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(Abandonné) Confessions nocturnes | Orson

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Galen Erso

Galen Erso

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▿ Ton univers : Rogue One : A Star Wars Story
▿ Date de naissance : 16/02/1976
▿ Age : 48
▿ Métier : Producteur de cinéma
▿ Quartier : Baker Street Avenue
▿ Côté cœur : (Abandonné) Confessions nocturnes | Orson Galensnica

“You realize that he’s never going to stop looking for you, Galen. You’re in his blood, crystal research or no. He’s never going to let go of you entirely.”

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▿ Dons/capacités/pouvoirs : Aucun pouvoir.
▿ Pseudo : Oly
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▿ Disponibilités rp : Disponible
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MessageSujet: (Abandonné) Confessions nocturnes | Orson   (Abandonné) Confessions nocturnes | Orson EmptyJeu 14 Avr 2022 - 15:30


Confessions nocturnes

L’esprit encore embrumé de sommeil, Galen prend le temps de siroter son café à petites gorgées tout en relisant les messages envoyés par Orson afin de s’assurer qu’ils n’avaient pas été le fruit de sa seule imagination. Dans ses états de demi-sommeil les plus prononcés, il est parfois capables d’absences similaires, quand on ne fait plus trop la différence entre le rêve, la réalité et les souvenirs… ces souvenirs bien enfouis et que personne ne semble véritablement vouloir déterrer. Pourtant, tôt ou tard, il faut bien que ces derniers émergent à la surface. Dans le cas qui les concerne, il est bien possible qu’il n’en ressorte pas indemne.

Les messages d’Orson lui paraissent alarmants, pas tant du fait de ce qu’ils disent que du fait de ce qu’ils ne montrent justement pas. Galen connaît son meilleur ami depuis ainsi dire toujours, il sait lire entre les lignes, et s’il est habitué à ces messages tardifs auxquels il répond presque toujours car leurs insomnies s’accordent généralement parfaitement (mais pas toujours, en l’occurrence, Galen dormait bel et bien – mais sans doute pas à poings fermés puisque la vibration de son téléphone sur sa table de nuit avait suffi à lui faire ouvrir les yeux), il sent que cette fois, les inquiétudes d’Orson lui viennent de plus loin que ce que laissent suggérer ces paroles énigmatiques. Entre les lignes, donc : un besoin de se rassurer sur leur amitié, de lui rappeler qu’il a toujours été présent pour lui, comme pour se rassurer lui-même à ce sujet, comme pour s’assurer d’une réciproque qui devrait aller de soi. Orson lui cache quelque chose. La confiance aveugle que lui voue Galen ne l’empêche pas d’avoir pleinement conscience de cela… Il veut l’écouter sans jamais le contredire ni le contrarier, et la plupart du temps, Galen le fait même de bon cœur, car Orson ne lui donne aucune raison de douter. Cette fois est pourtant différente.

Il y a ce décalage inexplicable entre ses convictions et ce quelque chose de plus insidieux qui s’immisce à des endroits inexplicables de leurs conversation. Bien des points l’inquiètent doucement dans les quelques mots qu’il lui a adressés, que ce soit ce besoin presque constant de se rassurer au sujet de leur amitié, ou cette inquiétude de ne pas avoir été irréprochable. Sur ce dernier point, Galen voudrait lui assurer qu’il n’a jamais eu à s’inquiéter, qu’il n’aura jamais à s’inquiéter… pourtant, il s’inquiète… car lui aussi a ce sentiment de plus en plus délicat à appréhender. Celui que des points aussi subtiles que fondateurs manquent à leur histoire, de ceux qui forment les piliers solides de leur amitié, ou pourraient tout autant la faire s’effondrer. De la part d’Orson, Galen se sentirait capable de pardonner beaucoup de choses, estimant que leur amitié est à même de tout dépasser, mais pour la première fois, peut-être, il doute pourtant. Car il y a ces détails singuliers… si inexplicables qu’ils confinent au ridicule, et pourtant bien réels : par exemple, un rêve étrange où il était fermier.

Bien sûr que c’est étrange, et sans doute un peu ridicule aussi. Galen plaisantait à moitié en affirmant qu’il aurait été capable de se satisfaire d’une vie telle que celle-ci, encore qu’il n’ait ressenti le besoin de mettre son intellect et ses aptitudes à profit uniquement parce qu’il avait eu le sentiment que c’était là ce qui était attendu de lui, sans s’interroger nécessairement sur ce que cela lui apportait à titre personnel (encore aujourd’hui, c’est le cas peu importe la carrière qu’il se choisit – il aime emporter des défis personnels, il aime mettre son intellect à profit, mais la manière importe peu tant qu’elle sert une cause en laquelle il croit). Il aurait peut-être fait un excellent fermier… A-t-il vraiment vécu ainsi ? Il croit au ridicule de cette hypothèse, et pourtant, il a ces visions fugaces qu’il associe à la représentation idyllique de sa famille disloquée… Lyra, Jyn, haute comme trois pommes et lui, et des champs à perte de vue. Parfois, cette vision s’accompagne d’une autre, plus floue, presque impossible à assimiler au reste. Le visage de Lyra, sans plus d’expression, le souvenir d’une émotion plus violente que la douleur, une souffrance telle qu’on l’élude quand on ne sait plus la décrire. Il chasse cette pensée du mieux qu’il le peut. Il refuse d’associer la pureté de cette image à la violence de ces émotions, et encore moins de supposer qu’Orson peut avoir joué un rôle dans cette même souffrance. Tout ça, c’est uniquement un conglomérat d’émotions diffuses et étouffés dans un passé sur lequel il est certainement préférable de ne pas s’épancher. Ce présent, cette époque, cette dimension, c’est où ils sont à présent, et plutôt que de se soucier de ce qui fut ou ne fut pas, Galen préfère se focaliser sur ce qui est. Les messages d’Orson avaient à ses yeux les accents de l’appel à l’aide pur et simple, sous d’autres atours, certes…. Mais Galen le connaît, par cœur, ou l’espère en tout cas. Il ne sait dans quel état il aurait retrouvé Orson au lendemain de cet échange s’il n’avait décidé d’aller le rejoindre directement chez lui. Il préfère ne pas y penser, à vrai dire. Il ne sait déjà pas dans quel état il va le retrouver, là, tout de suite… Le temps qu’il arrive chez lui, il aura peut-être eu le temps de finir sa fameuse bouteille, et d’en ouvrir éventuellement une autre. S’il a tout de même pris le temps d’avaler un café avant de se mettre en route, c’est surtout qu’il veut avoir les idées bien en place au moment de le rejoindre.

Une fois sa  tasse vide posée sur la table, il n’attend pas davantage pour quitter sa demeure et prendre le volant pour s’engager sur ce trajet qu’il connaît par cœur tant ont été nombreuses les occasions pour Galen de se rendre chez son ami. A cette heure, la ville entière semble plongée dans un profond sommeil. Il ne croise aucun autre véhicule tout au long du trajet (relativement court cela dit) qui l’amène jusque chez Orson. Sitôt qu’Orson lui ouvre la porte, Galen n’attend pas plus longtemps pour engager les hostilités.

"J’espère que tu n’as pas jeté le dévolu sur le Crozes Hermitage que je t’ai offert pour ton anniversaire, il est réservé aux occasions spéciales",
fait-il en guise de salutations tout en retirant sa veste et en observant attentivement Orson, comme s’il pouvait parvenir à jauger ainsi de son état d’ébriété à l’heure actuelle. "A moins que celle-ci en soit une." Il laisse cette suggestion en suspens. "Tu sais ce que j’attends de toi, maintenant."

Un verre tout d’abord. Son honnêteté ensuite.




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Orson C. Krennic

Orson C. Krennic

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▿ Ton univers : Rogue One: A Star Wars Story
▿ Date de naissance : 14/04/1981
▿ Age : 43
▿ Métier : Ex-romancier de génie, auteur de best-sellers et désormais ingénieur en armement à Mordor Industries depuis fin 2022 • Critique littéraire à ses heures perdues • Expert en science-fiction
▿ Quartier : Baker Street Avenue, dans un appartement en colocation avec son fiancé, Galen Erso.
▿ Côté cœur :

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Krennic laughed to ease the mood. “You know what I find interesting – or maybe ironic is the word. It’s that each of us wants what’s best for you. In a way, we’re competing to make you happy, as old-fashioned as that sounds. And each of us has a different idea about what you should be doing. (…) and I maintain that you’re meant for bigger things, and will continue to do whatever I can to bring opportunities to your attention.”
Galen smiled thinly. “Don’t think I don’t appreciate it.”
(CATALYST : A ROGUE ONE NOVELJames Luceno)

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“We have to put some meat back on those bones of yours,” he said as he crossed the cabin to Galen, “but I think I could get used to the beard.” (Orson Krennic to Galen Erso – CATALYST : A ROGUE ONE NOVELJames Luceno)

― Was Galen to become the prize in a contest between them? Well, hadn’t he always been that? (Orson Krennic about Galen Erso and his rivalry to Lyra Erso – CATALYST : A ROGUE ONE NOVELJames Luceno)

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•••
❝ i'll never stop looking for you. i'll never let you entierly. you’re the only truth in a sea of lies. you're in my blood. now and forever. ❞


—⥼ ※ ⥽—

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― Beings had been known to hide on Coruscant for a lifetime, but Galen wouldn’t be one of them. He wouldn’t be able to stay away from his research. He would have a change of heart. He would turn himself in. He would reach out… The anger and despair he had felt in the air-speeder returned and settled on him like a great weight. “Galen,” he said, as if orphaned. Then: “Galen!” shouting it to the busy sky. (Orson Krennic about Galen Erso – CATALYST : A ROGUE ONE NOVELJames Luceno)

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—⥼ ※ ⥽—

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•••
« It’s just so hard not to think of you...
think of where you are.
My Stardust, my Death Star. »


▿ Dons/capacités/pouvoirs :
▿ L’Étoile de la Mort
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▿ Expertise tactique et stratégique
▿ Connaissances approfondies en armement
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LAME IV DU TAROTL'EMPEREUR
—⥼ ※ ⥽—

AUTORITÉ ╳ ACTION ╳ POUVOIR ╳ DIRECTION ╳ VOLONTÉ ╳ PERSÉVÉRANCE ╳ ENTÊTEMENT ╳ PUISSANCE ╳ TYRANNIE

—⥼ ※ ⥽—
« We were on the verge of greatness. »
-(O)rson (C)allan (K)rennic-

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« I don't have to sell my soul. He's already in me. I wanna be adored. I don't need to sell my soul. He's already in me. I wanna be adored. You adore me. I wanna be adored. I gotta be adored. » ( i wanna be adored ϟ the stone roses )

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« I used to roll the dice. Feel the fear in my enemy's eyes. Listen as the crowd would sing: now the old king is dead ! Long live the king ! One minute I held the key. Next the walls were closed on me and I discovered that my castles stand upon pillars of salt and pillars of sand.

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People couldn't believe what I'd become. Revolutionaries wait for my head on a silver plate. Just a puppet on a lonely string. Who would ever want to be king.

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┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉
I used to rule the world.
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Seas would rise when I gave the word. Now in the morning I sleep alone. Sweep the streets I used to own. For some reason I can't explain, once you'd gone there was never, never an honest word.

┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉
That was when I ruled the world. » ( viva la vida ϟ coldplay )

— ◊ ◊ ◊ ◊ ◊ —

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•••
it's his project.
it's his life.
it's his everything.
it's the death star.
•••


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in the end, our secrets destroyed us.

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FICHELIENSARCHIVAGE

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DUO

WILHUFF T.(MAJ ✎ ??.??)
WILHUFF T. (NOËL) ✰ (MAJ ✎ 22.03)
WILHUFF T. (P-3) ✰ (MAJ ✎ 10.01)
WILHUFF T. (P-4) ✰ (MAJ ✎ 22.03)
WEDGE A. (FB) ✰ (MAJ ✎ ??.??)
WEDGE A. (AU) ✰ (MAJ ✎ 05.04)
SHARA B. (AU) ✰ (MAJ ✎ 27.11)
LYRA E. (AU) ✰ (MAJ ✎ ??.??)

GROUPE

TEAM STAR WARS (INTRIGUE) ✰ (MAJ ✎ ??.??)
ordre de passage : aléatoire


GANNIC
(Galen Erso x Orson Krennic)


GALEN E. (FB - 2) ✰ (MAJ ✎ 15.03)
GALEN E. (FB - 3) ✰ (MAJ ✎ 11.03)
GALEN E. (FB - 4) ✰ (MAJ ✎ 15.03)

GALEN E. ( P-1 )(MAJ ✎ 27.11)
GALEN E. ( P-2 )(MAJ ✎ 23.02)
GALEN E. ( P-4 ) (INTRIGUE) ✰ (MAJ ✎ (23.02)
GALEN E. ( P-5 )  ✰ (MAJ ✎ (23.02)
GALEN E. ( P-6 )  ✰ (MAJ ✎ (27.11)
GALEN E. ( P-7 )  ✰ (MAJ ✎ (01.04)
GALEN E. ( P-8 )  (HALLOWEEN) ✰ (MAJ ✎ (27.11)
GALEN E. ( P-9 )(MAJ ✎ (??.??)
GALEN E. (P-10 ▴ NOËL) ✰ (MAJ ✎ 01.02)
GALEN E. (P-11 ▴ INTRIGUE 3 - 2) ✰ (MAJ ✎ 01.04)

GANNIC ▹ AU
(Galen Erso x Orson Krennic)


uc

TARKRENNIC ▹ AU
(Wilhuff Tarkin x Orson Krennic)


WILHUFF T. (1 - AU) -0 BBY ❘ Krennic survit à Scarif ⋄ Retrouvailles explosives ✰ (MAJ ✎ 23.02)

WILHUFF T. (2 - AU) -10 BBY ❘ Krennic a une liaison cachée avec le fils de Tarkin ⋄ Réalité dans laquelle Garoche est en vie ✰ (MAJ ✎ 09.10)

WILHUFF T. (3 - AU) -31 BBY ❘ Jeunesse de Krennic à Brentaal ⋄ Tarkin est enseignant ⋄ Relation professeur-élève ✰ (MAJ ✎ 23.02)

WILHUFF T. (4 - AU) -13 BBY ❘ Galen Erso est mort ⋄ Tarkin est amoureux de Krennic ⋄ Obsessions ✰ (MAJ ✎ ??.??)

WILHUFF T. (5 - AU) 4 ABY ❘ Post-Bataille d'Endor ⋄ Tarkin et Krennic ont survécu à Scarif & Yavin ⋄ Incarcération ⋄ Passion inavouée ✰ (MAJ ✎ 23.02)

WILHUFF T. (6 - AU) 4 ABY ❘ Post-Bataille d'Endor ⋄ Krennic a trahi l'Empire et est un agent important de la NR ⋄ Tarkin est arrêté ⋄ Krennic et Tarkin sont des ex-amants ⋄ Interrogatoire ✰ (MAJ ✎ 28.03)

WILHUFF T. (7 - AU) 2022 ❘ Sur l'île ⋄ Krennic et Tarkin sont en couple ⋄ Leurs souvenirs sont revenus ✰ (MAJ ✎ ??.??)

WILHUFF T. (8 - AU) 2022 ❘ AU!Moderne ⋄ Krennic et Tarkin sont associés de leur start-up ⋄ Passion refoulée ⋄ Galen a rompu avec Krennic ⋄ Voyage dans les îles ✰ (MAJ ✎ 17.03)

WILHUFF T. (9 - AU) 4 ABY ❘ Suite AU!Prison ⋄ Douches ⋄ Incarcération ✰ (MAJ ✎ 02.02)

WILHUFF T. (10 - AU) -18 BBY ❘ Babysitting qui tourne mal ⋄ Krennic surveille le fils insupportable de Tarkin ✰ (MAJ ✎ 27.03)

WILHUFF T. (MAJ ✎ 27.03)


MessageSujet: Re: (Abandonné) Confessions nocturnes | Orson   (Abandonné) Confessions nocturnes | Orson EmptyMar 19 Avr 2022 - 3:30



4175 W.  @Galen Erso  

“leave me out with the waste, this is not what i do. it's the wrong kind of place to be thinking of you. it's the wrong time for somebody new. it's a small crime and i've got no excuse. give my gun away when it's loaded. it's the wrong time, but she's pulling me through, it's a small crime… and i've got no excuse. is that alright yeah?” (9 crimesdamien rice)

◒◓

14 AVRIL 2022

APPARTEMENT D'ORSON KRENNIC ▵ HOGWART'S PLACE

« Galen Erso ? » dit une voix froide, mais pleine d’incertitudes. Elle émane d’un homme important, vêtu d’un uniforme blanc comme la neige et accompagné d’une cape fluide fabriquée dans un tissu noble. « Il n’a pas survécu, directeur. » Son monde entier s’effondre à la seconde où cette phrase s’est échappée des lèvres de l’un de ses lieutenants. S’en suit des explosions tonitruantes, des jets de laser aveuglants de différentes couleurs et un corps à moitié brûlé, étendu le long d’une plate-forme en métal, sous une pluie battante. Orson Krennic se réveille en gardant en mémoire le cadavre de Galen Erso, son meilleur ami. « Merde. » souffle-t-il en s’extirpant de ses draps avec précipitation, le corps brûlant, comme s’il était atteint d’une forte fièvre, et recouvert d’une fine pellicule de sueur. « Merde. » Krennic porte son visage dans les paumes de ses mains, le dos légèrement courbé, tout en essayant de calmer le rythme effréné des battements de son cœur. « Encore. » Ce cauchemar était terrifiant, mais le pire est sans doute le fait qu’il sonnait étrangement vrai. Orson cherche son téléphone portable sur la table de chevet, une fois entre ses mains, il observe l’heure qu’il est. Presque 4 heures du matin. Quel cauchemar. Orson constate qu’il est encore habillé, et donc, qu’il n’a pas réellement cherché à s’endormir. La dernière chose dont il se souvient, c’est d’avoir écrit un chapitre de son prochain best-seller, avant de s’écrouler devant sa page Word. Il vient heurter son front avec la paume de sa main, excédé par le fait d’être encore une victime de ces hallucinations cruelles. Pourquoi ? D’où viennent ces rêves, ces mêmes cauchemars qui éveillent en lui quelque chose de familier. D’un côté, Orson leur est reconnaissant, puisque ces rêves étranges nourrissent son imagination débordante. De l’autre, ces mêmes rêves le font plonger dans l’alcoolisme et la dépression. Orson se dirige jusqu’à sa cuisine, en passant par son grand salon. Dans le coin se trouve une bibliothèque remplie de livres et de vieux vinyles classés par ordre alphabétique. Krennic est une personne particulièrement maniaque et perfectionniste. Sa collection est majoritairement composée d’œuvres de soul, de jazz, de blues, et un peu de rock. Orson cherche à tâtons l’une des pochettes un peu jazzy de sa collection. Il hésite quelques secondes entre deux titres, avant de jeter son dévolu sur une célèbre chanteuse décédée depuis plusieurs années. Tout en se dirigeant jusqu’au placard de sa cuisine, d’où il en extirpe une bouteille de vin rouge d’origine française, un vin puissant et épicé, un Syrah, Orson entend les premières notes d’une chanson d’Amy Winehouse. Ses pensées se tournent presque spontanément vers son meilleur ami Galen, l’objet de ses cauchemars. Orson commence à descendre sa bouteille de vin, verre par verre, tout en réfléchissant dans l’obscurité de son appartement ; il ne prend pas la peine d’allumer les lumières. Il a envie d’envoyer un message à Galen, seulement, est-il réveillé à cette heure tardive ? Son expression faciale est un mélange de frustration et d’excitation, ses yeux bleu océan se tournent machinalement vers son BlackBerry. Nulle hésitation. Krennic a besoin de parler à Galen. Son égoïsme est stupéfiant, puisqu’il prend le risque de réveiller son ami avec une succession de textos, faute de trouver le sommeil. Quelque part, il a envie de discuter de Jyn avec lui, même de manière sous-entendue. Lui raconter ses rêves atroces n’est qu’un prétexte servant à s’assurer de son amitié, de sa confiance. Il espère que Galen est capable de comprendre, comme il affirme vouloir le faire. Coucher avec sa fille n’est pas le pire des crimes, Orson est coupable de choses bien plus atroces, même s’il n’en garde aucuns souvenirs. Lorsque Galen répond à l’appel, c’est alors comme une libération pour Krennic. Une explosion de joie, de soulagement, de plaisir légèrement malsain. Galen montre sa présence à n’importe quelle heure du jour ou de la nuit. Tout comme lui. Leur amitié est la chose la plus précieuse qu’il possède, en-dehors de l’amour de Jyn.

