L’agitation est totale, et les pistes restent encore maigres, mais Albus en est convaincu, plus que jamais, ils se rapprochent de la vérité, et leur objectif, leur nouvel objectif, sera alors atteint. Albus avait rêvé de faire le tour du monde, dans sa prime jeunesse, grâce à Gellert, il en a eu l’opportunité. Et aujourd’hui, après un détour par New York, le voilà à Paris, avec un objectif très clair : retrouver l’obscurial. Celui dont les pouvoirs, immenses, jamais atteints par aucun autre de sa nature, pourra les élever encore davantage sur le chemin d’exception que la quête (fructueuse) des reliques de la mort ne l’a déjà fait, les autorisant, petit à petit, à gagner du terrain, à rassembler des adeptes et à diffuser leur message au plus grand nombre.
Cette mission, pour Albus, est particulière. Retrouver l’obscurial et le rallier à leur cause lui fait songer à ce qu’aurait pu être le sort d’Ariana s’il avait été capable de faire avec elle ce qu’ils ambitionnaient de faire avec cet autre, Credence, ce jeune homme farouche au potentiel hors du commun. Le retrouver, le convaincre, l’embrigader, c’est une manière, a posteriori, de se racheter. Après le décès d’Ariana, la décision a dû se prendre en une fraction de seconde : rejoindre Gellert, ou demeurer auprès de son frère… Il a choisi. Ariana ne serait pas morte en vain, et il se battrait pour que son sort ne soit celui d’aucun autre, pour que le secret magique n’écrase plus ceux de leur nature comme une oppressante chappe de plomb. Il n’a pas assisté à l’enterrement d’Ariana, il a pris la fuite, et ce faisant, à accepter de passer du statut de brillant sorcier à l’avenir prometteur à celui de mage noir fugitif, déterminer à fonder un nouvel ordre pour tous les sorciers de ce monde. A-t-il des regrets ? Quelques-uns. Il aurait voulu pouvoir sauver sa sœur et s’épargner la haine de son frère, mais chaque jour passé en présence de Gellert le convainc néanmoins de la valeur et de la nécessité de son choix.
Il a fait ce qu’il fallait, et il fait ce qu’ils font. Plus le temps passe, plus leur influence est grande. Individuellement, ils étaient terriblement forts et redoutables, ensemble, ils sont redoutables. Et ils en donneront la preuve, de la plus magistrale des manières, dans les temps à venir. Certes, Albus sait qu’ils ne sont pas les seuls à vouloir retrouver Credence, et par la même occasion à vouloir mettre la main sur eux, il sait que le camp opposé s’organise dans l’espoir de les faire tomber. Mais il ne s’en inquiète pas outre mesure. D’autant qu’ils sont plus proches que jamais d’accéder à leurs fins.
Quand il vient retrouver Gellert dans leur logement de fortune, autrefois demeure d’un couple moldu et de leurs bambins qui n’ont dorénavant plus le loisir de respirer – certains sacrifices sont impératifs et nécessaires, même ceux que l’on pourrait considérer comme étant les plus cruels. Les sacrifices les plus cruels sont d’ailleurs bien souvent les plus nécessaires, quoi que l’on puisse bien en penser.
« Je l’ai retrouvé », explique-t-il sans expliciter, tout en retirant son manteau, dans cette attitude calme et composée qui a fini par le caractériser. « La maledictus est avec lui. » Il se rapproche de lui et dépose, naturellement, presque comme un réflexe, ses lèvres sur celles de son amant de toujours. « On peut venir le trouver dès ce soir, dès maintenant, même, si tu le souhaites. »
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Plus les jours, les semaines, les mois et les années passent, plus Gellert sait qu'ils se rapprochent de leur but, de leur rêve commun. Un rêve de jeunesse qui prend petit à petit forme. L'un sans l'autre, ils n'auraient probablement jamais réussi à accomplir tout ce qu'ils ont fait jusqu'ici. Ils sont brillants, forts. Ensemble, ils le sont encore plus. Depuis leur rencontre à Godric's Hollow, voilà maintenant plus de 20 ans, ils n'ont fait qu’œuvrer main dans la main pour renverser le monde magique et briser le code international du secret magique. À vrai dire, ils n'en sont plus très loin. Ils ont réussi à rassembler autour d'eux beaucoup de fidèles, prêts à se battre jusqu'à la mort pour eux. De plus, ils savaient qu'aucun autre sorcier ne leur arrive à la cheville. Mais, ils savent se montrer patient et surtout, prudents. S'ils ont le pouvoir, cela ne signifie pas pour autant que le camp adverse n'a pas quelques réserves. C'est pourquoi, ils jugent préférable de s'armer de tout le pouvoir qu'ils peuvent trouver avant tout. Il y a bien évidemment leur quête pour les reliques de la mort, rassembler toujours plus de partisans, et dernièrement mettre la main sur un obscurial.
C'est la raison de leur présence ici à Paris. Ils ont suivi la piste de Credence qui s'avère être un obscurial. Gagner sa confiance n'est pas aisé, le garçon a peur et se méfie beaucoup. Mais Gellert sait qu'Albus et lui parviendraient en temps voulu à le convaincre de s'allier à eux. Le blond sait que pour Albus, c'est important car forcément Credence lui rappelle Ariana et comment il n'a pas réussi à la protéger. Bien sûr, Gellert a eu un rôle dans sa mort, mais finalement personne n'a jamais su qui lui a jeté le sortilège fatal. Et dans le fond, est-ce vraiment important ? Non, bien sûr que non. Heureusement, Albus a choisi de partir avec lui plutôt que de rester avec son frère. Et c'est bien heureux. Gellert a promis à Albus que la mort de sa sœur ne serait pas veine. Lorsqu'ils atteindront leur objectif, plus aucun sorcier n'aura à se cacher comme elle ni à craindre les moldus.
Assis confortablement sur le canapé de son appartement qu'il partage avec Albus - appartement qu'ils ont pris à une famille moldue afin de s'y installer en ville - Gellert attend son retour. Son long manteau noir posé à ses côtés, il déguste une tasse de thé fumante au citron, pensif. Il songe à tout ce qu'Albus et lui ont déjà accompli jusqu'ici et ce qui les attend encore dans le futur. Il est fier du parcours qu'ils ont déjà accompli et sans son amant, tout ça n'aurait jamais été possible. Tous les deux, ils sont une équipe, une force incomparable et l'idée qu'ils se séparent un jour n'est tout simplement pas envisageable. La porte s'ouvre finalement sur Albus. En le voyant, le blond esquisse un petit sourire. Albus vint le rejoindre sur le canapé tandis qu'il apporte de bonnes nouvelles. Il dépose un baiser sur ses lèvres. Gellert lui prend ensuite la main et il lui répond :
- Ce soir, ce sera très bien. Il nous faut nous préparer convenablement pour le séduire.
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Dernière édition par Gellert Grindelwald le Lun 21 Aoû - 23:38, édité 2 fois
Albus Dumbledore
▿ Ton univers : Fantastic Beasts
▿ Date de naissance : 30/08/1975
▿ Age : 49
▿ Métier : Professeur d'histoire à l'université
▿ Quartier : Hogwarts Place
▿ Côté cœur :
The trouble is, humans do have a knack of choosing precisely those things which are worst for them...
▿ Dons/capacités/pouvoirs :
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« Comme si tu avais véritablement besoin de la moindre préparation pour séduire qui que ce soit », observe Albus avec légèreté à l’adresse de Gellert quand ce dernier, satisfait de ses découvertes et de leurs progrès à venir, suggère qu’ils vont devoir se préparer convenablement afin d’offrir précisément au jeune Credence les arguments qui sauront le convaincre de la nécessité de le suivre.
Séduire est le terme approprié en effet, et c’est un fait que leur duo a bien plus souvent tendance à procéder par la séduction que par l’intimidation, qui a ce mérite de vous assurer une loyauté totale sur le long terme. Oui, c’est de séduction qu’il s’agit, et en la matière, même si Albus dispose de ses propres armes, il a toujours considéré que Gellert a toujours été le plus doué des deux. C’est bien en le séduisant, après tout, qu’il est parvenu à le convaincre de l’accompagner dans cette quête absolue et incessante de pouvoir… Certes, Albus n’avait guère besoin de grand-chose pour se laisser convaincre. Il n’en demeure pas moins que son amant, son camarade, son allié, son roi aura toujours été le plus remarquable en la matière, et même après tant d’années de vie commune, son éternel charisme n’a jamais cessé de l’éblouir et de lui plaire.
« Les arguments les plus à même de le tenter sont assez évidents », reprend-il en s’intéressant tout de même un temps à leur cible à venir. « En quête désespérée de ses origines et de comprendre qui il est, il attend simplement que quelqu’un lui apprenne clairement quelle est sa place, lui donne un véritable nom… La maledictus pourrait éventuellement faire obstacle à la discussion, mais c’est un problème qui peut se résoudre assez simplement », reprend-il ensuite d’un ton très confiant, sa main toujours dans celle de Gellert.
Après quoi, tout aussi naturellement, son attention se reporte sur le thé au citron dont le fumet embaume encore l’air au-dessus de la table.
« Du thé au citron, quelle excellente idée », observe-t-il, ravi d’avoir su initier Gellert, de longue date, non seulement aux charmes du thé anglais qu’à l’acidité du parfum citronné (le diable se dissimule dans les détails, que voulez-vous, et Albus ne saurait jamais en négliger aucun, il ne peut en être question. « Puisque nous avons du temps devant nous, je vais t’accompagner », reprend-il tout aussi simplement en se levant le temps de se procurer une tasse dans ce vaisselier qu’ils se sont évidemment approprié en même temps que cet appartement.
La cruauté de leurs intentions et des méthodes qu’ils sont prêtes à employer pour parvenir à leurs fins contraste très élégamment avec ces habitudes toutes quotidiennes, empreintes de routines et d’élégance. On peut caresser les ambitions les plus folles et nourrir les desseins le plus fous et les plus discutables sans jamais oublier pour autant de savourer comme il se doit un bon thé au citron, tel est et demeurera la philosophie d’Albus Dumbledore.
