Il avait fallu plus de temps qu’Albus ne l’aurait soupçonné – mais quand l’on devient coutumiers des caprices d’une Ville qui aime à mettre votre patience à rude épreuve, la chose n’est tout compte fait pas si surprenante – pour avoir vent de l’existence de ce pub que l’on disait de fréquentation peu recommandable, et dont le propriétaire, par ailleurs, aurait quelques traits communs surprenant avec lui (du moins s’il avait laissé le temps avoir plus de prise sur lui). Propriétaire de pub, propriétaire de chèvre (le détail a son importance), du nom d’Abelforth Dumbledore.
Fort de cette découverte, Albus avait quelque peu hésité à retrouver ce frère qui ne s’était pas signalé à lui pour peut-être d’excellentes raisons. Affirmer que leurs derniers échanges ont été houleux serait encore en-deçà de la réalité – ils ont été tout à fait catastrophique, pour des raisons qu’Albus ne prétend pas ne pas comprendre. La rancœur puissante que lui tient son frère, Albus la comprend tout à fait, et reconnaît même la mériter… Il ne s’est jamais défendu des piques verbales (physique, une fois) de son cadet pour une raison pour le moins évidente : les reproches qu’a pu lui faire son frère après la mort d’Ariana ne sont rien en comparaison de ceux qu’Albus ne manque pas de se faire à lui-même. Il porte ses remords comme une seconde peau, et sait pourtant les dissimuler au regard de ceux qui ne retiendront de lui que son attitude simplement fantasque.
Il est plus que probable qu’Abelforth ne désire pas le voir, c’est un fait… Mais Albus ne respectera pas pour cette fois les limites que son frère voudrait lui imposer… Par défi peut-être, mais au nom d’un motif également bien plus noble en réalité. Lors de leur dernière conversation, Ariana lui avait assuré ne pas avoir retrouvé leur frère… il est important qu’il sache que leur sœur est ici, lui qui aura tant fait pour elle… bien plus qu’Albus ne le pourra jamais.
Alors, après avoir longuement contemplé la devanture du pub, avec une sorte de quiétude circonspecte, il passe l’entrée et se dirige vers le comptoir, sans s’empêcher de balayer les lieux du regard avec un intérêt dont il ne dissimule rien. Ce n’est cependant pas la décoration où le commun des piliers de bar des lieux (relativement vides à cette heure de la journée – ce qui est tant mieux, Albus veut avoir tout le loisir de discuter longuement avec son frère, quand bien même il est très probable que ce dernier décide de l’envoyer sur les roses en quelques secondes à peine), mais l’homme qui se tient derrière ledit comptoir.
En effet… Albus ne s’attendait pas à le retrouver si… âgé ? Mais il le reconnaît néanmoins au premier coup d’œil. Quelque chose dans son attitude et dans son regard ne saurait définitivement prêter à confusion. Aussi, les coudes appuyés sur le zinc, il plante son regard électrique dans cet autre, si familier.
« Bonjour, Abelforth. »
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Lun 11 Déc - 1:05
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Le pub était relativement calme à cette heure de la journée. Les clients habituels arrivaient plus tard, même s'il y en avait toute la journée qui se donnaient rendez-vous ici, forts de la conviction que le propriétaire n'irait pas dévoiler leurs petits secrets. La vie pour Abelforth n’était pas tellement différente dans ce monde et dans l'ancien. Il n'avait pas sa baguette et il ne lui semblait pas non plus avoir sa magie, mais il était évident que c'était tout à fait secondaire pour son activité principale. Il n'avait jamais été très intéressé par l'usage de la baguette en dehors des duels qu'il ne lui plaisait plus de pratiquer. Disons que ça aurait pu être utile pour nettoyer l'enclos des chèvres plus rapidement.
Il n'avait rien cherché dans ce monde. Il avait rapidement retrouvé des habitués et des complots un peu partout, rien qui ne lui paraisse extraordinaire, mais il avait offert à ses personnes un endroit où ils pouvaient exercer leurs activités illégales en toute quiétude. De toute façon, il ne lui restait rien dans son ancien monde. Il n'avait donc rien recherché ici de plus. Pourquoi se mettre à la recherche d'une famille qui n'existait pas ? La possibilité que les morts puissent revenir à la vie n'avait pas effleuré Abelforth qui ne s'était pas tellement renseigné auprès de ses clients sur leurs expériences de ce genre. Pour lui, tout ceux qu'il aimait et qui étaient importants pour lui avait disparu pour toujours.
Lorsqu’un homme entra dans le pub, comme il le faisait toujours, Abelforth leva nonchalamment la tête pour identifier l'individu avant de se remettre à nettoyer le comptoir, sans paraître plus intéressé. Mais alors qu'il rebaissait la tête, il s'interrompit dans son geste pour la relever aussitôt, un air éberlué sur le visage. Ce serait un euphémisme de dire qu'il ne s'attendait pas à ça. Il demeura bouche bée un instant, incapable de poser la question qui s'imposait et ne réagit qu'en entendant la voix de ce frère qu'il avait tant détesté et qu'il avait pourtant eu le cœur si serré de perdre. Oscillant entre une colère presque insoutenable et une sensation de bonheur étonnamment puissante, il préféra montrer à son frère un visage d'un flegme à toute épreuve.
« Joli lifting, Frangin. T'as au moins gagné soixante ans », lâcha-t-il avant de se remettre à frotter un chiffon au fond d'un verre pour se donner une contenance. « Eh bien entre puisque tu es là, installe-toi. J'ai de la bièraubeurre, ça rappellera la maison. Je sais pas comment elle est arrivée là mais des caisses sont régulièrement déposées dans ma réserve. »
Il était plutôt curieux de ce que son frère faisait à cet âge et dans cette ville. Mais il se demandait surtout quel âge il avait exactement. Abelforth était un peu trop vieux pour se souvenir en détail de ce à quoi son frère ressemblait tout au long de sa vie et tout ce qu'il pouvait dire, c'était qu'il était beaucoup plus jeune que l'époque où il était allé chercher le jeune Jedusor à l'orphelinat. Mais le vieil homme n'avait pas la moindre idée d’où il en était exactement dans leur histoire. Ils n'étaient peut-être même pas en froid à cette époque. Il espérait qu'il ne serait pas obligé de tout lui raconter. Ce serait des plus pénibles.
« Alors… tu fais quoi dans le coin ? »
Albus Dumbledore
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« J’aimerais pouvoir en dire autant te concernant », répond Albus d’un ton détaché, qui ne laisse que deviner un centième du trouble qui l’accapare à se retrouver à nouveau devant ce frère auprès de qui tout contact avait été rompu, pour des raisons dont il n’avait jamais cessé de se blâmer. Malgré l’âge avancé affiché par Abelforth, Albus le reconnaît sans la moindre hésitation. S’il n’était question de son regard ou de quelques traits de son visage, son attitude et son franc parler pourraient probablement faire le reste. « J’ai toujours pensé que le manque de soleil finirait par avoir raison de ton faciès », ajoute-t-il pas tant pour rentrer dans son jeu que pour lui signaler à demi-mots que si lui croit qu’il a rajeuni, Albus pourrait considéré de son côté que son frère (dont on aurait du mal à croire qu’il est son cadet à l’heure actuelle) aurait subitement vieilli. La vérité se situe entre les deux informations.
Abelforth ne le rejette pas. Pour Albus, c’est un début. Il accepte même qu’il s’installe et boive un verre en sa compagnie. Ils reviennent de loin, c’est rien de le dire, ce constat justifie probablement les efforts que son frère semble bien vouloir fournir. Et il n’ira certainement pas rejeter cette main tendue, il en a bien trop besoin pour la négliger, c’est même hors de question.
« Ce ne serait pas de refus », dit-il avec un fin sourire, comme pour donner une tonalité plus douce et plus naturelle aux circonstances qu’il ne devrait au regard des circonstances. Le dialogue ne peut pas se rétablir si rapidement… il peine à croire que ce puisse être le cas, mais il accepte chaque effort fourni pour ce qu’il est… il est bien conscient de ce que cela représente, et il n’envisagerait pas un seul instant d’en négliger les contours.
