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(abandonné) ⌜ff⌟ ⊹ (( déposer les armes )) — .・✧ albus & tom.

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Anonymous

Invité



Mer 6 Sep 2023 - 12:28


2025, hôpital de la ville, service psychiatrique.

Un mince filet de sang tachait sa peau translucide. Tom Jedusor le regardait s’écouler lentement depuis son poignet avant qu’il ne trouve refuge dans le creux de son coude. Une colère sourde accompagnait cette contemplation molle. Rien en ce monde ne le révulsait plus que son propre sang. Il lui rappelait douloureusement sa condition de mortel, mais aussi l’impureté qu’il était aux yeux de sa race — un sang mêlé qui blasphéma les sangs purs en se comportant comme eux et en prétendant être l’un des leurs. Un travestissement de la réalité qui n’était que pure hérésie. Cette haine de lui-même ne cessait de s’accroitre à mesure que le sang maculait son épiderme. Inévitablement, dans une extase morbide, il repensait aux événements qui survinrent durant l’année qui venait de s’écouler. La course aux horcruxes et leur destruction par la nouvelle armée de Dumbledore. Le chaos. La guerre. La trahison de Merope dont il n’avait pourtant rien attendu… La fureur qui le consumait était si vive et lancinante que Tom finit par ne plus rien ressentir. Son apathie y était également pour beaucoup. Jusqu’à ce sursaut et ce regain de violence dans lequel il puisait toute son énergie. Une impulsion qui le poussa à planter avec frénésie son couteau de boucher dans son bras décharné — son membre n’était plus qu’une bouillie informe. On ne distinguait plus les vaisseaux sanguins, nerfs et tendons — réduits en miettes eux aussi. Les os se noyaient dans cette rivière de sang bordée de sa peau en charpie qui tentait tant bien que mal de contenir son flot impétueux. Un détail qui ne semblait pas arrêter Tom dans son accès de rage et de folie pure. Il voulait mourir. À tout prix. Quelle ironie pour cet homme qui avait fui durant toute son existence devant cette fatalité qu’il toisait du regard. Ce n’était qu’une faiblesse de moldu à ses yeux ou de gens sans aucune envergure dont Merope Gaunt était l’allégorie. Comment une sorcière, héritière de sang de l’éminent Salazar Serpentard avait-elle pu préférer les ténèbres de l’Autre Monde à la vie incarnée par son nouveau-né innocent ? Il tordait le couteau dans sa chair, grognait, fulminait. Il y allait si fort que la lame tranchante du couteau cisaillait sa peau au point de manquer à plusieurs reprises de passer de l’autre côté de son bras. Son visage déformé par sa frénésie révélait toute sa monstruosité — une bestialité soulignée par les éclaboussures de sang qui bardaient férocement son visage qui n’avait pas perdu de sa superbe angevine. Un point qui rendait sa violence et sa folie d’autant plus terrifiante.

Mais tout ceci n’était que parade au milieu d’un cirque. Un spectacle médiocre dans lequel Tom n’était qu’acteur de seconde zone. Orgueilleux, tout le poussait à la théâtralité pour que chacun de ses gestes et chacune de ses actions reste dans les mémoires — il voulait marquer par sa violence. Ce numéro était la preuve qu’il était bien trop narcissique pour avoir réellement l’envie de mourir. Dans le cas contraire, il se serait offert ce plaisir bien plus rapidement, lui qui connaissait mille et une façons d’abattre quelqu’un. Il aurait très bien pu se trancher la gorge et se laisser s’étouffer avec son sang par exemple ; une technique efficace, certes, mais bien moins théâtrale que sa boucherie sur son bras. Sa personnalité narcissique et sa peur du Styx l’avaient empêché de passer à l’action. Lord Voldemort ne pouvait pas mourir. Lui, le grand sorcier, le mage noir qui fut autrefois le plus craint, ne pouvait pas s’abaisser à cette vile chose humaine et dégoutante qu’était la mort. Un paradoxe, un schisme en lui qui l’obligèrent à abattre son courroux sanguinaire sur son pauvre bras dont il ne restait presque plus rien. Son autre bras, pour le moment épargné, était la preuve que ce simulacre de mort courait depuis des mois — sa peau blanche était clairsemée de cicatrices plus ou moins importantes, tout dépend de sa colère du moment quand il s’en était pris à elle. Toutefois, c’était bien la première fois qu’il s’infligeait un tel mal sur un bras qui n’avait été, jusqu’ici, pas attaqué. Si depuis tout à l’heure, Tom tenait grâce à l’adrénaline que son cerveau injectait en masse à chacune de ses cellules, sans exception, il finit par faire une surdose de ce shot puissant. Son corps étant déjà extrêmement faible et lent à cause de la destruction des horcruxes, il s’évanouissait aussi à cause de cette perte massive d’hémoglobine. La panique. Le noir total. Il crut mourir. Non ! Ultime contradiction. Enfin ! Il ignorait qui l’avait trouvé et pour être tout à fait honnête, il s’en moquait, mais la personne en question avait hurlé à en réveiller tout le voisinage quand elle avait découvert Tom noyé dans son propre sang.