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Gellert offre un petit sourire en coin à Albus à sa remarque. Depuis le temps, il le connait maintenant si bien. Non en effet, Gellert n'a nullement besoin de se préparer quand il s'agit de jouer les orateurs convaincants. Il a ce don naturel depuis toujours. Même déjà à Durmstrang, il savait séduire les autres élèves et même certains de ses professeurs par ses belles paroles. Pour lui, c'est aussi simple que de lancer un sortilège basique. Néanmoins, Gellert est convaincu que la nuit est le moment le plus propice car déjà, il y aura moins d'oreilles indiscrètes qui traîneront potentiellement. Ensuite, la nuit ajoute bien souvent une petite touche supplémentaire à la peur si elle est déjà présente.
- On ne sait jamais. dit-il tout en conservant son petit sourire en coin, sachant qu'il plait beaucoup à Albus.
Effectivement, Gellert n'aime pas forcer les gens à le rejoindre. Il ne souhaite pas que les gens le craignent et aient peur de lui, non. Lui, il souhaite qu'on le perçoive comme celui qui les libérera tous. Celui qui guidera les sorciers vers la liberté qu'ils méritent tant. Il veut être ce guide pour son peuple, ce guide qui les mènera à la vie que tous désire. Et peu importe si en chemin il doit faire des sacrifices, peu importe si en chemin il blesse des gens parce qu'au final son projet est plus grand, plus noble que des dommages collatéraux. On ne gagne pas une guerre sans sacrifice malheureusement. Et s'il doit aussi s'attirer les foudres de certaines personnes au passage, qu'il en soit également ainsi. Cela lui importe peu. Il renversera autant de ministères qu'il le faudra et il ne s'arrêta que lorsque le code du secret international magique sera brisé. Il y aura bien sûr des sorciers qui résisteront pour protéger comme ils le disent tout ce qu'ils ont construit jusqu'ici. C'est bien triste que ces gens ne perçoivent pas qu'en réalité, il ne ferait que rendre service à tous. Les sorciers vivent dans l'ombre depuis si longtemps qu'ils ont simplement oublié ce que cela fait de vivre à la lumière. Quant aux Moldus, il est prêt également à leur déclarer la guerre afin qu'ils se plient cette fois aux souhaits des sorciers. Cette fois, on brûlera sur un bûcher si nécessaire les non-maj et non plus des sorciers.
- Tu fais un bon orateur aussi, tu sais Albus. Les gens ont aussi envie de te suivre. lui fait remarquer Gellert alors qu'il approuve ses suggestions concernant Credance.
Alors que sa main est toujours dans celle d'Albus, le blond tient de l'autre sa tasse de thé au citron encore fumante. À force de passer du temps avec Albus, il a su être conquis par les petits plaisirs qu'apportent le thé, tradition british. Et sans réelle surprise, son arôme préféré est devenu le citron, comme son partenaire. Au fil des années, chacun a su déteindre sur l'autre. Aujourd'hui, ils sont un parfait équilibre l'un pour l'autre. Leur amour, mais aussi leur ambition leur permet de travailler main dans la main.
- Ta présence à mes côtés sera toujours aussi gratifiante que nécessaire. Prenons le temps avant tout de déguster un bon thé ensemble, veux-tu ?
Il dépose sa tasse de thé sur sa soucoupe restée sur la table avant de se tourner vers Albus lorsque ce dernier revient s'asseoir à ses côtés avec sa propre tasse de thé. Il le lui prend des mains et la pose également sur la table. Il se penche vers lui ensuite pour s'emparer de ses lèvres pour un baiser passionné. Ils ont le temps de se détendre avant de se mettre en route. Et malgré leurs actes brutaux, l'un comme l'autre ne manque pas de bonnes manières et de savoir apprécier les petits plaisirs simples de la vie, comme déguster une bonne tasse de thé au citron.
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Dernière édition par Gellert Grindelwald le Lun 14 Fév - 21:18, édité 1 fois
Albus Dumbledore
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Le sourire qui orne le coin de ses lèvres est proprement irrésistible. Pour Albus très certainement, mais il ne doute pas que ce même sourire puisse l’être autant pour d’autres. Il n’en éprouve pas pour autant de jalousie réelle, oui, Gellert est capable, selon lui, de séduire absolument n’importe qui, en revanche, il ne saurait certainement pas, en retour, se laisser séduire par n’importe qui. Et sur ce point, Albus n’est pas peu fier de considérer être le seul en ce bas monde qui puisse prétendre obtenir une telle attention et une telle considération de la part de l’homme dont il partage autant la vie que les desseins les plus sombres comme les plus attrayants. Alors si, on sait, on sait très bien, même, ceci dit, Albus apprécie tout à fait de prendre son temps. Il aime que les choses soient bien faites et elles ne le sont jamais tant que quand elles se sont abstenues de toute précipitation. Ce n’est pas un art différent de celui qui vous offre, par exemple, de savourer le meilleur thé au citron qui puisse être. Il faut savoir le laisser infuser juste le temps nécessaire.
« Oh j’en ai conscience », répond Albus sans modestie aucune, quand Gellert ne manque pas de lui faire remarquer qu’il sait être un bon orateur également. Il le pense bel et bien. Tous deux manient de façon experte l’art de convaincre, et ce n’est certainement pas au bénéfice de ceux qui doivent, par conséquent, faire face à non pas un seul mais deux sorciers déterminés que convaincants quand il doit être question de défendre dignement leur cause. « Comment serais-tu tombé dans mes filets, sinon », ajoute-t-il avec légèreté, quand bien même ils savent très bien l’un et l’autre que ce n’est pas ainsi que l’histoire s’est déroulée, et que bien au contraire, s’il en est un qui a naturellement succombé au charme de l’autre au pont d’en négliger toutes ses responsabilités, ce n’est définitivement pas Gellert. « Tu sais bien que je ne saurais jamais refuser une tasse de thé », répond Albus une fois installé, remplissant sa propre tasse, évidemment à température idéale
Il n’a cependant guère l’occasion d’y tremper les lèvres qu’une seule fois avant que Gellert ne dépose la tasse sur la table basse avant de se rapprocher de lui pour l’embrasser avec passion. N’importe quel baiser de Gellert vaut largement la perspective de se contenter d’un thé qui aura eu le temps de refroidir ou de trop infuser. Le temps n’a rien su gâcher de leur passion mutuelle et réciproque. A dire vrai, plus les années passent, plus Albus gagerait que leur relation n’en est devenue que plus passionnée et fusionnelle. C’est quelque chose qui les dépasse, et qui quelque part leur échapperait presque, en réalité… A mesure que leurs desseins progressent, leurs sentiments, mis à l’épreuve du temps et des circonstances, ne vont que grandissants, gagnant pour de bon le terrain des certitudes.
« J’ai bien peur, malheureusement, que notre thé refroidisse », observe Albus avec malice, et sans aucun regret sincère, avant de s’emparer à son tour des lèvres de Gellert.
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L’ambition dévorante d’Albus a toujours été ce qui a le plus plu à Gellert, outre sa beauté physique. Depuis qu’ils se sont connus ce fameux été à Godric’s Hollow, Albus n’a jamais su cacher ses ambitions et sa soif de pouvoir au même titre que lui. Tous les deux, ils se ressemblent sur beaucoup de points. Et c’est pour ça qu’entre eux, ça fonctionne aussi bien sur le plan sentimental que sur le plan tactique et conquête. Aujourd’hui, le sorcier n’imagine pas sa vie sans lui, ni leurs projets communs. Des projets ayant vu le jour voilà maintenant plus de 20 ans en arrière. Qui aurait cru qu’après tout ce temps, les deux continuent de poursuivre leur rêve d’adolescence ? Et pourtant, c’est bien la réalité dans laquelle ils vivent. Brillants, puissants, rien ne peut les arrêter ensemble. L’union fait la force comme on dit et à ce jour, aucun autre sorcier n’est en mesure de se confronter à eux. Personne n’est aussi puissant. Et même toute une armée d’Aurors surentrainée ne pourra les arrêter. Albus et Gellert, ils ne s’arrêteront uniquement le jour où ils parviendront à l’objectif final : briser le secret du code international magique. Il y a encore du chemin à faire, mais plus le temps passe et plus ils s’approchent de l’objectif final. Les Moldus tenteront de leur opposer résistance c’est certain, mais ils ne pourront rien contre la magie. Tôt ou tard, ils sauront dominés et remis à leur juste place. Et ce jour-là, peut-être pourront-ils alors se reposer.
- Tu oublies que c’est toi qui as cédé à mes charmes le premier. réplique Gellert à la petite pique d’Albus.
Esquissant son habituel petit sourire en coin, le mage noir attend que son compagnon revienne le rejoindre sur le canapé avec sa tasse de thé pour la lui dérober aussitôt. Il a d’autres envies là tout de suite malgré sa proposition de déguster une bonne tasse de thé quelques instants auparavant. Il sait qu’Albus considère de laisser un thé refroidir ou trop infusé comme un crime et c’est justement pour cela qu’il saisit cette opportunité. Il aime le taquiner et cela rajoute un peu de piment à leur relation fusionnelle. Plus les années passent et plus en effet ils deviennent comme les doigts de la main. Ils se comprennent parfaitement, sont généralement d’accord sur tout et leur soif de pouvoir respective ne fait que grandir chaque jour un peu plus. L’amour, il faut le cultiver et l’entretenir. Si dans certains couples cet amour et cette passion tend à diminuer, dans leur cas il n’en rien de tel. Gellert ne pourra jamais cesser de l’aimer, c’est une certitude.
Échangeant un baiser passionné avec Albus, le blond finit par rompre le baiser pour reprendre son souffle. Du bout de ses doigts, il caresse la joue de son compagnon. Si son amour pour lui est une certitude, sa présence à ses côtés est également la source de sa force. Bien souvent, il se demande s’il serait parvenu à aller aussi loin sans lui (on connaît néanmoins la réponse à cette question). Jouant avec le col de la chemise d’Ablus, Gellert ouvre son esprit à son compagnon pour qu’il puisse lire ses pensées. Parfois lorsqu’il n’a pas envie de se lancer dans une conversation qu’il juge inutile, il abaisse ses barrières mentales magiques. C’est très pratique sur le champ de bataille lorsqu’ils doivent combattre. Ses pensées sont dirigées vers le sexe, mais il est sûrement plus sage qu’ils en profitent après leur victoire. Aussi, Gellert décide de ne pas céder à ses pulsions et récupère sa tasse de thé encore suffisamment chaude.