Il laisse à Abelforth le soin de les servir tandis qu’il contemple le décor tout autour d’eux, en prenant grand soin de ne négliger aucun détail, puisque chacun d’eux peut signifier quelque chose d’important, quelque chose qui, d’une certaine manière, le représente – à son insu, bien évidemment.
« Dans cette ville ou dans ce pub ? » demande Albus alors que son frère lui demande ce qu’il fait dans le coin. « Dans cette ville, je dirais que je cultive les vieilles habitudes. » Il marque une pause. « J’enseigne. » Cela, bien sûr, ce n’est que la phase émergée de l’iceberg… il y a tout le reste, ce qui se dit moins mais qui se révèle tout aussi essentiel. « Dans ce pub… je voulais te voir. » Pour le voir, bien sûr, et pour d’autres raisons qui sontt tout aussi importantes mais ressembleraient presque à des prétextes malgré tout. « Je suis heureux de constater que tu sembles aller bien. Abstraction faite de tes quelques rides. »
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Mer 27 Déc - 3:10
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Il était plus vieux et Albus était plus jeune. Si ce fait était évident, il était évident aussi pour Abelforth qu’aucun des deux n'avait perdu son sens de l'humour. Ce n'était peut-être pas plus mal parce que c'était un bon moyen de briser la glace, sachant que les choses avaient toujours été compliquées entre eux. Il n'était pas facile pour lui d'accepter la présence de Albus dans sa vie et dans son pub. Mais il l'avait fait autrefois, et il lui avait même rendu des services et transmis des informations. Et pourtant, il n'avait eu aucune raison spéciale de le faire en dehors du fait qu'il était son frère.
Aujourd'hui, il y avait autre chose. Albus était mort et il avait cru le perdre pour toujours et il était là devant lui. C'était tellement inespéré qu'il ne pouvait le rejeter et le faire partir d'autant moins qu'il ne l'avait jamais fait auparavant. Il n'était pas certain de vouloir lui dire qu'il avait assisté à son enterrement. Les influences du futur et du passé semblaient peu importantes dans ce monde, mais cela aurait un certain poids de le reconnaître devant Albus.
« T'as vu la lune rouge en quelle année ? »
Il n'était pas étonné que Albus accepte de partager un verre avec lui. Il devait déjà être content de ne pas avoir été sorti manu militari. Il ne pouvait pas savoir que, en vieillissant, la considération que Albus et Abelforth avaient l'un pour l'autre avait pu évoluer un peu. De toute façon, il n'aurait pas pu le mettre dehors après autant d'années sans se voir. Il lui servit donc son verre avant de lui demander ce qu'il faisait là. Il eut alors un rictus a la réponse de son frère aîné qui semblait maintenant être le plus jeune. Il n'avait décidément pas changé.
« Eh bien disons que les deux m'intéressent. »
Il enseignait. Abelforth avait toujours dû lui reconnaître ce point, il avait toujours fait ce qu'il pouvait pour s'éloigner de son avidité du pouvoir et pour devenir plus fort face à ce désir. L'enseignement était devenue sa vocation et il ne faisait aucun doute qui était bon dans ce qu'il faisait. le frère cadet hocha la tête aux mots de son aîné. Il comprenait comment les choses se passaient mais il n'était pas facile de se dire qu'ils étaient partis ailleurs et que finalement, rien ne changeait vraiment. La simple chose qui montrerait à Albus que son frère avait bien entendu son désir de le voir fut un léger mouvement de la tête à peine perceptible. Il attendait la suite.
Mais bien évidemment, elle ne vint pas. Son frère ne changeait pas vraiment. Il donnait les informations qu'il voulait dans l'ordre et au moment où il le souhaitait et sans vraiment se soucier du fait que la personne pouvait se sentir frustrée de ne recevoir que la moitié des informations. Au lieu de lui donner des réponses, il se contenta de dire que son frère avait l'air d'aller bien. Abelforth soupira. Ne pouvait-il donc pas agir enfin comme un adulte plutôt que de chercher à détourner les choses et à faire entendre la réalité avec les mots qu'il souhaitait ?
« Tu n'as jamais su comment j'allais vraiment, Albus. Dis-moi ce que tu veux. Si ça peut te rassurer, je pense pas avoir vu un de tes gosses venir se saouler au pub. »
Joyeux Noël
Albus Dumbledore
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De la lune rouge, Albus conserverait toujours un souvenir marquant, cuisant. Cette lune rouge avait définitivement et radicalement changé le cours d’une existence qui si elle s’était poursuivie, aurait rencontré une issue qu’il n’est, à l’heure actuelle, pas encore tout à fait capable d’appréhender. Aujourd’hui, il ne peut présumer de ce que lui réserve la suite des événements. Demander à quelle date ils ont l’un et l’autre été arrachés à leur ancienne vie est en ce sens pertinent. Cela devrait aisément leur permettre de se faire une meilleure idée des événements, de leur déroulé, et des circonstances de leur venue ici.
« Il y a presque cent ans pour ici. En 1927 », dit-il alors plus sérieusement, convaincu du fait que son frère saura approximativement rattacher cette date à ce qu’était sa vie à cette époque. Une vie qui les avait déjà nettement éloignés tous deux… si l’on peut estimer qu’ils ont un jour été proches… ce qui n’était pas le cas, même après la mort d’Ariana.
Abelforth a tout à fait raison de le souligner, en effet. Albus n’avait jamais vraiment su comment son frère allait. Et pendant longtemps, s’il fallait être complètement honnête… il ne s’en était pas réellement soucié. Il n’avait été rien d’autre qu’égoïste… Il en a conscience… Il s’en est parfois repenti… jamais auprès d’Abelforth, en revanche. Par fierté, certainement… par incapacité mutuelle à se dire le fond de sa pensée. Aujourd’hui, les choses sont différentes.
Aujourd’hui, ce que pense et ressent son frère lui importe vraiment. Mais aujourd’hui… il est probablement trop tard, bien trop tard pour simplement montrer pattes blanches et faire comme si de rien n’était. Les torts sont trop nombreux, et leurs conséquences trop douloureuses. Qu’Ariana, dans ce monde, soit encore en vie ne pardonne rien et ne change pas tout, loin de là. Il le sait. Une communication rompue depuis bien trop longtemps ne peut être rétablie si facilement. Mais c’est un effort auquel Albus ne fait pas que consentir, il l’appuie autant que nécessaire. C’est une obligation.
« Voilà qui me rassure », répond Albus sans s’en soucier réellement quand son frère suggère que sa préoccupation serait de savoir si un de ses élèves pourraient être venu se souler au pub. Il marque un temps de pause, au cours duquel il prend le temps de contempler une fois de plus le décor avec la plus grande attention. Son regard s’attarde sur un mur. Dans une autre vie, sur ce mur, un tableau troublant de réalisme représenterait leur sœur disparue. « Ariana est ici. Tu le savais ? »
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Albus Dumbledore
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Lun 8 Jan - 1:49
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1927, cela signifiait donc qu'il avait un peu plus de quarante ans. On était loin du Albus qui avait envoyé un pauvre gosse, soi-disant élu, affronter le plus sombre des sorciers. Mais il n'avait pas pour autant hésité à le faire avec Scamander. Finalement, il ne savait pas si son frère avait réellement beaucoup évolué au cours de sa vie dans sa façon de gérer les gens dont il était responsable et d'agir sur le monde. Avec Albus, il fallait faire ce qu'il disait sans poser de questions et surtout sans remettre en question sa sagesse et son degré d'intelligence. Abelforth lui-même n'avait jamais réellement su dire non à son frère, aussi rancunier qu'il puisse être.
Il était vrai que ce n'était pas lui qui allait pouvoir lutter en termes d'intelligence avec son aîné. Abel n'avait jamais été très malin. Son frère on lui avait souvent fait cette blague récurrente de lui poser la question de s'il était seulement capable de lire. Étant donné qu'il avait tout de même fini ses études à Poudlard, et que son frère le savait, il était conscient que ce n'était que pour le taquiner. Mais il ne vivait pas bien cette confiance en lui que Albus manifestait à tout va, après ce qu'il avait fait. Il savait tout, il avait raison sur tout et on devait se contenter d'obéir alors même que ses choix avaient eu la plus terrible des conséquences sans qu'il ne semble en avoir de remords. Il n'était pas certain que Potter aurait dû continuer après la mort du vieil homme, mais il n'était plus là pour le mettre en garde alors adviendrait ce que pourrait.
