Pendant les trois dernières années, Albus et moi-même parcourions les mêmes couloirs, travaillons au même endroit mais pas un seul instant avant aujourd’hui nous ne nous étions rencontrés. C’est peut être pour cela également que je retrouve d’autres personnes de notre monde au compte goutte, comme si c’était plus facile pour cette ville de nous tenir éloigné les uns des autres. Enfin, à présent que j’avais retrouvé mon meilleur ami, enfin une version de lui étant donné que je partageais avec lui des souvenirs qu’il n’avait pas vécu mais peu m’importait, Albus resterais toujours Albus, je me sentais moins seule.
Je n’avais bien sûr jamais craint la solitude, bien au contraire mais je dois avouer que le savoir aujourd’hui, ici, dans ma vie à nouveau alors que je l’avais sauvagement perdu, ça me rassurait. Comme une possibilité de pouvoir mieux le seconder cette fois et l’empêcher de mourir. Enfin, ça on ne peut pas savoir mais pour sûre que je n’allais pas laisser passer l’occasion de pouvoir lui venir en aide, du mieux que je pourrais, avec ou sans pouvoirs. Sortant de mes pensées, je lève le regard vers Albus et lui souris alors que je termine ma tasse de thé.
« Merci Albus, je ferais de mon mieux jusqu’à pouvoir à nouveau utiliser nos bons vieux sortilèges. » énonçais-je alors, avec un sourire rassurée.
Très vite, je lui fais part de mes choix fait lors de la seconde Guerre, y compris le fait que j’avais enfin eu l’occasion d’utiliser le sortilège sur les armures pour nous protéger. C’était un rêve devenu réalité et je le referais clairement sans hésitation. Un léger sourire perlant sur mon visage, je reprends rapidement la parole.
« Peut être qu’un jour, j’aurais l’occasion de vous montrer ça en images. » énonçais-je en tapotant sur ma tempe avec l’index.
Très vite, je lui fais la demande de savoir s’il avait retrouvé d’autres personnes de notre monde. Je me demandais qui était en ville, de notre monde, je n’avais retrouvé qu’Albus, Sirius, Remus et…Tom bien sûr. M’humectant les lèvres, je fais un signe positif de la tête à l’intention d’Albus quand il vient à me parler du nouvel ordre du Phénix.
« Bien sûr. Avec grand plaisir même. » énonçais-je à Albus « On va avoir de quoi faire. » énonçais-je alors.
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Albus Dumbledore
▿ Ton univers : Fantastic Beasts
▿ Date de naissance : 30/08/1975
▿ Age : 49
▿ Métier : Professeur d'histoire à l'université
▿ Quartier : Hogwarts Place
▿ Côté cœur :
The trouble is, humans do have a knack of choosing precisely those things which are worst for them...
▿ Dons/capacités/pouvoirs :
▿ Baguette magique
▿ Pacte de Sang
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▿ Magie non verbale
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▿ Pensine
Sans la connaître, Albus ne doute pas du fait que le mieux de Minerva McGonagall est d’ores et déjà un atout considérable, dont il serait particulièrement dommage de s’épargner, peu importe le prétexte. Baguette magique ou pas, ce n’est pas là la plus grande force de ceux qui se battent pour ce qui est juste : le courage, la volonté, et le cœur, surtout, sont véritablement les valeurs qu’il faut savoir privilégier dans ce genre de combats.
Si cela a dû paraître être une malédiction pour leurs ennemis, le professeur veut voir dans la perte temporaire de leurs pouvoirs, par laquelle ils sont tous passés, une sorte de privilège. Même si cela n’a pas été facile tous les jours, cela leur a appris tout du moins à s’autonomiser, à apprendre à se reposer sur autre chose que la facilité, celle que la magie octroie tout naturellement. Bien sûr, Albus ne va pas mentir, il est particulièrement ravi d’avoir retrouvé ses pouvoirs, mais cela ne signifie pas pour autant qu’il aurait voulu les récupérer tout de suite. L’absence de sa magie lui a permis une certaine forme d’introspection qui ne lui a pas été déplaisante, bien loin de là.
« Ce serait une idée très judicieuse, en effet », confirme Albus quand, en peu de mots et peu de gestes, Minerva suggère qu’un jour, elle pourra mettre des images sur ses explications afin de pouvoir plonger Albus dans ce futur qui ne sera jamais le sien, dans cette part de l’histoire qu’il n’a jamais connue.
Il sait à quoi elle fait référence, bien sûr, et il est vrai que se servir d’une pensine afin d’explorer convenablement ces souvenirs serait une opportunité remarquable. Ici, Albus ne possède plus la sienne, et il n’est pas tout à fait certain que qui que ce soit en ait une à sa disposition par ailleurs. Mais ce que l’on pense perdu peut parfois vous revenir sans que vous vous y attendiez, que ce soit une baguette magique, des pouvoirs, de vieilles connaissances… ou bien, oui, une pensine et ses effets naturellement bienfaiteurs.
