“You realize that he’s never going to stop looking for you, Galen. You’re in his blood, crystal research or no. He’s never going to let go of you entirely.”
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Jeu 14 Juil - 21:49
Can't get you out of my heart
Rester terré seul chez lui et ne plus voir personne, c’est la seule chose à laquelle Galen aspire en cet instant, cela et rien d’autre. A son retour à la réalité, quand il s’est à nouveau trouvé seul avec lui-même, dans cette ville qu’il n’avait pas été sûr de revoir un jour, après ces explorations involontaires et douloureuses de son passé, tout ce qu’il avait souhaité, c’était s’enfermer dans la solitude et le mutisme. Il s’était seulement assuré que Lyra et Jyn étaient bien là, et qu’elles allaient bien (merci les réseaux sociaux qui lui ont permis cela sans avoir à échanger un seul mot avec l’une ou avec l’autre), et c’est tout. Incapable de lutter contre le flot de pensées violentes et désagréables qui le traversent. Les événements s’étaient enchaînés avec une telle rapidité qu’il n’avait guère eu le temps de réellement les assimiler, les analyser… et quand bien même il se donne à présent le temps de repenser chaque instant, pour certains agréables – sans doute trop agréables – et pour d’autres terriblement douloureux, il ne parvient pas réellement à savoir ce qu’il convient pour lui de faire à présent. Oh, il a conscience de ce qui serait le mieux d’un point de vue strictement moral, mais il a aussi conscience d’à quel point il se sent attiré par l’autre option, celle à laquelle il se brûlera naturellement les ailes. Ses sentiments mis à nu (quoi qu’il ne les ai pas exactement confessés au principal intéressé), il a comme descellé un cœur qui taisait ces derniers depuis bientôt trente ans. Savoir que faire de cette flamme trop brûlante pour qu’elle ne le consume pas tiendrait presque du supplice.
Et bien évidemment, Orson n’arrange rien. Quand il voit son nom s’afficher sur l’écran de son téléphone, le premier réflexe de Galen est de l’éloigner afin de résister à la tentation d’y jeter un œil. Peine perdue, bien évidemment. Il ne met pas quelques secondes avant de finalement déverrouiller son smartphone, le tout pour découvrir la photographie d’une bouteille de champagne. Ne réponds pas, Galen. Tu sais très bien ce que ce message signifie. Et tu sais aussi très bien ce qui se passera si tu réponds. Il le sait, oui, ou une part de lui le sait, en tout cas, et c’est donc en parfaite connaissance de cause qu’il répond… peu importe les pirouettes mentales derrière lesquelles il se réfugie pour prétendre le contraire.
Dans un premier temps, pourtant, et très sincèrement, Galen finit par croire qu’en effet, il saura résister à Orson. Avait-il toujours été si aveugle qu’il soit à ce point dupe de ses mensonges ? A présent qu’il se sent plus apte à les déceler, il est bien contraint d’admettre que pour certains, Orson ne fait même pas l’effort d’être subtile. Cette manière qu’il conserve de vouloir le manipuler en faisant appel à ses bons sentiments a le don de l’irriter. Et pourtant, il parvient malgré tout à l’atteindre. Il parvient à l’atteindre au moment de se confier plus sincèrement sur ce qu’il ressent.
Mais est-il vraiment sincère ? C’est bien le problème, avec Orson, Galen n’en sait rien. Il n’est pas capable de déceler le vrai du faux… Mais il veut véritablement croire dans son honnêteté alors que son dernier message met à mal son palpitant qui se met à battre la chamade. Quand Orson s’en donne la peine, il sait précisément quels termes employer pour faire vaciller la moindre de ses résolutions. Cette confession d’amour sincère, le besoin qu’il exprime d’être avec lui, Galen sait que rien de tout ceci n’est feint ou mensonger : Orson le pense véritablement. Je te veux si fort que j’en ai le souffle coupé. Fait chier. Il a gagné. Bien sûr qu’il a gagné. La réponse de Galen est concise, elle ne montre rien de ce que ce dernier message lui inspire de pensées pour certaines sentimentales, pour d’autres franchement lubriques. Il préfère économiser ses mots. Avoir pris pleinement conscience de ce qu’il ressent ne l’invite pas pour autant à partager le fond de sa pensée avec Orson… Il sait que son seul pouvoir réside dans le fait que ce dernier pense encore et toujours devoir le conquérir… Alors que Galen lui est acquis plus encore qu’il ne le voudrait. C’est bien, d’ailleurs, parce que cette passion est trop dévorante qu’il s’en inquiète si fort au point de le rendre malade. Si Galen devait se répandre en mots sur ce qu’Orson lui inspire véritablement, il faudrait qu’il monologue des heures durant. Mais non, deux phrases succinctes suffisent. Galen se prépare, il n'en fait pas trop, mais il en fait tout de même, veille à faire preuve d’un minimum d’élégance. D’un placard, il retire la boîte de chocolats jamais entamée offerte par Orson il y a peu, avant que leur soirée ne dégénère, avant que tout ne change. Un clin d’œil tout à fait volontaire à cette bouteille offerte par ses soins qu’il avait eu le culot de lui ramener de son côté.
C’est alors qu’il est installé au volant de sa voiture qu’il constate qu’Orson lui a envoyé un nouveau message. Il le lit pour faire immédiatement état de l’excès de confiance qu’affiche ce dernier. Il devrait sans doute, pour la peine, profiter de ne pas avoir démarré le véhicule pour retourner chez lui, mais en vérité, le message a même le don de le faire légèrement sourire – et ce serait mentir que de prétendre que la vision de ces menottes n’a pas réveillé en lui quelques envie bien spécifiques quoique pas tout à fait assumées.
A mesure qu’il se rapproche de l’adresse d’Orson, Galen se sent nerveux. Et pour cause : cette fois est différente des autres, cette fois, il ne s’agit pas de prétendre ne pas savoir exactement ce qu’ils veulent, ou faire mine de ne pas avoir une idée précise de la manière dont cette nuit se terminera… Et cette pensée suscite en lui aussi d’impatience que d’appréhension… Mais le premier pourrait bien prendre le pas sur le second.
Quand Orson lui ouvre, Galen ne lui laisse pas l’occasion de prononcer un seul mot, et comme pour le dissuader de dire quoi que ce soit qui lui ferait regretter sa venue, comme pour l’empêcher d’afficher sa victoire de manière trop ostentatoire, il plaque ses lèvres sur les siennes avec force et l’embrasse sans envisager de reprendre son souffle.
"Ne dis rien", souffle-t-il contre ses lèvres au moment de les libérer de l’emprise des sienne. "Tiens, c’est mes préférés", ajoute-t-il en déposant la boite de chocolat entre ses mains avant de s’écarter pour faire un pas supplémentaire à l’intérieur. "On le boit, ce champagne ?"
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Orson C. Krennic
▿ Ton univers : Rogue One: A Star Wars Story
▿ Date de naissance : 14/04/1981
▿ Age : 43
▿ Métier : Ex-romancier de génie, auteur de best-sellers et désormais ingénieur en armement à Mordor Industries depuis fin 2022 • Critique littéraire à ses heures perdues • Expert en science-fiction
▿ Quartier : Baker Street Avenue, dans un appartement en colocation avec son fiancé, Galen Erso.
▿ Côté cœur :
― Krennic laughed to ease the mood. “You know what I find interesting – or maybe ironic is the word. It’s that each of us wants what’s best for you. In a way, we’re competing to make you happy, as old-fashioned as that sounds. And each of us has a different idea about what you should be doing. (…) and I maintain that you’re meant for bigger things, and will continue to do whatever I can to bring opportunities to your attention.” Galen smiled thinly. “Don’t think I don’t appreciate it.”
(CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
― “We have to put some meat back on those bones of yours,” he said as he crossed the cabin to Galen, “but I think I could get used to the beard.” (Orson Krennic to Galen Erso – CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
― Was Galen to become the prize in a contest between them? Well, hadn’t he always been that? (Orson Krennic about Galen Erso and his rivalry to Lyra Erso – CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
••• ❝ i'll never stop looking for you. i'll never let you entierly. you’re the only truth in a sea of lies. you're in my blood. now and forever. ❞
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― Beings had been known to hide on Coruscant for a lifetime, but Galen wouldn’t be one of them. He wouldn’t be able to stay away from his research. He would have a change of heart. He would turn himself in. He would reach out… The anger and despair he had felt in the air-speeder returned and settled on him like a great weight. “Galen,” he said, as if orphaned. Then: “Galen!” shouting it to the busy sky. (Orson Krennic about Galen Erso – CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
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••• « It’s just so hard not to think of you...
think of where you are.
My Stardust, my Death Star. »
▿ Dons/capacités/pouvoirs :
▿ L’Étoile de la Mort
▿ Blaster lourd DT-29 amélioré (macroscope)
▿ Astromécano C2-B5
▿ Expertise tactique et stratégique
▿ Connaissances approfondies en armement
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▵ LAME IVDU TAROT ○ L'EMPEREUR
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AUTORITÉ ╳ ACTION ╳ POUVOIR ╳ DIRECTION ╳ VOLONTÉ ╳ PERSÉVÉRANCE ╳ ENTÊTEMENT ╳ PUISSANCE ╳ TYRANNIE
—⥼ ※ ⥽— « We were on the verge of greatness. »
-(O)rson (C)allan (K)rennic-
« I don't have to sell my soul. He's already in me. I wanna be adored. I don't need to sell my soul. He's already in me. I wanna be adored. You adore me. I wanna be adored. I gotta be adored. » ( i wanna be adored ϟ the stone roses )
« I used to roll the dice. Feel the fear in my enemy's eyes. Listen as the crowd would sing: now the old king is dead ! Long live the king ! One minute I held the key. Next the walls were closed on me and I discovered that my castles stand upon pillars of salt and pillars of sand.
People couldn't believe what I'd become. Revolutionaries wait for my head on a silver plate. Just a puppet on a lonely string. Who would ever want to be king.
┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ I used to rule the world.
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Seas would rise when I gave the word. Now in the morning I sleep alone. Sweep the streets I used to own. For some reason I can't explain, once you'd gone there was never, never an honest word.
┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ That was when I ruled the world. » ( viva la vida ϟ coldplay )
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it's his project.
it's his life.
it's his everything.
it's the death star.
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▴ WILHUFF T. (1 - AU) -0 BBY ❘ Krennic survit à Scarif ⋄ Retrouvailles explosives ✰ (MAJ ✎ 23.02)
▴ WILHUFF T. (2 - AU) -10 BBY ❘ Krennic a une liaison cachée avec le fils de Tarkin ⋄ Réalité dans laquelle Garoche est en vie ✰ (MAJ ✎ 09.10)
▴ WILHUFF T. (3 - AU) -31 BBY ❘ Jeunesse de Krennic à Brentaal ⋄ Tarkin est enseignant ⋄ Relation professeur-élève ✰ (MAJ ✎ 23.02)
▴ WILHUFF T. (4 - AU) -13 BBY ❘ Galen Erso est mort ⋄ Tarkin est amoureux de Krennic ⋄ Obsessions ✰ (MAJ ✎ ??.??)
▴ WILHUFF T. (5 - AU) 4 ABY ❘ Post-Bataille d'Endor ⋄ Tarkin et Krennic ont survécu à Scarif & Yavin ⋄ Incarcération ⋄ Passion inavouée ✰ (MAJ ✎ 23.02)
▴ WILHUFF T. (6 - AU) 4 ABY ❘ Post-Bataille d'Endor ⋄ Krennic a trahi l'Empire et est un agent important de la NR ⋄ Tarkin est arrêté ⋄ Krennic et Tarkin sont des ex-amants ⋄ Interrogatoire ✰ (MAJ ✎ 28.03)
▴ WILHUFF T. (7 - AU) 2022 ❘ Sur l'île ⋄ Krennic et Tarkin sont en couple ⋄ Leurs souvenirs sont revenus ✰ (MAJ ✎ ??.??)
▴ WILHUFF T. (8 - AU) 2022 ❘ AU!Moderne ⋄ Krennic et Tarkin sont associés de leur start-up ⋄ Passion refoulée ⋄ Galen a rompu avec Krennic ⋄ Voyage dans les îles ✰ (MAJ ✎ 17.03)
▴ WILHUFF T. (9 - AU) 4 ABY ❘ Suite AU!Prison ⋄ Douches ⋄ Incarcération ✰ (MAJ ✎ 02.02)
▴ WILHUFF T. (10 - AU) -18 BBY ❘ Babysitting qui tourne mal ⋄ Krennic surveille le fils insupportable de Tarkin ✰ (MAJ ✎ 27.03)
writing music: RUIN THE FRIENDSHIP •• DEMI LOVATO ▵ WHY •• SKINNY LIVING ▵ THINGS WE LOST IN THE FIRE •• BASTILLE ▵ SURROUND ME •• LEON ▵ SOMEBODY'S LOVE •• PASSENGER note:
“Put down your cigar and pick me up. Play me your guitar, that song I love. Thirsty for your love, fill up my cup. I got only good intentions, so give me your attention. You're only brave in the moonlight, so why don't you stay 'til sunrise? Your body's looking good tonight. I'm thinking we should cross the line. Let's ruin the friendship. Do all the things on our minds. What's taking us all this time. You and I got history, and we can't deny our chemistry. So why the fuck are we a mystery? Let's just go with the connection, give me your affection. No, I can't keep denying every minute I think of you.” (RUIN THE FRIENDSHIP ▵ demi lovato)
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APPARTEMENT D'ORSON KRENNIC – 26 MAI 2022
Quinze jours se sont écoulés depuis leur retour dans ce qu'Orson Krennic aime surnommer ce purgatoire ambulant. Cette île maudite. Deux semaines pendant lesquelles son esprit torturé et son coeur meurtri se sont retrouvés happés par les souvenirs brûlants de leurs ébats. Deux semaines qu'ils ne se sont pas côtoyés en personne, chacun ayant des choses à régler de son côté. Quelles que soient les raisons de Galen Erso, celles d'Orson Krennic sont muées par un instinct vengeur et un sentiment d'amertume. Ses premiers messages à l'attention de Galen furent ignorés, ou n'eurent en tout cas pas l'effet escompté. Cela le rendit d'ailleurs complètement fou. L'attitude hostile de Galen Erso est tout bonnement incompréhensible pour Orson Krennic. Entre les deux, c'est bien lui, qui possède le plus de raisons d'en vouloir à l'autre. Qui s'est réveillé de ce monde illusoire blessé? Qui s'est retrouvé comme un pauvre imbécile, à revivre les scènes les plus douloureuses d'un passé tumultueux ? Qui s'est finalement retrouvé comme la troisième roue du carrosse depuis presque trente ans ? Orson. Galen lui doit plus que des excuses, il lui doit trente années de vie foutues en l'air, gâchées par la faute d'une femme. Jamais il n'aurait dû l'épouser, voilà ce qu'Orson espérait entendre de la bouche de son plus vieil ami. En vain. Comment Galen peut-il vouloir s'éloigner physiquement etmentalement de lui, après tout ce qu'ils ont traversé ? Ce retour à la réalité a été une véritable descente aux Enfers pour Orson Krennic. Dans ce lointain passé en compagnie de Galen, les deux hommes eurent l'occasion de vivre une autre relation. Orson parvint d'ailleurs à convaincre Galen d'annuler son mariage au prix de lourds sacrifices, dont celui de la naissance de sa fille unique, Jyn. Orson, persuadé pendant une fraction de seconde que ce retour dans le temps n'en était pas vraiment un, en vint à opérer un revirement lorsqu'il obtint tout ce qu'il avait toujours désiré. Au point de prier toutes les étoiles de la galaxie pour que cette nouvelle temporalité soit bien réelle. (ouais parce que c'est pas retour vers le futur malheureusement) Quelle belle claque au visage, lorsque les murs se déformèrent et que sa vision se troubla pour laisser place à une seconde scène encore plus tragique. Le jour de la mort de Galen Erso.C'est à ce moment précis, qu'Orson a compris que ce qu'ils vivaient n'était qu'une macabre illusion destinée à éprouver leurs sentiments. Dans un ultime effort de sauver la vie de Galen Erso, il revint à la brutalité de sa vie sur cette île maudite dans un hurlement de douleur et des mains ensanglantées. Blessé en ayant été prêt à donner sa vie en échange de la sienne. L'épaule en sang en raison de tirs de laser mal dirigés, c'est d'une manière brutale qu'il pris conscience de la cruauté de leur vie sur cette île funeste. Une fois retourné dans cette amère réalité, Orson Krennic fut des personnes qui s'offusquent en découvrant le prix de leurs propres bonnes actions. Il jaugea de manière totalement arbitraire les conséquences de ses actes, en désignant Galen Erso comme seul et unique responsable de ces années perdues, de ces coups en traître, de ces manigances, et surtout de cette terrible blessure qui immobilisa son épaule durant quinze jours en retournant dans la réalité de l'île. Orson, vexé, entreprit de simuler une prise de distance durant plusieurs jours en espérant éveiller un soupçon de conscience chez Galen. Aucune de ses stratégies ne parvint à le rendre moins exécrable qu'à l'accoutumée. Pour Krennic, c'est une certitude. Galen Erso ne peut que causer, non pas seulement sa mort, mais aussi sa perte dans toutes les temporalités et tous les univers alternatifs. Même en rêve.
Ses bonnes résolutions ne durèrent pas longtemps, très vite, le manque vint aveugler sa raison. Galen Erso est sa drogue la plus forte. Vers le début de soirée, il bombarda son amant de textos depuis son smartphone de marque américaine. S'en suivirent des tentatives misérables de persuasion, de manipulations, jusqu'à décrocher le précieux sésame. L'approbation de Galen Erso, laquelle se matérialisa en une seule phrase qui résonne encore dans les pensées de Krennic avec une délectation sordide. « Tu as gagné. » Trois mots. Neuf lettres. Tu as gagné. Il a gagné. Galen va venir le trouver dans son appartement. Il va venir pour… Orson ne parvient pas à terminer sa phrase, tant elle lui semble irréaliste. En sortant de sa douche, encore torse nu et un habillé d’un beau jean foncé de luxe, il termine de raser son menton, une fois avoir déposé le téléphone sur un coin du lavabo. Orson se sent transporté dans un autre monde, béat et enthousiaste. L’impérial est grisé par tant de pouvoir et de supériorité. Galen est à lui. En tout cas pour ce soir. Planté devant le miroir de sa salle de bain, il observe son reflet quelques instants. Ses lèvres se courbent en un sourire victorieux. Orson Krennic savoure le goût de la victoire, tout en finissant de se préparer. (prépare toi, la diva entre en scène) Il s’applique un peu de crème après-rasage, et une touche d’eau ds Cologne de grande marque. Faut-il préciser qu’il trouve relativement « amusant » de se parfumer avec un parfum intitulé « l’homme idéal » ? Une fois satisfait, il s’attaque aux quelques rides qui parsèment son visage, en les lissant du coin du doigt, (non ça les enlèvera pas, arrête ça), et en recoiffant ses mèches argentées sur le côté (quel beau gosse) pour se donner un air distingué. Il en profite même pour asperger du parfum ici et là de son torse, de manière à tracer un triangle invisible (non mais je rêve) pour que son odeur musquée embaume toutes les pièces de son appartement — et bientôt, le corps de Galen Erso. Il fait ensuite volte-face, pour attraper une élégante chemise en coton égyptien blanc (il y avait celle issue de l’agriculture biologique aussi), qu’il boutonne jusqu’au col, avant de nouer autour de son cou une cravate en soie bleu nuit. Il enfile la première veste (non c’est faux) qu’il trouve sur le meuble de la commode. Une veste en costume dans les mêmes tons, avec des rayures de plusieurs nuances bleutées. Le bleu le met toujours en valeur. C’est une couleur qui fait écho à celle de ses yeux. Orson veille à apporter un soin méticuleux à son apparence pour une raison bien précise. Il s’agit d’un rendez-vous galant sans vraiment l’être — Galen et Orson ne sortent pas ensemble, ils n’ont pas même d’étiquette en ce qui concerne leur… relation. Qui sont-ils l’un pour l’autre ? Dans ses derniers messages, Galen Erso a mis le doigt sur une véritable problématique. Ils ne sont plus amis, mais pas non plus ennemis. Ils couchent ensemble — enfin, Orson s’est tapé Galen quelques fois. Ils prennent du bon temps ensemble — Orson l’assume pleinement, mais Galen refuse de manifester le moindre enthousiasme par rapport à la dimension sexuelle de leur relation.
Il déambule dans les différentes pièces en faisant claquer ses chaussures noires en cuir vernis, un briquet en main et quelques bougies dans l’autre, les dispersant ici et là une fois embrasées d’une légère flamme. Une douce senteur boisée s’échappe de la cire de soja, qui embaume très vite le grand salon. Dévoré par l’anxiété, mais surtout la peur que rien ne soit suffisamment parfait, Orson Krennic s’amuse à faire les cent pas dans son appartement avec un tire-bouchon dans la main. Orson hésite quelques instants à déboucher la bouteille de champagne, mais décide de tout reposer, en poussant un soupir. Calme-toi. Ce n’est pas la première fois qu’il vient chez toi, c’est une banalité. Il vient tout juste de déclencher le lecteur de musique depuis son iPhone, connecté à l’Apple TV (il est sponsorisé par Apple) de son écran plat, lorsqu’un bruit venant du hall l’interpelle. Galen est arrivé. Parfumé à l’excès et habillé sur le point de se rendre sur le tapis rouge pour recevoir un Oscar, Orson Krennic déambule dans le vestibule de son appartement. Lorsqu’il ouvre la porte pour laisser rentrer son invité, ce dernier s’empare brutalement de ses lèvres des siennes dans un long baiser passionné et plein de sensualité. Krennic halète entre les lèvres de Galen, complètement cloué par cette audace qui le désarçonne. Orson se laisse embrasser, il apprécie fortement la saveur de ce baiser volé qu’il rend avec encore plus d’énergie. Il enroule sa langue contre sa comparse, avec une passion insoupçonnée. Galen semble heureux de le voir, et Orson ne peut s’empêcher de fantasmer sur une vie quotidienne, — et pourquoi pas — conjugale avec lui. Orson profite de cette proximité pour signifier son plaisir, en se pressant dangereusement contre le bas-ventre de Galen. Les boucles de leur ceinture se frôlent dans un cliquetis métallique. Quant à ses mains, elles s’agrippent aux bords du veston de Galen en voulant le maintenir sous son emprise. « Ne dis rien. » lui dit Galen dans un souffle, lâchant ses lèvres meurtries par le poids de celles d’Orson. Non, il ne dira rien. Il comprend rapidement ce que sous-entend Galen. Le scientifique n’accepte pas le fait d’avoir perdu plus que sa dignité en venant ici — il risque même d’en perdre sa chemise et son pantalon.
Orson semble s’être pris la porte d’entrée au visage. Il observe les rides d’expression de Galen avec une fascination presque malsaine. Son coeur s’emballe, alternant entre le bruit des tambours et les contractions de douleur. Il sent également son sang affluer dans certaines parties de son corps — son entrejambe en première position. Cette proximité, — mais surtout cette fougue insoupçonnée est loin de le laisser de marbre. Depuis le moment où ils se sont unis sur le plan charnel, c’est bien souvent Orson qui prend les devants entre eux. Pour ne pas dire toujours. Orson domine leurs ébats comme leurs conversations, se refusant de laisser la petite chance d’une première place à son partenaire. Il impose un rapport de domination, sans proposer d’interversion des rôles. Enfin. Voilà que Galen se met à prendre les devants à son tour, et cela est loin de lui déplaire. Il est sous le choc, foudroyé par ce baiser langoureux. Il en redemande d’un simple échange de regard, mais s’abstient de le verbaliser. Au lieu de cela, c’est son corps qui s’est exprimé à sa place en se plaquant contre le mur. Krennic contemple Galen sans dire un mot durant de longues minutes, en clignant parfois des yeux — son regard étant désespérément vide, mais accroché aux prunelle qui le défient. Orson déglutit une seconde fois — plus difficilement, avant de répondre à cette lueur de défiance en relevant le menton. Il veut lui laisser croire qu’il n’est pas chancelant, mais ses jambes tremblent d’un désir brûlant. Il n’avait jamais ressenti quelque chose d’aussi — sauvage. Le fait de perdre tout contrôle, de se retrouver dans la position de celui qui se trouve possédé est une sensation grisante. Il redemande des baisers de Galen. Il convoite le doux fantasme de se retrouver plaqué contre son corps, violemment pressé contre le mur. Pieds et poings liés à ses pulsions passionnelles. Il fantasme de subir les assauts de la langue et les lèvres de Galen Erso — son rythme, son exigence, son désir. Krennic écarte brusquement toutes ces pensées qui lui semblent — aberrantes. Il refuse de se laisser aller en bon maniaque du contrôle qu’il est.
Lorsque Galen lui remet la boîte de chocolats dans les mains, il reste abasourdi par l’ironie de la situation. Ces chocolats sont les siens. Ceux qu’il a acheté pour Galen quelques semaines plus tôt. « Très gentille attention, Galen. » rétorque Orson sur un ton particulièrement cynique. « Je vois que tu t’accapares mes manœuvres. Que vas-tu faire d’autre pour m’imiter ? » Plein de choses, j’espère bien Galen… Un sourire narquois illustre ses paroles très provocatrices, prononcées d’une voix chaude. Il reste en retrait, en ne prenant pas même la peine de débarrasser Galen de sa veste. Non… Il l’aime trop habillé ainsi. Galen semble avoir fait un effort particulier — suffisamment en tout cas pour que le regard bionique d’Orson le remarque —. Il ne peut s’empêcher de croire que Galen a fait cet effort pour lui plaire. Orson reprend ses esprits en le suivant suit dans le couloir. Il attrape son bras, avant d’entrer dans le salon — là où il a installé un véritable temple dédié à la séduction et à l’amour. « Tu as eu mon dernier message ? » souffle-t-il au bord de ses lèvres, sur un ton enjôleur. Orson fait le beau, en désirant emporter Galen dans une tornade d’ivresse et de promesse scabreuses. Ce dont il parle n’est pas anodin. Son dernier message.Celui avec la photo sensuelle d’une paire de menottes. Jusqu’au bout, Krennic aura joué avec les nerfs de Galen. Jusqu’au bout, il se sera compromis dans ses sous-entendus osés et sa perversité malsaine. Jusqu’au bout, il aura tout donné pour séduire le corps et l’âme de Galen Erso. Il est déjà sien, même si Orson Krennic n’en a pas encore conscience. Il pense que Galen cède à l’appel de la chair, des sensations nouvelles et vertigineuses qu’il lui donne. Ce n’est pas de l’amour partagé, juste une communion de corps et de sens. Une communion qui les guident jusqu’à la folie. Orson Krennic ignore que le coeur de Galen Erso lui appartient déjà. Le nom de l’un étant gravé, — comme sur une stèle de marbre — dans le coeur et l’esprit de l’autre. Il ignore quelque chose d’aussi évident, au point que s’en est ridicule et pathétique. Comment fait-il pour ne pas s’en être rendu compte ? Lui, qui est pourtant si perspicace et manipulateur. Un Dieu des mensonges, des fourberies. Un Dieu, certes, mais soumis à ses plus bas instincts au point qu’ils éclipsent tout le reste, dont ses capacités de réflexion au sujet de la psyché humaine. Un égocentrique est incapable de voir au-delà des tourments de ses propres sentiments. Il est littéralement obsédé par sa tornade émotionnelle, ses aspirations et ses passions. Bien trop, pour voir ce qui se trouve juste sous ses yeux. Un Galen Erso éperdument, désespérément amoureux de lui. « Oui, tu l’as bien eu… » chuchote Orson en laissant sa main se refermer sur la nuque du scientifique. Bien sûr qu’il l’a bien reçu… Les mots sont inutiles entre eux, ils se comprennent avec une force presque surnaturelle — tant la connexion de leurs âmes est particulière. Orson constate d’un simple échange de regards qu’ils sont tous les deux au courant de la même chose. Ce qu’il lit dans le marron chocolat des yeux de Galen Erso, c’est du désir — le même que le sien, celui-là même qui le consume depuis plusieurs années.
« On le boit, ce champagne ? » Orson relâche finalement la nuque de Galen, après avoir pressé son front contre le sien durant quelques secondes, avant de le laisser entrer dans le salon. Il savoure la texture douce et tiède de la peau de son amant. Son amant.Galen est son amant. Galen est venu ce soir en sachant pertinemment qu’ils ne vont pas se contenter de déguster un champagne de luxe et quelques chocolats artisanaux. (ahhh bon, je croyais qu’ils allaient jouer au scrabble) Galen est venu pour coucher avec lui. Orson est tout émoustillé à cette idée. « Je t’ai attendu comme convenu avant de le déguster. » promet-il en évoquant le champagne. Sur ces mots, il emmène Galen dans son salon — lequel s’avère complètement métamorphosé depuis la dernière fois. Quelques bougies allumées et délicatement parfumées se trouvent sur les étagères, les tables ou les commodes. Une musique sensuelle et douce résonne entre les murs épais de son appartement — du « smooth jazz », à un volume relativement bas, mais suffisamment audible pour combler les silences des deux amants. Orson Krennic a tout préparé depuis des heures. Il s’est attendu à la visite de Galen Erso — et s’il avait certains doutes sur ses intentions, celles-ci sont maintenant aussi limpides que du cristal de roche. Les détails de sa décoration et la mise en scène d’une ambiance très « rendez-vous romantique » trahissent une préparation soignée, longtemps pensée de A à Z. Jusqu’au choix de la musique en fond d’ambiance, du parfum des bougies, de l’éclairage tamisé du salon — ce dernier n’est finalement éclairé que grâce aux nombreuses bougies et à une lampe située près du canapé —. Orson a même pensé habiller sa table d’une élégante nappe gris anthracite, à l’effet mat. « Le champagne est au frais. Je te laisse t’installer, Galen. Fais comme chez toi. » Il illustre son propos en désignant d’un mouvement de main son imposant canapé en velours de couleur vert forêt.
Orson s’éclipse quelques minutes dans sa cuisine en open-space pour extirper son champagne de la porte de son frigo. Lorsqu’il revient, c’est avec les bras chargés avec une bouteille de champagne bien froide et deux coupes en cristal. Il dépose la bouteille dans un seau rempli de glaçons pour garder l’alcool à bonne température, une fois d’être attaqué au bouchon de liège de celle-ci. En s’aidant de son index et de son pouce d’une main et de sa poigne ferme de l’autre, il fit sauter le bouchon dans un « pop » retentissant. L’objet du délit retomba sur le tapis persan. Un jet de mousse explosa presque instantanément sous la pression de l’air ambiant. Krennic eu un mouvement de recul, afin d’éviter d’être aspergé, mais fut contraint de sacrifier son merveilleux tapis. Lui aussi est maudit, comme le précédent, enlevé à cause des tâches de vin rouge dans les fibres de coton. Orson se souvient parfaitement de ce funeste jour. (matérialiste OMFG) Lorsqu’il a annoncé à Galen qu’il fréquentait sa fille unique.« C’est pas vrai ! » grogna-t-il en se penchant pour récupérer le bouchon au sol. En bon perfectionniste, il en profita pour replacer une bougie au centre de la table basse. « Je te propose… De prendre quelques coupes pour commencer… » C’est un programme bien pensé qu’il a élaboré cette après-midi. Il a absolument tout planifié. « …et de dîner ensemble. » renchérit-il, avec une certaine appréhension dans le son de sa voix. Il dévoile là toutes ses cartes. Orson peut prétendre que c’est son tempérament maniaque et assez perfectionniste qui le rendent aussi dirigiste, mais la vérité est qu’il a pensé ce « rendez-vous » entre eux depuis plusieurs jours. Krennic a eu le temps de réfléchir sur le choix des bougies, de la musique de fond, du traiteur et même de l’alcool ou du dessert.
