Gellert n'en attendait pas moins d'Albus, il doit l'admettre lorsque ce dernier suggère de frapper aux trois endroits au même endroit. L'idée lui a bien évidemment traversé l'esprit, mais il a préféré la garder pour lui. Visiblement, il aurait pu s'exprimer à voix haute sans le moindre problème. Albus ne cesse de le surprendre en bien et Gellert en vient alors à se demander s'il y a des sujets sur lesquels ils peuvent être en désaccord. Pour le moment, tout porte à croire que non et c'en est légèrement déstabilisant à vrai dire. C'est comme si Albus était sa conscience, mais qui s'exprime à voix haute. Il n'est pas habitué à cela, mais ça lui plaît parce qu'il peut enfin converser avec une autre personne qui est son égale en terme de génie et d'intelligence. Albus est un garçon comme lui : brillant, ambitieux et qui souhaite œuvrer pour le bien des sorciers. Il est de deux ans son ainé, mais cet petit écart d'âge ne présente aucun obstacle.
- Décidément, tu vois les choses en grand Albus et je ne peux qu'approuver. Nous sommes deux grands sorciers, probablement amenés à être les plus puissants de notre temps. Nous pourrions aisément ainsi frapper à deux endroits, toi ici à Londres et moi à New-York.
L'idée est particulièrement plaisante et alléchante. Le monde magique ne s'attendra nullement à être attaqué à deux endroits, en même temps dans deux des plus grandes villes du monde. L'impact sera si grand et important que les choses changeront à jamais, pour le plus grand bien. C'est comme un rêve, un rêve dingue mais prometteur d'un avenir meilleur pour leur peuple. Un avenir dont Albus et lui seront les principaux acteurs. Bien sûr, un tel projet demandera énormément de préparation et Gellert ne compte pas agir prochainement. Ils sont encore bien jeunes après tout et à ce stade, il y a probablement des sorciers plus puissants qu'eux. Et dans l'idéal, Gellert envisage de frapper seulement lorsqu'il aurait mis la main sur la baguette de Sureau. Pour l'heure, il n'a pas la moindre idée du lieu où elle peut se trouver. Mais avec l'aide d'Albus, il est certain qu'ils mettront la main dessus bien plus vite que prévu.
- Eh bien, je suppose qu'on ne perd rien d'essayer, en effet. dit-il en levant brièvement les yeux vers le visage d'Albus avant de les baisser à nouveau sur sa main.
Prenant une inspiration, il ferme les yeux et se concentre sur Albus et rien d'autre. Cependant comme il vient de lui dire, le don de voyance ne fonctionne pas ainsi. D'autant plus qu'il ne parvient pas à se concentrer pleinement sur l'avenir de son ami, mais sur d'autres pensées qu'il ne devrait peut-être pas avoir. Gellert n'est pas sot, il a bien vu comment Albus le regarde, mais de son point de vue, c'est uniquement parce qu'il est fasciné par ses propos et ses desseins. Cela ne se pourrait pas qu'il le voit autrement, n'est-ce pas ? Ou le manque d'expérience dans les relation sociales de Gellert ne lui permet pas de réellement comprendre les tenants et aboutissements de la situation présente ? Il ne le sait pas, en revanche il ne peut nier cette forme d'attirance qu'il ressent pour Albus. Il est convaincu qu'il y a plus. Mais quoi ? D'étranges images défilent sans prévenir dans son esprit, mais elles sont floues et le blond n'est pas certain de bien saisir s'il s'agit d'une véritable vision ou si ce sont simplement ses propres pensées ? C'est bien la première fois qu'il se heurte à ce genre de problème avec son don de voyance. Troublé, Gellert finit par rouvrir les yeux et lâche la main d'Albus, incertain de ce qu'il deviendrait lui dire. Il est particulièrement satisfait à cet instant précis d'avoir appris l'occlumencie en revanche.
- Non, ça ne fonctionne pas. se contente-t-il d'affirmer en décidant de garder pour lui ces images floues où Albus et lui sont très très proches.
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Dernière édition par Gellert Grindelwald le Lun 21 Aoû 2023 - 23:36, édité 4 fois
Albus Dumbledore
▿ Ton univers : Fantastic Beasts
▿ Date de naissance : 30/08/1975
▿ Age : 49
▿ Métier : Professeur d'histoire à l'université
▿ Quartier : Hogwarts Place
▿ Côté cœur : The trouble is, humans do have a knack of choosing precisely those things which are worst for them...
▿ Dons/capacités/pouvoirs :
▿ Baguette magique
▿ Pacte de Sang
▿ Legilimancie
▿ Transplanage
▿ Fumseck
▿ Magie non verbale
▿ Occlumancie
▿ Pensine
Albus affiche un sourire qui ne dissimule rien de la fierté qu’il éprouve en cet instant, quand son interlocuteur lui fait remarquer qu’il voit les choses en grand. C’est le cas, en effet, mais ça a toujours été ainsi. Le sorcier a toujours été bien incapable de faire les choses à moitié. Il a toujours fallu qu’il en fasse davantage. Ce n’est pas forcément une bonne chose en soi, car cela peut le pousser à en faire plus que nécessaire par moments, mais dans le cas qui les concerne, les choix qu’ils veulent apporter au monde sont de telle ampleur que ce ne sera clairement pas de trop. Il n’a pas l’impression d’en faire trop, loin de là, il estime, bien au contraire, que plus ils sauront frapper fort, mieux ce sera. Leurs intellects et leurs compétences combinées lui donnent le sentiment qu’ils sont invincibles, et il entend en donner la preuve au monde. Bien sûr, c’est très présomptueux de sa part, peut-il affirmer le contraire (non, il ne le peut pas et ne le fera pas). C’est l’apanage de sa jeunesse, de leur jeunesse, mais ce n’est pas pour autant qu’il ne croit pas dur comme fer dans leurs convictions. C’est même tout le contraire. Il est absolument certain de leur succès futur, et ce qui l’anime en cet instant, ce ne sont certainement pas les doutes quant à leurs compétences, ce n’est certainement pas l’inquiétude de ne pas savoir y faire ou de viser trop grand ou trop haut – rien de tout cela… il n’est animé que de cette ambition dévorante qui le pousse à vouloir toujours aller plus loin… mais toujours avec lui, forcément avec lui… Cet aspect-là de ses plans est moins explicable et si logique en même temps. Albus ne se voit rien accomplir indépendamment du jeune homme qui lui fait face. Il lui voue, véritablement, une admiration telle qu’il ne se pense pas capable de la moitié de ses ambitions sans lui… Parce qu’il ne serait, dans tous les cas, que la moitié de lui en l’absence de ce garçon qu’il connaît depuis si peu de temps pourtant.
« Londres et New York », approuve-t-il dans un hochement de tête. « Excellente idée. »
Il le pense effectivement, même s’il y a dans l’idée d’agir simultanément mais séparément, comme une appréhension. Celle qu’il arrive pour l’un quelque chose sur laquelle l’autre n’aura pas de prise… Mais il sait bien, au fond, qu’il ne doit pas réfléchir ainsi. Au contraire, même, il doit croire dans leur potentiel. A deux, ils peuvent soulever des montagnes. Littéralement.
Cette sensation de proximité, émotionnelle, spirituelle, et à présent physique qu’il ressent quand il est en présence de son interlocuteur, c’est quelque chose qui le prend partiellement de court et qui dans le même temps lui fait un bien fou, de ceux qu’il serait bien en peine d’expliquer. Il savoure le contact de sa main dans la sienne. Ce n’est presque rien, et c’est tout pour lui en même temps. Il ressent un sentiment de chaleur contre lequel il ne cherche pas à lutter le moins du monde. Au contraire, même, il s’imprègne de ces sensations, et voudrait qu’elles fassent partie de lui pour de bon. Il lui jette des regards à la dérobée, dans l’attente de voir si ses dons lui apprennent quelque chose, et aussi, uniquement, parce qu’il ne sait pas détacher les yeux du sien. Est-ce qu’il aura vu quelque chose et qu’il aura décidé de le cacher ? Albus l’estime sincère quand, au moment de lâcher sa main, Gellert observe qu’il n’a pas été capable de voir quoi que ce soit.
« Je pense que j’en ai une petite idée, moi », répond Albus avec une esquisse de sourire. « Déjà… peu importe l’avenir qui m’attend, je sais que tu seras avec moi. Et puisque tu seras avec moi… rien ne nous arrêtera. » Non, Albus n’est définitivement pas devin. Il a cependant raison sur un point… quelque part, Gellert sera toujours avec lui. Mais en pensées uniquement. « On devrait se le promettre. De rester ensemble », observe-t-il, bien trop conscient de l’ambiguïté de ses paroles. « Ou au moins de ne jamais s’opposer l’un à l’autre. »
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Albus approuve Londres et New-York, sans surprise puisque l'idée vient de lui à la base. Plus la conversation va et plus Gellert a le sentiment que c'est Albus qui la contrôle. À vrai dire, il apprécie tant son ambition qu'il n'a guère besoin d'exprimer beaucoup de paroles pour que son interlocuteur s'enflamme littéralement tout seul. « Pour le plus grand bien » et maintenant l'idée de frapper à deux endroits au même moment. Certes, c'est lui qui lui a parlé de son projet de briser le code du secret international magique. Tout part de lui, c'est vrai, mais Albus y adhère et ses idées sont aussi grandes que son esprit brillant. C'est comme s'il lisait dans son esprit et formulait à voix hautes ses idées, en les enrichissant, en les embellissant avec ses propres idées. Cela ne fait donc que confirmer ce qu'il pensait déjà. Ensemble, ils sont une équipe, ensemble ils sont probablement capable d'absolument tout. Rien ne peut les arrêter, d'autant plus que le monde magique n'est certainement pas prêt à tel coup. Qui le serait honnêtement ?
- Voilà donc qui est réglé. Reste bien entendu à décider la date et l'heure. répond Gellert sur le ton de la plaisanterie.