-Et je sais à quel point tu détestes cela mon cher ami. Pour un british, c’est un sacrilège de gâcher un thé. s’amuse le mage noir.
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Albus ne prend même pas la peine de répondre à la remarque de Gellert quand ce dernier lui fait observer, à juste titre, qu’il n’est pas celui qui a cédé à l’autre le premier. C’est un fait, oui, et un fait qu’Albus ne peut pas contester le moins du monde. De même qu’il ne cherche pas véritablement à le contester en réalité, car il n’estime pas qu’il y ait quoi que ce soit de honteux ou de véritablement récriminant à avoir, le premier, succombé aux charmes de cet homme auquel, il faut bien le dire, il était dans tous les cas particulièrement difficile de résister. Albus se sait de parti pris en la circonstance, mais il ne peut que reconnaître avoir été trop facilement séduit par Gellert pour que l’affaire soit tout à fait honnête. Les méthodes de séduction dont Gellert avait usé à l’époque, qu’elles soient conscientes ou non, tenaient très certainement d’une forme de manipulation… mais toutes les interactions humaines, positives comme négatives, en sont jonchées quoi qu’il en soit, n’est-ce pas ? Ce qui importe à Albus avant tout est le résultat, et le résultat est là, sous ses yeux, plus satisfaisant que quoi que ce soit d’autre : il sont ensemble, et chaque jour, chaque moi, chaque année qui passe ne fait que le conforter dans les sentiments qu’il éprouve pour Gellert.
Et ces sentiments ne sont altérés par rien, et certainement pas par le temps passant. Et pour cause, ce dernier ne fait que confirmer ce qui se laissait deviner si facilement dès le départ : ils n’avaient pas été que deux esprits brillants naturellement destinés à s’entendre, ils avaient été deux âmes destinées à se trouver et à se rejoindre. Et à deux, ils étaient infiniment, terriblement redoutables. La passion qu’ils entretenaient avec le plus grand soin ne se laissait perturber par rien, elle s’intensifiait seulement à mesure qu’ils gagnaient tous deux en âge, en complicité et en confiance, et cela, bien évidemment, ne les rendait que plus redoutables pour tous les autres : car rien ne semblait susceptible de les arrêter. Des sentiments qui pourraient être considérés comme une faiblesse étaient éprouvés par eux comme une force supplémentaire, qui les rendait aptes à gravir toutes les montagnes, et même à les déplacer si cela devait être nécessaire.
Un instant, pas longtemps, Gellert lui laisse accès à ses pensées, une marque profonde de confiance qu’Albus apprécie tout particulièrement, et ne l’aide pas particulièrement à garder l’esprit clair au passage tant ces pensées transpirent la lubricité, mais tout de même, aussi, un minimum de raison… Ils ont tout de même à faire, ils pourront bien remettre à plus tard ce à quoi leurs les invitent leurs pulsions respectives, encore qu’il soit, à certain moment, particulièrement difficile de ne pas simplement vouloir leur obéir sans y réfléchir davantage.
« Que veux-tu, il me faut bien emporter un peu de mes traditions purement british avec moi, puisque ma chère Angleterre est si loin de nous », répond Albus en récupérant sa tasse de thé, mais non sans adresser à Gellert un regard qui ne lui laisse rien ignorer de ce qu’il aurait été capable de lui faire l’instant d’avant. « Et je doute qu’elle soit notre prochaine étape », ajoute-t-il avant de tremper ses lèvres dans sa tasse.
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À la remarque d'Albus, le blond sourit une nouvelle fois. En effet, ils sont bien loin de sa confortable Angleterre. Mais cela pour une bonne raison. Ils sont là pour leur noble cause qu'ils ont mis tant d'ardeur pendant de nombreuses années dedans. Aujourd'hui, ils sont enfin prêts à la réaliser et pour cela, ils n'ont guère le choix que de parcourir le monde. Pour autant, Gellert espère qu'un jour, Albus et lui pourront s'installer quelque part où ils seront simplement heureux tous les deux. Il sait que son compagnon a envie de revenir en Angleterre et ça ne lui déplairait pas. Pour sa part, il se sent chez lui pratiquement partout. Et puis l'Angleterre, c'est là où il a rencontré Albus, là où leur amour a éclos. Ce serait donc juste qu'ils retournent vivre dans ce pays. Seulement, ils ne pourront s'installer définitivement que lorsqu'ils auront brisé le Code International du Secret Magique et que les sorciers pourront enfin sortir au grand jour sans avoir honte et sans craindre les Moldus.
- Ce ne serait plus toi en même temps. Ce qui fait ton charme, c'est ton côté très british, je dois bien l'admettre. répond Gellert en jouant toujours avec le col de la chemise d'Albus.
Effectivement, l'une des nombreuses choses que Gellert apprécie chez Albus, c'est son côté très british et bien élevé. Même après toutes ces années, l'anglais est demeuré fidèle à lui-même. Et c'est tant mieux, Gellert aurait bien du mal à voir Albus autrement. Pour rien au monde, il ne voudrait qu'il change, même pour lui. Déposant un baiser au creux de son cou, il se reconcentre ensuite sur sa tasse de thé et prend le temps de la déguster également. Grâce à son compagnon, il a appris à apprécier les plaisirs simples de la vie, chose qu'il ne faisait pas auparavant. Oui, Albus déteint beaucoup sur lui, tout comme il sait qu'il déteint également sur lui. Ensemble, ils se complètent. Tout comme leurs magies sont plus puissantes couplées l'une à l'autre. Personne ne sera en mesure de les arrêter. Encore moins lorsque ce Credence sera leur.
- Quelle sera la première chose que tu feras Albus lorsqu'on nous aurons brisé le code ? lui demande Gellert.
Pour sa part, il y a un tas de choses qu'il aimerait faire. Pour commencer, il se baladerait dans la rue en n'ayant pas honte de montrer sa magie, aussi bien à son peuple qu'aux Moldus. Plus jamais on aura besoin d'oublietter qui que ce soit car la magie aura enfin la place qu'elle mérite dans ce monde. Il a tant hâte que ce moment arrive que parfois, c'est encore difficile de se cacher et de continuer à vivre ainsi.
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Dernière édition par Gellert Grindelwald le Jeu 26 Mai - 21:03, édité 1 fois
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« Entre autres très nombreuses qualités, je le sais bien », répond Albus avec un fin sourire quand Gellert lui assure que son côté British très assumé fait considérablement son charme.
Albus le sait, de même qu’il sait que c’est un tout, un tout qui fait qu’ils ont compris de longue date, l’un comme l’autre, n’être pas seulement très compatibles, mais faits l’un pour l’autre. Bien sûr, ce genre d’affirmation à de quoi faire souffrir, encore plus à leurs âges ou on a dépassé le stade du romantisme pur et strict, et en effet, leur relation a nettement évolué depuis leur rencontre à Godric’s Hollow, mais certaines choses ne changent résolument pas, et Albus a su se convaincre, et depuis longtemps, que ces choses-là ne changeraient jamais… du moins l’espère-t-il. Car Gellert Grindelwald a comblé sa vie d’une manière qui lui semblait impossible avant de le rencontrer, et il serait bien incapable de s’imaginer faire marche arrière à présent, ou concevoir une vie de laquelle Gellert ne ferait pas partie, au-delà de tout ce qu’ils ont accompli ensemble.
Albus sirote tranquillement sa tasse de thé quand Gellert formule à voix haute une question qu’Albus s’est plus d’une fois posé. Une fois le code brisé une bonne fois pour toutes, une fois leur objectif ultime accompli, que fera-t-il ? Quelle sera la première chose qu’il fera ? C’est une excellente question. C’est une chose que de théoriser ce monde tel qu’ils espèrent le façonner et de tout mettre en œuvre pour y parvenir, c’en est une autre que de découvrir l’aboutissement de leurs objectifs. Ce projet, ils le portent à bout de bras depuis des années… Ils y ont consacré toute leur vie commune, envers et contre tout… Quand on a si longtemps caressé un rêve aussi grandiose que celui-ci, que vous reste-t-il une fois ce rêve réalisé. La question en est presque déroutante, à vrai dire.
Il attend ce moment avec impatience, et parfois, pourtant, il redoute qu’il arrive. Pas parce qu’il ne souhaite pas son accomplissement, bien au contraire. Il croit totalement en leurs objectifs, et il continue de penser que tout ceci s’orchestrera pour le plus grand bien, mais… Quand ce qui a été la base même, solide et puissante, d’une relation de laquelle il sera bien incapable de se passer, n’existera plus, qu’en sera-t-il également d’eux. Ils ont consacré leurs vies l’un à l’autre, mais rarement, si ce n’est jamais, aux dépens de leurs objectifs communs.
« Je n’en suis pas totalement certain. Je suppose que je sabrerai le champagne en ta compagnie. Et je veillerai à ce que tu ne t’ennuies pas trop en l’absence d’un objectif plus noble à conquérir », ajoute-t-il avec un soupçon de malice dans la voix, mais qui laisse tout de même deviner en filigrane le fond d’une pensée légèrement plus sombre, et qu’il rejette constamment. On ne peut pas aimer à ce point sans redouter, au fond, de perdre cet amour, ou en tout cas, Albus, pour sa part, en est à l’évidence totalement incapable. « Et toi ? » demande-t-il en tournant son regard vers Albus. « Que feras-tu ? »
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Albus Dumbledore
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- Je n'en doutais pas moins de toi. Me voilà donc assuré de ne pas mourir d'ennui. répond-il en souriant avant de venir voler un baiser à son compagnon.
