▿ Métier : Homme politique, à la tête de son propre parti.
▿ Quartier : Raccoon Square
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▿ Pseudo : Oly
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Ven 7 Oct - 10:18
Hate the sin, love the sinner.
La mort serait un sort préférable. Tarkin y a souvent pensé. Longuement. Jamais assez, cependant, pour daigner passer à l’acte. Mettre fin à ses jours serait une ultime faiblesse, une défaite de plus accordée à l’ennemi. Une humiliation. S’il reste en vie, c’est bien plus par orgueil que parce qu’il trouve encore à cette vie le moindre intérêt. Que pourrait-il avoir à y gagner ? Wilhuff Tarkin a tout perdu. Du jour au lendemain, son précieux Empire s’est effondré. Son titre de Grand Moff, qu’il a arboré si fièrement les dernières années de son existence ne lui est plus attribué que par quelques gardiens moqueurs qui s’amusent d’un statut contrastant autant avec cette situation que l’état pitoyable dans lequel il se trouve à présent. Il a tout perdu en dehors de sa vie, elle est tout ce qu’il conserve, et elle n’est plus grand-chose au regard de quiconque. Tarkin a baissé les bras. Il ne croit pas, comme dans ses premiers temps d’emportement dans cette cellule beaucoup trop étroite, à un retour en grâce. Il a tout tenté. Il a menti et marchandé, mais il n’aurait jamais été prêt à accorder allégeance à un nouvel ordre qu’il estime blasphématoire… et quand bien même il aurait tenté, dans un élan de désespoir, de passer à l’ennemi, il n’aurait probablement pas été écouté. Après la bataille d’Endor, il a tout perdu : son titre, son prestige, ses projets, sa dignité… son épouse. Il est un des rares vestiges encore survivants d’un Empire si rapidement enterré. Il n’est cependant pas le seul. Un autre se tient allongé dans la couchette inconfortable qui jouxte le mur de la pièce où ils sont tous deux isolés dans un espace beaucoup trop restreint. Cela fait trois semaines, quatre jours et approximativement treize heures – s’il se fie à l’état du plateau-repas à peine entamé livré à l’appétit des nuisibles que ni lui ni son camarade de cellule n’ont daigné touché. S’il ne perd pas le compte, c’est que la fresque morbide qu’il griffe à même le mur lui permet de garder le compte… et prise avec une raison qui le déserte petit à petit…
Trois semaines, quatre jours et treize heures qu’il est enfermé ici. Environ deux semaines, six jours et… va savoir qu’Orson Krennic l’a rejoint dans cette même cellule. Ironie du sort. Il fallait qu’il partage ce qui pourrait bien être sa dernière demeure (il envisage l’issue du procès qui les attend tous deux comme une continuation de ce qu’ils vivent ici : on ne les exécutera pas, mais on les enfermera à vie, et si aucun des deux ne consent à arrêter là le supplice en se servant de ses draps comme d’une corde suspendue au plafond, il est probable qu’ils finissent par s’entretuer. Ils n’ont pas été loin, dans les premiers temps de leur cohabitation. Ils se sauraient à la gorge presque littéralement à chaque occasion… mais c’est un jeu dont l’un et l’autre après deux semaines, six jours et… va savoir, qui a fini par les lasser. L’ennui, la lassitude, la détresse, quelque part, même si jamais, ô grand jamais, ils ne daigneraient la qualifier ainsi, donnent aux heures l’impression de toutes durer une véritable éternité. Leurs interactions sont devenues… différentes, depuis quelques jours… l’agressivité et le mépris n’ont certes pas déserté leurs discussions, mais affronter cette situation ensemble, qu’importe que l’idée même les horrifie, les aura obligés à contempler la nature véritable des émotions conflictuelles qui les avaient toujours liés l’un à l’autre. Ou du moins, cela avait obligé Wilhuff Tarkin à faire face à une vérité qu’il ne s’avoue pas encore tout à fait, mais qui progressivement prend forme dans son esprit heurté par tant d’épreuves qu’il s’interroge : est-ce qu’il est en train de devenir fou. Doit-il imputer à son fragile état mental la situation où il se trouve ou bien lui faut-il reconnaitre que ce feu couvait sous la cendre depuis longtemps déjà ? Il l’avait simplement étouffé avant que de lui laisser l’occasion de ressembler à quoi que ce soit qui puisse s’apparenter d’un peu trop près à l’inacceptable. Quand on est seul avec ses pensées, malheureusement, il devient immédiatement bien plus difficile de les occulter ou de faire abstraction.
Les regards que Tarkin lance à la dérobée à son compagnon de cellule sont moins désintéressés qu’il ne le voudrait. Tandis qu’assis sur sa propre couchette, il se perd dans la contemplation des traits de son visage, étrangement apaisés, il ne sait qu’en observer avec une minutieuse attention le moindre détail… La haine, la rage, l’agacement, le mépris, tous ces sentiments déplaisants qu’il lui a si souvent inspirés n’ont pas déserté son esprit, mais il les associe désormais à quelque chose de… différent, de moins avouable… quelque chose de réel, de profond, qu’il a si longtemps nié qu’il aura su métamorphoser son sentiment premier en son parfait antagoniste afin de ne pas avoir à assumer la nature réelle de ce qu’il éprouve. Mais combien de temps pourra-t-il nier encore ce qu’il lui devient de plus en plus difficile de réprimer ? Son incommensurable orgueil, qui n’a plus vraiment de raison d’être, ici, le retient toujours en arrière. Il voudrait que Krennic cède en premier. Il voudrait l’humilier en l’obligeant à confesser des sentiments qu’il est probablement le seul à éprouver, et lui faire croire céder à quelque avance grossière par pur ennui, et non parce qu’il en aurait viscéralement envie. C’est pourtant le cas… Plus les jours passent, plus Wilhuff Tarkin prend conscience de vouloir Orson Krennic dans des proportions jusqu’alors insoupçonnées. Il a songé, parfois, que le prendre de force y suffirait peut-être, qu’il se débarrasserait de cette obsession en même temps qu’il s’y abandonnerait… mais il ne l’a pas fait. A la place, il l’observe et l’abreuvera probablement de remarques acerbes dès son réveil, preuve en est du moment où Krennic ouvre enfin les yeux. Tarkin n'avouera pas s’être langui de leurs conversations durant son sommeil, il ne lui dira rien de ce que son cœur, lui, aurait envie de hurler.
"Enfin réveillé", fait-il en lui laissant à peine le temps d’ouvrir les yeux. En recherche de contact, de communication, d’un rien en lien avec lui. "Ravi de constater qu’au moins un de nous deux est capable de dormir à poings fermés. Enfin, vu leur ampleur, je suis certain de ne pas être le seul que tes ronflements auront privé de sommeil." Oui, c’est comme ça qu’il recherche ses faveurs, en enchaînant les réflexions déplaisantes. Il poursuit, en le fixant avec une intensité malsaine. "Tu as probablement raison d’en profiter. Un jour ou l’autre, il se pourrait que tu ne te réveilles pas."
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Orson C. Krennic
▿ Ton univers : Rogue One: A Star Wars Story
▿ Date de naissance : 14/04/1981
▿ Age : 43
▿ Métier : Ex-romancier de génie, auteur de best-sellers et désormais ingénieur en armement à Mordor Industries depuis fin 2022 • Critique littéraire à ses heures perdues • Expert en science-fiction
▿ Quartier : Baker Street Avenue, dans un appartement en colocation avec son fiancé, Galen Erso.
▿ Côté cœur :
― Krennic laughed to ease the mood. “You know what I find interesting – or maybe ironic is the word. It’s that each of us wants what’s best for you. In a way, we’re competing to make you happy, as old-fashioned as that sounds. And each of us has a different idea about what you should be doing. (…) and I maintain that you’re meant for bigger things, and will continue to do whatever I can to bring opportunities to your attention.” Galen smiled thinly. “Don’t think I don’t appreciate it.”
(CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
― “We have to put some meat back on those bones of yours,” he said as he crossed the cabin to Galen, “but I think I could get used to the beard.” (Orson Krennic to Galen Erso – CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
― Was Galen to become the prize in a contest between them? Well, hadn’t he always been that? (Orson Krennic about Galen Erso and his rivalry to Lyra Erso – CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
••• ❝ i'll never stop looking for you. i'll never let you entierly. you’re the only truth in a sea of lies. you're in my blood. now and forever. ❞
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― Beings had been known to hide on Coruscant for a lifetime, but Galen wouldn’t be one of them. He wouldn’t be able to stay away from his research. He would have a change of heart. He would turn himself in. He would reach out… The anger and despair he had felt in the air-speeder returned and settled on him like a great weight. “Galen,” he said, as if orphaned. Then: “Galen!” shouting it to the busy sky. (Orson Krennic about Galen Erso – CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
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••• « It’s just so hard not to think of you...
think of where you are.
My Stardust, my Death Star. »
▿ Dons/capacités/pouvoirs :
▿ L’Étoile de la Mort
▿ Blaster lourd DT-29 amélioré (macroscope)
▿ Astromécano C2-B5
▿ Expertise tactique et stratégique
▿ Connaissances approfondies en armement
▿ Autre(s) compte(s) : Orion Black ◊ Nolan Sorrento ◊ Sheev Palpatine ◊ Thalassa Tarkin ◊ Celia St. James ◊ Sauron ◊ Perséphone
▿ Messages : 380
▿ Points : 986
▿ Date d'inscription : 05/03/2022
▿ Notes :
▵ LAME IVDU TAROT ○ L'EMPEREUR
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AUTORITÉ ╳ ACTION ╳ POUVOIR ╳ DIRECTION ╳ VOLONTÉ ╳ PERSÉVÉRANCE ╳ ENTÊTEMENT ╳ PUISSANCE ╳ TYRANNIE
—⥼ ※ ⥽— « We were on the verge of greatness. »
-(O)rson (C)allan (K)rennic-
« I don't have to sell my soul. He's already in me. I wanna be adored. I don't need to sell my soul. He's already in me. I wanna be adored. You adore me. I wanna be adored. I gotta be adored. » ( i wanna be adored ϟ the stone roses )
« I used to roll the dice. Feel the fear in my enemy's eyes. Listen as the crowd would sing: now the old king is dead ! Long live the king ! One minute I held the key. Next the walls were closed on me and I discovered that my castles stand upon pillars of salt and pillars of sand.
People couldn't believe what I'd become. Revolutionaries wait for my head on a silver plate. Just a puppet on a lonely string. Who would ever want to be king.
┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ I used to rule the world.
┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉
Seas would rise when I gave the word. Now in the morning I sleep alone. Sweep the streets I used to own. For some reason I can't explain, once you'd gone there was never, never an honest word.
┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ That was when I ruled the world. » ( viva la vida ϟ coldplay )
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it's his project.
it's his life.
it's his everything.
it's the death star.
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▴ WILHUFF T. (1 - AU) -0 BBY ❘ Krennic survit à Scarif ⋄ Retrouvailles explosives ✰ (MAJ ✎ 23.02)
▴ WILHUFF T. (2 - AU) -10 BBY ❘ Krennic a une liaison cachée avec le fils de Tarkin ⋄ Réalité dans laquelle Garoche est en vie ✰ (MAJ ✎ 09.10)
▴ WILHUFF T. (3 - AU) -31 BBY ❘ Jeunesse de Krennic à Brentaal ⋄ Tarkin est enseignant ⋄ Relation professeur-élève ✰ (MAJ ✎ 23.02)
▴ WILHUFF T. (4 - AU) -13 BBY ❘ Galen Erso est mort ⋄ Tarkin est amoureux de Krennic ⋄ Obsessions ✰ (MAJ ✎ ??.??)
▴ WILHUFF T. (5 - AU) 4 ABY ❘ Post-Bataille d'Endor ⋄ Tarkin et Krennic ont survécu à Scarif & Yavin ⋄ Incarcération ⋄ Passion inavouée ✰ (MAJ ✎ 23.02)
▴ WILHUFF T. (6 - AU) 4 ABY ❘ Post-Bataille d'Endor ⋄ Krennic a trahi l'Empire et est un agent important de la NR ⋄ Tarkin est arrêté ⋄ Krennic et Tarkin sont des ex-amants ⋄ Interrogatoire ✰ (MAJ ✎ 28.03)
▴ WILHUFF T. (7 - AU) 2022 ❘ Sur l'île ⋄ Krennic et Tarkin sont en couple ⋄ Leurs souvenirs sont revenus ✰ (MAJ ✎ ??.??)
▴ WILHUFF T. (8 - AU) 2022 ❘ AU!Moderne ⋄ Krennic et Tarkin sont associés de leur start-up ⋄ Passion refoulée ⋄ Galen a rompu avec Krennic ⋄ Voyage dans les îles ✰ (MAJ ✎ 17.03)
▴ WILHUFF T. (9 - AU) 4 ABY ❘ Suite AU!Prison ⋄ Douches ⋄ Incarcération ✰ (MAJ ✎ 02.02)
▴ WILHUFF T. (10 - AU) -18 BBY ❘ Babysitting qui tourne mal ⋄ Krennic surveille le fils insupportable de Tarkin ✰ (MAJ ✎ 27.03)
“I hate it when you're high, but I was on your side. Breathe it 'til it burn us, it's not all about you. Grass beneath my feet, pulling on my teeth. Try to smile but it hurts, can't remember how to. Came close in the dead of night. Thought I couldn't do it but I knew I was right. It's quiet and you're lonely. Wishing you could hold me. I was trying, I was trying, but I'm no longer fighting. Can you hear me now? Last time that you let me down.” (CAN YOU HEAR ME NOW •• BISHOP BRIGGS)
4 ABY (( AU- PRISON PART. 1 )) POST-VICTOIRE DES REBELLES SUR ENDOR ▴ CORUSCANT CITY ▴ CELLULE N°101, SECTEUR B --- (( NSFW ))
Des « Directeur Krennic », il en reçoit assez régulièrement. De la part de gardes cyniques, jaloux et sadiques. Orson ne leur répond pas. Il a cessé de leur hurler toute sa rage et sa frustration, en comprenant au bout du compte que c’est exactement la réaction qu’ils désirent entretenir depuis des jours. Fatigué, autant moralement que physiquement, Orson n’apporte plus de crédit à leurs provocations. Il les jauge de son regard glacé, le menton fièrement levé, avec le peu de dignité qu’il lui reste depuis la fin de la guerre. Il les snobe, tous, autant qu’ils sont. Ces nuisibles, ces vermines, ces incompétents, ces rebelles. Comme il rêve de leur enfoncer son poing au visage, de les faire fusiller en place publique ou de les torturer de maintes manières si douloureuse qu’il en jouira de bon cœur. Orson Krennic est perdu. La guerre est terminée. Tous les survivants ont été incarcérés dans les prisons des services spéciaux de la Nouvelle République, à Coruscant City, dans l’attente d’un procès qui s’annonce historique. Un futur règlement de comptes, rien de plus, à ses yeux. Ces rebelles lui reprocheront monts et merveilles, hurleront qu’on l’exécute, ou qu’on l’emprisonne pour le reste de sa vie. En parlant de prison… Les pensées d’Orson sont agitées, alors qu’il dort encore dans une apparence de fausse sérénité. Ses rêves se transforment en cauchemars, avant de redevenir des rêves, parfois un brin salaces – le manque se fait de plus en plus ressentir –, parfois doux et glorieux.
Orson Krennic a tout perdu à la fin de la guerre. Autant matériellement qu’émotionnellement. Son titre, ses privilèges, son confort de vie, mais aussi l’amour de sa vie, Galen Erso. Ils n’ont jamais été rien d’autre que des amis, mais le cœur d’Orson… brûle d’impatience depuis leur jeunesse à Brentaal IV. Son amour de jeunesse. Un amour qu’il a martyrisé, blessé et finalement détruit sans pitié. Pour le pouvoir. Pour la richesse. Pour lui-même. Malgré tout, Orson l’a aimé plus que tout. Galen est son premier amour. Un secret qu’Orson n'a jamais pu lui révéler, avant la fin. Galen est mort sur Eadu, bien avant les évènements de Scarif, bien avant de connaître la victoire de la Rébellion. S’il avait encore été de ce monde, Galen se serait fortement réjouit de cette issue. Lorsqu’il y repense, cela le fait grimacer de douleur et esquisser l’ombre d’un sourire amer. Il existe probablement un karma, en ce bas monde. Orson Krennic est actuellement en train d’en payer le prix au centuple. Dans ses rêves, Orson Krennic se voit gagner la guerre. Il se voit s’en sortir. Il se voit marchander son utilité et récupérer un poste au sein de la Nouvelle République. Que du vent. S’il y a des choses que l’on peut reprocher à Orson Krennic, son absence de loyauté ou de sacrifice n’en est tout cas pas une. Ce qu'il ne dit pas, c'est qu'il a eu sa chance, mais qu'il l'a tout bonnement laissée filer entre ses doigts par pure fierté, orgueil, ou reste de dignité.
