▿ Métier : Ex-romancier de génie, auteur de best-sellers et désormais ingénieur en armement à Mordor Industries depuis fin 2022 • Critique littéraire à ses heures perdues • Expert en science-fiction
▿ Quartier : Baker Street Avenue, dans un appartement en colocation avec son fiancé, Galen Erso.
▿ Côté cœur :
― Krennic laughed to ease the mood. “You know what I find interesting – or maybe ironic is the word. It’s that each of us wants what’s best for you. In a way, we’re competing to make you happy, as old-fashioned as that sounds. And each of us has a different idea about what you should be doing. (…) and I maintain that you’re meant for bigger things, and will continue to do whatever I can to bring opportunities to your attention.” Galen smiled thinly. “Don’t think I don’t appreciate it.”
(CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
― “We have to put some meat back on those bones of yours,” he said as he crossed the cabin to Galen, “but I think I could get used to the beard.” (Orson Krennic to Galen Erso – CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
― Was Galen to become the prize in a contest between them? Well, hadn’t he always been that? (Orson Krennic about Galen Erso and his rivalry to Lyra Erso – CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
••• ❝ i'll never stop looking for you. i'll never let you entierly. you’re the only truth in a sea of lies. you're in my blood. now and forever. ❞
—⥼ ※ ⥽—
—⥼ ※ ⥽—
― Beings had been known to hide on Coruscant for a lifetime, but Galen wouldn’t be one of them. He wouldn’t be able to stay away from his research. He would have a change of heart. He would turn himself in. He would reach out… The anger and despair he had felt in the air-speeder returned and settled on him like a great weight. “Galen,” he said, as if orphaned. Then: “Galen!” shouting it to the busy sky. (Orson Krennic about Galen Erso – CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
—⥼ ※ ⥽—
••• « It’s just so hard not to think of you...
think of where you are.
My Stardust, my Death Star. »
▿ Dons/capacités/pouvoirs :
▿ L’Étoile de la Mort
▿ Blaster lourd DT-29 amélioré (macroscope)
▿ Astromécano C2-B5
▿ Expertise tactique et stratégique
▿ Connaissances approfondies en armement
▿ Autre(s) compte(s) : Orion Black ◊ Nolan Sorrento ◊ Sheev Palpatine ◊ Thalassa Tarkin ◊ Celia St. James ◊ Sauron ◊ Perséphone
▿ Messages : 380
▿ Points : 986
▿ Date d'inscription : 05/03/2022
▿ Notes :
▵ LAME IVDU TAROT ○ L'EMPEREUR
—⥼ ※ ⥽—
AUTORITÉ ╳ ACTION ╳ POUVOIR ╳ DIRECTION ╳ VOLONTÉ ╳ PERSÉVÉRANCE ╳ ENTÊTEMENT ╳ PUISSANCE ╳ TYRANNIE
—⥼ ※ ⥽— « We were on the verge of greatness. »
-(O)rson (C)allan (K)rennic-
« I don't have to sell my soul. He's already in me. I wanna be adored. I don't need to sell my soul. He's already in me. I wanna be adored. You adore me. I wanna be adored. I gotta be adored. » ( i wanna be adored ϟ the stone roses )
« I used to roll the dice. Feel the fear in my enemy's eyes. Listen as the crowd would sing: now the old king is dead ! Long live the king ! One minute I held the key. Next the walls were closed on me and I discovered that my castles stand upon pillars of salt and pillars of sand.
People couldn't believe what I'd become. Revolutionaries wait for my head on a silver plate. Just a puppet on a lonely string. Who would ever want to be king.
┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ I used to rule the world.
┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉
Seas would rise when I gave the word. Now in the morning I sleep alone. Sweep the streets I used to own. For some reason I can't explain, once you'd gone there was never, never an honest word.
┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ That was when I ruled the world. » ( viva la vida ϟ coldplay )
— ◊ ◊ ◊ ◊ ◊ —
•••
it's his project.
it's his life.
it's his everything.
it's the death star.
•••
▴ WILHUFF T. (1 - AU) -0 BBY ❘ Krennic survit à Scarif ⋄ Retrouvailles explosives ✰ (MAJ ✎ 23.02)
▴ WILHUFF T. (2 - AU) -10 BBY ❘ Krennic a une liaison cachée avec le fils de Tarkin ⋄ Réalité dans laquelle Garoche est en vie ✰ (MAJ ✎ 09.10)
▴ WILHUFF T. (3 - AU) -31 BBY ❘ Jeunesse de Krennic à Brentaal ⋄ Tarkin est enseignant ⋄ Relation professeur-élève ✰ (MAJ ✎ 23.02)
▴ WILHUFF T. (4 - AU) -13 BBY ❘ Galen Erso est mort ⋄ Tarkin est amoureux de Krennic ⋄ Obsessions ✰ (MAJ ✎ ??.??)
▴ WILHUFF T. (5 - AU) 4 ABY ❘ Post-Bataille d'Endor ⋄ Tarkin et Krennic ont survécu à Scarif & Yavin ⋄ Incarcération ⋄ Passion inavouée ✰ (MAJ ✎ 23.02)
▴ WILHUFF T. (6 - AU) 4 ABY ❘ Post-Bataille d'Endor ⋄ Krennic a trahi l'Empire et est un agent important de la NR ⋄ Tarkin est arrêté ⋄ Krennic et Tarkin sont des ex-amants ⋄ Interrogatoire ✰ (MAJ ✎ 28.03)
▴ WILHUFF T. (7 - AU) 2022 ❘ Sur l'île ⋄ Krennic et Tarkin sont en couple ⋄ Leurs souvenirs sont revenus ✰ (MAJ ✎ ??.??)
▴ WILHUFF T. (8 - AU) 2022 ❘ AU!Moderne ⋄ Krennic et Tarkin sont associés de leur start-up ⋄ Passion refoulée ⋄ Galen a rompu avec Krennic ⋄ Voyage dans les îles ✰ (MAJ ✎ 17.03)
▴ WILHUFF T. (9 - AU) 4 ABY ❘ Suite AU!Prison ⋄ Douches ⋄ Incarcération ✰ (MAJ ✎ 02.02)
▴ WILHUFF T. (10 - AU) -18 BBY ❘ Babysitting qui tourne mal ⋄ Krennic surveille le fils insupportable de Tarkin ✰ (MAJ ✎ 27.03)
writing music: quiet times ▵ dido ; here without you ▵ jay smith ; tears and rain ▵ james blunt ; scratch ▵ kendall payne ; lonely world ▵ jeremy silver ; note:
“You ask me where I go tonight, I go back to today last year. when we knew how to make each other happier, now there's hope with everything. It's hard enough to feel the world as it is, and hold on anything. Without these quiet times you've brought 'round here. Well I won't be taken in, 'cause I know how it turns out. And it takes me back to these quiet times coming 'round here. Now I miss you. Now I want you. You're not coming back, and I need you, but I can't have you. Even when you're here.” (QUIET TIMES ▵ dido)
◒◓
CATHÉDRALE DE CORUSCANT CITY – AN -25 BBY
« Ah ! » s’exclame-t-il en effleurant du bout des doigts un large écrin en velours. Deux alliances en or fin, délicates et raffinées. C’est le rôle du témoin du marié de les garder en sûreté. Orson a bien failli les perdre. Il aurait bien voulu les perdre. « C'est bon. Tout est réglé. Vos alliances étaient dans la poche intérieure de mon uniforme. J'ai oublié de les récupérer en mettant mon costume. » Comme par hasard. Il se justifie en prenant un ton détaché, plein de désinvolture et de prétention. Ce n'est pas un simple oubli, c'est un véritable déni de ce mariage. Si Galen n'avait pas à ce point insisté auprès de lui, ces alliances ne seraient sans doute jamais réapparues miraculeusement. « Navré, Galen. Je ne pourrais pas t’empêcher de te mettre la corde au cou, tout à l’h… » Il s’arrête en plein milieu de sa phrase en réalisant un détail d’importance — que fait-il ici ? Krennic se fige mystérieusement devant la boîte des anneaux. Il relève ensuite ses beaux yeux bleus pour contempler son propre reflet depuis le miroir de la salle de bain. Un visage rajeuni d’une bonne vingtaine d’années. Quelque chose se passe, lorsqu’il referme la boîte des alliances à l’aide de la paume de sa main. Un trou noir gigantesque vient prendre possession de lui. Un black-out. Orson cligne des yeux, s’étonnant lui-même de ce qu’il vient de dire. Il éprouve une terrible impression de déjà-vu. Il a déjà vécu cette scène. Il a déjà fait mine de perdre les alliances. Il a déjà fait cette plaisanterie. Il a déjà été le témoin au mariage de Galen. Ils se sont tous les deux déjà retrouvés dans cette scène. Orson ne comprend pas. Il y a tout juste quelques minutes, il s’est trouvé dans le bras de Galen Erso, et le voilà maintenant bien des années en arrière, au mariage de Galen. Que faire ? Est-il destiné à revivre ce jour maudit — sans qu’il ne puisse rien y changer ? Est-ce un cauchemar, une hallucination ou bien — un caprice du destin ? Ne sachant comment se positionner pour l’instant, Orson décide de faire comme si de rien. Il aura le temps de poser les questions par la suite. Il remet correctement le col de son élégant costume trois pièces, avant de se remémorer dans un coin de sa tête les détails de cette journée.
« Quel beau futur marié tu fais. » plaisante-t-il en sortant de la penderie pour réajuster son vêtement de cérémonie depuis le grand miroir au centre de la pièce. Plus qu’une plaisanterie, c’est un compliment venant de lui — Galen Erso est magnifique. Il le pense sincèrement. « Lyra est une petite chanceuse. » Une grimace déforme son visage lorsqu’il prononce le prénom de la fiancée de son meilleur ami. Saloperie de Lyra. Il soupire et se dirige vers Galen, afin de se mettre dans son dos devant l’immense glace. Orson observe longuement son propre reflet aux côtés de son ami de toujours. Un ami qu’il a bien cru avoir perdu. Il ignore si ce qu’ils ont vécu dans sa tête est réellement arrivé, ou si ses fantasmes ont dépassé toute notion d’espace temps. Quoiqu’il en soit, leur réalité se vit à cet instant. Galen Erso va épouser d’ici quelques heures la future Lyra Erso. Orson n’est pas encore devenu l’infâme directeur Krennic. Jyn Erso n’existe pas encore. Galen et Lyra n’ont pour l’instant pas été kidnappés par les séparatistes. Orson n’est pas intervenu en leur faveur pour les délivrer de leurs griffes. Ils ne se sont jamais disputés pour le caractère diabolique de ses projets funestes ou de ses aspirations. Ils ne se sont pas retrouvés sur une île. Il n’est jamais sorti avec Jyn Erso. Il n’a pas non plus quitté Jyn Erso pour son propre père en réalisant la force de ses sentiments. Ils n’ont pas non plus couchés ensemble. Pas pour l’instant. Orson essaie d’être parfaitement rationnel, mais les détails de cette nuit éveillent en lui un certain réalisme et des sensations vertigineuses qui restent encore imprégnées dans son corps.
Il pose chacune de ses mains sur les épaules de Galen, comme pour s’assurer qu’il est bien réel et qu’il se trouve sous ses yeux. Ses doigts se referment avec fermeté, et viennent caresser subtilement le tissu en velours de son costume de marié. Galen Erso est bien réel. Il peut le toucher, le caresser… Il peut même sentir l’odeur musquée de son eau de Cologne à cette distance. Il se découvre l’envie folle d’embrasser son cou, de se perdre dans la chaleur moite de son corps dans une chaude étreinte. « Il y a une vieille tradition… Le marié ne doit pas être vu avant la cérémonie, sans quoi, son mariage est condamné. » Quelle ironie venant de lui — Orson se sent d’humeur à l’ironie, puisqu’il pense à tort être le seul ayant conservé les souvenirs de leur vie tragique. « Je suis supposé causer sa fin ? » se moque-t-il en riant allègrement de sa propre cruauté (non mais quel bâtard omg). Orson a bel et bien causé la fin du mariage de Galen. Il a d’ailleurs été la cause de la mort de Lyra Erso. Orson se rassure en se persuadant que tout n’est pas encore arrivé. « Galen… » Orson murmure, après un court silence. Est-ce que tout ce qu’ils ont vécu a vraiment eu lieu ? Est-ce que cette nuit passée l’un avec l’autre, cette chaude étreinte passionnée… Orson déglutit. Il craint de confronter Galen à ses souvenirs — à leurs souvenirs. Galen risque fortement de le prendre pour un cinglé. Si tout est dans sa tête, si tout n’est qu’un rêve — il risque très gros en lui racontant toutes ces choses. Il risque de perdre son amitié, mais surtout de passer pour un fou furieux. « Ne te marie pas avec elle. » Tiens, c’est nouveau. Par le passé, lorsqu’ils se sont éclipsés tous les deux dans cette loge, ce n’est pas ce qu’il lui a dit. Il lui a au contraire dit quelque chose de cynique, dont il ne garde que peu de souvenirs en réalité. Il trouve le cran de lui formule cette requête. Orson Krennic ne lui a jamais proféré cette phrase — à cet instant précis de leur vie. Il le regrette aujourd’hui. Il aurait dû le dire. Il aurait dû empêcher ce foutu mariage. Il aurait dû l’empêcher de partir avec Lyra. Maintenant qu’il sait ce qui a pu arriver suite à ce mariage, il désire tout bouleverser. Pour lui. Pour eux. Si ce qu’il s’est passé ensuite est bien la réalité, il doit empêcher la mort de Galen à tout prix — et celle-ci passe nécessairement par le fait de le dissuader de se marier ici et maintenant (ben voyons). Si tout ce qui s’est passé dans ses « souvenirs » n’est que le fruit de son imagination, cela ne changera finalement pas grand chose. Il ne risque rien à essayer de faire les choses différemment cette fois. Si tout n’est qu’une illusion. Si Galen et lui ne sont pas condamnés à souffrir d’une amitié toxique et de mauvais choix de vie. Si l’un ne doit pas mourir sur Eadu et l’autre sur Scarif. Quelle est la vraie réalité ? Celle des souvenirs qui sont profondément ancrés en lui — y compris ceux de ces trois années passées sur l’île mystérieuse, ou bien cette journée de mariage ? Il l’ignore et ne veut finalement pas connaître la vérité — tout ce qu’il veut, c’est avoir l’impression de faire quelque chose de différent.
C’est en replongeant des yeux dans ceux de Galen, qu’un déclic se fit dans son esprit. Ça y est. Il se souvient de tout. Il se souvient de cette fameuse journée où il a joué le rôle du témoin parfait. Maintenant, il se souvient de ce qu’il lui a vraiment dit à cette époque. « Si tu avais été une femme, Galen, je t’aurais sans doute épousé. » Une plaisanterie, qu’il a proféré en riant chaudement. Une plaisanterie avec un fond de vérité — comment Galen a-t-il pu ne rien voir ? « Je ne t’en voudrais pas d’avoir peur. Moi-même, parfois… » confesse-t-il. Orson est gêné, mais il trouve le cran d’aller au bout de sa plaidoirie. Krennic inspire une bouffée d’air, surpris par sa propre audace. Galen ne comprendra sans doute pas cette requête. Orson regrette même de l’avoir prononcé. Comment justifier un tel revirement ? Comment lui dire qu’il garde les souvenirs d’une vie chaotique depuis leur mariage, et d’une période de trois années sur une île ? Comment lui dire qu’il se souvient distinctement avoir couché avec lui et en avoir apprécié chaque seconde ? Galen lui a… ouvert tout un monde. Galen a été son premier. Ce n’est peut-être finalement que le fruit de son imagination sordide — ils n’ont peut-être jamais été à ce point intimes. Pourtant, Orson garde des souvenirs et des sensations vertigineuses des doigts de Galen le long de sa verge, de ses baisers chauds et langoureux, de sa voix chuchotante dans le creux de son oreille. Est-ce donc qu’un fantasme ? Ça l’est, oui, sans doute. Il a fantasmé une vie entière, et même au-delà de sa mort. Un fantasme, rien d’autre. Krennic, réveille-toi. Cela n’est jamais arrivé. Ce n’est qu’un rêve… Ce n’est qu’une vie fantasmée — Galen ne l’a jamais désiré. La vérité, la vraie réalité, se trouve ici et maintenant dans cette loge de marié. « Je pense que… tu mérites mieux. » confesse-t-il en évitant soigneusement de préciser qu’il s’imagine lui-même mieux que Lyra. C’est une seconde chance. Il peut empêcher ce mariage et s’assurer un avenir radieux avec Galen. Il peut éliminer Lyra du paysage. Dès le départ. Il peut tout refaire. Oui, voilà. Il vient de comprendre. Il en est persuadé maintenant — c’est une chance pour eux deux. C’est une chance de recommencer à zéro et de faire les meilleurs choix. Il peut lui sauver la vie. Il doit lui sauver la vie. « Peut-être que tu devrais… réfléchir encore un peu. Je peux tout annuler pour toi, si tu me donnes ton feu vert. Je peux être ton messager. » Tu parles d’un messager — un bonimenteur, un profiteur, un manipulateur. Malgré toutes ces étiquettes, une seule mérite toute l’attention de Galen Erso. Orson Krennic est un amoureux transi. « Dis-moi, si tu veux fuir. » Il ne lui a jamais demandé tout cela par le passé. Il ne lui a jamais proposé de remettre en question son mariage et de fuir le jour fatidique — par le passé, il s’est retenu de dévoiler cette possibilité. Alors pourquoi maintenant ? Parce que tout a changé. Parce qu’il veut vérifier que tout ce qu’ils ont vécu tous les deux n’est pas le fruit de son imagination. Selon les réponses de Galen, il saura alors si ce qu’ils vivent est un fantasme ou une réalité. Il pourra mettre des mots sur ce qu’ils sont en train de vivre. « Si tu veux fuir, on peut fuir. Je peux t’aider à fuir — donne-toi le temps, Galen. Lyra n’est peut-être pas la personne qu’il te faut, peut-être qu’il te faut… Quelqu’un d’autre. On peut partir sur Alderaan et prendre quelques jours de repos pour que tu réfléchisses à ce mariage. Alderaan, Bastion, Grange, n’importe quelle autre planète. » Sauf Lexrul. Il refuse d’y retourner, même pour des vacances. Lexrul, sa planète natale. La planète qu’il a quitté à l’âge de quinze ans, pour s’envoler vers Brentaal IV. La famille qu’il a lâchement abandonné pour se donner la chance d’être quelqu’un dans ce monde. « Ne prends pas ce mariage à la légère. C’est pour la vie, Galen. Tu seras piégé pour toujours, et je... » Il se coupe. Et je ne pourrais plus rien prétendre. Je t’aurais perdu. Je le refuse. Je refuse de te perdre.
Krennic soupire et vient poser sa main sur la chaise qui se trouve près de Galen — il tire violemment et s’installe. Il désire être plus proche de Galen — physiquement proche — en rompant les mètres qui séparent leurs corps. Galen a tout oublié, mais ce n’est pas son cas (non non il n’a rien oublié du tout). Il peut le convaincre. Il a réussi à gagner quelque chose de lui : son corps — dans son rêve ou dans son autre réalité, qu’importe. Ils se sont aimés en l’espace d’une soirée — vraiment aimés. Orson n’a pas fabulé, sa peau est encore imprégnée de la chaleur des doigts de Galen, de leurs fluides sexuels et buccaux respectifs, de la pression de son corps contre son bas-ventre, des morsures de ses dents sur son cou, de ses griffures sur ses hanches et son ventre, de ses suçons sur son torse et ses tétons. Orson est encore brûlant de désir, marqué de part et d’autres par les ongles, les dents, les lèvres de Galen Erso — alors non, ce ne peut être seulement le fruit de son imagination. Ce qui le conforte dans sa décision, c’est que Galen a apprécié également ses caresses et ses baisers. Il a répondu favorablement — plusieurs fois. Il a soupiré, il a gémit, il a jouit grâce à lui. Galen Erso a aimé cette nuit en sa compagnie. C’est ce qui lui fait comprendre qu’il y a bien une chance pour eux. Galen n’est finalement pas si réfractaire à l’idée d’être avec un homme. Avec lui. « Galen, écoute bien. » dit-il après une courte pause. « Il y a quelque chose dont il faut qu’on parle ensemble avant que tu… avant que tu ailles là-bas. » Par là-bas, il sous-entend le fait d’aller devant l’autel et épouser Lyra. « Tu dois avoir toutes les cartes en main, avant de te marier. Tu as une décision à prendre. Une décision très importante. » Orson se met à frissonner de s’imaginant poursuivre sur sa lancée. Pas une seule seconde, il ne quitte son meilleur ami des yeux. Pas un instant, il ne semble faiblir. Une lueur de détermination brille dans le fond de ses prunelles, alors qu’il vient joindre les paumes de ses mains pour contrôler ses tremblements. « Moi ou elle. » Il déglutit en révélant une fois encore les élans de son coeur — avant de perdre définitivement Galen au profit de Lyra.« Si je te demandais de choisir entre elle ou moi — qui choisirais-tu ? » Orson bafouille quelque peu, il est extrêmement nerveux. « Je ne te parle pas de notre amitié, Galen. Je ne te demande pas de trancher sur une rivalité amicale. Je suis ton meilleur ami et elle est ta fiancée. Elle peut être ton amie aussi. Non — je l’entends plutôt comme… Si je… me positionnais, non comme… ton meilleur ami, mais comme quelqu’un avec qui tu pourrais entretenir une certaine intimité… avec qui tu pourrais te laisser aller… » Il inspire une nouvelle bouffée d’air — c’est difficile de cracher le morceau, même s’ils ont déjà atteins une intimité. « Quelqu’un que tu pourrais… même aimer. Vraiment aimer, j’entends. » conclut-il avec une lueur étrange dans le regard. « Pas comme un frère, pas comme un meilleur ami, rien de — platonique. Je ne te demande pas de m’aimer platoniquement, Galen. Je te demande… autre chose. » Il y a de la peur dans ses yeux. Pourquoi, alors que Galen lui a déjà cédé une fois ? Pourquoi avoir peur de lui demander de l’aimer ? Pourquoi craindre de se mettre à nu, alors qu’il l’a physiquement été quelques heures plus tôt ? Même s’il a déjà déclaré ses sentiments, c’est angoissant de se dévoiler à l’ancien Galen. Il veut simplement parier sur le fait que le Galen actuel n’est pas éloigné de l’ancien Galen. Il ignore encore à quel point ces deux versions sont similaires — puisqu’il s’agit de la même personne, en provenance de la même réalité. Son esprit est préoccupé par la jouissance de Galen. Il ne peut s’enlever ces moments précieux, — de pur abandon — dans lesquels Galen lui a donné l’impression d’être la seule personne au monde qui compte réellement.
« Je sais, c’est soudain. » dit Orson en prenant un air désolé. Il lève alors ses mains en l’air, paumes en évidence, comme pour s’excuser d’avance des dégâts qu’il est sur le point de provoquer. Soudain, dit-il. Non, pas vraiment. C’est compréhensible, après ce qu’il s’est passé entre eux — après tout, cela s’est passé la nuit dernière. La vérité est qu’Orson en veut encore. Il veut envoyer balader leurs adieux et se donner un chance de conquérir Galen — autrement que comme un ami, que comme un témoin, que comme un collègue. Il l’a déjà eu la nuit dernière — il peut encore l’avoir. Et pourquoi pas maintenant ? Krennic pose maladroitement sa main contre l’une des cuisses de celui qui est — dans ce lointain passé — son meilleur ami. Il ignore que Galen conserve exactement les mêmes souvenirs que lui. Il ignore que ce n’est aucunement un moyen de changer le passé, mais simplement de le revivre pour mieux succomber aux ambiguïtés qui ont toujours existé entre eux — au commencement de tout. Il se sent audacieux, parce qu’ils ont été intimes une fois. Il sait comment s’y prendre, une fois le voile de pudeur enlevé. « J’ai l’étrange sentiment que l’univers me donne l’opportunité de tout empêcher. » Du bout des doigts, Orson vient dessiner des cercles invisibles le long du genou de Galen, tout en remontant jusqu’en haut de sa cuisse à travers le tissu de son élégant costume de cérémonie. « On peut le faire, Galen. On l’a déjà fait. Je sais, tu ne t’en souviens pas — » Quelle idée de se lancer sur cette voie, qu’il emprunte malgré lui. « Mais j’en ai apprécié chaque seconde. » Galen va le prendre pour un grand malade. « Et toi aussi. » Ça y est, il vient de dépasser les limites qu’il s’est lui-même fixé. « Tu peux aimer le fait d’être avec moi, de me laisser — te toucher, te caresser, t’embrasser… » Il renforce sa prise sur les cuisses de son ami. Krennic les serrent fortement, en s’accrochant à elles comme à sa propre vie — parce que c’est le cas… « On peut s’aimer. » admet-il en enfonçant ses ongles, en gardant ses yeux ancrés dans les siens. Il le défie d’un seul regard, d’une seule lueur — il le défie de lui rendre son affection, ici et maintenant. Pour toutes ces années perdues. Pour tous ces non-dits. « Choisis-moi. Aime-moi. Prends-moi. » Il tremble doucement, mais s’en moque — c’est maintenant qu’il doit se battre pour Galen. Il peut le toucher des doigts, et c’est ce qu’il fait sans lui demander son autorisation. Il s’octroie le privilège de toucher ses cuisses, de s’y cramponner et de les caresser distraitement — toujours avec des mouvements circulaires, de haut en bas. Il peut effleurer son âme si belle et pure, alors que la sienne est entachée de noirceur et de sang. Galen est un ange et lui est un démon, mais qu’importe, il veut le prendre. Il le désire fortement, — corps et âme — jusqu’à la fin de ses jours. Il désire ardemment la souiller, tout comme son corps sous la possessivité de ses coups de rein. « Prends-moi, maintenant. Prends-moi pour — tout ce que tu voudras. Pour tes nuits, pour tes journées solitaires et d’ennui, pour ta vie. Prends-moi comme — le seul qui compte. Je te promets que si tu renonces à ce mariage — si tu abandonnes Lyra — je promets de faire de toi un homme heureux. Je promets de te chérir, tous les jours de ma vie, jusqu’à mon dernier souffle. Tu seras tout puissant à mes côtés. Je promets de faire de toi un Dieu. » murmure Orson en s’approchant davantage, jusqu’à ce que leurs genoux s’effleurent sous leurs vêtements cérémonieux. Orson garde son appui sur les cuisses de Galen, s’en servant à la fois comme d’un appui et comme d’un point d’ancrage. Le fait de toucher Galen lui permet de se rassurer sur ce qu’il s’est passé entre eux la nuit dernière. Il peut deviner, malgré les vêtements, chaque beauté et chaque imperfection de son corps et de sa peau d’albâtre. Il peut savourer son parfum à cette proximité, mais ce qu’il désire le plus, c’est d’humer l’odeur de son corps parfaitement nu, et de goûter sa peau avec sa langue. Orson se racle la gorge avant de reprendre, sur un ton intensément doux : « Je suis dans l'incapacité de t’épouser. Il ne s'agit pas... d'une pratique cautionnée dans les mœurs de notre société, mais je t’offre en contrepartie de ce sacrifice une vie entière à mes côtés. Je m’offre à toi. Corps et âme. Je veux que nous soyons liés, Galen. pas seulement comme des amis, mais comme des partenaires. Nous devrons certes nous complaire dans l’ombre, nous ne pourrons jamais vivre autrement dans les lieux publics… Tu devras renoncer à l’idée d’avoir un jour une vie de famille — mais je peux t’offrir le monde. Je peux mettre la galaxie à tes pieds. Je peux asservir des populations entières à ton bon plaisir et détruire des systèmes planétaires entiers en échange de ta loyauté. Demande-moi ce que tu veux, et je te l'offrirais. » (AU SECOURS PSYCHO SPOTTED) dit-il en articulant ses mots avec soin, afin de leur apporter de l’impact. Il ferme les yeux quelques secondes et se répète dans un souffle faible, mais suffisamment audible pour son interlocuteur à cette distance : « Choisis-moi, Galen Erso. »Choisis-moi, et tu me rendras heureux. Donne-moi cette victoire. Sur elle. Orson est prêt. Enfin prêt à se confesser avant s’il ne soit trop tard. Prêt à mettre son coeur entre les mains du seul être qui a réellement compté — qui a toujours compté et qui comptera jusqu’à la fin de sa vie.
ஃ Haven't they suffered enough? But you can't get enough of shutting down systems for personal gain. If you mess with things selfishly, they're bound to come undone. Do you get off on pain? We're not pawns in your game. – Commander In Chief (demi lovato) ஃ
Galen Erso
▿ Ton univers : Rogue One : A Star Wars Story
▿ Date de naissance : 16/02/1976
▿ Age : 48
▿ Métier : Producteur de cinéma
▿ Quartier : Baker Street Avenue
▿ Côté cœur :
“You realize that he’s never going to stop looking for you, Galen. You’re in his blood, crystal research or no. He’s never going to let go of you entirely.”
▿ Dons/capacités/pouvoirs : Aucun pouvoir.
▿ Pseudo : Oly
▿ Avatar : Mads Mikklesen
▿ Copyright : Triumphandloss
▿ Disponibilités rp : Disponible
▿ Autre(s) compte(s) : Hannibal & Co
▿ Messages : 352
▿ Points : 609
▿ Date d'inscription : 29/03/2022
▿ Notes :
Mer 6 Juil - 10:51
You were my everything
L’homme qui le dévisage est un autre lui. Pas tout à fait le même. Plus jeune. Plus naïf. Plus heureux ? Il se reconnaît sans se reconnaître dans le reflet que lui renvoie ce haut miroir qu’il identifie pour s’y être miré dans un passé si lointain qu’il semble appartenir à une autre vie. Un migraine tenace brouille ses réflexions, résultat d’une nuit sans sommeil ou presque, et il ne sait trop dire si cette nuit agitée fut le résultat de ces réflexions sans fin qu’il imputait au stress du mariage… ou à cette nuit passée avec Orson qu’il garde si vivement en mémoire qu’il ne s’imagine pas avoir pu l’inventer, pas plus que tous ces événements vécus et subis. Son incarcération sur Vallt ? La mort de Lyra ? L’Etoile de la mort ? Sa propre mort ? Cette île étrange… Orson… Tout est si concret dans son esprit, si concret qu’il a le sentiment, à considérer son visage pas encore marqué par le temps et les épreuves de la vie, qu’il n’est pas exactement lui-même, que ce corps est à mille lieues de celui qu’il devrait être… et pourtant sait-il conserver l’empreinte fantôme d’étreintes qu’il n’est pas tout à fait sûr d’avoir vécues. Est-ce que cela avait été l’effet du stress ? De la pression constante qu’il s’est imposé ces dernières semaines à la perspective de dire oui à Lyra ? Peut-être bien… Il ignorait jusqu’alors que l’on puisse vivre presque toute une vie en une nuit seulement mais… il n’a pas d’explication crédible à cette situation… Si ce n’est que son inconscient a peut-être choisi de reléguer la subtilité aux vestiaires en lui faisant comprendre d’une manière si… graphique et explicite la nature dangereuse de ses sentiments envers celui qui aujourd’hui doit lui tenir lieu de témoin. Celui qui fait mine d’avoir égaré leurs alliances, avant de le rassurer presque aussitôt, insinuant dans l’esprit de Galen un sentiment irrépressible de déjà-vu.
De déjà-entendu. Y compris ses compliments quand Orson le flatte sur son allure dans ce costume taillé sur-mesure qu’il ajuste inutilement, puisqu’il est déjà ajusté, en se contemplant sous tous les angles, comme pour trouver une faille quelconque dans cette image de lui-même qui est nécessairement trompeuse, il en est convaincu. Les paroles d’Orson trouvent un écho nouveau dans l’esprit de Galen. Avait-il su leur prêter une quelconque innocence autrefois ? Quelle avait été l’ampleur des œillères qu’il avait choisi de porter pour jeter un voile d’ignorance sur la véritable nature du lien qui l’unissait à celui qu’il qualifiait si légèrement de meilleur ami ? C’est difficile à dire, mais ce dont il est certain en revanche, c’est que le regard qu’il croise à travers le reflet de miroir n’est plus seulement celui de l’ami loyal, du seul ami qu’il ait jamais eu. Il est des milliers d’autres choses, peut-être seulement fantasmées mais qui le placent face à des responsabilités différentes de celles qu’il avait pensé endosser au moment de se faire passer la bague au doigt. Ce n’est peut-être pas pour rien si ce rêve étrange, si réel, l’a assailli avant le jour de ses noces. Il n’a pas encore épousé Lyra, il peut encore la sauver d’un mariage qui la perdra à coup sûr, qui les perdra à coup sûr.
Il réprime le doux frisson qui veut le cueillir au moment de sentir les mains d’Orson sur ses épaules. Il est près… Très près… Beaucoup trop près. Il peut sentir d’ici son parfum, plus entêtant qu’il ne le fut jamais à présent qu’il l’associe à la sensation de leurs corps pressés l’un contre l’autre, dans leur plus parfaite nudité, alors qu’il peut l’associer à des dizaines de sensations vertigineuses qui lui donnent irrépressiblement envie d’y revenir. Son visage se ferme légèrement au moment d’entendre Orson suggérer qu’en le voyant dans sa tenue de marié, il porte peut-être malheur aux futurs époux. Ironie tragique ou discours calculé de bout en bout ? De la part d’Orson, il peut s’attendre à tout. Il peut s’attendre à tout, et pourtant, il ne s’est pas attendu un seul instant à ce qui suit alors.
Sa voix, presque un murmure quand il prononce son nom. Puis presque une supplique quand il reprend la parole. Des mots que Galen a désiré entendre depuis longtemps… sans admettre que c’était là ce qu’il avait vraiment voulu. Ne te marie pas avec elle. En comprenant, dans cette réalité qui ressemble à un rêve, la nature des sentiments d’Orson, la nature de leurs sentiments l’un pour l’autre, il n’a pas su s’empêcher de penser leur relation qu’en termes de véritable gâchis. En s’abandonnant à leur étreinte de la veille, qui n’avait peut-être eu lieu que dans son esprit angoissé, il avait songé à ce qui aurait pu se passer si Orson s’était déclaré plus tôt… avant tous ces drames… avant l’horreur. Est-ce que ça aurait tout changé ? Galen se retourne vers Orson. Il peine à croire qu’il ait véritablement prononcé ces mots. N’est-ce pas maintenant qu’il rêve… ou hallucine… ou qu’importe. L’ongle de son index s’enfonce dans la chair de son pouce, comme une manière discrète de le ramener à la réalité par une légère douleur. Mais la réalité semble bel et bien être ici et maintenant, peu importe ce qu’elle est, souvenir altéré, remise à zéro, seconde chance… Il ne veut pas fuir son mariage, il ne veut pas fuir Lyra comme le suggère Orson. Pas vraiment. Ce qu’il veut… Ce qu’il veut est de nature encore différente… Difficile à expliquer, si simple à exprimer… Il suffirait pour cela qu’il approche son visage du sien, l’embrasse à pleine bouche, réponde simplement oui… Oui, je vais tout annuler, partir avec toi où tu le voudras, ne plus jamais te quitter… Il s’y sent presque prêt. Inexplicablement prêt. Mais il ne dit rien pourtant. Presque aussi figé qu’une statue, il se contente d’observer et d’écouter. Moi ou elle. Écouter cet ultimatum qu’il explicite quand ce n’est plus vraiment nécessaire… Le degré d’intimité qu’ils ont atteint presque malgré eux – surtout malgré lui-même – la veille ou dans un avenir lointain, qu’importe, a rendu ces justifications inutiles. Mais cela, bien sûr, Orson l’ignore… Ou bien… qu’ignore-t-il exactement ? J’ai l’étrange sentiment que l’univers me donne l’opportunité de tout empêcher. C’est ce que Galen ressent également…. On l’a déjà fait. Je sais, tu ne t’en souviens pas… Si, il s’en souvient. Il ne s’en souvient que trop bien. Il peut se remémorer avec une troublante acuité chaque caresse, chaque baiser, chaque morsure… Il ne l’a pas rêvé…
Orson et Galen devenus amants avant même de l’être. Il devrait peut-être se dégager de ses caresses, de la prise de ses doigts sur ses cuisses. Il ne fait rien de tout ça, trop accaparé par la saveur toute particulière que ses mots revêtent. On peut s’aimer. Ils le peuvent. Ici, rien ne leur est interdit. Lyra serait… Elle aurait le cœur brisé, mais elle serait libérée d’une relation dont elle aurait nécessairement souffert… au prix de sa propre vie… Ici, ils pourraient repartir de zéro pour de vrai… Et qui sait, peut-être qu’ils seraient véritablement heureux ? Est-ce que ce serait possible ? Pourraient-ils vraiment être heureux ensemble ? Pour de vrai ? Interdit, troublé, il peine à faire le tri dans ses émotions. Ce n’est pas à Orson que ce jour est dédié, ce n’est pas à lui qu’il est supposé dire « oui ». Et pourtant, force lui est de constater qu’il en brûle d’envie. Il le désire comme il n’a rien désiré davantage de toute son existence, pourtant il reste muet. Il dresse des barrières invisibles entre lui et ses désirs les plus profonds. Des barrières essentielles, nécessaires, afin de ne pas se laisser sombrer dans une spirale dangereuse. Il ne peut pas, ne doit pas pardonner. Mais faut-il encore pardonner ce qui n’est peut-être jamais advenu ?
C’est la suite du discours qui le fait soudainement réagir, serrer les poings et revenir à la raison. Je peux mettre la galaxie à tes pieds. Je peux asservir des populations entières à ton bon plaisir et détruire des systèmes planétaires entiers en échange de ta loyauté. Conscient ou non de ses sentiments, Orson ne changera jamais. Il sera toujours dangereux… pour lui et pour les autres. Il reste l’acteur de la destruction, il reste un manipulateur, un homme capable d’asservir et de tuer pour son bon plaisir ou celui de ceux qu’il prétend aimer. Et il y a le reste, bien sûr. Tu devras renoncer à l’idée d’avoir un jour une vie de famille.
Cette réflexion-là trouve un écho des plus sombre dans son esprit et ramène brutalement, violemment, à lui une pensée qu’il était parvenu à occulter jusqu’alors. Jyn. Renoncer à Lyra, c’est renoncer à leur famille, c’est accepter que sa fille, sa nébuleuse, ne voie jamais le jour. C’est sacrifier une vie en devenir au profit d’une idylle probablement vouée à l’échec. Cette pensée lui confère la sensation vertigineuse de chuter dans le vide… Il ne peut pas faire ça. Il ne peut pas. Il ne peut pas…
"Je ne peux pas…", exprime-t-il dans un souffle. Comme il l’avait fait avant de lui céder la veille ou…. Dans une autre dimension, qu’importe. Mais cette fois, il se doit d’être inflexible. "Il est déjà trop tard pour nous. Il a toujours été trop tard pour nous." Il ancre son regard au sien. "Est-ce que tu serais capable de me promettre de tout abandonner ? Tes ambitions, tout projet futur, tout… Est-ce que tu penses vraiment que tu serais heureux avec moi si tu dois te priver de tout ce qui a toujours compté pour toi – en dehors de moi." Il se recule d’un pas pour se détacher de la prise d’Orson. "Je me souviens de tout, Orson. Mais ça ne change rien. Il est déjà trop tard."
Ou trop tôt, tant que sa fille n’est pas de ce monde. Au final, cette situation le place surtout face à l’impossibilité de leur relation. Il n’y a pas de « et si », de retour en arrière possible. Peut-être que leur histoire n’a jamais été possible quoi qu’il en soit… Changer les choses ne signifie pas les changer pour le mieux. Il est trop tard. Trop tôt. Il ne sera jamais temps pour eux.
"Je dois épouser Lyra."
code by EXORDIUM. | imgs by tumblr
Orson C. Krennic
▿ Ton univers : Rogue One: A Star Wars Story
▿ Date de naissance : 14/04/1981
▿ Age : 43
▿ Métier : Ex-romancier de génie, auteur de best-sellers et désormais ingénieur en armement à Mordor Industries depuis fin 2022 • Critique littéraire à ses heures perdues • Expert en science-fiction
▿ Quartier : Baker Street Avenue, dans un appartement en colocation avec son fiancé, Galen Erso.
▿ Côté cœur :
― Krennic laughed to ease the mood. “You know what I find interesting – or maybe ironic is the word. It’s that each of us wants what’s best for you. In a way, we’re competing to make you happy, as old-fashioned as that sounds. And each of us has a different idea about what you should be doing. (…) and I maintain that you’re meant for bigger things, and will continue to do whatever I can to bring opportunities to your attention.” Galen smiled thinly. “Don’t think I don’t appreciate it.”
(CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
― “We have to put some meat back on those bones of yours,” he said as he crossed the cabin to Galen, “but I think I could get used to the beard.” (Orson Krennic to Galen Erso – CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
― Was Galen to become the prize in a contest between them? Well, hadn’t he always been that? (Orson Krennic about Galen Erso and his rivalry to Lyra Erso – CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
••• ❝ i'll never stop looking for you. i'll never let you entierly. you’re the only truth in a sea of lies. you're in my blood. now and forever. ❞
—⥼ ※ ⥽—
—⥼ ※ ⥽—
― Beings had been known to hide on Coruscant for a lifetime, but Galen wouldn’t be one of them. He wouldn’t be able to stay away from his research. He would have a change of heart. He would turn himself in. He would reach out… The anger and despair he had felt in the air-speeder returned and settled on him like a great weight. “Galen,” he said, as if orphaned. Then: “Galen!” shouting it to the busy sky. (Orson Krennic about Galen Erso – CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
—⥼ ※ ⥽—
••• « It’s just so hard not to think of you...
think of where you are.
My Stardust, my Death Star. »
▿ Dons/capacités/pouvoirs :
▿ L’Étoile de la Mort
▿ Blaster lourd DT-29 amélioré (macroscope)
▿ Astromécano C2-B5
▿ Expertise tactique et stratégique
▿ Connaissances approfondies en armement
▿ Autre(s) compte(s) : Orion Black ◊ Nolan Sorrento ◊ Sheev Palpatine ◊ Thalassa Tarkin ◊ Celia St. James ◊ Sauron ◊ Perséphone
▿ Messages : 380
▿ Points : 986
▿ Date d'inscription : 05/03/2022
▿ Notes :
▵ LAME IVDU TAROT ○ L'EMPEREUR
—⥼ ※ ⥽—
AUTORITÉ ╳ ACTION ╳ POUVOIR ╳ DIRECTION ╳ VOLONTÉ ╳ PERSÉVÉRANCE ╳ ENTÊTEMENT ╳ PUISSANCE ╳ TYRANNIE
—⥼ ※ ⥽— « We were on the verge of greatness. »
-(O)rson (C)allan (K)rennic-
« I don't have to sell my soul. He's already in me. I wanna be adored. I don't need to sell my soul. He's already in me. I wanna be adored. You adore me. I wanna be adored. I gotta be adored. » ( i wanna be adored ϟ the stone roses )
« I used to roll the dice. Feel the fear in my enemy's eyes. Listen as the crowd would sing: now the old king is dead ! Long live the king ! One minute I held the key. Next the walls were closed on me and I discovered that my castles stand upon pillars of salt and pillars of sand.
People couldn't believe what I'd become. Revolutionaries wait for my head on a silver plate. Just a puppet on a lonely string. Who would ever want to be king.
┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ I used to rule the world.
┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉
Seas would rise when I gave the word. Now in the morning I sleep alone. Sweep the streets I used to own. For some reason I can't explain, once you'd gone there was never, never an honest word.
┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ That was when I ruled the world. » ( viva la vida ϟ coldplay )
— ◊ ◊ ◊ ◊ ◊ —
•••
it's his project.
it's his life.
it's his everything.
it's the death star.
•••
▴ WILHUFF T. (1 - AU) -0 BBY ❘ Krennic survit à Scarif ⋄ Retrouvailles explosives ✰ (MAJ ✎ 23.02)
▴ WILHUFF T. (2 - AU) -10 BBY ❘ Krennic a une liaison cachée avec le fils de Tarkin ⋄ Réalité dans laquelle Garoche est en vie ✰ (MAJ ✎ 09.10)
▴ WILHUFF T. (3 - AU) -31 BBY ❘ Jeunesse de Krennic à Brentaal ⋄ Tarkin est enseignant ⋄ Relation professeur-élève ✰ (MAJ ✎ 23.02)
▴ WILHUFF T. (4 - AU) -13 BBY ❘ Galen Erso est mort ⋄ Tarkin est amoureux de Krennic ⋄ Obsessions ✰ (MAJ ✎ ??.??)
▴ WILHUFF T. (5 - AU) 4 ABY ❘ Post-Bataille d'Endor ⋄ Tarkin et Krennic ont survécu à Scarif & Yavin ⋄ Incarcération ⋄ Passion inavouée ✰ (MAJ ✎ 23.02)
▴ WILHUFF T. (6 - AU) 4 ABY ❘ Post-Bataille d'Endor ⋄ Krennic a trahi l'Empire et est un agent important de la NR ⋄ Tarkin est arrêté ⋄ Krennic et Tarkin sont des ex-amants ⋄ Interrogatoire ✰ (MAJ ✎ 28.03)
▴ WILHUFF T. (7 - AU) 2022 ❘ Sur l'île ⋄ Krennic et Tarkin sont en couple ⋄ Leurs souvenirs sont revenus ✰ (MAJ ✎ ??.??)
▴ WILHUFF T. (8 - AU) 2022 ❘ AU!Moderne ⋄ Krennic et Tarkin sont associés de leur start-up ⋄ Passion refoulée ⋄ Galen a rompu avec Krennic ⋄ Voyage dans les îles ✰ (MAJ ✎ 17.03)
▴ WILHUFF T. (9 - AU) 4 ABY ❘ Suite AU!Prison ⋄ Douches ⋄ Incarcération ✰ (MAJ ✎ 02.02)
▴ WILHUFF T. (10 - AU) -18 BBY ❘ Babysitting qui tourne mal ⋄ Krennic surveille le fils insupportable de Tarkin ✰ (MAJ ✎ 27.03)
writing music: quiet times ▵ dido ; here without you ▵ jay smith ; tears and rain ▵ james blunt ; scratch ▵ kendall payne ; lonely world ▵ jeremy silver ; note:
“Where everything was everything, but everything is over. Everything could be everything if only we were older. I guess it's just a silly song about you and how I lost you and your brown eyes. Everything was everything, but baby it's the last show. Everything could be everything, but it's time to say goodbye. It’s no surprise that I got lost in your brown eyes.” (BROWN EYES ▵ lady gaga)
◒◓
CATHÉDRALE DE CORUSCANT CITY – AN -25 BBY
Orson Krennic n’est pas préparé à la peine immense qui sera la sienne d’ici quelques minutes. D’ici plusieurs secondes, son monde s’écroulera à ses pieds. Après avoir déposé un genou à terre, les yeux dans les yeux, le coeur en émoi — il a confié ce dernier entre les mains de Galen Erso. Il lui a demandé, à demi-mot, de le suivre dans une demande de mariage déguisée. Il ne lui a pas clairement demandé de l’épouser — c’est impossible. Mais c’est alors comme si. Il lui demande implicitement d’être sien. De l’épouser dans le secret, dans les non-dits, d’être la seule chose au monde qui lui importe. Il a demandé Galen Erso — non pas sa main, mais sa vie entière, au prix d’immenses sacrifices. Des sacrifices, cela dit, qu’Orson ne sous-entend pas faire en retour. Ses beaux projets destructeurs, ses rêves de domination galactique, ses aspirations despotiques sont toujours d’actualité dans sa tête. Galen doit forcément payer le prix à sa place. Galen doit se rallier à sa noble cause, à tous ces idéaux démesurés, et goûter, à son tour, à cette soif de pouvoir. Orson Krennic se propose d’être l’homme de Galen Erso. L’homme de sa vie.Une demande en mariage particulière, sans cérémonie, sans alliances, sans avenir. Orson Krennic veut épouser Galen Erso sans véritablement l’épouser. Il se paie le culot immense de faire sa déclaration le jour du mariage de Galen et de Lyra. Il se paie l’audace de vouloir tout empêcher, tout annuler, sans état d’âme pour les dommages collatéraux et les souffrances occasionnées. Faisant fi de toute morale, quelque chose qu’il n’a finalement jamais eu de son vivant. Ce qu’il lui offre est digne d’une tragédie grecque. Un avenir caché, voilà tout ce qu’Orson propose. Voilà tout ce qu’ils peuvent avoir. Malgré cela, Krennic est convaincu qu’ils peuvent être heureux ensemble — très heureux de ne se suffire qu’à eux seuls. Ils n’ont finalement besoin de rien d’autre, selon lui. Pas de famille, pas d’enfants, pas de proches. Juste eux. Cela suffit amplement à Orson, mais cela ne semble pas être le cas de Galen — qui a toujours été mué par des idéaux traditionalistes et familiaux. Il s’est révélé à un tel degré d’intimité et d’humilité que s’en est désarmant pour quelqu’un d’aussi insondable et antipathique qu’Orson Krennic. Le monstre, le destructeur des planètes, l’Ange de la Mort possède finalement un coeur bien vivant et saignant. « Je ne peux pas. » Quatre mots. Onze lettres. Loin d’être le fameux « Je le veux » auquel il s’est attendu. Galen Erso ne peut pas. Je ne peux pas, mais pas je ne veux pas, souffle sa conscience. Galen Erso ne peut pas annuler son mariage et fuir avec lui. Galen Erso veut épouser Lyra — envers et contre tout. Cela le rend bien amer, et son coeur se brise pour la première fois de sa vie. Vraiment brisé. En mille morceaux. Orson est en sang. Il sent que son coeur va s’arrêter d’un instant à l’autre, tant la douleur lève le voile sur son apparente fragilité. Une fragilité insoupçonnée, bien cachée derrière le masque de l’impérial sans pitié. À cet instant, Orson n’est que regrets et amertume. Il comprend qu’il est parvenu à exprimer ses secrets intimes, avant de finalement se faire balayer. Orson est blessé d’avoir été rejeté en ayant voulu — pour la première fois — faire tomber le masque devant quelqu’un. Orson fait tomber le masque, mais cela ne permet pas d’obtenir ce que son coeur désire avec ardeur depuis toutes ces années. Orson accuse le coup en silence, avec dignité. Ses tics de langage et physiques trahissent toutefois la blessure qui lacère son âme. Il ne le voit pas, mais son visage se déforme en une expression sinistre et brisée. Presque brisé. Orson n’est pas encore brisé, mais il est en passe de l’être dans les prochaines secondes. Il entrouvre les lèvres, mais les referment aussitôt, en réalisant que Galen est encore sur le point de parler. Orson se tient alors sagement, avec le dos bien droit et les mains qui s’accrochent encore plus aux cuisses de son meilleur ami. Il s’accroche au corps de Galen en ne voulant pas le lâcher — comme un respiratoire artificiel, seule la présence physique de Galen le maintient en vie. Il ne dit rien et écoute attentivement chaque parole, chaque intonation, chaque vibration. Il analyse tout au radar, décortique chaque faiblesse dans le lyrisme cruel de son ami. Orson recherche en réalité quelque chose en particulier — une faille dans la glace d’un regard qui se veut dur et imperturbable, une brèche dans laquelle s’engouffrer, une hésitation dans un discours parfaitement rodé. Il recherche une faille pour mieux l’exploiter à son avantage et achever de le convaincre de tout quitter — ici et maintenant pour lui. Galen ouvre la bouche pour malmener encore son pauvre coeur déjà en souffrance.
Mais le pire reste encore à venir. Il n’a pas encore entendu le pire. Il ne voudra de toute manière pas l’entendre. « Il est déjà trop tard pour nous. Il a toujours été trop tard pour nous. » Orson se crispe dans son siège, et la pression de ses mains se fait plus agressive. « Trop tard ? » répète-t-il, malgré lui. L’esprit d’Orson se positionne déjà sur la défensive, en se refermant comme une huître pour s’épargner des souffrances. Orson ne peut s’empêcher de l’interrompre, la surprise est bien trop grande. Trop tard ? « Trop tard ? »Tu te fous de moi ? Il cligne des yeux, désabusé. C’est une blague ? Trop tard ? Loin de là, tout vient à peine de commencer entre eux. Tout peut encore être déjoué. Orson ne comprend pas. Cela ne peut être trop tard. Il intériorise, mais ses veines bouillonnent de colère. Les battements de son coeur redoublent d’ardeur. Il retient même brutalement sa respiration en essayant d’assimiler le sens des propos de son ami. « Comment cela peut être trop tard, alors que nous sommes au commencement de tout ? » fustige-t-il. Orson l’ignore encore, mais il lui manque une donnée essentielle. Les souvenirs de Galen. Il éprouve le besoin irrésistible de se défouler sur quelque chose, mais ne le faisant pas, il se transforme alors en une véritable cocotte minute. Son premier réflexe est de baisser la tête vers ses propres cuisses, tout en se mettant à gratter le tissu du pantalon de costume de Galen. Il veut sa peau, ardente et nue. Il veut l’étreindre si fortement, l’étouffer sous sa propre chaleur écrasante, le faire gémir sous les assauts passionnés de son bas-ventre. Il recherche alors la douceur et la texture de sa peau, mais il en est privé. Ce vêtement est bien trop épais, bien trop précieux pour qu’il ne l’arrache furieusement. Orson est privé du corps de Galen — un corps qu’il a appris à découvrir et à apprivoiser la veille encore. Tout est parfaitement limpide dans son esprit. Jusqu’aux cris de plaisir, aux frissons d’extase et aux tremblements de manque. Il a adoré revendiquer la virginité de Galen Erso. Il a adoré prendre tout court Galen Erso. « Tu te fous de moi, Galen ? » Voilà. Son vrai visage ressort enfin — toute sa noirceur et sa colère. Il n’y a rien d’étonnant en cela, c’est même une réaction naturelle pour lui. C’est le prix de l’humilité, de la dévotion qu’il est en train de payer lourdement. On n’obtient rien en faisant les choses de la bonne manière. On n’obtient rien en dévoilant ses sentiments amoureux, ou en faisant preuve d’honnêteté et de transparence. On n’obtient rien en étant quelqu’un de bien. Les sentiments sont l’apanage des faibles d’esprit et des lâches. C’est ce qu’il a toujours cru, jusqu’à ce que le doute s’insinue dans son esprit à cause des propos de Galen. Les gens médiocres ne récoltent rien d’exceptionnel, ils ne deviennent pas eux-mêmes exceptionnels. Toute la grandeur, la fortune et la célébrité ne s’obtiennent qu’au prix du sang versé. Le sang des innocents, souvent. Orson a toujours désiré être exceptionnel. Il s’est pourtant laissé prendre au jeu de l’honnêteté en essayant d’être — pour changer — quelqu’un de bien, quelqu’un sur qui on peut compter, quelqu’un que l’on peut aimer sans honte. Il a essayé d’être honnête avec Galen. Qu’est-ce qu’il a récolté pour cet effort titanesque ? Une humiliation cuisante, brûlant en lui comme les feux de l’Enfer. On ne peut obtenir gain de cause que par le moyen de la force. Le seul qu’il connaisse vraiment bien et qui a porté ses fruits. Orson a parié sur la seconde chance, mais sa fin heureuse n’est finalement pas encore accessible. Orson comprend alors que la force, la manipulation et les mensonges sont encore une fois les seules armes qui méritent d’être exhibées fièrement. La gentillesse, le pardon, l’empathie, l’honnêteté… Des sentiments et des valeurs nobles qui ne permettent pas à Orson d’atteindre ses réels objectifs. Cela ne fonctionne pas pour lui et il doit se faire à l’idée d’être et de mourir comme un menteur et un manipulateur pathologique. Il en a douté, sérieusement douté. Il a voulu embrasser un peu de la lumière de Galen, en espérant bénéficier d’un revirement favorable, un signe du destin. En vain. Il a pensé capturer Galen en adoptant sa manière de penser, mais la seule qu’il peut revendiquer est bien plus noire.
Orson laisse entrer un peu d’air dans ses poumons, en ouvrant la bouche pour déglutir péniblement. Galen semble blessé. Il s’efforce d’être dur avec lui, mais c’est forcément un masque. Orson ne peut croire un seul instant que son ami puisse le rejeter de la sorte. Pas après… ce qu’il s’est passé entre eux… Non, c’est vrai. Il ne le sait pas encore. Ou peut-être bien que si. Orson préfère mettre cet argumentaire sous le coup de l’ignorance de leurs sentiments réciproques et de la manière dont leur corps supposent avec perfection. Galen ne sait pas. Krennic relève la tête pour ancrer ses deux orbes bleu océan dans le marron de ceux de Galen. Il essaie de capturer l’expression de son regard et de se l’imprimer amoureusement. Les yeux de Galen sont noirs. Durs, décidés et implacables, mais… il y a une brèche. Un voile qu’il aperçoit, sans parvenir à identifier la nature des émotions qui le traversent. Il s’apprête à l’interroger sur la vraie nature de ses sentiments pour lui, lorsque Galen reprend avec un réalisme brutal : « Est-ce que tu serais capable de me promettre de tout abandonner ? Tes ambitions, tout projet futur, tout… »Putain. C’est exactement ce qu’il craignait. Orson déglutit de plus belle — difficilement et dans un gémissement plaintif. Il connaît la réponse à cette question. Il sait également que s’il l’a lui formule, s’en est terminé de ses belles déclarations fantasques. La réponse est non. Non, Orson ne peut renoncer à ses aspirations. Non, Orson refuse de renoncer au projet de trente de vie. Non, Orson est et restera un beau salopard de menteur psychotique et sociopathe. Orson ne changera pas. Orson refuse de changer. Galen en est conscient, voilà pourquoi il lui dit toutes ces choses. Je suis un enfoiré, mais tu l’aimes cet enfoiré, pas vrai, Galen ? Je le sais. Je sais que tu m’aimes. Tu n’as pas pu… feindre toutes ces émotions. Tu ne sais pas simuler à ce point. Tu as toujours été un très mauvais menteur. Orson ferme les yeux, en adoptant une mine encore plus grave. Quoi dire ? Comment s’échapper ? Il déteste la tournure que prend cette conversation, parce qu’elle se focalise maintenant sur ses vieux schémas et sa barbarie. La moindre réponse, le plus petit sous-entendu risque d’être fatal à la beauté de son discours. « Galen… » dit-il dans un souffle, avant d’être coupé dans son élan par la voix froide du futur marié : « Est-ce que tu penses vraiment que tu serais heureux avec moi si tu dois te priver de tout ce qui a toujours compté pour toi – en dehors de moi. » Orson est foudroyé. Il se sent encore plus achevé qu’il ne l’est déjà. « Galen, là n’est pas la question. De quoi me parles-tu donc ? » s’emporte Orson, faisant mine de ne pas comprendre ces allusions. Il ne comprend pas immédiatement, parce que tous ses projets ne sont pour l’instant que des fantasmes. Galen n’est pas supposé connaître le projet « Celestial Power » dans cette nouvelle temporalité. Il n’est pas supposé connaître tous de ses plus noirs desseins — pas encore, du moins. Il ne l’est pas, mais il l’est quand même. À moins que… Un éclair de lucidité s’immisce dans sa tête, mais il le balaie du revers de la main. Non. Galen est dans l’ignorance. C’est obligé. Il ne l’aurait pas repoussé, sinon. « Pourquoi tu me fais ça ? » cingle-t-il en serrant les poings. Il garde ses yeux dans ceux de Galen, brillants d’une lueur de défi et de désir. L’attaque, c’est la meilleure défense pour protéger ses arrières. Orson s’agite nerveusement, ses doigts viennent tapoter doucement les genoux de Galen. « Pourquoi tu me fais ça maintenant ? » Il se fait plus insistant en refusant d’accepter les différends idéologiques qui existent entre eux. En les reconnaissant, il admet implicitement que leur couple est voué à l’échec. Il refuse de voir tous ses efforts réduits à néant par les flammes dangereuses de ses propres ambitions. « Il n’est pas question de mes ambitions. Elles n’ont rien avoir avec notre relation, ou bien encore la relation que nous pourrions avoir — toi et moi. » Bien sûr que si. Orson le sait, mais préfère se voiler la face. Ses ambitions ont toujours été source de conflits entre eux. « Tout ce qui compte, Galen, c’est nous deux. Rien d’autre. Peu importe ce que tu fais et ce que tu deviens demain. Peu importe ce que moi-même j’entreprends et deviens dans un futur éloigné… » Pas si éloigné que cela… Galen est en droit de connaître la vérité sur le futur auquel Orson les prédestine. Il est en droit de connaître la personne qu’Orson compte devenir. Ces interrogations sont naturelles et légitimes, elles ne sont scandaleuses qu’aux yeux bleus de l’impérial. Orson ment aveuglément, détourne la vérité à son avantage et essaie de rallier Galen, à la manière d’un gourou de secte. Mentir est une activité qu’il a toujours pratiquée, et qu’il recommence encore. Cette fois, il pense détenir une longueur d’avance sur Galen Erso, voilà pourquoi Orson se permet autant de supercheries. Il profite de l’ignorance de Galen pour dessiner un avenir radieux et pacifiste, loin de la destruction et du règne despotique auquel il aspire.
Tout semble compliqué entre eux. Une lueur d’espoir brille toutefois, il s’y raccroche comme à sa propre vie — Galen ne sait pas ce qu’ils ont vécu, ce qu’ils ont partagé la veille. Il ne se souvient pas, alors sa réponse est cohérente et légitime. Lorsqu’il saura, lorsqu’il aura goûté à ses lèvres, sa réponse changera. Elle en sera bouleversée, c’est évident. C’est forcé. Oui, Galen changera d’avis. Il ne peut que changer d’avis. Orson Krennic n’accepte pas la possibilité d’un refus, d’un déni de ses sentiments. Galen ne sait pas, voilà tout. Il s’accroche à cette possibilité comme un noyé en pleine mer à une pauvre bouée de sauvetage. Le couperet tombe quelques secondes après s’en être vainement persuadé. « Je me souviens de tout, Orson. » Boum. Son coeur fait un bond gigantesque dans sa poitrine. Et il s’affole. Orson déglutit. Des sueurs froides se propagent violemment dans sa nuque, jusqu’à son échine. Galen se souvient de tout. Ce n’est donc pas qu’un songe ou une hallucination tragique. Ils sont bel et bien retournés dans le passé (ET NON AH AH). Orson se sent presque gêné de cette confidence, en repensant à toutes ses manœuvres. Il sourit intérieurement, mais ne dit rien. C’est inutile. Son corps tremble assez pour exprimer la terreur qui le traverse, si bien que les mots sont en trop. « Mais ça ne change rien. Il est déjà trop tard. » Orson répond d’un soupir lassé. Trop tard, trop tard, trop tard. Galen n’a que ces mots à la bouche. Se rend-il seulement compte que chacun d’entre eux ne fait que planter encore plus profondément le poignard dans le coeur d’Orson Krennic ? Son coeur bat si fort et si vite, qu’il devient le seul son sifflant dans ses oreilles. Orson est obnubilé par les contractions qui émanent de son palpitant, il se focalise malgré lui sur ce bruit long et caverneux. « Accordons-nous sur un désaccord… » répond-il, en reculant son visage. Orson désapprouve, mais s’abstient de toute crise d’énervement. « Cela change absolument tout, en réalité, Galen. » poursuit-il en roulant les yeux. Galen ne comprend pas que tout est encore possible entre eux — mais ce qui intéresse Orson Krennic, c’est la manière dont Galen tourne ses phrases. Il n’y a pas de « non » expressément dit. Son « Je ne peux pas » ne sonne pas comme un « Je ne veux pas ». Il réfléchit longuement aux phrases formulées par Galen en essayant de leur attribuer le sens qui le rassure le plus. Celui qui conforte le plus son ego surdimensionné. Ce que Galen lui souffle ensuite ne fait qu’amplifier ce besoin viscéral de trouver des signaux positifs dans des tournures de phrases négatives. « Je dois épouser Lyra. » Ces mots résonnent dans l’esprit d’Orson Krennic et trouvent un écho désagréable. Orson est pris de vertiges et ils n’ont rien de plaisant. La douleur est poignante, et il ne lui semble pas avoir déjà rencontré une douleur similaire de toute sa vie. Non, tu ne dois pas l’épouser, Galen, s’insurge-t-il. Non. Je refuse. Bien évidement que non. « Tu dois… » Il murmure, en tiltant sur la formulation de sa phrase. Galen a employé le verbe « devoir » et non pas « vouloir ». Orson accorde beaucoup d’importance au sens des mots, particulièrement ceux qui s’échappent des lèvres de Galen. « Tu n’as pas dit que tu voulais l’épouser. » conclut-il un peu plus froidement qu’il ne désire vraiment faire paraître. « Tu dois, mais tu ne le veux pas. » affirme Orson. « Admets-le. » Il regarde Galen s’éloigner de lui, pour fuir toute proximité physique. Ce n’est pas du dégoût de sa personne, Orson en est convaincu, c’est parce qu’il a peur de lui céder une fois encore en restant trop proche. « C’est moi que tu veux. » s'énerve-t-il. Orson se lève brutalement, en gardant peu de considération pour la chaise qui se trouve dans son dos. La voix d’Orson gronde, tremble même sur la fin. Orson est en colère, mais il ignore contre qui l’être le plus : Galen ou lui-même ? Il ignore les battements douloureux de son coeur, tout comme le fait qu’il manque parfois un ou deux d’entre eux. Il est obnubilé par le fait de retenir Galen. C’est moi que tu veux, je le sais. Cesse de me mentir. Ça suffit. Admets-le.