Ils parlent de frapper fort à deux endroits comme s'ils s'apprêtaient à le faire dans les prochains jours. Cela a un certain goût d'aventure, c'est certain. Gellert peut facilement s'imaginer y être. Après tout, ce n'est pas leur jeune âge qui pose problème. Ils sont l'un comme l'autre suffisamment doué et puissant à l'heure qu'il est. Cependant, ce projet devra bien évidemment attendre, probablement des années parce qu'il leur faut penser à la suite, s'armer convenablement et établir concrètement ce qu'ils feront une fois qu'ils se seront emparés du pouvoir. Et puis, à l'heure actuelle, ils n'ont toujours aucune idée des différents lieux où se trouvent les reliques de la mort. Le blond est convaincu que ces précieux artefacts sont la clé pour assouvir définitivement leur pouvoir, en particulier la baguette du Sureau. Mais depuis qu'il les a évoqué avec Albus, une question demeure perpétuellement dans son esprit et l'obsède même parfois. Le moment venu, une fois la précieuse relique trouvée ou plutôt son détenteur, qui s'en accaparera ? Albus ? Lui ? Renoncer à la plus puissante baguette serait une immense déception pour lui et nul doute que ça doit être le cas pour Albus. Heureusement, le sujet n'est pas encore survenu et Gellert songe que ça attendra bien évidemment le moment venu.
Bien qu'il soit un excellent orateur, Gellert ne peut pas avoir des visions sur demandes. Cela ne fonctionne pas ainsi. C'est d'ailleurs très étrange qu'il a vu ces visions d'Albus et lui très proches. Il ne sait toujours pas quoi en penser et préfère donc les garder pour lui. Albus reprend la parole et le fait sortir de ses pensées lorsqu'il évoque leur futur ensemble. Il lui assure que quoi qu'il arrive, ils seront toujours ensemble. Gellert ne peut que sourire face à tant de certitudes. Il aimerait y croire également, mais ce serait un peu naïf de sa part de croire que rien ne les séparera jamais, alors qu'il y voit déjà tant d'obstacles. À commencer par le pouvoir de la baguette de Sureau. C'est pourquoi lorsqu'il propose qu'ils devraient se promettre de ne jamais s'opposer l'un à l'autre, Gellert ne peut y répondre favorablement. Après tout, ils se connaissent encore à peine.
- Ce sont là de belles paroles Albus, mais ni toi ni moi ne pouvons prédire notre futur. Je pense qu'il vaut mieux attendre encore un peu avant de nous promettre de telles choses.
Pourtant, ce n'est pas l'envie qui lui manque. Lorsqu'il croise à nouveau le regard d'Albus, il se demande vaguement pourquoi il vient de lui répondre cela et alors sans réfléchir, il se penche vers lui pour l'embrasser.
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Dernière édition par Gellert Grindelwald le Dim 22 Jan 2023 - 21:46, édité 2 fois
Albus Dumbledore
▿ Ton univers : Fantastic Beasts
▿ Date de naissance : 30/08/1975
▿ Age : 49
▿ Métier : Professeur d'histoire à l'université
▿ Quartier : Hogwarts Place
▿ Côté cœur : The trouble is, humans do have a knack of choosing precisely those things which are worst for them...
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Il est probablement encore un peu trop tôt pour discuter plus concrètement de ces projets qui certes leur tiennent à cœur mais qu’ils ne peuvent pas mettre à exécution sans un minimum de préparation au préalable. Car quand bien même ils frapperaient un grand coup en attaquant deux villes si éloignées en même temps afin de briser le secret magique international de manière éclatante, ils doivent planifier les choses sur le long terme, considérer l’après, songer à toutes les éventualités, ne négliger aucune des répercussions que leur projet pourra entraîner… Cette partie plus théorique que pratique pourrait éventuellement avoir quelque chose de rebutante, mais Albus ne l’observe pas ainsi, c’est un aspect de la chose qui lui plaît tout autant que le reste, et qu’il a bien l’intention de considérer avec le plus grand sérieux… mais chaque chose en son temps, car quand bien même l’occasion s’y prêterait peut-être, Albus a le sentiment que ce n’est ni le lieu ni l’instant.
Sans qu’il ait véritablement su en déterminer ni l’origine ni la raison, Albus a vu s’opérer un véritable basculement entre eux… pas vraiment un basculement, plus… la reconnaissance de quelque chose qui chargeait l’air d’une tension toute particulière depuis un moment déjà, sans qu’ils ne sachent le reconnaître ou mettre de mots dessus pour autant. Ou plutôt, sans qu’ils n’acceptent de le reconnaître tout de suite. Il y a à l’origine même de leur rencontre quelque chose de l’ordre du magnétisme qui a opéré entre eux. Quelque chose de fort, de puissant, de remarquable, d’inaltérable, et qui n’avait pas uniquement à voir avec leur soif d’ambition démesurée et leurs projets que l’on pourrait estimer bien trop ambitieux pour deux jeunes hommes de leurs âges.
« Tu le peux plus que moi, tu l’as dit toi-même », répond posément Albus quand son interlocuteur lui fait remarquer que ni l’un ni l’autre ne sont en mesure de véritablement prédire leur futur. « Je n’ai pas besoin d’attendre, en ce qui me concerne. Mon choix est déjà fait, tu le sais bien. »
S’il lui a fallu si peu de temps pour accepter les projets de Gellert et décider de plaider en faveur de sa cause, de l’aider à accomplir ses ambitions. S’il est prêt à tout laisser derrière lui, y compris sa famille, pour rester aux côtés de Gellert, il sait qu’il n’est plus à une décision précipitée près, et qu’il se sent prêt à accepter de faire de telles concessions dans l’intention d’obtenir leur dû… si cela lui permet seulement de rester plus longtemps au côté de celui pour qui son cœur bat si fort alors qu’il découvre leurs visages si proches l’un de l’autre qu’il peut sentir son souffle se déposer à quelques centimètres de ses lèvres, avant qu’il ne vienne les embrasser finalement.
Tout d’abord interdit face à ce qui tient pourtant de l’évidence, Albus ne tarde pas à répondre à ce baiser avec tout autant de passion et d’enthousiasme. S’il doit être tout à fait honnête envers lui-même – et à quoi bon mentir encore ? –, c’était probablement inévitable. La seule part d’incertitude avait résidé dans la nature des sentiments de Gellert à son égard, mais cette hésitation n’est plus permise. Le cœur battant à tout rompre, Albus oublie un instant tout ce qui l’entoure pour ne plus se concentrer que sur eux et eux seuls… et toutes les sensations que ce seul baiser lui procure.
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En temps normal, Gellert réfléchit toujours longuement avant d'agir. Ses actes sont calculés, il ne fait jamais rien sans un but précis. Mais depuis qu'Albus est entré dans sa vie de façon totalement imprévue, il doit admettre qu'il ne contrôle plus les choses comme d'ordinaire. Il prend des décisions sur le moment, décide de faire confiance à un étranger alors que ce dernier a toutes les raisons du monde de le prendre pour fou et de s'éloigner. Sauf que ce n'est pas le cas. Plus ils passent du temps ensemble et plus il voit la dévotion, le désir et la curiosité naitre dans le regard du jeune Dumbledore. Gellert a le sentiment qu'il pourrait lui raconter presque n'importe quoi, il boirait littéralement ses paroles. Alors, il a choisi de prendre le risque de tout miser sur lui, de lui accorder une confiance qu'il n'accorde généralement jamais à personne. Le blond est quelqu'un de solitaire, qui agit uniquement dans son intérêt et a choisi volontairement de faire cavalier seul, parce qu'il sait que personne en ce bas monde le prendrait au sérieux, s'il révélait ses intentions et ses plans. Sauf que manifestement, il avait tout faux. Il y a bien quelqu'un de suffisamment brillant, fou, courageux et ambitieux pour le suivre et surtout, partager ses idéaux.
De base, Gellert voulait discuter de leur projet, de leur rêve. Et sans qu'il ne s'en rende compte, tout a dévié. Cette attraction naissante entre eux est impossible à nier. Il n'a pas voulu l'admettre immédiatement, mais il a été rapidement attiré par ce garçon. De base, il se disait qu'il se contenterait de le manipuler afin qu'il l'aide dans ses projets parce qu'il a admis ouvertement que seul, il aurait peu de chance de mener à bien ce plan plus qu'ambitieux. Et voilà que tout a dérapé. Ils se sont rapprochés physiquement, Albus lui a demandé de lui prédire son avenir, sauf qu'il a été incapable de se concentrer normalement et c'est de manière impulsive qu'il s'est emparé de ses lèvres pour l'embrasser. Honnêtement, il n'aurait pas cru qu'il serait le premier à franchir le cap, et pourtant c'est bien le cas. Albus Dumbledore a le don de lui faire la tête.
Albus ne tarde pas à répondre à son baiser et ce dernier devient rapidement passionné, intense. Il n'a jamais ressenti cela de toute de sa vie. En même temps, il n'a jamais éprouvé ce qu'il éprouve actuellement pour personne. Il ignore totalement ce qu'est l'amour. Tout ce qu'il sait, c'est qu'il apprécie ce moment et qu'il en demande même davantage. Alors, sa main vient se poser sur la joue d'Albus tandis qu'il accentue le baiser. Il finit par le rompre seulement pour reprendre son souffle. Et malgré lui, le rouge lui monte un peu. Il détourne finalement le regard, cherchant du regard quelque chose à fixer.
- D-désolé. Je ne sais pas ce qui m'a pris. dit-il finalement.
Gellert n'est en effet pas certain que ce soit une idée de s'aventurer sur cette pente-là, même si tout son corps lui dit le contraire. Le désir brûle en lui. Il a aimé ce baiser et il veut plus. Mais à quel prix ? Où cela les mènera-t-ils ? Pour la première fois, Gellert n'a pas du tout la situation en main et ignore comment tout cela va finir. Une partie de lui redoute en effet cette relation, tandis que l'autre lui hurle de se lancer.