Pendant presque un an, Orson a toujours refusé de confier les dessous de sa relation avec sa très jeune éditrice, Jyn.  Elle incarne la pureté, l’innocence et la fougue de la jeunesse, mais également l’autorité au vu de sa position dans la maison d’édition Rogue One. Elle est très jeune, et c’est un problème en société. Orson est conscient que son père risque de le prendre pour un pervers, ou pire encore, un profiteur. Jyn est surtout la fille unique de son meilleur ami, Galen. Elle s’est acharnée pendant des semaines à coup d’ultimatums, sans obtenir gain de cause. Orson n’a cessé de repousser l’inévitable, jusqu’à maintenant, où elle s’est montrée plus frileuse à l’idée de maintenir leur liaison. Orson a estimé qu’il pouvait se passer d’elle, après tout, tant qu’il avait son meilleur ami, cela lui suffisait. Lui et Jyn savent très bien que c’est faux. Pendant une semaine, Orson s’est senti dépérir, loin d’elle, de sa chaleur, de ses caresses, de ses baisers. Jyn est sa muse, tout comme Galen. Galen incarne, lui, un véritable tumulte intérieur vieux de plus de vingt ans. Orson a toujours dit qu’il refusait d’en parler à Galen en craignant de perdre leur amitié. La vérité est bien plus sordide, surtout parce qu’il convoite Galen d’une manière beaucoup moins amicale. Au fond de lui, Orson Krennic éprouve encore des sentiments très forts pour Galen Erso. Suffisamment forts pour justifier ses réticences, en-dehors du fait que Jyn soit sa fille chérie. Orson n’a jamais oublié Galen, comment le peut-il de toute manière ? Orson l’a désespérément aimé, de manière compulsive, obsessionnelle et malsaine durant plus de vingt ans. Aucun autre être au monde n’a été capable d’exciter ses instincts comme Galen Erso. Cette intelligence prodigieuse, cette capacité de réflexion, cette vivacité d’esprit, ce charisme, cette douceur dans le son de sa voix… Des détails qui éveillent aujourd’hui encore les élans de son pauvre palpitant. Galen Erso a toujours été le seul et l’unique. Krennic s’est comporté de manière abusive avec lui pendant des années, exerçant une emprise sur lui et ses proches, l’enserrant dans un étau selon ses caprices. Il l’ignore encore, mais il a même détruit sa famille et sa vie entière en espérant qu’une fois brisé, seul et sans personne, il finirait par lui retourner ses affections et lui céder. Corps et âme. Cœur et esprit. Cette stratégie sordide n’a bien évidemment jamais fonctionné. On ne tombe pas amoureux d’un bourreau, on tombe amoureux de quelqu’un bien et de sain, ce que n’est pas Orson Krennic. Malgré cela, Galen Erso est sa préférence depuis plus de vingt ans. Personne n’a pu foudroyer son âme et embraser son cœur en soufflant sur ses braises. Jusqu’à Jyn Erso. Jyn… Jyn est son deuxième coup de foudre. Malgré les sentiments qu’il éprouve pour ces deux êtres, Orson est incapable de faire un choix, en préférant être ami avec l’un et amant avec l’autre. Ce comportement illustre bien son incapacité à se séparer de ce qu’il tient compulsivement pour acquis. Orson aurait pu être quelqu’un de sain en prenant ses distances avec Galen et en ne gravitant pas autour de lui en continuant d’éprouver des émotions aussi ardentes. Orson n’est pas quelqu’un de mentalement sain. Il éprouve un besoin viscéral d’exister aux yeux de Galen. Il a besoin d’être son ami, son plus intime confident, quel qu’en soit le prix, quelles qu’en soient les souffrances qui en résultant. Être loin de lui est une torture. Orson est dans le besoin constant de la présence de Galen Erso. Voilà pourquoi, il lui est impossible, voire impensable de rompre cette amitié aussi fusionnelle. Être son meilleur ami suffit pour le moment à Orson. Il doit être quelqu’un pour Galen. Qui que ce soit. Amant, ami ou ennemi, qu’importe. Tout ce qu’Orson Krennic veut, c’est de continuer à exister aux yeux de Galen Erso.

Affalé dans son canapé en laine et fibres synthétiques, Krennic laisse sa nuque se reposer contre le bord. Les paupières closes, il essaie de visualiser chaque foutu détail de ses cauchemars en espérant leur trouver une signification. Galen va venir. C’est ce qu’il lui a promis par texto. Orson doit simplement se montrer patient. Il va venir, il va l’écouter, il va l’aider. Galen est son ami, son meilleur ami. Il ne lui tournera jamais le dos. Jamais, pas comme dans ses cauchemars. Galen ne le trahira jamais. C’est impossible. Malgré l’heure tardive et la présence de voisins agacés, Krennic laisse la musique de son tourne-disque à fond. Il se noie dans les paroles dépressives de la musique, pendant qu’il se délecte de la saveur fruitée de son vin rouge. Au bout d’un moment, les voisins du dessus se mettent à tambouriner dans le mur et hurler. « Bordel ! Krennic ! Je vais appeler les flics ! » entend-il crier à l’étage du dessus. Juste au-dessus de son salon se trouve la chambre de son voisin. Un trentenaire bien comme il faut, travaillant dans la finance, ce qui explique ses horaires matinaux et son besoin irrépressible de passer une nuit calme. « Baisse le son, bordel de merde ! » Nouveaux Orson garde les yeux fermés, faisant abstraction des distractions extérieures, littéralement en transe avec sa musique. On n’apprend pas à un égoïste à se soucier de son voisinage. Il récupère une bouteille de vieux whiskey et un verre dans l’un des tiroirs du meuble. Orson a promis à Galen de ne pas descendre l’intégralité de la bouteille. Il s’exécute alors en remplaçant le verre de vin par un verre de whisky. « Krennic, putain, c’est la troisième fois cette semaine ! Il y en a qui bossent le matin, espèce de feignasse d’écrivain de mes deux ! Krennic ! COUPE CETTE PUTAIN DE MUSIQUE OU JE DESCENDS TE CASSER LA GUEULE ! » Les insultes fusent, comme d’habitude, et encore une fois, Krennic se met dans tous ses états. Il rouvre les yeux, profondément agacé par tant d’agitation, en ne comprenant pas ce qui dérange autant son voisinage. Krennic désire simplement conduire sa vie comme bon lui semble. Il hésite quelques secondes, mais le « putain d’égoïste » qui s’échappe de son voisin termine d’achever tous ses scrupules. Krennic s’apprêtait à grogner contre lui, lorsque le bruit strident de l’interphone vint souffler dans ses oreilles. En se redressant un peu trop brusquement, Orson renverse par mégarde la fin de son verre sur sa jambe. « C'est pas vrai ! » Krennic a noté, d’un air suffisant, que bien qu’il ait minimisé le risque de tâche sur son jean, ce n’est pas le cas de son tapis. Il s’arrête de gesticuler un instant et jauge l’état de sa moquette de ses cils foncés. Catastrophique. Bonne à être remplacée au plus vite. Krennic grogne entre ses dents et donne un coup de pied contre sa table basse, clairement mécontent. Orson s’extirpe péniblement de son canapé, son verre de whisky en main. Il le termine d’une traite, et cherche son chemin dans l’obscurité. Une bouteille de vin à moitié pleine sur la table basse, accompagnée de deux verres à pied. Des verres pour le vin rouge. Orson a respecté la promesse faite à Galen en ne buvant pas toute la bouteille, en revanche, il s’est rué vers un autre type d’alcool en attendant Galen. Ces verres et ces mélanges expliquent l’état chancelant et dispersé de Krennic ce soir. Enfin, une brève hésitation s’insuffle en lui, alors qu’il garde la main refermée sur la poignée en cuivre de sa porte d’entrée. Il prend alors une profonde bouffée d’air, avant d’ouvrir et de dévoiler la silhouette tant aimée de son ami ; Galen Erso, fidèle à ses appels de détresse. Il a l’air fatigué, mais il est toutefois debout devant lui. Devant et pour lui.

Krennic est comme paralysé. Face à son meilleur ami, confronté à la personne qu’il estime et aime, le voilà retourné à l’âge des premiers pas et des premiers mots. Comme un enfant. Terrifié par la simple idée de dévoiler tous les pans de sa vie intime, de peur que Galen ne le juge, ne le quitte, ne l’insulte, ne lui hurle dessus. La peur grondante d’être abandonné résonne en lui comme un écho douloureusement familier. C’est déjà arrivé auparavant. Galen l’a déjà repoussé de toutes ses forces en jugeant ses choix de vie et d’allégeance comme quelque chose de monstrueux, voire d’inhumain. Orson avale sa salive, ses mots se noient dans un grognement en guise de « bonsoir ». Alors que Galen se débarrasse de sa veste, comme s’il se trouvait dans ses propres appartements, son hôte se contente de le contempler avec des yeux de merlan frit. Orson peine à réfléchir correctement, sa vue se trouble légèrement en raison de la forte quantité d’alcool qu’il a déjà ingurgité. Ce n’est pas surprenant. Rien ne semble étonner Galen. Il est habitué de le voir dans un état d’ébriété. Depuis qu’il se trouve sur cette île, Krennic a trouvé en l’alcool un certain réconfort. L’alcool calme ses maux sa tête, ses cauchemars, ses insomnies. L’alcool l’aide même à rester concentrer sur ses écrits. Et pour Orson Krennic, rien n’est plus important au monde que ses projets. Quitte à envoyer valser sa propre santé, sa dignité ou l’ensemble de ses responsabilités. « Galen… » murmure-t-il en prenant un faux air surpris de le découvrir sur le pas de sa porte, mais le voilà déjà qui s’engouffre dans le hall d’entrée avec la ferme intention de partager ses peines et ses secrets. Ses plus honteux secrets. « Tu as fait vite. » remarque-t-il, incapable de prononcer le moindre remerciement dans son état. Krennic pense à creuser un trou pour s’y enterrer jusqu’à la fin des temps. Il s’est ridiculisé par textos, abordant des sujets sensibles, tout en ne prenant pas réellement conscience des conséquences du poids de ses mots. Ce n’était que des écrits, rien de dramatique. Il avait l’impression d’être comme superman derrière son téléphone, comme si rien ne pouvait l’atteindre. Cette distance physique a été salvatrice, tout comme l’ont été ses cauchemars et ses quelques verres de vin, puisque tous ces éléments combinés ont précipité l’explosion de la vérité. Toutes les vérités ne sont toutefois pas bonnes à dire, Orson Krennic en est-il conscient ? Il s’est engagé à bord d’un wagon qui file à toute vitesse, sans possibilité de l’arrêter, malgré tous ses efforts. Galen Erso demande des réponses. Cela se voit à la détermination qu’on lit dans le fond de ses yeux marrons. Krennic ne peut s’en prendre qu’à lui-même pour avoir engendré la fin probable de leur relation. Une rupture. Nette et brutale. Cette pensée enveloppe son corps de frissons désagréables, et extirpe hors de lui toute l’amertume de sa misérable existence. Krennic est assiégé par des nausées et de violents vertiges. Une rupture, hors de question, Galen ne peut l’abandonner. Galen a promis d’être compréhensif et présent, comme le très bon ami qu’il est. Krennic sent que les battements de son palpitant sont assourdissants, l’air se bloque même à quelques reprises, lorsque l’organe se contracte dans la douleur. Orson souffre également de sérieux maux de tête. Au point qu’il ignore si cette douleur est causée par le son du tourne-disque en boucle sur la chanson « you know I’m no good » d’Amy Winehouse depuis quelques heures au salon, mais son cerveau est comme une putain de bombe à retardement. Krennic se masse lentement les temps d’une main, appuyant de son index et de son pouce en effectuant de brefs mouvements circulaires. Son visage se déforme en une grimace. Galen est parti devant lui et se dirige vers le salon. Il s’attarde sur le miroir qui domine un mur dans son hall d’entrée. Un gigantesque miroir de style renaissance en cuivre et plaqué or. Habituellement, il aime vérifier que ses rides soient bien lissées et que ses cheveux soient toujours en place, mais il divague bien trop à cet instant pour réaliser ce rituel quotidien. Lorsqu’il observe son reflet, l’écrivain aperçoit un visage sinistre, affligé et en proie à ses propres démons. L’épuisement, l’alcool, l’anxiété, l’ignorance, la souffrance, le chagrin. Des rides parsèment les poches sous ses beaux yeux bleu d’ordinaire si confiants et désormais vitreux, un teint blafard comme s’il n’était pas sorti depuis deux semaines. Même ses cheveux sont en bataille, quant à ses vêtements, Orson n’a pas pris la peine de se changer avant de se coucher. Il porte encore un vieux jean et un sweat, s’étant endormi, il y a quelques heures, tout habillé, avant de se réveiller de son cauchemar. En s’échappant des réminiscences de sa vie d’avant, Orson s’était perdu dans son salon avec un verre de vin et une cigarette dans l’autre main, la fenêtre de son balcon grande ouverte alors qu’il aspirait à pleins poumons cet air frais et légèrement iodé.

Orson déambule dans l’ombre de Galen, comme une âme en peine, se préparant à la pire tempête de sa vie. Il marche lentement, d’un pas hésitant, en traînant les pieds. Il arbore une mine sombre, comparable à celle d’un petit cocker. Krennic pose son verre à whisky vide sur le haut du premier meuble qui se trouve à sa portée. « Je t’ai attendu comme convenu, Galen. » souffle-t-il en étranglant un léger rire nerveux. Orson s’arrête devant la table basse afin de récupérer la bouteille entre ses doigts tremblants, à la fois par le manque d’alcool et par la terreur qui pulse en lui comme celle d’un futur condamné à la peine capitale. Il verse un peu de vin rouge dans deux verres à pied, en propose un à Galen, avant de boire le sien comme du petit lait. Ils se toisent longuement dans un silence religieux. il sent le regard inquisiteur de son ami, guettant la moindre piste d’un aveu de sa part. C’est terriblement angoissant pour lui, qui s’attend à se prendre un poing dans la figure d’un instant à l’autre ; de son meilleur ami ou de son enquiquineur de voisin du dessus. Orson se racle la gorge en plongeant ses yeux bleu océan dans ceux de Galen, en espérant apporter de la profondeur à leurs échanges. Orson ne pense pas s’être déjà senti aussi vulnérable de toute sa vie. Il l’a déjà été, mais il n’en garde pour l’instant aucuns souvenirs. « C’est… » Sa voix se brise en début de phrase. Une part de lui a envie de hurler. Ce silence religieux l'écrase. Orson hésite avant de reprendre. Tout ce qu’il trouve bon à faire, c’est de marcher dans le salon, sans raison apparente, mise à part cette nervosité qui le dévore. Voir Galen installé dans son canapé n’est pas sans conséquences. Krennic reste debout avec son verre de vin, en jouant à tournoyer son contenu dans le sens inverse des aiguilles d’une montre. Entre deux pensées incohérentes, Krennic réalise qu’il désire ardemment être libéré d’un poids. Un poids vieux d’une année. Galen mérite d’avoir toutes les cartes en main, même si cela implique en retour de sérieuses réprobations. « Cette fille… Serena. » dit-il d’une voix rauque. « Tu te souviens d’elle, sans doute. » Il entend déguiser cette question en affirmation. Orson n’attend pas de réponse de la part de Galen, il enchaîne son monologue, tout en gesticulant nerveusement dans la pièce, se promenant de la bibliothèque située dans un coin du salon, jusqu’à la cuisine. Orson fait tout pour agrandir l’espace physique entre eux, de peur que Galen ne décide, à un moment donné, de lui coller son poing au visage. Ils ont déjà abordé furtivement l’intimité d’Orson, il y a deux semaines au restaurant, et les voilà en train d’avoir cette grande discussion. Orson avait alors mentionné l’existence d’une certaine Serena, qui se révèle être en fait Jyn, afin d’avoir le meilleur des alibis. Il se demande encore si ce qu’il fait est vraiment juste pour eux. Est-ce que Jyn a raison de croire en la capacité de compréhension de son père ? Krennic ne pense pas de manière claire, faute à un état d’ébriété et de confusion qui aveuglent son jugement. Ce qui est source d’angoisse pour lui, c’est surtout l’absence de Jyn. C’est à cause d’elle et de ses ultimatums qu’il en est arrivé à boire autant. C’est à cause de ses cauchemars qu’il a contacté Galen en lui laissant sous-entendre qu’il n’avait jamais été honnête avec lui. C’est toujours la faute des autres. Indépendamment de la combinaison de ces facteurs, Orson n’en aurait jamais parlé à Galen. Jamais. Jamais de la vie. Même sous la torture. C’est à cause de la confusion de ses sentiments, partagés dans une cruelle dualité entre Jyn et Galen. C’est à cause de l’absence de Jyn, parce qu’elle refuse de lui adresser la parole depuis plus d’une semaine ; elle ne répond plus à ses coups de fil, ses dizaines de textos et de mails tous les jours. Elle le refuse, elle lui échappe, elle l’abandonne, elle veut mettre un terme à tout. Il ne supporte pas de perdre son emprise sur Jyn. Tout comme il n’a pas supporté, par le passé, de perdre celle de Galen par la faute de Lyra. « Elle… » L’air est fortement chargé en tension, s’en est presque électrisant. Orson s’amuse à jouer avec son tourne-disque, en posant l’index contre le vinyle pour interrompre sa course entre deux couplets. Il se tient dos à Galen, le temps de reprendre ses esprits, désormais embrouillés à cause des effets de l’alcool qui commencent à monter dangereusement en lui. Krennic n’entend plus que le son de son cœur battant à tout rompre dans ses oreilles. Un son désagréable. Cette situation fait émerger en lui de violentes nausées et des vertiges. Son visage se déforme en une grimace, accentuant les rides au niveau de sa bouche et de son front. « Je t’ai menti. » Ces mots franchissent la barrière de ces lèvres, avec beaucoup de difficulté, puisqu’ils lui arrachent un grognement. Orson est profondément ému, c'est pourquoi la douleur est si lancinante. Il s’exprime d’une voix traînante, clairement hésitante et loin de toute l’assurance ou séduction de son timbre de voix habituel, ce qui risque sans doute d’inquiéter Galen sur la teneur de ses confessions. Il sent immédiatement un frisson traverser l’arrière de sa nuque. Des sueurs froides le font chanceler, même trembler, devant ce qui est inévitable. Il craint le pire, vraiment le pire, d’ici la fin de la soirée : que Galen s’énerve contre lui, que Galen se mette à l’agresser, que Galen le quitte, tout comme Jyn. L’idée de perdre son emprise sur les deux est tétanisante. Je t’ai menti. Krennic ne peut s’en empêcher, mais ces mots ont un goût de déjà-vu, comme s’il avait déjà menti sur un sujet extrêmement important. Ces mots sont poignants et portent des années entières d’illusions en eux. Il essaie de calmer les élans de son cœur, qui se met à s’emballer furieusement, manquant un ou deux battements en route. Orson s’arrête en cours de route, afin de calmer son rythme cardiaque précipité, avant de terminer sa phrase. Orson sent que son parquet craque sous ses pieds nus, alors qu’il se déplace jusqu’à la cuisine donnant sur le salon. Les battements frénétiques de son palpitant résonnent dangereusement dans ses oreilles. Ce son grave et pulsionnel devient alors le seul bruit qui obsède ses pensées. Orson reste à distance, le bas du dos callé contre le meuble de sa cuisine open-space, son verre de vin déjà vide dans le creux de sa main droite, et l’autre appuyée en arrière, contre le meuble. Pas un seul instant, il ne quittait son vieil ami des yeux. En déglutissant une dernière fois avant de poursuivre, Orson transmet à son vieil ami tout le poids de la culpabilité qui l’assiège en intensifiant son regard. Après quelques minutes de silence gênant, Krennic puise dans ce qu’il lui reste de lucidité, après les verres de vin et de whisky pour terminer son aveu. « C’est Jyn. » Et enfin, vient le moment tant attendu de la délivrance. Dès l'instant où le prénom de Jyn s'échappe de ses lèvres, ses muscles se relâchent et son regard se voile d'une lueur de soulagement. Krennic se maintient fièrement face à Galen, le dos droit et les mains accrochées au meuble qui se trouve derrière lui. C'est un soulagement de courte durée, mais ardemment désiré depuis des mois. Krennic a longtemps pensé qu'à l'instant où la vérité exploserait, le monde entier s'écroulerait sous ses pieds. En réalisant que ce n'est pas encore le cas, l'écrivain soupire doucement, avant de plonger ses deux orbes bleus dans ceux de son vieil ami en espérant lire quelque chose de réconfortant. Une affection encore vivace, une douceur dans le regard, un sourire sur ses lèvres. La tension palpable dans l’air pendant une bonne dizaine de minutes se dissipe enfin, laissant place à un grand silence paisible, similaire à la période de calme précédant les premiers grondements de l’orage. Orson Krennic guette les moindres faits et gestes de son ami, en position de retrait entre la cuisine et la table basse du salon. Il s'attend à tout de sa part, mais surtout à la légendaire compréhension dont il se gargarise tant.



confessions nocturnes.
writing music: 9 crimes ▵ damien rice ; sad eyes ▵ josh rouse ; you know i'm no good ▵ amy winehouse ; my moon my man ▵ feist ; not going anywhere ▵ keren ann.
note: comme je le sens pas du tout ce rp, ça va mal se passer  (Abandonné) Confessions nocturnes | Orson 322265671  (Abandonné) Confessions nocturnes | Orson 322265671 *le cache dans une boîte*  (Abandonné) Confessions nocturnes | Orson 1169213851  
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Galen Erso

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▿ Date de naissance : 16/02/1976
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“You realize that he’s never going to stop looking for you, Galen. You’re in his blood, crystal research or no. He’s never going to let go of you entirely.”

