Albus retient son souffle en attendant le départ de l’employé, pas tant parce qu’il redoute d’être surpris (quoi qu’il y a de cela, mais il trouverait sans doute une parade pour justifier sa présence et s’attirer un minimum d’ennui), mais parce que son être tout entier paraît comme paralysé au moment de se sentir si près de Gellert qu’il serait presque capable de sentir son souffle contre son visage. Cette promiscuité soudaine le trouble plus qu’il n’est permis et ne laisse pas véritablement de doute quant à la fascination croissante, mêlée d’une évidente attirance, qu’Albus ressent à l’adresse de ce jeune homme qu’il connaît pourtant à peine, mais pour qui il se sentirait, d’ores et déjà, prêt à sacrifier plus qu’il n’est nécessaire.
Albus reprend ses esprits et hoche la tête quand Gellert observe qu’ils n’apprendront manifestement rien en ces lieux. Il a malheureusement raison. Les archives de Godric’s Hollow ne sont pas labyrinthiques, et au vu de la manière dont ils ont pu s’y infiltrer facilement, ils ne renferment sans doute rien de vraiment compromettant et spécifique. Certes, une chose ne devient compromettante qu’à l’instant où quelqu’un parvient à comprendre son intérêt, mais en attendant, ils doivent se contenter d’admettre que tout ceci était sans doute une perte de temps.
Ils rejoignent la sortie sans encombre, et c’est à ce moment-là que Gellert prononce des mots qui affectent Albus plus qu’il ne l’aurait soupçonné. C’est comme s’il venait de plonger son corps tout entier dans un bain glacial. Ces quelques mots, tout simples et d’une logique implacable, réussissent à lui serrer le cœur. Gellert veut s’en aller, il n’a plus rien à faire à Godric’s Hollow. Il a certainement raison. Bien sûr que rien ne le retient ici…. Qu’est-ce qui pourrait bien le retenir… Lui ? Albus voudrait que Gellert se sente retenu par lui, par sa présence… Mais la veille, ils ne se connaissaient même pas, pourquoi souhaiterait-il rester ici… s’il ne peut être une raison valable.
« Tu devrais rester encore un peu. »
Ces mots s’échappent naturellement de ses lèvres sans qu’il ait réfléchi au moindre argument à lui opposer, il sait seulement qu’il faut qu’il le retienne. Il ne peut pas le laisser partir. Pas comme ça, pas si vite.
« On peut peut-être obtenir des informations autrement ? En interrogeant les habitants qui vivent ici depuis des générations ? En faisant le tour du voisinage ? Ce serait dommage que… »
Il ne sait pas comment finir sa phrase, parce qu’en réalité, il ne se trouve aucune motivation qui ne soit pas égoïste. « On », il ne sait plus que dire ça, « on ». Quels que soient les projets de son interlocuteur, il veut le suivre et l’accompagner. Il avait eu l’impression de vivre sous cloche pendant des mois et des années, pour la première fois depuis longtemps, il a l’opportunité d’agir, de tutoyer ce grand destin auquel il avait renoncé. Il ne veut surtout pas ça.
« … que tu partes si vite. »
Il ne veut pas qu’il s’en aille… Et encore moins sans lui.
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Albus Dumbledore
Happiness can be found, even in the darkest of times, if one only remembers to turn on the light.
C'est presque trop facile. Gellert savait qu'Albus tenterait de le retenir. La seule question, c'est de savoir ce qu'il peut lui apporter de plus. Il ne peut le nier, il apprécie l'intelligence de ce garçon. Il n'a jamais rencontré encore un esprit aussi brillant, il est vrai. Il le connaît à peine, mais il voit parfaitement bien dans son regard ce désir ardent de partir à l'aventure. Et cela lui suffit amplement pour le manipuler. Mais ce qui est amusant, c'est qu'il sait qu'Albus a parfaitement conscience de ce qui lui arrive. Pourtant, il ne fait rien pour que ça s'arrête. Son goût pour l'aventure prend ainsi largement le dessus ? Quelles sont ses réelles motivations au fond ? Cela, Gellert l'ignore encore et sincèrement, il s'en moque bien. Il ne voit pas Albus comme une menace un seul instant. Le garçon est bien trop fasciné par lui et par ses ambitions. Il est comme lui en quelques sortes, désireux de vivre de grandes aventures et de changer leur monde. Il lui ressemble beaucoup, bien qu'il doute sincèrement qu'il soit prêt pour le moment à prendre des vies pour aller jusqu'au bout des choses. Gellert n'est encore prêt à lui montrer sa part obscure, son vrai lui en quelques sortes.
Alors que le blond a déjà fait quelques pas en avant, il s'arrête et se retourne à moitié pour regarder à nouveau Albus. Il croise ses bras derrière son dos. Le jeune Dumbledore lui propose qu'ils peuvent encore chercher ailleurs, comme interroger les habitants. Honnêtement ? Gellert lui-même doute qu'Albus croit un seul instant à ses propres paroles, mais il semble sincèrement déterminé à le retenir. Pourquoi donc ? Le blond a la sensation qu'il y a davantage que la simple ambition. Est-ce qu'Albus s'intéresse à lui ? À un parfait inconnu avec des rêves qui peuvent paraître complètement fous ? Honnêtement, Gellert est un peu perdu sur ce point. Il n'a jamais cherché à se faire des amis, bien qu'il attire naturellement les gens à lui.
- Pourquoi ce serait dommage ? Tu n'as pas besoin de moi pour poursuivre ces recherches, c'est ton village. Tu le connais bien mieux que moi. Mais, je doute que nous trouvons autre chose.
D'un autre côté, Gellert ne compte pas quitter Godric's Hollow avant demain. Il a encore un ou deux livres à consulter chez sa tante. Mais, il est vrai qu'il voulait voir la réaction d'Albus. Et le moins qu'on puisse dire, c'est qu'il est quelque peu déstabilisé par le désir du garçon qu'il reste encore. Ça l'intrigue. Un peu trop. Alors, il décide de prendre le risque. Il verra bien où ça le mènera. Et peut-être qu'il gagnera à passer encore du temps avec lui.
- Ne t'inquiète pas, je ne vais pas partir aujourd'hui. Envoie-moi un hibou et je te dévoilerai peut-être encore ou deux de mes secrets. dit-il avec un petit sourire en coin.
Et sur ces dernières paroles, il s'en va pour de bon. Il a bien hâte de voir si Albus lui enverra oui un non ce fameux hibou. Selon cette lettre, il décidera s'il restera ou non. Et c'est donc sous le soleil ardent que le jeune Gellert rentre chez sa tante Bathilda.
••.unbreakable
FOR THE GREATER GOOD.
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Albus Dumbledore
▿ Ton univers : Fantastic Beasts
▿ Date de naissance : 30/08/1975
▿ Age : 49
▿ Métier : Professeur d'histoire à l'université
▿ Quartier : Hogwarts Place
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The trouble is, humans do have a knack of choosing precisely those things which are worst for them...
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Pourquoi est-ce que ce serait dommage ? Bien sûr qu’Albus serait capable de poursuivre ces recherches par lui-même, et tout intrigué qu’il est à présent, sans doute le ferait-il si Gellert devait partir trop vite et le laisser seul avec les trop nombreuses pensées, ambitions et interrogations qu’il aura su entraîner dans son sillage en si peu de temps… Mais il n’est pas question que de ces recherches… il n’a pas envie de le voir s’en aller parce qu’il redoute qu’il ne soit plus dans son esprit qu’un souvenir fugace, l’incarnation vivante de ce qu’il aurait pu être s’il ne s’était pas laissé entraver par ses obligations familiales.
Et aussi parce qu’il ne sait pas se départir de cette intuition prégnante, vivace : le voir partir serait comme perdre une partie de lui-même ? C’est absurde, n’est-ce pas ? Bien sûr que ça l’est. Albus le sait pertinemment, mais regarder Gellert dans les yeux, ces yeux qui le troublent et le fascinent d’un regard, c’est comme se regarder dans un miroir – un peu déformé, il est vrai, mais personne n’a jamais semblé plus susceptible de le voir, clairement, concrètement, tel qu’il est vraiment, tel qu’il se ressent vraiment être. Peu importe le rôle que Gellert Grindelwald doit jouer dans sa vie, fugace ou pérenne. L’impact qu’il doit avoir sur son existence est déjà évident. Le principal concerné ne le réalise sans doute pas lui-même, mais Albus, lui, est incapable de faire abstraction de ce qu’il éprouve… et à l’impression de n’éprouve qu’à moitié.
Albus affiche une esquisse de sourire quand Gellert lui suggère de lui écrire, tout en précisant qu’il n’a pas l’intention de partir aujourd’hui. Ce semble presque comme un jeu, pour lui : écris-moi, et peut-être que tu en apprendras plus sur moi, je sais que c’est ce que tu veux, me connaître complètement, entièrement, toucher mon âme comme personne ne l’a jamais fait auparavant… Il faut vraiment qu’Albus se ressaisisse. Si c’est vraiment un jeu, c’est avec ses émotions les plus profondes que Gellert s’amuse. Et il en a sans doute, au moins en partie, conscience. Albus le regarde s’en aller sans se retourner, attendant que le jeune homme ait disparu de son champ de vision pour rentrer lui-même chez lui.
De retour dans la demeure familiale, la réalité de sa situation s’impose à lui et l’oppresse. Aberforth et Ariana… Les deux freins à toutes ses ambitions. Devra-t-il consentir à tout leur sacrifier ? Pour obtenir quoi en retour. Les quelques mots qu’il échange avec Aberforth lui semblent vides de sens. Ils ne peuvent pas comprendre. Personne ne peut le comprendre. Mais lui le peut. Pour la première fois, il a le sentiment d’avoir trouvé quelqu’un qu’il puisse considéré comme son égal. Il ne tarde pas à s’isoler dans sa chambre, et après quelques tentatives pitoyables destinées seulement à lui occuper l’esprit, il s’installe à son bureau. Sa plume gratte le papier presque frénétiquement, comme si un autre écrivait à sa place.
Gellert,
J’ai réfléchi à ce que tu as dit hier. Tu aimerais faire quelque chose pour aider notre peuple à ne plus se cacher. Je pense que c’est un tort que d’imaginer qu’aucune alliance puisse convenir à de tels projets. Les politiques actuelles sont toutes gangrénées par des lois répressives qui arrangent bien nos dirigeants.
Je pense que l’idéal serait de s’emparer de ce pouvoir, sans intermédiaire. Mais c’est déjà ton intention, n’est-ce pas ? Les reliques de la mort son un moyen, pas une fin. Avant de mettre la main sur ces reliques, il faut en déterminer précisément l’usage que tu en feras. Redéfinir les contours de ce monde.
Albus
P.S. : J’aimerais te revoir. Dis-moi si et quand je peux passer. Chez moi, ce n’est pas l’idéal.
