Darkness is a prison from which only light escapes.
feat. Gellert
Plus que quelques marches pour atteindre le sommet de la tour. Albus s’interrompt un instant, comme s’il prenait soudainement conscience de l’endroit où il se trouve… Parce que c’est effectivement le cas. Une soudaine sensation de vertige le cueille sans douceur au moment de constater qu’il ne devrait pas être ici. Que faisait-il quelques instants auparavant ? Il est incapable de se le rappeler avec certitude – lui qui se targue (à raison) de posséder une mémoire encyclopédique.
Il sait juste qu’il se trouvait sur cette île étrange, aux codes et mœurs particuliers, qui avaient exigé de lui qu’il reconsidère nombre de perspectives quant à son avenir, celui qui n’était plus tout tracé, et celui qui restait à construire. Il ne devrait pas être ici. Où qu’il se trouve. Un courant d’air froid lui glace l’échine alors qu’il prend le temps de s’attarder sur sa tenue. Pas de miroir à l’horizon, s’il avait pu contempler son reflet, ce dernier aurait ajouté quelques années à son apparence, creusé plusieurs rides sur son visage à présent soucieux. Il ne sait pas où il se trouve. Ni comment il a pu arriver là. Ce qu’il sait en revanche, c’est que ceci doit forcément avoir un sens, quand bien même ce dernier lui échappe.
Ne pas perdre son calme en ces circonstances n’est pas la chose la plus aisée, c’est en revanche la chose à faire, et Albus en est tout à fait conscient, tandis que, après avoir pris une grande inspiration et tiré sa baguette de sa poche pour prononcer un « lumos » tout sauf superflu dans l’obscurité ambiante. Son instinct veut le conduire au sommet de cette tour, alors, Albus choisit de s’y rendre, non, sans une certaine défiance. Quand il fait face, au sommet des marches, à une porte verrouillée, il ne sait pas davantage à quoi il doit s’attendre. Sur ses gardes, il est partagé entre curiosité et légère inquiétude, car son instinct, s’il n’est malheureusement pas infaillible, ne lui laisse que trop suggérer que la situation, peu importe ce qu’elle est, est faite pour s’envenimer.
La porte ne s’ouvre pas au premier « Alohomora » qu’Albus utilise pour l’ouvrir – il fallait s’en douter, d’autres sortilèges lui sont nécessaires pour parvenir finalement à déverrouiller ce système capricieux et à ouvrir cette lourde porte, dans un grincement phénoménal, qui se répercute bien vite en écho contre les murs de pierre lisse.
La lueur à l’extrémité de sa baguette lui révèle bien vite la nature de l’endroit où il se trouve – c’est une prison, pour ne pas dire un mouroir. D’épais barreaux qu’aucun sortilège ne pourrait briser entourent très sûrement une cellule dans laquelle se tient une silhouette terriblement familière. Légèrement vieillie par le temps, elle aussi. Certainement pas au point de ne plus être reconnaissable.
« Gellert… »
Sa voix n’est qu’un souffle, si bien que l’écho lui-même paraît ne pas l’avoir entendu. Mais l’homme qui lui fait face, séparé de lui par un mur de barreaux épais, l’aura bien entendu, lui.
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Albus Dumbledore
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Le poids de la solitude, Gellert ne l'a jamais ressentie au cours de sa vie, quand bien même il a voyagé durant sa jeunesse pendant une longue période, seul. Mais cela ne l'a jamais atteint parce qu'il avait ce but, cet objectif à atteindre. Quoi qu'il arrive, quoi qu'il se passe, sa motivation n'a jamais faibli. Il regardait toujours devant lui, vers l'avenir. Un avenir qui devait changer à jamais le monde des sorciers pour le meilleur et pour le plus grand bien. Et puis ses nombreux voyages à travers le monde n'ont jamais été une chose futile, bien au contraire. Même s'il n'a pas toujours trouvé ce qu'il cherchait, chacune de ses quêtes s'est révélée intéressante au minimum. Toute la vie de Gellert a été construite par ce désir de bouleverser et changer radicalement le monde des sorciers. C'est pourquoi, la solitude n'a jamais été sienne. Mais aujourd'hui, pour la première fois de sa vie, Gellert l'expérimente ici, enfermé dans ce qu'il soupçonne être son propre château, bien qu'il ne reconnait pas la pièce. En même temps, il s'agit d'une cellule et après des heures à avoir tenté de s'échapper, il est bien obligé de reconnaître qu'il n'y a aucune échappatoire possible pour lui. Il ne possède plus la baguette du Sureau, ni aucune baguette d'ailleurs. Que s'est-il passé exactement ?
La mémoire de Gellert ne lui a jamais fait défaut. Jamais. C'est donc bien la première fois que le mage noir fait face à une sorte de trou de mémoire. Il ne se rappelle pas avoir perdu un combat quelconque. Mais, il devine logiquement que si combat il y a eu, ce fut contre Albus. Aucun autre sorcier n'aurait pu le défier de toute façon et l'emporter. Cette idée le réconforte un peu, car au fond, Gellert n'est jamais parvenu à renoncer à lui totalement. Une part de lui a espéré et espéré qu'il finisse par changer d'avis. Son vieil ami et amant lui manque, c'est un fait. Un fait qu'il a cependant bien gardé tout au fond de lui parce que la cause pour laquelle il s'est battu toute sa vie va bien au-delà de ses sentiments personnels. Il ne pouvait pas se permettre de se montrer faible, juste parce qu'il aime profondément Albus Dumbledore. Mais maintenant qu'il est enfermé ici sans la moindre idée de ce qui s'est passé, il a le cœur légèrement adouci en songeant que c'est l'homme qu'il aime qui est parvenu à le vaincre. Une part de lui, bien sûr, a le cœur brisé en même temps.
Lorsqu'on est enfermé dans une pièce sans la moindre occupation, une seule chose est possible : s'occuper l'esprit. Gellert dispose visiblement d'un temps illimité pour repenser à tout ce qu'il a accompli dans sa vie, mais aussi ses échecs. Et forcément, il en vient à penser à Albus. Est-il une erreur au bout du compte ? Il n'en a jamais pensé un seul instant jusqu'ici. Mais maintenant, il peut remettre absolument tout en question car visiblement, il a commis une erreur fatale pour s'être retrouvé ici. A-t-il des regrets ? Non, pas le moindre car il reste persuadé que c'était la chose à faire. Il a consacré sa vie entière à la cause de son peuple.
Mais alors qu'il commence à perdre le décompte et que le temps semble s'écouler inlassablement, un bruit vint briser la monotonie de son quotidien. Et lorsqu'il redresse la tête pour regarder son visiteur - le premier depuis qu'il est ici - un sourire tout sauf joyeux étire ses lèvres - il reconnaît immédiatement Albus derrière la lueur de sa baguette.
- Je me demandais bien combien de temps tu mettrais avant de venir, Albus.
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Dernière édition par Gellert Grindelwald le Mar 13 Sep - 18:35, édité 2 fois
Albus Dumbledore
▿ Ton univers : Fantastic Beasts
▿ Date de naissance : 30/08/1975
▿ Age : 49
▿ Métier : Professeur d'histoire à l'université
▿ Quartier : Hogwarts Place
▿ Côté cœur :
The trouble is, humans do have a knack of choosing precisely those things which are worst for them...
▿ Dons/capacités/pouvoirs :
▿ Baguette magique
▿ Pacte de Sang
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▿ Transplanage
▿ Fumseck
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feat. Gellert
« Tu sembles moins surpris que moi de te retrouver ici », observe Albus en pointant sa baguette en direction de Gellert, non dans l’intention de l’attaquer – ce serait complètement absurde, dans la situation où il se trouve –, mais pour permettre au faisceau lumineux émanant de sa baguette de contempler le visage de son ancien amant.
Il semble avoir vieilli de plusieurs années, ses traits sont légèrement émaciés, ses conditions de séquestration n’y sont peut-être pas pour rien. A cette faible lueur, il remarque aussi une chose qui lui avait échappée précédemment : la baguette qu’il tient entre ses doigts n’est pas celle à laquelle il est habituée : c’est bien et bien la baguette de sureau qu’il serre au creux de son poing agité de léger tremblement qu’il s’efforce d’ignorer dans le but de ne surtout pas se laisser décontenancer. Oui, il ignore ce qu’ils font ici, il ignore également depuis combien de temps Gellert est là, à peut-être attendre sa visite.