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Albus Dumbledore n’a jamais aimé. Du moins pas de cette manière. A sa façon, et même s’il le leur montre souvent bien mal, laissant l’amertume prendre le pas sur l’affection, il aime sa famille. Mais l’amour qui envahit son cœur en cet instant bien précis, le temps d’une baiser d’une délicieuse langueur, auquel le jeune sorcier préfère répondre plutôt que de l’interrompre, cet amour-là n’a rien à voir avec quoi que ce soit qu’il ait jamais ressenti. C’est quelque chose d’impérieux, de presque urgent. Une émotion aussi puissante que délicieuse et forte… C’est comme s’il se sentait naturellement, intuitivement lié à Gellert, comme s’attireraient tout naturellement deux âmes sœurs, presque malgré elle.
Albus ne le confessera peut-être pas, ce baiser est son premier baiser. Surtout, il espère que ce ne sera pas le dernier. Il aime la manière dont leurs lèvres s’apprivoisent si simplement, il aime sentir combien chaotiques se font les battements de son cœur au moment de s’abandonner à cette démonstration pure de dévotion totale. Il aime tout ce que ce baiser lui fait ressentir, et il aime plus encore tout ce que ce baiser lui confirme. L’attirance d’Albus pour Gellert, depuis le jour même où ils se sont rencontrés, a été telle qu’il n’aurait certainement pas pu la nier, même s’il l’avait voulu. Il n’avait pas envisagé, en revanche, la réciprocité de cette attirance. Albus n’a pas attendu de rencontrer Gellert pour deviner où allait sa préférence en la matière, mais à force de soupirs adolescents adressés en des directions unilatérales, il s’était un peu fait à l’idée que les choses de l’amour n’étaient probablement pas faites pour lui, et que ce n’était peut-être pas si graves, puisqu’elles pourraient bien aller à l’encontre de ses rêves, de ses projets et de ses ambitions, comme son attachement à sa famille se présentait déjà comme une entrave à sa volonté.
Mais Gellert lui prouve qu’il peut aimer sans rien compromettre de ses ambitions dévorantes, et pour la peine, il veut aimer pleinement, complètement, sans plus se poser la moindre question. Il veut ressentir sans réserve chaque émotion, et s’y abandonner totalement. Si bien que quand leurs lèvres se séparent, sa seule envie est de recommencer.
Il y a quelque chose de charmant dans la manière dont Gellert se confond en excuses, tout à coup. Il y a de l’hésitation dans sa voix, et un peu de rouge, à peine perceptible, sur ses joues. Gellert affiche pour la première fois une faiblesse qui ne le rend que plus charmant, lui qui lui avait semblé jusqu’alors disposer d’un tel contrôle sur absolument tout que rien au monde n’était susceptible de l’intimider.
« Ce n’est rien… », souffle Albus. Sauf que non, c’est quelque chose, et même quelque chose de bien assez important pour qu’Albus refuse de jeter un voile de prétendue ignorance sur ce qui vient de se passer. « Si tu préfères que l’on fasse comme si rien ne s’était passé, je comprendrais », reprend-t-il d’un ton très posé, contrastant avec la force des sentiments qui bataillent en lui. « Moi je n’en ai pas vraiment envie… »
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Pour Gellert aussi, il s'agit de son premier baiser. Jusqu'ici, rencontrer le grand amour ne l'a jamais intéressé, notamment parce qu'il est encore très jeune. Du haut de ses 16 ans, il n'y connait rien à l'amour, c'est pourquoi se comporter de la sorte, envers un garçon qu'il connait à peine, le déstabilise au plus haut point. Il aimé ce baiser, il ne pourra jamais dire le contraire. Mais, il ne sait pas très bien ce qu'il convient désormais de faire. Ce n'est pas ainsi qu'il voyait les choses entre Albus et lui, après tout. Il a bien évidemment relevé immédiatement que le garçon buvait littéralement ses paroles et qu'il pourrait probablement sans trop de mal le manipuler, mais ô grand jamais il n'a envisagé les choses sous cet angle. Et maintenant, il est trop tard pour faire marche arrière. Ce qui est fait, est fait. Gellert a toujours pensé que si ce genre de situations devait lui arriver, ce serait forcément avec une fille. Sauf que non. En vérité, il se demande même si le sexe opposé l'intéresse, car Albus occupe toutes ses pensées depuis qu'ils se sont rencontrés. En fait, il ne s'est jamais posé la question parce qu'il n'a jamais cherché à connaître l'amour. Mais peut-on parler d'amour juste parce qu'il a embrassé ce garçon ? Il n'en sait fichtrement rien du tout et plus il y songe, plus ça lui prend la tête.
Pour la première fois depuis qu'ils se sont rencontrés, la belle assurance de Gellert a volé en éclat. Désormais, il montre à Albus une facette que lui-même n'aurait jamais envisagé comme étant possible. D'habitude, il a tout sous contrôle et ne plus l'avoir le déstabilise au point qu'il ne sait même plus comment se comporter. Détournant le regard, il s'excuse alors que ce n'est pas dans ses habitudes de le faire. Il a fait tellement pire auparavant. À côté de ça, embrasser Albus paraît si anodin. Sauf que ce n'est pas le cas, parce qu'il ressent clairement au plus profond de lui-même le désir de recommencer, et peut-être même d'aller plus loin. Qu'est-ce qui lui arrive au juste ?
Albus lui dit alors que ça ne fait rien, puis après un petit moment, il ajoute qu'il comprendrait s'il désirerait faire comme si rien ne s'était passé, sauf qu'il n'en a pas envie. Que doit-il faire au juste de cette déclaration ? Doit-il l'ignorer et reprendre sa belle assurance ? Ou doit-il au contraire en profiter pour succomber à ses propres désirs ? Ou alors, il pourrait mélanger les deux. Pourquoi ne pourrait-il profiter tout en poursuivant ses idées ?
- Hm. se contente de répondre tout d'abord Gellert.
Lentement, il finit par reporter son regard sur Albus. Ce dernier semble plus à l'aise que lui. Pour la première fois, les rôles sont inversés. Mais pour Gellert, ce n'est pas tant une surprise parce qu'il sait qu'Albus est un peu plus âgé que lui. Il s'imagine ainsi parfaitement bien le fait qu'un garçon brillant comme lui ait déjà connu d'autres amourettes. Il est bien loin du compte.
- Je ne pas pas. D'habitude, je ne m'égare pas de la sorte en chemin. Mais si pour toi ça signifie quelque chose, je peux m'aventurer sur ce chemin avec toi. dit-il finalement tandis que son regard tombe sur les parchemins toujours ouverts sur la table et qui ne seront probablement pas du tout concertés ce soir.
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Dernière édition par Gellert Grindelwald le Jeu 4 Mai 2023 - 17:16, édité 1 fois
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Depuis sa rencontre avec Gellert, Albus, à plus d’un titre, se sent privilégié. Il a toujours ressenti que ce jeune brillant et fascinant ne le considérait pas à la manière qu’il avait d’ordinaire de regarder ses pairs. Il lui portait davantage d’intérêt, au point même de le considérer comme son égal. Il acceptait de partager à la fois ses projets et ses secrets, sans le moindre détour, et avec cette assurance brillante qui le rendait, aux yeux du jeune homme, proprement irrésistible. Très vite, Albus a compris qu’il voudrait absolument tout connaître de Gellert. Ses forces et ses faiblesses, sa puissance et ses failles. Pas dans l’optique de profiter de ces dernières, non, mais parce qu’on ne s’offrait jamais complètement à la vue d’autrui en gardant dressées autour de soi ces barrières que l’on positionne naturellement entre soi et les autres au cours de toute interaction sociale. Faute d’être en mesure de lire l’esprit de Gellert sans le consentement de ce dernier, Albus ne pouvait céder à la facilité d’explorer ces failles insidieusement… Il fallait que Gellert les expose, comme on rend les armes au pied d’autrui.
Ce baiser répondait à plus de questions qu’Albus ne se serait permis d’en poser, et il révèle à Gellert la facette la plus belle car la plus secrète de sa personnalité. Avoir été capable de lui offrir son cœur, c’est un don immense… et c’est un don qu’Albus accueille avec respect et une immense précaution. Jamais, de toute sa brève existence, il n’avait ressenti cela… Il y a entre eux une sorte de connexion presque mystique, qui à la fois le désarme et en même temps le transcende. C’est beaucoup dire, peut-être, pour ce qui pourrait peut-être n’être résumé qu’à une amourette de vacances, et rien d’autres… Mais Albus est incapable d’observer la chose sous cet angle. Aveuglé par ses sentiments ? Peut-être bien, il ne pourra certainement pas prétendre que cette éventualité n’est pas valable… Mais il ne le veut pas. Il veut croire qu’il y a quelque chose. De plus fort. De plus grand. Ce quelque chose qui les a d’office rapprochés dès les origines… comme une évidence frappante qui était venue les cueillir sans réserve et n’avait pas laissé la moindre place à une autre interprétation que la plus évidente entre toutes.
Il laisse à Gellert toute la latitude de décider de comment réagir, sans trop savoir de quelle manière s’y prendre plus exactement. Il n’a pas envie d’entendre son « ami » lui dire que tout ceci n’est qu’une erreur et rien de plus, mais s’il devait décider de cataloguer la situation en tant que telle, Albus l’accepterait sans discuter. Il écoute sa réponse avec attention, et c’était probablement la plus belle réponse qu’il pouvait lui offrir.
« Je ne crois pas que l’on s’égare… », répond doucement Albus, dans un souffle sincère. « Je pense au contraire qu’on se dirige exactement dans la même direction. »
Ses paroles ont un sens profond et nécessaire pour Albus. Il lui confirme que pour lui non plus, ce n’est pas anodin. Qu’il a envie d’être avec lui. Que ce n’est pas quelque chose d’habituel ou de banal, mais bien une chose qui leur appartient à tous les deux. Et rien qu’à eux.
« Et si cela peut te rassurer, je suis prêt à te promettre, sur tout ce que je possède, que je ne me jouerais pas de toi, que je ne te trahirai pas. Bon, je n’ai pas grand-chose à proprement parler mais… je te prouverai ma sincérité. »
La pureté de ses sentiments. Car oui, il l’aime. C’est trop rapide et probablement trop tôt, mais tant pis. C’est sincère. C’est évident. Oui. Il l’aime. Sincèrement.