Au moment de faire l’aveu ultime de la manière dont il a anticipé les réactions de son partenaire, il est pris d’une légère quinte de toux. « J’ai commandé chez un traiteur. » avoue un Orson relativement mal à l’aise avec ses propres duperies. Il ne donne aucune précision sur l’heure exacte de sa commande, mais il est évident qu’il s’est préparé depuis le matin à passer une soirée en charmante compagnie. Rien n’est le fruit d’une attitude spontanée ce soir. Il attendait Galen pour dîner. Il avait misé sur sa venue, persuadé qu’il aurait trouvé les arguments pour le convaincre de passer le pas de sa porte. Et quelle réussite. Galen se trouve devant lui. Orson ne vante pas les mérites de son traiteur, mais en le connaissant un minimum, on se doute de sa très bonne réputation. Krennic aime ce qui est luxueux et tape à l’œil. Il se complaît dans une certaine forme d’ostentation en marge du commun des mortels. Et ce soir, c’est le meilleur traiteur, — le plus cher de la ville — qu’il a dégoté, en pensant faire réchauffer les mets raffinés au moment opportun. Orson en est fier, après tout, cette soirée est parfaite. Elle matérialise toutes ses attentes élevées, l’ampleur de ses exigences et la volonté de jeter des paillettes dans la vie de Galen Erso. (non mais celle-là, il fallait que je la sorte)
Tout à coup, un étrange sentiment s’empare de lui. Leurs retrouvailles calculées l’angoissent. Il se sent comme mis à nu devant Galen Erso. Il faut dire que ces détails minutieusement pensés sont surprenants le concernant — qui aurait cru qu’il soit capable d’un tel pareil sens du romantisme ? Il peut l’être, lorsque les astres sont parfaitement bien alignés. Surprenants de moitié, parce que ce même perfectionnisme ou ce sens du détail illustre l’ampleur de son domaine d’expertise dans l’architecture de l’armement, tout comme ses compétences en matière de dessin technique. Orson fait attention aux détails. Il veille à ne jamais rien laisser au hasard. Il aspire à une perfection quasi surnaturelle. C’est un fardeau lourd à porter, lui portant préjudice au travail, en faisant de lui quelqu’un de lent, malgré son efficacité redoutable. Après tout, si le projet d’arme a pris autant d’années à avancer, c’est parce que peu de choses lui ont convenu. Il voulait le meilleur et non pas seulement quelque chose d’approximatif. Les architectes sont des professionnels réputés pour être pointilleux et techniques. Krennic est le meilleur de sa génération — selon lui, il est même le meilleur de toutesles générations confondues. Pour une fois, il ne désire pas s’étendre sur certains détails. « Bien ! » Il termine de remplir les coupes de champagne, — en débordant quelques fois du verre — avant d’en tendre une à son invité. En faisant ce simple geste, il en profite pour caresser ses doigts lentement. « Trinquons à nos retrouvailles. » s’enthousiasme-t-il, victorieux comme il ne l’a jamais été. Les effluves fruitées du champagne lui chatouillent les narines et lui donnent furieusement envie de les goûter.
ஃ Haven't they suffered enough? But you can't get enough of shutting down systems for personal gain. If you mess with things selfishly, they're bound to come undone. Do you get off on pain? We're not pawns in your game. – Commander In Chief (demi lovato) ஃ
Galen Erso
▿ Ton univers : Rogue One : A Star Wars Story
▿ Date de naissance : 16/02/1976
▿ Age : 48
▿ Métier : Producteur de cinéma
▿ Quartier : Baker Street Avenue
▿ Côté cœur :
“You realize that he’s never going to stop looking for you, Galen. You’re in his blood, crystal research or no. He’s never going to let go of you entirely.”
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Dim 17 Juil - 0:05
Can't get you out of my heart
Un simple sourire éloquent sert à Galen de réponse quand Orson l’interroge quant aux manœuvres similaires aux siennes qu’il serait capable d’employer pour l’imiter. Ce seul sourire est en lui-même hautement révélateur. Ce n’est pas sans raison en effet s’il s’est permis de faire preuve du même culot qu’Orson avait lui-même affiché quelques semaines plus tôt en lui ramenant une bouteille qu’il lui avait lui-même offerte. Ce n’est pas seulement une basse revanche, il s’agit de bien autre chose : une manière de lui faire comprendre que s’il accepte d’être ici, cela se fera néanmoins sous ses conditions. Se donner cette illusion de contrôle, c’est tout ce qu’il lui reste à l’heure actuelle. Sa fierté, sa raison, son sens moral, tout le reste semble avoir foutu le camp, mais il a besoin de se croire capable de maîtriser ne serait-ce qu’un minimum de cette relation ô combien complexe, et dans laquelle il se voit dorénavant empêtré sans plus aucun espoir – mais surtout sans plus aucune volonté – de s’en tirer. Ce qu’il y a de provocation dans la voix de son amant ne lui échappe pas, et ça lui plaît. Ce soir, il ne cherchera pas à lui résister. Ce soir, pour la toute première fois depuis que leur relation a pris cette tournure irrépressiblement charnelle, il ne niera pas ses émotions, ses envies ou ses besoins, il s’autorisera à les exprimer dans toute leur force et dans toute leur complexité… sans passer à certains aveux pour autant, du moins se l’est-il promis avant de frapper à la porte de cet appartement.
Son regard balaie la pièce tandis qu’Orson lui demande s’il a reçu son dernier message. Il ne répond pas, là encore, un simple regard suffit. Bien sûr qu’il l’a reçu. Et il est venu tout de même. Et loin de s’en offusquer, il s’est senti… d’autant plus impatient. Orson et son proverbial souci du détail… il a manifestement tout mis en œuvre pour le séduire… ce qui se devinait déjà à son apparence soignée (et bon sang ce qu’il est séduisant ainsi) s’observe dans chaque recoin de la pièce. Bougies parfumées, musique d’ambiance… Orson a tout calculé – sans surprise. C’est à la fois inquiétant tant cela ôte toute spontanéité à la situation, et dans le même temps, Galen aurait tendance à trouver cela rassurant… Le simple fait qu’Orson fasse l’effort de poser un cadre romantique en guise de décor à ce qui va suivre (et qui ne le sera probablement pas autant) lui donne le sentiment de compter pour les bonnes raisons. Orson ne l’a pas fait venir comme on appelle son coup d’un soir à la dernière minute pour se satisfaire d’un coït rapide et sans exigence autre que l’union bestiale de deux corps attirés l’un par l’autre. Tout ici semble destiné à les confiner dans une bulle d’intimité que rien ne saurait percer. Tout est si parfait que c’en semblerait presque irréel. Et étonnamment, cela le rassure. Galen n’a rien besoin de répondre, non, et en effet, un seul regard suffit à ce qu’Orson comprenne. Et cela aussi, contre toute attente, lui inspire un sentiment de confort plus que d’inquiétude.
A la demande d’Orson, Galen s’exécute et vient s’installer sur le canapé tandis que son hôte ramène ce champagne promis et qui n’est jamais, bien sûr, qu’un prétexte confortable à quelque chose de bien différent. Un sourire se dessine au coin des lèvres de Galen quand il le voit batailler avec sa bouteille, mais il n’envisage pas pour autant de lui venir en aide. Il le laisse ensuite étaler un programme qu’il avait bien évidemment déjà planifié bien avant de lui envoyer son premier message. Parce qu’il avait su que Galen cèderait. Parce que Galen cède toujours. Cette pensée devrait lui arracher un sentiment d’agacement – c’est un peu le cas. Pas au point néanmoins de le dissuader dans son entreprise, ne serait-ce que parce que, après tout, rien de toute ceci n’est vraiment une surprise. Évidemment qu’Orson a tout planifié. Qu’attendre d’autre de sa part ? Bien sûr que tout avait été décidé à l’avance, comment aurait-il pu en être autrement ? Orson Krennic, à de remarquables exception près, a été habitué à obtenir ce qu’il voulait. Cette fois ne fait pas exception, et pourtant, Galen demeure convaincu de pouvoir bouleverser l’ordre établi. Certains signes l’y encouragent, d’ailleurs, comme le fait de constater qu’Orson ne retire aucune fierté de ses manigances et de ses duperies quand il lui confesse avoir commandé chez un traiteur.
"Une chance que je sois venu dans ce cas, je suis convaincu que tu as commandé bien plus qu’il n’en faut pour une seule personne", fait-il comme une manière de lui laisser entendre que sa manière de faire est au final trop attendue pour lui être reprochée. "Tu n’avais pas à te donner tant de mal", reprend-il ensuite en désignant d’un geste de la tête la bougie au centre de la table, une parmi tant d’autres. Non, il n’en avait pas besoin. Galen n’aurait pas rebroussé chemin, même si Orson n’avait pas fait le moindre effort. "Mais j’apprécie", reprend-il, tout à fait sincère, une manière de lui faire comprendre que de telles attentions seront plus qu’appréciées à nouveau à l’avenir. Galen se saisit de sa coupe de champagne, mais au moment de trinquer, à la suggestion d’Orson, ce n’est pas à leurs retrouvailles qu’il porte un toast. "A ce qui doit se passer", fait-il alors sans rien expliciter, avant de boire une première gorgée de ce liquide pétillant qui était certainement pile ce dont il avait besoin, en l’occurrence, pour rassembler ce qui lui manque de courage, au-delà de toute la détermination qu’il affiche alors, parce qu’il est en présence d’Orson, et que ça fait toute la différence. "Comment va ton épaule ?" reprend-il sur le ton de la conversation – pour dissimuler le fait qu’il se sent plus concerné qu’il ne le prétend. Il n’a pas voulu revenir sur cet épisode, ce moment qu’il leur a fallu revivre, et sur le geste inattendu d’Orson, qui s’était mis en danger dans l’intention de lui sauver la vie. Cette action, ce geste sacrificiel, l’a marqué sans pour autant qu’il daigne y revenir… parce qu’il ne devine que trop bien de quel manière Orson y réagira. C’est pour cette raison d’ailleurs qu’il ne semble pas vraiment le dire avec sérieux, alors même que la réponse à cette question l’intéresse véritablement. "Il serait regrettable de la malmener quand tes poignets seront menottés"
Son regard s’ancre à celui d’Orson avec une intensité que ses mots ne disent pas. En une phrase, il veut fixer la dynamique de cette soirée, et il veut découvrir dans les prunelles d’Orson cette étincelle qui le convaincra du fait qu’au fond, ce dernier ne voulait sans doute pas autre chose.
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Orson C. Krennic
▿ Ton univers : Rogue One: A Star Wars Story
▿ Date de naissance : 14/04/1981
▿ Age : 43
▿ Métier : Ex-romancier de génie, auteur de best-sellers et désormais ingénieur en armement à Mordor Industries depuis fin 2022 • Critique littéraire à ses heures perdues • Expert en science-fiction
▿ Quartier : Baker Street Avenue, dans un appartement en colocation avec son fiancé, Galen Erso.
▿ Côté cœur :
― Krennic laughed to ease the mood. “You know what I find interesting – or maybe ironic is the word. It’s that each of us wants what’s best for you. In a way, we’re competing to make you happy, as old-fashioned as that sounds. And each of us has a different idea about what you should be doing. (…) and I maintain that you’re meant for bigger things, and will continue to do whatever I can to bring opportunities to your attention.” Galen smiled thinly. “Don’t think I don’t appreciate it.”
(CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
― “We have to put some meat back on those bones of yours,” he said as he crossed the cabin to Galen, “but I think I could get used to the beard.” (Orson Krennic to Galen Erso – CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
― Was Galen to become the prize in a contest between them? Well, hadn’t he always been that? (Orson Krennic about Galen Erso and his rivalry to Lyra Erso – CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
••• ❝ i'll never stop looking for you. i'll never let you entierly. you’re the only truth in a sea of lies. you're in my blood. now and forever. ❞
—⥼ ※ ⥽—
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― Beings had been known to hide on Coruscant for a lifetime, but Galen wouldn’t be one of them. He wouldn’t be able to stay away from his research. He would have a change of heart. He would turn himself in. He would reach out… The anger and despair he had felt in the air-speeder returned and settled on him like a great weight. “Galen,” he said, as if orphaned. Then: “Galen!” shouting it to the busy sky. (Orson Krennic about Galen Erso – CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
—⥼ ※ ⥽—
••• « It’s just so hard not to think of you...
think of where you are.
My Stardust, my Death Star. »
▿ Dons/capacités/pouvoirs :
▿ L’Étoile de la Mort
▿ Blaster lourd DT-29 amélioré (macroscope)
▿ Astromécano C2-B5
▿ Expertise tactique et stratégique
▿ Connaissances approfondies en armement
▿ Autre(s) compte(s) : Orion Black ◊ Nolan Sorrento ◊ Sheev Palpatine ◊ Thalassa Tarkin ◊ Celia St. James ◊ Sauron ◊ Perséphone
▿ Messages : 380
▿ Points : 986
▿ Date d'inscription : 05/03/2022
▿ Notes :
▵ LAME IVDU TAROT ○ L'EMPEREUR
—⥼ ※ ⥽—
AUTORITÉ ╳ ACTION ╳ POUVOIR ╳ DIRECTION ╳ VOLONTÉ ╳ PERSÉVÉRANCE ╳ ENTÊTEMENT ╳ PUISSANCE ╳ TYRANNIE
—⥼ ※ ⥽— « We were on the verge of greatness. »
-(O)rson (C)allan (K)rennic-
« I don't have to sell my soul. He's already in me. I wanna be adored. I don't need to sell my soul. He's already in me. I wanna be adored. You adore me. I wanna be adored. I gotta be adored. » ( i wanna be adored ϟ the stone roses )
« I used to roll the dice. Feel the fear in my enemy's eyes. Listen as the crowd would sing: now the old king is dead ! Long live the king ! One minute I held the key. Next the walls were closed on me and I discovered that my castles stand upon pillars of salt and pillars of sand.
People couldn't believe what I'd become. Revolutionaries wait for my head on a silver plate. Just a puppet on a lonely string. Who would ever want to be king.
┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ I used to rule the world.
┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉
Seas would rise when I gave the word. Now in the morning I sleep alone. Sweep the streets I used to own. For some reason I can't explain, once you'd gone there was never, never an honest word.
┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ That was when I ruled the world. » ( viva la vida ϟ coldplay )
— ◊ ◊ ◊ ◊ ◊ —
•••
it's his project.
it's his life.
it's his everything.
it's the death star.
•••
▴ WILHUFF T. (1 - AU) -0 BBY ❘ Krennic survit à Scarif ⋄ Retrouvailles explosives ✰ (MAJ ✎ 23.02)
▴ WILHUFF T. (2 - AU) -10 BBY ❘ Krennic a une liaison cachée avec le fils de Tarkin ⋄ Réalité dans laquelle Garoche est en vie ✰ (MAJ ✎ 09.10)
▴ WILHUFF T. (3 - AU) -31 BBY ❘ Jeunesse de Krennic à Brentaal ⋄ Tarkin est enseignant ⋄ Relation professeur-élève ✰ (MAJ ✎ 23.02)
▴ WILHUFF T. (4 - AU) -13 BBY ❘ Galen Erso est mort ⋄ Tarkin est amoureux de Krennic ⋄ Obsessions ✰ (MAJ ✎ ??.??)
▴ WILHUFF T. (5 - AU) 4 ABY ❘ Post-Bataille d'Endor ⋄ Tarkin et Krennic ont survécu à Scarif & Yavin ⋄ Incarcération ⋄ Passion inavouée ✰ (MAJ ✎ 23.02)
▴ WILHUFF T. (6 - AU) 4 ABY ❘ Post-Bataille d'Endor ⋄ Krennic a trahi l'Empire et est un agent important de la NR ⋄ Tarkin est arrêté ⋄ Krennic et Tarkin sont des ex-amants ⋄ Interrogatoire ✰ (MAJ ✎ 28.03)
▴ WILHUFF T. (7 - AU) 2022 ❘ Sur l'île ⋄ Krennic et Tarkin sont en couple ⋄ Leurs souvenirs sont revenus ✰ (MAJ ✎ ??.??)
▴ WILHUFF T. (8 - AU) 2022 ❘ AU!Moderne ⋄ Krennic et Tarkin sont associés de leur start-up ⋄ Passion refoulée ⋄ Galen a rompu avec Krennic ⋄ Voyage dans les îles ✰ (MAJ ✎ 17.03)
▴ WILHUFF T. (9 - AU) 4 ABY ❘ Suite AU!Prison ⋄ Douches ⋄ Incarcération ✰ (MAJ ✎ 02.02)
▴ WILHUFF T. (10 - AU) -18 BBY ❘ Babysitting qui tourne mal ⋄ Krennic surveille le fils insupportable de Tarkin ✰ (MAJ ✎ 27.03)
writing music: RUIN THE FRIENDSHIP •• DEMI LOVATO ▵ WHY •• SKINNY LIVING ▵ THINGS WE LOST IN THE FIRE •• BASTILLE ▵ SURROUND ME •• LEON ▵ SOMEBODY'S LOVE •• PASSENGER ▵ DANCING WITH THE DEVIL •• DEMI LOVATO note:
“It's just a little red wine, I'll be fine. Not like I wanna do this every night. I've been good, don't I deserve it? I think I earned it, feels like it's worth it in my mind. It's just a little white line, I'll be fine. But soon that little white line is a little glass pipe. Tin foil remedy almost got the best of me. I keep praying I don't reach the end of my lifetime. Twisted reality, hopeless insanity. I was dancing with the devil. Out of control. Almost made it to heaven. It was closer than you know. Playing with the enemy. Gambling with my soul. It's so hard to say no. Thought I knew my limit. I thought that I could quit it. I thought that I could walk away easily. But here I am, falling down on my knees. Praying for better days to come and wash this pain away. Could you please forgive me?” (DANCING WITH THE DEVIL ▵ demi lovato)
◒◓
APPARTEMENT D'ORSON KRENNIC – 26 MAI 2022
Encore sous le coup des premiers vertiges de ce baiser langoureux inattendu, Orson ne semble pas dans on état normal durant quelques minutes. Il déambule dans le salon, alors que Galen est bien installé sur le canapé en face de lui. Il hésite entre s’installer à ses côtés, sur le fauteuil ou bien rester debout. Il hésite également entre s’enfiler les coupes de champagne haut de gamme et demeurer sobre le plus longtemps possible. Comment trouvera-t-il le courage de prendre la bonne décision qui lui permettra de sceller leurs retrouvailles par la promesse d’une idylle ? Il ne peut s’empêcher de repenser à la manière dont ils se sont retrouvés, puis quittés. Orson Krennic a sincèrement souhaité séduire Galen Erso ce soir. Par son apparence soignée, par la décoration de son appartement, par le choix de l’alcool, du repas et même du dessert. Il a pensé à tous les détails pour satisfaire, — non seulement son égo — mais le désir de Galen. Le choix d’un excellent traiteur n’est rien d’autre qu’une évidence pour Orson, tout comme celui de déployer des trésors d’imagination et de séduction pour l’amener entre les quatre murs de son appartement. Krennic n’a toutefois pas la conscience tranquille. Une part de lui redoute que Galen s’en aille à l’instant même où il aura découvert que tout était calculé entre eux. Galen ne semble toutefois pas partir. Malgré cette tirade assassine qui bourdonne dans ses oreilles comme un essaim de guêpes sauvages : « Une chance que je sois venu dans ce cas, je suis convaincu que tu as commandé bien plus qu’il n’en faut pour une seule personne. » Galen comprend tout et ne semble pas particulièrement offusqué. Dans d’autres circonstances, Orson aurait très certainement éclaté de rire. Ce cynisme est inhabituel dans la bouche du scientifique, au point qu’il amplifie la gêne apparente d’Orson. Comme une vraie pile électrique, l'impérial se met à gesticuler dans la pièce en buvant des gorgées de son champagne pour anesthésier la force de son émoi. Il arrête son chemin face à la fenêtre, qu’il entrouvre légèrement pour laisser passer une mince brise d’air frais. Elle vient fouetter son visage (c'est pas la seule chose qui va le fouetter bientôt), froide et cinglante mais terriblement réconfortante (la lumière n'est pas allumée à tous les étages). L’envie d’ouvrir un paquet de cigarettes le titille quelques secondes, avant de se voir balayée par la voix de Galen Erso. Son corps se crispe alors sous l'intonation de cette voix traînante, et un long frisson plaisant vient se nicher dans le creux de ses reins. Cette voix... dans son dos est exquise. Il fantasme un instant sur les mains de Galen au niveau de ses hanches, et le son de sa voix dans le creux de son oreille, jusqu'à son souffle le long de la peau de sa nuque, assiégée de frissons de plaisir. « Tu n’avais pas à te donner tant de mal. » Une grimace recouvre immédiatement le bas du visage d’Orson Krennic, avant que ses lèvres ne se pincent durement en une moue boudeuse. Il craint durant une fraction de seconde de ne pas avoir réussi sa mission de séduction. Galen se trompe. Orson estime qu’il est de son devoir de se donner autant de mal. Il ne peut de toute manière faire autrement. Un éclair de déception traverse ses beaux yeux bleus, en réalisant que ses efforts ne semblent pas appréciés à leur juste valeur. Le doute s’engouffre en lui, avec ses voisins, l’incertitude, la culpabilité et les regrets. Orson s’est simplement positionné à la place de Galen, en imaginant ce qui est en mesure de lui plaire et ce qui peut le séduire. Il s’est persuadé que Galen ne peut qu’apprécier tous ces détails. Lorsque Galen reprend la parole pour préciser son propos, c’est un soupir de soulagement qui s’échappe des lèvres d’Orson Krennic. « Mais j’apprécie. » C’est d’un simple hochement de tête, qu’il répond à son interlocuteur. Le sourire revient au coin de ses lèvres. Galen apprécie. Orson réitérera ses efforts. Les deux hommes lèvent alors leurs coupes de champagne, dans le but de faire tinter le cristal. Orson trinque à leurs retrouvailles — Galen lui a terriblement manqué depuis quinze jours. D’autant plus après la manière violente dont ils se sont séparés. Galen, lui, semble vouloir trinquer à autre chose. Jamais Orson n’aurait imaginé que Galen aurait pu vouloir trinquer avec autant de perversité. « A ce qui doit se passer. » Orson ne répond pas dans l’immédiat et se contente de trinquer silencieusement en pesant dans son esprit l’importance de cette phrase. A ce qui doit se passer…Une phrase loin d’être anodine, un engagement d’union charnelle future. Lorsque leurs coupes se heurtent avec délicatesse dans un tintement familier de cristal, les deux orbes glaciers de Krennic ne quittent pas leurs semblables une seule seconde. Ils se dévisagent longuement, avant de porter leurs coupes à leurs lèvres. Orson dévore son alcool sans prendre le temps d’en savourer la texture ou le goût légèrement fruité. Il boit pour oublier la nervosité qui tremble en lui depuis l’arrivée de Galen dans son appartement.
Orson capte avec attention tous les regards furtifs de son invité sur chaque partie de son corps. Il le voit ainsi apprécier la vue de son costume, le bleu de ses yeux, le sourire au coin de ses lèvres moqueuses, et enfin, son épaule droite. Cette fameuse épaule. Celle qu’il a blessé en voulant sauver la vie de Galen Erso. Le sourire présent sur ses lèvres se volatilise en un battement de cil. Avant même que Galen n’ouvre la bouche pour parler, Orson sait déjà qu’il va remettre l’évènement sur le tapis. La dernière fois qu’ils ont abordé le sujet, Krennic s’est mis en colère très fort. Il a oublié pendant une fraction de seconde tous les sacrifices faits par Galen Erso pour l’acculer, lui reprocher sa propre descente aux Enfers, sa déchéance sociale et personnelle. Galen Erso est la cause de tous ses tourments depuis Brentaal IV. Il l’a accusé de cela, avant de se raviser — mais trop tard. Le mal a été fait sous une impulsion malheureuse. La cruauté a été dite sous un coup de colère dévastateur, empreint d’une terreur sans nom. Une terreur qu’il a refusé de verbaliser par excès de fierté. Orson a refusé de justifier la dureté de ses propos par cet aveu de faiblesse. Il a eu peur. Peur de perdre Galen. Peur de se perdre avant d’avoir lui-même pu goûter à leur idylle. Peur que Galen ne puisse jamais l’aimer en retour. Peur de n’être… qu’une erreur de parcours dans l’esprit de Galen Erso. Peur de mourir. Ici et maintenant, sous les yeux de Galen, au commencement de tout. Certains mots sont capables d’être encore plus tranchants que la meilleure lame d’un couteau. Ils se sont quittés sur cette dispute violente, sur cette dernière étreinte sanglante — celle d’un membre meurtri, ayant besoin de repos, et non d’être sollicité dans un effort vain de recoller les morceaux d’une histoire qui n’a jamais véritablement commencé. C’est d’ailleurs l’une des raisons qui ont poussé Orson à se confier aussi librement par messages, deux semaines plus tard. Il a senti avoir besoin de clarifier des choses pour convaincre Galen de lui reparler, de revenir dans son appartement et de lui confier une fois encore le contrôle de son corps. Pour cela, il est même prêt à lui donner le sien comme outil, comme moyen de vengeance. Ils seront alors quittes. Krennic est conscient d’avoir de nombreux torts depuis leur dernier voyage dans le passé. Il a corrompu l’âme de Galen de manière purement égoïste, en l’incitant à annuler son mariage, pour ensuite lui donner toutes les raisons du monde de douter de sa bonne foi. Galen pense qu’Orson ne l’aime pas vraiment — que ce n’est que du désir, une envie de possession physique et mentale, dépourvue de toute implication émotionnelle. Comme un sociopathe. Orson est-il vraiment un sociopathe ? Un peu… mais ses sentiments pour Galen Erso sont sincères, même s’il dispose d’une curieuse manière de les lui montrer. « Comment va ton épaule ? » Galen relance le sujet, sur un ton moins sérieux que la première fois. Un ton presque léger, faussement intéressé. Orson ne comprend pas que Galen s’inquiète sincèrement pour lui. Il interprète cette question comme — une question banale, mondaine et courtoise. Juste histoire de lancer un sujet de conversation au hasard. Les motivations de Galen Erso sont pourtant pleines de compassion et de regrets, peut-être même de culpabilité, mais elles restent cachées sous un obscur voile opaque. « Mon épaule… Eh bien… » répète Krennic un peu trop durement. Il semble réfléchir sérieusement à cette question, hésitant entre faire preuve d'honnêteté ou exagérer le trait. Même si le ton de Galen n’est pas celui des reproches, il est passablement agacé de revenir sur la douleur cuisante qui l’a fait hurler de désespoir pendant des jours. « Elle t’intéresse maintenant ? » argue-t-il en haussant un sourcil. Krennic est sur le point de démarrer une nouvelle polémique sur un ton moralisateur en voulant développer la culpabilité de Galen dans son fâcheux accident, mais se retient de justesse. Inutile de gâcher cette soirée en si bon chemin. Krennic se remémore douloureusement des circonstances précises de sa blessure, mais surtout de l’arrogance qui a pris possession de lui, du dédain qu’il a éprouvé à l’encontre de Galen en voulant le punir pour l’avoir à ce point affaibli. Galen le rend faible depuis toujours, mais encore plus depuis qu’ils couchent ensemble. « Elle est encore bien douloureuse… Selon l’utilisation que j’en fait. » souffle-t-il dans un soupir exagéré. Fort heureusement pour ses tâches quotidiennes, c’est un gaucher. L’épaule de Krennic est presqueguérie, mais l’impérial éprouve une envie irrésistible d’en rajouter une couche. Il espère lire une pointe de culpabilité dans les yeux de son « meilleur ami ». « C’est pour cette raison que j’ai commandé chez un traiteur. »Mensonges, encore. Ce n’est pas à cause de son épaule qu’il a commandé chez un traiteur, mais parce qu’il n’est pas un cuisinier hors pair. Orson n’a jamais cuisiné de toute sa vie. Dans son monde, il a toujours eu des domestiques ou des esclaves à son service, prêts à satisfaire tous ses caprices. Sur l’île et dans l’ignorance de ses origines, il a alterné entre commandes et dîners au restaurant tous les jours. (ça y va la vie d’écrivain à succès) Krennic fantasme d’attendrir Galen, et le pousser à s’apitoyer sur un état de santé défaillant. (TOUSSE) « Mais… elle va mieux qu’il y a deux semaines. » conclut-il, en décidant au bout d’une courte pause de rompre le suspense inutile qui entoure l’évolution de son état de santé. C'est vrai qu'il a l'air drôlement atteint, se servant et buvant son champagne sans trembler, jouissant apparemment d'une parfaite dextérité des deux bras.
Alors qu’il arbore une expression boudeuse, en repensant aux circonstances exactes de sa blessure, les mots de Galen Erso viennent le ramener à la réalité. Son visage s’éclaire de manière soudaine, tout comme son regard, d’une étrange lueur. « Il serait regrettable de la malmener quand tes poignets seront menottés. » À l’instant même où ces mots s’échappent de la bouche du scientifique, son corps se tend mystérieusement. Une source soudaine de chaleur émane de son échine jusqu’à son bas-ventre, faisant enfler sa virilité sous son jean brut. La détresse de lit sur les traits de son visage, mais pas seulement, il y a une lueur d’admiration dans le fond de ses prunelles. De l’admiration pure, de l’abandon même. Tant d’émotions se reflètent dans ses yeux. Violentes et contradictoires. Une part de lui est bouleversé par l’idée de perdre tout contrôle sur un plan aussi intime et personnel, tandis qu’une autre part aspire à s’abandonner dans toute la perversité et le caractère sordide de ses fantasmes nocturnes. Il sent le goût du danger, la perte de contrôle. Krennic déglutit alors difficilement. Il cligne ses beaux yeux bleu océan, stupéfait par le comportement audacieux de son amant. La voix de Galen résonne, — comme un écho — dans les méandres de son esprit. Galen ne vient pas de promettre de… Non ? Pas Galen Erso. Ce pacifiste, ce bon père de famille, ce scientifique doux et patient s’est métamorphosé ce soir. Galen vient de sous-entendre qu’il est sur le point de lui faire subir les pires sévices. Loin d’être horrifié par cette menace qui résonne à ses oreilles comme une promesse, il est par contre décontenancé. Galen Erso vient de le déstabiliser. Il tombe des nues, lui, témoin de pareilles promesses sordides. Krennic reste même sans voix durant des secondes, qui s’éternisent et deviennent de longues minutes de réflexion. Il comprend assez vite que Galen attend son approbation. Les deux hommes rendent silencieux. Leurs regards ancrés l’un dans l’autre avec intensité. Orson réalise les tremblements de ses mains, et les dissimulent en portant sa coupe à ses lèvres pour la terminer d’une traite. L’alcool pétillant coule le long de sa gorge, et devient très vite la seule chose qui apaise les premiers signes de l’excitation de son corps. Il refuse de briser la magie de cet échange visuel si intense, presque sensuel. D’un simple échange de regard, les amants se comprennent. Galen peut lire dans les yeux d’Orson un mélange de désir et de violence. Une envie de se jeter sur lui pour l’embrasser à pleine bouche jusqu’à l’étouffement, de déchirer ses vêtements pour capturer chaque centimètre de peau sous ses doigts, de lui faire l’amour jusqu’à le ravager. Orson désire ardemment lui agripper les cheveux — ces mèches soyeuses qu’il adore tant. Ces cheveux blond foncé, parsemées d’argent. Galen vise en plein dans le mille d’une manière si déconcertante qu’elle électrifie tout son corps. La perversité d’Orson Krennic est prévisible, s’en est presque risible. L’intention cachée derrière l’envoi de cette photographie n’a jamais été de dominer Galen, mais bien que ce soit Galen qui prenne les rennes de leur sexualité.