Au moment d'être vraiment incarcéré, on lui a demandé de prêter allégeance, mais il a refusé catégoriquement. Il ne peut être définitivement hypocrite et nier avoir eu la chance de s’en tirer. Une chance qu’il a écarté, par fierté, par bêtise, par… amour. Son amour pour l’Empire. Pour ses idéaux. Mais pas seulement… Partir de cette cellule, c’est surtout partir d’une situation qui l’attire étrangement. On lui a donné raison sur un point, celui d’avoir une « utilité scientifique conséquente » en sa qualité d’architecte et père d’un projet titanesque, – celui de l’Etoile de la mort –, en plus d’être un très bon superviseur d’équipes et de départements entiers sous l’ancien régime. Contrairement à d’autres officiers, plus « politisés », Orson Krennic reste un ingénieur, un scientifique de formation, avant toute chose. Voilà en quoi il peut servir la cause rebelle, matérialisée sous la forme d’un tout nouveau gouvernement. Ce n’est pas un politique, un de ceux dont les têtes peuvent tomber sans qu’on les regrette. Un de ceux qui n’a pour les nouveaux dirigeants aucun intérêt, outre celui de se tirer une balle dans le pied en gardant auprès d’eux quelqu’un de potentiellement dangereux. Les politiciens sont les pires. Les éléments les plus perturbateurs, les plus fourbes, les plus inutiles aussi. La Nouvelle République dispose déjà de ses propres politiques, pourquoi donc accepter les marchandages des vaincus ? Que peuvent-ils apporter réellement au nouveau régime ? Que peuvent-ils apporter pour la paix, eux qui ont cherché à l’étouffer ? Que de la désolation. Un peu comme Tarkin.
La situation d’Orson Krennic est différente en ce sens. On lui a proposé d’épargner sa vie à titre gracieux, et même de le faire sortir de prison, en échange de ses bons et loyaux services. Pour la Nouvelle République. En échange de ses connaissances, de son savoir et de son expertise pour leur cause. La Nouvelle République a joué cartes sur tables. Elle l’a appâté avec un emploi au département de l’ingénierie tactique, de l’armement galactique de pointe. Un poste de direction, même. Mais cela, à la seule condition d’œuvrer pour le restant de ses jours à rembourser toutes ses dettes. Le prix de ses erreurs. Le poids de ses péchés. La cruauté de ses anciennes allégeances. Une allégeance constamment surveillée, épiée, jusqu’à la fin. Krennic n’a pu concevoir cette solution un seul instant, car ce poste, bien que considéré par certains comme « une chance inestimable, au vu de son lourd passif de criminel de guerre » n’est rien d’autre qu’une manière de l’enchaîner à Coruscant et de l’épier dans chacun de ses déplacements, de ses conversations sur site, de ses correspondances, de ses fréquentations ou même de ses dires, et ce, jusqu’à la fin de ses jours. Dans une cage, rien de plus. Un rat de laboratoire. Krennic a bien trop d’égo. Sa loyauté envers le noble et glorieux Empire l’a emporté. Il préfère mourir ou terminer ses jours en prison, plutôt que de prétendre regretter ses actes passés, vouloir racheter ses péchés et le nombre des victimes, s’engager pour des projets pacifistes et pour la paix universelle dans toute la galaxie. La paix, Krennic l’a ardemment désirée également, mais il ne s’agit pas de la même définition de « la paix ». La paix, elle doit s’imposer. Par la terreur, par des méthodes dissuasives et rien d’autre. Les idéaux rebelles ont en totale contradiction avec ce qui berce ses pensées depuis des décennies. Qu’importe, si c’est un gâchis, comme ce qu’ils lui ont reproché, avant de l’incarcérer, en lui promettant qu’il regrettera amèrement sa décision lors de son procès. Qu’importe. Orson Krennic refuse de servir des rebelles. Orson Krennic refuse de s’excuser. Ses actes ont toujours été légitimes et mués d’intentions qu’il considère comme nobles ou glorieuses. Orson Krennic n’a absolument rien à se reprocher. C’est eux qui doivent se reprocher des choses. Krennic a refusé, mais ne s’en est bien évidemment pas vanté. Pas même à son propre compagnon de cellule. Il préfère oublier.
Environ deux semaines, six jours et… treize heures exactement, qu’Orson Krennic est enfermé entre ces quatre murs miteux. Loin d’être aussi impressionnants que le luxueux appartement qu’il a occupé durant des années en plein cœur de Coruscant City. Parfois, Orson Krennic fantasme sur ce fameux appartement et le nombre impressionnant de ses tableaux de maître, en les imaginant prendre vie sur les murs vétustes de leur cellule. De leur cellule. Oui, leur. Orson Krennic est enfermé depuis deux semaines, six jours et treize heures avec un autre officier impérial très haut gradé, – pour ne pas dire le meilleur, après Sheev Palpatine –. Le pire de tous, également. Wilhuff Tarkin. L’ancien Grand Moff. Son pire ennemi. Son détesté rival. Krennic le hait d’une force insoupçonnée. Il le méprise tout autant, et encore plus depuis l’événement de Scarif. Fort heureusement pour Orson, il a eu l’idée de quitter la planète, quelques minutes avant que Wilhuff Tarkin n’ordonne sa désintégration rapide. Il a réalisé, à bord de sa navette, encore dans l’atmosphère de Scarif, à quel sort funeste il a pu échapper de justesse. Wilhuff Tarkin désire son humiliation, sa mort depuis le premier jour. Ils se détestent. C’est ce qu’ils pensent. C’est ce qu’ils croient depuis presque toujours. L’un comme l’autre. Krennic ignore les dilemmes qui traversent depuis un moment l’esprit de son codétenu, mais il essaie de demeurer sourd et muet à ceux qui hantent ses rêves et ses pensées au quotidien.
Depuis quelques jours, Krennic est forcé d’admettre… avoir une opinion différente sur la question. Leurs rapports ont évolué, et sont passés de l’énervement et des menaces de mort à une certaine tolérance, du cynisme et parfois, un semblant de sympathie. Leur hypocrisie a ainsi atteint son paroxysme, depuis qu’ils sont reclus l’un et l’autre dans cette cellule trop petite pour combler deux adultes habitués au faste et au luxe comme les deux anciens impériaux. Il arrive que ses regards soient un peu plus… intenses que d’habitude. Une intensité qui ne ressemble guère à de la haine ou à du mépris. Parfois même, ses regards se voilent d’une certaine duplicité. Une envie de l’étriper et de lui sauter dessus, mais pas dans le sens le plus convenable ou le plus sain. Il le désire. Oui, il le désire férocement. Passionnément.Il veut le prendre, il veut l’embrasser. Le faire mourir, lentement, mais sûrement, de la plus belle petite mort. Il veut être pris, sentir sa puissance en lui, ses gémissements et ses soupirs étouffés entre leurs lèvres meurtries dans un baiser langoureux. Ces désirs qu’il comprime férocement de peur de passer pour un pauvre imbécile aux yeux de sa détestable Némésis. Jamais il n’avouera quelque chose qui puisse lui causer du tort, ou plus de mal que Wilhuff Tarkin ne lui a déjà fait. Krennic n’a pas mis bien longtemps à mettre des mots sur ses pensées, qu’il qualifie désormais de fantasmes absurdes. Des fantasmes qu’il doit taire à tout prix. Plus que des fantasmes, ce sont des sentiments qu’il éprouve pour son rival de la première heure. Orson le sait, il le sait depuis très longtemps, et encore plus maintenant. Ses soupçons se matérialisent sous la forme d’une tension lancinante dans le bas de son ventre, de pensées obscènes une fois les paupières closes, de réveils matinaux difficiles et durs. Ce n’est pas qu’un désir sexuel, un besoin d’assouvir ses pulsions du fait de l’abstinence à laquelle ils sont victimes. C’est de l’amour. De l’amour toxique, malsain, mais de l’amour tout de même. C’est impensable, mais c’est bien réel. Voilà pourquoi l’acte de Tarkin sur Scarif l’a terriblement fait souffrir. Tarkin lui a brisé le cœur. Il a pris cette trahison beaucoup trop personnellement. Il l’a pris personnellement, car c’est de Wilhuff Tarkin dont il est question.