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Albus Dumbledore
Happiness can be found, even in the darkest of times, if one only remembers to turn on the light.
Il est rapidement clair comme de l'eau de roche pour Gellert qu'Albus éprouve de l'attirance pour lui depuis un moment déjà. Il est beaucoup plus calme et à l'aise que lui face à cette situation. Le blond ne sait d'ailleurs toujours pas très bien comment interpréter cela. Il n'a jamais ressenti encore ce désir pour personne et cela le perturbe désormais de se rendre compte que c'est le cas pour lui à présent. En temps normal, il aurait dit à Albus que tout cela devait être oublié sur le champ et qu'ils doivent revenir à une relation plus professionnelle en quelques sortes. Sauf qu'Albus n'est pas n'importe qui et Gellert a pleinement conscience que ce serait une grave erreur de le repousser, d'autant plus qu'il comprend qu'une part de lui a réellement envie de s'aventurer sur ce terrain-là. Eh bien qu'il en soit ainsi. Cela ne faisait pas parti de ses projets à la base, mais même quelqu'un comme lui, il semblerait qu'il ne puisse pas tout préméditer à l'avance.
La manière dont Albus a de lui promettre de lui être toujours fidèle a quelque chose d'attendrissant et de rassurant à la fois. C'est la première fois en même temps que quelqu'un lui tient ce discours. Et, il lui en est pleinement reconnaissant à vrai dire. Il se rend compte enfin à quel point sa vie jusqu'ici a été remplie de solitude, car étant bien trop focalisé sur ses projets personnels. Il ne pourra jamais pleinement réussir s'il se ferme de la sorte. Il a beau de quelqu'un dans sa vie à ses côtés pour réaliser ses rêves, ses objectifs. Il l'a toujours su en quelques sortes, mais il refusait simplement de l'admettre. Sans compter qu'il ne rencontrera jamais quelqu'un d'autre comme Albus, ça il le sait parfaitement bien. Un génie comme lui, on en voit rencontre pas à tous les coins de rue. Il a besoin de lui. Cette pensée le rassure autant qu'elle le terrifie. Pour la première fois de sa vie, il sent son cœur s'emballer pour autre chose que ses propres projets. C'est si inattendu, mais tellement opportun en même temps.
- Albus, est-ce que tu as déjà... je veux dire avant moi, tu as rencontré d'autres ? demande-t-il finalement après un nouveau temps de silence.
Il ne sait pas très bien pourquoi il lui pose la question, simplement qu'il est curieux de connaître à quel point Albus est plus expérimenté que lui dans ce domaine. Il se sent un peu idiot de lui poser la question, mais aussi brillant soit-il, il a lui aussi des lacunes dans certains domaines. Et les relations amoureuses en sont probablement en tête du classement. Gellert aimerait lui répondre la même chose, que jamais il ne le trahira pas. Sauf qu'il en est incapable. Il ne peut pas lui promettre cela parce que quoi qu'il arrive, il sait qu'il fera toujours passer ses projets avant le reste, y compris ses propres sentiments. Il ne peut pas se le permettre. Jamais. Mais cela ne l'empêche pas de goûter à ce plaisir nouveau et d'en profiter pour manipuler Albus si besoin est.
- Tu n'as pas besoin de me prouver ta sincérité, Albus. Je la vois très clairement dans tes yeux. Je vois en toi que tu aspires plus que tout à me suivre dans ma voie. Sache que j'ai décidé de m'aventurer sur ce chemin-là avec toi.
Il prend alors la main d'Albus dans la sienne avant de plonger son regard dans le sien, retrouvant peu à peu sa belle assurance d'avant.
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Dernière édition par Gellert Grindelwald le Dim 21 Mai 2023 - 13:44, édité 1 fois
Albus Dumbledore
▿ Ton univers : Fantastic Beasts
▿ Date de naissance : 30/08/1975
▿ Age : 49
▿ Métier : Professeur d'histoire à l'université
▿ Quartier : Hogwarts Place
▿ Côté cœur : The trouble is, humans do have a knack of choosing precisely those things which are worst for them...
▿ Dons/capacités/pouvoirs :
▿ Baguette magique
▿ Pacte de Sang
▿ Legilimancie
▿ Transplanage
▿ Fumseck
▿ Magie non verbale
▿ Occlumancie
▿ Pensine
Tout ceci n’était pas dans leurs projets… Mais l’amour – si c’en est (Albus, peut-être naïvement, a envie de croire que c’est le cas – ne se planifie pas, il se vit sur l’instant, dans tout sa force, sa beauté et sa complexité. Si l’on doit parler de projets, alors quoi qu’il en soit, Albus a appris de longue date que la vie nous fait trop rarement emprunter les chemins que l’on pensait à coup sûr poursuivre. Sans quoi il serait parti faire son tour du monde avec son ami Elphias sans se poser de question, il ne se serait pas retrouvé avec son frère et sa sœur à sa charge… Il ne se serait pas laissé séduire par le garçon qui lui fait face et par les idées de ce dernier au point même d’envisager de remettre en question tous ses préconçus pour lui… Rien de tout ceci ne pouvait être décidé à l’avance, et face à cette fatalité fortuite, l’on peut parfois être paniqué, ou agacé. Albus ne se sent être ni l’un, ni l’autre. Vis-à-vis de sa relation avec Gellert, si naissante et dangereuse soit-elle, le jeune homme ne se sent étrangement que serein.
Il devine en revanche une légère réserve du côté de Gellert, mais il ne la lui reproche pas. Albus a pris conscience de son attirance pour le même sexe il y a longtemps déjà, même s’il ne s’est jamais vraiment donné l’occasion d’agir sur cette dernière… Il est par conséquent plus simple pour lui d’appréhender la nature profonde de ces sentiments et de se féliciter de découvrir une certaine réciprocité chez celui qui lui fait face. Même si celle-ci devait être superficielle, même si Gellert devait lui confesser ne peut-être pas lui être autant attaché que l’inverse, il est seulement… heureux. Albus Dumbledore vient de goûter à son premier baiser. Et il était tout bonnement parfait.
« Tu es le premier », admet Albus avec un naturel total…
Cette confession n’a finalement rien de honteuse. Il n’avait pas eu le temps pour ces choses-là, pas l’opportunité non plus, sans doute… et à présent qu’il a rencontré Gellert, il se dit également, et sans détour, qu’il ne pouvait tout simplement rien espérer d’autre et surtout de mieux. Gellert est le premier… Et quelque part… il ressent que si Gellert lui pose une telle question, c’est sans doute que la réciproque est également vraie… Il ne lui retourne pas la question néanmoins. Il se moque de savoir. Il pourrait y en avoir eu d’autres, ce moment ne serait pas moins unique pour autant.
Ses lèvres s’étirent en un fin sourire quand Gellert lui affirme ne pas avoir besoin de preuves de sa sincérité. Albus croit sans mal qu’elle doit se lire dans ses yeux en effet… Il est sincère, autant dans ses émotions que dans sa volonté, totale, de le suivre.
« Tu sais ce qui me plaît dans ce chemin-là ? » dit-il, appréciant le contact de ses mains dans les siennes. « C’est qu’on ignore où il nous mènera. »
Dans les grandes lignes, peut-être, au nom des hauts desseins planifiés par Gellert bien avant son irruption dans sa vie, mais ces grands projets tolèrent des parts d’incertitude. Il est cette part d’incertitude.
« On devrait… je ne sais pas, prêter serment ? Rien de grandiloquent, seulement… mettre au clair nos attentes afin de nous promettre de ne pas les trahir respectivement », observe Albus, lucide.
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Est-ce que ses sentiments naissants pour Albus sont sincères ? Gellert n'en sait fichtrement rien pour être honnête, car il n'a jamais eu d'autres relations avant lui. Il n'a même jamais été amoureux, aussi pour lui tout cela est fort abstrait et inconnu. Une part de lui se convainc que ça l'est, tandis qu'une autre part songe que c'est lié à ses projets, rien de plus. C'est probablement un mélange des deux. Qu'importe. Il ne peut pas nier qu'il ressent bel et bien quelque chose pour Albus. Et cela l'effraie autant que ça le fascine. C'est pourquoi, il décide de se lancer sur cette voie, malgré l'incertitude de déterminer où ça les mènera. Ne pas avoir le contrôle, marcher à l'aveuglette n'est pas dans les habitudes du blond. Mais comme le lui fait remarquer Albus, c'est qu'aucun des deux ne sait ce qui les attend. La seule chose dont il est certain, c'est qu'il ne peut pas renoncer à Albus, il est bien trop précieux pour ses projets futurs. Et peut-être bien que pour une fois, ne pas avoir le contrôle sur la situation est précisément ce qui peut lui arriver de mieux.
Gellert est surpris d'apprendre qu'il est le premier. Il ne l'aurait tout simplement pas cru. Un garçon aussi brillant, charismatique que lui n'ayant pas eu de relations amoureuses avant lui est vraiment difficile à concevoir. Cependant, cela lui fait penser davantage qu'il est comme lui. À Poudlard, il était certainement bien trop concentré sur ses études et ses brillants résultats pour s'intéresser à l'amour. Ironique. Dans un sens, c'était exactement ce qu'il faisait de son côté à Durmstrang. Enfin plus ou moins. Lui, ne se souciait pas d'obtenir son diplôme et encore moins de terminer premier. À Durmstrang, Gellert avait plutôt profiter de ses camarades comme cobayes. Il avait également profité des connaissances de ses professeurs et des nombreux documents à la bibliothèque pour en apprendre toujours plus. Le fait qu'il se soit fait prendre à exercer de la magie noire sur l'un de ses camarades n'avait été qu'un fameux contre-temps. Loin d'être inquiet pour son avenir, le blond avait alors décidé de parcourir le monde, pour en savoir plus sur les reliques de la mort. Et c'est ainsi que son chemin l'avait mené tout droit à Godric's Hollow où il n'aurait jamais pensé faire la rencontre la plus importante probablement de sa vie. Oui, Albus lui ressemble énormément mais il est aussi bien différent à bien des égards. Et sans réellement savoir pourquoi, il ressent une certaine satisfaction de savoir qu'il est le premier pour Albus. Est-ce parce qu'ainsi, son emprise sur lui sera d'autant plus grande ?