« Tu as aimé ce qu’il s’est passé entre nous. Tu as adoré que je te prenne. Admets-le. » Brutal, mais simple et efficace. Orson ne s’embête pas de fioritures pour exprimer la force de son écœurement. Galen a aimé. Point à la ligne. Il est supposé en vouloir encore — vouloir encore de lui. Krennic est agacé et ne laisse pas de secret sur la nature de son énervement. Il se fait plus piquant, plus provoquant, à mesure que sa frustration grimpe en flèche. Galen se souvient et se refuse encore à lui ? « Je vais te dire quelque chose que tu refuses d'admettre, et encore moins à toi-même. Tu refuses d’admettre que tu as éprouvé du plaisir avec moi. Je t’ai fait jouir, tu en veux encore. Je le sens dans tes yeux, dans le son de ta voix, dans ta manière de tressaillir lorsque je m’approche de toi… » Afin d’illustrer ses insinuations scabreuses, il s’approche de plus en plus. « Je te sens frémir sous mes doigts, je sens ta peau s’enflammer de mon seul souffle... » renchérit-il en prenant le soin de détacher ses mots dans son oreille, pour leur apporter une certaine tonalité dramatique. Un étrange sourire fait courber ses lèvres. Un sourire de prédateur. Tout dans son regard, dans le son ds sa voix, dans sa gestuelle laisse présager des pensées d’une rare obscénité. Il joue avec les émotions de Galen, comme un grand enfant malsain. « Ce sont des souvenirs auxquels je tiens beaucoup. » Des souvenirs qui sont imprégnés dans sa mémoire pour la fin des temps. Orson est conscient que la proximité de son corps est source de malaise chez Galen. Il compte en profiter pour faire céder Galen. Il fera céder ses résistances. Une par une.« Tu veux me sentir à nouveau. Tu veux me goûter, tu veux m’embrasser, mais par-dessus tout, tu sais ce que tu veux d’autre ? » Il ne donne aucune précision mais son regard est suffisamment équivoque pour que Galen comprenne à quoi précisément il fait référence avec autant d’arrogance. Orson n’a pas tant de mètres à parcourir avant de se retrouver contre Galen. Leurs corps se frôlent, se pressent, mais il ne fait pas un mouvement de plus. Il ne l’embrasse pas, il ne le prend pas dans ses bras. Il ne fait que rester stoïque, comme une poupée de cire, les yeux dans les yeux. Des sentiments comme l’amertume ou l’envie dansent dans le bleu de ses yeux. La fragilité exprimée tout à l’heure s’évanouit en un éclair, juste le temps pour lui de se remettre les idées en place et de changer de stratégie. Les larmoiements, les déclarations ne fonctionnent pas. Que lui reste-t-il, mis à part son ton sarcastique ou son arrogance ? La réaction de Krennic est prévisible pour ceux qui le connaissent suffisamment bien — comme Galen, par exemple. Il est blessé dans son ego, profondément meurtri dans son âme, piétiné dans son coeur, alors sa réaction est de camoufler ses blessures en arborant un air narquois, — faussement supérieur — alors qu’il n’en est rien. Orson ne se sent pas supérieur, loin de là. Il se sent au contraire brisé, comme une figurine de cristal que l’on a écrasé par terre, sans ménagement. Il trouve malgré tout la force de puiser dans ses dernières ressources pour masquer sa profonde détresse. Il n’est à l’intérieur qu’une âme en peine, et semble même faire de la figuration devant Galen. Il a a la sensation d’observer la scène de l’extérieur, son corps étant physiquement là, mais son esprit ailleurs. Galen peut bien reculer, il s’avancera à chaque fois. Pour se venger de Galen, il veut enfoncer le couteau dans la plaie — le chambouler, le choquer, le tenter et le blesser autant qu’il l’est lui-même. « Tu ne peux pas me mentir. Tu ne sais pas comment faire. » souffle-t-il dans le creux de son oreille, qu’il brosse sensuellement de ses lèvres, avant de l’attraper dans sa bouche. Il l’emprisonne intégralement entre ses lèvres, pour partager avec lui sa chaleur corporelle. Il l’embrasse, avec dévotion. Quant à sa langue, elle caresse son cartilage de tout son long, avant de s’attarder longuement sur le lobe. Ses dents en revanche mordillent doucement cette peau fine et fragile. Leurs peaux sont si proches, elles s’effleurent. Il frotte son menton dans son cou, piquant en raison d’une très fine pilosité de deux-trois jours, à peine perceptible à l’œil nu, mais que l’on sent. Orson retire sa bouche quelques secondes plus tard pour parler : « Je ne te toucherai pas. Rassure-toi. » promet-il, en lorgnant le corps de son meilleur ami d’un discret coup d’œil. Sa voix est grave, un peu sèche. Il accuse encore le coup du rejet, et cela se ressent dans l’intonation de sa voix. « Ça viendra de toi. » Il le sait. Il ne résistera pas. Il ne pourra pas. Orson reste près de lui, tout contre lui — son souffle chaud se répandant le long de sa gorge, en voulant lui déclencher des frissons. « Tu me supplieras, un jour, de revenir sur tes mots. Et ce jour-là… Je ne serais peut-être plus là. » Mensonges. Ce n’est rien d’autre que de la manipulation et du chantage affectif, dans le but ultime d’obtenir de Galen plus que ce qu’il est prêt à donner. « Alors, réfléchis bien. » Il soupire contre sa peau, s’amusant à renifler l’odeur de son eau de Cologne. « Réfléchis bien à ce que tu perds. » Autrement dit, lui. Orson lui fait comprendre par cet ultimatum, qu’il a tout à perdre en bafouant son ego. L’envie de déposer un baiser léger dans le creux de son épaule est fugace, mais intense. Orson parvient à se retenir, non sans mal. Il ne ne touchera pas. Ce qu’il veut en revanche, c’est lui donner envie de lui arracher ce petit sourire satisfait du visage — dans un sens très sexuel. « Après tout… Ce n’est peut-être rien d’autre qu’un rêve. » Il marque une pause, en se posant sérieusement la question de la nature de ce qu’ils sont tous les deux en train de vivre. Un phénomène d’hystérie collective ? Orson lance cette possibilité, loin d’être innocente — puisque tout n’est qu’un rêve, pourquoi ne pas le vivre jusqu’au bout et lui donner ce qu’il veut ? « Annule ton mariage, Galen. » souffle Orson d’une voix rauque, traînante. C’est un ordre cette fois. Un ordre proféré, malgré lui. Un ordre très sensuel et suave, chuchoté d’une voix chaude, alors que ses lèvres et le bout de sa langue effleurent lentement la ligne de sa jugulaire. Pas de baisers, pas de suçons, pas de morsures — juste de l’effleurement. Il écarte ensuite son visage, pour plonger le bleu océan de ses yeux sur le visage parfait de Galen. L’une de ses mains s’approche de son menton, pour le ramener froidement du bout de l’index et de son majeur vers lui. Il veut à tout prix qu’ils soutiennent le même regard. Galen ne peut fuir l’insistance de son regard, l’intensité de cette lueur d’abandon très similaire à celle qui est née dans son orgasme. « Annule tout. »Toutes les folies sont permises dans une rêve, n’est-ce pas ? Cette chaleur qui irradie de lui, ce regard perplexe, plein de contradictions… Orson n’a guère besoin de baisser les yeux vers le bas de son corps pour être certain que chaque partie de son anatomie se montre particulièrement réactive à ses insinuations sordides.
ஃ Haven't they suffered enough? But you can't get enough of shutting down systems for personal gain. If you mess with things selfishly, they're bound to come undone. Do you get off on pain? We're not pawns in your game. – Commander In Chief (demi lovato) ஃ
Galen Erso
▿ Ton univers : Rogue One : A Star Wars Story
▿ Date de naissance : 16/02/1976
▿ Age : 48
▿ Métier : Producteur de cinéma
▿ Quartier : Baker Street Avenue
▿ Côté cœur :
“You realize that he’s never going to stop looking for you, Galen. You’re in his blood, crystal research or no. He’s never going to let go of you entirely.”
▿ Dons/capacités/pouvoirs : Aucun pouvoir.
▿ Pseudo : Oly
▿ Avatar : Mads Mikklesen
▿ Copyright : Triumphandloss
▿ Disponibilités rp : Disponible
▿ Autre(s) compte(s) : Hannibal & Co
▿ Messages : 352
▿ Points : 609
▿ Date d'inscription : 29/03/2022
▿ Notes :
Mer 6 Juil - 23:59
You were my everything
Galen appréhendait la réaction d’Orson, à l’évidence, il avait toutes les raisons du monde de le faire. Chacun des mots qu’il prononce a pour effet, tout naturellement, de saper ses efforts, de réduire à néant ses discours… Pas de l’humilier, non, mais dans l’esprit d’Orson, Galen sait que ce sera tout comme. Il n’existe pas de manière élégante et douce de dire « non » à Orson Krennic, car Orson Krennic est de ces hommes à qui l’on ne dit pas non. Il demande, mais en demandant il exige, il prétend que Galen doit faire un choix, lui ou Lyra, mais en vérité, il ne lui laisse aucune forme de choix : c’est lui céder et essuyer sa colère. Oui, Orson Krennic n’est pas homme à qui l’on dit non. Et c’est pourtant ce que Galen vient de faire. A sa manière, tout du moins. Ce n’est pas son cœur qu’il veut briser, c’est sa raison qu’il veut bousculer. A la vérité, Galen n’attend que les bons arguments pour se précipiter dans cette folie, s’y jeter à corps perdu sans jamais la tentation de regarder en arrière, mais la vexation affichée d’Orson n’est qu’une preuve supplémentaire de l’impossibilité de leur relation. L’amour ne suffit pas. Leur histoire les consumerait et consumerait tout autour d’eux. A la fin, il n’y aurait plus que des cendres, et ni l’un ni l’autre n’en sortiraient indemnes. Ce n’est pas ce qu’ils peuvent vouloir. Oui, il est trop tard. Ce moment n’est pas le commencement de tout… Ce moment n’est pas le bon moment.
Mais tout bien considéré, le bon moment n’existe pas. Et même si cette pensée arrache le cœur de Galen en lambeaux, il doit l’accepter pour ce qu’elle est, ne lui en déplaise. Il ne se moque pas, il ne veut pas se moquer, c’est même la situation la plus déchirante ou presque qu’il ait jamais expérimentée… Pas autant que la mort de Lyra, bien sûr, mais c’est bien parce qu’il la garde en mémoire que cette situation se fait d’autant plus éprouvante. Il n’aime rien de ce qui est en train de se passer, pas plus ses résolutions que le mal qu’il fait à Orson, après que ce dernier ait consenti à une déclaration qui avait très probablement eu raison de sa fierté. Il aurait voulu qu’Orson lui fasse d’autres promesses, au-delà de l’aimer et de le garder jalousement pour lui-même. Il aurait voulu qu’il soit capable, bel et bien, de lui promettre de renoncer à ses projets les plus diaboliques et les plus insensés, pour lui, pour eux. Mais plutôt que de lui répondre directement, il se dérobe, il répond à sa questions par des questions, il occulte le fond du problème, le résume à la chaleur passionnée de leurs étreintes, comme si ces dernières pouvaient résoudre les différends idéologiques autrement plus profonds qui les divisent. Trop importants pour être occultés. Lyra incarne l’expression pure et stricte d’idéaux dans lesquels il ne veut sous aucun prétexte cesser de croire. Ce qu’il éprouve pour Orson, en revanche, veut s’épargner toute forme de réflexion… À ses côtés, il se perdra. Et il perdra Jyn pour de bon. Il ne peut pas le permettre. C’est tout simplement impossible pour lui. Ils ne sont pas tout ce qui compte, et c’est bien le problème. S’il n’y avait qu’eux deux, alors le reste partirait en fumée, il ne se poserait plus la moindre question, mais ce n’est pas le cas. Ce qu’ils seront demain a autant d’importance que ce qu’ils sont aujourd’hui. Le nier, c’est s’aventurer sur un terrain des plus dangereux, et Galen s’y refuse des plus catégoriquement. Il n’est en aucun cas possible d’occulter ce qui sera peut-être, ce qui a été dans une réalité quelle qu’elle soit. Il se souvient de tout… et les beaux discours d’Orson se doivent d’être réduits à l’état de fumée. Il doit épouser Lyra. Il le doit.
Cette distinction que souligne Orson n’est pas anodine, de même que Galen n’a pas choisi ses mots légèrement. Galen n’est pas un grand bavard. Chaque mot qu’il prononce, le moindre d’entre eux, est par conséquent parfaitement réfléchi, calculé. Rien, absolument rien n’est laissé au hasard. Ce n’est pas une manipulation de sa part, c’est un effort d’honnêteté qu’il estime devoir à Orson à un moment aussi critique de leur relation. Et puis… Orson n’a pas tort de le souligner, il a toujours été un piètre menteur. Sauf sur la fin de sa vie, semble-t-il… alors qu’il n’avait plus rien à perdre. Il doit épouser Lyra, pour des dizaines de raisons raisonnables et cohérentes… Il n’en est pas moins vrai que ce n’est effectivement pas ce qu’il veut. Ce n’est plus ce qu’il veut. C’est moi que tu veux. Les mots sont prononcés avec une assurance telle que Galen devrait naturellement vouloir les réduire au silence. Mais Galen sait tout aimer d’Orson, y compris son orgueil et sa suffisance. Et c’est ce qui le rend si redoutable pour lui. Il serait capable, s’il se perdait dans cette relation, de tout lui concéder… Et ce serait chose infiniment dangereuse. Pour lui, pour eux. Pour tout le monde.
Oui, il a aimé ce qu’il s’est passé entre eux. Bien sûr qu’il a aimé ça. Il a adoré ça. Quand leurs corps ne faisaient plus qu’un, le monde alentour semblait ne plus exister, et c’était… grisant, exaltant… Et s’ils s’étaient promis des adieux, Galen aurait voulu retenir Orson une éternité entière au creux de ses bras. Oui, il a aimé, profondément aimé, viscéralement aimé ce qu’il s’est passé entre eux. Et il sait d’avance que se passer de ses caresses, de ses baisers, tiendra autant du supplice que ce que représente déjà pour lui cette conversation. Il reste malgré tout fermement campé sur ses positions. Son but n’est pas de faire enrager Orson, ni même de lui faire du mal. Il fait seulement face à la réalité de ce qu’ils sont. Et l’étendue de leur passion s’arrête à ce que leurs corps savent s’offrir. Leurs âmes, elles, ne sont sans doute pas sœurs… Même si durant un long instant de plaisir et de complétude, il avait su se convaincre du contraire.
Galen a la tentation de reculer d’un pas quand Orson se rapproche de lui, toujours davantage, pourtant, il ne bouge pas d’un pouce… Il garde son regard rivé au sien, et prend le risque de s’y noyer. Il est si près que chacune de ses paroles, naturellement obscène, dépose un souffle chaud sur sa peau et le fait frissonner. Il ressent l’envie terrible de taire toutes ses insinuations, toutes ses invitations du baiser le plus brûlant qui soit, quitte à jouer précisément à son jeu, mais il n’en fait rien. Les paroles d’Orson ont le don d’être aussi venimeuses que séduisantes, autant que ses gestes. Réfléchis bien à ce que tu perds. Oh, il n’a pas besoin d’y réfléchir, il le sait très bien. Et il en souffre déjà. Ce l’est pas de gaieté de cœur qu’il renonce à lui et à tout ce qu’il les fantasmerait d’être… Il se veut… réaliste, raisonnable. Autant qu’il sait l’être quand Orson suggère que tout ceci n’est peut-être qu’un rêve (et peut-être qu’il a raison). Annule ton mariage, Galen. Les vibrations de sa voix à son oreille font trembler son échine. Chaque effleurement, chaque promesse de caresse qui ne s’accomplit pas répand une terrible chaleur dans tout son être. Bon sang ce qu’il le veut, ce qu’il le désire ! Mais il reste déterminé, poings serrés, à ne pas céder. Annule tout. Ce serait si simple de dire oui.
"Non." C’est ce qu’il parvient à répondre d’une voix qui ressemble davantage à un souffle. Ils sont trop près, son cœur bat si fort qu’il s’entend à peine parler. Alors Galen s’écarte autant qu’il le peut. Comme si, de la sorte, il serait plus aisément capable de résister à cette force d’attraction qui l’attire indéniablement à lui. "Ce que je veux…" Il baisse le regard faute d’être encore capable de soutenir celui de son interlocuteur. "Ce que je veux n’a pas d’importance, tu ne comprends pas ?" Un léger rire, loin d’être heureux, s’échappe de ses lèvres. Bien sûr qu’il ne comprend pas. "Tu sais ce que tu es ? Tu es un enfant capricieux. Tu exiges et tu devrais obtenir en retour, sans accuser les conséquences de tes actes." Il pousse un soupir. "Tu veux me l’entendre dire ? Très bien. Cette nuit avec toi… était parfaite." Et il aurait voulu qu’ils se perdent l’un dans l’autre éternellement. "Mais ça ne change rien." Il marque une pause. "Il faut savoir sacrifier ses désirs au profit de ce qui est le mieux – je sais, tu en es incapable… Pour toi, vouloir quelque chose suffit à rendre cette chose acquise. Mais je ne suis pas comme toi, Orson. Je ne suis pas capable de vivre ainsi. De m’arranger avec ma morale pour satisfaire à tous mes désirs. Je sais que tu ne pourras jamais m’offrir ce que j’attends de toi. Et si ceci… ce qu’il y a eu entre nous… Si c’est tout ce que tu attends de moi, alors il est sans doute préférable que tout s’arrête ici."
code by EXORDIUM. | imgs by tumblr
Orson C. Krennic
▿ Ton univers : Rogue One: A Star Wars Story
▿ Date de naissance : 14/04/1981
▿ Age : 43
▿ Métier : Ex-romancier de génie, auteur de best-sellers et désormais ingénieur en armement à Mordor Industries depuis fin 2022 • Critique littéraire à ses heures perdues • Expert en science-fiction
▿ Quartier : Baker Street Avenue, dans un appartement en colocation avec son fiancé, Galen Erso.
▿ Côté cœur :
― Krennic laughed to ease the mood. “You know what I find interesting – or maybe ironic is the word. It’s that each of us wants what’s best for you. In a way, we’re competing to make you happy, as old-fashioned as that sounds. And each of us has a different idea about what you should be doing. (…) and I maintain that you’re meant for bigger things, and will continue to do whatever I can to bring opportunities to your attention.” Galen smiled thinly. “Don’t think I don’t appreciate it.”
(CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
― “We have to put some meat back on those bones of yours,” he said as he crossed the cabin to Galen, “but I think I could get used to the beard.” (Orson Krennic to Galen Erso – CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
― Was Galen to become the prize in a contest between them? Well, hadn’t he always been that? (Orson Krennic about Galen Erso and his rivalry to Lyra Erso – CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
••• ❝ i'll never stop looking for you. i'll never let you entierly. you’re the only truth in a sea of lies. you're in my blood. now and forever. ❞
—⥼ ※ ⥽—
—⥼ ※ ⥽—
― Beings had been known to hide on Coruscant for a lifetime, but Galen wouldn’t be one of them. He wouldn’t be able to stay away from his research. He would have a change of heart. He would turn himself in. He would reach out… The anger and despair he had felt in the air-speeder returned and settled on him like a great weight. “Galen,” he said, as if orphaned. Then: “Galen!” shouting it to the busy sky. (Orson Krennic about Galen Erso – CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
—⥼ ※ ⥽—
••• « It’s just so hard not to think of you...
think of where you are.
My Stardust, my Death Star. »
▿ Dons/capacités/pouvoirs :
▿ L’Étoile de la Mort
▿ Blaster lourd DT-29 amélioré (macroscope)
▿ Astromécano C2-B5
▿ Expertise tactique et stratégique
▿ Connaissances approfondies en armement
▿ Autre(s) compte(s) : Orion Black ◊ Nolan Sorrento ◊ Sheev Palpatine ◊ Thalassa Tarkin ◊ Celia St. James ◊ Sauron ◊ Perséphone
▿ Messages : 380
▿ Points : 986
▿ Date d'inscription : 05/03/2022
▿ Notes :
▵ LAME IVDU TAROT ○ L'EMPEREUR
—⥼ ※ ⥽—
AUTORITÉ ╳ ACTION ╳ POUVOIR ╳ DIRECTION ╳ VOLONTÉ ╳ PERSÉVÉRANCE ╳ ENTÊTEMENT ╳ PUISSANCE ╳ TYRANNIE
—⥼ ※ ⥽— « We were on the verge of greatness. »
-(O)rson (C)allan (K)rennic-
« I don't have to sell my soul. He's already in me. I wanna be adored. I don't need to sell my soul. He's already in me. I wanna be adored. You adore me. I wanna be adored. I gotta be adored. » ( i wanna be adored ϟ the stone roses )
« I used to roll the dice. Feel the fear in my enemy's eyes. Listen as the crowd would sing: now the old king is dead ! Long live the king ! One minute I held the key. Next the walls were closed on me and I discovered that my castles stand upon pillars of salt and pillars of sand.
People couldn't believe what I'd become. Revolutionaries wait for my head on a silver plate. Just a puppet on a lonely string. Who would ever want to be king.
┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ I used to rule the world.
┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉
Seas would rise when I gave the word. Now in the morning I sleep alone. Sweep the streets I used to own. For some reason I can't explain, once you'd gone there was never, never an honest word.
┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ That was when I ruled the world. » ( viva la vida ϟ coldplay )
— ◊ ◊ ◊ ◊ ◊ —
•••
it's his project.
it's his life.
it's his everything.
it's the death star.
•••
▴ WILHUFF T. (1 - AU) -0 BBY ❘ Krennic survit à Scarif ⋄ Retrouvailles explosives ✰ (MAJ ✎ 23.02)
▴ WILHUFF T. (2 - AU) -10 BBY ❘ Krennic a une liaison cachée avec le fils de Tarkin ⋄ Réalité dans laquelle Garoche est en vie ✰ (MAJ ✎ 09.10)
▴ WILHUFF T. (3 - AU) -31 BBY ❘ Jeunesse de Krennic à Brentaal ⋄ Tarkin est enseignant ⋄ Relation professeur-élève ✰ (MAJ ✎ 23.02)
▴ WILHUFF T. (4 - AU) -13 BBY ❘ Galen Erso est mort ⋄ Tarkin est amoureux de Krennic ⋄ Obsessions ✰ (MAJ ✎ ??.??)
▴ WILHUFF T. (5 - AU) 4 ABY ❘ Post-Bataille d'Endor ⋄ Tarkin et Krennic ont survécu à Scarif & Yavin ⋄ Incarcération ⋄ Passion inavouée ✰ (MAJ ✎ 23.02)
▴ WILHUFF T. (6 - AU) 4 ABY ❘ Post-Bataille d'Endor ⋄ Krennic a trahi l'Empire et est un agent important de la NR ⋄ Tarkin est arrêté ⋄ Krennic et Tarkin sont des ex-amants ⋄ Interrogatoire ✰ (MAJ ✎ 28.03)
▴ WILHUFF T. (7 - AU) 2022 ❘ Sur l'île ⋄ Krennic et Tarkin sont en couple ⋄ Leurs souvenirs sont revenus ✰ (MAJ ✎ ??.??)
▴ WILHUFF T. (8 - AU) 2022 ❘ AU!Moderne ⋄ Krennic et Tarkin sont associés de leur start-up ⋄ Passion refoulée ⋄ Galen a rompu avec Krennic ⋄ Voyage dans les îles ✰ (MAJ ✎ 17.03)
▴ WILHUFF T. (9 - AU) 4 ABY ❘ Suite AU!Prison ⋄ Douches ⋄ Incarcération ✰ (MAJ ✎ 02.02)
▴ WILHUFF T. (10 - AU) -18 BBY ❘ Babysitting qui tourne mal ⋄ Krennic surveille le fils insupportable de Tarkin ✰ (MAJ ✎ 27.03)
writing music: all i want is you ▵ u2 ; soulmate ▵ natasha bedingfield ; next to me ▵ imagine dragons ; i hate you don't leave me ▵ demi lovato ; if you say so ▵ lea michele ; note:
“Incompatible, it don't matter though, 'cause someone's bound to hear my cry. Speak out if you do, you're not easy to find. Here we are again, circles never end. How do I find the perfect fit. There's enough for everyone, but I'm still waiting in line. Who doesn't long for someone to hold. Who knows how to love you without being told. Somebody tell me why I'm on my own. If there's a soulmate for everyone.” (SOULMATE ▵ natasha bedingfield)
◒◓
CATHÉDRALE DE CORUSCANT CITY – AN -25 BBY
Orson pense sincèrement que ses manœuvres ont une chance de fonctionner. Quelle erreur. Il interprète le prochain mot de Galen comme une trahison. C’est un coup en plein cœur. Un mot qu’il exècre profondément depuis toujours. Un mot auquel on ne le confronte pas souvent. « Non. » dit Galen. « Non. » Il a osé dire non à Orson Krennic. « Non. » Il a osé dire non à quelqu’un comme Orson Krennic. Il n’en revient pas, sa première réaction est de s’enfermer dans son mutisme. Orson vit cette réponse comme une humiliation — cuisante, piquante, déstabilisante. Krennic souffre. Cette humiliation n’est pas voulue par Galen, mais Orson n’en a que faire. Il pense spontanément que Galen recherche à le blesser par vengeance. Galen veut l’atteindre, et c’est chose faite. Le coeur d’Orson se brise une fois encore, mais il reste imperturbable pour ne pas s’enfoncer encore plus. Seule l’expression de son regard renseigne sur l’état chaotique de son coeur. « Non… » répète-t-il en faisant trainer son mot sur sa langue. Il prononce longuement ce « Non » comme pour se convaincre lui-même de sa signification. On lui dit rarement « non » pour quoi que ce soit — à l’exception de, selon ses propres mots, ce petit bâtard de Wilhuff Tarkin. Il bloque sur le refus de Galen d’annuler son mariage. Pour lui, c’est impensable. « Non ? » Cette fois, c’est une question. Livide, Krennic sent que son sourire vient de s’évaporer de son visage pour laisser place à une mine refrognée. Une pointe d’autorité ressort dans l’intonation de sa voix. Cette répétition est destinée à faire changer d’avis Galen — implicitement. Il se fait plus menaçant dans sa manière de parler, ou de le regarder. Le prédateur qu’il est n’attend qu’un simple signe de faiblesse pour se jeter à son cou. « Sérieusement, Galen ? » soupire Orson en soufflant exagérément, alors que ses lèvres se tordent en une moue boudeuse. « Tu ne peux pas être aussi catégorique, après ce qu’on a partagé ensemble. » Orson se fait plus insistant en essayant de jouer sur la corde sensible de Galen. Il cherche à le ramener à la raison, vers lui. Il prêche pour sa paroisse avec un arrière-goût de désespoir — Orson n’y croit pas une seconde. Galen est catégorique. Malgré le fait que son souffle s’accélère, que son corps brûle sous les allusions salaces avec lesquelles il le berce aveuglement. Orson ne l’a finalement jamais vu aussi — catégorique dans sa faiblesse.
« Ce que je veux n’a pas d’importance, tu ne comprends pas ? » Les propos de Galen éveillent en lui un sentiment bien étrange, qu’il n’a pas éprouvé depuis des décennies. Un sentiment d’infériorité. Orson tilte sur une phrase en particulier dans son discours. Elle réveille toutes ses peurs de jeunesse, ces démons qu’il n’a toujours pas appris à apprivoiser de lui-même. Tout ce qui est profondément enfoui depuis des années — cette fameuse boîte de Pandore qu’il a refusé d’ouvrir sous aucun prétexte. Ses plus grandes faiblesses. Ses plus grandes peurs. Ses plus grands d’insécurités. Il occulte complètement le fait que Galen confesse « vouloir » des choses de lui pour se concentrer sur ce sentiment vertigineux qui s’empare de lui. Il demeure aveugle et sourd aux souffrances de Galen. Il ne voit pas que Galen lui donne la plus belle preuve de son implication émotionnelle dans leur relation. Il est incapable de le voir, ou de l’entendre. Orson tremble. Tout lui arrive en rafale, comme une déflagration. Toutes ces émotions mises sous clé, enveloppées dans une précieuse boîte et laissées à l’abandon pendant des décennies. La plus grande peur d’Orson Krennic n’est pas la mort physique, c’est la mort intellectuelle et sociale de sa vie. Mourir aux yeux du monde et de ses pairs — là est sa véritable hantise. Orson Krennic a besoin d’exister — en mal ou en bien — dans l’esprit collectif. Il a besoin d’être connu pour quelque chose, parce qu’il est lui-même intimement convaincu de n’être rien. « Tu ne comprends pas » lui dit Galen — mais ce n’est pas Orson qui ne comprends pas. C’est Galen qui ne comprend pas les raisons profondes qui font Orson Krennic. Ce qui le frappe alors, c’est le rire de Galen. Un rire loin d’être joyeux, triste même. Entendre rire Galen d’une manière aussi amère perce son coeur de lames invisibles. Chaque éclat de rire, chaque intonation déchire encore plus sa fierté et le ramène davantage à ses pires années de vie. « Je ne comprends pas ? Ah, vraiment, Galen ? Ah ! » se moque-t-il en réprimant une moue écœurée. Ses lèvres se retroussent, mais ce n’est pas un sourire qui se dessine. C’est une grimace, puis un rictus. Orson est dégoûté, et ce dégoût transpire des pores de son corps entier. « C’est toi qui ne comprend pas. » crache Orson en foudroyant celui qui fut par le passé son meilleur ami. « Tu ne comprend pas ! » répète-t-il, focalisé sur les battements précipités de son coeur qui l’implorent de laisser ses émotions prendre le dessus. Non, Galen ! Tu ne comprends pas, tu n’as jamais compris. Tu ne veux pas comprendre. Tu ne veux pas me comprendre. Tu ne peux pas me comprendre. Il élève la voix, il s’énerve enfin. Orson se recule de lui-même — tous ses beaux discours suaves, ses sous-entendus salaces et ses parades nuptiales s’évanouissent. Il cherche à fuir le corps de Galen. Il veut fuir ces interrogations, ces reproches qui lui font trop mal. Orson est dans le déni de sa propre souffrance, de ses psychoses que Galen lui montre du doigt. Il y a quelque chose dans les mots de Galen qui le font vriller pour de bon. Orson est maintenant déchaîné — l’humiliation subie depuis peu le rend particulièrement fragile sur le plan émotionnel, il est en proie aux fantômes de son passé et de ses propres insécurités. « Sais-tu ce que j’ai supporté pour en arriver où j’en suis aujourd’hui ? » Où il en étaitplutôt. Sur cette île, il n’est plus personne. Orson évoque sa vie prestigieuse, son avenir glorieux dans leur véritable monde. Il se raccroche aux branches du passé, celles-ci sont ses seules réussites. « Est-ce que tu as une seule idée... de l’ampleur de tous mes sacrifices ? » grogne-t-il en serrant les points tellement fort que ses phalanges blanchissent et implorent sa pitié. « Et maintenant, tu me demandes de les abandonner ? »Les abandonner. Il ne peut abandonner ses aspirations, car il en découle d’importants sacrifices. Mais pas seulement, ce n’est que la surface du problème. Le fond, est bien plus tortueux encore. Il a sacrifié sa raison dans sa course pour le pouvoir. Il a laissé la folie, la colère et la haine devenir ses maîtres-mots. Il a renoncé à toute son humanité pour se dévouer à sa cause. Il n’a laissé personne rentrer dans sa vie. Sa vie est restée tristement vide, pendant des décennies. Personne ne l’a attendu le soir, personne ne lui a tendu la main. Personne ne lui a donné l’impression de compter — véritablement compter. Sauf Galen. Il a accepté que les ténèbres viennent prendre possession de son âme. Il a laissé son coeur se noircir, au prix d’être perdu à tout jamais dans un cercle vicieux. « Tu ne me connais pas, Galen. Tu ne sais rien. Tu ne connais que ce que j’ai bien voulu te dire, et je t’ai menti sur beaucoup de choses. » confesse-t-il à contrecœur.
La seule chose qui le ramène à la raison se trouve dans sa tête, et c'est sa précieuse conscience. Elle lui urge de calmer ses états d'âme, de contenir ses impulsions et ses obsessions. En vain. Tais-toi. N’en dis pas plus, cela ne le regarde pas — c’est ton passé, ce sont tes aspirations. Il ne les comprend pas. Il ne les comprendra jamais. Il a eu une vie facile, bien née. Il est brillant, c’est un génie. Alors que toi… toi, tu as dû faire tes preuves. Tout le temps. Tu as dû écraser pour t’imposer. Ce n’était pas gagné d’avance. Tu as essuyé des coups bas, des moqueries. On t’a déconsidéré, on t’a pris pour un clown. On n’a jamais parié sur toi et tu les as tous dépassés. C’est dur de réussir quand personne ne croit en toi. Très dur. On ne peut compter que sur soi-même. C’est dur de s’imposer quand on nous tourne le dos, quand une main tendue dissimule un poignard dans l’autre. Les encouragements, tu te les dois. Les félicitations, tu te les aient toi même attribuées. Les soutiens, tu t’en es abstenu. Les gens sont décevants. On ne peut leur faire confiance. Mais même… une fois au pouvoir, tu n’as cessé de leur prouver des choses. Tu es encore en train de le faire. La souffrance d’Orson Krennic est reliée au fait qu’il a toujours eu des choses à prouver au monde. Le monde n’est finalement qu’une triste façade d’un mal-être profond et insidieux qui n’a cessé de grossir depuis son adolescence. Ce n’est pas le monde le problème. Ce n’est pas au monde qu’il veut vraiment prouver des choses. Il veut surtout se prouver des choses à lui-même. « Tu me reproches mes ambitions démesurées, ma folie des grandeurs, ma soif de pouvoir et de reconnaissance, mais tu es incapable de comprendre que ce n’est en rien un putain de caprice ! » Il explose. Littéralement. Il lève ses poings en l’air, avant de reculer une fois encore — loin de Galen, alors qu’il a tant désiré être près de son corps. Il crie si fort, que les veines de ses tempes ressortent et que son coeur s’emballe. Galen a dit le mot de trop. Enfant capricieux. Il vient de le traiter d’enfant capricieux. Krennic ne digère pas cette insulte. C’est infantilisant, avilissant, humiliant. Il voit rouge, intérieurement comme extérieurement. Ses réactions sont impulsives, comme un enfant. Galen Erso ne se trompe pas en le désignant d’enfant capricieux. Il est actuellement en train de faire un caprice. Un très gros caprice. « Ce n’est PAS un caprice ! Je ne suis pas un enfant capricieux, Galen ! Je suis… » Il s’arrête. Tais-toi, Krennic. Tes blessures t’appartiennent. Qui est-il ? Pour toi, personne. Il ne veut pas de toi. Il ne mérite aucune fragilité de ta part. « Je suis un visionnaire. » dit-il gravement — il vient à en douter de nouveau. Il se répète cette phrase pour se l’imprimer. Il s’imprègne de sa condescendance. Une condescendance fabriquée de toutes pièces. C’est sa manière d’être dans ce monde. Orson essaie de s’en convaincre. Il veut croire si fort être un visionnaire, même s’il doit être le seul à le penser. Il a toujours été seul à croire en son avenir, de toute manière. Il est quelqu’un. « Tu me reproches de ne pas renoncer aux buts de ma vie... en les comparant à des caprices. Alors qu’ils sont... ce sont eux qui ont fait ce que je suis. Sans eux, je ne suis rien ! Le comprends-tu Galen ? RIEN ! » Il en a besoin — il a un besoin viscéral de reconnaissance. Galen a raison sur un point, c’est un enfant. Un enfant apeuré et sous-estimé. Il essaie de graviter autour des plus puissants, sans parvenir à se faire accepter entièrement. Krennic est un outsider parmi les plus grands dignitaires de l’Empire — de part ses origines sociales, son accent provincial, son manque d’éducation, son caractère, sa détermination, son instabilité émotionnelle. Il n’est pas comme eux, malgré ses efforts, il ne sera jamais comme eux. Il a beau se draper avec de beaux habits, une somptueuse cape, où s’entourer d’une horde de soldats et de subalternes — il est né outsider et il mourra comme un outsider. Orson désire ardemment faire partie de leur monde. Un monde qu’il a longtemps admiré de loin, en tant qu’enfant. « Tu ne peux comprendre les raisons qui me poussent sur une voie différente. Tout ce qui t’intéresse, c’est le fait qu'elle soit opposée à la tienne. Tu penses détenir la connaissance, comme si ta voie était nécessairement la bonne, la plus noble, la plus pacifiste. Tous les chemins mènent au même résultat, Galen. On n’a pas le même passé. On n’a pas reçu la même éducation. On n’a pas… les mêmes capacités de naissance. » En disant cela, Orson baisse les yeux, en se sentant honteux de reconnaître une certaine inégalité entre eux.
Il baisse le ton, mais le dégoût est encore perceptible dans sa voix. « Toi… tu es bien né. » Ça veut tout dire. Krennic souffre de prononcer ces mots — il ne croit pas ce qu’il vient de confesser sous le coup de l’émotion. Cette phrase résume une vie entière d’insécurités, de souffrances, de dégoût, de jalousies. Cette phrase est un aveu. Un aveu de faiblesse, de rancune et de médiocrité. Il admet d’une certaine façon sa propre incompétence devant Galen. « Tu es brillant, Galen. » affirme-t-il sur un ton amer. Ce n’est pas la première fois qu’il lui rappelle son génie. Galen n’ignore pas cela. Ce qui est différent, c’est le véritable sens derrière ce compliment. Parce qu’il y a un sens caché à cette phrase depuis toujours. C’est un compliment tout en sonnant comme un reproche. Galen ne l’a sûrement jamais remarqué. Ce génie est époustouflant. Déjà sous Brentaal IV. C’est même ce qui lui a tant plu la première fois — son intelligence hors normes. « Tu n’as pas besoin de faire tes preuves. Tu n'as jamais eu besoin de le faire. » Orson relève les yeux pour les plonger dans le marron de ceux de son ancien meilleur ami. Orson doute. Non pas de Galen, mais de lui-même. Quelle ironie. Il voue une confiance aveugle en Galen, alors qu’il est incapable de le faire pour lui-même. Contrairement à l’image qu’il se donne, aux propos qui s’échappent de ses lèvres — ce ne sont que des paroles vides et creuses. Orson joue un rôle en société. Il n’est pas foncièrement plein d’assurance. Il essaie juste de s’en convaincre en jouant ce rôle jusqu’au bout. « Si tu pouvais dépasser tout ce que tu me reproches... » souffle-t-il d’une voix presque inaudible, avant qu’elle ne se fonde en un rire triste. Orson n’est qu’amertume à cet instant. Il s’en veut énormément — pour ressentir le besoin de confier ses insécurités profondes à Galen, pour lui donner des armes malgré lui pour le défaire. Il aurait voulu avoir son génie pour briller autrement que par ses manipulations politiques, ses dessins techniques, sa rigueur, ses charmes, son agressivité ou sa cruauté. Orson est un architecte brillant, mais il n’est pas un génie comme Galen. Tout ce qu’il a eu, c’est en travaillant avec acharnement, difficultés et sacrifices. Orson s’est sacrifié toute sa vie pour son travail. Il a mis de côté sa dignité pour accéder aux plus hautes sphères du pouvoir. Il s’est soumis à l’autorité pendant des années pour gagner à son tour le droit sacré de jauger les autres de haut. Il souffre d’un manque de reconnaissance depuis toujours. Elle ne remonte pas du temps de l’Empire, elle a toujours existé au fond de lui. Ce besoin viscéral et impérieux d’être sur les bouches et d’exister comme quelqu’un d’exceptionnel le dévore depuis sa plus tendre enfance (va voir un psy). Il est compliqué de s’en rendre compte, mais Krennic manque cruellement de confiance en lui, et surtout en ses propres capacités. Cet égo surdimensionné, ce narcissisme, cette autorité et ce tempérament colérique et infantile sont des facteurs qui trahissent la véritable nature de son rapport à lui-même. Orson n’est pas sincèrement persuadé d’être le meilleur. Il est bien au contraire persuadé de ne pas être assez de choses. « Que connais-tu du sacrifice, toi qui a toujours tout eu… et qui est incapable d'exploiter ce don, lorsque d'autres en sont... privés, malgré leur forte détermination à marquer la galaxie. » maugréa-t-il en affichant clairement une défiance devant la présence de Galen à ses côtés. Tais-toi, n’en dit pas plus. Ne lui donne pas ces armes, il ne les méritent pas.« Je suis né avec ces aspirations et je dois de mourir avec elles. » Orson adopte un ton catégorique. Froid, condescendant. On ne dit pas « non » à Orson Krennic. Seul Orson Krennic dit « non ». Et là, il refuse de s’étendre davantage. Pour une fois, il reste évasif et fermé sur ses raisons. Non, il refuse de lui dire qu’il a bien trop besoin d’elles. Plus besoin d’elles que de Galen. Il ne lui dira pas qu’il a besoin d’être rassuré sur ses compétences, sur son intellect, bien moins brillant que celui de Galen. Il ne lui dira pas qu’il n’est qu’un enfant dans le corps d’un adulte, en constant besoin d´attention. Il ne lui dira pas qu’il se sent petit et inférieur au fond de lui — à Galen, au monde. S’il nage à contre courant parfois, c’est parce qu’il ne voit que cet unique moyen de se faire entendre et regarder. S’il s’énerve, c’est parce qu’il existe aux yeux des autres comme une puissante menace. À défaut de recueillir leur admiration autour d’un génie qu’il ne possède pas. Galen est bien mieux que lui — c’est sans doute la raison pour laquelle il le convoite aussi ardemment. Il veut goûter à son tour à son génie.
Il se déteste violemment, et cette haine engrange une colère monstre qui s’exprime de manière intempestive sur quiconque. « Je m’arrange avec la morale, mais toi, tu t’arranges avec ton intelligence. » cingle-t-il ensuite pour changer de sujet. Galen aurait pu faire de grandes choses. Krennic est agacé par le peur de considération qu'il accorde à ses propositions, avec une intelligence aussi exceptionnelle. Galen n'utilise pas comme il le doit le don que les astres lui ont offert à la naissance. Ton intelligence. C’est avec mépris qu’il profère ce mot — un mépris dissimulant toutefois une envie très perceptible. De la jalousie. Orson Krennic est jaloux de Galen Erso. À tort, parce que tout ce que Galen est et à pu acquérir n’est pas impossible pour Orson. Il aurait pu réaliser les mêmes prouesses — s’il s’en était donné les moyens, au lieu de s’avouer vaincu avant même d’avoir débuté la course. Il recule jusqu’à se mettre devant la fenêtre la plus proche — à quelques mètres du marié. Ce besoin de distance est nécessaire pour qu’il puisse retrouver le contrôle de la situation — et de ses émotions. Galen a réveillé beaucoup trop de sentiments violents. Galen est sur le point de faire exploser toutes ses défenses, et cela, Orson ne peut le cautionner sans se battre. Fidèle à lui-même, c’est dans la fuite qu’il cherche à se soustraire aux responsabilités qui sont les siennes. Il contemple distraitement le panorama des jardins qui entourent la cathédrale de Coruscant depuis les immenses vitres. Son regard bleu est vide, observant sans plus d’interêt la forme des arbres et les parterres fleuris. C’est toutefois avec un intérêt certain, qu’il se met à chérir tout particulièrement les prochains mots de Galen. « Cette nuit avec toi… était parfaite. » Galen vient de confirmer ses soupçons — il a aimé leurs ébats. Orson ignore encore à quel point, mais c’est une première victoire. Cet aveu fragilise encore plus le vernis lisse de son masque. Il se surprend même, depuis son reflet, à sourire presque niaisement — comme un enfant. Galen… Il demeure silencieux quelques minutes, en réfléchissant aux confessions de Galen, qui se terminent une nouvelle fois par un rejet pur et simple de toute relation. C’était parfait. Galen et Orson sont en symbiose sur ce point. Ils se sont réveillés à une fusion de leurs corps et de leurs âmes — ce sont des âmes-sœurs. Galen en doute, mais Orson en est persuadé. Leur relation est simplement compliquée, un peu comme un chemin escarpé, une montagne gigantesque qu’il faut gravir pour en atteindre le sommet. Est-ce qu’ils sont tous les deux prêts à tous les risques, toutes les folies par amour ? Est-ce que Galen Erso est vraiment la bonne personne ? Est-ce qu’il mérite d’encourir tous les risques et de braver tous les dangers ? N’est-ce pas finalement temps de céder à sa conclusion, et d’en rester bons amis ? « Nous étions donc pour une fois en harmonie… » Orson soupire — plus pour lui-même qu’en réponse aux paroles de son interlocuteur. « Une harmonie parfaite, Galen… Nous étions à deux doigts. » Quel gâchis. Galen Erso est la bonne personne. Cela fait trente ans déjà. Lorsqu’il l’a rencontré, en arrivant à Brentaal — à quinze ans, ce fut une révélation. Un coup de foudre. Une évidence. Il n’a cessé de l’aimer depuis des décennies, sans jamais s’en lasser. Oui, c’est la bonne personne. Krennic ouvre la fenêtre, l’air devenant de plus en plus irrespirable. Pour lui.« Tu es mon évidence. » Pour toujours, même si leurs routes doivent malheureusement se séparer. « Quoique tu en dises et quoique tu en penses... je suis la tienne. Ce qu’il s’est passé, Galen était d’une rare intensité... nous étions parfaits ensemble. Il n’y avait pas d’hésitation, de gêne ou de point de rupture... Je n’ai jamais fait l’amour à quelqu’un comme avec toi. Tu ne peux pas dire que nous n’étions pas faits pour être ensemble, après ce que nous avons partagé. Ta manière de m’embrasser... tu m’aurais tout pardonné. » Faire l’amour. Orson emploie cette expression. Elle est symbolique. Il ne dit pas « baiser », malgré la passion ou la violence de leurs ébats. Non, il parle de « faire l’amour ». « Je n’ai aucuns regrets, contrairement à toi. » Son seul regret est de ne pouvoir le toucher à nouveau, mais il ne peut contraindre Galen à des rapports, s’il persiste à les penser comme des ennemis plutôt que comme des âmes-sœurs.
Il est blessé de tous les côtés. Son coeur est meurtri d’avoir été poignardé par Galen. Son esprit sombre encore un peu plus chaque seconde dans la folie. « Tu as raison. » soupire-t-il enfin. Je ne suis pas aussi bien que tu le penses. Je ne suis rien sans ton génie. Tu as raison. Je ne suis pas assez bien pour toi. Mais je m'en moque.« Je ne pourrais jamais te donner ce que tu veux. » Orson reste dos à Galen. Ça lui fait trop de mal que de soutenir son regard, tout en lui avouant cette sombre et dure réalité — son besoin de pouvoir, de reconnaissance est trop puissant pour qu’il puisse l’occulter au profit d’un amour, aussi grand soit-il. Il est là grâce à sa passion, sa détermination et son ambition. À défaut d’avoir un esprit exceptionnel, il a compensé ses lacunes avec une détermination sans faille et une soif démesurée de pouvoir. Ses ambitions et ses aspirations sont ce qui le ramènent à la supériorité qu’il désire depuis son enfance. « C’est ce que je suis. Un monstre. Je sais que c’est de cette manière que tu me dépeins. » précise-t-il d’une voix glaciale. Un monstre, exactement. Il prend toujours ce même ton catégorique, celui qui sonne comme un avertissement. C’est un terrain glissant. Il ne peut mettre les mots sur sa plus grande insécurité, même s’il en a conscience, mais l’admettre — d’autant plus à Galen — est la pire des tortures. Il refuse de se confronter à la réalité. En vérité, il aimerait que Galen comprenne ses souffrances et ses tourments intérieurs, sans mettre des mots dessus. Il aimerait que Galen puisse dissiper ses doutes en lui promettant de le suivre dans sa folie démesurée, ses aspirations — il en a besoin pour exister. Il aimerait que Galen le prenne dans ses bras. C’est ridicule, mais c’est une pensée qui le traverse à l’instant, alors que son regard se perd dans l’horizon du ciel bleu. Il aimerait même que Galen l’interroge, qu’il lui dise qu’il comprend ses insécurités et qu’il se propose alors de les combler — qu’il le laisse avoir les deux. Qu’il le laisse exister à sa manière aux yeux du monde et dans son coeur. Il aimerait reposer sa tête contre le front, ou même le torse de Galen. Il aimerait pleurer, craquer enfin — et confesser toutes ses incertitudes, cette sensation de ne pas être assez bien pour le monde ou pour la personne qu’il désire être. Il aimerait serrer si fort ses vêtements, que ses doigts s’en briseraient. Il aimerait l’embrasser et se fondre en lui, pour que ses lèvres implorent grâce. J’ai besoin de toi. Galen, sois avec moi. Pas contre moi. Il aimerait lui dire que les plus beaux titres, privilèges ne suffisent pas à combler le vide immense qui se trouve dans son coeur. Un vide que même la reconnaissance sociale ne peut remplir. Parce qu’elle n’est jamais suffisante. Rien n’est suffisant. Il ne comprend pas que ce n’est pas le reflet des autres qui doit être positif à son encontre, mais le reflet qu’il a de lui-même. Orson ne sera jamais satisfait. Jamais plein. Jamais comblé. Il a beaucoup trop de besoins, d’incertitudes. « J’accepte de l’être. C’est la rançon de la gloire. » Il rit quelques secondes. Un rire amer. Tu parles d’une gloire.
« Si c’est tout ce que tu attends de moi, alors il est sans doute préférable que tout s’arrête ici. » Non… Ce n’est pas ça du tout. Orson fronce les sourcils, en observant le reflet de son visage inexpressif à travers la fenêtre. Orson se sent faible, il a besoin de Galen plus que tout. Galen est sa moitié, celle qui le ramène à la vie, ainsi qu’à sa part d’humanité. Il a beau la refouler par-dessus tout pour qu’elle n’entrave pas ses aspirations, ses actes montrent qu’il en a également besoin. « Non. » dit-il un peu trop fort. « Ce n’est pas tout ce que je veux de toi. » Galen rend les choses difficiles. « Il me semblait avoir été clair sur mes intentions, Galen. » Quelque chose s’est passé en lui, comme un revirement brutal — il est passé de la chaleur à la froideur, de l’expression au secret, de la confiance à la nervosité, de l’amoureux transi à l’adversaire sans pitié.« Je te veux. Je te veux en entier. » soupire-t-il, sans exagération pour une fois. Il se montre transparent. Même dans ses mimiques insupportables. « Mais comme tu le dis si bien… cela n’a aucune importance. Ce que tu veux ou ce que je veux... on ne doit pas être ensemble. » Orson est énervé même dans son cynisme. Il grimace et relâche les muscles de sa nuque quelques secondes pour regarder le plafond. Il exprime beaucoup de tristesse, d’attentes irréalisables — encore une fois —, de rêves brisés. Il garde une apparente sérénité, malgré l’ouragan qui l’a emporté quelques instants plus tôt. Le calme revient peu à peu en lui, et ce qui reste, est sinistre. « Tu ne changeras jamais d’avis, quoique je te dise, n’est-ce pas ? » Orson se sent défait et abandonné. Il ne crie pas, il ne menace pas. Il est en retrait, avec une expression un peu trop solennelle au visage. Il n’a jamais été aussi faible. Vulnérable — à tout. « Dis-moi au moins… une chose. » Il déglutit, avant de formuler une requête : « Est-ce que tu… m’aimes ? » Est-ce utile de le savoir, puisque comme le soutient Galen, rien de bon ne peut dévoiler de leur histoire ?
ஃ Haven't they suffered enough? But you can't get enough of shutting down systems for personal gain. If you mess with things selfishly, they're bound to come undone. Do you get off on pain? We're not pawns in your game. – Commander In Chief (demi lovato) ஃ
Galen Erso
▿ Ton univers : Rogue One : A Star Wars Story
▿ Date de naissance : 16/02/1976
▿ Age : 48
▿ Métier : Producteur de cinéma
▿ Quartier : Baker Street Avenue
▿ Côté cœur :
“You realize that he’s never going to stop looking for you, Galen. You’re in his blood, crystal research or no. He’s never going to let go of you entirely.”
▿ Dons/capacités/pouvoirs : Aucun pouvoir.
▿ Pseudo : Oly
▿ Avatar : Mads Mikklesen
▿ Copyright : Triumphandloss
▿ Disponibilités rp : Disponible
▿ Autre(s) compte(s) : Hannibal & Co
▿ Messages : 352
▿ Points : 609
▿ Date d'inscription : 29/03/2022
▿ Notes :
Ven 8 Juil - 14:54
You were my everything
Sans surprise, « non » est un mot qu’Orson refuse et réfute catégoriquement. D’une manière ou d’une autre, il voudra probablement changer ce « non » en « oui »… Comment le lui reprocher ? Il n’a pas tort de penser qu’il a ce pouvoir sur les autres en général et sur lui en particulier. N’est-ce pas après tout précisément ce qui s’est passé la veille même… Galen n’avait-il pas dit non tout d’abord avant de lui céder finalement ? Et de quelle manière ! Il s’était offert à lui, corps et âme, si facilement au fond que c’en serait presque risible. Orson a le pouvoir de changer les « non » en « oui ». Mais cette fois… cette fois, Galen ne le laissera pas faire. Il se l’est promis. Il sera plus fort, plus résigné, plus déterminé que cela… Parce que cela ne concerne pas que lui. Il a pris la pleine mesure de tous les enjeux qui entourent cette situation et de ce que la proposition de son « meilleur ami » sait avoir d’indécente par bien des aspects. Il ne cèdera pas. Pas parce qu’il ne peut pas céder ou parce qu’il ne le veut pas. Mais parce qu’il ne le doit pas. C’est sa morale qu’il privilégie au-delà de tout le reste, et il veut croire que cette dernière ne faiblira pas même face à la tentation que représente Orson par tous les aspects qu’il soupçonne et ceux dont il n’a semble-t-il pas la moindre idée. Il est catégorique justement au regard de la nuit qu’ils ont passée ensemble. Il peut prendre sa décision en toute connaissance de cause, et sans se leurrer sur ses propres sentiments et sur ceux d’Orson. C’est cette conscience profonde de ce qu’il a à perdre, dans un cas comme dans l’autre, qui le rappelle à une décision purement et indéniablement morale. Ce n’est pas un choix qu’il fait de gaieté de cœur, il peine même à affirmer que ce soit vraiment un choix, mais c’est une décision radicale nécessitée par les circonstances. Non, ce qu’il veut n’a pas d’importance, et il va falloir qu’Orson l’accepte et l’admette, ne lui en déplaise.
Orson tente de se défendre. Ce serait lui qui ne comprendrait pas et non l’inverse… En cet instant, Galen est déjà fermement décidé à ne pas se laisser convaincre, mais il découvre dans l’argumentaire d’Orson une sorte de fragilité qui, ne lui en déplaise, ne le laisse pas indifférent, qu’il ne peut que prendre en considération et qui le touche véritablement. Il sait, en réalité, tout ce qu’Orson a sacrifié à ses ambitions, il sait combien lui a coûté le fait de devoir s’élever au-dessus des autres. Quand on a laissé sa vie entière graviter autour d’objectifs de grandeur, s’entendre demander d’y renoncer, d’abandonner, doit sembler inconcevable… mais c’est une condition à laquelle Galen ne peut pour sa part renoncer. Il est des choses sur lesquelles il lui sera bien impossible de transiger, celle-ci en particulier en est à l’évidence une, et non des moindres qui plus est. Il ne peut se compromettre au profit du confort mental d’Orson. Il est dans l’obligation pure et stricte de le pousser dans ses retranchements. Cela ne l’enchante pas, pas le moins du monde, même, mais il considère ne pas avoir le choix… Et si Orson sera probablement incapable de l’entendre de cette oreille, il le fait vraiment pour son bien. Orson peut bien dire tout ce qu’il veut, Galen le connaît… et réciproquement… Ils ont toujours su voir chez l’autre au-delà de ce que ce dernier voulait bien montrer, et c’est certainement pour cette raison bien précise que leur relation a toujours été si forte, si certaine, si impactante… c’était plus fort que tout. Plus fort qu’eux-mêmes… ça l’est toujours… Et c’est ce qui les plonge aujourd’hui dans cette impasse dont ni l’un ni l’autre n’ont voulu pourtant.
Orson peut prétendre que tout ceci ne tient pas du caprice, il aura bien des difficultés à convaincre Galen. Sa réflexion, Je suis un visionnaire, le ferait presque sourire si elle ne révélait en sous-texte une souffrance que Galen devine réelle et qu’Orson, lui, dissimule derrière des prétextes qui ne sont qu’une façade en laquelle il ne lui est définitivement plus possible de croire à présent. Ce ne sont pas ses projets et ses ambitions qui ont fait de lui qui il est, et il n’a pas à se définir à travers eux, mais cela, si Galen en est convaincu, il est à présent persuadé qu’Orson, pour sa part, n’en a tout bonnement pas conscience. Ils sont le produit de leur passé, de leur éducation, et c’est bien la détermination qu’Orson a toujours eu à se battre pour obtenir mieux que ce qu’il possédait – et au passage pour lui offrir mieux que ce que lui-même possédait – qui a tant plu à Galen chez Orson dès Brentaal. Avec Orson à ses côtés, Galen avait eu le sentiment de pouvoir devenir une meilleure version de lui-même, et qui lui avait plu… C’est une chose qu’il ne peut pas nier. Orson a beau répéter qu’il est brillant, son potentiel sous-exploité, il n’avait jamais su prendre conscience de ses talents plus sûrement que quand Orson les lui vantait. Il n’avait peut-être pas besoin de faire ses preuves, et pourtant, Orson lui avait démontré des choses au sujet de lui-même qu’il n’aurait jamais imaginées avant de le connaître. Et encore aujourd’hui. Seulement, ce n’est pas assez. Il lui est impossible de dépasser tout ce qu’il lui reproche, c’est tout bonnement impossible.
Il grimace légèrement quand Orson suggère qu’il ne saurait rien de ce qu’un sacrifice peut-être. Vraiment ? Il a sacrifié une grande partie de sa vie à travailler à ses côtés pour rattraper ses erreurs, pour venger la mort de Lyra, pour – le pensait-il alors – garantir un avenir à Jyn, pour empêcher la terreur et permettre la paix. Il connaît la puissance et la valeur d’un sacrifice… Il ne verse pourtant pas sur ce terrain en particulier au moment de répondre à Orson.
"Tu pourrais changer la face du monde et de la galaxie sans contribuer à la réduire à feu et à sang. Tu pourrais mettre ta détermination, ta ténacité, ton intelligence au service des causes les plus nobles et faire ce qu’il y a de mieux. Ton nom gravé dans les mémoires pour un motif noble et pas… avilissant."
Même maintenant, une part de lui veut continuer de croire que c’est possible, qu’Orson pourrait être capable de se distinguer de la plus remarquable des manières, sans corrompre toutes les valeurs et idéaux qu’il avait prétendu partager avec lui. Mais peut-être est-ce lui, en cet instant, qui en demande plus que ce qu’il est en mesure d’exiger.
Confesser son ressenti vis-à-vis de la nuit qu’ils ont passé ensemble est très probablement ce qu’il peut lui offrir de mieux, et il ne peut pas donner tort à Orson… En cet instant, ils avaient été en parfaite harmonie. Galen s’efforce d’ignorer les battements frénétiques autant que chaotiques de son cœur quand Orson ajoute qu’il est son évidence… Evidence… c’est un mot qui leur va ironiquement bien : évidentes leur attirance, leur besoin d’être ensemble, ce qu’ils éprouvent l’un avec l’autre et l’un pour l’autre… Et pourtant, il n’y a sans doute rien de moins évident que leur relation qui semble vouée à tout souffler sur son passage sans les laisser indemnes le moindre instant. Mais c’est impossible, oui, cela ne dépend pas uniquement de ce qu’ils veulent. Galen hoche doucement la tête quand Orson lui demande s’il serait susceptible de changer d’avis, non, en effet, quoi qu’il dise, il restera campé sur sa position. C’est ce qu’il doit faire, c’est tout, et il doit s’y cantonner. Il veut lui répondre quelque chose de catégorique, de définitif, mais il est pris au dépourvu par la question qu’Orson lui pose alors.
Est-ce que tu m’aimes ?
La facilité avec laquelle il sait répondre à cette question en pensée est terrible… mais au moment de devoir le dire, les mots ne veulent pas franchir le seuil de ses lèvres. A quoi bon lui confesser la nature réelle de ses sentiments puisqu’il est admis que cela n’y changera rien. Il a exigé d’Orson qu’il prononce ces mots, pourtant, il a même tenu à ce qu’il les répète encore et encore jusqu’à en perdre le souffle, mais lui-même n’a pas réciproqué pour autant. Il accorde une valeur profonde, réelle à ces mots qu’il n’a jamais adressés jusqu’alors qu’à Lyra et Jyn… il ne peut ni ne veut s’en servir à la légère. A quoi bon le lui dire, oui ? Et est-ce qu’il ne serait pas plus simple, dans le fond, de mentir, tout simplement, sans plus se poser de questions, en supposant seulement que c’est la chose à faire.
"Tu n’es pas un monstre. Tu n’as pas à être un monstre pour être quelqu’un. Tu pourrais être bien plus que ça." Il marque une pause, un silence épais s’abat entre eux. Il détourne le regard. "Et je t’aime pour tout ce que tu pourrais être."
code by EXORDIUM. | imgs by tumblr
Orson C. Krennic
▿ Ton univers : Rogue One: A Star Wars Story
▿ Date de naissance : 14/04/1981
▿ Age : 43
▿ Métier : Ex-romancier de génie, auteur de best-sellers et désormais ingénieur en armement à Mordor Industries depuis fin 2022 • Critique littéraire à ses heures perdues • Expert en science-fiction
▿ Quartier : Baker Street Avenue, dans un appartement en colocation avec son fiancé, Galen Erso.
▿ Côté cœur :
― Krennic laughed to ease the mood. “You know what I find interesting – or maybe ironic is the word. It’s that each of us wants what’s best for you. In a way, we’re competing to make you happy, as old-fashioned as that sounds. And each of us has a different idea about what you should be doing. (…) and I maintain that you’re meant for bigger things, and will continue to do whatever I can to bring opportunities to your attention.” Galen smiled thinly. “Don’t think I don’t appreciate it.”
(CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
― “We have to put some meat back on those bones of yours,” he said as he crossed the cabin to Galen, “but I think I could get used to the beard.” (Orson Krennic to Galen Erso – CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
― Was Galen to become the prize in a contest between them? Well, hadn’t he always been that? (Orson Krennic about Galen Erso and his rivalry to Lyra Erso – CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
••• ❝ i'll never stop looking for you. i'll never let you entierly. you’re the only truth in a sea of lies. you're in my blood. now and forever. ❞
—⥼ ※ ⥽—
—⥼ ※ ⥽—
― Beings had been known to hide on Coruscant for a lifetime, but Galen wouldn’t be one of them. He wouldn’t be able to stay away from his research. He would have a change of heart. He would turn himself in. He would reach out… The anger and despair he had felt in the air-speeder returned and settled on him like a great weight. “Galen,” he said, as if orphaned. Then: “Galen!” shouting it to the busy sky. (Orson Krennic about Galen Erso – CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
—⥼ ※ ⥽—
••• « It’s just so hard not to think of you...
think of where you are.