« Je suppose qu’il est superflu de te demander ce qui s’est passé. »
Superflu oui, parce qu’Albus est capable de le deviner par lui-même, ou du moins en partie. Les indices à sa disposition ne trompent pas. Il est à peu près certain de se trouver à Nurmengard, là où ceux qui ont connu de sa vie des épisodes qu’il n’a lui-même pas vécu lui ont appris avoir fait enfermer Gellert jusqu’à sa mort. La baguette qu’il tient entre ses mains est un autre indice de sa victoire sur lui… Il est, si tant est que cela ait réellement du sens, dans un souvenir qu’il n’avait pourtant pas eu encore l’occasion de vivre… mais qu’en est-il de Gellert ? Connaît-il les événements qui ont troublé le cours d’une existence déjà bien chaotique pour les conduire sur cette île où les cartes avaient été rebattues ? Ou bien a-t-il connu pour sa part ces événements qui échappent à la compréhension d’Albus ? Il n’obtiendra pas, en tout cas, la réponse à cette question en sondant un esprit qui lui reste hermétique, preuve donc que les règles qui ont trait ici sont à certains égards différentes de celles qu’ils ont connues dans leur nouvelle vie, où leurs pouvoirs leur revenaient petit à petit, et dans un ordre indistinct.
« Nous savions que les choses finiraient ainsi pour l’un de nous deux… »
Regrette-t-il d’être celui qui en est sorti victorieux ? La réponse à cette question paraît simple en elle-même. Comment pourrait-il regretter d’avoir obtenu ce au nom de quoi il s’est battu de haute lutte, protégeant le monde des sorciers (mais également celui des moldus) de la menace que représentait ce mage noir puissant resté malgré tout dans son esprit le seul et unique homme qu’il ait jamais aimé ? La culpabilité qui le tiraille en cet instant est pourtant on ne peut plus réelle. Elle traduit l’intensité de ses sentiments contradictoires. Il a gagné, ce n'est pas pour autant qu’il aime voir Gellert dans cette position. Ce n’est pas pour autant qu’il ne nourrit aucune sorte de regret face à un spectacle qu’il aurait préféré s’épargner.
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Non, Gellert n'est pas surpris de voir Albus. En revanche, il est frustré d'être incapable de se rappeler de quoi que ce soit. Il a beau réfléchir dans tous les sens, tenter de recoller les derniers souvenirs qu'il a, rien ne lui vient. Il aimerait pourtant se remémorer son combat contre Albus et connaître ce qu'il l'a perdu pour de bon. Ses sentiments toujours présents pour lui ? Sa magie qui se serait affaiblie avec le temps ? Une simple erreur de jugement ? Un mélange de tout ? Et plus il y pense, plus il comprend qu'il ne parviendrait jamais à obtenir la réponse. Mais comme il n'a rien d'autre à faire dans cette prison, il cherche encore et encore. Et c'est probablement en pensant pratiquement toute la journée qu'il parvient à rester saint d'esprit et à ne pas perdre la raison. Il ne sait même pas combien de s'est écoulé, mais en juger par ses vêtements, ses mains et sa peau, cela fait déjà un moment.
Alors en voyant Albus, Gellert n'est pas le moins du monde surpris. Personne d'autre n'aurait pu le vaincre. Mais la vraie question est de savoir ce qui s'était réellement passée. Et s'il avait compté sur lui pour lui fournir la réponse, il comprend immédiatement qu'il n'est pas plus avancé que lui. Pourquoi ? Qu'est-ce que tout cela signifie exactement ? Albus aurait-il des pertes de mémoire ? Non, cela semble impossible comme hypothèse. Malgré les années qui les ont séparé, Gellert sait pertinemment bien qu'un sorcier aussi brillant qu'Albus ne pouvait pas perdre la mémoire ainsi. Non, il doit y avoir une autre raison beaucoup plus cohérente à tout ceci. Peut-être qu'ensemble, ils finiront par la trouver. Après tout, ils ont toujours été bien meilleurs ensemble que séparés. L'un comme l'autre le sait et pourtant, leurs chemins respectifs se sont bien trop éloignés pour qu'un compromis soit possible. Ils sont des ennemis et des amants maudits. Avec les années, Gellert a fini par l'accepter.
- Il l'est, en effet. Ce qui me fait comprendre que tu n'as pas davantage d'idée sur la question. Voilà qui est bien pratique. répond-il d'une voix agacée.
Gellert n'a pas bougé, il est toujours assis par terre, le dos appuyé contre le mur froid de sa prison, ses yeux rivés sur Albus. Malgré la situation présente, malgré le fossé entre eux, il ne peut s'empêcher de relever une chose concernant Albus. Il est toujours aussi élégant et attirant. Gellert soupire intérieurement. Il a beau le détester, il a beau concentrer toute sa colère contre lui, au fond il ne peut supprimer ses sentiments pour lui. Il le désire toujours et ce sera probablement à jamais le cas. Mais cela ne signifie pas pour autant qu'il n'hésitera pas sur la première occasion pour s'échapper d'ici, si jamais Albus commet l'erreur de baisser sa garde un instant de trop. Ce qui semble très peu probable le connaissant. Gellert relève un autre détail qui vient confirmer sa pensée : Albus tient dans sa main la baguette de Sureau.
- Probablement, mais la véritable question Albus est de savoir ce que nous allons faire. Ou plutôt ce que tu vas faire étant donné ma position. Comment retrouver nos souvenirs ? Comment savoir ce qui s'est passé ? Ou peut-être vas-tu te contenter simplement de me regarder moisir ici, dans ma propre prison.
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Dernière édition par Gellert Grindelwald le Dim 4 Sep - 17:39, édité 1 fois
Albus Dumbledore
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Bien pratique, oui. Les voilà tous les deux prisonniers d’une situation qu’ils ne comprennent pas. Ils n’ont pas en mains les clés nécessaires pour faire la lumière sur cette situation si ce n’est que superficiellement. Il y a les faits, évidents. S’ils se trouvent tous les deux d’un côté et de l’autre de cette cellule, c’est que l’un a eu le dessus sur l’autre, et ils savent tous deux que c’est ce qui devait advenir. Demeure néanmoins la frustration de ne pas tout comprendre et saisir des circonstances exactes de leur combat et de l’issue de ce dernier. Ils sont là, armés de moindres informations : est-ce que tout ceci est seulement réel ou uniquement le fruit d’une hallucination. A cette question, Albus n’a pas davantage de réponses, et c’est évidemment plus que désarmant. Car selon qu’ils soient condamnés à retrouver leurs identités, avec des blancs notables, à cette époque précise ou qu’ils ne soient que victimes de leur imagination, leur appréhension de la situation sera forcément très différente elle aussi.
Oui, la véritable question, en effet, est bel et bien de savoir ce qu’ils feront, et en l’occurrence, Albus n’en a pas la moindre idée. Il serait bien en mal de déterminer quelle solution apporter à un problème qu’il ne comprend pas encore parfaitement. Il est incapable de savoir plus précisément ce qu’il conviendra de faire. Peuvent-ils retrouver leurs souvenirs en le souhaitant seulement. Peuvent-ils vraiment s’aider des maigres indices à leur disposition ici ?
« Je le devrais peut-être », répond Albus sans franchement de conviction quand Gellert suggère qu’il le laissera peut-être simplement moisir ici, dans sa propre prison.
Il suppose que c’est ce qu’il a fait (fera ? aura fait ? Les temporalités se mélangent et aucune réponse ne semble exacte). Un autre lui – ou peut-être lui – a bel et bien décidé que le laisser vivre dans ces conditions précaires et vétustes était la chose à faire, la punition adéquate. Il a décidé du sort de Gellert, il a décidé de plonger Gellert, l’homme qu’il aimait, l’homme qu’il aime toujours, dans cet état, de son propre gré. Il ne peut faire abstraction de cet état de fait : la vérité est là, sous ses yeux, et elle ne l’autorise pas à les détourner comme si de rien n’était. Il y est confronté dans sa plus grande brutalité.