Cette nuit, comme toutes les précédentes depuis le début de leur incarcération ensemble, Orson Krennic rêve de Wilhuff Tarkin, en-dehors d’autres rêves tous plus utopiques les uns que les autres. Ils s’embrassent, ils se caressent et ils s’étreignent pour brûler ensemble au fin fond de cette maudite cellule. Lorsqu’il se réveille, assez tard, ce matin, c’est avec l’insatisfaction d’avoir été coupé dans son élan. Il refuse de se réveiller, préférant poursuivre jusqu’au bout ce fantasme, et pourquoi pas, de jouir en rêve, mais son corps a désiré faire les choses autrement. Krennic se réveille à peine, que la voix de son codétenu vient grincer dans ses oreilles. « Enfin réveillé ? » Tarkin parle. Sa voix est comme d’habitude. Cynique, moqueuse, arrogante. Comme il le hait, comme il le déteste de toute son âme. Comme il le désire tout autant. Son souffle dans ses oreilles, ses chuchotements menaçants… Il se surprend même à désirer entendre des saloperies salaces, rien que pour se conforter dans l’idée que ses sentiments puissent finalement être réciproques. « Comme tu le vois. » rétorque-t-il, froidement. Ils ont laissé tomber les règles du vouvoiement depuis des jours, maintenant. A force de s'être presque entretués de joutes verbales, et d'avoir même failli en venir au mains deux jours de suite. Krennic fait mine d’être de mauvaise humeur de bon matin, et c’est bien ce qu’il est, mais pas pour les raisons que Tarkin suppose. Ses rêveries nocturnes l’ont rendu dur, sous les draps. Cette douleur sourde pulse dans toute la zone de son bas-ventre, diffusant une chaleur agréable, mais Ô combien inappropriée. « On t'a déjà dit que c'était extrêmement malsain d'observer les gens pendant leur sommeil ? Faites attention, Grand Moff, je pourrais presque croire que vous avez jeté votre dévolu sur moi. Des choses à dire, peut-être, après ces dernières semaines de promiscuité ? Des confidences intimes et salaces sur l'oreiller, probablement ? » souffle-t-il dans un éclat de rire moqueur, quelque peu niais. Il se moque, tant qu'il le peut encore, tant que cela lui permet d'occuper son esprit parasité par les faiblesses de son propre corps, sous les draps. Son comportement nerveux ne fait aucun doute sur le fait que quelque chose semble le déranger tout particulièrement. Krennic est beaucoup, beaucoup trop agité pour être innocent ou parfaitement transparent. L'honnêteté n'a, de toute manière, jamais fait partie de son vocabulaire. Quelque chose qu'il n'est en tout cas pas prêt à confesser à son interlocuteur. En lui disant cela, même dans une volonté d'amusement cruel, Orson ignore encore à quel point il est proche de la vérité. A quel point... c'est déjà le cas, pour l'un comme pour l'autre. Krennic le provoque, en employant le vouvoiement et son titre, comme une manière de lui rappeler la condition sordide dans laquelle ils se trouvent tous les deux.
Orson soupire encore, plus lascivement, tout en venant frotter ses tempes avec deux de ses doigts. Lentement, mais de plus en plus fort. Il essaie de détendre les muscles de son visage pour espérer calmer également ceux qui se trouvent dans le bas de son corps. Orson n'est qu'à deux doigts de l'humiliation. Fort heureusement, sa position lui permet de la dissimuler aux yeux de son collègue détenu. Ventre à plat sur le matelas, Krennic lutte contre ses nerfs pour pouvoir s’extirper des draps, une fois débarrassé de d'une excitation assez cruelle. Il maudit l’ironie de la situation. Ironique, oui, c’est le bon terme. Ca l’est de réaliser que c’est la pire personne au monde qui lui inspire tant d’attentions. « Ravi de constater qu’au moins un de nous deux est capable de dormir à poings fermés. Enfin, vu leur ampleur, je suis certain de ne pas être le seul que tes ronflements auront privé de sommeil. » Krennic soupire exagérément, d’une manière un peu théâtrale, tout en levant les yeux au ciel. « Fidèle à toi-même, hein ? Tu ne te lasses pas de ces mêmes reproches ? Je te conseille de renouveler tes saloperies, c’est exactement ce que tu m’as dit hier matin. Je m’attends à mieux de la part d’un ancienGrand Moff. » Intérieurement, Orson est vexé, alors il appuie sur ce qui fait le plus de mal. Krennic insiste, en détachant bien ses mots pour appuyer la perte de prestige de Wilhuff Tarkin. L'ex-impérial s'offusque comme un enfant capricieux, en faisant la moue et en grimaçant de toutes ses forces. L'expression sévère, la lèvre boudeuse, Krennic tourne finalement la tête sur le côté, les yeux plantés de manière compulsive sur la porte de leur cellule. Non, le bleu océanique de ses yeux n'est pas encore capable de déclencher des rayons lasers. « Je ne ronfle pas. » précise-t-il, tout comme hier. Il s’obstine à protéger sa réputation de toute chose capable de le rendre ridicule aux yeux de Tarkin. Non, il ne ronfle pas. Cet imbécile lui fait presque douter d’une chose aussi évidente pour lui. Le pire reste à venir. Tarkin renchérit avec une énième pique qui le froisse plus qu’il ne veut bien l’admettre : « Tu as probablement raison d’en profiter. Un jour ou l’autre, il se pourrait que tu ne te réveilles pas. » Orson hausse les épaules, légèrement refroidi, mais pas suffisamment pour calmer l’importante grosseur dissimulée entre les plis de son pantalon d’uniforme.
Orson garde les yeux fermés, après les avoir momentanément ouverts pour découvrir une intensité particulière dans le regard de son partenaire de cellule. Ce regard... S'en est trop pour lui. Il ne fait qu'accentuer le léger malaise entre ses jambes. « Si c’est le cas… J’attends ce moment avec impatience. » ironise Krennic, vexé. L’impérial est blessé par ce sous-entendu cruel de la part de son collègue, mais il refuse de lui montrer à quel point l’opinion de ce dernier impacte ses pensées. Tarkin le déteste tant que cela ? Pourquoi, au fond, pour une simple rivalité professionnelle ou quelques paroles houleuses échangées au cours des dernières années ? « Je serais enfin délivré du supplice que c'est pour moi que de te côtoyer à toute heure de la journée et de la nuit. Je n’aurais plus à écouter tes anecdotes inintéressantes et prétendre m’y intéresser pour passer le temps, et surtout, je n’aurais plus à entendre ta voix si désagréable dans mes oreilles le matin. Tu ne pollueras plus non plus mon air avec ton cynisme et tes plaintes lancinantes sur ta vie à Coruscant City, soi-dit en passant je te signale que nous avions la même, et je serais très bien sans toi. » Il ment et ce n'est pas à ce point un tel calvaire. Wilhuff est… son phare dans la nuit noire, son unique espoir, ce qui le ramène à la réalité et qui l’empêche de sombrer dans la dépression nerveuse. Tant que Tarkin sera là, tout ira bien. « J’ai très hâte de mourir rien que pour ces raisons. » Il lève les yeux au ciel, en demeurant toujours dans son lit. « Bonjour à toi aussi. » précise Orson avec un cynisme frôlant même l’arrogance, alors qu’il enfonce davantage les couvertures de son lit près de sa taille, le plus discrètement possible. Il attache tellement d’importance à son apparence digne, celle-ci ne doit pas prendre le risque d’être moquée par son pire ennemi. Que ce dernier puisse constater la présence de cette érection matinale est en soi une terrible humiliation.