My Stardust, my Death Star. »
▿ Dons/capacités/pouvoirs :
▿ L’Étoile de la Mort
▿ Blaster lourd DT-29 amélioré (macroscope)
▿ Astromécano C2-B5
▿ Expertise tactique et stratégique
▿ Connaissances approfondies en armement
▿ Autre(s) compte(s) : Orion Black ◊ Nolan Sorrento ◊ Sheev Palpatine ◊ Thalassa Tarkin ◊ Celia St. James ◊ Sauron ◊ Perséphone
▿ Messages : 380
▿ Points : 986
▿ Date d'inscription : 05/03/2022
▿ Notes :
▵ LAME IVDU TAROT ○ L'EMPEREUR
—⥼ ※ ⥽—
AUTORITÉ ╳ ACTION ╳ POUVOIR ╳ DIRECTION ╳ VOLONTÉ ╳ PERSÉVÉRANCE ╳ ENTÊTEMENT ╳ PUISSANCE ╳ TYRANNIE
—⥼ ※ ⥽— « We were on the verge of greatness. »
-(O)rson (C)allan (K)rennic-
« I don't have to sell my soul. He's already in me. I wanna be adored. I don't need to sell my soul. He's already in me. I wanna be adored. You adore me. I wanna be adored. I gotta be adored. » ( i wanna be adored ϟ the stone roses )
« I used to roll the dice. Feel the fear in my enemy's eyes. Listen as the crowd would sing: now the old king is dead ! Long live the king ! One minute I held the key. Next the walls were closed on me and I discovered that my castles stand upon pillars of salt and pillars of sand.
People couldn't believe what I'd become. Revolutionaries wait for my head on a silver plate. Just a puppet on a lonely string. Who would ever want to be king.
┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ I used to rule the world.
┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉
Seas would rise when I gave the word. Now in the morning I sleep alone. Sweep the streets I used to own. For some reason I can't explain, once you'd gone there was never, never an honest word.
┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ That was when I ruled the world. » ( viva la vida ϟ coldplay )
— ◊ ◊ ◊ ◊ ◊ —
•••
it's his project.
it's his life.
it's his everything.
it's the death star.
•••
▴ WILHUFF T. (1 - AU) -0 BBY ❘ Krennic survit à Scarif ⋄ Retrouvailles explosives ✰ (MAJ ✎ 23.02)
▴ WILHUFF T. (2 - AU) -10 BBY ❘ Krennic a une liaison cachée avec le fils de Tarkin ⋄ Réalité dans laquelle Garoche est en vie ✰ (MAJ ✎ 09.10)
▴ WILHUFF T. (3 - AU) -31 BBY ❘ Jeunesse de Krennic à Brentaal ⋄ Tarkin est enseignant ⋄ Relation professeur-élève ✰ (MAJ ✎ 23.02)
▴ WILHUFF T. (4 - AU) -13 BBY ❘ Galen Erso est mort ⋄ Tarkin est amoureux de Krennic ⋄ Obsessions ✰ (MAJ ✎ ??.??)
▴ WILHUFF T. (5 - AU) 4 ABY ❘ Post-Bataille d'Endor ⋄ Tarkin et Krennic ont survécu à Scarif & Yavin ⋄ Incarcération ⋄ Passion inavouée ✰ (MAJ ✎ 23.02)
▴ WILHUFF T. (6 - AU) 4 ABY ❘ Post-Bataille d'Endor ⋄ Krennic a trahi l'Empire et est un agent important de la NR ⋄ Tarkin est arrêté ⋄ Krennic et Tarkin sont des ex-amants ⋄ Interrogatoire ✰ (MAJ ✎ 28.03)
▴ WILHUFF T. (7 - AU) 2022 ❘ Sur l'île ⋄ Krennic et Tarkin sont en couple ⋄ Leurs souvenirs sont revenus ✰ (MAJ ✎ ??.??)
▴ WILHUFF T. (8 - AU) 2022 ❘ AU!Moderne ⋄ Krennic et Tarkin sont associés de leur start-up ⋄ Passion refoulée ⋄ Galen a rompu avec Krennic ⋄ Voyage dans les îles ✰ (MAJ ✎ 17.03)
▴ WILHUFF T. (9 - AU) 4 ABY ❘ Suite AU!Prison ⋄ Douches ⋄ Incarcération ✰ (MAJ ✎ 02.02)
▴ WILHUFF T. (10 - AU) -18 BBY ❘ Babysitting qui tourne mal ⋄ Krennic surveille le fils insupportable de Tarkin ✰ (MAJ ✎ 27.03)
writing music: all i want is you ▵ u2 ; soulmate ▵ natasha bedingfield ; next to me ▵ imagine dragons ; i hate you don't leave me ▵ demi lovato ; if you say so ▵ lea michele ; note:
“You say you'll give me a highway with no one on it, treasure just to look upon it, all the riches in the night. You say you'll give me eyes in a moon of blindness, a river in a time of dryness, a harbor in the tempest. But all the promises we make from the cradle to the grave when all I want is you.” (ALL I WANT IS YOU ▵ u2)
◒◓
CATHÉDRALE DE CORUSCANT CITY – AN -25 BBY
Krennic demeure en retrait durant encore de longues minutes, feignant un intérêt envers les jardins de la cathédrale qu’il aperçoit depuis la fenêtre. De toute beauté, toutes ces couleurs sont éclatantes de vie et de fougue. Elles ne sont bien évidemment rien en comparaison à l’explosion tragique d’une planète sous le feu d’un laser de destruction, qui éveille en lui la beauté absolue. Orson Krennic aime la beauté sous toutes ses formes. Particulièrement lorsqu’elle est explosive. Il fait un pas vers le balcon, et soupire longuement en laissant ses paumes reposer sur les rebords en pierre. La voix de Galen Erso siffle dans ses oreilles des mots qui l’emballent — bien qu’il refuse de se l’admettre. Cela lui plaît beaucoup trop de l’entendre chanter les louanges de son intellect si brillant. Lui qui manque si cruellement de confiance en ses propres compétences est influençable, fragile. Il écoute avec dévotion la tirade de son « meilleur ami ». Il boit ses paroles comme du petit lait, se gargarisant de ses compliments jusqu’à sentir ses chevilles enfler dangereusement. Oui… Il est très dangereux pour Orson Krennic de commencer à se laisser séduire par les arguments de Galen Erso. Il a pourtant terriblement envie de se laisser faire, de s’abandonner à ses promesses héroïques et prestigieuses. Galen Erso lui dépeint un monde excitant, un destin épique, en le considérant sous l’apparence d’un héros et non d’un destructeur. « Tu pourrais changer la face du monde et de la galaxie sans contribuer à la réduire à feu et à sang. Tu pourrais mettre ta détermination, ta ténacité, ton intelligence au service des causes les plus nobles et faire ce qu’il y a de mieux. Ton nom gravé dans les mémoires pour un motif noble et pas… avilissant. » Galen est dans le vrai, l’ancien impérial est capable de réaliser de grandes choses en se positionnant du bon côté du monde. Il peut mettre à profit toute son expertise, son intelligence, sa passion et sa détermination en faveur de nobles ambitions. Il brûle de tout son être d’un brasier ardent, inattendu. Galen… Lorsque tu me parles de cette manière, cela le donne envie… de te suivre les yeux fermés. Je rêve de travailler en étroite collaboration avec toi, une fois encore. Comme au temps de Brentaal. Comme au temps du projet « Celestial Power »… Arrête. Arrête de me rendre aussi faible. Ne me rappelle pas à quel point je dépends de ton approbation. Les paroles de Galen apaisent Orson Krennic. Il déteste ça. Il déteste cette fragilité. Il lutte désespérément contre les sirènes mélodieuses et attirantes de Galen Erso — ses paroles sont comparables au chant d’un serpent. Elles le charment, elles le bouleversent, elles le transportent dans une piètre illusion. Orson Krennic déteste profondément Galen Erso à cet instant précis. Galen Erso connaît tous ses points faibles. Il sait forcément que l’une de ses plus grandes faiblesses est son arrogance. Orson est sensible aux flatteries. Cette capacité à se laisser envoûter avec quelques compliments bien pensés, des promesses de conquête et de pouvoir. Orson est fragilisé par les promesses de Galen. Il a envie de lui donner raison et de croire en cette prophétie. Il en a envie. Vraiment très envie. Et si Galen lui offrait tout ? Le pouvoir et son amour ? Le pouvoir doit-il forcément se conjuguer avec la cruauté et la méchanceté ? Orson Krennic ne veut qu’une seule chose pourtant, plus que la vie, c’est de lire son nom dans l’Histoire.
« Arrête. » supplie-t-il. Ce murmure est faible, mais sonne comme un ordre, avec une pointe d’autoritarisme. Orson serre fortement les poings, se flagellant mentalement pour éprouver du plaisir dans les propos de Galen. Arrête-ça… Ne me fais pas fantasmer cette vie. Ne me fais pas la désirer. Je ne suis pas fait pour… être quelqu’un de bien dans ton monde. Je suis quelqu’un dans le mien. Je refuse de considérer cette vie. Je le refuse. Krennic se dégoûte profondément pour cette faiblesse. Parce que bien qu’il la refuse, il commence à l’imaginer de manière limpide. Krennic ignore si l’influence de Galen lui fait perdre de vue ses véritables objectifs ou si cette dualité a toujours existé en lui. « Tu n’es pas un monstre. » Krennic ne sait exactement quoi répondre. Lui-même s’est persuadé de l’être pendant des années — au vu de toutes ses atrocités. Le fait que Galen ne le perçoive pas comme un monstre empli son coeur d’une douce chaleur rassurante. « J’ai fait des choses terribles, Galen. » le coupe-t-il, durement. Dur envers lui-même, envers ses actes, envers la brutalité dont il est souvent capable. Orson sent que son regard s’obscurcit. Malgré toute sa folie et l’ampleur de ses psychoses, Orson Krennic est conscient d’être quelqu’un de diabolique. Il argue agir pour le bien commun, celui de la galaxie — mais il n’en est rien. Orson Krennic est mué par des convictions égoïstes et mégalomanes. Ce qui l’a toujours poussé vers l’obscurité, au détriment de la part de lumière qui se cache en lui, c’est le doux fantasme d’acquérir enfin une notoriété. « Tu n’as pas à être un monstre pour être quelqu’un. Tu pourrais être bien plus que ça. » Orson est traversé par une sensation étrange. De la culpabilité. C’est un sentiment qu’il n’a jamais cru pouvoir ressentir à l’encontre de ses propres atrocités. C’est peut-être trop tard pour moi, Galen. Sans doute que c’est bien le cas. Galen s’acharne à le remettre sur le droit chemin et Orson persiste à clamer vouloir être libre de ses excès. Il ne répond pas, mais les phrases de son ami l’impactent bien plus qu’elles ne le doivent à son humble avis. Il est frappé d’effroi de constater que les battements de son coeur s’accélèrent d’excitation et de plaisir à l’idée d’un avenir glorieux dans l’autre camp. Dans la lumière. Une lumière qu’il a toujours exécrée. Galen change son argumentaire depuis quelques minutes, et lui laisse entrevoir une possibilité. Krennic refuse de se laisser prendre au piège pendant une seconde — c’est impossible. Il doit rester fièrement campé sur ses acquis. La peur de l’inconnu est bien trop grande. Galen essaie de le corrompre, de pervertir tout ce qu’il a construit et de détruire tout ce en quoi il a toujours cru. Galen se trompe. Il peut faire de grandes choses — dans le feu et le sang, et non pas dans le souci des autres. Son égoïsme est trop puissant pour qu’il puisse sincèrement faire preuve d’empathie ou désirer améliorer le sort de son entourage. Il veut changer la face du monde à sa manière. Orson ne connaît que la menace et la terreur pour se faire entendre des autres — la meilleure manière qui existe selon lui (au secours). Le fondement de toute éducation passe nécessairement par la crainte et l’humiliation (j’espère qu’ils n’auront pas d’enfant tous les deux, Galen va s’arranger les cheveux omg). Il ne peut consentir à de tels sacrifices. Pourquoi devrait-il changer pour plaire à Galen Erso ? Pourquoi Galen Erso ne pourrait pas aimer Orson Krennic pour sa violence et sa décadence ? Cette notion de bien ou de mal est finalement bien trop subjective. Orson se penche un peu plus sur le balcon, tout en renforçant la prise de ses mains sur les contours de la fenêtre. Il ferme les yeux et se met à froncer les sourcils jusqu’à la douleur. Une part de lui, — bien enfouie — désire accorder du crédit aux demandes de son ennemi. Cette même part de lui a envie de changer pour lui plaire. Entre l’envie fugace et la réalité solidement ancrée — est-ce seulement réalisable ? Galen est plein d’espérances. Orson ne peut s’empêcher de le trouver bien naïf, peut-être un peu trop idéaliste. Il espère des changements bouleversants de la part d’un meurtrier. Quelque part, il est tout de même flatté d’être la personne qui suscite autant d’attentes chez Galen Erso — qu’elles soient irréalisables ou pas, elles sont la preuve de l’affection profonde qu’il éprouve pour lui, en dépit de sa cruauté et de son penchant à l’autodestruction.
« Et je t’aime pour tout ce que tu pourrais être. » Bingo. Galen Erso fait jouer la corde sensible. Krennic sent des sueurs froides se répandent dans le bas de sa nuque. Il est troublé, autant dans son corps que dans son esprit. Voilà des paroles qui retiennent enfin son attention. Voilà quelque chose auquel se raccrocher. Les mots de Galen Erso résonnent dans son esprit comme les premières notes d’une belle symphonie. Ce n’est pas à proprement dit un « je t’aime » en bonne et due forme, mais de l’espoir s’en échappe toutefois. Ces mots lui donnent envie — de manière très fugace, mais tout de même vivace pour le dévorer de l’intérieur — de changer d’état d’esprit. D’être quelqu’un de bien. Pour Galen. Pour la galaxie entière. (la mégalomanie ça change pas par contre) Il se surprend à vouloir se montrer digne de l'amour de Galen Erso. Son palpitant se contracte de bonheur en comprenant la réciprocité de ses sentiments. Il fait presque des petits bonds dans sa cage thoracique. Dire qu'il en a rêvé depuis trente ans n'est pas une exagération. Orson Krennic convoite cette réciprocité depuis toujours. Ces mots qu'il a fantasmé, imaginé un nombre incalculable de fois dans ses rêves humides. Krennic n’a jamais compris l’expression « avoir des papillons dans le ventre » jusqu’à maintenant — ses entrailles se tordent, des bouffées de chaleur le terrassent. Il s’agit de confessions qu’il a rêvé d’entendre depuis toujours. Maintenant qu’il y est, cette scène lui semble bien trop belle pour être réelle, elle est complètement surréaliste. Les mots de Galen coulent comme du miel. Elles le charment, l’envoûtent et lui font tendre l’oreille. Krennic relève la tête de son panorama, pour se tourner légèrement sur le côté. Il scrute attentivement Galen du coin de l’œil, sans dire un mot. Krennic ne vient pas troubler la quiétude de leurs échanges — il est heurté par ces derniers. Après le rejet de ses avances, l’humiliation cuisante qui lui a succédé, et maintenant le doute et la confusion mentale. Je t’aime… Son je t’aime se répète dans ses pensées, avec la condition d’être quelqu’un d’autre. Galen Erso l’aime pour tout ce qu’il est en mesure de devenir — pour tout ce qu’il n’est pas actuellement, pour tout ce qu’il sera peut-être demain. Galen Erso ne l’aime pas pour ce qu’il est. Peut-il vraiment le lui reprocher ? Comment aimer un monstre tel que lui, après toutes les atrocités commises, les trahisons et les mensonges. Leur relation est condamnée avant même d’avoir vu le jour parce qu’Orson est un beau salopard. Il ne peut davantage duper Galen Erso.
Il a presque envie de s’arracher les cheveux — toute cette histoire est dingue. Il soupire en portant sa main à son front pour se masser les tempes. C’est énormément de reproches à encaisser, en plus de l’humiliation. Il ne peut nier avoir été chamboulé dans ses certitudes, ses préjugés. Galen Erso l’a brutalement confronté à ses pires atrocités, mais il lui a également donné de quoi réfléchir sur les conséquences de trente ans de mensonges et de manipulations. Ce qui était rédhibitoire devient… un sujet de débat. Et si Galen Erso avait raison ? Et s’il n’avait pas besoin d’être un monstre pour devenir quelqu’un ? Et s’il pouvait se mettre à… changer ? L’idée qui s’engouffre en lui le foudroie par son réalisme. Il la trouve absurde durant quelques secondes. « Tu pourrais être plus que ça. » se rappelle-t-il avec amertume. Le pourrait-il vraiment ? Orson Krennic ignore comment changer sa manière de voir les choses — elle est si intrinsèque à sa personnalité exubérante et déterminée. Pendant une fraction de seconde, il envisage même la possibilité de rompre tout contact avec Galen Erso. Il souffle bruyamment en se faisant cette nouvelle résolution. C’est difficile, intensément douloureux, mais c’est une perte nécessaire. Il émet alors l’hypothèse de s’en aller — maintenant, de laisser Galen se marier sans son témoin. Il caresse l’envie de tout foutre en l’air. D’abandonner celui qui est son meilleur ami dans un moment aussi crucial (MAIS QUEL RAGEUX). Peut-il seulement tout quitter ? La raison lui conseille qu’il est temps de se retirer, de lever le voile mystérieux sur ce retour dans le passé et de tourner le dos à des décennies futures de souffrances. Galen ne lui laisse aucun autre choix. Il n’existe aucun autre choix pour eux. Toute relation est impossible et vouée à un échec cuisant — ils ne font que se perdre dans les méandres d’une relation toxique, destructrice. Orson le pense sincèrement pendant quelques minutes. Quelques minutes seulement, parce que les sentiments vertigineux qu’il éprouve viennent éclater le vernis de ses bonnes résolutions. Krennic est distrait dans sa réflexion par les battements chaotiques de son palpitant, qui étreignent son organe dans sa cage thoracique.
Peut-être que Galen a raison sur toute la ligne. Peut-être qu’Orson se trompe lourdement en pensant que la gloire passe nécessairement par la destruction et le sang. Orson n’a pas connaissance d’une autre méthode d’accéder au pouvoir ou de marquer le monde — aucun autre moyen plus pacifique, comme l’entend Galen. Il agite violemment la tête pour balayer toutes ses incertitudes, en se refusant de les confronter maintenant. Orson est brisé, fragilisé au plus profond de lui-même. Trop faible pour prendre des décisions aussi importantes. Trop influençable pour prendre conscience de l’ampleur de ses actes. Orson Krennic n’est pas encore prêt à remettre en question ses méthodes de fonctionnement. « Tu pourrais être bien plus que ça. » Mais alors pourquoi cette phrase se répète comme une ritournelle ? Krennic pense que les choses sont parfaitement claires — il ne changera nullement d’avis, pas plus que Galen. Il s’apprête à rembarrer Galen — mais quelque chose l’en empêche. « Tu pourrais être bien plus que ça. » Ces mots ont un impact chez l’impérial qui le foudroie à la manière d’un éclair frappant le sommet d’un arbre. Violemment et de manière électrique. Galen est persuadé qu’Orson peut être plus que ça — qu’il peut être mieux que ça. Tais-toi. Je ne veux pas le savoir. Tais-toi, merde. Orson ne retient de cette phrase que le fait qu’il est — une fois encore — pas assez bien. Galen le renvoie à cette médiocrité. À toutes ses erreurs passées. Mieux comment ? Comment peut-il être mieux que ça ?
Orson ignore comment agir pour le bien, de la manière que veut Galen. Qu’attend-il exactement de lui ? Cela va bien au-delà de la seule volonté, c’est quelque chose dont il n’a pas connaissance. Orson détruit, se complaît dans le feu et le sang depuis trente ans. Il s’est bercé dans des schémas de domination, de torture et de cruauté. Galen en demande énormément. Il lui en demande beaucoup trop. Krennic sent que son corps se tend, contre la fenêtre du balcon. Il pose les paumes de ses mains de chaque côté des rebords et se met à serrer furieusement. Il enfonce ses doigts, au poing de se couper avec le cuivre qui recouvre le bois vernis. Orson n’a que faire de la douleur de ses muscles, de la pulpe de ses doigts qui rougit. Il s’agite nerveusement, en se faisant un sombre constat. C’est ici et maintenant qu’une relation se termine. C’est ici et maintenant, avant même que tout ne commence, que Galen lui tourne le dos. C’est la dernière fois qu’il le verra. C’est la dernière fois qu’il lui parlera. C’est la dernière fois qu’il peut l’aimer (non mais le coup des adieux c’est pas tous les jours non plus). Orson réalise — contrairement à la veille, dans l’appartement de Galen, que c’est bel et bien une page qui se tourne. Cette fois, ce sont de vrais adieux. Cette fois, le point de rupture est atteint. Cette fois, ils vont se tourner le dos sans un regard en arrière si les choses en restent là. Krennic hésite longuement entre laisser les choses empirer entre eux et se résigner à l’inévitable — ils ne sont pas faits pour être ensemble. Orson est sur le point de s’en aller de la cathédrale. Il y songe sans toutefois faire le moindre mouvement. Il pense à tout abandonner et plaquer, tant la douleur le broie de l’intérieur. Il hésite à se résigner, tout comme Galen s’est résigné. Il caresse réellement l’envie de ne plus se battre — à quoi bon ? Leurs différences idéologiques sont irréconciliables. Orson parvient à s’en convaincre, avant d’être percuté par un éclair de lucidité. Non. Il ne peut pas laisser les choses ainsi — il ne peut pas laisser partir Galen Erso. Il ne peut pas, après ce qu’ils ont vécu, après ce qu’ils ressentent tous les deux. Il y a une chance. Il existe une possibilité. Un sacrifice de sa part. Un ultime sacrifice. Orson l’envisage alors de plus en plus sérieusement. Cette idée qu’il a rejeté violemment quelques temps plutôt commence à germer dans son esprit tourmenté et épuisé.
C’est dans un instant de faiblesse, qu’il confesse un besoin d’aide. « A… » marmonne-t-il entre ses dents. Il garde la bouche à moitié ouverte, quelques secondes seulement. Il pèse ses mots, terrifié de les prononcer. Effrayé jusqu’au plus profond de sa chair de solliciter l’aide de Galen. C’est pourtant la première chose qui lui vient à l’esprit — la peur de perdre définitivement Galen est beaucoup plus forte que sa précieuse fierté. Pendant une seconde. Pendant un instant, il fissure sa propre carapace. « Apprends-moi. » dit-il d’une voix très faible — comme un secret. « Apprends-moi, Galen. » répète-t-il pour être certain que son interlocuteur entende sa requête. Sauve-moi, si tu le peux vraiment. Si tu prétends que je peux faire de meilleures choses, toutes aussi grandioses. Prouve-moi que je me trompe, Galen. Donne-moi une raison de changer. Apprends-moi à être un bon visionnaire à tes côtés. D’une voix grave, froide, il s’élève, avant de se murer dans le silence. Orson garde les mains plaquées de chaque côté de la fenêtre, le regard en pleine contemplation d’un horizon qui l’indiffère. Il ne regarde pas Galen, il reste figé comme une statue de glace — effrayé, tremblant, vulnérable. L’inconnu, ce bond gigantesque en plein vide sans parachute le terrifie, mais il évoque la possibilité de le faire pour Galen. Il prend sur lui pour solliciter un apprentissage. Ce n’est pourtant pas quelque chose qu’il se permet de formuler en temps normal. Orson considère qu’il n’a rien à apprendre des autres — ce sont les autres qui ont quelque chose à apprendre de lui. Galen le met face à une difficulté insoutenable. Il le pousse dans ses derniers retranchements — il l’humilie, mais lui donne l’espoir de croire en un revirement. Orson veut s’accrocher à la faille qu’il décèle dans le discours bien rodé de Galen Erso. Galen Erso n’est finalement pas si catégorique. Orson Krennic s’accroche à ses fantasmes. Il évoque la possibilité d’apprendre quelque chose de la part de Galen Erso. D’apprendre à être quelqu’un de meilleur, quelqu’un de grand, en mettant de côté toute envie de destruction. D’apprendre à marquer l’histoire de l’autre côté — celui que vend Galen Erso. « Montre-moi, Galen. Montre-moi comment faire. Guide mes mains vers quelque chose de meilleur et de grandiose. » Krennic parie sur le fait que tout n’est qu’un rêve — tout ce qu’ils ont vécu, tout ce qu’ils sont sur le point de vivre. Il ne peut s’empêcher d’avoir des pensées obscènes en prononçant cette phrase — légèrement équivoque. Après tout, le simple fait de lui demander d’apprendre ne l’est-il pas déjà ? « Je veux tout apprendre. » renchérit-il en se détachant de la fenêtre pour retourner près de Galen. Il a une impression de déjà-vu. Ce balcon, cet endroit, la froideur de Galen, ses insinuations — cela lui rappelle la scène de la veille. Krennic essaie de ne pas se focaliser sur ces points de ressemblance. « De toi. » souffle-t-il, un peu trop chaudement pour qu’on ne lui prête pas des allusions salaces. C’est bien évidemment calculé.
« Si tu crois sincèrement en ce que tu dis… Si tu me penses sincèrement capable de grandes et meilleures choses. Ne me ferme pas la porte. » Il murmure, faiblement mais suffisamment fort pour que Galen perçoive les intonations de sa voix à cette distance — les deux hommes sont de nouveau face à face. Orson rompt les millimètres qui séparent leurs visages pour chuchoter toujours plus chaudement : « J’accepte… de t’écouter…» Aujourd’hui, ce sera le cas. Il lui coûte énormément de dire ces mots, mais ceux-ci sortent naturellement. Presque trop. Galen a visé juste. Il a suscité son intérêt, creusé dans l’iceberg et décelé une faille susceptible d’être exploitée. Galen est sa faille. L’optique de devenir quelqu’un, dans les deux cas de figure — en bien ou en mal, l’attire comme un moustique devant une lampe torche. Il n’est pas encore convaincu que ce soit une bonne idée. Il ne pense pas qu’il doive renoncer à ses aspirations. Il est simplement prêt à écouter les arguments de Galen — y prêter attention, les peser sérieusement, et pourquoi pas… se laisser guider vers quelque chose qui le dépasse. Vers l’inconnu. Brisé comme il est, Krennic est prêt à tout pour s’accrocher à ce qui peut lui faire gagner l’estime de Galen. Est-il vraiment prêt à s’abandonner — non seulement sexuellement, mais mentalement ? « Apprends-moi... » dit-il encore en adoptant un timbre suave, aussi chaud que son bas-ventre à ce moment même du fait de leur proximité physique. Apprends-moi… Seulement pour une journée. Lorsqu’il aura repris ses esprits, peut-être que les choses seront différentes. Ou pas.« Parce que si tu crois en moi… Je peux… Peut-être… Tu crois vraiment en moi, n’est-ce pas ? » murmure l’impérial d’une voix brûlante, tout en collant son front au sien. Orson s’y frotte quelques secondes, en respirant l’odeur de l’eau de Cologne de son « meilleur ami ». Il savoure l’intensité de cette proximité, elle déclenche dans son bas-ventre des contractions violentes. Orson Krennic en a le tournis — cette chaleur est étouffante, mais il résiste aux bouffées qui le prennent par surprise. Les lèvres entrouvertes, il hésite à ajouter quelque chose, mais s’en abstient. Il souffle alors près de sa bouche, luttant contre l’envie de la sceller dans un baiser sauvage. Orson sent que sa lèvre inférieure tremble doucement contre sa comparse. Il caresse la douceur et la chaude texture de ses lèvres, en les effleurant sans les assiéger. Krennic fantasme sur chaque partie de son anatomie durant une fraction de seconde — quelle tentation exquise que de forcer le passage, de forcer son amour. Il en a envie mais ne le fait pas. La faiblesse dont il est capable le déboussole. Il devrait forcer le passage. Il devrait faire plier Galen Erso à sa volonté. Alors pourquoi ? Cette hésitation se traduit par sa manière de se tenir près de lui — le corps raide et tremblant, la bouche s’avançant puis se reculant, des râles et des soupirs lascifs. Orson préfère savourer ce silence gênant, mais Ô combien symbolique. Krennic approche ses doigts de ceux de Galen — leurs corps sont désormais en train de s’effleurer, sans toutefois se presser l’un contre l’autre. L’envie de nouer ses doigts dans ceux de Galen fait battre furieusement son coeur. Orson brûle d’envie de le toucher, de le caresser et de l’étreindre. Il s’approche de quelques millimètres, ses pouces viennent caresser le dessus de sa main et suivent la courbe de ses veines, avant de se retenir de plus. Il se sent pris dans la tournante, plein d’émotions et d’envies irréalisables. Il n’a jamais hésité avant de faire ou dire quelque chose de toute sa vie. Il est aujourd’hui impuissant. Seul Galen peut lui venir en aide, seul Galen peut être son point de salut. Il a mis des années à le comprendre, et maintenant, c’est une évidence pour lui. Galen Erso est en droit de tout savoir de lui. Orson doit lui donner une chance. Il doit s’abandonner. C’est peut-être bien sa seule chance de le retenir près de lui. Il faut qu’il s’abandonne. Totalement. Bien qu’il en ait conscience, Orson éprouve des difficultés à prononcer cette question fatidique, car celle-ci met en relief des décennies d’insécurités, mais cela lui semble être un besoin que seul Galen doit entendre. Il veut l’entendre de la bouche de Galen. Tout comme pour la réciprocité de ses sentiments. Il veut entendre Galen dire qu’il croit en ses qualités. Qu’il croit en lui. Il veut entendre Galen le rassurer. Orson est prêt à écouter ses arguments, recevoir son enseignement pour revoir ses méthodes — ce qui n’est pas sans lui laisser de séquelles. Cela lui coûte énormément de se mettre métaphoriquement à genoux en avouant avoir besoin de son aide. Il lui a déjà demandé de l’aider une fois — Galen a refusé. Cette fois-ci, refusera-t-il une fois encore de lui apprendre le bon chemin ? Orson Krennic est incapable de changer aussi facilement, mais il concède la possibilité d’écouter au moins ce que Galen voudra bien lui proposer en échange de sa remise en question. Qu’est-ce que tu peux me proposer, Galen ? Qu’est-ce qui me permettra d’exister et d’entrer dans l’histoire autrement ? Qu’est-ce que tu peux m’apprendre… Ose me contredire encore une fois.« Si ma façon de faire est chaotique… » ajoute Orson sur un ton grave. Il relève les yeux de ses lèvres pour lui faire face en disant cela. Une lueur de défi scintille dans le bleu océan de ses yeux. Au même moment, ses doigts remontent le long des bras de Galen — il hésite à les prendre dans le creux de ses mains. Il veut serrer Galen fort, jusqu’à lui briser les os. « Prouve-moi que j’ai tort sur toute la ligne. » dit-il solennellement. Sa voix est pleine de force, dans la demande. Il n’exige pas, il supplie. Il supplie de le laisser entrer dans sa vie — cette demande se matérialise par un geste. Krennic craque, tant il est pris au dépourvu et submergé par ses émotions. Il attrape les bras de Galen dans la paume de ses mains. Orson serre fort, très fort. Il serre pour ne plus jamais oublier les muscles de ses biceps ou la ligne parfaite de ses avants-bras. Orson s’imprègne de leur proximité, pour être capable d’en rêver encore longtemps. De rêver de ces mêmes bras qui l’enserrent, qui lui donnent du plaisir et qui l’emportent dans une chaude étreinte passionnée. Donne-moi une raison de me remettre en question. Donne-moi une preuve. Orson lève son menton pour que leurs nez se frôlent au même moment — malgré cette proximité, il reste distant et ne cède pas à ses besoins impérieux. « Apprends-moi... » répète-t-il sur le même ton. Toujours plus caressant, chuchotant. Il retient d’ajouter un s’il te plaît. Quoique puisse être ses propos ambigus ou ses insinuations scabreuses, Krennic est bien trop brisé pour jouer à ce jeu. Il veut sa tendresse. Il réclame son amour. Orson a conscience que Galen ne veut pas de lui. Il s’est montré suffisamment clair sur ce point. Malgré cela, Orson Krennic ne peut s’empêcher de se montrer terriblement insistant. Il veut tout essayer, tout risquer pour ne pas le perdre. Quitte à se mettre à genoux, quitte à bafouer sa fierté une fois encore. Un nouveau rejet de Galen sera terrible — fatal même, mais il veut croire en sa chance. Cette même chance qu’il décèle dans l’argumentaire de Galen, dans la possibilité qu’il puisse croire en un changement de sa part. Il est intéressé par ce que le scientifique peut lui apporter — uniquement parce qu’il se sent piégé. Il est pieds et poings liés, forcé de remettre en question des décennies de certitudes. Il est forcé d’écouter Galen. Cela lui déplaît fortement, et certains signes dans sa gestuelle ne font que trahir ses blessures d’orgueil — sa mâchoire contractée, ses dents serrées, ou les tremblements de sa lèvre inférieure. Il est en difficulté. Plus qu’il ne l’a jamais été devant Galen Erso.
“You realize that he’s never going to stop looking for you, Galen. You’re in his blood, crystal research or no. He’s never going to let go of you entirely.”
▿ Dons/capacités/pouvoirs : Aucun pouvoir.
▿ Pseudo : Oly
▿ Avatar : Mads Mikklesen
▿ Copyright : Triumphandloss
▿ Disponibilités rp : Disponible
▿ Autre(s) compte(s) : Hannibal & Co
▿ Messages : 352
▿ Points : 609
▿ Date d'inscription : 29/03/2022
▿ Notes :
Lun 11 Juil - 9:59
You were my everything
S’il est une chose que des années d’une amitié aussi ambiguë que dangereuse ont offerte à Galen Erso, c’est bien de savoir sur quelles cordes sensibles jouer quand il est en présence d’Orson Krennic. Oh, les récents événements ont eu tôt fait de lui faire comprendre qu’il avait été loin du compte sur certains points – notamment concernant le fait d’être en vérité l’un des points faibles cruciaux de l’impérial, chose qu’il n’avait jamais conscientisée ainsi avant récemment –, mais certaines choses ne changent pas néanmoins, et c’est assez réconfortant d’ailleurs compte tenu du tumulte ambiant, qui met leurs vies autant que leurs sentiments à rude épreuve. Il sait que flatter l’ego d’Orson est peut-être la meilleure manière de l’apaiser ou du moins de le dissuader de céder à ses démons (on appelle cela guérir le mal par le mal, en l’occurrence) – ce n’est pour autant pas une manipulation de sa part (ou du moins pas complètement) que de suggérer qu’il pourrait mettre son intelligence, sa ténacité, son obstination sans bornes au service d’une cause noble plutôt que destructrice, et accomplir ses rêves de gloire sans verser une seule goutte de sang. Galen cherche, bien sûr, à caresser Orson dans le sens du poil dans l’espoir de lui faire entendre raison, il n’en demeure pas moins qu’il pense exactement chaque mot qu’il a prononcé plus tôt. Si Orson, du temps de Brentaal, a été séduit par l’intellect de Galen, ce dernier l’avait été tout autant par son tempérament et cette intelligence vive qu’il aura eu trop tendance à dénigrer en estimant devoir se reposer sur celle des autres comme si la sienne ne suffisait pas, non pas en se réfugiant derrière elle mais en l’exploitant purement et simplement, sans aucune forme de réserve. Oui, s’il cherche avant tout à raisonner Orson, son propos n’en demeure pas moins vrai. Cela fait-il pour autant une différence ? Peut-il faire promettre à Orson de s’assagir en échange d’une vie qu’ils partageront à deux ? Ce sentiment, prégnant, d’impossibilité quand il est question d’eux deux vient occulter toute réconfortante possibilité. Entre eux, rien n’est joué. Entre eux, rien n’est jouable. Et ses beaux discours ne sont peut-être finalement que cela : de beaux discours qui jamais ne les mèneront où que ce soit.
Orson le somme d’arrêter, mais Galen n’en a aucune forme d’intention. Ces paroles qu’il prononce sont celles qu’il aurait voulu lui adresser dans une autre vie sans jamais l’avoir pu, conscient du fait qu’il était alors déjà trop tard. Qu’il ne pouvait tout simplement rien faire, ni de plus ni de moins, le tort ayant déjà été causé. Il n’a pas l’intention d’arrêter, non. Peu importe ce que déduira Orson de son discours, Galen comprend à présent qu’il a trouvé cette faille où s’immiscer, à ses risques et périls. Et les risques et périls qu’il se sent susceptible et capable de prendre quand il est question d’Orson Krennic sont bien plus nombreux qu’il n’aurait été en mesure de le soupçonner avant il y a peu. Non, il n’arrêtera pas. Orson doit être en mesure de prendre la pleine conscience de tout ce qu’il pourrait être, et Galen veut l’y aider, l’y encourager. Tout tenté qu’il est de répliquer que si quelqu’un a bien conscience de ce qu’il a pu faire de plus terrible, c’est définitivement lui, Galen se l’épargne. Comment peut-il lui-même, alors que cet homme est responsable de sa descente aux enfers, a fait assassiner sa femme sous ses yeux, lui a menti et l’a privé de la compagnie de sa fille, suggérer qu’il ne soit pas un monstre malgré tout ? (Il est maso, c’est la seule explication.) Il a vu Orson évoluer, il le connaît depuis presque toujours, il a vu le meilleur de lui autant que le pire. Et le meilleur de lui… Galen en est tombé résolument, profondément, douloureusement amoureux. Le sentiment qu’il veut éveiller chez Orson n’est ni plus ni moins que la culpabilité, et il a dans l’intuition que ce la fonctionne du moins en partie, il le devine dans ces quelques gestes qui le trahissent. Il lui fait entrevoir un possible qu’il semblait avoir voulu nier, occulter… Seulement, ce possible s’accompagne d’un danger manifeste pour Galen également… L’encourager dans cette voie, c’est nier celle qui fut la sienne… C’est nier tout ce qu’il a construit sans Orson. A commencer par sa famille. Car son discours à ses failles, bien sûr. Quand bien même Orson consentirait à admettre qu’il pourrait être meilleur que ce qu’il n’est, jamais sans doute il ne consentira à accéder à cette part de lumière sans lui. Et Galen ne le veut probablement pas non plus par ailleurs.
Le silence qui pèse sur eux s’étend sur une durée telle qu’il semble insoutenable. Un moment, Galen songe qu’Orson se contentera probablement de ne rien répondre du tout, de tourner les talons et de s’en aller. Peut-être que c’est mieux ainsi, peut-être qu’Orson n’est tout simplement pas de ces individus qu’il est possible de raisonner. C’était perdu d’avance. Mais finalement, Orson rompt le silence, très faiblement, mais ces mots trouvent tout de même un écho percutant dans l’esprit de Galen. Apprends-moi. Galen l’entend comme une alternative, de celles qu’il n’avait jamais espérée. Orson réclame de lui qu’il lui apprenne, Orson réclame de lui qu’il le sauve. Cette requête est-elle sincère ? Il est bien probable que non, au fond. Peut-être n’est-ce qu’une manipulation de sa part, une manière pour lui d’obtenir ce qu’il estime être son dû, une manière de l’obtenir lui. Ce n’est pas à exclure, et si Galen doit trop facilement tomber dans un tel piège, il ne pourra s’en prendre qu’à lui-même. Il n’a que trop envie, en réalité, de trouver un prétexte pour rebrousser chemin, qu’on lui serve sur un plateau d’argent l’excuse tant attendue, celle qui lui permettra de demeurer aux côtés d’Orson envers et contre tout. Il ne devrait pas céder à cette supplique, il en a pourtant très envie. N’est-ce pas à présent que tout change ? Orson Krennic pourrait-il devenir quelqu’un d’autre. Pourraient-ils devenir quelqu’un d’autre à deux ? Il y a dans l’attitude d’Orson une vulnérabilité telle que Galen ne peut pas – ne veut pas – croire qu’elle puisse être feinte. Si ce n’est qu’un numéro, Orson le joue à la perfection, et lui qui devrait être rodé au moindre mensonge et ne plus se laisser distraire par un seul redoute au fond de pardonner l’impardonnable. De laisser sa chance à qui ne la mérite pas.
À chaque parole qu’Orson prononce alors s’adjoint un double sens des plus équivoques, et qui n’échappe évidemment pas à Galen, incapable d’y demeurer aussi insensible qu’il pourrait le vouloir. Le fait qu’Orson se retrouve à nouveau face à lui, ne laissant que peu d’espace entre leurs visages – un espace qu’il serait aisé de briser pour venir embrasser ses lèvres à pleines bouches dans l’espoir que cela calme (tu parles) les battements désordonnés et chaotiques de son cœur malmené. Il n’esquisse aucun mouvement de recul quand son front se colle doucement au sien, il ne cherche pas à se dégager de cette dangereuse emprise, toute magnétique, qu’il exerce plus fortement sur lui quand ils se retrouvent ainsi, dans une telle position. Difficile de se focaliser sur autre chose que son parfum ou son souffle contre ses lèvres. Est-ce qu’il croit vraiment en lui ? Il a le sentiment de se faire avoir. Et dans le même temps, il a terriblement besoin d’y croire. Leurs corps s’effleurent sans se toucher ou à peine…mais l’effet qui en résulte pour Galen est proche d’enivrant, occultant sa concentration. La fragilité, la vulnérabilité d’Orson qui, pour une fois, ne prend pas de force ce qu’il réclame mais espère seulement qu’il le lui accorde, son sort suspendu à sa décision, le troublent plus que jamais. Quand ses doigts se referment sur ses bras, il a l’impression de ressentir physiquement l’ampleur de la détresse émotionnelle d’Orson, et c’est plus désarmant encore.
"Tu as conscience de tout ce que je sacrifierais à la perspective lointaine de te sauver… Et tu t’en moques, pas vrai ?" Pas seulement son mariage avec Lyra, mais la vie de Jyn. La voix de Galen n’est qu’un souffle sur le visage d’Orson, les mots qu’ils prononcent ne sont audibles que pour eux deux. "Tout ça n’est très probablement qu’un rêve, qu'une illusion, dans tous les cas… ça t’arrangerait, n’est-ce pas ?" Il marque une pause. "Si tu veux vraiment changer, tu sais ce que tu dois faire." Presque comme un réflexe, il lève la main pour la laisser effleurer doucement la joue d’Orson, grapillant un fragment de douceur où il n'a jamais obtenu que de la brutalité, de la tendresse au cœur d’un tumulte sans fin. "Profiter que rien ne soit encore écrit pour changer le cours de l’histoire, mettre tes connaissances au profit du bien et de la paix." Il reprend, d’une voix qui ressemble à un murmure. "Si tu veux vraiment changer, tu n’as pas besoin de moi."
S’il ne doit changer que pour lui, alors il ne changera pas pour les bonnes raisons.
code by EXORDIUM. | imgs by tumblr
Orson C. Krennic
▿ Ton univers : Rogue One: A Star Wars Story
▿ Date de naissance : 14/04/1981
▿ Age : 43
▿ Métier : Ex-romancier de génie, auteur de best-sellers et désormais ingénieur en armement à Mordor Industries depuis fin 2022 • Critique littéraire à ses heures perdues • Expert en science-fiction
▿ Quartier : Baker Street Avenue, dans un appartement en colocation avec son fiancé, Galen Erso.
▿ Côté cœur :
― Krennic laughed to ease the mood. “You know what I find interesting – or maybe ironic is the word. It’s that each of us wants what’s best for you. In a way, we’re competing to make you happy, as old-fashioned as that sounds. And each of us has a different idea about what you should be doing. (…) and I maintain that you’re meant for bigger things, and will continue to do whatever I can to bring opportunities to your attention.” Galen smiled thinly. “Don’t think I don’t appreciate it.”
(CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
― “We have to put some meat back on those bones of yours,” he said as he crossed the cabin to Galen, “but I think I could get used to the beard.” (Orson Krennic to Galen Erso – CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
― Was Galen to become the prize in a contest between them? Well, hadn’t he always been that? (Orson Krennic about Galen Erso and his rivalry to Lyra Erso – CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
••• ❝ i'll never stop looking for you. i'll never let you entierly. you’re the only truth in a sea of lies. you're in my blood. now and forever. ❞
—⥼ ※ ⥽—
—⥼ ※ ⥽—
― Beings had been known to hide on Coruscant for a lifetime, but Galen wouldn’t be one of them. He wouldn’t be able to stay away from his research. He would have a change of heart. He would turn himself in. He would reach out… The anger and despair he had felt in the air-speeder returned and settled on him like a great weight. “Galen,” he said, as if orphaned. Then: “Galen!” shouting it to the busy sky. (Orson Krennic about Galen Erso – CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
—⥼ ※ ⥽—
••• « It’s just so hard not to think of you...
think of where you are.
My Stardust, my Death Star. »
▿ Dons/capacités/pouvoirs :
▿ L’Étoile de la Mort
▿ Blaster lourd DT-29 amélioré (macroscope)
▿ Astromécano C2-B5
▿ Expertise tactique et stratégique
▿ Connaissances approfondies en armement
▿ Autre(s) compte(s) : Orion Black ◊ Nolan Sorrento ◊ Sheev Palpatine ◊ Thalassa Tarkin ◊ Celia St. James ◊ Sauron ◊ Perséphone
▿ Messages : 380
▿ Points : 986
▿ Date d'inscription : 05/03/2022
▿ Notes :
▵ LAME IVDU TAROT ○ L'EMPEREUR
—⥼ ※ ⥽—
AUTORITÉ ╳ ACTION ╳ POUVOIR ╳ DIRECTION ╳ VOLONTÉ ╳ PERSÉVÉRANCE ╳ ENTÊTEMENT ╳ PUISSANCE ╳ TYRANNIE
—⥼ ※ ⥽— « We were on the verge of greatness. »
-(O)rson (C)allan (K)rennic-
« I don't have to sell my soul. He's already in me. I wanna be adored. I don't need to sell my soul. He's already in me. I wanna be adored. You adore me. I wanna be adored. I gotta be adored. » ( i wanna be adored ϟ the stone roses )
« I used to roll the dice. Feel the fear in my enemy's eyes. Listen as the crowd would sing: now the old king is dead ! Long live the king ! One minute I held the key. Next the walls were closed on me and I discovered that my castles stand upon pillars of salt and pillars of sand.
People couldn't believe what I'd become. Revolutionaries wait for my head on a silver plate. Just a puppet on a lonely string. Who would ever want to be king.
┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ I used to rule the world.
┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉
Seas would rise when I gave the word. Now in the morning I sleep alone. Sweep the streets I used to own. For some reason I can't explain, once you'd gone there was never, never an honest word.
┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ That was when I ruled the world. » ( viva la vida ϟ coldplay )
— ◊ ◊ ◊ ◊ ◊ —
•••
it's his project.
it's his life.
it's his everything.
it's the death star.
•••
▴ WILHUFF T. (1 - AU) -0 BBY ❘ Krennic survit à Scarif ⋄ Retrouvailles explosives ✰ (MAJ ✎ 23.02)
▴ WILHUFF T. (2 - AU) -10 BBY ❘ Krennic a une liaison cachée avec le fils de Tarkin ⋄ Réalité dans laquelle Garoche est en vie ✰ (MAJ ✎ 09.10)
▴ WILHUFF T. (3 - AU) -31 BBY ❘ Jeunesse de Krennic à Brentaal ⋄ Tarkin est enseignant ⋄ Relation professeur-élève ✰ (MAJ ✎ 23.02)
▴ WILHUFF T. (4 - AU) -13 BBY ❘ Galen Erso est mort ⋄ Tarkin est amoureux de Krennic ⋄ Obsessions ✰ (MAJ ✎ ??.??)
▴ WILHUFF T. (5 - AU) 4 ABY ❘ Post-Bataille d'Endor ⋄ Tarkin et Krennic ont survécu à Scarif & Yavin ⋄ Incarcération ⋄ Passion inavouée ✰ (MAJ ✎ 23.02)
▴ WILHUFF T. (6 - AU) 4 ABY ❘ Post-Bataille d'Endor ⋄ Krennic a trahi l'Empire et est un agent important de la NR ⋄ Tarkin est arrêté ⋄ Krennic et Tarkin sont des ex-amants ⋄ Interrogatoire ✰ (MAJ ✎ 28.03)
▴ WILHUFF T. (7 - AU) 2022 ❘ Sur l'île ⋄ Krennic et Tarkin sont en couple ⋄ Leurs souvenirs sont revenus ✰ (MAJ ✎ ??.??)
▴ WILHUFF T. (8 - AU) 2022 ❘ AU!Moderne ⋄ Krennic et Tarkin sont associés de leur start-up ⋄ Passion refoulée ⋄ Galen a rompu avec Krennic ⋄ Voyage dans les îles ✰ (MAJ ✎ 17.03)
▴ WILHUFF T. (9 - AU) 4 ABY ❘ Suite AU!Prison ⋄ Douches ⋄ Incarcération ✰ (MAJ ✎ 02.02)
▴ WILHUFF T. (10 - AU) -18 BBY ❘ Babysitting qui tourne mal ⋄ Krennic surveille le fils insupportable de Tarkin ✰ (MAJ ✎ 27.03)
writing music: the night of the dancing flame ▵ róisín murphy ; all i want is you ▵ u2 ; soulmate ▵ natasha bedingfield ; next to me ▵ imagine dragons ; i hate you don't leave me ▵ demi lovato ; if you say so ▵ lea michele ; note:
“It was at first as if they were shadows. Shimmering visions. By the light of the dancing flame. Bodies in motion. The sound of the ocean. Came into vision on the night of the dancing flame. What of your own free will. Bodies are writhing still. There in the moonlight with my head up help high. Wish I could keep on walking by, but I find myself drawn to you. I let you do what you want to do. You had your wicked way. There on the site of the dancing flame.” (THE NIGHT OF THE DANCING FLAME ▵ róisín murphy)
◒◓
CATHÉDRALE DE CORUSCANT CITY – AN -25 BBY
Orson Krennic est frappé par son état de détresse émotionnelle. Mais d’un autre côté, quelque chose se met à naître dans son bas-ventre. Comme une décharge électrique. Le souffle de Galen Erso sur son visage lui ouvre les portes du Nirvâna. Cette proximité avec Galen l’écrase, elle achève ses scrupules. « Tu as conscience de tout ce que je sacrifierais à la perspective lointaine de te sauver… Et tu t’en moques, pas vrai ? » Galen essaie sans doute de le piéger, et il risque bien d’exposer le voile d’égoïsme qui enveloppe Orson. C’est un piège, se répète-t-il. Je ne dois pas faire d’erreur, au risque de perdre sa confiance. De toute perdre, Krennic. « J’en ai bien conscience… » Il se rattrape aussitôt (C’EST ÇA ACCROCHE TOI AUX BRANCHES) « Je veux dire que non… Ne crois pas que cela m’indiffère… » répond l’impérial un peu trop mollement. « Tout ça n’est très probablement qu’un rêve, qu'une illusion, dans tous les cas… ça t’arrangerait, n’est-ce pas ? » La vitesse avec laquelle Orson veut répondre à l’affirmative est effarante de cruauté — Oui, ça m’arrangerait. Au lieu de cela, Krennic préfère arborer une mine désolée, presque désespérée. « Non. » ment-il. « Que ce soit une illusion ou une nouvelle chance pour nous, cela ne m’arrange pas que tu perdes ce que tu as construit sans moi. »Sans moi. Bien au contraire, cela le comble de bonheur que Galen puisse perdre tout ce qu’il a construit sans lui. Orson retient une grimace, compte tenu de tous ces mensonges. Il se mord furieusement l’intérieur de la joue pour réprimer un sourire narquois ou un signe quelconque qui puisse trahir ses sentiments sur la question. « Je préférerais que tu puisses tout avoir. » Mensonge, encore une fois. Comment peut-tu te regarder dans la glace ? Krennic déglutit péniblement après avoir prononcé cette phrase — il s’étonne même du fait d’avoir été capable de le faire. Il baisse immédiatement les yeux, en faisant mine d’être heurté par le dilemme de Galen. Pour lui, le choix est simple. Il est le seul et unique choix possible — qu’importe les conséquences.
La suite des propos de Galen est loin de lui convenir. « Si tu veux vraiment changer, tu sais ce que tu dois faire. » Cette fois, Krennic grimace franchement. Il hausse un sourcil, étonné par sa question. Que doit-il faire ? Il se sent prêt à tout. Presque à tout. « Je t’écoute. » souffle-t-il. Orson fait mine d’être intéressé, mais il est terrifié par ce que Galen est susceptible de lui imposé. Il sent que son coeur bat la chamade dans sa cage thoracique, les contractions sont de plus en plus rapprochées et violentes. Orson retient même sa respiration saccadée. Il guette chacune des expressions faciales de Galen, en espérant lire une émotion sur laquelle travailler pour gagner son estime, et pourquoi pas — son approbation. « Profiter que rien ne soit encore écrit pour changer le cours de l’histoire, mettre tes connaissances au profit du bien et de la paix. » Comment peut-il un seul instant envisager une pareille chose ? « Je crains de ne pas comprendre où tu veux en venir… » marmonne Krennic, en grinçant furieusement des dents — il devine la suite, et cela le met d’avance hors de lui. « Si tu veux vraiment changer, tu n’as pas besoin de moi. » Et voilà. Son coeur s’arrête durant une fraction de seconde de battre. C’est tout ce qu’il ne peut supporter. Galen lui intime de changer pour lui, et voilà qu’il se désolidarise ? Bien sûr qu’il a besoin de lui. C’est juste impensable autrement. Orson refuse d’envisager un seul instant de changer pour qui que ce soit d’autre que Galen. Il refuse de changer sans gagner Galen. Qu’est-ce qu’il y gagne, au final ? Orson meurt d’envie de lui poser cette question, mais se retient de justesse. Cela pourrait être mal interprété par Galen. (TU M’ÉTONNES) « Bon sang, Galen… » bredouille Krennic en serrant la mâchoire. L’envie de pester contre lui déferle comme un raz-de-marée. C’est avec les lèvres entrouvertes, que son « meilleur ami » réalise alors un geste qui le foudroie au plus profond de sa chair. Il se met à caresser sa joue avec une tendresse inouïe.
La douceur de la peau de Galen qui court le long de sa joue, effleurant ses rides du long de ses doigts fins et délicats le transporte dans un autre monde. Krennic ferme alors instantanément les yeux pour savourer cet avant-goût d’amour et de tendresse. Il est rare qu’ils se livrent à de telles effusions. Particulièrement Galen. C’est un premier geste qui le bouleverse si profondément, qu’il peine à en revenir indemne. Les battements chaotiques ds son palpitant l’étouffent. « Je ne peux pas… » avoue Krennic, faible et tremblant. Il plaque à nouveau son front contre celui de Galen, en réprimant à moitié un léger sanglot. Non, il ne peut pas. Il ne pourra jamais se passer de Galen. « Je ne peux pas le faire sans toi... » susurre-t-il en reprenant le contrôle de ses émotions. Le rouge lui monte assez vite aux joues. Ce qu'il vient de dire, dans un léger sanglot étouffé par un soupir lui explose en pleine figure. Son corps est secoué par de légers soubresauts. L'humiliation foudroie son être de sueurs froides, alors qu'il sent les pulsations de ses veines au niveau de ses tempes, au point de n'être que le seul son parfaitement audible dans la pièce. Orson garde les yeux fermés pour se remémorer la pression de la pulpe de ses doigts contre sa chair. « Je ne peux pas non plus… »Te retenir ? Galen est beaucoup trop proche. Ce geste éveille en lui une frustration physique — une tension sexuelle. Plus bas, sous la ceinture. Il se sent trahi par les élans de son corps faible et médiocre. « Galen, j’essaie sincèrement d’être quelqu’un de bien pour toi. Je te le promets. J’essaie… de garder mes distances. » Il s’emporte dans un murmure, après avoir brutalement ouvert les paupières et contemplé le marron chocolat des yeux de son ancien meilleur ami. Tu es trop proche… Je ne peux pas résister non plus… Galen. Il implore et prie toutes les étoiles de la galaxie de lui donner la force de résister à ses besoins impérieux et lubriques. Un voile recouvre le bleu océan de ses yeux. Même son regard trahi ses envies actuelles. « Si c’est un rêve, ne me fais pas attendre. » D’un mouvement brusque, il emprisonne cette main sur son visage en serrant fermement son poignet. « Ne me torture pas. » souffle-t-il au bord du supplice.
Krennic le dévisage alors durement, tout en penchant sa tête sur le côté. Ce qu’il voit dans sa tête n’a rien de chaste. Absolument rien. Il voit la main et les doigts de Galen autour de sa virilité, comme la veille. Il le voit le conduire à la jouissance — lentement mais sûrement. Il se voit enfin exploser, submergé par un plaisir interdit et inconnu. Un plaisir dont jamais il ne se lassera. « Comment puis-je espérer… faire quelque chose de bien sans toi ? » dit-il sombrement, avant de rire. Un rire triste. « Comment puis-je être l’homme que tu veux que je sois… sans toi. » rencherit l’impérial, au bord de ses lèvres. « Je ne suis rien sans toi. » Il le pense vraiment, ce n’est pas du cinéma. « Nous nous appartenons l'un à l'autre. » avoue Orson, alors que son souffle est de plus en plus irrégulier. Galen le sait déjà. Il lui a déjà dit. Orson trouve cela beau de terminer sa tirade sur cette déclaration intime — le jour du mariage de Galen (qu’est ce qu’il est malsain mon dieu). Ici, maintenant et à jamais. « Laisse-moi te montrer quelque chose. » Une idée lui vient alors à l’esprit — il dévie ses orbes bleus vers le poignet qu’il retient dans l’une de ses mains puissantes. Lentement, il fait descendre le bras de Galen le long de son corps. Krennic s’engouffre dans la faille. Galen vient de lui servir un moyen de s’attaquer aux murs qui l’entourent. Il reprend alors le dessus. « Tu me sens ? » souffle-t-il chaudement en plaçant la main du scientifique au niveau de son bas-ventre. Il descend encore un peu, pour que Galen puisse palper entre ses doigts une grosseur bien familière, dans son entrejambe. « C’est l’effet que tu me fais… par ta présence. » Sa présence ou sa simple pensée. Galen Erso est la cryptonite d’Orson Krennic. Que l’un le veuille et que l’autre rechigne, tous les deux sont liés par les forces extérieures du destin.
« Fais-le avec moi. » Parle-t-il seulement du fait de changer de voie, ou de faire… quelque chose de plus intime tous les deux ? Il soupire lascivement contre la joue de Galen, en se remémorant avec nostalgie les circonstances exactes de leur première fois. Lorsque Galen l’a pris au dépourvu en enroulant ses doigts autour de son sexe. Lorsque Galen lui a offert sa virginité. Lorsque Galen lui a donné ses draps, son lit. Il veut réitérer cette expérience, malgré les conséquences. Malgré le fait que Galen est sur le point de se marier avec quelqu’un d’autre. Il n’en a que faire — son égoïsme est foudroyant. Il se moque bien de mettre le marié en retard, de lui faire sauvagement l’amour (OUIIIII), de le voler à la future mariée. Galen Erso lui appartient. Point à la ligne. « Apprends-moi à devenir l’homme que tu veux que je sois. » La voix d’Orson est toujours aussi chuchotante, irrésistible. Il se veut charmeur de serpent, habile séducteur et tentateur sans pitié. La perversité d’Orson Krennic n’a aucune limite. Sans états d’âme pour les personnes qui pâtiront de ce choix égoïste et impulsif. Il se moque des risques et des conséquences. Tout n’est qu’un rêve finalement. Tout est forcément un rêve. Avec un peu de chance, quelqu’un les surprendra, et le mariage sera annulé par la force du destin (BEN VOYONS). Il se moque de briser le coeur de quelqu’un — il se réjouit même que cela puisse être celui de Lyra. Comme un enfant capricieux, impérieux et gâté — il y a des choses qu’il ne peut laisser de côté. Il veut Galen. Oh oui, il veut Galen Erso. Il ne veut très fort — si fort que sa chair brûle au moindre contact physique, que son bas-ventre s’enflamme comme un feu de forêt, que sa virilité s’élève fièrement pour lui rappeler la nature de ses penchants. Ce qu’il veut est parole d’Évangile. Ce qu’il veut, il l’obtient. Rapidement ou longuement. Il manœuvre, il séduit, il caresse jusqu’à obtenir le précieux sésame. Le « oui » soufflé à contre coeur et chaud de Galen Erso. Il parviendra à ses fins. Il séduira Galen, une seconde fois. Il fera exploser toutes ses barrières. Une par une. Il y est presque. À deux doigts. « Celui qui te fera prendre tous les risques… » prend-il soin de préciser, en adoptant un timbre de voix de beaucoup plus rauque. « Mais surtout… celui qui te fera prendre ton pied, Erso. »
Sur ces derniers mots, Krennic se sent dépassé par l’afflux de sang dans certaines parties de son anatomie. Sous les doigts de Galen Erso, son membre enfle de plus belle. En voulant exciter Galen, il s’avère qu’il ne tient pas en place. Il enroule donc ses doigts dans ceux de Galen, pour l’inviter subtilement (M.D.R on n’a pas la même définition de la subtilité) à tâter de sa grosseur sous les plis de son pantalon de costume. Il incite Galen à presser davantage sa main, ce qui lui arrache un soupir mêlé à un gémissement. Il ne le force en rien, il ne fait que lui proposer quelque chose. Il remonte ensuite les doigts de Galen vers la boucle de sa ceinture, pour les installer sous cette dernière — il ne tient qu’à Galen de la déboucler d’un simple geste. Un geste symbolique, qui scellera leur union charnelle. Une lueur scintille alors dans le fond de ses deux orbes glacés — du désir. Il le regarde avec une intensité bouleversante, lui-même se sent chavirer par la violence de ses émotions. Ses yeux sont un appel au crime. Quant au rictus qui se forme au coin de ses lèvres, avant de s’écraser sur celles de son « meilleur ami », c’est un sourire de prédateur. Ses lèvres s’écrasent, mais elles savourent quelques secondes la texture chaude et sucrée de ses comparses avant d’exiger quoique ce soit d’elles. Elles restent en suspens, plaquées contre celles de Galen, dans une attente insupportable. Orson aspire une bouffée de son eau de Cologne mêlée à la sienne, asphyxiant tous ses sens et ses pensées — il savoure l’odeur de sa peau, mais surtout son goût unique. Il laisse ses lèvres ses mouvoir sur les siennes — de droite à gauche, puis de haut en bas. Enfin, sa langue vient les remplacer. Seigneur, c’est trop bon. Orson est de plus en plus impatient, cette même impatience se caractérise par de légers tremblements au niveau de ses doigts. Donne-moi tes lèvres, Galen. Donne-moi ta bouche. Donne-moi ta langue. Donne-moi tout de toi. Il donne l’air d’implorer, sans prononcer le moindre mot — avec la pression de ses lèvres et les râles plaintifs qu’il exprime à leur contact. L’envie de céder à la tentation de forcer un passage, de réclamer son dû le plus langoureusement possible est de plus en plus obsédante. Il souhaite toutefois que cela vienne de Galen. La décence exige qu’il recueille l’autorisation de son partenaire avant de l’assiéger. La décence l’impose… Orson Krennic se moque totalement de la décence. Il ne tient plus et déroge à ses beaux principes en décidant de prendre possession de la bouche du futur marié sur un coup de tête. Après tout, Galen lui a envoyé un signal en ce sens en lui caressant la joue. Il désire tout autant que lui une proximité physique. Krennic en est intimement persuadé. Les choses s’enchaînent alors à une vitesse phénoménale — Krennic ne lâche pas la main de Galen, et la garde précieusement au niveau de son bas-ventre, alors que son autre main vient longer la ligne du col de son veston bien coupé. Il effleure le tissu en velours, ne pouvant dissimuler son empressement. Orson est en quête d’un contact peau contre peau, — à tâtons — et s’accroche à sa nuque. Galen est beau, très attirant dans ce costume de cérémonie — quel gâchis qu’il soit contraint de faire sa lune de miel avec Lyra. Il veut goûter à ce bonheur en leur dérobant les premières heures de leur nuit de noces. Plus ses doigts parcourent de centimètre de la peau de sa nuque, de son cou, de son visage et plus son baiser gagne en intensité et en sensualité. Ses lèvres se déplacent, — avidement — contre leurs semblables en espérant décrocher un soupir ou un gémissement.