« Je ne peux décemment pas te laisser sortir d’ici si je dois admettre t’avoir fait enfermer pour de bonnes raison et considéré que c’était la meilleure solution. Ou la solution la moins radicale », reconnaît-il ensuite, car cette situation retranscrit bien une vérité pour le moins absolue : pacte de sang ou non, Albus aurait été bien incapable de détruire Gellert, purement et simplement… c’est une chose impossible à envisager pour lui. « Quant à retrouver nos souvenir, j’ignore si nous pouvons réellement espérer la reconquête d’une chose qui ne nous a jamais vraiment appartenu. » Il l’observe un instant. « Depuis combien de temps es-tu ici, selon toi ? Plusieurs semaines ? Mois… ? »
Années ? Combien de temps lui aura-t-il fait endurer ce supplice ?
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Tout comme Albus, Gellert a toujours su que l'inévitable finirait par arriver. Et une part de lui a toujours redouté qu'il puisse en effet, perdre ce combat. Gellert est puissant, mais il sait que son ancien ami et amant l'est aussi et peut-être même plus. Ou alors, ce sont les sentiments qu'il éprouve encore pour lui qui l'a empêché d'aller jusqu'au bout. Dans un cas comme l'autre, il ne connait pas la réponse finale. Et c'est bien ça le plus frustrant. Il déteste ne pas avoir de réponses. Et, il a beau tenter de recoller les morceaux dans tous les sens, il ne parvient à rien. Tout ce qu'il peut faire, c'est réfléchir encore et encore, sans jamais y voir le bout. Puis maintenant, voilà qu'apparaît Albus, ce qui sans aucun doute qui l'a placé ici, dans sa propre prison. Quelle ironie ! Il avait crée cette prison pour enfermer ses ennemis et finalement, c'est lui qui s'y retrouve enfermé. Il n'aurait jamais pensé y finir un jour comme détenu. Mais le fait qu'il soit toujours vivant, prouve également qu'Albus a été incapable de le tuer. Lui aussi éprouve encore des sentiments pour lui. Quelle tragédie.
Pour être honnête, Gellert n'est pas franchement ravi de voir Albus. Même si tous les deux ignorent totalement ce qui s'est passé, il est très humiliant de lui faire face dans cette situation. Il aurait largement préféré qu'Albus le tue, mais il ne peut pas le blâmer étant donné que lui-même aurait probablement été incapable d'aller jusqu'au bout. Tout aurait été bien plus facile si tous les deux étaient parvenus à oublier définitivement le passé et mettre de côté leurs sentiments. Malheureusement, ils sont humains et même s'il a toujours affirmé d'avoir les épaules suffisamment larges pour endosser le rôle de révolutionnaire, Gellert n'en demeure pas moins un homme. Alors quand Albus lui répond qu'il devrait peut-être se contenter de le regarder moisir, il lui lance un regard noir. Très bien. Si tel est son désir, Gellert ne lui donnera pas satisfaction et il devra se contenter de contempler son dos. Il est hors de question qu'il le laisse encore gagner à ce niveau-là.
- Dans ce cas, tu n'as rien à faire ici. Va-t'en Albus et savoure donc ta victoire. Te voilà donc officiellement le plus grand sorcier. Félicitations.
Des remords ? Non, il n'en a pas, profondément convaincu que la cause pour laquelle il s'est battu ces dernières décennies étaient la meilleure. Il a fait tout ça pour son peuple, pour que les sorciers puissent enfin être libre et ne plus avoir à se cacher. Il a consacré sa vie entière pour défendre cette cause. Et même si ses actes ont été parfois brutales, il a estimé que c'était nécessaire. Des sacrifices sont malheureusement nécessaires lorsqu'on souhaite parvenir à une révolution du système. Pour Gellert, la fin justifie les moyens. Il lui a déjà à moitié tourné le dos lorsqu'Albus lui dit que c'est sûrement vain de tenter de retrouver des souvenirs qu'ils n'ont manifestement pas vécu. Il dit vrai. Albus finit par lui demander depuis combien de temps il se trouve là. Il soupire avant de se retourner vers lui. Il n'a rien de mieux à faire de toute façon et puis, quelque part le Albus devant lui n'est pas responsable de sa situation ici. Alors autant tuer le temps encore un peu.
- Je n'en ai pas la moindre idée. Mais d'après l'état de mes vêtements et de mes mains, je dirai bien des mois en tout cas.
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Dernière édition par Gellert Grindelwald le Dim 11 Sep - 17:38, édité 1 fois
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« Je suis convaincu qu’avec ou sans souvenir, nos conversations auront été très similaires », observe Albus d’un ton au fond trop léger pour être honnête, car cette situation, en réalité, dont il ne comprend pas complètement les tenants et aboutissants, mais dont il est contraint, en revanche, de contempler les effets, ne lui fait aucun bien, que du mal. Il n’en retire aucune forme de satisfaction, d’aucune sorte, tout ce qu’il éprouve en cet instant, à voir Gellert croupir dans une cellule où il sait qu’il l’a lui-même envoyé, c’est de l’empathie, de la nostalgie et, nécessairement, des regrets.
Oui, quelles qu’aient été les motivations de ce lui qu’il n’est jamais devenu, peu importe le degré d’animosité que les circonstances avaient instauré entre eux, il est convaincu qu’à aucun moment, il n’a pu se satisfaire de cette situation et la trouver véritablement satisfaisante ou heureuse. Il ne se sera pas gargarisé de sa victoire, il ne se sera pas senti supérieur ou triomphant. Faire enfermer Gellert Grindelwald aura certainement été l’expérience la plus complexe de toute sa vie, pas seulement parce qu’il affrontait alors un adversaire de taille, mais parce qu’en même temps qu’il refermait les barreaux de cette cellule sur son prisonnier, c’était son cœur qu’il mettait en cage, et pour toujours.
« Être le plus grand sorcier n’a jamais représenté de véritable intérêt pour moi », remarque-t-il, ce qui pourrait sembler malhonnête de sa part tant il a parfois manqué d’humilité, mais c’est le cas, il a compris que la quête absolu d’un pouvoir illimité causerait sa perte et celle de tout son entourage, c’est pour cette raison qu’il a toujours décliné les postes importants qui auraient pu lui garantir une position plus que confortable et une influence au-delà de remarquable. « Pas sans toi », reprend-t-il, car cette ambition s’est en effet évanouie en même temps que s’est éteinte leur relation, qui en fin de compte n’aura guère duré bien longtemps. Mais suffisamment malgré tout pour le marquer de son empreinte toute son existence durant.
Gellert n’est pas capable de lui apprendre depuis combien de temps il est enfermé ici, mais Albus se fierait sans mal à ses pronostics. Des mois, très probablement, en effet… qui se changeront très sûrement en années. Des années sous le sceau des regrets, de la culpabilité. De la nécessité, sans doute, de se retrouver dans cette situation. Il n’y avait pas eu d’alternative. S’il y en avait eu, il l’aurait su… n’est-ce pas ? Il aurait pris la décision qui s’imposait.
« Je suppose que c’est ma lâcheté qui t’aura mené à cette situation. J’aurais été incapable de te tuer. En un sens, tu auras sans doute considéré ce sort comme étant plus cruel encore. » Il parle au fond pour lui-même, au nom d’action dont il n’est pourtant pas complètement responsable. « J’en suis désolé. »
Pour ce que ça lui fera. Albus devine sans mal que cela ne peut lui faire qu’une belle jambe au vu des circonstances, mais il estime se devoir tout de même de prononcer ces mots.
« Tu as faim ? Soif ? Tu n’as peut-être rien avalé de réellement consistant depuis des semaines… des mois… »
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- Peut-être, peut-être pas. répond évasivement Gellert qui très sincèrement, s'en moque bien.
La seule chose qui lui importe désormais, c'est qu'il est prisonnier dans son propre château et qu'il n'en sortira plus jamais. Il voit bien que cette situation rend malheureux Albus, ça le rend tout aussi malheureux bien évidemment. Lui aussi a énormément de regret parce qu'il est incapable de haïr Albus. Il a de la haine, c'est certain, mais ses sentiments pour lui sont toujours présents. Et c'est sans doute cela le pire. Il ne parvient pas à haïr complètement un homme qui l'a pourtant emprisonné et qui n'a pas la moindre intention de le faire sortir de là. Gellert reste persuadé, à défaut de ne pas avoir de souvenirs de l'affrontement, que la raison de sa défaite est bien son amour pour Albus. Cela le désole autant que cela lui fait prendre conscience de son humanité. Et même si ça lui fait mal de voir Albus si malheureux de cette situation, il ne peut s'empêcher d'éprouver néanmoins une certaine forme de plaisir. C'est tout ce qui lui reste après tout. C'est une maigre consolation au vue de sa situation, mais c'est toujours ça à prendre.