Il envisage d’effacer son post-scriptum, mais se retient finalement, de même qu’il attend un moment décent pour envoyer son courrier. S’il ne veut pas sembler trop désespéré de le revoir, il sent bien que c’est déjà trop tard. Tout dans son courrier en témoigne. Il veut le revoir. Il a besoin de le revoir.
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En rentrant dans la demeure de sa tante, Gellert est assailli par une multitude de questions. Devrait-il rester ici à Godric's Hollow et convaincre définitivement ce Albus de l'accompagner dans sa quête ? Devrait-il faire confiance à un garçon qu'il connait à peine ? Il n'a pas encore vu de ses propres yeux ce dont il est capable, mais sa tante lui a assuré qu'il est aussi brillant que lui. Est-ce bien vrai ? S'il décide qu'il ne vaille pas le coup, ne retrouvera-t-il plus jamais une personne comme lui sur son chemin ? Il a immédiatement senti que ce garçon possède de l'ambition, le désir de réaliser de grandes choses et que se contenter de rester chez lui ne l'intéresse absolument pas. Pour la première fois, Gellert est en proie au doute. Il prend un gros risque en accordant sa confiance à ce garçon et en même temps, c'est peut-être là une occasion unique. S'il parvient à lui faire rejoindre sa cause, il parviendra plus facilement à ses fins. Mais avant d'aller plus, il devrait s'assurer des propos de sa tante et qu'Albus Dumbledore soit bel et bien un sorcier brillant et doué. Sa tante lui annonce alors devoir s'absenter pour quelques jours et lui demande s'il restera encore un peu. S'il n'avait pas rencontré Albus, il aurait aussitôt répondu qu'il reprendrait la route. Après tout, il est venu ici pour s'enrichir avec l'immense connaissance de Bathilda. Alors elle partie, il n'aurait plus de raisons de rester. Mais le destin en a décidé autrement. Il finit par répondre qu'il restera encore et alors que l'après-midi touche à sa fin, il n'est guère surpris de recevoir une lettre d'Albus.
Une fois seul dans sa chambre, le blond prend le temps de répondre à la lettre. Les propos du garçon confirme ses pensées. Il a de l'ambition. Il est simplement partagé entre ses devoirs et ses envies. Ce sera donc à lui de l'aider à trancher définitivement. Prenant place au bureau, il répond alors à Albus.
Albus,
Je suis heureux que tu m'écrives. Pour être honnête, je pensais que peut-être, tu ne le ferais pas. Tu dois sans doute toujours penser que je suis un peu fou pour avoir de tels projets. Si telle est ta pensée, je ne t'en tiendrai pas rigueur. Et cela m'importe peu à vrai dire. Avant de t'en dire davantage, j'aimerais avant tout confirmer quelque chose. Nous nous sommes rencontrés, nous avons parlé et nous sommes allés aux archives ensemble. Cependant, je n'ai pas encore eu l'occasion de te voir à l’œuvre. Excuse-moi de douter des paroles de ma tante, mais comprend-moi, je ne peux pas révéler tous mes secrets à n'importe qui. Aussi voici ce que je te propose. Retrouve-moi dans le jardin de ma tante à 15:00 cet après-midi. Si ma tante a raison te concernant, alors j'envisagerai de t'en dire plus. Ma tante s'absente pour plusieurs jours. J'ai donc décidé de rester encore un peu. Ce serait dommage que deux garçons comme nous ayant de l'ambition ne puissent aller plus loin.
Gellert
Il relit plusieurs fois sa lettre, puis repose définitivement sa plume. Sa lettre est courte, mais va droit au but. Et afin d'attiser davantage la curiosité d'Albus, il a décidé d'envoyer sa lettre que le lendemain, histoire qu'il trépigne d'impatience de son côté. Une fois satisfait, il se couche et c'est à l'aurore qu'il envoie sa lettre à Albus. Il n'a même pas besoin d'attendre son hibou en retour, il sait qu'il reviendra. Et il a raison car à 15:00, le jeune Albus sonne à sa porte.
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Dernière édition par Gellert Grindelwald le Dim 22 Mai - 20:35, édité 1 fois
Albus Dumbledore
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Recevoir une réponse de la part de Gellert est source d’un étonnant soulagement pour Albus, qui en partie s’attendait à ne pas recevoir de réponse. Ce garçon qu’il connaît à peine est sans doute destiné à disparaître de sa vie aussi vite qu’il y est entré, mais à la perspective de le perdre peut-être pour de bon, c’est comme une part de lui qui se brise… Comment cela peut-il être le cas ? Il y a deux jours à peine, il ne le connaissait même pas… Mais au fond, Albus sait exactement pourquoi. Ce n’est pas seulement lié à l’attirance manifeste qu’il ressent pour lui (même si son jugement s’en voit naturellement biaisé, il était bien impossible qu’il en soit autrement), il y a également autre chose. Gellert lui plaît pour ce qu’il est mais aussi pour ce qu’il incarne : cette liberté totale dont il rêve tant et qui semble hors de sa portée, contrariée par des obligations qui pèsent si fort sur sa conscience qu’il en fait payer injustement le prix à son frère et à sa sœur, qu’il néglige pour les punir de s’être promis de ne justement pas les négliger.
Il relit chacun des mots de Gellert avec attention plusieurs fois, comme au nom d’un besoin singulier de s’en imprégner plus que nécessaire. Est-ce qu’il pense que les projets de Gellert sont fous ? Oui, peut-être un peu. Mais la folie et le génie ont toujours été intrinsèquement liés, et cette part de folie qui entoure les projets de Gellert sont presque aussi irrésistibles que ce qu’ils décèlent d’intelligence vive et d’ambition pures. Albus ne s’étonne pas des paroles que Gellert ajoute. Il est vrai qu’il pourrait bien être n’importe quel sorcier. Il ne l’est pas. C’est présomptueux que de le dire ? Non, c’est honnête. Il estime ne pas avoir volé sa réputation, et s’il en est bien un qu’il ressent le besoin si ce n’est d’impressionner, du moins de lui plaire, c’est définitivement ce jeune homme qui exige des preuves comme s’il était naturellement tenu de lui en accorder. Il ne répond pas à sa lettre, bien qu’il soit tenté de le faire plusieurs fois. Chaque réponse, même la plus neutre seulement destinée à confirmer sa présence dans l’après-midi lui semble laisser paraître en filigrane, d’une façon ou d’une autre la faiblesse qu’il a pour lui. Alors il se contente de plier la lettre avec soin et de la ranger précieusement. Comme toutes les autres qui suivront, il ne sera pas capable de se débarrasser des lettres de Gellert, y compris les plus compromettantes. Il ne le sait pas alors, mais il y reviendra régulièrement, malgré lui, quand le manque de lui et de ce qu’ils ont été sera un peu trop insoutenable.
Certes, il est honnêtement assez absurde de la dissimuler ou de la nier quand elle apparaît si flagrante, mais Albus en retire comme un vague semblant de dignité… Et en attendant que le temps passe… il ronge son frein. Il serait prêt à le rejoindre bien avant l’heure, tant il éprouve cette étrange impatience à le revoir quand ils se sont pourtant quitter la veille. Son comportement s’en ressent. Il est ailleurs, complètement, jusqu’à ce qu’enfin l’horloge au mur du salon lui indique l’heure décente qui lui permettra de sonner à la porte de Gellert pile à l’heure. Ni en avance, ni en retard.
Il retient son sourire de se faire trop lumineux au moment de retrouver Gellert dans l’encadrement de la porte. Il sait difficilement empêcher, en revanche, les battements désordonnés de son cœur, qui lui donnent le sentiment de cogner si fort contre sa poitrine qu’il semble assez improbable que Gellert n’entende rien.
« Me voici », fait-il en le considérant un instant. « Tu m’offres quelque chose à boire ou tu comptes me mettre à l’épreuve tout de suite ? » demande-t-il en autorisant un léger sourire mutin à se déposer sur ses lèvres tandis qu’il se fraie un passage à l’intérieur.
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Il est vraiment prêt à se soumettre à sa petite épreuve ? Pour tout à fait honnête, Gellert ne comprend pas très bien l'engouement d'Albus à ce point. Il sait qu'il n'est pas stupide pour se laisser innocemment manipuler de la sorte. Alors pourquoi est-il prêt à le suivre et à faire tout ce qu'il lui demande sans même l'interroger ou même essayer de comprendre ses motivations ? Quel est donc son véritable but à lui ? Pour la première fois, Gellert doit bien admettre qu'il aimerait posséder le don de Legilimencie pour sonder l'esprit d'Albus, même s'il sait d'avance qu'il ne pourrait pas le lire. C'est à la fois troublant et excitant. Parce que si le garçon est prêt à le suivre ainsi, il pourrait lui demander beaucoup de choses, n'est-ce pas ? Désormais, Gellert est bien déterminé à savoir jusqu'où il est prêt à le suivre. Seulement après il décidera s'il peut lui révéler tous ses secrets. À présent, le blond n'a plus du tout envie de partir. Non, il souhaite avant tout découvrir qui est réellement Albus Dumbledore et s'il peut devenir un potentiel allié. Parce qu'il sait pertinemment bien que pour réaliser son projet, il devra avoir des alliés pour l'aider. Il n'a jamais espéré y parvenir seul.
- Bien sûr. Il fait de nouveau très chaud aujourd'hui. Je nous ai préparé des rafraîchissements. Je t'en prie, entre.
Il s'écarte pour le laisser passer, avant de refermer la porte en bougeant uniquement l'index. La télékinésie est un art de la sorcellerie de très haut niveau dont seuls une poignées de sorciers en sont capables. À Durmstrang, tous ses camarades et même ses professeurs étaient admiratifs devant son don. Aussi loin qu'il s'en souvienne, il a toujours eu ce don. Bien même avant d'acheter sa baguette magique, il parvenait déjà à faire bouger les objets avec ses mains par la volonté de sa force mentale. Emboîtant le pas d'Albus, Gellert l'emmène dans la cuisine et lui propose alors un thé glacé. Vêtu d'une simple chemise en lin qu'il a laissé à moitié ouverte et dont les manches ont été remontées, il se sert lui-même un grand verre. Habitué au grand froid des pays nordiques, Gellert n'aime pas beaucoup la chaleur.
- Il fait toujours aussi chaud en Angleterre ?
Il observe alors Albus du coin de l’œil. Lui aussi est vêtu légèrement et pour la première fois depuis qu'il le connait, il songe qu'il est particulièrement élégant. Il ne connait pas très bien encore la culture anglais, mais il sait que dans leur pays le côté gentleman est très mis en avant. Et Albus semble être de ces personnes qui prêtent toute attention à sa tenue. Il chasse cependant rapidement cette pensée et se reconcentre sur ses objectifs. Gellert n'est pas le genre de personne à prêter attention aux gens pour ce qu'ils sont, mais plutôt pour ce qu'ils sont prêt à accomplir. Mais, il ignore encore cependant qu'il a tout faux sur la ligne.