Orson avance dans la loge, avec Galen contre lui. Il se dirige un peu à l’aveugle, mais parvient sans difficulté à cogner la croupe de Galen contre le bord d’un petit bureau en bois vernis. « Je ne peux pas le faire sans toi. » dit-il dans un souffle brûlant, alors qu’il se sépare à regret de ses lèvres désormais rouges sous ses assauts. Krennic murmure, — comme un secret — cette simple constatation. Il ne peut espérer changer sans Galen. « J’ai besoin de toi. » Il illustre sa déclaration en lui offrant un sourire séducteur, tout en accentuant le timbre rauque de sa voix exprès pour qu’il soit le plus suave possible. Il articule chaque mot, jouant avec son accent (qu’il est sexy son petit accent australien), afin d’imprimer dans l’esprit de Galen Erso ce besoin si impérieux et viscéral d’être avec lui. Chaque jour de sa vie. Il ancre ses yeux dans les siens en espérant découvrir une lueur similaire à la sienne — du désir à l’état brut, aussi clair que du cristal. « Alors… » reprend-t-il en cherchant à le débarrasser de sa veste. « Je vais… » Il se coupe pour l’embrasser, tout en enroulant ses doigts autour de sa cravate en soie, qu’il dénoue d’un coup sec. Avec autorité. Tout en faisant cela, son regard n’a pas une seule fois quitté celui de Galen Erso. « … prendre le temps que cela demandera. Et tu sais combien je sais me montrer patient. » Sa tirade se perd dans un léger rire gêné. Oui… Il a démontré une patience exemplaire. Presque 30 ans d’attente. « Pour… te prouver ma bonne foi. » Il reprend possession de ses lèvres pour un nouvel échange passionné fait de doux vertiges et d’une humidité réconfortante. Son autre main relâche le poignet de Galen au niveau de la boucle de sa ceinture pour s’intéresser aux boutons de sa chemise. Orson les déboutonnent, — un par un — afin d’exhiber la peau laiteuse et finement musclée du torse de Galen. Il se recule ensuite en abandonnant les lèvres de Galen une fois encore. « Tu pourras me résister... » souffle Krennic, ses lèvres désormais en train de dévorer chaque centimètre de la peau de son cou et de sa nuque en alternant avec ses dents et ses suçons. « Autant de fois que tu le voudras. » Les vibrations de sa voix parcourent le cou du futur marié, suivies d’un rire nerveux. Cette situation l’excite jusqu’à la déraison, tout en l’effrayant. Il a l’impression de sauter dans le grand bain sans bouée.
Il laisse sa langue se promener le long de ds jugulaire, de sa pomme d’Adam, avant d’interrompre son chemin sur ses clavicules. « Mais Galen… Je te promets un chose. » dit-il, en arrêtant tout mouvement pendant quelques instants. Juste l’instant de contempler son œuvre. Ses yeux brillent d’envie, de convoitise et se lubricité. Galen est sien, point final. « Tu auras beau me fuir et mettre autant de distance que tu le voudras entre nous… » Il s’en amuse. Les résistances que lui opposent Galen Erso lui donnent envie de plus. Beaucoup plus. Orson marque une courte pause, hésitant à poursuivre : « Tu seras à moi un jour ou l’autre. » Il fait alors glisser les pans de la chemise de son « meilleur ami » le long de ses biceps musclés (décidément il adore ses biceps) pour que celle-ci rejoigne la veste de cérémonie qui se trouve à leurs pieds. « Et pas seulement ton corps… » chuchote Orson d’une voix caressante, charmeuse. Il pose ses mains sur son torse, afin d’effleurer la ligne parfaite de ses abdos, de sa poitrine. Du bout des doigts. Orson tremble même légèrement à ce contact brûlant et Ô combien fantasmé. Il n’a pas eu l’occasion de bien les admirer et les toucher la dernière fois. Alors, c’est l’occasion rêvée. Il s’attarde ensuite sur la ceinture de Galen, le rempart suprême. Il la déboucle froidement, presque trop mécaniquement. La ceinture s’écroule dans un bruit de métal près de la chemise et de la veste. Krennic n’y prête aucune attention. Ce qui l’obnubile se trouve sous ses yeux. « Je veux.. » dit-il à la manière d’une menace, sauf que s’en est pas une. C’est plutôt une promesse. Une promesse décadente et sensuelle. D’un mouvement de main, il bascule Galen contre le bureau qui sa trouve dans son dos. S’en est définitivement terminé de la décence. Il prend, il exige, il fait des caprices. « …tout. » Un souffle. Un simple souffle chaud contre ses lèvres, avant qu’il ne se les accaparent, en ramenant Galen contre lui. Il s’appuie pour se faire sur sa nuque d’une main, tout en tirant sur la braguette de son pantalon de l’autre — qu’il dézippe au passage avec la même désinvolture. En écartant doucement les pans, Orson se fraye un passage vers son intimité — qu’il juge bien trop encombrée et à l’étroit dans ce sous-vêtement. Sa main ne s’attarde pas à cet endroit, et lui laisse croire durant une seconde qu’il compte lui prodiguer les plaisirs de longs va et viens. Il effleure son entrejambe, à travers le tissu. Puis, sa main s’immisce dans son pantalon pour arpenter sa petite croupe ferme et musclée — qu’il agrippe à pleine main, dans l’intention de griffer la chair qui se dissimule sous le sous-vêtement. « Je veux que tu aies un orgasme, Galen. » confesse-t-il dans le creux de son oreille. Il plante alors ses ongles jusqu’à le faire saigner, en ayant glissé sa main à l’intérieur. C’est par une petite claque qu’il lui intime de se préparer mentalement à le recevoir. « Je veux que tu cries mon nom une dernière fois, avant de convoler avec une autre. » Par ce geste plus qu’équivoque, Orson lui fait comprendre son désir impérieux de lui faire l’amour. De le ravager. « Si c’est toujours ce que tu veux… »Des sous-entendus. Toujours les mêmes. Il veut laisser la possibilité à Galen de revenir sur sa décision au contact de sa chair brûlante de désir pour lui. Il délaisse ensuite son sous-vêtement et son pantalon, pour forcer Galen à se retourner. Désormais dos contre son torse, l’impérial appose sa bouche au milieu de sa nuque. Ses dents viennent mordiller sa chair tendre, tandis qu’il renforce la prise de ses mains sur ses hanches. Il veut le prendre tellement fort. Cette envie lui coupe le souffle, alors que la chaleur qui se diffuse en lui ravage tout espoir de lutte. Presque naturellement — comme s’ils l’avaient toujours fait — Krennic vient plaquer son entrejambe encore emprisonnée son propre costume, contre la croupe habillée de Galen. Il hésite à le débarrasser de son pantalon, mais s’en abstient. Il veut l’entendre lui dire « oui ». Il veut l’entendre soupirer. Il réclame son approbation, avant de sceller cette union charnelle en le délestant de ces tissus encombrants. Orson soupire d’aise tout contre Galen. Il couvre de baisers brûlants et mouillés sa nuque, puis ses épaules bien définies, carrées et musclées — c’est exactement ce qu’il aime (c’est bon la canicule aussi elle a eu raison de lui, il part en live total omggg).
« Penche toi… » argue-t-il d’une voix chaude en jouant avec son lobe d’oreille de ses lèvres. Krennic exige de le dominer. Le ton de sa voix est autoritaire, mais terriblement enjôleur. Il se fait comprendre en pressant davantage son bas-ventre contre la courbe de ses fesses, celle-ci épousant à la perfection chaque détail de son anatomie. Son importante se logeant précisément entre ses deux orbes somptueux. (je fais de l’erotic poetry) Malgré la couche de vêtement qui séparent leurs intimités respectives, l’une de devant et l’autre de derrière, c’est un véritable soulagement que de se sentir aussi prêt physiquement de l’objet de toutes ses convoitises. Par des petits coups, Orson s’amuse à faire des va et viens. Il souffle, soupire et exulte son impatience par de légers grognements de plaisir — contre l’oreille de Galen, et contre sa nuque qu’il dévore avec avidité. Il se rend compte que la peau de Galen brûle de plus en plus, et se recouvre d’une fine pellicule de sueur. Il est aussi brûlant que lui à cet instant précis. Ce qui lui vient à l’esprit, ce sont les va être viens de sa virilité (je me retiens de la qualifier d’imposante pour ne pas gonfler son ego déjà surdimensionné) en lui — le possédant encore et encore jusqu’à l’explosion de leur jouissance respective. Et très vite, les couches de tissus l’étouffent, et lui donnent envie de les arracher pour être enfin au contact de sa peau. Il se sent durcir — comme le plus beau marbre — de plus en plus au rythme de ses frottements. Galen doit certainement le sentir. Il ne peut que le sentir, vu la manière dont leurs corps s’emboîtent par-dessus leurs vêtements. « Je peux te le donner Galen. Je peux te donner tous les orgasmes que ton corps brûle d’impatience de connaître. » Krennic le promet. Il est en mesure de se rendre indispensable pour Galen, et pour toujours. Ses doigts arpentent le pantalon du futur marié, jouant à écarter le tissu, mais jamais sans l’enlever. Il le fera et il le prendra, il s’en fait la promesse. Si ce doit être un rêve, si ce souvenir du mariage de Galen et de Lyra doit être une simple illusion — il exige de ce rêve qu’il revêt à la fois le caractère moite et ardent.
ஃ Haven't they suffered enough? But you can't get enough of shutting down systems for personal gain. If you mess with things selfishly, they're bound to come undone. Do you get off on pain? We're not pawns in your game. – Commander In Chief (demi lovato) ஃ
Galen Erso
▿ Ton univers : Rogue One : A Star Wars Story
▿ Date de naissance : 16/02/1976
▿ Age : 48
▿ Métier : Producteur de cinéma
▿ Quartier : Baker Street Avenue
▿ Côté cœur :
“You realize that he’s never going to stop looking for you, Galen. You’re in his blood, crystal research or no. He’s never going to let go of you entirely.”
▿ Dons/capacités/pouvoirs : Aucun pouvoir.
▿ Pseudo : Oly
▿ Avatar : Mads Mikklesen
▿ Copyright : Triumphandloss
▿ Disponibilités rp : Disponible
▿ Autre(s) compte(s) : Hannibal & Co
▿ Messages : 352
▿ Points : 609
▿ Date d'inscription : 29/03/2022
▿ Notes :
Mar 12 Juil - 17:03
You were my everything
Galen ne croit pas une seule des paroles qui s’échappe des lèvres d’Orson quand ce dernier tente de le convaincre de sa compassion sincère à l’idée qu’il puisse tout perdre pour lui, sacrifier tout ce qu’il a construit sans lui. Fut un temps où il aurait peut-être été dupe de tels discours, pas forcément parce qu’ils auraient été plus convaincants, mais parce que sa volonté de les croire aurait transcendé leur véracité. Encore à présent, c’est un écueil dans lequel il pourrait trop facilement sombrer. Orson est un véritable venin pour Galen, mais de ceux, à l’instar d’une drogue, trop addictifs pour ne pas rechercher tous les prétextes possibles et imaginables à en prendre une dose supplémentaire. Cette fois, pour autant, il ne s’y laisse pas prendre. Bien sûr que la contrition d’Orson ne peut être que de façade. Bien sûr que ce dernier n’est pas véritablement désolé. Bien sûr qu’il est indifférent au sort de Lyra et de Jyn. Son premier réflexe, au moment de les découvrir le jour du mariage de Galen a été de le dissuader immédiatement d’épouse celle qui devrait devenir la mère de son enfant. Bien sûr que même quand Orson affirme penser à eux, c’est à lui qu’il pense. Il pensera sans doute toujours leur relation par rapport à ce qu’elle sera susceptible de lui apporter à titre personnel… ignorer cet état de fait serait faire preuve d’une naïveté qu’il ne serait vraiment pas de bon ton d’afficher encore à ce stade. Galen ne le croit pas, mais il ne relève pas, à quoi bon…
A la place, il tente de faire comprendre à Orson ce qu’il refusera à l’évidence d’entendre. S’il ne change pas pour lui-même, alors ces changements perdront de leur valeur. Orson prétend, mais il a parfaitement compris où il voulait en venir… Le fait est seulement qu’il n’a pas la moindre envie de l’entendre. Et le voilà déjà, sans surprise, qu’il semble à deux doigts de protester… Pourtant. Pourtant, la fragilité qui se découvre dans ce « Je ne peux pas » qu’il lui adresse d’une voix tremblante, ce sanglot étouffé qui vient mourir près de son visage… Galen, peut-être trop crédule, une fois de plus, est incapable d’imaginer qu’ils soient factices… Quand Orson affirme qu’il ne sera pas capable d’accéder aux intentions de Galen sans lui, il a la faiblesse de le croire… Ne me torture pas. Galen ne peut s’empêcher de trouver cette phrase particulièrement ironique. Que pense-t-il qu’il fasse pour sa part ? N’a-t-il pas l’impression de le torturer en retour, quand il agit de la sorte, quand il met toutes ses résolutions à l’épreuve au simple son de sa voix, à la simple sensation de son souffle contre son visage ? Si Orson doit estimer impossible de lui résister, et de résister à leur proximité physique, a-t-il idée de combien il est difficile pour Galen de ne pas simplement dire « amen » à la moindre de ses exigences, de ne pas céder à cette facilité qui lui offrirait enfin de s’abandonner à ses envies les plus dévorantes ? Ses paroles le touchent plus profondément qu’il ne le voudrait. N’est-il pas en train de se laisser naïvement manipuler comme si souvent. Peut-être. Il n’empêche qu’au moment de l’entendre affirmer d’un ton qui semble si sincère qu’il n’est rien sans lui et qu’ils s’appartiennent, il est incapable de le contredire ou de dire même quoi que ce soit. Est-ce qu’il n’en pense pas tout autant ? Si. Il ne sait ce qu’il sera susceptible d’être sans Orson, et il n’est pas certain de vouloir le savoir… Si la part la plus rationnelle de sa personne se convainc qu’il serait de bon ton qu’elle le découvre, elle est vite réduite au silence par celle qui ne cesse de vouloir le réclamer, au mépris du bon sens.
Un frisson longe son échine au moment de sentir les doigts d’Orson se refermer autour de son poignet, l’instant d’après, Orson l’invite, négligeant manifestement le romantisme de ses précédents propos (qui ne l’étaient peut-être pas tant, il faudrait qu’il se raisonne à ce sujet : Orson a eu beau le lui répéter, le fait qu’il le désir ne signifie pas qu’il l’aime, loin de là), à deviner du bout des doigts ce renflement entre ses jambes qui ne laisse que trop bien deviner l’ampleur de son excitation. Galen devrait esquisser un mouvement de recul, à la place, cette invitation gestuelle aiguise ses sens, le ramène au souvenir de leur nuit agité, à leurs soupirs, la chaleur de leurs corps entremêlés, l’extase pure ressentie au moment de s’abandonner à un orgasme tel qu’il ne s’imaginait pas possible d’en expérimenter. Ce que son regard, de marbre, ne laisse pas suggérer, son esprit en est plein des pensées d’une violente lubricité qu’il cherche à dissimuler du mieux qu’il le peut, non sans la plus grande difficulté, il faut bien le dire. Fais-le avec moi. Le caractère hautement tendancieux de cette supplique ne lui échappe bien évidemment pas. Tous ses sens en éveil, chaque parole volontairement lubrique ne trouve que trop d’écho dans des pensées qui s’égarent sur des territoires qu’il ne devrait surtout pas explorer de nouveau. Il ne peut prétendre mesurer l’ampleur des manigances d’Orson. Il exige de lui et il obtient, et le pire, le pire, c’est que lui résister en cet instant paraît hautement plus complexe que de céder à tous ses meilleurs principes, ceux qui sont supposés faire de lui qui il est. En prétendant attendre de Galen qu’il le change, c’est Orson qui est en train de doucement changer Galen, et ce dernier n’est plus certain d’être un jour capable de se regarder en face à force d’entorses successives faites à ces beaux principes qui jusqu’alors l’avaient toujours défini. J’ai besoin de toi, souffle Orson entre deux baisers enflammés tout en le guidant jusqu’au bord du meuble le plus proche. Quel putain de manipulateur. Galen devrait le haïr de toute son âme de se jouer ainsi de ses désirs, conscient qu’il en sortira toujours gagnant. Ce n’est pourtant pas Orson qu’il déteste, en cet instant, mais bel et bien lui. La chair est faible, dit-on. C’est une bien piètre excuse. La vérité, c’est qu’il est incapable de résister à Orson et qu’il déteste ça. Le besoin qu’il a d’être avec lui, violent, impérieux, efface les plus respectables de ses résolutions, il les sent fondre comme neige au soleil. Il est faible, ridiculement faible en présence d’Orson. Tu pourras me résister autant de fois que tu le voudras, prétend Orson, ses lèvres contre son cou, les mains contre la peau de son torse. C’est presque élégant de prétendre qu’il résiste alors que ses yeux se ferment presque malgré lui et que sa gorge s’abandonne aux baisers brûlants de celui qu’il veut à nouveau pour amant, en dépit de la raison. Qu’il n’a jamais voulu autrement, quoi qu’il puisse prétendre. Tu seras à moi un jour ou l’autre. C’est peut-être son seul atout, lui qui se découvre si faible en cet instant. Orson n’a pas l’air de réaliser qu’il est déjà tout à lui : cœur, corps, âme, esprit, tout… Il se fait violence pour ne pas supplier de prendre son sexe à pleine main quand les doigts d’Orson s’attardent sur sa ceinture, de ne pas le transporter jusqu’à l’ivresse. Mais ses doigts rejoignent, à la place, sa fesse qu’il agrippe d’une main. Si ses intentions n’étaient pas suffisamment claires, Orson les explicite encore avec ses mots et avec ses gestes, il l’oblige à se tourner. La sensation de ses lèvres et de ses dents contre sa nuque lui arrache un gémissement qu’il ne sait pas taire. Il en a envie, terriblement envie. Retrouver toutes ces sensations de la veille. Il veut le sentir en lui, il veut savourer le va-et-vient de sa chair dans la sienne, il veut se sentir complet… Sentir l’importance de sa virilité ton contre lui aiguise sa propre excitation, impossible à dissimuler à présent. Il a envie de dire oui, oui à tout, à présent. Ses doigts cherchent une prise contre le meuble en bois. Il suffirait qu’il s’abandonne, il suffirait qu’il cède au vertige de cette union charnelle. Nul n’aura besoin de savoir. Quant à sa mauvaise conscience, il est plus facile de s’en arranger quand on est soumis aux exigences de son corps… C’est si simple de dire « oui », ce serait si satisfaisant de lui dire « prends-moi ». Maintenant. Tout de suite. Sans plus attendre. Dire oui et s’en moquer. Un mot tout simple. Trois lettre.
"Non." Galen rouvre les yeux, se redresse légèrement, tente d’adopter une posture digne qui sied très mal à l’état dans lequel il se trouve en cet instant. Galen se retourne. Son regard autant que la grosseur entre ses jambes sont des indicateurs flagrants d’une excitation impossible à dissimuler. "Pas ici. Pas comme ça", ajoute-t-il en se dégageant du giron d’Orson pour, l’espère-t-il, réussir à trouver un semblant de contenance. "Tu as raison", dit-il d’une voix qui ressemble à un souffle, faisant ce constat d’abord pour lui-même avant que de l’adresser au témoin d’un mariage qui ne peut plus avoir lieu. "Je ne peux pas épouser Lyra." Tu as gagné, a-t-il envie d’ajouter, par dépit. Il ne le fait pas.
Orson est la raison pour laquelle il ne peut pas épouser Lyra. Il n’est cependant pas responsable de cela. C’est Galen qui doit s’arranger avec ses sentiments et sa conscience. Il ne peut pas imposer à Lyra un époux tel que lui… Bien sûr, la pensée de Jyn reste dans un coin de ses pensées et lui confère une impression vertigineuse qui lui fait espérer plus que jamais que tout ceci n’est rien d’autre qu’un mauvais rêve, et rien d’autre. Il ne s’imagine aucun avenir avec Orson parce qu’il ne pense pas qu’ils puissent être véritablement bons l’un pour l’autre. Mais il sait aussi, maintenant, qu’il ne sera jamais bon pour Lyra.
"Je veux qu’on parte d’ici", fait-il alors, tout en reboutonnant son pantalon et en refermant sa chemise, de la voix la plus neutre qu’il peut en dépit de toutes les émotions qui le traversent, à commencer par ce profond dégout de lui-même qui continue de l’oppresser. Il ne sait pas où il en est, il sait seulement qu’il ne peut pas opposer celui qu’il est à présent à celle qu’il estime trop à présent pour l’épouser encore, mauvais rêve ou pas.
code by EXORDIUM. | imgs by tumblr
Orson C. Krennic
▿ Ton univers : Rogue One: A Star Wars Story
▿ Date de naissance : 14/04/1981
▿ Age : 43
▿ Métier : Ex-romancier de génie, auteur de best-sellers et désormais ingénieur en armement à Mordor Industries depuis fin 2022 • Critique littéraire à ses heures perdues • Expert en science-fiction
▿ Quartier : Baker Street Avenue, dans un appartement en colocation avec son fiancé, Galen Erso.
▿ Côté cœur :
― Krennic laughed to ease the mood. “You know what I find interesting – or maybe ironic is the word. It’s that each of us wants what’s best for you. In a way, we’re competing to make you happy, as old-fashioned as that sounds. And each of us has a different idea about what you should be doing. (…) and I maintain that you’re meant for bigger things, and will continue to do whatever I can to bring opportunities to your attention.” Galen smiled thinly. “Don’t think I don’t appreciate it.”
(CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
― “We have to put some meat back on those bones of yours,” he said as he crossed the cabin to Galen, “but I think I could get used to the beard.” (Orson Krennic to Galen Erso – CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
― Was Galen to become the prize in a contest between them? Well, hadn’t he always been that? (Orson Krennic about Galen Erso and his rivalry to Lyra Erso – CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
••• ❝ i'll never stop looking for you. i'll never let you entierly. you’re the only truth in a sea of lies. you're in my blood. now and forever. ❞
—⥼ ※ ⥽—
—⥼ ※ ⥽—
― Beings had been known to hide on Coruscant for a lifetime, but Galen wouldn’t be one of them. He wouldn’t be able to stay away from his research. He would have a change of heart. He would turn himself in. He would reach out… The anger and despair he had felt in the air-speeder returned and settled on him like a great weight. “Galen,” he said, as if orphaned. Then: “Galen!” shouting it to the busy sky. (Orson Krennic about Galen Erso – CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
—⥼ ※ ⥽—
••• « It’s just so hard not to think of you...
think of where you are.
My Stardust, my Death Star. »
▿ Dons/capacités/pouvoirs :
▿ L’Étoile de la Mort
▿ Blaster lourd DT-29 amélioré (macroscope)
▿ Astromécano C2-B5
▿ Expertise tactique et stratégique
▿ Connaissances approfondies en armement
▿ Autre(s) compte(s) : Orion Black ◊ Nolan Sorrento ◊ Sheev Palpatine ◊ Thalassa Tarkin ◊ Celia St. James ◊ Sauron ◊ Perséphone
▿ Messages : 380
▿ Points : 986
▿ Date d'inscription : 05/03/2022
▿ Notes :
▵ LAME IVDU TAROT ○ L'EMPEREUR
—⥼ ※ ⥽—
AUTORITÉ ╳ ACTION ╳ POUVOIR ╳ DIRECTION ╳ VOLONTÉ ╳ PERSÉVÉRANCE ╳ ENTÊTEMENT ╳ PUISSANCE ╳ TYRANNIE
—⥼ ※ ⥽— « We were on the verge of greatness. »
-(O)rson (C)allan (K)rennic-
« I don't have to sell my soul. He's already in me. I wanna be adored. I don't need to sell my soul. He's already in me. I wanna be adored. You adore me. I wanna be adored. I gotta be adored. » ( i wanna be adored ϟ the stone roses )
« I used to roll the dice. Feel the fear in my enemy's eyes. Listen as the crowd would sing: now the old king is dead ! Long live the king ! One minute I held the key. Next the walls were closed on me and I discovered that my castles stand upon pillars of salt and pillars of sand.
People couldn't believe what I'd become. Revolutionaries wait for my head on a silver plate. Just a puppet on a lonely string. Who would ever want to be king.
┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ I used to rule the world.
┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉
Seas would rise when I gave the word. Now in the morning I sleep alone. Sweep the streets I used to own. For some reason I can't explain, once you'd gone there was never, never an honest word.
┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ That was when I ruled the world. » ( viva la vida ϟ coldplay )
— ◊ ◊ ◊ ◊ ◊ —
•••
it's his project.
it's his life.
it's his everything.
it's the death star.
•••
▴ WILHUFF T. (1 - AU) -0 BBY ❘ Krennic survit à Scarif ⋄ Retrouvailles explosives ✰ (MAJ ✎ 23.02)
▴ WILHUFF T. (2 - AU) -10 BBY ❘ Krennic a une liaison cachée avec le fils de Tarkin ⋄ Réalité dans laquelle Garoche est en vie ✰ (MAJ ✎ 09.10)
▴ WILHUFF T. (3 - AU) -31 BBY ❘ Jeunesse de Krennic à Brentaal ⋄ Tarkin est enseignant ⋄ Relation professeur-élève ✰ (MAJ ✎ 23.02)
▴ WILHUFF T. (4 - AU) -13 BBY ❘ Galen Erso est mort ⋄ Tarkin est amoureux de Krennic ⋄ Obsessions ✰ (MAJ ✎ ??.??)
▴ WILHUFF T. (5 - AU) 4 ABY ❘ Post-Bataille d'Endor ⋄ Tarkin et Krennic ont survécu à Scarif & Yavin ⋄ Incarcération ⋄ Passion inavouée ✰ (MAJ ✎ 23.02)
▴ WILHUFF T. (6 - AU) 4 ABY ❘ Post-Bataille d'Endor ⋄ Krennic a trahi l'Empire et est un agent important de la NR ⋄ Tarkin est arrêté ⋄ Krennic et Tarkin sont des ex-amants ⋄ Interrogatoire ✰ (MAJ ✎ 28.03)
▴ WILHUFF T. (7 - AU) 2022 ❘ Sur l'île ⋄ Krennic et Tarkin sont en couple ⋄ Leurs souvenirs sont revenus ✰ (MAJ ✎ ??.??)
▴ WILHUFF T. (8 - AU) 2022 ❘ AU!Moderne ⋄ Krennic et Tarkin sont associés de leur start-up ⋄ Passion refoulée ⋄ Galen a rompu avec Krennic ⋄ Voyage dans les îles ✰ (MAJ ✎ 17.03)
▴ WILHUFF T. (9 - AU) 4 ABY ❘ Suite AU!Prison ⋄ Douches ⋄ Incarcération ✰ (MAJ ✎ 02.02)
▴ WILHUFF T. (10 - AU) -18 BBY ❘ Babysitting qui tourne mal ⋄ Krennic surveille le fils insupportable de Tarkin ✰ (MAJ ✎ 27.03)
writing music: A LITTLE WICKED •• VALERIE BROUSSARD ▵ IN MY VEINS •• ANDREW BELLE ▵ KILL OF THE NIGHT •• GIN WIGMORE ▵ MAKE ME WANNA DIE •• THE PRETTY RECKLESS ▵ MILLION EYES •• LOÏC NOTTET ▵ I DONT’T WANNA BE IN LOVE •• DARK WAVES ▵ TOO MUCH TO ASK •• NIALL HORAN ▵ POWERFUL •• ELLIE GOULDING, TARRUS RILEY note:
“Nothin' goes as planned. Everything will break. People say goodbye in their own special way. All that you rely on, and all that you can fake will leave you in the morning, but find you in the day. You're in my veins and I cannot get you out. You're all I taste at night inside of my mouth. You run away ‘cause I am not what you found. You're in my veins and I cannot get you out. Everything will change. nothin' stays the same and nobody here's perfect. But everyone's to blame. All that you can save will leave you in the morning. I cannot get you out.” (IN MY VEINS ▵ andrew belle)
◒◓
CATHÉDRALE DE CORUSCANT CITY – AN -25 BBY
Orson a Galen Erso dans son sang. Dans ses veines. Galen Erso est présent dans chaque fibre de son corps, dans chaque pore de sa peau, dans ses pensées, dans son intimité et dans son coeur. Cela dépasse le simple cadre de la manipulation. Ce n’est pas seulement du désir, il s’agit surtout d’amour — un amour obsessionnel et dévorant. Orson Krennic ne ment pas en disant avoir besoin de Galen Erso. Galen peut douter de sa bonne foi, il en est légitime. Pour toutes les fois où Orson a menti. Pour toutes les fois où Orson s’est moqué de Galen, en se tenant face à face, les yeux dans les yeux. Pour toutes les fois où ses lèvres ont dit l’inverse de ses pensées. Pour toutes les fois où son corps a réprimé la force de ses pulsions sexuelles. Pour toutes les fois où Orson s’est retenu d’avouer ses sentiments à Galen Erso. L’ambiguïté d’une amitié fusionnelle. Il n’y a qu’un pas entre l’amitié et l’amour. Il est bien souvent compliqué de connaître le degré de proximité entre deux amis — si l’un est prêt à élever la relation vers un autre cadre. Orson Krennic désire Galen Erso. Comme il n’a jamais désiré quelqu’un de sa vie. Comme il ne désirera sans doute jamais quelqu’un d’autre de toute sa vie. Orson Krennic est si aveuglé par ses propres sentiments qu’il ne se rend même pas compte que Galen Erso lui appartient déjà — corps et âme. Il pense qu’il doit encore le conquérir, mais c’est déjà acté dans l’esprit de Galen. Tout ce qu’il retient, ce sont les soupirs et les tremblements du corps de Galen Erso contre le sien — réagissant aux caresses, aux sollicitations de l’impérial.
Orson savoure pleinement la texture douce et le goût sucré de la peau de son amant. Son amant. Galen est son amant — son premier amant homme. Son premier et son dernier amour. Il ne réalise pas encore que c’est le cas. Il ne comprend pas, ou plutôt ne veut pas comprendre, que Galen éprouve pour lui des sentiments très forts, qui vont bien au-delà de la simple amitié. Les sentiments d’Orson sont réciproques. Galen l’aime profondément, corps et âme. Krennic se persuade qu’il doit encore le conquérir. Il a passé des années à se convaincre de l’unilatéralité de sentiments qui l’animent, c’est pourquoi, il ne peut accepter le fait que Galen le complète enfin. C’est en cela sa véritable faiblesse — Galen est capable d’obtenir énormément de lui, en pensant qu’il est en mesure de donner des raisons à Orson Krennic de se battre pour son amour et son corps. « Galen… » souffle-t-il dans un long râle, avant de suçoter un fin carré de peau qu’il aspire entre ses lèvres, au niveau du creux de son cou. Il suçote, lèche et mord en voulant marquer cette chair faible de sa griffe, de son nom, mais surtout de son eau de Cologne. Il désire que Galen se souvienne de son odeur musquée, pour qu’il ne s’en sépare jamais. Ses mains sont partout sur son corps à moitié dénudé, palpant et pressant la peau de ses hanches, de son bas-ventre. Ses va et viens sont de plus en plus pressés et puissants. Krennic s’amuse à donner des coups, parfois doux et lents, d’autres fous brutaux et expéditifs, sous leurs vêtements. Il brûle de les enlever pour pénétrer sa victime, qui n’est finalement rien de plus qu’une victime consentante. Krennic se félicite pour être parvenu à endormir la vigilance de Galen. Ses paroles suaves, ses gestes plein d’assurance ont finalement eu raison des beaux principes moraux du scientifique. Galen lui appartient enfin. Son corps est presque sien. Il embrasse encore une dernière fois son cou, en se pressant davantage contre son dos, avant que la voix grave de Galen ne vienne siffler dans ses oreilles. Une voix irrésistible et excitante, mais qui lui fait frôler non pas une plaine désertique, mais un glacier en Antarctique.
« Non. » lui dit Galen pour le couper dans son élan. « Non ? » répète Krennic, hébété. Non, c’est forcément une blague. Orson Krennic refuse d’arrêter en si bon chemin — comment peut-il sérieusement le faire, alors que sa virilité est à ce point stimulée, prête à exploser. Son corps tout entier brûle sous son costume trois pièces. (SANS MAUVAIS JEU DE MOT JE PARLE VRAIMENT DU COSTUME) La déception d’Orson est immense, en voyant Galen s’écarter de son corps brûlant pour se rhabiller. Krennic l’observe avec des yeux écarquillés, et une mine abasourdie. Il s’est projeté durant quelques secondes sur la suite des événements, en imaginant chevaucher Galen — lui faire avoir non pas un, mais plusieurs orgasmes, avant sa propre jouissance. Il a imaginé sa jouissance exceptionnelle, comme la nuit dernière. Prendre Galen a été pour lui comme une révélation, après des années d’histoire sexuelles en compagnie des femmes. C’est loin d’être la première fois qu’il pénètre le corps d’un autre être vivant, mais c’est la première fois qu’il y prend autant de plaisir. Sans doute est-ce l’étroitesse de Galen Erso, le fait qu’à l’arrière c’est souvent plus jouissif, toute la dimension dominatrice de leur union, les circonstances psychologiques de cette pénétration qui justifient le plaisir spectaculaire et foudroyant qui s’est saisi de son corps entier, jusqu’à l’en faire trembler durant de longues minutes au moment de sa délivrance. C’est en réalité un mélange de tous ces facteurs — l’amour qu’il éprouve pour Galen Erso étant ce qui l’a le plus stimulé. Baiser, ou plutôt, faire l’amour à l’être aimé apporte nécessairement une plus value importante. « Pas ici. Pas comme ça. » La fougue de Krennic s’évapore comme neige au soleil. Son visage revêt alors une expression indéchiffrable, de frustration et de menace. « Si, ici. » rétorque-t-il avec autorité, en posant les paumes de ses mains contre la chemise de Galen, pour l’empêcher de la reboutonner jusqu’au col. C'est le meilleur endroit pour le faire juste sous le nez de Lyra. (ça lui a pas suffit de la tuer) Non, Galen. Ne me fuis pas. Je te veux. Putain, je te veux. Il a l’impression de perdre son emprise sur Galen Erso, alors qu’il n’en est rien. « Personne n’en saura rien. » chuchote-t-il en voulant jouer avec la corde sensible de son partenaire. Comme la veille, avec son « Rien qu’une fois » qui n’en est finalement pas un. Cela n’en a jamais été un dans son esprit. Juste une manœuvre. Ce n’est que le début des ennuis. Orson achève de le convaincre en croyant parvenir à ses fins de la seule manière qu’il connaisse, et dans laquelle il excelle : la manipulation. (Putain de sexy de bâtard de mon coeur) Ne t’enfuis pas maintenant. La réaction de Galen lui fait alors l’effet d’une douche froide. L’excitation ressentie lors des préliminaires retombe comme un soufflé, ce qui a le don de l’exaspérer encore plus. Il déteste cette impression de n’être qu’une simple marionnette, victime de ses passions et des autres.
Orson lui jette un regard dur, mais la lueur scintillant dans ses prunelles reflète bien autre chose que de la froideur. Elle exprime un désir lubrique puissant et impérieux. « Tu en as envie, alors pourquoi me résister ? Tu préfères… qu’on le fasse autrement ? »Autrement… Cet autrement résonne comme une promesse sexuelle ou un aveu sordide. Il laisse entrevoir les prémisses d’un tout nouveau jeu sexuel et d’un rapport de force inversé, malgré lui. Krennic est empli de fantasmes inavouables. Par cette question insidieuse, il se positionne sérieusement sur la possibilité d’être le receveur dans le cadre de leurs ébats. Et s’il se laissait prendre, tout simplement ? Orson aime dominer — c’est un fait avéré. Il aime dominer dans tous les sens du terme. Socialement, mentalement, physiquement, financièrement, hiérarchiquement. Il a pris énormément de plaisir à dominer Galen, en le soumettant aux caprices de son bas-ventre, tout comme il a toujours dominé ses partenaires sexuelles féminines. Il domine et mène la cadence comme bon lui semble. Orson est le maître d’orchestre. Alors… S’imaginer dans la position inverse le foudroie, mais contrairement à ce qu’il redoute, c’est un éclair de curiosité malsaine qui s’imprègne en lui. De la curiosité… Probablement de l’envie aussi. Une pulsion qu’il refoule. Galen a semblé vivre une jouissance exceptionnelle. Si fait de son inexpérience, Krennic s’interroge. Il aimerait bien en savoir plus. Il aimerait connaître lui aussi ces doux vertiges surréalistes, ces contractions, ces soubresauts, ces vagues de chaleur dans un orgasme profond et Ô combien intense, ressenti jusqu’au plus profond de sa chair et de ses murs. Il aimerait bien éprouver ces premières vibrations, ces multiples orgasmes simultanés, secouant ses habitudes et son corps jusqu’à le faire crier grâce. Bien évidement, c’est un fantasme qu’il ne pourra jamais avouer à voix haute. Orson persistera toujours à se positionner comme l’homme dominant dans tous leurs échanges. Il niera toujours la potentialité d’une position différente — se retrouver sous et à la merci de Galen. Quelle idée saugrenue. (mais oui mais oui)
Orson essaie de l’empêcher de remettre ses vêtements, mais c’est un effort vain. La déception se lit dans ses pupilles et dans l’expression sinistre de son visage. Toute la folie et les couleurs qui s’étaient imprégnées sur ses joues s’évanouissent pour laisser place à une étonnante pâleur. Dire qu’il s’imaginait déjà en train d’onduler son bassin contre lui, tout en lui tirant les cheveux en arrière, pendant que ses lèvres et ses ongles marqueraient la peau de son dos et de son cou. Fin du fantasme. Cette scène n’aura pas lieu. À son plus grand déplaisir. Krennic ne devrait pourtant pas être aussi amer — la surprise n’en est que plus réjouissante encore. Il abandonne finalement et garde les bras le long de son corps, impuissant devant la volonté de Galen de se rhabiller et de mettre un terme à ces préliminaires sauvages. « Tu as raison. » À cela, Orson répond d’un bien trop spontané cri du coeur : « Que… Sérieusement, Galen ? » J’ai raison. J’ai raison… J’ai raison, putain. Oui, Krennic. Tu as raison sur toute la ligne, et tu n’en est qu’aux balbutiements de l’effondrement moral et social de Galen Erso. « Tu m'arrêtes maintenant pour me dire une évidence ? » Est-ce vraiment utile de préciser ce propos ? Oui, pour Orson, c’est le cas. « Dis-moi sur quoi exactement j'ai raison ? Parce que si c'est sur ce que nous étions en train de faire, tu adoptes le mauvais comportement. » À son humble avis ? Sur tout, mais cette question ne lui est pas personnellement adressée, alors il s’abstient de révéler l’ampleur de son égocentrisme (ouais vaut mieux). Il désire savourer sa victoire, longuement et cruellement. Il veut sentir le souffle et le regard de Galen empli d’un désir brûlant à son encontre. Il veut lire l’abandon de Galen dans ses yeux, sentir le parfum de désespoir et de sexe qui émane de lui. Il ne comprend pas qu’il est sur le point de vivre un véritable tournant dans sa vie. Orson réalise cela si difficilement, qu’il se met à douter de son audition durant quelques secondes. L’euphorie commence à le gagner, mais le plus beau reste encore à venir. Il ignore encore que Galen a semble-t-il fait un choix décisif.
Krennic laisse ses doigts caresser le col de la chemise de son amant, en laissant ses doigts parcourir la ligne de chacun de ses boutons. Il répare facilement sa cravate, et s’en empare pour la nouer presque machinalement (vieux couple) autour de son cou. Orson attache un soin méticuleux à faire le noeud de la cravate ds Galen — elle est fabriquée dans un matériau soyeux et légèrement brillant. Magnifique. Galen Erso est parfait. Vraiment parfait. Il incarne son idéal de masculinité, l’intelligence d’un droïde dans le corps d’un homme bien bâti et musclé. Un corps parfaitement sculpté — qu’il a eu le plaisir de caresser à mains nues quelques minutes plus tôt. Galen est son opposé. La face cachée de sa pièce. Le Ying de son Yang. Son éclat de lumière dans le chemin sinueux de ses ténèbres. Galen Erso possède une intelligence hors du commun. Si Galen n’avait pas été aussi brillant, Orson ne serait pas désespérément tombé amoureux de lui à Brentaal. Orson est attiré par la connaissance, par ce qui lui est supérieur, par l’intelligence unique et prodigieuse. (il est sapiosexuel ne cherchons plus) Il a cherché à exploiter cette intelligence rare à ses propres fins durant de très longues années, avant de prendre conscience de son attraction au corps physique, — et non seulement à l’esprit jeune et fascinant — de Galen.
« Je ne peux pas épouser Lyra. » Et bam. Le coeur d’Orson Krennic se contracte douloureusement — c’est un mélange entre douleur et plaisir. « Tu… » bredouille-t-il, haletant. Il a l’impression de s’être pris une claque en plein visage ou d’être tombé du haut d’un gratte-ciel de douze étages. « Tu peux répéter ? » Il n’en croit pas ses oreilles. Cela ne peut être réel. C’est le plus beau jour de sa vie. (tin tin tin tin tin tin lalala laaaa) Il ne peut y avoir de plus beau jour ou de plus bel instant que celui-ci — lequel se grave au fer rouge dans les méandres de sa mémoire. À l’encre indélébile. Galen vient de le choisir. Lui. Il vient d’éclipser Lyra de l’équation pour lui. Galen doit être en train de se foutre de lui. C’est une mauvaise blague, voilà tout. Il est resté campé sur ses positions si longuement — il ne peut vouloir revenir sur sa décision. Il ne peut pas abandonner Lyra. C’est le plus grand rêve de Krennic, mais cela porte bien son nom. Un rêve, rien de plus. Il se rembobine la phrase de Galen, s’y accrochant comme à la prunelle de ses yeux. Je ne peux pas épouser Lyra. Je ne peux pas épouser Lyra. Je ne peux pas épouser Lyra. Cette simple phrase résonne dans ses oreilles comme les notes merveilleuses d’une très belle symphonie classique. Elle fait l’écho de ses pensées cruelles à l’encontre de leur mariage. Galen ne peut pas quitter Lyra avant que leur histoire ne commence sous un jeté de riz et un tonnerre d’applaudissements à la sortie de la cathédrale. Galen ne peut pas quitter Lyra tout court. Pas le jour de son mariage. J’espère que ce n’est pas qu'une illusion. Voilà la première phrase qui lui vient spontanément à l’esprit. Tout à l’heure, Orson a prié pour qu’il s’agisse d’une amère illusion, et voilà maintenant qu’il supplie l’ensemble des étoiles de la galaxie pour que cela soit un retour en arrière dans leur réalité. (BEN VOYONS IL FAUT SAVOIR CE QU’ON VEUT MAINTENANT) C’est bien vrai, c’est la réalité. Galen va enfin la quitter, devant l’autel. C’est humiliant pour Lyra Erso, mais extrêmement jouissif pour Orson Krennic.
Krennic est en joie. Comme il ne l’a jamais été de tout son vivant. (ça y est il a pris de la drogue) D’un simple regard, on peut s’apercevoir de l’ampleur de l’euphorie qui aveugle sa raison et sa décence. Il est très aisé de s’en rendre compte. On peut le voir en plongeant droit dans le bleu océan de ses yeux, pour y lire une expression de pure béatitude et de remerciement. Ces émotions ne sont pas feintées. Elles sont d’une pureté exceptionnelle, comme l’éclat d’un beau verre en cristal. On peut lire la force de son bonheur à la manière dont ses pupilles s’agrandissent et s’adoucissent, plongées dans celles de Galen Erso. « Je... » murmure-t-il, interdit, après une courte pause. Juste l’instant de prendre conscience du nouveau tournant que prend sa vie. Il a bien envie de demander pourquoi, mais ne le fait pas, de peur de conduire Galen à changer d’avis une seconde fois. « C'est le meilleur choix que tu puisses faire. » Orson Krennic est le meilleur choix. Ici et maintenant. Demain et au-delà. Galen ne regrettera pas de l’avoir choisi, lui. Enfin. Il désire tant que cette scène soit réelle — elle ne peut que l’être. Son coeur s’emballe au point de frôler un infarctus, le sang afflue dans les veines de ses tempes comme des vagues déferlantes et brûlantes. Ce qu’il ressent dans son coeur, tout cela semble réel — ce ne peut être une stupide illusion. Les secousses qui malmènent son corps, les tremblements qui saisissent ses membres inférieurs, et même ces quelques rides d’expression qui s’allongent à mesure qu’un sourire se dessine sur son visage. Ce n’est pas un rêve, pas vrai ? Galen vient de le choisir. Envers et contre tout. Et quand bien même, ce n’est qu’un rêve, il aura au moins eu le mérite d’avoir goûté au plaisir infini d’être celui qu’on prend au lieu d’être celui qu’on met au placard. D’être celui qu’on choisi, qu’on épouse, qu’on aime. Orson cherche des prétextes rationnels pour justifier que cette scène, — dans la loge de la cathédrale — est réelle. Ce serait alors bien cruel, n’est-ce pas ? Lui faire miroiter un nouveau tournant dans sa vie, — dans leur vie à tous les deux. Quelle cruauté que d’être choisi par Galen dans le cadre d’un vulgaire songe.
Il ouvre le bouche pour parler, mais Galen le devance : « Je veux qu’on parte d’ici. » Loin d’être un ordre, c’est plus une requête plaintive. Orson hoche la tête, silencieux. Il récupère en se penchant la veste du futur marié — de l’ancien futur marié — pour la lui remettre entre les mains. « Je t’emmène. » Oui, mais où ? Où fuir, Krennic ? En vérité, il n’a pas pensé à cette éventualité. Lorsqu’il a proposé ce plan de fuite au début, c’est sans en avoir élaboré toutes les subtilités. Il accepte de le « kidnapper » on ne sait où, son cerveau de trouve être en ébullition. Il donne toutefois l’air de savoir où se rendre, même si c’est loin d’être le cas. Orson ne parle pas davantage. Il s’exprime très peu, les mots sont de toute manière inutiles dans un instant volé comme celui-là. L’impérial craint qu’en s’étendant trop sur les raisons qui poussent Galen à le suivre, ce dernier décide de revenir sur sa décision. « Loin. » précise Orson dans un souffle, avant de sceller cette décision d’un nouveau baiser. Plus impatient. Plus sensuel. Plus tendre, surtout. Il va l'emmener loin. Très loin. Pour ne jamais plus revenir. « Fais-moi confiance. » En lui soufflant cette requête, il n’a jamais été aussi sincère de toute sa vie. Chez moi ? Dans un lieu public ? Dans un bar ? Certainement pas chez Galen — là où il est supposé vivre avec Lyra. Qu’importe, il agrippe son bras, faisant fi de l’expression désespérée qui enveloppe le visage de son « meilleur ami ». Tu parles d’un ami. Quelqu’un qui se réjouit de son malheur de l’autre, et qui ne pense qu’à son propre bonheur, sans état d’âme pour les atrocités dont son égoïsme est coupable.
Orson remet correctement sa veste de cérémonie, et avant de sortir par la grande porte, en profite pour remettre une mèche de ses cheveux châtain en place. Il savoure leur couleur, synonyme d’une jeunesse retrouvée. Quelques mèches argentées se dissimulent entre d’autres plus foncées, toutefois, mais elles ne sont encore qu’à leurs balbutiements. Ils déambulent ensuite à l’extérieur de la cathédrale quelques minutes. Krennic ne relâche pas d’une seule seconde son attention de Galen, en veillant à ce que ce dernier lui suive bel et bien. Sa première idée est de l’amener chez lui. Dans l’espoir fou de poursuivre leurs préliminaires et de conclure en beauté dans une explosion de soupirs et de gémissements. Vu l’état dans lequel se trouve Galen, il doute toutefois d’y parvenir sans encombre. Et si Galen décidait de changer d’avis ? Et s’il voulait retourner dans la cathédrale ? Orson agite la tête. Non, c’est impossible. Une autre idée germe alors dans son esprit torturé (c’est un autre mot pour détraqué). En longeant les allées fleuries, en direction du centre-ville de Coruscant, un quartier plutôt animé attire son attention. Un bar. Son regard s’illumine à cette réalisation. Galen ne tient pas l’alcool. C’est une très bonne idée. Orson sourit intérieurement à l’idée d’endormir tous les sens de Galen Erso, afin de tisser sa toile autour de lui et de réclamer enfin son dû. (non mais je rêve il est pas sauvable c’est du high level) « Viens. » dit-il, plus pour lui-même. Il pousse doucement Galen dans l’entre bâillement de la porte de l’un des nombreux bars qui parcoure le quartier. En rentrant, Krennic découvre un établissement typique et moyennement assiégé par des clients. Il recherche une table à l’écart, afin de discuter plus calmement (oui pour discuter). Une fois sa mission accomplie, il se tourne spontanément vers le scientifique pour lui tapoter gentiment l’épaule, dans un geste réconfortant. « Installe-toi et attends-moi là. Je sais ce qu'il te faut. » Quelque chose de fort, se retient-il de préciser. Plus Galen est joyeux, et moins il aura la force — ou même l’idée — de retourner dans cette saloperie de cathédrale et d’épouser Lyra. Puis d’ici quelques heures, Orson envisage d’emmener Galen chez lui. Dans son propre et luxueux appartement de Coruscant. Pour qu’il se repose. (c’est ce que disent tous les psychopathes) Pour qu’il se remette de ses émotions en bonne compagnie. (avec lui)
ஃ Haven't they suffered enough? But you can't get enough of shutting down systems for personal gain. If you mess with things selfishly, they're bound to come undone. Do you get off on pain? We're not pawns in your game. – Commander In Chief (demi lovato) ஃ
Galen Erso
▿ Ton univers : Rogue One : A Star Wars Story
▿ Date de naissance : 16/02/1976
▿ Age : 48
▿ Métier : Producteur de cinéma
▿ Quartier : Baker Street Avenue
▿ Côté cœur :
“You realize that he’s never going to stop looking for you, Galen. You’re in his blood, crystal research or no. He’s never going to let go of you entirely.”
▿ Dons/capacités/pouvoirs : Aucun pouvoir.
▿ Pseudo : Oly
▿ Avatar : Mads Mikklesen
▿ Copyright : Triumphandloss
▿ Disponibilités rp : Disponible
▿ Autre(s) compte(s) : Hannibal & Co
▿ Messages : 352
▿ Points : 609
▿ Date d'inscription : 29/03/2022
▿ Notes :
Mer 13 Juil - 16:56
You were my everything
L’attitude volontaire, autoritaire d’Orson aurait peut-être dû l’inviter à reconsidérer sa décision, mais elle n’a rien d’une surprise, et ça ne change rien à la nature de sa nouvelle résolution. Une résolution qu’il ne prend pas de gaieté de cœur mais du fait de la conscience profonde qu’il a à présent de ce qu’il doit faire au nom de ce qu’il ne se sent pas capable de refuser… Quoi qu’il fasse, et peu importe ce qu’il pourra ou voudra mettre de distance entre lui et Orson, il l’aime bien trop profondément, beaucoup trop viscéralement, trop désespérément, pour pouvoir se guérir de sentiments si destructeurs. Ces mêmes sentiments ont déjà causé plus de douleurs et de tourments que cela ne devrait être permis. Sombrer dans les schémas auxquels il avait succombés autrefois ne préservera pas ce qu’il a tant regretté d’avoir perdu par le passé. Pour son propre bien, il devrait définitivement épouser Lyra et savourer la chance d’être aimé par une femme qu’il mérite si peu, mais il ne peut pas lui faire cela. Il l’avait autrefois épousée sans savoir, sans savoir ce qu’Orson ressentait pour lui, ce que tous les deux ressentaient l’un pour l’autre. Il ne peut plus, à présent, prétendre à une telle ignorance. Non, il sait, il sait pertinemment, et rester avec Lyra en toute connaissance de cause, l’épouser quand il aurait bien été capable de se laisser prendre par Orson quelques minutes à peine avant leur union, c’est… abject… Bien sûr qu’il doit prendre la meilleure décision… et même s’il n’en existe sans doute pas de bonne, il sait que rester avec Lyra n’est pas ce qu’il doit faire. Ça lui brise le cœur, tout comme la perspective d’abandonner tout ce qu’il a construit avec celle qu’il continuera toujours d’aimer tendrement malgré tout. Mais il le faut. Son cœur est à peine la question. Pas beaucoup plus que ne l’est celui d’Orson, qui doit se sentir particulièrement victorieux à l’heure actuelle – et c’est à peine s’il le dissimule, d’ailleurs… Il ne fait pas vraiment cet effort. A l’évidence, il ne réalise pas combien une telle décision pèse à Galen. Ce qu’Orson constate à présent, c’est qu’il a gagné. Et c’est vrai. Il l’a gagné. A un prix que Galen aurait voulu ne jamais payer, sous aucun prétexte. En son for intérieur, Galen prie pour que tout ceci ne soit qu’un rêve, une illusion… Et si ça ne doit pas l’être ? Jamais l’avenir ne lui a semblé plus trouble, insaisissable. Il ne sait tout simplement pas ce qu’il doit en penser.
"Attends", fait-il tout de même à l’adresse d’Orson quand ce dernier suggère de l’emmener, reprenant un semblant de ses esprits. Pas suffisamment encore, mais du moins un minimum, ce qui en soi n’est déjà pas si mal. "Je dois prévenir Lyra", fait-il d’une voix presque absente, s’apprêtant d’office à faire fi des protestations éventuelles d’Orson.
Il n’a aucune intention de se confronter à Lyra, de lui parler. Est-ce de la lâcheté de sa part ? Probablement, oui. Il sait que s’il devait faire une telle concession, il serait bien capable de rebrousser chemin, et il est convaincu que ce n’est pas la chose à faire. Il cherche du regard de quoi écrire et s’empresse de griffoner quelques mots à l’adresse de celle qu’il n’épousera pas. Ce sont des mots très sincères, mais dont il fait l’économie, qu’il couche sur le papier. « Je suis désolé. Sincèrement. » Et enfin, il accepte de reporter son attention sur Orson. Ce dernier lui promet de le conduire loin, le plus loin possible de cet endroit, et c’est tout ce que Galen demande. Il ne peut pas, il ne veut pas rester ici, c’est impossible. Il ne le supportera tout simplement pas. Il veut mettre me plus de distance possible entre cette scène et eux. Il savoure le goût particulier du nouveau baiser que lui adresse Orson, et où il semble discerner quelque chose qui ressemblerait presque à de la tendresse. Qui en est peut-être, en fin de compte. Orson lui demande de lui faire confiance. Galen ne lui fait pas confiance. Il n’en est pas capable, pas encore. Il le voudrait, pourtant. Il le voudrait très sincèrement. Toute cette situation serait bien plus simple et surtout bien plus supportable si Galen était capable d’accorder sa confiance à son « meilleur ami », mais ce n’est pas le cas. Par réflexe, Galen plisse sans grande nécessité sa tenue, priant intérieurement pour ne croiser personne tandis qu’ils s’éloignent de la cathédrale. Les quelques-uns qu’ils croisent n’envisagent pas de leur poser la moindre question, et c’est sans encombre qu’ils se retrouvent à progresser dans les rues de Coruscant City, sans forcément de destination particulière à l’esprit, songe Galen tandis qu’ils errent au milieu de la foule, trop bien habillés. Finalement, Orson mène leurs pas (Galen se laisse très clairement guider, toute volonté semble l’avoir déserté tandis qu’il met juste un pied devant l’autre sans y réfléchir réellement) jusqu’à un bar relativement vide est plutôt confortable, sans doute l’endroit idéal pour noyer ses scrupules. Galen prend mollement place sur une banquette tandis qu’Orson se propose de prendre commande pour lui. Je sais ce qu’il te faut. Eh bien il est définitivement le seul, car de son côté, Galen n’a pas la moindre idée de ce qu’il lui faut vraiment. Bien sûr, il sait qu’Orson va lui revenir avec ce que ce bar a peut-être de plus alcoolisé en magasin. Galen ne protestera pas. Il n’est pas dupe des intentions d’Orson, il sait que ce dernier n’est pas tant soucieux de lui remonter le moral que de célébrer, de revenir ensuite où ils en étaient quelques instants auparavant, et il sait pertinemment que Galen ne tient absolument pas l’alcool – c’est vraiment rien de le dire, croyez-moi. Mais Galen s’en fiche, parce qu’en cet instant, anesthésier ses pensée avec autant de verres qu’il sera nécessaire d’en boire pour cela lui semble effectivement être la meilleure option concevable.
Laissé seul avec lui-même, Galen balaie du regard le décor alentour avec un léger soupir. Nul ne prête attention à lui, et c’est tant mieux. D’une main, il masse ses tempes, sentant poindre un de ces mal de crânes qui accompagnent chez lui les dilemmes les plus cornéliens. A une époque, il n’imputait cette gêne physique qu’à son travail, aux problématiques qu’il peinait à résoudre – mais finissait toujours par résoudre. Chaque problème avait sa solution, ça avait été comme ça qu’il fonctionnait, ça avait été comme ça qu’il raisonnait. Mais le voilà pourtant impuissant à dénouer une situation qui quittait le champ scientifique pour toucher à quelque chose de beaucoup plus émotionnel… Et bien sûr, dans ce domaine, Galen est particulièrement mauvais, ce n’est pas une nouveauté. Plutôt que de parvenir à songer posément à ce qu’il doit faire ensuite, il songe à Lyra, et tout en songeant à elle, il songe à Jyn, à ce sentiment si particulier, indescriptible, qui l’avait saisi au moment de la rencontrer, de serrer ses petits doigts, ridiculement petits, entre ses mains. Les yeux voilés de larmes, il sait qu’il lui faudra du temps pour faire le deuil de ce qu’il a fait le choix propre de perdre… s’il l’a vraiment perdu. Il ne demande qu’à découvrir que tout ceci n’est jamais que l’invention d’un esprit dérangé, perturbé. Dans le cas contraire, il n’est pas sûr de savoir le supporter. Quand Orson revient finalement, Galen fait de son mieux pour retrouver une certaine contenance. Il récupère son verre en parvenant même à accrocher un fin sourire à ses lèvres, avant d’en boire une large gorgée qui lui brûle immédiatement la gorge.
"Et maintenant ?" demande-t-il après avoir reposé son verre. "Il va se passer quoi ?"
Même dans ses moments de tourmente les plus violents, l’avenir ne lui avait jamais semblé à ce point opaque.
code by EXORDIUM. | imgs by tumblr
Orson C. Krennic
▿ Ton univers : Rogue One: A Star Wars Story
▿ Date de naissance : 14/04/1981
▿ Age : 43
▿ Métier : Ex-romancier de génie, auteur de best-sellers et désormais ingénieur en armement à Mordor Industries depuis fin 2022 • Critique littéraire à ses heures perdues • Expert en science-fiction
▿ Quartier : Baker Street Avenue, dans un appartement en colocation avec son fiancé, Galen Erso.
▿ Côté cœur :
― Krennic laughed to ease the mood. “You know what I find interesting – or maybe ironic is the word. It’s that each of us wants what’s best for you. In a way, we’re competing to make you happy, as old-fashioned as that sounds. And each of us has a different idea about what you should be doing. (…) and I maintain that you’re meant for bigger things, and will continue to do whatever I can to bring opportunities to your attention.” Galen smiled thinly. “Don’t think I don’t appreciate it.”
(CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
― “We have to put some meat back on those bones of yours,” he said as he crossed the cabin to Galen, “but I think I could get used to the beard.” (Orson Krennic to Galen Erso – CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
― Was Galen to become the prize in a contest between them? Well, hadn’t he always been that? (Orson Krennic about Galen Erso and his rivalry to Lyra Erso – CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
••• ❝ i'll never stop looking for you. i'll never let you entierly. you’re the only truth in a sea of lies. you're in my blood. now and forever. ❞
—⥼ ※ ⥽—
—⥼ ※ ⥽—
― Beings had been known to hide on Coruscant for a lifetime, but Galen wouldn’t be one of them. He wouldn’t be able to stay away from his research. He would have a change of heart. He would turn himself in. He would reach out… The anger and despair he had felt in the air-speeder returned and settled on him like a great weight. “Galen,” he said, as if orphaned. Then: “Galen!” shouting it to the busy sky. (Orson Krennic about Galen Erso – CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
—⥼ ※ ⥽—
••• « It’s just so hard not to think of you...
think of where you are.
My Stardust, my Death Star. »
▿ Dons/capacités/pouvoirs :
▿ L’Étoile de la Mort
▿ Blaster lourd DT-29 amélioré (macroscope)
▿ Astromécano C2-B5
▿ Expertise tactique et stratégique
▿ Connaissances approfondies en armement
▿ Autre(s) compte(s) : Orion Black ◊ Nolan Sorrento ◊ Sheev Palpatine ◊ Thalassa Tarkin ◊ Celia St. James ◊ Sauron ◊ Perséphone
▿ Messages : 380
▿ Points : 986
▿ Date d'inscription : 05/03/2022
▿ Notes :
▵ LAME IVDU TAROT ○ L'EMPEREUR
—⥼ ※ ⥽—
AUTORITÉ ╳ ACTION ╳ POUVOIR ╳ DIRECTION ╳ VOLONTÉ ╳ PERSÉVÉRANCE ╳ ENTÊTEMENT ╳ PUISSANCE ╳ TYRANNIE
—⥼ ※ ⥽— « We were on the verge of greatness. »
-(O)rson (C)allan (K)rennic-
« I don't have to sell my soul. He's already in me. I wanna be adored. I don't need to sell my soul. He's already in me. I wanna be adored. You adore me. I wanna be adored. I gotta be adored. » ( i wanna be adored ϟ the stone roses )
« I used to roll the dice. Feel the fear in my enemy's eyes. Listen as the crowd would sing: now the old king is dead ! Long live the king ! One minute I held the key. Next the walls were closed on me and I discovered that my castles stand upon pillars of salt and pillars of sand.
People couldn't believe what I'd become. Revolutionaries wait for my head on a silver plate. Just a puppet on a lonely string. Who would ever want to be king.
┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ I used to rule the world.
┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉
Seas would rise when I gave the word. Now in the morning I sleep alone. Sweep the streets I used to own. For some reason I can't explain, once you'd gone there was never, never an honest word.
┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ That was when I ruled the world. » ( viva la vida ϟ coldplay )
— ◊ ◊ ◊ ◊ ◊ —
•••
it's his project.
it's his life.
it's his everything.
it's the death star.
•••
▴ WILHUFF T. (1 - AU) -0 BBY ❘ Krennic survit à Scarif ⋄ Retrouvailles explosives ✰ (MAJ ✎ 23.02)
▴ WILHUFF T. (2 - AU) -10 BBY ❘ Krennic a une liaison cachée avec le fils de Tarkin ⋄ Réalité dans laquelle Garoche est en vie ✰ (MAJ ✎ 09.10)
▴ WILHUFF T. (3 - AU) -31 BBY ❘ Jeunesse de Krennic à Brentaal ⋄ Tarkin est enseignant ⋄ Relation professeur-élève ✰ (MAJ ✎ 23.02)
▴ WILHUFF T. (4 - AU) -13 BBY ❘ Galen Erso est mort ⋄ Tarkin est amoureux de Krennic ⋄ Obsessions ✰ (MAJ ✎ ??.??)
▴ WILHUFF T. (5 - AU) 4 ABY ❘ Post-Bataille d'Endor ⋄ Tarkin et Krennic ont survécu à Scarif & Yavin ⋄ Incarcération ⋄ Passion inavouée ✰ (MAJ ✎ 23.02)
▴ WILHUFF T. (6 - AU) 4 ABY ❘ Post-Bataille d'Endor ⋄ Krennic a trahi l'Empire et est un agent important de la NR ⋄ Tarkin est arrêté ⋄ Krennic et Tarkin sont des ex-amants ⋄ Interrogatoire ✰ (MAJ ✎ 28.03)
▴ WILHUFF T. (7 - AU) 2022 ❘ Sur l'île ⋄ Krennic et Tarkin sont en couple ⋄ Leurs souvenirs sont revenus ✰ (MAJ ✎ ??.??)