Krennic attend encore un instant avant de s’exprimer, il cherche des mots — pour la première fois depuis le début de leur idylle, c’est le trou noir. Il veut se raccrocher à ses mécanismes familiers de manipulation, mais tout effort est vain. Orson est trop mis à nu, vulnérable pour que cela puisse être bien efficace. Il capte dans le marron chocolat des yeux de Galen une satisfaction particulière. Galen semble réjoui de lire en lui autant de fébrilité et de crainte. Krennic est terrifié par la dynamique voulue par Galen, une dynamique qu’il désire violemment, mais qui l’effraie autant qu’elle l’excite. « Ahhh… Galen… » soupire l’impérial en détournant les yeux — son regard est d’un coup fuyant. Plus les minutes passent et plus le visage de Krennic passe du livide au rouge — cette légère teinte cramoisie recouvre ses joues creuses. Rien d’étonnant, au vu des bouffées de chaleur étouffantes qui assaillent son corps. Il se sent même durcir au point de supplier, et essaie alors de dissimuler son importante excitation avec une première pirouette de déni. « Parce que… tu penses que je vais concéder à l’idée absurde d’être sous tes ordres ? » dit-il sur un ton cynique, riant légèrement au beau milieu de sa tirade. Oh, bien sûr que si, Krennic va l’accepter. La curiosité malsaine d’Orson Krennic est si forte, qu’il est bien capable d’instaurer avec enthousiasme un rapport de force entre eux. Il est capable de s’abandonner complètement aux caprices de Galen. C’est d’ailleurs ce qu’il convoite secrètement, même s’il est trop pudique et bouffi de fierté pour verbaliser cette envie. Il est prêt à donner son corps à Galen Erso et à le laisser le malmener comme bon lui semblera. « Tu penses que j’ai envie d’être vulnérable ? »Oui, tu en as envie, chuchote sa conscience. Orson veut connaître le goût de la soumission et du supplice. Quelque chose qu’il n’a encore jamaisexpérimenté. Il désire ardemment se retrouver menotté, entre autres activités réjouissantes. Seulement par Galen Erso. Seulement lui. Cela fait presque trente ans qu’il attend de subir ses caresses. « Essaies de me convaincre. »Convaincs moi de te faire confiance. Une confiance totale, Galen. C’est un défi. Orson le défie de le convaincre de l’entraver et de lui faire connaître les doux vertiges d’être dans la soumission, pour un homme qui a longtemps été un bourreau. Les termes du marché sont déjà acceptés par Orson Krennic, de manière implicite. Son seul regard suffit amplement à fournir la réponse que Galen Erso attend avec impatience. Le regard de l’impérial est brûlant, assombri par la dilatation de ses pupilles sous la force d’une excitation sexuelle sans pareille. « Montre-moi. » renchérit Krennic d’une voix amusée, mais terriblement suave et chaude. Il se sert alors une deuxième coupe de champagne, avant d’agiter nerveusement ses poings refermés pour calmer les tremblements qui le saisissent encore de temps à autres. Il savoure sa deuxième coupe dans un long soupir d’aise. « C’est quand tu veux, Galen. Maintenant, entre le plat et le dessert, après le dessert, ou pourquoi pas dans la nuit ? Parce que tu restes dormir ici. » Comme pour illustrer sa provocation — parce qu’il est convaincu à tort que Galen n’osera jamais répondre à son défi —, il présente l’intérieur de ses poignets. Il reprend ensuite en affichant un rictus au coin de ses lèvres : « Je n’en aurais pas terminé avec toi avant l’aube. » Krennic agite sa coupe doucement, — s’amusant à faire tourner le liquide dans le sens inverse des aiguilles d’une montre — apparemment obnubilé par ses pensées. Il en sort finalement, et contourne la table basse pour s’asseoir sur le côté du canapé. Galen est à quelques centimètres. L’envie de mettre sa main sur sa cuisse le dévore, il est si élégant ce soir. Apprêté pour lui faire plaisir. Il résiste toutefois, après tout, ils ne sont qu’au début de leur soirée. « Je te ressers ? » Simple politesse. Il n’attend même pas l’approbation de Galen, et s’empare du champagne pour remplir une nouvelle coupe d’alcool pétillant.
ஃ Haven't they suffered enough? But you can't get enough of shutting down systems for personal gain. If you mess with things selfishly, they're bound to come undone. Do you get off on pain? We're not pawns in your game. – Commander In Chief (demi lovato) ஃ
Galen Erso
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“You realize that he’s never going to stop looking for you, Galen. You’re in his blood, crystal research or no. He’s never going to let go of you entirely.”
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Lun 18 Juil - 18:44
Can't get you out of my heart
Galen s’efforce de demeurer le plus impassible possible tandis qu’Orson, sans surprise, remet en question l’intérêt qu’il peut avoir à l’interroger sur sa douleur… Une telle question n’est bien sûr pas innocente. Il n’est pas seulement question de lui demander comment il se sent physiquement, mais comment il se remet d’une situation qui s’est révélée d’une brutalité sans nom, pour l’un comme pourt l’autre. S’il le fait d’un ton qui laisse suggérer un manque regrettable de considération, c’est dans l’intention de se protéger, de se préserver. Il n’oublie pas ce qu’a été le comportement d’Orson peu avant leur retour sur l’île, il n’oublie pas que la valeur de son sacrifice s’était vue estompée par la cruauté de ses propos. La réponse d’Orson n’a rien de particulièrement agréable, pourtant, Orson sait toutefois apprécier ce qu’il pense pouvoir lire entre les lignes : s’il est en état de se placer en victime, de se plaindre d’une douleur fantôme que le temps a estompée, c’est que ça ne va pas si mal, au fond. Douleur ou pas, Orson aurait très certainement fait appel à un traiteur dans tous les cas – à bien y réfléchir, Galen n’est pas sûr de l’avoir vu cuisiner un jour. Il va mieux, et cela le rassure tout de même. Mais il n’ignore pas que les blessures les plus longues à guérir sont celles qui se voient le moins. Dans son cas comme dans celui d’Orson, ces blessures sont nombreuses, et elles seront longues à cicatriser si cela doit seulement advenir un jour. Galen se contente de cette réponse même si elle n’est pas tout à fait satisfaisante. Il range son inquiétude au profit de ce comportement direct qui est le sien depuis son entrée dans l’appartement d’Orson. Comme une manière de se protéger de ses propres tourments, de l’ampleur de ses sentiments, en les cantonnant à quelque chose de prosaïque, quelque chose qu’il peut et sait maîtriser sans trop de difficulté.
Cette lueur qu’il voit passer dans le regard d’Orson au moment d’évoquer les menottes et l’usage que Galen a l’intention d’en faire n’échappe pas à ce dernier. Dans ses iris d’un bleu envoutant, il pense lire de la surprise certes, mais de l’envie, surtout Oui, une envie insoupçonnable, peut-être même insoupçonnée. Le silence les enveloppe un instant, tendu peut-être, mais en rien inconfortable alors que leurs prunelles se toisent, les unes à la recherche d’un consentement tacite, les autres déstabilisées par la tournure inattendue des événements. Non, ce silence n’a rien d’inconfortable, car à mesure que Galen constate l’évolution de la pensée d’Orson en se concentrant sur la seule lueur dans son regard, il saisit également de façon flagrante, percutante, à quel point il leur est possible de se comprendre et de communiquer sans un mot (et dans le même temps, pourtant, ils demeurent incapables de se comprendre concernant les choses les plus essentielles – c’est à n’y rien comprendre). Galen inspecte chaque détail du visage rougissant de son amant tandis qu’Orson détache finalement son regard du sien, comme en quête d’une répartie impossible à trouver. Qui sait s’il ne songe pas à se dérober aux désirs manifestes que les paroles de Galen lui inspirent ? Dans tous les cas, c’est trop tard. Les propos de Galen tenaient lieu de promesse, et cette promesse, il compte bien la respecter à la lettre. Il hoche simplement la tête tandis qu’Orson suggère qu’il ne saurait avoir envie d’être sous ses ordres, ou avoir envie d’être vulnérable.
"Peu importe tes envies, c’est ce qui va se passer."
Mais Galen sait que c’est ce qu’Orson veut, sans quoi jamais il ne s’exprimerait de la sorte. Il éprouve une certaine forme de satisfaction à faire preuve d’une telle autorité, qui lui est autrement peu coutumière, mais il est évident que l’assentiment d’Orson est un élément-clé pour lui, plus qu’il ne saura l’affirmer à voix haute. Galen n’a pas besoin de convaincre Orson, et il le sait. Mais ça ne l’empêchera pas de le faire si besoin est. Même au moment de vouloir se laisser dominer, Orson donne des ordres, comme une ultime tentative de garder le contrôle… Mais Galen ne se laisse pas décontenancer pour autant. En lui donnant le feu vert, il s’autorise encore quelques directives que Galen lui passe avec une certaine satisfaction. Sentir Orson si fébrile à la seule perspective de se livrer à un tel jeu occulte ses propres appréhensions quant à ce qui ne peut qu’être un rôle de composition pour lui, capable certes de mener une équipe de recherches (et encore, il comptait bien souvent sur Lyra pour recadrer tout ce beau monde), mais pas capable de grand-chose d’autre en matière d’autorité. Un sourire se dessine au coin de ses lèvres tandis qu’Orson lui présente ses poignets, offert à ses intentions, ses directives quelles qu’elles puissent être. N’importe quand. N’importe comment. A n’importe quel prix. Toute la nuit. Parce que tu restes dormir ici. La perspective de se réveiller aux côtés d’Orson a quelque chose de terriblement agréable, et en même temps délicate. Mais il rejette cette pensée pour se concentrer sur l’instant présent.
"D’ici l’aube, c’est toi qui me supplieras d’en finir avec toi", répond-il sans le regarder dans les yeux, redoutant peut-être qu’une telle manœuvre trahisse son inconfort à l’idée de prononcer des paroles destinées à aiguiser ses envies, mais qui lui ressemblent au fond si peu. "Ce ne sera pas nécessaire", ajoute Galen quand Orson propose de le resservir, après s’être installé à ses côtés. Pourtant, il le sert quand même.
Galen ne daigne même pas jeter un œil à sa coupe de champagne à nouveau remplie. Il ne quitte pas Orson des yeux, le détaille d’un regard impudique, se concentre sur sa présence, sa prestance, son élégance naturelle rehaussée par tous les efforts qu’il a fournis pour se montrer sous son jour le plus agréable et séduisant. La beauté de chacun de ses traits, l’odeur de son eau de Cologne. Il n’a pas l’intention d’attendre un instant de plus, oblige Orson à négliger son propre verre. Galen n’a faim que d’Orson Krennic, il sera l’apéritif, l’entrée, le plat, le dessert, tout. Alors il n’attend pas. Il n’attend plus. Ses lèvres se jettent sur les siennes et ce sont elles qu’il dévore avec appétit alors que ses doigts s’agrippent à son cou avec fermeté. Il mordille légèrement sa lèvre inférieur avant de se frayer un chemin de sa langue tout contre la sienne. Le cœur battant, il n’envisage plus de reprendre son souffle. Il l’embrasse pour voler celui d’Orson, il l’embrasse comme si sa vie en dépendait. Avec toute la passion, la fougue, la puissance de ses émotions contradictoires… Ses baisers sont mille fois plus enivrants que ne saurait l’être n’importe quel champagne millésimé. Il lui faut se faire violence et ne pas succomber complètement aux longues minutes que dure ce baiser ponctué de quelques caresses.
"Suis-moi", lui ordonne-t-il à quelques millimètres à peine de ses lèvres, y déposant un souffle chaud, chargé de promesses.
Ce n’est pas une suggestion qu’il lui adresse de sa voix grave et suave, ce serait davantage un avertissement. Ça a déjà commencé. Il lui attrape le poignet avec fermeté tout en l’entraînant dans son sillage alors qu’il le guide jusqu’à sa chambre, où il met alors les pieds pour la toute première fois. Pour ne pas laisser quelques pensées évasives le dévier de son objectif, il évite de s’attarder sur sa décoration et tous ces détails qui l’auraient autrement intrigué, sans doute. Il n’y a que sur son lit qu’il daigne poser les yeux plus longuement.
"Allonge-toi", reprend-il toujours sur le même ton. "Et ne bouge pas", reprend-il, péremptoire. Lui-même reste debout, attendant qu’Orson s’exécute. Seulement ensuite reprend-il la parole. "C’est là-dedans ?" demande-t-il en désignant le tiroir de sa table de chevet.
Il n’attend pas la réponse d’Orson ou même son approbation pour fouiller à l’intérieur. Ce qu’il découvre dans ce fameux tiroir a de quoi le décontenancer tant son contenu en révèle long sur les pratiques, les désirs, les fantasmes et les préférences d’Orson. Son esprit échaudé imagine pour chaque objet qu’il déniche dans ce fameux tiroir un usage si délicieux qu’il fait naître dans son bas-ventre une chaleur presque insupportable. En son for intérieur naît la promesse de ne laisser de répit à Orson qu’une fois qu’il en aura vidé et utilisé tout le contenu. Il pourrait se sentir atterré, affligé… Il n'est rien de tout ceci, plus à ce stade, c’est l’excitation qui prend le pas sur n’importe quelle autre considération tandis qu’il songe à l’usage qu’il pourrait faire de ces menottes, de ces ceintures, de ce… Ses sourcils se froncent légèrement au moment de sentir la texture satinée de ce qui ressemble à une boîte carrée. Une boite à bijou. Pas n’importe quel type de boîte à bijou.
"Ferme les yeux", ajoute Galen d’un ton urgent, attendant de s’être assuré qu’il le fasse bel et bien pour ouvrir discrètement la boîte et observer – on est plus à une indiscrétion près, te gêne surtout pas, Galen – son contenu.
Son cœur se tord de douleur au moment de se voir confirmées toutes ses appréhensions. Une bague de fiançailles. Mais pas seulement. Gravée en son centre, il y a une inscription. Déclaration enflammée, romantique. Les dernières certitudes de Galen s’effondrent net. Ce sont toutes les miettes de conviction qu’il avait su conserver encore qui se voient soufflées par cette découverte. Galen récupère la boite, la glisse dans la poche de son pantalon, tente de lutter contre cet étau qui tout à coup lui comprime la gorge, cette impression de faire une chute vertigineuse (et c’est idiot, au fond… Il vit sur un fil suspendu au-dessus du vide depuis plusieurs jours, naturellement que la chute, violente, brutale, lui pendait au nez). Galen tourne un regard vers Orson. Il a envie de repartir sans demander aucune explication, de partir et de ne surtout pas se retourner. Pourtant, ce n’est pas ce qu’il fait. Son attention se reporte sur le tiroir ouvert. Ses doigts effleurent le métal des menottes qu’il tire de leur cachette dans un cliquetis prometteur. Galen s’installe à présent sur le lit une jambe de part et d’autre du bassin d’Orson, qu’il maintient à présent entre ses cuisses. Avec une brusquerie peu coutumière chez lui, il saisit son poignet, y referme une menotte. Puis vient le tour de l’autre poignet. Orson est à présent attaché aux barreaux du lit. A le contempler ainsi, vulnérable, impuissant… Galen songe qu’il pourrait bien le laisser là, sans aucune hésitation. Ce n’est pas ce qu’il souhaite, pourtant. Galen se penche au-dessus du visage d’Orson, et murmure tout contre ses lèvres.
"Tu peux les ouvrir, maintenant." Au moment desceller ses paupières, Galen veut qu’Orson découvre son regard froid, implacable. Assassin. "Donne-moi une seule bonne raison de ne pas t’abandonner là", fait-un d’un ton chargé de menace. Galen extirpe la boîte à bijou de sa poche, la jette au visage d’Orson. "Elle était pour Jyn, pas vrai ?"
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Orson C. Krennic
▿ Ton univers : Rogue One: A Star Wars Story
▿ Date de naissance : 14/04/1981
▿ Age : 43
▿ Métier : Ex-romancier de génie, auteur de best-sellers et désormais ingénieur en armement à Mordor Industries depuis fin 2022 • Critique littéraire à ses heures perdues • Expert en science-fiction
▿ Quartier : Baker Street Avenue, dans un appartement en colocation avec son fiancé, Galen Erso.
▿ Côté cœur :
― Krennic laughed to ease the mood. “You know what I find interesting – or maybe ironic is the word. It’s that each of us wants what’s best for you. In a way, we’re competing to make you happy, as old-fashioned as that sounds. And each of us has a different idea about what you should be doing. (…) and I maintain that you’re meant for bigger things, and will continue to do whatever I can to bring opportunities to your attention.” Galen smiled thinly. “Don’t think I don’t appreciate it.”
(CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
― “We have to put some meat back on those bones of yours,” he said as he crossed the cabin to Galen, “but I think I could get used to the beard.” (Orson Krennic to Galen Erso – CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
― Was Galen to become the prize in a contest between them? Well, hadn’t he always been that? (Orson Krennic about Galen Erso and his rivalry to Lyra Erso – CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
••• ❝ i'll never stop looking for you. i'll never let you entierly. you’re the only truth in a sea of lies. you're in my blood. now and forever. ❞
—⥼ ※ ⥽—
—⥼ ※ ⥽—
― Beings had been known to hide on Coruscant for a lifetime, but Galen wouldn’t be one of them. He wouldn’t be able to stay away from his research. He would have a change of heart. He would turn himself in. He would reach out… The anger and despair he had felt in the air-speeder returned and settled on him like a great weight. “Galen,” he said, as if orphaned. Then: “Galen!” shouting it to the busy sky. (Orson Krennic about Galen Erso – CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
—⥼ ※ ⥽—
••• « It’s just so hard not to think of you...
think of where you are.
My Stardust, my Death Star. »
▿ Dons/capacités/pouvoirs :
▿ L’Étoile de la Mort
▿ Blaster lourd DT-29 amélioré (macroscope)
▿ Astromécano C2-B5
▿ Expertise tactique et stratégique
▿ Connaissances approfondies en armement
▿ Autre(s) compte(s) : Orion Black ◊ Nolan Sorrento ◊ Sheev Palpatine ◊ Thalassa Tarkin ◊ Celia St. James ◊ Sauron ◊ Perséphone
▿ Messages : 380
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▿ Notes :
▵ LAME IVDU TAROT ○ L'EMPEREUR
—⥼ ※ ⥽—
AUTORITÉ ╳ ACTION ╳ POUVOIR ╳ DIRECTION ╳ VOLONTÉ ╳ PERSÉVÉRANCE ╳ ENTÊTEMENT ╳ PUISSANCE ╳ TYRANNIE
—⥼ ※ ⥽— « We were on the verge of greatness. »
-(O)rson (C)allan (K)rennic-
« I don't have to sell my soul. He's already in me. I wanna be adored. I don't need to sell my soul. He's already in me. I wanna be adored. You adore me. I wanna be adored. I gotta be adored. » ( i wanna be adored ϟ the stone roses )
« I used to roll the dice. Feel the fear in my enemy's eyes. Listen as the crowd would sing: now the old king is dead ! Long live the king ! One minute I held the key. Next the walls were closed on me and I discovered that my castles stand upon pillars of salt and pillars of sand.
People couldn't believe what I'd become. Revolutionaries wait for my head on a silver plate. Just a puppet on a lonely string. Who would ever want to be king.
┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ I used to rule the world.
┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉
Seas would rise when I gave the word. Now in the morning I sleep alone. Sweep the streets I used to own. For some reason I can't explain, once you'd gone there was never, never an honest word.
┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ That was when I ruled the world. » ( viva la vida ϟ coldplay )
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it's his project.
it's his life.
it's his everything.
it's the death star.
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▴ WILHUFF T. (1 - AU) -0 BBY ❘ Krennic survit à Scarif ⋄ Retrouvailles explosives ✰ (MAJ ✎ 23.02)
▴ WILHUFF T. (2 - AU) -10 BBY ❘ Krennic a une liaison cachée avec le fils de Tarkin ⋄ Réalité dans laquelle Garoche est en vie ✰ (MAJ ✎ 09.10)
▴ WILHUFF T. (3 - AU) -31 BBY ❘ Jeunesse de Krennic à Brentaal ⋄ Tarkin est enseignant ⋄ Relation professeur-élève ✰ (MAJ ✎ 23.02)
▴ WILHUFF T. (4 - AU) -13 BBY ❘ Galen Erso est mort ⋄ Tarkin est amoureux de Krennic ⋄ Obsessions ✰ (MAJ ✎ ??.??)
▴ WILHUFF T. (5 - AU) 4 ABY ❘ Post-Bataille d'Endor ⋄ Tarkin et Krennic ont survécu à Scarif & Yavin ⋄ Incarcération ⋄ Passion inavouée ✰ (MAJ ✎ 23.02)
▴ WILHUFF T. (6 - AU) 4 ABY ❘ Post-Bataille d'Endor ⋄ Krennic a trahi l'Empire et est un agent important de la NR ⋄ Tarkin est arrêté ⋄ Krennic et Tarkin sont des ex-amants ⋄ Interrogatoire ✰ (MAJ ✎ 28.03)
▴ WILHUFF T. (7 - AU) 2022 ❘ Sur l'île ⋄ Krennic et Tarkin sont en couple ⋄ Leurs souvenirs sont revenus ✰ (MAJ ✎ ??.??)
▴ WILHUFF T. (8 - AU) 2022 ❘ AU!Moderne ⋄ Krennic et Tarkin sont associés de leur start-up ⋄ Passion refoulée ⋄ Galen a rompu avec Krennic ⋄ Voyage dans les îles ✰ (MAJ ✎ 17.03)
▴ WILHUFF T. (9 - AU) 4 ABY ❘ Suite AU!Prison ⋄ Douches ⋄ Incarcération ✰ (MAJ ✎ 02.02)
▴ WILHUFF T. (10 - AU) -18 BBY ❘ Babysitting qui tourne mal ⋄ Krennic surveille le fils insupportable de Tarkin ✰ (MAJ ✎ 27.03)
writing music: RUIN THE FRIENDSHIP •• DEMI LOVATO ▵ WHY •• SKINNY LIVING ▵ THINGS WE LOST IN THE FIRE •• BASTILLE ▵ SURROUND ME •• LEON ▵ SOMEBODY'S LOVE •• PASSENGER ▵ DANCING WITH THE DEVIL •• DEMI LOVATO •• MAKE ME WANNA DIE ▵ THE PRETTY RECKLESS •• note:
“Then your eyes. I can see in your eyes. You make me wanna die. I'll never be good enough. You make me wanna die, and everything you love will burn up in the light, and every time I look inside your eyes. You make me wanna die. Taste me drink my soul. Show me all the things that I shouldn't know. When there's a blue moon on the rise. I had everything opportunities for eternity, and I could belong to the night.” (MAKE ME WANNA DIE ▵ the pretty reckless)
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APPARTEMENT D'ORSON KRENNIC – 26 MAI 2022
Orson Krennic découvre ce soir un autre visage de Galen Erso. Une facette de sa personnalité insoupçonnable. Pleine d’audace, de dureté, d’autorité et de séduction. Orson Krennic est sincèrement séduit par elle. Enthousiasmé par cette capacité de capter tous ses points faibles d’une simple intonation. Il n’a encore jamais eu le grand plaisir de côtoyer cette facette jusqu’à maintenant. Les mots qui sortent de la bouche de son plus vieil ami sont d’ailleurs faits pour l’émoustiller. « Peu importe tes envies, c’est ce qui va se passer. » Galen veut l’exciter. Galen trouve les mots et la bonne intonation de voix pour le faire brûler. Ce ne sont pourtant que des artifices. Galen n’est pas vraiment quelqu’un d’autoritaire. Orson a connaissance de chaque détail de sa personnalité depuis toujours. Il n’est pas dupe. Galen fait tout cela pour lui. Uniquement pour lui. Galen décide de fournir des efforts émouvants pour éveiller les flammes du désir dans chaque fibre de son corps. Krennic est touché par tous ces efforts. Cela le heurte particulièrement parce qu’il a conscience que ce n’est pas une tâche facile pour le scientifique. Galen n’est pas dans son élément. Orson le sent. Galen est quelqu’un de timide, très pudique. Il l’était déjà sous Brentaal IV et les années n’ont rien changé en ce sens. Les sous-entendus scabreux, les actes sadomasochistes, les mots salaces et vulgaires — loin d’être l’apanage du scientifique. Il détecte même une certaine maladresse, une gêne évidente dans le marron glacé de ses orbes. Galen n’est pas familier dans l’art de commander quelqu’un, — et pourtant — il est bluffant d’autorité. Krennic est flatté jusqu’à la déraison d’être l’objet de tant de sacrifices. Il préfère afficher une mine impassible en voulant faire bonne figure, mais au fond de lui, c’est un volcan qui vient d’entrer en éruption. « D’ici l’aube, c’est toi qui me supplieras d’en finir avec toi. » Woah. Il est prêt à signer maintenant pour toute la nuit. Orson se crispe dans son siège. Ses poings se referment discrètement contre ses cuisses. C’est fou ce que de simples mots peuvent provoquer dans son corps. Un effet presque grisant. Krennic est mystérieusement attiré par le ton provoquant de son plus vieil ami. Un ton qu’il découvre pour la première fois. Galen n’a jamais été du genre à donner des ordres, même du temps de son activité de chef d’équipe scientifique.
Ces promesses exquises le font trépigner d’impatience dans son canapé en velours. Il gonfle encore ce qui le retient d’écraser ses lèvres sur celles de Galen. Il l’ignore, mais réprime toutefois ses pulsions. Pour le moment. Galen lui vend un véritable conte de fées. Ce qui le traverse sous le coup des propos de Galen est déstabilisant. Il n’a jamais éprouvé d’attirance ou d’excitation pour le fait d’être dans la position de celui qui supplie. Le voilà qui tremble à l’idée d’être effleuré par un Galen autoritaire. Il est soudainement pris d’une bouffée de chaleur. Orson récupère sa coupe de champagne, qu’il amène à ses lèvres dans l’espoir de se désaltérer. Lorsqu’il l’embrasse alors avec la passion des premiers émois, des premiers baisers langoureux, des premières fois — c’est comme un véritable feu d’artifices dans son corps. Krennic ne retient même pas un gémissement. Leurs lèvres se mouvent furieusement, et bientôt leurs langues s’étreignent jusqu’à ce qu’ils en perdent la capacité de respirer. Ils aspirent le souffle de l’autre, se délectent du goût et de la texture de leurs langues. Tant de force s’échappe de leur échange, tant d’abandon. Pris dans l’étau vengeur de ce baiser spontané et exigeant, il manque deux ou trois battements cardiaques. Krennic ne compte même plus le nombre de soubresauts et de contractions qui l’assiègent depuis l’instant où Galen s’est jeté sur ses lèvres. Comme un pantin désarticulé, seule sa réponse à ce baiser importe vraiment. Orson répond avec la même ardeur. Si ce n’est plus. Il se sent pris par des vertiges qui le terrassent et le clouent au canapé. Cette passion est inattendue, mais bien accueillie. Elle est similaire au baiser avec lequel Galen l’a accueilli en arrivant dans le vestibule de son appartement. Krennic ne veut manquer aucune seconde de ce baiser, lequel devient très vite la seule chose qui le maintient en vie, en-dehors du rythme de son palpitant. Leurs deux cœurs battent à l’unisson, liés comme leurs lèvres sont scellées. Un lien profond uni Galen et Orson, vieux de presque trois décennies. Krennic refuse de lâcher prise, et à chaque fois que Galen menace de s’écarter de ses lèvres, il pousse en avant pour écraser les siennes encore plus fortement. Ses mains étreignent la peau de sa nuque, tandis que ses doigts se perdent entre les mèches de sa chevelure. Il serre si fort, comme pour vérifier que ce n’est pas un mauvais rêve, que tout est réel. Qu’il n’est pas en train d’halluciner cette scène incroyable dans son propre canapé, sans qu’il n’ait eu à manœuvrer pour obtenir cet abandon et cette explosion de la part du scientifique.
« Suis-moi. » Orson obéit comme un automate. Il vient de perdre toute raison, focalisé sur le son de la voix autoritaire qui le guide entre les couloirs étroits de son appartement jusqu’à sa chambre. Il ne s’étonne même pas du fait que Galen parvient à la trouver avec une facilité déconcertante. Il suit, les jambes tremblantes, le souffle coupé, et le cœur battant la chamade dans sa cage thoracique. Il sait ce qui ça se passer entre eux — ce qui le traverse à cet instant est d’une rare violence. Des sentiments très contrastés. Beaucoup d’excitation, mais aussi de peur. Orson Krennic a peur de s’abandonner complètement à son amant, même s’il le désire follement, cela reste une expérience traumatisante qui ne laissera ni l’un ni l’autre indemne. Orson veut mais a peur de détester cette pratique, — ou au contraire — de trop l’aimer. Lorsqu’ils pénètrent dans sa chambre, un léger frisson vient parcourir son dos. Elle est rangée, méticuleusement rangée. S’en est presque trop impersonnel. Quelques livres et bibelots précieux se trouvent mis en évidence, dont ses ouvrages qui trônent dans une sorte « d’autel à sa gloire » au creux de la rangée centrale d’une bibliothèque. « Allonge-toi. » dit Galen, ce à quoi, il n’accorde aucune réponse. Krennic déambule dans la pièce, et s’exécute. Il se débarrasse de sa veste de costume, qu’il étend convenablement sur le dossier d’une chaise de style vintage. Classe et distinguée. Très époque de la renaissance française. À chaque fois que Galen adopte ce ton plein de fermeté, un ton auquel on ne peut refuser quoi que ce soit, Orson Krennic a l’impression de fondre encore plus dans l’obscène. Ses pensées vagabondent sur les choses sensuelles qu’ils vont faire entre ses draps en satin — un très beau beige champagne. « Et ne bouge pas. » Krennic reste interdit, allongé de tout son long au milieu du grand lit double. Il ignore encore que d’ici quelques minutes, tout va chavirer entre eux. Pour le pire. « C’est là-dedans ? » Orson garde la tête bien droite sous son plafond, mais lève les yeux vers Galen. Ce dernier effleure la poignée du tiroir de sa table. Un tiroir très particulier, puisqu’il regorge de jouets pour adultes. Des menottes, des ceintures, cravaches en tous genres. Tout ce qu’il faut pour pimenter une soirée. Krennic a des penchants très sordides, dans lesquels il aime dominer sa partenaire. Pendant trois ans, cette personne a été Jyn. Ce qu’il s’abstient de donner comme précision à Galen. (oui clairement vaut mieux, tais toi)
Il répond à son interrogation par un léger : « Je t’en prie, fais comme chez toi. » sur un ton chaud, mais cynique. Galen semble se croire tout permis. Il fouille, sans même attendre son autorisation. Cela l’agace de moitié, puisqu’un fin sourire au coin des lèvres illustre son amusement. Krennic roule les yeux vers son autre table de chevet. Son sang se glace, en se rappelant ce qui se trouve à l’intérieur. Galen ne tombera pas dessus. Son regard s’obscurcit brutalement, et son sourire s’évanouit. Cet écrin… Il s’insurge intérieurement. C’était risqué d’emmener Galen dans sa chambre, sans avoir fait un peu de ménage avant. Sans avoir… caché certains objets compromettants avant. Krennic s’en veut brièvement juste le temps de se rassurer sur le fait que Galen arpente de ses doigts le mauvais tiroir. « Ferme les yeux. » ordonne Galen Erso. Pendant une fraction de seconde, il craint que Galen finisse par découvrir son objet caché. Le timbre de voix qu’il emploie est urgent, glacial même. Non, impossible. Krennic se motive. C’est dans l’autre tiroir. Il essaie désespérément de s’en convaincre, au point de passer à côté de quelque chose d’important. Il s’en convaincs facilement, parce qu’après tout, il ne peut s’être trompé sur quelque chose d’aussi banal. Son égo est si gros, qu’il préfère avaler ses propres mensonges plutôt que d’admettre qu’il a commis une bête erreur de jugement. Tu te trompes, Orson. Ton arrogance aura encore raison de toi. Alors qu’il ferme les yeux, son rythme cardiaque se met à accélérer, et le sang afflue dans ses veines. Il est pendant une minute complètement obnubilé par les pulsations de ses tempes. Orson essaie de détendre sa tension nerveuse. C’est une fausse alerte. Il ne tombera pas dessus, se rassure Krennic. Il aurait dû prendre ses précautions, mais la préparation de son rendez-vous a occulté ce léger détail, quoique fâcheux. Ce qu’Orson ne comprend pas encore, c’est que Galen Erso est malheureusement — pour lui — en train de fouiller le bon tiroir.