ஃ Haven't they suffered enough? But you can't get enough of shutting down systems for personal gain. If you mess with things selfishly, they're bound to come undone. Do you get off on pain? We're not pawns in your game. – Commander In Chief (demi lovato) ஃ
Dernière édition par Orson C. Krennic le Sam 19 Nov - 7:50, édité 3 fois
Wilhuff Tarkin
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Sam 5 Nov - 22:58
Hate the sin, love the sinner.
Chacune de leurs conversations se ressemblent, teintées du plus profond mépris et de ce qui pourrait s’assimiler à de la haine, à un dégoût viscéral si certains détails ne venait pas contredire cette vision de la situation. Oui, leurs paroles sont des attaques, désagréables, vaniteuses, méprisantes… mais au-delà de ces observations superficielles, il y a tout ce qui ne se constate pas si l’on décide de ne pas y prêter suffisamment attention. Il y a l’intensité avec laquelle Wilhuff Tarkin dévore Orson Krennic du regard, il y a la nervosité dans la voix d’Orson Krennic quand il s’adresse à Wilhuff Tarkin, et qui retire de la crédibilité à son propos. Tarkin, qui n’a eu d’autre choix que de s’habituer à la désagréable insolence de son codétenu, laisse ses réflexions couler sur lui, faisant mine qu’elles ne l’atteignent pas. Sauf que c’est le cas. Il y a une vérité trop grande dans les propos qu’il avance, dans les suggestions qu’il moque, pour qu’il y soit complètement insensible. Comme bien souvent quand il est question de lui, Tarkin voudrait écraser ses lèvres sur les siennes jusqu’à le faire taire pour de bon, jusqu’à l’étouffement ou presque, pour ne plus rien entendre d’autre que son souffle brisé, et son cœur battant la chamade.
"Tu seras aimable de garder tes fantasmes érotiques pour toi, c’est bien assez que de devoir supporter tes gémissements obscènes au beau milieu de la nuit – en plus de tes ronflements, j’entends", rétorque-t-il d’une voix froide, mais le regard toujours aussi pénétrant.
Il ment bien sûr, il bluffe évidemment. Orson a peut-être le sommeil parfois agité, mais rien n’a jamais trahi la nature réelle de ses rêves si bien que Tarkin ne peut deviner à quel point il a visé juste, en l’occurrence. Il veut seulement déstabiliser, embarrasser, humilier son interlocuteur, cela s’arrête là. Est-ce qu’il se lassera un jour de lui faire constamment les mêmes reproches ? Probablement que non, puisque c’est tout ce sur quoi il est encore en mesure de s’appuyer alors même qu’il lui faut faire face à sa propre déchéance constamment… et ils sont deux à n’avoir de cesse que d’appuyer sur les mêmes plaies ouvertes dans l’espoir d’obtenir un semblant d’avantage sur l’autre. L’obstination de Krennic à l’appeler « ancien Grand Moff » n’est pas autre chose, après tout. Il ne rétorque rien quand Orson, avec ses airs d’enfants gâtés que Tarkin devrait trouver insupportable mais que, la promiscuité – et le manque – aidant, il finirait presque par trouver séduisant, affirme qu’il ne ronfle pas. Au fond, que ce soit le cas ou non, on s’en moque. On s’en moque du moment que cela fournit un prétexte en or à l’ancien Grand Moff (car oui, c’est bien ce qu’il est) d’accabler son compagnon de cellule de reproches.
Sa dernière pique est probablement de trop. Plus cynique, plus sombre que les précédentes. Alors qu’il affirme attendre avec impatience le moment où il ne se réveillera plus. Tarkin ne caresse pas le moins du monde le désir de voir Orson Krennic mourir… Enfin… si, dans les moments où il l’agace le plus, la tentation est grande, mais elle n’est jamais réelle. Il ne veut pas qu’Orson… le quitte. Autrefois, oui, il voulait le savoir mort, il voulait être enfin débarrassé de lui… ou en tout cas s’était-il convaincu que c’est ce qu’il voulait. Mais à présent… à présent, les choses sont différentes. A présent, il le veut en vie. Il le veut, point. Le vide que représenterait son absence serait immense, total, insoutenable. Le vide que représenterait son absence serait inconcevable. Il lui donne le vertige rien que d’y penser. Il n’a pas l’intention de le perdre, sous aucun prétexte… Car si vivre confiné dans cet endroit est un supplice, si la promiscuité est parfois difficilement supportable, c’est leur vie, à présent… et quitte à passer ses journées et ses nuits en cellule pour une durée encore indéterminée, il préfère que ce soit en sa compagnie que livré à lui-même. Oui, à bien des occasions, il a envie de lui tordre le cou… mais quand il songe à serrer ses doigts autour de sa gorge, ce n’est pas forcément dans l’intention de l’asphyxier mais plutôt de compléter des sensations d’une nature bien différentes, des sensations beaucoup plus agréables.
"Bonjour", consent-il finalement à lui répondre après l’avoir toisé un long moment, avant que de jeter un regard furtif entre ses jambes pour y découvrir une grosseur sans équivoque, bien qu’en partie dissimulée par les doigts qui le recouvrent. Il laisse passer plusieurs secondes, il ne dit rien, mais cette vision accapare à présent toutes ses pensées. Il songe à ce qui se passerait s’il empoignait sa virilité enflée à pleine main, s’il la caressait d’avant en arrière sous les soupirs et gémissements suppliants de cet homme à qui il a envie de procurer autant de souffrances que de plaisir.
Après quelques instants, il se redresse et, sans prévenir, comme si c’était la chose la plus naturelle du monde, avec ce calme et cette prestance qui le caractérisent, il vient s’installer sur le bord du lit de son codétenu. Il le fixe un moment, sans rien dire, et c’est après avoir longtemps laissé un certain silence peser entre eux qu’il reprend finalement la parole.
"Comment voudrais-tu que je m’y prenne ?" finit-il par demander, non sans laisser flotter soigneusement une certaine tension dans l’air pour le moindre mot qu’il prononce. "Si je devais décider de mettre fin à tes jours, de quelle façon voudrais-tu que je te fasse mourir ?"
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Orson C. Krennic
▿ Ton univers : Rogue One: A Star Wars Story
▿ Date de naissance : 14/04/1981
▿ Age : 43
▿ Métier : Ex-romancier de génie, auteur de best-sellers et désormais ingénieur en armement à Mordor Industries depuis fin 2022 • Critique littéraire à ses heures perdues • Expert en science-fiction
▿ Quartier : Baker Street Avenue, dans un appartement en colocation avec son fiancé, Galen Erso.
▿ Côté cœur :
― Krennic laughed to ease the mood. “You know what I find interesting – or maybe ironic is the word. It’s that each of us wants what’s best for you. In a way, we’re competing to make you happy, as old-fashioned as that sounds. And each of us has a different idea about what you should be doing. (…) and I maintain that you’re meant for bigger things, and will continue to do whatever I can to bring opportunities to your attention.” Galen smiled thinly. “Don’t think I don’t appreciate it.”
(CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
― “We have to put some meat back on those bones of yours,” he said as he crossed the cabin to Galen, “but I think I could get used to the beard.” (Orson Krennic to Galen Erso – CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
― Was Galen to become the prize in a contest between them? Well, hadn’t he always been that? (Orson Krennic about Galen Erso and his rivalry to Lyra Erso – CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
••• ❝ i'll never stop looking for you. i'll never let you entierly. you’re the only truth in a sea of lies. you're in my blood. now and forever. ❞
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― Beings had been known to hide on Coruscant for a lifetime, but Galen wouldn’t be one of them. He wouldn’t be able to stay away from his research. He would have a change of heart. He would turn himself in. He would reach out… The anger and despair he had felt in the air-speeder returned and settled on him like a great weight. “Galen,” he said, as if orphaned. Then: “Galen!” shouting it to the busy sky. (Orson Krennic about Galen Erso – CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
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••• « It’s just so hard not to think of you...
think of where you are.