« Vous serez plus que bienvenue los de notre prochaine réunion. En effet, nous avons fort à faire, je ne pense pas vous l’apprendre. » Il laisse passer un temps de pause. « Je suppose que vous êtes au courant, ou peut-être l’avez-vous deviné : Lord Voldemort est ici », fait-il alors, conscient qu’il s’agit là de l’information la plus capitale à retenir, et plus encore pour quiconque aura déjà eu affaire à lui – et ils sont à l’évidence nombreux. Comme une manière faut-il espérer efficace de s’en protéger un maximum. « Et Grindelwald est là également », précise-t-il sans savoir véritablement si cette information lui parlera plus qu’à d’autres. Sans doute que non.
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Perdre mes pouvoirs m’avaient permis dans un sens de me rendre compte que durant toute ma vie, je m’étais reposée sur ma magie. Même dès mon plus jeune âge, ce fut le cas. Cependant, aujourd’hui après trois longues années sans pouvoirs, j’espérais au fond de moi que ça finirait par revenir. J’en ressentais le besoin, je devais retrouver mes pouvoirs, c’était important. Peut être idiot certes mais cette part de mon âme était complète, cette magie faisait battre mon palpitant, j’étais née sorcière et je comptais bien pousser mon dernier soupir un jour en tant que sorcière. Et non, ce ne serait clairement pas tout de suite, je compte bien vivre âgée hein.
Bien vite, je fais comprendre d’un petit mouvement de main à Albus que dans quelques temps, je pourrais utiliser mes souvenirs pour lui montrer tout ce qu’il ne vivra jamais, des informations importantes qui pourraient sans nul doute lui être utile en tant voulu. Mais encore faut-il pouvoir mettre la main sur une pensine et ici, dans cette ville, ce n’est pas chose facile. Je me demande même si nous pourrons en trouver une. Cependant, un léger sourire perle sur mon visage quand il affirme que c’est une bonne idée. Au moins, plus on pourrait avoir d’informations, mieux nous pourrions lutter, avec ou sans pouvoirs.
M’humectant les lèvres, je termine ma tasse avant de lever le regard vers Albus quand il m’énonce que je serais la bienvenue aux prochaines réunions de l’Ordre et qu’on avait clairement du boulot devant nous. Nos ennemis se relevaient et c’était pas une bonne chose. Vraiment pas « je m’en doutais » énonçais-je à sa suite avant de reprendre après quelques instants « Effectivement, je l’ai croisé. » énonçais-je à Albus avant qu’il ne m’énonce le fait que Gellert Grindelwald se trouvait en ville lui aussi. Me pinçant les lèvres, je pose mon regard sur celui qui fut mon mentor avant de reprendre la parole par la suite « Je…Vous m’avez parlé de Grindelwald par le passé Albus. » énonçais-je alors « Je n’ai jamais eu le…plaisir de le rencontrer. » ajoutais-je tandis que je reprenais finalement « Comment vous sentez-vous ? » demandais-je alors, consciente que c’était peut être indiscret de ma part « pardon, c’est peut être trop indiscret de ma part. Veuillez m’en excuser. » avouais-je « Pensez-vous que Grindelwald pourrait tenter de s’allier à Lord Voldemort ? » demandais-je alors.
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Albus Dumbledore
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▿ Date de naissance : 30/08/1975
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Albus devinait en effet que ce ne serait pas une grande surprise pour son interlocutrice que d’apprendre – si elle ne le savait pas déjà – que leurs ennemis avaient trouvé leur chemin jusqu’ici, tout comme eux, et qu’il fallait donc se préparer à se battre une fois de plus, de même qu’il ne l’imaginait pas s’étonner de découvrir que l’ordre du Phénix portait bien son nom puisqu’il renaissait de ses cendres pour la deuxième fois. Et c’est un fait, oui, ils doivent se préparer et rassembler les armes nécessaires afin de se battre. A ce sujet, Albus se doutait que Minerva se montrerait déterminée et volontaire. Certes, il a tout à apprendre d’elle, mais il a suffisamment entendu parlé delle pour s’être tout de même fait une idée de ce que devait être son tempérament. Par ailleurs, il se doute également que tous deux ne seraient pas devenus des amis si proches s’ils avaient dû souffrir de divergences d’opinion ou de convictions, surtout quand on en venait au champ de divergences à ce point profondes.
Elle lui apprend avoir eu l’occasion de rencontrer Tom Jedusor, comme ce fut son cas également. Albus a bien l’intention de l’interroger sur les circonstances de cette rencontre, mais chaque chose en son temps. Il devine que, peut-être, cette rencontre s’est déroulée comme celle qu’il a lui-même eu avec ce jeune homme intrigant, qui n’avait alors qu’un champ d’influence limité, privé qu’il était de ses pouvoirs… mais les choses avaient très certainement évolué depuis. Cependant, ses questionnements sont mis de côté quand Minerva lui apprend qu’il lui avait parlé de Grindelwald par le passé. Au ton qu’elle emploie, il devine qu’il ne s’est pas contenté des informations très factuelles qu’il adressait à tous ceux qui pouvaient l’interroger au sujet de son combat contre celui qui était connu à l’époque comme le mage noir le plus dangereux de son temps avant qu’un autre ne postule au titre.