Les yeux fermés, Orson se focalise sur le bruit qui émane autour de lui. Il trépigne d’impatience, se demandant comment Galen compte procéder avec lui. Ce qu’il compte lui faire. Ou ne pas lui faire. L’excitation est palpable dans l’air — la sienne en tout cas. Il ignore que Galen vient de trouver son vilain secret. Soudain, un poids vient affaisser le lit. Orson présumé sans difficulté que Galen en est à l’origine. Il sent le corps de Galen s’approcher de son bassin, pour venir loger ses jambes écartées de part et d’autre de ses hanches. Celui d’Orson Krennic se tend, aux aguets. Il veut ouvrir les yeux pour contempler la lueur de désir dans les iris foncés de son amant, mais il s’en tient aux règles établies. Il veut le voir au-dessus de lui, le dominant, mais se contient. Pour le moment. Orson Krennic est un bon exécutant, un fidèle serviteur de l’ordre et de la discipline. Il ne compte pas chambouler l’ordre établi par Galen ce soir. Il compte respecter cette dynamique jusqu’au bout. Il se laisse même prendre poignet par poignet, lorsque Galen entreprend de l’emprisonner sous des menottes. Le cliquetis métallique qui accompagne l’ouverture des anneaux d’acier le rend d’autant plus fébrile et impatient. Galen s’empare de ses poignets avec une brutalité insoupçonnée. Le rictus d’Orson Krennic s’élargit de plus belle en frissonnant sous le métal froid des menottes. Cette sensation lui prodigue des frissons extatiques dans le bas de son dos. Loin d’être offusqué, Krennic confesse un soupir d’aise. Il lève son menton jusqu’à ne plus pouvoir, sa nuque s’enfonçant dans l’oreille moelleux qui se trouve sous lui. Inutile d’être devin pour comprendre qu’il prend véritablement son pied dans ce petit jeu sordide. Krennic adore ce que Galen est en train de lui faire, ou qu’il menace de faire à son corps vulnérable. Krennic essaie de détacher ses poignets pour vérifier la solidité des menottes. Elles sont parfaitement ajustées. Un poil trop serrées toutefois, mais parfaitement en place. Il lui est impossible, — même en tirant de toutes ses forces — de s’en libérer seul.
Il s’étrangle même dans un gémissement, en sentant ses poignets se faire malmener par le métal des menottes et des gestes précipités de Galen. Un gémissement double, un mélange entre douleur et plaisir. Krennic n’attend plus qu’un chose maintenant, c’est d’ouvrir les yeux. La délivrance ne traîne pas bien longtemps, quelques minutes après avoir été menotté aux barreaux du lit, la voix de Galen s’élève dans les airs comme une promesse funeste. « Tu peux les ouvrir, maintenant. » Il s’exécute immédiatement, et se confronte aux yeux froids de Galen Erso. Loin d’être exactement comme dans son imagination, ce regard le surprend autant qu’il lui glace le sang. Désagréablement surpris. Quelque chose traverse les pupilles de Galen Erso, et ce n’est absolument pas une lueur de lubricité. Non… On aurait plutôt dit… une pulsion meurtrière. Il ne comprend pas, mais garde les lèvres closes. Seul son regard exprime toute sa détresse. Son incompréhension de découvrir la furie de Galen Erso. « Donne-moi une seule bonne raison de ne pas t’abandonner là. » Jamais encore Orson n’avait été témoin d’un tel déferlement de dégoût et de colère, en-dehors de cette fameuse soirée. La soirée où Galen a appris pour sa liaison avec Jyn. Les sens de Krennic s’affolent, il désespère de rester menotté aux barreaux de son lit durant des jours. Seul.Ce ne sera clairement pas réjouissant. Galen ne compte pas l’abandonner. Ce serait si cruel.
« Ga… » bredouille-t-il, scotché par ces deux orbes marrons étonnement froids et dépourvus de toute lueur d’excitation. « Galen ? » Que s’est-il passé ? Il comprend enfin ce dont il est question. Les détails de leur dispute, dans son appartement, lui reviennent douloureusement en mémoire. Tout mais pas ça. Pas encore maintenant. Ils ne peuvent revivre cette déchirure. « Elle était pour Jyn, pas vrai ? » L’expression de son visage se décompose brutalement en découvrant l’écrin de velours de couleur bleu marine dans le creux de son cou, en ayant cogné sa joue au passage. « Qu’est-ce que ça peut te faire ? » vocifère-t-il trop passionnément. Il jauge les iris froids et assassins de Galen avec beaucoup d’appréhension, de peur, mais aussi de colère. Il essaie fièrement de le défier d’un simple échange de regards, pour ne pas révéler l’ampleur de sa détresse émotionnelle. Tout mais pas ça. Pas maintenant, pas ici. Pas devant lui. Orson baisse les yeux vers le petit écrin, avant qu’une lueur mélancolique ne vienne briller en leur sein. Cette bague… appelle en lui beaucoup d’amertume, de remords et de tendresse. Pourquoi l’as-t-il trouvée ? Pourquoi Galen s’est-il mis à fouiller aussi profondément dans son tiroir ? Orson ne peut dissimuler son agacement, qui se mue progressivement en une colère sourde. Pourquoi l’as-tu laissée là ? Il ne peut prétendre l’avoir oublié avec le temps, même si c’est la première idée qui lui a effleuré l’esprit pour se dédouaner devant Galen. Lui qui pensait qu’ils étaient quittes sur cette fameuse histoire s’est lourdement trompé. Elle réapparaît comme une tornade, submergent son être de sueurs froides et de frissons désagréables. Il se sent amer et las, livré à lui-même dans le théâtre macabre de ses romances. « Non, non, attends… Attends, Galen. Non… Ce n’est pas ce que je voulais dire. » se rattrape-il en réalisant s’être emporté sans raison suffisamment justifiable pour empêcher Galen de lui faire ce coup bas. Il aperçoit le mouvement de recul de son meilleur ami, ce qui fait tout basculer dans sa psyché. Galen ne va quand même pas lui faire ce coup-là… Les battements de son palpitant se rapprochent, tout comme la montée des sueurs froides dans le bas de sa nuque. Il craint fortement d’être laissé à l’abandon, menotté à son propre lit, pour une durée indéterminée. Impuissant et vulnérable. Tout ce qu’il déteste. Il essaie alors de retenir Galen, qui n’a pas l’air de plaisanter avec ses menaces. Contrairement à ce qu’il veut bien le faire croire, c’est exactement ce qu’il a voulu dire dans un excès d’énervement. Krennic comprend toutefois que n’est pas en criant sur Galen qu’il parviendra à maintenir cette conversation sous clé. Bien au contraire, il lui donne toutes les raisons du monde de partir de la chambre et de l’abandonner dans cette position. Poignets liés par des menottes aux barreaux de son lit. Encore habillé. Fort heureusement.
« Ne me laisse pas… attaché. Libère moi. Si tu veux qu’on en parle calmement, libère moi, Galen. » grogne-t-il, en sentant bien que la situation est sur le point de lui échapper. Presque comme un automatisme, la voix caressante de sa conscience s’élève dans sa tête. Menteur. Tu ne veux pas en parler tout court. Tu ne veux pas en parler avec lui. Tu cherches simplement à t’échapper, à fuir ce sujet houleux. Tu ne veux pas que Galen se saisisse de cette opportunité pour s’enfuir et t’abandonner. Orson veut s’échapper de cette discussion, quitte à partir de la chambre pour fuir l’ensemble de ses responsabilités. Cela fait des semaines qu’il ne s’est pas vraiment plongé sur la fin tragique de son histoire avec Jyn. Des semaines qu’il refuse de se remémorer leur rupture, et encore moins d’affronter son visage en larmes. Leur liaison a beaucoup compté pour lui — malgré ce qu’il a affirmé par dépit et par orgueil. Il a préféré enterrer son histoire pour ne plus se confronter à elle. Pour éviter la douleur. Pour croire en son indifférence, mais surtout pour croire qu’il ne l’a jamais aimée. La vérité est aussi brute que l’éclat d’un diamant. Il conserve un écrin dans le tiroir de sa table de chevet. Une bague de fiançailles de chez Harry Winston. Une très belle bague, sertie d’un diamant majestueux, et gravée d’une inscription enflammée. Orson Krennic a vraiment aimé Jyn Erso. Il l’a aimé. Avec passion. Jyn est la digne fille de son père. La seule capable de susciter son adoration et son amour. La seule dans toute la galaxie. La seule, parce qu’elle est sa fille unique. Il a bien cru pendant longtemps d’être incapable d’aimer une autre personne autant qu’il aime Galen. Elle est la personne sur laquelle son coeur s’est appuyé pendant trois ans. Qu’il a aimé fiévreusement pendant trois longues années. Jusqu’à maintenant. Il tire férocement sur le métal des menottes, en vain. Tout ce qu’il parvient à faire, c’est de se faire encore plus de mal.
« J’admets avoir eu une vie avant toi. Est-ce un crime ? » dit-il en affichant une grimace. Il prend peu à peu conscience de son erreur. Mauvaise réponse. Qu’est-ce que tu fous ? Orson se flagelle mentalement. Il ne devrait pas répondre à Galen. Il devrait chercher à éluder ce sujet de conversation. Pourquoi rentre-t-il dans ce débat ? Il s’engage sur un chemin qui risque de laisser ni l’un ni l’autre indemne. « Je… Tu as bien eu Lyra avant moi. » confesse-t-il en pensant attendrir Galen. Il cherche à l’éloigner de la vraie problématique que présente cet écrin entre les mains de Galen. Pourquoi conserve-t-il encore une bague de fiançailles dans le fond d’un tiroir sordide ? Il l’a aimée. Il a sincèrement aimé Jyn Erso. Cette bague illustre toute la force de leur histoire d’amour, du fait qu’il s’est senti à deux doigts de lui demander sa main à l’insu et à la barbe de sa parents. S’il conserve encore cette preuve d’amour, c’est par fétichisme. Il reste attaché à cette histoire. Cette bague lui permet de se rappeler qu’il est capable d’amour, contre toute attente. Jyn Erso. Jyn Erso, la fille de Galen Erso. Il ne l’a pas choisie par pur hasard. Il l’a choisie et aimée parce qu’elle est sa fille. « Puisque tu insistes... » reprend-il en adoptant un timbre de voix paternaliste, particulièrement moralisateur.
« Tu veux une raison de ne pas m’abandonner dans ce lit ? Je ne sais pas… Je risque de mourir de déshydratation, non… Disons que… c’est probablement une raison suffisante ? » ironise-t-il. Orson ne peut rompre avec ses vieux schémas. Il se sent obligé de faire preuve de cynisme ou d’humour noir, malgré la situation. Un silence pesant s’installe alors entre eux. Krennic déglutit plus fortement. Son petit trait d’humour n’a pas l’air d’avoir l’effet escompté. Il reprend ensuite : « Je te l’ai déjà dit. Je veux que tu restes avec moi ce soir. Je veux que tu dormes dans mes draps… » Ces mêmes draps qu’il a maintes fois souillé avec Jyn… « C’est ma raison, Galen. Je… ne me serais pas laissé soumettre si ce n’était pas avec toi. » Jyn n’avait pas le droit de le soumettre de la sorte — c’est lui qui la soumettait. (omg appelle un psy pour faire une thérapie de famille ça devient glauque) « Range ça. Allons. » souffle-t-il en accentuant le ton paternaliste de sa voix. Il espère convaincre Galen qu’il est en train de commettre une terrible erreur. « Ça n’a aucune importance. »Mensonges. Ça en a. Il refuse simplement de l’admettre. Cette bague a de l’importance. Elle a une putain d’importance, qu’il veuille le dire ou non. Pourquoi la conserver au fond de son tiroir dans ce cas ? « Je te le jure. » ment-il de tout son coeur et avec son plus bel air refrogné. Il ment comme il respire. Il essaie de convaincre Galen de la sincérité de ses mensonges en le défiant d’un échange de regards. Un simple échange.
Une fois avoir capté le marron glacé de ses yeux, il renchérit, d’une voix fatiguée et tremblante : « Regarde-moi. » souffle-t-il pour appuyer l’impact de sa déclaration. Il plante donc ses deux orbes bleus dans les siens, sans prendre la peine de ciller une seconde. Il dévore les iris foncés de Galen jusqu’à s’en brûler les rétines. C’est maintenant que tout se joue. C’est maintenant qu’il doit le convaincre de ne pas l’abandonner, menotté aux barreaux de son grand lit. « Regarde-moi, Galen. Je ne te mens pas. Pense à ce que nous vivons maintenant. Pense à moi. Pense à ce que nous pourrions être. » Et à ce que nous sommes déjà… se retient-il de préciser. Ce n’est pas suffisant. Ses raisons sont insuffisantes. Il en est conscient, mais ne sait comment sortir de cette situation inextricable. De cette cage dans laquelle Galen vient de l’enfermer. Orson en cherche les clés. Il gigote dans le lit, en espérant s’enfuir. La brutalité de ses propres gestes lui arrache des gémissements au moment de faire glisser la chair meurtrie de ses poignets contre le métal des menottes. Il ne parvient pas à s’extraire de ses menottes, tout comme il ne peut se soustraire au regard sombre et menaçant de l’homme qui se tient au-dessus de lui. Galen sa tient au-dessus de lui. Fou de colère et de froideur. Cela devrait lui faire prendre conscience de ses erreurs, mais cela l’excite plus qu’autre chose. Krennic donne un léger coup de bassin pour faire reculer le poids de Galen de son bas-ventre. La proximité de leurs corps est dangereuse au point d’en être excitante. L’aspect menaçant qu’il découvre pour la première fois chez Galen le comble au-delà de ses espérances. Cette part de noirceur en lui est exploitable. Il semble lire dans les traits parfaits de son visage une étrange expression — insaisissable, mais qui transforme le bas de son corps en un véritable brasier. Ces yeux marron glacé enflamment chaque parcelle de son anatomie contre son gré. Ce timbre de voix rauque et grondant déclenche des frissons dans le creux de ses reins. Bientôt, son corps est incapable de nier toute l’ampleur de son excitation à l’idée d’être ainsi ravagé par Galen. Il sent son érection entre les plis de son pantalon, elle est comme le reflet honteux de ses plus inavouables fantasmes. Krennic ne sait où se mettre. Il doit garder une posture impassible, au vu la tournure de leur conversation, mais il ne peut empêcher son corps d’être tout émoustillé par la dangerosité de cette dernière. Galen peut faire tout ce que bon lui semble. Il peut le laisser dans cette position, — humiliante cela dit. Il peut jouer avec lui impunément, et obtenir toutes les confessions ou les suppliques qu’il désire. Galen est également libre de le conduire à toutes les jouissances possibles. (c’est bien ça comme option, il préfère ça en fait, dis le à Galen) Krennic a souhaité ce jeu et maintenant que celui-ci se retourne contre lui, tout ce qu’il veut c’est s’enfuir en courant. Fuir toutes ses responsabilités.
« Tu veux une autre bonne raison…? » dit-il enfin, en constatant que rien ne peut apaiser la colère sourde et glaciale de Galen. Le sujet « Jyn » vient d’être remis sur le tapis. Orson doit accepter la dure réalité des aveux. Il ne peut se soustraire aux explications que réclame Galen. « Tu me veux. » conclut Orson en relevant le menton pour lui faire fièrement face. « Je te veux. » Il essaie d’ignorer les battements frénétiques et chaotiques de son palpitant. Est-ce que cela suffira ? Est-ce que Galen s’en contentera ? « Nous nous voulons mutuellement… laissons le passé derrière nous. » Orson met beaucoup de convictions dans ses arguments. Il veut lui faire oublier Jyn. Cette liaison de trois ans. Une liaison loin d’être purement sexuelle, elle a su revêtir l’apparence d’une romance des temps modernes. Le passé les a détruits tous les deux — lui et Galen. Il y a des cicatrices qui ne guériront jamais. Les choses du passé ne doivent pas être déterrées. Orson Krennic est un partisan du fait de garder certaines informations secrètes. Il occulte beaucoup de choses depuis le début de leur relation, et probablement qu’il continuera à le faire malgré le degré de leur nouvelle intimité. Il ne comprend qu’à moitié la colère de Galen, parce qu’il existe un voile obscur sur les véritables sentiments que son « meilleur ami » éprouve à son égard. « Nous avons trinqué à ce qui se passera entre toi et moi ce soir. » souligne l’impérial gravement. « J’aimerais que nous en restions à ce toi et moi. » Krennic ne comprend pas cette soudaine possessivité qu’exprime son ami, alors que certaines démarches lui semblent naturelles et saines dans une relation amoureuse. Le fait de demander Jyn en mariage est d’une banalité affligeante. Non ? « Ce n'est pas le moment de parler de cette histoire. Nous en parlerons plus tard. »Nous n’en parlerons jamais, plutôt. Il ne formule pas ses mots comme des ordres, bien qu'ils sonnent comme tels.
“You realize that he’s never going to stop looking for you, Galen. You’re in his blood, crystal research or no. He’s never going to let go of you entirely.”
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Ven 22 Juil - 9:40
Can't get you out of my heart
La réponse immédiate d’Orson n’est bien évidemment pas celle que Galen attendait de lui. Mais peut-il prétendre en être surpris ? Pas le moins du monde. De lui, il sait le meilleur, ce meilleur auquel il se raccroche afin de se convaincre du fait que leur histoire a du sens malgré tout, mais il sait aussi le pire. Bien sûr qu’Orson devait chercher à se justifier, minimiser, se braquer… Bien sûr qu’il nierait forcément en bloc. Mais Galen n’a pas l’intention de se laisser endormir par aucune de ses belles paroles. Pour une fois, cela ne lui demande même aucun effort. La rage et le dégoût ont pris le pas sur toutes les autres émotions qu’il aurait été susceptible d’éprouver. Ces émotions négatives prennent le pas sur toutes les autres et les effacent très sûrement. Ce « Qu’est-ce que ça peut te faire ? » le touche en plein cœur. Ce que ça peut lui faire ? Vraiment ? Il était sur le point d’épouser sa fille. Comment est-il supposé le prendre ? Orson s’imagine-t-il vraiment que Galen peut être capable de laisser passer cela ? Pense-t-il vraiment qu’ils peuvent passer cet épisode sous silence et ne plus y penser ? Non, ce n’est pas comme ça que ça fonctionne, ce n’est pas comme ça que ça peut fonctionner. Ce que ça lui fait, c’est l’effet d’un coup de poignard en plein cœur. C’est la réalité qui le rattrape si cruellement, si brutalement, qu’il ne peut tout simplement pas y échapper. Il doit y faire face. Au fond, la découverte de cette bague tombe à pic. Il était temps que Galen fasse face à la cruelle réalité. Bien sûr que cette dernière lui déplaît, mais ce n’est pas pour autant qu’il doit l’ignorer ou faire comme si cette dernière n’avait pas l’ombre de la moindre importance… Il doit affronter pour de bon cette dualité qui le terrorise et le déchire. Il sait qu’il ne peut pas tout avoir, mais il est temps pour lui de trancher… et il est impossible de trancher en faveur de Galen à la lumière de ce qu’il vient de découvrir. Ce serait inconscient, inconsidéré. Quand Galen suggère qu’il pourrait bien abandonner Orson ici et maintenant, menotté sur ce lit, il ne fait pas que le prétendre, il le pense vraiment. Une chose est certaine, en tout cas, Galen n’a aucune intention de le libérer. Non, ils parleront ainsi, au mépris du confort d’Orson, puisqu’il n’est que de cette manière qu’il pourra s’assurer qu’il ne pourra pas fuir la conversation. Il est impossible de parler de tout ceci calmement, c’est inconcevable, mais ce qui est certain en revanche, c’est qu’ils parleront et Galen ne laissera pas Orson s’en tirer tant qu’il n’aura pas entendu tout ce qu’il attend de lui.
Orson choisit les pires arguments qu’il puisse avoir en réserve pour le convaincre que tout ceci n’a pas tant d’importance. J’admets avoir eu une vie avant toi. Chaque mot de cette phrase lui arrache le cœur. Comment peut-il prétendre que sa liaison avec Jyn ressemble à celle qu’il aurait pu avoir avec n’importe quelle femme ? Si cette bague avait été dédiée à n’importe qui d’autre, Galen aurait tout simplement éludé le sujet, aurait prétendu ne l’avoir jamais trouvée – il aurait même pu se sentir flatté de comprendre qu’Orson avait renoncé à la promesse d’un mariage pour être avec lui. Mais cette bague n’était pas destinée au doigt de n’importe qui… il allait l’offrir à Jyn. Non, l’histoire entre Orson et Jyn n’est pas comparable au mariage de Galen avec Lyra. Cet argument est pire que tous les autres, et ce qu’il implique également.
"Je ne sais pas ce qui est le pire. Que tu aies voulu la demander en mariage pour m’atteindre ou parce que tu l’aimes vraiment." Il n’utilise pas le passé pour parler des présumés sentiments d’Orson envers sa fille. Il sait que l’on n’oublie pas d’un claquement de doigts une personne avec qui l’ont était prêt à partager son existence entière – il le sait parce qu’il ne pourra jamais nier la place que Lyra gardera dans son cœur et dans ses pensées quoi qu’il advienne… Même si, bien malgré lui, et même dans une situation aussi violente et éprouvante, il continue de lui préférer Orson, et tant pis que cela ait si peu de sens au fond. "Enfin… parce que tu penses l’aimer vraiment. Je doute que tu sois vraiment capable d’aimer qui que ce soit." On ne fait pas autant souffrir quelqu’un que l’on aime. "Jyn est ma fille. Tu aurais pu jeter ton dévolu sur n’importe quelle femme, mais tu as choisi ma fille." Ils ont déjà eu cette conversation. Il sait bien que ça ne mènera nulle part. Et pourtant il insiste tout de même. Parce que ces mots n’ont pas été assez dits s’ils n’ont pas été compris. "Elle est la personne qui compte le plus au monde à mes yeux, tu le comprends, ça ? Plus que toi, plus que Lyra…" Et il est en train de la briser. "Comment tu peux seulement prétendre que c’est sans importance. Que c’est juste… une relation passée comme une autre. Tu allais l’épouser, bordel ! Et quoi ? Tu allais me demander d’être ton témoin, aussi ?" Une grimace amère passe sur son visage. Il a le cœur si serrée qu’il a le sentiment que son corps n’est plus en état de fonctionner.
Il se fiche des justifications d’Orson. Bien sûr qu’il ne le laisserait jamais mourir de déshydratation dans ce lit, mais il serait bien capable, en revanche, de le laisser là vingt-quatre bonnes heures, avant de se laisser rattraper par des scrupules qu’Orson ne mérite pas le moins du monde. Il serre les dents quand Orson ajoute qu’il ne se serait pas laissé soumettre si ce n’était avec lui. La vision fugace de Jyn, dans l’exact position où se trouve Orson en ce moment, attachée aux barreaux de ce même lit, le saisit soudainement et lui donne la nausée.
"Ça a de l’importance. Arrête ça." Orson ne peut pas s’en tirer en prétendant que ce n’est rien ou pas grand-chose, il ne peut pas prétendre que tout ça ne veut rien dire, il ne peut pas affirmer que la découverte de cette bague ne change pas tout C’est une chose que Galen ne sera pas en mesure d’ignorer ou de négliger. C’est une chose qu’il va devoir entendre et supporter quand bien même cela lui fera un mal de chien. Pense à ce que nous vivons maintenant. Pense à moi. Pense à ce que nous pourrions être. Oh… il y pense. Et ça lui fait plus mal encore. Un élancement douloureux qui lui tord le cœur à un point inexprimable. Mais Orson ne comprend rien, une fois de plus. Il continue de limiter les attentes de Galen à la chaleur d’étreintes torrides qui ne sont pourtant jamais que le sommet de l’iceberg. Non, ils ne parleront pas plus tard, ils parleront maintenant. Orson n’a pas le contrôle de cette conversation, Galen refuse qu’il l’ait, sous aucun prétexte.
"Ça t’excite, hein ? de me faire du mal… Même dans cette position, c’est ma souffrance que tu veux…" Tout en prononçant ces mots, une main glisse entre les jambes d’Orson pour y découvrir une grosseur trop imposante pour être imputée à quoi que ce soit qu’au début d’érection que provoque visiblement en lui cette situation. La rage de Galen nourrit l’excitation d’Orson. Et cela enrage Galen plus encore. C’est si évident pourtant. Il joue les soumis, mais la situation est toujours la même. Comme dans ce fichu bar. Comme dans toute autre situation : Orson se réjouit de l’emprise qu’il a sur lui et de la douleur qu’il suscite. "Comment est-ce que tu peux être aussi intelligent et en même temps si aveugle", reprend Galen en retirant sa main de son entrejambe. "Tu penses vraiment que j’aurais quitté la femme avec qui l’ai passé plus de la moitié de ma vie, renoncé à ma fille, renoncé à tout juste pour coucher avec toi ?" Ce serait mal le connaître. Galen ne désire Orson que parce qu’il l’aime. Il le désire aussi ardemment qu’il l’aime profondément, et il est désarmant de constater que ces sentiments survivent au dégoût, à la haine, au mépris, à tout. Galen Erso est incapable d’aimer Orson Krennic. "Je ne pensais pas être capable de me haïr autant avant de comprendre à quel point je t’aime. Et à chaque fois que je pense ne pas pouvoir me détester davantage, tu trouves un nouveau moyen de me prouver le contraire." Voilà, c’est dit… qu’il ne fasse plus mine de comprendre. "Je t’aime, voilà, je te le dis. Je suppose que ça t’excite encore plus, pas vrai ?" fait-il, amer. La force de sa déclaration vaut l’intensité de la colère qui transparaît dans sa voix et dans son regard ? "Je ne peux plus te laisser me détruire comme tu le fais."
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Orson C. Krennic
▿ Ton univers : Rogue One: A Star Wars Story
▿ Date de naissance : 14/04/1981
▿ Age : 43
▿ Métier : Ex-romancier de génie, auteur de best-sellers et désormais ingénieur en armement à Mordor Industries depuis fin 2022 • Critique littéraire à ses heures perdues • Expert en science-fiction
▿ Quartier : Baker Street Avenue, dans un appartement en colocation avec son fiancé, Galen Erso.
▿ Côté cœur :
― Krennic laughed to ease the mood. “You know what I find interesting – or maybe ironic is the word. It’s that each of us wants what’s best for you. In a way, we’re competing to make you happy, as old-fashioned as that sounds. And each of us has a different idea about what you should be doing. (…) and I maintain that you’re meant for bigger things, and will continue to do whatever I can to bring opportunities to your attention.” Galen smiled thinly. “Don’t think I don’t appreciate it.”
(CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
― “We have to put some meat back on those bones of yours,” he said as he crossed the cabin to Galen, “but I think I could get used to the beard.” (Orson Krennic to Galen Erso – CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
― Was Galen to become the prize in a contest between them? Well, hadn’t he always been that? (Orson Krennic about Galen Erso and his rivalry to Lyra Erso – CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
••• ❝ i'll never stop looking for you. i'll never let you entierly. you’re the only truth in a sea of lies. you're in my blood. now and forever. ❞
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― Beings had been known to hide on Coruscant for a lifetime, but Galen wouldn’t be one of them. He wouldn’t be able to stay away from his research. He would have a change of heart. He would turn himself in. He would reach out… The anger and despair he had felt in the air-speeder returned and settled on him like a great weight. “Galen,” he said, as if orphaned. Then: “Galen!” shouting it to the busy sky. (Orson Krennic about Galen Erso – CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
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••• « It’s just so hard not to think of you...
think of where you are.
My Stardust, my Death Star. »
▿ Dons/capacités/pouvoirs :
▿ L’Étoile de la Mort
▿ Blaster lourd DT-29 amélioré (macroscope)
▿ Astromécano C2-B5
▿ Expertise tactique et stratégique
▿ Connaissances approfondies en armement
▿ Autre(s) compte(s) : Orion Black ◊ Nolan Sorrento ◊ Sheev Palpatine ◊ Thalassa Tarkin ◊ Celia St. James ◊ Sauron ◊ Perséphone
▿ Messages : 380
▿ Points : 986
▿ Date d'inscription : 05/03/2022
▿ Notes :
▵ LAME IVDU TAROT ○ L'EMPEREUR
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AUTORITÉ ╳ ACTION ╳ POUVOIR ╳ DIRECTION ╳ VOLONTÉ ╳ PERSÉVÉRANCE ╳ ENTÊTEMENT ╳ PUISSANCE ╳ TYRANNIE
—⥼ ※ ⥽— « We were on the verge of greatness. »
-(O)rson (C)allan (K)rennic-
« I don't have to sell my soul. He's already in me. I wanna be adored. I don't need to sell my soul. He's already in me. I wanna be adored. You adore me. I wanna be adored. I gotta be adored. » ( i wanna be adored ϟ the stone roses )
« I used to roll the dice. Feel the fear in my enemy's eyes. Listen as the crowd would sing: now the old king is dead ! Long live the king ! One minute I held the key. Next the walls were closed on me and I discovered that my castles stand upon pillars of salt and pillars of sand.
People couldn't believe what I'd become. Revolutionaries wait for my head on a silver plate. Just a puppet on a lonely string. Who would ever want to be king.
┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ I used to rule the world.
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Seas would rise when I gave the word. Now in the morning I sleep alone. Sweep the streets I used to own. For some reason I can't explain, once you'd gone there was never, never an honest word.
┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ That was when I ruled the world. » ( viva la vida ϟ coldplay )
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it's his project.
it's his life.
it's his everything.
it's the death star.
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▴ WILHUFF T. (1 - AU) -0 BBY ❘ Krennic survit à Scarif ⋄ Retrouvailles explosives ✰ (MAJ ✎ 23.02)
▴ WILHUFF T. (2 - AU) -10 BBY ❘ Krennic a une liaison cachée avec le fils de Tarkin ⋄ Réalité dans laquelle Garoche est en vie ✰ (MAJ ✎ 09.10)
▴ WILHUFF T. (3 - AU) -31 BBY ❘ Jeunesse de Krennic à Brentaal ⋄ Tarkin est enseignant ⋄ Relation professeur-élève ✰ (MAJ ✎ 23.02)
▴ WILHUFF T. (4 - AU) -13 BBY ❘ Galen Erso est mort ⋄ Tarkin est amoureux de Krennic ⋄ Obsessions ✰ (MAJ ✎ ??.??)
▴ WILHUFF T. (5 - AU) 4 ABY ❘ Post-Bataille d'Endor ⋄ Tarkin et Krennic ont survécu à Scarif & Yavin ⋄ Incarcération ⋄ Passion inavouée ✰ (MAJ ✎ 23.02)
▴ WILHUFF T. (6 - AU) 4 ABY ❘ Post-Bataille d'Endor ⋄ Krennic a trahi l'Empire et est un agent important de la NR ⋄ Tarkin est arrêté ⋄ Krennic et Tarkin sont des ex-amants ⋄ Interrogatoire ✰ (MAJ ✎ 28.03)
▴ WILHUFF T. (7 - AU) 2022 ❘ Sur l'île ⋄ Krennic et Tarkin sont en couple ⋄ Leurs souvenirs sont revenus ✰ (MAJ ✎ ??.??)
▴ WILHUFF T. (8 - AU) 2022 ❘ AU!Moderne ⋄ Krennic et Tarkin sont associés de leur start-up ⋄ Passion refoulée ⋄ Galen a rompu avec Krennic ⋄ Voyage dans les îles ✰ (MAJ ✎ 17.03)
▴ WILHUFF T. (9 - AU) 4 ABY ❘ Suite AU!Prison ⋄ Douches ⋄ Incarcération ✰ (MAJ ✎ 02.02)
▴ WILHUFF T. (10 - AU) -18 BBY ❘ Babysitting qui tourne mal ⋄ Krennic surveille le fils insupportable de Tarkin ✰ (MAJ ✎ 27.03)
writing music: RUIN THE FRIENDSHIP •• DEMI LOVATO ▵ WHY •• SKINNY LIVING ▵ THINGS WE LOST IN THE FIRE •• BASTILLE ▵ SURROUND ME •• LEON ▵ SOMEBODY'S LOVE •• PASSENGER ▵ DANCING WITH THE DEVIL •• DEMI LOVATO ▵ MAKE ME WANNA DIE ▵ THE PRETTY RECKLESS ▵ CRAZY IN LOVE •• BEYONCE note:
“I look and stare so deep in your eyes. I touch on you more and more every time. When you leave, I'm begging you not to go. Call your name two, three times in a row. Such a funny thing for me to try to explain. How I'm feeling and my pride is the one to blame because I know I don't understand. Just how your love can do what no one else can. Got me looking so crazy right now. I'm not myself, lately I'm foolish, I don't do this. I've been playing myself, I don't care because your love's got the best of me. You're making a fool of me. You got me sprung and I don't care who sees. You got me” (crazy in love ▵ beyonce)
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APPARTEMENT D'ORSON KRENNIC – 26 MAI 2022
« Je ne sais pas ce qui est le pire. Que tu aies voulu la demander en mariage pour m’atteindre ou parce que tu l’aimes vraiment. » Il répond à cela d’un rire goguenard, suivi d’un roulement d’yeux au plafond. Ce qui est le pire, ma foi, c’est que le principal intéressé ne veuille pas donner la moindre piste de réflexion sur ce dilemme. Il estime que c’est un secret qui lui appartient, qui ne concerne pas Galen — et quel que soit son lien de filiation avec son ex-fiancée —. Affligé en se sentant agressé, alors qu’il se trouve en si mauvaise posture, Krennic est contraint de répondre à la détresse de Galen par davantage de provocation. Il peut comprendre la colère grondante en Galen Erso. Elle approche, et menace de déferler comme un véritable tsunami sur lui. Il la sent arriver comme on sent un orage dans un ciel gris, ou alors l’arrivée de la pluie au goût d’humidité dans l’air ambiant. Il la sent arriver violemment. Bientôt, tout va éclater entre eux. La relation de confiance qu’il a su tisser entre eux au prix de sacrifices est à deux doigts de se fissurer. « Je doute que tu sois vraiment capable d’aimer qui que ce soit. » Ouch. Ces mots font mal, Orson est bien trop orgueilleux pour montrer la moindre trace de vexation. Il se sent pris à la gorge, comme dans un étau glacé. Elle lui fait atrocement mal, le privant momentanément de ses cordes vocales. C’est une douleur physique qui matérialise une angoisse et une tension nerveuse de plus en plus élevée. Son rythme cardiaque s’accélère, et loin d’être devin, il imagine pourtant ce qui va se passer d’ici peu. L’heure des règlements de compte, des reproches sur sa liaison avec sa fille. Orson éprouve déjà une envie soudaine de vomir. Il déteste profondément la manière dont cette soirée se termine, supposée être pleine de séduction et de frivolité.
« Jyn est ma fille. » Krennic soupire une nouvelle fois, de lassitude. Un discours qu’il a déjà entendu il y a quelques mois. Bien sûr qu’il le sait. Galen le croit complètement stupide ? « Tu penses que je ne le sais pas déjà ? » rebondit l’ex-impérial en affichant son ton le plus arrogant qu’il lui connaisse. Il se met ensuite à le jauger du haut de ses cils. Avec suffisance. Il est détestable, il n’y a vraiment rien à rattraper, rien à sauver dans un démon tel que lui. « On a déjà eu cette conversation. » Malgré tous ses efforts pour éluder la situation, qui s’envenime au fil des secondes, il ne peut pas arrêter la roue du destin. Elle s’emporte, roule et l’emporte sur son sillage. Elle veut le détruire, lui faire courber l’échine pour toutes ses mauvaises actions. Il l’ignore encore, mais Galen obtiendra gain de cause. Il perdra, c’est évident. Et peut-être qu’au fond, Krennic en a conscience, voilà pourquoi il se montre aussi méprisable à cet instant précis. Tant qu’il le peut encore. « Tu aurais pu jeter ton dévolu sur n’importe quelle femme, mais tu as choisi ma fille. » Il ferme instantanément les yeux, tout en agitant lentement sa tête de droite à gauche en affichant une expression ennuyée d’entendre les mêmes incessants et putains de reproches. « Pose toi les bonnes questions, Galen. » rétorque-t-il sur un ton énigmatique (c’est le père fouras avec ses énigmes), avec ce fameux petit rictus narquois au coin de la bouche. Lorsque Galen commence à arguer qu’elle est la personne la plus importante à ses yeux, une pointe de jalousie vient lui piquer le coeur de plein fouet. Il ne devrait pas, mais cela lui déplait pour les mauvaises raisons. Il jalouse cet amour inconditionnel, un amour dont Galen le prive égoïstement. (non mais oh, tu verras plus loin) Il préfère ne pas répondre. Pas maintenant. Orson tilte toutefois sur une autre phrase, une comparaison qu’il juge déplace entre lui et Lyra. Lyra… Le dégoût qu’il éprouve pour la femme de Galen est si percutant, qu’il s’affiche sans scrupules sur chaque trait de son visage fermé et sévère. « Plus que toi, plus que Lyra… » Le fait d’être cité dans la même phrase, avec le prénom de l’odieuse Lyra (le connard) le rend complètement fou, au point de tomber dans les excès de son nombrilisme.
Galen ne semble pas lire entre les lignes. Orson refuse de donner la moindre explication. Il se mure dans un mutisme, se ferme comme une huître. Son visage exprime une indifférence détestable, mais qui révèle une faille. Si Orson réagit de cette manière, c’est qu’il y a de la douleur cachée sous la surface glacée de l’iceberg. « Comment tu peux seulement prétendre que c’est sans importance. Que c’est juste… une relation passée comme une autre. Tu allais l’épouser, bordel ! Et quoi ? Tu allais me demander d’être ton témoin, aussi ? » Prétendre. C’est exactement ce qu’Orson fait. Il prétend que cette histoire n’a aucune importance, alors qu’elle en a. Elle en a même beaucoup trop. Krennic ne veut pas creuser davantage le fossé immense qui se trouve entre eux. Il ne veut pas prendre la peine de créer des dommages irréparables, alors qu’il retrouve enfin la confiance de Galen, avant de la perdre brutalement depuis quelques minutes. Lorsque Galen évoque la possibilité d’être son témoin, le coeur d’Orson ne fait qu’un bond. Il voit alors là une chance de le provoquer encore plus. Il veut le faire sortir de ses gonds, pour éveiller en lui une envie de se fondre dans son corps. Le sexe est un moyen comme un autre d’extérioriser ses tensions, n’est-ce pas ? (non mais il s’est cru au moulin rouge) « Eh bien, oui. Galen. C’était effectivement mon intention. Tu m’aurais dit oui ? » dit-il en souriant, par pure provocation. « Je n’aurais pu rêver d’un meilleur témoin que mon meilleur ami, ou d’un beau-père que ce dit meilleur ami. » Krennic se vautre davantage dans l’ironie, d’une part pour bloquer toute envie de Galen de creuser davantage, et d’autre part, pour se protéger lui-même.
« Oh Galen, je t’en prie… Tout ça pour une putain de bague ? » râle Krennic, apparemment dépassé par la tournure que prend la situation en raison d’une une simple bague de fiançailles. Il soupire longuement, tout en plantant ses beaux yeux froids dans les siens pour appuyer ses propos. Il cherche à dédramatiser la situation en faisant passer Galen pour un sombre idiot, un amant qui s’inquiète excessivement et qui court après les fantômes d’un passé révolu. Galen est de très loin d’être un pauvre idiot, comme le laisse sous-entendre Krennic. Il est très intelligent et il vient de tout comprendre. Krennic le sait également, quoiqu’il veuille en penser ou en dire. C’est justement cela qui inquiète fortement Orson. Il ne peut espérer manipuler l’esprit éclairé de Galen Erso comme par le passé. Pas aussi facilement en tout cas. Galen découvre la personne horrible qui se trouve derrière le masque. Il lit dans ses mensonges. Dans ceux avec lesquels il l’a abreuvé durant presque trente ans. Krennic est foutu. Il devine dans le regard marron de son amant que le voile des secrets s’est levé. Il lit de manière claire beaucoup d’amertume, de déception et de colère. Pourquoi s’en soucier ? Pourquoi maintenant, alors qu’une toute autre soirée se profile pour eux deux ? Orson cherche désespérément retrouver la dynamique séductrice et érotique précédemment instaurée par Galen. Sans se rendre compte que qu'il est trop tard. « Est-ce un moyen détourné pour me demander de t’épouser ? » renchérit-il en croyant détourner le sujet vers quelque chose de moins dangereux. Un sujet qu’il est en mesure de contrôler par ses sourires ou par le bleu profond de ses yeux. « Je t'offre ta propre bague ou tu récupères celle de ta fille ? » Cynique, encore une fois. Peut-il se le permettre ? (il va crever)
Il se croit malin, mais lorsque les propos de Galen quant à son « excitation » dans la douleur et l’humiliation résonnent à ses oreilles et s’illustrent par la main de ce dernier entre ses jambes, c’est comme une éruption volcanique. « Galen… » chuchote-t-il, avant de se perdre dans un râle de plaisir. « Oui… Oui… Là… Oui…. Tu m’excites. Vas-y. Touche-moi. Retire la ceinture… » confesse-t-il. Ça l’excite fortement. La main de Galen contre son entrejambe, dans un début d’érection, ne fait que l’accentuer davantage. Il se sent franchement durcir entre les doigts de son amant. Et bientôt, c’est une importante tension pulsante et frémissante qui l’assaille. Il lui faut plus. Beaucoup plus. Que Galen constate par la palpation son érection est insuffisant. Il veut être caressé, choyé de haut en bas. Peau contre peau. Pourquoi pas même avec sa langue. Galen ne fait pourtant aucun mouvement. Il ne dézippe pas la braguette de son jean, il ne déboucle pas sa ceinture en cuir. Il ne fait absolument rien pour le stimuler, et c’est une véritable souffrance physique pour Krennic. Lorsque cette main se retire brutalement de son entrejambe, l’ex impérial ne cache pas sa frustration. Il pousse un long râle de frustration, en donnant un léger coup de bassin vers l’avant pour créer un rapprochement physique entre eux. Krennic comprend que cette caresse n’ira pas plus loin. « Détache moi maintenant. Je ne joue plus. » ordonne-t-il. La mine victorieuse qu’il affiche depuis quelques minutes s’évanouit d’un coup. Plus de moquerie, plus de rictus narquois, plus de mine fière et supérieure. Ce qui reste sur son visage est une moue livide et sinistre. Orson Krennic ne plaisante plus. Le jeu vient de se terminer entre eux avec une bonne douche froide. Il ne joue plus. Non, plus du tout. Il vient d’ailleurs de perdre tout intérêt pour ce jeu. Tout ce qu’il veut maintenant, c’est de s’échapper avant que les choses ne dégénèrent entre eux. Orson le sent, Galen est fou de rage. Une colère sourde et froide qui irradie de lui comme une sorte d’aura menaçante. Cette vision lui arrache un frisson. Il doit à tout prix se sortir de cette situation. Au plus vite.
Rien ne l’a préparé aux prochains aveux de Galen Erso. Rien. Voilà pourquoi sa réaction à ces derniers est si sincère qu’elle en est désarçonnante. « Je ne pensais pas être capable de me haïr autant avant de comprendre à quel point je t’aime. » Lorsque Galen confesse l’aimer, au point qu’il en vient à se détester, c’est comme un énorme coup de massue au visage. Je t'aime. Je t'aime. Je t'aime. Je t'aime. confesse Galen Erso. « Je t’aime, voilà, je te le dis. Je suppose que ça t’excite encore plus, pas vrai ? » Oui. Bien sûr qu'il est excité. Enfin, en temps normal, il aurait été excité. Mais là, maintenant, il est juste profondément choqué. Comme il s'était pris une grosse claque. Il ne veut pas croire ce qu’il vient d’entendre. Je t'aime. Je t'aime. Je t'aime. Pas tout de suite. « C’est une blague ? » rétorque-t-il froidement. Son premier réflexe, ou plutôt la première phrase qu’il crève de lui répondre est quelque chose dans le genre de « Tu mens. ». Galen ment. C’est forcé. Galen ne peut l’aimer. Pas vraiment. Orson Krennic peine en tout cas à assimiler cette vérité. Cette abominable vérité. « Tu me mens. » grogne-t-il entre ses dents. Plus pour lui-même qu’à l’intention du scientifique. Bien sûr qu’il me ment. Il ne peut que mentir sur quelque chose d’aussi — aberrant. Galen, l’aimer lui ? Malgré toutes les souffrances, tous les sacrifices, tous les coups bas et tous les mensonges illustrant leur relation Ô combien toxique ? « J’ai… toujours pensé que tu étais l’homme de raison entre nous deux. » grommèle Orson, cette fois à voix très basse. Aussi basse qu’un chuchotement, qu’une caresse. Il refuse de croire en la sincérité des propos tenus par celui qui a toujours été dans son coeur son meilleur ami. Qu’il veuille l’entendre ou non, Galen enchaîne ses accusations, mais surtout ses déclarations d’amour. Il affirme une deuxième fois l’aimer, contre toute attente. Il affirme même que son amour répond à l’ensemble de ses sacrifices. Son « faux » mariage avec Lyra annulé. Sa trahison. Sa liaison extra conjugale. Sa présence ici même, dans cet appartement. D’ailleurs, une question lui brûle les lèvres… Est-il toujours officiellement avec Lyra ? Galen la trompe-t-il encore ? Galen est amoureux de lui. Un flot de questions se précipite en lui. Il désire lui demander le plus naturellement du monde « Depuis quand ? » mais s’en abstient.
L’émotion est bien trop grande. Elle est fébrile, comme une petite flamme qui vient de naître entre deux brindilles humides. Humides… De l’humidité. Il y a comme un goût d’humidité dans l’air, mais aussi de fer. Krennic bloque, son cerveau s’est comme momentanément éteint sous le choc, mais surtout le poids des aveux. Il ne réalise pas dans un premier temps que cette odeur d’humidité vient du léger voile aqueux qui recouvre ses deux orbes glacés. Des larmes naissantes. Qu’il retient férocement comme une plaie béante dans son coeur. Elles se nichent finalement au coin de ses yeux, mais se bloquent à la frontière de ses cils noirs. Il les réprime, il les efface, il les déteste. Elle sont la preuve douloureuse de son état d’émotion actuel, du poids de toutes ses erreurs. Parce que oui, maintenant, il réalise être en train de perdre Galen Erso. De perdre cet amour pur et sincère. Cet amour qu’il a espérer recevoir un jour de sa part, pendant presque trois décennies. Un amour qu’il a idéalisé, fantasmé, avant de finalement rejeter pour murer son coeur. Pour se protéger. Galen ne l’aimera jamais. Il vaut mieux s’en convaincre, plutôt que de persister dans une quête illusoire et vaine. Voilà que Galen clame aujourd’hui, devant lui, et amour tant chéri et à la fois tant craint. Un amour ayant toujours existé, mais qu’il a déchiré en lambeaux. En ayant voulu se l’attacher si cruellement, sans pitié. Voilà que cet oiseau moqueur s’envole vers d’autres cieux, en décidant de prendre son indépendance — loin de lui, loin de toute sa dangerosité et sa folie. Voilà qu’il souhaite rompre avec ces sentiments profonds, douloureux. Voilà qu’il lui déclare sa flamme, pour mieux la rejeter et la déposer à ses pieds, avant de l’abandonner de la plus cruelle des façons.
Krennic a beau bloquer ses larmes, et c’est même sûrement la première fois que Galen en est le témoin intime, elles s’agglutinent dans le coin de ses yeux. Il lui suffit de cligner un peu plus fortement des yeux, pour que celles-ci soient relâchées le long de ses joues. Il a beau les nier, il ne peut camoufler le voile fin et transparent d’eau qui recouvre ses prunelles. Il a beau faire comme si rien ne peut l’atteindre, c’est bien trop tard. Il prouve à Galen Erso qu’il est atteint, il le lui prouve, non seulement par l’humidité dans l’océan de ses yeux, mais également par la lueur désespérée et apeurée qui scintille en leur fond. Orson Krennic est atteint, frappé dans son propre coeur, dans l’endroit le plus douloureux, celui qu’il espère protéger depuis trente ans de pareilles utopies. Contrairement à ce qu’il pense, Orson n’a finalement jamais été aussi beau qu’à cet instant précis — avec les yeux humides et brillants d’un éclat nouveau, qui s’avèrent irrésistiblement envoûtants. Il est particulièrement beau dans sa fragilité, grâce à cette fissure qui se dessine dans la glace naturelle de ses orbes durs et habituellement cruels. C’est la faute de Galen. C’est son « Je t’aime » poignant qui le rend aussi fragile. Son « Je t’aime » le renvoie à tout ce qu’il s’est interdit de croire, de rêver ou de vouloir de leur amitié pendant toutes ces années. Et même encore maintenant, il s’est persuadé ne pas mériter cet amour. C’est un trop plein qui s’apprête à exploser d’un instant à l’autre. Un trop plein de retenue, de non-dits, de contradictions. Quant au goût du sang dans l’air, il provient de l’intérieur de sa joue, qu’il vient de mordre violemment avec ses dents. Il saigne, il se sent humide. Il refuse de pleurer, de saigner. C’est pourtant ce qu’il a toujours désiré entendre de la bouche de Galen Erso un jour dans sa vie. Galen Erso rend la chose réelle. Orson n’est pas prêt à l’entendre. Il n’a jamais été prêt, même s’il a toujours espéré que ce jour puisse arriver. Et cette réalité le submerge à la manière d’un terrible raz-de-marée d’émotions toutes plus médiocres les unes que les autres. Vaincu et impuissant, mais à l’apogée du bonheur. Tant de sentiments violents et contradictoires qui se confrontent dans sa psyché, jusqu’à le rendre fou depuis plusieurs minutes. Galen Erso lui a toujours été acquis, corps, âme et coeur. Il lui a toujours été acquis, et ce, depuis le début de leur histoire. Krennic a été incapable de s’en rendre compte avant. En bon égoïste narcissique, obnubilé par ses propres sentiments, par sa propre contradiction et ses violences. Peut-être que si Galen s’était jamais manifesté, il ne s’en serait même jamais rendu compte.
« Tu… » dit-il enfin, d’une voix rauque. Ou plutôt essaie-t-il de dire, en sentant le léger tremblement dans le son de sa voix. Un tremblement qui menace de trahir tous ses efforts de contenance, de foutre en l’air sa fierté. Non, pas maintenant. Krennic veut s’enfuir. Comment partir, comment foutre en l’air cette relation encore une fois ? Comment priver Galen d’explications douloureuses ? Comment échapper aux faiblesses de son propre cœur ? Comment empêcher Galen de lire en lui et de voir cette vulnérabilité ? « Tu m’aimes. » Deux mots. Dix lettres. Les mots les plus pénibles. Il les prononce d’une traite, sans déglutir et sans ciller. Ils lui arrachent la gorge, lui brûlent la langue et embrasent son corps, tout en faisant s’emballer son palpitant. Il ne s’entend même plus penser correctement. « Tu m’aimes. » répète-t-il un peu plus fort, la surprise s’exprimant autant dans l’intonation de sa voix que dans ses yeux. Il répète une fois encore cette phrase, une deuxième fois, une troisième fois et enfin une quatrième fois. Au bout de la cinquième fois, c’est avec un rire nerveux qu’il arrive au bout de sa répétition. Il rit, mais c’est loin, de très loin d’être un rire moqueur. C’est un rire qui veut dire « Tu m’as eu, Galen. ». Un rire qui exprime un mal-être profond, qui le dévore de l’intérieur. Après le rire, vient les premiers hoquets symboliques. Dans les secondes qui suivent, il essaie de se dérober au flot d’émotions qui s’empare de lui. Ces émotions qui le mettent à genoux devant Galen Erso. Il rit, et tremble de plus en plus régulièrement. Le fou rire est tel, qu’il ferme les paupières. Il craque complètement. Les larmes roulent au coin de ses yeux, puis le long de ses joues. Ses premières larmes. D’autres suivent ensuite et retombent dans le creux de son cou. Chaudes et amères. Orson est incapable de les empêcher de courir sur son visage. Il n’essaie même plus, pris par un fou rire soudain et irrésistible.
Les propos de Galen n’ont pourtant rien de particulièrement risible. C’est simplement la situation qui l’est. Elle est drôle, déstabilisante. Orson sanglote, mais rigole en même temps — il se sent si pathétique. « Je ne l’ai pas vu venir, celle-là… » dit-il dans un léger éclat de rire, entrecoupé de sanglots. Puis, enfin, les rires s’évanouissent progressivement pour laisser simplement place aux sanglots. Orson se déteste profondément. Il ne s’est jamais autant haï de toute sa vie. Il ne peut pas regarder Galen. Ses yeux devient du lustre, à la bibliothèque, à ses tables de chevet, jusqu’au métal de ses menottes qui l’entravent. C’est sûrement ça le pire. Il est entravé, et ne peut que déballer cet abominable flux d’émotions devant son meilleur ennemi, son meilleur ami, son meilleur amant. L’humiliation ne peut être pire que celle-ci. Une humiliation suprême. Il pleure doucement, de douleur surtout. Quelque part, de soulagement. Les tensions accumulées se relâchent brusquement, comme ses muscles, et ça devient très vite incontrôlable. Il cogne l’arrière de sa tête contre l’oreiller de son lit un peu trop violemment. Les nerfs craquent, et il ne peut rien faire d’autre que de se mordre la lèvre une fois de temps en temps, ou de fermer les paupières si fort que la pression exercée sur ses muscles devient vite douloureuse. Durant quelques minutes, Orson se mure dans un profond mutisme. Il se tait, se mord, crispe les muscles de sa mâchoire ou de ses poignets. Il souffle bruyamment pour calmer sa crise de nerfs, en voulant réprimer ses prochains sanglots. Il cherche à les enfouir si profondément, maintenant que la boîte de Pandore s’est ouverte, que s’en est ridicule. Il ne peut plus rien enfermer dans une boîte et prétendre ne pas être affecté ou intéressé. Il ne peut plus rien dissimuler de la tristesse ou de l’euphorie qui chamboule sa psyché à Galen Erso. Il craque, parce que c’est trop lourd à porter. Il en a toujours rêvé, et il vient de tout foutre en l’air.
« Arrête ça. » souffle-t-il, en gardant les yeux fermés, bien trop honteux de ce qu’il vient d’exprimer dans cette bulle d’intimité. Il se fait comprendre en tirant sur les menottes avec ses poignets, quelques coups fermes, avant de s’avouer vaincu. Il abandonne en relâchant ses muscles. Que peut-il faire de plus ? Il est à sa merci. « Je déteste ça. » précise Krennic, en calmant enfin sa crise. Il respire lentement, dans le contrôle absolu de ses nerfs et de son corps. Ça, c’est le fait d’être poings liés et incapables de s’enfuir. Ça, c’est le fait de ne pas pouvoir lui échapper, mais surtout de ne pas pouvoir échapper aux sentiments humains qui l’emportent dans leur tourbillon, et lui font perdre tout sens des réalités. Comme des vertiges. Des nausées violentes qui le saisissent par surprise et sans interruption. Ça, c’est le fait de se montrer faible et en larmes devant Galen Erso. Il n’est pas à l’aise. Il n’est pas dans son élément, et cela le terrifie. Il veut s’en aller, rompre cette discussion maintenant, se retrouver seul pour se confronter seul aux conséquences de son émoi. « Arrête, s’il te plaît. » Des mots qui font étrangement écho à ce qu’il s’est passé entre eux, quelques semaines plus tôt. Des mots qui font écho aux suppliques de Galen, auxquels il n’a finalement prêté aucune attention en lui ayant adressé la froideur de son regard et la perversion de ses désirs. Je ne veux pas que tu me vois comme ça. Il a envie de lui préciser ce détail, mais les mots ne sortent pas de sa bouche entrouverte. Il tremble, parce que c’est juste trop. Quelles que soient ses demandes, c’est trop tard. Galen a vu ce qu’il estime le pire de lui, chez un être humain. Toute la faiblesse, la médiocrité. Les larmes, la douleur, le sang, les tremblements. Et maintenant les suppliques, avec le regard fuyant et désespéré. Orson Krennic est dépossédé de toute sa fierté, de sa confiance naturelle, de ses certitudes.
« Je ne veux plus de ça. Arrête de me rendre faible. Arrête… maintenant. Je ne plaisante pas… Arrête… J’ai compris. J’ai compris, c’est l’enfer d’être avec moi. » Il commence par des menaces, lesquelles sonnent terriblement fausses, avant de se fondre dans un nouveau rire sur la fin de sa tirade. Un rire gêné. Il détourne encore les yeux, pour fuir ses responsabilités, mais surtout le regard profond et inquisiteur de Galen Erso. Il refuse d’y lire toute la colère, la froideur, la haine, et pire encore — de la compassion ou de la pitié. Il refuse de lire de pareils sentiments dans les yeux de son « meilleur ami ». Non, ce n’est pas son « meilleur ami ». Galen est son plus grand, son plus vieil amour. Les mots sont inutiles entre eux. Son corps, ses réactions surprenantes apportent suffisamment de réponses pour être en mesure d’affirmer qu’Orson Krennic est dépassé par le poids de ses sentiments amoureux. « Ne m’aimes pas comme tu le fais. » conclut Krennic dans un dernier sanglot, qu’il étouffe au prix d’une souffrance, en se mordant le lèvre inférieure jusqu’au sang. Il choisi la douleur physique à l’humiliation. Il préfère sa fierté à sa tristesse. Il préfère le sang aux larmes. Cette situation d’impuissance complète est désarçonnante, vertigineuse. Elle lui fait frôler l’Enfer, en le rendant excessivement lâche, incapable de confronter le regard de sa plus vieille victime. Impuissant pour cacher ses larmes, ses tremblements. Il ne peut cacher tout cela à lui. Et c’est pourtant tout ce qu’il veut à cet instant précis. Lui cacher ses faiblesses. Il a déjà pleuré, il a déjà souffert physiquement, mais il s’est toujours bien gardé d’avoir des spectateurs autour de lui. Galen est son premier témoin. Il déteste ça. Il se déteste plus que tout d’éprouver ces regrets, ou même ces remords, devant Galen. Il déteste le fait que Galen soit son témoin. Il déteste aussi que Galen lui fasse vivre cet Enfer. Galen le sort de ses derniers retranchements, fait exploser les murailles qui protègent son cœur froid, fait remonter à la surface tant de douleurs. « Je regrette… tout… » dit-il, en gardant la tête obstinément tournée vers un coin de mur. Tout ira bien s’il garde ses limites avec Galen. S’il refuse de se confronter à son regard. S’il le dédaigne. Il essaie de tirer tout ce qui lui reste d’arrogance pour s’affirmer, mais surtout pour l’écraser devant lui. Ce qui est en soi un effort vain, peu subtil. « …ce que je t’ai fait subir. » termine Orson, la moue boudeuse et les rides tirées au niveau de son front dans une expression contrariée.
« Je regrette… d’être tombé amoureux de Jyn. » confesse-t-il enfin. Sur un ton las, murmuré. Il est contraint aux aveux. Ce n’est en rien une partie de plaisir pour lui, c’est même une souffrance, mais il est obligé de le faire. C’est tout ce qu’il peut faire maintenant. Galen mérite des réponses. Galen mérite beaucoup plus que ce qu’il est capable de lui offrir. « Je ne pense pas aimer… Je l’ai sincèrement aimée. Je voulais l’épouser. Je voulais qu’elle m’appartienne. Je voulais qu’elle… m’aime en retour. Là où tu… en a toujours été incapable. C’était aussi pour moi… une sorte de revanche. J’avais la sensation d’être enfin choisi, par la personne que je voulais. J’étais aimé par la personne que j’aimais. J’étais avec une Erso, à défaut d’être avec… toi. » Orson s’exprime difficilement, craignant de recevoir une gifle d’un instant à l’autre, ou que Galen décide de mettre ses menaces à exécution. Cette sincérité n’a jamais été souhaitée par Orson. Il a toujours repoussé le moment fatidique des aveux, conscient de la partie très torturée de son histoire avec Jyn, au regard des sentiments qu’il éprouve depuis toujours pour le père de cette dernière. Orson prend le temps de souffler avant de reprendre, sur un ton traînant, entrecoupé de secondes d’absence : « Je sais que je l’ai brisée. Tu avais raison, je n'ai fait que détruire ce que je touche et ce que j’aime. Je l’ai détruite… comme je suis en train de te détruire. Je l’aime toujours. Une part de moi… l’aimera toujours. Elle te ressemble, Galen, mais elle n’est pas toi. » Ces derniers mots, il les lui souffla avec force. C’est la première fois qu’il s’exprime avec autant de sincérité sur ses sentiments pour la fille de Galen. Il l’a vraiment aimée et il l’aime toujours. Galen peut être confiant sur ce point. Le mariage est une grande étape. Une étape qu’il n’a jamais souhaité franchir, jusqu’à Jyn Erso. Lui, qui a toujours dédaigné l’idée de fonder une famille. Il n’existe pas de meilleure preuve d’amour que celle qu’il vient de lui offrir. « Elle n’est pas toi… » répète Krennic, en déglutissant quelques fois, tout en fixant un point fixe au niveau de l’imposant lustre qui trône sur le plafond.