« Je viens de 1997, et tu viens de clamser. Ca va, t'as encore quelques belles années devant toi. En plus, t'es pas vraiment mort de ta belle mort, donc t'as sûrement plus d'années que ça, en réalité, si tu te tiens tranquille. Mais c'est pas trop ton truc, la vie tranquille, pas vrai frangin ? »
Sa voix était probablement plus sèche qu'il ne l'aurait voulu, il n'avait pas encore géré la mort de son frère, d'autant qu'elle était encore liée à ces fichus reliques, à son désir de pouvoir. S’il avait un peu de jugeote et un minimum de maîtrise de lui-même, il ne serait pas mort aussi stupidement. Mais évidemment, il n'avait pas le droit de lui en vouloir. Il ne fallait jamais rien reprocher au grand Albus, n'est ce pas ? Un des héros du monde de la magie, mais certes pas pour ceux qui avaient pu voir son véritable visage. Pas pour Abelforth.
Et pourtant, il l’admirait ce frère. Il lui en voulait, mais il n'empêchait que ce fût lui qui avait finalement mis le responsable de la mort d’Ariana dans un endroit où il ne pouvait plus nuire, alors même qu'il avait des sentiments pour lui. Il s'était opposé à la magie noire, au point de terrifier un mage qui avait tué plus de monde que n'importe qui. Et il continuait de croire en la possibilité de paix et de justice malgré toutes les preuves qu'il avait eu que le monde était mauvais. Abel n’en était pas capable, et pas seulement parce qu'il était moins futé ou moins adulé.
Cette façon de se montrer rassuré prouva à Abelforth qu'il n'était pas venu pour ça. De toute façon, c'était plus ou moins évident. Il aurait pu venir pour lui demander d'avoir l'oreille qui se balade en ce qui concernait ses élèves, comme à Poudlard, mais ça se serait arrêté là. En revanche, il avait l'air de vouloir parler de quelque chose de beaucoup plus important et le barman tendit l'oreille. Il se demandait ce qui avait pu décider son frère à affronter une rencontre avec lui si ce n'était pas pour envisager de demander pardon.
« Ariana… » demanda t-il d'une voix tremblante. « Elle est ici ? Vraiment ? Vivante ? »
Ça ne pouvait pas être une plaisanterie. Albus pouvait être cruel, mais pas avec lui et pas à ce point là. Abelforth n'avait eu aucune raison de se mettre à sa recherche puisqu'il était persuadé qu'elle avait disparu pour toujours. Mais si ce n'était pas le cas, cela ouvrait un tel champ des possibles que le fait que son frère se trouve à côté de lui en ayant conscience que cette place n'était pas idéale n'avait plus aucune importance. Et la seule chose qui comptait, c'était sa petite sœur et la seconde chance qu'il avait avec elle. Elle avait sûrement pardonné à Albus. Il était même possible qu'elle vienne d'une période où il ne lui avait rien fait. Et puis, sa sœur était un amour et il lui était très difficile de garder rancune. Mais il serait obligé de lui demander quand-même pardon.
« Où est-elle ? Que fait-elle ? Est-ce qu'elle est dans un meilleur état ? »
Albus Dumbledore
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C'est en des termes tout sauf délicats qu'Abelforth évoque l'époque de laquelle il vient. Albus n'en est pas tant surpris. On ne peut pas dire que la finesse ou la délicatesse ont un jour fait partie des méthodes et du vocabulaire de son frère... au moins, on ne peut pas lui reprocher sa franchise. Certes, ses airs bourrus pourraient presque faire oublier la nature douloureuse de son discours, mais Albus se satisfait des éléments de réponse qui lui sont donnés. Il se satisfait d'entendre que son frère aura eu une vie longue, qu'il lui aura survécu, lui qui était le plus méritant des deux. Peut-être serait-il tombé des nues si on ne lui avait pas déjà communiqué toutes les informations sur sa mort... mais il sait, et par conséquent, il ne se laisse en rien surprendre, il se contente d'adresser à son cadet son regard le plus compatissant. Qu'importe la teneur de leur relation, Albus sait qu'Abelforth aura quoi qu'il en soit souffert d'avoir perdu un frère.
"J'ai eu vent des circonstances de ma mort, en effet", il répond simplement. "Ou de ce qui devait l'être, du moins", ajoute-t-il d'un ton mesuré. "Qui sait ce qu'il en sera, ici."
Il ne s'avancera pas à ce sujet, car son frère a raison, en effet : il n'a pas l'intention de faire un pas de côté, il n'a pas l'intention de se tenir tranquille. Si certains élément... un très grand nombre même... laissent à suggérer que ce serait le mieux à faire pour lui, il n'en a pas la moindre intention pour autant. Il ne peut pas se tenir à l'écart, il ne sait pas se tenir à l'écart, et les attentes déployées en ce sens ne lui facilitent guère la tâche par ailleurs. Non... il ne peut définitivement pas, résolument pas se le permettre, ne lui en déplaise. Il est de moins en moins certain de la voix qu'il lui faudrait emprunter, mais une chose reste certaine en revanche - et c'est qu'il ne se sent pas capable de rester en arrière. C'est proprement inenvisageable à ses yeux.
Il n'est pas nécessaire de sa part d'en dire davantage. Albus n'est pas là pour ressasser un éventuel futur qui ne se produira peut-être jamais, mais bel et bien pour communiquer à son frère une information d'importance. et en effet, il ne savait pas. Il ne savait pas qu'Ariana était en vie, ici.
"Elle va bien", le rassure immédiatement Albus. "Elle pourrait être mieux, mais elle ne l'a probablement jamais été davantage", il ajoute doucement. "Elle peut s'en sortir, ici. Elle s'en sortira si elle te sait à ses côtés."
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Dim 28 Jan - 2:30
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S’il avait pensé le choquer, Abelforth en était pour ces frais. Visiblement, quelqu'un était passé avant lui pour l'informer que son futur contenait un décès particulièrement désagréable. Il n'avait peut-être pas eu l'honneur de lui annoncer la nouvelle mais il pouvait au moins se réconforter en se disant que son frère allait probablement penser que sa mort n'était qu'un événement parmi tant d'autres dans sa vie de vieil homme. Bien évidemment, il n'en était rien mais il était quasiment évident pour le vieux barman qu'il ne viendrait pas à l'idée de son frère d'envisager que peut-être il a été triste pour lui. Albus comprenait beaucoup de choses mais certainement pas le sens de la famille.
Peut-être que Abelforth était un peu exagéré en ce qui concernait les sentiments de son frère. Il n'aurait pas pu certifier à cent pour cent que celui-ci n'avait pas de regrets. Il était même persuadé du contraire. Mais le vieil homme n'avait pas envie de se montrer gentil et complaisant. Il n'avait pas envie de pardonner à son frère ou de lui laisser penser que tout cela n'était pas si grave. C'était grave. C'était capital pour lui et il devait le faire comprendre. Il ne savait pas s'il pourrait complètement passer à autre chose un jour. Il était certain qu'il n'avait en tout cas pas réussi à le faire avant la mort de son frère jusque là.
« Tu verras bien. De toute façon, je serais bien surpris que tu ne sois pas déjà dans le pétrin jusqu'au cou. Je ne sais pas quel pétrin, mais te connaissant tu dois être dedans. »*
Mais toute la rancune qu'il avait pour son frère ne pouvait que s'effacer face à la réalité. Il avait tenu à affronter son regard et son jugement parce que leur sœur était en vie et que Albus tenait à ce que Abelforth le sache. C'était un geste de sa part que le cadet ne pouvait que reconnaître et remercier parce que mieux que quiconque, Albus savait bien ce que cette révélation allait impliquer pour le frère aîné. Il aurait néanmoins préféré que son frère la lui ramène pour la bonne raison que maintenant, il allait la chercher à chaque fois qu'il rencontrerait une jeune fille aussi blonde que les blés et qui pourrait ressembler à sa princesse.