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MessageSujet: Re: (Abandonné) Confessions nocturnes | Orson   (Abandonné) Confessions nocturnes | Orson EmptyLun 2 Mai 2022 - 9:11


Confessions nocturnes

Orson a clairement bu plus que de raison. C’était couru d’avance. Le temps que Galen le rejoigne, ce dernier peut à peu près estimer le nombre de verres qu’il aura eu l’occasion de consommer, et pas que du vin, s’il doit tenir compte de son haleine chargée, qui vient lui heurter les narines à peine son meilleur ami lui a-t-il ouvert la porte, tout drapé qu’il est d’une aura de détresse partiellement familière, mais qu’il n’avait jamais vu atteindre un tel degré. Inquiet, il redoute d’arriver trop tard pour véritablement obtenir d’Orson autre chose que des dérobades et autres délires alcoolisés. Il a fait vite, fait-il remarquer quand il retire sa veste. Galen a envie de rétorquer que non, à l’évidence, il aurait dû arriver plus tôt. Mais au moins il est là, et maintenant qu’il est là, il compte bien tirer la tête d’Orson hors de l’eau. Il le ressent comme une mission constante, impérieuse, une impulsion dont il ne cerne pas totalement la nature, mais qui est bien réelle. Il a le sentiment de voir, constamment, son meilleur ami en funambule sur une corde raide suspendue au-dessus du vide, et lui, il tente de déployer des efforts surhumains, voire impossibles, pour l’empêcher de basculer. Galen préfère ne pas commenter quand Orson observe qu’il l’a attendu, comme convenu. Certes, il n’a pas vidé la bouteille de rouge. Mais il ne goûte vraiment pas à cet humour qu’il trouve, dans ce contexte, sordide. Peu importe. Orson va mal et il a noyé sa douleur dans l’alcool. C’est une chose que Galen est capable de comprendre, et dans ces circonstances, il estime que son ami a davantage besoin de son soutien que de ses remontrances. Il sera toujours temps de revenir sur cet épisode quand il sera complètement sobre. Galen néglige son verre de vin, dans l’attente des confessions de son ami.

Alors le couperet tombe.

Bien sûr qu’il sait qui est cette fille, Serena, ou du moins le croit-il. Ce n’est pas si souvent, pour ne pas dire que c’est la première fois, qu’Orson lui parle d’une femme qu’il fréquente et à l’évidence, il y est particulièrement attaché. Oui, il se souvient d’elle. Mais il ne sait pas véritablement qui elle est. Dans un premier temps, il songe qu’ils ont peut-être rompu, que de là vient l’état terrible où se trouve son ami, et il est prêt à rassurer Orson de plein de phrases peut-être usées jusqu’à la corde (il n'est pas sûr d’être la meilleure épaule sur laquelle quiconque puisse s’appuyer, mais il fait toujours de son mieux pour les rares personnes auxquelles il tient), quant à sa situation, mais tout fragment d’empathie et de compréhensivité le déserte dans l’instant où il comprend finalement. Galen n’esquisse plus le moindre geste tandis qu’Orson lui apprend en guise de préambule lui avoir menti. Le mensonge est une chose qu’il tolère mal, mais il demeure patient. Il sait que certains mensonges ont vocation à protéger les autres – à se protéger, aussi, et dans ces deux cas, qu’il s’agit de tout de même nuancer, sans être tout à fait tolérable, le mensonge peut-être considéré comme acceptable. Encore faut-il que les motivations qui l’accompagnent soient les bonnes. Pourquoi Orson lui mentirait-il, après tout ? Certes, leur passé à tous deux est trop confus pour que les certitudes dans l’ensemble demeurent, mais n’ont-ils pas toujours compté l’un sur l’autre parce que, justement, ils ont toujours été transparents l’un envers l’autre ?

C’est Jyn.

Plusieurs secondes s’écoulent. De longues secondes au cours desquelles Galen ne dit absolument rien. Se retrouve dans l’incapacité la plus totale de dire quoi que ce soit. Il a mal entendu, il a forcément mal entendu. Il est impossible qu’il en soit autrement. Pourtant, il lui suffit de sonder le comportement de son ami (mais quel genre d’ami fait ce genre de choses ?) pour savoir qu’Orson dit la vérité. Galen se raidit mais ne bouge pas de la place où il est assis. Pour ce qu’il s’apprête à dire, il a besoin de conserver un certain ancrage. Galen ne laisse jamais, ou bien rarement, éclater sa colère avec puissance ou virulence. C’est un calme glacial qu’il entend opposer à la cruelle confession d’Orson.

"Tu n’es pas en train de me dire que Jyn, ma fille, l’enfant que tu as connue quand elle n’avait même pas cinq ans est cette femme ? Tu n’irais certainement pas abuser de sa jeunesse et de sa crédulité pour asservir je ne sais quelles pulsions sordides. Pas toi, n’est-ce pas ? Tu ne me ferais jamais ça, pas vrai ? Tu as bien trop de respect pour moi. Toi qui n’a de cesse de répéter à quel point notre amitié t’es précieuse, jamais tu n’irais…"

Il préfère ne pas finir sa phrase. Il se lève finalement. Bien sûr, il est sans doute en partie hypocrite de sa part de lui reprocher de s’intéresser à sa fille quand il avait pourtant accepté avec tolérance de l’entendre parler de sa relation avec une femme très jeune, trop jeune pour lui. Mais Jyn… C’est Jyn ! Il l’a connue enfant. Et surtout, c’est sa fille. Peut-il seulement prétendre sans sourciller qu’il n’y soit pour rien dans ce choix qui le révulse. Il repense à toutes ces réflexions qui le rattrapent de plein fouet, au cours de ce dîner où il lui avait confessé à mi-mots ses sentiments pour Jyn sans la nommer. Comment avait-il décrit cette fille alors ? Comme quelqu’un « Qui aurait pu être Jyn »… Il avait osé le regarder droit dans les yeux et prétendre vouloir prendre des nouvelles de Jyn, alors qu’il venait sans doute à l’instant de quitter ses draps. Elle me fait beaucoup penser à toi. C’est ce qu’elle avait dit.

"Pourquoi elle, tu peux m’expliquer ? Ce ne sont pas les jeunes femmes belles et brillantes qui manquent dans cette ville, mais c’est ma fille que tu as choisie. Pourquoi ? Parce qu’elle me ressemble ?"
Il lui adresse un regard appuyé. "Parce que tu cherches à m’atteindre à travers elle ?" Sa voix tremble légèrement, le masque en apparence calme qu’il s’efforce d’afficher se fissure doucement. "Je ne veux plus que tu la revoies."




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Orson C. Krennic

Orson C. Krennic

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▿ Ton univers : Rogue One: A Star Wars Story
▿ Date de naissance : 14/04/1981
▿ Age : 43
▿ Métier : Ex-romancier de génie, auteur de best-sellers et désormais ingénieur en armement à Mordor Industries depuis fin 2022 • Critique littéraire à ses heures perdues • Expert en science-fiction
▿ Quartier : Baker Street Avenue, dans un appartement en colocation avec son fiancé, Galen Erso.
▿ Côté cœur :

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Krennic laughed to ease the mood. “You know what I find interesting – or maybe ironic is the word. It’s that each of us wants what’s best for you. In a way, we’re competing to make you happy, as old-fashioned as that sounds. And each of us has a different idea about what you should be doing. (…) and I maintain that you’re meant for bigger things, and will continue to do whatever I can to bring opportunities to your attention.”
Galen smiled thinly. “Don’t think I don’t appreciate it.”
(CATALYST : A ROGUE ONE NOVELJames Luceno)

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“We have to put some meat back on those bones of yours,” he said as he crossed the cabin to Galen, “but I think I could get used to the beard.” (Orson Krennic to Galen Erso – CATALYST : A ROGUE ONE NOVELJames Luceno)

― Was Galen to become the prize in a contest between them? Well, hadn’t he always been that? (Orson Krennic about Galen Erso and his rivalry to Lyra Erso – CATALYST : A ROGUE ONE NOVELJames Luceno)

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•••
❝ i'll never stop looking for you. i'll never let you entierly. you’re the only truth in a sea of lies. you're in my blood. now and forever. ❞


—⥼ ※ ⥽—

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—⥼ ※ ⥽—

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― Beings had been known to hide on Coruscant for a lifetime, but Galen wouldn’t be one of them. He wouldn’t be able to stay away from his research. He would have a change of heart. He would turn himself in. He would reach out… The anger and despair he had felt in the air-speeder returned and settled on him like a great weight. “Galen,” he said, as if orphaned. Then: “Galen!” shouting it to the busy sky. (Orson Krennic about Galen Erso – CATALYST : A ROGUE ONE NOVELJames Luceno)

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—⥼ ※ ⥽—

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•••
« It’s just so hard not to think of you...
think of where you are.
My Stardust, my Death Star. »


▿ Dons/capacités/pouvoirs :
▿ L’Étoile de la Mort
▿ Blaster lourd DT-29 amélioré (macroscope)
▿ Astromécano C2-B5
▿ Expertise tactique et stratégique
▿ Connaissances approfondies en armement
▿ Pseudo : Spicy Pumpkin
▿ Avatar : Ben Mendelsohn
▿ Copyright : Gifs • spicy pumpkin (crackships), jynnics (crackships, 30, 31, 32, 33, 34), beautiful loser (1), paxdemon (2), im-solo, (3, 4), youhavemysaber (5), starwarsblr (6, 8), mendo-r (7, 19), laserbrains (9, 10, 11), ladymacdeath (12), benmendo (7, 10, 13, 14, 15, 16, 17, 20, 25), tarmairons (18, 19), girl-in-the-suit (22, 23, 24), abnurtharnn (26, 28), ignisgayentia (29) ; Avatar • spicy pumpkin ; Moodboards • spicy pumpkin (crackship moodboard), kylo-ren-has-an-8pack & d. ♡
▿ Disponibilités rp : — 35 / ∞ —
▿ Autre(s) compte(s) : Orion Black ◊ Nolan Sorrento ◊ Sheev Palpatine ◊ Thalassa Tarkin ◊ Celia St. James ◊ Sauron ◊ Perséphone
▿ Messages : 378
▿ Points : 956
▿ Date d'inscription : 05/03/2022
▿ Notes :

LAME IV DU TAROTL'EMPEREUR
—⥼ ※ ⥽—

AUTORITÉ ╳ ACTION ╳ POUVOIR ╳ DIRECTION ╳ VOLONTÉ ╳ PERSÉVÉRANCE ╳ ENTÊTEMENT ╳ PUISSANCE ╳ TYRANNIE

—⥼ ※ ⥽—
« We were on the verge of greatness. »
-(O)rson (C)allan (K)rennic-

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« I don't have to sell my soul. He's already in me. I wanna be adored. I don't need to sell my soul. He's already in me. I wanna be adored. You adore me. I wanna be adored. I gotta be adored. » ( i wanna be adored ϟ the stone roses )

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« I used to roll the dice. Feel the fear in my enemy's eyes. Listen as the crowd would sing: now the old king is dead ! Long live the king ! One minute I held the key. Next the walls were closed on me and I discovered that my castles stand upon pillars of salt and pillars of sand.

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People couldn't believe what I'd become. Revolutionaries wait for my head on a silver plate. Just a puppet on a lonely string. Who would ever want to be king.

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┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉
I used to rule the world.
┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉

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(Abandonné) Confessions nocturnes | Orson Tumblr_on0c7teFTV1v2gt8oo2_540

Seas would rise when I gave the word. Now in the morning I sleep alone. Sweep the streets I used to own. For some reason I can't explain, once you'd gone there was never, never an honest word.

┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉
That was when I ruled the world. » ( viva la vida ϟ coldplay )

— ◊ ◊ ◊ ◊ ◊ —

(Abandonné) Confessions nocturnes | Orson Tumblr_pczgs9vQfb1s5xacmo4_r1_400(Abandonné) Confessions nocturnes | Orson Tumblr_pczgs9vQfb1s5xacmo6_400
(Abandonné) Confessions nocturnes | Orson Tumblr_pczgs9vQfb1s5xacmo5_400(Abandonné) Confessions nocturnes | Orson Tumblr_oi27mmivlc1vjdt8po3_400

•••
it's his project.
it's his life.
it's his everything.
it's the death star.
•••


(Abandonné) Confessions nocturnes | Orson Tumblr_oo13kd53bo1vjdt8po3_r1_400(Abandonné) Confessions nocturnes | Orson Tumblr_oo13kd53bo1vjdt8po5_r2_400
(Abandonné) Confessions nocturnes | Orson Tumblr_oo13kd53bo1vjdt8po1_r2_400(Abandonné) Confessions nocturnes | Orson Tumblr_oo0kwsuvAt1vjdt8po1_400

in the end, our secrets destroyed us.

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FICHELIENSARCHIVAGE

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﹣﹣﹣
DUO

WILHUFF T.(MAJ ✎ ??.??)
WILHUFF T. (NOËL) ✰ (MAJ ✎ 22.03)
WILHUFF T. (P-3) ✰ (MAJ ✎ 10.01)
WILHUFF T. (P-4) ✰ (MAJ ✎ 22.03)
WEDGE A. (FB) ✰ (MAJ ✎ ??.??)
WEDGE A. (AU) ✰ (MAJ ✎ 05.04)
SHARA B. (AU) ✰ (MAJ ✎ 27.11)
LYRA E. (AU) ✰ (MAJ ✎ ??.??)

GROUPE

TEAM STAR WARS (INTRIGUE) ✰ (MAJ ✎ ??.??)
ordre de passage : aléatoire


GANNIC
(Galen Erso x Orson Krennic)


GALEN E. (FB - 2) ✰ (MAJ ✎ 15.03)
GALEN E. (FB - 3) ✰ (MAJ ✎ 11.03)
GALEN E. (FB - 4) ✰ (MAJ ✎ 15.03)

GALEN E. ( P-1 )(MAJ ✎ 27.11)
GALEN E. ( P-2 )(MAJ ✎ 23.02)
GALEN E. ( P-4 ) (INTRIGUE) ✰ (MAJ ✎ (23.02)
GALEN E. ( P-5 )  ✰ (MAJ ✎ (23.02)
GALEN E. ( P-6 )  ✰ (MAJ ✎ (27.11)
GALEN E. ( P-7 )  ✰ (MAJ ✎ (01.04)
GALEN E. ( P-8 )  (HALLOWEEN) ✰ (MAJ ✎ (27.11)
GALEN E. ( P-9 )(MAJ ✎ (??.??)
GALEN E. (P-10 ▴ NOËL) ✰ (MAJ ✎ 01.02)
GALEN E. (P-11 ▴ INTRIGUE 3 - 2) ✰ (MAJ ✎ 01.04)

GANNIC ▹ AU
(Galen Erso x Orson Krennic)


uc

TARKRENNIC ▹ AU
(Wilhuff Tarkin x Orson Krennic)


WILHUFF T. (1 - AU) -0 BBY ❘ Krennic survit à Scarif ⋄ Retrouvailles explosives ✰ (MAJ ✎ 23.02)

WILHUFF T. (2 - AU) -10 BBY ❘ Krennic a une liaison cachée avec le fils de Tarkin ⋄ Réalité dans laquelle Garoche est en vie ✰ (MAJ ✎ 09.10)

WILHUFF T. (3 - AU) -31 BBY ❘ Jeunesse de Krennic à Brentaal ⋄ Tarkin est enseignant ⋄ Relation professeur-élève ✰ (MAJ ✎ 23.02)

WILHUFF T. (4 - AU) -13 BBY ❘ Galen Erso est mort ⋄ Tarkin est amoureux de Krennic ⋄ Obsessions ✰ (MAJ ✎ ??.??)

WILHUFF T. (5 - AU) 4 ABY ❘ Post-Bataille d'Endor ⋄ Tarkin et Krennic ont survécu à Scarif & Yavin ⋄ Incarcération ⋄ Passion inavouée ✰ (MAJ ✎ 23.02)

WILHUFF T. (6 - AU) 4 ABY ❘ Post-Bataille d'Endor ⋄ Krennic a trahi l'Empire et est un agent important de la NR ⋄ Tarkin est arrêté ⋄ Krennic et Tarkin sont des ex-amants ⋄ Interrogatoire ✰ (MAJ ✎ 28.03)

WILHUFF T. (7 - AU) 2022 ❘ Sur l'île ⋄ Krennic et Tarkin sont en couple ⋄ Leurs souvenirs sont revenus ✰ (MAJ ✎ ??.??)

WILHUFF T. (8 - AU) 2022 ❘ AU!Moderne ⋄ Krennic et Tarkin sont associés de leur start-up ⋄ Passion refoulée ⋄ Galen a rompu avec Krennic ⋄ Voyage dans les îles ✰ (MAJ ✎ 17.03)

WILHUFF T. (9 - AU) 4 ABY ❘ Suite AU!Prison ⋄ Douches ⋄ Incarcération ✰ (MAJ ✎ 02.02)

WILHUFF T. (10 - AU) -18 BBY ❘ Babysitting qui tourne mal ⋄ Krennic surveille le fils insupportable de Tarkin ✰ (MAJ ✎ 27.03)

WILHUFF T. (MAJ ✎ 27.03)


MessageSujet: Re: (Abandonné) Confessions nocturnes | Orson   (Abandonné) Confessions nocturnes | Orson EmptyVen 13 Mai 2022 - 21:08



3815 W.  @Galen Erso  

“twisted reality, hopeless insanity. i told you i was okay, but i was lying. out of control. Almost made it to heaven. it was closer than you know. playing with the enemy. gambling with my soul. it's so hard to say no, when you're dancing with the devil. thought i knew my limit. i thought that i could quit it. i thought that i could walk away easily, but here i am, falling down on my knees. praying for better days to come and wash this pain away. could you please forgive me? lord, i'm sorry for dancing with the devil.” (dancing with the devildemi lovato)

◒◓

14 AVRIL 2022

APPARTEMENT D'ORSON KRENNIC ▵ HOGWART'S PLACE

Galen Erso est hors de lui, et jamais Orson Krennic n’avait encore assisté à l’une de ses colères froides. Orson se montre particulièrement gêné par la tournure de leurs échanges ; c’est parce qu’il a conscience du fait que d’une seconde à l’autre, tout peut exploser entre eux. Orson est capable de s’énerver tellement fort, que son véritable visage risque de porter préjudice à ses vaines justifications. Galen est capable de trancher leur amitié dans le vif. Orson comprend assez vite qu’il doit rester mesurer afin d’obtenir ce qu’il veut. Une tâche particulièrement compliquée pour quelqu’un avec un tempérament aussi colérique, réputé pour ses instabilités. « Des pulsions sordides ? » répète-t-il, hébété. Krennic tique fortement et précisément sur ces mots, qui lui font très mal. Comme un coup de poing au visage. Comme un coup de poignard en plein cœur. « Tu te fous de moi ? » martèle-t-il, peinant à croire ce qu’il vient tout juste d’entendre. Est-ce que son alcoolisme l’a finalement rendu à moitié sourd ? Ces mots lui font mal, non seulement parce qu’ils sont prononcés froidement, mais parce qu’ils sortent de la bouche de Galen. Galen, son meilleur ami, sa lumière dans l’obscurité, son phare dans la nuit noire, son seul point d’ancrage sur cette île. Son protecteur, son ami. Krennic réalise que tout ce qui lui est cher en train de partir en fumée. Tout ce qu’ils ont construit ensemble, toute la confiance au sein de leur amitié. Les secondes s’enchaînent à une rapidité dangereuse, Krennic a l’amer sentiment que Galen est en train de lui échapper. Du bout des doigts, son fantasme est en train de s’envoler, emportant avec lui les ruines de ses désirs inassouvis, de cette amitié compliquée. Toutes ces années mettent enfin en relief les dessous de la personnalité borderline qu’il a tant essayé de cacher à Galen. D’un battement d’aile de papillon, tout lui explose en pleine figure. Tous ses mensonges, toutes ses contradictions. Le poids de ses mensonges est bien trop lourd à porter et il a dû s’en libérer. Orson réalise avoir sous-estimé les réactions de son meilleur ami. Malgré l’alcool qui coule dans ses veines, Krennic reste encore suffisamment lucide pour jauger le danger de cette conversation. Ce qu’il détecte dans le son de la voix de Galen le glace d’effroi. Orson n’est pas habitué à tant de dureté, voire de dégoût, de sa part. Cela blesse son égo, et surtout ce coeur encore fragilisé par cette dualité affective le déchirant entre la douce tiédeur ambigüe d’une amitié qui n’a de nom ce qu’Orson souhaite bien lui donner. Ses sentiments sont partagés, conflictuels à cet instant précis. Galen le repousse. De toutes ses forces. C’est douloureux pour Krennic d’être rejeté par quelqu’un comme Galen, quelqu’un pour qui il éprouve encore des sentiments amoureux extrêmement complexes, bien qu’il les enfouisse en lui avec la force du désespoir et de l’amertume. Galen le confronte à facette inattendue de sa personnalité, ce qui le désarçonne. Galen est furieux. Orson est blessé. Il s’attendait à un minimum de considération, une acceptation, certes dans la résilience, mais à tout, sauf à une colère froide. Une fureur non exprimée, Galen n’est pas quelqu’un d’aussi colérique que lui. Cette colère est toutefois tangible, électrisant l’air ambiant. Orson se sent en difficulté, il renifle une fois, puis deux, avant de détourner le regard au profit de la bouteille de vin sur la table, avec une forte envie de se resservir. Il hésite quelques secondes, mais s’exécute devant lui. Sa nervosité est trop extrême pour résister à la tentation de calmer ses nerfs et d’aveugler ses peurs. Tout en resservant, Orson évite soigneusement le regard de Galen, mais continue d’écouter ses mots avec courage. Il encaisse sans dire grand-chose pour le moment, réfléchissant à une parade subtile, bien qu’il soit compliqué pour lui de réfléchir correctement dans cet état d’ébriété. Krennic déglutit difficilement, assiégé par la douloureuse sensation d’être entouré par un gigantesque étau métallique qui se referme peu à peu autour de ses aspirations et de ses sentiments. Ces confidences ont tout ruiné. Il les regrette presque instantanément, mais il est trop tard pour faire machine arrière. Orson s’apprête à subir le courroux de celui qui représente une bonne partie de son univers. Orson ne s’était pas réellement préparé à un tel déversement d’amertume et de reproches.