Il hésite brièvement, avant de trouver l’énergie de dépasser ses propres insécurités. Il est perdu, foutu de toute manière. Autant aller jusqu’au bout. « C’est toi que je choisis. C’est toi que j’aime le plus entre vous deux. Je me suis posé la question, au moment de te perdre définitivement. Je n’aurais gagné que ton amitié, mais je préférais la préserver, au prix de me priver de l’amour de Jyn. Tu étais… plus important. Tu as toujours été plus important. Je pouvais me remettre de ma rupture avec elle. Je ne me serais jamais remis de la fin de notre amitié. Je ne pouvais pas… te perdre. Toi, mon meilleur ami. Toi, mon premier amour. » avoue-t-il, en inspirant une profonde bouffée d’air, puis une seconde et enfin une troisième. Il respire en voulant retrouver un rythme plus régulier, après sa crise de sanglots d’il y a quelques minutes. « C’est ce que tu voulais entendre… ? Tu voulais que je te rassure sur… mes sentiments pour elle ? » Que j’ai pour elle. Il ne cherche même pas à le nier. Il l’aime toujours. « Je n’ai jamais voulu jouer avec elle. Je me voyais… vraiment avoir un avenir avec elle. Je voulais un avenir avec elle. Je voulais… des choses que je n’ai jamais voulu avec une autre femme. Je ne l’ai pas utilisée pour t’atteindre, contrairement à ce que tu penses. Mais… le fait qu’elle te ressemble, ou qu’elle soit ta fille… ont facilité mon attachement. Je l’admets. Si elle n’avait pas été ta fille, sans doute ne serais-je jamais… » Il hésite à terminer sa phrase. Tout est clair à présent entre eux. Il ne serait jamais tombé amoureux. Il ne serait jamais tombé amoureux d’elle. « Je ne serais jamais tombé amoureux d’elle, si Jyn n’avait pas été ta fille. » Il trouve le courage de mettre les mots, malgré la douleur qui perce son coeur. Il sent que sa gorge se noue de plus en plus. « Tu peux le dire, maintenant. Je sais ce que tu penses de moi. Je suis un enfoiré, un salopard, un enculé, un monstre ? Un putain de bâtard de menteur ? Je t’en prie. Insulte moi. Dis-moi que j’ai des pulsions sordides ou que je suis complètement détraqué ? Je sais ce que tu brûles de me dire, alors dis-le. » Une provocation. Il le défie, non d’un regard — il en est incapable pour l’instant — mais de sa voix froide, après avoir retrouvé un semblant d’autorité.
Il marque une courte pause, dans laquelle un blanc léger s’installe entre eux. Orson brise ce silence pesant. « Parce que tu penses être le seul… » raille-t-il en essayant de redevenir aussi cynique et cinglant qu’il y a quinze minutes. « …à avoir du dégoût pour ta propre personne ? » Le coin de ses lèvres se recourbe en un rictus forcé, au moment même où sa mâchoire se contracte violemment sous le poids amer de ses paroles. C’est du vent. Tout est du vent. Il n’y a pas de rictus, de moquerie, de cynisme. Il se force, mais échoue en essayant de se donner de grands airs. Le masque est tombé, alors à quoi bon. « Puisque c’est si douloureux et humiliant d’aimer un homme tel que moi… Qu’est ce que tu fous encore là ? » ironise-t-il, en voulant être brusque et méchant. Il crache sa haine. Il exprime tout son dégoût, non pas seulement de cette situation, de lui-même aussi. En fait, il est blessé plus qu’il ne veut bien l’admettre. Galen le heurte dans son coeur en donnant l’air de vivre ses sentiments amoureux comme un véritable calvaire. Krennic essaie de lui faire payer. Tout payer. Lui faire payer le prix de l’avoir fait faiblir, de lui avoir arraché autant de vertiges que de sanglots. De l’avoir réduit à l’état d’homme lambda. De profiter de cette situation de faiblesse autant physique que morale pour tirer de lui des confessions intimes. Ô combien il hait Galen Erso, là maintenant. Il ne peut rien faire contre lui. Absolument rien. Il ne peut le dominer physiquement, sexuellement. Il ne peut asseoir sa supériorité. Il a voulu jouer le soumis un moment, mais les règles du jeu ont toujours été édictées à son avantage. Jusqu’à maintenant. Les rôles sont réellement inversés en l’espace de quelques minutes. Orson déteste cette sensation. Il se met à creuser ses taies d’oreiller du bout des ongles, nerveusement, avant de venir gratter le cuivre des barreaux de son lit. Mais, comment rester sérieux deux minutes et espérer convaincre quelqu’un avec une attitude aussi fuyante ? « Ah, Galen… Alors ? Ça t’a plu ? Tu as aimé me voir dans cet état ? Tu as bien pris ton pied à me rendre ton humiliation ? Profite-en. Éclate-toi. Fais ce que tu veux. Je m’en moque. » ment-il, effrontément. Il est blessé, meurtri dans son ego. Mais pas seulement. Cette fois, Krennic ancre ses yeux dans les siens. Il trouve la force de le défier dans un nouveau show provocateur.
ஃ Haven't they suffered enough? But you can't get enough of shutting down systems for personal gain. If you mess with things selfishly, they're bound to come undone. Do you get off on pain? We're not pawns in your game. – Commander In Chief (demi lovato) ஃ
Galen Erso
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▿ Date de naissance : 16/02/1976
▿ Age : 48
▿ Métier : Producteur de cinéma
▿ Quartier : Baker Street Avenue
▿ Côté cœur :
“You realize that he’s never going to stop looking for you, Galen. You’re in his blood, crystal research or no. He’s never going to let go of you entirely.”
▿ Dons/capacités/pouvoirs : Aucun pouvoir.
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Sam 23 Juil - 0:26
Can't get you out of my heart
Quand Orson se sent acculé, c’est pas la provocation et le cynisme qu’il rétorque. Cette dynamique, Galen l’a bien comprise. Elle ne peut certainement pas lui échapper alors même que son « meilleur ami » - qui ne l’est plus depuis un moment déjà – s’en sert de toutes les manières possibles afin de ne pas se confronter à ce qu’il déclare. Galen reste muet quand Orson le provoque en affirmant avoir voulu faire de lui son témoin, parle de lui comme du beau-père qu’il aurait pu être… Cette réflexion en particulier lui arrache une grimace de dégout. Ces réflexions, quand bien même elles sont faites en pure provocation, lui donnent la nausée. Ce n’est pas tant même le comportement d’Orson qui le révulse, c’est cette situation en elle-même. Il ne pensait pas être capable d’atteindre un tel seuil de dégoût de lui-même, et pourtant. Il a le sentiment d’avoir rejoint un certain point de non-retour. Tout ça, non, ce n’est pas juste à cause d’une putain de bague, et il est grand temps qu’Orson daigne faire face aux sujets qu’il évite. Il est coincé. Littéralement bloqué. Incapable de fuir une conversation qui lui déplaît… Qui leur déplaît à tous les deux, car Galen n’y prend pas davantage de plaisir. Mais il est temps de tout se dire. D’un côté comme de l’autre. De se montrer parfaitement transparent. Même si ça n’a rien de simple, même si c’est douloureux. Encore faut-il qu’Orson daigne abandonner son insupportable cynisme, qui atteint son paroxysme au moment où il suggère de le demander en mariage en lui offrant la bague destinée à sa fille (là Galen a littéralement envie de vomir). Le pire, avec tout ça, c’est qu’Orson semble s’imaginer tout de même qu’ils vont reprendre où ils se sont arrêtés, sous le prétexte que les doigts de Galen son sont attardées un temps sur son entrejambe avant de lui refuser un plaisir démérité. Orson éructe, se vexe. Il ne joue plus. Mais ce n’est pas un jeu. Cela fait plusieurs minutes que ce n’en est plus un. Alors non, Galen ne le détachera pas, il ne le détachera pas tant que tout n’aura pas été dit. De la part d’Orson. Mais de la part de Galen, également.
Alors oui, il le lui dit. Enfin. Sans détours sans périphrase. Galen Erso aime Orson Krennic. Et même, il est fou amoureux de lui. Cette conversation ne peut être complète sans l’admission de ces sentiments, même si les reconnaître est d’autant plus difficile pour Galen qu’il s’attend à les voir être piétinés à tout instant. Pas de réponse de sa part quand Orson suggère que ce n’est jamais qu’une blague. Ce serait certainement la blague la moins drôle de l’histoire de la Création, alors… Même si, au bout du compte, son histoire avec Orson ressemble bel et bien à une sinistre farce. Pour autant, non, il ne ment pas, et il le fait comprendre à Orson en le regardant dans le blanc des yeux afin qu’il ne puisse plus avoir aucun doute quant à la sincérité de ses propos. Des deux, Galen gage qu’il reste le plus raisonnable. Mais il a de la marge, en réalité. Il ne l’est pas pour autant. Pas suffisamment pour écouter ces signaux si nombreux qui l’exhortent à fuir cette relation une bonne fois pour toutes. Orson a beau ne pas être fait pour lui, Galen y retourne toujours, victime d’une douce accoutumance à des sentiments qu’il ne devrait surtout pas ressentir.
Galen peut observer distinctement ce moment de basculement, quand Orson admet enfin la sincérité de ses propos, quand Orson accepte finalement l’idée que Galen puisse bel et bien l’aimer. Ce qu’il lit alors dans le regard de son amant est une expression qu’il n’avait jamais constatée auparavant… Il y a de la tristesse dans son regard. De véritables larmes dans ses yeux. Et Galen prend alors conscience du fait que jamais avant cet instant, il n’avait vu Orson pleurer. Il y a une peur et une détresse sincère dans son regard, et Galen est incapable d’y demeurer insensible tandis qu’il peine à soutenir un regard qui lui arrache le cœur tant il témoigne de souffrances enfin extériorisées. La façon dont il répète ces mots, tu m’aimes, a le don d’emballer son cœur d’une étrange manière. Le dire rendait la chose réelle, l’entendre répéter de la bouche d’Orson la rend implacable, inaliénable. Le rire qui finit par accompagner ces mots n’a rien de joyeux, il intensifie le malaise que Galen éprouve déjà. Quand bien même Orson aura trouvé plus d’une occasion de lui faire du mal, le voir ainsi, en souffrance, n’en demeure pas moins une véritable épreuve à ses yeux. Quand les larmes se mêlent au rire, Galen sent sa colère s’estomper doucement pour laisser place à une autre émotion. Il est incapable de ne pas éprouver une certaine tendresse à l’égard de celui qui, enfin et à contrecœur, se dévoile en sa présence. Il sent un léger voile humide se déposer sur ses propres rétines tandis qu’il assiste à la véritable crise de larmes d’Orson. Ce n’est pas de gaieté de cœur que Galen ignore les suppliques d’Orson quand ce dernier lui demande d’arrêter tout ça… Il n’est pas encore temps. Tout n’a pas été dit. Et même si l’épreuve est redoutable autant pour l’un que pour l’autre, Galen insistera jusqu’à ce qu’Orson ait parlé franchement. Sincèrement. Sans détours. Ne m’aime pas comme tu le fais. Mais Orson ne lui donne pas d’occasions de l’aimer autrement. Il ne lui laisse tout simplement pas le choix. Le cœur de Galen manque un battement au moment d’entendre – enfin – Orson confesser ses regrets concernant tout ce qu’il lui a fait subir. La suite, en revanche, est plus douloureuse à entendre, même s’il était nécessaire que la chose soit dite. A deux reprises, Orson l’admet et le confesse : il est tombé amoureux de Jyn. Galen ne peut pas se réfugier derrière l’idée plus odieuse mais en partie plus rassurante qu’Orson se soit servi de Jyn pour l’atteindre. Il l’a vraiment aimée. Il l’aime toujours… Lui planter une lame en plein cœur ne lui ferait sans doute pas un effet différent. Même s’il précise qu’il l’a choisi lui au mépris de sa fille, cette situation n’en est pas moins ignoble. Elle l’est même davantage. Ce n’est pas ce qu’il voulait entendre mais c’est ce qu’il fallait qu’il entende. Oui, Orson est un enfoiré. Un salopard. Un enculé. Un monstre. Un putain de bâtard de menteur. Un détraqué. Et pourtant Galen l’aime encore, et plus encore quand il se montre si vulnérable, quand il admet se haïr lui aussi. Quand il fait preuve de cette humanité que Galen a besoin de lui connaître pour mieux supporter l’amour qu’il lui porte.
"Non…", répond doucement Galen quand Orson lui demande s’il a aimé le voir dans cet état, s’il a apprécier l’humilier en retour. Ce n’est pas le cas. Même si Galen pourrait affirmer ne rien faire d’autre que de rendre à Galen la monnaie de sa pièce, il est tout à fait incapable de se réjouir de sa tristesse. "Je n’aime pas te voir dans cet état", reprend-il simplement avec un profond soupir avant de se dégager glisser sur le côté du lit pour venir s’allonger à côté d’Orson dans un profond soupir. "Tu sais, je me pose à chaque fois la question. Pourquoi je reviens vers toi constamment. Et la seule explication que j’ai à donner c’est… que c’est toi. Et que j’ai trop besoin de toi pour renoncer à toi ou t’ignorer. Je te dis toujours oui quand je ne devrais pas parce que si je ne le fais pas, je vais te perdre pour de bon, et je n’arrive pas à te perdre." Il marque une pause. "Quand je fais le bilan de toutes les souffrances endurées, de tout ce que j’ai à perdre en étant avec toi, j’oublie pourquoi je ne parviens pas à te laisser derrière moi." Il a adressé ses paroles au plafond plus qu’à Orson jusqu’à maintenant, mais il finit par s’étendre sur le côté, fixant Orson de son regard le plus intense. "Tu fais des efforts inimaginables pour te rendre détestable, mais quand tu acceptes de te montrer vulnérable, tu es…" Une main vient glisser sur la joue d’Orson, essuie les larmes qui s’y sont déposées. "… irrésistible." Il marque une pause. "L’homme que j’aime n’est pas celui qui menace et qui provoque. C’est celui qui ne fait pas seulement la promesse d’être une meilleure personne dans le seul but d’asseoir sa domination sur moi, mais parce qu’il pense sincèrement qu’il en est capable." Il pousse un léger soupir. "Je ne sais pas comment vivre avec le fait que Jyn puisse tenir une telle place dans ta vie. Mais je sais encore moins comment je vivrais si j’arrêtais d’en tenir une plus importante dans la tienne."
Galen se redresse finalement, s’installe à genou sur le lit, surplombant Orson de toute sa hauteur.
"Promets-moi de ne pas me fuir quand je t’aurais détaché", reprend-il sans attendre sa réponse pour finalement libérer Orson de ses menottes. Dans les circonstances actuelles, leur usage lui paraît non seulement superflu, à présent, mais surtout inapproprié. Ce n’est pas d’un rapport de force qu’il a besoin, là, tout de suite. Il ne veut pas dominer Orson, il veut être son égal.
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Orson C. Krennic
▿ Ton univers : Rogue One: A Star Wars Story
▿ Date de naissance : 14/04/1981
▿ Age : 43
▿ Métier : Ex-romancier de génie, auteur de best-sellers et désormais ingénieur en armement à Mordor Industries depuis fin 2022 • Critique littéraire à ses heures perdues • Expert en science-fiction
▿ Quartier : Baker Street Avenue, dans un appartement en colocation avec son fiancé, Galen Erso.
▿ Côté cœur :
― Krennic laughed to ease the mood. “You know what I find interesting – or maybe ironic is the word. It’s that each of us wants what’s best for you. In a way, we’re competing to make you happy, as old-fashioned as that sounds. And each of us has a different idea about what you should be doing. (…) and I maintain that you’re meant for bigger things, and will continue to do whatever I can to bring opportunities to your attention.” Galen smiled thinly. “Don’t think I don’t appreciate it.”
(CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
― “We have to put some meat back on those bones of yours,” he said as he crossed the cabin to Galen, “but I think I could get used to the beard.” (Orson Krennic to Galen Erso – CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
― Was Galen to become the prize in a contest between them? Well, hadn’t he always been that? (Orson Krennic about Galen Erso and his rivalry to Lyra Erso – CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
••• ❝ i'll never stop looking for you. i'll never let you entierly. you’re the only truth in a sea of lies. you're in my blood. now and forever. ❞
—⥼ ※ ⥽—
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― Beings had been known to hide on Coruscant for a lifetime, but Galen wouldn’t be one of them. He wouldn’t be able to stay away from his research. He would have a change of heart. He would turn himself in. He would reach out… The anger and despair he had felt in the air-speeder returned and settled on him like a great weight. “Galen,” he said, as if orphaned. Then: “Galen!” shouting it to the busy sky. (Orson Krennic about Galen Erso – CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
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••• « It’s just so hard not to think of you...
think of where you are.
My Stardust, my Death Star. »
▿ Dons/capacités/pouvoirs :
▿ L’Étoile de la Mort
▿ Blaster lourd DT-29 amélioré (macroscope)
▿ Astromécano C2-B5
▿ Expertise tactique et stratégique
▿ Connaissances approfondies en armement
▿ Autre(s) compte(s) : Orion Black ◊ Nolan Sorrento ◊ Sheev Palpatine ◊ Thalassa Tarkin ◊ Celia St. James ◊ Sauron ◊ Perséphone
▿ Messages : 380
▿ Points : 986
▿ Date d'inscription : 05/03/2022
▿ Notes :
▵ LAME IVDU TAROT ○ L'EMPEREUR
—⥼ ※ ⥽—
AUTORITÉ ╳ ACTION ╳ POUVOIR ╳ DIRECTION ╳ VOLONTÉ ╳ PERSÉVÉRANCE ╳ ENTÊTEMENT ╳ PUISSANCE ╳ TYRANNIE
—⥼ ※ ⥽— « We were on the verge of greatness. »
-(O)rson (C)allan (K)rennic-
« I don't have to sell my soul. He's already in me. I wanna be adored. I don't need to sell my soul. He's already in me. I wanna be adored. You adore me. I wanna be adored. I gotta be adored. » ( i wanna be adored ϟ the stone roses )
« I used to roll the dice. Feel the fear in my enemy's eyes. Listen as the crowd would sing: now the old king is dead ! Long live the king ! One minute I held the key. Next the walls were closed on me and I discovered that my castles stand upon pillars of salt and pillars of sand.
People couldn't believe what I'd become. Revolutionaries wait for my head on a silver plate. Just a puppet on a lonely string. Who would ever want to be king.
┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ I used to rule the world.
┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉
Seas would rise when I gave the word. Now in the morning I sleep alone. Sweep the streets I used to own. For some reason I can't explain, once you'd gone there was never, never an honest word.
┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ That was when I ruled the world. » ( viva la vida ϟ coldplay )
— ◊ ◊ ◊ ◊ ◊ —
•••
it's his project.
it's his life.
it's his everything.
it's the death star.
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▴ WILHUFF T. (1 - AU) -0 BBY ❘ Krennic survit à Scarif ⋄ Retrouvailles explosives ✰ (MAJ ✎ 23.02)
▴ WILHUFF T. (2 - AU) -10 BBY ❘ Krennic a une liaison cachée avec le fils de Tarkin ⋄ Réalité dans laquelle Garoche est en vie ✰ (MAJ ✎ 09.10)
▴ WILHUFF T. (3 - AU) -31 BBY ❘ Jeunesse de Krennic à Brentaal ⋄ Tarkin est enseignant ⋄ Relation professeur-élève ✰ (MAJ ✎ 23.02)
▴ WILHUFF T. (4 - AU) -13 BBY ❘ Galen Erso est mort ⋄ Tarkin est amoureux de Krennic ⋄ Obsessions ✰ (MAJ ✎ ??.??)
▴ WILHUFF T. (5 - AU) 4 ABY ❘ Post-Bataille d'Endor ⋄ Tarkin et Krennic ont survécu à Scarif & Yavin ⋄ Incarcération ⋄ Passion inavouée ✰ (MAJ ✎ 23.02)
▴ WILHUFF T. (6 - AU) 4 ABY ❘ Post-Bataille d'Endor ⋄ Krennic a trahi l'Empire et est un agent important de la NR ⋄ Tarkin est arrêté ⋄ Krennic et Tarkin sont des ex-amants ⋄ Interrogatoire ✰ (MAJ ✎ 28.03)
▴ WILHUFF T. (7 - AU) 2022 ❘ Sur l'île ⋄ Krennic et Tarkin sont en couple ⋄ Leurs souvenirs sont revenus ✰ (MAJ ✎ ??.??)
▴ WILHUFF T. (8 - AU) 2022 ❘ AU!Moderne ⋄ Krennic et Tarkin sont associés de leur start-up ⋄ Passion refoulée ⋄ Galen a rompu avec Krennic ⋄ Voyage dans les îles ✰ (MAJ ✎ 17.03)
▴ WILHUFF T. (9 - AU) 4 ABY ❘ Suite AU!Prison ⋄ Douches ⋄ Incarcération ✰ (MAJ ✎ 02.02)
▴ WILHUFF T. (10 - AU) -18 BBY ❘ Babysitting qui tourne mal ⋄ Krennic surveille le fils insupportable de Tarkin ✰ (MAJ ✎ 27.03)
writing music: RUIN THE FRIENDSHIP •• DEMI LOVATO ▵ WHY •• SKINNY LIVING ▵ THINGS WE LOST IN THE FIRE •• BASTILLE ▵ SURROUND ME •• LEON ▵ SOMEBODY'S LOVE •• PASSENGER ▵ NEVER FORGET •• MICHELLE PFEIFFER note:
“Please. Will you come home? Will you stay with me? Say you'll laugh, say you'll understand. Say you'll dance with me. Say you'll smile that silly smile for me. Say you'll hold me in your arms so sweet. You'll remember all the days of summer sun. Hold me close in dark November, before the winter comes. Tell me all the things you wish for. Tell me all that you would want to live for. When you come home, when you come home to me? Home, my love. All the days of sorrow will vanish in tomorrow. You can count on me to be here.” (never forget ▵ michelle pfeiffer)
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APPARTEMENT D'ORSON KRENNIC – 26 MAI 2022
Lorsqu’Orson Krennic prétend ne pas se rappeler de la dernière fois où il s’est vraiment laissé aller comme maintenant est un mensonge. Il est plein de prétentions, mais celles-ci ont volé en mille éclats le jour de la mort de Galen Erso, sur la planète Eadu. Le jour de la mort de Galen Erso a été son dernier moment de craquage, avant celui de ce soir. Il se souvient exactement des émotions qui l’ont possédé, de la colère et du désespoir. Il se remémore l’intensité de ses nausées, et même les vertiges effroyables qui l’ont emporté comme dans une tornade violente d’émotions. Il se souvient de tout. Il se souvient, mais il prétend le contraire. Il affirme ne pas avoir été affecté par la mort de son vieil ami. Ce jour funeste a marqué, non pas seulement la mort de Galen Erso, mais aussi la sienne. Orson Krennic est mort ce jour-là, non pas physiquement, mais symboliquement. Ce soir-là, une fois vraiment seul dans ses propres appartements, il s’est abandonné au chagrin pendant de très longues heures. Il a pleuré, véritablement pleuré, la mort de son meilleur ami. Mais pas seulement. Galen Erso a toujours été plus que son meilleur ami. Aujourd’hui, les instants de cette journée tragique se sont échappés des méandres de sa mémoire, pour apporter plus de désespoir et de violence aux accusations de son « meilleur ami ». Orson a pleuré devant Galen Erso, pleuré comme un enfant brisé, mais n’est-ce pas ce qu’il est ? Un être brisé de toutes parts. Brisé par le poids d’un passé encombrant, par des atrocités qui lui sont encore à ce jour reprochées, par des aspirations irréalisables et par des insécurités qu’il étouffe jusqu’à l’indigestion.
Lorsque la voix chaude de Galen Erso s’élève dans l’air, Orson remarque immédiatement la nouvelle intonation de cette dernière. Elle est moins agressive, apparemment débarrassée de son ton menaçant et glacé. Les yeux bleu océan d’Orson Krennic dévient alors du plafond vers le coin de la pièce. Il garde la tête à l’opposé du corps de Galen Erso, en refusant de soutenir son regard. Orson est encore dévoré par la honte de s’être laissé aller aux sanglots. Le fait de pleurer devant quelqu’un – particulièrement devant Galen Erso – est synonyme d’acte apocalyptique pour un homme comme Krennic. « Non… » souffle son amant sur un ton qu’il remarque étonnamment doux, en comparaison de celui qu’il a employé plus tôt. Orson ne veut pas croire cela possible. Galen ne s’en réjouit pas, vraiment ? Il ne tire aucun plaisir de cette humiliation ? Orson grimace alors, et émet un léger son qui ressemble à un « pfff » moqueur. Non, il ne veut pas le croire. Lui-même aurait jubilé dans un moment pareil. Lui-même aurait savouré de piétiner l’égo, le corps, le cœur, l’esprit et la fierté et tout ce qui s’en suit de Galen. Lui-même aurait été un vrai salopard, un brin sadique. Il aurait d’ailleurs enfoncé longuement le couteau dans la plaie. Ce qu’Orson réalise, c’est que Galen n’est pas lui. Il est clairement son opposé en tous points de vue. Orson réalise autre chose de grande importance. La voix de Galen le berce. Elle l’apaise bien au-delà de ses espérances. Comme une berceuse.
Le Galen en colère se dissipe peu à peu pour laisser place à un Galen refrogné. L’expression sur son visage d’ordinaire si placide est chagrinée. Elle frappe le palpitant d’Orson Krennic. Il ne peut que se faire le même constat depuis plusieurs minutes, c’est sa faute et seulement sa faute si Galen est en souffrance. C’est encore une fois sa faute s’ils ne cessent de se déchirer. S’ils sont en train de se déchirer actuellement. L’ex-impérial se contente de garder le silence. Il reste sous le choc de sa crise de nerfs. Comment nier qu’une pareille chose s’est produite, alors que sa gorge est encore nouée de chagrin, et que les larmes ayant roulées sur ses joues peinent à sécher ? Ses yeux ont beau s’être arrêté de se couvrir d’humidité, ils sont encore voilés par le chagrin, comme absents. Orson donne l’air d’être éteint. Cela se voit à la mine sinistre qu’il arbore, au sourire inversé de ses lèvres, et aux traits habituellement tirés de son visage qui sont lissés en une inexpressivité inquiétante. La négation employée par Galen produit un effet inattendu chez Orson, elle vient lui réchauffer le cœur. Le plaisir fugace qu’il ressent en constatant que la grosse crise de colère est passée n’est malgré tout pas assez fort pour enlever les traces de son humiliation. Il lui faut digérer le fait de s’être véritablement donné, – corps et âme – devant Galen Erso.
Il ignore quoi lui dire, ou plutôt, quoi dire qui ne relance pas une nouvelle fois les hostilités entre eux. « Je n’aime pas te voir dans cet état. » Il ne dit toujours rien. Galen, quant à lui, se détache pour se glisser sur le côté du grand lit. Loin de se réjouir de l’amertume éprouvée par Galen, il est vraiment heurté. Galen s’exprime de manière douce et la patience dont ce dernier est capable le rend aussi docile qu’un agneau. Orson sent la présence de Galen près de lui. Son corps lourd, à quelques millimètres du sien. Orson conserve la tête sur le côté. Bien qu’ils ne s’observent pas, leurs corps l’un à côté de l’autre expriment à eux seuls tout l’amour que les deux hommes éprouvent l’un pour l’autre. Cette pudeur est touchante, désarçonnante même. Une part de lui est apaisée par le fait de savoir Galen allongé dans son lit, non dans le but de réaliser quelques prouesses sexuelles, mais bien de se trouver là, sans faire de mouvement brusque. Orson sent que ses épaules tremblent gentiment, devant tant de tendresse exprimée. Il entend les soupirs d’Orson et les épousent comme les siens, se concentrant même sur le rythme de sa respiration pour qu’elles ne fassent plus qu’un. Il ne bouge plus, sagement allongé dans son lit avec les poignets menottés. Il ne fait plus d’effort pour s’en libérer, comme vidé de toute son énergie. Ils sont par ailleurs profondément meurtris et rouges. Orson présume à la sensation de picotement qui s’empare de sa peau à chaque mouvement, que de très belles traces de métal doivent s’être formées autour de ses poignets.
Un silence religieux s’installe entre eux. Un silence réconfortant, d’une certaine manière. Après les cris, les reproches, les moqueries, les insultes, les sanglots. Enfin, le silence. Orson refuse de troubler la quiétude de leurs nouveaux rapports. Il reste impassible dans son coin du lit, le regard fixé sur une commande ancienne qui se trouve dans un coin de la chambre. Il ne réfléchit même plus. Il digère ces derniers instants violents et profondément révélateurs sur la personne qu’il est au fond de lui. Faible et lâche. Orson se dégoûte. Il se dégoûte encore plus d’être incapable d’être l’homme dont Galen a besoin. L’homme dont Galen est amoureux. L’homme qui saura renouer avec les démons de Galen pour en faire les siens. Aucune mot de n’échappe de ses lèvres closes, aucun rictus ne vient dessiner les contours de sa moue boudeuse. Non, Orson ne parle pas. Galen se met à parler. Galen rompt le silence qu’il a décidé d’instaurer pour faire le vide en lui. « Tu sais, je me pose à chaque fois la question. Pourquoi je reviens vers toi constamment. Et la seule explication que j’ai à donner c’est… que c’est toi. Et que j’ai trop besoin de toi pour renoncer à toi ou t’ignorer. Je te dis toujours oui quand je ne devrais pas parce que si je ne le fais pas, je vais te perdre pour de bon, et je n’arrive pas à te perdre. » Dans cette tirade, ce sont particulièrement ces mots-là qui éveillent en lui quelque chose de fort et de beau. J’ai trop besoin de toi pour renoncer à toi. On sous-estime souvent le poids de simples petits mots. Ces mots diffusent en Orson la meilleure des drogues. Galen confesse avoir besoin de lui. Au point d’être incapable de renoncer ou de l’ignorer. À ce stade, il ne peut que croire les propos tenus par Galen. Il est allé beaucoup trop loin pour s’amuser avec ses sentiments. Galen ressent exactement la même chose que lui. Leurs sentiments sont partagés, une union parfaite, comme leurs corps l’ont été et aspirent toujours à l’être. Une douce chaleur vient se répandre dans son estomac. Elle n’a rien de sexuelle. Elle n’est que tendresse. Une chaleur agréable, comme un coussin moelleux ou quelque chose que l’on veut serrer contre soi, jusqu’à l’arrivée de la mort.