« Où est elle ? Cette chose… est-ce toujours en elle ? »
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Albus hausse les épaules, un sourire cryptique aux lèvres. Il ne cherche pas un seul instant à contredire le discours de son interlocuteur quand ce dernier suggère qu’il a probablement trouvé le moyen de se mettre dans le pétrin jusqu’au cou déjà. Ce serait mentir en effet que de prétendre qu’il n’aura pris jusqu’alors que des initiatives heureuses et simples. Il aurait pu profiter de cette nouvelle vie, de cette nouvelle opportunité, pour faire un pas de côté et décider de faire table rase… Mais évidemment, cela aurait été bien mal le connaître. Bien loin d’avoir pris de telles initiatives, le sorcier avait fait un choix autrement plus complexe et dangereux. Engagé dans des combats pour certains anciens… pour d’autres pas tant. Il n’avait pas mis longtemps à remettre l’Ordre du Phénix sur pied… L’histoire, un éternel recommencement. Mais l’avantage, quand on recommence une chose, encore et encore et encore… c’est que l’on finit par apprendre de ses erreurs. Et les erreurs en ce qui concerne Albus, ont été particulièrement nombreuses… Les plus douloureuses concernent bien évidemment Ariana, et c’est tout naturellement que cette dernière devait être au cœur de leur conversation.
« Je te donnerai son adresse et tout ce dont tu as besoin pour la retrouver », lui promet-il avec un léger sourire, conscient de combien ces retrouvailles seraient essentielles, autant à Ariana qu’à Abelforth. « Elle est en sécurité », ajoute-t-il presque immédiatement. Certes, son frère ne lui a pas posé la question, mais Albus que c’est une chose essentielle. « J’y veille. »
Il sait que cet argument n’aura pas forcément de quoi convaincre son interlocuteur. Et c’est compréhensible, au vu de leur passif pour le moins délicat, mais cela n’empêche pas le sorcier de le penser très sincèrement. Cette fois, il ne permettra pas que des circonstances aussi violentes et terribles que celles qui l’avaient par le passé assiégée ne viennent la tourmenter… C’est son intention, mais cette dernière pose problème, bien sûr. Il y a ce qui est en leur pouvoir, et ce qui transcende leurs possibilités et leurs visions. Et ça, c’est encore autre chose. Tout n’est pas dépendant de leur volonté. Il est des événements qu’ils ne contrôlent pas le moins du monde. Car si l’obscurus devait décider de tourmenter Ariana, que pourraient-ils réellement faire.
« La dernière fois que je l’ai vue, Ariana n’avait plus ce fardeau à porter. » Il marque une pause. « Mais nous aurions tort de nous en réjouir. » Il marque une pause. « La magie de chaque sorcier lui revient tout au tard en son monde. Qui sait sous quelle forme celle d’Ariana s’exprimera à son retour, cette fois ? »
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Mar 13 Fév - 17:49
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Ariana… sa chère sœur. Il avait cru l’avoir perdu pour toujours, il en avait fait le deuil. Après plusieurs décennies, comment pourrait-il en être autrement ? Il ne s’était jamais complètement pardonné qu’elle se soit retrouvée au milieu de tout ce fatras. Mais il ne pouvait pas savoir s’il avait été son tueur ou pas. Pourtant, il se sentait toujours comme si c’était le cas, que cela le soit effectivement ou pas. Il ne savait pas s’il en était autant d’Albus, mais il avait continué à tracer son chemin en utilisant les personnes dont il avait besoin sans se soucier de leur survie. Il n’avait pas appris.
Albelforth en voulait toujours à son frère. Mais le perdre avait été infiniment plus dur à vivre que ce qu’il croyait au départ. Il avait de l’attachement, de l’amour pour son frère, tout autant que de la rancœur. Peut-être même que sa rancœur était d’autant plus forte qu’il tenait à lui. Tout le monde le trouvait tellement parfait, il aurait sans-doute voulu qu’il se montre à la hauteur, qu’il soit parfait aussi pour lui, qu’il soit parfait en vrai. Il aurait voulu pouvoir être fier de son grand frère. Et pourtant, quand il voyait ses accomplissements, il n’était pas indifférent. Et puis, il avait veillé sur Ariana depuis plusieurs années.
« Merci », lui dit-il avec sincérité, autant pour sa promesse que pour le soin pris de leur sœur. « Tu sais, Albus, t’a merdé, c’est vrai, mais… t’as réussi quand-même. T’as changé le monde des sorciers. Même après ta mort, ils voulaient le changer en ton nom. T’as réussi, avant de t’en aller, t’as laissé de l’espoir à Poudlard. »
Pourquoi lui avouait-il cela ? Une façon de lui dire qu’il était désolé, probablement. Lui faire comprendre qu’au-delà de tout, il restait son frère, qu’il avait un peu de fierté qu’il le soit, un peu. Il connaissait ses faiblesses, sans-doute mieux que personne d’autre, mais il savait aussi qu’il était plus aveugle que mauvais, quoique très manipulateur, et qu’il essayait de faire le bien, en définitive, même si ça n’avait qu’un sens très particulier dans sa bouche. Albus Dumbledore avait toujours eu une façon bien à lui de faire les choses. Il ne s’en cachait d’ailleurs pas. Pas à lui, en tout cas.
Ariana était plus tranquille et plus paisible, du moins, pour l’instant. Abelforth souhaitait presque qu’elle resta ainsi, sans pouvoirs, et que la magie ne revienne pas la tourmenter mais il savait que la décision ne lui appartenait pas. Il tourna un regard vers son frère, chargé de sens, lourd de sens, même. Cette fois, plus question d’un adolescent capricieux. Abelforth aurait besoin de lui, et il allait devoir être là. Il le devait bien à sa famille, à son frère comme à sa sœur. Il le devait à ce destin qu’il leur avait fait prendre, contre la volonté de son frère.
« Si jamais elle devait revenir de la pire des façons, nous serons là pour elle. Tous les deux. »
Albus Dumbledore
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Albus hoche simplement la tête quand Abelforth le remercie. Ce simple mot, de la bouche de son frère, signifie beaucoup. Et pour cause, les occasions n’ont pas été nombreuses pour le cadet de faire preuve d’une sincère gratitude à l’adresse de son aîné… Les « merci » ne pleuvaient pas, chez les Dumbledore… Mais Albus, il est vrai, ne faisait pas grand-chose – pour ne pas dire qu’il faisait tout l’inverse – pour susciter ce genre d’émotion chez son frère. Ce mot ne peut donc être prononcé que sincèrement, et c’est avec beaucoup d’humilité qu’il accepte ce remerciement. C’est un pas. Un premier pas. Ça ne fait pas tout, bien sûr, mais à leur échelle, c’est tout de même déjà beaucoup.
Albus ne cherche pas à contredire son frère quand ce dernier lui fait remarqué qu’il a merdé. Il aurait probablement cherché des termes moins crus et plus élégant afin de l’exprimer pour sa part, mais il ne cherchera certainement pas à nier ses erreurs : il les assume tout à fait. Quant au fait d’avoir réussi… la notion de réussite reste encore très relative dans son esprit, et ce en dépit des nombreuses rencontres qu’il a faites dans ce monde, et qui ont progressivement déroulé le récit d’une vie qu’il n’avait pas connue.
« J’apprécie de le savoir. » Il marque une pause. « Dois-je en déduire que les choses s’étaient apaisées, entre nous, avant mon… départ précipité ? » suggère-t-il d’un ton léger mais néanmoins curieux.
Ses relations complexes avec son frère étaient une chose dont Albus avait toujours parlé de manière très détachée et évasive… et ça, c’était encore s’il acceptait d’en parler, ce qui était plutôt rare – si bien que beaucoup de sorciers ignoraient même le fait qu’Albus Dumbledore avait un frère. Mais le fait de ne pas en parler, ou d’en parler très peu ne signifie pas qu’Albus n’y pensait jamais, ou qu’il ne conservait pas à l’adresse de son frère une sincère affection… et de très nombreux regrets. Tous deux étaient frères de sang mais ne s’étaient jamais réellement donné l’occasion de l’être de cœur. Peut-être que cette fois-ci, les choses changeraient… Cette fois-ci, au moins, ils feraient front ensemble, au moment de se préparer au pire, au moment de protéger Ariana… d’éventuelles agressions extérieures, mais aussi et surtout d’elle-même.
« Nous serons là pour elle », confirme-t-il dans un hochement de tête.