« Justement. » rétorque-t-il le plus naturellement du monde. « Parce que notre amitié est précieuse… Je viens me confier à toi. Si ce n’était pas sérieux, je ne t’en aurais jamais fait part. » Krennic incline légèrement sa tête tout en agitant ses mains en direction de Galen. Son débit de parole est de plus en plus précipité, illustrant son apparente nervosité à l’idée d’aborder un sujet aussi insidieux. Krennic aurait occulté cette liaison, si elle n’avait été que sexuelle, sans implication émotionnelle. Il aurait couché avec la fille de Galen, et il ne l'aurait jamais su. « Attends un instant, laisse-moi me rappeler quelque chose… » marmonne-t-il, ses lèvres se recourbant en un sourire amer, alors que le timbre de sa voix appelle à un certain cynisme. « N’est-ce pas toi qui m’as clamé que les sentiments ne se contrôlaient pas ? » cingle Orson en s’étranglant à moitié avec son vin. C’est un comble. Il essaie tant bien que mal de réprimer cette petite flamme qui grandi en lui et menace de tout carboniser sur son passage. Galen souffle doucement sur ses braises, et colérique comme il est, Orson ignore s’il est en mesure de résister à ne pas exploser tout ce qu’il touche. « Tu te souviens de ce dîner ? Que m’as-tu dit déjà… Ah oui, que tu étais heureux pour moi… Est-ce que tu t’en souviens ? Parce que j’en garde des souvenirs auxquels je tiens particulièrement. » Krennic s’emporte enfin en posant un peu trop brutalement son verre de vin sur le comptoir du meuble de cuisine. « Où sont donc passés tes beaux discours ? » ironise-t-il en faisant des gestes énergiques, apparemment dans un état de nervosité croissant. L’alcool aveugle son jugement, déforme son interprétation des faits et de ses actes, et amplifie toutes les frustrations comprimées en lui depuis bien des années. S’en est trop, la douleur est assourdissante. Cette même douleur qu’il essaie d’occulter vient d’atteindre un seuil important. Elle gronde comme les éclairs d’un orage qui s’apprête à déferler sur une ville entière. Le sang afflue dans ses veines, tambourinant au niveau de ses tempes au rythme saccadé de sa respiration et des profondes bouffées d’air qu’il insuffle péniblement en lui afin de calmer ses nerfs. « Tu as dit que tu étais heureux pour moi. » Krennic répète cette phrase encore une fois en détachant soigneusement chaque mot, syllabe, afin d’apporter une touche dramatique. « C’est bien ce que tu m’as dit, Galen ! » grogne-t-il. Krennic donne un violent coup de poing contre le meuble de sa cuisine à s’en péter les phalanges. La douleur est sourde, mais elle est dévastatrice au fond de lui, et fait l’effet d’un véritable ouragan dans ses pensées. La violence de ses mots l’atteint plus qu’il ne le pense, puisqu’en une fraction de seconde, il se trouve à deux doigts de craquer. Le sang pulse dans ses tempes, ses muscles se crispent douloureusement et son corps retient toutes ses tensions. Lorsqu’il relâchera toute cette tension accumulée, ce sera pour laisser place à une explosion nerveuse qui s’échappera de son contrôle. « C’est une adulte, aujourd’hui. Elle est libre de ses propres choix ! Je ne l’ai contrainte en rien, les choses sont venues d’elles-mêmes, nous étions… nous nous voulions mutuellement ! » Et elle m’a choisi ! a-t-il envie de lui hurler pendant une fraction de seconde. D’ailleurs, c’est finalement ce qu’il va faire. Il s’excite alors tout seul. « Elle n’a plus cinq ans, Galen ! C’est une putain d’adulte ! » crie-t-il, son accent montant très vite dans les tons sous le coup de l’énervement. Krennic repose un peu trop un peu vite son verre sur le meuble de sa cuisine, ce qui provoque une longue fissure le long du verre à pied. Il détache ensuite son dos du meuble. D’une main, il récupère un autre verre, non fissuré cette fois-ci, entre ses doigts. Orson ne l’avouera jamais à voix haute et encore moins à lui-même, mais seule la vérité blesse comme les lames tranchantes d’un rasoir. Galen vient percer son âme, la mettant à nue et en lambeaux. Un part d’Orson a bien conscience que ses actes sont emplis de perversité et de noirceur. C’est vrai qu’il se comporte comme un pervers. « A t’entendre, on dirait que je l’ai forcée ! Je n’ai pas abusé de son innocence comme tu m’accuses de l’avoir fait. Tu m’insultes et je suis censé bien le prendre ? Je t’apprends quelque chose, elle n’est pas aussi pure que tu te bornes à le croire ! Ça fait longtemps qu’elle n’est plus vierge, Galen, franchement ! De quelle perversité m’accuses-tu encore ! » s’excite-t-il en gesticulant dans tous les sens, pris en faute et coupable de sa propre lubricité. Ce qu’il ne lui dit pas et ce qu’il s’abstient surtout de lui dire, c’est que l’idée d’être son premier est plus que tentante. Orson a déjà caressé cette pensée. Malheureusement pour ses fantasmes sordides, c’est impossible. « Ce n'est rien d'autre qu'une histoire sérieuse entre deux adultes consentants. Je te signale encore une fois que je ne l’ai pas prise à la sortie de l’école ! Tu me connais au moins un minimum depuis toutes ces années ! » grommèle-t-il en buvant son verre. Bien évidemment, il préfère les prendre à la sortie de l’université. Pour qui le prend-il ? Elle est jeune, certes, mais c’est une femme. Loin d’être innocente, vierge ou pure, et tout ce que Galen s’imagine. Orson est le mieux placé pour le savoir. C’est un très bon coup. Il n’y a pas plus libérée que Jyn Erso. (oh là là heureusement qu’il lui dit pas ça = troisième guerre mondiale omg) « Elle a la trentaine, merde, Galen ! On a presque vingt ans de différence d’âge… et alors ? » Au fond de lui, il a conscience que Galen lui dit des vérités. Elles sont trop douloureuses pour qu’il accepte de les prendre en compte. Orson est dans le déni, et il occulte complètement ces pensées, mais elles sont bien présentes. Oui. Il a vu grandir la fille de Galen, il couche avec elle depuis maintenant un an. Plus précisément, il l’a connue la toute première fois quand elle a eu huit mois lors du sauvetage sur la planète Vallt. Oui. Il a assouvi ses pulsions sordides avec elle, la définition de relation chaste n’est pas sa préférée. Quant au fait d’être innocente et pure, au vu de la teneur de leurs rapports, Orson doute sincèrement du fait qu’elle le soit véritablement. Il n’y a qu’un père pour croire une pareille chose venant d’une jeune femme aussi libérée sexuellement. Orson lève mentalement les yeux au ciel à ses propres réflexions. Il s’abstient de révéler son cynisme, mais en pensées, il rigole très fort. Jusqu’à un moment donné. Là où tout s’effondre comme un pitoyable château de cartes entre ses mains. Son cœur manque un battement. Violemment. Son souffle se bloque dans sa poitrine. Galen ne vient pas de sous-entendre ce qu’il pense ?

Galen le met face à quelque chose qu’il n’aurait sûrement jamais dû prononcer à ce fameux dîner. « Elle te ressemble beaucoup. » Quel genre d’ami tient ce genre de discours, sans avoir des arrière-pensées tordues ? Orson admet volontiers s’être tiré une balle dans le pied ce soir-là. « Galen… J’ai peur de ne pas comprendre où tu veux en venir avec ces allusions déplaisantes… Pourquoi est-ce que tu me parles de ça ? » répond-il maladroitement. Sa gêne est perceptible, tout comme le rythme cardiaque effréné depuis ces dernières minutes. Il se sent pris en faute, comme si d’un instant à l’autre, la vérité est en mesure de lui éclater au visage. L’abominable vérité. « C'est quoi le rapport ? » gronde-t-il sur un ton menaçant. Trop menaçant. Trop froid. Trop… comme l’homme qu’il était, dans son monde. Sinistre, livide, inexpressif. Orson change du tout au tout. Toutes ces tensions, et surtout, cette colère si débordante et expressive vient de retomber comme un soufflé au chocolat. Maintenant, il n’y a plus qu’une expression froide et imperturbable presque austère, sur son visage. Une douleur qu’il enfouie de toutes ses forces, dévorant chaque parcelle de son âme au fil des secondes. Ses muscles se relâchent progressivement et son rythme cardiaque se fait plus calme. Il inspire lentement des bouffées d’air. Krennic est troublé. Il y a un rapport. Il ne peut qu’avoir un rapport sordide entre les deux. Tout est sujet à malveillance avec Krennic. Galen le sait. Orson le sait. Ils le savent tous les deux, mais l’ex-impérial s’enferme dans un déni de plus en plus risible. « Ce que tu dis est complètement… » Vrai ? « …hors de propos. » ment-il. « C’est déplacé. » Il rit, mais derrière ce cynisme qu’il exprime aussi exagérément, se tapi dans l’ombre une profonde douleur sourde. Une colère froide. Krennic passe du chaud au froid en un battement de cil. « J’aurais presque l’impression que tu sous-entends que j’ai des sentiments pour toi. » Voilà la vérité. L’abominable vérité. Orson aime Galen. Orson aime Jyn. Orson est partagé entre ses sentiments passés et actuels. Lorsque ces mots franchissent la barrière de ses lèvres, c’est alors comme si les cloches de l’apocalypse avaient sonné le glas de sa défaite cuisante. Une autre question lui brûle les lèvres. Une question bien insidieuse et extrêmement déplacée. Faut-il la poser ? Orson agite négativement la tête comme pour se convaincre que cela ne risque pas d’arranger son cas. En temps normal, il ne l’aurait jamais posée, mais là, maintenant, une force extérieure lui donne de l’élan. Son énervement est tel, qu’il sent le besoin impérieux de clarifier les choses. « Ah... c'est donc ça ? » murmure-t-il, agité. « Tu penses que j'essaie d'avoir une contrepartie ? » Orson est blessé, tragiquement meurtri. « C’est ridicule, Galen. C’est complètement absurde. Nous sommes amis, très proches, rien de plus. Je n’ai jamais eu… ce genre de pensées. » Mensonges. Je n’ai jamais eu ce genre de pensées. Le plus gros mensonge de tous les temps. Bien sûr qu’il en a eu, il y a longtemps, avant Jyn. Il en a eu, et parfois, ces sentiments profondément enfouis et altérés par le poids des années refont surface. Les allusions de Galen malmènent son palpitant, désormais fait de contractions et de petits soubresauts douloureux. Le ton de sa voix est froid, ce qui n’a rarement lieu avec Galen, mais souvent avec tout le monde. Il est énervé, mais cette forme de colère est bien différente de toutes les autres. Elle est intériorisée, comprimée en lui. C’est une colère froide, une vraie, cette fois-ci. Pas une puérile qui explose au moindre de ses coups de sang. Orson est blessé que son ami puisse douter de ses sentiments, ou même de lui, puisqu’il lui prête des stratagèmes toxiques. « Je suis coupable à tes yeux ? » On sent beaucoup de déception dans sa voix, cette amertume en est presque touchante. C’est comme s’il était tombé du onzième étage d’un immeuble. Orson tombe de haut, de très haut. Il est pris de vertiges et de nausées, ressentant même les désagréables picotements de ces vagues de sueurs froides qui irradient dans sa nuque. Des frissons parcourent son corps tout entier, secoué par de légers tremblements. Le manque. La colère. L’incompréhension. La névrose. La tristesse. Autant d’émotions et de sentiments qui s’entremêlent en lui et le font encore plus plonger vers ses propres ténèbres. Orson s’interroge, mais il n’est pas certain de vraiment vouloir cette réponse. Cette question taraude son esprit encore lucide, et en vient à se faire pressante. « C’est vraiment ce que tu penses de moi ? » répète-t-il, en espérant gagner le temps nécessaire à l’élaboration d’une bonne répartie.

Orson est plus calme à présent. Ce bref accès de colère laisse place à un état presque de marbre. Tous ses muscles sont tendus, il se sent aux aguets, en craignant Galen. Il se méfie fortement des colères froides de son meilleur ami, pour la simple et bonne raison qu’il ne les a que bien trop rarement expérimentés. « Elle… Elle m’a dit qu’elle m’aimait. » marmonne-t-il entre ses dents. Cette confession lui coûte, il se sent encore fébrile en repensant aux mots d’amour de Jyn. L’ex-impérial est obligé d’apporter cette précision, pour que Galen puisse posséder toutes les cartes en main, avant de réellement prendre sa décision. « Tu veux que je sois celui qui mette un terme à cette histoire ? Tu veux que je sois celui qui brise son cœur ? » renchérit Orson en lui jetant un regard vide. Sa voix est grave, elle sonne presque comme un grondement. L’idée d’être l’arme de Galen dans le fait de détruire toutes les illusions de Jyn lui déplaît fortement. « Et si… Et si j’avais besoin d’elle ? » Besoin. Chez Orson, « besoin » signifie « amour ». Il est juste incapable de le verbaliser, ce sont des émotions puissantes qui méritent une certaine mise en scène. « Et si… Je te demandais en toute amitié ta bénédiction ? » Orson doute de parvenir à l’obtenir, mais il essaie malgré tout d’amadouer son ami. « Ce n’est pas un jeu, Galen. Je sais que cette histoire en a l’air à tes yeux, mais je t’assure que c'est la vérité. Je n’ai rien prémédité. C’est arrivé. On ne peut pas… se détacher. » confesse-t-il gravement. Pour avoir essayé maintes fois, une force extérieure les poussent inévitablement à se retrouver. Orson ne peut se détacher d’elle, tout comme Jyn ne peut se détacher de lui. Ils s’aiment, c’est inévitable. Beau et tragique à la fois. Ces sous-entendus sont révélateurs des sentiments d’Orson pour Jyn. Durant leur très longue amitié, il ne s’est jamais montré aussi loquace au sujet de quelqu’un d’autre que lui ou même de Galen. Il ne s’est même jamais étendu sur le fait d’avoir besoin d’une femme, ou bien d’une personne en particulier. Le fait qu’il vienne demander à Galen sa bénédiction est encore plus symbolique. Orson ancre ses deux orbes bleu océan dans ceux marron chocolat de son ami en espérant lire une once de compréhension. « Ne m’oblige pas à te le dire. » dit-il dans un souffle, tout en renforçant sa prise contre le meuble de la cuisine. Ses doigts se resserrent frénétiquement, signe que sa tension cardiaque vient de monter d’un cran. Ses battements sont toujours les seuls bruits parfaitement audibles dans ses oreilles. Un gout métallique s’infiltre dans sa bouche, du sang, pour avoir mordu sa lèvre inférieure tellement fort. Je l’aime, Galen. Ne m’oblige pas à te dire en face que je l’aime. « Tu sais que c’est compliqué. » Les sentiments ? Oui. Orson est pudique. Coincé émotionnellement. Il peine à exprimer ses sentiments, mais surtout à en éprouver pour qui que ce soit. Galen est la seule personne au monde avec laquelle il se montre aussi audacieux et expansif. Galen est surtout le seul en qui Orson tient sincèrement. Orson avoue toujours clairement ses besoins vis-à-vis de Galen, bien qu’il ait toujours masqué la profondeur de certains de ses sentiments, cela ne l’a jamais troublé. Et voilà que maintenant, il s’épanche sur la question d’une autre personne. Voilà qu’il parle d’une femme. S’il ne l’aimait pas sincèrement et profondément, il n’aurait jamais pris le risque de perdre Galen. Jamais il ne l’aurait fait pour quelqu’un qui ne représente pas déjà son univers entier. Il désire la faire sienne officiellement, l’épouser et qu’elle porte son nom. Il y pense de manière compulsive depuis quelques semaines pour avoir même déjà commandé une bague de fiançailles. C’est un secret bien gardé, que Galen même ignore encore. « Si je te perdais… » Il n’ose même pas terminer sa phrase, mais la douleur traversant ses yeux bleus est suffisamment parlante. De l’insécurité. Pour la première fois. Orson est effrayé. Cette angoisse le laisse avec le souffle coupé, à force de dévorer ses pensées et de les emporter dans un tourbillon d’idées noires et sordides. Orson se moque bien de refléter une apparente fragilité. Une médiocrité qui dans d’autres circonstances l’aurait bien fait vomir. Galen est témoin de ses faiblesses, c’est bien la seule personne qu’il estime avoir le droit d’assister à ce spectacle. Cette peur se ressent dans chaque fibre de son âme, chaque lueur qui brille dans le fond de ses prunelles, chaque tremblement grave dans le son de sa voix. On croirait presque que ses yeux s’humidifient légèrement, pendant une fraction de seconde. Orson Krennic est tragiquement effrayé de perdre Galen. Meurtri à mourir. L’amour de sa vie. Son premier amour. Pour elle. Elle, pour qui il éprouve des sentiments tout aussi profonds, aussi dévastateurs. Peut-on réellement aimer deux personnes ? L’une représente son passé, l’autre son présent. Jyn incarne son avenir, c’est pourquoi il s’est décidé à sortir de son mutisme. Malgré tout, perdre son passé le détruirait. Galen est capable de le mettre à genoux, de le faire le supplier pour son pardon. Orson a désespérément besoin de Galen dans sa vie à la place d’ami proche, de confident. Orson a aussi désespérément besoin de l’amour de Jyn. Jyn est sa bouffée d’oxygène. Elle le transforme, elle lui fait désirer et faire des choses qui le dépassent. Elle le fait penser à quelqu’un d’autre que sa petite personne, pour une fois dans sa vie. Quelqu’un qui la mérite. Elle le rend meilleur. Jyn le pousse vers le haut, les cieux et l’Au-Delà. Vers la sainte lumière, alors qu’il n’est que noirceur et cruauté. Orson sait que son cœur est glacé, empli de ténèbres par des années d’actes innommables. Enfin, le Orson avec la pleine possession de ses souvenirs en a bien conscience. Il serait anéanti par le fait de les perdre tous les deux, sans espoir de se reconstruire, d’être capable d’aimer à nouveau. Galen ou Jyn. Pourquoi est-ce si dur ? « Je vois un avenir avec elle. » dit-il enfin dans ce qui ressemble davantage à un gémissement plaintif qu’à une demande. Laisse-moi vous avoir tous les deux, Galen. « Je veux un avenir avec elle. » Voilà qui est mieux. Il veut être avec Jyn.



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Galen Erso

Galen Erso

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“You realize that he’s never going to stop looking for you, Galen. You’re in his blood, crystal research or no. He’s never going to let go of you entirely.”

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MessageSujet: Re: (Abandonné) Confessions nocturnes | Orson   (Abandonné) Confessions nocturnes | Orson EmptyLun 23 Mai 2022 - 9:25


Confessions nocturnes

Des pulsions sordides, oui. Le terme est fort, mais Galen ne reviendra pas sur les propos qu’il a tenus, parce que quand bien même il déplore d’en venir à de telles déclarations, il estime qu’elles ne sont pas de trop. Il voudrait se prétendre capable de discuter posément en ces circonstances, d’être prêt à entendre le discours d’Orson et les manières dont il se justifiera de cette idylle à ses yeux inacceptable, mais la vérité, c’est qu’il ne veut pas entendre ses explications. Il ne veut pas, ne serait-ce qu’un instant, qu’accepter qu’il puisse y avoir une justification valable à ce qu’il lui apprend… Il se sent trahi par tant d’aspects qu’il ne saurait précisément dire lequel lui fait le plus mal. Quoi qu’il en soit, en cet instant, Galen porte sur Orson un regard qui n’a plus grand-chose à voir avec celui qu’il lui adressait jusqu’alors. C’est comme s’il le redécouvrait, comme s’il réalisait seulement à présent qu’au fond, il ne l’a jamais vraiment connu, et qu’il n’est pas certain de vouloir connaître l’homme qu’il a sous les yeux. Il sent bien que ses paroles font mal à Orson, mais à la vérité, il le cherche et le souhaite. C’est le moindre des maux qu’il puisse lui adresser en retour de ceux qu’il lui fait subir par ce qu’il estime tenir de la trahison pure et dure… Trahison qui lui donne au demeurant un déplaisant et amer sentiment de familiarité. Il y a entre l’ami qu’il pensait connaître et l’homme qu’il découvre ici et maintenant un tel fossé qu’il se demande, très sincèrement, s’il n’a pas été abusé toutes ces années. Orson reremplit son verre, Galen résiste à la tentation de le lui arracher des mains. C’est une conversation qu’ils devraient avoir sobres…. C’est une conversation qui ne devrait pas avoir lieu d’être. Mais ils en sont là, dorénavant.