My Stardust, my Death Star. »
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▵ LAME IVDU TAROT ○ L'EMPEREUR
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AUTORITÉ ╳ ACTION ╳ POUVOIR ╳ DIRECTION ╳ VOLONTÉ ╳ PERSÉVÉRANCE ╳ ENTÊTEMENT ╳ PUISSANCE ╳ TYRANNIE
—⥼ ※ ⥽— « We were on the verge of greatness. »
-(O)rson (C)allan (K)rennic-
« I don't have to sell my soul. He's already in me. I wanna be adored. I don't need to sell my soul. He's already in me. I wanna be adored. You adore me. I wanna be adored. I gotta be adored. » ( i wanna be adored ϟ the stone roses )
« I used to roll the dice. Feel the fear in my enemy's eyes. Listen as the crowd would sing: now the old king is dead ! Long live the king ! One minute I held the key. Next the walls were closed on me and I discovered that my castles stand upon pillars of salt and pillars of sand.
People couldn't believe what I'd become. Revolutionaries wait for my head on a silver plate. Just a puppet on a lonely string. Who would ever want to be king.
┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ I used to rule the world.
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Seas would rise when I gave the word. Now in the morning I sleep alone. Sweep the streets I used to own. For some reason I can't explain, once you'd gone there was never, never an honest word.
┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ That was when I ruled the world. » ( viva la vida ϟ coldplay )
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it's his project.
it's his life.
it's his everything.
it's the death star.
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▴ WILHUFF T. (1 - AU) -0 BBY ❘ Krennic survit à Scarif ⋄ Retrouvailles explosives ✰ (MAJ ✎ 23.02)
▴ WILHUFF T. (2 - AU) -10 BBY ❘ Krennic a une liaison cachée avec le fils de Tarkin ⋄ Réalité dans laquelle Garoche est en vie ✰ (MAJ ✎ 09.10)
▴ WILHUFF T. (3 - AU) -31 BBY ❘ Jeunesse de Krennic à Brentaal ⋄ Tarkin est enseignant ⋄ Relation professeur-élève ✰ (MAJ ✎ 23.02)
▴ WILHUFF T. (4 - AU) -13 BBY ❘ Galen Erso est mort ⋄ Tarkin est amoureux de Krennic ⋄ Obsessions ✰ (MAJ ✎ ??.??)
▴ WILHUFF T. (5 - AU) 4 ABY ❘ Post-Bataille d'Endor ⋄ Tarkin et Krennic ont survécu à Scarif & Yavin ⋄ Incarcération ⋄ Passion inavouée ✰ (MAJ ✎ 23.02)
▴ WILHUFF T. (6 - AU) 4 ABY ❘ Post-Bataille d'Endor ⋄ Krennic a trahi l'Empire et est un agent important de la NR ⋄ Tarkin est arrêté ⋄ Krennic et Tarkin sont des ex-amants ⋄ Interrogatoire ✰ (MAJ ✎ 28.03)
▴ WILHUFF T. (7 - AU) 2022 ❘ Sur l'île ⋄ Krennic et Tarkin sont en couple ⋄ Leurs souvenirs sont revenus ✰ (MAJ ✎ ??.??)
▴ WILHUFF T. (8 - AU) 2022 ❘ AU!Moderne ⋄ Krennic et Tarkin sont associés de leur start-up ⋄ Passion refoulée ⋄ Galen a rompu avec Krennic ⋄ Voyage dans les îles ✰ (MAJ ✎ 17.03)
▴ WILHUFF T. (9 - AU) 4 ABY ❘ Suite AU!Prison ⋄ Douches ⋄ Incarcération ✰ (MAJ ✎ 02.02)
▴ WILHUFF T. (10 - AU) -18 BBY ❘ Babysitting qui tourne mal ⋄ Krennic surveille le fils insupportable de Tarkin ✰ (MAJ ✎ 27.03)
“I hate it when you're high, but I was on your side. Breathe it 'til it burn us, it's not all about you. Grass beneath my feet, pulling on my teeth. Try to smile but it hurts, can't remember how to. Came close in the dead of night. Thought I couldn't do it but I knew I was right. It's quiet and you're lonely. Wishing you could hold me. I was trying, I was trying, but I'm no longer fighting. Can you hear me now? Last time that you let me down.” (CAN YOU HEAR ME NOW •• BISHOP BRIGGS)
4 ABY (( AU- PRISON PART. 1 )) POST-VICTOIRE DES REBELLES SUR ENDOR ▴ CORUSCANT CITY ▴ CELLULE N°101, SECTEUR B --- (( NSFW ))
Lorsque Wilhuff évoque la possibilité de gémissements obscènes dans son sommeil et de fantasmes érotiques, le sang d’Orson Krennic se glace. Comment peut-il… l’attaquer sur quelque chose d’aussi intime et personnel ? Krennic ricane alors. Un ricanement froid et nerveux, signe que le Grand Moff vient de viser juste. Très juste. Il est excité depuis son réveil. Cela le fait transpirer d’imaginer que Tarkin puisse être conscient de ses rêves érotiques. Encore heureux, Tarkin ignore qui en est l’acteur principal. Qui occupe toutes ses pensées la nuit, et même le jour. Qui, Orson Krennic désire avec tant de vigueur. Dans sa chair. « Bouche-toi les oreilles, Wilhuff. Quant à mes gémissements, s’ils t’agacent tant, évite alors de m’énerver avant de dormir. » marmonne l’ex-Directeur, en confessant être bien sujet à ces terribles maux nocturnes. Il croit bizarrement Tarkin. Tarkin bluffe, en vérité, mais Orson tombe dans le piège la tête la première. Il se livre, persuadé que sa couverture est déjà découverte, alors qu’il n’en est rien. Tarkin se lève soudain, ce qui ne le choque pas outre mesure. Il pense pendant un instant que le Grand Moff compte lui faire payer cet affront. Mais non… Non, ce qui le choque, c’est le prochain mouvement de l’ancien Grand Moff, lorsqu’il décide de s’installer au bord de son lit. « Bonjour. » Tarkin le provoque. Il se moque ostensiblement de lui, et cela le fait tout bonnement rouler les yeux au ciel. « Quel humour, Gouverneur… » murmure-t-il avec un ton sarcastique et un sourire en coin. Mesquin, moqueur, provocateur. Son sourire arrogant a de quoi décontenancé. Il dissimule surtout l’ampleur de sa nervosité. Perturbé, il s’installe sur le dos et tire sur les couvertures pour espérer dissimuler la grosseur qui se niche entre ses cuisses. Il évite le regard perçant de Tarkin. Pas pour longtemps. D’un simple échange, les deux impériaux se rendent tous les deux compte du prix de cette promiscuité. Orson observe les yeux d’acier de Wilhuff Tarkin se promener le long de son entrejambe, constatant la grosseur équivoque née de ses fantasmes nocturnes. Il grogne et place spontanément ses doigts dessus pour la couvrir le plus possible. Orson n’apprécie pas cette intrusion. L’expression de son visage passe de l’amusement cruel à l’embarrassement. Tarkin doit très certainement se complaire dans cette situation, à le voir aussi vulnérable de bon matin. Il doit même avoir l’impression d’être au-dessus. Krennic grimace furieusement, tout en essayant péniblement de contrôler son érection, ce qu’il ne parvient malheureusement pas à faire.