- Alors ? Dis-moi en plus sur toi. Ma tante m'a dit que tu as obtenu les meilleurs résultats à tes examens finaux. Qu'est-ce qui fait de toi exactement un sorcier brillant ? Les notes sont ce qu'elles sont mais ne font pas l'habit du sorcier.
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Dernière édition par Gellert Grindelwald le Jeu 2 Juin - 16:34, édité 2 fois
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Un rafraîchissement, par cette chaleur étouffante qui sévissait si tôt dans la journée et laissait présumer qu’elle n’irait qu’en s’intensifiant dans les heures à venir, n’est définitivement pas de refus, de même que cette occasion toute trouver de seulement partager un verre avec ce garçon dont il aurait tendance à boire les paroles avec plus de plaisir encore que toutes les boissons qu’il pourrait lui proposer. Albus fait son entrer à l’intérieur. D’un geste de la main, Gellert parvient à faire léviter leurs verres jusqu’à eux. Albus, qui lui-même ne maîtrise pas cet art d’un niveau avancé. Naturellement, Albus ne peut qu’être impressionné de constater combien Gellert, du haut de son pourtant jeune âge, semble maîtriser une forme de magie si avancée avec une décontraction remarquable. Bathilda n’avait vraiment pas exagéré les choses concernant les étonnantes compétences de Gellert Grindelwald. Albus ne sait qu’en être sincèrement impressionné, même s’il fait mine de rien, sirotant son verre avant de répondre tranquillement à la question de Gellert.
« L’été, on peut être surpris, oui, mais si tu restais plus longtemps, la grisaille ambiante te ferait rapidement regretter la météo actuelle », fait-il avec un fin sourire en coin. Comme il voudrait le voir rester plus longtemps… « Quoi qu’un peu de pluie ou ne serait-ce qu’un peu de vent ne serait pas de refus. »
C’est ce qu’on appelle littéralement parler de la pluie et du beau temps, mais en ce qui les concerne, il ne fait aucun doute que ça ne durera pas très longtemps. Ce sont davantage de vagues formalités qui ne tarderont pas à être remplacées par quelque chose de plus concret… Et d’ailleurs, cela ne tarde pas puisque Gellert lui en demande à présent plus à son sujet. Il est évident, en effet, que s’être distingué par de très brillants résultats scolaires ne signifie en rien qu’il soit un sorcier brillant. L’intelligence académique est peut-être la forme la moins remarquable d’intelligence, elle est en tout cas celle qui en dit le moins sur ce que peuvent réellement être vos compétences. Et Albus sait pertinemment que ce n’est pas ainsi qu’il fera valoir à son interlocuteur la légitimité qu’il aurait à se joindre à ses projets… Est-il convaincu d’en avoir une d’ailleurs, ou même de souhaiter tant que cela y adhérer, à ces projets ? L’affaire est bien évidemment plus complexe que cela. Albus est bien sûr totalement biaisé par l’attrait qu’il trouve à Gellert et qui semble, dans le même temps, biaiser complètement son jugement.
« Je ne saurais parler à la place de ceux qui estiment que je suis un élément remarquable, même si plusieurs de mes professeurs ont admis que j’ai été le sorcier le plus brillant que Poudlard ait jamais connu », fait-il en feignant une humilité qu’il n’éprouve guère car il est en réalité très fier de son parcours. « J’ai la fâcheuse tendance à ne pas me contenter de ce que l’on me propose et d’en souhaiter davantage. J’ai appris beaucoup de choses en autodidacte, notamment les principes de la magie élémentaire… Je me suis intéressé à la légilimancie il y a un an environ », ajoute-t-il innocemment, conscient que c’est un sujet qui pouvait changer la donne pour son interlocuteur. « Une grande curiosité et une très bonne intuition, c’est… » Il rit doucement. « J’ai l’impression de passer un entretien d’embauche. »
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Il est rassurant de savoir que le reste de l'année, les températures ne sont pas aussi élevées. Il songe que s'il remet les pieds un jour en Angleterre, ce sera à une autre époque de l'année. Que ce soit la pluie, le vent et même la neige, Gellert y est habitué puisque c'est dans ces conditions météorologiques qu'il a grandi. Mais parle de la pluie et du beau temps ne l'intéresse absolument pas. Une fois sa réponse obtenue à laquelle il se contente d'hocher la tête, il revient rapidement dans le vif du sujet, ce qui l'intéresse vraiment. Il ne sait pas très bien exactement ce qu'il attend d'Albus, mais il veut en tout cas s'assurer que ses compétences magiques dépassent bien celle du cadre académique scolaire. Ayant été expulsé de Durmstrang, il est la preuve que les notes ne font pas dans la vie. Oh bien sûr, il ne peut nier qu'il appris beaucoup de choses durant sa scolarité, mais ses propres compétences dépassaient déjà largement celle attendues par l'école. Fasciné par la magie noire, il ne s'est jamais contenté des cours qu'on lui donnait. Il s'employait toujours à enrichir ses connaissances en passant des heures à la bibliothèque ou encore à questionner ses ainés sur divers sujets. Avec un esprit brillant comme le sien, l'ambition ne pouvait que le gagner. L'envie d'en savoir toujours plus était son quotidien. À l'école, il était déjà un très bon orateur et il arrivait facilement à convaincre ses camarades de le suivre pour mener quelques expériences.
- Le plus brillant que Poudlard ait jamais, hm ? Voilà qui n'est pas du tout orgueilleux et prétentieux. commente-t-il.
Néanmoins, un petit sourire accompagnes ses paroles. Gellert est convaincu de la véracité des propos d'Albus. Seulement, il aime avoir des preuves et c'est pour cela qu'il ne se contente pas de simples récits. Il est en effet bien déterminé à voir de ses propres yeux la magie d'Albus, du moins une partie. Mais alors qu'il s'apprête à lui reposer des questions, Albus évoque son intérêt pour la légilmencie. Voilà qui devient très intéressant. En est-il seulement un ? Gellert sait que très peu de sorciers naissent avec cette capacité unique et puissante. La contrôler demande également une grande maîtrise et beaucoup d'entraînement, encore plus difficile que l'occlumencie de ce qu'il a entendu dire.
- Est-ce que tu y arrives ? À lire dans les pensées des gens ?
S'il en est vraiment capable, alors Gellert a tout intérêt à le considérer pour de bon comme un alliée dans sa quête. Avoir un compagnon de route capable de déchiffrer la moindre pensées, c'est un atout très avantageux, il ne peut le nier. Malheureusement, le test ne pourra pas s'effectuer sur lui, car bien évidemment il a appris depuis quelques temps déjà à fermer son esprit. Si la moindre personne apprend ses motivations ou retrouve sa trace, il pourrait avoir des ennuis. Il est encore mineur et ses méfaits à Durmstrang sont plutôt célèbres.
- On peut dire que c'est en quelques sortes le cas. Je suis désolé, mais il faut me comprendre. Je ne peux pas tout te révéler sans réellement savoir qui tu es et ce que tu peux faire.
Lui avoue-t-il ainsi qu'il ne lui fait pas encore totalement confiance ? En effet. Mais si Albus n'avait pas envie de passer par cette étape, il ne serait jamais venu. Sa présence lui démontre qu'il est prêt à aller loin. Et plus le blond apprend des choses le concernant, plus il envisage sérieusement de tout lui dire.
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Albus affiche un fin sourire amusé, pas le moins du monde heurté par les remarques de son interlocuteur. Le temps et l’expérience apprendraient à Albus l’humilité (dans une certaine mesure), mais le jeune sorcier qu’il est encore estime qu’il n’y a absolument rien de mal à reconnaître sa valeur. C’est bien au contraire en ayant conscience de son potentiel que l’on pourra espérer se transcender et ne pas faire du surplace. Alors oui, il assume ses dires, il les assume parce que c’est la pure et stricte vérité, tout simplement. Et il serait idiot de tourner autour du pot et de se sous-estimer à l’heure où son interlocuteur cherchait justement à savoir ce qu’il avait dans le ventre.
« Je me contente de répéter ce que l’on dit de moi », se contente-t-il de répondre non sans assurance. « Et l’on est prétentieux que si l’on prétend. Ce que l’on dit de moi est vrai », reprend-il, jouant jusqu’au bout la carte de l’orgueil et de l’assurance, avec l’intuition qu’elle pourrait plaire à son interlocuteur.
Et le fait est que, oui, il cherche bel et bien à lui plaire. Pas seulement pour lui prouver sa valeur, non… il n’est pas question que de cela. Il cherche à lui plaire parce qu’il veut être spécial à ses yeux, tout comme lui-même ne peut déjà s’empêcher d’accorder une place toute particulière à ce jeune homme, bien que cruellement conscient du fait qu’il en sait bien trop peu sur lui, et qu’il s’engage peut-être sur un terrain où il ne faudrait surtout pas qu’il s’aventure (mais ce même interdit est aussi, justement, ce qui l’attire invariablement vers Gellert).
« Je pourrais certainement parvenir à lire les tiennes », confirme calmement Albus en regardant Gellert dans le blanc des yeux quand ce dernier lui demande s’il est bel et bien capable de lire dans l’esprit des gens. « Si tu ne les maintenais pas hors de ma portée. »
Le seul fait qu’Albus soit capable d’avoir conscience des talents d’occlumens de son interlocuteur en dit forcément long sur ses capacités. Loin d’être encore un legilimens aguerri, déchiffrer les esprits ne lui est pas encore aussi naturel que cela le deviendra plus tard, mais en y mettant la concentration nécessaire, il le peut tout à fait. Et s’il le pouvait, il est certain qu’il apprécierait découvrir ne serait-ce qu’un fragment des pensées de Gellert… de même qu’il est, très égoïstement, curieux de savoir ce que Gellert peut bien penser de lui à titre personnel, au-delà de ce qu’il souhaiterait ou de ce qu’il est capable d’imaginer.
« Je te comprends », se contente d’ajouter Albus quand Gellert lui fait remarquer que si tout ceci ressemble à un entretien d’embauche, c’est que c’est en partie le cas.
Et oui, il le comprend… Ces trois seuls mots en disent plus longs que ce que l’on pourrait bien soupçonner. Il comprend sa manière de faire, mais il a surtout le sentiment de le comprendre, point. Et de pouvoir être compris par lui… C’est peut-être bien la première fois qu’il ressent cela à l’égard de qui que ce soit, y compris de ses plus proches amis.
