Très souvent, quand on cherche a tenter d’oublier, de chasser ses pensées, elles reviennent au galop, beaucoup plus vives. J’ai déjà essayé par le passé de chasser mes pensées, tentant de me relaxer mais même en pleine méditation, ça revient, qu’on le veuille ou non. Cependant, il allait bien falloir que je réussisse à canaliser mes pensées, à chasser celles qui ne devaient n’appartenir qu’à moi. Pour la première fois, c’était peut être normal que je n’y arrive pas. Cependant, j’espérais pouvoir laisser cacher mes pensées sur ce jour maudit que fut la chute d’Albus, son décès. Notre dernier rempart face à Voldemort.
Des émotions intenses, puissantes, fragiles naissent à l’intérieur de moi alors qu’il finit par libérer mes pensées, nous permettant du repos à tous les deux. Respirant profondément, je lève le regard vers Albus avant de reprendre la parole « je me doute que l’occlumencie est bien plus complexe qu’il n’y parait. Bloquer ses pensées nous poussent sans doute encore plus à les laisser aller… » énonçais-je avec un léger sourire « mais je ne m’inquiète pas, avec de l’entrainement, je finirais bien par réussir. » concluais-je alors. Attrapant une bouteille d’eau, je bois un peu d’eau alors que ce dernier énonce que certaines pensées sont plus complexes à chasser que d’autres « je crois que je n’aurais pas mieux dit moi-même et pourtant ce genre de pensées sont souvent celles qu’on espère chasser en premier… » avouais-je alors tandis qu’il m’énonce être désolé que j’ai dû vivre cela « Les choses ont été vraiment douloureuses ce jour là. » énonçais-je à Albus avant de reprendre après avoir reposé ma bouteille d’eau.
« Vous étiez et demeurez sans doute encore aujourd’hui le sorcier que Voldemort craint le plus, notre dernier rempart face à ce monstre et le fait de voir…de vous voir sans vie sur le sol, j’ai été submergée d’émotions. Mon mentor et meilleur ami venait de perdre la vie et pendant un temps, un court instant, j’ai simplement levé ma baguette pour chasser la marque des ténèbres du ciel. Poudlard ne pouvait pas appartenir à l’armée de Voldemort, j’ai compris à cet instant qu’il fallait protéger Poudlard, que…qu’on ne pouvait pas baisser les bras alors que vous étiez mort pour nous… » énonçais-je en me pinçant les lèvres avant de reprendre la parole « cependant…il y a quelques temps, Voldemort m’a dit quelque chose qui me travaille beaucoup et qui fait répercussion avec ce fameux moment…il m’a dit qu’il avait fallu attendre votre décès pour que je puisse être dans la lumière, que je n’étais qu’une piètre sorcière ou que sais-je encore et le pire, si on y réfléchit, il n’a pas totalement tord… » avouais-je alors avant de me lever pour me diriger vers la fenêtre, m’y adossant.
Tournant le regard vers Albus, je reprends la parole « Je sais que je ne devrais pas tenir compte de tout ce que peut me dire un être aussi puérile que Tom Jedusor mais c’est plus fort que moi…parce que ce jour là…quand j’ai compris que vous étiez parti pour de bon, j’ai eu peur…j’ai eu peur de ne pas savoir quoi faire et de ne pas réussir à les protéger comme vous le faisiez vous. » avouais-je alors.
Albus hoche doucement la tête tandis que Minerva fait très justement l’analyse des raisons pour lesquelles elle a été dans l’incapacité de se couper de ses pensées comme elle l’aurait voulu. Penser à ne pas penser, c’est déjà penser, et c’est bien sûr là toute la complexité de cette affaire. Mais Minerva McGonagall est une sorcière brillante, intelligente et pleine de ressources. Albus n’a aucun doute quant au fait qu’elle parviendra bel et bien à tirer son épingle du jeu et à rassembler les forces nécessaires afin de parvenir à ses fins. Chaque chose en son temps. Il aurait été exceptionnel mais surtout improbable que Minerva soit capable d’une telle prouesse en si peu de temps.