Des jours qu’il était là, muré dans un silence de plomb. Personne ne savait par quel miracle il avait retrouvé un bras fonctionnel. Sûrement grâce à sa mère qui avait joué de ses relations à l’hôpital pour que son fils soit opéré par le meilleur chirurgien. Parce que Merope Gaunt ne pouvait s’empêcher d’aimer son fils, sa chaire, aussi cruel et sadique soit-il, sans considération pour la haine qu’il lui voue. Une haine qui cachait quelque chose de bien plus profond — un sentiment nourri par l’enfant qu’il fut et qui n’avait jamais pardonné à sa mère de l’avoir laissé là dans cet orphelinat, seul, préférant la douceur réconfortante de la mort à la difficulté d’élever un enfant aussi compliqué que lui et surtout issu d’une relation plus malsaine encore que la famille Gaunt elle-même dont Tom Jedusor Snr et Jr étaient, quelque part, les victimes. Sa mère n’avait été que déception constante tout au long de sa vie, aussi bien au moment de chercher ses origines que dans cette course effrénée aux horcruxes. Un bref instant, il avait espéré qu’elle serait de son côté pour chercher à se faire pardonner de son abandon. Parce qu’il était évident pour l’égo démesuré de Tom qu’elle vienne s’excuser auprès du grand sorcier qu’elle avait engendré — il était persuadé d’avoir honoré leur nom, réparé l’opprobre qu’elle avait jeté sur leur famille en accédant à cette grandeur de pouvoir. Mais il n’en était rien : Tom avait pris l’acte d’amour de sa mère pour une énième trahison. Il ne s’était attendu à rien et pourtant, son cœur inexistant avait un peu plus pourri quand elle avait rejoint le camp de Dumbledore. Tom, incapable d’aimer qui que ce soit, n’avait pas compris que Merope avait fait cela pour lui. Pour mettre un coup d’arrêt à son carnage. Pour lui offrir une forme de rédemption, lui tendre cette main que Tom refusait encore à l’heure actuelle. Il était trop aveuglé par sa haine — une détestation totalement en contradiction avec le sentiment d’indifférence qu’il clamait haut et fort envers sa génitrice. Jamais il n’avouerait à qui que ce soit, ni même à lui-même qu’elle avait une importance de la taille d’un grain de sable pour lui dans son océan d’hostilité à son égard. Juste pour ça, juste pour cet aveu inconscient, il avait d’autant plus envie de l’anéantir, encore plus qu’Albus Dumbledore. Cette affection de la taille d’un atome dans son palpitant atrophié lui donnait envie de vomir et exacerbait ses envies de mort. Il avait refusé de parler de tout ça (et de parler tout court) aux psychologues qui s’étaient présentés à lui, ne leur offrant que son dos. Dans ses rares moments de maigres regains d’énergie et d’agressivité, il était assommé à coup de calmants. Il avait essayé de s’enfuir une fois, mais il était si faible, si mou qu’il n’avait réussi qu’à tomber de son lit.