Une vie rangée et simple mais sûrement très heureuse en compagnie d'Albus. Honnêtement après toutes ces années, ils le mériteront amplement. Oh bien sûr une fois le code brisé, il leur faudra aux débuts continuer à mener leur peuple. Il y aura sûrement de la résistance encore, aussi bien dans le camp des sorciers que dans celui des Moldus. Gellert sait d'avance qu'ils ne pourront pas s'asseoir tranquillement comme maintenant à siroter une bonne tasse de thé encore légèrement fumante. Mais quand ils le pourront vraiment, le blond se dit que peut-être il sera temps pour lui de ranger la baguette de Sureau et de penser sérieusement à sa retraite confortable avec Albus. À moins qu'ils n'élaborent ensemble une nouvelle cause d'une ampleur internationale. Seulement, Gellert ne voit pas bien ce qu'ils pourraient faire de plus. Plus d'un sorcier les a traité de fous furieux lorsqu'ils ont expliqué de long en large leurs intentions. Ça aussi, Gellert sait que ça prendra un peu de temps avant que leur peuple ne se rende compte à quel point ils ont pris la bonne décision pour l'avenir des sorciers. Mais Albus et Gellert sont patients, ils attendront bien tranquillement qu'on leur témoigne la reconnaissance qu'ils méritent.
- Eh bien, je pense que je me rendrai dans un de ces restaurants Moldus très branchés et chic à Paris sur les Champs-Elysés et offrirai un spectacle de haut magie aux yeux de tout le monde, pour célébrer cette réunification tant méritée.
Gellert doit en effet bien admettre qu'il apprécie beaucoup Paris, bien plus qu'au premier abord. La nourriture est excellente et la ville plutôt agréable. Il ne saurait dire exactement pourquoi, mais il la préfère à Londres. Sans doute que quelque part, son esprit souhaite ainsi contredire gentiment Albus. Une manière bien à eux d'entretenir la flamme par de petits challenges ou provocations. Parfois, ils ne sont pas toujours d'accord non plus, mais c'est plutôt sain dans une relation. Mais Gellert aime passionnément Albus, il serait incapable de réellement se disputer avec lui ou chercher à lui faire du mal volontairement. Avec lui, il a découvert le grand amour, la passion, l'alchimie et la stabilité. Au cours de toutes ces années, il a été infiniment heureux avec lui parce que quoi qu'il arrive, il savait qu'il était toujours là, à ses côtés. Lui qui ne connaissait rien à l'amour avant de le rencontrer, n'envisage désormais pas un seul instant sa vie sans lui. On a tous besoin de quelqu'un pour vous aimer inconditionnellement, vous soutenir et vous accompagner où que vous alliez. Gellert, lui, a trouvé cette personne.
- Et peut-être qu'ensuite, je te demanderai de m'épouser, qui sait. D'ailleurs en parlant de restaurant, que dirais-tu qu'on s'arrête quelque part pour manger avant de partir à la rencontre de Croyance. On établira nos arguments là-bas.
My brothers... my sisters. The clock is ticking faster. My dream, we who live, for truth, for love. The moment has come, to take our rightful place... in the world, where we wizards... are free. Join me... or die
Dernière édition par Gellert Grindelwald le Jeu 7 Juil - 14:39, édité 1 fois
Albus Dumbledore
▿ Ton univers : Fantastic Beasts
▿ Date de naissance : 30/08/1975
▿ Age : 49
▿ Métier : Professeur d'histoire à l'université
▿ Quartier : Hogwarts Place
▿ Côté cœur :
The trouble is, humans do have a knack of choosing precisely those things which are worst for them...
▿ Dons/capacités/pouvoirs :
▿ Baguette magique
▿ Pacte de Sang
▿ Legilimancie
▿ Transplanage
▿ Fumseck
▿ Magie non verbale
▿ Occlumancie
▿ Pensine
« Je n’autoriserai jamais une chose pareille », répond Albus dans un fin sourire quand Gellert affirme que ses paroles lui garantissent donc de ne pas mourir d’ennui.
S’ils en font un objet de plaisanterie, Albus n’irait pas prétendre que cette idée ne l’a pas au moins un peu effleuré pour sa part, l’idée que Gellert puisse un jour s’ennuyer à ses côtés, une fois tous leurs objectifs accomplis. Pour sa part, il lui est impossible de concevoir que cette vie plus rangée lui déplaira. Bien au contraire, ce ne sera jamais qu’une retraite bien méritée, et il est autrement convaincue du fait que la présence de Gellert saura amplement lui suffire pour se sentir heureux et à sa place. Cependant, il n’oublie pas ce qui les a unis pour commencer, et autour de quoi leur histoire s’est pour ainsi dire toujours articulée. Ils n’ont jamais vécu autrement que portés par cet objectif. Certes, il y a eu des périodes plus douces et plus sereines, c’est un fait, des moments plus heureux et rassurants, des périodes plus calmes et plus tranquilles, ces moments de pure complicité qui n’appartenaient pas qu’à eux mais aussi à leur projet, pour autant, Albus se voudra toujours le garant du bonheur de Gellert, et il ne veut pas envisager que ce dernier puisse être entaché par une quelconque forme de routine.
Le sourire d’Albus s’élargit légèrement quand son partenaire lui apprend ce que sont pour sa part ses intentions, celles de provoquer un spectacle de magie à grande échelle, une démonstration telle qu’elle ne pourrait échapper au regard d’aucun Moldu. Le choix de cette ville en particulier n’échappe guère à Albus, mais il s’épargne tout commentaire pour commencer. Il se contente de l’écouter et d’imaginer à son tour ce scénario qui, à dire vrai, est bien loin de lui déplaire. Ce sera de toute manière la meilleure façon de marquer durablement les esprits. Il s’agit, avant tout et surtout, de marquer convenablement le coup, de faire l’exemple de ce pour quoi ils auront œuvré toutes ces années.
« Paris hein ? » ne peut-il s’empêcher de commenter tout de même. « Regent Street n’a rien à envier aux Champs-Élysées, tu sais », ajoute-t-il pas tant dans l’intention de véritablement remporter un argument que pour jouer le jeu de la confrontation factice, quand bien même, à vrai dire, pour s’y trouver à l’heure actuelle, lui-même doit reconnaître que Paris a définitivement son charme.
Gellert reprend la parole quelques instants plus tard et si Albus retient chaque mot qu’il prononce, il reste tout naturellement arrêté sur les premiers sans plus réellement se soucier des suivants.
« C’est une excellente idée, cette conversation m’a mis en appétit. » Il le considère un instant du regard. « Ne crois pas pouvoir dire ce genre de choses et espérer changer de sujet si facilement », reprend-il, revenant donc sans le dire précisément sur le fait que Gellert a bel et bien suggéré de le demander en mariage, une fois tous leurs objectifs accomplis.
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Gellert esquisse un sourire amusé à la remarque d'Albus. Il ne doute pas un seul instant que son compagnon ferait tout pour lui éviter de s'ennuyer. Il sait qu'Albus aspire un jour à une vie rangée et plus tranquille et lui-même doit bien admettre que couler des jours heureux à ses côtés en sirotant une bonne tasse de thé est une pensée fort agréable. Il n'aura jamais un autre objectif aussi noble et à échelle mondiale. Cependant, Gellert est quelqu'un qui a toujours aimé voyager, s'instruire, découvrir de nouvelles formes de magie et faire en sorte de changer le monde magique pour le meilleur. Aussi, il a parfois du mal à s'imaginer ne plus rien faire de sa vie une fois le code du secret international brisé. Contrairement à Albus, il n'aspire nullement à devenir enseignant ou quelque chose de la sorte. L'idée de devenir ministre, en revanche, lui a déjà traversé l'esprit. Mais cela exigerait de lui des responsabilités dont il n'a pas forcément envie de s'encombre. Il préfère mettre une personne de confiance à la place à ce poste. Aussi, Gellert est forcé de reconnaître qu'il n'a pas d'autres ambitions pour le moment. Mais nul doute qu'un homme comme lui saura une nouvelle raison de se lever le matin.
- Ton attachement pour ta terre natale est un côté de ta personnalité que j'ai toujours beaucoup aimé et admiré, car contrairement à toi rien ne m'a retenu d'où je viens. Et pour te répondre, je n'en doute pas un seul instant, mais je trouve que Paris reste un excellent choix. Tu pourrais cependant renouveler le spectacle à Regent Street.
Il sourit tendrement à Albus, tandis qu'il s'imagine sans mal offrir ces spectacles au monde entier, sorciers comme moldus. Lorsque ce jour arrivera, ce sera un nouveau départ pour les sorciers. Ce sera l'aube d'une ère nouvelle où la magie n'aura plus à être honteusement dissimulée. Quant aux Moldus, ils n'auront plus d'autre choix que de rester à leurs places, tout simplement. Gellert ne souhaite pas leur mort cependant, simplement qu'ils apprennent où est leur place et qu'ils méritent en quelques sortes d'être punis pour la façon dont ils ont traité durant des siècles les sorciers. Tandis qu'ils terminent leur tasse de thé et revêtent leurs capes respectives, Albus confirme que c'est une excellente idée, avant d'ajouter qu'il ne s'en tirera pas comme cela. Oh ça, il y compte bien, oui. Gellert envisage depuis quelques années maintenant de s'unir officiellement à Albus. Seulement, il aimerait attendre que la réunification se fasse. Leur mariage serait à coup sûr une excellente façon de célébrer l'aboutissement de leur projet qui a émergé dans leurs esprits brillants voilà maintenant plusieurs décennies en arrière. Puis, une fois prêts, les deux sorciers transplanent dans les rues de Paris, du côté magique.
- Je n'en attends pas moins de toi, Albus. Et au passage, sache que j'aime vraiment beaucoup l'Angleterre, c'est simplement plus amusant de t'embêter sur le sujet.