C’est encore plus douloureux de l’entendre affirmer que cette histoire est sérieuse… c’est bien ce qui l’inquiète… Qu’Orson la prenne au sérieux, au mépris de Jyn qui elle, le prend très certainement au sérieux, puisque Galen sait sa fille incapable de ne pas s’investir à cent pour cent émotionnellement dans toutes ses relations, qu’elles soient familiales, amicales ou… Cette idée le glace de dégoût. Il est incapable de concevoir cette relation sans en être immédiatement révulsé. Et au-delà de la colère qu’il ressent envers Orson en cet instant, il s’inquiète tout autant pour Jyn… A ses yeux, empêcher cette relation, c’est aussi la préserver, elle.

Et voilà à présent qu’Orson lui rappelle leur dernière conversation en matière d’argument. C’était attendu, mais ce n’est pas pour autant que Galen est capable de l’entendre de cette oreille. C’est trop simple, et c’est injuste. Le seul point sur lequel Galen sache donner raison à son ami (mais est-il encore son ami… ?), c’est qu’en effet, il a accepté de faire preuve d’une largesse d’esprit à laquelle il renonce immédiatement dès l’instant où il sait qui fait ainsi l’objet des convoitises de cet homme. Il était capable de fermer les yeux sur ces histoires de différence d’âge tant qu’il ne s’agissait pas de sa fille… Mais il y a une différence entre le fait de sortir avec une femme bien plus jeune que soi et avec une femme qu’on a concrètement connue quand elle n’était encore qu’une enfant. Et puis, qu’importe ! Ce n’est définitivement pas leur différence d’âge qui lui pose le plus problème, même si Galen redoute forcément les rapports de force et d’autorité qu’ils induisent, consciemment ou non… Il ne peut tout simplement pas croire qu’Orson ait pu lorgner sur Jyn impunément comme il l’a fait, la fréquenter dans son dos en lui inventant des mensonges à n’en plus finir.

"Tu es vraiment sûr que tu veux revenir sur ce que nous nous sommes dit au cours de ce dîner, Orson ?" réplique froidement Galen qui ne cherche même pas à argumenter quand Orson lui fait remarquer qu’il avait été le premier à affirmer que les sentiments ne se contrôlaient pas (il le pense toujours, mais il est incapable, pour commencer, d’accepter que de véritables sentiments soient en jeu ici), et qu’il était heureux pour lui. Ça avait été le cas, Galen s’était toujours soucié du bonheur d’Orson, il lui avait souhaité le meilleur… et qu’a-t-il obtenu en retour ? A l’évidence, la considération qu’il avait eue pour son interlocuteur devait être à sens unique… Lui-même se moque bien de heurter ses sentiments. Pire encore, au lieu de faire preuve de ne serait-ce qu’un semblant de contrition, c’est la colère qui l’emporte à présent. "En ce cas, tu voudras peut-être également justifier la manière dont tu m’as menti frontalement, éhontément ? Ton petit numéro, quand tu affirmais ne presque pas lui parler, que vos rapports étaient à peine cordiaux, que je…" Il grimace, cette affirmation lui arrache une grimace de dégoût. " … l’ai bien élevée." Il marque une pause. "Tu m’as menti, tu as déformé la réalité pour obtenir de moi la réaction que tu espérais. Mais tu ne peux pas manipuler mes émotions à ta guise, Orson. Tu ne peux pas faire ça."

Il prononce cette phrase plus fort que les précédente. La colère de Galen s’exprime avec une froideur glaciale, une mesure que trahissent pourtant des indices qui ne sauraient que montrer l’ampleur de sa déception. Le tremblement de sa voix, l’éclair de colère dans son regard, la fermeté de son ton. Galen se sent trahi. Déçu. Et le voilà en train de remettre en question tout ce qu’il a toujours cru savoir de sa relation avec cet ami qui, dans ce nouveau monde, lui avait semblé être, avec Jyn, son pilier, son repère le plus fiable. Galen serre les dents quand Orson rétorque que oui, Jyn est une adulte, est libre de ses choix. Et certes, Jyn est une jeune femme intelligente, libre de ses choix, mais l’âge confère toujours une autorité latente, et Orson n’est pas naïf au point de ne plus le savoir. Cela ne change rien quoi qu’il en soit. Elle n’est plus une enfant, mais elle est sa fille… Plus Orson s’emporte, moins Galen le reconnaît. Pas qu’il ne l’ait jamais connu impulsif, mais sous le jour qu’il présente en cet instant, Galen a l’impression de reconnaître quelqu’un qu’il ne pensait pas avoir connu… Quelqu’un qu’il avait profondément haï… Cette émotion le prend presque de court, car lui-même comprend en cet instant qu’elle n’est pas seulement associée à la découverte de la relation entre Orson et Jyn… mais à quelque chose de plus ancien. Un souvenir qu’il avait refoulé, peut-être ?

"Si tu associes son innocence à sa virginité, si c’est tout ce qui te vient à l’esprit quand il est question d’elle…", fait Galen, tandis qu’Orson évoque ce sujet face à un Galen qui s’épargnerait franchement ce genre d’image. "C’est elle que tu insultes…" Mais il s’épargnera d’entendre les détails de leur vie sexuelle. Vraiment, il n’a absolument pas envie d’entendre parler de ça. Par ailleurs, toute cette histoire le dérangerait peut-être moins (enfin, à peine moins), si ce n’était qu’une histoire de sexe et pas une affaire de sentiments, du côté de Jyn en tout cas, car il est toujours en mal de comprendre ce qu’Orson éprouve réellement. "Et non, Orson, je ne te connais pas. Je pensais que c’était le cas, mais à l’évidence…" Il pousse un soupir. "Le vrai problème, ce n’est pas votre différence d’âge, arrête de te réfugier derrière ces justifications pour prétendre que tu ne sais pas toi-même les raisons de ma réaction. Si tout ceci t’avait semblé normal, naturel, tu m’en aurais parlé directement… Encore que je doute qu’il t’effleurerait d’avoir des scrupules vis-à-vis de moi, puisqu’à l’évidence, tu n’as sans doute aucun respect pour ma personne pour commencer."

Si Orson avait réagi autrement, s’il avait tenté de lui expliquer posément la situation, s’il s’était excusé et s’était efforcé d’affirmer qu’il n’avait rien contrôlé, mais qu’il l’avait voulu, s’il avait essayé de se mettre à sa place… S’il s’était excusé de lui avoir menti, la réaction de Galen aurait-elle été moins virulente ? Ce n’est pas certain du tout. Mais ce qui est sûr en revanche, c’est que par son comportement, Orson n’arrange absolument rien. Il ne se défend pas, il attaque.

"Tu m’as manipulé. Tu ne fais sans doute jamais que ça, même si j’ignore quelle satisfaction tu en retires. Je te faisais confiance. Et au moment de briser cette confiance, il ne te vient même pas à l’esprit de te remettre en question."

Et bien sûr, il y a ce détail qui le taraude, cette impression dont il ne sait se défaire, celle qu’il jetterait son dévolu sur Jyn pour l’atteindre lui. Toute ces comparaisons qu’il n’a eu de cesse de faire entre sa fille et lui. Que cela soit conscient ou non, à présent qu’il a mis fait la lumière sur toute cette situation, il ne peut se défaire de cette idée. Et la réaction, à nouveau virulente, d’Orson, loin d’inciter Galen à penser qu’il s’est mépris, le convainc plutôt qu’il a vu juste… Il est embarrassé, et cela se voit. Il ne conteste pas tant l’absurdité de telles « accusations » qu’il s’en défend. Le ton qu’il emploie au moment de se braquer, de rejeter cette hypothèse qui est sans doute la bonne, est d’une froideur terrible… sinistre. Galen n’avait jamais vu Orson ainsi. Ou plutôt, il avait oublié l’avoir vu ainsi un jour. Et ce jour sous lequel il découvre son ami à présent lui déplaît profondément. Le visage qu’il lui offre n’est plus celui d’un ami, et encore moins celui d’un homme digne de fréquenter sa fille.

Galen laisse à Orson le soin de s’empêtrer dans ses justifications, sans lui opposer d’autres réaction qu’un regard accusateur, les bras croisés. Il ne cherchera pas à se justifier de ce dont il est à présent convaincu, il n’a pas la bêtise de penser qu’Orson admettra ce qui à présent fait parfaitement sens, aux yeux de Galen. Tout dans sa réaction autant que dans ses paroles trahit en cet instant le fait qu’il a visé juste, et cela n’invite que d’autant plus le père à éloigner aussi vite que possible sa fille du giron de cet homme. Nous sommes amis, très proches. Non, ils ne le sont pas. Galen l’a cru, mais il réalise à présent qu’il n’en est rien… Cette amitié en laquelle il avait cru dur comme fer, et à laquelle il s’était raccrochée tant de fois, était une illusion… Ils ne sont pas amis. Un ami ne le traiterait pas comme Orson le fait en cet instant. Avec un égoïsme sidérant. Est-ce que c’est vraiment ce qu’il pense de lui ? Oui. Galen le lui confirme d’un hochement de tête, sans même chercher à se dérober à cette affirmation. C’est ce qu’il pense de lui, à présent, oui.

Les poings de Galen se serre quand Orson lui confie que Jyn lui a confessé son amour. Oh, Galen ne doute pas de la pureté des sentiments de sa fille, et c’est bien ce qui l’inquiète… Et maintenant, Orson voudrait lui faire du chantage affectif ? Suggérer qu’en tentant de l’éloigner de lui, il lui brisera le cœur ? Peut-être bien que oui, mais Galen préfère encore intervenir maintenant, tant qu’il est temps, plutôt que d’intervenir quand il sera déjà trop tard… si ce n’est pas déjà le cas.

Un rire amer s’échappe des lèvres de Galen au moment d’entendre Orson lui demander maintenant sa bénédiction… A rebours, il lui tient un discours qui aurait pu pousser Galen, si ce n’est à l’acceptation, du moins à une certaine forme de remise en question. Mais ici et maintenant, il n’en est évidemment rien. Pourtant, au moment d’entendre Orson prendre la parole, Galen serait presque capable de concéder à Orson qu’il aime sa fille. Mais l’amour ne fait pas tout. Orson ne sait pas aimer d’une manière qui ne soit pas destructrice, Galen est à présent convaincu de cela, et il doit en protéger sa fille à tout prix.

"A présent tu te soucies donc de ma bénédiction." Galen le toise avec froideur. Il le laisse poursuivre un moment. Il pourrait presque se laisser attendrir par ces paroles tant il devine la fragilité d’Orson en cet instant. Mais où se révèle cette fragilité, son instabilité se fait plus flagrante encore. "Tu n’es pas capable d’aimer sans détruire. Si tu l’aimes vraiment, tu vas la faire souffrir." Il marque une pause. "Mais ne prétends pas attendre mon absolution. Tu as déjà fait ton choix." Il ne se serait pas imaginé en arriver là en venant le trouver chez lui, et pourtant. "Si tu t’inquiètes de passer outre la volonté de ton vieil ami, ne t’inquiète donc pas de cela. Toi et moi, nous ne le sommes plus."





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Orson C. Krennic

Orson C. Krennic

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▿ Ton univers : Rogue One: A Star Wars Story
▿ Date de naissance : 14/04/1981
▿ Age : 43
▿ Métier : Ex-romancier de génie, auteur de best-sellers et désormais ingénieur en armement à Mordor Industries depuis fin 2022 • Critique littéraire à ses heures perdues • Expert en science-fiction
▿ Quartier : Baker Street Avenue, dans un appartement en colocation avec son fiancé, Galen Erso.
▿ Côté cœur :

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Krennic laughed to ease the mood. “You know what I find interesting – or maybe ironic is the word. It’s that each of us wants what’s best for you. In a way, we’re competing to make you happy, as old-fashioned as that sounds. And each of us has a different idea about what you should be doing. (…) and I maintain that you’re meant for bigger things, and will continue to do whatever I can to bring opportunities to your attention.”
Galen smiled thinly. “Don’t think I don’t appreciate it.”
(CATALYST : A ROGUE ONE NOVELJames Luceno)

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“We have to put some meat back on those bones of yours,” he said as he crossed the cabin to Galen, “but I think I could get used to the beard.” (Orson Krennic to Galen Erso – CATALYST : A ROGUE ONE NOVELJames Luceno)

― Was Galen to become the prize in a contest between them? Well, hadn’t he always been that? (Orson Krennic about Galen Erso and his rivalry to Lyra Erso – CATALYST : A ROGUE ONE NOVELJames Luceno)

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•••
❝ i'll never stop looking for you. i'll never let you entierly. you’re the only truth in a sea of lies. you're in my blood. now and forever. ❞


—⥼ ※ ⥽—

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(Abandonné) Confessions nocturnes | Orson Zpy2

—⥼ ※ ⥽—

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― Beings had been known to hide on Coruscant for a lifetime, but Galen wouldn’t be one of them. He wouldn’t be able to stay away from his research. He would have a change of heart. He would turn himself in. He would reach out… The anger and despair he had felt in the air-speeder returned and settled on him like a great weight. “Galen,” he said, as if orphaned. Then: “Galen!” shouting it to the busy sky. (Orson Krennic about Galen Erso – CATALYST : A ROGUE ONE NOVELJames Luceno)

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—⥼ ※ ⥽—

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•••
« It’s just so hard not to think of you...
think of where you are.
My Stardust, my Death Star. »


▿ Dons/capacités/pouvoirs :
▿ L’Étoile de la Mort
▿ Blaster lourd DT-29 amélioré (macroscope)
▿ Astromécano C2-B5
▿ Expertise tactique et stratégique
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▿ Pseudo : Spicy Pumpkin
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LAME IV DU TAROTL'EMPEREUR
—⥼ ※ ⥽—

AUTORITÉ ╳ ACTION ╳ POUVOIR ╳ DIRECTION ╳ VOLONTÉ ╳ PERSÉVÉRANCE ╳ ENTÊTEMENT ╳ PUISSANCE ╳ TYRANNIE

—⥼ ※ ⥽—
« We were on the verge of greatness. »
-(O)rson (C)allan (K)rennic-

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« I don't have to sell my soul. He's already in me. I wanna be adored. I don't need to sell my soul. He's already in me. I wanna be adored. You adore me. I wanna be adored. I gotta be adored. » ( i wanna be adored ϟ the stone roses )

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« I used to roll the dice. Feel the fear in my enemy's eyes. Listen as the crowd would sing: now the old king is dead ! Long live the king ! One minute I held the key. Next the walls were closed on me and I discovered that my castles stand upon pillars of salt and pillars of sand.

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People couldn't believe what I'd become. Revolutionaries wait for my head on a silver plate. Just a puppet on a lonely string. Who would ever want to be king.

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┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉
I used to rule the world.
┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉

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Seas would rise when I gave the word. Now in the morning I sleep alone. Sweep the streets I used to own. For some reason I can't explain, once you'd gone there was never, never an honest word.

┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉
That was when I ruled the world. » ( viva la vida ϟ coldplay )

— ◊ ◊ ◊ ◊ ◊ —

(Abandonné) Confessions nocturnes | Orson Tumblr_pczgs9vQfb1s5xacmo4_r1_400(Abandonné) Confessions nocturnes | Orson Tumblr_pczgs9vQfb1s5xacmo6_400
(Abandonné) Confessions nocturnes | Orson Tumblr_pczgs9vQfb1s5xacmo5_400(Abandonné) Confessions nocturnes | Orson Tumblr_oi27mmivlc1vjdt8po3_400

•••
it's his project.
it's his life.
it's his everything.
it's the death star.
•••


(Abandonné) Confessions nocturnes | Orson Tumblr_oo13kd53bo1vjdt8po3_r1_400(Abandonné) Confessions nocturnes | Orson Tumblr_oo13kd53bo1vjdt8po5_r2_400
(Abandonné) Confessions nocturnes | Orson Tumblr_oo13kd53bo1vjdt8po1_r2_400(Abandonné) Confessions nocturnes | Orson Tumblr_oo0kwsuvAt1vjdt8po1_400

in the end, our secrets destroyed us.

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FICHELIENSARCHIVAGE

﹣﹣﹣

(Abandonné) Confessions nocturnes | Orson Tumblr_pbbq4lz77o1wm86jbo1_1280

﹣﹣﹣
DUO

WILHUFF T.(MAJ ✎ ??.??)
WILHUFF T. (NOËL) ✰ (MAJ ✎ 22.03)
WILHUFF T. (P-3) ✰ (MAJ ✎ 10.01)
WILHUFF T. (P-4) ✰ (MAJ ✎ 22.03)
WEDGE A. (FB) ✰ (MAJ ✎ ??.??)
WEDGE A. (AU) ✰ (MAJ ✎ 05.04)
SHARA B. (AU) ✰ (MAJ ✎ 27.11)
LYRA E. (AU) ✰ (MAJ ✎ ??.??)

GROUPE

TEAM STAR WARS (INTRIGUE) ✰ (MAJ ✎ ??.??)
ordre de passage : aléatoire


GANNIC
(Galen Erso x Orson Krennic)


GALEN E. (FB - 2) ✰ (MAJ ✎ 15.03)
GALEN E. (FB - 3) ✰ (MAJ ✎ 11.03)
GALEN E. (FB - 4) ✰ (MAJ ✎ 15.03)

GALEN E. ( P-1 )(MAJ ✎ 27.11)
GALEN E. ( P-2 )(MAJ ✎ 23.02)
GALEN E. ( P-4 ) (INTRIGUE) ✰ (MAJ ✎ (23.02)
GALEN E. ( P-5 )  ✰ (MAJ ✎ (23.02)
GALEN E. ( P-6 )  ✰ (MAJ ✎ (27.11)
GALEN E. ( P-7 )  ✰ (MAJ ✎ (01.04)
GALEN E. ( P-8 )  (HALLOWEEN) ✰ (MAJ ✎ (27.11)
GALEN E. ( P-9 )(MAJ ✎ (??.??)
GALEN E. (P-10 ▴ NOËL) ✰ (MAJ ✎ 01.02)
GALEN E. (P-11 ▴ INTRIGUE 3 - 2) ✰ (MAJ ✎ 01.04)

GANNIC ▹ AU
(Galen Erso x Orson Krennic)


uc

TARKRENNIC ▹ AU
(Wilhuff Tarkin x Orson Krennic)


WILHUFF T. (1 - AU) -0 BBY ❘ Krennic survit à Scarif ⋄ Retrouvailles explosives ✰ (MAJ ✎ 23.02)

WILHUFF T. (2 - AU) -10 BBY ❘ Krennic a une liaison cachée avec le fils de Tarkin ⋄ Réalité dans laquelle Garoche est en vie ✰ (MAJ ✎ 09.10)

WILHUFF T. (3 - AU) -31 BBY ❘ Jeunesse de Krennic à Brentaal ⋄ Tarkin est enseignant ⋄ Relation professeur-élève ✰ (MAJ ✎ 23.02)

WILHUFF T. (4 - AU) -13 BBY ❘ Galen Erso est mort ⋄ Tarkin est amoureux de Krennic ⋄ Obsessions ✰ (MAJ ✎ ??.??)

WILHUFF T. (5 - AU) 4 ABY ❘ Post-Bataille d'Endor ⋄ Tarkin et Krennic ont survécu à Scarif & Yavin ⋄ Incarcération ⋄ Passion inavouée ✰ (MAJ ✎ 23.02)

WILHUFF T. (6 - AU) 4 ABY ❘ Post-Bataille d'Endor ⋄ Krennic a trahi l'Empire et est un agent important de la NR ⋄ Tarkin est arrêté ⋄ Krennic et Tarkin sont des ex-amants ⋄ Interrogatoire ✰ (MAJ ✎ 28.03)

WILHUFF T. (7 - AU) 2022 ❘ Sur l'île ⋄ Krennic et Tarkin sont en couple ⋄ Leurs souvenirs sont revenus ✰ (MAJ ✎ ??.??)

WILHUFF T. (8 - AU) 2022 ❘ AU!Moderne ⋄ Krennic et Tarkin sont associés de leur start-up ⋄ Passion refoulée ⋄ Galen a rompu avec Krennic ⋄ Voyage dans les îles ✰ (MAJ ✎ 17.03)

WILHUFF T. (9 - AU) 4 ABY ❘ Suite AU!Prison ⋄ Douches ⋄ Incarcération ✰ (MAJ ✎ 02.02)

WILHUFF T. (10 - AU) -18 BBY ❘ Babysitting qui tourne mal ⋄ Krennic surveille le fils insupportable de Tarkin ✰ (MAJ ✎ 27.03)

WILHUFF T. (MAJ ✎ 27.03)


MessageSujet: Re: (Abandonné) Confessions nocturnes | Orson   (Abandonné) Confessions nocturnes | Orson EmptySam 10 Sep 2022 - 1:11



3767 W.  @Galen Erso  

“twisted reality, hopeless insanity. i told you i was okay, but i was lying. out of control. Almost made it to heaven. it was closer than you know. playing with the enemy. gambling with my soul. it's so hard to say no, when you're dancing with the devil. thought i knew my limit. i thought that i could quit it. i thought that i could walk away easily, but here i am, falling down on my knees. praying for better days to come and wash this pain away. could you please forgive me? lord, i'm sorry for dancing with the devil.” (dancing with the devildemi lovato)

◒◓

14 AVRIL 2022

APPARTEMENT D'ORSON KRENNIC ▵ HOGWART'S PLACE

Orson écoute vaguement Galen répondre, tout en réfléchissant aux prétextes qu’il s’apprête à lui donner. Ce qui le frappe dans cette rhétorique, ce ne sont pas les reproches que Galen lui assène, mais la brutalité qui s’échappe de ses lèvres. Orson accuse le coup en faisant mine de ne pas être atteint par cette froideur, mais cette dernière transperce son cœur comme la lame d’un couteau. Orson sent bien que la situation est en train de déraper gravement vers quelque chose qu’il refuse absolument de connaître et encore moins de vivre. Orson rencontre pour la première fois ce visage de Galen Erso. Un visage choqué, blessé et presque… haineux. Ce visage lui déclenche de désagréables frissons tout le long de sa colonne vertébrale. Il prétend n’avoir jamais assisté à une telle effusion de reproches, mais la vérité est plus sinistre. Il éprouve comme une sensation de familiarité à ces mots et ces attaques. Ce ton implacablement froid et dur ne lui est pas étranger, une voix dans sa tête lui chuchote même que ce n’est pas la première fois que Galen lui dévoile sa propre part de noirceur.