« Oh vraiment ? » fait-il d’un ton qu’il veut presque léger, mais en l’observant attentivement. Même si on lui a fait part de leur amitié, il ne s’était pas imaginé confier cette histoire à quiconque, si bien qu’il s’en retrouve surpris. Agréablement, cela dit. Il esquisse un fin sourire quand Minerva ajoute qu’elle n’a pas eu le « plaisir » de le rencontrer. « Cela arrivera sans doute bien assez vite, à présent », constate-t-il alors simplement.
Comment il se sent ? Oui, la question est indiscrète, mais il sait pour quelles raisons il la pose, et la vérité, c’est qu’il n’a pas la réponse à cette question. Pour lui, rien ne change vraiment, il savait que dans tous les cas, il était voué à combattre et vaincre Gellert mais… l’imminence de cette échéance n’a rien de simple pour autant, loin de là.
« Je ne suis pas certain de savoir comment répondre à cette question », admet-il alors, ce qui était certainement la manière la plus honnête de lui dire comment il se portait. Il marque une pause. « Grindelwald refusera catégoriquement de s’allier à Voldemort, je n’ai aucune inquiétude à ce sujet. Nous n’avons pas à redouter une association entre eux, et c’est la chance que nous avons. Ce qui aurait presque pu les rendre invincibles se révélera peut-être être ce qui nous permettra de l’emporter au final. »
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Albus Dumbledore
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minerva & albus
Au fil de la conversation avec Albus vient l’instant où je lui évoque le fait qu’il m’en a déjà parlé par le passé. Un passé que pour sa part, il n’a bien sûr jamais connu mais que je pourrais peut être lui montrer dans l’avenir lorsqu’une pensive sera à notre portée. Il semble agréablement surpris de cet aveu « Je verrais alors de mes propres yeux Gellert Grindelwald. » énonçais-je à Albus « Je ne le connais que de part la légende qui pris corps à la suite de votre combat l’un contre l’autre. » avouais-je alors « Au moins, si j’ai l’occasion de le croiser, je pourrais me faire mon idée de qui il est, tout du moins…enfin je verrais bien à cet instant là. » énonçais-je alors « Pour répondre à votre questionnement que je perçois dans votre regard concernant le fait que vous m’avez parlé de Gellert par le passé, tout du moins dans notre passé commun que vous n’avez pas connu, il s’avère que je vivais des instants difficiles et vous étiez présents à ce moment là, je vous ai confié beaucoup de choses me concernant et vous avez fait de même, me faisant promettre que ça ne sortirait jamais des murs de ma salle de cours et ce fut le cas. Je n’ai jamais ébruité une bribe de notre conversation à qui que ce soit. » énonçais-je avec un sourire, comme un moyen sans doute de confirmer le fait qu’il pouvait me faire confiance.
Bien vite, je m’en veux de l’avoir questionné sur son sentiment concernant la présence de Grindelwald au sein de la ville « Oubliez…Je n’aurais pas dû vous poser cette question, c’était indiscret de ma part. » m’excusais-je alors avant de reprendre la parole « Pensez-vous que nous devrons les arrêter tous les deux ou le plus urgent est de contrer Voldemort ? Vous connaissez Grindelwald mieux que moi et je connais ce que Voldemort a fait advenir de notre monde après votre décès. De ce fait, je pense que vous saurez mieux placé pour savoir qui nous devons stopper en premier. Mais…Voldemort a soif de pouvoir, Grindelwald a fait ceci dit des erreurs par le passé mais pensez-vous qu’il pourrait avoir pour ambition de recommencer ? » demandais-je alors, espérant être compréhensible dans mes dires « Je dois vous avouer quelque chose… J’ai lutté contre Voldemort par le passé mais le fait de le voir ici, bien vivant à fait renaître en moi une crainte que je croyais éteinte. Il est l’apparence que prends un épouvantard qui se trouverait en face de moi. Il est ma plus grande crainte et il le sait… » lâchais-je, les lèvres pincées.
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Albus Dumbledore
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Albus ne sait pas s’il doit se réjouir de savoir que cette femme qui fut sans qu’il le sache une amie précieuse pour celui qu’il ne sera jamais, mais le deviendra sans doute aussi pour celui qu’il n’est pas encore, fasse la connaissance de Gellert. C’était sans doute une chance pour elle que d’avoir vécu après la défaite de Gellert, même si à cette dernière avait succédé l’ascension au pouvoir d’un nouveau mage noir. Il est des légendes qui ne devraient jamais cesser d’en être, ceci dit, il n’a aucun mal à comprendre la curiosité de son interlocutrice, car il aurait sans doute exactement la même s’il devait se retrouver à sa place. Il ignore si l’occasion que les deux auront de se croiser leur permettra véritablement de comprendre l’autre, il est plus de chance à présent que chacune de ces rencontres vire à la confrontation, même s’il le déplore profondément. Mais il faut savoir faire avec.