Un sourire furtif orne maintenant ses lèvres minces d’une certaine pâleur. Il en sort victorieux, mais pour une fois, il n’exprime pas sa victoire de manière ostentatoire. Il savoure cette victoire intérieurement. Orson la pense de toutes les manières possibles, de long en large, s’en délecte jusqu’à la satiété. Il ne se vante pas et ne parade pas, alors qu’il est en mesure de le faire. Galen ne cesse de lui fournir les balles de son fusil d’assaut. Orson commence à éprouver une émotion qui ne lui est pas familière. De la reconnaissance. Il s’émeut pour la douceur, la patience et la tendresse que Galen consent à lui donner dans un moment aussi difficile. « Quand je fais le bilan de toutes les souffrances endurées, de tout ce que j’ai à perdre en étant avec toi, j’oublie pourquoi je ne parviens pas à te laisser derrière moi. » Krennic semble d’un coup intéressé par les états d’âme de son amant maudit. Il fronce les sourcils lentement, et commence à relever la tête pour la mettre face au plafond. Il ne regarde toujours pas Galen, mais il l’écoute avec attention. Il l’écoute vraiment. Il l’écoute avec son cœur saignant. Pour la première fois. Il faut dire qu’il n’a jamais manifesté auparavant un réel intérêt pour ces derniers. Orson ne fait toujours que prendre violemment, sans se soucier de la manière dont Galen se perçoit après toutes les atrocités et les humiliations. Galen confesse être incapable de le laisser derrière lui. Quelle plus belle preuve d’amour que celle-ci. Orson est comblé, même s’il n'en montre aucune trace. Il ne dévoile pas ses véritables sentiments pour le moment, préférant attendre de voir où Galen compte l’amener avec ces aveux. Galen souffre d’une dualité qu’il comprend mieux que personne, puisqu’il la partage avec lui-même.
Après quelques minutes de réflexion, il décide enfin de mettre sa fierté de côté en tournant la tête dans sa direction, dans l’espoir de se confronter au marron glacé de ses yeux. Galen ne le regarde pas et semble trouver une étrange fascination au plafond de sa chambre. « Galen. » murmure-t-il pour attirer son attention. Orson ignore si le son de sa voix éveille ou non quelque chose chez son amant, mais ce dernier se décide à son tour de se mettre sur le côté pour lui offrir un regard plein d’intensité. Si intense qu’Orson est comme foudroyé par l’émotion. Il garde la bouche à moitié ouverte, cherchant des mots qui ne viennent pas. Au lieu de cela, Galen est celui qui reprend ses confessions. En temps normal, Orson aime couper la parole pour s’imposer, adorant même écraser ses interlocuteurs. Ce qu’il ne fait pas. Non, il ne cherche pas à écraser Galen. Il est bien trop curieux d’entendre Galen lui confier d’autres faits émotionnels. « Tu fais des efforts inimaginables pour te rendre détestable, mais quand tu acceptes de te montrer vulnérable, tu es… » Il tend l’oreille, alors que Galen s’interrompt de lui-même, sans qu’Orson n’ait fait quoi que ce soit. Les lèvres pincées, l’ex-impérial semble particulièrement agacé par cette coupure momentanée. Je suis… ? brûle-t-il d’envie d’ajouter, sans toutefois dire quoi que ce soit. Le début de la tirade de Galen est loin de lui convenir, mais une étrange intuition lui souffle que la fin mérite d’être portée à son attention. Malgré la brutalité des mots de son « ami », il ne le reprend pas dessus. Détestable, lui dit Galen. Le scientifique le qualifie d’être détestable. Ce n’est pas une surprise, mais ce qui en est une, c’est l’absence de réaction sur le visage d’Orson Krennic lorsque l’insulte vient siffler dans ses oreilles. Pas de grimace, de froncement de sourcils, de roulement d’yeux ou de soupirs lascifs. Rien d’autre qu’un éclair dans le bleu de ses yeux. Que pense Galen de lui, lorsqu’il accepte – à contrecœur – de se montrer à ce point vulnérable ? Il désire connaître la fin de sa phrase. Il brûle même de la connaître. Est-ce une insulte ou un compliment ? Orson est dévoré par un élan de curiosité presque maladive.
Et là, quelque chose de magique se produit. Une caresse, douce et aérienne, le long de sa joue. Galen vient récupérer quelques larmes à moitié humides, d’autres sèches contre sa peau. Elle est si chaude sur sa peau froide, si bien qu’elle que cette dernière s’embrase à la manière d’un feu de forêt. Orson se consume sous la main de Galen. Il se laisse faire, et se surprend d’ailleurs à fermer les yeux. La douceur des doigts de Galen contre sa peau tremblante est inouïe. Presque surnaturelle. Un instant de douceur dans le chaos ambiant de leurs échanges. Krennic prie mentalement toutes les étoiles de la galaxie pour que ce rapprochement puisse être le début de quelque chose de grand. Pour eux. Orson veut rester dans cette position à tout jamais, quitte à terminer ses jours avec les poings liés aux barreaux. Jouissant de ses attentions et de ses douceurs. Cette caresse l’emporte dans ses songes. Elle est en soi surprenante, compte tenu la haine déversée par Galen quelques minutes plus tôt. « …irrésistible. » Woah. Orson Krennic demeure sans voix, il se sent interdit par la tendresse de sa meilleure victime. Galen le caresse, non seulement physiquement, mais avec un beau compliment. Galen le trouve irrésistible. Il ignore sans doute que le compliment est réciproque. Orson trouve tout autant son plus vieil ami irrésistible, lorsqu’il s’abandonne de bon cœur à lui. Comme là, maintenant.
Alors que Krennic se retient de l’interroger plus dans le détail, la réponse qu’il attend avec tant d’impatience depuis bientôt trente ans sort enfin de sa boîte. Elle s’échappe des lèvres de Galen Erso – dans l’intimité d’un lit, d’une chambre d’appartement. Orson n’est pas son égal, à cet instant précis. Il est entravé physiquement, brisé moralement, mais son palpitant continue de battre la chamade pour celui qui l’enchaîne et qui le brise. Son cœur bat jusqu’à l’explosion. Il s’emballe à cause de tant de douleurs, de vies brisées et de regrets funestes. Orson a longtemps gardé pour lui ce fol espoir d’être un beau jour le seul être qui importe dans la vie de Galen Erso. Le moment fatidique est enfin arrivé. Il peine encore à en croire ses oreilles ou ses yeux. Galen se tient tout contre lui, une main sur sa joue, tout près de ses larmes. Ce moment est tant irréel, qu’il capture en Orson un désir fugace. Un besoin de vivre ce moment jusqu’à en perdre le dernier battement de cœur. Il couve le désir de voir ce moment suspendu dans le temps ne jamais prendre fin. Enfin, Orson Krennic peut accepter de guérir dans les bras de Galen Erso. « L’homme que j’aime n’est pas celui qui menace et qui provoque. C’est celui qui ne fait pas seulement la promesse d’être une meilleure personne dans le seul but d’asseoir sa domination sur moi, mais parce qu’il pense sincèrement qu’il en est capable. » Le cœur froid d’Orson manque quelques battements, enserré comme dans un étau – chaud et poignant. C’est la plus belle déclaration d’amour qu’on ne lui a jamais faite de toute sa vie. C’est même la seule déclaration d’amour. Sa déclaration. Celle qu’il a attendu depuis Brentaal IV. (c’est bon je vais pleurer) L’homme que j’aime, dit Galen. L’homme qu’aime Galen Erso se trouve face à lui, il s’agit de son propre reflet dans le miroir. L’homme qu’aime Galen Erso est Orson Krennic. Il formule ce constat dans sa tête, pour se l’imprimer si férocement et ne jamais le perdre de vue. C’est trop beau pour être vrai. Orson refuse d’admettre ce qui est si évident.
« Je ne sais pas comment vivre avec le fait que Jyn puisse tenir une telle place dans ta vie. Mais je sais encore moins comment je vivrais si j’arrêtais d’en tenir une plus importante dans la tienne. » Galen sait-il au moins qu’il ne peut occuper une autre place que la première d’entre toutes ? Galen a toujours occupé la première place dans son cœur. Même les fois où il n’en était pas convaincu, Galen était présent. Partout. Dans ses pensées, dans ses projets, dans ses fantasmes. Orson garde le silence pour profiter de la beauté de ce moment à deux. Il y a de la magie dans ces retrouvailles. Krennic savoure leur degré d’intimité, parce qu’elle n’est pas que physique, elle revêt aujourd’hui un caractère plus profond et personnel. Leurs cœurs sont à présent liés, leurs battements se font maintenant à l’unisson entre les quatre murs de cet appartement. Leur amour destructeur est connu. Ils en sont tous les deux conscients de ne pouvoir se libérer de l’emprise toxique qui les amènent l’un comme l’autre à se chercher, se trouver, pour mieux s’unir. Orson en tire un avantage non négligeable.
Un rictus se forme entre ses yeux et au niveau de son front, lorsque Galen se dégage pour se mettre sur ses genoux contre le matelas. Orson comprend rapidement qu’il compte le libérer de ses chaînes. Pas à n’importe quelle condition. Il grimace de perdre leur proximité physique. Les yeux d’Orson dévient des genoux de Galen, son torse, jusqu’à ses lèvres se mouvant pour former des mots à son intention : « Promets-moi de ne pas me fuir quand je t’aurais détaché. » Orson ignore pourquoi, mais cette requête lui arrache un sourire. Un sourire léger, relativement discret. Libère-moi, pense-t-il avec force et obsession. Il acquiesce d’un hochement de tête, quelques secondes avant que les mains de Galen ne viennent effleurer la peau de ses poignets pour les détacher.
Enfin débarrassé de ce qui l’a retenu, Orson est bien tenté de déroger à sa promesse. Après tout, il n’a fait que l’accepter d’un hochement de la tête. Il ne lui a jamais rien promis. Il est plus que tenté de reprendre le dessus, mais reste allongé sans bouger d’un cil. Plus tard, peut-être. « Je ne veux pas que tu la quittes. » murmure-t-il, une fois les poignets libérés de ses chaînes. Orson reprend les derniers propos de Galen, pour lui signifier son besoin qu’il fasse partie de sa vie. Il jette un coup d’œil discret aux marques laissées par le métal sur sa peau d’albâtre. De fines traces rouges, de la chair brûlante et écorchée jusqu’au sang. Il ne s’en offusque pas. Orson a connu bien pire. La guerre rend fort. « Je veux que tu en fasses partie. » Il dévisage ensuite le corps de Galen qui le surplombe avec magnificence dans le grand lit. Magnifique. Il est magnifique. Magnifique… et sien. « Je veux que tu aies la place centrale. » Peu après cette demande, qu’il formule à voix très basse et toujours aussi chaudement, Orson plonge ses yeux dans les siens. Il admire la beauté de ses pupilles chocolat, particulièrement ce léger éclat lumineux et brûlant qui s’intensifie au fil des secondes – ces deux orbes le transportent dans un autre temps. Krennic s’interrompe ensuite pour laisser quelques minutes de silence entre eux.
« Tu sais… ce que je trouve irrésistible chez toi ? » souffle-t-il en brisant le léger silence. « Lorsque tu t’abandonnes. » Il précise son propos dans un soupir lascif : « Cette étincelle dans tes yeux… Intense et pure. Comme maintenant. Il y a presque de l’amour à l’intérieur. Je la vois à chacune de tes jouissances, alors je l’ai assimilée à nos rapports. » admet-il, avant de marquer une pause, en posant sa main contre celle de Galen, afin de l’amener sur sa joue. Il veut encore sentir la caresse de ses doigts sur son visage, et savourer la chaleur de sa peau près de son cou. Il le veut tellement qu'il décide de l'obtenir en forçant ce nouveau rapprochement. Avec délicatesse. Galen le calme comme par magie en se montrant lui-même, plein de tendresse. Un sentiment qu'Orson Krennic n'est pas coutumier, mais qui devient très vite un point de repère presque vital entre eux. Il inspire lentement, avant de poursuivre sans filtres, sans duperies : « Je pensais… que c’était la seule manière de l’obtenir. » Orson souffle, épuisé par tous ces non-dits. « J’en voulais toujours plus. Si j’exigeais plus de toi… c’est parce que ces fois-là étaient les seuls moments où tu me donnais un peu d'un amour… que je n’ai jamais cru mériter de ta part. J'étais persuadé que tu ne me le retournerais jamais. Je trouvais même cela... rassurant. Tu ne pouvais aimer quelqu'un que tu considérais comme un monstre. Je n'ai pas voulu pas croire en tes sentiments, même encore maintenant, c'est compliqué à regarder en face. Alors oui... J'ai été aveugle pendant longtemps. J'ai préféré... les étouffer, plutôt que d'envisager qu'ils puissent être réels, mais ils le sont... C'est toi qui rend les choses réelles, Galen. Je te mens en te disant... que cette réalité ne m'effraie pas. » Il garde les paupières scellées, avant d’envelopper la main de son « ami » dans la sienne, en entrelaçant ses doigts dans les siens. « Je vois maintenant que j’avais tort. » Ils se tiennent tous les deux libérés de tous leurs secrets, d’égal à égal. Une part d’Orson profite tout de même du fait d’être celui qui contemple la finesse des traits de son amant d’en bas. En bas physiquement, mais finalement, si haut dans leurs échanges musclés – Orson a toujours conservé le dessus de leurs rapports, quels qu’ils soient, et il en sera probablement toujours ainsi. « Tu affirmes que je te donne tous les jours des raisons de te détester, mais tu me me fais chaque jour comprendre combien j'ai eu tort. » Il reste finalement de l'espoir. Orson est peut-être sauvable. Il s'exprime avec une voix chuchotante loin de son visage et de ses oreilles, mais cela ne change rien à son pouvoir d'attraction. La séduction dont il est capable se révèle par la simple intonation de sa voix rauque. Sans artifices, sans caresses sur ses oreilles ou de souffle qui se répand dans son cou. Il reste à distance, en se contentant de l’envelopper avec la puissance de son regard bleuté, et le charmer de sa voix enjôleuse. « Ne te déteste pas de m’aimer, déteste-moi en échange, si tu en as besoin. » propose Krennic sur un ton traînant, avec la même intensité dans le regard. Il y a comme une brèche dans la glace qui recouvre ses orbes bleus, un aspect gelé et sévère qui vient de fondre sous le brasier ardent de ses sentiments. « Déteste-moi autant que tu le voudras. Déteste-moi autant que tu m’aimes. Je prendrai tous les blâmes, Galen, parce qu’il est hors de question… que tu portes le poids de ce fardeau. » Galen est bien trop innocent pour endurer un tel supplice. Il n’a finalement jamais rien demandé. Orson est celui qui l’a tiré de sa petite vie parfaite, de sa famille idéale. Il a brisé sa famille de toutes les manières possibles et envisageables. Il y a des choses qui ne seront jamais pardonnées, malgré tous ses efforts. Orson a longtemps bataillé pour ce fameux pardon, au prix de dégoûter Galen de lui-même, mais il réalise aujourd’hui qu’il est temps d’y renoncer. Pour Galen. Par amour.
ஃ Haven't they suffered enough? But you can't get enough of shutting down systems for personal gain. If you mess with things selfishly, they're bound to come undone. Do you get off on pain? We're not pawns in your game. – Commander In Chief (demi lovato) ஃ
Galen Erso
▿ Ton univers : Rogue One : A Star Wars Story
▿ Date de naissance : 16/02/1976
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▿ Métier : Producteur de cinéma
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“You realize that he’s never going to stop looking for you, Galen. You’re in his blood, crystal research or no. He’s never going to let go of you entirely.”
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Lun 25 Juil - 9:32
Can't get you out of my heart
Peut-il si aisément pardonner ? Peut-il tout pardonner ? Non. Il est des choses qui demeureront pour toujours inexcusables, elles resteront un terreau fertile où germeront les graines de sa culpabilité, celle-là même qui lui tort encore l’estomac et lui serre le cœur en cet instant précis, même s’il fait mine de rien, même s’il prétend mettre tout cela de côté. Galen ne saurait complètement oublier. Et parce qu’il en est incapable, il ne saura pas non plus pardonner. Mais peu importe qu’il sache être miséricordieux ou non, ses sentiments les plus profonds n’ont que peu à voir avec ses regrets. Quoi qu’il advienne – et il en a plus que jamais conscience à présent –, Orson et lui sont liés. Les larmes de son amant, il s’en est abreuvé non avec satisfaction malsaine mais avec douceur et douleur. La souffrance d’Orson Krennic sera toujours un peu la sienne, puisqu’il ne peut ni ne sait vivre indépendamment de lui, puisqu’il est incapable de se détacher émotionnellement de ce qu’il peut ressentir. La vulnérabilité qu’il a affichée un peu plus tôt lui a offert une preuve dont Galen avait jusqu’alors cruellement manqué. La preuve de son humanité. Orson est capable de s’offrir, de s’ouvrir, de l’aimer. Il l’aime souvent très mal, c’est vrai, mais il l’aime tout de même. Et cet amour, si partagé, Galen se voit dans l’incapacité de le rejeter. L’amertume se mêle à la douceur, et au cours de cet instant étrange, unique, qui succède pourtant à l’expression d’une colère vive, violente, puissante. Elle ne s’est pas totalement estompée, mais Galen la rejette. Elle ne sert à rien en cet instant. D’Orson, Galen a obtenu une réaction plus réelle, plus pure que tout ce à quoi il avait cru pouvoir s’attendre, et à ce titre, il ne veut pas insister davantage, pas comme ça ni tout de suite. Alors il lui confesse le plus sincèrement du monde ce qu’il a sur le cœur. Il fait l’étalage de cette dualité qui le hante et l’obsède depuis bien trop longtemps à présent. Il n’en cache plus rien. Cette transparence, cette honnêteté totale qu’ils affichent l’un vis-à-vis de l’autre fait autant de mal que de bien. En cet instant précis, Galen serait bien incapable de savoir ou de dire où ils en sont précisément. Ce qu’il sait en revanche, c’est qu’il ne veut pas revenir en arrière. Quelque chose a définitivement, radicalement changé. Tous les deux ont atteint en cet instant un seuil d’intimité que seuls n’avaient pas pu permettre leurs échanges les plus enflammés.
Le regard de Galen se pose furtivement sur les poignets amochés d’Orson, il est tenté d’effleurer du bout des doigts chacune de ces marques laissées par la pression du métal sur sa peau pâle, mais c’est finalement les yeux d’Orson qui attirent les siens, magnétiques, et dès lors qu’il le regarde, il ne sait poser les yeux où que ce soit ailleurs ; Orson ne fuit ni son regard, ni cette scène, ni leur conversation, tout ce à quoi Galen avait redouté qu’il cherche à se soustraire dès lors qu’il serait libéré de ses entraves. Quand Orson reprend la parole, les mots qu’il lui adresse déposent une série de frisson tout au long de son échine. Je ne veux pas que tu la quittes. Son existence. Je veux que tu en fasses partie. Je veux que tu aies la place centrale. Qu’il le veuille ou non, c’est déjà le cas, après tout… Ce n’est pas quelque chose qu’il a vraiment décidé, mais c’est quelque chose qui est, de manière certaine et surtout irrévocable. C’est un constat vertigineux ca c’est un constat dangereux, c’est néanmoins ainsi : Galen Erso est incapable de vivre sans Orson Krennic. C’est ainsi. C’est certain. Est-ce pour autant qu’il sait plus spécifiquement quelle place se donner dans son existence ? Est-ce pour autant qu’il serait capable d’assumer publiquement ce qui se joue dans l’intimité de cette chambre, où il est dès lors plus facile d’ignorer que la terre n’a certainement pas cessé de tourner autour d’eux ? C’est encore une autre paire de manches. Plutôt que de dire quoi que ce soit, Galen fait le choix de s’imprégner de chaque mot que lui adresse Orson, appréciant de n’y découvrir qu’une pure sincérité. Rien qui tienne d’une forme quelconque de manipulation – ou du moins se surprend-t-il à véritablement l’espérer.
Ce qu’il trouve irrésistible chez lui, ces moments où il s’abandonne. Il en est de même pour Galen, c’est pour cette raison même que ses larmes l’ont à ce point touché. Mais qu’il est difficile de s’abandonner quand on redoute à tout instant d’être humilié, sali, trahi… même encore maintenant, cette pensée n’a pas totalement déserté son esprit, mais il réussit à la mettre en veilleuse. Cette étincelle dans tes yeux… intense et pure. Comme maintenant. Il y a presque de l’amour à l’intérieur. Pas presque. En cet instant, ce que son regard et ses paroles expriment sont la manifestation même de l’intensité de ses sentiments, ceux qu’il avait eu si peur de dévoiler de crainte qu’Orson ne les exploite à son avantage – et autant le dire, cette crainte est bien loin d’avoir totalement disparu. Prendre conscience de ce qui les unit et de ce qui les anime, sans plus aucun faux-semblant est loin d’être une chose facile. Si Orson admet qu’une telle réalité l’effraie, Galen s’en inquiète tout autant. Mais quelque part, il se sent soulagé, comme libéré d’un poids que son cœur portait en lui depuis beaucoup trop longtemps. Sans doute depuis bien plus longtemps que ce qu’il avait lui-même soupçonné. Depuis Brentaal, quand il se réfugiait derrière leur amitié pour ignorer la la nature autrement plus profonde de ce qu’ils partageaient véritablement.
"Tu n’es pas le seul responsable de ce qui nous arrive. Ou de tout ce qui nous est arrivé", répond seulement Galen quand Orson suggère d’encaisser le blâme pour toute cette situation, afin de le libérer de ce fardeau trop lourd à porter. S’il était si simple de détester Orson, de le haïr de toute son âme, c’est un choix que Galen aurait fait depuis longtemps. Mais il n’en a jamais été capable. Même à l’époque. Même après toutes les horreurs commises. Même au prix de toutes leurs erreurs. "Tu ne peux pas me demander ce genre de choses." En se penchant au-dessus d’Orson, la main de Galen rencontre le coffret à l’origine de leur dispute. Il s’en saisit, pris d’un élan de révulsion soudain, qu’il dissimule derrière un soupir avant de déposer la boîte sur la table de nuit. "Tu t’en débarrasseras ?" demande-t-il à Orson. Mais il n’attend pas vraiment de réponse de sa part, quoi qu’il en soit. Ce qu’il n’est pas en mesure de supporter, il ne sera pas non plus en mesure de l’ignorer. Mais il veut se concentrer sur ce que cette situation lui aura permis de gagner plutôt que sur tout ce qu’elle pourra potentiellement lui faire perdre… sur tout ce qu’elle lui a déjà fait perdre. Alors, Galen brise le peu de distance qu’il y avait encore entre eux, et ses lèvres viennent s’écraser contre les siennes. Il l’embrasse alors longuement, passionnément, oui, mais avec cette sorte de tendresse qu’il avait toujours refusé de lui adresser. Pas parce qu’il ne la lui a jamais inspiré, mais parce qu’il ne redoutant que trop de s’y abandonner, et les conséquences qui en résulteraient. Ce n’est qu’après un long moment qu’il daigne briser le silence et éloigner ses lèvres des siennes, demeurant tout de même si proches que son souffle vient régulièrement s’y déposer. "Ce n’est pas vraiment comme ça que j’avais envisagé notre soirée"c, confesse-t-il doucement. "Mais je crois bien que je préfère."
Pas que leur soirée doive techniquement prendre un tour différent. Mais en sonnant à la porte de l’appartement d’Orson, Galen s’était convaincu du fait qu’ils coucheraient ensemble, sans que Galen ne projette rien de plus sur cet instant que le besoin de décharger ses émotions d’une manière qui le fasse moins souffrir. Maintenant, il ne veut pas coucher avec Orson, il veut lui faire l’amour. Ses lèvres retrouvent celles d’Orson presque aussi vite qu’elles les avaient quitté. Il les embrasse longuement, avidement, tandis qu’il s’applique à présent à déboutonner lentement sa chemise pour pouvoir parcourir de ses doigts la géométrie de son torse, de son ventre, de son corps entier, sa peau contre la sienne.
"Dis-moi ce que tu veux", murmure-t-il contre ses lèvres. "Tout ce que tu veux."
A l’évidence, la chambre d’Orson regorge de trésors inexploités. Peut-être est-il temps d’y remédier.
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Orson C. Krennic
▿ Ton univers : Rogue One: A Star Wars Story
▿ Date de naissance : 14/04/1981
▿ Age : 43
▿ Métier : Ex-romancier de génie, auteur de best-sellers et désormais ingénieur en armement à Mordor Industries depuis fin 2022 • Critique littéraire à ses heures perdues • Expert en science-fiction
▿ Quartier : Baker Street Avenue, dans un appartement en colocation avec son fiancé, Galen Erso.
▿ Côté cœur :
― Krennic laughed to ease the mood. “You know what I find interesting – or maybe ironic is the word. It’s that each of us wants what’s best for you. In a way, we’re competing to make you happy, as old-fashioned as that sounds. And each of us has a different idea about what you should be doing. (…) and I maintain that you’re meant for bigger things, and will continue to do whatever I can to bring opportunities to your attention.” Galen smiled thinly. “Don’t think I don’t appreciate it.”
(CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
― “We have to put some meat back on those bones of yours,” he said as he crossed the cabin to Galen, “but I think I could get used to the beard.” (Orson Krennic to Galen Erso – CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
― Was Galen to become the prize in a contest between them? Well, hadn’t he always been that? (Orson Krennic about Galen Erso and his rivalry to Lyra Erso – CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
••• ❝ i'll never stop looking for you. i'll never let you entierly. you’re the only truth in a sea of lies. you're in my blood. now and forever. ❞
—⥼ ※ ⥽—
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― Beings had been known to hide on Coruscant for a lifetime, but Galen wouldn’t be one of them. He wouldn’t be able to stay away from his research. He would have a change of heart. He would turn himself in. He would reach out… The anger and despair he had felt in the air-speeder returned and settled on him like a great weight. “Galen,” he said, as if orphaned. Then: “Galen!” shouting it to the busy sky. (Orson Krennic about Galen Erso – CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
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••• « It’s just so hard not to think of you...
think of where you are.
My Stardust, my Death Star. »
▿ Dons/capacités/pouvoirs :
▿ L’Étoile de la Mort
▿ Blaster lourd DT-29 amélioré (macroscope)
▿ Astromécano C2-B5
▿ Expertise tactique et stratégique
▿ Connaissances approfondies en armement
▿ Autre(s) compte(s) : Orion Black ◊ Nolan Sorrento ◊ Sheev Palpatine ◊ Thalassa Tarkin ◊ Celia St. James ◊ Sauron ◊ Perséphone
▿ Messages : 380
▿ Points : 986
▿ Date d'inscription : 05/03/2022
▿ Notes :
▵ LAME IVDU TAROT ○ L'EMPEREUR
—⥼ ※ ⥽—
AUTORITÉ ╳ ACTION ╳ POUVOIR ╳ DIRECTION ╳ VOLONTÉ ╳ PERSÉVÉRANCE ╳ ENTÊTEMENT ╳ PUISSANCE ╳ TYRANNIE
—⥼ ※ ⥽— « We were on the verge of greatness. »
-(O)rson (C)allan (K)rennic-
« I don't have to sell my soul. He's already in me. I wanna be adored. I don't need to sell my soul. He's already in me. I wanna be adored. You adore me. I wanna be adored. I gotta be adored. » ( i wanna be adored ϟ the stone roses )
« I used to roll the dice. Feel the fear in my enemy's eyes. Listen as the crowd would sing: now the old king is dead ! Long live the king ! One minute I held the key. Next the walls were closed on me and I discovered that my castles stand upon pillars of salt and pillars of sand.
People couldn't believe what I'd become. Revolutionaries wait for my head on a silver plate. Just a puppet on a lonely string. Who would ever want to be king.
┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ I used to rule the world.
┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉
Seas would rise when I gave the word. Now in the morning I sleep alone. Sweep the streets I used to own. For some reason I can't explain, once you'd gone there was never, never an honest word.
┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ That was when I ruled the world. » ( viva la vida ϟ coldplay )
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•••
it's his project.
it's his life.
it's his everything.
it's the death star.
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▴ WILHUFF T. (1 - AU) -0 BBY ❘ Krennic survit à Scarif ⋄ Retrouvailles explosives ✰ (MAJ ✎ 23.02)
▴ WILHUFF T. (2 - AU) -10 BBY ❘ Krennic a une liaison cachée avec le fils de Tarkin ⋄ Réalité dans laquelle Garoche est en vie ✰ (MAJ ✎ 09.10)
▴ WILHUFF T. (3 - AU) -31 BBY ❘ Jeunesse de Krennic à Brentaal ⋄ Tarkin est enseignant ⋄ Relation professeur-élève ✰ (MAJ ✎ 23.02)
▴ WILHUFF T. (4 - AU) -13 BBY ❘ Galen Erso est mort ⋄ Tarkin est amoureux de Krennic ⋄ Obsessions ✰ (MAJ ✎ ??.??)
▴ WILHUFF T. (5 - AU) 4 ABY ❘ Post-Bataille d'Endor ⋄ Tarkin et Krennic ont survécu à Scarif & Yavin ⋄ Incarcération ⋄ Passion inavouée ✰ (MAJ ✎ 23.02)
▴ WILHUFF T. (6 - AU) 4 ABY ❘ Post-Bataille d'Endor ⋄ Krennic a trahi l'Empire et est un agent important de la NR ⋄ Tarkin est arrêté ⋄ Krennic et Tarkin sont des ex-amants ⋄ Interrogatoire ✰ (MAJ ✎ 28.03)
▴ WILHUFF T. (7 - AU) 2022 ❘ Sur l'île ⋄ Krennic et Tarkin sont en couple ⋄ Leurs souvenirs sont revenus ✰ (MAJ ✎ ??.??)