Ce jour-là n’était pas différent des autres. Il avait dormi les trois quarts de la journée et était resté tourné sur le côté comme à son habitude. Il maudissait ce lieu qu’il rêvait de bruler. Il maudissait le fait d’être réduit à sa condition d’humain soigné par de moyens moldus alors qu’avec sa magie, il aurait été sur pied au bout d’une heure à peine. Mais il oubliait qu’il était incapable de tenir convenablement sa baguette puisque ses articulations s’étaient ramollies, aussi malléable que de la mousse, depuis l’annihilation des fragments de son âme. Les infirmières entraient à intervalles réguliers pour prendre ses constantes, poser des questions sur son état (questions auxquelles elles n’obtenaient jamais de réponses ni même un regard) ou pour lui donner son plateau-repas auquel il ne touchait jamais. De toute manière, elles ne cherchaient plus à le pousser à manger depuis qu’il avait menacé violemment — et avec mollesse — l’une d’elles après qu’elle l’avait, selon ses dires, infantilisé. Répondant à un coup de sang, il lui avait planté sa fourchette dans la main, appuyant sur sa prise de toutes ses maigres forces qu’il eût été cherché au fond de lui pour lui faire le plus de mal possible, se moquant des cris de douleurs de la pauvre femme. Ça excitait au contraire ses pulsions pernicieuses. Il l’avait incendié du regard, lui crachant à la figure avec dédain. « Ne m’adresse plus jamais la parole, sale moldue. Estime-toi déjà heureuse que j’accepte qu’une sous-race comme la tienne empiète quotidiennement sur mon espace personnel. » À la suite de cet incident, il avait bien entendu été assommé par tout un tas de médicaments puisque le personnel avait tout naturellement cru qu’il avait été en proie à un énième délire. Il les avait maudits intérieurement sur le coup, mais au moins… On ne l’importunait plus. Tout ça pour dire que dès que quelqu’un entrait, Tom n’y prêtait pas beaucoup d’attention. Quand il ne dormait pas, il passait son temps à regarder vaguement le paysage dont il se moquait complètement par la fenêtre. En bref, son existence était devenue absolument merdique.

La routine morne de ses journées digressait quand il entendit la porte de sa chambre s’ouvrir. Il ne reconnaissait pas le bruit des pas ni même la démarche — ceux des infirmières étaient d’ordinaire plus pressés comme elles n’avaient pas tout le temps du monde et qu’elles voulaient passer le moins de temps possible avec ce patient compliqué qu’était Tom Jedusor. Là, le pas était plus lent, presque tranquille — une curiosité qui le poussa à lentement tourner sa tête sur le côté pour observer brièvement son invité du coin de l’œil. Quel désagréable surprise. Quelle terrifiante surprise, même ! Son œil d’un bleu terne se gorgeait d’hostilité et d’effroi. Son sang se glaçait, ses muscles se crispaient de colère. Un torrent d’émotion que Tom s’efforçait de cacher, mais son sourcil couleur noir de geais le trahissait en se fronçant, durcissant au passage sa ride du lion déjà bien marquée pour un jeune homme de vingt-neuf ans en apparence. Tom Jedusor voulait tout bonnement exploser, mais ce phénomène d’une rare violence resta cependant intérieur. Qu’est-ce qu’Albus Dumbledore faisait ici et surtout que lui voulait-il ? Tom se sentit insulté — jubilait-il ? Voulait-il que Tom le voie en train d’exulter, jouir de sa victoire sur lui ? L’héritier de Serpentard n’avait toujours pas compris avec les années qu’Albus ne nourrissait pas ce genre de sentiments, parce qu’il ne prenait pas plaisir à humilier les gens à contrario de lui. Et c’est bien cela qui l’énervait le plus chez Dumbledore — sa prise de distance et sa maîtrise alors que lui ne parvenait pas à camoufler ses crises égotiques devant lui. Tom le toisait du coin de l’œil désormais, l’air totalement détaché, peu crédible dans ce rôle, quand il tournait son visage et se perdit à nouveau dans sa contemplation accessoire du paysage. Il poussait un profond soupir agacé et exaspéré avant de laisser un long silence planer. Il le brisait d’un ton désagréable avec sa voix trainante qui soulignait son mépris. Il n’avait peut-être plus ses forces physiques, mais il n’avait rien perdu de sa personnalité et de son comportement exécrable à tout instant. « Seriez-vous venu pour admirer le spectacle, professeur ? » Une pointe d’ironie s’entendait dans sa voix. Toutefois, elle était aussi le reflet de son état catastrophique : on sentait qu’il puisait dans le peu d’énergie qu’il avait pour parler. Sa respiration était aussi difficile qu’encombrée, comme s’il était sur le point de mourir à chaque expiration. « Pas la peine de vous attardez ici, vous avez eu assez de temps pour constater le résultat de vos petites manœuvres, vous pouvez partir. » Il se murait à nouveau dans son silence, suffoquant à moitié comme cela faisait un moment qu’il n’avait pas parlé autant et d’une traite surtout.
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Albus Dumbledore

Albus Dumbledore

(abandonné) ⌜ff⌟ ⊹ (( déposer les armes )) — .・✧ albus & tom. Oh-hello-dumbledore
▿ Ton univers : Fantastic Beasts
▿ Date de naissance : 30/08/1975
▿ Age : 49
▿ Métier : Professeur d'histoire à l'université
▿ Quartier : Hogwarts Place
▿ Côté cœur : (abandonné) ⌜ff⌟ ⊹ (( déposer les armes )) — .・✧ albus & tom. 728bc7a06ce3baafca62b6c4e25f156a4786dc47
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The trouble is, humans do have a knack of choosing precisely those things which are worst for them...