Le regard incisif de Tarkin ne fait qu’amplifier son excitation, toujours plus gonflée entre les plis de son uniforme. « Sois gentil et regarde ailleurs. » gronde-t-il, menaçant. Menaçant mais tremblant. Il est fébrile, si fébrile… « A moins que cela ne t’impressionne. Je peux comprendre. A ton âge, cela ne doit plus marcher si bien que ça. » renchérit Krennic, toujours plus insupportablement arrogant. L’envie de lui demander de rompre les centimètres qui les séparent, maintenant qu’il se trouve aux pieds de son lit, est de plus en plus tentante. Il meurt aussi d’envie de lui dire de glisser sa main dans son pantalon pour soulager ses tensions. Qu’il le fasse venir entre ses longs doigts fins, qu’il le fasse se déverser le long de ses phalanges en un chaud fluide abondant. Cela fait si longtemps, si longtemps qu’on ne l’a pas touché aussi intimement… Si longtemps qu’il ne s’est lui-même pas touché de la sorte. Si longtemps qu’il ne s’est pas abandonné à la jouissance, n'importe laquelle. Solitaire ou accompagnée. Comment se faire du bien avec un compagnon de cellule toujours à l'affût du moindre mouvement suspect sous les draps de sa couche ? Comme s'il... voulait le prendre en flagrant délit, rien que pour l'humilier. Plus Krennic visualise, plus la douleur se fait lancinante et pulsante entre ses jambes. Orson est si préoccupé par son érection, qu’il interprète d’une manière vicieuse le prochains mots de l’ancien Grand Moff : « Comment voudrais-tu que je m’y prenne ? » Il pense à mal… Ce qu’il pense à cet instant est terrible. Orson cligne des yeux au moins six fois. Il n’en revient pas. Le temps de latence entre les mots de Tarkin ne fait qu’amplifier ses doutes et instiguer la confusion dans son esprit tourmenté. « Si je devais décider de mettre fin à tes jours, de quelle façon voudrais-tu que je te fasse mourir ? » Un long frisson se meurt le long du bas de son dos. Wilhuff Tarkin est terriblement sexy, même dans sa dangerosité et sa cruauté. Il ressent comme un battement douloureux le long de sa virilité, qu’il s’efforce de contrôler. Son sexe pulse de gourmandise et d’envie.
Il reste silencieux de longues secondes, qui se transforment assez vite en minutes. Orson murmure enfin, après une pause interminable, sans sourciller ou même cligner des yeux alors qu’il ancre toujours plus profondément son attention dans la sienne : « Avec ta bouche. » soupire-t-il lascivement sur le ton de la séduction, tout en mouvant très légèrement ses lèvres sèches. « Pose tes lèvres et fais-moi manquer d’air, peut-être, mh ? » En lui proposant une idée pareille, ses lèvres s’étirent en un sourire goguenard. Un baiser à couper littéralement le souffle. C’est un jeu, bien entendu. Orson joue. Il n’a rien d’autre à faire que de jouer. « Ou pose-les ailleurs. »Ailleurs… Subitement, sa voix change. Le timbre est aussi brûlant qu’une braise ardente, crépitant dans un mélange de luxure et de défiance. Ces mots sont crus. Érotiques à souhait. Destinés à troubler le masque froid de Wilhuff Tarkin. Murmurés, assumés. « Pour commencer. » Tarkin joue avec lui. Krennic renchérit dans le sordide. Toujours dans le sordide. Il veut le troubler, lui arracher ce sourire mesquin, cet air supérieur et ce petit regard hautain. Krennic veut lui faire manger toutes ses remarques, l’étrangler avec… sa bouche pressée contre la sienne, se nourrissant de son souffle jusqu’à l’étouffement.« Ce serait une bonne mort. Par asphyxie. » explique-t-il le plus naturellement du monde, en se permettant même le luxe d’hausser un sourcil. « Et puis… » souffle-t-il, distraitement, en caressant tout en parlant la ligne de ses clavicules dans un mouvement circulaire, par-dessus le tissu de son haut d’uniforme.
Il descend ses doigts épais le long de son torse, toujours en réalisant des cercles invisibles, jusqu’à arriver à la zone de son nombril. Orson fait soudainement mine d’être perdu dans ses pensées obscures et en confiance, au point de se caresser toujours plus insidieusement, alors que chacun de ses gestes est calculé. Tout dans sa gestuelle ou ses manières évoquent un profond scepticisme quant à la capacité de son co-détenu de véritablement pousser le vice aussi loin. « Tu pourrais déjà commencer par m’étouffer avec. » Avec quoi… exactement ? Un doute subsiste quant au fait qu’il mentionne la bouche de Tarkin. Il laisse délibérément planer une zone d’ombre sur ce point, en voulant pousser son détestable rival à se trahir. Krennic ne précise pas son propos même si ses pensées confuses se voilent d’obscénité, avant de se fondre en un rire chaud, insupportable et arrogant. Quelques secondes seulement, Krennic retrouve enfin un semblant de sagesse en reprenant d’une voix rauque et enjôleuse : « Lentement, sûrement, profondément… » Il prononce ces mots sur un ton joueur, associé à une expression de pure défiance. Krennic le provoque à la manière d’un enfant pourri gâté. Il est persuadé de l’existence d’une double lecture aux propositions du Grand Moff de le faire « mourir ». Tarkin ne supportera pas le prix de sa mort. Seul, dans cette cellule sordide. Pour une durée indéterminée.
Afin d’en avoir le cœur net, ou peut-être tout simplement par monotonie et ennui, Krennic le provoque alors, convaincu qu’il se montrera bien incapable de mettre réellement un terme à ses jours. Ils s’ennuient, alors pourquoi ne pas se provoquer mutuellement, se jeter les pires réflexions possibles, se disputer, se crier dessus. Tout ce qui peut leur permettre de passer le temps. Tarkin risque fortement de s’ennuyer en son absence. Il laisse courir un court laps de temps, pour convaincre Tarkin de la sordidité de ses propositions. Le jeu est plaisant lorsqu’ils sont deux à jouer. « Je plaisantais. » Non, pas vraiment, mais sa voix est encore délicieusement enrouée. Il y a quelque chose de tétanisant dans son regard. Tarkin s’y noiera sans doute. L’intensité qui brille dans l’anneau clair de ses orbes givrés s’apparente à une envie d’exulter toutes ses tensions musculaires. Orson reste allongé dans son lit, ne bougeant pas même d’un cil. La présence de Tarkin l’a momentanément fait tiquer, mais désormais, il trouve cette dernière étrangement réconfortante. Une chose l’obsède, toutefois, c’est le regard insistant, terriblement perçant du Grand Moff. Il y a comme… un soupçon de prédation chez lui.
Krennic se sent traqué pour des raisons qui le dépassent encore. Il ignore tout des désirs brûlants qui oppressent le bas-ventre de l’impérial. Il ignore à quel point ses propres sentiments et émotions sont réciproques. Il ignore que tous les deux aspirent à s’infliger autant de souffrance que de plaisir. L’idée terrifie Krennic. Celle d’être vulnérable… Dans son intimité. De se laisser découvrir, de se laisser exulter. Krennic soupire, agacé. « Arrête de me regarder comme ça. » dit-il enfin, en déviant ses yeux bleu océan du coin de son lit vers les deux orbes froids et suffisants de Wilhuff Tarkin. Le regard que ce dernier lui adresse est… électrifiant. Cela le met mal à l’aise. Mal à l’aise parce que Tarkin lui donne l’impression de percer tout de lui. Son âme, ses désirs, son cœur… Il anticipe la question de Tarkin. « Comme si tu m’avais vu nu. » Le fait que Tarkin soit témoin de son érection matinale est en soi suffisamment humiliant. Orson déplore d’ailleurs le fait de ne pas réussir à la faire diminuer. Il a beau se concentrer, mais l’enflure augmente encore plus, maintenant que Tarkin se trouve si proche, installé au bord de son lit. Maintenant qu’il le dévisage avec une intensité malsaine qu’Orson ne parvient pas à identifier sans interpréter ce qui l’arrange… Au même moment, et sans doute inconsciemment, l’ex-Directeur tire sur les draps pour couvrir son ventre, dont la fameuse bosse significative. Orson adresse ensuite un regard haineux et colérique à l’attention de son co-détenu. Il grogne en marmonnant quelques mots au sujet de cette foutue promiscuité dérangeante qui met à nu toutes ses failles. C’est le manque de sexe qui le fait avoir ce genre de pulsions, rien d’autre. Wilhuff Tarkin ne peut pas lui plaire outre mesure. Il est capable de sauter sur tout ce qui bouge, là et maintenant. C’est cela. N’importe qui. Cela aurait été n’importe qui, cela n’aurait rien changé… Bien sûr que non. Krennic se fourvoie. Krennic est dans le déni de ses sentiments. Il éprouve ce conflit intérieur et ces désirs justement parce qu’il s’agit de Wilhuff Tarkin. Il peine encore à réaliser que son corps réclame celui de son pire ennemi. Il déteste se confronter à ces sentiments inavouables et interdits. Ces sentiments amoureux qui grondent… depuis toujours. Cette haine qu’il n’a eu de cesse d’afficher en sa présence… Ces crises de colère, cette rivalité. Tarkin éveille en lui quelque chose de terriblement malsain. « Parce que tu n’en fais jamais des rêves ? » lance-t-il subitement en voulant changer de sujet. « On est enfermés depuis des semaines. On est des hommes en cage. Ne me dis pas que tu n’en as jamais fait. Tu ne penses pas à ta femme ? » Ou que ça ne t’est jamais arrivé. « Ils nous privent de notre intimité. » Sous-entendu, avec lui juste à côté, il ne se voit pas commencer à se masturber alors que ce n’est pas l’envie qui lui manque. « J’en ai assez d’être ici. Je veux sortir de ce trou misérable. Je ne suis pas un putain de rat qu’on enferme dans une cage. J’ai dirigé l’un des plus puissants et secrets bureaux du régime. Je suis fait pour avoir un destin, tout ne peut pas s’arrêter ici. Je suis encore promis à de grandes choses. » exprime-t-il, capricieux. Krennic vit toujours dans un certain déni de leur situation. Il croise les bras, gesticulant dans son lit, tout en grognant son mécontentement d’être privé de sa liberté, de ses droits et surtout… de ce qui fait de lui quelqu’un de puissant. « Si tu pouvais t’enfuir… Où irais-tu ? »Avec moi, se retient-il. Partir, être libéré de la présence forcée de Tarkin… C’est étrangement douloureux pour lui.