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Beaucoup de personnes n'apprécient pas la vanité et le fait d'être orgueilleux. Mais Gellert, lui, a une toute vision de la chose. Pour lui, ces traits de caractère dépeignent une forte personnalité et de grandes ambitions. Il admire ces qualités qu'il recherche constamment chez les gens. Malheureusement, il a été constamment déçu jusqu'ici. À chaque fois qu'il partageait une partie de ses idée avec quelqu'un, on le traitait de fou furieux. Il est clair que ce n'est pas demain que les sorciers vont se réunir pour tenter de faire bouger les choses. De ce qu'il voit et interprète, ses pairs se complaisent dans leur manière de vivre. Demeurer cacher, ne surtout pas montrer la magie aux moldus, comment peut-on être réellement en accord avec cela ? Aussi loin qu'il s'en souvient, Gellert n'a jamais adhéré à cela. Déjà jeune enfant, il questionnait son père et ses proches sur l'avenir des sorciers, sur la raison qui les obligent à devoir se cacher des moldus. Et depuis toujours, il a trouvé cela aberrant, stupide. Les moldus sont libres eux. Depuis des siècles, ils se font la guerre, n'hésitant pas à ravager des pays entiers pour obtenir ce qu'ils convoitent. Pourquoi dans ce cas, les sorciers doivent-ils se cacher comme s'ils avaient honte de ce qu'ils sont ? Oui Gellert a depuis toujours émis le souhait de changer tout cela. Il rêve d'un monde où les sorciers marchent librement et fièrement aux yeux de tous, sans retenue, sans crainte.
- Et je pense que c'est une très bonne chance. On doit être fier de nos talents, les mettre en lumière et non les étouffer.
Lorsqu'Albus lui confirme qu'il est bel et bien capable de lire dans les pensées d'autrui, il ne peut dissimuler un petit sourire en coin. Voilà le genre de talent dont il a besoin à ses côtés. Même s'il est plutôt doué pour comprendre et deviner les sentiments des gens, il est toujours avantageux d'avoir un legilimens dans son camp. D'autant plus que Gellert sait à quel point ils sont rares. En effet, la legilimencie est un don rare chez les sorciers, alors que l'occlumencie, tout sorcier en théorie est capable de l'apprendre. À vrai dire, Albus est le premier legilimens qu'il rencontre. Pour autant, il ne l'envie pas. Gellert n'a jamais envié qui que ce soit parce qu'il est parfaitement conscience de ses propres compétences bien au-dessus de la moyenne. Il sait aussi que la perfection n'existe pas et que malgré tous ses efforts et recherches, il ne pourra jamais disposer d'un pouvoir infini. En revanche, cela ne l'empêche pas de le désirer le pouvoir, bien au contraire. S'il s'intéresse aux reliques, c'est pour leur pouvoir promis en premier lieu, mais aussi parce que ces mystérieuses artefacts ont une histoire, une signification et il les destine à un glorieux projet d'avenir. Gellert est conscient qu'il est un occlumens confirmé, mais recevoir des compliments est toujours agréable à recevoir.
- Je te remercie. Ce n'est guère compliqué à vrai dire. Peut-être qu'un jour, je te laisserai accéder à mes pensées, qui sait.
Il croise le regard d'Albus tout en lui offrant un petit sourire. Si ce garçon peut devenir son allié, la confiance viendra en temps voulu et ce jour-là, il n'aura plus besoin de lui cacher quoi que ce soit. Finissant d'une traite le fond de son verre, Gellert attend qu'Albus en fasse de même avant de l'inviter à le suivre dans le jardin. Il se place sous le grand hêtre qui offre une bonne protection des regards indésirables. Et en cet été torride, c'est d'autant plus agréable. Quiconque aurait trouvé fort déplaisant cet interrogatoire et cette sorte de mise à l'épreuve. Mais visiblement pas Albus. Et cela satisfait grandement Gellert, autant qu'il se demande pourquoi il accepte si facilement de se plier à ses conditions.
- Nous avons de la chance, le voisin d'à côté est absent selon ma tante. On ne risque pas d'être observé ici. Alors que dirais-tu d'un petit duel amical ?
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Dernière édition par Gellert Grindelwald le Dim 26 Juin - 18:40, édité 1 fois
Albus Dumbledore
▿ Ton univers : Fantastic Beasts
▿ Date de naissance : 30/08/1975
▿ Age : 49
▿ Métier : Professeur d'histoire à l'université
▿ Quartier : Hogwarts Place
▿ Côté cœur :
The trouble is, humans do have a knack of choosing precisely those things which are worst for them...
▿ Dons/capacités/pouvoirs :
▿ Baguette magique
▿ Pacte de Sang
▿ Legilimancie
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▿ Fumseck
▿ Magie non verbale
▿ Occlumancie
▿ Pensine
Évidemment, quand Gellert affirme qu’il faudrait toujours mettre ses talents en lumière et ne surtout jamais les étouffer, il parle très directement à ce qui est à la fois une conviction profonde pour Albus, mais également quelque chose qu’il ne sait s’empêcher de redouter… car oui, Albus est convaincu de son talent, de même que l’ont été tous ceux qui ont croisé sa route… et à quoi lui sert-il, pourtant ? La réponse est aussi simple que décevante : rien. Il se retrouve coincé ici, entre son frère et sa sœur, à endosser un rôle qu’il n’a jamais voulu, et plus le temps passe, plus il le reproche à Aberforth et à Ariana.
Son potentiel gâché, sapé par les circonstances… Oui, il est contraint d’étouffer ses talents au profit d’une vie qu’il méprise… et pour la première fois depuis bien longtemps, il entrevoit la possibilité d’autre chose, et ce quelque chose est cent fois plus exaltant que tout ce qu’il a pu vivre ou connaître durant son existence. Même si ça ne doit être qu’une parenthèse dans son existence, elle est clairement bien trop séduisante pour qu’il sache se priver de tout ce qu’elle lui apporte sur le moment. La sensation d’être vivant, et plus vivant que jamais, même. Cela se joue à rien, quelques mots, quelques promesses… Un seul regard, peut-être… Il n’a en réalité que trop besoin de cette échappatoire offerte sur un plateau d’argent, et qui lui confère le sentiment qu’il parviendra à tout pour peu qu’on lui donne cette chance.
« Peut-être », répète doucement Albus qui réalise en cet instant à quel point il voudrait être en mesure de sonder les pensées de ce jeune homme ô combien fascinant.
Et dans le même temps, ce n’est pourtant pas ce qu’il souhaite. Il y a dans le mystère que Gellert sait brillamment cultiver à son propre sujet quelque chose d’aussi séduisant que ne l’est sa personne pour commencer. Il voudrait avoir accès à ce qu’il pense et ressent sans avoir besoin pour cela de fouiller ses pensées, parce que, tout simplement, Gellert aura pris la décision de remettre ces pensées et ces émotions entre ses mains en toute confiance. C’est à ceci que toute cette situation rime, après tout, n’est-ce pas ? A tester ses compétences, oui, mais aussi à mesurer le degré de confiance qu’il peut ou non placer ou non. Et Gellert a raison de se défier. Albus devrait faire de même mais il s’en découvre d’ores et déjà incapable. La fascination et la curiosité l’emportent tout naturellement sur toute autre forme de considération.
Une fois leurs verres terminés, Gellert entraîne Albus dans le jardin. Quand le jeune homme lui apprend que le voisin d’à côté, le seul témoin éventuel de ce qui se trame ici, est absent, Albus n’a pas vraiment besoin d’en entendre plus pour deviner ce qui va se passer alors. Une fine esquisse orne ses lèvres au moment d’entendre Gellert lui proposer ce duel amical.
« Très bien », approuve Albus en tirant sa baguette de sa poche. « Des conditions ? Des restrictions, peut-être ? » demande-t-il avec une pointe de malice dans la voix. « Que dirais-tu de ceci ? Pas de sortilèges articulés, que des informulés. Rien de trop banal, non plus, évitons les stupéfix et les expelliarmus. Ça te convient ? »
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La vérité ? Gellert doute sérieusement qu'un jour il laisse quelqu'un accéder à ses pensées, même s'il devient très proche de cette personne. La raison ? Tout simplement parce qu'il est une personne prudente. De plus, il sait que ses pensées pourraient effrayer plus d'une personne. Il a des idées et des projets bien précis et il est parfaitement conscient qu'elles ne plaisent pour ainsi dire à presque personne. Pour la société, il est vu comme une menace. À Durmstrang, il s'est fait une certaine réputation et il ne serait guère étonné que des Aurors soient sur ses traces. Aussi mieux vaut que jamais personne ne sache ce qu'il a réellement derrière la tête. Pas même ce garçon qui semble boire chacune de ses paroles comme s'il venait de trouver le graal. Néanmoins, il affiche un peut petit sourire, à la fois amusé et à la fois provocateur. Il ne doute pas un seul instant qu'Albus tentera souvent de percer les secrets de son esprit. Il aura intérêt à rester sur ses gardes à tout moment.
Une fois dehors, les deux garçons se mettent face à face et Gellert invite Albus à le défier en duel afin pour qu'il puisse se faire une idée générale de son talent. Celui-ci lui demande alors quelles sont les conditions du duel. Gellert n'a pas besoin de les dicter, car Albus propose de lui-même quelques petites règles. Naturellement, c'est ce qu'il avait en tête. Ce serait une insulte pour tous les deux d'avoir recours à la magie verbale après tout. Cependant, Albus n'évoque aucune condition concernant la magie noire. Le blond en vient alors à se demander quelles sont exactement les connaissances de ce dernier en la matière. Il présume qu'il ne s'y intéresse pas vraiment, mais il devine qu'à sa réputation, il doit y connaître quelque chose tout de même.
- Cela me semble bien. Évitons également les sortilèges impardonnables et toutes autres formes de magie noire.
Après tout, Gellert ne veut pas lui faire du mal. De toute façon, quelque chose lui dit qu'il n'y arriverait pas si facilement même s'il le voudrait. Il ne veut pas l'admettre, mais il est impatient de débuter ce duel. À ses yeux, la seule façon de tester ses connaissances, mais aussi ses limites, c'est bien en duel. La théorie, c'est utile, il ne dira pas le contraire, mais cela ne suffit guère et de manière générale, il trouve que l'école ne l'oriente pas suffisamment dans cette voie. À son tour, il sort sa baguette magique et se met en position d'attaque. Contrairement à Albus, il n'a pas terminé ses études. Mais ses connaissances étant suffisamment poussées ainsi que ses prouesses magiques, c'est comme s'il les avait terminé.
- Tu es prêt ? À toi l'honneur de m'attaquer en premier.
Le regard fixé sur Albus, il demeure parfaitement calme bien qu'il ressent une pointe d'excitation concernant ce duel amical. C'est pourquoi, il ne peut totalement dissimuler un léger rictus aux coins de ses lèvres.