« Galen… » Enfin, il se tait. Orson est estomaqué par tous ces reproches, qui s’avèrent en grande partie fondés. Il n’essaie plus d’attaquer, car il réalise que l’ampleur de cette erreur stratégique. Au lieu de cela, il prend le temps de peser ses réponses dans un coin de sa tête. C’est de plus en plus difficile, avec la fatigue et l’alcool. Finalement, il reste stoïque un instant. L’esprit d’Orson est bien trop embrouillé pour être capable d’aligner une phrase sans raconter d’inepties pouvant le compromettre. Ses allusions sur la sexualité de Jyn sont même de trop. Elles illustrent l’ampleur de ses pensées dépravées et toxiques. « Tu n’es pas capable d’aimer sans détruire… » lui reproche Galen. L’intéressé ne dit mot, mais l’expression de son visage revêt un voile obscur. Galen vient de mettre le doigt sur quelque chose inhérente à sa personnalité chaotique et destructrice. Amour rime toujours avec destruction chez Orson Krennic.

Orson tique sur une phrase en particulier, parmi toutes ces odieuses tirades. Il croit même avoir mal compris lorsqu’elle vient siffler dans ses oreilles. Orson ressent alors comme un bourdonnement d’insectes venant camoufler en partie la violence des propos de Galen. « Nous ne le sommes plus ? » répète-t-il gravement, en clignant des yeux un nombre incalculable de fois avant de… reposer finalement son verre sur la table. Les mots cruels de Galen lui ont coupé toute envie de boire. Littéralement. Nous ne le sommes plus… Nous ne le sommes plus… Non, c’est impossible. Orson refuse. Pas encore. Il ne peut pas lui faire encore ce coup-là, son cœur ne peut survivre à une pareille onde de choc. Il se sent sur le point de faire un arrêt cardiaque, tant son palpitant s’emballe dangereusement et que le sang afflue au niveau de ses tempes. Pulsant, se contractant de douleur. Si Galen veut le blesser, c’est maintenant chose faite. Jusqu’au point de non-retour. Jamais Orson ne digérera ces mots. Jamais il ne se les enlèvera de la tête. Ces mots résonnent dans son esprit comme une douloureuse trahison. Orson a presque l’impression de s’être pris un coup de poing à la figure. Non, pas presque. Il vient de se prendre une immense claque en plein visage. Orson est désabusé, désillusionné par ce que son ami est capable de lui dire ou de lui faire. Pour Orson, Galen représente son roc, une sorte de protecteur. Ce qui l’empêche de sombrer définitivement dans sa violence et dans ses ténèbres. Galen est capable de le faire supplier et même sangloter. Galen est capable de le briser. Ce qu’il est exactement en train de faire. Il le détruit, et cela le laisse… stoïque quelques instants. Orson peine à accuser le coup. Spontanément, les larmes menacent de monter, il les sent se frayer un chemin dans le blanc de ses yeux, se nichant en leur coin. Le bleu de ses pupilles se voile alors d’une lueur de tristesse amère et sa vue ne se trouble presque aussitôt. Orson renifle péniblement tout en se retenant de fermer ou de cligner les yeux. Un simple geste de ce genre, et les larmes couleront. En maniaque du contrôle, il refuse de céder au désespoir et à la médiocrité. Un instant de faiblesse qu’il comprime profondément en lui, une réaction naturelle pour lui mais toxique. Orson a l’habitude de tout comprimer en lui, ce sont les restes d’une éducation stricte qui ne laisse guère de place aux effusions d’émotions aussi… faibles. Retenir ses sanglots, sa détresse ou ses sentiments n’est pas constructif, c’est un réflexe peu sain qui ne fait que le transformer davantage en une bombe à retardement. Orson préfère enfouir ses sentiments avec ce qui lui reste de dignité avant de relever le visage vers Galen. Orson préfère se montrer insensible, ce qu’il n’est pas, et ses yeux le trahissent quoiqu’il fasse ou dise. « Non. » C’est la première chose qui sort de sa bouche. Un ordre. Galen ne le quittera pas. C’est hors de question. Il ne peut pas lui faire ça. Il n’a pas le droit de s’en aller, de l’abandonner, pas alors qu’il… tient à lui comme une moule accrochée à son rocher. Orson tique mentalement sur cette affirmation. Il tient à lui, oui, mais à quel point exactement ? Sous quel angle ? C’est une amitié très fusionnelle, et parfois, il admet avoir eu des élans de rapprochement physique, mais n’est-ce pas normal entre meilleurs amis ? Parfois aussi… il a eu envie de l’embrasser, mais cela arrive, entre meilleurs amis, une fois un peu trop alcoolisé. Non ? Orson agite sa tête nerveusement pour chasser ces pensées. Il refuse d’être dans cette position avec Galen, une dualité affective sordide avec ses sentiments pour Jyn. C’est pourtant déjà le cas, c’est déjà trop tard. Orson refoule ses souvenirs et ses sentiments partagés pour se protéger. « Non. » répète-t-il avec conviction. « Non, non, non ! » s’énerve-t-il pendant quelques secondes en s’agitant dans tous les sens, tapant même du poing sur le meuble de sa cuisine open-space. Au bout de minutes qui lui semble interminables, passées à ressasser les paroles de Galen, à bougonner dans son coin, en faisant des allers-retours entre la cuisine et le coin de sa bibliothèque. Lorsque sa colère laisse place à un profond désespoir, Orson se sent tristement vide. « Tu ne peux pas faire ça… » Il a envie d’élever la voix, mais le cœur n’y est pas. Tu ne peux pas… m’abandonner, Galen. Cette discussion a un arrière-goût familier. Si les pensées d’Orson étaient jusqu’alors confuses, elles s’éclairent progressivement. Non pas complètement, car beaucoup de choses lui sont encore inconnues, comme leur vrai monde ou sa véritable fonction par le passé. Une seule chose lui revient clairement à l’esprit parmi tout le reste. Ce n’est pas la première fois. Il lui a déjà menti. Galen l’a déjà accusé de choses similaires. Il l’a déjà perdu. Ils ont déjà eu cette discussion. Houleuse, cruelle et froide. Sauf que la dernière fois, Orson se souvient avoir pensé agir dans son bon droit. Orson en est maintenant convaincu, il l’a déjà perdu une fois. Il ne peut dire où et comment, mais ce drame s’est déjà produit une fois. Une partie de ses souvenirs lui revient en plein visage sous les derniers mots de celui qu’il considère encore comme un ami. « Ce n’est pas du tout ce que je veux. » murmure-t-il en roulant les yeux en signe de consternation. Ce que propose Galen, enfin, ce qu’il semble lui imposer est presque… contre nature. Il espère que Galen joue simplement un coup de bluff, mais cela ne semble pas vraiment être le cas. Il découvre dans son regard une lueur de colère qui le foudroie intérieurement. Galen Erso est sérieux. Tant d’indices qui laissent supposer à Orson que le couperet vient de tomber sur leur relation amicale. Amicale… Pas vraiment. Amicale à sens unique, oui. Les intentions d’Orson sont bien trop diffuses et intéressées. « Galen… Allons, c’est ridicule d’en arriver à de telles extrémités. Nous pourrions... » reprend-t-il en prenant une voix plus… docile. C’est le début d’une stratégie très familière. « …passer au-dessus de ça. » Orson adopte ce fameux ton apaisant, légèrement réprobateur, que Galen a bien connaissance. Un ton presque enfantin. Si familier. Orson l’adopte seulement dans certaines situations. Il le réserve exclusivement à Galen. Orson l’utilise à maintes reprises pendant presque vingt-cinq ans. C’est un ton qui tend à convaincre Galen qu’il se montre bien trop suspicieux ou préoccupé par l’objet de leur discussion au point que s’en est ridicule. Un ton qui lui permet généralement de « garder Galen sous contrôle » et de dévier aisément le problème vers autre chose. Un ton qui porte d’ailleurs un surnom dans l’esprit d’Orson. Comme c’est mignon. D’habitude, cela marche assez bien. Galen a toujours eu une foi aveugle en Orson.

Orson est allé beaucoup trop loin, il essaie de faire machine arrière. Ne me laisse pas. Il se retient d’entrer en colère, car c’est bien la dernière chose à faire pour le perdre définitivement. Orson regarde ses mains, elles sont moites. Ne meurs pas. Orson sent que le danger est partout autour de lui, mais surtout devant lui. Son explosion de colère enfin passée, ce qui lui reste n’est qu’amertume et déception. Que dois-je faire pour que… tu restes ? « Parlons-en. Je t’en prie. » Il se montre hésitant quelques secondes avant de faire preuve d’autant de faiblesse, mais les mots sortent d’eux-mêmes d’entre ses lèvres. Je t’en prie. Ces trois mots expriment une trop grande fragilité émotionnelle. Pour la première fois depuis longtemps, Orson se sent en insécurité. Rien ne se passe exactement comme il l’a pensé. Tout s’effondre sous ses pieds et cela le rend chancelant. Orson se précipite vers Galen, et dans un ultime effort d’absoudre ses péchés, il s’accroche à son biceps. Orson est au bout de tout. L’alcool, la fatigue, le choc et la peur qui gronde en lui. Tous ses efforts pour enfouir en lui ses sentiments… Tout l’emporte dans un gigantesque tourbillon effrayant. Orson a l’impression d’avoir mis son cœur à nu sur la table en pensant toucher Galen, mais cela ne fait que lui donner envie de le poignarder encore et encore. Comme il l’a déjà fait. Oui, il l’a déjà fait. Orson préfère occulter mais c’est trop tard. Galen l’a déjà blessé. Et pourtant… Orson l’a toujours aimé. Jamais il ne l’aurait tué. Ce qui est arrivé… s’est échappé de mon contrôle pense-t-il en croyant se souvenir d’un détail particulier de leur passé. La fois où Galen est mort. Orson ne l’avait pas vu venir. Cet accident l’avait effondré intérieurement, mais il s’était montré inexpressif et digne. Si j’avais pu le sauver. Il avait intériorisé la douleur d’un cœur brisé devant toute la galaxie. Un homme de sa trempe ne doit pas faiblir, échouer, pleurer ou encore aimer. Un mantra qu’il s’est répété pendant des décennies. Pourquoi ? Quel en était le but ? Orson s’interroge. Il cherche dans ses souvenirs, mais rien ne vient. Bientôt. Jyn réveillera toute la vérité, très bientôt, et à ce moment-là, ce sera une véritable tornade qui emportera tout sur son passage. « Dis-moi ce que je dois faire. » Orson est désespéré. C’est bien le pire qui puisse lui arriver. Un véritable cauchemar. Ce n’est que la seconde fois qu’il le perd aussi violemment. Il en prend conscience, même s’il ignore pourquoi il l’a déjà perdu une fois.

« Oui, je détruis ce que j’aime. Je te l’accorde… »
Il accepte d’avouer son plus grand défaut. Cette vérité lui brûle les lèvres, mais il se sent au pied du mur et contraint aux confessions. « Je… peux changer. » marmonne-t-il en avalant difficilement sa salive. « On ne peut balayer plus de vingt ans d’amitié. Je tiens énormément à toi, Galen. Je suis prêt à changer. Je veux changer, sincèrement. Je suis sur le bon chemin, je t’assure. Je ne t’ai… pas menti. Pas depuis trois ans. Sauf pour Jyn. » C’est la vérité. Il n’a menti que pour Jyn et pour rien d’autre pendant ces trois dernières années sur cette île. Un maigre lot de compensation en comparaison à une vie entière de mensonges et de manipulations. « C’est bien la preuve que je peux m’améliorer. Tu ne penses pas que notre amitié mérite d’être sauvée ? » Orson veut être sauvé – à n’importe quel prix –  tant que Galen revient sur sa décision. Il est prêt à changer sur beaucoup de choses, de fournir des efforts, tant que Galen ne le quitte plus jamais. Tant qu’il ne le perd pas une seconde fois. « J’ai besoin de toi. » supplie-t-il, avec ce qui semble… être une lueur de tristesse dans le fond de ses yeux. Il ne peut pas revivre tout ça encore une fois. Orson ne comprend toujours pas ce que c’est, mais il sait juste qu’il ne veut pas revivre la douleur d’un pareil abandon. La première fois, cela l’a presque détruit. Son cœur est en sang, ses muscles se tendent douloureusement et ses doigts se referment obsessivement sur le bras de Galen en refusant de le laisser partir. Pas encore. Pas une deuxième fois. « J’ai fait des erreurs avec toi. Tu as parfaitement raison d’être en colère et… » Ca, en revanche, c’est une nouveauté. « …je ne me suis pas comporté comme l’ami que tu mérites, ou l’homme qu’elle mérite. J’ai fui mes responsabilités... » Comme il le fait toujours. « J’ai agi… comme un connard. » Ces mots-là, c’est presque avec un sanglot qu’il les admet. Orson a envie de pleurer. Cela ne lui est pas arrivé depuis… des années, sans doute. Il est incapable de retrouver ce souvenir, tant il a cherché à le refouler pour se protéger. Cela lui fait mal d’avouer ses erreurs, son cœur fait des soubresauts toutes les vingt secondes. La première fois, il a nié toute responsabilité. Jyn impacte positivement sa psychologie, de manière inconsciente, puisqu’il ne réalise pas encore l’ampleur de cette transformation. Il le comprendra plus tard, lorsque les pièces du puzzle seront enfin réunies. Il comprendra que ses actes, ou même ses pensées ont grandement évolué depuis qu’il a ouvert son cœur à celle qui a détruit sa vie. « Je ne veux plus te mentir. J’ai… été lâche. J’ai pensé que tu me rejetterais. Je ne voulais pas te perdre. Alors je t’ai menti. Mais, Galen, je l’ai regretté tous les jours… Et si je t’en parle ce soir, c’est parce que j’ai réalisé que notre amitié m’importait au point de prendre tous les risques. Je t’en prie. Donne-moi une chance de te prouver que je peux changer et me débarrasser de… ces habitudes. » De ses démons. Si Galen lui vient en aide, il sera capable de changer. Il ne changera jamais sans Galen. C’est quitte ou double. Si Galen le quitte véritablement, ce sera une véritable tornade qui déferlera dans sa vie et autour de lui. « Je ne veux pas… Je ne peux pas te perdre. » Ce n’est pas qu’il ne veut pas, c’est qu’il ne peut pas, il ne s’en remettra jamais. Orson comprend… Il comprend qu’il aime profondément Galen. Et pas seulement comme un ami. Il se souvient de l’avoir aimé avant que son cœur ne se brise par son indifférence. Il sait que c’est Lyra qui le lui a pris. Un amour impossible. A défaut d’avoir son amour, il ne demande que son amitié. « Je peux le faire avec toi. » implore-t-il en tirant sur la manche de la veste de son ami pour illustrer son propos. Orson est déchiré intérieurement avec le cœur en miettes. Piétiné encore une fois par Galen Erso. Dans le fond de ses yeux bleus, on peut clairement distinguer une pointe d’humidité. Un voile de plus en plus opaque qui recouvre ses pupilles claires. L’alcool désinhibe complètement ses émotions et lui fait frôler l’Enfer. Le vernis lisse de son image parfaite, la beauté de ses mensonges, tout cela n’est plus. Ce qu’il reste d’Orson Krennic, c’est de l’amertume, des regrets et des émotions nues et puissantes. Il souffre de se montrer faible devant Galen, mais ce n’est plus un choix qui lui revient. Ses émotions prennent le pas sur sa raison et le font supplier. Ses émotions le rendent pathétique et misérable. Tout ce qu’il exècre tant. Cet homme-là dépossédé de tout ce qui lui est cher n’est pas l’homme qu’il a été par le passé. Cette vie sur cette île l’a changé. Jyn ou même Galen ont eu un impact considérable sur lui. Et lorsqu’il s’en rendra compte, ce sera comme faire une chute d’un immeuble de vingt étages. Une chute brutale et sordide. Orson parle de changement, cela ne lui est jamais arrivé auparavant. Du moins, pas d’une manière aussi honnête et désintéressée. Il a déjà demandé pardon à Galen par le passé, mais toujours en rejetant la faute sur les autres. Ce n’était jamais de son fait. Il fallait toujours que ce soit les autres qui éveillent le pire en lui. Mais ce soir, il assume consciemment ses actes. Son pardon revêt alors une symbolique particulière. Unique et fragile. Trop tard. « Tu tiens à moi, Galen. Si tu m’aimes, tu dois m’aider. » dit-il avec détermination en confrontant son regard. Aide-moi, à défaut de m’aimer. Il l’a déjà dit mais il le répète encore, il le répétera jusqu’à ce que Galen accepte de lui pardonner. « Galen… Demande-moi ce que tu veux, tout ce que tu veux. Je t’en prie. Je suis à genoux. Ne me quitte pas. » C’est drôle de parler de se quitter, comme s’ils ont été une sorte de couple, mais peut-être que c’est un peu le cas dans l’esprit d’Orson. « Tu es… tout depuis toutes ces années. J’ai besoin de toi. Ne me fais pas ça. Ne nous fais pas ça. » implore-t-il en ancrant ses beaux yeux bleus dans ceux chocolat de son ami. Orson est d’une sincérité qui l’étonne lui-même, mais n’est-ce pas finalement toute la tragédie de sa vie ? Encore une supplique. Orson se répète. Il est incapable de passer au-delà de cette simple phrase qui le heurte si profondément dans sa chair, au point qu’il se sent littéralement perdre toute possession de ses moyens. « Tu es mon… meilleur ami. » Une amitié ambigüe, mais c’est vraiment son seul ami. « Je ne peux pas le faire sans toi. » dit-il en reprenant son souffle, tant il est impacté par la violence de cette phrase. Elle l’est parce qu’elle est sincère et effrayante en même temps. Peut-on être aussi attaché à une amitié au point d’être incapable de vivre sans ? Oui, pour Orson, c’est le cas. Il a l’impression qu’on lui arrache tout ce qui lui est cher, tout ce qui le rend si heureux dans sa vie. Sans Galen, sans sa boussole, son phare dans la nuit noire, il n’est plus rien. Il n’est qu’une coquille vide, sans une once d’humanité. Galen le ramène à sa capacité d’empathie, parce qu’il en est capable, même si celle-ci s’exprime d’une manière particulière. Je ne veux pas te perdre une fois encore, pas lorsque tu es… mort. Ces visions étranges, ne sont finalement pas tant que cela des rêves obscurs. Il comprend qu’il s’est passé quelque chose de tragique entre eux. Orson se souvient d’avoir suffoqué ce jour-là, désespéré d’avoir non seulement perdu l’estime et l’amitié de Galen, mais surtout de l’avoir physiquement perdu. « Galen, pardonne-moi. Pour tout. » Pour tout. « C’est entièrement ma faute. » confesse-t-il, mais il ne parle pas seulement de Jyn. « Je regrette de t’avoir fait souffrir. » Une étrange lueur traverse ses yeux pendant une fraction de seconde. Un regret sincère qui l’étouffe depuis des années et qu’il n’a pu formuler de vive voix jusqu’à maintenant. Avant qu’il ne meure. La douleur de Galen fait écho à la sienne. « Tous ces mensonges… Je les regrette. Si je pouvais revenir en arrière, je le ferais. Je te le promets. Je changerais le passé, je ferais preuve d’honnêteté envers toi… dès les premiers instants. » Oui, dès le début. Il lui aurait dit la vérité. Il lui aurait dit qu’il était attiré par lui dès le départ. Il lui aurait dit qu’il s’était épris de jalousie au point que celle-ci était devenue si compulsive et maladive qu’il se sentait capable de tout détruire par égoïsme. Il souffrait bien trop pour accepter d’être abandonné au profit de quelqu’un d’autre. Quelqu’un comme Lyra. Il lui aurait dit qu’il l’aimait et qu’il ne supportait pas cette dualité dans leur relation. Il lui aurait dit aussi… qu’il avait une part d’ombre terrible, mais qu’il s’efforçait de la contrôler, pour ne pas le blesser, mais que chaque fois que Galen s’éloignait, elle revenait et lui donnait envie de tout brûler. Il reviendrait sur tout. Il lui aurait demandé de lui venir en aide, de l’aider à devenir quelqu’un de bien. Peut-être que Galen aurait accepté de le sauver en l’aidant à rompre définitivement avec ses démons. Peut-être que Galen aurait pu faire de lui quelqu’un de bien. Orson aurait de toute manière tout fait pour préserver leur relation. Lyra ne serait pas morte. Il ne l’aurait finalement peut-être jamais connue, parce que soit Galen aurait accepté de lui donner une chance de l’aimer en retour. Dans le pire des cas, Orson serait parti car la vérité aurait été beaucoup trop destructrice pour leur relation. Lyra est morte par sa faute. Orson en est intimement convaincu. Il ignore toujours pourquoi ou comment, mais il est convaincu qu’il a eu une part énorme de responsabilité. « Je te jure que… si je le pouvais... J’aurais été quelqu’un de bien…Pour toi, pour elle. » Pour Galen, pour Jyn. Tout aurait été différent, et peut-être bien que lui-même aurait été différent débarrassé de toutes ses frustrations. Sa noirceur n’est finalement que le résultat de douleurs intériorisées pendant des années. Il ne sait pas pourquoi, mais il lui présente ses excuses bien des années plus tard. Il ne regrette pas le moins du monde le fait que Lyra soit partie, c’est seulement la douleur qu’il a infligé à Galen qu’il regrette. « J’aurais pu faire les choses différemment. Je peux encore le faire. Donne-moi une seconde chance. » Il peut agir pour le mieux, maintenant, à moins que cela ne soit trop tard aux yeux de Galen.