- Tu as raison. Parfois l'inconnu est ce qu'il y a de mieux et nous réserve de belles surprises.
Albus suggère ensuite qu'ils devraient prêter serment. Durant un instant, Gellert se contente de le regarder, interdit. Prêter serment ? Puis lentement, il entrevoit les avantages de ce geste. Oui en prêtant serment, il s'assure qu'Albus ne le trahira jamais, mais cela est valable pour lui aussi, bien qu'il songe qu'il n'a pas de raison de le faire tant qu'Albus partage ses idéaux. Au bout d'un moment, il esquisse un très léger sourire. En faisant cela, il lie son destin à celui d'Albus et vice versa. Ce qu'il ignore, c'est que ce serment leur pèsera lourd à tous les deux pour les années à venir.
- Prêter serment... comme un pacte de sang ? suggère-t-il.
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Dernière édition par Gellert Grindelwald le Dim 4 Juin 2023 - 15:03, édité 1 fois
Albus Dumbledore
▿ Ton univers : Fantastic Beasts
▿ Date de naissance : 30/08/1975
▿ Age : 49
▿ Métier : Professeur d'histoire à l'université
▿ Quartier : Hogwarts Place
▿ Côté cœur : The trouble is, humans do have a knack of choosing precisely those things which are worst for them...
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Se fier à l’inconnu est chose dangereuse et compliquée. N’importe qui d’un tant soit peu sensé ne peut que constater qu’un grand nombre de pièges nous attend forcément si l’on choisit d’adopter une telle mentalité… Mais en même temps, l’appel de l’inconnu et la nécessité d’y céder est aussi ce qui permet d’accomplir de grandes choses, cela nous invite à ne pas rester dans les clous, à procéder d’une manière différente, à évoluer, à s’adapter… Pour toutes ces raisons, sauter à pieds joints dans l’inconnu paraît presque aussi exaltant que déroutant ou effrayant… Et quand il est question de Gellert, c’est un peu tout à la fois… Il ne comprend pas vraiment la force des sentiments qui le transportent quand il se trouve en sa présence.
Ça a été si brutal, si immédiat… Ce genre de choses ne s’expliquent tout simplement pas. En revanche elles se vivent, intensément… et elles s’apprécient puissamment. Il n’y a rien, dans la situation qu’ils vivent, qu’Albus échangerait contre quoi que ce soit au monde. Ces sentiments sont inédits, ils sont submergeants, mais ils sont aussi merveilleux, et même si, au vu du caractère singulier de leurs projets, la prudence doit rester de mise, il n’y a définitivement rien qu’il ne se sente capable de faire en présence de Gellert Grindelwald. Par lui et pour lui, Albus se sent véritablement capable de déplacer des montagnes.
« Je pensais plutôt à un serment inviolable », reconnaît Albus en premier lieu quand Gellert évoque la perspective d’un pacte de sang… un engagement sur l’avenir, quelque chose de fort, de puissant et de forcément dangereux… « Mais un pacte de sang nous éviterait de devoir nous fier à un tiers. »
Et par ailleurs, l’idée, symboliquement, lui plaît beaucoup par de nombreux aspects. Il y a quelque chose d’intensément et étrangement romantique dans le concept même de pacte de sang… Quelque chose qui les transcende, et quelque chose qui exige d’eux qu’il s’offrent l’un à l’autre une partie d’eux-mêmes. Ce pacte aurait une valeur forte aux yeux d’Albus, pas seulement pour les garanties qu’il apporterait mais… pour tout le reste. Si l’on décide de faire un pacte de sang avec quelqu’un d’autre, on s’engage avec cette personne pour la vie, quoi qu’il advienne. C’est une décision exceptionnelle… Une décision extrême, également… Une décision dangereuse, par conséquent, et qui ne doit absolument pas être prise à la légère, encore moins à leurs jeunes âges. N’importe qui d’extérieur les en dissuaderait tout naturellement et admettrait que c’est pure folie que de prendre une telle décision… Mais le choix d’Albus est déjà fait. Dès l’instant où Gellert en a fait mention, il a été sûr et certain de ne pas changer d’avis. Il sait ce qu’il veut, et surtout, il sait pourquoi il le veut… Et rien ne serait susceptible de le faire changer d’avis. Il suffit que son regard se pose sur Gellert pour qu’il en soit plus convaincu que jamais. Définitivement, résolument convaincu.
« Tu serais d’accord ? »
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Lorsqu'Albus évoque le fait qu'ils devraient prêter serment, Gellert lui a immédiatement pensé à un pacte de sang pour plusieurs raisons. La première raison, c'est qu'avec un serment inviolable, il faut la présence d'une tierce personne, ce qui enduit forcément qu'elle sera dans la confidence. Or, le blond ne voit personne en qui ils pourraient se fier, déjà que pour lui cela n'a pas été acquis d'entrée d'accorder sa confiance à Albus. Sa tante Bathilda serait peut-être un choix envisageable, mais Gellert ne peut définitivement pas lui confier tous ses secrets. Elle ignore absolument tout de ses desseins et projets pour l'avenir. À son arrivée chez elle, il s'est contenté de lui dire qu'il voyage pour le besoin de sa carrière, rien de plus. Elle n'est même pas au courant qu'il a été renvoyé à vrai dire de Durmstang. Et si possible, il fera en sorte qu'elle ne le sache jamais. Gellert ne peut pas se permettre de prendre le risque de lui accorder sa confiance. Ils ne sont pas suffisamment proches tous les deux et puis, Bathilda malgré son intelligence n'est pas la candidate idéale pour cela. Ensuite, il admet que réaliser un pacte de sang a une symbolique plus forte que le serment inviolable. Mélanger leur sang, ne former qu'un, c'est une décision sur laquelle on ne peut pas revenir et qui les unira à jamais.
- Justement. On ne peut pas accorder notre confiance à quelqu'un d'autre. Nos conversations doivent rester entre nous.
Gellert est effectivement persuadé que personne d'autre ne pourrait comprendre ses desseins. C'est la raison pour laquelle jusqu'ici, il n'en a parlé à personne, préférant rester dans sa solitude et ses recherches. Mais aujourd'hui, il a dévoilé et partagé ses idéaux à une autre personne. Et aussi incroyable que cela puisse paraître, cette personne en question partage la même vision que lui. Un garçon tout aussi brillant et ambitieux que lui. Gellert sait qu'il pourrait s'écouler une vie entière avant qu'il ne rencontre quelqu'un d'autre comme lui, c'est pourquoi il avait finalement choisi de prendre le risque de lui confier ses secrets. Mieux encore, les deux éprouvent de l'attirance pour l'autre.
- Ce pacte nous lierait pour toute notre vie. Nous serions dans l'incapacité de nous faire du mal. dit-il sans apporter une réponse tout de suite à Albus. Gellert a pleinement conscient de ce que cela signifie. En faisant cela, il s'arrange pour qu'Albus ne soit jamais un obstacle dans ses desseins. Cependant, le contraire est également valable. Si par malheur ils venaient à se séparer, il ne serait pas en mesure de le tuer pour lui tourner le dos. Cependant, le fait que lui non plus se retrouve dans cette position lui procure une grande protection. Et même s'ils venaient à se séparer un jour, Gellert se dit qu'il pourrait toujours trouver le moyen de tuer Albus si nécessaire, par le biais d'une autre personne. Le jeu en vaut la chandelle. Alors, il affiche un petit sourire.
- Je prends ce risque. On sera à jamais lié par le sang, toi et moi.
Il se lève tout en sortant sa baguette magique et attend qu'Albus vienne se placer en face de lui.
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Albus hoche simplement la tête, en accord total avec les dires de son interlocuteur, quand ce dernier lui fait remarquer qu’ils ne peuvent se permettre d’accorder leur conversation à qui que ce soit d’autre. Albus est d’accord. Il ne verrait d’ailleurs personne dans son entourage qui puisse tenir un tel rôle. Demander à son frère ? C’est exclu, évidemment, il ne comprendrait pas, il ne comprend jamais rien… Quant à son ami Elphias… clairement, lui non plus ne comprendrait pas… et quand bien même, Albus n’a envie de mêler personne à tout ceci. Bien sûr, à un moment ou à un autre, il faudra bien que, tous les deux, ils s’entourent d’adeptes s’ils escomptent mener leurs projets aussi loin que ne l’exigent leurs ambitions… mais ce n’est pas la même chose… Ils sont les têtes pensantes, et tout ceci, leurs hauts objectifs, n’appartiennent à personne sinon à eux. Albus n’a envie d’ajouter personne à l’équation, ne serait-ce que parce que ce serait courir le risque d’être soudainement moins unique aux yeux de ce jeune homme pour lequel il ne saurait tarir d’affection et d’admiration… Peu importe le temps qui passera, il est convaincu de cela. Leur histoire est unique, elle est précieuse, et il ne veut laisser rien ni personne l’entraver.
« Je suis d’accord », confirme-t-il alors sans même envisager d’opposer le moindre contre-argument à son interlocuteur. Son seul regret est de ne pas avoir pensé au pacte de sang immédiatement, mais à présent que c’est chose faite, il ne nourrit aucune forme d’inquiétude à ce sujet.