« Je n’ai aucun doute quant à vos chances de réussite », confirme Albus avec un fin sourire, quand Minerva remarque qu’avec le bon entraînement, elle finira forcément par réussir.
Oui, les pensées les plus difficiles sont celles que l’on espère chasser en premier, et c’est bien parce qu’on caresse cet espoir que l’on n’y parvient pas, en fin de compte. Cette forme spécifique de magie a quelque chose de particulièrement facétieux, il faut bien le dire, mais une fois le coup pris, une fois que l’on est bel et bien parvenu à se couper des pensées et des émotions des autres, alors tout devient immédiatement plus simple et surtout plus limpide.
Minerva se confie davantage au sujet de cette vision si douloureuse pour elle. Albus ne peut que deviner à quel point cette image est difficile pour elle, mais il estime également que Minerva fait bien de se confier à ce sujet. En extériorisant ces pensées, en les exprimant clairement, elles s’épargnent d’envahir plus que nécessaire un espace mental qui devient dès lors par trop accessible. Et bien sûr, ce n’est pas une chose qui peut être appréciée. Oui, il était, semble-t-il, le sorcier que Voldemort redoutait le plus, et pourtant il n’a pas survécu à ses assauts. Cette pensée est des plus alarmantes, il faut bien le dire.
« Je doute fort que les propos de Voldemort soient dignes des interrogations qui sont les vôtres. Rechercher la lumière à tout prix est l’apanage de ceux qui ont choisi l’obscurité. On ne court pas après la lumière quand elle nous éclaire déjà. La peur est un sentiment légitime, elle ne nous rend pas faibles ou inutiles, elle nous aide au contraire à prendre les meilleures décisions au moment opportun. » Il marque une pause. « Ne laissez pas ses paroles vous atteindre ou vous faire jamais douter de vos compétences. Au moment le plus critique, et alors que tout semblait perdu, vous avez su garder la tête haute, faire preuve de courage et de dignité. De résignation et de persévérance. » Il marque une pause. « Vous n’avez rien à apprendre de lui. « Mais lui, en revanche, aurait sans doute beaucoup à apprendre de vous. »
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Happiness can be found, even in the darkest of times, if one only remembers to turn on the light.
Bien sûr, j’étais totalement consciente que je n’aurais pas pu réussir à bloquer mes pensées du premier coup. Il était rare même qu’un sorcier ou une sorcière de n’importe quel niveau qu’elle soit puisse réussir l’occlumencie du premier coup. Je m’en moquais, j’étais prête à m’entraîner chaque jours si cela s’avérait nécessaire pour pouvoir bloquer mes pensées, réussir à empêcher qui que ce soit de pouvoir accéder à ce que je ressens, à ma mémoire, à mes pensées, mes souvenirs qui n’appartiennent qu’à moi. Un sourire perle sur mon visage quand je me rends compte qu’Albus est véritablement prêt à m’aider. J’en suis vraiment heureuse, c’est un véritable ami. Un véritable ami qui pendant toutes ces années m’a véritablement manqué.
Quand il sort de mon esprit, il s’excuse que j’ai eu à vivre son décès. C’était des images gravées sans nul doute à tout jamais dans mon esprit. Mais peut être qu’en parler me permettrait de les glisser dans les profondeurs de ma mémoire et qu’elles n’auraient plus d’impact sur l’avenir, sur mes pensées futures. Et puis, je commençais à me rendre compte qu’en parler me faisait vraiment du bien. Puis Albus était prêt à m’écouter et ça me touchait vraiment, je sentais que je pouvais lui parler sans aucun problème, comme…comme la dernière fois. Après tout, pour moi, ces instants n’étaient pas si loins même si lui ne les avaient vécus, pour ma part je gardais en mémoire notre échange et ce moment où j’ai su que je ne serais plus jamais seule.