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Ven 15 Mar - 2:37
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La question était compliquée. Les choses ne pouvaient pas vraiment être simples, quoi qu'il advienne entre eux, mais il était vrai que l'âge apportait certaines choses ainsi que les événements qui pouvaient avoir lieu dans le monde. Le fait que Albus ait accepté de combattre Grindelwald et qu'il l'ait mis hors d'état de nuire n'avait pas racheté toutes ses erreurs, mais cela avait mis du baume sur la blessure de son frère qui voyait son inconséquence d’un air un peu moins sévère. Et puis, il y avait eu Voldemort. Abelforth n'était pas parfait, mais il n'était pas question qu'il laisse un tel sorcier triompher s'il pouvait intervenir.
Évidemment, Albus l'avait impliqué. Il avait fait en sorte que son frère participe à ses plans d'une manière ou d'une autre, mais d'un autre côté, on en était arrivé à une période où il fallait choisir son camp et Abelforth avait quand-même un certain sens des choses. Il n'avait pas l'intention de se rallier à quelqu'un qui condamnait toute une partie de la population, simplement parce qu'il n'était pas d'accord avec son frère. Quelquefois, il y avait des choses qui dépassaient les conflits de base et la justice et la liberté revêtait suffisamment d'importance aux yeux de Abelforth pour que cela change certaines choses.
« On était vieux. Et puis, t’as botté les feses de Gellert, ça compte un peu. Et puis en vrai, disons qu'il y a certaines choses qui dépasse un peu les guéguerres entre frères. Une nouvelle menace. Et si je t'aidais pas, c'était pas sûr que tu suffises à lui démolir la tête, même avec tes champions et tes élus. On peut être Albus Dumbledore, c'est quand-même pas possible de sauver le monde sans un minimum d'alliés. Mais bon, t'as toujours su convaincre les gens de se sacrifier pour toi. »
Il n'avait jamais été convaincu complètement du bien-fondé de permettre à Albus de mettre en place ces plans, surtout quand cela concernait d'impliquer une bande d'adolescents. S'il était resté sur place, il aurait sûrement essayé d'avertir Harry Potter de ne pas trop se fier à son frère, mais il n'y était plus. Abelforth n'avait pas la moindre idée de ce qui se passait dans son monde et il n'avait aucun moyen d'influencer qui que ce soit de ce côté-là. Mais il pouvait au moins rassurer son frère quant au fait que l'univers allait continuer d'aller dans son sens. Comme toujours, finalement
« Je crois que ce que j'ai jamais vraiment su, et que je ne saurais finalement pas, c'est à quel point tout ça en valait la peine. Je ne peux pas m'empêcher de me demander si tout ce que t'as mis en place a fini par donner quelque chose ou pas. Je suppose qu'on ne saura jamais. »
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On était vieux. Quelle drôle de formule, quand on y pense. Elle a immédiatement pour effet de faire sourire Albus, sourire qui demeure sur ses lèvres mais se dissipe légèrement quand Abelforth ajoute qu’il aurait botté les fesses de Gellert. Il a suffisamment entendu parler de sa victoire sur son ancien amant pour savoir que cette dernière a bel et bien existé, mais il ne peut pour autant le prendre pour argent comptant, lui qui n’a pas vécu cet affrontement, lui qui est tout sauf certain d’être bel et bien capable d’agir ainsi que son alter ego a été capable de le faire au moment opportun, si ce moment opportun devait venir à se présenter. Savoir ce qui est juste et faire ce qui est juste sont deux choses bien différentes, et Albus, tout convaincu soit-il de ce que doit être son devoir, ne se sent pas entièrement convaincu pour autant. Malgré tout, il s’abstient de tout commentaire à ce sujet.
Il laisse, à la place, Abelforth poursuivre, alors que ce dernier admet à juste titre que l’avènement d’une nouvelle menace devait mettre légèrement de côté leurs querelles fraternelles pour se tourner vers un autre objectif… Un légère grimace étire ses lèvres, alors qu’il oriente son propos d’une manière qui ne saurait prêter à confusion…
« Pour moi… »
Se sacrifier pour lui, et non pour la cause qu’il défend. En effet, il avait toujours su convaincre autrui de prendre des risques au service de ses propres intérêts, qui avec un peu de chance servaient des intérêts plus globaux. Oui, elle a peut-être toujours su convaincre autrui de se sacrifier en son nom… Certes, il ne peut pas prendre pour lui tout ce qui concerne le cas de Harry Potter… Mais il y en avait eu d’autres avant lui… Aucun commentaire à ce sujet. Albus ne dément pas, il ne s’en défend pas. Il paraît accepter les propos de son frère pour ce qu’ils sont.
« Sans vouloir m’avancer au-delà de ce qu’il m’est permis », commente Albus après un temps de silence. « J’ai rencontré deux sorciers qui ont vécu bien des années après le Grande Guerre… Je ne peux mesurer le prix des vies que j’ai…. Sacrifiées… Je ne connais pas la plupart d’entre eux. Mais je devine en revanche que notre victoire aura été pérenne », commente-t-il en sachant qu’il en faudrait probablement plus pour convaincre son interlocuteur.
Quel que soit le camp qu’Albus choisira d’adopter, il estimera toujours que la fin justifie les moyens.
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Ven 12 Avr - 15:29
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Abelforth ne fit aucun commentaire quand Albus releva son propos concernant le fait que c’était à son propre nom, Albus Dumbledore, que tant de vies étaient sacrifiées. Ces personnes qu’il entraînait dans des combats bien plus complexes que ce qu’ils en appréhendaient en arrivaient souvent à donner leur vie parce que la cause semblait des plus justes. Et il fallait reconnaître qu’elles l’étaient, en soi, mais dépasser ses propres limites et commettre des imprudences pour triompher, cela n’était guère le genre de choses qu’il aimait voir faire. Et pourtant, il avait été témoin de nombreux sacrifices en l’occurrence. Surtout depuis la Tête de Sanglier.
Là était toute la différence entre les deux frères. L’aîné était persuadé que ça valait le coup de faire des sacrifices pour le plus grand bien, mais ce n’était pas son cas. Il avait du mal avec le fait que ces sacrifices, pour le plus grand bien, lui paraissent si justifiés. La limite était obscure. Il avait beau pouvoir pardonner, il n’était pas certain de pouvoir accepter la situation. Il ne l’avait jamais pleinement accepté. Mais il avait toléré et conseillé. Et épaulé. Il avait le sens de la justice et la cause d’Albus était celle qu’il fallait défendre, ça au moins, il le savait.
« Ce doit être un soulagement pour toi de te dire que ceux que tu as sacrifiés ne sont pas morts en vain. »
Le ton était un peu ironique mais seulement partiellement. Après tout, pour Abelforth aussi, c’était plutôt une bonne chose de se dire que tout cela ne s’était pas produit en vain. Il ne cautionnait pas que des innocents soient utilisés comme de la chair à canon, surtout qu’il y avait eu des enfants. Mais il n’avait pas eu non plus le fin mot de l’histoire. Peu importait ce qui se passerait de toute façon. Maintenant, ils étaient partis et si ici, le danger se présentait, Albus continuerait sans-doute avec son syndrome du héros, mais du héros marionnettiste. Et il n’aurait pas voulu redevenir une marionnette.
« C’est rassurant de savoir que tout cela n’a pas été pour rien. »
Il ne pouvait s’empêcher de se demander s’il parviendrait un jour à s’entendre vraiment avec son frère. Maintenant qu’il avait une nouvelle chance de passer du temps avec lui à être en vie, il avait envie de passer à autre chose, de ne plus être dans le conflit perpétuel. Mais il ne savait pas dans quelle mesure ce serait possible. Les choses n’étaient jamais simples, ni évidentes quand il s’agissait de son frère. La seule chose qu’il savait, c’était qu’il ne voulait pas replonger dans les conflits et les ennuis. Il en avait assez soupé comme ça et puisque la ville lui offrait une nouvelle chance, il la tenterait.