Quant au fait que ce pacte les lierait pour la vie… C’est précisément ce que veut Albus. Oui, ils se connaissent depuis un temps infiniment court à l’échelle de ce que leur vie sera probablement, et prendre une telle décision est irréfléchie, il en connaît beaucoup qui monteraient au créneau à cette seule perspective, mais Albus s’en fiche. Il est sûr de lui, comme il n’a jamais été plus sûr de quoi que ce soit au monde. Lier sa vie à lui de manière concrète ne le dérange pas, car il sait déjà que, quoi qu’il advienne, mêlées, intrinsèquement et éternellement, leurs vies le sont. Albus ne pourra jamais l’oublier… Et il est convaincu du fait qu’il ne pourra jamais, non plus, cesser de l’aimer. Qu’en retour, Gellert soit capable de consentir à la même chose est au fond tout ce qu’il lui fallait… Il avait eu besoin de cette confirmation des plus absolues. Afin de sceller leurs destins pour de bon. Et pour qu’ils soient liés pour toujours.
« Je n’ai aucun doute, aucune crainte. Je veux prendre ce risque moi aussi. »
Et Gellert ne se fait pas attendre, il ne leur laisse pas le temps d’y réfléchir ou de changer d’avis – mais en même temps, ce serait complètement inutile. Il se lève et se poste immédiatement en face de lui, un air très sérieux sur le visage, sa baguette à la main. Albus extirpe également la sienne de sa poche et se poste en face de lui.
« Je n’ai pas la moindre idée de la manière dont nous devons procéder », confesse Albus avec un léger sourire.
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Gellert n’a jamais réalisé non plus de pacte de sang jusqu’à présent. En même temps, la vie solitaire qu’il a toujours mené ne lui a pas permis de rencontrer d’autres personnes jusqu’à aujourd’hui. Cependant, il connait la théorie et le sort qu’il faut lancer pour avoir déjà étudié une large facette de la magie, incluant la magie noire. Aussi, il n’a aucun doute sur le fait qu’il est soit entièrement capable de jeter le sortilège. Il attend qu’Albus le rejoigne et se positionne face à lui. Alors à la faible lumière des bougies posées sur la table qui éclairent à peine le visage du jeune Albus, Gellert se surprend à penser qu’il le trouve incroyablement beau. Peut-être parce qu’ils sont sur le point de lier à jamais leurs vies ou encore tout simplement parce qu’il n’avait encore jamais regardé quelqu’un comme il regarde Albus. Et le plus incroyable, c’est que personne n’en saura probablement jamais rien, car il va de soit qu’ils n’en parleront à personne. Ce qu’ils s’apprêtent à faire restera sera leur plus profond secret. Un secret qui les protégera à jamais l’un de l’autre. Gellert ne peut pas se certifier qu’il sera éternel, toutefois il admet qu’il voit mal comment Albus et lui pourraient se séparer. Cela paraît totalement impossible désormais. Alors, il est prêt à le faire.
N'importe qui étant un minimum censé aurait réfléchi à deux fois avant de se lancer dans un tel acte. Mais pas Albus Dumbledore et Gellert Grindelwald. Ils sont deux êtres totalement uniques, brillants et quelque part au-dessus des autres. Alors, il est presque normal à vrai dire qu’ils veulent s’unir. Bien qu’il sache voir l’avenir, Gellert ne peut toutefois pas prédire ou savoir comment sera fait leur futur à tous les deux. Il n’y aucune garantie que leurs desseins voient le jour et surtout qu’ils restent éternellement ensemble. Alors par cet acte, ils décident de forcer le destin à les unir.
Plongeant son regard dans celui d’Albus, Gellert relève qu’il a des yeux incroyablement bleus mais surtout étincelants, sondeurs et malicieux.
- C’est très simple. Fais comme moi et je me chargerai de lancer l’incantation.
Gellert l’invite alors à tendre sa main comme lui, après avoir sortir sa baguette magique. Prenant une grande inspiration, il attend qu’Albus en fasse de même, avant de s’entailler la main. Relevant le regard vers Albus, il lui prend la main dans la sienne et la serre doucement. Puis, il ferme les yeux et lance l’incantation de manière informulée, ayant désormais presque un meilleur contrôle de la magie de cette manière. Quelques instants plus tard, deux gouttent de sang rougeoyant sortent en lévitant légèrement au-dessus de leurs mains pour venir ne former plus qu’une seule. Ensuite, Gellert sort de sa poche un pendentif avec une fiole vide, objet qu’il emmène avec lui depuis un certain temps sans réellement savoir pourquoi. Aujourd’hui, il trouve finalement une raison de l’utiliser. Il enferme donc la goutte de sang à l’intérieur, scellant définitivement le pacte. Ensuite, il relève à nouveau la tête pour regarder Albus, tandis qu’il tient au creux de sa main le pendentif.
- C’est fait. Désormais, nous sommes liés à jamais Albus.
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Que deux êtres si intelligents, si réfléchis et si ambitieux puissent décider de manière si spontanée de lier magiquement leurs destins l’un à l’autre sans aucun retour en arrière possible passerait aisément pour de l’imprudence folle, mais tout intelligents puissent-ils être, tous les deux sont également très jeunes. Il n’y a rien de raisonné ou de raisonnable dans les sentiments qui les animent et les attirent l’un vers l’autre. Ils étreignent pleinement la puissance de leurs émotions de même qu’ils admettent la force de leurs projets et estiment la puissance magique de l’autre. Albus ne veut pas remettre en question leur décision. Il est sûr de lui et de ce qu’il veut, et rien au monde ne serait susceptible de le faire changer d’avis. Plus tard, il ne regrettera pas davantage d’avoir fait ce pacte de sang, même quand leurs chemins se révèleront pour de bon scindés et inconciliables. Ce témoignage puissant et inconséquent d’un amour inaltérable restera la preuve la plus forte et la plus tangible de tout ce qu’ils auront partagé ensemble.
Albus ignore la manière, même s’il sait les effets, heureusement, il peut compter sur Gellert et ses connaissances approfondies en matière de magie noire pour combler ces vides qui à ses yeux demeurent. C’est en toute confiance qu’il accepte de suivre les directives de celui qu’il admire et aime tant, sans poser ni se poser davantage de question. Le regard plongé dans celui de Gellert, bercé par son sourire confiant, il hoche donc la tête tout en acceptant de suivre à la lettre ses directives. Il fait précisément ainsi que Gellert l’exige. Il tend sa main vers lui, et et tous deux coupent une profonde entaille dans leurs paumes respectives avant d’entremêler leurs doigts. Sous l’effet de l’incantation de Gellert, quelque chose se passe qu’il serait difficile d’exprimer en mots, une sensation singulière, particulière, bien réel, qui court le long de ses veines. Il peut sentir comme une décharge électrique saisir son être tout entier.
Gellert se saisit d’une fiole qui contiendra désormais cette unique goutte de leurs sangs mêlés, et qui sera pour toujours – ou le temps que le pacte durera – le témoignage de leur engagement l’un vis-à-vis de l’autre.
« Nous l’étions déjà », répond Albus avec un fin sourire, mais tout à fait sincère dans son propos, tandis qu’il se permet de prendre le pendentif des mains de Gellert afin de l’observer de plus près, comme fasciné par ce point rougeâtre discernable en son cœur. Il le pense, oui. ce pacte en est la preuve, mais avec ou sans lui, ils sont liés à jamais, par la force de ce qui les unit, ce quelque chose contre lequel ils seraient bien incapable de lutter, qu’importe leurs efforts. Après un temps d’observation, il remet à nouveau la fiole entre les mains de Gellert. « Je te la confie. Tu as toute ma confiance. »
Il n’a pas besoin de garder ce pendentif pour se sécuriser. Avoir conscience de sa seule existence lui suffit largement. Après un léger temps, il se laisse rappeler par les picotements au creux de sa paume et se charge d’un coup de baguette de panser sa plaie.
« C’était un jeu d’enfant en effet. »
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De son côté, Gellert a également ressenti des émotions nouvelles en lui au moment où le pacte s’est formé. Il ne saurait décrire non plus ce qui s’est passé en lui, mais il est clair qu’il a été quelque peu chamboulé également. Et c’est particulièrement plaisant qui plus est. Il ne voudrait pas l’admettre, mais c’est incroyablement fort et agréable. C’est donc cela ce que l’on ressent lorsqu’on devient vraiment proche d’une personne ? À côté de cela, il admet volontiers que sa solitude n’a rien à envier. Pourtant, c’est grâce à elle qu’il est ici aujourd’hui dans un sens et qu’il en sait autant sur la magie. Il n'aurait jamais cru il y a encore une semaine en arrière qu’il vivrait tout ceci en compagnie d’un autre garçon brillant. C’est tout aussi fou qu’inespéré, surtout pour lui. Et pourtant, il est certain d’avoir pris la bonne décision. Il songe avec confiance qu’ils auront un avenir brillant ensemble, ignorant totalement encore que malheureusement ce ne sera pas le cas, et que rien ni personne ne pourra se mettre en travers de leur route. Si seulement son don de divination pouvait l’aider, il saurait qu’il vient de commettre une erreur. Une erreur qu’il ne regrettera cependant jamais vraiment parce qu’Albus est et sera toujours la plus belle chose qui lui soit arrivé dans la vie, en dehors de sa quête pour les reliques et le pouvoir.
Albus reproduit tel un miroir parfait ses gestes si bien que son sort fonctionne à la perfection. Mettre en pratique la théorie qu’il connait n’a jamais représenté un problème pour lui. Jusqu’ici, tout lui a toujours tout réussi. Il a beau être jeune, le temps passé à consulter livres et autres documents refoulant une grande quantité de renseignements lui a permis d’être le sorcier qu’il est désormais, diplôme ou non en poche. Gellert n’a jamais été intéressé de toute manière à obtenir son diplôme à Durmstrang. Le monde a tant à offrir autour de lui que se contenter de brillantes études ne l’a jamais motivé. Mais le temps passé là-bas lui a été profitable et utile, notamment toutes ses petites expériences sur ses camarades. La fin justifie les moyens et le blond n’a jamais été freiné par l’idée de prendre la vie d’autrui si cela lui permet de viser toujours plus haut et d’atteindre ce sommet. Mais, c’est peut-être justement ce qui lui plait chez Albus, le fait qu’il soit si différent de lui. Ils se complètent parfaitement et leur savoir personnel ne pourra être que profitable à l’autre.