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Dernière édition par Gellert Grindelwald le Jeu 11 Aoû - 16:05, édité 1 fois
Albus Dumbledore
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▿ Date de naissance : 30/08/1975
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Quand Gellert observe que pour sa part, rien n’a jamais retenu Gellert d’où il vient, Albus ne le sait que trop bien, en réalité, et c’est une chose qu’il a rapidement intégrée comme nécessaire à la compréhension de qui il était vraiment, un degré de compréhension qu’Albus pense avoir atteint bien plus que tous les autres – ce qui est bien évidemment sa satisfaction : personne n’est à même de mieux comprendre Gellert Grindelwald que lui-même, et en retour, personne au monde, sans l’ombre d’un doute, ne connaît mieux Albus Dumbledore que ne peut le prétendre Gellert. Alors oui, il sait son absence d’attache, et en définitive, une part de lui s’est complu dans l’idée certes égoïste mais néanmoins agréable d’être la seule attache que son amant aurait jamais. Pour chacun de ces sourires qui sont en vérité autant de manières de laisser suggérer qu’il le mène en bateau, en tout cas en partie, Albus ne l’aime que davantage, de même qu’il sait apprécier à sa juste valeur l’effort que peut être celui de Gellert de consentir au moins partiellement à une vie qu’il n’aurait jamais envisagé devoir être la sienne, parce que c’est une vie qu’ils mèneront ensemble. Encore que s’il est agréable de se projeter, ils ont encore fort à faire avant de parvenir véritablement à leurs objectifs. Albus ne s’inquiète pas de les voir y parvenir, il est convaincu que ce sera le cas, mais de tels desseins, d’une ampleur à ce point conséquente, ne peuvent naturellement pas s’accomplir en un claquement de doigts, c’est à l’évidence impossible.
« Bien sûr que tu aimes l’Angleterre », réplique Albus avec une lueur de malice dans le regard. « C’est là que tu as rencontré l’homme le plus brillant et le plus séduisant que tu aies jamais connu, comment pourrais-tu ne pas l’aimer ? » reprend-il avec une assurance à peine feinte car elle dissimule une certaine réalité (parce que déjà oui, tout à fait, il est aussi brillant que séduisant, mais surtout parce qu’il veut croire que leur été à Godric’s Hollow, cet été qui a absolument tout changé, a bien évidemment eu un impact symbolique trop important sur leurs vies respectives pour qu’ils puissent l’occulter ou encore le nier).
Tandis que le couple quitte leur demeure temporaire afin de se restaurer, Albus reprend le fil de leur conversation, en chemin. Il garde à l’esprit les propos tenus par Gellert, qui peut bien les avoir tenus légèrement, certes, mais qui savait pertinemment qu’ils n’entreraient pas dans l’oreille d’un sourd, c’était tout bonnement impossible.
« Quand bien même il nous faudra à coup sûr attendre je reconnais qu’une bague à ce doigt ne serait pas de refus », reprend-il légèrement. « Ne serait-ce qu’en guise de promesse. »
C’est quelques mètres plus loin qu’ils trouvent un restaurant dans lequel s’installer, une table coquette dans un cadre relativement huppé.
« Pour en revenir à Credence et à nos objectifs, que penses-tu que nous devrions faire une fois l’avoir convaincu de nous rejoindre ? »
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Lorsqu'Albus confirme qu'il aime l'Angleterre, Gellert ne répond rien et se contente de sourire sous cape. Non, parce qu'il ne voudrait pas trop donner raison à son compagnon, ni qu'il attrape la grosse tête. Il a déjà admis que son pays natal ne lui déplait pas, c'est déjà plus que bien venant de lui. Débarquant dans les rues parisiennes du côté magique. À cette heure-ci, les rues sont animées et les gens affichent des sourires heureux. En voyant son peuple se contenter de si peu, Gellert ne peut s'empêcher de ressentir une fois de plus de la colère au fond de lui. Les sorciers sont habitués à se contenter de peu, alors qu'ils pourraient marcher fièrement et librement partout à travers le monde, devant les moldus qui devraient les craindre au lieu de les persécuter. Mais bientôt, bientôt tout cela changera. Parfois, il a l'impression que c'était encore hier qu'Albus et lui planifiaient de changer le monde. Pourtant, voilà plus de deux décennies qui se sont écoulées et leur patience sera récompensée. Il est grand temps.
- Ce sera un grand mariage, digne de nous. dit-il en tournant le visage vers Albus tout en souriant.
Quoi de mieux que se marier et faire une fête une fois leur objectif atteint. Gellert n'est pas spécialement le genre d'homme à aimer se donner en spectacle, mais parfois, cela a du bon et il sera plus qu'heureux ce fameux jour de célébrer à la fois un accomplissement et son amour avec Albus. Il peut déjà imaginer tout cela, bien qu'il sait d'avance que tout cela ne se fera pas sans certains sacrifices et probablement une guerre avec les moldus. Une guerre que les sorciers n'auront pas de mal à gagner, bien évidemment. Un jour qui rentrera dans l'histoire, à la fois de celle des sorciers et des moldus. Un jour que personne ne pourra oublier de sitôt. Le blond sort de ses pensées lorsqu'ils arrivent devant un bon restaurant et qu'ils prennent place à une table. Albus reprend alors leur conversation de tout à l'heure et Gellert n'a pas à y réfléchir. Il a déjà longuement réfléchi à la question à vrai dire.
- Il nous faudra l'aider à contrôler son incroyable pouvoir, tout en nous assurant qu'il reste de notre côté. Cela coule de source, mais je veux dire qu'il va nous falloir nous montrer patients et gentils avec lui. On sera un peu comme des oncles pour lui je suppose.
Gellert n'a jamais envisagé de devenir père une fois dans sa vie. L'amour que lui porte Albus et sa présence lui suffisent amplement pour avoir envie de les combler par la présence d'un enfant. Cette pensée le fait d'ailleurs sourire grandement, car il ne se voit absolument pas avoir la fibre paternelle.
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Dernière édition par Gellert Grindelwald le Ven 16 Sep - 20:09, édité 1 fois
Albus Dumbledore
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Un mariage digne d’eux, c’est une promesse assez grandiloquente, quand on y songe et quand on songe à la nature de leurs ambitions, qi semblent intarissables. Mais tout ce qu’Albus et Gellert ont voulu, ils l’ont toujours obtenu, alors il n’y a absolument aucune raison pour que cela change un jour. Oui, ils célébreront un jour leurs noces en grandes pompes à la manière d’un accomplissement, le projet de toute leur vie – ou de toute leur vie commune, en tout cas. Oui, ils sont loin d’avoir encore accédé à tous leurs objectifs, mais leurs effectifs augmentent chaque jour de même que se répand leur message à une échelle de plus en plus grande. Ce n’est pas utopiste que de penser que tout ce à quoi ils ont toujours œuvré, pour le plus grand bien, aboutira prochainement à un résultat aussi tangible que satisfaisant. Ce n’est pas de l’ordre du rêve irréalisable, non, c’est une certitude, et c’est une question de temps. La promesse d’une union officielle entre eux résonne comme une forme de couronnement, celui de leurs sentiments autant que de leurs ambitions – mais Albus a le net sentiment que l’un ne pourrait définitivement jamais aller sans l’autre. Bien sûr, il faudra pour cela qu’ils s’en sortent tous deux indemnes, mais étonnamment – ou pas si étonnamment que cela, en réalité –, la pensée que cela puisse être le cas ne l’a jamais effleuré, ne serait-ce qu’une seule seconde.
Il garde cette pensée et cette perspective sous clé mais choisit de ne pas y revenir pour le moment. Il sera toujours temps de le faire plus tard, dans d’autres circonstances. Pour le moment, il revient plutôt au sujet qui les concernent. Joindre l’utile à l’agréable a depuis pour ainsi dire toujours fait partie de leur modus operandi, et ce n’est certainement pas parce qu’ils ont l’intention de se satisfaire d’un excellent repas dans un restaurant haut de gamme qu’ils comptent oublier pour autant leurs projets et le sujet qui les concerne le plus à l’heure actuelle, à savoir Credence et l’atout remarquable qu’il représentera pour eux, du moins s’ils parviennent à convenablement le contrôler.
Convaincre le jeune homme de les rejoindre est une chose, et Albus les en estime plus que capables autant l’un que l’autre – il ne s’inquiète pas véritablement de leur capacité à obtenir gain de cause, encore faudra-t-il être capable de mettre à profit ces pouvoirs et cette énergie magique puissante que l’obscurial possède sans que cela ne leur retombe dessus d’une manière ou d’une autre.
« Comme des oncles… », répète simplement Albus quand Gellert évoque la manière dont il faudra le traiter pour parvenir à gagner sa confiance. « Il recherche si obstinément ses origines, quoi qu’il en soit, qu’une quelconque présence, si elle peut faire office de substitut familial, lui sera probablement déjà suffisante. »
Il marque un temps de pause. La patience est tout ce dont il a manqué avec Ariana, qui au fond n’était pas si différente de Credence… Une part de lui ne peut s’empêcher de songer qu’il rachètera peut-être les erreurs qu’il a commises vis-à-vis d’elle en se concentrant sur lui. Ariana est probablement son seul regret, dans toute cette histoire, mais il évite le plus souvent d’aborder le sujet.
« Je lui parlerai. J’ai l’intuition que ta patience s’usera avant la mienne », ajoute-t-il avec cette légère lueur de malice qui habite si souvent son regard.
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Mélanger plaisirs et sérieux ont toujours été leur signature en quelques sortes. Gellert, tout comme Albus, apprécie énormément de converser et réfléchir à voix haute devant une bonne tasse de thé fumante ou mieux encore, devant un succulent repas. Et même s'il n'apprécie que peu de manger dans un restaurant moldu, le satisfaction du repas surpasse son mépris. D'ailleurs, son choix est rapidement fait lorsqu'il consulte du regard le menu. Il le repose ensuite sur la table avant de relever le regard vers Albus. Il sait également d'avance ce qu'il choisir. Après tant d'années à vivre ensemble, les deux peuvent se vanter de connaître l'autre sur le bout des doigts. À ce stade, Albus n'a même plus besoin d'utiliser son don de legilimencie pour connaître les pensées de son compagnon. Néanmoins parfois, Gellert lui accorde l'accès. Généralement, cela se fait durant des moments intimes. Mais autrement, Gellert aime conserver ses pensées verrouillées. Oh pas qu'il n'a pas envie de les partager avec l'homme de sa vie, simplement qu'il aime avoir son petit jardin secret. Et après tout, ce n'est qu'équité car lui n'a pas la possibilité de lire dans l'esprit d'Albus, ne possédant pas le don de legilimencie.
- C'est ce que je me dis, oui. Mais personnellement, je préfère qu'il me voit comme une sorte d'oncle que comme père de substitut. Si ce rôle te plaît en revanche, je serai plus que ravi de te céder ma place.