Minerva lui apprend qu’elle lui avait fait de nombreuses confidences, et que c’est ainsi qu’il s’était autorisé lui-même à en dire davantage au sujet de cette idylle qu’il avait gardée secrète auprès du plus grand nombre de personnes. Albus est un homme très secret, il n’est pas de nature à parler plus que nécessaire, du moins s’il s’agit de parler de lui. Son histoire que beaucoup croient connaître n’est jamais qu’incomplète, morcelée… mais Albus commence doucement à croire que Minerva est sans doute celle qui en a su le plus à son sujet. Et c’est assez réconfortant de songer pouvoir se confier à quelqu’un qui sait déjà tout.
« Je n’aurais jamais fait de telles confidences à quelqu’un qui n’en aurait pas été digne, je suis absolument certain que vous n’avez rien dit à qui que ce soit », confirme Albus avec sincérité.
Pour ce qui est de sa manière d’appréhender la question, il n’est pas certain de pouvoir y répondre, et c’est sincèrement qu’il l’affirme. Il ne reproche pas à Minerva son indiscrétion, il estime au contraire que sa curiosité est on ne peut plus légitime. Seulement, il ne peut pas inventer de réponse où il ne les connaît pas, ou en tout cas pas encore. Et en l’occurrence, c’est bien de cela qu’il est question… Son ressenti sur la question lui échappe encore radicalement.
« L’idéal serait certainement de les arrêter tous les deux sans distinction… Prétendre privilégier la défaite de Voldemort n’est jamais qu’une manière pour moi de retarder une échéance qui me déplaît. Cela dit… » Il marque un temps de pause. « Je suis contraint par les circonstances. » Il observe un instant Minerva. « Si je vous ai parlé de la relation avec Gellert, vous ai-je également parlé du pacte de sang ? »
Minerva reprend la parole, confie ses angoisses au sujet de Voldemort, qui n’est ni plus ni moins que son épouvantard, comme il est sans doute celui de beaucoup d’autres.
« Dans ces circonstances, je pense que la peur est un sentiment très sain. Il faut seulement savoir l’employer à bon escient. »
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Rencontrer Gellert Grindelwald, serait-ce vraiment une bonne chose ? Je n’en sais trop rien mais de toute manière, pouvais-je véritablement y échapper ? Nous étions tous piégés dans cette ville, forcés sans nul doute que nos routes finissent par se croiser. J’avais vécue après la chute de Grindelwald, j’avais connu la montée au pouvoir de Voldemort mais une certaine curiosité en moi continuait à demeurer, je voulais rencontrer Grindelwald, peut être au fond pour me faire ma propre idée du personnage. Finalement, je finis par apprendre à Albus que je lui avais fais nombreuses confidences par le passé, tout du moins à celui qu’il ne sera jamais, dans un espace temps qu’il n’a pas connu et que c’est ainsi qu’il en était venu de lui-même à me parler de Gellert.
Je me contente de lui sourire en faisant un léger signe positif de la tête quand ce dernier affirme qu’il a la certitude que tout ce qu’il a pu me dire n’a jamais quitté ma salle de cours et c’est bien vrai. Personne n’a jamais rien su et c’est mieux ainsi sans nul doute, de toute manière, je lui avais promis, tout comme lui n’avait pas parlé de ma propre histoire, c’était notre conversation, nos confidences et personne ne changerait ça. J’étais heureuse de retrouver celui que j’ai toujours considéré comme mon mentor avant de devenir mon meilleur ami même si dans cette époque présente, il faudrait que je lui montre les images d’une période qu’il n’a pas vécue. Sans doute en aurais-je un jour la chance si je réussis à mettre la main sur une pensine.
« Je suis d’accord qu’il faut songer à les stopper tous les deux. » énonçais-je alors tandis que ce dernier finit par m’avouer l’histoire du pacte de sang. Il ne m’en avait pas parlé par le passé mais je me suis assez documenté pour savoir de quoi il s’agit, tout du moins entre les pages d’un livre. Pour le coup, je comprenais qu’il avait fait un pacte de sang avec Grindelwald, ce qui compliquait sans doute les choses « Nous n’en avons pas eu le temps mais je me suis documentée sur la question par le passé, le pacte de sang que vous avez fait avec Grindelwald vous empêche mutuellement de vous battre n’est-ce-pas ? » demandais-je alors.
Je finis alors par lui confier mes angoisses concernant Tom Jedusor et le fait qu’il est mon épouvantard, ma plus grande peur. Le revoir en vie n’avait clairement rien arrangé, bien au contraire. Je pose mon regard sur Albus.
« Je suis bien d’accord sur ce point. Cependant, j’ai cette crainte qu’il puisse rentrer dans ma tête et pouvoir se servir de cette peur contre moi à l’avenir si combat il y a… Sans doute n'en aurait-il clairement rien à carer mais... avec cette fameuse lune rouge et nos pouvoirs qui jouent à cache-cache, je dois avouer que ça n’arrange rien… » avouais-je alors.