- Je ne crois pas beaucoup au destin. Nous sommes les seuls maîtres de nos vies et des chemins que nous empruntions. Pourtant, notre rencontre semble en effet être comme prédestinée.
Il ne peut le nier. Sinon pourquoi se serait-il retrouvé à Godric’s Hollow précisément en ce moment ? Lui qui sait voir l’avenir n’a pourtant jamais eu ne serait-ce que le moindre petit indice sur cette rencontre.
Albus lui prend le pendentif le temps de mieux l’inspecter avant de le lui rendre. Il lui confie avoir la plus grande confiance en lui. Mais peut-être qu’il n’aurait pas dû. Est-ce pour autant que cela aurait quelque chose à leur futur ? Difficile à dire.
- La théorie n’a rien de bien difficile, il suffit de se connaître et de croire sans jamais douter de ses capacités. dit-il en jetant un nouveau coup d’œil au pendentif qu’Albus vient de lui rendre avant de le ranger soigneusement dans sa poche.
Il relève ensuite les yeux vers Albus, puis après avoir hésité quelques instants, il s’approche près lui suffisamment pour pouvoir poser sa main sur sa joue.
- Nous devrions décidé d’une date pour quitter cet endroit et parcourir le monde ensemble.
De son côté, Gellert a également ressenti des émotions nouvelles en lui au moment où le pacte s’est formé. Il ne saurait décrire non plus ce qui s’est passé en lui, mais il est clair qu’il a été quelque peu chamboulé également. Et c’est particulièrement plaisant qui plus est. Il ne voudrait pas l’admettre, mais c’est incroyablement fort et agréable. C’est donc cela ce que l’on ressent lorsqu’on devient vraiment proche d’une personne ? À côté de cela, il admet volontiers que sa solitude n’a rien à envier. Pourtant, c’est grâce à elle qu’il est ici aujourd’hui dans un sens et qu’il en sait autant sur la magie. Il n'aurait jamais cru il y a encore une semaine en arrière qu’il vivrait tout ceci en compagnie d’un autre garçon brillant. C’est tout aussi fou qu’inespéré, surtout pour lui. Et pourtant, il est certain d’avoir pris la bonne décision. Il songe avec confiance qu’ils auront un avenir brillant ensemble, ignorant totalement encore que malheureusement ce ne sera pas le cas, et que rien ni personne ne pourra se mettre en travers de leur route. Si seulement son don de divination pouvait l’aider, il saurait qu’il vient de commettre une erreur. Une erreur qu’il ne regrettera cependant jamais vraiment parce qu’Albus est et sera toujours la plus belle chose qui lui soit arrivé dans la vie, en dehors de sa quête pour les reliques et le pouvoir.
Albus reproduit tel un miroir parfait ses gestes si bien que son sort fonctionne à la perfection. Mettre en pratique la théorie qu’il connait n’a jamais représenté un problème pour lui. Jusqu’ici, tout lui a toujours tout réussi. Il a beau être jeune, le temps passé à consulter livres et autres documents refoulant une grande quantité de renseignements lui a permis d’être le sorcier qu’il est désormais, diplôme ou non en poche. Gellert n’a jamais été intéressé de toute manière à obtenir son diplôme à Durmstrang. Le monde a tant à offrir autour de lui que se contenter de brillantes études ne l’a jamais motivé. Mais le temps passé là-bas lui a été profitable et utile, notamment toutes ses petites expériences sur ses camarades. La fin justifie les moyens et le blond n’a jamais été freiné par l’idée de prendre la vie d’autrui si cela lui permet de viser toujours plus haut et d’atteindre ce sommet. Mais, c’est peut-être justement ce qui lui plait chez Albus, le fait qu’il soit si différent de lui. Ils se complètent parfaitement et leur savoir personnel ne pourra être que profitable à l’autre.
- Je ne crois pas beaucoup au destin. Nous sommes les seuls maîtres de nos vies et des chemins que nous empruntions. Pourtant, notre rencontre semble en effet être comme prédestinée.
Il ne peut le nier. Sinon pourquoi se serait-il retrouvé à Godric’s Hollow précisément en ce moment ? Lui qui sait voir l’avenir n’a pourtant jamais eu ne serait-ce que le moindre petit indice sur cette rencontre.
Albus lui prend le pendentif le temps de mieux l’inspecter avant de le lui rendre. Il lui confie avoir la plus grande confiance en lui. Mais peut-être qu’il n’aurait pas dû. Est-ce pour autant que cela aurait quelque chose à leur futur ? Difficile à dire.
- La théorie n’a rien de bien difficile, il suffit de se connaître et de croire sans jamais douter de ses capacités. dit-il en jetant un nouveau coup d’œil au pendentif qu’Albus vient de lui rendre avant de le ranger soigneusement dans sa poche.
Il relève ensuite les yeux vers Albus, puis après avoir hésité quelques instants, il s’approche près lui suffisamment pour pouvoir poser sa main sur sa joue.
- Nous devrions décider d’une date pour quitter cet endroit et parcourir le monde ensemble.
FOR THE GREATER GOOD.
My brothers... my sisters. The clock is ticking faster. My dream, we who live, for truth, for love. The moment has come, to take our rightful place... in the world, where we wizards... are free. Join me... or die
Albus Dumbledore
▿ Ton univers : Fantastic Beasts
▿ Date de naissance : 30/08/1975
▿ Age : 49
▿ Métier : Professeur d'histoire à l'université
▿ Quartier : Hogwarts Place
▿ Côté cœur : The trouble is, humans do have a knack of choosing precisely those things which are worst for them...
▿ Dons/capacités/pouvoirs :
▿ Baguette magique
▿ Pacte de Sang
▿ Legilimancie
▿ Transplanage
▿ Fumseck
▿ Magie non verbale
▿ Occlumancie
▿ Pensine
Albus trouve singulier, mais pas si improbable de la part de Gellert qu’il ne croit pas au destin. Gellert possède le don précieux de lire l’avenir. Par conséquent, il a conscience de ce qui se joue d’avance, et de ce à quoi certains se prédestinent. Mais ces visions peuvent être contrariées si on le décide, et alors, le destin perd de sa superbe pour ne plus être qu’une information, contestable… Tout est affaire d’opinion et de point de vue. Albus, lui, croit au destin. Peut-être avec la naïveté de son âge, va savoir… Il y croit quoi qu’il en soit, et dans une situation comme celle-ci, qui entremêle pour toujours leurs deux individualités pour n’en former plus qu’une, courant vers un seul et même avenir glorieux, le jeune homme ne peut être que convaincu et conquis par l’idée d’une destinée plus grande qu’eux, mais à la hauteur de laquelle ils finiraient par se hisser, à force de volonté et de détermination – et autant dire que la volonté et la détermination, ils en ont à revendre. Albus continuera de croire, oui, que le destin existe, parce qu’il aime à penser que leur rencontre devait être inscrite quelque part, sur le parchemin d’une histoire plus grande encore.
« Je dirais que nous sommes maîtres du chemin que nous décidons d’emprunter, mais que la destination, en revanche, ne nous appartient pas », suggère Albus avec un fin sourire, pas vraiment pour s’engager dans un réel débat philosophique avec son interlocuteur, mais pour le plaisir de lui confier son opinion. « Qu’importe en ce qui nous concerne, puisque la nôtre sera glorieuse. »
Et il y croit, il y croit sans savoir que si leurs chemins étaient peut-être destinés à se croiser, ils ne l’étaient pas à se poursuivre… pas ainsi… pas ensemble. Deux destins étroitement entremêlés, que leurs sentiments respectifs rappelleront constamment, invariablement, l’un à l’autre, sans pour autant qu’ils trouvent un jour un semblant de paix d’esprit ou de résolution. Pour l’heure, Albus dispose de la fougue et de la naïveté de son âge : il ne voit rien venir. Il croit en eux comme en personne, et chaque nouvelle conversation, chaque nouvelle initiative, chaque nouvelle décision les rapproche encore davantage de ce qu’ils ne pourront qu’être à la fin. Dans toute la splendeur de leurs talents et de leurs intellects réunis.
Albus suit les mouvements de Gellert du regard alors que ce dernier range soigneusement le pacte de sang dans sa poche tout en remarquant que la théorie n’est pas si difficile. Se connaître et ne jamais douter de ses capacités… sur ce point, Albus est convaincu de remplir absolument toutes les conditions, et sans la moindre hésitation.
« Dès septembre, nous pourrons partir. Le temps de régler… quelques dernières affaires. » Comprendre le cas Ariana. Aberforth pourrait retourner à Poudlard, mais que faire de sa sœur ? L’abandonner et ne pas se retourner, peut-être… La perspective est tentante… mais il veut tout réussir à la fois, et s’en aller enfin, le cœur libéré de toute contrainte.
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Albus Dumbledore
Happiness can be found, even in the darkest of times, if one only remembers to turn on the light.
Rien ne les arrêtera. Ils seront invincibles tous les deux une fois les reliques de la mort en leur possession. Ils n’auront déjà pas beaucoup de problèmes à repousser les autres sorciers, même parmi les plus grands Aurors à eux deux. Mais une fois les reliques entre leurs mains, plus rien ni personne ne pourra se mettre en travers de leur chemin. C’est un avenir qu’il peut aisément entrevoir, sans avoir recours à la divination. Lui qui est toujours si calme, patient et imperturbable, a un peu de mal en ce moment de rester le même. Son visage laisse entrevoir un petit sourire ambitieux, tandis que la main qu’il vient de poser sur la joue d’Albus tremble légèrement d’excitation. Honnêtement, il n’a jamais ressenti une telle joie, une telle excitation. Tout comme il n’a jamais ressenti ce genre de sentiments pour personne avant Albus et être à nouveau si près de lui le rend à la fois nerveux et incroyablement bien. Ses doigts glissent alors lentement le long de sa joue, tandis que le jeune homme donne son avis sur la question. Gellert apprécie énormément sa manière de pensée. Il est sans conteste la personne la plus intelligente qu’il ait rencontrée jusqu’ici et ce malgré son jeune âge.