Albus et lui n'ont jamais véritablement parler de ce sujet, à savoir les enfants. Il faut dire qu'étant donné qu'ils ne restent jamais au même endroit très longtemps, un enfant dans leurs pattes serait un poids plus qu'autre chose. Et puis, Gellert ne s'imagine pas un seul instant avec un enfant à ses côtés. Albus lui suffit et lui suffira toujours, il n'a pas besoin de plus. Il n'en a jamais eu besoin. Mais, il admet qu'il ne connait pas réellement le point de vue de son compagnon, étant donné qu'ils n'en ont jamais parlé ouvertement. Alors forcément en évoquant le cas de Credence, la question revient sur le tapis.
- Et cela te plairait ? D'être une sorte d'oncle bienveillant ou même une figure paternelle ?
Joignant ses mains devant son visage, il regarde attentivement Albus. Il est curieux de connaître son avis. Peut-être que lui voit les choses différement. Et puis une fois qu'ils auront atteint leur but, peut-être s'agirait-là d'un nouveau projet justement ? Albus lui a promis qu'il s'assurerait personnellement que Gellert ne s'ennuie pas une fois le code du secret magique international brisé. Il n'en a jamais douté, mais en revanche, il ne s'est jamais demandé ce qu'Albus, lui voudrait. Et si le désir d'Albus est justement de combler leur vie avec la présence d'un enfant, eh bien il est certain qu'il finirait par s'y accommoder d'une manière ou d'une autre.
- Oui, je pense que c'est une bonne idée. Parfois, j'ai tendance à placer la charrue avant les hippogriffes avant la charrue ou à manquer de patience, comme tu le dis. Oui, ce rôle te sied beaucoup mieux qu'à moi Albus et je te vois très bien dans le rôle du gentil oncle bienveillant à vrai dire.
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Dernière édition par Gellert Grindelwald le Lun 3 Oct - 19:37, édité 1 fois
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« Je ne crois pas que je ferais un très bon père », se contente de répondre évasivement Albus à Gellert quand ce dernier lui fait remarquer qu’il préférera probablement jouer les oncles de substitution pour Credence que quoi que ce soit d’autre.
Le rapport qu’entretient Albus au concept même de famille est à la fois complexe et ambivalent, il serait bien en peine d’expliquer ce qu’il en est, ni ce que tout ceci représente pour lui. Dès l’instant où il a rencontré Gellert et décidé de le suivre, à partir du moment où il a compris où allaient ses préférences et à qui il était prêt à abandonner son cœur, il ne s’est plus posé la moindre question, il a simplement rejeté l’idée d’avoir des enfants un jour, parce que c’était impossible, tout simplement, mais la vérité, c’est que son opinion sur la question est sans doute plus contrastée que cela. Sans doute cela ne lui aurait-il pas déplu que de tenir ce rôle auprès d’un enfant… il ne le vit pas comme un véritable regret, mais il s’épargne d’y penser tout de même, ce qui est sans doute la preuve que cela implique ne légère part de sacrifice de sa part.
Ceci dit, ce n’en est pas moins vrai qu’il ne pense pas qu’il ferait un très bon père. Il avait fait le choix de négliger sa famille au profit de ses ambitions, et ces ambitions importent aujourd’hui plus que n’importe quoi d’autre. Ariana est morte au nom de ces ambitions, et Albus n’a plus la moindre nouvelle de son frère, un frère qui le déteste. Autant dire que, non, la vie de famille n’a sans doute jamais été faite pour lui… Ceci dit, il reconnaît que le fait que Gellert l’interroge à ce sujet avait le mérite de témoigner de la considération que Gellert lui porte, de l’affection qu’il lui adresse, et ces preuves-là, bien réelles, bien tangibles, ont quelque chose d’importantes, de fondamentales, pour lui. Il ne sait pas se montrer plus précis sur le sujet, car en vérité, il ne sait pas de quelle manière il se comporterait avec le jeune Credence… se contenterait-il d’exploiter ses talents ? Finirait-il par s’attacher à lui ? Il n’en sait trop rien en réalité… C’est une question qu’il a tendance à éviter de se poser.
« Il sera toujours temps de rediscuter la distribution des rôles le moment venu. Qui sait, peut-être que tu te surprendras toi-même dans le rôle que tu décideras de jouer. » Il l’observe un instant, comme s’il réfléchissait à une question qui n’avait pourtant pas été posée. Parce que c’est le cas. « Je n’ai pas besoin d’une famille de substitution, Gellert. Je t’ai, toi. »
Et c’est avec sincérité qu’il peut affirmer que c’est un constat qui lui suffit bel et bien, il parvient à s’en contenter et à y trouver son compte. Il le sait, il aurait été moitié moins heureux s’il n’avait pas eu le privilège de le voir faire son entrée fracassante dans sa vie. Il n’a aucune forme de regret à ce sujet… Si ce n’est de n’être pas parvenu à protéger Ariana… mais il n’est aucune décision qu’il prendrait différemment si le choix devait lui en être donné.
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La famille n'a jamais été importe pour Gellert. Ses ambitions ont toujours pris le dessus. Depuis un âge très jeune, il savait que sa quête n'aurait guère de place pour la vie de famille. Il n'a jamais eu le moindre regret de quitter ses terres natales pour un projet qui le dépasse même. Et, il ne le regrettera jamais ce choix parce qu'il a décidé qu'il devrait être la personne avec Albus qui changera leur monde. Et maintenant qu'il a Albus, il n'a nul besoin d'autre chose dans sa vie pour être comblé. Albus est la seule personne qui le rend heureux ou qui au contraire, peut le briser de l'intérieur et il sait qu'il en va de même pour lui. Mais, ils n'ont jamais cependant évoqué le sujet des enfants. Et indirectement, le sujet survient sans qu'il ne soit forcé. Mais Albus affirme alors qu'il ne pense pas qu'il ferait un bon père. Gellert se contente d'hausser les épaules, guère convaincu. À ses yeux, il fera toujours un meilleur père que lui. Certaines personnes ne sont tout simplement pas faites pour êtres parents et il est profondément convaincu que c'est son cas. En revanche, il n'en est pas si sûr pour son compagnon. Néanmoins, il préfère ne pas le contredire. Le moment venu, ils en parleront de manière plus approfondie.
- Oui, peut-être. concède le blond sans réelle grande conviction toutefois.
Ses pensées sont davantage tournées vers Credence pour le moment et sur le pouvoir fabuleux que ce garçon va leur offrir. Est-ce qu'il s'attachera à lui ou non, n'a guère d'importance. Gellert peut déjà s'imaginer de tout ce qu'ils pourront accomplir grâce à l'obscurus du garçon. Ils mettront sans mal plus d'une ville à mal, il suffit de se rappeler les nombreux dégâts que Credence a causé à New-York et le mouvement de paniqué que cela a impliqué, aussi bien chez les moldus que les sorciers.
- Je sais. Et il en va de même pour moi. Simplement parfois, je me demande si cette vie te suffit. répond Gellert en croisant le regard de son compagnon.
Son choix fait, il lui prend la main dans la sienne et la serre doucement. Il sait très bien qu'Albus est profondément heureux à ses côtés. Il sait qu'il n'en demande pas davantage, mais après toutes ces années, il le connait suffisamment bien et il sait qu'une part de lui, néanmoins, envisage d'autres alternatives de vies, comme justement avoir un enfant à leur côté. Bien qu'ils se ressemblent tous les deux sur beaucoup de points, ils possèdent néanmoins des différences. Et ces différences, Gellert ne les néglige pas. Les envies et besoins de son compagnon sont précieux.
- Quoi que tu décides, je t'aimerai toujours Albus. Mais si tu as d'autres aspirations, tu ne dois pas t'en priver pour moi. Surtout pas.
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Dernière édition par Gellert Grindelwald le Jeu 23 Mar - 18:44, édité 1 fois
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Albus sent bien que son propos n’est pas tout à fait parvenu à convaincre Gellert, et il n’en attendait pas moins d’un homme aussi intelligent et perspicace que lui. Il est évident qu’il ne se laisserait probablement pas abuser par des paroles certes sincères, au fond, mais qui s’efforçaient de dissimuler les nuances d’une réflexion plus complexe que cela… Une affaire de renoncement et de concession, mais ne doit-on pas toujours en passer par là ? Ce n’est pas une mauvaise chose en soi, c’est ce dont il sait se convaincre dans tous les cas.
Est-ce que cette vie lui suffit ? Albus soutient le regard de son compagnon tout en réfléchissant sincèrement à cette question, la main serrée dans la sienne. Cette vie ne ressemble pas exactement à celle qu’il s’était figurée avant de le rencontrer, mais elle ressemble en tout point, en revanche, à celle qu’il s’était imaginée dès l’instant, ou presque, où son chemin avait croisé le sien. Il n’est pas capable d’envisager son existence, peu importe la forme qu’elle devrait prendre, sans que Gellert n’y ait pas une place prépondérante. Ce serait impossible à ces yeux, c’est tout bonnement inconcevable pour lui. Non, il ne sait accepter de voir les choses ainsi. Il ne le veut ni ne le peut, aussi aurait-il tendance à rejeter ces réflexions, par pure simplicité. Cette vie ne lui suffit peut-être pas, ou pas tout à fait, ou pas par tous ses aspects, mais c’est la vie qu’il a choisie, néanmoins. Et à ce sujet, il n’a pas le moindre regret. Il n’en aura jamais. Il lui suffit de plonger son regard dans celui de Gellert pour être convaincu de ses choix. Il a suivi son cœur, tout simplement, et l’amour qu’il lui offre le comble bien assez.
« Cette vie n’a pas grand-chose à voir avec celle dont je rêvais avant de te connaître », reconnaît Albus avec une sincérité certaine, cette sincérité désarmante qui avait le don de déstabiliser ses interlocuteurs, parfois – mais jamais Gellert, il le connaît trop pour que ce soit le cas. « Je pensais faire le tour du monde, explorer tout ce qui peut l’être, peut-être étudier de nouvelles formes de magie – pas que nous ne l’ayons pas fait, d’une certaine manière. »
Il marque une pause, il prend le temps de choisir ses mots avec le plus grand soin. Il a conscience de la sincérité de Gellert quand il lui assure qu’il ne doit pas renoncer à ses aspirations pour lui. Qu’il soit à même de le formuler de la sorte a quelque chose de véritablement… touchant, pour Albus. Gellert pourrait choisir de le retenir égoïstement, mais il préfère lui donner le choix. Seulement, quelle que puisse être la nature de ses aspirations, Gellert tient une place bien trop importante dans son cœur et dans son esprit pour qu’il sache s’en défaire.