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Mer 6 Sep 2023 - 17:25



Déposer les armes



feat. Tom




La victoire a-t-elle toujours une saveur si amère ? Albus a pu réaliser à ses dépens que oui. Il ne saura jamais quel effet aura eu sur lui sa victoire sur Grindelwald, mais il suppose qu’elle aura été terriblement dévastatrice. Quant à sa victoire sur Tom Jedusor, toute nécessaire fût-elle, il n’en retire aucun sentiment de satisfaction, loin de là… En conséquence du combat acharné que lui et ses hommes auront mené contre Lord Voldemort, beaucoup auront perdu la vie, et certains innocents – à l’instar de Nagini (quoique le terme d’innocent mériterait peut-être d’être redéfini) – ont dû être sacrifié. La guerre a fait de véritables ravages, dont ce monde accusera les conséquences pendant longtemps encore, bien sûr qu’Albus n’est ni heureux, ni satisfait… Mais ce qui devait être fait l’a été.

Sa seule satisfaction alors avait été de constater que la destruction des horcruxes n’avait pas contribué à celle de Voldemort. Sa mise à mort, dans l’état de faiblesse ultime où il se trouvait, ne ressemblait plus guère à une nécessité, aussi avait-on, d’un commun accord, choisi de se l’épargner. A distance, néanmoins, Albus avait continué de surveiller Tom Jedusor, sans jamais se signaler, seulement pour s’assurer qu’il ne trouverait pas d’autres moyens de revenir, mais pas uniquement, aussi, simplement, parce qu’une part de lui, celle qui avait estimé peut-être au cours de cette première rencontre entre eux à l’orphelinat Wool (première rencontre qu’il n’a pas vraiment vécue) qu’il y avait quelque chose à sauver en lui, et qu’il n’était pas nécessairement voué aux ténèbres les plus obscures. Quand il avait découvert que le jeune homme avait tenté de mettre fin à ses jours, il n’avait pas savouré l’ironie de cette situation, elle l’avait au contraire attristé. Pour en arriver à une telle extrémité quand on a consacré sa vie à ne pas rencontrer la mort à tout prix, c’est que l’on devait avoir atteint un degré de désespoir au-delà de ce qu’il est possible d’expliquer ou de nommer, et pour rien au monde, Albus n’estime que qui que ce soit puisse mériter d’endurer de tels tourments.

Ce n’est pas pour jubiler mais en pire empathie qu’Albus s’est donc rendu au chevet de Tom. Ce dernier avait déjà pu suggérer que la plus grande faiblesse d’Albus avait toujours été de voir le bien même dans les pires personnes existantes, il faut croire que ce travers lui est resté envers et contre tout. Il n’aura pas su s’en défaire, même en faisant face à celui qui incarnait très certainement l’absence d’humanité personnifiée.

« Bonjour, Tom »
, le salue-t-il en balayant docilement la réflexion ironique de celui qui ne fut jamais son élève mais qui le nomme néanmoins professeur d’un revers de la main. « Je ne compte pas prendre trop de ton temps, je devine que tu dois avoir nombre d’activités autrement plus réjouissantes à faire que de te préoccuper de ma présence », fait-il avec à son tour un brin d’ironie (compatissant oui, mais la compassion n’empêche pas de faire quelques traits d’esprit, n’est-ce pas). « Je dois reconnaître que ton initiative a eu le don de me surprendre, je n’attendais rien de tel de ta part. »

Et par certains aspects, il a tendance à trouver cela encourageant.

« Le désespoir est certainement l’émotion la plus vive et la plus humaine que je t'aie jamais vu exprimer. »

Code by Laxy


Albus Dumbledore

Happiness can be found, even in the darkest of times,
if one only remembers to turn on the light.

KoalaVolant
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