▴ WILHUFF T. (8 - AU) 2022 ❘ AU!Moderne ⋄ Krennic et Tarkin sont associés de leur start-up ⋄ Passion refoulée ⋄ Galen a rompu avec Krennic ⋄ Voyage dans les îles ✰ (MAJ ✎ 17.03)
▴ WILHUFF T. (9 - AU) 4 ABY ❘ Suite AU!Prison ⋄ Douches ⋄ Incarcération ✰ (MAJ ✎ 02.02)
▴ WILHUFF T. (10 - AU) -18 BBY ❘ Babysitting qui tourne mal ⋄ Krennic surveille le fils insupportable de Tarkin ✰ (MAJ ✎ 27.03)
writing music: A LITTLE WICKED •• VALERIE BROUSSARD ▵ IN MY VEINS •• ANDREW BELLE ▵ KILL OF THE NIGHT •• GIN WIGMORE ▵ MAKE ME WANNA DIE •• THE PRETTY RECKLESS ▵ MILLION EYES •• LOÏC NOTTET ▵ I DONT’T WANNA BE IN LOVE •• DARK WAVES ▵ TOO MUCH TO ASK •• NIALL HORAN ▵ POWERFUL •• ELLIE GOULDING, TARRUS RILEY note:
“Walking on wires and power lines. You put your body on top of mine. Every time that you lift me up to the heavens and stars above. I'm begging you, please. I'm feeling drained. I need love. You charge me up like electricity. Jumpstart my heart with your love. There's an energy when you hold me, when you touch me. It's so powerful.” (POWERFUL ▵ ellie goulding, tarrus riley)
◒◓
CATHÉDRALE DE CORUSCANT CITY – AN -25 BBY
Krennic parvient pas à masquer la légère pointe d’angoisse dans le son de sa voix, avant de laisser le scientifique dans ses pensées embrumées. Qui sait ce que Galen est capable de s’imaginer en son absence ? Qui sait ce qu’il peut se passer, d’ici qu’Orson revienne à ses côtés ? L’impérial sent son coeur tambouriner au rythme d’un tambour frénétique dans sa cage thoracique, alors qu’il s’approche d’un pas lent mais décidé jusqu’au comptoir. Il repense à l’instant fugace d’hésitation qui a traversé Galen, au moment de quitter la loge de la cathédrale — « Attends. » lui a-t-il dit, avant de préciser son intention : « Je dois prévenir Lyra. ». Krennic se souvient que sa mâchoire s’est contractée, avant qu’une pensée ignoble ne s’empare de lui — une pensée égoïste, cruelle et sans pitié. A quoi bon la prévenir ? Il n’a toutefois émit aucune protestation, et s’est laissé transporté par un sentiment piquant de jalousie. Krennic a accepté de rester à distance. A contre coeur. Un bien maigre sacrifice, au regard de tout ce qu’il vient de remporter. Galen Erso. Le prix de toute sa vie. Un simple mot et quelques phrases suffirent à Galen pour mettre un terme à cette relation, qui s’apparente à une pure hérésie, aux yeux d’Orson Krennic. Il a su exactement ce que son « meilleur ami » a bien voulu écrire à sa chère et tendre, non parce que Galen lui a fait lire ces lignes très personnelles, mais parce qu’il s’est glissé dans son dos, afin d’avoir une connaissance discrète du contenu de la carte. (non mais quel curieux omfg) Il n’a pu s’en empêcher en craignant que Galen le trahisse et vienne à déclarer quoi que ce soit de romantique à Lyra. Des excuses simples et polies. Un peu froides et expéditives, fidèles au tempérament du scientifique. C’était peu, mais bien trop pour Orson Krennic. Il en a bien trop dit à Lyra. (abuséééé) Il n’a toutefois pas faire de commentaire — inutile, au vu de l’expression de son visage suffisamment parlante. Un mélange de dégoût et d’agacement se dessine sur son visage. Il n’a rien dit et a emporté Galen loin de cette foutue cathédrale — loin de Lyra, loin d’un mariage ennuyant. Et voilà qu’une bonne vingtaine de minutes plus tard, Orson et Galen se retrouvent entre les quatre murs d’un bar de Coruscant City. La stabilité de sa relation avec Galen Erso est fragile, elle ne tient finalement qu’à un fil. Krennic balaie toutes ses pensées du revers de la main, se sentant à la fois victorieux mais craintif quant à son avenir. Il a fait des promesses qu’il n’est pas certain d’être en mesure de tenir. Quel que soit son degré de volonté.
En s’accoudant au comptoir à l’aide de son coude, avec une irrésistible désinvolture, Krennic jette de discrets coups d’oeil dans le coin de la pièce faiblement éclairée et relativement déserte, en direction de Galen. Pour l’instant, le scientifique se tient dans son dos, installé dans l’une des chaises. Pour l’instant, l’oiseau moqueur ne s’est pas envolé. Pour l’instant, il est en mesure d’être sien. Krennic ne peut s’empêcher de croire que qu’il revienne à leur table, l’objet de ses convoitises se sera envolé. Galen ne partira pas, mais Orson est apeuré. Il ne lui fait pas encore suffisamment confiance pour s’assurer de sa loyauté — Galen lui a bien démontré le contraire en trahissant des décennies de travail acharné sur leur projet commun de super-arme. Galen ne fait pas confiance à Orson, et Orson ne fait pas non plus confiance à Galen. Le manque de confiance est réciproque entre les deux hommes. Peut-être même qu’elle n’existera jamais entre eux. « Je peux vous aider ? » dit une voix masculine. Un homme blond, qui se tient derrière le comptoir, les paumes plaquées contre le meuble en bois vernis, apparemment impatient. Cela fait cinq minutes qu’il observe l’impérial, dans l’espoir de recueillir sa commande. Orson ne fait attention à personne dans un bar qu’il juge avec condescendance un peu trop miteux pour un impérial de son rang. Il snobe les rares clients et jauge du coin de l’oeil chacun des serveurs. (mais quel snobinard!) « Oui, oui… » marmonne-t-il, sans même un regard franc pour son interlocuteur. Il garde les deux yeux rivés sur Galen Erso, le scrutant à la manière du laser d’un droïde de compétition. « Monsieur ? » s’impatiente le barmaid, en faisant signaler son mécontentement du simple son de sa voix. Une intonation dangereuse. Krennic se détourne spontanément de Galen. Il éprouve de réelles difficultés à garder l’esprit tranquille. Malgré la victoire d’avoir réussi à pervertir les beaux principes de son « meilleur ami », rien n’est encore gagné. D’un instant à l’autre, Galen peut s’échapper de la cage dorée dans laquelle Krennic l’a enfermé. Il y a tout juste une heure, Galen Erso semblait décidé à couper les ponts avec lui et convoler en justes noces avec Lyra. Ce qu’il a accepté peut très bien être défait, sans qu’Orson ne puisse le contredire. « Votre alcool le plus fort. Pour la table du fond. » répond l’ancien directeur, le regard partagé entre Galen et le propriétaire de l’établissement. Orson désigne d’un haussement d’épaule Galen et la large table qui se trouve à ses côtés. Il s’attend à être servi, d’une part parce que son éducation de haut dignitaire du régime impérial est habitué à ces gestes serviles, et d’autre part, parce qu’il ne peut laisser Galen plus de dix minutes loin de lui. Bien qu’Orson se soit empêtré dans un égoïsme flagrant, il n’a pas été dupe au sujet de l’expression de détresse affichée par Galen. L’ex futur marié semble dévoré par le fait d’avoir dû renoncer à une vie de famille par sa faute. Les convictions de Galen sont bien trop fragiles pour qu’Orson puisse le laisser circuler ou même penser en-dehors de son giron. Il doit à tout prix maintenir l’esprit brillant de Galen Erso sous son emprise.
Galen… Reste bien en place en m’attendant, songe-t-il, avec l’impatience d’un grand enfant. La gestuelle d’Orson Krennic ne laisse présager aucun doute sur le degré de sa nervosité. Il s’agite derrière le comptoir, en tapotant le bord du bout des doigts. Alors qu’il s’apprête à partir, n’en pouvant plus d’abandonner Galen à sa vigilance imparable, c’est une main sur son épaule qui le maintient en place. Krennic jauge alors longuement cette main du regard. Avec suffisance.« On ne sert pas à la table, mais au comptoir. » Krennic hausse les épaules une seconde fois, et acquiesce silencieusement pour ne pas faire d’histoire — bien que l’envie de lui rétorquer avec suffisance une remarque du style « Vous savez qui je suis ? Le directeur Krennic, vous n’avez jamais entendu ce nom ? » s’insinue en lui. Il réalise un détail de la plus haute importance, dans cette réalité, — et surtout dans cette temporalité — c’est qu’il n’est pas encore le directeur Krennic. D’ailleurs, le régime impérial n’existe pas encore, tout comme la personnalité effrayante de l’Empereur Palpatine. « Bien. » rétorque Orson en affichant une grimace, l’une de ses moues boudeuses signatures. Bien, et non pas merci. Juste « Bien. ». La force de son mécontentement est telle qu’elle empiète sur toutes ses bonnes manières. Krennic grogne silencieusement en récupérant une bouteille pleine d’une liqueur très foncée, à l’arrière-goût miellé. Inutile de faire des siennes maintenant, même si l’expression de son visage met en évidence cette personnalité d’enfant pourri gâté qu’il est au fond de lui, à force d’années passées dans les camp des puissants et des esclavagistes. Cela le contrarie fortement de ne pas être personnellement servi, mais c’est un effort qu’il concède de faire. (quel bon prince) Orson est de trop bonne humeur pour chipoter sur le comportement négligé des « petits gens ». Il se promet toutefois de revenir d’ici quelques années, une fois drapé de son uniforme blanc et de sa cape. Une fois redevenu le directeur Krennic. Oh bien sûr, il a promis à Galen de faire des efforts. Il en fera, une fois au pouvoir. Il accomplira de meilleures choses. Rien n’empêche d’être puissant et de faire le bien — même dans l’Empire galactique. (MES FESSES OUI) N’est-ce pas ce que Galen lui a suggéré ? (non ce n’est pas dans ce sens-là qu’il voulait le dire) Avant de partir, le propriétaire des lieux le retient par une question indiscrète : « Votre ami… Vous savez, il n’a pas l’air dans son assiette. Qu’est-ce qu’il a ? » Ce à quoi, Krennic soupire exagérément : « Il se remet d’une rupture. Il a cru qu’il s’agissait de la femme de sa vie. Je sais ce qui est bon pour lui. Il s’en remettra plus vite qu’il ne le pense. » L’alcool est de bon conseil.
Orson revient avec les bras chargés auprès de son « meilleur ami ». Une bouteille et deux verres rempli de moitié d’une liqueur couleur ambre. À peine eut-il posé le verre de Galen en face de ce dernier, que le scientifique s’en empara pour se désaltérer. Krennic esquisse l’ombre d’un sourire en le regardant boire ce précieux liquide fortement alcoolisé. Galen Erso est loin de tenir l’alcool, fort heureusement pour Orson. Il s’installe en face sur la banquette en cuir, son propre verre dans la main droite et l’autre étendue à plat contre le bois vernis de la table. Sans un mot, l’ex directeur se contente d’admirer les légères crispations du visage de Galen au moment de sentir l’alcool fort couler dans sa trachée. Il scrute avec obsession la manière dont les lèvres de Galen épousent les coins du verre, en imaginant cette langue chaude se faire recouvrir d’alcool. Il imagine même le goût que celle-ci peut avoir, ainsi mêlé à celui de ce vieux whisky. Des pensées obscènes s’emparent de son esprit jusqu’à faire naître une tension dans son bas-ventre. L’impérial se surprend à tenir difficilement en place. Il est très vite obsédé par le fait d’introduire sa langue dans sa bouche et de ne plus jamais la lâcher. Krennic déglutit, avant de balayer tous ses fantasmes pour espérer se recentrer sur la réalité. Afin de distraire son esprit tourmenté par les ébats qu’ils ont failli avoir dans la loge, et par les pensées lubriques qui naissent en lui à cet instant, Krennic se venge sur son verre. Il boit, à grandes gorgées, afin d’anesthésier le long de sa gorge et faire taire ses envies obsessionnelles. Il veut plus, tellement plus. Ce qu’il a expérimenté quelques minutes plus tôt dans la loge l’a malheureusement laissé sur sa faim. Orson ignore ce qu’il en sera ce soir, mais il refuse de laisser Galen lui échapper une fois de plus. Leurs corps s’uniront, dans une harmonie parfaite, dans une communion des sens et de leurs pulsions réciproques. S’il doit le prendre par la force d’ici minuit, c’est ce qu’il fera pour goûter à sa fin heureuse. (d’ici minuit c’est HOP ON DÉBARQUE SUR EADU ORSON ALORS HURRY)
Krennic ne s’en rend pas immédiatement compte, mais il vient de terminer son verre en un temps record. Il jette un discret coup d’œil sur la bouteille, et se retient de se resservir un second verre. Pas maintenant. Il tient à garder les esprits clairs avant de prendre possession de Galen. De prendre son dû. Il veut savourer chaque baiser, chaque gémissement, chaque caresse et chaque pénétration avec un esprit parfaitement limpide. Ce soir, c’est sa victoire. Personne ne la lui enlèvera, personne ne s’y opposera. Orson Krennic a gagné. Orson Krennic a gagné Galen Erso. Son corps et la moitié de son coeur. Il ignore toutefois posséder déjà son coeur et son âme dans leur intégralité — il est persuadé d’avoir tant à conquérir pour se les appartenir. Pensif durant quelques secondes, c’est la voix rauque de Galen qui l’arrache à ses introspections : « Et maintenant ? » lui demande Galen, d’une voix hésitante. Orson n’est pas dupe — Galen éprouve sans doute des réserves sur les conséquences de ses actes. Le sourire furtif qui s’empare de ses lèvres charme toutefois l’impérial. Ce sourire le rassure sur la suite des événements. Galen est hésitant, il peine à accuser le coup de l’annulation de son mariage, mais il est tout de même heureuxd’être auprès de lui. « Ce qu’on va faire… » marmonne Krennic, alors qu’il se ressert un verre, sans un regard pour Galen. (on avait dit quoi ? on ne se ressert pas voyons) Il évite soigneusement son regard chocolat pour une bonne raison : pour ne pas trahir ses propres incertitudes, au moment fatidique où les scrupules de Galen se laissent enfin séduire par la beauté de ses discours très lyriques. « On peut faire tout ce que tu veux, Galen. » répond-il finalement en marquant une pause. « Nous sommes libres tous les deux. Nous pouvons vivre ici, à Coruscant… Chez moi. » Son « chez moi » sonne de manière autoritaire. Comme une évidence. Un fait scientifique. Krennic n’envisage pas qu’ils puissent vivre ailleurs que chez lui. Orson se met à jeter de discrets coups d’œil de chaque côté du bar, afin de s’assurer qu’aucune oreille indiscrète ne puisse avoir connaissance de la suite de ses mots. Il tient à ce que cela reste de l’ordre du secret et de l’intimité entre lui et Galen. Qu’ils ne puissent partager leurs projets d’avenir qu’entre eux. Qu’ils ne puissent s’aimer qu’en huis-clos. Comme un secret. Il ne peut s’empêcher d’être complètement paranoïaque. Personne ne doit connaître la nature de leur relation — pas avant qu’il ne soit suffisamment puissant pour être capable de faire taire toutes les mauvaises langues, ou du moins, pour que personne ne puisse atteindre sa réputation. Ses belles résolutions commencent alors à fondre comme neige au soleil, dans le doux fantasme d’une vie riche et puissante en compagnie de l’être aimé. Celui qui se trouve à ses côtés dans ce bar. Galen changera d’avis, une fois au pouvoir. Il comprendra. Ils régneront ensemble sur la galaxie, et même au-delà, dans toutes les autres. Tant de territoires encore inconnus à conquérir avec l’intelligence et la force de Galen. (ça y est il a fumé)
« Il va se passer quoi ? » Un sourire vient allonger ses lèvres fines. Orson baisse alors les yeux vers le contenu de son verre — à moitié plein. Il se met à faire tournoyer le liquide dans le sens des aiguilles d’une montre, puis dans le sens opposé. « Que veux-tu qu’il se passe exactement... Galen ? » Presque machinalement, et prenant leur relation pour acquise, Krennic glisse la main qui se repose à plat sur la table sous cette dernière. Elle se fraie un chemin jusqu’à l’une des cuisses du scientifique, qu’elle agrippe avec fermeté. Les deux hommes se tiennent face à face. Une simple table ronde sépare leurs deux corps — mais celui d’Orson brûle déjà d’un brasier ardent en anticipant leurs retrouvailles passionnées. « Entre nous… » précise-t-il à voix basse, en guidant ses doigts de plus en plus haut. Le sourire carnassier d’Orson s’étire, à mesure que sa main effleure l’entrejambe de son interlocuteur. Il cherche à déclencher chez lui des frémissements, et pourquoi pas, une envie soudaine de lui rendre la pareille. Quoique… Pas dans un endroit pareil. Orson serait bien incapable de se retenir d’exprimer l’ampleur de son plaisir. Il a toujours été plus expressif que le scientifique dans le cadre de leurs ébats — plus impulsif, fougueux. Il est esclave de ses pulsions et de ses émotions. Il préfère éluder cette probable humiliation que de laisser transparaître quoi que ce soit d’ambigu en public. Non… Il décide de lire l’abandon dans les yeux de Galen, plutôt que de la subir, faute d’être encore trop attaché à sa réputation. « J’ai le projet de retourner dans mon appartement à Coruscant pour t’inviter à reprendre ce que nous avons été forcé d’arrêter dans ta loge… » confesse-t-il, d’un timbre très doux. De l’autre main, Krennic vient approcher son verre de ses lèvres pour en boire une gorgée. Rapide, succincte et amère. Orson ne semble pas réagir à cela. Il est si habitué au goût particulier du whisky âgé, qu’il parvient sans mal à garder un visage inexpressif en le sentant couler dans sa trachée. « Je suppose que tu veux parler de notre avenir. » soupire Krennic en s’approchant, son torse plaqué contre le bord rigide de la table. Cette foutue table le dérange. La pensée de la balancer dans un coin le traverse, avant de s’évanouir aussi vite qu’elle est apparue dans son esprit. « Je te propose de vivre... avec moi, Galen. Dans mon appartement. Ici, à Coruscant. » dit-il d’une voix solennelle, presque comme une déclaration en mariage. Il veut vivre au quotidien avec Galen Erso, même s’ils doivent masquer la complexité de leur relation en prétextant être de simples amis vivant en colocation. (coloc ++++)
En parlant de leur avenir, Krennic profite sur sa main soit dissimulée sous la table, pour déboucler la ceinture du scientifique, et dézipper sa braguette. « L’Empire n’existe pas encore. Nous avons quelques années devant nous. Nous pourrions travailler ensemble sur un nouveau projet… qui nous permettra de gagner une place de choix dans l’administration, lorsque Palpatine sera au pouvoir. Puis... à la chute de ce dernier... nous pourrons toujours vendre notre expertise aux dignitaires de la Nouvelle République pour récupérer un poste dans leur nouvelle administration. » (oui donc on bouffe à tous les râteliers quoi) Il promène sa main entre les plis du pantalon de costume du scientifique, afin de caresser sa virilité sous le sous-vêtement. « Si tu ne souhaites plus travailler sur notre Étoile — ce que je peux comprendre, nous pourrions trouver autre chose qui nous fera acquérir une importance capitale pour le futur Empereur. »Notre Étoile… Orson marque de manière inconsciente un lien de filiation entre eux et le projet de super arme de destruction massive. (C’EST NOTRE BABY) Il s'exprime avec légèreté, tout en jouant avec son verre et l'entrejambe de Galen Erso. « Elle ne devra jamais exister sans l’un de nous deux. Je tiens à ce que ce projet reste à tout jamais notre projet. » (PARCE QUE C'EST NOTRE PROOOJEEEET) Il plonge ensuite ses yeux dans les siens, pour confronter le bleu océan de ses iris au marron clair de ceux de Galen. « J’en revendique la paternité. » affirme Krennic, avant de reprendre avec moins d’agressivité, et plus de sensualité, tout en empoignant sa virilité avec un enthousiasme à peine caché sous la table : « Sans toi ou moi, elle ne pourra jamais exister. » Il est vrai que c’est un sacrifice très lourd pour Orson de renoncer au projet de toute une vie — sauf que… dans cette nouvelle temporalité, il n’a en fin de compte… jamaispassé sa vie entière à travailler sur l’Étoile de la Mort. « De toute manière… » conclut-il gravement. Sa voix se transforme en murmure. Sans tous les efforts fournis par Orson, l’Étoile ne peut exister — sans toutes ses recherches, ses négociations ou ses schémas techniques… De plus, sans l’expertise ou le savoir de Galen Erso sur les cristaux kyber, le rêve de faire fonctionner un beau jour l’Étoile de la Mort s’éloigne pour de bon. « Nous avons la chance de reprendre tout à zéro. » Une promesse qui éveille dans le fond de ses yeux une lueur intense de convoitise et d’excitation. Cette nouvelle vie avec Galen est exactement tout ce qu’il a toujours voulu. « Juste tous les deux. Nous deux et personne d’autre. » précise-t-il avec dévotion. Orson accentue au même moment ses caresses, tout en prodiguant de longs et lents va être viens le long de sa verge, par-dessus son sous-vêtement. Toi et moi comme autrefois, toi et moi jusqu’à la fin.
ஃ Haven't they suffered enough? But you can't get enough of shutting down systems for personal gain. If you mess with things selfishly, they're bound to come undone. Do you get off on pain? We're not pawns in your game. – Commander In Chief (demi lovato) ஃ
Galen Erso
▿ Ton univers : Rogue One : A Star Wars Story
▿ Date de naissance : 16/02/1976
▿ Age : 48
▿ Métier : Producteur de cinéma
▿ Quartier : Baker Street Avenue
▿ Côté cœur :
“You realize that he’s never going to stop looking for you, Galen. You’re in his blood, crystal research or no. He’s never going to let go of you entirely.”
▿ Dons/capacités/pouvoirs : Aucun pouvoir.
▿ Pseudo : Oly
▿ Avatar : Mads Mikklesen
▿ Copyright : Triumphandloss
▿ Disponibilités rp : Disponible
▿ Autre(s) compte(s) : Hannibal & Co
▿ Messages : 352
▿ Points : 609
▿ Date d'inscription : 29/03/2022
▿ Notes :
Ven 15 Juil - 15:00
You were my everything
On peut faire tout ce que tu veux, Galen. Sur le papier, la promesse est belle, terriblement séduisante, mais dans les faits… Pour faire exactement tout ce qu’il aurait envie de faire, il faudrait qu’il soit lui-même au clair avec ses envies, et c’est loin, très loin d’être le cas. Il ne parvient pas à réfléchir plus loin dans le futur qu’à la minute qui suivra, et même ainsi, le tout reste obscur… Et quand bien même il aurait une idée bien précise de ce qu’il voudrait, est-ce pour autant qu’Orson lui permettrait d’accéder à ses désirs ? Galen en doute plus que fortement, à vrai dire. Il peine à savoir précisément ce qu’il souhaite… sans doute ne l’a-t-il jamais bien su. L’avenir s’obscurcit, de plus en plus opaque, et Galen n’a que le sentiment d’aller droit dans un mur, qu’importe la nature des promesses qu’Orson s’empresse de lui faire dans l’espoir, très probablement, de le rassurer.
Il relève la tête de son verre quand Orson lui propose quelque chose de plus concret : vivre ensemble chez lui, à Coruscant ? Au fond, est-ce qu’il y a une autre option ? Il est bien évidemment hors de question pour Galen de rentrer chez lui à présent, mais l’idée de venir s’installer immédiatement chez Orson après tout ce qui vient de se passer… L’idée est à la fois attirante et oppressante… Est-ce vraiment à cela que ressemblera la liberté que lui vante Orson : l’intimité d’un appartement dont il n’aura choisi ni l’agencement ni les meuble, cloître abritant un secret qu’ils ne pourront jamais dévoiler puisqu’il leur faudra s’aimer dans la discrétion la plus absolue ? Galen n’est pas vraiment certain d’apprécier cette perspective. Et dire que, un peu plus tôt, il s’apprêtait à afficher son amour pour Lyra de la façon la plus ostentatoire qui soit. Le voilà qu’il passe de la démonstration à la réclusion, de sentiments qui s’affichent à une passion qui se dissimule. Quel avenir, vraiment, peuvent-ils se promettre à l’autre, si tout ceci, vraiment, n’est pas juste une illusion, si tout ceci n’est pas qu’un songe duquel ils se réveilleront tout naturellement… Il ne sait pas s’il est capable de supporter une vie comme celle-ci. Pas qu’il ait jamais été d’un naturel à se montrer dans tous les cas (ça, c’est plutôt l’apanage d’Orson), mais rien de tout ceci ne lui promet vraiment la paix d’esprit qu’il souhaiterait tant afin d’apaiser son cœur agité, qui ne se remet toujours pas tout à fait d’un choix qu’il ne pensait jamais faire un jour… Et qu’il ne regrette pas totalement, pourtant ? Pas du tout, même. Quand il daigne poser son regard sur Orson, cette version jeune de lui à laquelle il n’avait plus été habitué – mais qui n’arrange rien à son pouvoir de séduction –, il a conscience d’être auprès de qui il veut vraiment être. Mais aimer passionnément quelqu’un ne signifie pas que cette personne soit faite pour nous, bien au contraire même, et Galen devine que cet homme pour qui il vient de renoncer à tout ce qu’il connaissait jusqu’alors, le détruira probablement à petit feu, et dans le même temps, parviendra à le rendre plus heureux que quiconque.
Ce qu’il veut qu’il se passe ? S’il le savait. Entre eux… ? Il sait et il ne sait pas. Il veut l’aimer et il veut qu’il l’aime… Mais ce constat est plus dangereux que rassurant… Rien n’est simple, jamais, et cette situation est d’une vertigineuse complexité. Un frisson le traverse au moment de sentir la main d’Orson longer sa jambe, remonter le long de sa cuisse pour se frayer un chemin entre ses jambes. Il pourrait rejeter d’un geste cette manœuvre obscène, mais il n’en fait rien. Il aime trop sentir le contact de ses doigts par-dessus le tissu de son pantalon de costume. Il aime trop sentir comme son cœur désire et recherche le sien, émotion réciproque. Forcément, quand il suggère que la suite se dessine toute seule, qu’ils reprendront là où ils se sont interrompus, Galen n’envisage pas de retenir ou de dissuader Orson. Il le veut autant que lui, et c’est bien la conscience de ce désir qui l’a poussé à ses résolutions. Son cœur semble appeler le sien de façon presque constante. Lire ce désir lubrique dans les prunelles d’Orson, c’est vouloir y succomber instantanément, afin de se sentir à nouveau entier au moment pour leurs corps de s’unir et de n’en former plus qu’un.
Galen vide son verre d’une traite sans répondre, il peine à dissimuler la nature réelle de ses émotions quand les caresses d’Orson et les promesses qu’il lui adresse lui font miroiter l’entremêlement de leur corps, ce qui en cet instant sera sans doute plus efficace encore que l’alcool pour lui faire oublier ses angoisses, autant leur nature que l’ampleur de ces dernières. Malgré tout, c’est bien de leur avenir qu’il veut parler, et il veut d’abord l’entendre. Notre avenir. Etrange comme cela semble naturel… peut-être parce que leurs existences, quoi qu’il en soit, ont toujours été intimement liées… Rares ont été les moments où leurs parcours de vie se sont détachés, et même à ce moment-là, ils avaient toujours fini par se retrouver. Y compris après leurs morts respectives. Galen fronce légèrement les sourcils quand Orson lui parle carrément de servir successivement l’Empire avant de se tournée vers la Nouvelle République. Le degré de cynisme et d’opportunisme d’une telle suggestion lui déplaît considérablement, mais se voit contrebalancé par la manière dont Orson s’attaque à sa braguette afin de mieux pouvoir caresser sa virilité par-dessus son sous-vêtement. Il doit se mordre légèrement la lèvre inférieure pour ne pas laisser échapper de ses lèvres un léger râle alors qu’il sent le sang affluer dangereusement entre ses jambes, et un feu brûlant incendier son bas-ventre. Eh merde… Difficile de se concentrer encore sur les aberrations d’Orson quand ses pensées finissent par converger dans une direction bien moins élégante. Galen se dandine légèrement sur sa chaise, niant l’envie pourtant évidente, que son corps trahit très clairement, se sentir son « meilleur ami » se saisir franchement de son sexe pour le libérer de la tension de plus en plus violentes que ses caresses encore trop légères font naître chez lui. Il n’est pas suffisamment distrait néanmoins pour ne pas entendre Orson évoquer leur étoile. Si tu ne souhaites plus travailler sur notre étoile… Bien sûr qu’il ne le souhaite pas, est-ce que ce n’est pas évident ? Le reste se perd dans un presque néant… Juste tous les deux. Nous deux et personne d’autre. Ces seules paroles ont le don de l’exciter presque autant que les mouvement de plus en plus insistants d’Orson sur la partie la plus sensible de son anatomie.
"Je sais ce que tu es en train de faire", parvient à articuler Galen d’une voix qui peine à dissimuler l’état de fébrilité dans lequel il parvient, par ses gestes, à le faire sombrer. Il sait parfaitement ce qu’il fait. Et putain, c’est pas loin de fonctionner. "Pas d’Empire, pas de Nouvelle République. Plus d’Etoile", parvient-il tout de même à lui imposer malgré tout, ses doigts s’agrippant au rebord de sa chaise pour y trouver une prise plus que nécessaire. "Je ne veux pas d’une place de choix. Je ne veux pas me rapprocher du pouvoir, je ne veux pas que tu t’en rapproches non plus. Je veux seulement…" Il pousse un soupir. "Je ne veux que toi."
Lui sans ses ambitions démesurées et sans ses projets dangereux, mais Orson Krennic sera-t-il encore tout à fait lui dans ce cas-là ?
"Et je ne veux pas vivre chez toi." Articuler le moindre mot devient de plus en plus délicat. "Avec toi, mais pas chez toi."
code by EXORDIUM. | imgs by tumblr
Orson C. Krennic
▿ Ton univers : Rogue One: A Star Wars Story
▿ Date de naissance : 14/04/1981
▿ Age : 43
▿ Métier : Ex-romancier de génie, auteur de best-sellers et désormais ingénieur en armement à Mordor Industries depuis fin 2022 • Critique littéraire à ses heures perdues • Expert en science-fiction
▿ Quartier : Baker Street Avenue, dans un appartement en colocation avec son fiancé, Galen Erso.
▿ Côté cœur :
― Krennic laughed to ease the mood. “You know what I find interesting – or maybe ironic is the word. It’s that each of us wants what’s best for you. In a way, we’re competing to make you happy, as old-fashioned as that sounds. And each of us has a different idea about what you should be doing. (…) and I maintain that you’re meant for bigger things, and will continue to do whatever I can to bring opportunities to your attention.” Galen smiled thinly. “Don’t think I don’t appreciate it.”
(CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
― “We have to put some meat back on those bones of yours,” he said as he crossed the cabin to Galen, “but I think I could get used to the beard.” (Orson Krennic to Galen Erso – CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
― Was Galen to become the prize in a contest between them? Well, hadn’t he always been that? (Orson Krennic about Galen Erso and his rivalry to Lyra Erso – CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
••• ❝ i'll never stop looking for you. i'll never let you entierly. you’re the only truth in a sea of lies. you're in my blood. now and forever. ❞
—⥼ ※ ⥽—
—⥼ ※ ⥽—
― Beings had been known to hide on Coruscant for a lifetime, but Galen wouldn’t be one of them. He wouldn’t be able to stay away from his research. He would have a change of heart. He would turn himself in. He would reach out… The anger and despair he had felt in the air-speeder returned and settled on him like a great weight. “Galen,” he said, as if orphaned. Then: “Galen!” shouting it to the busy sky. (Orson Krennic about Galen Erso – CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
—⥼ ※ ⥽—
••• « It’s just so hard not to think of you...
think of where you are.
My Stardust, my Death Star. »
▿ Dons/capacités/pouvoirs :
▿ L’Étoile de la Mort
▿ Blaster lourd DT-29 amélioré (macroscope)
▿ Astromécano C2-B5
▿ Expertise tactique et stratégique
▿ Connaissances approfondies en armement
▿ Autre(s) compte(s) : Orion Black ◊ Nolan Sorrento ◊ Sheev Palpatine ◊ Thalassa Tarkin ◊ Celia St. James ◊ Sauron ◊ Perséphone
▿ Messages : 380
▿ Points : 986
▿ Date d'inscription : 05/03/2022
▿ Notes :
▵ LAME IVDU TAROT ○ L'EMPEREUR
—⥼ ※ ⥽—
AUTORITÉ ╳ ACTION ╳ POUVOIR ╳ DIRECTION ╳ VOLONTÉ ╳ PERSÉVÉRANCE ╳ ENTÊTEMENT ╳ PUISSANCE ╳ TYRANNIE
—⥼ ※ ⥽— « We were on the verge of greatness. »
-(O)rson (C)allan (K)rennic-
« I don't have to sell my soul. He's already in me. I wanna be adored. I don't need to sell my soul. He's already in me. I wanna be adored. You adore me. I wanna be adored. I gotta be adored. » ( i wanna be adored ϟ the stone roses )
« I used to roll the dice. Feel the fear in my enemy's eyes. Listen as the crowd would sing: now the old king is dead ! Long live the king ! One minute I held the key. Next the walls were closed on me and I discovered that my castles stand upon pillars of salt and pillars of sand.
People couldn't believe what I'd become. Revolutionaries wait for my head on a silver plate. Just a puppet on a lonely string. Who would ever want to be king.
┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ I used to rule the world.
┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉
Seas would rise when I gave the word. Now in the morning I sleep alone. Sweep the streets I used to own. For some reason I can't explain, once you'd gone there was never, never an honest word.
┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ That was when I ruled the world. » ( viva la vida ϟ coldplay )
— ◊ ◊ ◊ ◊ ◊ —
•••
it's his project.
it's his life.
it's his everything.
it's the death star.
•••
▴ WILHUFF T. (1 - AU) -0 BBY ❘ Krennic survit à Scarif ⋄ Retrouvailles explosives ✰ (MAJ ✎ 23.02)
▴ WILHUFF T. (2 - AU) -10 BBY ❘ Krennic a une liaison cachée avec le fils de Tarkin ⋄ Réalité dans laquelle Garoche est en vie ✰ (MAJ ✎ 09.10)
▴ WILHUFF T. (3 - AU) -31 BBY ❘ Jeunesse de Krennic à Brentaal ⋄ Tarkin est enseignant ⋄ Relation professeur-élève ✰ (MAJ ✎ 23.02)
▴ WILHUFF T. (4 - AU) -13 BBY ❘ Galen Erso est mort ⋄ Tarkin est amoureux de Krennic ⋄ Obsessions ✰ (MAJ ✎ ??.??)
▴ WILHUFF T. (5 - AU) 4 ABY ❘ Post-Bataille d'Endor ⋄ Tarkin et Krennic ont survécu à Scarif & Yavin ⋄ Incarcération ⋄ Passion inavouée ✰ (MAJ ✎ 23.02)
▴ WILHUFF T. (6 - AU) 4 ABY ❘ Post-Bataille d'Endor ⋄ Krennic a trahi l'Empire et est un agent important de la NR ⋄ Tarkin est arrêté ⋄ Krennic et Tarkin sont des ex-amants ⋄ Interrogatoire ✰ (MAJ ✎ 28.03)
▴ WILHUFF T. (7 - AU) 2022 ❘ Sur l'île ⋄ Krennic et Tarkin sont en couple ⋄ Leurs souvenirs sont revenus ✰ (MAJ ✎ ??.??)
▴ WILHUFF T. (8 - AU) 2022 ❘ AU!Moderne ⋄ Krennic et Tarkin sont associés de leur start-up ⋄ Passion refoulée ⋄ Galen a rompu avec Krennic ⋄ Voyage dans les îles ✰ (MAJ ✎ 17.03)
▴ WILHUFF T. (9 - AU) 4 ABY ❘ Suite AU!Prison ⋄ Douches ⋄ Incarcération ✰ (MAJ ✎ 02.02)
▴ WILHUFF T. (10 - AU) -18 BBY ❘ Babysitting qui tourne mal ⋄ Krennic surveille le fils insupportable de Tarkin ✰ (MAJ ✎ 27.03)
writing music: A LITTLE WICKED •• VALERIE BROUSSARD ▵ IN MY VEINS •• ANDREW BELLE ▵ KILL OF THE NIGHT •• GIN WIGMORE ▵ MAKE ME WANNA DIE •• THE PRETTY RECKLESS ▵ MILLION EYES •• LOÏC NOTTET ▵ I DONT’T WANNA BE IN LOVE •• DARK WAVES ▵ TOO MUCH TO ASK •• NIALL HORAN ▵ POWERFUL •• ELLIE GOULDING, TARRUS RILEY note:
“The street's a liar. I'm gonna lure you into the dark. My cold desire. To hear the boom, boom, boom of your heart. The danger is I'm dangerous, and I might just tear you apart. I'm gonna catch you. I'm gonna get you. I wanna taste the way that you bleed. You're my kill of the night. Now you're mine, but what do I do with you, boy. I'll take your heart to kick around as a toy.” (KILL OF THE NIGHT ▵ gin wigmore)
◒◓
CATHÉDRALE DE CORUSCANT CITY – AN -25 BBY
« Je sais ce que tu es en train de faire. » La voix chuchotante de Galen, partagée entre le gémissement et le ton moralisateur à le chic pour exciter le pensées obscènes d’Orson Krennic. Non, ce qu’il fait n’est pas élégant. Sûrement qu’il ne devrait pas abuser des faiblesses de la chair pour obtenir une approbation. Il devrait respecter les promesses qu’il a faites dans la loge. Il en est tout bonnement incapable. « Tu me connais si bien… » répond Krennic, les plis au coin de ses lèvres s’élargissent pour former un sourire charmeur. Comme pour illustrer ses propos, il décide d’accentuer ses caresses afin de prodiguer un afflux sanguin important dans les parties intimes du scientifique. Galen parle et Krennic l’écoute d’une oreille très attentive, bien que son esprit soit concentré sur les va et viens de sa main. Il écoute les mots de Galen, prononcés avec une difficulté qui l’excite tout particulièrement. Galen exprime une faiblesse qui procure de doux frissons extatiques le long de son échine, la voix de Galen l’émoustille fortement. Rauque et faible, comme un murmure. Lorsqu’il le regarde intensément, il se rend compte qu’il devient dépendant de ses expressions de plaisir, de ses râles, de ses soupirs ou de ses gémissements. « Pas d’Empire, pas de Nouvelle République. Plus d’Etoile. »Plus d’Étoile. Il tilte bizarrement sur cette requête exprimée comme un ordre. Plus d’Étoile. Bien qu’il ait à peu près accepté l’idée qu’il n’y en aurait plus, l’entendre de la bouche de Galen rend cette résolution réelle. Pas de Nouvelle République. Pas d’Empire. Il sent une légère grimace naître dans le pli de ses joues, alors que sa mâchoire se contracte jusqu’à en éprouver un pique de douleur. Alors là, c’est bien trop lui demander. Il concède de mettre de côté un projet d’envergure, le projet de toute son ancienne vie, l’Étoile de la Mort. Il concède à un immense sacrifice, en vue de travailler avec Galen sur un autre projet. (non mais si le deuxième projet c’est une DS bis c’est pas un sacrifice c’est se foutre de la gueule du monde) Il accepte de changer d’un iota, mais pas à n’importe quel prix. Le prix est qu’il puisse devenir un personnage influent et brillant dans les régimes de la galaxie. Un directeur sous l’Empire galactique, et pourquoi pas un sénateur sous la Nouvelle République. (je sais pas ce qu’il fume mais c’est de la bonne) Au final, qu’importe, tant qu’il acquiert fortune et célébrité dans cette nouvelle vie aux côtés de Galen. « Je ne veux pas d’une place de choix. Je ne veux pas me rapprocher du pouvoir, je ne veux pas que tu t’en rapproches non plus. Je veux seulement… » Voilà que Galen refuse qu’ils soient quelqu’un. Voilà que Galen refuse qu’il soit quelqu’un. Insupportable. Krennic désapprouve fortement, mais n’en montre rien. Il sent son sang affluer dans son coeur et dans son cerveau, ce même sang qui tambourine dans ses tempes et devient très vite le seul son qui l’obsède en-dehors de celui des soupirs de Galen Erso. Pas de Nouvelle République et pas d’Empire. Quelle blague. C’est hors de question.
Krennic réfléchit quelques secondes avant de répondre. « Je veux bien, Galen, me plier à ta volonté. Vraiment. Tu sais bien que je le veux… »Mensonges. Orson adopte son timbre de voix le plus doux, afin de mieux faire passer ses mensonges. Il soupire, probablement un peu trop exagérément. Ses lèvres disent l’inverse de ses pensées, sa bouche se déforme de manière difficilement perceptible à chaque fois qu’il ment. Elle se déforme en un rictus. Très furtif, moqueur. « Mais… Il faut que tu comprennes que nous n’aurons malheureusement pas d'autre choix. » Il apporte une certaine dureté à ses mots, comme pour imprimer dans l’esprit de Galen que c’est une condition non négociable. Ils n’auront pas le choix. Il subiront les règnes successifs de l’Empire et de la Nouvelle République. « Nous ne sommes que d’humbles citoyens dans une galaxie en passe d’entrer dans une terrible guerre… » Mais bien sûr. Orson fronce les sourcils, à mesure qu’il reprend sa dynamique habituelle de bonimenteur. « Nous devrons nous plier aux lois impériales et républicaines. Nous devrons être quelqu’un, Galen, dans la nouvelle configuration de la galaxie... » affirme Krennic d’une voix forte, faussement chagrinée, mais trahie en arrière-fond par un pique d’excitation. « Nous le serons. » Sa voix tremble, tout doucement, non pas de peur à l’idée de retomber sous le joug d’une dictature, ou de revivre le règne de l’Empereur, mais à cause d’une excitation si puissante qu’elle le possède en entier. Il se sent excité, enthousiaste et impatient comme un grand enfant à l’idée de revêtir l’uniforme blanc de la sécurité intérieure impériale. Il lui faudra pour cela convaincre Galen avant que c’est la seule solution pour qu’ils puissent survivre. « Nous devrons l’être pour survivre, Galen. Nous connaissons la brutalité de l’Empire. »Pour survivre… Orson Krennic se trouve si convainquant qu’il en est presque lui-même convaincu. Galen Erso est forcé de le croire. Il trouve que dissimuler ses intentions de conquête et de pouvoir derrière une peur viscérale de la violence du régime impérial est une très bonne stratégie. Krennic, quoique puisse dire, ne parviendra jamais vraiment à se détacher de cette obsession pour l’Empire — auquel il demeure profondément loyal. (ça fait au moins une qualité sur vingt défauts) Malgré le fait tragique (pour lui) que Sheev Palpatine soit un Sith, il a toujours éprouvé un immense respect pour l’homme politique, et une fascination démesurée pour son régime despotique. Une fascination malsaine. Krennic a toujours été immensément fier de servir sous la bannière impériale. D’être quelqu’un dans un régime destructeur et puissant. Il n’a jamais vraiment porté l’Ancienne République et ces imbéciles de politiciens ou de Jedis dans son coeur. Il a toujours eu la démocratie en horreur. Il n’y aura ni Empire ni Nouvelle Républiqueselon le scientifique. C’est ce que Galen affirme pour l’instant. Krennic le fera changer d’avis. Galen changera.
Quoique lui dise Galen Erso, même les plus belles preuves de loyauté, rien n’est en mesure de stopper la course effrénée de son ambition. Peut-être qu’un « Je t’aime » lui ferait peser le pour et le contre avec plus d’intérêt, et de sérieux, mais Galen n’est pas amoureux de lui. (MAIS SI CONNARD VA) Galen accepte de coucher avec lui, parce qu’il est séduisant et persuasif, mais ce n’est pas une implication émotionnelle. Pris par son propre nombrilisme, Orson ne voit pas que la frontière très mince entre amitié et amour a éclaté entre eux depuis longtemps. Galen est amoureux de lui. Avec passion. Krennic est aveugle et sourd aux moindres signes d’affection pour une raison précise. Il refuse de croire en cette réciprocité. Il ne peut croire que ce qu’il a toujours voulu se concrétise enfin aujourd’hui. Il ne veut pas et ne le peut pas. Galen est encore un territoire à conquérir — cela ne peut être aussi facile. Galen est un challenge. Il a toujours été le prix ultime de toutes ses manigances, de sa rivalité avec Lyra. Galen a toujours été l’objet d’une compétition sordide entre la femme et le meilleur ami. Galen est un prix. Quelque part au fond de son âme, Orson pense ne pas le mériter assez. C’est pourquoi il ne peut ouvrir les yeux. Il n’est pas encore prêt à se confronter à ce qui relève de l'évidence. « Je ne veux que toi. » Peut-il y avoir une déclaration d’amour encore plus explicite que celle-là ? Je ne veux que toi… Orson enregistre chaque syllabe, chaque intonation de voix dans sa tête. Il souhaite se souvenir des mots exacts qui ont succédé à leur fuite de la cathédrale. Du moment où Galen a pris la décision de le choisir, au mépris d’une vie de famille et de la naissance de son propre enfant. Galen Erso l’a choisi. Galen Erso veut de lui — alors pourquoi ne voit-il pas qu’il l’aime ? Il se répète cette déclaration comme une ritournelle en ignorant encore sa vraie portée. Galen absorbe son amour à la manière d’une éponge, et pendant une fraction de seconde, Orson Krennic se pense vraiment sauvé.
« Et je ne veux pas vivre chez toi. » Il fronce les sourcils, scotché par cette réponse négative, loin de lui convenir. Un peu trop spontanément, sa main se resserre presque automatiquement le long de la verge de son partenaire. Il désapprouve et le montre en mettant Galen encore plus au supplice. « Vraiment ? » marmonne l’impérial, plus pour lui-même que pour Galen. Ces propos le blessent, mais il soupire pour les balayer de ses pensées. Orson entend bien le refus de Galen, elle entre en totale contradiction avec sa déclaration précédente. Il ne comprend pas ce revirement, s’étant attendu à tout avoir pour acquis. Qu’importe. Krennic ne désespère pas de transformer ce « non » en « oui ». D’une manière sauvage et perverse. « Quel dommage. » ironise-t-il pour s’empêcher de trahir son agacement. L’impérial observe en silence les difficultés d’articulation de son « meilleur ami », en rejetant brutalement son dos contre le dossier du siège. Il croise les jambes sous la table, avec désinvolture. Les orbes bleus d’Orson Krennic dévisagent avec attention les lèvres de son interlocuteur, avant de dévier sur ses yeux et sur la bouteille de whisky. Il sourit, mesquin et carnassier. Il se venge, d’une certaine façon, de tous les refus exprimés par Galen. « Avec toi, mais pas chez toi. »Avec toi. Avec toi. Avec toi. Ces mots se répètent dans sa tête comme la plus merveilleuse des symphonies. Il aime ce qu’il vient d’entendre. Il comprend alors le refus précédemment exprimé par Galen — ce que le scientifique veut, c’est un chez soi qu’ils ont choisi ensemble. Galen ne veut pas vivre dans l’appartement d’Orson Krennic — sans doute austère à son goût. Cela lui pique toutefois le cœur de ne pas parvenir à imposer son lieu de vie à son amant, mais il est capable de s’en accommoder contre sa loyauté. Afin de mettre des gestes sur la joie qui s’infiltre en lui, Krennic reprend ses caresses plus vigoureusement, en essayant de faire sauter toutes ses barrières. C’est si jouissif et grisant d’être la cause d’autant de plaisir, d’ivresse. Orson garde un équilibre entre les pulsions qui brûlent en lui et sa raison. Ce que lui murmure Galen éveille en lui des sentiments profonds et reconnaissants. Galen désire vivre avec lui, même si ce ne doit pas être entre les murs de son appartement. Après tout… Il serait peut-être temps qu’ils investissent ensemble dans une meilleure habitation — un logement qui leur ressemblerait, et accueillerait leur idylle secrète. (alors j’exige un gigantesque villa en bord de mer avec 6 piscines et 3 jacuzzis, plusieurs hectares de jardins, une cuisine high tech en open space, un super salon avec plein d’œuvres d’art et de sculptures, un escalier gigantesque en marbre blanc dans le hall d’entrée, un tapis rouge aussi tant qu’on y est, 10 sdb, 15 chambres, 1 bibliothèque ancienne, 1 bureau vintage pour moi, 1 salle de sport, 1 salle de jeu, 1 chambre rouge aux sous-sols, 1 parking privé, 1 sauna, 1 espace de golf, 1 espace de tennis, 1 salon de massage zen… et c’est pas moi qui paie… tu crois que c’est possible ?)
« Tu ne veux que moi ? » interroge-t-il en relevant le menton. Krennic donne l’air d’être dans l’expectative, s’interrogeant sur la valeur de cette déclaration. Le ton est autoritaire, expéditif. Il approche sa main, dévoilant sa paume, avant de recourber ses doigts les uns après les autres pour lui faire signe d’approcher de lui. Il plaque ensuite sa bouche contre son oreille pour lui susurrer : « Très bien. Dans ce cas, si tu ne veux que moi, tu vas jouir pour moi. » Cette phrase sonne comme un ordre entre les lèvres minces d’Orson Krennic. « Maintenant. » exige Orson. Il se débarrasse de sa veste, qu’il balance dans un coin de la banquette. Il tire ensuite sur sa cravate en soie pour libérer un espace entre la peau de son cou et le col de sa chemise. Cette situation et ce contexte tordu lui donne de plus en plus chaud. « Dis-moi à quel point tu veux mes lèvres sur elle ? » Sur elle. Nul besoin d’être devin pour comprendre. De temps à autres, il jette de discrets coups d’œil en direction du fond de la salle et du comptoir — impatient de voir l’établissement se vider des quelques clients qui y ont élu domicile pour espérer gagner quelques minutes de discrétion avec Galen. « Ma langue… peut-être ? » chuchote-t-il en penchant son visage près de son oreille pour lui susurrer ces saloperies à voix très basse — comme un secret entre eux. C’est d’ailleurs ce qu’ils sont, un secret l’un pour l’autre. Un secret qui ne sera jamais révélé au grand jour — dans ce monde-ci. Cela ne semble pas l’offusquer. Orson n’est pas frustré à l’idée de cacher cette relation amoureuse. Il aime par-dessus tout le goût de l’interdit avec Galen. Il aime encore plus sa réputation. « Fais-moi entendre ce que je veux. » poursuit-il, sans l’ombre d’un sourire et sans sourciller. Il s’exprime dans un calme olympien, avec une incroyable aisance, malgré les battements chaotiques de son palpitant et dureté de son excitation. Il parvient à garder son sérieux et sa froideur dans un moment aussi intime, parce qu’il se sent en position d’exiger quelque chose. (ça y est tu lui donnes la main et il te prend le bras non mais quel ingratitude) « Je peux te soulager, Galen. Dis-moi juste que nous aurons un avenir grandiose, toi et moi. Promets-moi de refaire l’avenir de la galaxie à mes côtés. » souffle Orson en haletant, avant de déplacer sa bouche le long de son oreille dans un effleurement digne d’une longue agonie. Il garde certaines distances physiques, pour ne pas paraître déplacé dans un endroit pareil. Galen Erso sait que ces gestes, cette proximité ou le timbre séducteur de la voix d’Orson ne sont pas anodins. Il sait parce qu’Orson et lui sont intimes. Il connaît tous les tics et penchants d’Orson. Il a bien conscience de la fourberie de sa démarche, et cela l'amuse comme un grand enfant psychotique, mais tous les moyens sont bons selon Orson Krennic.
L’impérial désire rendre le scientifique fou, afin d’obtenir tout de lui. Il essaie férocement d’aveugler sa raison, et de lui donner de simples envies bestiales et libératrices. « Je constate que… tu aimes beaucoup ce que je fais. » s’amuse-t-il avant de se fondre en un léger rire. Loin d’être totalement moqueur, ce rire est surtout plein de charme et de perversité. « Tu en veux plus, n’est-ce pas, Galen ? Il suffit simplement de le demander... Tu sais comment j'ai envie que tu me le dises. » renchérit Krennic en plissant les yeux pour capter toutes mes micro expressions faciales de son interlocuteur, afin de déceler ses piques d’excitation en espérant mieux contrôler son plaisir. Krennic refuse de le faire jouir maintenant, c’est bien trop simple. Il veut voir Galen Erso se tortiller devant lui en cherchant davantage de friction. Il ne relâchera pas ses efforts, pas avant de l’avoir senti fébrile, chancelant et suppliant entre ses doigts experts, désormais trempés des prémisses de son désir. Orson accentue la cadence, avant de l’interrompre brutalement, de reprendre plus lentement, en passant d’une pression forte à un simple effleurement le long de sa verge. Il laisse courir ses doigts, qui se glissent alors derrière son membre, à la recherche de certains points sensibles. Il palpe alors, presse, masse et caresse en effectuant quelques mouvements circulaires et lents sur chaque centimètre de peau de ses parties intimes. Ses doigts se mettent alors à appliquer une pression un peu plus soutenue contre la zone située entre les deux petits globes spongieux et l’entrée de son intimité. « Là, ça te plaît ? » Orson prend un ton sarcastique, en le jaugeant avec suffisance derrière des cils noirs. Il constate sans difficulté, — d’après les expressions de Galen — que ses caresses ne le laissent pas indifférent. « Tu veux que je revienne sur elle… ou que… » Ses doigts alternent entre sa virilité et l’entrée de son intimité, en titillant la patience de Galen. « Qu’est-ce que tu préfères ? » Il revendique les faiblesses de Galen Erso à la manière d’un conquérant, prêt à écraser pour récupérer son dû. « Pour ma part… J’aime sentir ton humidité entre mes doigts. » confesse Krennic en retournant sur sa virilité, qu’il délivre complètement de sous-vêtement, avant de la prendre en main et d’effectuer de longs et sensuels va et viens contre sa peau nue et moite.
ஃ Haven't they suffered enough? But you can't get enough of shutting down systems for personal gain. If you mess with things selfishly, they're bound to come undone. Do you get off on pain? We're not pawns in your game. – Commander In Chief (demi lovato) ஃ
Galen Erso
▿ Ton univers : Rogue One : A Star Wars Story
▿ Date de naissance : 16/02/1976
▿ Age : 48
▿ Métier : Producteur de cinéma
▿ Quartier : Baker Street Avenue
▿ Côté cœur :
“You realize that he’s never going to stop looking for you, Galen. You’re in his blood, crystal research or no. He’s never going to let go of you entirely.”
▿ Dons/capacités/pouvoirs : Aucun pouvoir.
▿ Pseudo : Oly
▿ Avatar : Mads Mikklesen
▿ Copyright : Triumphandloss
▿ Disponibilités rp : Disponible
▿ Autre(s) compte(s) : Hannibal & Co
▿ Messages : 352
▿ Points : 609
▿ Date d'inscription : 29/03/2022
▿ Notes :
Lun 18 Juil - 0:14
You were my everything
Bien sûr que toute cette situation est déloyale, bien sûr qu’il est presque impossible – pour ne pas dire que c’est peine perdue – pour Galen de se concentrer sur ne serait-ce qu’une seule des paroles qu’Orson prononce quand plus rien ne semble finir par importer en dehors de ce besoin de plus en plus pressant de soulager une excitation grandissante. Orson le met au supplice et Orson le sait. Le pouvoir qu’il a sur lui en cet instant est aussi terrible que redoutable… Et Galen ne parvient pourtant pas à l’en priver. C’est trop bon et trop dangereux en même temps. Et voilà qu’Orson prétend vouloir se plier à sa volonté. Non, il ne sait pas qu’il le veut, mais il devine en tout cas que les exigences de Galen ne sont pas celles qu’il a l’intention d’approuver. Orson s’octroie tout. Non content de le priver de son mariage et d’une vie de famille, voilà qu’il marque son corps de ses attentions pour mieux se l’approprier, et voilà que Galen n’est plus que cela : un corps à la merci d’un homme trop instable, trop exigeant, trop dangereux. Galen n’avait le droit qu’à une décision : celle de le choisir, et à présent, plus rien ne lui appartient, toute la meilleure volonté du monde, celle qu’il veut attacher à convaincre Orson qu’ils peuvent choisir une autre vie, ne suffira pas… Orson veut tout, et veut le priver de tout ce qui n'est pas lui… Et peut-être, oui, qu’il pense que c’est pour son bien. Peut-être aussi qu’il s’en moque, va savoir. Il a déjà obtenu tout ce qu’il désirait de lui. Et ses projets, eux, demeurent inchangés.
Nous n’aurons malheureusement pas d’autre choix. C’est ce qu’il prétend. Et Galen n’est pas dupe. Bien sûr qu’ils peuvent choisir autre chose. Orson prétend qu’ils ne peuvent pas parce qu’il ne veut pas… Entendre Orson se qualifier d’humble citoyen d’une galaxie proche d’entrer en guerre est d’une ironie que Galen s’emploierait à savourer s’il ne prenait pas une conscience si certaine de combien il lui serait probablement impossible de dissuader celui pour qui il vient de tout abandonner de s’engager sur une voie qui les perdra tous les deux. Devenir quelqu’un pour survivre… Il met tant d’emphase et de certitude dans ce propos… Galen peut même admettre vouloir réfléchir à ses arguments, à l’entendre s’exprimer de la sorte. Mais il le connaît. Peut-être pas encore assez pour croire vraiment qu’il sera capable de le changer, mais tout de même, il le connaît.
"Alors j’abandonne tout pour toi. Et tu ne consentiras à rien abandonner pour moi", observe Galen d’une voix toujours malmenée par ce qui se trame sous la table, et qui donne à cette conversation une dimension des plus singulières. Les mots qu’ils échangent n’ont pas grand-chose à voir avec ce qui se joue sous sa ceinture.
Il pourrait expliquer par A plus B à Orson au nom de quelles raisons il désapprouve sa vision – mais à quoi bon ? Orson le connaît et le sait déjà. Il pourrait chercher à le détourner d’objectifs angoissants qui lui donnent seulement l’impression de devoir revivre la même histoire. Mais sans que sa fille et son épouse n’en fassent plus partie. Il pourrait tenter d’avancer des arguments qui le feraient plier, mais outre le fait que, de son côté, Orson fait valoir un argument de taille, de ceux qui vous renversent les sens, en même temps qu’il s’exprime, il sait que ce serait vain. Il conserve l’espoir d’y parvenir avec à l’esprit la pensée de courir après une évidente chimère. Orson a déjà obtenu tout ce qu’il voulait, il l’a obtenu, lui. Il a gagné. Alors pourquoi s’arrêterait-il en si bon chemin, pas vrai ? Et Galen se déteste alors autant qu’il aime sentir les mains d’Orson entre ses jambes. Galen se déteste autant qu’il aime Orson. Au-delà de toute raison, au-delà de ce qui est juste et bon pour lui. Et dire qu’un peu plus tôt, Orson prétendait vouloir devenir une meilleure personne, et attendre de Galen qu’il le change. Ces belles paroles se sont manifestement évaporées… Ce n’étaient que des mots, comme tout le reste. Et Galen se sent aussi idiot que faible. Lui qui cède malgré tout. A chaque putain de fois.
La seule concession qu’il paraît obtenir d’Orson – et probablement parce que cette dernière ne lui déplaît pas tant que ça, sans quoi il s’emploierait déjà à le faire changer d’avis – c’est au moment de suggérer qu’ils vivent ensemble, certes, mais pas chez, lui, pas sur son territoire déjà préétabli… Comme s’il pouvait prétendre, quoi qu’il en soit, que ce n’est pas tout ce qu’il fait, investir son territoire et espérer en modifier les travers les plus obscurs… le tout pour finalement se sentir happé par cette même obscurité. Encore qu’il n’approuve pas verbalement, et en lieu et place de cela, revient sur quelques mots prononcés, qui avaient été l’expression sincère de sentiments qu’il ne sait pour l’heure verbaliser que de la sorte, mais qu’Orson paraît interpréter d’une tout autre manière. C’est à un jeu des plus lubriques qu’il s’engage alors, et quand Orson exige de lui qu’il jouisse pour lui. Maintenant. Galen, déjà passablement émoustillé par les caresses incessantes de son amant, ne parvient pas à ne pas l’être davantage, en dépit de tout ce que cette situation peut avoir de malsaine – et peut-être en partie pour cette raison. A quel point veut-il ses lèvres sur elle ? Terriblement. Désespérément. A un point insupportable. Ses lèvres sa langue, tout… Il ne répond pas, il ne cède pas à cette exigence-ci, et pourtant son regard s’exprime à sa place. Et le voilà qui marchande une promesse contre la fin de son supplice.
"Arrête", souffle-t-il dans un léger gémissement plaintif. Mais Orson n’arrête pas. Au contraire, même, il insiste plus que jamais. Malgré ce feu qui bouillonne dans son bas-ventre et le met à l’agonie, malgré le frisson qui se répand dans tout son être, malgré le désir persistant, insoutenable, malgré l’envie terrible de tout lui concéder pour éprouver enfin ce soulagement. Oui, il aime ce qu’il lui fait, et une part de lui ne déteste pas cette attitude conquérante qu’il affiche en sa présence (quand une autre la déteste profondément). Il ne peut pas cacher le fait qu’il en désire plus. Mais il ne veut pas réclamer, supplier, alors que s’estompe le peu de dignité qu’il lui restait alors. Son corps ne le trahit que trop, son regard voilé de plaisir, la façon dont ses lèvres se tordent quand un spasme de plaisir le prend au dépourvu, la manière dont il se dandine sur sa chaise, comme pour imposer à la main baladeuse d’Orson un rythme de croisière bien spécifique.
Mais Orson est joueur, il l’excite, l’abandonne, l’excite de nouveau, caresse franchement puis ne fait plus qu’effleurer. Galen supplie une nouvelle fois Orson d’arrêter, mais tout dans son attitude semble indiquer une intention contraire, bien différente. Il en veut plus, tellement plus. Il veut savourer le plaisir jusqu’à son apogée, jouir entre ses mains, et il se hait en même temps qu’il veut s’abandonner.
"Merde…" C’est tout ce qu’il répond quand Orson lui demande si ce qu’il fait lui plaît, tandis que ses doigts vont de sa virilité à l’entrée de son intimité. Putain, oui, ça lui plaît. Beaucoup trop. Vraiment trop. "S’il te plaît, Orson. Arrête ça." C’est ce qu’il lui demande mais alors qu’il prononce ces mots toujours sans conviction, voilà que ses doigts s’agrippent au bras d’Orson presque désespérément, comme pour mieux supporter l’ampleur de sa jouissance à venir. Cette fois, Orson se saisit de son sexe à pleine main, et Galen doit se mordre la lèvre si fort pour s’empêcher de se trahir dans ce lieu beaucoup trop publique que ses dents s’enfoncent dans sa chair jusqu’au sang. "S’il te plaît. Si tu continues…"
Il ne tient plus. Il se sent au bord de l’implosion. Il va jouir, là, à cette table, au beau milieu de ce bar, et abandonner définitivement le peu de dignité qu’il lui reste. La confusion de ses sentiments est telle qu’elle le rendrait presque nauséeux. Il ressent si désespérément ce besoin de lui, cette envie magnétique de lui appartenir, et pourtant, constatant lui appartenir, il songe au plaisir sordide qu’Orson retire du fait de tout pouvoir faire de lui… Il est à sa merci, un simple objet au service de son plaisir. En cet instant, Galen se convainc du fait qu’Orson le veut sans pour autant l’aimer. Quand Orson aura tout fait de son corps, quand il se lassera de ce petit jeu, Galen n’aura définitivement plus rien.
code by EXORDIUM. | imgs by tumblr
Orson C. Krennic
▿ Ton univers : Rogue One: A Star Wars Story
▿ Date de naissance : 14/04/1981
▿ Age : 43
▿ Métier : Ex-romancier de génie, auteur de best-sellers et désormais ingénieur en armement à Mordor Industries depuis fin 2022 • Critique littéraire à ses heures perdues • Expert en science-fiction
▿ Quartier : Baker Street Avenue, dans un appartement en colocation avec son fiancé, Galen Erso.