- Je sais. Et c'était également mon souhait qui est toujours d'actualité. On le pourrait toujours Albus. On le pourrait toujours. dit-il lentement en plongeant son regard dans le sien.
Oh, il n'essaie pas de le séduire ou quoi que ce soit. C'est désormais trop tard. Il le sait d'avance. Simplement qu'il pense toujours que tous les deux ensemble, ils peuvent gouverner leur monde sans le moindre problème. Ensemble, ils seraient tellement plus heureux. Ils auraient pu tout avoir. La gloire, la puissance, l'amour À la place, ils se retrouvent ici dans cette prison sinistre à se regarder avec des regrets et des cœurs brisés à travers des barreaux. Quel gâchis. Albus poursuit et évoque sa lâcheté, de ne pas avoir été capable de le tuer. Il s'en excuse. Et là, la colère s'empare de Gellert. Oh, il sait que le Albus devant lui n'est pas le responsable de son emprisonnement, mais cela ne change pas le problème. Il n'aurait pas été capable davantage de l'enfermer lui non plus. Il se lève et vint tout près des barreaux pour plonger son regard noir dans celui d'Albus.
- Non, tu n'as pas le droit de me dire cela. Je t'interdis, tu m'entends ! Si tu m'aimais réellement comme tu le prétends, alors tu m'aurais respecté un minimum et tu m'aurais tué au lieu de me laisser moisir. Mais tu en as encore le pouvoir, Albus. Alors je te le demande. Tue-moi. Si tu m'aimes vraiment, tu m'as réellement aimé, je te supplie de me tuer ici et maintenant.
S'il doit mourir, il a toujours voulu que ce soit de la main d'Albus, le seul sorcier qu'il reconnaît être de même force que lui. Il est le seul digne de lui. Et maintenant qu'Albus se tient devant lui, il a encore l'occasion de mourir dignement au lieu de moisir pendant encore très longtemps ici. Malheureusement, Gellert sait qu'Albus ne cèdera pas. Il est incapable de le tuer parce qu'il l'aime et malgré sa colère de le voir si faible, une part de lui ne peut que comprendre. Alors, il fait une chose qu'il ne fait jamais. Il lui ouvre son esprit complètement afin qu'il saisisse toutes ses pensées, qu'il comprenne son désarroi et surtout la honte que cela représente pour lui de se retrouver ici. Il lui fait part aussi de ses sentiments à son égard. Si Albus l'aime sincèrement, s'il a encore suffisamment d'estime pour lui, il le tuera comme il le lui demande.
- N'évite pas le sujet Albus. Tu sais aussi bien que moi que je peux me laisser mourir de faim quand je le veux. Mais je préfère mourir dignement. Accorde-le moi comme une dernière faveur de ma part.
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Dernière édition par Gellert Grindelwald le Mar 13 Sep - 19:42, édité 1 fois
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Albus répond aux promesses aussi douces qu’amères de Gellert par une légère esquisse de sourire qui, elle, n’est rien d’autre qu’amère… Il sait que Gellert pourrait chercher à l’abuser avec de belles paroles, comme il le fait avec tous, mais il sait aussi qu’en cet instant, son interlocuteur ne cherche pas le moins du monde à l’abuser. Il est tout à fait sincère, et c’est ce qui rend cette situation plus douloureuse encore. Il a raison, évidemment. Il suffirait d’un rien, d’un changement de cœur et de conviction de la part d’Albus. Il suffirait qu’il privilégie ses sentiments, forts, inévitables, à toutes les considérations morales qui lui sont venues après le décès d’Ariana, il suffirait qu’il le dise, oui, qu’il veut remettre au goût du jour leurs anciens projets, et alors, Gellert balaierait d’un revers de la main leurs anciens contentieux pour ne plus se focaliser que sur leur avenir en commun.
Oui, ils pourraient sans doute gouverner le monde à deux. Il n’est pas trop tard. Il ne serait jamais trop tard tant qu’ils seraient vivants, pour la pure et simple raison que leur sentiments mourront probablement en même temps qu’eux, pas avant. Mais Albus ne le fera pas, il reste déterminé à ne surtout pas changer d’avis, peu importe les circonstances et peu importe combien cela doit lui en coûter. Même si c’est difficile pour lui, même si le regard de Gellert est de ceux dans lesquels Albus pourrait beaucoup trop facilement se noyer… il ne peut ni ne veut détourner ses yeux des siens. Il veut profiter de toutes les émotions qu’il y déchiffre, autant les plus douces que les plus douloureuses… Jusqu’à ce que son regard s’assombrisse, alors qu’il se rapproche au plus près des barreaux qui les séparent.
La colère de Gellert n’est que trop compréhensible. Oui, Albus le sait, Gellert préférerait nécessairement mourir que de moisir ici. Sa démarche, en le faisant enfermer ici, a été purement et strictement égoïste… Albus n’est pas capable de tuer Gellert, il ne le sera jamais. Il ne pourrait pas supporter être responsable de sa mort. Pas plus qu’il ne supporterait l’idée de vivre dans un monde où Gellert n’est plus.
« Je ne peux pas… », confesse-t-il dans un souffle, bien que, évidemment, Gellert le sache déjà. Non, il ne le peut pas. Il n’a plus de pacte de sang derrière lequel se réfugier afin de justifier son inaction, mais malgré tout, il ne peut pas se résigner à faire une chose pareille. Gellert aura beau le supplier de mettre fin à ses jours, il n’y consentira pas. Ce n’est ni de la cruauté, ni de la clémence, en ce qui le concerne. C’est de l’amour. Quand Geller lui laisse accès à ses pensées, afin de lui faire prendre conscience de l’ampleur de ses sentiments autant que de son désarroi, il sent ses mains trembler autour de sa main qui tient sa baguette, la baguette de sureau qu’il a le sentiment de ne pas avoir mérité en cet instant. « Je n’y arriverai pas… » Et pourtant, il ne peut pas ignorer l’égoïsme dont il ferait preuve en ne cédant pas. C’est tout ce qu’il peut accorder à Gellert, par amour pour lui, et pourtant. « Je ne te survivrai pas. »
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Happiness can be found, even in the darkest of times, if one only remembers to turn on the light.
Darkness is a prison from which only light escapes.
Gellert Grindelwald s'est toujours caractérisé par son charisme naturel, par son don d'orateur et par sa puissance. Durant toute sa vie, il s'est montré impitoyable, frôlant à plusieurs reprises même la cruauté, afin de parvenir à ses fins. Il s'est donné corps et âme à sa cause qu'il devait initialement partager avec l'homme qui se tient en ce moment derrière les barreaux de sa prison. Gellert désirait offrir la liberté aux sorciers, permettre à son peuple de plus avoir à se cacher des moldus ou avoir honte de ce qu'ils sont. Après tout ce temps, il ne saurait même plus dire avec exactitude quel a été le motif déclencheur. Tout ce qu'il sait, c'est qu'il était profondément convaincu d'agir pour la bonne cause, pour le plus grand bien comme disait Albus autrefois. Et aujourd'hui, il n'est plus que l'ombre de lui-même, réduit à moisir durant des années et des années dans sa propre prison. Il en a honte tout comme il a le sentiment d'avoir échoué à sa tâche, d'avoir déçu son peuple entier. Tous les gens qui ont cru en lui, tous ces sorciers qui ont été prêts à donner leurs vies pour défendre sa cause. Il a échoué envers eux, mais avant tout envers lui-même. Certains jours, il se demande pour quelles raisons il continue de rester en vie, alors qui lui laisserait si simple de se laisser mourir de faim.
Désormais, Gellert Grindelwald n'est plus personne et n'ayant plus rien à perdre, il en vient à supplier Albus Dumbledore qui est à la fois son grand amour, mais aussi son plus grand ennemi. Et malgré tout ce qui s'est passé, ses sentiments se retrouvent être un mix de haine, de colère, de déception, d'amertume, de rancoeur mais aussi d'amour sincère. Quoi qu'il fasse, Albus lui colle à la peau. Le destin voulait qu'ils se rencontrent, mais peut-être qu'ils n'étaient tout simplement pas fait l'un pour l'autre au bout du compte. Ils auraient dû se haïr dès le début, car ainsi tout cela aurait pu être évité. Si Gellert est aujourd'hui réduit à l'état de prisonnier dans son propre château et qui représente sa plus grande honte, Albus est quant à lui brisé à jamais parce qu'il ne peut être avec la personne qu'il aime. Deux âmes si semblables et à la fois si différentes dont le destin les prive d'un bonheur qui aurait pu durer des décennies.