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Comme une piqûre de rappel, Albus tient, au fond, à ce que ceux qui lui expriment leur confiance ne lui fasse pas oublier quel doit être son rôle et quelles doivent être ses responsabilités. Quoi qu’il puisse advenir, il se doit de participer activement autant à la lutte contre Lord Voldemort que contre Grindelwald. Ceux qui affirmaient devoir compter sur lui pour pouvoir arrêter le second n’avaient certainement pas tort, à son époque comme dans ce monde. Encore faut-il qu’il sache en trouver le courage, et ce n’est bien évidemment pas une chose évidente, loin de là… A plus forte raison qu’il se voit contraint par le pacte de sang qui les unit. Certes, ce serait presque une excuse, un désagrément confortable. Il n’empêche qu’il lui faudra découvrir de quelle façon y mettre un terme.
Minerva lui apprend avoir bel et bien eu vent du fameux pacte de sang et des implications de ce dernier. Au fond, c’est une sorte d’ironie tragique que la décision même qu’ils avaient prise alors de le mettre en œuvre. Dès le début, ils avaient dû savoir, autant l’un que l’autre, que ça ne pourrait se passer que de cette manière, qu’ils se verraient nécessairement contraints par les circonstances autant que par leurs tempéraments respectifs. Pourtant, au moment d’établir ce fameux pacte, Albus avait su se convaincre qu’il ne serait jamais rompu, qu’il ferait sa route avec Gellert quoi qu’il advienne. Grossière erreur de sa part.
« C’est bien cela, oui », confirme Albus dans un hochement de tête. « Ici, le pacte m’est revenu, ce qui signifie par conséquent que ses pouvoirs et les contraintes qu’il m’impose sont elles aussi de retour. » Il marque une pause. « Savez-vous de quelle manière ce pacte a été détruit par le passé ? » l’interroge-t-il.
Car lui-même, au fond, l’ignore, à bien des titres. Il sait qu’il est parvenu à arrêter Gellert par le passé, il sait donc que ce pacte est devenu caduque, mais jusqu’alors, il n’a pas trouvé la réponse à ses questions… ou bien peut-être, c’est vrai, ne l’a-t-il pas recherchée si attentivement que cela.
Quand ils en reviennent aux angoisses – très certainement légitimes – de Minerva, Albus n’a aucun mal à comprendre l’inquiétude qu’elle ressent à l’idée qu’un homme aussi puissant et dangereux puisse avoir libre accès à ses pensées, et cela sans aucune forme de restriction.
« Avant d’arriver ici, saviez-vous pratiquer l’occlumencie ? » l’interroge-t-il avec curiosité.
Car si tel ne devait pas être le cas, il est certain qu’elle devrait s’y employer. Certes, Albus lui-même n’a pas retrouvé, pour l’heure, une telle capacité, mais en ce qui le concerne, il ne se sent guère dérangé par l’idée que ses pensées puissent être transparentes à autrui… ou du moins ne l’est-il plus à l’heure actuelle. Mais ça pourrait bien, cependant, ne pas durer.
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Bien vite notre conversation tourne autour de Grindelwald. Si pendant un temps je m’inquiète de savoir sa réaction de sa présence ici, je comprends bien vite que c’était une question indiscrète et que sans nul doute, Albus ne pourrait me répondre étant donné que ce questionnement irait sans doute mieux à l’Albus qu’il ne sera jamais, tout du moins à celui de mes souvenirs. Ne quittant pas le sorcier des yeux, nous finissons par parler du pacte de sang. Je connaissais bien de quoi il s’agissait et bien vite, je fis la bonne déduction. Il avait fait un pacte de sang avec Grindelwald, les empêchant mutuellement de se faire du mal.
« Voilà chose bien embêtante. » avouais-je alors avant de reprendre « malheureusement, je n’en ai pas le souvenir mais je suis sûre que si nous cherchons bien, on finira par trouver quelqu’un qui aura connaissance de la manière dont vous avez réussi ce prodige car je crois savoir que c’est bien difficile de détruire un tel pacte. » réfléchis-je alors.
De cette légende concernant Dumbledore et Grindelwald, je n’en connaissais que ce qui se savait. Tout du moins, j’en savais un peu plus les concernant tous les deux avec les éléments dont m’avait fait part Albus par le passé, tout du moins dans mon passé mais j’ignorais de quelle manière, il avait pu détruire le pacte de sang. Ce dernier ne pouvant être présentement détruit, l’arrestation de Gellert Grindelwald serait sans doute un peu plus compliquée qu’il n’y paraît.
« Je ne m’inquiète pas ceci dit, nous trouverons bien la réponse au questionnement de destruction du pacte de sang, car il est vrai que l’arrestation de Grindelwald risque d’être plus complexe si vous ne pouvez lutter contre lui. » avouais-je alors.
Concernant Voldemort cependant, les choses seraient peut être moins complexes. Après tout, il n’avait peut être pas retrouvé l’intégralité de ses pouvoirs dans ce monde et avait-il seulement recréer ses horcruxes ? Car dans ce cas, l’anéantir serait encore plus complexe. Je fais rapidement part à Albus de ma crainte que Tom puisse entrer dans mes pensées et peut être pouvoir s’en servir contre moi. Lui ou n’importe qui d’autre qui ne me porte pas en estime. C’était une crainte fondée étant donné que je n’avais jamais été capable de pratiquer l’occlumencie. Je fais un léger signe négatif de la tête.