▿ Côté cœur :
― Krennic laughed to ease the mood. “You know what I find interesting – or maybe ironic is the word. It’s that each of us wants what’s best for you. In a way, we’re competing to make you happy, as old-fashioned as that sounds. And each of us has a different idea about what you should be doing. (…) and I maintain that you’re meant for bigger things, and will continue to do whatever I can to bring opportunities to your attention.” Galen smiled thinly. “Don’t think I don’t appreciate it.”
(CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
― “We have to put some meat back on those bones of yours,” he said as he crossed the cabin to Galen, “but I think I could get used to the beard.” (Orson Krennic to Galen Erso – CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
― Was Galen to become the prize in a contest between them? Well, hadn’t he always been that? (Orson Krennic about Galen Erso and his rivalry to Lyra Erso – CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
••• ❝ i'll never stop looking for you. i'll never let you entierly. you’re the only truth in a sea of lies. you're in my blood. now and forever. ❞
—⥼ ※ ⥽—
—⥼ ※ ⥽—
― Beings had been known to hide on Coruscant for a lifetime, but Galen wouldn’t be one of them. He wouldn’t be able to stay away from his research. He would have a change of heart. He would turn himself in. He would reach out… The anger and despair he had felt in the air-speeder returned and settled on him like a great weight. “Galen,” he said, as if orphaned. Then: “Galen!” shouting it to the busy sky. (Orson Krennic about Galen Erso – CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
—⥼ ※ ⥽—
••• « It’s just so hard not to think of you...
think of where you are.
My Stardust, my Death Star. »
▿ Dons/capacités/pouvoirs :
▿ L’Étoile de la Mort
▿ Blaster lourd DT-29 amélioré (macroscope)
▿ Astromécano C2-B5
▿ Expertise tactique et stratégique
▿ Connaissances approfondies en armement
▿ Autre(s) compte(s) : Orion Black ◊ Nolan Sorrento ◊ Sheev Palpatine ◊ Thalassa Tarkin ◊ Celia St. James ◊ Sauron ◊ Perséphone
▿ Messages : 380
▿ Points : 986
▿ Date d'inscription : 05/03/2022
▿ Notes :
▵ LAME IVDU TAROT ○ L'EMPEREUR
—⥼ ※ ⥽—
AUTORITÉ ╳ ACTION ╳ POUVOIR ╳ DIRECTION ╳ VOLONTÉ ╳ PERSÉVÉRANCE ╳ ENTÊTEMENT ╳ PUISSANCE ╳ TYRANNIE
—⥼ ※ ⥽— « We were on the verge of greatness. »
-(O)rson (C)allan (K)rennic-
« I don't have to sell my soul. He's already in me. I wanna be adored. I don't need to sell my soul. He's already in me. I wanna be adored. You adore me. I wanna be adored. I gotta be adored. » ( i wanna be adored ϟ the stone roses )
« I used to roll the dice. Feel the fear in my enemy's eyes. Listen as the crowd would sing: now the old king is dead ! Long live the king ! One minute I held the key. Next the walls were closed on me and I discovered that my castles stand upon pillars of salt and pillars of sand.
People couldn't believe what I'd become. Revolutionaries wait for my head on a silver plate. Just a puppet on a lonely string. Who would ever want to be king.
┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ I used to rule the world.
┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉
Seas would rise when I gave the word. Now in the morning I sleep alone. Sweep the streets I used to own. For some reason I can't explain, once you'd gone there was never, never an honest word.
┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ That was when I ruled the world. » ( viva la vida ϟ coldplay )
— ◊ ◊ ◊ ◊ ◊ —
•••
it's his project.
it's his life.
it's his everything.
it's the death star.
•••
▴ WILHUFF T. (1 - AU) -0 BBY ❘ Krennic survit à Scarif ⋄ Retrouvailles explosives ✰ (MAJ ✎ 23.02)
▴ WILHUFF T. (2 - AU) -10 BBY ❘ Krennic a une liaison cachée avec le fils de Tarkin ⋄ Réalité dans laquelle Garoche est en vie ✰ (MAJ ✎ 09.10)
▴ WILHUFF T. (3 - AU) -31 BBY ❘ Jeunesse de Krennic à Brentaal ⋄ Tarkin est enseignant ⋄ Relation professeur-élève ✰ (MAJ ✎ 23.02)
▴ WILHUFF T. (4 - AU) -13 BBY ❘ Galen Erso est mort ⋄ Tarkin est amoureux de Krennic ⋄ Obsessions ✰ (MAJ ✎ ??.??)
▴ WILHUFF T. (5 - AU) 4 ABY ❘ Post-Bataille d'Endor ⋄ Tarkin et Krennic ont survécu à Scarif & Yavin ⋄ Incarcération ⋄ Passion inavouée ✰ (MAJ ✎ 23.02)
▴ WILHUFF T. (6 - AU) 4 ABY ❘ Post-Bataille d'Endor ⋄ Krennic a trahi l'Empire et est un agent important de la NR ⋄ Tarkin est arrêté ⋄ Krennic et Tarkin sont des ex-amants ⋄ Interrogatoire ✰ (MAJ ✎ 28.03)
▴ WILHUFF T. (7 - AU) 2022 ❘ Sur l'île ⋄ Krennic et Tarkin sont en couple ⋄ Leurs souvenirs sont revenus ✰ (MAJ ✎ ??.??)
▴ WILHUFF T. (8 - AU) 2022 ❘ AU!Moderne ⋄ Krennic et Tarkin sont associés de leur start-up ⋄ Passion refoulée ⋄ Galen a rompu avec Krennic ⋄ Voyage dans les îles ✰ (MAJ ✎ 17.03)
▴ WILHUFF T. (9 - AU) 4 ABY ❘ Suite AU!Prison ⋄ Douches ⋄ Incarcération ✰ (MAJ ✎ 02.02)
▴ WILHUFF T. (10 - AU) -18 BBY ❘ Babysitting qui tourne mal ⋄ Krennic surveille le fils insupportable de Tarkin ✰ (MAJ ✎ 27.03)
writing music: A LITTLE WICKED •• VALERIE BROUSSARD ▵ IN MY VEINS •• ANDREW BELLE ▵ KILL OF THE NIGHT •• GIN WIGMORE ▵ MAKE ME WANNA DIE •• THE PRETTY RECKLESS ▵ MILLION EYES •• LOÏC NOTTET ▵ I DONT’T WANNA BE IN LOVE •• DARK WAVES ▵ TOO MUCH TO ASK •• NIALL HORAN ▵ DIRTY LITTLE SECRET •• ALEX WHO ▵POWERFUL •• ELLIE GOULDING, TARRUS RILEY note:
“You come first, and I'll come later. I'll be your fly bird, you be my alligator. Treat me rough, I won't leave a mark. Sugarplum get freaky with me in the dark. You break me down, get me off don't stop. Coming up for air you say i taste like butterscotch. You push my buttons and know how bad I need it. I'll be your dirty little secret. No need to worry cause you know I can keep it. Yes, I mean no. You like it when I struggle. Don't stop, don't let go. And you can do me double.” (DIRTY LITTLE SECRET ▵ alex who)
◒◓
CATHÉDRALE DE CORUSCANT CITY – AN -25 BBY
L’histoire entre Galen et Orson est pleine de rebondissements, c’est une voie pavée de mauvaises intentions, une histoire d’amour abusive, dominatrice et toxique. Bien qu’extrêmement sensuelle et passionnée. Krennic manque d’honnêteté et de transparence. Ces dérives remontent aux débuts de leur amitié sous Brentaal IV. Orson Krennic n’a jamais vraiment été sincère avec Galen Erso, à l’exception des points les plus compromettants de leur relation — son désir impérieux, ses sentiments amoureux, sa jalousie maladive, sa possessivité et son obsession. Voilà pourquoi, lorsqu’il a affirmé vouloir tout quitter pour lui, et tout sacrifier, Orson n’a jamais cru en ses promesses un seul instant. Tout quitter, tout dépend de ce que l’on quitte. Orson refuse de quitter l’Empire. Il refuse également de quitter Galen. Orson Krennic veut les deux. Les deux faces d’une pièce, les deux extrémités. Le despotisme d’un régime impérial et la liaison sensuelle avec un amour que le temps ne peut altérer. Orson ne sacrifiera rien. Galen sacrifiera en revanche tout pour lui. « Alors j’abandonne tout pour toi. Et tu ne consentiras à rien abandonner pour moi. » Quand Galen s’offusque des discours inquiétants d’Orson, ce dernier préfère dissimuler ce qu’il en pense. Il fait alors mine de ne pas être affecté par ces accusations. Après un long silence, agrémenté de caresses sous la table et de gorgées de whisky, Orson Krennic se décide à ouvrir la bouche. « Tu ne me donnes que ton corps, Galen, et non pas ton amour. » fait-il remarquer un peu trop froidement. « Crois-tu un seul instant que je sois capable de sacrifier autant pour… quelques instants de plaisir ? » se moque-t-il en roulant les yeux au ciel, presque peiné par cette constatation. « J’ai besoin de plus. » Orson affirme, exige et ordonne. Son amour ou rien. Il ne sacrifiera aucun projet professionnel futur, tant qu’il n’est pas certain de la réciprocité de ses sentiments. « Je n’ai pas besoin de sexe. » Il peut s’en passer, c’est vrai. Rien n’est aussi stimulant qu’un orgasme intellectuel provoqué par son probable couronnement à un poste de haut vol dans l’administration impériale. (quel malade) « Le travail me suffit, les honneurs me suffisent, l’aboutissement du projet de toute une vie me suffit… » chuchote-t-il en adoptant un timbre de voix plus caressant encore, en retournant lui susurrer ces mots au creux de son oreille. « Ma vie est presque complète. » Il ne lui manque qu’une seule chose, et elle se trouve sous ses yeux. Dans ce bar miteux. « Presque. » dit Orson avec une pointe d’amertume dans la voix. Orson ne veut qu’une chose depuis presque trente ans, c’est que Galen l’aime avec la même intensité que la sienne.
Krennic détache enfin son attention du visage crispé du scientifique pour la porter sur la bouteille de liqueur forte. Ce n’est pas que le visage déformé par le plaisir de Galen ne l’intéresse plus, mais il désire profiter de chacune de ses rides d’expression avec une bonne gorgée d’alcool en bouche. Orson se serre un verre et un deuxième avant de les terminent sans grimacer ou frémir. Il se donne un air indifférent à ce qui se joue sous la table. Ce n’est pas le cas, puisqu’en réalité, Krennic bouillonne comme les flammes d’un volcan en éruption. Il s’efforce simplement de jouer son rôle jusqu’au bout. La voix de Galen Erso, suppliante vient d’éveiller son attention. « Arrête. » lui souffle Galen Erso, faiblement. Ce « arrête » sonne différemment aux oreilles de l’impérial, il sonne plutôt comme un — « continue ». C’est en tout cas l’interprétation d’Orson Krennic. Loin d’attiser la pitié ou la compassion de son bourreau, le « arrête » prononcé par Galen réveille en lui des pulsions sordides et dévastatrices. Toi, arrête de dire ce mot. Arrête de me tenter. Tes supplices ont le goût du miel dans ma bouche… et celui des plus belles notes d’une symphonie dans mes oreilles. Krennic se sent encore plus excité qu’il ne l’est déjà. (Psychopathe)« Merde… » Merde pour Krennic aussi. Plus les soupirs s’accumulent dans ses pensées et plus son propre membre se tend douloureusement dans son costume. Bien trop serré pour la grosseur qui vient d’apparaître. Entendre Galen étouffer ses gémissements et se mordre avec fébrilité la lèvre attise en lui les flammes d’un désir insoutenable. Il sent que chaque intonation suppliante ou gémissante de Galen parvient à électriser son corps tout entier. Les frissons se regroupent dans le creux de ses reins, comme les vagues de chaleur qui le mettent au supplice. Orson vient tirer un peu plus sur sa cravate, pour libérer une plus grande surface d’air. L’envie de se déshabiller sur-le-champ le traverse, mais s’estompe lorsqu’il réalise qu’ils ne sont pas seuls dans cette petite bulle sordide. Leur intimité revêt un caractère public. Voulue par Krennic, subie par Galen. N’est-ce pas l’histoire de leur vie ? Krennic impose et Galen endure. Krennic jouit et Galen regarde. Krennic torture et Galen supplie. Krennic mène la cadence et Galen se met à genoux. Il réalise aujourd’hui un fantasme aussi vieux que le monde. Dans un lieu public. Orson Krennic n’a jamais été à ce point excité dans le cadre de préliminaires. Orson se mure dans un mutisme intéressé en voulant savourer les syllabes traînantes et gémissantes de son amant. « S’il te plaît, Orson. Arrête ça. » Galen Erso supplie sans comprendre que c’est exactement ce qu’il ne faut pas faire. Krennic est tout émoustillé. Plus Galen lui demande d’arrêter et plus il veut continuer pour l’entendre le supplier encore et encore.
Les lèvres minces d’Orson Krennic s’étirent en une moue moqueuse, il s’apprête à faire preuve de son cynisme légendaire. Il se retient de justesse, après avoir dévié les yeux vers les lèvres du scientifique. Minces et rouges, légèrement meurtries par la trace de ses dents blanches et tâchée de fines gouttelettes de sang. Une pensée sadique traverse l’esprit de Krennic. Il s’imagine se pencher sur sa bouche pour la capturer dans la sienne, et lécher ces perles de sang jusqu’à la dernière goutte. Il s’aperçoit alors que Galen n’en a pas encore terminé. Galen n’a pas encore terminé de le supplier. Il souffle un deuxième « arrête » qui achève les scrupules d’Orson Krennic, mais surtout le degré d’excitation qui se trouve sous sa ceinture. Finalement, la voix d’Orson Krennic s’élève, — chaude et rauque — en voulant proférer une irrésistible menace : « Ce n’est pas ce que ton corps hurle sous ma main, Galen. » Une simple constatation sordide pour Orson Krennic. « Continue, je t’en prie. Tu réalises que tu m’excites fortement, plus que n’importe qui d’autre… lorsque tu me supplies de cette manière ? » chuchote l’impérial, d’humeur joueuse. Il se sent comme un chat en train de jouer avec une souris fragile, du bout de ses griffes acérées. « Je ne sens pas beaucoup de convictions… » Il ne cherche même pas à cacher son amusement, ce qui est profondément méprisable de sa part. Peu importe la dignité de Galen Erso. Peu importe le degré de son humiliation. Peu importe ce qui le traverse à cet instant précis. Orson Krennic ignore volontairement le tumulte de son « meilleur ami ». Il est obsédé par le désir lubrique qui s’empare de son corps et de ses pupilles. Obsédé par les mouvements de va et viens qui se précipitent sous la table, autour de la verge de son amant, dans le but de le guider vers l’explosion. Galen Erso est à sa merci. Il peut le faire jouir de son index. Il peut le faire hurler dans un lieu public simplement en étreignant au bon endroit et au bon moment le sommet de cette verge pulsatile qui se contracte de bonheur. Il la sent bouger et trembler sous la pulpe de ses doigts, alors qu’il s’amuse à caresser les veines gonflées qui recouvre son flanc dur comme le plus beau marbre blanc.
Il rit, spontanément et avec jubilation. Son rire est beau, cristallin et léger. Un rire cruel, mais plein de charme et de chaleur. « Supplie-moi encore d’abréger tes souffrances. » Le visage d’Orson se renferme brutalement. Son sourire comme son rire s’éteignent pour laisser place à une moue sévère, et perçante. « Supplie encore, Galen. Je veux entendre ta jolie voix essayer de me dissuader de te faire jouir entre mes doigts. » Des mots crus et tordus qui ne le font ni frémir, ni rougir. Les yeux bleus d’Orson devient de ceux de Galen et du propriétaire de l’établissement. Il s’assure en bon paranoïaque que personne ne puisse être témoin de la scène sordide qui se joue dans le fond du bar. La lueur qui scintille dans ses prunelles est du désir pur et lubrique à l’état brut — pas de mélange d’émotions, de retenue, d’ambiguïté, juste une envie sexuelle forte et sauvage. Complètement libérée. Krennic éprouve un plaisir immense dans la torture du corps de Galen Erso entre ses doigts habiles. Il aime sentir ce sexe imposant se tendre, pulser et se contracter dans la paume de sa main chaude. Brûlante et moite. Le plaisir singulier éprouvé par Orson Krennic dans leurs préliminaires est malsain. Il ressent du plaisir dans le fait de torturer Galen. Il savoure la manière dont son corps se cambre sous la table au simple mouvement de ses doigts. Il adore être le seul chef d’orchestre, le maître de ses orgasmes, de ses soupirs de plaisir et d’aise. Il regarde le spectacle de retenue qui s’offre à lui. Galen qui enfonce ses dents dans la chair tendre de sa lèvre jusqu’au sang. « S’il te plaît. Si tu continues… »S’il te plaît, s’il te plaît, s’il te plaît… Ces quelques mots le rendent fou de désir pour le corps et l’âme de Galen. Ces quelques mots résonnent dans chaque recoin de sa tête comme une promesse sensuelle. Il en veut encore. Il veut encore ces « s’il te plaît ». Il brûle d’entendre Galen le supplier encore et encore et encore. N’importe quelle personne censée aurait arrêté en réponse à une pareille supplique. N’importe qui aurait eu un peu de pitié. N’importe qui aurait enlevé la main, et se serait même excusé d’être allé aussi loin. Ils se trouvent dans un lieu public, après tout. Ce n’est rien d’autre que de la torture. Ce qu’Orson infligé à Galen qu’il prétend aimer de toute son âme est une abomination. Quelqu’un qui ne serait pas complètement névrosé ou détraqué. « Si je continue… » répète-t-il sur un ton sarcastique, appréciant fortement l’ironie de la situation. Krennic s’amuse comme un grand enfant. Il apprécie les réactions de Galen, ce corps qui s’embrase sous ses caresses expertes. Il se délecte de le savoir à sa merci. Littéralement. Il jouit presque de le voir se dandiner contre sa main puissante, celle-ci bientôt recouverte d’une fine particule d’humidité. « Quoi, Galen ? » souffle Krennic avec autorité, tandis que le coin de ses lèvres s’allonge vicieusement en un rictus. « Que se passera-t-il… si je continue ? » Comme pour illustrer ses propos, il relâche la tension qu’il exerce sur sa verge pour mieux reprendre quelques secondes plus tard. Il joue, s’arrête et reprend. Un rythme de croisière singulier, accentué par les mouvements de bassin de Galen contre sa grande main. Il sait parfaitement ce qui se passera au bout de quelques minutes à un rythme aussi soutenu, mais il en joue avec un sadisme étonnant. « Termine ta phrase, allons. Je ne suis pas devin. » Que des provocations. Toujours les mêmes. Orson jubile intérieurement devant Galen Erso jusqu’à en oublier la notion même de décence. Le supplice enduré par Galen Erso ne fait toutefois que commencer. (il va moins faire le malin avec ses menottes dans le sujet du « date » chez lui)
Bien qu’Orson se diverti de lire tant de contradictions sur le visage de son amant, bien qu’il s’en amuse comme un fou, ce n’est pas encore assez à son goût. Galen ne gémit pas suffisamment. Galen est au bord de la jouissance, mais celle-ci n’est pas encore exactementcomme il le veut. Orson veut continuer d’entendre ces délicieux « s’il te plaît » murmurés sous le coup de l’émotion sur le ton dû supplique. En découvrant la fébrilité de Galen, il ne peut s'empêcher de le provoquer. « Tu vas salir le sol miteux de cet établissement Galen… » gronde Orson, en reposant son verre de whisky sur le table au même moment dans un bruit. Vide. Le verre est désespérément vides Il ne se ressert toutefois pas. Orson a bu assez, il tient à conserver l’esprit clair avant de passer aux choses sérieuses. Le ton de sa voix est autoritaire, presque moralisateur. Il lui fait la morale. Quelle ironie. Quelle putain de blague. Il se permet de lui faire la morale alors que tout ce qu’il fait depuis qu’ils sont arrivés dans ce bar est immoral, en plus d’être le théâtre d’un jeu sadique d’une grande perversité. « Et… tout le monde saura ce que tu as fait ici… » renchérit-il en passant du ton réprobateur au ton suave. Il a bien envie de le conduire à l’apogée de son plaisir, ici et maintenant. « Mais surtout… avec qui. » susurre Orson près de son oreille, en profitant de la distraction du propriétaire du bar et du fait que les clients soient sortis pour venir caresser le cartilage de son oreille du bout de sa langue. Il recouvre sa chair d’humidité, de chaleur, avant de mordre ce lobe bien tendre. Il mordille, avant d’aspirer son lobe dans sa bouche et de se mettre à le suçoter. Il mime entre ses lèvres et sa langue les mouvements familiers d’une fellation. Durant quelques minutes, avant de relâcher son oreille pour lui souffler : « Ni toi ni moi ne le veut, n’est-ce pas ? » Un nouveau rire ponctue sa phrase, prononcée encore et toujours avec ce même ton rauque. Et comment propose-t-il de remédier à cette difficulté ? Krennic a bien des idées. Il relâche enfin son emprise sur le sexe de son amant. Froidement. Il le délaisse alors que ce dernier se trouve au bord de la jouissance. Il s’arrête au moment opportun, de manière parfaitement calculé — il a senti les contractions se raccourcir peu à peu, cette chair durcir encore plus le long de ses doigts, ce membre trembler sous les premiers spasmes de plaisir. Il a senti la jouissance de Galen. Sa presque jouissance. Il interrompt tout au bon moment. Peut-être pas pour Galen, mais pour lui ça l’est. Au final, tout n’est qu’un jeu sordide pour Orson Krennic qui n’amuse personne sauf lui. « J’attends toujours de t’entendre me dire ce que je veux entendre. Mmh...Tu ne sembles pas vouloir le faire, sans doute parce que… tu veux que je continue. » Une évidence pour Orson. Il soupire exagérément en gesticulant les mains, avant d’enfoncer son dos en arrière, dans le dossier de sa chaise. « Oui, c’est donc cela… » marmonne-t-il pour lui-même. Il jette alors un coup d’œil sur la droite : le barmaid s’est absenté dans la cave de son établissement. Sans doute pour rapporter des bouteilles. Les clients du bar sont de plus partis. Tout est parfaitement bien chronométré pour Krennic. Il ne fait pas un mouvement, et se contente de rouler les yeux. « Faisons un jeu. » Il marque une courte pause, la tête légèrement penchée sur le côté. Ses lèvres se mouvent dans une lente agonie, et le ton de sa voix perd en intensité. « Si tu ne me résistes pas, tu feras tout ce que je veux. Inversement, je consentirais à absolument tout ce que tu me demanderas. N’importe quoi. Tu auras un oui enthousiaste. » Un jeu auquel Krennic adore se livrer, parce qu’il est sûr et certain de gagner. Une victoire sans efforts. Sans concessions.
Il caresse avec lenteur les bords de son verre vide, — de droite à gauche. Il réfléchit tout en triturant son verre un peu trop sensuellement pour que ses pensées ne soient pas pleines d’obscénités. Soupirant longuement, il déboutonne alors les premiers boutons de sa chemise, en tirant ensuite sur le tissu de coton pour récupérer de l’air. Galen Erso n’est pas à l’abri de la perversité de son « meilleur ami ». Orson Krennic lui donne la sensation d’en avoir fini avec lui, le temps que le scientifique se remette de ses émotions. Krennic n’en a pourtant pas terminé avec Galen. Il projette de lui retourner la tête encore quelques fois. La tête, le corps, tout. Il fait ensuite mine de chercher quelque chose à l’arrière de sa chaussure, pour se glisser de son siège vers le sol. Positionné sur ses genoux, il profite de l’inattention des personnes présentes pour se nicher entre les cuisses de Galen Erso. (le fantasme devient réalité) Là, tout s’enchaîne relativement vite — ses lèvres s’écrasent le long de sa verge puissamment et urgemment, elles caressent sans timidité cette intimité mise à nue. Orson s’applique avec soin à lui prodiguer des frissons extatiques et des vertiges stupéfiants, — en voulant reprendre là où ses doigts se sont arrêtés. Orson se met à tirer davantage sur le tissu du pantalon pour introduire ses mains et enfoncer ses ongles dans sa chair. Pendant que sa bouche goûte, savoure et dévore chaque centimètre de cette virilité prête à exploser, ses mains arpentent le long de ses cuisses pour les lui écarter plus franchement. Il libère davantage d’espace, afin de laisser ses lèvres quitter son intimité, pour recouvrir l’intérieur de ses cuisses de baisers mouillés et de légères morsures. Entre deux baisers, un grognement s’échappe de sa bouche. Orson aime ce qu’il embrasse, ce qu’il goûte. Il se sent chaviré par le degré d’intimité qu’ils ont su acquérir en si peu de temps. Orson vénère cette peau douce, à la texture unique, au goût qu’il aime comparer à celui du miel pour son incapacité à s’en détacher. Il tente Galen, il titille ses nerfs, exactement comme ce qu’il vient de faire avec ses mains. Il veut le rendre fou, le faire exploser entre ses lèvres de la manière la plus sale qui soit. Il veut rendre Galen esclave de tous les plaisirs qu’il est en mesure de lui offrir en échange de sa loyauté, de son approbation à chaque caprice. Krennic délaisse ses cuisses, pour arpenter ces merveilleux bijoux de forme sphérique, gonflés au bord de l’implosion — là encore, ses baisers se conjuguent aux caresses de sa langue, à la dureté de ses dents, jusqu’à ce qu’il les prennent, — l’une après l’autre — dans sa bouche. Il suce longuement, mais surtout très lentement, comme pour se remémorer chaque spasme et chaque frisson qui traverse la peau du scientifique, ainsi malmenée. Orson le malmène mais le chérit également de son âme, autant de passion n’est pas anodin chez un homme égocentrique tel que lui. C’est plus qu’une simple caresse intime. Bien plus. C’est en réalité un acte d’amour. En sortant l’un de ces globes en bouche, son premier réflexe est de les abandonner en les couvrant de nouveaux baisers. Il se promet d’y revenir plus tard. « Résiste-moi. » chuchote-t-il contre l’entrée de son intimité, en l’embrassant une première fois, avant de laisser sa langue parcourir cette zone Ô combien innervée, jusqu’à remonter sur le sommet de sa virilité — rouge cramoisi. « Encore. » Sa voix est chuchotante, diffusant des vibrations à cette proximité. « Et encore. » Après de longues minutes de torture, il se décide enfin à le prendre intégralement en bouche, jusqu’à la garde. Cette imposante virilité, désormais emprisonnée comme dans le plus parfait des écrins, les murs brûlants et contractés de ses joues. Ses va et viens se font lents, — durant plusieurs secondes — avant d’accroître en rapidité. Krennic s’efforce de conduire la jouissance de Galen Erso, de lui faire frôler le septième ciel à une cadence qui devient très rapidement irrésistible et particulièrement oppressante. Ses lèvres se compriment toujours plus fort, sa langue parcourt par d’habiles mouvements circulaires le sommet de cette verge, jusqu’à ce que celle-ci vienne à crier grâce.
ஃ Haven't they suffered enough? But you can't get enough of shutting down systems for personal gain. If you mess with things selfishly, they're bound to come undone. Do you get off on pain? We're not pawns in your game. – Commander In Chief (demi lovato) ஃ
Galen Erso
▿ Ton univers : Rogue One : A Star Wars Story
▿ Date de naissance : 16/02/1976
▿ Age : 48
▿ Métier : Producteur de cinéma
▿ Quartier : Baker Street Avenue
▿ Côté cœur :
“You realize that he’s never going to stop looking for you, Galen. You’re in his blood, crystal research or no. He’s never going to let go of you entirely.”
▿ Dons/capacités/pouvoirs : Aucun pouvoir.
▿ Pseudo : Oly
▿ Avatar : Mads Mikklesen
▿ Copyright : Triumphandloss
▿ Disponibilités rp : Disponible
▿ Autre(s) compte(s) : Hannibal & Co
▿ Messages : 352
▿ Points : 609
▿ Date d'inscription : 29/03/2022
▿ Notes :
Mer 20 Juil - 23:13
You were my everything
Tu me donnes ton corps, Galen. Et non pas ton amour. C’est entièrement faux. Pour rien au monde Galen n’aurait consenti à offrir son corps et sa virginité à Orson s’il n’en avait pas été si fatalement, si éperdument amoureux. Pour Galen, amour et désir vont de pair. C’est parce qu’il aime Orson si ardemment qu’il le veut si intensément. Que ce dernier ne parvienne pas à le comprendre est presque blessant, un nouveau coup porté à son ego. Orson s’imagine-t-il vraiment que Galen serait soumis à ses bas instincts de telle manière qu’il ne sache tout simplement pas résister à l’appel de son corps ? Pense-t-il vraiment qu’il sacrifierait son mariage avec une femme qu’il a sincèrement aimée et la naissance de sa fille adorée pour une liaison torride mais sans sentiments ? C’est à ses yeux absurde, et il voudrait s’en défendre. Il ne le fait pas, néanmoins, car il sait que c’est ce qu’Orson attend. Il pense gagner son amour par le chantage sans accepter d’admettre ne serait-ce qu’un seul instant que son cœur lui est déjà acquis. Ce n’est pas dans de telles conditions que Galen veut confesser à l’homme pour qui il a tout quitté ses sentiments. Mais à dire vrai, il songe de plus en plus qu’il n’est aucune condition dans lesquelles il serait acceptable d’avouer à Orson ce qu’il ressent vraiment pour lui… Cette scène par certains aspects excitante est pourtant une véritable torture autant physique que morale pour lui. Ce n’est pas seulement le constat de tout ce à quoi il a renoncé qu’il se prend en pleine figure en cet instant… C’est la certitude que quoi qu’il advienne, Galen Erso ne pourra pas sauver Orson Krennic. En revanche, il est de plus en plus certain qu’Orson Krennic causera la perte de Galen Erso, et cette pensée l’angoisse très sincèrement. La vie d’Orson est presque complète. Il n’attend que Galen pour estimer tout avoir. Et Galen, de son côté… Galen a le sentiment de ne plus rien avoir en dehors de l’amour d’un homme qui pour le posséder estime devoir le faire souffrir.
Galen veut que ça s’arrête. Il voudrait même revenir en arrière et renoncer à cette décision trop impulsive de suivre Orson et de renoncer à son mariage. Il continue de penser, pourtant, que c’est là un service qu’il rend à Lyra, qu’il aurait forcément rendue malheureuse au regard de ces sentiments qu’il n’est dorénavant plus en mesure d’étouffer. Il veut que ça s’arrête, oui, mais son corps, lui, en réclame davantage. Il se sent comme en ébullition. Le feu qui le dévore est tel qu’il est proche d’insoutenable, et Orson est le seul à savoir le dompter et l’attiser… Ses caresses sont trop intenses, irrésistibles. Il n’arrive pas à y renoncer, il n’arrive pas à prétendre vouloir autre chose que de se sentir enfin soulagé, accaparé par ces sensations ardentes qui effacent toutes les autres. C’est avec cynisme qu’Orson accueille ses supplications : et pour cause, difficile de les prendre au sérieux quand il peut sentir contre ses doigts l’ampleur de son érection. Plus il lui demande de cesser, plus Orson insiste, et c’est encore pire de songer à combien la pensée de le dominer a le don de l’exciter… Comment ne pas songer, quand Orson affirme qu’il l’excite plus que quoi que ce soit d’autre quand il le supplie au fait qu’il ne l’aime pas vraiment ? Il veut seulement le posséder. Obtenir son corps et son cœur, ce n’est pas forcément attendre après une réciprocité de leurs sentiments, mais seulement le gagner, l’emporter, asseoir son empire sur lui jusqu’à la lassitude. Peu importe que l’homme qu’il prétend pourtant aimer s’en retrouve humilié, atteint non seulement dans sa fierté mais également en plein cœur… Orson savoir sa victoire et Galen contemple l’ampleur de sa défaite. Et c’est terriblement douloureux. Son rire est d’une cruauté qu’Orson ne soupçonne peut-être même pas… Et le voilà qui le provoque sciemment. Termine ta phrase, allons. Je ne suis pas devin. Le cynisme d’Orson est glaçant. Il n’essaie même pas de faire illusion. Il joue ostensiblement avec lui, à un jeu auquel Galen a déjà perdu. Galen est déjà perdu. Il le sait au moment de se sentir incapable de ne pas retenir ses gestes, il le sait au moment de savourer plus qu’il ne le devrait la caresse de ses lèvres et de sa langue contre son oreille. Orson attend de lui tout ce que Galen ne veut pas lui offrir, mais il s’en moque. Il joue, persiste, signe, insiste. Galen veut et ne veut pas qu’Orson continue mais ce dernier insiste, encore et toujours.
Faisons un jeu, décide soudainement Orson comme si tout ceci n’en était pas déjà un, terriblement calculé. Et évidemment, les conditions de ce jeu sont à l’image de ce qu’Orson attend de leur relation. Il a tout à gagner à ce que Galen non seulement ne lui résiste pas mais fasse absolument tout ce qu’il désire. Quant à l’inverse… Au fond, Galen n’y croit pas un seul instant. Si ses promesses avaient la moindre valeur, ils n’en seraient pas là en cet instant. Galen ne répond même pas. S’il ne se plie pas aux termes de ce prétendu jeu, alors ils n’ont pas de valeur, n’est-ce pas. Malgré tout, il est tout de même décidé à prendre une distance de sécurité nécessaire avec Orson. Il va quitter cette table, tenter de retrouver un semblant de dignité à l’abri des regard, et quitter cet endroit. Il partira sans Orson, sans Lyra, sans personne. Au fond, peut-être devrait-il seulement se contenter d’écouter son soi adolescent : il est destiné à demeurer seul. L’amour des autres, il le saccage, sans doute fallait-il qu’en retour l’on piétine ses propres sentiments.
Mais aucun geste n’a le temps d’être esquissé tout compte fait. Voilà qu’Orson disparaît sous la table. Ses lèvres prennent le relai de ses mains, et Galen ne répond plus de rien. Il oublierait presque où il se trouve tandis qu’il rejette la tête en arrière est que ses doigts se crispent sur les rebords de son siège, assailli de plaisir. Résiste-moi. Il ne peut pas. Il n’y arrive pas. Cette situation ne le prouve que trop bien. Orson peut se montrer odieux, faire preuve des pires horreurs, le mettre au supplice, et Galen est incapable de se détourner. Comment imaginer que cela s’achève autrement ? Il n’arrive pas à renoncer à ce moment d’intimité en dépit de ses implications les plus brutales. Il ne sait pas renoncer à lui, même sous les meilleurs prétextes. Même quand c’est la meilleure, la seule chose affaire. Quand Orson flatte sa virilité de ses lèvres, de sa salive, de sa langue, il ne répond plus de lui-même. C’est trop fort, trop bon, trop intense. Ses protestations ne sont plus que des gémissements et grognement qu’il finit par étouffer dans sa manche pour conserver un semblant de dignité, comme s’il n’avait pas déjà tout perdu de cette dernière. Il le laisse faire, il écoute son plaisir et attend son paroxysme. L’orgasme qui vient finalement le cueillir est électrisant… étourdissant… Il laisse Galen un moment pantelant au moment d’abreuver Orson de sa semence, avant de le voir réapparaître de sous la table. Il y a des larmes au coin de ses yeux. Elles sont autant le témoignage d’une extase pas encore totalement éteinte que celui de sa résignation et de sa douleur les plus profondes… Orson enchaîne victoire sur victoire, et Galen ne s’est jamais autant haï de toute son existence.
Il laisse un long silence peser sur eux quand ils se retrouvent à nouveau face à face. Galen fuit le regard d’Orson tout en remontant sous-vêtement et pantalon aussi discrètement qu’il le peut et en rebouclant sa ceinture. Ce n’est qu’après de longues secondes qu’il reporte son attention sur son verre dont il avale le contenu d’un trait.
"Tu es satisfait ?" fait-il finalement, semblant s’adresser davantage à la bouteille dont il se saisit pour reremplir son verre qu’à son amant. Sa voix est tremblante, autant agitée par les restes de sa jouissance que par la douleur qu’il éprouve. "Tu estimes m’avoir suffisamment humilié ou va-t-il t’en falloir davantage ?"
Au fond, il n’a même pas besoin d’entendre sa réponse, il la connaît. Orson en voudra forcément davantage. Il cherchera à l’humilier de nouveau. Encore. Et encore. Jusqu’à se lasser.
"Je veux partir d’ici", décrète-t-il alors. "Il est préférable que tu ne m’accompagnes pas."
code by EXORDIUM. | imgs by tumblr
Orson C. Krennic
▿ Ton univers : Rogue One: A Star Wars Story
▿ Date de naissance : 14/04/1981
▿ Age : 43
▿ Métier : Ex-romancier de génie, auteur de best-sellers et désormais ingénieur en armement à Mordor Industries depuis fin 2022 • Critique littéraire à ses heures perdues • Expert en science-fiction
▿ Quartier : Baker Street Avenue, dans un appartement en colocation avec son fiancé, Galen Erso.
▿ Côté cœur :
― Krennic laughed to ease the mood. “You know what I find interesting – or maybe ironic is the word. It’s that each of us wants what’s best for you. In a way, we’re competing to make you happy, as old-fashioned as that sounds. And each of us has a different idea about what you should be doing. (…) and I maintain that you’re meant for bigger things, and will continue to do whatever I can to bring opportunities to your attention.” Galen smiled thinly. “Don’t think I don’t appreciate it.”
(CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
― “We have to put some meat back on those bones of yours,” he said as he crossed the cabin to Galen, “but I think I could get used to the beard.” (Orson Krennic to Galen Erso – CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
― Was Galen to become the prize in a contest between them? Well, hadn’t he always been that? (Orson Krennic about Galen Erso and his rivalry to Lyra Erso – CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
••• ❝ i'll never stop looking for you. i'll never let you entierly. you’re the only truth in a sea of lies. you're in my blood. now and forever. ❞
—⥼ ※ ⥽—
—⥼ ※ ⥽—
― Beings had been known to hide on Coruscant for a lifetime, but Galen wouldn’t be one of them. He wouldn’t be able to stay away from his research. He would have a change of heart. He would turn himself in. He would reach out… The anger and despair he had felt in the air-speeder returned and settled on him like a great weight. “Galen,” he said, as if orphaned. Then: “Galen!” shouting it to the busy sky. (Orson Krennic about Galen Erso – CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
—⥼ ※ ⥽—
••• « It’s just so hard not to think of you...
think of where you are.
My Stardust, my Death Star. »
▿ Dons/capacités/pouvoirs :
▿ L’Étoile de la Mort
▿ Blaster lourd DT-29 amélioré (macroscope)
▿ Astromécano C2-B5
▿ Expertise tactique et stratégique
▿ Connaissances approfondies en armement
▿ Autre(s) compte(s) : Orion Black ◊ Nolan Sorrento ◊ Sheev Palpatine ◊ Thalassa Tarkin ◊ Celia St. James ◊ Sauron ◊ Perséphone
▿ Messages : 380
▿ Points : 986
▿ Date d'inscription : 05/03/2022
▿ Notes :
▵ LAME IVDU TAROT ○ L'EMPEREUR
—⥼ ※ ⥽—
AUTORITÉ ╳ ACTION ╳ POUVOIR ╳ DIRECTION ╳ VOLONTÉ ╳ PERSÉVÉRANCE ╳ ENTÊTEMENT ╳ PUISSANCE ╳ TYRANNIE
—⥼ ※ ⥽— « We were on the verge of greatness. »
-(O)rson (C)allan (K)rennic-
« I don't have to sell my soul. He's already in me. I wanna be adored. I don't need to sell my soul. He's already in me. I wanna be adored. You adore me. I wanna be adored. I gotta be adored. » ( i wanna be adored ϟ the stone roses )
« I used to roll the dice. Feel the fear in my enemy's eyes. Listen as the crowd would sing: now the old king is dead ! Long live the king ! One minute I held the key. Next the walls were closed on me and I discovered that my castles stand upon pillars of salt and pillars of sand.
People couldn't believe what I'd become. Revolutionaries wait for my head on a silver plate. Just a puppet on a lonely string. Who would ever want to be king.
┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ I used to rule the world.
┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉
Seas would rise when I gave the word. Now in the morning I sleep alone. Sweep the streets I used to own. For some reason I can't explain, once you'd gone there was never, never an honest word.
┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ That was when I ruled the world. » ( viva la vida ϟ coldplay )
— ◊ ◊ ◊ ◊ ◊ —
•••
it's his project.
it's his life.
it's his everything.
it's the death star.
•••
▴ WILHUFF T. (1 - AU) -0 BBY ❘ Krennic survit à Scarif ⋄ Retrouvailles explosives ✰ (MAJ ✎ 23.02)
▴ WILHUFF T. (2 - AU) -10 BBY ❘ Krennic a une liaison cachée avec le fils de Tarkin ⋄ Réalité dans laquelle Garoche est en vie ✰ (MAJ ✎ 09.10)
▴ WILHUFF T. (3 - AU) -31 BBY ❘ Jeunesse de Krennic à Brentaal ⋄ Tarkin est enseignant ⋄ Relation professeur-élève ✰ (MAJ ✎ 23.02)
▴ WILHUFF T. (4 - AU) -13 BBY ❘ Galen Erso est mort ⋄ Tarkin est amoureux de Krennic ⋄ Obsessions ✰ (MAJ ✎ ??.??)
▴ WILHUFF T. (5 - AU) 4 ABY ❘ Post-Bataille d'Endor ⋄ Tarkin et Krennic ont survécu à Scarif & Yavin ⋄ Incarcération ⋄ Passion inavouée ✰ (MAJ ✎ 23.02)
▴ WILHUFF T. (6 - AU) 4 ABY ❘ Post-Bataille d'Endor ⋄ Krennic a trahi l'Empire et est un agent important de la NR ⋄ Tarkin est arrêté ⋄ Krennic et Tarkin sont des ex-amants ⋄ Interrogatoire ✰ (MAJ ✎ 28.03)
▴ WILHUFF T. (7 - AU) 2022 ❘ Sur l'île ⋄ Krennic et Tarkin sont en couple ⋄ Leurs souvenirs sont revenus ✰ (MAJ ✎ ??.??)
▴ WILHUFF T. (8 - AU) 2022 ❘ AU!Moderne ⋄ Krennic et Tarkin sont associés de leur start-up ⋄ Passion refoulée ⋄ Galen a rompu avec Krennic ⋄ Voyage dans les îles ✰ (MAJ ✎ 17.03)
▴ WILHUFF T. (9 - AU) 4 ABY ❘ Suite AU!Prison ⋄ Douches ⋄ Incarcération ✰ (MAJ ✎ 02.02)
▴ WILHUFF T. (10 - AU) -18 BBY ❘ Babysitting qui tourne mal ⋄ Krennic surveille le fils insupportable de Tarkin ✰ (MAJ ✎ 27.03)
writing music: all i want is you ▵ u2 ; soulmate ▵ natasha bedingfield ; next to me ▵ imagine dragons ; i hate you don't leave me ▵ demi lovato ; all the same to me ▵ anya marina ; if you say so ▵ lea michele ; note:
“I won't run when the sky turns to flame, and I sure won't budge. When the earth does shake. When the flood comes up. I will dance in the rain. 'Cause it's all the same to me. Somebody care, somebody care. It's all I live for, the air I breathe. Where you, where you, where you go. I won't holler, let me go. Don't you, don't you, don't you know. That it's all the same to me. Somebody do, somebody do. Somebody do you wrong. Don't let 'em kill your song. So I keep on shufflin' on and on. 'Cause it's all the same to me.” (all the same to me ▵ anya marina)
◒◓
CATHÉDRALE DE CORUSCANT CITY – AN -25 BBY
Lorsque la jouissance du scientifique explose enfin entre ses lèvres tentatrices, c’est l’apogée de son plaisir personnel, de son égo surdimensionné. Il est la seule personne dans cette pièce, – et probablement dans la vie de Galen – à le transformer en une véritable brindille chancelante et tremblante. Orson récupère chaque goutte translucide le long de sa langue, léchant chaque centimètre de cette verge rougie par le plaisir qu’il vient de lui administrer. Il savoure les spasmes recouvrant la virilité de son amant, en prenant bien son temps. Il veut à tout prix savourer les légers tremblements et les vibrations contre sa langue brûlante. Lorsqu’il estime que son travail est accompli, Galen suffisamment foudroyé par ses attentions, il s’écarte et remonte de sous la table. Toujours aussi discrètement, il constate que le propriétaire de l’établissement n’est pas revenu. Parfait. Son honneur est sauf. (pas comme celui de Galen) En se réinstallant en bon prince sur son siège, il vient croiser les jambes fièrement. Orson est un conquérant aujourd’hui. Tout, absolument tout ne cesse de lui réussir. C’est même le plus beau jour de sa vie. Il espère alors que ce n’est pas un rêve, que c’est leur nouvelle réalité. Sa nouvelle réalité. Et que chaque jour sera exactement comme ce dernier. Lui qui remporte Galen, qui le possède. Non… Orson Krennic fait fausse route. La chute sera d’autant plus jouissive. Pour Galen Erso, sans doute.
« Tu es satisfait ? » Oui. Il l’est. Il est tellement satisfait par cette petite prouesse que s’en est écoeurant. Ce comportement est à vomir. Au point qu’on a envie de lui foutre une grosse claque au visage. Au point d’en être détestable, profondément antipathique. Au point que toutes ses rares qualités soient brutalement balayées par la force de sa cruauté, de son sadisme ou de son égoïsme. Orson Krennic illustre une fois encore qu’il désire non pas aimer Galen Erso, mais le posséder de toutes les manières possibles. Krennic ne quitte pas son amant des yeux, en le déshabillant même à travers ses deux orbes bleu glacés, malgré le fait que ce dernier refuse obstinément de lui accorder cette réciprocité. Pas même les larmes qui roulent au coin de ses beaux yeux marron chocolat ne l’interpellent suffisamment pour éveiller chez lui un éclair de lucidité sur la bestialité de ce qui vient de se passer entre eux. Des larmes ? Orson bombe intérieurement le torse. Des larmes de jouissance. Galen est heureux. (non pas du tout) Orson est l’homme qui le rend heureux. (non encore moins) Il s’amuse de la gêne apparente de son « meilleur ami », laquelle représente est pour lui une timidité naturelle. Il refuse d’admettre que ces larmes ou que cette réticence à le confronter témoignent d’une souffrance émotionnelle, d’un traumatisme sexuel, d’un désespoir dont il est le seul et unique responsable. Orson refuse d’accepter cette potentialité. Galen pleure de joie, voilà tout. Galen pleure parce qu’il n’a jamais connu une pareille jouissance. (putain l’égo help)
« Assez, oui, je l’avoue bien volontiers… » répond l’intéressé avec une voix presque inaudible, aussi faible qu’un murmure. Il pose son coude contre le bois vernis de la table, afin d’installer son menton dans le creux de sa main. Il maintient alors sa tête face à celle de Galen, dans une attitude totalement désinvolte et boudeuse. Krennic dévisage alors son interlocuteur avec son fameux petit sourire narquois et ses yeux brillants de lubricité, d’envie – de possessivité. Galen lui appartient corps et âme désormais. Il ignore encore à quel point, car tout ce dont Orson Krennic est persuadé, c’est que Galen n’est capable de lui offrir qu’une seule chose : son corps. Quant à son cœur – Orson le veut à un point obsessionnel, mais il est conscient qu’il s’agit d’un trésor qui ne peut être déterré. Galen a aimé Lyra plus que tout. Galen aime les femmes. Galen ne l’aimera jamais. C’est une certitude pour lui. Galen ne l’aime d’ailleurs actuellement pas. (mais qu’il est con, mais qu’il est coooon)« Pas toi ? »renchérit-il sur le ton de l’ironie, mais également de la séduction. Il papillonne, se retient de sourire trop largement. Il se mord même parfois la lèvre inférieure, en sentant les coins de sa bouche s’étirer en un rictus un peu trop victorieux ou béat. Loin de lui l’envie d’avoir l’air complètement ahuri en public, comme un amoureux transi ou bien encore un enfant ayant obtenu une gigantesque coupe glacée à six boules au beau milieu de la journée.
Tout chez lui montre qu’il est heureux. Des plis de ses yeux, aux rides d’expression qui s’arrondissent, jusqu’aux éclairs de satisfaction et d’euphorie qui brillent dans ses prunelles glacées. Orson est encore sous le coup de l’adrénaline. Il s’amuse fortement de cette situation, parce qu’il est persuadé que cette honte cache un plaisir insoupçonné. La jouissance électrisante et étourdissante de Galen Erso. Un large sourire se forme alors sur les lèvres minces de l’ex-impérial, alors qu’il glisse ses doigts dans ceux de Galen. Ceux qui maintiennent la bouteille de whisky. Il veut la prendre à son tour pour se resservir, et au passage, en profite pour savourer sa victoire en lui donnant une brève caresse tendre. Il le remercie pour sa docilité, mais surtout pour s’être laissé écrasé par lui. L’idée que cette scène a pu être une torture insupportable pour son amant ne traverse pas un instant l’esprit d’Orson Krennic. Ces larmes au coin des yeux ne l’affectent pas de la bonne manière. Il assimile ces larmes à une explosion de plaisir, de jouissance et de contentement. Il est persuadé d’avoir donné un plaisir incommensurable à son amant – ce qui est le cas, avant de l’avoir détruit moralement et d’avoir piétiné sa dignité comme un troupeau d’éléphants. « C’était bon, hum ? » souffle-t-il, alors qu’il se met à caresser l’index de Galen avec la pulpe de son pouce, remontant ensuite vers sa première et sa deuxième phalange. Galen Erso a forcément adoré ce moment d’intimité entre eux, dans un lieu public. Galen Erso ne peut qu’aimer les caresses et les jeux sordides d’Orson Krennic.
Orson Krennic n’aime pas de manière saine. Orson Krennic n’aime pas. Orson Krennic écrase, domine et détruit tout ce qu’il touche. Tout ce qu’il aime. Galen Erso n’est qu’un exemple parmi tant d’autres. Le pire est sans doute le fait qu’Orson Krennic aime désespérément, passionnément, obsessionnellement Galen Erso depuis presque trois décennies. Il l’aime, et ses sentiments vont bien au-delà de la simple notion de possessivité. Il l’aime mais le montre d’une manière cruelle et incohérente. La tendresse, les aveux et la compassion sont des sentiments qui l’horripilent profondément. Il estime ne pas avoir besoin de s’y livrer pour faire signifier à Galen toute la force de son amour, pour lui avoir déjà clamé à quelques reprises. « Tu estimes m’avoir suffisamment humilié ou va-t-il t’en falloir davantage ? » Là, encore une fois, l’impérial montre son ignorance de la souffrance intérieure de Galen. Il préfère en ricaner chaudement, avant de relâcher les doigts de Galen. Il récupère ensuite la bouteille de whisky à pleine main, pour la tirer brutalement dans sa direction. Krennic dévisse le bouchon, et se resserre un verre plein, tout en grognant sur un ton plaintif : « Humilié ? Galen, pourquoi dois-tu toujours employer des adjectifs si éloignés de la réalité. » Un reproche clairement affiché, déguisé en chantage affectif d’après le son légèrement peiné – et calculé – de sa voix rauque. « J’ai compris, tu sais. Ne me prend pas pour un idiot. Tu aurais préféré davantage d’intimité, c’est bien cela ? » poursuit-il en reposant dans un léger bruit, – quelque peu agressif – la bouteille sur le centre de la table. L’impérial est contrarié, mais surtout bien amer de constater une pareille hypocrisie de la part de son amant. Galen a joui, c’est qu’il a forcément apprécié ce moment, alors pourquoi s’en plaindre. (il comprend rien c’est fou) Le voilà qui mime l’air d’être choqué en essayant de lui faire avaler quelle immonde torture cela a été pour lui.
Alors qu’Orson porte son verre d’alcool ambré à ses lèvres, qu’il caresse lentement afin de savourer le goût iodé, pour ensuite le porter à sa langue, la voix de Galen Erso lui plante un couteau en plein cœur. « Je veux partir d’ici. » Tiens, cette phrase est surprenante. Krennic fronce les sourcils, déstabilisé par cette répartie glaciale. Sa surprise est telle qu’il n’essaie même pas de la lui dissimuler. Krennic repose son verre devant lui sans même le boire. Il devine dans les yeux de son amant une envie de fuir en courant, de fuir ce qui s’apprête à arriver entre eux. Orson, – encore une fois – interprète les choses dans le sens qui l’arrange, au lieu de se confronter à la vérité. Il croit que le scientifique est gêné par la notion de « lieu public » entre eux. « Galen… »grogne l’ex-impérial en détachant son menton de sa main. Il vient alors tapoter du bout de ses ongles la table en bois, en caressant distraitement ses bords arrondis de temps à autres. C’est un avertissement nerveux, un tic qui précède l’explosion de colère à venir. L’ouragan Krennic. Le timbre de sa voix est réprobateur, teinté de froideur. Orson craint ne pas apprécier ce qui va suivre, et à juste titre. « De quoi me parles-tu donc encore ? » soupire-t-il en roulant les yeux. « Nous venons d’arriver, ce n’est pas possible. » conclut Orson, le plus naturellement du monde. Il veut camoufler son agacement, mais c’est un effort vain pour quelqu’un d’aussi imprévisible. Las, fatigué de ne pas recevoir les félicitations qu’il estime lui être dues, au regard de ses prouesses sexuelles, notamment linguales, Krennic s’agace d’impatience. (non mais l’autre comment il a fumé omg) Il s’énerve de lire dans les yeux de Galen une envie de fuite en avant de ses responsabilités, de fuite de sa propre personne. Galen est dépité, loin d’être aussi enthousiaste ou euphorique qu’il s’attend à le voir après tant d’efforts. Pour dire vrai, Orson s’est attendu à des sourires, des remerciements, une aura de béatitude émanant de lui après la tristesse d’avoir dû abandonner sa vie avec Lyra et Jyn. Il s’est attendu à tout après cette jouissance, sauf à des regrets, voire des remords. Orson n’en peut plus de cette tête d’enterrement. Cela lui brise le cœur, contrairement à toute attente. Mais Galen Erso n’a pas fini de lui faire rater des battements cardiaques. « Il est préférable que tu ne m’accompagnes pas. » Alors là, c’est la phrase de trop. Orson se lève brusquement, pris sous le coup d’une impulsion soudaine. Un sentiment d’immense déception s’empare de chaque fibre de son corps, le dévorant jusqu’à l’embrasement. Ce n’est malheureusement pas une brûlure de corps qu’il apprécie tout particulièrement.
« Erso. » répète Krennic, d’une voix plus autoritaire cette fois. Il prononce son nom de famille, comme bien souvent lorsqu’il désire lui faire des reproches plus sincères. Lorsqu’il ne s’amuse plus du tout, en somme. Dire qu’à l’origine, l’usage de ce nom de famille était utilisé comme une petite taquinerie affectueuse. Une fois levé, les veines au niveau de ses tempes pulsant dangereusement, Krennic s’avance vers Galen, tout en jetant un coup d’œil furtif vers le fond du bar. Il s’assure que personne ne peut les surprendre dans ces préliminaires mémorables. Que Galen se fasse surprendre en plein ébat, c’est une chose qui l’indiffère, (QUEL BÂTARD) mais qu’on le surprenne en est une autre. L’abandon d’Orson Krennic se fait en privé, en huis-clos. Loin d’être exhibitionniste, c’est une atteinte à sa réputation qui est en jeu. Sa réputation. Elle représente absolument tout pour lui. « Allons-nous rafraîchir un peu, tu veux bien ? » reprend Krennic mollement, presque un peu trop sereinement pour que cela ne soit pas louche. Il bouillonne intérieurement, mais parvient à conserver un semblant de calme. Cette phrase sonne comme une véritable question, elle est d’ailleurs prononcée avec beaucoup de souplesse, mais elle est en réalité un ordre. Il ordonne à Galen de le suivre pour soi-disant se rafraîchir. Pour lui hurler dessus en toute impunité, en vérité. Krennic grince les dents, sa mâchoire se contracte de douleur, alors qu’il agrippe l’avant-bras de Galen dans l’une de ses mains puissantes. D’un coup, il le tire vers lui pour le contraindre à s’extirper de son siège. Non, ce n’est pas là qu’ils auront cette discussion. Ils l’auront en huis-clos, même si ce doit être dans les toilettes sinistres d’un bar.
« Tu veux partir maintenant ? »souffle-t-il ensuite, si proche de son visage qu’il est même capable de compter le nombre de ses pores. Il refuse de lâcher prise, et c’est avec dureté et sans ménagement qu’il le traîne jusqu’aux toilettes les plus proches de l’établissement. « Tu veux partir, Galen, répète-le-moi en face ? »répète Krennic, en élevant enfin la voix. Il s’est contenu depuis bien trop longtemps à son goût pour ne pas faire d’esclandres en public. Maintenant qu’ils sont seuls entre les quatre murs étroits de ces toilettes pour hommes, c’est une explosion de rage et de frustration sexuelle qui déferle sur Galen Erso. « Après tout ce que je fais pour toi ? » C’est un comble, pas vrai ? Krennic est aveugle et sourd aux souffrances des autres, focalisé sur ses propres blessures d’égo, ou de cœur. Le fait que Galen souhaite partir seul produit sur l’impérial un effet dévastateur. Sans lui. En le laissant derrière, comme un sac à patates ou la vulgaire cinquième roue d’un carrosse. « Tu crois vraiment que tu peux partir sans moi ? »s’énerve-t-il en poussant violemment Galen contre le premier lavabo en porcelaine qui se trouve à portée. Le bas du dos du scientifique se cogne douloureusement à ce dernier, tandis que le bas-ventre de Krennic se presse dangereusement contre le sien. « Je. M’y. Refuse. »reprend Orson, en prenant un soin sadique à détacher chacune de ses syllabes, avant de se loger entre ses cuisses. De là, il attrape la ceinture à moitié bouclée de Galen pour la lui détacher dans un mouvement brusque. Naturellement, il s’attaque ensuite à la sienne. Nul doute ne peut subsister quant à ce qui s’apprête à se passer entre eux. Orson a besoin d’extérioriser sa frustration. Il est convaincu que le seul moyen de régler ses conflits avec Galen est que ce dernier lui cède sur le plan physique et intime. Un coup brutal, passionné et sauvage pour qu'ils soient tous les deux quittes. Pour marquer davantage sa domination, il glisse une main entre le tissu du pantalon de costume de Galen et son sous-vêtements. D'un geste brusque, il rompt les derniers millimètres qui séparent leurs corps avec autorité. Galen s'écrase contre lui, dans un soupir d'aise de la part d'Orson. Leurs visages s'effleurent, de part leurs nez, leurs fronts et leurs lèvres.
« Tu veux que je te remémore tes derniers engagements, Erso ? Tu m’as choisi, putain ! Je t’interdis de revenir sur ta promesse ! » Ça y est. Krennic est fou de rage. Cette explosion s’exprime dans chacun de ses gestes précipités, alors qu’il se met à dézipper la braguette de Galen, ainsi que la sienne. « Il n’y a pas de retour en arrière possible. »Non, c’est hors de question. Il ne le supportera pas. Son cœur ne peut encaisser ces cruelles montagnes russes. Après avoir tout donné, tout livré pour gagner Galen Erso contre Lyra. Il ne comprend vraiment pas comment tout peut se mettre à capoter en si bon chemin. Qu’a-t-il donc fait de mal ? « Je t’ai donné du plaisir, Galen. Ne me mens pas. Je t’en ai beaucoup donné… Pourquoi essaies-tu encore de partir ? » Encore. Ce ne sera que la quatrième ou cinquième fois ? Sixième fois ? Galen Erso passe sa vie à fuir. Galen a fui le jour de son mariage avec Lyra, à Coruscant après avoir découvert ses mensonges, à Ea’du en le trahissant de la pire des manières, sur cette foutue île par deux fois… C’est insupportable. « On en est encore là, Galen… »vocifère-t-il avec une étrange tristesse dans la voix. « Comment veux-tu que… Tu ne fais que me fuir ! »Cette fois, c’est un cri de colère qui s’échappe de lui. « Tu n’es pas digne de confiance. Je ne peux pas te faire confiance. »marmonne-t-il pour lui-même, une fois avoir baissé leurs pantalons de costume réciproques. Désormais en sous-vêtements, pantalons aux chevilles, c’est d’abord avec sa bouche qu’il force un premier contact entre eux.
Il l’embrasse furieusement, écrasant ses lèvres contre les siennes pour l’emporter dans un nouveau vertige. Ses mains commencent à palper son corps, le long de son torse et de sa nuque. Il cherche sa peau à travers ses vêtements, se glissant dans chaque faille qu’il découvre avec un empressement désespéré. Krennic cherche de la friction entre eux, jusqu’à agripper le bas de son dos d’une main et l’une de ses fesses de l’autre. Il l’attire contre son propre sexe, camouflé sous son sous-vêtement mais suffisamment éveillé. Alors que son baiser s’intensifie, il le rompt brutalement pour lui souffler au bord de ses lèvres une énième plainte : « Putain, Galen… Je te veux. Dis-moi que tu me veux. Je veux l’entendre de ta bouche... Parce que c’est le cas… » Puis, il glisse ses doigts entre les plis du vêtement pour le faire glisser rapidement, afin de libérer son intimité de sa prison de tissu. Son souffle est précipité, haletant, tant le désir aveugle sa raison. Orson ne résiste pas longtemps à l’envie de le prendre. Il s’est retenu une première fois dans la loge, une deuxième à cause du public de l’établissement, mais il n’y aura pas de troisième fois. Il obtiendra son dû. Krennic s’impatiente, et celle-ci s’exprime par la maladresse ou la brutalité de certains de ses gestes. Une fois qu’ils sont tous les deux libérés de leurs sous-vêtements respectifs, c’est une décharge électrique qui le transperce au moment de frotter la sienne contre celle de Galen. Il colle encore plus, jusqu’à qu’il ne soit plus possible d’avancer à cause du lavabo qui se tient à l’arrière. Lorsqu’il rouvre ses paupières, il se confronte au regard brisé de Galen, et c’est là qu’il comprend enfin. Il réalise avoir fait quelque chose de mal. Il n’est bien évidemment pas encore conscient de la nature exacte de son erreur, mais il vient de perdre son avance. Orson comprend alors que la roue va tourner, et qu’il lui faut au plus vite rétablir le bon équilibre entre eux.
Il doit donner une raison de rester à Galen. Une raison de ne pas s’échapper de son emprise, de ne pas quitter cet établissement sans lui.« Tu as dit… que tu voulais vivre avec moi. Je tiens beaucoup à cette promesse. Nous pouvons… vivre ensemble. Laisse tomber mon appartement. Achetons quelque chose ensemble, où tu veux, à Coruscant ou… ailleurs. Je tiens à toi… plus que de raison. Même si… même si je ne l’exprime pas comme tu l’entends. Je tiens sincèrement à notre histoire. Je ne veux que toi. Je ne veux rien d’autre… Rien n’a autant d’importance que notre histoire… dans toute cette putain de galaxie. » confesse-t-il douloureusement, en se mordant la lèvre jusqu’au sang. Notre histoire. Orson ne ment pas en prononçant ces mots, même si cela le heurte profondément de devoir les verbaliser. C’est bien quelque chose qu’il déteste profondément dans les rapports humains. Le fait d’exprimer ses sentiments amoureux, ou même d’en avoir pour quelqu’un d’autre que pour sa propre petite personne. (on va aller voir un psy ne t’en fait pas) Il déteste exprimer ses émotions ou parler de ses sentiments. Krennic méprise tout ce qui est susceptible de porter un coup à sa fierté ou ce qui peut l’affaiblir au point de n’être plus que l’ombre de lui-même. Il ne ment que sur un détail dans cette tirade chaude et se voulant rassurante sur la sincérité de ses intentions : il ne se voit pas s’installer ailleurs qu’à Coruscant. Là où tout doit se passer dans les prochaines années, là où il doit devenir quelqu’un d’important dans l’Empire. « Ne pars pas maintenant. » chuchote-t-il entre deux baisers langoureux pleins de désespoir et… de quelque chose de nouveau. De la tendresse. « Mais si tu pars… prends-moi avec toi. » Il insiste auprès de Galen, en jouant à brosser les lèvres des siennes dans une lente agonie, plaintive et délicate. « Compris...? » supplie-t-il, d’une voix tremblante. Ce supplice lui arrache la gorge, mais c’est un mal nécessaire pour le convaincre de sa sincérité.