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Dernière édition par Gellert Grindelwald le Jeu 7 Juil - 15:37, édité 1 fois
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Albus hoche la tête en écoutant les conditions que Gellert pose à son tour quant à leur duel. Les sortilèges impardonnables sont à éviter, ce qui laisse donc entendre que le jeune homme les maîtrise. Pour Albus, ce n’est pas raiment une surprise que de le découvrir, mais il ne peut pas en dire autant de son côté. De même que, en réalité, tout ce qui a trait à la magie noire reste un domaine relativement abstrait pour lui. Il s’y est intéressé bien sûr, comme à toute autre forme de magie, et ce serait mentir que d’affirmer qu’il n’a pas été fasciné par ce domaine ô combien nébuleux de la magie, mais il est des chemins qu’il est ardu d’emprunter et dont il est plus ardu encore de revenir. C’est un pas qu’il n’a jamais franchi, et une part de lui ne le veut sous aucun prétexte… une autre, néanmoins, reste tentée. Et il ne faudrait sans doute pas grand-chose – une mauvaise influence, tout au plus – pour qu’il se laisse séduire une bonne fois pour toutes. Pas de magie noire, donc, mais Albus retient tout de même de se renseigner sur les compétences que Gellert a peut-être su acquérir en la matière.
Ce duel, quoi qu’il en soit, n’a pas pour vocation de se faire du mal l’un à l’autre, mais bien davantage d’observer les limites de leurs pouvoirs respectifs. C’est une démonstration de force au cours de laquelle ils sont tenus de prouver leur valeur… Enfin, Albus surtout… Il a bien compris que Gellert n’attendait après l’approbation de personne, il a bien assez conscience de sa valeur pour n’avoir pas à s’embarrasser de ce genre de considérations. Mais Albus, de son côté, ne peut pas prétendre la même chose. C’est au contraire l’inverse. Il a tout à prouver à son interlocuteur, et il y tient. Il sait que l’intérêt que Gellert lui porte pourrait s’essouffler à tout instant, il suffirait pour cela de trois fois rien… Et il ne veut pas perdre cette attention. Pour peu qu’il le regarde comme il le fait maintenant, il se moquera bien de savoir ce qui peut travers ses pensées, qui pour l’heure lui sont hermétiques. Il n’a pas besoin de cela. Et même, il se complaît quelque part dans l’aura de mystère qui l’environne.
Baguette pointée en direction de son opposant, Albus est prêt à attaquer, il ne ressent aucune appréhension chez son adversaire, davantage de curiosité, et cela lui convient très bien, car lui-même a relégué, en cet instant, l’appréhension au second plan. Il n’est soucieux que de faire ses preuves et, si possible, de s’amuser un peu. Galvanisé par le léger sourire qu’il voit poindre au coin des lèvres de Gellert- un sourire particulièrement charmant, il est prêt à lancer l’offensive. Sans prononcer un seul mot, bien sûr. La règle des informulés tient toujours. D’un geste agile, il fait apparaître une mur de flammes hautes, faisant barrage entre eux, une parade destinée à déstabiliser son adversaire avant de lancer un autre sort, un maléfice d’entrave que son adversaire contrecarrera sans doute en dépit de sa rapidité d’exécution.
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Au delà de son intérêt pour les archives et de s'instruire toujours plus, c'est bien l'attrait pour les duels qui le passionne. Gellert estime en effet que rien ne vaut la pratique. Bien que naturellement brillant, Gellert a pu affiner ses sorts et sa puissance en s'exerçant. Il s'est exercé pour la grande majorité de son temps seul, mais il a déjà utilisé bien évidemment d'autres sorciers comme cobayes, notamment lorsqu'il était à Durmstrang. Et aujourd'hui, il a l'opportunité d'affronter un adversaire digne de lui. Il n'a pas souvenir d'avoir ressenti une telle excitation depuis fort longtemps. Lui qui est d'ordinaire si calme, si imperturbable, a un peu de mal à se contenir. Heureusement pour lui, les règles sont rapidement établies et Gellert permet naturellement ensuite à Albus d'attaquer le premier. Il recommande qu'ils n'utilisent pas l'un les sortilèges impardonnables, ni toute autre forme de magie noire. Gellert en connait déjà un rayon sur la magie noire bien sûr, même s'il sait qui lui reste encore tant de choses à découvrir, à apprendre, à acquérir. En revanche, il ignore tout bonnement si Albus est calé sur la matière comme lui. Il a l'impression que non, mais ce serait une erreur de sa part de juger son domaine de compétence à une simple impression. S'il est aussi brillant qu'il l'affirme, il doit avoir au minimum certaines notions.
Albus passe donc à l'offensif en premier. Le sort qu'il utilise est rapide et exécuté avec une grâce que Gellert n'a jamais vu auparavant. Le tout sans remuer un seul instant les lèvres. Il maîtrise les sortilèges informulés avec une rare élégance et puissance qui lui a été données de voir jusqu'ici. Il fait ainsi apparaître un mur de flammes, qui les séparent. Bien qu'impressionné, Gellert sait que la véritable attaque suivra immédiatement. Et il a raison. Un maléfice d'entrave exécuté une fois encore à la perfection. Une seule attaque et le blond est déjà conquis. Sa tante n'avait donc pas menti. Ce garçon est doué, très doué. Néanmoins pour lui, cette attaque est presque inoffensive. Réagissant très vite, il bloque le maléfice d'entrave par le charme du bouclier qui repousse l'attaque. La seconde suivante, il jette un sortilège faisant apparaître une énorme cascade d'eau venant briser le mur de flammes. Ensuite, il enchaîne avec une attaque rapide en lançant un Bombarda maxima, le tout sans remuer les lèvres un seul instant bien évidemment.
Mais sans surprise, Albus bloque sans difficulté son attaque avant de repasser à l'offensif. C'est ainsi que durant plusieurs minutes, les deux jeunes sorciers font pleuvoir sur l'autre sortilèges sur sortilèges. Fort heureusement pour eux, les voisins d'à côtés, des Moldus, sont absents et personne n'est donc en mesure de remarque le feu d'artifices de sortilèges qui pleut dans le jardin. Finalement, le duel se termine par un match nul. Gellert parvint à immobiliser Albus au sol, mais il se fait en même temps désarmé et immobilisé à son tour.
- Impressionnant. Vraiment impressionnant. Je n'ai jamais rencontré un sorcier aussi doué que toi, je dois te l'avouer. commente le blond lorsque tous les deux se relèvent et viennent se serrer la main.
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Dernière édition par Gellert Grindelwald le Mar 9 Aoû - 22:08, édité 1 fois
Albus Dumbledore
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Albus n’a pas été tant que cela rôdé aux duels, il n’a pas vraiment eu d’occasions bien concrètes d’opposer ses connaissances et ses talents à un sorcier qui serait non seulement partant pour l’exercice, mais susceptible de soutenir la comparaison. Gellert se révèle particulièrement doué – mais cela, Albus n’en avait pas vraiment douté. Il le met à plus d’une reprise en difficulté. Chacun des sortilèges qu’il exécute l’est avec une précision presque millimétrée et une maîtrise absolument admirable. Et même si dans ces circonstances, Albus doit se concentrer pour mettre en œuvre tous ses talents et toute sa virtuosité (il ne voudrait pas que Gellert retire de cet épisode qu’il est un piètre duelliste, et pire encore un piètre sorcier. Il n’a que trop besoin de l’impressionner), cela ne l’empêche pas de vraiment apprécier ce moment, et pour cause, il se sent stimulé intellectuellement, il se sent challengé.
Albus n’a jamais éprouvé de mépris réel à l’adresse des personnes moins douées que lui (enfin, tout dépend en réalité, il avait pu éprouver de la rancœur envers son frère et sa sœur pour cette exacte raison, et il le regretterait amèrement pour lui), mais il doit se reconnaître une sincère frustration à la pensée de n’avoir pas d’égal, quelqu’un qui puisse véritablement le comprendre, prendre la pleine mesure de son potentiel et l’encourager à l’exploiter. Bien sûr, il compte parmi ses amis des personnes talentueuses, il n’irait pas le nier, il a par exemple une grande estime pour Elphias, avec qui il aurait eu plaisir à faire ce tour du monde qu’il avait été contraint de reléguer, à contrecoeur, aux oubliettes, mais ce n’est tout de même pas la même chose. Ce duel semble confirmer ce que Gellert avait sans doute déjà soupçonné en accordant de son temps et de son attention à Albus. Il se trouve non pas face à un adversaire (pas encore) mais en présence de quelqu’un de véritablement susceptible de le soutenir dans des projets qui certes l’obligeraient à renoncer à tous ses devoirs, mais pourraient le mener sur une voie bien plus glorieuse.
Albus ne sait faire autrement que de se gargariser des compliments de son interlocuteur. Quand il s’adresse à lui de la sorte, quand il reconnaît ses qualités et ses talents, de tels propos, qu’il a déjà pu entendre par le passé (en toute humilité bien sûr) gagnent une valeur différente. Il pourrait s’épargner l’opinion de beaucoup et se satisfaire de leur agacement ou de leur mépris, mais rien ne lui déplairait davantage que de sentir qu’il n’est pas à la hauteur de ce garçon dont l’irruption si soudaine dans sa vie semble bouleverser au plus profond de lui quelque chose qu’il n’avait pas soupçonné un seul instant.
« Tu es assurément le sorcier le plus doué que j’ai jamais rencontré », répond Albus, rendant son compliments à Gellert en serrant sa main, se préservant de la tentation bien réelle de la garder plus longtemps que nécessaire dans la sienne. « Je ne peux qu’imaginer ce que donneraient nos talents combinés. »
Ils pourraient changer la face du monde. Et en cet instant, il en a plus que jamais conscience.
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De son côté, Gellert n'a jamais non plus rencontré quelqu'un qui puisse rivaliser comme un égal avec lui. Jusqu'ici, il a toujours été déçu, bien qu'il ait parfaitement conscience qu'il soit un sorcier bien au-dessus de tous. Même parmi les plus grands sorciers réputés, aucun ne lui arrive à la cheville et pourtant, il n'a que 16 ans. Il n'est même pas encore majeur et il surpasse déjà le monde de la magie. Jusqu'à ce jour, jusqu'à ce moment précis où ce duel vient confirmer les dires de sa tante. Et soudain, tout change. Tout fait sens. Gellert décide ici et maintenant qu'il ne s'en irait pas de Godric's Hollow sans Albus. Il ne retrouvera jamais quelqu'un comme lui. Il ne pourra jamais rencontré à nouveau un sorcier qui soit son égal et qui partage également ses ambitions, son point de vue sur leur monde. Cette rencontre n'est pas un simple hasard après tout, c'est le fruit du destin. Ils sont fait pour travailler ensemble, ils sont fait pour accomplir de grandes choses. Le monde magique magique se réveillera bientôt avec un souffle nouveau que tous les deux insuffleront dans le futur. Tout cela, il peut le voir, le deviner sans même avoir recours à ses talents en divination.