« Tu mènes aussi des quêtes pleines d’héroïsme, dans cette ville ? »
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Albus accuse les réflexions acerbes de son frère sans les démentir, et sans les discuter non plus. A quoi bon. Il a raison, beaucoup de sacrifices ont été nécessaires, pour certains, il n’a découvert leur nature qu’ici, ce n’est pas pour autant qu’il n’en accuse pas la responsabilité… Et il y a ces sacrifices qu’il ne se pardonnera jamais… Il y a Ariana… Ici, ces vies sont préservées, ici, ils ont une nouvelle chance, et Albus est capable de comprendre le discours de ceux – à l’instar de Severus – ne sont plus capables de souscrire à tous les compromis pour la cause qu’il veut défendre… pour lui, si l’on veut procéder à ces raccourcis dont Abelforth aime faire sa spécialité. D’autres, en revanche, semblent encore attendre de lui qu’il tienne le rôle de guide, face à une menace qui semble plus réelle que jamais. L’histoire, sans se répéter, aime du moins à vous rappeler qu’une victoire n’est jamais totale… Ni jamais ne se satisfait des vies qu’elle aura coûtés.
« Dans un autre monde, du moins. »
Dans un autre monde, tout ceci n’avait pas été vain, dans un autre monde, tous les sacrifices, y compris celui d’Albus lui-même, avaient porté leurs fruits. Est-ce pour autant qu’il devrait considérer que la fin justifie toujours les moyens… C’est ainsi qu’il a presque toujours raisonné, il ne peut prétendre le contraire… Mais ces histoires qu’ils peuvent bien ressasser de toutes les manières qu’ils désirent n’occultent pas la réalité très différente de la situation à l’heure actuelle.
Il ne cherche pas à contredire Abelforth quand ce dernier suggère qu’il chercherait à mener des quêtes pleines d’héroïsme, et que l’héroïsme serait donc son moteur principal… Il n’est pas de sa vie. La gloire est ce qu’il a fui, avec plus ou moins de difficulté, dès l’instant où la situation a basculé pour lui, où il a compris que cette quête absolue de pouvoir avait son versant le plus fatidique. Qu’on le croit ou non, il ne cherche pas à faire ce qui est le plus égoïste, il cherche à faire ce qui est le plus juste, même si les deux peuvent paraître entièrement voué à l’échec.
« Dans cette ville également, nous faisons face à des menaces plus que sérieuses, tu le sais sans doute. »
Des menaces anciennes, conjuguées, et plus qu’actuelles, pourtant, qu’Albus ne peut observer sans, ne serait-ce qu’en partie, décider d’agir.
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Lun 20 Mai - 3:13
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C'était peut-être un autre monde dans lequel Albus avait envoyé des adolescents dans une guerre dangereuse dont il y avait peu de chances que l'issue ne soit pas la mort. Et au fond, ce n'était peut-être pas cet Albus là qui l’avait fait. Il était trop jeune pour avoir voulu cet impact, mais il avait déjà commis des erreurs qui étaient difficilement pardonnables aux yeux de Abelforth . Il y avait un temps où il les considérait comme réellement impardonnables, mais il avait revu les choses lorsque son frère était mort. Dans ces moments-là, on remettait en question les événements de sa vie et lorsqu'on était devenu un vieil homme, on comprenait que les choix de la jeunesse n’étaient pas toujours les bons et pas forcément ce que l'on ferait à un âge un peu plus avancé.
Il n'irait pas jusqu'à dire qu'il était bien de pousser des adolescents à combattre un mage noir. Mais il entrevoyait une différence entre ce qui s'était passé avec Gellert et ce qui s'était passé avec Harry. Cette quête stupide des reliques de la mort à une époque où il aurait dû veiller sur Ariana et uniquement, cela lui semblait une erreur des plus graves. Il ne savait pas ce que le gamin représentait pour son frère et pourquoi il l'avait lancé dans la bataille de manière aussi impitoyable, mais il s'agissait de combattre les forces du mal et non plus de les servir.
« Notre monde », corrigea-t-il presque automatiquement, en sachant qu'il ne pourrait renoncer à voir sien un monde dans lequel il avait vécu toute sa vie.
Comme d'habitude, Albus ne parlait que par énigmes. Il semblait persuadé que son frère connaissait déjà les plus grosses menaces qui se trouvaient dans ce monde mais si tel était le cas, ce n'étaient pas de bien grosses menaces. Un peu de chantage, de contrebande ou de prostitution, c'était ce qui faisait partie de la vie de Abelforth dans sa taverne, où les malandrins n'hésitaient jamais à venir traiter leurs affaires en sachant pertinemment que ce serait en paix. Il n'y avait rien qui lui semble aussi menaçant que ce que son frère et lui avaient combattu dans leur monde et il savait bien qu'il était totalement possible qu'il n'ait pas toutes les informations, étant donné qu'il ne sortait quasiment jamais de son bar.
« J'ai bien croisé des bandits et des petits escrocs, mais rien qui valait la peine que le grand Albus Dumbledore se donne du mal. Il y a quelque chose que je devrais savoir ? Imagine que si tu as détecté quelque chose, tu auras besoin que ton vieux frère garde une oreille attentive pour repérer les signes. Comme la dernière fois. »
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Leur monde… Oui… Un monde qui n’existe plus, un monde qu’Albus n’est pas certain de vouloir voir exister encore, au risque de devoir reprendre sur ces bases branlantes, qui pourraient à tout instant voir s’effondrer cet édifice fragile qu’il s’évertuait à maintenir debout du mieux qu’il le pouvait, au mépris de ses propres contradictions. Il ne peut pas dédaigner ce monde au risque de négliger tout ce qu’il y aura appris, mais c’est sur le monde où il se trouve à présent qu’il veut se concentrer néanmoins, c’est ce qui lui paraît être le plus nécessaire, le plus essentiel. Indéniablement. Quoi qu’il en soit, il ne cherche pas à contredire son interlocuteur, et se contente d’adresser un hochement de tête entendu à son frère, il ne s’engagera dans aucune sorte de débat avec lui sur le sujet, d’autant qu’il comprend bien que les sujets qu’ils doivent aborder à présent sont d’autant plus concernants, et ne peuvent, bien évidemment, être éludés.
Albus avait imaginé qu’après toutes ces années, il aurait probablement eu vent de la présence des ennemis les plus dangereux qu’il leur serait nécessaire d’affronter – de vieilles connaissances. Il réalise à présent qu’il n’en est rien. Au fond, l’ignorance d’Abelforth serait presque une chance qu’Albus pourrait regretter de lui retirer. Mais il saura, tôt ou tard, la vérité. Dans l’idéal, Albus préférerait que cela se fasse dans les meilleures circonstances. Par ailleurs, Abelforth a tout à fait raison de le souligner : son appui ne pourra que lui être bénéfique. Il n’a pas eu l’occasion de le connaître sous ce jour, de le voir être cette oreille attentive, qui lui communiquait le moindre signe… Mais il ne doute pas qu’il ait excellé dans ce rôle.
« Celui qui se fait appeler Lord Voldemort est présent, ici. Il est encore trop faible pour attaquer frontalement, mais il organise ses fidèles, et il est à la recherche de ses horcruxes », lui apprend-t-il, tendant à se montrer le plus factuel possible.
Ce n’est pas l’information la plus réjouissante à prendre en considération, c’est une certitude, mais ce n’est pour autant pas l’information la plus délicate qu’Albus doive communiquer à son frère, à la vérité. Il n’y a pas mille manières de le dire, néanmoins, et aucune qui ne saura probablement encourager autre chose que la colère – très légitime – de son cadet (qui ne donne plus franchement l’impression de l’être).
« Grindelwald est ici également », ajoute-t-il d’un ton détaché, qui ne laisse pas directement deviner le sentiment du sorcier à ce sujet… mais Abelforth ne s’y laissera pas prendre.
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Mar 2 Juil - 0:31
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S'il y avait quelqu'un qui était doué pour repérer les dangers en puissance, c'était bien Albus. Abelforth avait certains regrets, mais pas celui d'avoir écouté son frère lorsque celui-ci avait évoqué un danger pour toute la population sorcière. Il avait fait des erreurs, notamment avec Gellert, mais en ce qui concernait le jeune Jedusor, il avait très vite compris à qui il avait affaire et il n'avait jamais laissé le moindre doute sur le danger que cet individu représentait. Abelforth avait été là pour lutter contre lui et il ne l'avait pas regretté, même lorsque cela avait coûté à Albus sa propre vie.