« Tu es ma plus grande aspiration, depuis le jour de notre rencontre. Crois-moi quand je te dis que cette vie est ce que je pourrais espérer de mieux. »
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Albus Dumbledore
Happiness can be found, even in the darkest of times, if one only remembers to turn on the light.
Gellert n'ajoute rien d'autre sur le sujet, estimant qu'il est parfaitement inutile de s'attarder dessus. Pour le moment, il est évident qu'ils ne peuvent pas s'égarer sur le chemin de la paternité, mais cela ne signifie pas pour autant qu'ils doivent totalement le bannir de leur vie. Pour sa part, Gellert ne se voit absolument pas endosser ce rôle, mais il songe que cela plairait peut-être à Albus. Et si leur relation fonctionne aussi bien, même après toutes ces années, c'est justement parce qu'ils restent honnêtes l'un envers l'autre et qu'ils gardent la porte ouverte aux ambitions de l'autre. Albus a déjà renoncé et tourné le dos à tant de choses autrefois, qu'il estime juste que désormais, il fasse uniquement ce qu'il veut. Et si aujourd'hui, son compagnon n'a pas de désirs spécifiques, rien ne l'empêche d'en avoir plus tard, notamment lorsqu'ils auront enfin réussi à briser le secret du code international du secret magique. Ils sont si proches et si loin en même temps.
- Non, ça c'est certain. confirme Gellert en esquissant un petit sourire.
Lui-même doit admettre que sa vie ne ressemble en rien à celle qu'il avait imaginé avant de rencontrer Albus. Il était encore très jeune lorsqu'il avait pris la décision qu'il serait celui qu'il révolutionnerait le monde des sorciers et celui des moldus. Mais à cette époque, il imaginait qu'il accomplirait tout cela seul parce que personne saint d'esprit ne voudrait s'aventurer sur ce chemin-là. Gellert est un esprit brillant, intelligent tout comme l'est Albus. Il a toujours su que le chemin qu'il emprunterait un jour serait sombre, destructeur et solitaire. Cela ne l'a jamais fait reculer, loin de là car il fallait bien que quelqu'un se sacrifie et endosse ce rôle pour le bien commun des sorciers. Là où il s'est trompé sur toute la ligne, c'est qu'il n'a pas à rester seul, car oui il existe au moins une personne qui possède exactement la même vision du monde que lui. Et cette personne, c'est Albus Dumbledore, qui se tient aujourd'hui à ses côtés, dans l'amour, la conquête et le pouvoir. Définitivement, cette vie est bien meilleure que celle qu'il avait imaginé à la base.
Les paroles d'Albus touchent énormément le blond. Il ne se lassera probablement jamais de l'entendre lui dire cela. Sans lui en toute franchise, il ignore s'il aurait la force de poursuivre tout cela. Après toutes ces années à oeuvrer ensemble main dans la main, probablement que non. Ce serait bien trop dur parce qu'ils ont toujours été ensemble, ils sont équipe, un duo indestructible et inséparables. Aussi, le blond serre affectueusement la main d'Albus dans la sienne, tout en plongeant son regard dans le sien. Du fait qu'ils se connaissent si bien après toutes ces années, ils n'ont pas toujours besoin de mettre des mots, seuls leurs regards suffisent pour exprimer tout l'amour qu'ils se portent ainsi qu'un profond respect mutuel. Leurs commandes ne tardent pas à arriver et tout deux attaquent leurs repas.
- Merci Albus. Je te promets de toujours faire honneur à cet amour que tu me portes. Et, tu as eu raison de venir ici. Ce plat est délicieux, moldus ou pas.
My brothers... my sisters. The clock is ticking faster. My dream, we who live, for truth, for love. The moment has come, to take our rightful place... in the world, where we wizards... are free. Join me... or die
Dernière édition par Gellert Grindelwald le Dim 21 Mai - 17:40, édité 1 fois
Albus Dumbledore
▿ Ton univers : Fantastic Beasts
▿ Date de naissance : 30/08/1975
▿ Age : 49
▿ Métier : Professeur d'histoire à l'université
▿ Quartier : Hogwarts Place
▿ Côté cœur :
The trouble is, humans do have a knack of choosing precisely those things which are worst for them...
▿ Dons/capacités/pouvoirs :
▿ Baguette magique
▿ Pacte de Sang
▿ Legilimancie
▿ Transplanage
▿ Fumseck
▿ Magie non verbale
▿ Occlumancie
▿ Pensine
Leurs vies sont bien différentes de ce qu’ils ambitionnaient avant de se connaître, c’est un fait que ni l’un ni l’autre ne peuvent contester. Est-ce pour autant qu’ils doivent considérer cela comme une mauvaise chose ? Aux yeux d’Albus, il n’en est rien. L’on emprunte jamais précisément les trajectoires de vies auxquelles, de prime abord, l’on pensait se vouer, personne ne pourra prétendre un jour avoir très exactement mené la vie qu’il avait envisagée dans l’adolescence ou en tant que jeune adulte – et encore heureux ! L’on change tellement d’un âge à l’autre ! Se brimer sous le prétexte de vouloir une vie différente serait une erreur des plus monumentales : une erreur qu’Albus est heureux de ne pas avoir commise.
En suivant Gellert, Albus a écouté son instinct, ni plus ni moins. Et il est heureux de l’avoir fait. Il est heureux de l’avoir fait car cela lui a permis d’explorer des facettes de lui-même qui seraient restées autrement sous clé, et bien sûr également parce que cela lui a permis de connaître l’amour, le vrai, celui qu’on ne rencontre qu’une seule fois dans sa vie. Sans doute qualifiera-t-on Albus d’indécrottable romantique, et on n’aura pas tout à fait tort, mais il lui est difficile de ne pas croire dans l’existence des âmes sœurs quand il ressent une telle compatibilité d’âmes et d’esprits entre eux. Oui, bien sûr, tout n’est pas idéal. En acceptant d’emprunter un chemin identiques, ils ont tous les deux renoncé à poursuivre ces cheminement parallèles et sinueux qui leur auraient tout aussi bien convenus. C’est sans doute naturel que de temps à autre jeter un regard en arrière et se demander « et si ? ». L’essentiel, c’est de pouvoir être capable de jeter le regard suivant vers l’avant et d’éprouver un sentiment sincère de satisfaction face à ce qui nous attend. Et c’est ce que Albus ressent bel et bien vis-à-vis de leur situation : une satisfaction bien réelle. Sa vraie grande nécessité est d’être avec Gellert, bien plus que d’accomplir toutes ces choses auxquelles il avait pu aspirer par le passé.
Alors oui, sa réponse est ce qu’il y a de plus sincère, et il l’exprime ainsi sans détour, avec ce souci de pertinence et d’honnêteté qui l’a toujours caractérisé, et que Gellert ne lui reconnaîtra probablement que trop bien. C’est ainsi qu’il estime nécessaire d’exprimer aussi bien son respect que l’intensité de l’affection qu’il éprouve pour l’homme qui a changé sa vie du tout au tout. Pour le meilleur. Probablement pour le pire aux dires de certains, mais Albus ne l’entend pas de cet oreille, encore moins quand, d’un geste un sel, en pressant sa main dans la sienne, Gellert sait précisément lui adresser tout ce que les mots ne savent pas toujours aussi judicieusement exprimer.
« Tu n’as pas besoin de me promettre quoi que ce soit. Tu me l’as déjà amplement prouvé. » Il sourit doucement. « De même que je pense t’avoir déjà amplement démontré mon goût sûr pour la haute gastronomie moldue », ajoute-t-il d’un ton malicieux. « Tu n’as tout de même pas penser que tu te débarrasserais de moi si facilement, rassure-moi ? »
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Albus Dumbledore
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- Ma foi, j'espérais si parvenir à me débarrasser de toi. répondit-il sur un ton amusé.
Il est vrai qu'en matière de cuisine, Albus est quelqu'un d'exigeant. Il ne manque jamais dans de bas restaurants. L'Angleterre n'est peut-être pas aussi réputé que la France pour la cuisine, elle en est même très loin, Albus Dumbledore a toujours eu des goûts raffinés digne d'un vrai français désireux de manger uniquement les meilleurs mets de son pays. Le tout bien évidemment accompagné d'une bonne tasse de thé. Après toutes ces années, Gellert sait mieux que quiconque à quel point son compagnon est exigeant dans ce domaine et il ne peut pas le lui en vouloir, car lui-même aime manger de la qualité. Mais de là où il vient, la nourriture n'est pas ce qui est mis en avant le plus et cela ne l'a jamais vraiment dérangé dans sa jeunesse. Mais aujourd'hui, c'est une toute autre histoire. D'autant plus qu'Albus lui-même refuse de manger lorsque la nourriture n'est d'excellente qualité.
Les deux sorciers dégustent alors leurs plats, tandis que la conversation s'oriente sur tout et rien, avant de revenir sur Credence, peaufinant les derniers détails, notamment sur la manière de l'aborder. Une fois leurs plats terminés, ils paient leur nourriture, parce qu'ils sont de bonne humeur aujourd'hui et qu'Oublietter tous les non-maj n'est pas amusant. Récupérant cape et manteau, les deux sorciers sortent du restaurant pour regagner les rues de Paris. Il est encore relativement tôt et les gens trainent joyeusement, animant ainsi la ville. De temps en temps, Gellert se surprend à les observer, ces individus qu'il juge comme étant inférieurs à eux les sorciers. Comment peuvent-ils vivre de façon si indifférente, ignorant tout de la magie ? C'est dans ces moments précis que Gellert a envie de faire des démonstrations publiques afin de créer la panique et d'instaurer la peur chez ces êtres pitoyables. Mais chaque chose en son temps. Il sait que ce moment viendra. Très bientôt si leur plan se déroule comme convenu. Il lui faut s'armer encore un peu de patience, simplement. Il jette alors un coup d'oeil en biais à Albus, laissant échapper un petit rire. Il est certain que ce dernier sait parfaitement à quoi il pense. Même sans lire dans ses pensées, il devine très bien ses intentions.