Jouant sa dernière carte, Gellert a espéré parvenir, sans réelle grande conviction toutefois, de persuader Albus de mettre fin à ses jours. Rester ici est insupportable. La mort aurait été tellement plus adéquate pour un sorcier de sa trempe. Mourir sur le champ de bataille, c'est ainsi qu'il a toujours vu les choses après tout. Jamais, ô grand jamais il n'a songé un seul instant qu'il pourrait se retrouver emprisonné, obligé de souffrir pendant des décennies. Malheureusement pour lui, sa tentative de persuasion ne fonctionne pas. Albus lui répond, brisé, qu'il ne peut pas le tuer. Il en est incapable, tout simplement. Gellert le haït profondément pour cette faiblesse. Si les rôles étaient inversés, il trouverait le courage d'accéder à sa demande même si cela le détruirait.
- Dans ce cas...
Il ne termine pas sa phrase, car son regard se baisse sur sa main qui tremble. Alors dans une tentative ultime de le faire céder, Gellert passe sa main à travers les barreaux pour toucher la sienne. La chaleur qu'il ressent aussitôt par ce toucher lui rappelle combien il est désormais loin de toute civilisation et que ça lui manque.
- Dans ce cas... tue-nous tous les deux. Qu'on en finisse ici et maintenant. Je te supplie de le faire Albus, car en me maintenant en vie ici, tu ne fais que me torturer davantage. Alors qu'en prenant ma vie, tu me délivreras. Pour toujours à et jamais.
My brothers... my sisters. The clock is ticking faster. My dream, we who live, for truth, for love. The moment has come, to take our rightful place... in the world, where we wizards... are free. Join me... or die
Dernière édition par Gellert Grindelwald le Jeu 15 Sep - 15:52, édité 1 fois
Albus Dumbledore
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The trouble is, humans do have a knack of choosing precisely those things which are worst for them...
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Bien sûr qu’Albus aurait pu anticiper cette conversation s’il n’avait tant été bouleversé par la brutalité de cette situation, dans laquelle ils avaient tous deux été propulsés sans que le moindre choix ne leur soit laissé. Oui, il aurait tout à fait pu deviner les intentions et la requête de Gellert, car même après tout ce temps, et même si les chemins qu’ils ont fini par emprunter l’un et l’autre ont été drastiquement différents, pour ne pas dire opposés, ils se connaissent encore, l’un et l’autre, mieux que quiconque ne pourra espérer les connaître.
Albus sait pertinemment que ce sort est le moins enviable au monde pour Gellert, et que ce dernier aurait encore largement préféré être assassiné directement que de moisir dans cette cellule. Il le sait car ils l’avaient évoqué à l’époque où ils avaient cru construire leur avenir main dans la main : s’ils devaient partir, ce serait dans la dignité, certainement pas dans des circonstances à ce point déshonorantes. Oui, Albus sait pertinemment que c’est un affront fait à Gellert que de le garder ici, mais son intention n’est pourtant pas de l’humilier… non, il est seulement lâche, trop lâche pour mettre fin aux jours de cet homme qu’il a tant aimé, de cet homme qu’il aime toujours. Du seul amour de sa vie.
Gellert veut simplement détourner le regard, s’empêcher de regarder une nouvelle fois la détresse droit dans les yeux de son interlocuteur, mais ce dernier le retient d’un geste. Sa main glisse à travers les barreaux, et cherche la sienne. Albus est incapable de lui refuser ce geste. Il prend doucement sa main dans la sienne à travers les barreaux de cette prison et, les yeux baissées sur leurs mains jointes, il songe à ce que son devoir, sa morale et son cœur l’obligent à faire. Tous semblent avoir une opinion différente sur la question, si bien qu’Albus se retrouve dans l’incapacité la plus totale d’arrêter son choix.
Les paroles de Gellert font sens, beaucoup trop de sens pour qu’Albus puisse les ignorer en toute bonne foi. Il a raison, s’il veut aller au bout de son raisonnement, alors, il faudrait qu’il le tue, et qu’il se tue. Est-ce que la mort lui fait vraiment si peur que ça ? Au moment de l’envisager plus sérieusement que jamais, il réalise qu’elle ne l’inquiète, en réalité, pas tant que ça… Est-ce pour autant qu’il se sent capable d’un geste à ce point radical ? Rien n’est moins sûr… Il garde la main de Gellert dans la sienne, il ne rejette pas ses paroles, sa sordide proposition d’emblée. Il est contraint d’y réfléchir…. Parce qu’au fond, est qu’il ne le leur doit pas, et n’est-ce pas ainsi que les choses auraient dû se finir ? La défaite de l’un était forcément la défaite de l’autre, pacte de sang ou pas.
« Très bien », finit par répondre Albus d’une voix faible. Il relève le regard, recherche celui de l’homme qui est tout pour lui, à la fois son ennemi et l’homme qu’il aime. « Accorde-moi seulement… une heure. Notre dernière heure ? Ensuite, je te promets que je le ferai. » Il réprime un léger soupir, qui s’accompagne d’un sourire ô combien triste. « Tu as une dernière volonté, peut-être ? »
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Jamais Gellert n'aurait cru en venir à supplier qui que ce soit, pas même Albus. Et pourtant, c'est bien sa réalité désormais. Une part de lui se haït d'en arriver là, mais la vérité c'est qu'il n'a désormais plus rien. Et, il est hors de question pour lui de finir ses jours dans cette prison, à dépérir à petit feu. Il refuse. Pas lui. Albus et tant d'autres sorciers n'ont pas été d'accord avec lui et ses idéaux, mais ça reste une honte sans nom pour lui de se retrouver ici. Alors même s'il doit se ridiculiser de la sorte pour qu'Albus consente finalement à mettre fin à ses jours et lui accorder la dignité dont il a tant besoin, qu'il en soit ainsi. Il a le cœur brisé, parce qu'il a échoué dans sa quête, mais aussi parce que au bout du compte, Albus et lui ne se sont jamais retrouvés. Ils n'ont fait que s'éloigner l'un de l'autre, encore et encore à travers les années puis les décennies. Deux âmes sœurs qui finalement n'en sont peut-être pas. Le destin a été contre eux. Ils n'étaient peut-être même pas destinés à se rencontrer, mais le hasard en a décidé autrement pour mieux les faire souffrir.
- Une heure... répète Gellert dans un murmure.
Au moment de le supplier de le tuer, il n'as pas envisagé cette alternative. Il était prêt à mourir ici et maintenant afin que son âme soit enfin délivrée de cette longue et agonisante torture. Albus l'a pris au dépourvu en lui demandant de lui accorder une heure. Mais en y réfléchissant bien, cela ne change pas grand-chose à sa position. Et puis, ce n'est pas comme si Albus lui demandait de tenir encore des mois. Une heure, ce n'est rien du tout et après considération, c'est même très bien. Ils peuvent encore parler et échanger ce qu'ils ont sur le cœur. Il y a tant de sujets à aborder pour deux génies comme eux, mais aussi bien évidemment évoquer leurs sentiments respectifs. Lorsque la main d'Albus se referme doucement sur la sienne, Gellert ne peut contenir un sourire. Un sourire sincère qui illumine un peu son visage désormais fatigué par l'ennui. Ce contact lui fait conscience de tout ce qu'il a perdu depuis qu'il est enfermé ici. Et cela amène un peu de baume à son cœur.
- Une heure, c'est bien. Je voudrais oui que tu manipules mon esprit et que tu nous montres la vie que nous aurions pu avoir, ensemble toi et moi. Mais avant cela, Albus... j'aimerais savoir une chose. As-tu jamais envisagé de changer d'avis et de me rejoindre ? As-tu jamais regretté ta décision ? Et si c'était à refaire, est-ce que tu prendrais la même décision ou au contraire, deviendrais-tu mon allié ?
Gellert soupire. Maintenant que leurs vies sont sur le point de s'éteindre, ils n'ont plus à dissimuler quoi que ce soit. Pour la première fois depuis qu'ils se sont quittés à Godric's Hollow, ils peuvent enfin être pleinement honnête l'un avec l'autre et se dirent ce qu'ils ont sur le cœur. Gellert pourrait remettre en doute la promesse d'Albus, mais il le connait suffisamment bien pour savoir qu'il n'est pas le genre d'homme à rompre un serment, en particulier celui-ci. Il ne pourrait sans doute plus jamais se regarder dans la glace, autrement.