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Galen Erso

Galen Erso

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“You realize that he’s never going to stop looking for you, Galen. You’re in his blood, crystal research or no. He’s never going to let go of you entirely.”

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MessageSujet: Re: (Abandonné) Confessions nocturnes | Orson   (Abandonné) Confessions nocturnes | Orson EmptyDim 2 Oct 2022 - 22:35


Confessions nocturnes

Nous, ils ne sont plus amis, ils ne peuvent plus l’être. A bien y regarder, Galen ne saurait réellement dire s’ils l’ont véritablement été un jour. Probablement que non. Leur amitié d’antan aurait certainement dû porter un autre nom, aujourd’hui, il ne sait pas de quelle manière la qualifier, il sait seulement que cette relation qui avait été si fusionnelle, si nécessaire à son quotidien est en train de le briser, et il n’est pas capable de l’accepter, il ne le peut pas… Pas après tout… tout ce qui s’est passé et qu’Orson fait mine d’ignorer quand le souvenir de leur dernière soirée passée ensemble, des mots échangés mais pas seulement, reste trop sûrement gravé dans sa mémoire pour balayer tout ceci d’un revers de la main et prétendre que cela n’a rien de grave ou d’important. Non, ils ne sont plus amis. Et de préférence, mieux vaut qu’ils ne soient plus rien, absolument plus rien, les uns pour les autres. Cette déclaration, formulée froidement mais avec conviction, semble avoir l’effet d’un coup de massue pour Orson. Tant mieux, c’est ce que Galen recherche. En cet instant, et même s’il peut admettre qu’un tel comportement n’a franchement rien de sain, il admet vouloir lui faire du mal, pour lui transmettre un peu de la douleur que lui-même ressent si sûrement, si violemment. Il se sent… trahi à un point inexprimable… il a besoin qu’Orson le ressente. Il a besoin qu’Orson souffre. Et quand il sait voir autant d’indignation que de peur, d’amertume et de tristesse dans le regarde de son « meilleur ami », alors oui… il en approuve un certain sentiment de victoire.

C’est au tour de Galen d’afficher la mine la plus impassible possible quand Orson lui adresse une série répétée de « Non » toujours plus désespérées, et face auxquels il refuse de céder ou de s’attendrir. Orson peut bien refuser cette situation autant qu’il le voudra, elle est ce qu’elle est, et il n’a pas d’autre choix à présent que de l’assumer. C’est ainsi. Il est responsable de la situation telle qu’elle se présente à eux à présent, et il est grand temps qu’il l’assume plutôt que de nier la vérité dans l’espoir que, miraculeusement, elle finisse par se conformer à ses attentes complètement irréalisables. Tu ne peux pas faire ça. Si, il le peut. Et surtout, il le doit. Il ne peut plus laisser Orson conserver une telle emprise sur son existence sous peine d’en souffrir considérablement, plus qu’il n’en souffre déjà. Il est plus que temps de briser enfin ce lien hautement toxique.

"Eh bien, peut-être que pour une fois, nous pourrions nous intéresser à ce que moi je veux", suggère froidement Galen quand Orson lui affirme que ce n’est pas du tout ce qu’il veut.

Au fond, Galen ne le veut pas davantage, il n’a jamais voulu que la situation prenne cette tournure. Il voudrait être capable de tourner la page, il voudrait prétendre pouvoir tout accepter d’Orson sous prétexte que cela lui permettra de le garder auprès de lui, lui qui a tant besoin de l’avoir à ses côtés. Mais il ne le peut pas, c’est impossible. Pour rien au monde il ne sera capable de supporter cette situation, pour rien au monde il ne sera capable d’endurer tout ceci. Leur amitié par bien des aspects trop ambiguë a ici et maintenant rencontré sa limite… Galen ne se sent plus capable d’en tolérer davantage. Et c’est encore pire quand il voit Orson lui jouer un numéro auquel il s’est adonné bien trop souvent avec lui, suggérant qu’ils peuvent être capables de passer au-dessus de tout ça. Seulement non, il n’en est rien. Ils ne le peuvent absolument pas. Ils ne le pourront jamais. Et Galen ne veut plus en parler, il ne le veut surtout pas, et encore moins laisser à Orson la possibilité de l’amadouer comme il a si souvent su le faire par le passé, qu’il ait conscience de ce passé ou non. Galen ne peut pas l’accepter, ne veut pas l’accepter. Pas ici et maintenant, c’est tout bonnement hors de question. Orson s’agrippe à son bras avec l’énergie du désespoir, l’envine, le besoin, probablement, même, de le retenir, mais Galen lui refuse son regard autant que son attention. Il ne peut pas. Il ne veut pas. Surtout pas. Il veut que ça s’arrête, que cette conversation s’arrête… ou il voudrait se réveiller, constater que cette discussion absurde n’a jamais eu lieu. Se convaincre qu’il s’agir d’autre chose, cette autre chose en laquelle il serait absurde de croire en des circonstances malheureusement si limpide. Il ne peut avoir de doute, aucun. Dis-moi ce que je dois faire. Galen ne répond pas. Parce qu’il n’y a rien à faire, tout simplement. Il est trop tard pour résoudre ou réparer quoi que ce soit. Quand bien même Orson déciderait de quitter Jyn – mais Galen doute fort qu’il le fasse, même s’il devait le lui promettre –, cela ne suffirait pas à réparer ce qui a été si sûrement brisé, entre eux. Galen prend douloureusement conscience du fait que cette conversation sera tout naturellement leur dernière (pas vraiment, non), et qu’il n’y a rien qu’ils puissent faire contre cela.

Orson lui promet être capable de changer, mais Galen ne le croit pas, il ne le croit plus. Qu’importe combien il tient à lui, il est trop tard. Il ne lui a menti sur rien sauf pour Jyn ? Galen n’est pas sûr de pouvoir le croire, et quand bien même ce serait le cas… Mentir sur Jyn était déjà beaucoup trop, beaucoup trop pour que Galen ne s’en sente pas profondément blessé… surtout après tout ce qui s’était passé… tout ce qui s’était passé, et qu’Orson semblait prendre un malin plaisir à occulter. Non, leur amitié ne peut être sauvée, et le fait qu’ils aient besoin l’un de l’autre n’y changera rien… Car oui, tout comme, d’une voix suppliante, Orson lui assure avoir besoin de lui, Galen de son côté le ressent tout autant. Mais il devra lutter contre ce constat autant qu’il le pourra. Il ne peut se permettre d’éprouver ce besoin, il ne peut se permettre de tenir à ce point à Orson Krennic. Galen demeure impassible quand Orson confirme s’être comporté en connard. Une part de lui, bien ancrée, a encore et toujours l’envie, le besoin même, de le réconforter, mais il lutte contre ce besoin aussi fort qu’il le peut.

"Tu ne peux pas changer", réplique froidement Galen. "Même quand tu prétends être honnête, tu me mens. Tu es incapable de changer."

Lui non plus ne veut pas, lui non plus ne peut pas le perdre. Pourtant, Orson demeure intransigeant, la mine aussi impassible qu’il le peut en présence de son ami suppliant, prêt à tout pour reconquérir leur amitié qui n’a jamais réellement existé. La faiblesse affichée d’Orson touche terriblement Galen, pourtant son discours reste malgré tout le même. Bien sûr qu’il l’aime, mais il ne peut plus l’aider, il n’y arrive pas, il ne s’en sent plus capable. Cette situation lui fait trop mal, et voir ainsi Orson le supplier de ne pas le quitter, des mots véritablement équivoques, n’arrange rien. Il ne veut pas lui faire ça, il a envie de croire dans ces belles paroles, il a envie de se laisser bercer par la certitude qu’ils représentent bien plus l’un pour l’autre que tout ce qu’ils ont jamais pu se dire, et pourtant. A rebours, Orson lui promet une sincérité qui arrive trop tard pour qu’il puisse encore y croire. Galen, déjà blessé, l’est encore plus dans ces circonstances.

"Ne me rends pas la tâche plus compliquée, Orson…" Parce que c’est si dur de se détourner de lui, de ne pas pardonner quand il se montre ainsi à ce point suppliant, prêt, semble-t-il, à tout, absolument tout se faire pardonner. "Je ne pourrais plus jamais te faire confiance, c’est trop tard." Il n’est pas quelqu’un de bien. Il ne le sera jamais. C’est impossible. "Quitte Jyn. Disparais de notre vie à tous les deux. C’est le mieux que tu puisses faire."



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Orson C. Krennic

Orson C. Krennic

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▿ Métier : Ex-romancier de génie, auteur de best-sellers et désormais ingénieur en armement à Mordor Industries depuis fin 2022 • Critique littéraire à ses heures perdues • Expert en science-fiction
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Krennic laughed to ease the mood. “You know what I find interesting – or maybe ironic is the word. It’s that each of us wants what’s best for you. In a way, we’re competing to make you happy, as old-fashioned as that sounds. And each of us has a different idea about what you should be doing. (…) and I maintain that you’re meant for bigger things, and will continue to do whatever I can to bring opportunities to your attention.”
Galen smiled thinly. “Don’t think I don’t appreciate it.”
(CATALYST : A ROGUE ONE NOVELJames Luceno)

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“We have to put some meat back on those bones of yours,” he said as he crossed the cabin to Galen, “but I think I could get used to the beard.” (Orson Krennic to Galen Erso – CATALYST : A ROGUE ONE NOVELJames Luceno)

― Was Galen to become the prize in a contest between them? Well, hadn’t he always been that? (Orson Krennic about Galen Erso and his rivalry to Lyra Erso – CATALYST : A ROGUE ONE NOVELJames Luceno)

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•••
❝ i'll never stop looking for you. i'll never let you entierly. you’re the only truth in a sea of lies. you're in my blood. now and forever. ❞


—⥼ ※ ⥽—

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― Beings had been known to hide on Coruscant for a lifetime, but Galen wouldn’t be one of them. He wouldn’t be able to stay away from his research. He would have a change of heart. He would turn himself in. He would reach out… The anger and despair he had felt in the air-speeder returned and settled on him like a great weight. “Galen,” he said, as if orphaned. Then: “Galen!” shouting it to the busy sky. (Orson Krennic about Galen Erso – CATALYST : A ROGUE ONE NOVELJames Luceno)

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•••
« It’s just so hard not to think of you...
think of where you are.
My Stardust, my Death Star. »


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LAME IV DU TAROTL'EMPEREUR
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AUTORITÉ ╳ ACTION ╳ POUVOIR ╳ DIRECTION ╳ VOLONTÉ ╳ PERSÉVÉRANCE ╳ ENTÊTEMENT ╳ PUISSANCE ╳ TYRANNIE

—⥼ ※ ⥽—
« We were on the verge of greatness. »
-(O)rson (C)allan (K)rennic-

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« I don't have to sell my soul. He's already in me. I wanna be adored. I don't need to sell my soul. He's already in me. I wanna be adored. You adore me. I wanna be adored. I gotta be adored. » ( i wanna be adored ϟ the stone roses )

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« I used to roll the dice. Feel the fear in my enemy's eyes. Listen as the crowd would sing: now the old king is dead ! Long live the king ! One minute I held the key. Next the walls were closed on me and I discovered that my castles stand upon pillars of salt and pillars of sand.

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People couldn't believe what I'd become. Revolutionaries wait for my head on a silver plate. Just a puppet on a lonely string. Who would ever want to be king.

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┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉
I used to rule the world.
┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉

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Seas would rise when I gave the word. Now in the morning I sleep alone. Sweep the streets I used to own. For some reason I can't explain, once you'd gone there was never, never an honest word.

┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉
That was when I ruled the world. » ( viva la vida ϟ coldplay )

— ◊ ◊ ◊ ◊ ◊ —

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(Abandonné) Confessions nocturnes | Orson Tumblr_pczgs9vQfb1s5xacmo5_400(Abandonné) Confessions nocturnes | Orson Tumblr_oi27mmivlc1vjdt8po3_400

•••
it's his project.
it's his life.
it's his everything.
it's the death star.
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(Abandonné) Confessions nocturnes | Orson Tumblr_oo13kd53bo1vjdt8po1_r2_400(Abandonné) Confessions nocturnes | Orson Tumblr_oo0kwsuvAt1vjdt8po1_400

in the end, our secrets destroyed us.

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FICHELIENSARCHIVAGE

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DUO

WILHUFF T.(MAJ ✎ ??.??)
WILHUFF T. (NOËL) ✰ (MAJ ✎ 22.03)
WILHUFF T. (P-3) ✰ (MAJ ✎ 10.01)
WILHUFF T. (P-4) ✰ (MAJ ✎ 22.03)
WEDGE A. (FB) ✰ (MAJ ✎ ??.??)
WEDGE A. (AU) ✰ (MAJ ✎ 05.04)
SHARA B. (AU) ✰ (MAJ ✎ 27.11)
LYRA E. (AU) ✰ (MAJ ✎ ??.??)

GROUPE

TEAM STAR WARS (INTRIGUE) ✰ (MAJ ✎ ??.??)
ordre de passage : aléatoire


GANNIC
(Galen Erso x Orson Krennic)


GALEN E. (FB - 2) ✰ (MAJ ✎ 15.03)
GALEN E. (FB - 3) ✰ (MAJ ✎ 11.03)
GALEN E. (FB - 4) ✰ (MAJ ✎ 15.03)

GALEN E. ( P-1 )(MAJ ✎ 27.11)
GALEN E. ( P-2 )(MAJ ✎ 23.02)
GALEN E. ( P-4 ) (INTRIGUE) ✰ (MAJ ✎ (23.02)
GALEN E. ( P-5 )  ✰ (MAJ ✎ (23.02)
GALEN E. ( P-6 )  ✰ (MAJ ✎ (27.11)
GALEN E. ( P-7 )  ✰ (MAJ ✎ (01.04)
GALEN E. ( P-8 )  (HALLOWEEN) ✰ (MAJ ✎ (27.11)
GALEN E. ( P-9 )(MAJ ✎ (??.??)
GALEN E. (P-10 ▴ NOËL) ✰ (MAJ ✎ 01.02)
GALEN E. (P-11 ▴ INTRIGUE 3 - 2) ✰ (MAJ ✎ 01.04)

GANNIC ▹ AU
(Galen Erso x Orson Krennic)


uc

TARKRENNIC ▹ AU
(Wilhuff Tarkin x Orson Krennic)


WILHUFF T. (1 - AU) -0 BBY ❘ Krennic survit à Scarif ⋄ Retrouvailles explosives ✰ (MAJ ✎ 23.02)

WILHUFF T. (2 - AU) -10 BBY ❘ Krennic a une liaison cachée avec le fils de Tarkin ⋄ Réalité dans laquelle Garoche est en vie ✰ (MAJ ✎ 09.10)

WILHUFF T. (3 - AU) -31 BBY ❘ Jeunesse de Krennic à Brentaal ⋄ Tarkin est enseignant ⋄ Relation professeur-élève ✰ (MAJ ✎ 23.02)

WILHUFF T. (4 - AU) -13 BBY ❘ Galen Erso est mort ⋄ Tarkin est amoureux de Krennic ⋄ Obsessions ✰ (MAJ ✎ ??.??)

WILHUFF T. (5 - AU) 4 ABY ❘ Post-Bataille d'Endor ⋄ Tarkin et Krennic ont survécu à Scarif & Yavin ⋄ Incarcération ⋄ Passion inavouée ✰ (MAJ ✎ 23.02)

WILHUFF T. (6 - AU) 4 ABY ❘ Post-Bataille d'Endor ⋄ Krennic a trahi l'Empire et est un agent important de la NR ⋄ Tarkin est arrêté ⋄ Krennic et Tarkin sont des ex-amants ⋄ Interrogatoire ✰ (MAJ ✎ 28.03)

WILHUFF T. (7 - AU) 2022 ❘ Sur l'île ⋄ Krennic et Tarkin sont en couple ⋄ Leurs souvenirs sont revenus ✰ (MAJ ✎ ??.??)

WILHUFF T. (8 - AU) 2022 ❘ AU!Moderne ⋄ Krennic et Tarkin sont associés de leur start-up ⋄ Passion refoulée ⋄ Galen a rompu avec Krennic ⋄ Voyage dans les îles ✰ (MAJ ✎ 17.03)

WILHUFF T. (9 - AU) 4 ABY ❘ Suite AU!Prison ⋄ Douches ⋄ Incarcération ✰ (MAJ ✎ 02.02)

WILHUFF T. (10 - AU) -18 BBY ❘ Babysitting qui tourne mal ⋄ Krennic surveille le fils insupportable de Tarkin ✰ (MAJ ✎ 27.03)

WILHUFF T. (MAJ ✎ 27.03)


MessageSujet: Re: (Abandonné) Confessions nocturnes | Orson   (Abandonné) Confessions nocturnes | Orson EmptyJeu 23 Fév 2023 - 21:13



3767 W.  @Galen Erso  

“twisted reality, hopeless insanity. i told you i was okay, but i was lying. out of control. Almost made it to heaven. it was closer than you know. playing with the enemy. gambling with my soul. it's so hard to say no, when you're dancing with the devil. thought i knew my limit. i thought that i could quit it. i thought that i could walk away easily, but here i am, falling down on my knees. praying for better days to come and wash this pain away. could you please forgive me? lord, i'm sorry for dancing with the devil.” (dancing with the devildemi lovato)

◒◓

14 AVRIL 2022

APPARTEMENT D'ORSON KRENNIC ▵ HOGWART'S PLACE

Son monde entier est en train de s’effondrer sous ses yeux, et il est bien incapable de retenir le seul être au monde qui a autant d’importance. Jyn a bel et bien causé sa perte. Elle lui a fait perdre Galen Erso. Son amitié, l’ambiguïté qu’il y a eu entre eux depuis trente ans – et particulièrement depuis ce fameux dîner, sur Baker Street. Orson Krennic reste impuissant devant les accusations de Galen Erso. Que peut-il dire de plus ? Il observe son ami, celui qui a été durant des décennies sa bouée de sauvetage, son étoile dans la nuit noire. Il recherche sa pitié, sa compassion. Il désire tant être rassuré et réconforté, mais c’est bien trop tard. Orson n’écoute plus, ses oreilles refusent d’entendre plus de choses qui le déchirent. Des mots, toutefois, se distinguent et lui percent le cœur. « Eh bien, peut-être que pour une fois, nous pourrions nous intéresser à ce que moi je veux. » Aucune ambiguïté possible Krennic interprète cette phrase comme elle doit l’être. Galen ne veut pas de son amitié, ou de lui, tout simplement. Ce que Galen veut est en totale contradiction avec ce qu’Orson désire. Ici et maintenant. Malgré tout, il n’abandonne pas. Il ne relâche pas ses doigts autour de l’avant-bras de son « meilleur ami ». Il ne veut pas le laisser partir. Il ne peut pas le laisser partir. Orson persiste à croire qu’il peut changer pour Galen – ou du moins, donner l’illusion qu’il peut bel et bien changer pour lui. Parce que tous les deux savent très bien qu’il ne pourra jamais le faire. C’est quelque chose qui le dépasse. Orson Krennic est bien trop mauvais de l’intérieur pour échapper à ces ténèbres qui le hantent.