Cette poignée de main amicale symbolise bien plus qu'une simple formalité après un duel. Pour Gellert, c'est le début d'une nouvelle ère, d'un changement radical qui prendra bientôt forme. Quitter Godric's Hollow pour continuer des recherches qui peuvent durer encore bien des années lui semblent tellement futiles désormais. En restant ici, il progressera bien plus rapidement qu'au travers de ses voyages solitaires. Et en croisant les yeux bleus pétillants d'Albus, le blond saisit aussitôt que le garçon est animé par les mêmes ambitions que lui.
- Merci. Ce combat a été un régal pour moi et j'ai hâte que nous en ayons d'autres. Tout comme toi, je ne peux que me réjouir de ce que nous pouvons accomplir ensemble. Viens rentrons, la chaleur me donne la nausée. Je ne suis décidément pas habitué à ce genre de cilmat.
Invitant Albus à le suivre à l'intérieur, Gellert s'empresse de leur servir une nouvelle fois des rafraîchissements avant de venir s'asseoir en face de lui à la table. Ensuite tout en restant stoïque, il prend une profonde inspiration et tout en plantant son regard dans celui d'Albus, il lui dit :
- Je ne peux plus partir désormais. Je pense qu'il est temps pour moi d'admettre que le chemin sur lequel je me suis engagé ne peut être parcouru seul. Qu'en dis-tu ? Es-tu prêt à offrir au monde magique ce qu'il mérite vraiment ? Es-tu prêt à partir à la recherche d'artefacts classés comme étant de simples mythes ? Es-tu prêt à réécrire l'histoire avec moi ?
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Dernière édition par Gellert Grindelwald le Sam 3 Sep - 20:00, édité 2 fois
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Un sourire empreint de davantage de fierté que d’humilité vient éclairer le visage quand Gellert reconnaît avoir pris plaisir à ce duel, comme ça a été le cas pour lui. Albus ne pense pas avoir besoin de le lui confirmer : oui, il y en aura d’autres. Jamais dans le but de se défier – du moins c’est ce qu’il pense en cet instant, et il y croit dur comme fer –, mais dans celui de se perfectionner mutuellement, et aussi, tout simplement, pour le plaisir de déployer l’ampleur de leurs talents magiques l’un en présence de l’autre. Oui, s’ils unissent leurs forces et, surtout, leurs talents, ils pourraient bien devenir invincibles. La vieille Bathilda avait eu le nez creux en songeant que ces deux-là s’entendraient à merveille, ce qu’elle n’avait peut-être pas envisagé, c’est que leur caractère brillant n'avait d’égal que leur ambition dévorante. Le tout conjugué est exaltant pour eux, sera probablement redoutable pour les autres.
Albus s’emballe, à l’évidence. Que sait-il de Gellert, après tout ? Il est séduit par tout ce qu’il découvre de lui, mais cela ne doit certainement pas lui faire oublier ses obligations, celles qui l’attachent à sa famille, ne lui en déplaisent. C’est toutes ses responsabilités qu’il occulte à l’heure actuelle en décidant de se focaliser sur ce qui deviendrait une plus haute vocation. Exit Ariana et Aberforth. Il les relègue au plus loin qu’il le peut de ses considérations pour se convaincre que tous les rêves qu’il caresse en présence de ce jeune homme attirant sont accessibles.
Albus adresse à Gellert un sourire conciliant. Lui-même n’est pas tant habitué à de tels climats, en réalité. Cela faisait longtemps que Godric’s Hollow n’avait pas connu une telle période de canicule. Oui, ça ne leur fera pas de mal de rentrer, d’autant plus qu’ils n’ont pas ménagé leurs efforts tout à l’heure, ce qui n’est pas là pour arranger quoi que ce soit. A peine à l’intérieur, Gellert se propose de leur servir quelques rafraîchissements. Albus savoure une première gorgée de son verre, aussitôt, il se sent un peu mieux lui aussi. Son corps se rafraîchit, certes, mais son esprit, lui, demeure échaudé par la multitude de pensées qui bataillent dans son esprit.
Et le discours de Gellert n’arrange rien bien sûr. Quand il lui affirme qu’il ne compte plus partir à présent, il sent les battements de son cœur s’emballer presque malgré lui. C’est tout ce qu’il voulait entendre. Gellert veut lui confier une place dans ses hauts desseins, et Albus ne veut pas occuper une autre place qu’aux côtés de Gellert. Il ne peut s’en cacher. Il ne s’est jamais senti autant appartenir à quelque chose qui soit à sa hauteur qu’au moment de pouvoir s’intégrer au projet de son nouvel ami (qu’il ne considère déjà plus tout à fait comme tel).
« Je ne peux pas passer à côté d’une telle opportunité. » Il ne peut pas passer à côté de son destin, c’est ça qu’il cherche véritablement à lui dire, alors que son regard s’ancre au sien. « On pourra changer la face du monde pour toujours », s’emballe-t-il. « Pour le plus grand bien », complète-t-il dans un souffle. « Nous pouvons poursuivre nos recherches d’ici, et quand le moment sera venu… on partira, tous les deux. »
Il est prêt, oui, à s’en aller, sans regard en arrière vers son frère et sa sœur.
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Albus Dumbledore
Happiness can be found, even in the darkest of times, if one only remembers to turn on the light.
La maison leur apporte aussitôt un peu de fraîcheur qui est rapidement accompagnée de boissons proposées par Gellert. Le jeune garçon ne supporte décidément pas du tout la chaleur. En même temps, il n'a jamais été habitué à ce genre de climat. Cependant, il sait pertinemment bien d'avance qui lui faudra apprivoiser les climats chauds s'il souhaite mettre les pieds dans le plus d'endroits possible. Pour le moment, il n'a pas la moindre idée où se trouvent les trois reliques et il n'exclue ainsi aucune piste. Pour l'heure, il apprécie la compagnie d'Albus en qui il voit désormais un digne compagnon de route. Il y a encore une semaine, il envisageait de faire simplement une brève halte ici à Grodric's Hollow et maintenant, tous ses plans ont changé. Son regard ne peut d'ailleurs quitter Albus. Il entrevoit le futur totalement différent. Néanmoins, il se pose encore des questions, à savoir si le jeune Dumbledore fera bel et bien partie de sa vie future, de ses projets. Jusqu'où est-il prêt à aller ? Énoncer des faits est une chose, mais encore faut-il aller jusqu'au bout. Gellert est prêt à lui accorder une certaine confiance, tout en restant sur ses gardes.
Pourtant, il voit dans les yeux du garçon qu'il souhaite, si ce n'est plus, s'aventurer sur ce chemin qui lui propose. L'ambition se lit très clairement sur son visage, comme dans un livre ouvert. Et puis surtout, il a désormais la preuve qu'il est tout aussi brillant que lui. Ce petit duel entre eux vient de le prouver. Quant à son intelligence, cela coule de source. Il l'a compris immédiatement en le rencontrant le premier jour. Tout en sirotant sa boisson, les pensées de Gellert fusent. Il entrevoit beaucoup de possibilités nouvelles à partir de maintenant. Son esprit à la fois brillant et tordu, est déjà en train de planifier de nouveaux plans, de nouvelles destinations. Puis, son attention revient entièrement sur Albus lorsque celui-ci prononce une certaine phrases.
- « Pour le plus grand bien ». répète-t-il à voix basse mais en prenant le temps de détacher chaque syllabe.
Il repose son verre et se met alors à observer très attentivement Albus. Il n'a jamais pensé à quelque chose d'aussi fort, d'aussi puissant. Et, il ne peut ainsi s'empêcher d'être non seulement impressionné, mais aussi un peu jaloux forcément. Alors lentement, très lentement un petit sourire en coin vient se dessiner sur ses lèvres. Oui, Albus Dumbledore ne fait que le surprendre et il commence sincèrement à l'apprécier. Peut-il encore douter de ses motivations à ce stade ? Pas vraiment, mais il commettrait tout de même une grossière erreur en lui accordant sa pleine confiance. Pour l'heure, il est prêt à partager avec lui ses secrets tout en restant prudent. Peu de temps après, les deux garçons se quittent une nouvelle fois, les obligations d'Albus le rattrapant. Puis pendant trois jours, ils ne purent se voir. Alors à la place, ils s'écrivirent d'autres lettres.
Albus,
J'ai longuement réfléchi à tes propos de l'autre jour. Je pense que nous devrions commencer à réfléchir à ce que nous voulons imposer, car prendre le pouvoir nous oblige à assumer de grandes responsabilités par la suite. La recherche des reliques de la mort, comme tu le sais, prendra du temps, des années probablement. Et en attendant de les trouver, nous pourrions déjà changer notre monde en brisant le code international du secret magique. Comme tu l'as si bien dit, ce sera pour « Pour le plus grand bien ». Nous gouvernerons les Moldus afin de les remettre à leur juste place. Indique-moi une date et heure de rencontre quand tu aurais du temps afin que nous en discutons de manière plus approfondie.
My brothers... my sisters. The clock is ticking faster. My dream, we who live, for truth, for love. The moment has come, to take our rightful place... in the world, where we wizards... are free. Join me... or die
Dernière édition par Gellert Grindelwald le Dim 11 Sep - 17:13, édité 1 fois
Albus Dumbledore
▿ Ton univers : Fantastic Beasts
▿ Date de naissance : 30/08/1975
▿ Age : 49
▿ Métier : Professeur d'histoire à l'université
▿ Quartier : Hogwarts Place
▿ Côté cœur :
The trouble is, humans do have a knack of choosing precisely those things which are worst for them...
▿ Dons/capacités/pouvoirs :
▿ Baguette magique
▿ Pacte de Sang
▿ Legilimancie
▿ Transplanage
▿ Fumseck
▿ Magie non verbale
▿ Occlumancie
▿ Pensine
Pour le plus grand bien. Les mots lui sont venus aisément, naturellement, et il les a pensés avec une conviction qui l’a dépassé lui-même. Il lui est presque inconcevable de croire, en cet instant, tandis qu’il pose un regard fasciné et… séduit sur Gellert Grindelwald qu’il ne connaissait même pas ce jeune homme au début de l’été. Voilà que, soudainement, il occupe un espace particulier, entier, total. Il est présent dans ses pensées, même les plus quotidiennes, et dans sa vision de l’avenir. Il n’est plus capable de concevoir son futur sans lui. Quand il se sent capable d’en soustraire, sans difficulté ni remords, autant Ariana qu’Aberforth, voilà que ce jeune homme dont il ne sait pas grand-chose, en dehors du talent et des aspirations, devient la personne la plus importante. Est-ce de la naïveté ? Peut-être bien, une naïveté encouragée par la naissance de sentiments qu’il n’est pas en mesure de contrôler et qui imprègnent son cœur en entier. Albus est sous le charme, au sens figuré seulement, mais si fortement, si puissamment que l’on pourrait le penser victime d’un philtre d’amour des plus radicaux.