Bien vite, je lui fais part de mes inquiétudes, de l’impact de Jedusor sur mes pensées, sur ma confiance, sur ma magie…Parce que qu’on y réfléchisse, il m’avait fait douter de moi-même, de ma propre magie. Il n’avait pas dit que des choses fausses j’en conviens mais il avait raison, je ne m’étais pas sentie assez forte quand j’avais vu Albus au sol de la tour d’Astronomie, endormi à jamais. Puis il avait fallut que je prenne les choses en main. Levant le regard vers Albus, ses propos font écho dans mon esprit. La peur est un sentiment légitime. C’est normal d’avoir peur « Encore une fois, vous trouvez les mots pour me rassurer Albus, dans ma jeunesse, vous étiez déjà très doué. » énonçais-je avec un sourire alors que je sèche quelques larmes qui s’étaient échappées quelques secondes plus tôt « Il le fallait, je devais protéger notre école et nos élèves, je n’avais pas le droit d’échouer. Je crois que c’est à ce moment là que j’ai compris si on y réfléchit pourquoi le Choixpeau a choisi de m’envoyer à Gryffondor à mon entrée à Poudlard plutôt que Serdaigle. » énonçais-je avec un léger sourire.
Être une chapeau flou ne fut pas chose facile à ce moment là mais finalement ma détermination et mon courage avait eu raison du choix définitif et j’avais été envoyée dans la maison de Godric Gryffondor et je ne regrettais rien. Bien au contraire, j’en étais plus que fière. Un nouveau sourire perle sur mon visage quand ce dernier énonce que Voldemort aurait beaucoup à apprendre de moi « Je ferais ce qu’il faut pour qu’il n’arrive plus à m’atteindre. » énonçais-je, confiante. M’humectant les lèvres, je respire profondément « Est-ce-qu’on peut réessayer ? » demandais-je alors.
Un fin sourire accueille les paroles de Minerva quand cette dernière lui assure qu’il a su trouver les mots pour la rassurer, comme ça avait été le cas par le passé déjà. S’il a pu avoir cet impact sur elle et sur sa vie, il ne peut naturellement que s’en réjouir, quand bien même en fin de compte, il ne pourra pas prétendre avoir fait grand-chose si ce n’est exprimer le fond de sa pensée. Bien sûr, la manière de penser a son importance en même temps qu’est aussi important, bien sûr, la vision de l’interlocuteur qui recueillera ces conseils. C’est certainement ce qui joue le plus dans leur cas très spécifique. Leurs mentalités sont à l’évidence très proches, ce qui justifie leur très bonne entente.
Minerva reprend la parole, affirmant qu’elle n’avait pas eu le choix quoi qu’il en soit. Son devoir était de protéger Poudlard et ses élèves, et dans des conditions comme celles-ci, l’échec n’est naturellement pas admis. Qu’il soit admis ou non, il est parfois inévitable, cependant, en effet, Minerva a su faire preuve d’un courage et d’une détermination à toute épreuve, qui ne pouvaient qu’être appréciées en la circonstance. Même si ces événements garderaient sans doute un impact douloureux sur ses souvenirs, il est évident qu’elle peut être fière de ce qu’elle a accompli, et brillamment accompli, qui plus est. Son esquisse de sourire ne le quitte pas quand Minerva ajoute qu’elle a compris, à cette occasion, pourquoi le choixpeau avait fait le choix judicieux de l’envoyer à Gryffondor plutôt qu’à Serdaigle, une maison qui lui aurait sans doute très bien convenu également. Albus ne doute pas que les qualités qui font d’elle une digne Gryffondor sont présentes chez elle au centuple, et ce sont là des qualités qu’elle ne devra jamais négliger de cultiver quoi qu’il puisse advenir.
Quand Minerva affirme qu’elle fera de son mieux pour que les attaques venimeuses de l’ennemi ne l’atteignent plus, Albus sait qu’elle est tout à fait sincère, et il ne doute pas le moins du monde de son potentiel. A force d’entraînement, elle saura très probablement faire la nécessaire part des choses. Tout ici n’est qu’affaire de circonstances et de perception. Albus la détaille un instant de son regard scrutateur quand Minerva lui demande si elle pourrait ressayer. Il sent qu’elle est prête, et que ce qui a pu être mis à plat l’incitera sans doute à de meilleurs résultats. Certaines pensées et réflexions sombres avaient eu besoin d’être rejetées, évacuées, pour ne pas parasiter leur exercice comme ça avait été le cas précédemment. Albus ne s’attend pas à un résultat impeccable, certes, mais plus remarquable, c’est certain.