« Hélas non, je n’en ai pas eu l’occasion mais je pense qu’il faudrait y songer, pouvoir protéger mes pensées seraient sans aucun doute bien utile. » avouais-je alors « vous possédiez vous même ce don par le passé si je ne me trompe pas ? » demandais-je alors.
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▿ Pensine
« C’est supposément impossible, à plus forte raison quand il a été mis en œuvre par des sorciers talentueux », observe Albus avec un fin sourire amusé, même si la situation ne prête pas spécialement à rire.
Si Gellert et lui ont conçu ce pacte à l’époque, c’est définitivement pour cette raison : pour qu’il ne soit pas aisé, pour ne pas dire impossible de le briser, afin que l’engagement qu’ils avaient alors formulé l’un vis-à-vis de l’autre soit ni plus ni moins qu’irrévocable. Certes, ils étaient tous deux très jeunes à l’époque, plus impétueux et moins aguerris qu’ils ne le sont aujourd’hui, mais pour avoir observé ce pacte sous tous les angles, il reste évident qu’il reflète là une forme de magie suffisamment puissante pour naturellement causer tort à quiconque chercherait à la briser… Pour autant, cela a été possible, et si Minerva n’a pas été en mesure de lui apprendre de quelle manière, quelqu’un d’autre le saura sans doute… reste à déterminer qui. Pour l’heure, c’est loin d’être une évidence encore, mais chaque chose en son temps. Les priorités sont à l’évidence nombreuses, et cela n’arrange rien, mais d’une manière ou d’une autre, ils parviendront à leurs fins.
Minerva affirme qu’elle ne s’inquiète pas le moins du monde de trouver la réponse à ses questionnements. Pour avoir assidument cherché, Albus ignore s’il pourrait véritablement se montrer à ce point confiant de son côté, mais il tient à l’être néanmoins. Il se contente de hocher la tête quand Minerva précise que l’arrestation de Gellert sera sans doute plus complexe s’il ne peut lutter contre lui… Elle ne serait pas impossible, c’est vrai, mais pour une raison qui le dépasse et qui lui déplaît, il continue de penser, comme beaucoup d’autres, qu’il doit être celui qui l’arrêtera… et même si ce sera alors un coup de canif radical à tout ce qu’ils auront construit, s’il sait qu’il devra forcément en souffrir, il estime que c’est son rôle malgré tout, et même une sorte de devoir moral vis-à-vis de lui, en fin de compte.
« En effet, mais l’occlumencie fait partie des dons dont je ne dispose plus à l’heure actuelle », confirme Albus avec un léger hochement de tête. Ce n’est pas un don qui lui manque outre mesure, mais comme pour le reste de ses compétences, il est assez certain qu’il saura les récupérer petit à petit, à force de temps et de concentration… Et très probablement sans vraiment s’y attendre, comme ça a été le cas pour nombre d’autres de ses facultés. « Ce n’est qu’une question de temps, je suppose, et je serais ravi de vous inculquer ce que je sais… » Il marque une pause. « Je peux d’ailleurs vous l’enseigner en théorie puisqu’il m’est permis de savoir pénétrer votre esprit. Dans les limites de la décence, cela va sans dire. »
Code by Laxy
Albus Dumbledore
Happiness can be found, even in the darkest of times, if one only remembers to turn on the light.
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minerva & albus
Je souris à Albus avant de reprendre la parole après quelques instants de réflexion.
« Peut être que seul ceux qui sont à l’origine de ce pacte peuvent le détruire. Je n’ai pas souvenirs de comment vous avez pu réussir cela comme je vous en ai informé mais je pense qu’en premier lieu, il faut vraiment le vouloir pour pouvoir le détruire. » énonçais-je avec un clin d’oeil et un léger sourire, signe que je le taquinais tout en gardant ce petit côté très sérieuse.
Après tout, ce pacte, il l’avait fait avec Grindelwald, ils ne pouvaient pas se battre l’un contre l’autre mais au fond, si ce pacte fut mis en oeuvre par deux sorciers talentueux, peut être que seul l’un de ces deux sorciers justement peut être en mesure de le détruire. Je l’ignorais mais on finirait bien par trouver la réponse à ce questionnement, je ne m’inquiétais guère sur le sujet. En tout cas, je l’espérais fortement étant donné que si nous devions lutter contre Gellert Grindelwald, il nous faudrait l’aide d’Albus. Bien vite, je fais comprendre à Albus qu’arrêter Grindelwald risque d’être plus complexe mais rien n’est jamais impossible, on trouverait bien une solution en temps voulu.