Apprendre que cet être néfaste les avait suivis dans ce monde était l'une des nouvelles les plus inquiétantes que son frère aurait pu lui apprendre. Il voyait cela comme un danger, même si l'individu n'était pas en pleine possession de ses moyens et le tenancier avait tendance à l'approuver pour une fois. Les deux frères n'étaient pas souvent d'accord mais s'il y avait bien un point sur ce lequel ils se rejoignaient, c'était la nocivité de Lord Voldemort. Il n'était pas improbable que certains plans liés à ce sorcier soient étudiés dans sa propre taverne. Il en avait bien conscience.
« Si tu as besoin de la Tête du Sanglier, tu pourras compter sur moi. Malheureusement, je n'ai pas récupéré mes pouvoirs, ni même ma baguette magique. Pour le moment, elle pourrait donc t'offrir une oreille hâtive pour ce qui pourra se discuter ici. »
La présence de Gellert Grindelwald était un autre problème. Cela lui déplaisait pour d'autres raisons, mais il savait qu'il ne pouvait rien faire. Tout ce qu'il pouvait espérer, c'était que Albus ait retenu la leçon et qu'il ne se laisse plus embobiner par ce salopard. Il savait que la situation était dangereuse mais le simple fait que Albus n'ait pas cherché à lui cacher la présence de son ancien amour lui donnait quelques espoirs qu'il ne se laisse pas complètement obnubilé et manipulé comme il l'avait fait dans le passé.
« Dois-je comprendre que tu l’appelle une menace ? » demanda-t-il essayant de ne pas y mettre trop d'espoir dans la voix.
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Dans les situations les plus dangereuses et les plus critiques, les frères Dumbledore avaient toujours su mettre leurs egos et leurs différends de côté, au nom de ce qui est juste. Albus savait que quand bien même la rancœur aurait toujours sa place dans une relation marquée au fer rouge par des événements terribles, que le retour d’Ariana apaiserait certes, mais ne guérirait pas totalement, ils sauraient faire front commun dans les circonstances qui l’exigeaient. Et oui, le retour à la fois de Gellert et de Lord Voldemort dans ce monde représentaient des situations bien assez urgentes pour que l’un et l’autre le prennent très, très au sérieux.
Albus affiche un fin sourire et hoche doucement la tête quand Abelforth lui assure qu’il sera prêt à mettre la Tête de Sanglier à sa disposition. Albus ne peut certainement pas décliner une telle invitation. Il sait pertinemment que cela pourra leur servir tôt ou tard, et que pouvoir bénéficier d’un lieu secret et protégé où permettre aux membres de l’Ordre du Phénix de se réunir. Et c’est une offre qu’il estime à sa juste valeur.
« Je ne manquerai pas de faire appel à toi, en ce cas », confirme Albus avec un fin sourire.
Abelforth lui confie qu’il n’a pas récupéré sa baguette magique, pas plus qu’il n’avait retrouvé ses pouvoirs. Albus ne s’en alarme pas… Il lui avait fallu un certain temps lui-même avant de retrouver ses pleines capacités. Et il avait rencontré beaucoup de sorciers dans le même cas de figure. Il est par conséquent sûr et certain que ce n’est jamais rien d’autre qu’une question de temps. « Tu retrouveras tes pouvoirs. Je sais que même sans eux tu es redoutable », ajoute-t-il avec une légère malice mais aussi beaucoup de sincérité. Albus s’est toujours considéré (en toute humilité, bien sûr) comme le plus brillant des deux frères, mais ce n’est pas pour autant qu’il envisagerait de sous-estimer Abelforth, tout au contraire.
Quand il évoque Gellert, Albus voit bien ce que sous-tend la question de son frère, et il ne peut lui en vouloir pour son incertitude. « Je l’appelle tel qu’il est », répond-t-il avec un léger sourire affecté. La chose ne l’enchante pas. Elle lui serre même atrocement le cœur… Mais ce n’est pas pour autant qu’il a l’inconscience de penser que Gellert ne serait pas une menace. « Je sais que dans ce futur que je ne connaîtrai jamais, je l’arrête pour de bon. Si j’ai su faire ce choix autrefois, je saurai le faire à nouveau. »
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Dim 8 Sep - 2:38
Once I called you brother
Il y avait plus important que les vieilles rancœurs. Il y aurait toujours plus important lorsque la sécurité des innocents était en jeu. Abelforth avait toujours su que s'il y avait le moindre risque pour qu'un innocent se retrouve en difficulté, il aurait immédiatement tendance à faire des pieds et des mains pour le mettre en sécurité. Il était prêt à aider son frère si cela pouvait contribuer à éviter qu'il y ait plus de morts ou de blessés. Albus n'avait pas toujours le sens de la justesse, surtout en ce qui concernait la contribution des personnes qu'il jugeait essentielles à ses plans. Mais il avait tendance à préserver la vie de l'innocence, malgré tout.
Ce qui le dérangeait dans sa façon de faire, c'était cette manière qu'il avait de considérer le sacrifice comme normal, dès lors qu'il ne s'agissait pas du plus grand nombre. La loi du plus grand bien pour le maximum de personnes restait celle qu'il faisait habituellement. Par conséquent, il y avait toujours des vies innocentes qui en payaient le prix, simplement pour lui avoir fait confiance. Ce genre de réalité le dérangeait, mais il n'avait pas le choix. Il ne se voyait pas lui refuser un coup de main. Pas le genre de coup de main dont il avait besoin venant de lui. Il se contenta donc d'un hochement de tête à sa réponse.
Il ne s'attendait néanmoins pas à tellement de confiance en ce qui concernait le retour de ses pouvoirs. Cela voulait sûrement dire qu'il n'était pas le premier avec qui Albus avait vécu ce genre de situation. Il avait peut-être lui-même mis un certain temps à récupérer ses propres pouvoirs. Dans tous les cas, il était totalement avéré que le vieux tenancier était tout à fait capable de se défendre avec ses poings. C'était quand-même tout de suite beaucoup plus compliqué face à une baguette magique. C'était la principale limite qu'il avait en tête.
« Et ces menaces que tu as rencontrées, ils en ont des pouvoirs ? »
Si ses sentiments pour Gellert n’avaient malheureusement pas décliné, il avait au moins pris conscience de la façon dont celui-ci avait agi totalement d'une manière inacceptable. Il avait le désir de le combattre et il avait confiance en lui-même pour le vaincre dans la mesure où il l'avait déjà fait. Plus exactement, des personnes appartenant à son futur lui avaient assuré qu'il l'avait fait, mais cela revenait au même. La confiance de Albus Dumbledore en ses propres capacités de jugement avec le temps ne faiblissait pas. Cet orgueil finirait peut-être par le perdre, mais il était déjà rassurant de constater qu'il avait l'intention de se battre et de ne plus céder.
« Je te souhaite que ce soit ainsi que les choses se passent. Même si tu es un frère à la con, j'ai pas envie de te voir manger les pissenlits par la racine. »
Albus Dumbledore
▿ Ton univers : Fantastic Beasts
▿ Date de naissance : 30/08/1975
▿ Age : 49
▿ Métier : Professeur d'histoire à l'université
▿ Quartier : Hogwarts Place
▿ Côté cœur :
The trouble is, humans do have a knack of choosing precisely those things which are worst for them...
▿ Dons/capacités/pouvoirs :
▿ Baguette magique
▿ Pacte de Sang
▿ Legilimancie
▿ Transplanage
▿ Fumseck
▿ Magie non verbale
▿ Occlumancie
▿ Pensine
"Dans la grande majorité, oui", confirme Albus quand son frère lui demande si parmi les menaces éventuelles qu'il a pu croiser, certaines d'entre elles (voire toutes) auraient des pouvoirs.
C'est en effet le cas. C'est ce qui les rend si redoutables, et compliqués à appréhender, car la nature et l'intensité de ces pouvoirs n'est pas nécessairement directement manifeste ou simple à appréhender. Pour cette raison, une phase d'observation s'impose, de toute évidence. Et il sait que de ce point de vue, il pourra aisément compter sur son frère, qui sait jeter son oeil où il le faut, et glaner des informations comme il le peut.