« Bien sûr. » Albus reprend tout son sérieux.
Cette fois, il n’attend pas son aval, il l’estime tacite et cherche par conséquent d’office à forcer l’entrée de son esprit.
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Oui, c’était une chose certaine. Albus, qu’il vienne de mon époque ou de celle où je ne l’ai jamais connu restait au fond le même. Mon meilleur ami, celui qui a su voir en moi comme dans un livre ouvert. Celui qui a su trouver les mots pour me rassurer, qui a su être présent quand ça n’allait pas et qui était là aussi quand j’ai perdu Elphinstone. Oui. Pour cela, je lui en serais à jamais reconnaissante. Bien sûr, il n’en avait aucuns souvenirs étant donné que tout cela ne s’est jamais produit pour lui mais moi, je gardais ces souvenirs pour nous deux. Oui, on va dire cela.
Nous discutâmes un moment. Je m’étais permise de beaucoup parler, de lui dire ce que j’avais ressenti. De la tristesse qui m’avait envahie jusqu’au profondeur de mes entrailles. J’avais perdu mon mentor, notre dernier rempart contre Voldemort. Mais j’avais vite repris contenance et j’avais donné tout ce que je pouvais pour protéger Poudlard, pour protéger nos élèves. Oui, les mangemorts et Voldemort n’avaient pas réussi à nous faire plier. Mes ces souvenirs me hantaient cependant chaque jours. Mais au moins, le fait d’en avoir parlé avait libérer mon esprit, libérer au point que j’étais certaine de pouvoir au moins réussir à canaliser mes pensées et à pouvoir gérer le blocage. Peut être pas du premier coup mais je prenais confiance et je faisais confiance à mes capacités.
De toute manière, je ne pouvais pas échouer. Il fallait que je réussisse à bloquer mon esprit pour empêcher Tom Jedusor ou qui que ce soit d’autre qui n’ai pas ma confiance d’infiltrer mon esprit. Ce qui s’était produit lors de ma dernière entrevue avec Tom n’aurait pas lieu de se reproduire. Jamais. Albus me confirme être prêt à reprendre l’entraînement et rapidement, je sens l’impact de la légilimencie sur mon esprit, cependant, les yeux clos, je respire profondément, essayant de vider mon esprit. Tout du moins la parcelle visible. Je ne devais montrer que ce que je désirais. C’est ainsi que des bribes de souvenirs, des échos, des images d’un passé lointain rejaillirent dans mon esprit sans nul doute à la vision de mon ancien professeur. Mais des légers flashs, beaucoup plus légers, comme canaliser.
Vider son esprit est une chose bien plus complexe que je ne l’imaginais, car au fond, on ne peut jamais véritablement s’arrêter de penser, rien que penser à l’idée de ne pas penser, on se mets à penser. Mais je sentais que ça commençait à venir. Ce ne serait clairement pas remarquable mais j’arrivais à bloquer certains souvenirs, certains faits que je voulais qu’ils n’appartiennent qu’à moi. Mon adolescence. Mon histoire d’amour avec Elphinstone. Des flashs. Rien que des flashs.
Extérioriser ses émotions par la parole est une excellente chose, une fois que ces dernières auront été verbalisées, il sera plus simple de les chasser de vos pensées le moment venu et de véritablement fermer votre esprit. En écoutant les confidences de Minerva et en attendant d’elle qu’elle lui parle, Albus avait été soucieux de l’écouter et d’échanger avec elle, mais cela n’avait définitivement pas été sa seule intention, il pense également que cette conversation lui sera bénéfique afin de poursuivre, et il ne pense vraiment pas se tromper à ce sujet. Il sait que Minerva sera parfaitement capable d’intégrer les subtilités de l’occlumancie à force d’entraînement, quand elle aura dépassé ses considérations, ses craintes et ses blocages. Bien sûr, ce genre de choses sont plus faciles à dire qu’à faire, mais ce n’est pas pour autant qu’elle n’en est pas capable, loin de là, et le professeur a toute confiance en elle en réalité.