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Dernière édition par Gellert Grindelwald le Mer 28 Sep - 22:16, édité 1 fois
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Une heure, c’est sans doute très long et en même temps beaucoup trop court. Une heure, c’est un compromis, le temps de trouver la force de tenir cet engagement qu’il aurait probablement toujours dû considérer comme la seule issue envisageable, le temps de réfléchir à comment, le temps de se faire à l’idée de tirer un trait sur tout ce qu’il laisse derrière lui – même s’il serait tenté de penser que ce n’est, au final, pas grand-chose. Une heure, c’est aussi l’occasion de se dire une bonne fois pour toutes tout ce qu’ils ont sur le cœur, sans crainte ni remords puisque ce sera, après tout, la dernière fois. Il n’y a plus de réel enjeu, plus de combat à mener, plus rien à gagner et plus rien à perdre non plus. Rien d’autre que l’un et l’autre, rien d’autre que leurs vies. Albus pourrait raisonner autrement, prétendre que sa vie vaut davantage que cet instant, songer à cet autre mage noire qui prendra la place que Gellert ne saurait plus occuper, mais il ne se cherche aucune de ses excuses. A l’idée de mettre fin à cette insupportable torture morale et sentimentale, et quand bien même cette manœuvre est probablement très lâche, aussi, Albus se sent… rassuré, en paix avec lui-même, pour la première fois depuis ce qui lui semble être une éternité. Pour la première fois depuis ce qui est probablement bel et bien une éternité.
Il esquisse un léger sourire, partagé entre l’amertume, les regrets et la tendresse, quand Gellert suggère l’idée qu’il manipule son esprit afin de lui montrer quelle vie ils auraient été susceptibles d’avoir, tous les deux… C’est presque… évident à faire tant il y a régulièrement songé, mais avant cela, Gellert s’autorise plusieurs questions qu’il était plus que jamais en droit de se poser en effet… Et qu’Albus lui-même s’est longuement posé également, sans forcément toujours y trouver de réponse satisfaisante.
« Si c’était à refaire, je ne changerais pas d’avis… Il y a probablement beaucoup de choses que je ferais différemment, mais je ne renoncerais pas à la voie que j’ai choisie », répond-t-il honnêtement, en commençant par la dernière question que lui pose son ancien amant. « Mais j’y ai songé. Plus d’une fois. » Il marque une pause. Son regard ne quitte plus celui de son vis-à-vis. Il se noie dans son regard où il a l’opportunité de se perdre pour la toute dernière fois. Ensuite, c’en sera fini pour eux, une bonne fois pour toutes. « A ce qui se serait passé si je t’avais rejoint. En fait, il ne s’est sans doute pas écoulé un seul jour sans que je n’y ai pensé. » Sans qu’il ait pensé à lui. Lui, son unique amour. « Et toi ? Est-ce que tu n’as jamais songé à tout arrêter ? A te repentir ? A me retrouver… »
La transparence des mots qu’ils emploient en dit long sur la situation dans laquelle ils se trouvent l’un et l’autre. Plus de dissimulation, plus de faux semblants. Rien d’autre que la vérité. Leur vérité. Celle de leur histoire impossible.
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Sachant que sa torture prendra bientôt fin, Gellert se permet de se détendre complètement. Sa main tient toujours celle d'Albus à travers les barreaux de sa cellule. Bientôt, il expirera apaisé, main dans la main et aux côtés de l'homme qu'il a profondément aimé tout au long de sa vie, en dépit de sa haine à son encontre. À présent, il prend conscience que ses sentiments ont toujours pris le dessus sur sa haine. Il a cru durant des années et des années qu'il pourrait se défaire de l'emprise qu'Albus exerce sur sa vie. Il n'a fait que se fourvoyer, sur toute la ligne. Mais désormais, cela n'a plus aucune importance car bientôt tout prendra fin et il mourra heureux, parce qu'il ne sera pas seul. Tout ce qu'il a finalement voulu, c'est Albus et il est enfin là à ses côtés. C'est peut-être lui l'idiot dans l'histoire au bout du compte. Il aurait pu rester à Godric's Hollow, renoncer à ses idéaux, préférant être égoïste et songer à sa propre bonheur plutôt qu'à la cause commune de leur peuple. Mais, il est trop tard pour avoir des regrets et tenter de changer quoi que ce soit. Il est là, dans sa propre prison parce que jusqu'au bout, il s'est battu pour les idéaux qu'il continue de les supporter. Alors doucement, il se laisse tomber au sol, s'asseyant sur le sol froid de sa prison, pour mieux se concentrer sur Albus. Cette heure qu'ils ont devant eux, sera précieuse et surtout la dernière.
- Je vois. répond doucement Gellert en esquissant un sourire.
Il n'est pas surpris de la réponse d'Albus. Jusqu'au bout, lui aussi, se maintient à la voie qu'il a choisi et l'assume parfaitement, malgré les blessures et les regrets rencontrés en chemin. Aussi brillants qu'ils sont tous les deux, ils n'en demeurent pas moins très différent en fin de compte. Gellert a cru pouvoir le façonner, le changer pour qu'il corresponde à l'image qu'il attendait de lui. Il a échoué parce qu'Albus n'est pas comme lui. Il aurait pu. Ensemble, ils auraient mis sans mal le monde magique à genoux. Ensemble, ils auraient régné. Ensemble, ils auraient fait de grandes choses. Malheureusement, ils n'étaient au bout du compte probablement pas fait pour être ensemble. Tout ce que l'on retiendra de leur histoire tragique, c'est probablement tout le mal qu'ils se sont fait mutuellement. Des amants maudits, voilà ce qu'ils sont. Gellert n'aurait jamais dû venir à Godric's Hollow.
- Évidemment que j'y ai pensé chaque jour. À chaque fois, je me suis dit que nous serions à nouveau heureux, mais mon ambition a pris le dessus. Tout ce que j'ai fait, c'est pour notre peuple, pour toi, pour nous deux. Que veux-tu Albus, nous sommes aussi bornés l'un que l'autre. Cela n'aurait jamais fonctionné en fin de compte parce que nous aurions passé notre temps à être en désaccord sur tout.
C'est sans doute la conséquence malheureuse de leur génie à tous les deux. Brillants l'un comme l'autre, deux têtes aussi fortes ne peuvent s'entendre. Ce qui est tragique, ce sont les sentiments qui sont venus s'emmêler, car autrement, tout aurait bien plus simple.
- Je t'ai toujours aimé, Albus. J'ai essayé de te haïr, j'ai essayé de te détruire parce que je pensais que c'était le seul moyen. J'avais tort. J'en suis incapable parce que je t'aime, tu es l'amour de ma vie. avoue-t-il en fermant les yeux et en poussant un long soupir de tristesse.
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Dernière édition par Gellert Grindelwald le Sam 8 Oct - 15:30, édité 1 fois
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Au fond, Albus n’apprend probablement rien à Gellert ne sache déjà, en cet instant, et pour cause, quand bien même les années ont passé, quand bien même leurs choix les ont inexorablement éloignés et séparés, Gellert Grindelwald est probablement, encore aujourd’hui, l’homme qui le connaît le mieux. Il sait de quelle manière il pense et réfléchit, et s’il a décidé de mettre ce mode de réflexion au service d’une cause qui n’est plus la leur, il devait forcément savoir ce qu’il allait lui dire… Et ce faisant, le professeur ne fait jamais que mettre l’accent sur une vérité plus douloureuse mais plus certaine encore. Leur histoire n’aurait jamais pu être. Leur histoire n’aurait jamais dû être… c’est ainsi… Ce constat ne cessera jamais, probablement, de tordre le cœur d’Albus, mais quelle importance, à présent, puisque son cœur ne battra bientôt plus…
Tout naturellement, Albus retourne la question à Gellert, et lui aussi s’attend à la réponse de ce dernier avant même qu’il ne la formule. Un fin sourire triste étire douloureusement ses lèvres au moment de l’entendre lui confirmé qu’il y a bien pensé, tous les jours, à ce bonheur qu’ils auraient peut-être pu partager… mais Gellert est un homme d’ambition… il n’aurait jamais pu renoncer à tout cela pour être avec lui. Les meilleures de ses résolutions auraient forcément été mises à mal par sa soif inconditionnel de pouvoir. Il avait été porté par des objectifs plus ambitieux que lui depuis… probablement toujours, depuis avant même leur rencontre, rien d’étonnant, en réalité, à ce qu’il les ait privilégiés. Oui, ils auraient probablement été en désaccord sur tout, à bien y réfléchir, mais cette pensée fait étrangement sourire Albus. Il aurait aimé être bel et bien partager son quotidien avec lui sans jamais se lasser de leurs débats interminables sur des points idéologiques en particulier… Albus ne pouvait pas blâmer Gellert pour ses traits de caractère les plus condamnables, il l’avait aimé – il l’aime toujours – aussi pour ces dernières.