Abelforth l'a peut-être vécu, Albus n'a pas eu cette chance, ce privilège, celui de pouvoir collaborer avec son frère, de mettre les vieilles rancoeurs de côté pour lutter contre une menace plus grande, et qui exigeait qu'ilss mettent de l'eau dans leur vin. En ce sens, c'est presque une aubaine pour eux que d'être confronté à un ennemi commun suffisamment dangereux et puissant pour leur imposer de mettre de côté leurs différends et de s'associer (ou bien il aurait fallu qu'ils fassent un pas l'un vers l'autre sans cela, certes... disons que c'est une situation complexe). "Ta sollicitude me va droit au coeur", affirme Albus non sans un léger rictus amusé au moment d'entendre son frère, à sa manière bien particulière, bien à lui, remarquer qu'il préférerait ne pas assister à sa mort une fois être témoin de sa mort... "même s'il est un frère à la con".... soit, ce n'est pas démérité, loin s'en faut. "Je te retournerais bien le compliment, mais puisque ce n'en est pas tout à fait un, je me l'épargnerai", ajoute-t-il d'un ton complice, aussi complice qu'il peut se permettre de l'être avec un frère qu'il a tenu à l'écart de lui avec bien trop d'implication, et durant bien trop longtemps. "Je ne peux que t'encourager à rester vigilant. Je te tiendrai informé de tout ce qu'il y a à savoir."
Pas de secrets. C'est ce qu'il lui promet, en filigrane. Même si ce ne sera pas nécessairement une promesse à tenir... Néanmoins, une chose est certaine, et c'est qu'il a plus que jamais besoin de l'aide de son frère. Et il est probablement plus que temps d'enterrer la hache de guerre.
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Albus Dumbledore
Happiness can be found, even in the darkest of times, if one only remembers to turn on the light.
▿ Autre(s) compte(s) : Doctor Eleven, Fantômette, Paul d'Aubert, Mother Gothel, Artemis Olympus, Henry Mlls, Cat Cheshire, Penny Halliwell, Malon Lonlon, Eve Bennel, Abelforth Dumbledore, Alice Jones, Coco Bandicoot
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Ven 20 Sep - 0:35
Once I called you brother
Abelforth afficha un regard soucieux au moment où son frère lui confirma que les menaces qu'il avait rencontrées possédaient leur pouvoir magique. Cela voulait dire que dans l'immédiat, quand bien même il aurait voulu se battre aux côtés de son frère, il n'aurait pu le faire. Il n'avait pas la technique magique pour être du même niveau et il en avait bien conscience, mais s'il avait été en pleine possession de ses facultés, il savait qu'il aurait pu être un allié de poids. Il demeurait utile de toute façon, mais ce n'était pas le même niveau et il ne pouvait pas s'empêcher de penser qu'il aurait bien voulu faire plus, même si son frère ne le lui demandait pas.
« Je vois. »
Il fit à peine la grimace lorsque Albus affirma ne pas devoir lui retourner un compliment qui n'en était pas un selon lui. C'en était un, peut-être pas aussi fort et plein d'émotions que Albus l'aurait voulu, mais c'était donc ce dont il était capable de mieux actuellement. Cependant, Albus n'avait pas besoin de lui dire qu'il ne souhaitait pas davantage le voir mort. Abelforth le savait déjà. Et puis de toute façon, il restait que ce n'était généralement pas lui qui prenait le plus de risques dans la famille. Il était pépère derrière son comptoir et il évitait généralement de marcher sur les pieds des gens. Ça lui évitait toutes sortes de problèmes.
« Trop aimable. Après, je reconnais que c'est pas forcément moi qu'on risque de voir se balader avec un artefact de magie noire au doigt, parce que je suis pas du genre à me lancer à leur recherche, Alors ça risque pas trop fort. »
Il lui accorda un hochement de la tête lorsque son frère lui précisa à nouveau que le mieux qu'il puisse faire était de se tenir au courant de ce qui se disait et de le tenir au courant lui aussi. Il faisait déjà ça par le passé et ça ne le changerait pas trop. Finalement, ce n'était pas une mauvaise chose de continuer à en passer par là. C'était un bon moyen pour apporter son soutien à son frère sans devoir faire des choses qu’il ne serait pas capable de justifier ensuite auprès de sa propre conscience. Les gars qu'il allait écouter ne méritaient pas vraiment de compassion.
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L’ombre d’une préoccupation plus que légitime passe dans le regard d’Abelforth au moment d’entendre que leurs ennemis ont récupéré leurs pouvoirs. C’est plus que compréhensible. Plus que légitime également, car tant qu’ils pouvaient compter sur cette faiblesse de leur part, l’urgence de s’organiser était moindre. Ils n’ont malheureusement pas le luxe d’attendre ou de tergiverser, ils doivent prendre les décisions les plus justes le plus rapidement, et ne sous-estimer aucun de leurs opposants, connus ou inconnus, qui se seront trouvés en ce monde des partisans inattendus, de même qu’Albus a plus d’une fois consenti à collaborer avec les compagnons d’infortune les plus inattendus.
Un simple « Je vois » de la part d’Abel en dit déjà bien assez long… Que peut-on ajouter ? Beaucoup de choses, sans doute, mais Albus ne se servira pas de ses retrouvailles pour cela. La promesse d’Albus de tenir son frère informé de tout ce qu’il sera nécessaire de savoir n’en est pas moins tout à fait honnête. Tous les contentieux qui ont pu les diviser ne seront jamais qu’un grain de sable quand vient le moment de luter pour ce qui est véritablement juste… Même si là encore, leurs visions quant aux méthodes qu’ils sont en droit d’employer ou non divergeront très certainement.
Albus ne cherche absolument pas à se dédouaner de ses actes, pas plus qu’à s’en justifier quand son frère profite de l’occasion pour lui adresser une pique qu’il n’avait certainement pas volée. Il ne s’en justifiera pas, non, ni ne prétendra que d’anciennes tentations ne viendront pas effleurer un esprit qui n’a jamais été aussi intègre que ce que certains avaient bien voulu promettre. « Ravi de savoir que tu es resté fidèle à toi-même », se contente de répondre Albus, son habituelle lueur de malice animant son regard, un sourire subreptice aux lèvres. « Il n’est pas toujours nécessaire de quérir le danger pour qu’il nous rattrape », ajoute-t-il seulement, comme une nouvelle manière de l’exhorter à la prudence, comme si son discours était susceptible d’avoir le moindre effet… comme s’il ne comptait pas, au moins un peu, sur le fait que son frère se garderait d’être bel et bien prudent. « Je pense que nous nous sommes tout dit. » Il marque une pause. C’est à la fois très vrai et moins que certain. « Jusqu’à la prochaine fois ? »
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Jeu 7 Nov - 1:06
Once I called you brother
Il avait clairement sous-entendu que c'était totalement le style de Albus et quand celui-ci affirma qu'il n'y avait pas besoin de chercher les problèmes pour les trouver, Abelforth se montra assez urbain pour éviter de commenter que cela pouvait être vrai, mais pas dans le cas de Albus. Celui-ci avait fait amende honorable et son frère lui avait bien fait comprendre à quel point la situation lui avait semblé particulièrement désagréable et à quel point il ne pouvait complètement cesser de lui en vouloir. Il était peut-être vieux et toujours aussi râleur, mais il évitait de se répéter.
De toute façon, il y avait ici des choses plus graves que les quêtes dangereuses et dépourvues de sens de son frère. Des ennemis puissants avec des pouvoirs retrouvés et un accord entre les deux frères pour être des alliés aussi longtemps qu'il le faudrait, c'était ce qu'il fallait retenir de plus important dans le domaine de leurs relations. Ça ne résolvait clairement pas tout, mais il y avait beaucoup plus à considérer que leurs petites querelles fraternelles. C’était ce qu'il y avait à retenir du point de vue du cadet, même s'il ne pouvait s'empêcher de se dire que son aîné n'avait pas tellement changé.
« Tu peux passer ici quand tu le souhaites. Il y aura toujours une petite bouteille de côté pour toi », répondit-il, ce qui devait être le plus affectueux qu'il était capable de faire.
Il savait que quoi qu'il arrive, il ne repousserait jamais son frère ou n'importe quel membre de sa famille. Il ne les chasserait pas de chez lui. Il espérait que tout se passerait bien pour lui, mais de toute façon, il serait là. Il était le grand-frère, maintenant.
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