S’il s’écoutait, il ne laisserait probablement s’écouler qu’un temps limité avant de le retrouver, mais chaque retour à la maison, chaque regard noir de la part d’Aberforth, le rappelle à des obligations qu’il n’a définitivement pas la moindre intention d’accomplir. Il se ressent une obligation plus forte vis-à-vis de ce jeune homme qui a bouleversé sa vie – et, il en a conscience (pour de très bonnes raisons), bouleversera sa vie pour toujours – que vis-à-vis de sa propre famille. Les journées qu’il s’oblige à passer loin de Gellert lui paraissent toujours terriblement longues, et il les comble du mieux qu’il le peut, notamment en poursuivant ses réflexions au sujet de leur projet commun. Les lettres qu’ils s’échangent durant les moments où ils ne peuvent pas se voir deviennent une véritable respiration pour lui. La dernière de ses missives, notamment, lui laisse une impression marquante. Il y apporte une réponse en même temps qu’il lui fixe un nouveau rendez-vous.
Gellert,
Nous devons en effet admettre que pour le plus grand bien, et pour le propre bien des Moldus, la domination des sorciers doit naturellement s’exercer. Nous nous devons de gouverner au nom du pouvoir qui nous a été attribué à la naissance, de même qu’il nous confère une responsabilité sur ceux que nous gouvernerons. La levée du code international du secret magique est une première étape. Une étape nécessaire.
Chaque fois que nous serons en désaccord, comme cela arrivera sûrement, cette notion fondamentale devra représenter la base de toutes nos discussions. Nous prenons le pouvoir POUR LE PLUS GRAND BIEN. Il en découle que lorsque nous nous heurtons à une résistance, nous ne devons utiliser que la force nécessaire et pas plus. (Je devine que ce fut ton erreur à Durmstrang. Mais je ne m'en plains pas, car si tu n'avais pas été renvoyé, nous ne nous serions jamais rencontrés.)
Rendez-vous jeudi à vingt-deux heures, chez toi.
Albus
Albus se sent fébrile au moment d’attendre la confirmation de ce rendez-vous, et plus encore dans l’attente de sa concrétisation. Le temps lui paraît alors terriblement long. Finalement, le duo se retrouve malgré tout, et c’est, pour Albus, comme une respiration que de le revoir, comme s’il avait retenu son souffle tout son temps avant de le revoir.
« J’ai plusieurs propositions à te soumettre », fait-il à peine Gellert l’a-t-il invité à entrer. « Tu préfères que je commence par la plus raisonnable ou bien la plus grandiloquente ? »
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Albus Dumbledore
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Pour la première fois de sa vie, Gellert ressent une certaine excitation et impatience naitre au creux de son estomac. Lui qui ne se soucie d'ordinaire guère du temps qui s'écoule, le voilà aujourd'hui impatient que ces trois jours se terminent afin de revoir Albus. Il ne devrait pas s'attacher à lui, quelque part il sait, c'est une voie dangereuse sur laquelle il s'aventure. Pourtant, il est convaincu désormais que la compagnie d'Albus est plus que nécessaire. Il a besoin d'un compagnon de route, d'une personne avec qui tout partager, argumenter et discuter pendant des heures et des heures. Si la solitude jusqu'ici ne lui a jamais posé problème, voilà que subitement il a envie que le jeune Dumbledore soit à ses côtés en permanence. C'est folie de sa part de voir les choses ainsi, mais Gellert a longuement réfléchi et il est prêt à prendre ce risque. Albus est la personne qui lui faut. C'est lui ou personne. Il en a la grande conviction et jusqu'ici, il ne s'est que rarement trompé malgré son jeune âge.
Durant ces trois jours, Gellert continue de poursuivre ses recherches sur les reliques, bien que son esprit est régulièrement distrait. Il n'a pas consulté tous les livres chez sa tante et il y a encore des pistes qu'il n'a pas exploré. Il a hâte d'ailleurs de les partager avec Albus et de connaître son avis sur la question. Il en veut un peu à Albus de continuer à assumer ses responsabilités familiales, alors qu'ensemble ils pourraient déjà réfléchir à de nombreux sujets. Si sa soeur aujourd'hui est obligée de se cacher et d'avoir honte de ce qu'elle, c'est à cause des moldus et de ce maudit code du secret international magique. Une fois qu'il sera brisé, elle pourra au contraire marcher librement dans la rue sans plus jamais redouter la réaction des moldus. Et donc plus il passe du temps avec elle et son frère Abelforth, et plus c'est un temps qu'ils perdent au profit de leurs recherches. Le moment venu, Ariana les remerciera Albus et lui. Quant à Abelforth, il sera bien obligé d'admettre qu'ils avaient raison et que c'est pour le bien être d'Ariana tout cela.
Finalement, les trois jours arrivent à leur terme et Gellert a tout préparé. Bathilda n'est toujours pas revenue et ils seront donc tranquille. Il a préparé du thé bien évidemment, mais également un petit repas au cas où. Sur la table, il a étalé toutes ses recherches, ouvert les livres à la bonne page, dessiné divers croquis. La soirée sera riche en discussion, c'est certain et le blond a bien hâte qu'ils avancent. À l'heure exacte, Albus arrive et à peine a-t-il ouvert la porte au jeune Dumbledore que ce dernier lui annonce avoir plusieurs propositions à lui soumettre, arrachant un sourire à Gellert. Il le laisse parler puis lorsqu'il lui a posé la question, Gellert l'invite à venir s'asseoir à table et lui propose une tasse de thé. Prenant son temps, il vient ensuite s'asseoir à côté d'Albus. Contrairement à ce dernier, il parvient mieux à contenir son excitation et impatience.
- J'ai moi aussi beaucoup de choses à te dire et partager. Mais puisque tu as commencé, va-y le premier. Je propose que tu commences par la plus grandiloquente.
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Dernière édition par Gellert Grindelwald le Lun 12 Sep - 19:27, édité 1 fois
Albus Dumbledore
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▿ Date de naissance : 30/08/1975
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Avant d'expliciter le fond de sa pensée et les différentes idées qui ont traversé son esprit foisonnant durant ces quelques jours passés sans avoir l'occasion de goûter à la présence si grisante de Gellert à ses côtés, Albus consent tout de même à s'asseoir autour de la table du salon. Gellert a préparé du thé, et on ne gâche pas du bon thé, sous aucun prétexte, ce ne serait rien d'autre qu'une véritable infamie. Il en boit une légère gorgée, autant pour en apprécier la saveur que pour le plaisir de faire mariner un peu son interlocuteur. Au fond, Albus serait tout à fait capable de se contenter de ça, juste du fait de prendre le thé avec ce jeune homme si brillant, et qui lui fait très sûrement tourner la tête, mais il ne néglige pas leurs grands projets pour autant.
D'une part parce qu'il sait qu'ils sont d'une importance primordiale pour Gellert, et que lui-même y croit dur comme fer, d'autre part parce qu'il ne voudrait pour rien au monde perdre l'estime ou l'intérêt que lui porte son interlocuteur. Il n'aime que trop le voir et le savoir réceptif à ces idées. Dans des moments tels que celui-là, il a définitivement le sentiment de compter, et ce sentiment en particulier, est aussi remarquable que grisant. Il serait bien incapable de s'en passer. Pour cette raison, et peu importe les circonstances et le prétexte, il ne veut jamais se passer de l'intérêt qu'il lui porte. Quitte à se compromettre lui-même ? Mais Albus n'a pas du tout le sentiment de se compromettre en cet instant. Il a, bien au contraire, la nette impression de poursuivre son destin, un destin qu'il n'aurait jamais été capable de trouver si sa route n'avait pas croisé celle de son interlocuteur, celui-là même qui avait su prendre tant de place en si peu de temps dans sa vie. Et en prendra toujours davantage, Albus en est plus que sûr.
"Nous sommes d'accord, je pense, puisque nous avons tout deux admis que la levée du Secret magique devait être notre priorité, qu'il n'y a pour y parvenir qu'un nombre limité de façons de s'y prendre. Bien sûr, nous pourrions décider d'en passer par des moyens d'ordre politique, infiltrer les plus hautes sphères du gouvernement magique et espérer influencer directement la législation magique internationale..." Bien sûr. Mais ce n'est pas où il veut en venir. "Ou nous pourrions frapper un grand coup, engendrer un panique telle qu'elle sera irrépressible, créer l'événement à l'échelle d'un pays, puis d'un autre... jusqu'à ce que trop de Moldus soient au courant pour que le secret puisse encore être étouffé. Un mouvement de panique serait aussi l'occasion d'un soulèvement populaire et d'une plus grande adhésion à notre cause." Il reprend une gorgée de son thé. "Enfin, quelque chose dans ce goût-là", ajoute-t-il avec une légère malice dans la voix.
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Revoir Albus après trois jours déclenche un sentiment bien étange chez Gellert. Un sentiment de joie qu'il ne parvient pas à s'expliquer parce que c'est la première fois qu'il ressent cela honnêtement. En même temps, c'est bien la première fois qu'il s'intéresse de la sorte à quelqu'un d'autre. Mais bien sûr, il ne montre rien de tout cela à Albus. Son expression demeure neutre et son esprit fermé comme une huître. Fermer son esprit devient une habitude maintenant pour lui, en raison du fait qu'il fréquente un légilimens. Demeurant ainsi fidèle à lui-même, Gellert prend place à côté d'Albus et savoure en même temps que lui sa tasse de thé. Il commence à s'habituer à ce côté british. Puis lorsqu'Albus se tourne vers lui et commence à lui exposer son point de vue, Gellert plonge son regard dans le sien, comme hypnotisé, à la fois par ses belles paroles et à la fois par sa personne. Le bleu perçant de ses yeux, il pourrait s'y noyer à l'infini tant il les trouve sublimes.
Gellert fait alors quelque chose qu'il ne fait jamais. D'abord, il ne répond pas du tout à ce qu'Albus vient de lui exposer. À la place, il se rapproche de lui, diminuant considérablement la distance entre eux. Cette proximité lui plait. Il peut mieux détailler Albus ainsi, mais aussi se sentir proche de lui, afin de mieux le contrôler ? Peut-être bien, mais il sait qu'il ressent ce désir qui ne fait grandir en lui. La soirée sera longue en conversation, mais c'est également le moment opportun pour qu'ils apprennent à mieux se connaître. S'ils doivent se lancer dans cette quête, il faut avant tout qu'ils sachent mieux qui est l'autre. Soudain, sa main attrape la sienne alors qu'il continue de le détailler attentivement. Lentement, son regard se détache de son visage pour s'intéresser à la main qu'il retient captive. Un petit sourire étire alors ses lèvres.
- Tu as de belles mains, tu le savais ? Des mains qui ne demandent assurément qu'à accomplir de grandes choses, Albus. Et tu savoir une chose ? J'aime ça. J'aime l'ambition qui ne fait que grandir à chacune de nos rencontres davantage en toi.