C’était d’ailleurs la passion, l’obstination, la détermination de Gellert qui avaient encouragé et nourri les sentiments d’Albus à l’égard de Gellert. Il l’aimerait probablement moins s’il n’était pas qui il est… et pour cette raison… pour cette raison, leur histoire était probablement condamnée d’avance. Conscients de ce faits, et bien assez intelligents, normalement, pour se raisonner, ils auraient dû être capable d’en prendre leur parti, mais ça n’avait pas été le cas… Au contraire, même, le caractère impossible de leur idylle avait étrangement entretenu leur flamme… et il faudra probablement leur mort pour l’éteindre une bonne fois pour toutes… quand bien même ce n’est pas réellement ce que ni l’un ni l’autre ne veulent vraiment.
Un léger voile lacrymal vient se déposer devant son regard au moment d’entendre Gellert prononcé ces mots si forts qu’ils lui font du bien et un mal terrible en même temps. Il l’a toujours aimé, peu importe les efforts qu’il aura pu fournir pour essayer de le haïr, de le détruire… Et cela, Albus le sait. Si Gellert se retrouve dans cette position, ce n’est pas parce qu’il aura gagné, c’est parce que l’homme qu’il aime lui aura cédé la victoire.
« Je t’aime aussi », répond Albus d’une voix qui n’est presque plus qu’un souffle. « Je n’ai jamais aimé que toi, toute ma vie. » Il ne lui apprend rien que Gellert ne sache déjà, mais les occasions pour eux de se confier leurs sentiments n’ont pas été si nombreuses en réalité. « Malgré tout ce qui s’est passé… en dépit de tout ce qui est arrivé, je ne regretterais jamais de t’avoir rencontré, Gellert. »
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Les paroles d'Albus ne sont pas une surprise non plus pour lui, mais ça fait un bien fou de les entendre quand même après toutes ces années et même décennies à se haïr. C'est bon de savoir qu'en fin de compte, ils n'ont pas changé depuis leur première rencontre à Godric's Hollow. Même après tout ce qu'ils ont vécu chacun de leur côté, ils n'ont jamais pu renoncer à l'autre. Si leurs esprits leur ont ordonné de choisir la voie qui est juste pour eux, leurs cœurs en revanche n'ont jamais cessé de battre l'un pour l'autre. Un combat finalement qui n'aura servi à rien. Une vie gâchée à tenter de vivre heureux sans l'autre. Et ce n'est que maintenant, alors que leurs vies est sur le point de s'achever qu'ils sont enfin totalement honnêtes. Quel gâchis. Gellert en vient presque à se demander pourquoi il a fait tout ça, alors que le bonheur s'est toujours trouvé à portée de main pour lui.
Les mots d'Albus sont comme une douce berceuse. Il pourrait rester là, les yeux fermés à l'entendre encore et encore lui dire des mots d'amour. Lui non plus n'a jamais regretté de l'avoir rencontré. En vérité, sa vie n'aurait jamais été la même sans cette rencontre. Il n'aurait jamais réussi à faire tout ce qu'il a fait sans Albus. Après tout, c'est Albus qui lui a prononcé pour la première fois les fameux mots qu'il a repris par la suite « Pour le plus grand bien ». C'est lui encore qui avait suggéré plusieurs idée pour briser le code international du secret magique. Sans lui, il n'aurait pu aller aussi lui. Peut-être même qu'il n'aurait jamais mis sur la baguette de Sureau sans ses conseils et son aide. Il lui doit énormément, mais avant tout, ce sont ses sentiments qui le rattache à lui. Même à l'autre bout du monde, une part de lui continuait de penser à lui. Et finalement, tout ce qu'il a fait durant sa vie, c'était pour lui, pour eux, pour leur rêve commun d'autrefois. Alors oui pour la première fois depuis très longtemps, Gellert est pleinement heureux. Albus pourrait tout aussi bien mettre fin à leurs jours maintenant, il partirait en paix. Il ne pourrait pas lui offrir une meilleure mort que celle-ci.
- Je ne l'ai jamais regretté non plus, Albus. Parce que sans cette rencontre, ma vie n'aura jamais été la même. Je n'aurais jamais connu l'amour, ni le plaisir d'échanger avec une personne toute aussi brillante que moi.
Cela n'est que trop vrai. Malgré ses nombreux voyages, malgré le fait d'avoir parcouru plus de la moitié du monde au cours de sa vie, il n'a jamais rencontré une autre personne comme Albus. Oh bien sûr, il a croisé la route de sorciers et sorcières doués, intelligents, mais jamais au niveau d'Albus. Non. Personne ne lui arrive à la cheville. Et avec leur disparition à venir, le monde magique se retrouvera privé de deux génies, mais il est probable qu'un jour, un nouveau génie comme eux verra le jour et changera à son tour leur monde.
- Montre-moi à présent l'avenir que nous aurions pu avoir ensemble, toi et moi...
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Dernière édition par Gellert Grindelwald le Ven 21 Oct - 18:33, édité 1 fois
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feat. Gellert
Albus devrait probablement, logiquement, regretter profondément sa rencontre avec Gellert. Parce que son chemin avait croisé le sien, il s’était rendu responsable de la mort de sa sœur, il s’était définitivement éloigné de son frère, il avait été incapable de se construire sentimentalement, il n’avait jamais fondé de famille, il avait vécu dans un regret presque constant. Oui, l’irruption de Gellert dans son existence n’avait de loin pas bouleversé sa vie uniquement pour le meilleur… Mais s’il ne l’avait jamais rencontré, il est aussi convaincu qu’il serait passé à côté de l’amour de sa vie. L’avoir aimé, même partiellement, même un temps court, même le temps de quelques étreintes durant cet été torride, suffisait à le convaincre que cela en valait la peine. Son cœur s’était attaché au sien, à jamais… et ce sentiment, s’il était souvent douloureux, était aussi…galvanisant. Il ne serait pas capable de passer à côté d’une émotion pareille.
Entendre Gellert lui assurer que lui non plus n’a jamais regretté de l’avoir connu lui fait du bien. Il pouvait le deviner, il pouvait le présumer, mais l’entendre de sa bouche, c’est malgré tout quelque chose de différent. Ils avaient trouvé en l’autre un interlocuteur privilégié, une âme à laquelle attacher la leur, pour le meilleur comme pour le pire. Ils avaient su s’apporter l’un à l’autre quelque chose de fort et de précieux : quelque chose d’intense et de réel. Comment pourraient-il seulement regretter une chose pareille. Albus ne répond pas, il se contente d’afficher une esquisse de sourire teintée de tristesse qui à elle seule en dit long. Même s’ils pouvaient deviner les intentions et les sentiments de l’autre, les expliciter ici et maintenant, mettre des mots sur leurs sentiments, avait sûrement été une nécessité. Surtout en ce qu’ils supposent être leurs derniers instants – même s’ils ne devraient peut-être pas être aussi catégoriques sur ce point.
Albus hoche simplement la tête au moment d’entendre Gellert lui demander de lui montrer l’avenir qu’ils auraient pu avoir ensemble, une requête qu’il ne peut évidemment pas lui refuser. D’autant qu’il a peut-être autant besoin que lui de cela… Pour quelques minutes, ils s’autoriseront à songer à ce qu’ils auraient pu être, ensemble…. Et sans pouvoir rien y changer, ils seront peut-être en mesure d’y trouver une certaine forme de réconfort.