Les yeux légèrement voilés d’humidité, la voix tremblante et le corps secoué par de léger spasmes, Orson entend de la bouche de son « meilleur ami » tout ce qui suffit amplement à l’achever. A le mettre au sol. « Tu ne peux pas changer. » Non. Il ne peut pas changer. Orson ne cherche même pas à riposter, cette fois. Il préfère subir, parce qu’il est conscient que Galen est énervé. Galen est fou de rage. Krennic pense que le laisser extérioriser sa haine suffira amplement à calmer cette dernière. Peut-être qu’une fois avoir craché tout son venin, des réconciliations pourront être envisageables entre eux. Pourquoi pas autour d’un autre verre ? (non mais il n’est vraiment pas bien) La bulle parfaite de leur « amitié » doit enfin éclater au grand jour. C’est le seul moyen pour qu’ils puissent repartir sur des bases plus saines. Orson ne réalise pas qu’il est en train de le perdre définitivement, car à vrai dire, cette option lui semble bien lointaine. Du domaine du rêve. Galen est simplement en colère, ce n’est qu’une dispute un peu plus violente que d’habitude, mais Galen s’en remettra, parce que Galen est incapable de le quitter. Il ne le peut. Il ne le doit. Alors qu’il se motive, Galen renchérit en enfonçant volontairement le couteau dans la plaie. « Même quand tu prétends être honnête, tu me mens. Tu es incapable de changer. » Krennic ne répond toujours pas, mais son visage répond à sa place. Il se fige, impassible. Désormais de marbre et glacé. Une lueur de profonde tristesse traverse le bleu océanique de ses pupilles, ses émotions sont mises à mal depuis plus de vingt minutes.  Pour la première fois, les sentiments qu’il comprime férocement s’expriment avec douleur. Ses yeux trahissent tout l’amour qu’il porte à Galen Erso, sous la forme de larmes naissantes qui menacent de perler au coin de ses cils noirs. Krennic les retient de toutes ses forces. Il ne se montrera pas faible. Il ne lui fera pas ce plaisir. Galen cherche simplement à le blesser. Tout cela, c’est gratuit.

Ses doigts remontent lentement le long de son bras, jusqu’à arriver à son épaule. Il place son index et son pouce dans le creux, entre ses muscles, avec fermeté. Ce geste symbolise sa volonté de ne jamais le laisser partir. Pas après une dispute aussi violente. Leur amitié est désormais mise à nue, broyée de toutes parts, éclaboussée par les pulsions sordides de Krennic. Malgré cela, Galen Erso symbolise toujours tout pour lui. Il est prêt à d’immenses sacrifices pour le garder à ses côtés. « Ne me rends pas la tâche plus compliquée, Orson… » Orson répond en hochant négativement la tête. Il ne lui facilitera pas la tâche, bien au contraire, car maintenant qu’il comprend qu’une brèche existe dans la rhétorique parfaitement haineuse et rancunière de Galen, il compte s’y engouffrer pour faire céder toutes ses résistances. « S’il te plaît… » implore Krennic, métaphoriquement à genoux. Il adopte un timbre de voix doux, suppliant et sincère. Sa sincérité a quelque chose de… désarmant. Mais Galen persiste à ne pas vouloir lui accorder son pardon, et pire encore, il affirme être incapable de lui refaire confiance. « Je ne pourrais plus jamais te faire confiance, c’est trop tard. » Encore une fois, Krennic désapprouve d’un mouvement de la tête, avant de faire un pas supplémentaire pour creuser les quelques millimètres qui séparent leurs corps. Orson impose son corps, son charisme, son magnétisme à Galen. Il lui présente ses beaux yeux océaniques, humides et larmoyants. Il est à deux doigts de fondre en larmes. « Tu le pourras. » murmure-t-il avec une conviction que lui seul semble détenir. « Je ferai tout pour. » Par ces mots, Krennic lui promet qu’il fera tout ce qu’il faut pour qu’ils puissent retrouver la solidité et l’alchimie de leur amitié. On ne jette pas une amitié de trente ans. Pas ainsi. Pas sans un adieu en bonne et due forme.

Orson s’attend à un ultimatum, et celui-ci vient quelques secondes après qu’il s’est posé la question : « Quitte Jyn. Disparais de notre vie à tous les deux. C’est le mieux que tu puisses faire. » A cela, l’ex-impérial est interdit. Galen est vraiment sérieux dans sa requête ? Il lui demande de sacrifier… les deux amours de sa vie ? En réalisant qu’Orson risque de perdre les deux, il s’affole et se colle encore à Galen, au point de le faire reculer contre le bord du canapé de son salon. « Tu ne me demandes pas sérieusement de vous perdre tous les deux ? » répète-t-il, en croyant avoir mal compris. Il s’affole, ses yeux bougent à droite et à gauche en cherchant une émotion qu’il puisse exploiter dans ceux de Galen, ou un tic facial illustrant un début d’empathie. « Je ne peux pas… Tu ne le veux pas vraiment… » Orson parle par expérience. Il rassemble ses souvenirs – ceux qu’il a prétendu ne jamais avoir gardé d’une certaine soirée entre eux, un peu trop alcoolisée. Ses souvenirs sont brouillons, mais il lui semble que Galen n’est pas tant que cela capable de lui refuser quoi que ce soit. Pour l’instant, ses réponses sont parfaitement dosées. Pleines d’émotions, de sincérité et surtout… de proximité physique. Il remarque que cette proximité met à mal l’argumentaire de Galen, car il lui semble lire dans ses yeux un élan de compassion, qu’il identifie comme de la tendresse, malgré la colère et la tristesse. « Je ne te laisserai pas partir. » affirme-t-il gravement, en plongeant son regard hypnotique dans le sien. Et alors… Il commet une imprudence, pris dans l’impulsion de leur dispute, en croyant pouvoir manipuler encore une fois Galen. Sa main vacante, celle qui ne tient pas son épaule, s’approche dangereusement de son visage aux traits durs et parfaits, mais à la fois si doux. Sa main se dépose telle une caresse aérienne sur sa joue brûlante. De la pulpe de ses doigts, Orson lui fait sentir les tremblements de ses membres. Il effleure sa chair et lisse même les rides présentes au coin de ses yeux de son index et autour de sa bouche de son pouce.

« Ne me quitte pas. » souffle Krennic à voix basse, si proche de son visage, tout en restant à bonne distance. Il appuie ses mots avec force, en les accopagnant d’un regard empli d’humidité et brillants d’intensité. Il détache ses mots avec une diction parfaite, pour accentuer l’effet dramatique de sa supplique. Leurs torses se frôlent. Le corps d’Orson est en feu, non à cause de pulsions sexuelles, mais simplement parce qu’il est une véritable boule de nerfs, d’anxiété et d’incertitudes. Ne me quitte pas, dit-il. Encore une fois, il emploie ce terme à desseins, plein de sous-entendus. Galen veut partir, mais il pense que ce n’est pas définitif. Ils sont à un cheveu de véritablement se quitter. Orson doit trouver au plus vite la faille pour le faire rester encore un peu, et lui pardonner ses mensonges. Il décide de lire dans Galen et anticiper ses réactions – et pour cela, il commet une seconde imprudence. Il révèle sans le vouloir un fait qu’il a toujours cherché à nier, soi-disant oublié dans les méandres d’un alcoolisme notoire. « Tu tiens à moi, pas vrai ? » murmure Orson en déplaçant sa main derrière sa nuque, dans une brève caresse. Ses doigts effleurent les mèches soyeuses de ses cheveux blond foncé, avec une tendresse inouïe. La tendresse d’un amant. Ce geste n’est pas si curieux ou imprévisible que cela. Il l’a déjà fait, dans le taxi, il y a quelques semaines. « Pas vrai… Galen. » répète-t-il, en baissant les yeux momentanément sur ses lèvres. Les souvenirs flous de cette fameuse nuit reviennent dans son esprit comme des vagues, lui qui a tant essayé de les effacer. Il remonte ensuite ses orbes gelés, et fragilisés par son émoi. Il s’accroche dans ceux de Galen, comme leur unique point d’ancrage.

Après avoir marqué une pause, il reprend dans un soupir brûlant contre son visage. Son eau de Cologne, fortement dosée, se répand dans l’air ambiant. « On peut tout oublier et tout recommencer. On peut le faire. On… » Il se coupe, en ignorant comment verbaliser quelque chose de si évident et pourtant… si loin. Orson n’est pas encore bien conscient de la nature de leurs sentiments. Il pense savoir, mais il craint trop de s’aventurer sur cette zone sensible. « On tient beaucoup l’un à l’autre. » conclut Orson. Ils tiennent tant l’un à l’autre, qu’ils ont laissé une ambiguïté naître entre eux, et les dévorer, jusqu’à leur éclater en plein visage après quelques coups dans le nez. « On ne va pas tout bousiller, tu mens, rien n’est trop tard. Tu cherches simplement à me blesser, et tu as réussi, alors maintenant… Arrête. Arrête ça. Je ne peux pas le croire. » Il tremble. Inconsciemment, la poigne au niveau de son épaule se resserre. Quant à son autre main, logée sous sa nuque, elle se glisse un peu en avant, et ses ongles s’enfoncent lentement dans la chair de son cou. Ce geste n’est pas amical, il symbolise une proximité intime déjà préexistante entre deux êtres, insidieux et charnel. « Tu… tu m’as dit que j’étais la personne la plus importante dans ta vie. » confesse-t-il dans un reproche à peine voilé. Il rapproche son visage, timidement, et vient plaquer son front contre le sien avec force et désespoir. Il ferme ensuite les yeux et s’imprègne de l’odeur de sa peau en respirant à pleins poumons son parfum, sa chaleur. D’un geste, il presse l’épaule de Galen d’une main, tandis que l’autre renforce sa prise à l’arrière de son cou pour le garder tout contre lui. Il refuse de le laisser partir. Il refuse. « Tu me l’as dit, Galen… Tu m’as… » Il n’ose même pas terminer sa phase. Tu m’as quoi ? Embrassé ? Qui a vraiment embrassé l’autre, d’ailleurs ? Qui a planté le premier un coup de canif dans le contrat d’une si belle et grande amitié ? Qui a transformé cette amitié en une relation indéfinissable et sordide ? Orson n’en est plus certain. Il s’embrouille dans ses souvenirs et ses désirs. Une chose est sûre, Galen lui a affirmé tenir à lui plus que tout. C’est bien ce que lui a dit Galen, ce fameux soir au restaurant à Baker Street Avenue. Orson se souvient. De tout. Il nie, encore et toujours, mais il sait ce qu’il s’est passé entre eux. C’est juste bien plus confortable de prétendre ne pas se rappeler des conséquences de ses actes, pour ne pas avoir à se confronter au poids d’une infidélité. Orson refuse de concevoir l’idée d’avoir pu être attiré par le père de sa compagne. Plus qu’attiré, puisqu’à vrai dire, il en est fou amoureux. Depuis toujours. Il se contient si durement de l’embrasser à cet instant. Ses lèvres sont si proches des siennes, qu’il peut même les effleurer quelques microsecondes, avant de s’éloigner pour souffler bruyamment. « Oublions ce qu’il s’est passé aujourd’hui, et faisons comme si de rien n’était. J’ai déconné. Je ne le ferai plus. Si tu veux que je ralentisse avec elle et qu’on prenne le temps, tous les trois, de s’accorder, c’est ce qu’il y a de mieux. Je vais te laisser le temps de te faire à l’idée. D’accord ? » Oui, faisons exactement comme l’autre soir, et prétendons qu’il ne s’est strictement rien passé d’anormal entre nous. Orson est familier des non-dits, des silences qui veulent tout dire, des déformations de la vérité, des mensonges… « Je la quitterais seulement si c'est la seule solution. » La seule solution pourquoi exactement ? Krennic ne développe pas, mais dans son esprit, c’est parfaitement limpide. S’il doit perdre définitivement Galen, il la quittera. Cela lui brisera assurément le cœur, mais cela le lui brisera moins… en comparaison à la perte définitive de Galen. « Les termes que tu m’imposes ne me conviennent pas, car ils me privent de ton amitié, et ton amitié est tout ce qui compte pour moi. » Il retient difficilement ses larmes, mais quelques-unes parviennent à se frayer un chemin le long de sa joue, avant de glisser tristement sur celle de Galen. Orson frotte son nez au sien, en s’appuyant davantage contre son front brûlant. Il halète, respire fort, soupire parfois. Il atteint une fragilité émotionnelle susceptible de tout détruire autour de lui. Galen compris. Ses actes sont déstabilisants, mais Orson ne réfléchit pas, il ne se dit pas non plus un seul instant que Galen puisse s’en inquiéter ou réaliser qu’Orson lui a encore menti en prétendant ne garder qu’en mémoire les échanges les moins dangereux entre eux de leurs dernières soirées.  S’il a tout oublié, vraiment – pourquoi cette proximité ? Pourquoi donc le serrer tout contre lui avec autant de familiarité ? Pourquoi caresser son nez, se frotter à son front, ou respirer son odeur avec une telle dévotion ? Il agit avec un tel naturel, une évidence folle. Il le fait… parce que ce n’est pas la première fois qu’il le fait. Inconsciemment, bien entendu. Orson se sent en terrain déjà conquis, voilà pourquoi. Il aura beau le nier, dire qu’il ne comprend pas, ses gestes trahissent un besoin viscéral de se retrouver dans une situation similaire. « Tu es mon meilleur ami, Galen. » confesse-t-il d’une voix enrouée et chaude, pleine de sincérité et de tendresse. Ça aussi, encore une fois, il le lui a dit, avant de franchir la frontière entre l’amitié et l’amour, l’amitié et le sexe. Tu es mon meilleur amant, est une déclaration plus appropriée au basculement insidieux dans leur relation.



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Galen Erso

Galen Erso

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▿ Ton univers : Rogue One : A Star Wars Story
▿ Date de naissance : 16/02/1976
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▿ Métier : Producteur de cinéma
▿ Quartier : Baker Street Avenue
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“You realize that he’s never going to stop looking for you, Galen. You’re in his blood, crystal research or no. He’s never going to let go of you entirely.”

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MessageSujet: Re: (Abandonné) Confessions nocturnes | Orson   (Abandonné) Confessions nocturnes | Orson EmptyLun 27 Mar 2023 - 15:21


Confessions nocturnes

Jamais jusqu’alors, Galen n’avait vu son « meilleur ami » dans un tel état de vulnérabilité… et pourtant, après toutes ces années d’amitié, même si le souvenir de certaines sont devenues particulièrement floues, il l’a vu dans absolument tous ses états, le pensait-il, notamment abandonné à l’ivresse qui délie les langues et dévoile ce que le cœur renferme véritablement. Galen pensait avoir tout vu d’Orson, il se trompait : il ne l’avait jamais vu comme ça. Orson est aux abois, il le supplie. Les doigts fermement serrés autour de son bras, il le supplie avec l’énergie du désespoir le plus pur. Son « s’il te plaît » résonne à son oreille comme un véritable appel de détresse, de même que l’humidité qui voile ses beaux yeux clairs. Aucune de ces observations ne laissent Galen indifférent : et pour cause, quand Orson se montre à ce point vulnérable, il lui paraît également être plus sincère que jamais. Pourtant, il compte opposer à ses suppliques la plus ferme intelligence. Il n’a pas le choix. Il n’est pas capable de lui pardonner. Il n’est pas capable de passer outre ses confessions. Il n’est plus capable de lui faire confiance encore. Cet épisode met en exergue un constat que Galen se devait de faire depuis longtemps, mais s’était employé autant que possible à rejeter, à enterrer le plus profondément possible, six pieds sous terre : Orson est toxique. Orson est dangereux pour lui. Orson lui fera du mal. Il lui en fait déjà. Il faut que ça s’arrête. Sans doute Galen souffre-t-il de quelques tendances masochistes (pas que sans doute, si tu veux mon avis), mais s’il est capable d’endurer sa relation complexe avec Orson du moment qu’elle lui permet de ne pas le perdre, il ne peut tolérer la même chose en ce qui concerne Jyn. Parce qu’il est question de sa fille, de la prunelle de ses yeux, il ne peut pas transiger, il ne peut pas pardonner. Il doit prendre ses distances, coupes les ponts et s’assurer avant toute chose du bien-être de Jyn.

Bien sûr, les larmes d’Orson le bouleverse. Bien sûr, quand il affirme vouloir tout faire pour regagner sa confiance, il ne sait pas y être indifférent, mais il ne peut pas se le permettre. Il ne doit pas céder à ses suppliques, il ne doit pas se laisser émouvoir ou apitoyer. Les raisons de son emportement sont légitimes, sa colère l’est tout autant. Il est en droit de la manifester, en droit de l’afficher aussi ostensiblement qu’il le fait. Alors oui, sa requête est brutale, mais il l’estime irrévocable. Il lui demande en effet, très sérieusement, de les perdre tous les deux. Orson a raison sur un point, bien sûr, Galen n’en a pas envie… Il est presque impossible pour lui d’imaginer sa vie sans Orson tant ce dernier y a pris une part remarquable… Mais c’est ainsi. Il doit savoir prendre les meilleures décisions, et arrêter de se saborder et de se détruire. Pour lui-même bien sûr, mais pour sa famille plus encore.

« Tout ça n’a rien à voir avec ce que je veux », tranche Galen du ton le plus impératif possible. Et c’est le cas. Il n’est pas question de ses décisions, ni de son bon vouloir. C’est une obligation morale, et qui ne doit pas être contestée, peu importe de quelle manière Orson peut chercher à le convaincre du contraire. Tout ceci est allé trop loin… beaucoup trop loin. Et il est plus que temps que cela s’arrête. Autant pour le bien de l’un que pour celui de l’autre. « Tu ne décides pas, Orson. Tu dois me laisser partir. Tu dois nous laisser partir. Je ne te laisse pas le choix. »

Ces derniers mots ne sont qu’un murmure décontenancé. Décontenancé par ce geste d’une tendresse dangereuse qu’Orson lui adresse, au moment de caresser très lentement son visage du bout des doigts. Galen frissonne. Chaque parole est trop belle, chaque geste trop doux. Orson lui complique terriblement la tâche, et il ne le sait sans doute que trop bien. En cet instant même, Galen ne doit pas oublier que la tendresse peut être feinte, et les appels au secours exagérés… Mais comment être insensible au moment de l’entendre dire ces mots si lourds de sens, des mots que les amis ne disent pas mais qu’il lui adresse comme en désespoir de cause. Ne me quitte pas. Ces mots, on les adresse à un amant, pas à un ami, et ils le savent tous deux. Galen ne répond pas, il s’efforce de rester de marbre, en tout cas autant qu’il le peut. Il tient à lui, bien sûr qu’il tient à lui. Ce n’est pas la question. Ce qu’ils éprouvent l’un pour l’autre, ce qu’ils ont partagé, peu importe que cela soit vrai ou non, ne doit plus avoir lieu d’être. C’est impensable. C’est beaucoup trop dangereux. Ils ne peuvent pas se le permettre.

« Je n’ai pas la mémoire aussi volatile que toi », réplique-t-il en tentant d’opposer à la tendresse trop chaleureuse d’Orson une froideur de ton et d’expression. « Je n’ai pas l’intention d’oublier. » Il ne peut pas oublier, pas plus ce qui s’est passé entre eux que ce qu’ils se sont dit. Si leur passé commun reste un mystère partiel pour l’un comme pour l’autre, ce qu’il sait est suffisant pour avoir pertinemment conscience de ce qu’il doit faire. Oui, ils tiennent l’un à l’autre – euphémisme terrible pour étouffer une réalité dont ils ont probablement déjà tous les deux conscience à cet instant précis, même s’ils n’ont pas envie de l’expliciter plus concrètement. « Oui, je veux te blesser. C’est de bonne guerre », admet-il. « Mais je suis sérieux. Si tu ne voulais pas gâcher notre… » Il s’apprête à prononcer le mot « amitié », mais constate rapidement combien il semble biaisé, inapproprié, presque insultant en cet instant. « … ce qu’il y a entre nous, il fallait s’y prendre autrement. C’est trop tard, maintenant. Et ça n’a rien à voir avec tout ce que j’ai pu te dire, tout ce que je pense encore. » Orson est beaucoup trop important dans sa vie, trop pour qu’il sache reculer d’un pas au moment de sentir le front de ce dernier se poser contre le sien… Ils sont si proches, maintenant… le souffle de l’un se dépose naturellement sur le visage de l’autre, et c’est irrésistible. Il leur suffirait de s’avancer, rien qu’un peu, pour s’embrasser à nouveau. Cette situation est dangereuse. Trop pour qu’il ne prenne pas ses distances au plus vite. « Jyn… Jyn est la personne la plus importante dans ma vie », le corrige-t-il alors, le cœur battant à tout rompre. « Je ferai ce qu’il y a de mieux pour elle. »

Non, il n’oubliera pas ce qui s’est passé aujourd’hui. Non, il ne fera pas comme si de rien n’était. Non, il ne veut pas qu’Orson ralentisse avec Jyn, il veut qu’il arrête tout. Le simple fait que, si près de ses lèvres, il ose encore lui parler d’assumer sa relation avec sa fille, le plonge dans un état de douleur et de rage comme il en a rarement connus.

« Tu te rends compte de ce que tu fais ? Tu réalises que dans une telle situation, la seule chose que tu trouves à faire, c’est me soumettre à un chantage à ce point odieux ? » Je la quitterais seulement si c’est la solution. C’est ce qu’il a dit. Et un tel chantage est à ses yeux proprement insurmontables. « Tu la quitteras parce que je l’ai décidé. Point. Je me fiche que cela ne te convienne pas. Tu l’as dit toi-même, je te l’impose. » Galen détourne le regard pour ne pas avoir à endurer la limpidité de celui qu’il ne doit surtout plus jamais croiser. « Si mon amitié compte tant pour toi, tu ne m’aurais jamais fait ça. Rien ne compte, pour toi, Orson. Ni moi, ni Jyn, ni qui que ce soit. Rien d’autre que ta petite personne. » Galen s’éloigne, avec douceur mais fermeté, un pas en arrière après l’autre pour se libérer enfin de cette proximité troublante entre leurs corps et leurs visages.

« Je ne suis pas ton meilleur ami. »

Le terme est inadéquat, galvaudé. Il ne définit plus rien de ce qu’est leur relation dorénavant.



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