Orson est à deux doigts de perdre Galen. Il doit le ramener à tout prix dans son aura. Il doit le convaincre. Il doit le prendre encore une fois. « C’est mon tour. » grogne-t-il, avec les yeux assombris par la lubricité de ses pensées, lesquelles effacent brusquement toute la douceur des dernières minutes. Ce moment de tendresse ne dure malheureusement pas longtemps, et la bestialité qui se dissimule en lui éclate une fois encore. Il prend la main de son amant pour la glisser contre sa virilité fièrement enflée, afin de l’encourager à effectuer de longs mouvements de va et viens. Sa main ferme le guide, d’une manière particulièrement pédagogue (je ris), jusqu’à ce qu’il ne puisse plus attendre avant d’exulter. Krennic retient péniblement deux ou trois gémissements. Sa voix est désormais aussi faible qu’un murmure, suppliante de quelque chose de plus intense encore. Il ne cesse d’en vouloir plus depuis leur toute première fois. L’union de leurs deux corps le taraude, elle hante ses pensées de choses terribles. L’impérial se sent à son tour proche de la jouissance, mais il tient à apprécier ce moment dans le cadre d’une étreinte charnelle, non sur le bord d’un évier misérable. « Laisse-moi… Laisse-moi te faire du bien. Beaucoup de bien, Galen. »Et fais-moi du bien, se retient-il de préciser, même si ses yeux parlent d’eux-mêmes. Et sur ces derniers mots, il l’embrasse avec toute la passion, l’énergie, la force et l’amour dont il est capable. Quant à ses mains, ces dernières refusent de quitter la croupe parfaitement rebondie de son amant. Elles y plantent même ses ongles dans sa chair, avant d’écarter la peau de ses fesses pour y introduire sa virilité. Orson ne le pénètre pas. Pas encore. Il se contente d’aller et venir entre ces deux beaux globes qui constituent sa croupe. Lentement, de plus en plus précipitamment, au rythme des battements frénétiques de son palpitant et des pulsations de son intimité. Des râles de plaisir s’échappent de ses lèvres, pendant son baiser, puis des gémissements lourds de sens, lancinants. S’en est au fur et à mesure insupportable. Il se rapproche davantage pour qu’à chacun de ses passages, son membre caresse celui de son amant, afin que les sensations soient partagées et le plaisir double. Il en veut encore, encore et encore. Il veut jouir sur lui, en lui, partout. Leurs bouches, leurs torses et leurs virilités se frôlent dans une nouvelle étreinte brûlante, asphyxiante et désespérée. C’est exactement là qu’ils doivent être. Ensemble. Liés à tout jamais. (sonne les cloches du mariage c’est pour bientôt)
ஃ Haven't they suffered enough? But you can't get enough of shutting down systems for personal gain. If you mess with things selfishly, they're bound to come undone. Do you get off on pain? We're not pawns in your game. – Commander In Chief (demi lovato) ஃ
Galen Erso
▿ Ton univers : Rogue One : A Star Wars Story
▿ Date de naissance : 16/02/1976
▿ Age : 48
▿ Métier : Producteur de cinéma
▿ Quartier : Baker Street Avenue
▿ Côté cœur :
“You realize that he’s never going to stop looking for you, Galen. You’re in his blood, crystal research or no. He’s never going to let go of you entirely.”
▿ Dons/capacités/pouvoirs : Aucun pouvoir.
▿ Pseudo : Oly
▿ Avatar : Mads Mikklesen
▿ Copyright : Triumphandloss
▿ Disponibilités rp : Disponible
▿ Autre(s) compte(s) : Hannibal & Co
▿ Messages : 352
▿ Points : 609
▿ Date d'inscription : 29/03/2022
▿ Notes :
Lun 1 Aoû - 0:13
You were my everything
Galen voudrait disparaître. De cette pièce, de cette époque, de cette vie. Il ignore pourquoi le sort les a placés à cet exact moment, mais il sait à présent que sa place n’est nulle part. Ni auprès de cette épouse qu’il a abandonnée en ne lui laissant que de médiocres excuses en guise de consolation, ni auprès de l’homme pour qui il l’a quittée, et qui vient certainement de lui faire vivre l’un des moments les plus humiliants de son existence. Et le pire n’est pas encore de l’avoir enduré, c’est de constater à quel point Orson est indifférent à la souffrance qu’il ressent à cet instant. Orson est satisfait de lui, et il ne s’en dissimule même pas. Il se repaît de son mal-être sans savoir l’identifier. Le plaisir que trahissent sa voix et les expressions de son visage renforcent sa propre douleur, sa propre honte. Il se sent pitoyable, pathétique. Il voudrait fermer les yeux, les rouvrir et retrouver le confort de son appartement de Baker Street Avenue. S’y retrouver seul, sans personne. Sans lui. Pouvoir essuyer ses larmes d’un revers de sa manche sans avoir à soutenir le regard de celui qui en cet instant ne le lâche pas des yeux. Orson confesse être satisfait, sans franchement de gêne ni de remords. Ce « pas toi ? » qu’il lui adresse en retour en dit long sur son inaptitude à comprendre la situation. Peut-être que cela devrait partiellement réconforter Galen, c’est bien la preuve après tout qu’Orson ne comprend tout simplement pas la situation telle qu’elle est, mais ce n’est pas ainsi qu’il le ressent. Qu’Orson soit à ce point en décalage avec ses émotions, incapable de comprendre les tourments qui l’animent et la détresse qui l’assaille, c’est au fond la preuve manifeste de leur incompatibilité… s’il était nécessaire d’en donner une preuve quelconque. Il ne prend pas la peine de répondre à cette question. Son corps a trahi un plaisir que son esprit réfute. Galen n’est pas satisfait. C’est tout l’inverse. Galen est malheureux comme les pierres, malheureux d’aimer si viscéralement un homme capable de le torturer à ce point.
Galen est presque extérieur à lui-même, si bien qu’il ne se soustrait même pas à la légère caresse des doigts d’Orson contre les siens quand Galen profite de récupérer la bouteille de whisky pour le gratifier d’une brève caresse. Cette caresse pourrait être douce, tendre même si elle ne faisait pas écho à une scène dont son corps conserve les stigmates. C’était bon, hum ? Il lui est impossible de nier le fait que sa jouissance a été réelle. Pourtant, il ne répéterait ce moment sous aucun prétexte. Il veut le lui faire comprendre. Il le dit directement. Il a été humilié. Peut-être faut-il l’articuler en mots pour qu’Orson le comprenne… mais il n’en est rien. A la place, Galen lui oppose un ricanement désagréable. Non, il n’a pas utilisé un adjectif éloigné de la réalité. C’est précisément ce qu’il a ressenti, et ce qu’il ressent encore tandis qu’Orson nie radicalement ses émotions pour les déformer à sa guise, les manipuler jusqu’à ce qu’elles gagnent la forme et la teneur précises qu’il tient tant à leur conférer. Galen refuse toujours plus obstinément de regarder Orson dans les yeux tandis qu’il prétend comprendre et ne devine rien, affirmant qu’il aurait préféré davantage d’intimité. En soi, ce n’est pas entièrement faux, au sens où, puisqu’il décidait de partir avec lui, la suite s’écrivait d’elle-même, et elle aurait pu s’inscrire dans un cadre intimiste, où il n’y aurait eu qu’eux, et où Galen n’aurait pas eu le sentiment de sacrifier sa vie et sa famille à la seule lubricité de l’homme que même encore maintenant, en dépit de ce qui vient de se passer, il aime plus que tout.
Oui, il veut partir d’ici, et il se moque bien des protestations d’Orson. Il ne les entend même pas, il n’a plus qu’une idée fixe, et c’est de s’en aller. Il a le sentiment d’étouffer entre ces quatre murs. Il doit rentrer chez lui, et il le doit à tout prix. L’impatience et l’agacement d’Orson n’arrangent rien, elle resserrent autour de lui un étau de plus en plus oppressant, insupportable, et qu’il ne parvient tout bonnement plus à tolérer. Il faut qu’il s’en aille. Il faut qu’il le laisse s’en aller. Bien sûr, il doit s’attendre à ce qu’Orson proteste. Voilà qu’il se lève, s’adresse à lui d’une voix soudainement bien plus autoritaire. Il ne veut pas se « rafraîchir un peu », il veut juste s’en aller, c’est tout. Rien d’autre. Mais Galen sait bien qu’Orson ne suggère rien, à la place, il ne fait jamais qu’exiger. Galen n’a guère le temps de protester, voilà qu’Orson le tire de sa place, l’oblige à quitter son siège. Et les voilà à présent, entre les murs des toilettes, à régler leurs comptes au pire endroit possible quand Galen n’attend plus rien et ne veut plus rien. Chaque paroles lui fait l’effet d’un lame qu’on lui planterait en plein cœur. Voilà qu’Orson s’offusque au nom de tout ce qu’il aurait fait pour lui, explosant d’une rage inquiétante et dangereuse. Galen veut répondre mais à peine envisage-t-il d’argumenter qu’Orson le pousse contre le lavabo le plus proche, avant de se rapprocher de lui et de réduire l’espace entre leurs corps à peau de chagrin. Et voilà qu’il recommence, quand Galen, à peine remis du puissant sentiment d’humiliation qui l’avait saisi plus tôt, se voit à nouveau considéré comme à la seule disposition des fantasmes d’Orson, sans aucune forme de considération pour ses propres envies, ses propres limites, ses propres tourments. Il déboucle sa ceinture glisse sa main entre ses jambes, sous son pantalon. Non, il n’a pas besoin de lui remémorer ses engagements, et Galen, au fond, demeure convaincu du fait que quitter Lyra était la chose à faire… demeurer sous l’influence nocive d’Orson, en revanche... Orson n’a pas tort, il ne fait jamais que le fuir, mais ce qu’il fuit en réalité, c’est la puissance dévastatrice de sentiments qui finiront nécessairement par avoir raison de lui.
Bien sûr que la proximité de leurs corps ne le rend pas indifférent, bien sûr que la caresse de ses doigts le long de son corps ne le laisse pas de marbre, bien sûr que ses baisers font battre son corps plus fort. Bien sûr qu’il le veut. Mais pas maintenant, pas comme ça.
« S’il te plaît, Orson », il essaie de le supplier, de le rendre à la raison chaque fois que l’espace entre leurs lèvres se brise et l’autorise à prononcer laborieusement quelques mots. « C’est pas ce que je veux. Tu ne comprends pas… »
Il pense un moment qu’Orson s’en moquera définitivement. Il va se contenter de s’emparer de ce qu’il estime être son dû, sans réfléchir davantage, sans se soucier même de son consentement, qu’il estime devoir lui être nécessairement acquis. Pourtant, tout à coup, il semble se ressaisir, du moins un peu. Voilà qu’il revient sur ses paroles les plus douces et les plus prometteuses. Galen lui avait dit vouloir vivre avec lui, et il le pensait. Maintenant, dans cette position indignante, il entend l’homme qu’il aime lui affirmer qu’il tient à lui plus que de raison, et qu’il ne veut que lui, qu’il est tout ce qui importe. Galen ne sait pas s’il doit le croire, il est sans doute plus que temps de cesser d’être naïf. Pourtant, quand il entremêle son discours de baisers désespérés, mais surtout tendres, il n’arrive pas à être insensible. C’est ainsi qu’il aurait voulu qu’Orson soit depuis le début. Cependant, il réussit à peine à le croire dorénavant. Ses belles paroles ne sont que belles, elles ont sans doute autant de substance que toutes les promesses qu’il avait faites par le passé à notre grand pacifiste, quand il parlait d’œuvrer avec lui à un monde meilleure tout en planifiant de détruire des planètes entières. S’il avait encre le moindre doute, ce qui suit le lui confirme. Orson ne l’aime pas, Orson le désire.
« Je n’ai nulle part où aller de toute façon, pas vrai ? » C’est un constat un peu morne qu’il adresse à Orson alors que ce dernier revient à ses pulsions premières, s’empare de sa main pour la guider jusqu’à sa virilité et orienter ses caresses…
Laisse-moi te faire du bien. Beaucoup de bien, Galen. Il en est sans aucun doute capable, mais Galen, en vérité, n’en exigerait pas autant de cet instant. Il veut se projeter ailleurs, dans un monde où son amour pour Orson n’aurait pas à se manifester dans la brutalité, la violence et le conflit… Quand ses lèvres l’embrassent, il invente de l’amour dans la passion qu’Orson exprime mais ne croit plus complètement dans son existence. Puisque cet amour n’existe pas, puisqu’il a tout perdu, alors à quoi bon… pourquoi résister ? Autant s’abandonner jusqu’à ce qu’il se lasse, et il se lassera sans doute bien assez vite. Leurs virilités mises à nu pressées l’une contre l’autre, Galen ferme les yeux à la fois pour ignorer le regard d’Orson et pour se focaliser sur leurs seules sensations, au mépris de tout le reste. Pour que ne demeure qu’un plaisir déparé de toute attente. Il se focalise sur la saveur de ses baisers, sa langues qui caresse langoureusement la sienne, leurs bouches qui s’entredévorent, la friction insoutenable de leurs virilités, la mélodie toute particulière de ses râles de plaisirs qui se mêle aux soupirs qu’il étouffe contre ses lèvres. Galen est au bord du précipice. La chute est inévitable.
« Fais ce que tu as à faire », fait-il en guise d’invitation très directe à ce qu’ils espèrent au fond tous deux. Galen n’a pas renoncé à son instinct de fuir, loin de là. Mais il caresse néanmoins l’envie presque irrépressible de retrouver cette sensation unique, celle de leurs corps qui ne font qu’un, quant tout semble soudain prendre sens alors qu’au fond tout ceci n’en a aucun. « Fais le tout de suite. »
code by EXORDIUM. | imgs by tumblr
Orson C. Krennic
▿ Ton univers : Rogue One: A Star Wars Story
▿ Date de naissance : 14/04/1981
▿ Age : 43
▿ Métier : Ex-romancier de génie, auteur de best-sellers et désormais ingénieur en armement à Mordor Industries depuis fin 2022 • Critique littéraire à ses heures perdues • Expert en science-fiction
▿ Quartier : Baker Street Avenue, dans un appartement en colocation avec son fiancé, Galen Erso.
▿ Côté cœur :
― Krennic laughed to ease the mood. “You know what I find interesting – or maybe ironic is the word. It’s that each of us wants what’s best for you. In a way, we’re competing to make you happy, as old-fashioned as that sounds. And each of us has a different idea about what you should be doing. (…) and I maintain that you’re meant for bigger things, and will continue to do whatever I can to bring opportunities to your attention.” Galen smiled thinly. “Don’t think I don’t appreciate it.”
(CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
― “We have to put some meat back on those bones of yours,” he said as he crossed the cabin to Galen, “but I think I could get used to the beard.” (Orson Krennic to Galen Erso – CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
― Was Galen to become the prize in a contest between them? Well, hadn’t he always been that? (Orson Krennic about Galen Erso and his rivalry to Lyra Erso – CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
••• ❝ i'll never stop looking for you. i'll never let you entierly. you’re the only truth in a sea of lies. you're in my blood. now and forever. ❞
—⥼ ※ ⥽—
—⥼ ※ ⥽—
― Beings had been known to hide on Coruscant for a lifetime, but Galen wouldn’t be one of them. He wouldn’t be able to stay away from his research. He would have a change of heart. He would turn himself in. He would reach out… The anger and despair he had felt in the air-speeder returned and settled on him like a great weight. “Galen,” he said, as if orphaned. Then: “Galen!” shouting it to the busy sky. (Orson Krennic about Galen Erso – CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
—⥼ ※ ⥽—
••• « It’s just so hard not to think of you...
think of where you are.
My Stardust, my Death Star. »
▿ Dons/capacités/pouvoirs :
▿ L’Étoile de la Mort
▿ Blaster lourd DT-29 amélioré (macroscope)
▿ Astromécano C2-B5
▿ Expertise tactique et stratégique
▿ Connaissances approfondies en armement
▿ Autre(s) compte(s) : Orion Black ◊ Nolan Sorrento ◊ Sheev Palpatine ◊ Thalassa Tarkin ◊ Celia St. James ◊ Sauron ◊ Perséphone
▿ Messages : 380
▿ Points : 986
▿ Date d'inscription : 05/03/2022
▿ Notes :
▵ LAME IVDU TAROT ○ L'EMPEREUR
—⥼ ※ ⥽—
AUTORITÉ ╳ ACTION ╳ POUVOIR ╳ DIRECTION ╳ VOLONTÉ ╳ PERSÉVÉRANCE ╳ ENTÊTEMENT ╳ PUISSANCE ╳ TYRANNIE
—⥼ ※ ⥽— « We were on the verge of greatness. »
-(O)rson (C)allan (K)rennic-
« I don't have to sell my soul. He's already in me. I wanna be adored. I don't need to sell my soul. He's already in me. I wanna be adored. You adore me. I wanna be adored. I gotta be adored. » ( i wanna be adored ϟ the stone roses )
« I used to roll the dice. Feel the fear in my enemy's eyes. Listen as the crowd would sing: now the old king is dead ! Long live the king ! One minute I held the key. Next the walls were closed on me and I discovered that my castles stand upon pillars of salt and pillars of sand.
People couldn't believe what I'd become. Revolutionaries wait for my head on a silver plate. Just a puppet on a lonely string. Who would ever want to be king.
┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ I used to rule the world.
┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉
Seas would rise when I gave the word. Now in the morning I sleep alone. Sweep the streets I used to own. For some reason I can't explain, once you'd gone there was never, never an honest word.
┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ That was when I ruled the world. » ( viva la vida ϟ coldplay )
— ◊ ◊ ◊ ◊ ◊ —
•••
it's his project.
it's his life.
it's his everything.
it's the death star.
•••
▴ WILHUFF T. (1 - AU) -0 BBY ❘ Krennic survit à Scarif ⋄ Retrouvailles explosives ✰ (MAJ ✎ 23.02)
▴ WILHUFF T. (2 - AU) -10 BBY ❘ Krennic a une liaison cachée avec le fils de Tarkin ⋄ Réalité dans laquelle Garoche est en vie ✰ (MAJ ✎ 09.10)
▴ WILHUFF T. (3 - AU) -31 BBY ❘ Jeunesse de Krennic à Brentaal ⋄ Tarkin est enseignant ⋄ Relation professeur-élève ✰ (MAJ ✎ 23.02)
▴ WILHUFF T. (4 - AU) -13 BBY ❘ Galen Erso est mort ⋄ Tarkin est amoureux de Krennic ⋄ Obsessions ✰ (MAJ ✎ ??.??)
▴ WILHUFF T. (5 - AU) 4 ABY ❘ Post-Bataille d'Endor ⋄ Tarkin et Krennic ont survécu à Scarif & Yavin ⋄ Incarcération ⋄ Passion inavouée ✰ (MAJ ✎ 23.02)
▴ WILHUFF T. (6 - AU) 4 ABY ❘ Post-Bataille d'Endor ⋄ Krennic a trahi l'Empire et est un agent important de la NR ⋄ Tarkin est arrêté ⋄ Krennic et Tarkin sont des ex-amants ⋄ Interrogatoire ✰ (MAJ ✎ 28.03)
▴ WILHUFF T. (7 - AU) 2022 ❘ Sur l'île ⋄ Krennic et Tarkin sont en couple ⋄ Leurs souvenirs sont revenus ✰ (MAJ ✎ ??.??)
▴ WILHUFF T. (8 - AU) 2022 ❘ AU!Moderne ⋄ Krennic et Tarkin sont associés de leur start-up ⋄ Passion refoulée ⋄ Galen a rompu avec Krennic ⋄ Voyage dans les îles ✰ (MAJ ✎ 17.03)
▴ WILHUFF T. (9 - AU) 4 ABY ❘ Suite AU!Prison ⋄ Douches ⋄ Incarcération ✰ (MAJ ✎ 02.02)
▴ WILHUFF T. (10 - AU) -18 BBY ❘ Babysitting qui tourne mal ⋄ Krennic surveille le fils insupportable de Tarkin ✰ (MAJ ✎ 27.03)
writing music: all i want is you ▵ u2 ; soulmate ▵ natasha bedingfield ; next to me ▵ imagine dragons ; i hate you don't leave me ▵ demi lovato ; if you say so ▵ lea michele ; black sheep ▵ gin wingmore ; note:
“I got lots of jealous lovers that all wish they had me back. Got a pistol for a mouth, my own mama gave me that. Making my own road out of gravel and some wine. If I have to fall then it won't be in your line. Make me mad, I'm not here to please. Paint me in a corner but my color comes back. Once you go black, you never go back.” (BLACK SHEEP ▵ gin wingmore)
◒◓
CATHÉDRALE DE CORUSCANT CITY – AN -25 BBY
Galen Erso ne se rend probablement pas compte d’une chose importante, c’est que les « S’il te plaît, Orson » murmurés sur un ton aussi plaintif l’excitent plus que de raison. Le corps d’Orson Krennic est traversé par de longs frissons, à chaque fois que ces suppliques viennent chanter monts et merveille à ses oreilles. Il ne lui semble pas connaître de déclaration plus brûlante et excitante que celle-là. Il désire entendre indéfiniment ces suppliques, et même se noyer durant des heures avec eux. Orson Krennic éprouve clairement un plaisir sadique dans le fait de torturer les nerfs de Galen Erso. Sa plus belle récompense est de l’entendre le supplier encore et encore. Cela lui donne tout sauf envie d’arrêter. Dans sa folie, il s’imagine même que Galen rentre dans son jeu. Ces « s’il te plaît » chauds et excitants sont à double tranchant, car plus Orson s’en réjouit, plus il en redemande, et plus il éloigne l’homme qu’il aime et désire de son emprise. Galen lui soutient que ce n’est pas ce qu’il veut. Pendant une fraction de seconde, cette phrase semble faire l’écho de quelque chose de profond dans l’esprit de l’impérial. Il donne d’ailleurs l’impression de peser sérieusement le pour et le contre, avant de ralentir la cadence de leurs préliminaires pour lui chuchoter quelques paroles mièvres. Orson comprend là que son amant recherche une preuve d’affection et de sincérité. Il comprend par miracle qu’il est allé loin dans son empressement à croire que tout lui est nécessairement acquis. Fier de son rétropédalage visiblement efficace, puisque Galen renonce presque instantanément à toute envie de fuite (que tu crois), Orson le récompense par un nouveau baiser. Tendre, amoureux. Il l’embrasse encore et encore, en lui laissant parfois quelques minutes de pause pour le laisser lui dire quelques mois.
« Tu ne comprends pas. » Qu’est-ce qu’il ne comprend pas ? Orson fronce les sourcils, sans interrompre pour autant le passage intrusif de sa langue dans la cavité buccale de son partenaire. Il veut sentir sa comparse dans la sienne, goûter la salive de son amant, mais surtout partager bien plus que leurs fluides buccaux. Orson essaie de rassurer sa conscience, quelque peu entachée. Il parvient à se convaincre du fait que Galen ne sait pas ce qu’il dit ou ce qu’il fait, sans doute à cause des émotions ou de l’alcool. Galen Erso le veut forcément. La bouche de Galen dit l’inverse de son corps. C’est un signe imparable selon Krennic. « Je n’ai nulle part où aller de toute façon, pas vrai ? » Orson lève les yeux vers Galen, apparemment dubitatif. Il craint durant une fraction de seconde que son amant ne décide de lui tourner le dos. Il baisse alors longuement les yeux vers le miroir situé au-dessus du lavabo, et abandonne momentanément ses baisers ou ses caresses. Droit comme un I, stoïque et perdu dans ses propres pensées, l’impérial réalise l’ampleur du sous-entendu de son « meilleur ami ». Galen s’apprête sans doute à le fuir une fois encore. Il souffle bruyamment, en mimant une expression peinée. « Pardonne-moi… » chuchote Orson en interrompant ses caresses sensuelles pour conserver la tendresse de ses baisers. Cette fois, ses baisers sont légers, doux et presque aériens contre la nuque de son interlocuteur. « Je suis trop enthousiaste. » Il cela d’une manière qui légitime ses actes. Comme si le fait d’être empressé justifie de forcer la main pour obtenir des faveurs sexuelles. Les larmes dans les yeux de Galen ont presque disparu, mais cela ne retire en rien la souffrance qu’il doit éprouver – une souffrance à laquelle Orson semble impassible. Il préfère croire que la douleur qui se lit dans les prunelles de son « meilleur ami » n’est rien d’autre que le résultat de l’annulation de son mariage. « Fais ce que tu as à faire. » cède Galen à contre-cœur, ce qu’Orson n’identifie pas immédiatement comme un aveu de douleur, mais plus comme le fait de perdre à un simple jeu de préliminaires. « Puisque c’est ce que tu désires. » rétorque Krennic, sans ajouter de provocation supplémentaire. Pour une fois. Il s’exprime mollement, d’une voix aussi basse que l’est un murmure. On décèle presque une pointe de sécheresse dans le son de sa voix grave. Pas de sourire moqueur, pas de phrase cynique, pas de coup d’œil furtif. Aucune expression autre qu’un travail intérieur pour réprimer l’amertume qui s’empare de ses pensées. Quelque chose refroidit drastiquement ses ardeurs. Le feu de ses désirs est toujours présent, comme un phénix renaissant de ses cendres, quelque peu amoindri par la dure réalité de leurs échanges. Orson est ailleurs, déçu par le comportement de Galen. Non, ce n’est pas ce que Galen Erso désire maintenant. Orson Krennic le lit clairement dans le fond de ses prunelles sombres, légèrement voilées par le chagrin qu’il a éprouvé plus tôt à subir l’humiliation publique de jouir sous la table d’un bar miteux. Non, ce n’est pas ce que Galen Erso veut obtenir d’Orson Krennic. Bien qu’Orson le sache, le devine ou le sente, cela lui est égal. (oh mais le bâtaaaaard) Il est énervé au point d’être aveugle et sourd à la détresse de son « meilleur ami ». Lorsque ses émotions supplantent sa capacité de raison, nul salut comme nulle pitié ne peuvent être accordés à ses pauvres victimes.
Puisque c’est ce que tu désires, répète Krennic dans un coin de son esprit. Puisque c’est ce qu’il désire, puisqu’il le supplie que les choses soient faites ici et maintenant – il en sera ainsi. Les choses se feront maintenant et vite. Puisque c’est ce qu’il désire. Presque avec ironie, Orson se confronte au poids de sa propre culpabilité. Il souffre intérieurement, mais n’en montre aucune trace, contrairement à son amant. Peiné de ne pas recevoir autant d’attentions qu’il le souhaite ou d’affections, Krennic se vautre davantage dans ses pulsions primaires. C’est une manière bestiale de camoufler la vulnérabilité de son âme, les élans douloureux de son cœur – lancinants et poignants. Galen Erso ne désire pas les choses de cette manière-là. Orson Krennic est hypocrite. Un putain d’hypocrite, mué par des convictions personnelles et égoïstes. Bien que se sachant hypocrite, il s’enfonce davantage dans une dynamique de possession et de domination, sans états d’âme. « Retourne toi. » ordonne-t-il d’une voix sèche et expéditive, presque déshumanisée, ce qui contraste avec le souffle brûlant venant caresser la ligne arrière de la nuque de son partenaire, ou la chaleur irradiant de son propre corps mis au supplice. Il place ses mains de chaque côté des hanches de son amant, glissant ses doigts sur sa peau dénudée, pour le contraindre à lui tourner le dos. Elle est déjà suffisamment chaude à son goût. Il désire que Galen puisse admirer son reflet dans la glace du lavabo. Lorsqu’il le prendra, lorsqu’il l’emportera dans un orgasme époustouflant. Il compte s’assurer que Galen imprime son visage, ses hanches dans sa mémoire à tout jamais. « Penche-toi. » poursuit-il dans un murmure. L’impérial n’attend pas que Galen s’exécute et se met à glisser la paume de sa main le long de sa colonne vertébrale. D’une caresse brève mais exigeante, Krennic effectue une pression pour le forcer à pencher son dos en avant. Un léger rictus se dessine au coin de ses lèvres. Il s’étonne toujours de la facilité avec laquelle il parvient à faire plier Galen à ses caprices. (c’est ça fais le malin) « Comme ça. Oui. Plus vers moi. » susurre-t-il dans un souffle, avant de guider les gestes de Galen pour que sa croupe soit à bonne distance. Il se montre distant afin de se préparer à encaisser l’indifférence qu’il pressent chez Galen. Quel idiot, persuadé que Galen ne veut pas de lui avec la même passion. Ils sont pourtant égaux, chacun éprouvant des sentiments profonds et dévastateurs pour l’un comme pour l’autre. Galen considère que ce n’est pas le bon moment, ce qu’Orson est incapable de comprendre. Orson considère en retour que Galen ne peut lui rendre au centuple tous ses sentiments. Ils se sont promis une meilleure transparence dans leurs échanges, mais faute de ne pas communiquer son désarroi ou ses frustrations, Orson préfère se faire les questions et les réponses par lui-même.
Ses mains terminent leur ouvrage. Galen se retrouve maintenant complètement nu devant lui. Plus de chemise, de veste. Quant à son pantalon, il se retrouve à ses chevilles. Aucun obstacle n’existe entre la croupe rebondie de Galen Erso et sa propre virilité. Krennic conserve en revanche son pantalon de costume, sa veste, ainsi que sa chemise. Il s’agit là d’une manière provocante d’asseoir sa supériorité sur son partenaire. Il veut lui montrer qu’il domine leurs rapports en restant habillé. Il veut soumettre Galen. Krennic se rapproche encore plus – leurs corps ne faisant qu’un, sans avoir pour l’instant été pénétrés. Il cesse tout frottement entre eux, maintenant qu’ils sont libérés du moindre obstacle. Le contact se fait alors peau contre peau. Orson soupire à chaque rapprochement entre le sommet de sa verge et le creux des reins de Galen, sa chair irradiant d’ardeur n’en pouvant plus. Très vite, une fine particule d’humidité recouvre la peau douce, bien blanche de son amant. Trop blanche à son goût. Krennic veut la maltraiter, la griffer pour la tâcher de sang pendant leurs ébats. L’envie ne se fait pas attendre, ses ongles agrippent ensuite l’un et l’autre des deux globes charnus qui constituent le fessier incroyablement ferme et confortable de Galen. Il leur assène une claque brutale, puis une deuxième et enfin une troisième, jusqu’à ce que la marque de ses doigts s’imprime dans la chair de son amant. Comme une marque au fer rouge. Il vient ensuite plaquer son membre fièrement dressé, arrogant et enflé de sa base à son sommet. Il se plaque, mais ne prend pas encore possession de Galen. Son sexe préférant jouer quelques minutes avec le corps offert de Galen en opérant de longs va et viens précis, en mimant un début de pénétration, avant de se retirer tout en douceur. Quant à ses lèvres, elles se ruent dans son cou, en dévorant chaque centimètre de peau pour l’embraser à son tour.
Quelques râles d’impatience et de plaisir glissent hors de ses lèvres tremblantes, à mesure que son corps se met à supplier d’être enfin réuni dans celui qu’il chérit avec tant d’ardeur et d’amour. Il dépose ensuite un long suçon au milieu de ce cou ainsi offert, à quelques baisers de son oreille. « J’attends de te prendre depuis des heures. » confesse-t-il en soupirant lascivement, avant de décider de faire abstraction de l’amertume ou de la déception de ne pas lire autant d’enthousiasme chez Galen. Il essaie de se convaincre qu’un premier orgasme lui fera forcément retrouver le sourire – pour l’un comme pour l’autre. Krennic emploie des mots crus, il rompt brutalement avec ses tournures de phrases précieuses, pensées dans le but de charmer par des sous-entendus scabreux et un certain snobisme impérial. Ce petit jeu est inutile entre eux, les deux hommes ont dépassé le stade des non-dits. Il s’est passé beaucoup trop d’actes intimes et de confessions réciproques. Krennic estime ne plus avoir de temps à perdre. Il considère même en avoir suffisamment perdu depuis quelques décennies. « Tu me rends… » grommèle-t-il, mais quelque chose le pousse à s’interrompre, alors que ses doigts entreprennent un premier acte de pénétration intime. Orson le prépare à le recevoir dans toute sa splendeur, d’ici quelques minutes. Il commence à caresser de la pulpe de ses doigts la ligne parfaite de son intimité, parcourant cette zone sensible et innervée avec l’expertise qui est maintenant la sienne. (non mais le gars, ça fait que deux-trois fois qu’ils s’envoient en l’air, mais c’est bon il a décroché un doctorat du sexe mention érotisme anal, quel génie)
Krennic en profite de temps à autres pour attirer Galen contre le bord de l’évier par des coups francs de son bassin. Son index et son majeur s’amusent à caresser sa virilité, ses testicules, pour revenir enfin sur cette intimité offerte. Il enfonce un doigt très lentement, en veillant à ne pas meurtrir davantage l’étroitesse de ses parois, jusqu’à le sentir suffisamment prêt pour en recevoir un deuxième. S’en suit alors des gestes précautionneux, à la recherche davantage du plaisir de Galen que de sa propre jouissance. Il le pénètre dans une lente agonie, se réjouissant des changements de réaction chez son partenaire, comme du simple soupir ou du râle de contentement. « Je n’ai pas les mots. » conclut l’impérial, dépassé par l’intensité de ses émotions. Galen Erso le rend fou dans tous les sens du terme. Loin d’être complètement égoïste, Orson veut lui faire partager cette ivresse. Il accompagne donc ses caresses plus profondes et précises par de nouvelles au niveau de sa virilité, avec son autre main. Orson s’applique en bon perfectionniste qu’il est à provoquer une nouvelle poussée d’excitation en Galen Erso. Il adore la sensation de ce sexe qui enfle de plus en plus sous doigts avides, au point qu’il ressent assez vite l’envie de le faire jouir une seconde fois par ce biais. « Ivre, est l’adjectif qui m’est venu spontanément à l’esprit, mais… Il est encore si faible. » Ivre d’amour, de sexe, de sauvagerie, de confiance, d’arrogance, d’envie, de bonheur, mais aussi de tristesse. Galen Erso lui fait traverser toutes les émotions possibles et imaginables depuis trente ans. Cette preuve d’honnêteté est désarçonnant, d’autant qu’elle s’affiche dans un moment particulier entre eux. « Tu sens ce que tu me fais ? » murmure-t-il en désignant son membre enflé, qui se glisse lentement dans le creux de sa croupe. Krennic garde la bouche mi-close durant de longues minutes, lorgnant sur le cartilage de son oreille ou son lobe, avant de les prendre d’une bouchée. Il applique un soin méticuleux à provoquer frissons, spasmes et décharges au corps presque dénudé de Galen, tout en extirpant ses doigts de son intimité pour les remplacer par le sommet brûlant de sa propre virilité.
Enfin, ils y sont. Krennic ne contient pas son euphorie. Il est incapable de retenir un cri rauque, – un mélange de plaisir et de soulagement – en goûtant une fois encore à l’étroitesse chaude de Galen. Il le prend si bien, s’en est électrisant. L’impérial rejette alors sa tête en arrière sous l’onde de choc qui le submerge. Il se sent soudainement pris comme dans un étau cuisant, son corps tout entier appelant à posséder Galen jusqu’à la garde. Orson aime par-dessus tout cette impression de « familiarité » qui s’imprègne naturellement dans leur union. Il ressent par des vagues de déflagration un plaisir presque incommensurable. Celui de ne faire plus qu’un avec l’objet de toutes ses convoitises en trois décennies. Galen lui appartient. Physiquement parlant. Il le possède, il le pénètre et il lui appartient, malgré le poids de leur passé douloureux. Galen se laisse conduire. Il lui fait enfin confiance, après toutes ces années, tous ces efforts déployés pour être le seul et unique électron libre dans la vie solitaire du scientifique. L’euphorie est si étourdissante, qu’il ne peut s’empêcher de savourer un peu trop loin sa victoire en s’aventurant à imaginer la tête de Lyra, témoin malheureuse d’une intimité révoltante sous son prisme de femme trompée, mais exaltante sous celui de Krennic. (mais quel bâtaaaaard x2, ça lui suffit pas de la buter, il a la rancune tenace, c’est le coup de l’épaule, c’est pas passé du tout) Ivre de bonheur, il se laisse embarqué par les fourmillements qui émanent de ses jambes au bas de son dos et du creux de ses reins à l’arrière de sa nuque. Ces frissons électriques deviennent rapidement des vagues brûlantes, qui le font presque haleter à l’oreille de son amant. C’est un supplice tel, qu’il doit dégager un exercice presque militaire pour s’empêcher de craquer sous la pression. (ah non pas tout de suite, sois fort)
Orson se renferme pour garder son emprise, l’expression de son visage n’étant plus que crispation et pâleur. Ce flot d’émotions débordantes est de trop. Il lui faut bien un petit moment pour se remettre les idées en place, et surtout rompre avec cette vision vulnérable de lui-même pour reprendre le contrôle de leurs ébats. Enfin à l’aise avec une proximité charnelle digne des feux de l’Enfer, Krennic reprend naturellement ses vieilles habitudes cyniques et provocatrices. (le naturel revient au galop) « Regarde. » dit-il enfin en plantant ses orbes glacés, – légèrement assombris par le désir – dans le reflet de leurs corps emboités l’un dans l’autre depuis le grand miroir. D'un geste, il agrippe le menton du scientifique pour guider son visage avec autorité. En parlant, Krennic accentue les mouvements de son bassin pour apporter plus de profondeur à ses coups. Il détache ses mains des fesses de Galen, après les avoir faites légèrement saigner sous la pression de leurs retrouvailles charnelles, pour s’agripper aux coins du lavabo en porcelaine. « Je veux que tu nous regarde sans baisser les yeux, jusqu’à ce que je lise ta jouissance dans le reflet de cette glace. Je veux que tu prennes autant de plaisir que moi à te voir dans cet état. » souffle Krennic de sa voix la plus charmeuse et brûlante dans le creux de l’oreille du scientifique. Quelle plus belle récompense que de lire le plaisir sous ses coups de rein ou l’orgasme de son amant dans le bleu de ses yeux. Cette récompense peut être encore plus savoureuse, si son amant se voit ainsi, s’il est le spectateur intime et impuissant d’une jouissance commandée par les élans impulsifs de son partenaire. C’est ce que veut Orson Krennic. Il veut que les yeux de Galen Erso soient bien ouverts et tournés sur chacun de ses gestes, de plus en plus empressés, contre la porcelaine blanche de l’évier.
Il cogne doucement, mais à un rythme plus saccadé – oscillant entre une lenteur dissimulant un besoin de reprendre ses esprits et une énergie sauvage et décomplexée, une fois embarqué dans la montée de son propre orgasme. « Putain… » grogne-t-il, fou de plaisir en sentant sa virilité se crisper de bonheur. Les spasmes de plaisir l’emportent, et le voilà qui perd enfin le contrôle. Il en veut plus, se fondre dans Galen jusqu’à la fin des temps. Son cœur manque plusieurs battements, mais Krennic s’en moque. Qu’il fasse un arrêt cardiaque maintenant, quelle importance ? Mourir d’un orgasme est une très belle distinction. « Galen… C’est trop… Je… Fais… Fais quelque chose. Ta bouche, donne-là moi. Maintenant. Embrasse-moi. Donne moi tout. » supplie-t-il, en se sentant chancelant, et même glisser contre le rebord de l’évier. Ses mains moites trahissent une excitation démesurée, et surtout une envie d’oublier ses faiblesses dans les plaisirs de la chair. Il n’est pas ivre d’alcool, mais quelque chose anesthésie complètement ses sens. Orson exprime sa passion – longtemps réprimée – en capturant les lèvres de Galen dans un baiser langoureux, plein de tendresse et de rage. Il l’embrasse pour se l’attacher davantage. Il l’embrasse pour lui faire battre le cœur, autant que le sien menace déjà de se rompre. Orson veut exploser, tout veut exploser en lui, mais il est aveuglé par les va et viens de son membre en Galen. Il s’agit de sa principale obsession à cet instant précis. La manière dont son sexe épouse les parois étroites de son partenaire, et jusqu’à quel point il est capable de le prendre dans son intégralité sans grimacer ou le supplier de tout arrêter.
Il meurt de chaud dans cet effort sportif, et en vient à regretter d’avoir conservé ses vêtements. Plus son bassin se mouve contre la croupe ferme et rebondie de Galen, et plus la poigne de ses mains contre le lavabo se renforce, au point de vouloir le briser d’un coup trop soudain, violent. Il serre les poings si férocement, que la porcelaine lui semble si fragile. Le souffle précipité d’Orson caresse le creux du cou de Galen, de légers halètements et râles rauques, mais ce sont maintenant ses gémissements qui résonnent entre les quatre murs des toilettes. Ils font douloureusement et plaintivement écho à des heures de retenue, d’espérances. Pas un seul instant, il ne relâche son attention du miroir, en veillant à contempler leurs visages et leurs corps s’agiter en cœur dans ce ballet sensuel, libérés de toutes contraintes et surtout de leur foutue pudeur. Le bleu océan de ses yeux brille avec une certaine fascination, voilé par l’obscurité de sa perversité. Il admire les rides d’expression de Galen, la manière dont ses lèvres bouge ou s’étire sous chaque coup de rein. Il cherche à déchiffrer un sourire de plaisir, un rictus d’abandon, une simple ride d’effort. Orson s’efforce de maintenir leurs échanges le plus longtemps possible pour accueillir avec fierté la jouissance de son partenaire. Il le lui a promis plus tôt, ce doit être la vision de ce miroir mural. Eux deux, embarqués dans un acte sexuel intense et suave, laissant leurs corps brûler et transpirer l’un dans l’autre.
« Je t’aime. » souffle Krennic entre deux baisers, toujours plus langoureux et puissants. C’est sa manière de remercier Galen pour ce moment. Pour cette intimité exceptionnelle. Des mots tendres qu’il préfère réfuter en temps normal, par réserve et condescendance, mais qui s’expriment bien souvent dans l’euphorie de son plaisir. Dans la fragilité de l’instant, des mots s’échappent à son insu de ses lèvres. Des paroles dangereuses. « É…Épouse-moi. » confesse-t-il d’une voix extrêmement faible, entrecoupée de soupirs déclenchés par le rythme soutenu de son bassin. Voilà, cette phrase arrive comme un cheveu sur la soupe. Elle est désarçonnante et pleine de surprise, mais Orson Krennic est un homme imprévisible. « Sur une autre planète, n’importe où, qui nous permette de le faire. N’importe où… tant que c’est avec toi. Ce sera notre… notre secret… Personne n’en saura rien, mais nous… nous saurons ce que nous représentons l’un pour l’autre. » Il apporte une précision peu essentielle, puisqu’elle coule de source. Personne ne doit apprendre pour eux. L’intérêt étant alors de trouver un endroit si isolé et ignorant de la position de chacun. Probablement neutre à l’Empire pour ne pas venir troubler leurs échanges solennels. Un mariage secret, vraiment ? Orson n’a cure du secret ou de l’illégalité. Qu’aucune autre âme que les leurs ne soit dans la confidence lui suffit amplement. Il ne veut personne. Il ne veut que Galen Erso. Il veut surtout que Galen Erso soit à lui. Rien qu’à lui. Il ignore si c’est l’ambiance du mariage avorté de Galen, de son projet de fuite, de ce goût divin de victoire ou les effluves de son eau de Cologne qui lui montent à la tête… mais ces mots mettent un point d’honneur à sortir de leur boîte. « Je… Je t’aime. Galen, je t’aime. » Une étrange poussée d’adrénaline le rend excessivement mièvre. Orson rassemble son courage pour lui murmurer plusieurs fois ces mots précieux, en se tenant fébrilement au bord de ses lèvres, sans s'arrêter de les mordiller ou les embrasser avec une passion libérée de sa cage. « Je te veux… Je veux que tu m’appartiennes… » Qu’ils ne puissent plus jamais revenir en arrière. « C’est… c’est plus que physique entre nous. Je te le promets. » Orson met bien quelques minutes avant de confesser cette autre phrase. Orson révèle une très légère part d’humanité ou, du moins d’intérêt pour la douleur éprouvée par son amant, quelques temps plus tôt. Il ressasse le visage brisé de Galen, ce voile étrange dans ses yeux, et l’interprète comme une volonté d’être considéré autrement. Plus dignement sans doute. Il est vrai que sa capacité d’empathie est celle d’un poisson rouge. Orson est resté ignorant, presque indifférent aux tourments du scientifique en s’imaginant — toujours délibérément — un plaisir réciproque, malgré cette humiliation publique. Il répond alors avec un train de retard, d’une manière bien maladroite, mais pour marquer définitivement son emprise sur Galen Erso. Sur les sentiments qu’il lui porte. Ce n’est pas que du sexe. Il le veut fortement, bien entendu, mais il veut également capturer son âme, son esprit, son cœur, ses convictions, tout ce qui fait de Galen Erso ce qu’il est. Il veut s’appartenir chacune de ses spécificités, afin de lui faire épouser les siennes. Krennic est embarqué dans une ivresse telle qu’il ignore encore s’il parviendra à retourner sur terre. Et quand bien même, s’il sera capable d’assumer pleinement la portée de ses mots proférés avec tant de douceur, de chaleur et d’amour. Ces sentiments infâmes qui lui donnent habituellement la nausée. Il n’est pas vraiment lui-même — pas maintenant, dans ses bras, à deux doigts de sa jouissance. Il exprime une totale désinhibition, grâce à l’alcool qui coule encore dans ses veines et le plaisir que lui procure ces va et viens lancinants.
ஃ Haven't they suffered enough? But you can't get enough of shutting down systems for personal gain. If you mess with things selfishly, they're bound to come undone. Do you get off on pain? We're not pawns in your game. – Commander In Chief (demi lovato) ஃ
Galen Erso
▿ Ton univers : Rogue One : A Star Wars Story
▿ Date de naissance : 16/02/1976
▿ Age : 48
▿ Métier : Producteur de cinéma
▿ Quartier : Baker Street Avenue
▿ Côté cœur :
“You realize that he’s never going to stop looking for you, Galen. You’re in his blood, crystal research or no. He’s never going to let go of you entirely.”
▿ Dons/capacités/pouvoirs : Aucun pouvoir.
▿ Pseudo : Oly
▿ Avatar : Mads Mikklesen
▿ Copyright : Triumphandloss
▿ Disponibilités rp : Disponible
▿ Autre(s) compte(s) : Hannibal & Co
▿ Messages : 352
▿ Points : 609
▿ Date d'inscription : 29/03/2022
▿ Notes :
Jeu 4 Aoû - 0:17
You were my everything
Ce « Pardonne-moi » soufflé contre ses lèvres pourrait presque avoir l’impact escompté si Orson s’excusait réellement au nom de ce que Galen lui reproche véritablement, mais à l’évidence, non, il ne comprend pas l’ampleur de son mal-être, et justifie sa propre attitude par un trop-plein d’enthousiasme. C’est une manière bien pratique de justifier son comportement, mais que Galen ne cautionne pas. Pourtant, il ne cherche pas à se libérer de l’emprise de ses lèvres et de son corps, il ne cherche pas à fuir comme il pourrait très bien le faire. Il n’a nulle part où aller : il l’a dit lui-même, et ce n’étaient pas que des mots – il le pense véritablement. Bien sûr, il pourrait décider de tout reprendre de zéro, sans Lyra, et sans Orson, mais s’il est capable d’envisager la première option, il est dans l’incapacité la plus totale d’accepter la seconde. Son âme liée à la sienne, y compris à sa part la plus obscure. Galen restera auprès d’Orson parce qu’il s’y sent résigné, poussé par une force presque inéluctable. Vivre avec lui sera sans doute à plus d’un titre chose insupportable, mais vivre sans lui est, par ailleurs, chose positivement impossible. Alors oui, qu’il fasse ce qu’il a à faire, et quand ce sera chose faite, quand ses pulsions seront apaisées, quand il aura obtenu ce qu’il désirait de lui, peut-être que les choses seront différentes… en meilleur, en pire, Galen n’en sait rien. Il ne sait plus présumer de quoi que ce soit à l’heure actuelle, à vrai dire. Il se laisse… porter… il cherche non pas à se dissocier du moment, mais du moins de ses émotions les plus négatives pour savoir apprécier la proximité de ce corps qu’il désire toujours, et désirera probablement à jamais, quoi qu’il arrive.
Sa remarque semble avoir légèrement refroidi Orson, mais certainement pas au point qu’il revienne sur ses intentions les plus obscènes. Puisque c’est ce qu’il désire. Les choses auraient pu se passer autrement, pourtant. Galen aurait pu être ravi de se donner corps et âme à cet homme qui est capable de lui inspirer à la fois tant d’amour et de ressentiment, mais ils en sont là, dans ces toilettes publiques… c’est presque pathétique. Mais quand Orson exige de lui, d’un ton expéditif, semblant même dénué d’émotion, de se retourner, Galen s’exécute. Ses doigts s’agrippent naturellement au rebord du lavabo tandis que le souffle chaud d’Orson vient se déposer au creux de son cou. Orson ordonne, et Galen s’exécute, de manière presque aussi mécanique que son amant lui impose ses directives. Cette scène est aux antipode de la violence de leurs émotions respectives, elle laisserait presque entendre une indifférence partagée quand c’est, au contraire, la force dévastatrice de leurs sentiments mutuels qui les pousse à cette distanciation qu’ils ne sauront peut-être pas tenir sur la durée, quand le plaisir prendra le pas sur toute autre résolution.
Dorénavant nu devant Orson, son pantalon à ses chevilles, Galen éprouve une forme d’impatience quant à ce qui doit advenir, et se déteste d’attendre ce qu’il voudrait pourtant fuir, sans savoir véritablement assumer cette dualité qui est la sienne, un mélange de désir profond et d’immense révulsion. Les deux ne sont pas forcément compatibles mais se font naturellement écho dans son esprit, pourtant, sans qu’il sache l’empêcher. L’excitation le rattrape au moment de sentir la prise des ongles d’Orson dans la chair de ses fesses, la caresse de son sexe à proximité de son intimité, la chaleur de ses lèvres contre son cou. Il baisse les yeux, refuse de croiser le regard d’Orson à travers le miroir mais sent son corps s’abandonner presque malgré lui à mesure que ses caresses lascives ont raison de ses réserves, de même que ces mots qu’il prononce tout contre son oreille. J’attends de te prendre depuis des heures. Les termes sont crus, directs, mais ils parviennent contradictoirement à le charmer par leur totale franchise, par ce qu’ils disent du désir profond et presque maladif qu’il sait inspirer à l’homme qu’il désire tout autant, y compris dans sa plus parfaite monstruosité. Alors qu’il poursuit, ses doigts partent à l’exploration de son intimité et de sa virilité, tout à la fois, offerte et dressée, réagissant naturellement à ces caresses précautionneuse. La chaleur qui se diffuse depuis son bas-ventre devient proche d’intolérable. Orson a le don d’aiguiser tous ses sens d’une manière qui confinerait presque à la folie : une folie partagée, sans aucun doute. L’ivresse qu’Orson lui décrit, Galen ne la comprend que trop bien. C’est quelque chose d’euphorisant, de vertigineux… de dangereux, aussi, comme toute plongée dans un état éthylique trop avancé. Il se mordille la lèvre inférieure, réprimant un léger gémissement tandis qu’il sent la dureté de son membre tout contre son intimité. Les battements de son cœur s’emballent, et c’est presque un effort de sa part que de ne pas céder à la tentation d’exiger de lui, là, tout de suite, de le prendre sur-le-champ. Et de le supplier, même. Il est incapable, au moment de le sentir enfin en lui, de réprimer un nouveau râle de plaisir pur, celui de ne faire plus qu’un avec lui, de ne former plus qu’un tout, un tout presque sacré qui occulte soudainement toutes les souffrances, toutes les douleurs, au nom de ce plaisir pur et brûlant. Les soupirs tout contre son oreille sont une mélodie fascinante. Quand Orson le somme de regarder, de plonger les yeux dans leur reflet, il résiste un instant, tête baissée, avant que son amant ne l’y oblige, agrippant son menton. C’est une vision étrange que de se voir vraiment, dans cette position, que de les voir tous deux ainsi, en parfaite communion, c’est étrange mais c’est en partie grisant, et Galen, tandis qu’il semble défier son reflet du regard, éprouve un plaisir renouvelé à chaque coup de reins que lui administre son amant. Ce qui est plus excitant encore, sans doute, ce sont les traits crispés de son visages, altérés par un plaisir brut et incontrôlable. C’est presque en le suppliant, transi de bonheur, qu’il exige de capturer ses lèvres, une exigence à laquelle Galen consent sans ménagement. Sa langue se frayant un chemin jusqu’à la sienne, lui coupant le peu de souffle qu’il lui restait encore. Entre deux baisers, voilà qu’il reprend la parole, à bout de souffle. Des mots que Galen n’attendait pas. N’attendait plus. Un Je t’aime qu’il aurait voulu entendre beaucoup plus tôt et qu’il regrette de devoir mettre à présent sur le seul compte de son excitation.
Mais ce n’est rien à côté de ce qu’il ajoute. Le cœur de Galen manque un battement, peut-être même plusieurs, et ce n’est pas l’effet des assauts de plus en plus irrésistibles de sa virilité en lui, c’est l’effet de ces mots qui le prennent par surprise. Épouse-moi. Orson vient bel et bien de lui demander de l’épouser. Dans des circonstances peu recommandables, mais avec suffisamment d’insistance pour même préciser son propos quand il pourrait autrement se perdre dans le néant du plaisir qu’ils se communiquent l’un à l’autre. Et voilà qu’il le répète, combien il l’aime. Et voilà qu’il le lui dit enfin, cette parole rassurante dont Galen a tant besoin. C’est plus que physique entre nous. Délicieusement ironique, au fond, quand on considère la position dans laquelle ils se trouvent. Pourtant, Galen veut y croire. Il a besoin d’y croire, surtout. C’est l’assurance dont il a besoin. Pas au bon moment, pas de la bonne façon… Comment ne pas redouter que l’émotion du moment le pousse à prononcer des mots qu’il ne répétera plus jamais ? C’est comme si Orson avait cet éclair de lucidité qui aurait été attendu bien plus tôt, et comme pour tout le reste, Galen se demande s’il n’est pas trop tard. Galen ne répond pas, ni à ses « Je t’aime », ni à cette singulière demande en mariage. A la place, il accompagne les mouvement des hanches de son amant, attend de les mener à une jouissance commune. Qui sait si les paroles d’Orson n’auront pas contribué à l’intensité de son orgasme, toujours est-il que quand Galen daigne revenir de ces extrémités de plaisir éclatantes, il se sent chancelant, presque hors de lui-même. Il attend qu’Orson ait atteint le même stade que lui, et que son propre plaisir ait fait écho au sien, que leurs corps se soient apaisés et finalement détachés l’un de l’autre, puis qu’ils se soient rhabillés. Alors seulement il se retourne vers lui, le regarde droit dans les yeux, sans plus de miroir pour jouer les intermédiaires entre leurs regards.
"Repose-moi cette question quand tu ne seras ivre ni d’alcool, ni de moi", fait-il doucement avant de déposer sur ses lèvres un baiser d’une étrange douceur en comparaison de ceux qu’ils avaient échangés jusqu’alors. "Ramène-moi chez toi, maintenant, d’accord ?"
code by EXORDIUM. | imgs by tumblr
Orson C. Krennic
▿ Ton univers : Rogue One: A Star Wars Story
▿ Date de naissance : 14/04/1981
▿ Age : 43
▿ Métier : Ex-romancier de génie, auteur de best-sellers et désormais ingénieur en armement à Mordor Industries depuis fin 2022 • Critique littéraire à ses heures perdues • Expert en science-fiction
▿ Quartier : Baker Street Avenue, dans un appartement en colocation avec son fiancé, Galen Erso.
▿ Côté cœur :
― Krennic laughed to ease the mood. “You know what I find interesting – or maybe ironic is the word. It’s that each of us wants what’s best for you. In a way, we’re competing to make you happy, as old-fashioned as that sounds. And each of us has a different idea about what you should be doing. (…) and I maintain that you’re meant for bigger things, and will continue to do whatever I can to bring opportunities to your attention.” Galen smiled thinly. “Don’t think I don’t appreciate it.”
(CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
― “We have to put some meat back on those bones of yours,” he said as he crossed the cabin to Galen, “but I think I could get used to the beard.” (Orson Krennic to Galen Erso – CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
― Was Galen to become the prize in a contest between them? Well, hadn’t he always been that? (Orson Krennic about Galen Erso and his rivalry to Lyra Erso – CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
••• ❝ i'll never stop looking for you. i'll never let you entierly. you’re the only truth in a sea of lies. you're in my blood. now and forever. ❞
—⥼ ※ ⥽—
—⥼ ※ ⥽—
― Beings had been known to hide on Coruscant for a lifetime, but Galen wouldn’t be one of them. He wouldn’t be able to stay away from his research. He would have a change of heart. He would turn himself in. He would reach out… The anger and despair he had felt in the air-speeder returned and settled on him like a great weight. “Galen,” he said, as if orphaned. Then: “Galen!” shouting it to the busy sky. (Orson Krennic about Galen Erso – CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
—⥼ ※ ⥽—
••• « It’s just so hard not to think of you...
think of where you are.
My Stardust, my Death Star. »
▿ Dons/capacités/pouvoirs :
▿ L’Étoile de la Mort
▿ Blaster lourd DT-29 amélioré (macroscope)
▿ Astromécano C2-B5
▿ Expertise tactique et stratégique
▿ Connaissances approfondies en armement
▿ Autre(s) compte(s) : Orion Black ◊ Nolan Sorrento ◊ Sheev Palpatine ◊ Thalassa Tarkin ◊ Celia St. James ◊ Sauron ◊ Perséphone
▿ Messages : 380
▿ Points : 986
▿ Date d'inscription : 05/03/2022
▿ Notes :
▵ LAME IVDU TAROT ○ L'EMPEREUR
—⥼ ※ ⥽—
AUTORITÉ ╳ ACTION ╳ POUVOIR ╳ DIRECTION ╳ VOLONTÉ ╳ PERSÉVÉRANCE ╳ ENTÊTEMENT ╳ PUISSANCE ╳ TYRANNIE
—⥼ ※ ⥽— « We were on the verge of greatness. »
-(O)rson (C)allan (K)rennic-
« I don't have to sell my soul. He's already in me. I wanna be adored. I don't need to sell my soul. He's already in me. I wanna be adored. You adore me. I wanna be adored. I gotta be adored. » ( i wanna be adored ϟ the stone roses )
« I used to roll the dice. Feel the fear in my enemy's eyes. Listen as the crowd would sing: now the old king is dead ! Long live the king ! One minute I held the key. Next the walls were closed on me and I discovered that my castles stand upon pillars of salt and pillars of sand.
People couldn't believe what I'd become. Revolutionaries wait for my head on a silver plate. Just a puppet on a lonely string. Who would ever want to be king.
┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ I used to rule the world.
┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉
Seas would rise when I gave the word. Now in the morning I sleep alone. Sweep the streets I used to own. For some reason I can't explain, once you'd gone there was never, never an honest word.
┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ That was when I ruled the world. » ( viva la vida ϟ coldplay )
— ◊ ◊ ◊ ◊ ◊ —
•••
it's his project.
it's his life.
it's his everything.
it's the death star.
•••
▴ WILHUFF T. (1 - AU) -0 BBY ❘ Krennic survit à Scarif ⋄ Retrouvailles explosives ✰ (MAJ ✎ 23.02)
▴ WILHUFF T. (2 - AU) -10 BBY ❘ Krennic a une liaison cachée avec le fils de Tarkin ⋄ Réalité dans laquelle Garoche est en vie ✰ (MAJ ✎ 09.10)
▴ WILHUFF T. (3 - AU) -31 BBY ❘ Jeunesse de Krennic à Brentaal ⋄ Tarkin est enseignant ⋄ Relation professeur-élève ✰ (MAJ ✎ 23.02)
▴ WILHUFF T. (4 - AU) -13 BBY ❘ Galen Erso est mort ⋄ Tarkin est amoureux de Krennic ⋄ Obsessions ✰ (MAJ ✎ ??.??)
▴ WILHUFF T. (5 - AU) 4 ABY ❘ Post-Bataille d'Endor ⋄ Tarkin et Krennic ont survécu à Scarif & Yavin ⋄ Incarcération ⋄ Passion inavouée ✰ (MAJ ✎ 23.02)
▴ WILHUFF T. (6 - AU) 4 ABY ❘ Post-Bataille d'Endor ⋄ Krennic a trahi l'Empire et est un agent important de la NR ⋄ Tarkin est arrêté ⋄ Krennic et Tarkin sont des ex-amants ⋄ Interrogatoire ✰ (MAJ ✎ 28.03)
▴ WILHUFF T. (7 - AU) 2022 ❘ Sur l'île ⋄ Krennic et Tarkin sont en couple ⋄ Leurs souvenirs sont revenus ✰ (MAJ ✎ ??.??)
▴ WILHUFF T. (8 - AU) 2022 ❘ AU!Moderne ⋄ Krennic et Tarkin sont associés de leur start-up ⋄ Passion refoulée ⋄ Galen a rompu avec Krennic ⋄ Voyage dans les îles ✰ (MAJ ✎ 17.03)
▴ WILHUFF T. (9 - AU) 4 ABY ❘ Suite AU!Prison ⋄ Douches ⋄ Incarcération ✰ (MAJ ✎ 02.02)
▴ WILHUFF T. (10 - AU) -18 BBY ❘ Babysitting qui tourne mal ⋄ Krennic surveille le fils insupportable de Tarkin ✰ (MAJ ✎ 27.03)
writing music: quiet times ▵ dido ; here without you ▵ jay smith ; tears and rain ▵ james blunt ; scratch ▵ kendall payne ; lonely world ▵ jeremy silver ; note:
“This is the end. Hold your breath and count to ten. Feel the Earth move and then. Hear my heart burst again. For this is the end. I've drowned and dreamt this moment. So overdue, I owe them. Swept away, I'm stolen. Let the sky fall. When it crumbles, we will stand tall. Face it all together. Let the sky fall. Skyfall is where we start. A thousand miles and poles apart. Where worlds collide and days are dark. You may have my number, you can take my name, but you'll never have my heart. Let the sky fall. Where you go, I go. What you see, I see. I know I'd never be me. Without the security of your loving arms. Keeping me from harm. Put your hand in my hand, and we'll stand.” (SKYFALL ▵ ADELE)
◒◓
CATHÉDRALE DE CORUSCANT CITY – AN -25 BBY
Épouse-moi. Deux petits mots. Deux petits mots forts, qui expriment la force de sa dévotion à l’égard du scientifique. Des sentiments puissants, vertigineux qui dépassent l’entendement. Ces deux petits mots se sont échappés de ses lèvres, malgré lui. Orson Krennic ne réalise pas d’emblée ce qu’il vient de lui demander, entre deux mouvements plus profonds. Ses assauts dans l’intimité du scientifique sont beaucoup moins lents, et pleins d’ardeurs. Plus profonds, plus saccadés, adoptant le même rythme que les battements chaotiques de son palpitant. Orson ne relâche pas ses efforts pour les conduire à la jouissance tant espérée. Il veut exploser dans le corps de Galen Erso, marquer sa chair de son empreinte indélébile, marquer cet homme comme à lui seul. Ici et maintenant. Dans ce bar miteux, les mains s’accrochant à la porcelaine blanche du lavabo sous l’effort, tandis que ses reins se mouvent de manière irrégulière, mais avec toujours plus d’intensité. Ils font l’amour violemment, passionnément, urgemment. Ils font l’amour pour la première fois. Ils font l’amour, et voilà qu’Orson lui demande sa main. Il la lui demande dans le pire endroit, au pire moment, mais il n’en a cure. Orson trouve au contraire que ce moment est symbolique. Galen vient de renoncer à son mariage pour fuir avec lui. N’est-ce pas le meilleur moment ? Dans ses rêves tordus, sans doute. Probablement que ses émotions aveuglent son jugement, l’ascension vertigineuse vers son plaisir l’incite à se déclarer auprès de Galen dans une situation aussi tordue.