Cet avenir alternatif qu’Albus montre à Gellert n’a rien de si remarquable… C’est un avenir où ils s’autorisent simplement à être ensemble, à s’accomplir de manières qui ne les divisent pas mais au contraire les rapprochent. Ensemble, ils auraient voyagé, ils auraient redéfini les frontières des connaissances magiques sans jamais les dépasser. Eux qui avaient vécu entourés avaient finalement été très seuls malgré tout… pas dans cette réalité. Dans cette réalité, ils se seraient réveillés aux côtés l’un de l’autre chaque matin… Ils auraient été heureux. Il y a probablement une part plus grande de fantasme que de réalité dans cette vision idyllique, mais elle lui fait du bien. Il occulte la douleur et la frustration, il balaie les interdits. Il ne retient au final que les sentiments qu’ils ont l’un envers l’autre. Bien réels et indéfectibles.
« Cette vie n’aura pas été des plus clémentes envers nous », conclut Albus avec son habituel sourire sibyllin. « Peut-être la prochaine le sera-t-elle davantage. »
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Albus Dumbledore
Happiness can be found, even in the darkest of times, if one only remembers to turn on the light.
Darkness is a prison from which only light escapes.
Lorsque Gellert demande à Albus de lui montrer l'avenir qu'ils auraient pu avoir ensemble, il lui lâche la main. Il ferme les yeux, afin de mieux s'initier dans ces images qui allaient défiler dans son esprit. Il prend une profonde inspiration, avant d'expirer doucement. Pour la première fois depuis très longtemps, il est en paix avec lui-même. La quête pour laquelle il a consacré toute sa vie n'a pas été de tout repos, il faut l'admettre. Mais, c'est un fardeau qu'il a décidé de porter et d'assumer pleinement. La soif de pouvoir, de connaissances et du désir profondément ancré en lui de briser le code du secret international ont toujours été cependant d'excellentes sources de motivation pour lui, si bien qu'il ne l'a jamais remis en question au cours de sa vie. Même ses sentiments pour Albus ne sont pas parvenus à le freiner, malgré de nombreux regrets et rancœurs. Et si on lui offrait la chance de tout recommencer, Gellert est pratiquement certain malheureusement de faire le même choix à nouveau. C'est bien là toute la malédiction de sa relation avec Albus. Ils sont des amants maudits, destinés à se déchirer quoi qu'il arrive.
Pour la première fois depuis qu'ils se connaissent, Gellert ouvre pleinement son esprit à Albus afin qu'il puisse y avoir accès. C'est à la fois étrange et libérateur pour lui. Au fond, il a toujours désiré qu'Albus sache tout de lui. Il l'a vraiment souhaité, mais malheureusement ça n'a pas été possible. Lui tourner le dos, l'abandonner à Godric's Hollow a été une décision difficile, mais nécessaire. Il la regrette autant qu'il referait pareil à nouveau. Gellert ne peut pas après tout lutter contre sa véritable nature, celle qui est irrésistiblement attirée par le côté obscur et le pouvoir. Il aurait aimé combiné cela avec son amour pour Albus, mais ce dernier avait choisi un tout autre chemin, opposé au sien. Résultat, ils ont passé leur vie à se déchirer, à se languir l'un de l'autre et à se mettre des bâtons dans les roues. Tout ça pour que finalement, ils se retrouvent tous les deux ici dans cette prison que Gellert a personnellement bâti.
Les premières images défilent et c'est si beau. C'est d'une banalité affligeante, mais dans cette réalité imaginaire, ils sont heureux tous les deux. Ils sont ensemble, ils se réveillent chaque matin côte à côte avec le sourire. Leur amour est plus fort que leurs personnalités différentes. Ils sont une équipe, ils sont soudés et leur vie est belle, simple et remplie de bonheur. Une larme unique coule le long de la joue de Gellert, sans qu'il ne s'en rende vraiment compte, tandis qu'Albus continue de lui montrer cette vie qu'ils auraient pu avoir. Si son cœur n'avait pas été rempli d'autant de noirceur, il aurait pu avoir la force de choisir cette vie plutôt que celle qu'il a décidé d'emprunter. Malheureusement, on n'échappe pas à son destin, aussi cruel et différent de ce que l'on aurait souhaité, soit-il. Lorsque les images prennent fin, le mage noir ne peut se résoudre à rouvrir tout de suite les yeux, car les images s'effaceront alors immédiatement et il n'est pas encore prêt à les laisser partir.
- Non, en effet. Mais, je me console par le fait qu'au bout du tunnel, cette vie nous aura quand même réuni une dernière fois. Et pour cela, je te remercie sincèrement Albus. Maintenant, je suis prêt.
My brothers... my sisters. The clock is ticking faster. My dream, we who live, for truth, for love. The moment has come, to take our rightful place... in the world, where we wizards... are free. Join me... or die
Albus Dumbledore
▿ Ton univers : Fantastic Beasts
▿ Date de naissance : 30/08/1975
▿ Age : 49
▿ Métier : Professeur d'histoire à l'université
▿ Quartier : Hogwarts Place
▿ Côté cœur :
The trouble is, humans do have a knack of choosing precisely those things which are worst for them...
▿ Dons/capacités/pouvoirs :
▿ Baguette magique
▿ Pacte de Sang
▿ Legilimancie
▿ Transplanage
▿ Fumseck
▿ Magie non verbale
▿ Occlumancie
▿ Pensine
Darkness is a prison from which only light escapes.
feat. Gellert
En cet instant, il n’y a plus aucune sorte de barrière entre eux : Gellert lui laisse le plein accès à ses pensées et ses émotions en même temps qu’Albus lui offre de découvrir cet avenir alternatif qu’ils ne connaîtront jamais. Un avenir heureux, où ils auraient été capables de trouver leur bonheur et leur équilibre en étant ensemble, où ils auraient été en mesure de s’aimer sans trahir leurs aspirations. Un tel scénario appartient au domaine du rêve, quelque chose d’irréalisable… Qu’importe si cela n’est plus possible ou ne l’a jamais été, en cet instant, plus rien ne compte de toute façon, plus rien ne compte en dehors d’eux, alors qu’ils vivent enfin leurs deniers instants… Ce moment aurait probablement dû arriver bien plus tôt, mais voilà, ils en sont là, à la fin de tout. Ou au commencement d’autre chose. Cela ne dure pas si longtemps, quelques minutes à peine, mais ces minutes sont suspendues quelque part dans leur conscience, et s’imprime dans leur esprit d’une manière remarquable… C’est le meilleur cadeau qu’ils pouvaient se faire l’un à l’autre avant de se quitter définitivement. Le seul cadeau qu’ils pouvaient se faire l’un à l’autre, probablement.
Quand ils rouvrent l’un et l’autre leurs yeux, des larmes d’émotion se sont déposées sur leurs joues respectives, et voile leurs regards. C’était fugace, et en même temps, c’était beau. Simple, banal peut-être. Mais c’était eux… Et ce qui les unit en cet instant, en leur dernier instant, c’est un amour sincère, profond, et qui transcende absolument tout le reste, qui ne saurait trouver d’égale en aucun autre lieu. Oui, cette vie n’a pas été des plus clémente envers eux, mais alors qu’elle touche à sa fin, Albus réussit à se dire que ce n’était pas si mal. Ainsi que Gellert l’observe lui-même, cette vie aura permis de les réunir une dernière fois. Et de cela, même si Albus n’est pas totalement certain de tout y comprendre, Albus est définitivement ce qu’il y a de plus reconnaissant… Il ne sait pas si les choses auraient pu se terminer autrement entre eux… il semblerait que ça ait été le cas, dans un monde qu’il n’a pas connu, mais à choisir, il préfère très largement cette solution spécifique, bien plus qu’aucune autre.
Il hoche doucement la tête quand Gellert lui apprend être prêt. Il pourrait chercher à le retenir, leur trouver des excuses pour faire durer ce moment plus longtemps, mais cela ne servirait à rien. Albus est du même avis que Gellert. Lui aussi se sent prêt, lui aussi admet que c’est le moment. Le faire durer serait un abus des plus évidents.
« Merci », il lui répond en même temps, avec une douceur et une gratitude sincère, s’imprégnant de ce spectacle une dernière fois. Celui de son regard, de son visage, de sa présence. Quoi qu’il advienne ensuite, il ne pense pas pouvoir l’apprécier ensuite. « Adieu, Gellert. »
Albus saisit plus fort sa baguette, prêt à les sacrifier d’un sortilège qui ne leur offrira pas de s’en sortir ni l’un ni l’autre, mais il n’a rien le temps de dire que soudainement le décor change… Ils ne sont plus à Nurmengard. Ils sont de retour sur l’île.
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Albus Dumbledore
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