Je restais confiante parce qu’il le fallait. Cependant, une crainte restait en moi. Voldemort. Il était ma plus grande peur, mon épouvantard et garder mes émotions enfouis quand je me trouvais face à Tom Jedusor, c’était bien trop compliqué. Il pouvait lire dans ma tête comme dans un livre ouvert et ce n’était clairement pas quelque chose qui me plaisait. Après tout, mes pensées m’ont toujours appartenues, c’est mon histoire, mes secrets et personne ne devrait pouvoir y entrer sans mon autorisation. Bien vite, je parle d’occlumencie avec Albus, ayant connaissance que ce dernier en était capable. Tout comme la légilimencie. Il ne tarde pas à me le confirmer en ajoutant que l’occlumencie ne fait plus partie de ses pouvoirs pour l’instant.
Avalant ma salive, je fais un léger signe positif de la tête avant de lever le regard vers Albus.
« D’accord. Il faut que je puisse bloquer mon esprit à toute personne essayant d’y entrer. » énonçais-je à Albus « C’est quand vous voudrez. » ajoutais-je avec un léger sourire, rassurée.
:copyright:️BESIDETHECROCODILE
Albus Dumbledore
▿ Ton univers : Fantastic Beasts
▿ Date de naissance : 30/08/1975
▿ Age : 49
▿ Métier : Professeur d'histoire à l'université
▿ Quartier : Hogwarts Place
▿ Côté cœur :
The trouble is, humans do have a knack of choosing precisely those things which are worst for them...
▿ Dons/capacités/pouvoirs :
▿ Baguette magique
▿ Pacte de Sang
▿ Legilimancie
▿ Transplanage
▿ Fumseck
▿ Magie non verbale
▿ Occlumancie
▿ Pensine
Entendre que seuls ceux qui sont à l’origine de ce pacte sont susceptibles de le détruire ne l’aide en vérité pas réellement, car que cela soit vrai ou non, il est certain dans tous les cas qu’Albus n’en confierait la tâche à personne d’autre. Tout ceci avait commencé avec eux, tout ceci devait s’arrêter avec eux… c’était logique, c’était nécessaire. Briser le pacte de sang, ce ne sera pas seulement détruire un objet magique encombrant et qui l’empêche de remplir pleinement ses objectifs, ce sera briser le symbole le plus absolu d’une relation déjà brisée, mais dont Albus refuse de faire le deuil, incapable qu’il est de faire abstraction de ce qu’il éprouve, des sentiments qui le dominent et le submergent chaque fois qu’il doit être question de celui qu’il n’est pas véritablement capable de considérer comme un ennemi quand bien même il le devrait, tout naturellement.
« Sans doute », reconnaît-il sans plus de commentaire en affichant seulement une fine esquisse de sourire quand elle lui fait remarquer qu’il faut certainement le vouloir pour réussir à le détruire.
Il ne peut avoir aucun doute à ce sujet, et c’est ce qui rend l’affaire si complexe car – et Minerva n’est manifestement pas dupe – une part de lui ne le veut pas, et cette même part de lui ne le voudra peut-être jamais. Albus ne sait qu’être intriguée par cette autre version de lui, celle qui a vécu plus longtemps, celle qu’ils connaissent tous et qui a été en mesure de détruire le pacte de sang, d’arrêter Gellert Grindelwald. Cet homme qui est supposé être lui, et qui aura su faire preuve d’un courage et d’une résignation dont lui-même trouve toutes les occasions de s’exempter, parfois à raison, souvent avec mauvaise foi. Minerva connaît cet autre, et elle le connaît lui, d’une certaine manière. Le fait de constater ne pouvoir le duper a quelque chose d’infiniment rassurant, à vrai dire.
En attendant, il y a des choses sur lesquelles ils peuvent se permettre d’agir. Minerva veut développer ses talent d’occlumens, et d’une certaine manière, Albus peut être capable de l’aider, de lui permettre de prévenir son esprit contre toute intrusion éventuelle. Elle semble prête, elle est décidée, et Albus comprend qu’elle ne veut pas perdre de temps, ce qui est compréhensible. Il hoche simplement la tête quand elle lui dit que c’est quand il voudra.
« Dès maintenant, dans ce cas. Même si d’autres n’auront pas la délicatesse de vous prévenir. » Et c’est là toute la difficulté pour tout occlumens, il ne faut pas baisser sa garde aux mauvais moments, être parés à l’éventualité de la moindre intrusion.
Alors, il utilise ses dons de legilimens pour se frayer un chemin dans les pensées de son interlocutrice.
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Albus Dumbledore
Happiness can be found, even in the darkest of times, if one only remembers to turn on the light.
Par le passé, Albus avait détruit le pacte de sang. Personne ne savait comment il avait réussi cet exploit, mais ce qui fut fait par le passé, tout du moins dans le mien du coup pourrait sans nul doute se reproduire, il fallait seulement qu’il accepte la situation et cela semblait plus compliqué. S’il refusait de lutter contre Grindelwald, l’arrêter serait bien plus compliqué, c’est une certitude mais personne n’était infaillible, même un sorcier aussi puissant que Gellert Grindelwald, cependant, sans l’aide de Dumbledore, je maintiens que les choses seraient plus difficiles mais pas impossibles. J’espérais cependant qu’il trouve le moyen de se libérer du pacte de sang.