Galen ne répond toutefois rien. Galen reste muet – que ce soit devant sa demande en mariage, ou le nombre répété de ses « Je t’aime » susurrés d’une voix rauque, dans le creux de son oreille, entre deux mordillements du lobe et deux coups de bassin plus francs, profonds entre les parois sensibles et accueillantes de son intimité. Orson Krennic est vexé, mais ne dit rien. Il suppose que Galen Erso est sous le choc de ses sollicitations. Peut-être que Galen se persuade qu’Orson manque de sincérité ou de réflexion. Si tel est le cas, Galen est loin de faire fausse route. Orson ne réfléchit pas correctement, dominé par ses pulsions dévastatrices, ainsi que par le plaisir immense qu’il éprouve du fait de ces va et viens lascifs. Orson fait l’amour. Orson n’a pas les idées claires. Orson regrettera, par ailleurs, quelques heures plus tard de s’être exprimé auprès de Galen. Finalement, la colère d’Orson décante peu à peu. Lui-même n’est pas certain de son choix d’épouser Galen. Il doit réfléchir. Posément et seul, sans influence extérieure, sans mouvements de hanches sensuels, sans baisers langoureux, sans bouffées de chaleur vertigineuses.
Orson sent que le plaisir monte crescendo, tout comme le nombre régulier de ses sueurs froides. Sa verge se contracte entre les murs de chair de son amant, ses veines pulsent dangereusement, et il lui semble bien difficile de se retenir plus longtemps. Orson se retient pour faire durer leur plaisir commun. Lorsqu’enfin, jouissance frappe une première fois, c’est d’abord Galen qui en savoure les effets et frissons extatiques. Krennic perçoit son orgasme comme le sien, en se l’appartenant, au rythme des ondulations plus douces de son bassin. Il désire vibrer de concert, alors il se met à accélérer le rythme pour se laisser emporté dans son sillage. Le sien ne tarde pas à exploser en lui, comme un raz-de-marée, projetant des vagues brûlantes dans tout son corps. Krennic s’exprime à ce moment avec un râle de satisfaction, long et rauque. Il a le souffle coupé, mais c’est si bon. Très bon. Trop bon même. Ces vertiges le rendent aussi chancelant que l’est Galen, mais il en raffole sans doute un peu plus que lui. Il ne se lassera jamais de ce crescendo frénétique, préparant l’explosion des sens, puis enfin, la libération, accompagnée de tremblements et de spasmes. Pure et sauvage. Orson aime par-dessus tout lorsque ses jouissances s’entremêlent à celles de Galen Erso. Il aime jouir pour et à cause de Galen Erso. Comme cette fois. Galen est parfait. Il adore son corps, musclé et à la stature carrée. Il aime la manière dont le corps de Galen répond à chacune de ses sollicitations. Ils s’épousent merveilleusement bien ensemble, parce qu’ils sont faits pour s’aimer dans la violence et la passion.
Orson aime tout chez Galen. Chaque détail de son corps, chaque ride d’expression, chacun de ses sourires et des éclats intelligents de ses beaux yeux marron glacé. Il le lui montre à chaque instant. Krennic lui prouve par ces légers et précieux détails à quel point il chérit son corps sacré plus que n’importe quoi d’autre en ce monde. De la courbe de ses fesses blanches, – qu’il adore griffer jusqu’au sang au cours de leurs ébats sauvages –, de la douceur de sa nuque, – qu’il aime couvrir de baisers et de morsures, alors qu’il se trouve au bord de l’orgasme –, jusqu’à la peau ferme de ses hanches, – qu’il étreint comme si sa vie en dépend, lorsque son plaisir devient inconfortable ou compliqué à garder pour lui –. Orson exprime des choses, lorsqu’il fait l’amour à Galen Erso, mais un message se dévoile constamment, quoi qu’il fasse – que leurs ébats soient profonds, libérés, doux ou brutaux – ou quoi qu’il lui dise à cet instant rare et précieux. C’est à quel point il est amoureux de lui, et dévoré par ses propres faiblesses. Orson Krennic n’est rien sans Galen Erso. Orson Krennic n’y arrivera jamais sans Galen Erso à ses côtés. Il n’y arrivera pas, non. Il sera incapable de conduire les plus grands projets de sa vie sans lui. Comme l’Etoile de la Mort. Il ne pourra rien faire sans lui. « Je ne pourrais pas… » songe-t-il vaguement. « Je ne pourrais pas le faire sans toi, Galen. » Il ne pourra pas le faire. Orson se fait ce sombre constat, les yeux fermés, alors qu’ils s’embrassent avec une douceur loin d’être familière en bouche, après l’amour. Habillés, mais encore éprouvés par ce qu’ils viennent de traverser tous les deux, Galen reprend ses propos sur leurs fiançailles avec sagesse et douceur : « Repose-moi cette question quand tu ne seras ivre ni d’alcool, ni de moi. » Orson sent alors que ce léger voile de ressentiment qu’il a ressenti plus tôt se dissipe enfin. Galen ne lui dit pas non. Galen ne lui dit pas non plus oui. Galen a besoin de garanties – des garanties qu’Orson n’est pas encore en mesure de lui fournir. Orson ne répond pas, gêné et ailleurs. L’expression de son visage traduit son hésitation, surtout la dualité qui bataille en lui. Orson s’est déclaré très vite, sur un coup d’impulsion, même s’il pense sincèrement chacun de ses mots. Orson écoute toujours distraitement les prochains mots, qui lui semblent étrangement creux.
La voix de Galen Erso est lointaine. De plus en plus lointaine. Galen lui parle de le ramener chez lui, ou quelque chose dans ce goût-là. Krennic acquiesce silencieusement, tout en se préparant à quitter les toilettes, mais sa vue se trouble à son tour, alors que la voix de Galen se transforme en un lointain écho lancinant dans ses oreilles. Que se passe-t-il ? « Quelque chose ne va pas. » dit-il d’une voix forte, et prononcée avec une pointe d’inquiétude. « Galen ? » appelle-t-il. Orson appelle dans le vent, car Galen n’est plus. Son cœur manque un battement, puis un second. Galen est parti. Tout à coup, son monde s’effondre violemment autour de lui. Toutes ses certitudes, ses réussites, tout est maintenant balayé, comme un ouragan. Orson se retourne, mais la silhouette si reconnaissable de Galen Erso n’est toujours pas dans son champ de vision. Elle ne revient toujours pas vers lui. Elle est partie, en lui arrachant son unique part de bonheur. Galen Erso. Et voilà qu’Orson Krennic craint que Galen soit parti pour toujours. Que tout ne soit finalement qu’un rêve cruel et sordide. C’était bien trop beau, n’est-ce pas ? Galen ne pouvait décemment pas abandonner Lyra. Orson ne pouvait pas non plus sortir de son silence pour confesser ce qui le tourmente depuis toutes ces années. Ce qu’il s’est réellement passé, ce jour-là, n’est rien d’autre qu’une cérémonie d’une grande banalité, heureuse entre Galen et Lyra. Orson a bien occupé le rôle particulièrement honorifique de témoin, forçant un sourire sur les photos, maudissant de toute son âme cette satanée union. Une union qu’il rêvera par la suite de briser de toutes les manières possibles et envisageables, sans compromettre ses véritables intentions vis-à-vis de l’heureux marié. Des intentions peu recommandables, romantiques et tristement unilatérales. Jusqu’à maintenant.
Son reflet dans la glace est comme coupé en deux. Orson plisse ses yeux bleus avec énergie, dans l’espoir de distinguer les traits cernés de son visage, mais ce qu’il aperçoit, c’est une tâche grossière, foncée. Elle déforme sa vision parfaite, en aspirant les couleurs et les formes géométriques qui l’entourent sur son sillage. Une tâche qui redouble d’intensité, emportant la pièce entière. Orson ressent alors comme un immense vide en lui. Quelque chose se brise, comme un morceau de porcelaine sur un sol carrelé. Son cœur, son âme, tout chez lui se brise en réalisant que Galen est parti. Que lui-même observe, impuissant, à sa propre chute. Il réalise que son plus grand rêve est en train de lui échapper des doigts. Orson veut le rattraper, mais sa vie prend un nouveau tournant. Il hurle intérieurement, rageant à l’idée de perdre ce qu’il a mis tant d’heures à construire. Une nouvelle réalité, un nouveau chemin. Non, non, non ! peste-t-il en projetant son poing contre la glace des toilettes, laquelle se brise, tout comme son propre cœur. Ce qu’il se passe est la preuve qu’il a redouté toute la journée. Ce qu’ils ont vécu n'est pas réel. Ce n’est pas une seconde chance. C’est une malédiction. Orson est plein d’amertume, avec le poing en sang. Il souffre tant, il s’énerve et exprime toute sa frustration à l’idée de retourner d’où il vient, sans avoir pu changer le cours de son propre passé. Krennic refuse ce qui l’attend, comme un enfant capricieux, un enfant roi. Il refuse de retourner là-bas, sur cette île maudite, ou pire encore, dans la véritable réalité qui est la leur. Il refuse le passé qui est le leur, un passé dans lequel Lyra est devenue Lyra Erso. Un passé douloureux contre lequel Orson Krennic ne peut que ressasser ses erreurs et ses silences. Alors que tout aurait pu être différent entre eux. Galen aurait pu être à lui – rien qu’à lui. Non, putain, non ! Pas maintenant ! s’insurge-t-il, en attrapant chaque bord du lavabo en porcelaine avec les paumes de ses mains. Pas déjà ! Pas maintenant… J’y étais presque. Presque, mais si loin. Malgré tous ses coups de sang, ses cris, ses jurons, rien ne pourra le faire revenir au début de cette journée. Son temps est presque imparti maintenant. Ce rêve idyllique, dans lequel Galen lui appartient enfin corps et âme n’est rien d’autre qu’un simple rêve. Krennic déplore cette putain de mascarade. Si cette journée n’était rien d’autre qu’un rêve, il aurait voulu que celle-ci puisse durer pour l’éternité. Pour l’éternité, juste lui et Galen.
CENTRE DE RECHERCHES DE L'EMPIRE SUR EADU – AN -0 BBY
La pâleur des murs des toilettes laisse bientôt place à un immense ciel gris, parcouru d’éclairs grondants, d’un panorama sombre, troublé par une pluie battante. Orson ne comprend pas immédiatement ce qui est en train de se passer. La dernière chose dont il se souvient, c’est d’avoir embrassé une dernière fois Galen Erso, avant que sa voix, comme sa vue ne se brouillent pour ressembler à une gigantesque tornade faite de troubles visuels, d’étoiles scintillantes, multicolores. Orson a cligné des yeux, puis les a fermés de toutes ses forces, jusqu’à la douleur, durant une minutes, avant de les rouvrir en espérant retrouver Galen face à lui. Son souhait a été à moitié exaucé. Galen est bien revenu, mais tout a changé entre eux. Les voilà bien des années dans le futur. Dans leur véritable trame. Galen s’est bel et bien marié à Lyra. Voilà ce qu’Orson réalise brutalement. C’est même la première chose qu’il comprend, et cette vérité lui donne de puissantes nausées. Ils se retrouvent ensemble, encerclés par des scientifiques et de militaires sur ce qui semble être l’entrée principale du centre de recherches impérial sur la planète Eadu. Cette scène lui est familière. Détestablement, douloureusement familière. Il se voit, habillé d’un uniforme blanc, d’une cape et d’une casquette estampillée aux couleurs de l’Empire galactique, sous la pluie.
« Tuez-les. » Une voix crie, et perce les tympans des officiers et death troopers qui l’encadre. Une voix grave, familière, qu’il entend distinctement, qu’il s’entend même dire. Une voix froide, sans considération pour les vies innocentes qu’il ôte pour une blessure d’orgueil. Des flashs lumineux et des bruits assourdissantes de rayons lasers résonnent en réponse. Ces flashs proviennent de son dos, des officiers qui maintiennent l’équipe scientifique en joue. Les corps retombent, comme de vulgaires insectes sur le sol mouillé. Krennic ne leur accorde pas même un regard. Tout se passe exactement comme les choses doivent se passer. En un battement de cil, le voilà projeté dans une nouvelle scène de son passé. De leur passé. Le jour funeste, où il a presque tout perdu. Le début de la fin. Galen Erso se tient face à lui, alors qu’il lui assène une violente gifle à s’en décrocher la mâchoire. Orson Krennic se tient droit comme un I. Charismatique, magnétique.
Le directeur Krennic, magistral, s’agenouille pour venir chuchoter quelques mots à l’oreille de Galen Erso. Des mots qui tranchent avec ceux qu’il a réellement prononcé ce jour-là. Des mots que les soldats qui les entourent ne peuvent percevoir – et fort heureusement pour lui. « C’est elle que tu as choisi d’épouser, finalement. » C’est sur le ton du reproche, qu’Orson Krennic dévoile sans plus de cérémonie l’ampleur de ses souvenirs. Parce qu’il se souvient de tout. De leur passé sur cette île, de ce qu’ils ont vécu avant la cérémonie de mariage. Presque tout. Des choses lui sont pourtant encore inconnues. (le FBBBBBB) Se retrouver ici lui rappelle le choix qu’a pris Galen. Le choix qui lui a pourri une bonne partie de son existence. Orson en oublie presque ses derniers aveux, le fait que Galen l’aime. Pendant un instant, il reprend son rôle de directeur. Les habits, les death troopers, le contexte de trahison, les souvenirs qui remontent en rafale douloureusement lui coupent le souffle. Ce flashback le renvoie à l’homme puissant et cruel qu’il a été durant des années, une position qui lui manque sur cette satanée île. Krennic a envie d’être de nouveau cet homme-là. Cette sensation de pouvoir est grisante, le fait d’être invincible est excitant. Orson Krennic aime le pouvoir que ses privilèges lui offrent. Le fait d’être quelqu’un, avec un passé tel que le sien. Galen Erso l’a trahi ce jour-là, en corrompant son projet et en faisant fuiter des informations capitales le concernant, dans son dos. Orson se souvient très bien des mots de Wilhuff Tarkin (chuchotés à son oreille *siffle*), de ces accusations font écho à tous les mensonges de Galen Erso ces treize dernières années.
Tout se mélange en lui, ses sentiments passionnés et sa déception, ainsi que la colère éprouvée en découvrant la trahison de son « meilleur ami ». « On aurait pu… être heureux, Galen, mais tu as encore une fois tout gâché. Lyra aurait pu être heureuse, sans toi. Lyra aurait surtout pu être encore en vie, sans toi. » souffle-t-il, d’une voix étonnamment menaçante. Les propos d’Orson sont brûlants de sensualité malgré leur cruauté, et cela est principalement dû à la manière dont il les lui souffle à l’oreille, en espérant éveiller des premiers frissons chez le scientifique. Orson est blessé. Blessé de n’avoir pu obtenir ce qu’il a ardemment désiré au prix du sang et de lourds sacrifices. « J’ai aimé te prendre là-bas, dans ces toilettes, après t’avoir arraché à ce mariage… Je me demande ce que cela me fera, lorsque je te prendrais encore, après avoir pris la vie de tes hommes. » susurre-t-il encore plus faiblement pour s'assurer que personne d'autre ne puisse entendre ces propos scabreux, mis à part le principal intéressé. La voix d'Orson Krennic se fait caressante et suave. Il plaque ensuite violemment sa bouche contre son oreille, jusqu’à la limite de toute décence, en inspirant et expirant chaudement durant quelques secondes, avant de relâcher le col de l’uniforme de Galen Erso. Une fois debout, il agite son bras à l'attention de l'un de ses sous-fifres avec arrogance, pour lui donner un nouvel ordre. « Emmenez-le. Dans mon bureau. » gronde-t-il, alors que Galen se trouve toujours aux pieds de ses bottes, trempé de la tête aux pieds. « Directeur ? » murmure un officier à sa droite, surpris de ne pas entendre d’ordre d’exécution de la part du directeur Krennic. « Nous avons toujours besoin de lui. » se justifie-t-il froidement, en agitant encore une fois sa main pour balayer l’air d’un geste désinvolte. Par « nous avons toujours besoin de lui », Orson entend bien évidemment « j’ai toujours besoin de lui ». Orson se retourne pour leur offrir son dos, et sa cape. Il s’avance d’un pas rapide, jusqu’aux portes métalliques de son vaisseau de transport, avec la ferme intention d’ordonner son départ de cette foutue planète au plus vite.
« Non, attendez… » Krennic se fige en chemin. Son sang se glace dans ses veines, alors qu’il se trouve pris des nausées et des vertiges fugaces. Quelque chose lui revient enfin en mémoire. Un détail d’importance. Pris dans son élan, apparemment bouffi d’orgueil et de prétention en retrouvant un rôle qu’il a tant regretté, Orson Krennic a pratiquement oublié l’attaque des rebelles. D’un instant à l’autre. Dos à ses hommes, avec le regard tourné vers les larges portes de son vaisseau, le réveil est brutal. Ça va arriver, et Galen mourra. Non, pas maintenant qu’il sait. Il éloignera Galen avant l’explosion fatale provoquée par une bombe rebelle. D’après ses souvenirs, ce sera à cause de Jyn. Elle appellera son père. Il voudra s’approcher d’elle, et s’en sera terminé. « Dans le vaisseau, tout de suite. » grogne-t-il, sous les regards interloqués de ses death troopers. « Mais… » Son adjoint essaie de l’interrompre, mais se prend un regard foudroyant en réponse. (non ce n’est pas Ronan, il n’aurait jamais osé, Ronan n’est plus là, je pleure de désespoir, on me l’a enlevé T_T) « TOUT LE MONDE ! » hurle Krennic à pleins poumons, ce qui force le reste de sa garde personnelle à s’affairer pour se débarrasser des corps des scientifiques. Orson Krennic est agité, et nul n’en comprend la raison, à l’exception de Galen Erso. Ils ne sont pas suffisamment rapides selon Orson, mais que peut-il bien faire de plus pour empêcher l’inévitable ? Orson recherche le visage de Galen dans la foule des officiers qui se déplacent autour du vaisseau et de l’entrée du centre de recherches. Lorsqu’enfin, ses yeux bleus profonds emprisonnent ceux du scientifique, une explosion retentit à l’arrière de la base, suivie des premiers cris de détresse. D’autres petites explosions suivent immédiatement, et des groupes armés de blasters achèvent d’encercler le centre impérial d’Eadu.
« Directeur ! Les rebelles ! » hurle un officier. Orson fait volte-face, et rejette sa cape en arrière en sortant précipitamment par les grandes portes de son vaisseau. « C’est pas vrai ! » s’insurge-t-il en cherchant le manche de son vieux blaster DT-29 accroché à sa ceinture. « Je vous avais dit de retourner à l’intérieur du vaisseau ! » Krennic s’avance parmi ses troupes d’élite avec le menton fièrement levé en bon commandant d’armée, son arme en joue sur les premiers attaquants dissimulés dans un coin de la base. « Galen Erso ! Où est Galen Erso ! Je le veux à l’intérieur de ce putain de vaisseau ! IMMÉDIATEMENT ! » Ses doigts tremblent de nervosité, mais Orson garde les yeux rivés sur chaque petit groupe de rebelles qui essaie de se frayer un chemin au cœur du centre de recherches. « Directeur, vous saviez… » souffle son adjoint, une fois parvenu à la hauteur du directeur Krennic en évitant brillamment les premières bombes à retardement envoyés par les rebelles. L’intéressé pose sa main sur son épaule frêle, puis le bouscule sans ménagement, en voulant lui signifier son mécontentement. « Laissez-moi passer. » grommèle Orson en se mordant l’intérieur de la joue. « Ils sont là pour lui, imbécile. » soupire Krennic, en roulant les yeux au ciel. Il conserve le canon de son arme pointée sur l’origine des premiers tirs de lasers bleus qui proviennent d’un point sombre et entouré d’une fumée opaque, cachée derrière des caisses métalliques. L’odeur d’humidité, de la fumée qui se répand dans ses narines est étouffante. Orson se remémore tout avec une amère exactitude. Tout est comme dans ses souvenirs, et c’est justement ce qui l’inquiète fortement. « AMENEZ-MOI GALEN ERSO ! » Krennic s’époumone, en craignant de perdre une seconde fois le seul être dans toute la galaxie qu’il n’a jamais cessé d’aimer, dans le plus grand secret. L’un des death troopers s’approche au même moment du scientifique pour l’embarquer avec lui, mais c’est trop tard. Un flash aveuglant projette les deux hommes et quelques soldats en arrière au centre de la piste d’atterrissage. Krennic hurle. Un seul mot. Un prénom. Le sien. Galen.
Galen, non. Je n'y arriverai pas sans toi. furent les seuls mots qu'il s'entendit marmonner, sous les différentes explosions frappant la base ici et là. Orson est incapable de distinguer quoi que ce soit, ses yeux sont voilés par une épaisse fumée grise. Il porte son coude à son visage pour s’empêcher de respirer toute la toxicité de l’air ambiant, mêlé au goût de poudre. Lorsqu’enfin, l’écran de fumée et de feu se dissipe, Orson Krennic sent que son cœur se met à battre la chamade. Galen Erso se relève, apparemment indemne. Le death trooper, en revanche, est allongé au sol, inanimé, avec une armure quelque peu endommagée. « Galen, viens ici ! » s’énerve Krennic, dépassé par les évènements funestes qui approchent. On peut lire de la peur dans le son de sa voix. Son corps est comme paralysé. Krennic est chancelant, alors que les tirs de blasters fusent dans tous les sens et de tous les côtés. L'impérial en coupe ne sait plus où donner de la tête. Les officiers hurlent entre eux, les rebelles répondent tant bien que mal, et dans les cieux, des vaisseaux ennemis projettent de nouvelles explosions un peu partout sur le centre. La peur dévore ses entrailles pour l’une des rares fois de sa vie – la peur de mourir, mais surtout celle de voir Galen mourir à son tour face à sa propre impuissance. Orson parvient à faire un pas en avant, au même moment où Jyn appelle son père d’une voix claire, désespérée, depuis l’autre côté du centre de recherches. Elle est là, et la voir, même si c’est à une distance assez éloignée lui fait l’effet d’un coup de poing au visage. Les souvenirs montent crescendo, ainsi que les moments passés avec elle. Orson est encore plus effrayé. Un voile obscur recouvre ses orbes glacés. Il demeure interdit devant la silhouette de son ancienne amante. Orson a toutefois une jambe en avant, prêt à bondir en direction de Galen pour l’écarter du danger, mais cette vision le braque plus qu’il ne veut bien l’admettre. Dans cette réalité, ils n’ont rien partagés. Dans cette réalité, ce sont des inconnus et des ennemis. Pourtant… Son cœur s’enflamme, se tord douloureusement dans sa cage thoracique. Les battements frénétiques de son cœur lui rappellent à quel point il n’est rien d’autre qu’un être humain. Kennic l’a aimée, tellement fort pendant ces trois années passées sur cette île, mais…
« Galen ! » ordonne-t-il en cherchant dans ses dernières forces le courage d’aller de l’avant. Galen est sa priorité. Entre elle et Galen, c’est Galen qui l’emportera toujours. Parce qu’il est là depuis le début. Parce qu’il a toujours été question de lui. « Laisse-là. Ne la suis pas. N’y vas pas, Galen… » supplie-t-il, en rompant les mètres qui séparent leurs corps. Orson s’approche, le canon de son arme encore fumant suite aux derniers tirs de laser. « Reste… Viens avec moi. Pars avec moi. » Krennic insiste. Il se moque que l’on juge son comportement incohérent ou que l’on entende ses plaintes. Il se moque de tout, réputation comprise, à cet instant précis, lorsque sa main rejoint celle de Galen, dans une dernière étreinte. Dans ses yeux, on peut lire une tristesse infinie. Un sentiment d’abandon, même. Si Galen s’en va, si Galen s’éloigne de lui pour aller vers elle, s’en est terminé de leur histoire d’amour. Orson le supplie de ses beaux yeux bleus, légèrement voilés par la pluie, et par l’intensité de ses émotions. Il capture le marron glacé des pupilles de Galen dans les siennes, pour l’hypnotiser, pour lui rappeler ce qu’il ne peut pas abandonner. Ses lèvres bougent enfin, après s’être retrouvées momentanément tétanisées. Sa voix est inaudible, mais l’on lit facilement sur ses lèvres minces une requête très personnelle : « Je t’en prie. » suivie d’un « Je t’aime. » déchirant.
Orson presse le biceps de Galen, comme s’il s’agit de la dernière fois qu’il peut le toucher d’aussi près. Cette situation est trop pour lui. Les tremblements qui engourdissent ses membres remontent jusqu’à atteindre ses lèvres. Orson tremble, impuissant. C’est là, qu’il s’aperçoit de la présence d’un rebelle, à plusieurs mètres, à leur opposé. Galen est dos à son assaillant. Orson le voit, très distinctement, pointer sa mitraillette blaster sur le scientifique. L’action est rapide. Orson n’a pas le temps d’hurler quoi que ce soit, que le voilà à terre, suppliant intérieurement qu’on l’achève. La douleur est fulgurante, elle émane de son épaule gauche et se propage le long de son bras, de sa nuque et de sa poitrine. Galen est sauvé, projeté au sol par Krennic d’un mouvement rapide de la main, en voulant lui éviter le coup fatal du blaster ennemi. Fort de cet acte héroïque, Orson n’a pu éviter ce tir, qui s’est accompagné d’un second en plein dans son épaule gauche. Allongé au sol, gesticulant, criant et pestant contre ces « satanés » et « putains » de « rebelles », Orson Krennic pose la paume de sa main droite contre sa blessure. Une plaie béante s’est formée sous son uniforme blanc, légèrement noirci dans le contour de la plaie ensanglantée. Pour la seconde fois de la journée, sa vue se trouble. Non parce que la scène se termine, mais parce que la douleur est si fulgurante, que celle-ci le conduit doucement au bord de l’évanouissement. Ce qu’il garde en mémoire avant de sombrer de sommeil, c’est le visage élégant de Galen Erso sous un écran de fumée et les appels de ses soldats d’élite. Orson entend vaguement des « Directeur ! Sauvez le directeur Krennic ! » qui fusent à droite comme à gauche. Ils s’empressent de soulever son corps pour l’amener jusqu’à l’intérieur du vaisseau, avant un décollage en urgence de la plateforme d’Eadu. L’un des death troopers force Galen Erso à les suivre avec brusquerie, tandis que d’autres restent en retrait, s’assurant à coup de blasters améliorés que les rebelles cessent de les poursuivre.
ஃ Haven't they suffered enough? But you can't get enough of shutting down systems for personal gain. If you mess with things selfishly, they're bound to come undone. Do you get off on pain? We're not pawns in your game. – Commander In Chief (demi lovato) ஃ
Galen Erso
▿ Ton univers : Rogue One : A Star Wars Story
▿ Date de naissance : 16/02/1976
▿ Age : 48
▿ Métier : Producteur de cinéma
▿ Quartier : Baker Street Avenue
▿ Côté cœur :
“You realize that he’s never going to stop looking for you, Galen. You’re in his blood, crystal research or no. He’s never going to let go of you entirely.”
▿ Dons/capacités/pouvoirs : Aucun pouvoir.
▿ Pseudo : Oly
▿ Avatar : Mads Mikklesen
▿ Copyright : Triumphandloss
▿ Disponibilités rp : Disponible
▿ Autre(s) compte(s) : Hannibal & Co
▿ Messages : 352
▿ Points : 609
▿ Date d'inscription : 29/03/2022
▿ Notes :
Jeu 1 Sep - 10:30
You were my everything
Un battement de cils, un clignement d’yeux, et plus rien n’est pareil. Il ne comprend pas. Il est convaincu d’avoir tourné les talons. Peut-être d’avoir passé la porte des toilettes, probablement celle de l’établissement, il pense se souvenir avoir été légèrement ébloui par la lumière de l’extérieur. Il croit se rappeler la voix d’Orson, à la manière d’un écho lointain. Il se sent paralysé, pris entre deux moments, perdu dans le temps et l’espace, égaré dans les tourments de ses sentiments. Et il rouvre les yeux sur un ciel obscur, un vent glacé, charriant une pluie torrentielle, fouette alors son visage avec une violence d’autant plus brutale que c’est le constat d’une réalité bien différente et en même temps bien trop familière qui s’impose à lui à présent. Il connaît cet endroit. Mais pire encore, il connaît ce moment, parmi les plus éprouvants de son existence, le dernier moment dont il ait gardé souvenir avant que ses yeux ne se referment sur l’image de sa fille, sa nébuleuse qui avait tant grandi, pour se rouvrir sur ce monde que trois années ne lui avaient pas suffi – ou à peine – pour l’apprivoiser. Une émotion puissante, horrifiante, prend son cœur en étau : il reconnaît tout. Les lieux, l’entrée principale du centre de recherches impérial d’Eadu. Le cadre, chargé d’une tension palpable, les vies autour de lui qu’il s’apprête à briser, et l’ordre autoritaire d’Orson. Sa voix arrache à son cœur de multiples lambeaux alors que l’ordre, trop familier, cogne contre ses tympans. Il s’est dressé devant eux, a confessé ses mensonges et sa traîtrise, mais ce sont bien les membres – innocents (ou seulement coupables d’avoir contribué à la construction d’une arme de destruction massive) – de son équipe scientifique qui paieront le prix de ses manigances. Il s’est dressé devant eux avant qu’ordre ne soit donné de les abattre, mais ça ne servira à rien. Ses confessions ne sauveront aucun d’entre eux, il est trop tard. Ce Tuez-les autoritaire les condamne et condamne par la même Galen Erso à la plus profonde culpabilité. Il détourne le regard, tête baissée, il n’a pas le courage d’assumer un crime dont il se sent terriblement complice au moment où le chaos de rayons lasers le contournent sans l’atteindre et qu’il peut entendre lourdement tomber les membre de son équipe tout autour de lui. Quand il daigne relever la tête, c’est pour toiser le regard bleu glacier d’Orson.
Confusément, il songe que la dernière fois qu’il a le souvenir d’avoir croisé ce regard, c’était au terme d’un baiser si passionné qu’il en était presque désespéré. Est-ce que cet épisode étrange, ce souvenir d’un mariage avorté, d’une fuite en avant, improbable, désespéré, est seulement bien réel ? Tous ces épisodes se confondent et se superposent sans plus aucune logique : sa vie sur l’île, son idylle désespérée avec l’homme qui se tient devant lui, son mariage avec Lyra, la naissance de Jyn, et d’autres souvenirs auxquels il ne sait quelle place donner. Souvenir d’étreintes jusqu’ici oubliées, partagées dans l’intimité de sa chambre, bien après la mort de Lyra, souvenirs d’un jeu dangereux et désespéré pour endormir la confiance de l’homme qui se tient devant lui, souvenirs de baisers furieux, dangereux, et du sentiment de se perdre à un jeu dont il n’avait à aucun moment été capable de prendre la mesure… Est-ce seulement vrai ? Le tout le submerge avec presque autant de violence que la gifle qu’Orson lui administre et qui le fait tomber, genoux au sol. La rage affichée d’Orson est familière et nouvelle en même temps. Elle n’est pas que le fruit de la déception, du sentiment de trahison que celui qui se pensait son meilleur ami peut ressentir. C’est la manifestation pure d’une désillusion claire et nette dont ils prennent tous deux soudainement conscience. Il le comprend bien vite au moment de se pencher vers lui et de l’entendre formuler à voix trop basse ces mots qui lui confirment que l’un et l’autre reviennent tout juste d’un premier souvenir qui doit laisser une marque profonde dans leurs esprits. C’est elle que tu as choisi d’épouser, finalement. Mais il ne s’en souvient pas. Est-ce vrai ? Est-ce que ce souvenir est dans la continuité du précédent ? A-t-il rebroussé chemin après avoir pourtant fui en présence d’Orson ? Est-il allé retrouver Lyra ? L’a-t-il suppliée de l’épouser malgré tout ? Sont-ils sur une autre ligne temporelle encore ? Le destin doit-il s’acharner à ce point ? Est-ce qu’ils sont voués à en subir les mêmes conséquences, encore et encore ? Il ne sait pas quoi répondre à cela. Il masse sa joue douloureuse en ancrant son regard au sien. On aurait pu… être heureux, Galen, mais tu as encore une fois tout gâché. Lyra aurait pu être heureuse, sans toi. Lyra aurait surtout pu être encore en vie, sans toi. Au moins une de ces affirmations est vraie… Encore maintenant, Galen n’est pas certain qu’ils auraient été capables d’être heureux, il ne croit pas qu’ils puissent l’être, dans quelque dimension que ce soit, et ce qu’importe la force de leurs sentiments respectifs. Mais sur le dernier point qu’il avance, il est incapable de ne pas être d’accord. Oui, sans lui, Lyra serait toujours vivante. Sans lui… Lyra aurait droit au bonheur qu’elle a sacrifié pour lui. Il le sait. Ce qu’il ne comprend pas, en cet instant, c’est la nature de ses choix. Ou même s’il en a fait le moindre. Galen ne répond pas mais a de plus en plus de mal à soutenir le regard d’Orson quand ce dernier évoque leurs ébats sordides, et quelques autres mots contre son oreille, qui lui donneraient presque la nausée. Je me demande ce que cela me fera, lorsque je te prendrais encore, après avoir pris la vie de tes hommes. Il y a des larmes dans les yeux de Galen, mais elles se confondent si bien avec la pluie qui martèle son visage que c’est à peine s’il est possible de les voir.
La réalité est familière et changeante, de nouveau. Orson n’avait évidemment jamais tenu un tel discours à son oreille. Orson ne devrait pas le reconduire à l’intérieur, Orson ne devrait pas le laisser survivre à cette ultime trahison… C’est sans doute en même temps qu’ils songent aux événements qui doivent suivre : l’attaque imminente des rebelles… Jyn… Jyn est là, elle observe la scène à distance. Il mourra dans les bras de sa fille si rien d’autre ne change. Orson le comprend sans doute en même temps que lui, alors qu’il ordonne expressément à tout le monde de rejoindre le vaisseau, mais Galen demeure immobile, tentant de se dégager de la prise de deux officiers qui cherchent lui faire regagner le vaisseau, le regard perdu où il pense qu’il la verra forcément. Dans le chaos ambiant, l’atmosphère n’est plus que fumée et rayons de blasters. Une explosion plus violente que les autres projette Galen au sol, mais il n’a rien. Deux voix distinctes l’appellent presque en même temps. Celle d’Orson, qui le somme de le rejoindre. Et une autre, claire quoi qu’encore lointaine.
"Jyn…"
Orson lui ordonne – le supplierait presque, même – de ne pas la suivre, mais Galen ne l’écoute plus. Son intuition le porte naturellement vers elle, son intuition et la sensation soudainement violente, quoique faussée par la multitude de souvenirs s’entrechoquant sans aucune logique, que c’est la dernière occasion qu’il aura jamais de la voir, après tant d’années d’absence. Ses souvenirs de l’île, ceux qui leur ont permis de se retrouver, semblent à la fois lointain et irréels, et il se sent soudainement comme ce père qui n’avait pas posé les yeux sur sa fille depuis tant d’années qu’il se surprendrait presque à découvrir que ces années ont fait d’elle une femme. Quand il sent la pression de la main d’Orson dans la sienne, enfin, Galen détourne le regard et daigne reporter son attention sur lui. Son regard ose soutenir le sien et il se retrouve aussitôt frappé, presque accablé, par tant de tristesse, tant d’inquiétude, tant de détresse dans ces yeux, ceux de l’homme qu’il aime en dépit de tout. Ses lèvres se meuvent en quelques mots inaudibles qui lui transpercent le cœur. Je t’en prie. Je t’aime. Figé, véritable statue de sel, Galen ne bouge plus. Le reste se passe en un éclair. Orson s’interpose entre lui et une mort plus que certaine. Le cœur de Galen manque plusieurs battements tandis qu’il le voit s’écrouler à terre, encaissant le coup qu’il aurait dû mettre fin à ses jours. Aussitôt, le cerveau du scientifique semble daigner se remettre en marche. Il se penche vers lui, fait fi de ses insultes tandis qu’il cherche à examiner ses blessures. Orson ne peut pas mourir. Pas comme ça, pas pour lui. C’est impossible.
"Reste avec moi, Orson…"
Sa voix est tremblante. D’un seul coup, tout s’estompe. Il ne songe plus à la présence de sa propre fille, qui, à distance, doit contempler le spectacle de sa détresse, celle d’un homme brisé, amoureux, qui redoute de perdre celui qu’il aime – sans doute pas la réaction qu’elle aurait espéré. Il le répète encore plusieurs fois, désespérément. Reste avec moi, Orson. Encore et encore. Reste avec moi… Il n’a plus nulle part où aller sans lui. Il ne peut pas tolérer de le perdre, il n’y arrive pas. Voir ses yeux fermer, le regarder sombrer dans l’inconscience, est une source incommensurable d’angoisse pour lui. C’est une part entière, viscérale, de lui-même qu’on lui arrache. Il veut s’assurer qu’il respire encore, mais c’est au-même moment que l’un des Death Troopers le soulève du sol et l’oblige à le suivre. Il se laisse entraîner à l’intérieur. A distance, il pense discerner la silhouette de sa fille… Il songe qu’il ne la reverra peut-être plus jamais. En cette nuit funeste, il fait l’amer constat qu’il n’a plus rien. Il est en train de tout perdre.
Le vaisseau décolle en urgence. Les ordres du Directeur Krennic sont respectés. On attend de savoir quoi faire de lui, et dans l’attente, on l’enferme dans une cellule à capacité de mobilité réduite. Sonné tout d’abord, affalé sur le sol dur et inconfortable de son cachot de fortune, il attend. Il a le souffle coupé, l’impression de ne plus savoir respirer, comme en apnée jusqu’au verdict. Au moindre mouvement à proximité, il tente d’attirer l’attention, exige des nouvelles de l’état d’Orson, qu’on lui fait clairement comprendre ne pas être en droit de réclamer (à juste titre, probablement). Il ne doit sa survie qu’à l’improbable clémence d’Orson Krennic, mais sa vie est sur le fil. Celle du scientifique tout autant. Galen s’en moque, il veut juste le voir. Les conséquences sur sa propre vie semblent cesser de lui importer. Il veut seulement un verdict, apaiser son cœur lourd d’anxiété et de remords. Le temps n’a plus réellement prise sur sa conscience torturée. Les secondes pourraient bien être des heures. Les heures des minutes. Toujours est-il que la porte de sa cellule finit par s’ouvrir et qu’on le traîne sans explication à travers les couloirs du vaisseau. Ce n’est qu’au moment de se retrouver dans une pièce médicalisée, et de croiser le regard d’un Orson affaibli que Galen reprend un peu de sa respiration. Il est vivant.
"Tu n’aurais pas dû faire ça pour moi…", souffle-t-il, osant briser enfin le silence qui les avait enveloppés jusqu’ici, après que l’ordre ait été donné de les laisser seuls, ordre accueilli non sans une certaine réticence. "Tu aurais pu te tuer, Orson, est-ce que tu te rends seulement compte…"
Quelle étrange manière de lui dire « Je suis heureux que tu sois en vie, Orson, j’ai eu terriblement peur pour toi »… Il laisse passer un nouveau temps de pause.
"Tu ne peux pas me garder en vie, tu le sais, n’est-ce pas ?" Il pousse un soupir, trouve une chaise ou s’asseoir. "Je ne dois pas être ici. Toi non plus. Pas dans cet état. On ne peut pas changer le cours de l’histoire. Il faut que ça cesse."
code by EXORDIUM. | imgs by tumblr
Orson C. Krennic
▿ Ton univers : Rogue One: A Star Wars Story
▿ Date de naissance : 14/04/1981
▿ Age : 43
▿ Métier : Ex-romancier de génie, auteur de best-sellers et désormais ingénieur en armement à Mordor Industries depuis fin 2022 • Critique littéraire à ses heures perdues • Expert en science-fiction
▿ Quartier : Baker Street Avenue, dans un appartement en colocation avec son fiancé, Galen Erso.
▿ Côté cœur :
― Krennic laughed to ease the mood. “You know what I find interesting – or maybe ironic is the word. It’s that each of us wants what’s best for you. In a way, we’re competing to make you happy, as old-fashioned as that sounds. And each of us has a different idea about what you should be doing. (…) and I maintain that you’re meant for bigger things, and will continue to do whatever I can to bring opportunities to your attention.” Galen smiled thinly. “Don’t think I don’t appreciate it.”
(CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
― “We have to put some meat back on those bones of yours,” he said as he crossed the cabin to Galen, “but I think I could get used to the beard.” (Orson Krennic to Galen Erso – CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
― Was Galen to become the prize in a contest between them? Well, hadn’t he always been that? (Orson Krennic about Galen Erso and his rivalry to Lyra Erso – CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
••• ❝ i'll never stop looking for you. i'll never let you entierly. you’re the only truth in a sea of lies. you're in my blood. now and forever. ❞
—⥼ ※ ⥽—
—⥼ ※ ⥽—
― Beings had been known to hide on Coruscant for a lifetime, but Galen wouldn’t be one of them. He wouldn’t be able to stay away from his research. He would have a change of heart. He would turn himself in. He would reach out… The anger and despair he had felt in the air-speeder returned and settled on him like a great weight. “Galen,” he said, as if orphaned. Then: “Galen!” shouting it to the busy sky. (Orson Krennic about Galen Erso – CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
—⥼ ※ ⥽—
••• « It’s just so hard not to think of you...
think of where you are.
My Stardust, my Death Star. »
▿ Dons/capacités/pouvoirs :
▿ L’Étoile de la Mort
▿ Blaster lourd DT-29 amélioré (macroscope)
▿ Astromécano C2-B5
▿ Expertise tactique et stratégique
▿ Connaissances approfondies en armement
▿ Autre(s) compte(s) : Orion Black ◊ Nolan Sorrento ◊ Sheev Palpatine ◊ Thalassa Tarkin ◊ Celia St. James ◊ Sauron ◊ Perséphone
▿ Messages : 380
▿ Points : 986
▿ Date d'inscription : 05/03/2022
▿ Notes :
▵ LAME IVDU TAROT ○ L'EMPEREUR
—⥼ ※ ⥽—
AUTORITÉ ╳ ACTION ╳ POUVOIR ╳ DIRECTION ╳ VOLONTÉ ╳ PERSÉVÉRANCE ╳ ENTÊTEMENT ╳ PUISSANCE ╳ TYRANNIE
—⥼ ※ ⥽— « We were on the verge of greatness. »
-(O)rson (C)allan (K)rennic-
« I don't have to sell my soul. He's already in me. I wanna be adored. I don't need to sell my soul. He's already in me. I wanna be adored. You adore me. I wanna be adored. I gotta be adored. » ( i wanna be adored ϟ the stone roses )
« I used to roll the dice. Feel the fear in my enemy's eyes. Listen as the crowd would sing: now the old king is dead ! Long live the king ! One minute I held the key. Next the walls were closed on me and I discovered that my castles stand upon pillars of salt and pillars of sand.
People couldn't believe what I'd become. Revolutionaries wait for my head on a silver plate. Just a puppet on a lonely string. Who would ever want to be king.
┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ I used to rule the world.
┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉
Seas would rise when I gave the word. Now in the morning I sleep alone. Sweep the streets I used to own. For some reason I can't explain, once you'd gone there was never, never an honest word.
┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ That was when I ruled the world. » ( viva la vida ϟ coldplay )
— ◊ ◊ ◊ ◊ ◊ —
•••
it's his project.
it's his life.
it's his everything.
it's the death star.
•••
▴ WILHUFF T. (1 - AU) -0 BBY ❘ Krennic survit à Scarif ⋄ Retrouvailles explosives ✰ (MAJ ✎ 23.02)
▴ WILHUFF T. (2 - AU) -10 BBY ❘ Krennic a une liaison cachée avec le fils de Tarkin ⋄ Réalité dans laquelle Garoche est en vie ✰ (MAJ ✎ 09.10)
▴ WILHUFF T. (3 - AU) -31 BBY ❘ Jeunesse de Krennic à Brentaal ⋄ Tarkin est enseignant ⋄ Relation professeur-élève ✰ (MAJ ✎ 23.02)
▴ WILHUFF T. (4 - AU) -13 BBY ❘ Galen Erso est mort ⋄ Tarkin est amoureux de Krennic ⋄ Obsessions ✰ (MAJ ✎ ??.??)
▴ WILHUFF T. (5 - AU) 4 ABY ❘ Post-Bataille d'Endor ⋄ Tarkin et Krennic ont survécu à Scarif & Yavin ⋄ Incarcération ⋄ Passion inavouée ✰ (MAJ ✎ 23.02)
▴ WILHUFF T. (6 - AU) 4 ABY ❘ Post-Bataille d'Endor ⋄ Krennic a trahi l'Empire et est un agent important de la NR ⋄ Tarkin est arrêté ⋄ Krennic et Tarkin sont des ex-amants ⋄ Interrogatoire ✰ (MAJ ✎ 28.03)
▴ WILHUFF T. (7 - AU) 2022 ❘ Sur l'île ⋄ Krennic et Tarkin sont en couple ⋄ Leurs souvenirs sont revenus ✰ (MAJ ✎ ??.??)
▴ WILHUFF T. (8 - AU) 2022 ❘ AU!Moderne ⋄ Krennic et Tarkin sont associés de leur start-up ⋄ Passion refoulée ⋄ Galen a rompu avec Krennic ⋄ Voyage dans les îles ✰ (MAJ ✎ 17.03)
▴ WILHUFF T. (9 - AU) 4 ABY ❘ Suite AU!Prison ⋄ Douches ⋄ Incarcération ✰ (MAJ ✎ 02.02)
▴ WILHUFF T. (10 - AU) -18 BBY ❘ Babysitting qui tourne mal ⋄ Krennic surveille le fils insupportable de Tarkin ✰ (MAJ ✎ 27.03)
writing music: quiet times ▵ dido ; here without you ▵ jay smith ; tears and rain ▵ james blunt ; scratch ▵ kendall payne ; lonely world ▵ jeremy silver ; note:
“This is the end. Hold your breath and count to ten. Feel the Earth move and then. Hear my heart burst again. For this is the end. I've drowned and dreamt this moment. So overdue, I owe them. Swept away, I'm stolen. Let the sky fall. When it crumbles, we will stand tall. Face it all together. Let the sky fall. Skyfall is where we start. A thousand miles and poles apart. Where worlds collide and days are dark. You may have my number, you can take my name, but you'll never have my heart. Let the sky fall. Where you go, I go. What you see, I see. I know I'd never be me. Without the security of your loving arms. Keeping me from harm. Put your hand in my hand, and we'll stand.” (SKYFALL ▵ ADELE)
◒◓
CATHÉDRALE DE CORUSCANT CITY – AN -25 BBY
« Reste avec moi, Orson. » Ces mots lui restent encore en mémoire, de manière lointaine, certes, mais ils se sont fortement imprégnés dans son esprit. Il ne les a pas fantasmés. « Reste avec moi, Orson. » Il les lui a soufflés un nombre incalculable de fois, avant que sa vue ne se brouille définitivement, et que son esprit tombe dans l’obscurité. Galen l’a choisi. Galen s’est précipité vers son corps inconscient, presque sans vie. Orson pense que sa dernière heure est arrivée. Mourir par amour. Se sacrifier par amour. Des notions abstraites pour Orson Krennic, jusqu’à maintenant. Il prétextera à qui voudra bien l’entendre que ce n’est que par… calcul qu’il est venu au secours de Galen Erso. Sans Galen, il n’y aura pas d’Etoile de la Mort. Oui, c’est ce qu’il dira… S’il survit et qu’on l’interroge sur ses connexions particulières avec Galen Erso. C’est ce qu’il dira, s’il sort un jour de sa torpeur.
Orson Krennic se réveille plusieurs heures plus tard, dans une salle immense et médicalisée. L’infirmerie de la navette. Il cligne des yeux, difficilement mais suffisamment pour se trouver être aveuglé par l’éclairage. La lumière blanche déclenche dans ses yeux une forme de douleur assez vive, piquante. Orson grogne furieusement. Elle lui brûle la rétine. Le réveil est difficile, un peu douloureux, mais pas autant que d’ici quelques heures, une fois l’effet des analgésiques évanoui. Là, il souffrira le martyr. Sa blessure est importante. Il a bien failli y rester. C’est en tout cas ce que le médecin chef de l’unité médicale du vaisseau lui explique, avec inquiétude et gravité. Il a bien failli y rester. Orson peine à réaliser cet exploit qui relève tout simplement du miracle. Il a sauvé Galen. Il s’est trouvé à deux doigts de prendre sa place dans les bras de la faucheuse. Orson baisse la tête vers le trou béant et fumant au niveau de son épaule. Il grimace fortement, en essayant de déplacer son bras qui s’avère être immobilisé à l’aide d’une forte couche de bandages. Krennic cherche alors à tâtons, de son autre main, quelque chose. Il peine à trouver la force nécessaire pour prendre entre ses doigts son datapad, c’est à ce moment précis, qu’une infirmière pénètre dans la pièce. Elle se précipite pour le lui confier, mais Krennic l’observe sombrement, avant de souffler une simple requête : « Amenez-moi Galen Erso. » Le ton est froid, grave. Il obtient une réponse affirmative, quoiqu’hésitante. Pour beaucoup d’officiers, Galen Erso est un sombre traître, en plus d’être la cause de la blessure de leur supérieur hiérarchique. Pour Orson Krennic, Galen Erso est… une victime collatérale de ses aspirations.
Les minutes passent et sont interminables avant que la silhouette de Galen Erso n’apparaisse dans l’entrebâillement de la pièce. Orson sent que son cœur rate un battement. Son visage s’illumine presque instantanément. Il est fatigué et a les traits tirés, mais ses yeux demeurent très expressifs. Brillants de soulagement, d’euphorie, de plaisir. Galen Erso se trouve devant lui, en vie. Il a réussi son pari. Il a sauvé Galen Erso d’une mort certaine. Il a changé le cours du temps. Orson se sent emporté par une vague brûlante d’émotions… Oui, il se sent comme un véritable héros de l’espace. (le connard de l’espace oui) Galen approuvera sans doute. Galen le portera aux nues. Peut-être même qu’il consentira à donner une seconde chance à leur Etoile de la Mort. Il le remerciera, c’est la moindre des choses. Orson est si confiant à cet instant. Il conserve toutefois une expression impassible et fatiguée devant ses hommes et quelques membres du corps médical. « Laissez-nous. » souffle Krennic, d’une voix faible. Un officier s’oppose presque naturellement à cette requête, en faisant un pas dans la direction du lit où repose Krennic. « Mais, Directeur… Il a… » proteste son subalterne, avant de se prendre un regard méprisant pour avoir osé discuter ses ordres. « B…Bien. » Un simple échange de regards, et le tour est joué. Orson est de toute manière bien trop fatigué pour s’énerver, pester comme à son habitude. Il apporte alors toute sa colère et sa suffisance dans le fond de ses prunelles glacées. « Laissez le Directeur Krennic avec le… traître. » poursuit l’officier, amer. « Nous restons à votre disposition en cas de… problème. » précise-t-il toutefois, à l’adresse de Krennic, avant de refermer les lourdes portes coulissantes en acier derrière le dernier officier. Orson semble ne pas réagir. Il observe silencieusement son plus vieil ami, apparemment troublé par cette scène. Cela le met dans un drôle d’état.
Krennic n’ouvre pas la bouche. Il se sent bien trop faible. C’est pour Galen se met à rompre le silence pesant qui s’est installé entre eux pour, non pas lui présenter des remerciements bien mérités, mais pour l’acculer de reproches. Le sang de Krennic se glace. Il n’en revient pas. Comment Galen peut-il lui reprocher d’avoir fait toutes ces choses pour lui ? Cet acte Ô combien héroïque ? A-t-il bien conscience que sans son intervention… Non, Galen ne réalise pas. Sans Krennic, il serait déjà mort. C’est exactement ce qui aurait dû se passer. Orson ne l’a juste pas toléré. Il a refusé de perdre Galen. Au péril de sa propre vie. Quel imbécile. Le sentiment de victoire qu’il a ressenti quelques minutes plus tôt s’évanouit pour laisser place à… un sentiment bien plus dangereux et noir. De la rancœur. « Tu aurais pu te tuer, Orson… » C’est tout ce que Krennic retient des premières tirades de son plus vieil ami. Il ne répond pas, mais se contente d’en rire mécaniquement, sur le ton de l’ironie. Bien sûr qu’il le sait. On lui a maintes fois répété. Il a même vu sa propre vie défiler, ainsi étendu sur le sol humide, sous la pluie battante. Couvert de sang. Orson reste silencieux, même lorsque le scientifique s’installe près de son lit, avec une chaise qu’il a emprunté dans un coin de la pièce. Il ne cède pas, défiant ses orbes marrons. Cela ne lui plait pas. La réaction de Galen Erso est à l’opposé de celle qu’il s’est attendu à entendre et à voir pour cet acte de bravoure. Krennic éprouve à cet instant de violents vertiges et des nausées. Il regrette, oui. Il regrette. Il ne l’avouera pas, mais une part de lui s’en veut d’avoir réagi à chaud, pour si peu de considération. Galen reprend, et ce qu’il lui dit, à quelques centimètres de son lit, le fait intérieurement vriller. « Tu ne peux pas me garder en vie, tu le sais, n’est-ce pas ? » soupire Erso. Que… Quelle connerie. Orson proteste mentalement, s’insurge, à défaut de pouvoir vraiment le faire. Que raconte Galen ? Il vient de changer le passé. C’est un héros. Son héros. Alors, pourquoi… Pourquoi si peu d’estime, de chaleur, d’amour ? Krennic tombe de haut, de très, très haut. Mais le pire reste encore à venir. « Je ne dois pas être ici. » Si. C’est sa place. Que raconte-t-il comme bêtise encore ? « Toi non plus. » Orson fulmine. Son corps se tend, et essaie de se redresser dans son lit, mais l’effort est vain. La douleur commence très lentement à se réveiller, faute d’agitation et d’excitation. Orson est de plus en plus nerveux. Les analgésiques ne suffisent plus. Il a mal, si mal. Il veut tout casser, le lit, la table de chevet, les objets sur les meubles, mais ne le peut pas. Orson est trop faible, épuisé et convalescent. Plus il agite son épaule, plus le sang coule et vient traverser le blanc immaculé de son bandage. « Pas dans cet état. » Certes. A cela, Orson répond d’un clignement d’yeux compréhensif. « On ne peut pas changer le cours de l’histoire. » C’est une blague ? Krennic rit. Un ricanement sinistre qui embaume la pièce d’une aura… menaçante. « Il faut que ça cesse. » Oui. Krennic redoute de demander une précision sur ce dernier point. Il faut que ça cesse… Quoi donc ? Leur histoire ? Il déglutit péniblement, alors que son visage affaibli revêt une inquiétante pâleur. Orson est impuissant devant la chute de sa relation. Il réalise quelque chose, c’est que quoi qu’il fasse, rien ne convient aux yeux exigeants et purs de Galen Erso. Quoi qu’il essaie de faire, même de bien, n’encourage pas Galen à s’abandonner à lui. Galen le fuit constamment. Depuis toujours, finalement.
Après un court silence pesant, la voix glaciale de Krennic s’élève comme une sanction, ou bien une condamnation à mort : « C’est tout ce que tu trouves à me dire, après l’acte de sacrifice que je viens de faire pour toi, Galen ? » La colère se lit de manière limpide dans l’intonation de sa voix. Mais pas seulement, car il y a aussi de la déception, et une pointe de tristesse. Orson Krennic est complètement désillusionné. Blessé, à deux doigts d’être à l’article de la mort, voilà qu’il est « répudié ». « Comme tu le soulignes si modestement… J’ai failli mourir. Tu n’es pas le premier à me le dire ce soir. » Les médecins, notamment. Orson s’emporte, et sa blessure se réveille en lui arrachant une grimace de douleur. « J’ai failli mourir pour toi. » répète-t-il, en détachant ses syllabes avec soin pour leur apporter une tournure dramatique et désespéré. Sa voix est froide et grave, mais elle se brise en plein milieu de sa phrase. Assez vite, un fin voile humide vient recouvrir ses orbes bleus. « Ce que tu trouves à me dire c’est que je ne peux pas empêcher ta mort ? » C’est un comble, puisqu’il vient de lui sauver la vie. « N’est-ce pas ce que je viens de faire, Galen ? Tu es là, en vie, devant moi et tu me parles ! J’ai réussi, putain ! J’ai changé le cours du passé, alors ne viens pas me faire la morale pour m’affirmer le contraire. » Quelle hypocrisie. Orson ne manque pas de le lui faire remarquer, après avoir marqué une courte pause : « Tu es un putain d’hypocrite, Galen Erso. » Des éclairs dansent dans le fond de ses yeux, alors qu’il détaille de haut en bas le corps de Galen, assit près de lui. Il veut craquer, pleurer, mourir, que sais-je. Il se sent si… désespéré.
Le mal physique est terrible, mais ce que Galen fait à son cœur et à l’estime qu’il a de lui-même déclenche une douleur encore plus sanglante en son être. « Je t’ai sauvé… Je t’ai sauvé. Tu me dois… des remerciements. Je t’ai sauvé, et tu… Tu me dis… que j’aurais dû te laisser mourir ? » Il éclate de rire, encore une fois, ce même rire amer et cynique. « C’est impossible, Galen. Comment aurais-je pu… te regarder exploser sous mes yeux ? Ne crois-tu pas que j’ai suffisamment souffert la première fois ? Tu penses que… je suis capable d’endurer cette vision… une deuxième fois ? » Non, il ne peut pas. « Je t’ai regardé mourir par ma faute… Je… Galen… Ça m’a détruit. » confesse-t-il enfin, la gorge nouée. Dans ce qui ressemble étrangement à… un sanglot. « Tu veux que ça cesse, ah, tu veux que ce soit terminé entre nous ? Tu veux me quitter ? Oses… Oses me quitter… après ce que je viens de faire pour toi ! Peut-être que je ne pourrais jamais plus retrouver l’usage de mon bras et de mon épaule ! » hurle-t-il enfin, alors qu’une tâche de plus en plus imposante s’imprègne dans les fils de ses bandages. A force de gesticuler dans le lit et de s’énerver, ses plaies se rouvrent et lui font un mal de chien. Krennic grimace, et soupire par moments, en voulant contrôler le niveau de sa douleur tout en contrôlant sa respiration. Il essaie de faire abstraction de cette impuissance pour… pour se montrer digne et fort. Orson est dévasté. L’impuissance est un sentiment terrible qui lui est bien familier, mais ce qui est tragique, c’est que celle-ci se matérialise aussi par un handicap physique relativement conséquent. Bien sûr, Krennic exagère. Les médecins lui ont dit qu’il retrouvera toutes ses fonctions, exactement comme avant, d’ici quelques mois. Il guérira, mais ce sera douloureux et ses prochaines nuits seront ponctuées de crises douloureuses et de prise d’antidouleurs.
« Par TA putain de faute ! » crie Krennic, en tapant avec son autre main contre la table de chevet. Il se blesse sur le rebord et se coupe l’intérieur du poing, mais demeure aveugle et sourd aux maux de son propre corps. Les maux de son esprit surpassent largement ce qu’il est en train de vivre. « Si tu… Si tu n’étais pas parti, si tu étais rentré dans le vaisseau, exactement comme je te l’ai demandé… Je n’aurais pas eu à me sacrifier et te servir de putain de bouclier ! » Il est remonté et rien ne le fera descendre d’un ton. Orson explose toute sa frustration, dont celle d’être privé de l’un de ses membres. « Comment vas-tu réparer ça, hein, Galen ? » Ma foi, son esprit tordu et lubrique a bien quelques idées sur la question. « Qu’est-ce que je vais devenir ? Sans… sans tout ce qui fait de moi ce que je suis… Sans toi ? Qui va… Qui sera à mes côtés, si ce n’est pas toi ? Tu ne peux pas faire ça. » soupire Krennic en exagérant encore le trait. Il baisse la tête vers son épaule, les yeux humides et larmoyants. « J’ai… failli mourir. Pour toi. Je… suis épuisé. » Son état de santé n’est pas aussi dramatique qu’il ne l’est véritablement, mais cela, Galen l’ignore. Il compte bien en profiter pour le contraindre à rester près de lui. Galen veut le quitter, que tout cela cesse ? Orson refuse. Il en est hors de question. Il appuiera sur la corde sensible, sur ses remords, sur sa culpabilité d’homme bon et pacifiste pour le garder sous son emprise et obtenir de lui… tout ce qu’il désire et ce qu’il est désormais incapable de faire tout seul. (tu m’as bien comprise, je le sais)
« C’est moi, qui n’en peut plus… de nos disputes incessantes. De tes jugements. » gémit-il en étouffant ses sanglots – calculés, cela dit en passant. « J’ai tout fait, Galen, pour que tu me donnes une chance de te montrer que je pouvais être une meilleure personne. Je l’ai prouvé, ce soir, mais cela ne te suffit pas. Tu es toujours… insatisfait. Tu exiges trop. Tu es incapable de voir tous les sacrifices que je fais pour toi. Tout est toujours pour toi. Tout est toujours ma faute. » Oui, Orson est désespéré. Oui, Orson est triste. Oui, Orson a bien cru mourir. Non, Orson n’a pas peur de demain. Orson veut soutirer de l’affection et un devoir de loyauté dans l’esprit de Galen Erso. Se montrer vulnérable, ce qu’il est réellement, mais en exagérant sa situation et son état mental proche de la névrose est un moyen d’accéder plus rapidement à ses fins. Galen Erso ne le quittera pas. Il lui est redevable. Il lui doit la vie. « Tu veux me quitter, maintenant ? Pars. Laisse-moi. Je suis blessé, et c’est ce qui te fait peur. Tu préfères parier sur un autre cheval ? » dit-il avec agressivité, le visage tourné sur le côté, à l’opposé de Galen. Il ne peut pas le confronter maintenant. « J’aimerais juste que… pour une fois… Que tu te montres sincèrement reconnaissant et respectueux envers mes sacrifices. Tu pourrais… me remercier. Tu pourrais… me rassurer. Tu pourrais simplement ne pas me reprocher d’avoir voulu te protéger au péril de ma propre vie. Parce que je le referai, Galen, si l’occasion se représente. Je refuse qu’il t’arrive quelque chose… Pas si j’ai le pouvoir et la connaissance pour l’en empêcher. Je te protégerai toujours. Alors ne me blâme pas pour… t’aimer au point de me mettre en danger ou de sacrifier mon épaule pour toi. » (sa putain d’épaule il va en entendre parler longtemps, pauvre Galen) Ce n’est pas un mensonge. Il le pense sincèrement. Il sera toujours là pour Galen.
« J’aimerais… qu’au lieu de me faire du mal, tu me fasses, pour une fois dans l’histoire de notre relation, du bien. » murmure Orson d’une voix difficilement audible. « J’aimerais que tu m’embrasses et que tu me dises que tout va s’arranger, Galen. Que tu vas rester avec moi jusqu’au bout, quoi qu’il se passe. Prends ma main. Serre-moi. Ne me laisse pas. Fais-moi oublier la douleur. J’ai mal, très mal, Galen… L’effet des médicaments se dissipe. Cette putain d’épaule… me fait un mal de chien. » déplore-t-il d’une voix chuchotante. La colère qu’il a exprimée si férocement se dissipe pour laisser place à un calme inquiétant. Orson est fatigué. Il a beau lutter contre ses douleurs ou se comporter comme d’habitude, son corps vient d’atteindre un point de non-retour. Son corps est épuisé. Le mental ne lui suffit plus. Il doit accepter cette phase de vulnérabilité, sans broncher. C’est quelque chose qu’il peine à conscientiser encore. « Reste. » grimace-t-il, les mains tremblantes, alors que ses doigts recherchent ceux de Galen, sans parvenir à les atteindre. Il ne veut pas. Il ne peut pas se montrer à ce point faible. Krennic refuse. Il doit être fort et impassible. Il doit rester l’homme qu’il est, qu’il a toujours été, malgré son état chaotique. « Reste. C’est bien ce que tu m’as dit avant… que tu me crois mort, n’est-ce pas ? » Orson ne peut s’enlever les mots murmurés par Galen de la tête, avant de sombrer dans un profond black-out.
ஃ Haven't they suffered enough? But you can't get enough of shutting down systems for personal gain. If you mess with things selfishly, they're bound to come undone. Do you get off on pain? We're not pawns in your game. – Commander In Chief (demi lovato) ஃ
Contenu sponsorisé
(Terminé) (( intrigue n°3 )) ⁂ you were my everything ❘ gannic. (( nsfw ))