Gellert prend son temps et ne relâche la main d'Albus qu'une fois son inspection terminée. Il se recule ensuite légèrement, mais son regard vient une nouvelle fois se planter dans le sien. L'ambition se lit également très clairement sur son visage en ce moment même. Il en a la conviction désormais. Albus et lui réaliseront de grandes choses, il ne peut en être autrement. Leur avenir sera glorieux. Le monde les connaîtront comme étant les sorciers les plus brillants de tout l'histoire. On les respectera, mais on les craindra également. Rien ne pourra les arrêter, pas tant qu'ils seront ensemble.
- Pour te répondre, je penche sincèrement pour la seconde option. Je ne suis pas mauvais dans l'art du déguisement, je crois même sans me vanter être plutôt doué. J'ai déjà réussi à prendre l'apparence de d'autres sorciers sans pour autant avoir recours au Polynectar. Mais l’infiltration risque de prendre trop de temps si tu veux mon avis. On sèmera davantage le doute et le chaos qu'autre chose. Alors qu'en frappant fort d'un seul coup, le monde magique sera forcé d'ouvrir les yeux et d'accepter ce changement qui sera pour le plus grand bien.
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Dernière édition par Gellert Grindelwald le Mar 13 Sep - 19:49, édité 1 fois
Albus Dumbledore
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Albus, à mesure qu’il déroule le fil de ses explications, se sent de plus en plus troublé, il ne sait complètement expliquer pourquoi avant de réaliser que c’est l’intensité avec laquelle Gellert le fixe qui le plonge dans cet étrange état. Gellert, en soi, n’a guère besoin de faire grand-chose pour bouleverser totalement Albus. Il suffit qu’il soit là, et son cœur s’emballe déjà, pourtant, il ressent tout de même quelque chose de différent, cette fois. C’est subtile, certes, mais sensible en même temps. Il le regarde avec un intérêt, oui, mais Albus a le sentiment que cet intérêt dépasse la seule considération qu’il peut avoir pour son discours ou pour ses idées. Ou bien se fait-il des idées… ?
Il est totalement pris au dépourvu au moment de voir Gellert prendre sa main dans la sienne… Un léger frisson lui traverse l’échine tandis qu’il pose sur lui un regard intrigué. Il ne comprend pas… en revanche, il est complètement subjugué. Il peine à se concentrer sur le discours de Gellert tant tout ce qui focalise son attention – le sorcier brillant et réfléchi qu’il se vante d’être semble soudainement incapable de penser à deux choses en même temps, tu parles d’un génie –, c’est le contact de sa peau contre la sienne, la manière dont il contemple sa main… Il aime ça, lui confie-t-il, l’ambition qui ne fait que grandir chaque fois qu’ils se retrouvent.
« Moi aussi », parvient-il à articuler dans un souffle maladroit. Il aime ça… il aime. Il aime de façon irrépressible, proche d’irrationnelle, ce garçon qui a hanté chacune de ses pensées depuis l’instant de leur rencontre, il aime… tout de lui, et plus il accepte de l’admettre, plus il se sent démuni face à l’ampleur de sentiments que d’autres mettent des mois, voire des années, à voir mûrir. Il n’ose pas le dire et brûle de le dire en même temps. Il voudrait qu’il garde sa main dans la sienne bien plus longtemps, mais il finit par la lâcher. « C’est toi… » Il ne sait pas l’exprimer. Il redoute de l’exprimer, même, au risque de réduire à néant cette magie d’un ordre unique, si forte qu’elle lui semble palpable. Il se contentera sans mal d’une ambiguïté qui ne se concrétise pas s’il peut avoir en retour l’assurance de ne pas avoir à se priver de la compagnie de Gellert. « … c’est ta présence qui nourrit mes ambitions… tu me fais prendre conscience de tout ce dont je peux être capable. »
Ce qui n’est pas peu dire, d’ailleurs, car Albus Dumbledore n’a jamais, ô grand jamais, été de nature à douter de ses capacités. Finalement, Gellert revient à sa proposition, et le cœur d’Albus semble autorisé à battre un peu plus normalement.
« Je savais que la seconde option aurait ta faveur », reconnaît-il avec un fin sourire. « Le tout est de parvenir à créer un chaos à si grande échelle que les conséquences en seront absolument irréparables. » Il réfléchit à voix haute. « Tu aurais pu trouver à lire une solution dans les lignes de ma main, nous aurions probablement gagné du temps. »
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Albus Dumbledore
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En ces journées torrides, seule la nuit apporte un peu de fraîcheur. Mais en ce moment, Gellert a plutôt l'impression que le soleil recommence à chauffer de ses rayons de soleil la demeure de sa tante. La chaleur ne lui sied guère, mais en ce petit village de Godric's Hollow, il a trouvé une raison plus que valable de supporter cette chaleur. Et cette raison n'est autre que le garçon aussi à côté de lui en ce moment même. Gellert n'a jamais ressenti une telle excitation à l'idée de partager ses ambitions et idées avec quelqu'un d'autre. En fait, il n'a jamais rien partagé avec quiconque avant Albus. Et ça lui, ça plait parce qu'il réalise à quel point la compagnie de ses pairs est agréable. Solitaire, le blond prend conscience à quel point il s'est fourvoyé sur toute la ligne. Rien ne vaut la compagnie d'une autre personne. Et plus ils parlent, plus il a envie de tout partager avec ce garçon aussi brillant que lui. C'est comme si pour la première fois de sa vie, on allumait un feu particulièrement ardant dans son cœur.
- Dans ce cas, je ne peux que m'en réjouir. répond Gellert avec un nouveau petit sourire, si rare chez lui.
Le contact de sa peau avec elle d'Albus lui plait, il ne peut le nier. Il n'a jamais un tel intérêt par le passé. Était-il trop jeune pour s'intéresser à d'autres adolescents de son âge ou alors était-il seulement bien trop obnubilé par ses recherches ? Probablement un mélange des deux. Mais aujourd'hui, ce qui autrefois ne l'intéressait pas, prend soudain tout son sens. Il voit le trouble s'installer chez Albus et lui-même l'est car il n'est vraiment certain de ce qu'il ressent ou désir. Il souhaite se rapprocher d'Albus, de mieux le connaître et de tout partager avec lui. Ça oui, cela ne fait aucun doute. Mais a-t-il d'autres désirs ? C'est ce point précis qui lui échappe, car il ne connait rien à l'amour et quelque part, il craint que cela puisse l'éloigner de ses ambitions. Mais Albus ne semble pas y voir d'inconvénients de son côté. Il n'a pas cherché à récupérer sa main lorsqu'il s'en ait saisi sans autorisation. Est-ce que lui aussi ressent cette attirance ? Faut-il franchir cette limite de la simple amitié ? Gellert ne peut s'empêcher de s'interroger.
- Ce ne sont pas les moyens qui manquent pour deux sorciers de notre trempe. Il nous faudrait simplement choisir une cible bien précise, une ville très influente à travers le monde comme New-York, Londres ou encore Paris. dit-il en chassant de son esprit les désirs de son corps.
Puis à la dernière remarque d'Albus, le sourire de Gellert se fait plus étincelant et surtout, naturel. Lui qui ne sourit jamais et demeure toujours stoïque et sérieux, se permet de se détendre en la présence de ce garçon, preuve de l'influence que lui aussi exerce sur sa personne. Alors, il se rapproche une nouvelle fois d'Albus et reprend sa main dans la sienne avant de l'ouvrir. Il fait mine de l'examiner avec attention.
- Je pourrais, après tout j'ai le don rare de voyance, mais j'ai bien peur que ça ne fonctionne pas ainsi. explique-t-il alors s'amuse à dessiner des petits cercles dans la paume de sa main.
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Dernière édition par Gellert Grindelwald le Ven 16 Sep - 19:00, édité 1 fois
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Saisissant au vol ce fin sourire qu’il voit naître au coin des lèvres de Gellert, Albus le conserve dans un recoin de son esprit à la manière d’un bien excessivement précieux. Il réalise combien il est rare de voir ce jeune homme sourire, et cela ne rend chacun de ces sourires que plus précieux, surtout quand il est le seul à pouvoir en profiter, quand ils lui semblent comme adressés en offrande, une offrande largement appréciée par celui qui se considère comme l’unique dépositaire de cette dernière.
Auprès de Gellert, il se sent privilégié, privilégié parce que ses projets qu’il avait pensé devoir mener seul, Gellert acceptait à présent de les partager avec lui, et c’est une chose qui a de l’importance à ses yeux. En cet instant, Albus regrette définitivement de ne pas être en mesure de lire dans les pensées de son ami. Il voudrait être en mesure de comprendre ce qu’il a à l’esprit. Il pense être capable de comprendre son mode de fonctionnement sans aucun besoin de faire appel à la légilimancie, mais alors qu’il est question d’un sujet plus profond, et qui dépasse certainement les frontières de leurs seules ambitions, il se sent particulièrement perdu, et il aurait apprécié de bénéficier de cet éclairage qui lui permettrait de mieux le comprendre, de mieux le comprendre.
S’efforçant de ne pas se laisser perturber par cette seule considération, il prend sur lui malgré tout, et Albus consent à ramener son esprit vers un sujet plus simple à appréhender, bien que la tâche soit d’une ampleur plus que phénoménale. Leurs projets, leurs ambitions, voilà une chose concernant laquelle il peut intervenir, une chose sur laquelle il peut avoir prise.
« S’attaquer aux trois à la fois, ou au moins à deux de ces grandes villes dans le même temps pourrait revenir à frapper un grand coup. Imagine, deux grands attentats magique à l’échelle de toute une ville, à l’échelle de deux capitales sorcières séparées par des milliers de kilomètres, précisément au même moment, ce serait magistral », fait-il en tentant de se concentrer sur leurs projets, et uniquement leurs projets.
Seulement, même quand il se laisse porter par l’exaltation que lui inspire leurs projets, il est incapable d’oublier la présence de l’homme qui éveille en lui tant d’ambition, une soif inestimable de pouvoir qui est presque aussi enivrante que peu l’être la présence de Gellert à ses côtés. Gellert qui en rajoute encore en reprenant une fois de plus sa main dans la sienne, lui apprenant entre autres talents, qu’il est capable de voyance… Que Gellert ne sait-il pas faire ? Il a tous les talents, et bien sûr, le fait qu’il soit à ce point brillant, doué en tout, ne le rend que plus attirant.
« Essaie tout de même », suggère Albus dans un souffle, d’un ton légèrement amusé, quand, tout en traçant des cercles du bout des doigts dans la paume de sa main, Gellert lui assure que la voyance ne fonctionne pas ainsi. En tournant son visage vers Gellert, Albus prend brusquement conscience, d’à quel point ils sont proches, et son trouble ne va qu’augmentant.
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