- Glorieuse et surtout, le monde entier connaîtra notre nom, qu’importe où nous irons. Nos exploits resteront à jamais gravés dans la mémoire de chacun.
C’est assez ironique quand on y pense à vrai dire, car Gellert ne recherche pas la gloire en soit. Peu lui importe de devenir un héros ou un tyran aux yeux de la communauté magique. Tout ce qu’il souhaite, c’est aller jusqu’au bout de ses projets et de changer à jamais le monde des sorciers. Il rêve pour son peuple qu’il puisse enfin marcher dans la rue tout en exerçant sa magie sans devoir se cacher et craindre la réaction des non-maj. Les non-maj sont différents d’eux et leurs armes sont parfois redoutables. Il est vraiment temps que les sorciers arrêtent d’être leurs victimes. En les gouvernant, les sorciers sauront leur montrer le véritable pouvoir et le véritable chemin. Un monde nouveau verra le jour et tout changera. Pour le meilleur. Non pour le plus grand bien.
Lorsque Gellert lui dit qu’il leur faut décider d’une date pour partir, Albus lui répond qu’ils le pourront en septembre. Septembre. Cela lui paraît si long. Encore un peu plus d’un mois. D’un autre côté, cela leur laisse le temps de mettre au point leurs destinations et ce qu’ils vont faire.
- Septembre dis-tu… cela nous laisse beaucoup de temps pour tout mettre au point, discuter.
Mais aussi… s’aimer ? Alors, le blond franchit les derniers espaces les séparant et vient déposer ses lèvres contre celles d’Albus. Puisqu’ils bénéficient d’énormément de temps devant eux, autant se détendre aussi et se permettre de passer du temps agréable.
Fermant les yeux, il vient poser lentement et timidement ses bras autour de son cou avant d’accentuer le baiser.
Arya
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Dernière édition par Gellert Grindelwald le Dim 7 Jan 2024 - 18:23, édité 1 fois
Albus Dumbledore
▿ Ton univers : Fantastic Beasts
▿ Date de naissance : 30/08/1975
▿ Age : 49
▿ Métier : Professeur d'histoire à l'université
▿ Quartier : Hogwarts Place
▿ Côté cœur : The trouble is, humans do have a knack of choosing precisely those things which are worst for them...
▿ Dons/capacités/pouvoirs :
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▿ Pacte de Sang
▿ Legilimancie
▿ Transplanage
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▿ Magie non verbale
▿ Occlumancie
▿ Pensine
L’idée de marquer de leur empreinte l’histoire de la magie n’est pas pour déplaire à Albus. Il ne se qualifierait pas comme quelqu’un de narcissique, pourtant, mais disons qu’il a conscience de sa valeur, et qu’il estime qu’au nom de son talent, de leur talent, de leurs ambitions et de leurs intellects, il est plus que naturel que leurs noms soient retenus. Dans le cas contraire, l’un et l’autre ne pourraient le considérer autrement que comme un pur échec personnel, et ce à juste titre. L’idée que leurs noms seront pour toujours associés, indissociables pour toujours dans l’imaginaire collectif, lui fait un bien fou, il ne peut s’empêcher d’y songer, à bien des égards.
Ce n’est pas seulement l’idée de changer pour de bon le cours du monde qui le plonge dans un tel état d’exaltation, c’est l’idée de le faire avec lui. Il ne veut pas songer à la possibilité que, peut-être, un jour, leurs noms soient opposés, et pour cette raison, ne serait-ce que cela, la nécessité de faire un pacte de sang paraît plus légitime que jamais. Il les sent forts, il les sent convaincus, il les sait légitimes. Bien sûr, c’est la jeunesse qui s’exprime, et l’amour profond et irrationnel qu’il éprouve pour Gellert, mais en cet instant, c’est un fait, Albus se sent comme sur le toit du monde. Il a le sentiment qu’ils ne peuvent être qu’invincibles. Qu’est-ce qui, après tout, pourrait se mettre en travers de leur chemin ? Albus ignore, avec effronterie, le fait qu’il n’est en réalité nul autre que son pire ennemi… et que cela n’ira qu’en se confirmant dans l’avenir.
La gloire est accessoire, elle ira de pair avec leurs ambitions démesurées… qui ne le sont peut-être pas tant, en réalité… Elles ne sont finalement qu’à la juste mesure de leurs ambitions… Pour d’autres, oui, ce serait démesuré, effectivement. Mais pour eux… Ce ne sont jamais que des projets à la hauteur de ce qu’ils sont capables d’accomplir, et ils sont capables du meilleur… et encore au-delà.
Albus est rassuré quand Gellert semble approuver sa décision de partir pour le moins de septembre. Il ne veut pas lui donner l’impression de mettre leurs projets en suspens plus longtemps que nécessaire, mais il ne peut pas se permettre de partir tout de suite, et il est soulagé que Gellert soit capable de le respecter, et même d’admettre que cela leur offrira le temps nécessaire afin de mettre au point leurs projets. De discuter… mais pas seulement…
« J’aime beaucoup ta manière de discuter », répond Albus avec un discret sourire en coin, qui disparaît bientôt contre les lèvres de Gellert après que ce dernier l’ait embrassé.
Oui, leurs grands projets nécessitent du temps et de l’organisation, mais là, tout de suite, bercé par cette étreinte, tout contre ce corps qu’il aime tant, il peut bien reléguer à plus tard ces conversations techniques. Ce qu’il veut est d’un ordre plus intime. Charnel. Viscéral. Il garde son corps au plus près du sien, approfondit leur baiser et s’agrippe au moindre pan de tissu que savent saisir ses doigts. Il le veut si fort. Il le veut plus que jamais.
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Albus Dumbledore
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A-t-il seulement rêvé un dans ses rêves les plus fous ce scénario ? Absolument pas. Jusqu’à aujourd’hui, l’amour était pour lui quelque chose de totalement inédit et fermé. Tout simplement parce qu’il ne s’y intéressait pas. Cependant, il ne peut plus le nier ni le repousser. L’amour a frappé à sa porte ou plutôt à celle de sa tante, mais cela n’a aucune valeur. L’important est là. Albus Dumbledore devient en cet instant très précis la personne la plus importante pour lui. Le pacte qu’il vienne de créer, en versant leurs sangs avant de les mélanger, a une très grande signification. Il s’agit là d’un acte magique très personnel et intime que même des membres au sein d’une même famille ne le ferait pas, hormis peut-être deux frères ou deux sœurs particulièrement proches. Et Gellert n’aurait jamais songé à un tel acte en temps normal. Cela fait des années qu’il a ses idées bien précises en tête, ainsi que son but à atteindre. Et tomber amoureux n’en a jamais fait partie. Cependant, il admet très volontiers là tout de suite que c’est un sentiment puissant, qui le rend encore plus fort qu’en temps normal. Il a l’impression que rien ne les arrêtera, littéralement alors qu’avant de rencontrer Albus il y a encore quelques jours, il savait qu’il lui faudrait quelqu’un à ses côtés pour réaliser ses objectifs.
- Je suis heureux qu’elle te plaise. souffle le blond entre deux baisers.
La lèvre inférieure d’Albus a légèrement gonflé et tout en reprenant son souffle, il ressent d’agréables picotements dans son estomac tandis que son corps entier grimpe en température. Mordillant légèrement sa lèvre, il prend ainsi plaisir à fixer durant quelques instants ces magnifiques lèvres face à lui. Il est conscient qu’avec sa peau claire, ses rougeurs doivent être particulièrement visibles, mais cela lui importe peu. Albus en profite alors pour s’agripper davantage à lui, son corps se collant entièrement au sein et cette proximité lui plaît. Rapidement, lui aussi en réclame davantage. Ses mains, auparavant timides, s’agrippent désormais à sa nuque avant de les laisser glisser dans ses cheveux roux-châtains clairs. C’est une autre sensation particulièrement plaisante, agréable. Il relève alors le regard pour croiser les yeux d’Albus. À ce stade, ils n’ont plus besoin d’utiliser des mots pour se comprendre. Quant à leurs projets, cela attendra le lendemain sans aucun doute. Alors, il s’empare à nouveau des lèvres du jeune homme.
Arya
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Dernière édition par Gellert Grindelwald le Mar 6 Fév 2024 - 21:03, édité 1 fois
Albus Dumbledore
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C’est la première fois que le blond s’aventure sur un tel chemin et honnêtement, il aime ça. Il a beau être maladroit dans ses gestes et ne pas savoir exactement ce qu’il doit faire, son corps lui le sait. Il le guide et c’est sous impulsions de qu’il agit. Il ne sait plus réfléchir, il n’y a plus rien de rationnel dans ce qui se produit là tout de suite. Et ça lui plait ces sensations nouvelles. Lui qui est d’ordinaire si stoïque et imperturbable, le voilà soumis aux désirs les plus naturels et primaires de son corps. C’est si soudain, si inattendu que cela rend ce moment encore plus incroyable. Il n’aurait jamais pensé ressentir de tels désirs, de telles envies. Même quelqu’un comme lui se retrouve être victime de ce sentiment si unique qu’est l’amour. Si dans un premier temps, il voyait en Albus un unique moyen de parvenir plus facilement à ses idéaux, il voit désormais davantage en lui. Il le désire tout entier, corps et âme.
- Et je le suis tout autant. susurre Gellert à l’oreille d’Albus.
Quel moment incroyable. Gellert se sent un tout autre jeune homme là tout de suite. Un adolescent qui se découvre, qui tombe amoureux tandis que ses idées premières passent à la trappe. Cela lui semble même tellement ridicule en comparaison de ce qu’il veut maintenant. Et le plus fou dans tout ceci, c’est qu’Albus désire exactement la même chose. Gellert a d’ailleurs remarqué qu’il semblait attiré par lui presque immédiatement. Un fait qu’il avait pourtant dans un premier temps soigneusement évité de relever, alors encore bien trop préoccupé par ses projets. Mais ce soir, c’est à son tour de céder à ses désirs, d’exprimer ses sentiments naissants pour ce jeune homme plein de vie.
(c) christmastown (code) | (c) pseudo (gifs)
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