ஃ Haven't they suffered enough? But you can't get enough of shutting down systems for personal gain. If you mess with things selfishly, they're bound to come undone. Do you get off on pain? We're not pawns in your game. – Commander In Chief (demi lovato) ஃ
Wilhuff Tarkin
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Lun 10 Avr - 12:31
Hate the sin, love the sinner.
Quand Krennic lui demande de regarder ailleurs, Tarkin n’en fait évidemment rien, bien au contraire. Il prend beaucoup trop de plaisir à cette situation, à constater la fébrilité de son compagnon de cellule en même temps que l’ampleur de son excitation. Bien sûr qu’il ne va pas regarder ailleurs, il va, bien au contraire, poursuivre de le toiser avec la plus grande attention, de ce regard qui le passe au crible, et en s’abstenant de tout commentaire concernant les piques haineuses de Krennic, qui ne lui font ni chaud ni froid (car il se pourrait bien que son cadet ait tout loisir de constater l’ampleur de son mensonge si cet échange devait, qui sait, prendre une tournure moins… réglementaire. Si son grand âge devait vraiment déranger Orson, probablement que ce dernier ne fantasmerait pas à ce point sur lui, comme Tarkin soupçonne que c’est le cas. D’ailleurs, ce grand âge ne l’a jamais dérangé ou importuné – c’est même tout l’inverse. Wilhuff Tarkin a toujours tiré le meilleur parti de tous les âges de sa vie, qu’il s’agisse de l’impétuosité de sa lointaine jeunesse ou de la maturité qu’il a depuis acquise, et dont il sait faire profiter ceux qui s’en montrent digne. C’est à dessein, bien sûr, que Tarkin lui tient ce discours qui peut être interprété de bien des manières, alors qu’il lui demande comment son compagnon d’infortune souhaiterait qu’il s’y prenne. En lui demandant de quelle manière il souhaiterait le faire mourir, il nourrit à dessein l’imagination obscène de son interlocuteur, curieux d’entendre sa réponse.
Une réponse qui tarde à venir tandis que, dans un premier temps, Krennic ne lui oppose rien d’autre qu’un très long silence. Tarkin le laisse couler sur lui avec un sentiment de victoire, ses orbes glacées ne se détachant pas un seul instant de la silhouette du prisonnier qu’il tient à déstabiliser de toutes les manières possibles et imaginables. Par ses regards, par ses gestes, par ses discours… C’est tout ce qu’il lui reste… Déparé du pouvoir qu’il a si précieusement chéri toute sa vie durant, le pouvoir qu’il peut escompter obtenir à présent n’est rien d’autre qu’un pouvoir de façade, et qu’il ne peut exercer que sur une seule et unique personne. Orson Krennic est son défouloir privilégié, mais il n’est pas que ça… Il se crée, progressivement, et à travers chacun de leurs échanges, quelque chose de bien plus complexe et de bien plus insidieux. De ces choses qui ne se disent pas. Ou plutôt ne devraient pas se dire.
Quand la réponse de Krennic rompt enfin le silence, Tarkin l’accueille avec une esquisse de sourire satisfait au coin des lèvres. Le ton de Krennic s’est finalement fait séducteur. C’est donc à ces branches-là qu’il a décidé de se rattraper, en le provoquant en retour, en faisant mine de, en prétendant reprendre le contrôle de la discussion. Mais Tarkin n’a aucune occasion de le laisser faire. Il se contente de l’écouter sans l’interrompre, alors que Krennic détaille de long en large les fantasmes obscènes qu’il avait probablement eu à l’esprit depuis longtemps déjà, mais qu’il daigne enfin partager. Mourir asphyxié sous ses baisers, sentir ses lèvres se poser sur tout son corps… Il y a quelque chose de passablement excitant dans le discours que Krennic lui tient, et même si Tarkin fait mine de rien, le fait est qu’il est en réalité très loin d’y être insensible, bien au contraire. Krennic ne détaille qu’à demi, il laisse toute sa place à l’imagination fertile de l’ancien Grand Moff, qui n’est pas le moin s du monde insensible à de telles suggestions. C’est même tout l’inverse. Plus Krennic étaye son discours, plus la tension entre les jambes de Tarkin se fait lancinante. De plus en plus à l’étroit dans ce stupide pyjama rayé digne des pires clichés de films de prisonniers, il songe au plaisir qu’il aurait à soulager cette tension entre les lèvres offertes et soumises de son compagnon de cellule. Oui, il y a quelque chose de grisant dans cet échange, d’autant plus grisant que quand bien même Orson finit par affirmer qu’il plaisante, Tarkin ne le croit pas ne serait-ce qu’un seul instant. Impossible d’y croire… Il ne voit que trop facilement ce voile de désir qui nimbe les prunelles de celui qui d’un instant à l’autre pourrait bien devenir son amant, un exutoire physique à une situation des plus insoutenables. Non, Krennic ne plaisantait pas, et l’ancien Grand Moff ne lui laissera pas un seul instant oublier ce qu’il vient de dire… C’est bien pour cette raison, d’ailleurs, qu’il s’obstine à le regarder aussi fixement, aussi intensément, alors que Krennic, avec agacement, lui dit et répète de ne pas le faire. Arrête de me regarder comme ça. Comme si tu m’avais vu nu. C’est ce qu’il fait… Parce que quelque part, c’est presque le cas. Wilhuff Tarkin a mis Orson Krennic à nu. A sa manière. A sa manière bien à lui. En exposant certains de ses désirs, certains de ses fantasmes, comme il vient bel et bien de le faire, il l’a déshabillé… d’une certaine manière. Et il ne compte pas s’arrêter là. Bien sûr que Tarkin fait des rêves tout aussi obscènes. Bien sûr que lui éprouve de la frustration, cantonné à ces quatre murs, sans aucune possibilité de repli, sans pouvoir satisfaire aucune de ses pulsions… Mais bien sûr, également, qu’il ne l’admettra pas si facilement.
« Si je devais sortir d’ici, je trouverais refuge auprès d’anciens impériaux qui n’auront pas perdu foi en notre précieux et défunt système. Je rassemblerai des hommes dans le plus grand secret, et je participerai à la reconquête d’un pouvoir que nous n’aurions jamais dû perdre », observe-t-il simplement, toujours sans cesser de regarder Orson. « Je pourrais envisager de t’emmener avec moi », ajoute-t-il comme si cette possibilité était réelle et non un simple rêve inaccessible. Tout en prononçant ces mots, il se rapproche de lui, glisse négligemment une main entre ses cuisses. « Bien sûr, pour que j’y consente, il faudrait te montrer particulièrement sage et docile. » Il rapproche ses lèvres de son oreille pour y souffler les mots suivants. « … et faire absolument tout ce que j’exigerais de toi. »
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