Il attend que Minerva soit de nouveau prête afin de reprendre l’exercice, avec l’espoir qu’il sera davantage concluant. Il y croit. Il ne s’attend pas à un progrès complet, ce serait du jamais-vu quand on s’exerce à un art à ce point complexe, mais en revanche, il est absolument certain qu’elle sera capable de l’étonner. Il a su de Minerva la réputation avant de la retrouver, par conséquent, il sait très bien à quel point elle est une sorcière douée, elle y parvienda certainement très bien. Alors, quand Minerva est prête à reprendre, Albus engage une nouvelle tentative de pénétrer son esprit. Cette fois, Albus le sent, Minerva parvient à se concentrer davantage, et le résultat est immédiatement plus remarquable, il passe par des signes qui n’échappent pas à Albus et qu’il ne manque pas de trouver particulièrement encourageants. Oui, certaines pensées, comme des bribes de souvenirs, parviennent à affleurer à la surface de sa conscience, mais cela reste minime en comparaison de ce à quoi elle lui avait dnné accès auparavant. Tout est trop trouble pour se faire une idée précise de ce qu’elle pense et ressent à l’heure actuelle, et bien évidemment, c’est un constat plus qu’encourageant.
Quand Albus estime avoir suffisamment testé les limites et les compétences de Minerva, il met fin à cette intrusion et laisse à Minerva le temps de reprendre contenance. Ce genre d’expérience demande un effort de résignation et de concentration certains, et l’un et l’autre peuvent être particulièrement épuisants, c’est certain, mais elle s’en est sortie admirablement, néanmoins.
« Remarquable, tout à fait remarquable », la complimente Albus très sincèrement. « Vous êtes déjà parvenu à de très sérieux progrès en très peu de temps. Je ne doute pas que vous aboutirez à un résultat tout à fait satisfaisant incessamment sous peu. »
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Albus Dumbledore
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En réalité, extérioriser est sans nul doute la meilleure des choses quand il est de notre devoir de vider notre esprit. Pour une sorcière comme moi ou même pour tous les sorcieres et toutes les sorcières existant.e.s, il était important de réussir à protéger son esprit de ceux qui tenteraient d’y entrer. Notre esprit, nos souvenirs et nos pensées n’appartiennent qu’à nous. Seulement à nous. Et alors même si au premier coup, les choses furent assez complexes pour moi et que je ne pu empêcher Albus de voir en ma mémoire les instants de sa disparition, ce moment où je me suis sentie plus faible que jamais parce qu’il n’était plus là et qu’il fallait que je gère les choses. Au fond, je m’étais plutôt bien débrouillée et c’était sans doute la nécessité que les choses se fassent ainsi.
Cependant, prenant le temps d’en parler avec lui, d’extérioriser mes pensées et mes ressentis, tout cela me permis d’enfin libérer mon esprit de tout cela et ce fut donc plus facile pour moi de réussir à bloquer l’accès à ce qui m’appartenait. Bien sûr, ce n’était pas complet, je n’y étais pas arrivée du premier coup mais cette fois ci, les choses étaient plus troubles, je réussissais à embrumer mes pensées et à lui permettre de voir uniquement ce que je voulais montrer. Finalement, l’entrainement se termina alors qu’un léger sourire prenait place sur mes lèvres alors que je reprends correctement contenance, consciente que c’était une chance pour moi de pouvoir apprendre à réussir à bloquer mon esprit afin de pouvoir être apte à me battre contre des ennemis tels que Voldemort par exemple.
« Merci Albus. » répondis-je à son compliment avec un sourire avant de reprendre la parole par la suite « C’est grâce à votre aide et votre écoute que j’y parviens. » énonçais-je alors avant de reprendre « je pense que je vais encore avoir besoin d’un peu d’entrainement mais au moins, je serais capable de conserver mes souvenirs et mes ressentis pour moi et ça, c’est véritablement une grande avancée . » terminais-je alors.
Je ne m’étais pas rendue compte que le temps avait défilé si vite. Passant encore un bon moment à discuter, nous finissons par nous séparer, néanmoins consciente désormais que je n’étais plus seule et c’était plus qu’une bonne chose parce que je sentais que les temps à venir seraient loin d’être de bonne augure.
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