- Il est temps d'aller rencontrer notre brebis égarée.
Alors, les deux sorciers retournent du côté magique de Paris. Ils savent où se cache Credence en ce moment et il ne leur faut pas plus de quelques minutes pour arriver à lui. Discrets, les deux sorciers ne se sont pas encore fait remarquer. D'un signe de tête, Gellert indique à Albus d'aller lui parler, comme convenu.
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Dernière édition par Gellert Grindelwald le Dim 4 Juin - 14:15, édité 1 fois
Albus Dumbledore
▿ Ton univers : Fantastic Beasts
▿ Date de naissance : 30/08/1975
▿ Age : 49
▿ Métier : Professeur d'histoire à l'université
▿ Quartier : Hogwarts Place
▿ Côté cœur :
The trouble is, humans do have a knack of choosing precisely those things which are worst for them...
▿ Dons/capacités/pouvoirs :
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Le repas se passe à la perfection, comme tout événement devenu routinier, le vieux couple, si atypique soit-il, a ses habitudes, et c’est avec une certaine légèreté en dépit de la pesanteur de leurs ambitions qu’ils peuvent évoquer autant le passé avec nostalgie que l’avenir avec espoir, avec toujours la conviction d’aller plus loin… Ils sont à l’orée d’une ère nouvelle, ils en ont conscience autant l’un que l’autre… Leurs vies pourraient bien changer dans d’importantes proportions très prochainement. Petit à petit, ils se sont tous deux appliqués à bâtir le plus remarquable des empires. Et si ce dernier n’est pas encore parachevé, ses contours sont plus que clairement dessinés.
Ils ont leurs objectifs, qui n’ont jamais dévié, ils ont leurs adeptes… et bientôt, ils auront pour eux cette arme puissante, qui leur permettra d’accomplir de véritables miracles par bien des aspects. Credence Barebone est leur voie de salut, celui qui pourra changer pour de bon et de manière pérenne la face des mondes autant sorcier que moldu. Ils en ont tous deux conscience, et pour cette raison, ils ne doivent pas passer à côté d’une opportunité qui, qui plus est… aura une fin tôt ou tard, et sans doute plus rapidement qu’ils ne le pensent. C’est une fenêtre de tir très courte, un coche qu’ils ne peuvent pas se permettre de manquer. Pour le plus grand bien.
Albus hoche la tête et un très fin sourire étire ses lèvres quand Gellert suggère qu’il est temps pour eux d’aller à la rencontre de leur brebis égarée. En effet, il est plus que temps, et Albus nourrit une certaine impatience à ce sujet. Certes, rien n’est fait encore, et il leur faudra fournir un grand travail de sape et de mise en confiance pour parvenir à leurs fins, mais Albus est convaincu, et depuis bien longtemps, que rien au monde ne saurait être en mesure de les empêcher d’accomplir pleinement les objectifs qu’ils se seront fixés… Ils gagneront la confiance de Credence Barebone, c’est une certitude.
Quelques instants plus tard, après avoir pris leur décision, les deux sorciers rejoignent donc le côté magique de Paris… Il ne leur faut pas longtemps pour retrouver le jeune Obscurial, ce dernier les considère avec défiance, mais Albus ne s’arrête pas à cette attitude première, il lui parle, longuement, il lui parle avec douceur, et surtout, il lui fait une promesse.
« Nous prendrons soin de toi. Accompagne-nous, et tu auras la réponse à toutes ces questions qui te hantent depuis si longtemps », lui promet-il avec douceur. De l’avantage de pouvoir lire dans ses pensées, Albus peut aisément anticiper ses craintes, ses doutes, ses désirs, ses envies, ses vœux les plus chers, ses pensées les plus enfouies. Très fragile, éprouvé psychologiquement, le jeune Credence est un livre ouvert, et il n’est pas difficile pour Albus d’en contempler et feuilleter les pages avec tout le soin et toute l’attention qu’un tel exercice exige naturellement. « Ne souhaiterais-tu pas rencontrer enfin ton père ? »
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Albus Dumbledore
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Credence est en effet un élément précieux à leur plan final visant à briser le code du secret international magique. Après toutes ces années, ils sont finalement si près de leur but. Gellert a presque du mal à le réaliser. Mais en même temps, c'est une certaine impatience qui brûle en lui, car cela fait si longtemps maintenant qu'Albus et lui œuvrent main dans la main pour atteindre leur objectif. Leur patience sera récompensée comme elle le mérite et parfois, Gellert doit admettre qu'il craint un peu de presque s'ennuyer une fois cet objectif atteint. D'un autre côté, ce sera enfin l'occasion pour Albus et lui de se poser tranquillement, de vivre leur vie à deux dans un bonheur simple. Et puis nul doute qu'ils trouveront un autre objectif. Mais avant de savourer ce moment, il leur faut encore convaincre le jeune Credence. Oh bien sûr, le blond ne se fait aucun soucis à ce sujet-là. En dehors de lui, Albus est très certainement la personne la plus convaincante au monde. Ses arguments sont inégalables, sans compter qu'il sait très manipuler les gens, lui aussi. C'est une raison supplémentaire qui fait la force de leur couple.
Retrouver la trace du jeune Credence ne leur est guère difficile et comme convenu, Gellert laisse Albus lui parler le premier. Avec sa capacité à lire dans l'esprit des gens, c'est pour lui un véritable jeu d'enfants de lui dire les paroles qu'il veut entendre. C'est presque trop facile en fait, mais c'est un avantage important et qui leur a permis de remporter de nombreuses victoires jusqu'ici. Restant un peu à l'écart dans un premier temps, Gellert s'assure que personne ne vienne tenter de leur mettre des bâtons dans les roues. Mais pour le moment, ils sont bels et bien seuls avec le jeune homme. Du coin de l’œil, Gellert l'observe. Si contrairement à Albus il ne possède pas le don de lire dans l'esprit des gens, il devine pourtant sans mal les sentiments des gens ce qui lui permet de les manipuler également aisément. Il comprend ainsi en voyant l'expression de son visage à quel point il est perdu et désorienté. L'Obscurial qui vit en lui doit être un sacré fardeau. Aussi puissants sont-ils, Albus et lui, force est de reconnaître qu'ils sont eux-mêmes un peu dépassés face à ce pouvoir terrifiant. Mais avec les bonnes paroles et les bonnes méthodes, ils feront justement leur ce pouvoir incroyable.
- Tu ne seras plus jamais seuls, si tu choisis de nous accompagner. se permet d'ajouter Gellert après qu'Albus marque une pause.
Dans les yeux du jeune Barebone, il était évident que son choix est déjà tout fait. Le désir de connaître ses origines et d'obtenir toutes les réponses à ses questions font largement peser dans la balance. Et à la manière douce qu'Albus a de lui parler, nul doute que le jeune garçon accordera sa confiance à son compagnon. C'est un fait. Albus possède une personnalité plus douce, plus ouverte que lui, malgré qu'il soit un orateur dont les gens boivent littéralement ses paroles. Conscient de cela, Gellert n'a jamais eu le moindre problème à laisser Albus aborder les gens les plus sensibles dira-t-on, comme Credence. La chance est également de leur côté ce soir, car personne ne se trouve dans les environs. C'est comme si le destin était de leur côté, un signe qu'ils doivent réaliser leur objectif.
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Tout le monde est influençable, tout le monde est manipulable, pour peu que l’on sache sur quel levier appuyer. D’aucuns argueront que ce n’est pas très juste ni très éthique, malheureusement, qui veut la fin justifie les moyens, et Credence Barebone est un moyen essentiel au juste accomplissement de leurs desseins bien précis. Oui, le plus simple est toujours de déterminer ce que la personne que l’on veut atteindre désire le plus profondément… et l’avantage d’Albus, c’est que ses talents de legilimens lui permettent très naturellement de percer les défenses mentales de ceux qu’il désire afin d’obtenir son dû (à une exception près, qui est l’homme qui se tient à ses côtés, et dont il se satisfait tout à fait de ne pouvoir lire les pensées).
Aussi, oui, il sait précisément de quoi l’obscurial peut bien avoir besoin pour être convaincu. Il recherche, par-dessus tout, une famille, une vraie, des repères solides et stables tels qu’il n’en a jamais connus. Albus a su attiser la curiosité de Credence en évoquant ses origines, Gellert renchérit élégamment en suggérant que s’il devait les rejoindre, il ne serait plus jamais seul. Le jeune homme doute encore, en proie à des tourments intérieurs profonds et inaltérables, mais Albus ne s’en inquiète pas le moins du monde… Il sait que l’affaire est déjà emportée. Et par ailleurs, Credence n’a pas véritablement le choix. Albus et Gellert ne font jamais que lui donner l’illusion du choix, qui n’est jamais qu’une manière déguisée de décider pour lui en prétextant qu’ils valoriseront toujours son libre-arbitre.
« Elle pourra venir avec toi. Elle trouvera un foyer avec nous, tout comme toi », dit-il en évoquant la maledictus sans la nommer, conscient du fait que la présence de cette dernière à ses côtés lui pose quelques cas de conscience que le jeune homme a du mal à dépasser. « Bien sûr, tu n’as pas àà nous suivre tout de suite, tu peux prendre le temps d’y réfléchir », répond Albus d’un ton détaché, en ayant conscience du fait que face à cette possibilité de façade, le jeune homme s’empressera sans doute de les suivre, et ça ne manque pas. Il bafouille quelque chose comme le fait de laisser un mot, avant de se lever et de se rapprocher d’eux avec une lenteur monstrueuse, comme s’il ne savait pas trop encore s’il avait signé pour l’échafaud ou non.
Quand le jeune homme arrive à son niveau, Albus l’invite, d’un mouvement des doigts, léger comme une plume, à relever la tête pour croiser son regard, lui qui semble avoir tant de difficultés à croiser le regard de qui que ce soit.
« Garde la tête haute. Tu n’as pas à avoir honte de qui tu es. Tu es unique, Credence… Et il est temps que le monde en prenne conscience. »
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