Je connais assez Albus - tout du moins celui que j’ai connu jadis - pour savoir qu’il ne désire pas le détruire, au fond, il n’a sans doute pas tant envie de stopper Grindelwald et je peux le comprendre…cependant, même s’il ne le souhaitait pas, il faut croire qu’il a fini par y être obligé car nous connaissons tous - tout du moins ceux qui viennent de la même époque que moi - la légende de la chute de Grindelwald par les mains d’Albus lui même donc c’est la preuve qu’il a fini par détruire le pacte, cependant, personne n’a jamais su comment, sauf cette version d’Albus qu’il ne sera sans doute jamais. Peu m’importe car pour moi tout du moins, il était là, à nouveau. Et c’était clairement ce qui comptait le plus.
Cependant, la chose certaine, c’est que je connais Albus, cette version de lui qu’il est aujourd’hui qui d’une certaine manière n’est pas aussi différente que celle que j’ai connue jadis, quand j’étais moi-même plus âgée - voyez la complexité de la chose -. Cependant bien vite, je fais comprendre à Albus que je souhaite développer mes talents d’occlumens afin de pouvoir bloquer mon esprit à toute tentative d’intrusion. C’était important et voir même vital pour moi, il le fallait, mon esprit n’appartenait qu’à moi. Albus me proposa donc de m’y entrainer. Ne pas perdre de temps. Jamais. Je lui donne mon feu vert. Vider mon esprit de toute pensée, ne garder que l’essentiel, ce qui ne risque pas de me mettre en porte à faut. Cependant, je ne peux m’empêcher de penser. Je ne peux m’empêcher de penser à l’instant où j’ai vu le corps sans vie d’Albus en bas de la tour d’Astronomie. Ce même instant où j’ai compris que mon meilleur ami ne reviendrait pas, ce moment où j’ai compris que le monde deviendrait bien plus sombre mais où j’ai levé ma baguette pour faire fuir cette maudite marque des ténèbres… Vide ton esprit Minerva, vide ton esprit me murmurait une petite voix au fond de moi mais sans nul doute que la première fois, c’est bien compliqué…
Albus ne s’attend pas, bien évidemment, à ce que Minerva parvienne immédiatement et du premier coup à fermer son esprit. Ce n’est bien sûr jamais aussi simple, et il faut évidemment s’attendre à ce qu’elle n’y parvienne pas du premier coup, même les sorciers les plus aguerris ne peuvent pas prétendre à un tel talent. Et ce n’est pas un souci en soi. Le but d’Albus n’est absolument pas de se montrer intrusif, uniquement d’aider la jeune femme à libérer son plein potentiel, à apprivoiser des pouvoirs qu’elle ne maîtrise pas encore, et pour cela, il est évidemment important qu’elle s’exerce. Il est là pour ça. Il ne s’imaginerait pas brimer sa soif d’apprendre alors qu’il l’estime absolument primordiale, nécessaire à son progrès personnel mais pas seulement. En ces temps qui promettent d’être obscurs, il faut savoir disposer de toutes les armes que l’on est susceptible d’acquérir, et la légilimancie n’est définitivement pas la moindre d’entre elles.
Alors qu’il se fraie un chemin parmi ses pensées, qu’elle ne parvient pas à obstruer, sans doute parce qu’elles se font d’autant plus vives et précises qu’elle sait être supposée les ignorer, il prend rapidement connaissance des images qui la submergent… Des images qui, crues, violentes, morbides le mettent en scène. Son cadavre sans vie au pied de la tour d’astronomie, et les émotions qui accompagnent un moment à ce point crucial et douloureux. Ce sentiment de vertige absolu qu’Albus expérimente de nouveau par l’intermédiaire de Minerva, le professeur l’avait déjà connu. Il l’avait connu très brutalement au moment de poser les yeux sur le corps sans vie de sa sœur et de comprendre que cette dernière ne lui reviendrait plus jamais.
La contemplation de sa propre mort n’est pas un spectacle aisé, mais il devrait être offert à tout un chacun pour prendre la pleine conscience de l’inévitable, immuable fragilité de l’existence, plus que manifeste. Celle-là même qui devait vous rappeler, bien sûr, l’importance de se battre pour elle en toute circonstance, et de ne surtout jamais abandonner, et ce peu importe les circonstances, évidemment. Il laisse à Minerva le temps nécessaire pour tenter d’aboutir à un résultat mais finit par se couper de ses pensées, leur accordant un temps de pause à tous les deux.
« Je ne m’attendais pas à ce que vous réussissiez du premier coup », la rassure-t-il immédiatement si elle devait seulement en avoir besoin – chose dont il n’est pas tout à fait certain au passage. « Certaines pensées sont plus complexes à chasser que d’autres », remarque-t-il d’un ton posé. « Je regrette que vous ayez eu à vivre cela », reprend-il, comme une invitation à en parler si elle le souhaite, ou bien, au contraire, à se taire si elle le désire.
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Albus Dumbledore
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