▴ WILHUFF T. (8 - AU) 2022 ❘ AU!Moderne ⋄ Krennic et Tarkin sont associés de leur start-up ⋄ Passion refoulée ⋄ Galen a rompu avec Krennic ⋄ Voyage dans les îles ✰ (MAJ ✎ 17.03)
▴ WILHUFF T. (9 - AU) 4 ABY ❘ Suite AU!Prison ⋄ Douches ⋄ Incarcération ✰ (MAJ ✎ 02.02)
▴ WILHUFF T. (10 - AU) -18 BBY ❘ Babysitting qui tourne mal ⋄ Krennic surveille le fils insupportable de Tarkin ✰ (MAJ ✎ 27.03)
writing music: RUIN THE FRIENDSHIP •• DEMI LOVATO ▵ WHY •• SKINNY LIVING ▵ THINGS WE LOST IN THE FIRE •• BASTILLE ▵ SURROUND ME •• LEON ▵ SOMEBODY'S LOVE •• PASSENGER ▵ DANCING WITH THE DEVIL •• DEMI LOVATO ▵ A LITTLE WICKED •• VALERIE BROUSSARD note:
“One of these days a comin', I'm gonna to take that boy's crown. There's a serpent in these still waters, lying deep down, to that king I will bow, at least for now. One of these days a comin', I'm gonna to take that boy's crown. 'Cause I am, I am a little wicked. Hands red, hands red. Just like you said. I am, a little wicked. No one calls you honey, when you're sitting on a throne. I'll be high up in that tower, he'll be down there getting stoned. Beware the patient woman, 'cause this much I know. No one calls you honey when, you're sitting on a throne.” (a little wicked ▵ valerie broussard)
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APPARTEMENT D'ORSON KRENNIC – 26 MAI 2022
Lorsque les deux orbes chocolat de Galen Erso se lèvent dans sa direction, Orson Krennic ne fait rien d’autre que de les contempler dans les siens. Il est comme hypnotisé par la beauté fugace de l’intimité qu’ils vivent à ce moment. « Tu n’es pas le seul responsable de ce qui nous arrive. Ou de tout ce qui nous est arrivé. » Galen s’exprime, et Krennic écoute silencieusement. La magie de ces paroles ne doit pas être brisée. Galen rejette sa proposition, non pour lui porter le coup de grâce, mais par bonté d’âme. Il admet l’existence de torts partagés. Orson acquiesce religieusement à ce constat. Tous les deux partagent quelque chose depuis Brentaal IV. Et là, maintenant, ils partagent de longues minutes d’abandon psychique, de confessions intimes. Tous les deux viennent d’accéder à un échelon supérieur. Ensemble. Ils se sont déchirés, se sont vus dans le plus simple appareil, et non pas physiquement parlant. Ce qu’ils ont découverts l’un sur l’autre est foudroyant d’humilité. Un moment pareil ne s’oublie pas. Un moment pareil marque les âmes pour la fin des temps. Krennic essaie de mettre de côté la terrible expérience qu’il vient de vivre – qu’ils viennent tous les deux de vivre. « Tu ne peux pas me demander ce genre de choses. » En réponse, il lui offre une douce caresse le long de sa joue. Légère et brève. Ce que Galen refuse de consentir, de le laisser porter le blâme, le touche profondément. Il s’étonne à cet instant de sa sincérité. Orson ne contrôle rien. Il n’empêche pas les mots de sortir et d’exprimer une capacité à aimer plus grande encore. Orson Krennic est étonnamment capable d’un certain sens du sacrifice, en de rares instants. Ces instants-là sont précieux. Ils doivent être chéris comme des pierres précieuses, parce qu’ils sont comparables à des étoiles filantes. Elles finissent toujours par s’évaporer dans la nuit noire au moment où l’on détourne le regard. (savoure, cette gentillesse ne durera pas)
Galen reprend le précieux écrin en velours entre ses doigts. Orson frémit d’avance. Il s’interroge sur les prochains mots de Galen, mais surtout sur ce qu’il s’apprête à faire avec. Le frapper ? Lui faire avaler cette foutue bague ? Krennic s’attend à tout, à des insultes et à un second round entre eux, sauf à ce qu’il vienne reposer gentiment l’objet du crime sur un coin de la table de chevet. « Tu t’en débarrasseras ? » Interdit durant de longues secondes, une vraie et réelle hésitation s’installe en lui. Est-ce qu’il se sent prêt à s’en débarrasser ? Probablement pas rapidement. Un jour prochain, oui, il s’en séparera. Pas maintenant. Il n’est pas encore prêt à tirer une croix sur la seule femme qu’il n’a jamais aimé. « Je te le promets. » répond-il. Un demi-mensonge. Oui, il le fera. Non, il ne le fera pas dans l’immédiat. Orson adresse alors à Galen son regard le plus pur, néanmoins dur. « Ce n’est pas vraiment comme ça que j’avais envisagé notre soirée. » Orson ferme les yeux, exténué. Il laisse ses lèvres s’étirer en un large sourire franc. « Moi non plus. » répond-il bien trop spontanément, d’une voix difficilement audible. Comme un murmure. « Mais je crois bien que je préfère. » A cela, l’impérial répond en plissant les sourcils et les rides présentes sur son front. Galen attise doucement sa curiosité. Alors qu’il s’imagine que tout moment intime entre eux est à présent compromis, – en tout cas pour ce soir – Galen Erso opère une tentative de rapprochement qui lui retourne l’estomac. Galen Erso le touche. Pas seulement avec tendresse, non, avec une intention loin d’être désintéressée.
Il observe les doigts qui dessinent des formes le long de son torse, au fur et à mesure que sa chemise se déboutonne sous l’expertise de son amant. Galen prend son temps, et ôte bouton par bouton, sous les yeux bleus profonds d’Orson Krennic. Il le dévore des yeux, n’ayant jamais éprouvé une telle impatience avant d’être mis à nu. Il l’observe de manière compulsive, en se demandant jusqu’où l’audace de son amant est susceptible de le conduire. Est-ce qu’il osera descendre sous la ceinture, après les propos qu’ils se sont échangés ? Est-ce que l’humeur de Galen est redevenue… aussi brûlante qu’un volcan en éruption ? Apparemment, c’est bien le cas. Krennic en est réjoui. Il n’exprime toutefois pas son petit sourire victorieux, pas pour l’instant. De peur que cela refroidisse les désirs lubriques retrouvés de Galen. Il se contente de garder son calme, et de maintenir les battements chaotiques de son palpitant qui tambourine sans pitié dans sa cage. C’est une torture douce, qui s’apprête à lui être infligée. Il ne peut s’y soustraire. Il ne le veut de toute manière pas. Ici, sur ce lit avec Galen Erso au-dessus de lui est exactement la place qui lui revient. Les doigts de Galen parcourent son torse, puis son ventre, l’effet qu’ils lui prodiguent est stupéfiant. Il sent ses muscles abdominaux se contracter sous la pulpe des doigts de Galen. Un soupir d’aise s’échappe de ses lèvres entrouvertes. Krennic savoure cette sensation qui diffuse dans certains endroits une douce et agréable aura de chaleur. Celle-ci se met à irradier toujours plus bas, jusqu’à le faire grimacer sous l’importante tension qui dessine une légère courbure dans son jean.
« Dis-moi ce que tu veux. » souffle Galen contre ses lèvres tremblantes. Orson frémit d’excitation. Les poils de ses bras se hérissent de surprise, tandis qu’un long frisson vient parcourir son échine. Galen Erso prêche un convaincu. Il grogne en réponse. Pas de mécontentement, mais d’excitation. Galen désire reprendre leurs jeux. Galen n’a encore aucune idée de ce qu’il désire vraiment. Osera-t-il verbaliser l’ensemble de ses fantasmes, sans craindre le jugement ? « Tout ce que tu veux. » Orson ne dit rien et le laisse faire, en se permettant même de rejeter sa tête en arrière, contre la taie d’oreiller. Il offre son corps entier aux caprices de son amant. Il s’offre, dans tous les sens du terme. Orson le lui fait signifier de manière très simple, comme l’atteste la grosseur qui est née entre ses cuisses. La proximité entre eux déchire tous les scrupules de l’impérial. Il en veut encore. Orson répond furieusement à ce baiser, ne pouvant se lasser de leurs échanges. Il apporte sa propre passion, mêlée à une pointe de tendresse. Krennic ne l’embrasse pas comme n’importe quel amant, c’est-à-dire sans intérêt et de manière expéditive. Il l’embrasse avec amour, comme il compte lui faire plus tard l’amour. Orson Krennic embrasse Galen Erso de manière différente, en réponse à cette même différence qui émane de ce dernier. Krennic sent que le goût des baisers de son amant diffère des derniers. Il ne nomme pas cet étrange sentiment qui les submergent tous les deux, mais c’est en tout cas quelque chose de puissant. Une tendresse que Galen offre enfin à Orson. Une tendresse qu’Orson ne décèle pas dans l’immédiat, mais dont il ne compte pas se lasser de sitôt. Ils s’embrassent de plus en plus langoureusement, tous les deux soumis à un besoin impérieux et vital de se faire mutuellement l’amour. Cela commence par un baiser, et cela n’en finit plus. Il veut le prendre, il veut être pris. Il veut que cette soirée ne s’arrête jamais. Un gémissement résonne entre les quatre murs de sa chambre, comme un écho puissant et érotique. Non, il n’y a plus de retenue, de gêne ou de pudeur. Il soupire son plaisir, exhale son amour. Il montre de toutes les manières possibles que c’est ainsi qu’il désire finir sa vie – dans le tourbillon de leurs ébats, de leurs fantasmes. Orson accepte de s’abandonner complètement, et c’est jouissif de perdre le contrôle. Pour une fois.
« Je préfère aussi. » souffle-t-il en rompant leur échange une minute, le temps de s’exprimer. Ses yeux s’ancrent dans ceux de Galen pour leur apporter tout son magnétisme. Il le déshabille d’un simple coup d’œil, lisant en lui comme dans un livre ouvert. « Le goût de ces baisers est ce que je préfère le plus. » précise Orson d’une voix plaintive. Pleine d’exigence. Il aime cette sensation nouvelle dans cette manière de l’embrasser, mais surtout de lui faire perdre pied. Orson est traversé par des vertiges impitoyables, et fort heureusement pour lui, il se trouve déjà allongé. Alors qu’il se sent brûler sous ses vêtements, et submergé par la violence d’une excitation bien trop longtemps contenue, il s’impatiente alors contre les lèvres de Galen. Il vient brosser ses lèvres des siennes, en mordillant jusqu’au sang cette lèvre inférieure douce comme un bonbon moelleux, celle-là même qu’il meurt d’envie de dévorer et de suçoter – ce qu’il fait aussitôt. Il suce sa lèvre, lentement, en mimant un acte particulièrement intime, afin de récupérer les quelques gouttes de sang sur sa langue. Ensuite, il embrasse son menton, savourant la texture légèrement piquante d’une barbe de quelques jours. (GALEN VA SE LA FAIRE REPOUSSER ET FISSA, ALLEZ COMME SUR LAH’MU) Il mord alors, puis descend dans le creux de son cou pour étreindre cette chair fine et sensible. Le bout de sa langue s’active, taquine, jusqu’à attirer les premiers râles rauques et soupirs de plaisir. Ensuite, elle remonte en déposant une traînée humide jusqu’à arriver sur la commissure de ses lèvres. « Ouvre la bouche. Vas-y… Ta bouche… Ouvre, ouvre… Ouvre ta bouche. Laisse-moi te prendre... Laisse-moi… Oui, comme ça… » commande-t-il une dernière fois, ne pouvant se soustraire totalement à sa véritable nature despotique. Orson ne prend pas même la peine d’attendre une réponse du scientifique. Le consentement, quelle notion absurde pour un homme tel que lui. (c’est bien commence comme ça, tu es bien parti) Il capture rapidement son amant à pleine bouche, sa langue s’étant déjà glissée hors de ses lèvres pour attraper celle de Galen avec force. Il l’étreint alors, langoureusement et possessivement. Krennic prend possession de sa bouche. Une possession forcée, violente et exigeante. Il se délecte de la saveur sucrée, mêlée au goût du champagne qu’il goûte sur sa langue. Les baisers de Galen Erso sont faits pour lui. Il se nourrit du souffle de son amant, en respirant à travers lui, en respirant jusqu’à ce que ses poumons explosent sous ce trop-plein d’air. Il arrête enfin, une fois tous les deux à bout de souffle.
Orson se laisse distraire momentanément, avant de repenser aux derniers mots du scientifique. Tout ce qu’il veut, promet Galen. Tout. Absolument tout. « Tu me fais tout ce que je veux, Galen ? » répond Krennic, sur un ton brûlant, à la hauteur du brasier qui gronde entre ses jambes. Il coupe leurs embrassades sauvages un instant, et au moment même où sa bouche se sépare de celle de Galen, un sentiment de manque s’engouffre en lui. Ses entrailles se contractent douloureusement, son cœur s’emballe et son bas-ventre réclame un nouveau tour de manège. Krennic se retient, se promettant de revenir sur ses lèvres plus tard. Il le dévorera, littéralement. De haut en bas, de bas en haut. Il l’épuisera jusqu’à la crise cardiaque. « Dans ce cas… » Il vient récupérer les menottes laissées sur le côté du grand lit, pour les faire dérouler en relevant son index. Elles se mettent alors à tourner de droite à gauche, dans une lente répétition sensuelle. Un sourire se niche au coin de ses lèvres, séducteur à souhait. « Reprenons où nous en étions. C’est ce que je veux. » Afin d’illustrer son invitation, attrape le col de la chemise de Galen entre les doigts d’une main, tandis que l’autre s’immisce peu à peu entre les jambes de ce dernier. Orson attire son amant contre lui, le long du grand lit. Avec force. Autorité, même. La bouche de Galen atterrit brutalement dans le creux de son cou. De son autre main, l’impérial recherche à former une tension douloureuse dans cet endroit si fragile, mais Ô combien excitante. Il englobe par la paume de sa main la virilité de Galen, encore endormie à travers les plis de son pantalon.
Orson n’en a pas terminé avec ses propositions. Son cerveau fourmille de fantasmes sadiques et sexuelles. Après quelques caresses bien placées, il décide de rompre ce rapprochement par pur provocation. Pour mieux le tenter, l’exciter et l’abandonner. Cela dans le seul but de l’énerver et de lui insuffler des idées de torture. « Et puis… » En retirant sa main d’entre les jambes de Galen, il vient tirer un coup sec sur sa propre cravate en soie pour la libérer, avant de la laisser retomber sur son torse dénudé. Il présente sa cravate à Galen Erso comme une offrande divine. « Ça aussi. » Quant à son usage, Orson se laisse surprendre. Il baisse les yeux vers le col de le chemise de Galen, tout en réfléchissant sur les meilleurs moyens d’utiliser cette cravate. Dans sa bouche ou le long de ses yeux. Que Galen lui ôte ses sens, celui de la parole ou de la vue, et pourquoi pas les deux. Galen choisira. Il est le seul et unique maître de ses orgasmes ce soir. « Ma ceinture… » supplie-t-il contre ses lèvres, la bouche ouverte, en forçant un passage avec sa langue. D’un simple coup d’œil vers son jean et avec cette ultime demande, il lui laisse sous-entendre la dynamique qu’il désire pour ce soir. « Sois créatif. » Krennic le laisse dominer leurs ébats, pour une fois. Il lui offre carte blanche. C’est sans doute la plus belle preuve de confiance qu’il puisse lui concéder. « D’ailleurs… » Orson s’interrompe de lui-même, apparemment sceptique. Il hésite quelque secondes, mais pas plus de trente. Doit-il dévoiler l’ampleur de son jardin secret à son premier véritable amant ? Il ne reste pas dubitatif bien longtemps. « Tu peux utiliser tout ce que tu trouveras… » Une précision bien énigmatique. Cela le gêne, finalement, de mettre des mots sur ses fantasmes. Il préfère rester dans les non-dits, dans la pudeur. Galen trouvera tous ses secrets en temps et en heure. Devant l’air surpris, probablement dans l’expectative de Galen, l’impérial dévoile ses dernières cartes : « Dans mes tiroirs… » Pleins à craquer d’objets en tous genres. Des cravaches, des menottes, des foulards en soie, des mélanges d’huiles essentielles, des bougies, des fouets, des jouets sexuels aussi.
« A…Attends. » ordonne-t-il d’un coup, avant que Galen ne fasse quoi que ce soit contre lui. (non mais il peut pas s’empêcher de tout contrôler) Un éclair traverse ses beaux yeux aussi profonds que l’océan. Il se sent particulièrement inspiré ce soir. (et moi donc) « Laisse-moi trinquer une dernière fois, avant notre expérience, tu veux bien ? » Notre expérience. C’est comme ça qu’il appelle le fait de « faire l’amour » à l’aveugle. De se laisser dominer, en quelque sorte. Il n’est pas certain d’apprécier totalement cette idée de l’abandon, mais sa curiosité sordide le pousse inévitablement à tenter l’expérience jusqu’au bout. « Je t’offre ensuite la place. » chuchote-t-il, en se voulant charmeur. Une promesse lourde en sous-entendus, à laquelle il ne dérogera pas, sans réellement prendre conscience des risques qu’il encourt à se laisser aller à de tels engagements… Bien évidemment que s’en est. C’est un jeu avec Galen. Une sorte de jeu du chat et de la souris. Orson s’extirpe brutalement de sous Galen, en plaçant les paumes de ses mains contre son torse pour renverser leurs positions d’un coup sec. Une fois dans une position plus acceptable pour lui, en le chevauchant sur le matelas avec les cuisses entre ses hanches, il eut un léger rire. « Je reviens. » promet-il, en logeant sa bouche tout contre son oreille. Orson la presse avec enthousiasme quelques secondes, et décide enfin de la prendre intégralement pour en mordiller le cartilage. Il vient ensuite à s’éloigner, et s’extirper du lit. Orson soupire tout en se dirigeant vers la porte en bois vernis. L’impérial souhaite offrir à Galen le luxe de farfouiller ici et là, et de prendre ce que bon lui semble. Krennic ne garde plus de secrets pour lui.
Juste avant de quitter la chambre, il précise quelque chose, en gardant une main sur la poignée : « Je te laisse faire le choix. Je suis persuadé que ce que me proposeras me fera très plaisir. » Ton ou tes choix, cela dit. Krennic s’en va cette fois. Il parcourt les quelques pièces qui le séparent du salon pour récupérer leurs coupes et le seau glacé de champagne. Orson profite de cette absence momentanée pour se resservir une coupe qu’il descend dans la précipitation. Une manière comme une autre de se donner le courage de s’abandonner entre les mains expertes de son amant. Il ne le dit pas et se montre autoritaire, presque détestablement arrogant et joueur, mais c’est une odieuse diversion. Au fond de lui, Orson Krennic est effrayé par cette soirée – une soirée qu’il a pourtant désiré. Lorsqu’il retourne dans le couloir, c’est avec le pas lourd et craintif. Il appréhende, au point d’avoir la gorge nouée, l’estomac serré et le cœur tambourinant. Galen est dos à lui, lorsqu’il franchit le seuil de sa chambre. Il referme la porte derrière lui, en espérant gagner quelques secondes de répit. (le pauvre il a peur) Il regrette, mais n’en montre rien. Seul le souffle qui s’échappe de ses lèvres le trahit. Une respiration haletante, saccadée, non seulement à cause de l’excitation que cette situation lui procure, mais surtout par la peur de perdre définitivement tout contrôle sur la situation. Il ne sait s’il est capable d’aimer ou de détester, et pourquoi pas les deux en même temps. Douleur et plaisir sont deux notions conciliables.
Afin de reprendre un peu contenance devant son invité, il souffle, pour lui annoncer son retour : « Alors… Tu as trouvé des petites choses à ton goût ? » Sa voix grave, froide s’élève dans la tension électrique de l’air ambiant. Il se resserre une troisième fois, avant de servir la deuxième coupe à Galen. Il dépose le précieux verre sur un coin du meuble le plus proche, avant de savourer la sensation de l’alcool pétillant contre sa langue. Krennic accorde un coup d’œil furtif au seau à champagne plein de glaçons de différentes tailles, certains à moitié fondus, d’autres encore intactes. Il pense spontanément à un jeu de chaud et de froid. Il imagine avec fébrilité sa peau frémir sous le passage du glaçon et des lèvres de Galen. Emportant l’un des glaçons entre deux doigts, il vient le porter entre ses lèvres pour l’introduire sur sa langue. Orson se dirige ensuite jusqu’à Galen, et sans crier garde, le pousse en arrière contre le matelas. Il le rejoint immédiatement, sa coupe dans une main et l’autre se perdant le long de sa nuque pour le garder sous contrôle. Se mettant sur ses genoux, son corps se met à califourchon au-dessus de celui de Galen, avant de le forcer à s’installer au centre du grand lit. Les yeux assombris par le désir, ses pupilles s’étant même dilatées, Krennic peine encore à véritablement s’abandonner. Le désir est si grand, qu’il menace d’exploser.
Il boit une nouvelle gorgée, en reposant son bas-ventre contre celui de Galen, afin de confronter leurs duretés respectives, et se sépare de sa coupe en la posant sur la table de chevet. Il joue alors avec le glaçon qui est dans sa bouche, à moitié fondu. Une fois la langue suffisamment froide, il cache le glaçon sous cette dernière, et vient la promener le long du cou d’albâtre de son amant. Ses doigts se mettent à déboutonner sa chemise, d’un mouvement brusque, en faisant sauter quelques boutons au passage. Orson est fébrile, bien trop pour se montrer doux ou patient. Il attend ce moment depuis des heures, voire des jours depuis leurs derniers ébats. Quinze jours d’abstinence, c’est énorme. Il ne lui enlève pas sa chemise – pas totalement. Il se contente de la laisser grande ouverte, tout comme pour la sienne. Sa bouche s’amuse alors parcourir la ligne osseuse de ses clavicules, ses abdominaux par des baisers mouillés et froids. Puis, le bout de sa langue les remplace, celle-ci est désormais gelée à cause du glaçon qu’il a suçoté plus tôt. Il sent la peau de Galen frémit au contact de sa langue, et s’en amuse fortement. Orson s’attaque à chaque centimètre de son torse, en désirant le souiller. Il oscille entre la froideur du glaçon et la chaleur brûlante du reste de sa bouche. Des suçons, des morsures, des coups de langue, ici et là. Ses mouvements sont lents, mais précis. Tout en descendant sur sa poitrine, le bas de son corps se cambre et se met à épouser à merveille celui de Galen Erso.
Il place de manière attendue le glaçon presque fondu sur sa peau. Afin de ne pas déclencher de réaction intempestive chez son amant, Orson emprisonne ses poignets dans ses mains puissantes. Il rit ensuite chaudement, puis se met à faire bouger le bloc translucide en utilisant le bout de sa langue. De haut en bas, de droite à gauche. Il encercle rapidement le nombril de Galen, jusqu’à rencontrer un premier obstacle, en l’occurrence la boucle métallique de sa ceinture. Orson ne la déboucle toutefois pas. Il se contente d’effectuer de brèves rotations avec le glaçon sur son bas-ventre, proche du pubis. « Prends les devants… » chuchote-t-il, en remontant de la ligne centrale de son ventre, jusqu’à sa poitrine, afin de s’intéresser aux deux petites pointes. Krennic abandonne le glaçon sous l’une de ces auréoles délicatement rosées. Il lève alors son visage pour faire partager l’intensité de son regard dans celui de Galen. Deux orbes sombres, lumineux et dilatés. « Force-moi. » confesse-t-il d’une voix rauque, la bouche ouverte, presque emboîtée dans celle de Galen. Montre-moi ce dont tu es capable, Galen. Il recule légèrement, avant de revenir tout contre lui. Orson ne l’embrasse pas franchement, mais laisse sa langue étreindre sa comparse à chacun de ses va-et-vient. Ce petit jeu dure quelques minutes. L’alcool vient enfin faire son petit effet. Orson se sent de plus en plus désinhibé. Prêt à toutes les confessions. « Fais-moi supplier. » En lui disant cela, il éclate de rire. Il joue, encore.
Il revient ensuite sur le petit morceau de glaçon, dissimulé sous l’un des tétons de Galen, qu’il attrape entre ses dents, pour le frotter contre ce dernier. Orson veut le sentir durcir, comme du marbre – à l’image de cette virilité, enfouie sous son pantalon. Une fois le glaçon complètement fondu, sa langue et ses dents prennent sa place. Il le dévore sans pitié, aspirant ce bout de chair rosé avec ses lèvres pour apposer la marque de sa domination. Orson mordille, suçote, malmène cette pointe fièrement durcie du bout de sa langue. Il s’attaque ensuite au deuxième téton, en jouant avec l’effet de froid qui se répand de sa langue à la peau bien charnue de Galen, avant de le réconforter de la chaleur de sa bouche, au moment de l’emprisonner entre ses lèvres. Il joue un moment qui semble durer une éternité, en alternant entre les deux côtés, et en se permettant même d’embrasser et de mordre le creux de ses hanches au passage en voulant couvrir tout son torse de ses marques possessives. « Surprends-moi. » Un mélange entre plaisir et douleur. « Fais-moi jouir, autant de fois et comme tu veux. » murmure-t-il, le plus sérieusement du monde, difficilement embarrassé par ses propos crus dans un état pareil d’ivresse. Il est ivre de son amant, du goût de sa peau, de ses soupirs. Mais pas seulement. Cette audace, mêlée à la sincérité de ses sollicitations en sont les preuves parfaites. Orson embrasse la zone de ses reins, et se redresse ensuite pour se positionner à califourchon devant lui. « Je… t’appartiens ce soir. » promet-il, alors qu’il relâche enfin son emprise sur les poignets de son amant. Orson est prêt. Orson est enfin prêt. D’un simple échange de regards, il attend la suite.
ஃ Haven't they suffered enough? But you can't get enough of shutting down systems for personal gain. If you mess with things selfishly, they're bound to come undone. Do you get off on pain? We're not pawns in your game. – Commander In Chief (demi lovato) ஃ
Galen Erso
▿ Ton univers : Rogue One : A Star Wars Story
▿ Date de naissance : 16/02/1976
▿ Age : 48
▿ Métier : Producteur de cinéma
▿ Quartier : Baker Street Avenue
▿ Côté cœur :
“You realize that he’s never going to stop looking for you, Galen. You’re in his blood, crystal research or no. He’s never going to let go of you entirely.”
▿ Dons/capacités/pouvoirs : Aucun pouvoir.
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Mer 27 Juil - 0:43
Can't get you out of my heart
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Orson C. Krennic
▿ Ton univers : Rogue One: A Star Wars Story
▿ Date de naissance : 14/04/1981
▿ Age : 43
▿ Métier : Ex-romancier de génie, auteur de best-sellers et désormais ingénieur en armement à Mordor Industries depuis fin 2022 • Critique littéraire à ses heures perdues • Expert en science-fiction
▿ Quartier : Baker Street Avenue, dans un appartement en colocation avec son fiancé, Galen Erso.
▿ Côté cœur :
― Krennic laughed to ease the mood. “You know what I find interesting – or maybe ironic is the word. It’s that each of us wants what’s best for you. In a way, we’re competing to make you happy, as old-fashioned as that sounds. And each of us has a different idea about what you should be doing. (…) and I maintain that you’re meant for bigger things, and will continue to do whatever I can to bring opportunities to your attention.” Galen smiled thinly. “Don’t think I don’t appreciate it.”
(CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
― “We have to put some meat back on those bones of yours,” he said as he crossed the cabin to Galen, “but I think I could get used to the beard.” (Orson Krennic to Galen Erso – CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
― Was Galen to become the prize in a contest between them? Well, hadn’t he always been that? (Orson Krennic about Galen Erso and his rivalry to Lyra Erso – CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
••• ❝ i'll never stop looking for you. i'll never let you entierly. you’re the only truth in a sea of lies. you're in my blood. now and forever. ❞
—⥼ ※ ⥽—
—⥼ ※ ⥽—
― Beings had been known to hide on Coruscant for a lifetime, but Galen wouldn’t be one of them. He wouldn’t be able to stay away from his research. He would have a change of heart. He would turn himself in. He would reach out… The anger and despair he had felt in the air-speeder returned and settled on him like a great weight. “Galen,” he said, as if orphaned. Then: “Galen!” shouting it to the busy sky. (Orson Krennic about Galen Erso – CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
—⥼ ※ ⥽—
••• « It’s just so hard not to think of you...
think of where you are.
My Stardust, my Death Star. »
▿ Dons/capacités/pouvoirs :
▿ L’Étoile de la Mort
▿ Blaster lourd DT-29 amélioré (macroscope)
▿ Astromécano C2-B5
▿ Expertise tactique et stratégique
▿ Connaissances approfondies en armement
▿ Autre(s) compte(s) : Orion Black ◊ Nolan Sorrento ◊ Sheev Palpatine ◊ Thalassa Tarkin ◊ Celia St. James ◊ Sauron ◊ Perséphone
▿ Messages : 380
▿ Points : 986
▿ Date d'inscription : 05/03/2022
▿ Notes :
▵ LAME IVDU TAROT ○ L'EMPEREUR
—⥼ ※ ⥽—
AUTORITÉ ╳ ACTION ╳ POUVOIR ╳ DIRECTION ╳ VOLONTÉ ╳ PERSÉVÉRANCE ╳ ENTÊTEMENT ╳ PUISSANCE ╳ TYRANNIE
—⥼ ※ ⥽— « We were on the verge of greatness. »
-(O)rson (C)allan (K)rennic-
« I don't have to sell my soul. He's already in me. I wanna be adored. I don't need to sell my soul. He's already in me. I wanna be adored. You adore me. I wanna be adored. I gotta be adored. » ( i wanna be adored ϟ the stone roses )
« I used to roll the dice. Feel the fear in my enemy's eyes. Listen as the crowd would sing: now the old king is dead ! Long live the king ! One minute I held the key. Next the walls were closed on me and I discovered that my castles stand upon pillars of salt and pillars of sand.
People couldn't believe what I'd become. Revolutionaries wait for my head on a silver plate. Just a puppet on a lonely string. Who would ever want to be king.
┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ I used to rule the world.
┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉
Seas would rise when I gave the word. Now in the morning I sleep alone. Sweep the streets I used to own. For some reason I can't explain, once you'd gone there was never, never an honest word.
┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ That was when I ruled the world. » ( viva la vida ϟ coldplay )
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it's his project.
it's his life.
it's his everything.
it's the death star.
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▴ WILHUFF T. (1 - AU) -0 BBY ❘ Krennic survit à Scarif ⋄ Retrouvailles explosives ✰ (MAJ ✎ 23.02)
▴ WILHUFF T. (2 - AU) -10 BBY ❘ Krennic a une liaison cachée avec le fils de Tarkin ⋄ Réalité dans laquelle Garoche est en vie ✰ (MAJ ✎ 09.10)
▴ WILHUFF T. (3 - AU) -31 BBY ❘ Jeunesse de Krennic à Brentaal ⋄ Tarkin est enseignant ⋄ Relation professeur-élève ✰ (MAJ ✎ 23.02)
▴ WILHUFF T. (4 - AU) -13 BBY ❘ Galen Erso est mort ⋄ Tarkin est amoureux de Krennic ⋄ Obsessions ✰ (MAJ ✎ ??.??)
▴ WILHUFF T. (5 - AU) 4 ABY ❘ Post-Bataille d'Endor ⋄ Tarkin et Krennic ont survécu à Scarif & Yavin ⋄ Incarcération ⋄ Passion inavouée ✰ (MAJ ✎ 23.02)
▴ WILHUFF T. (6 - AU) 4 ABY ❘ Post-Bataille d'Endor ⋄ Krennic a trahi l'Empire et est un agent important de la NR ⋄ Tarkin est arrêté ⋄ Krennic et Tarkin sont des ex-amants ⋄ Interrogatoire ✰ (MAJ ✎ 28.03)
▴ WILHUFF T. (7 - AU) 2022 ❘ Sur l'île ⋄ Krennic et Tarkin sont en couple ⋄ Leurs souvenirs sont revenus ✰ (MAJ ✎ ??.??)
▴ WILHUFF T. (8 - AU) 2022 ❘ AU!Moderne ⋄ Krennic et Tarkin sont associés de leur start-up ⋄ Passion refoulée ⋄ Galen a rompu avec Krennic ⋄ Voyage dans les îles ✰ (MAJ ✎ 17.03)
▴ WILHUFF T. (9 - AU) 4 ABY ❘ Suite AU!Prison ⋄ Douches ⋄ Incarcération ✰ (MAJ ✎ 02.02)
▴ WILHUFF T. (10 - AU) -18 BBY ❘ Babysitting qui tourne mal ⋄ Krennic surveille le fils insupportable de Tarkin ✰ (MAJ ✎ 27.03)
writing music: RUIN THE FRIENDSHIP •• DEMI LOVATO ▵ WHY •• SKINNY LIVING ▵ THINGS WE LOST IN THE FIRE •• BASTILLE ▵ SURROUND ME •• LEON ▵ SOMEBODY'S LOVE •• PASSENGER ▵ DANCING WITH THE DEVIL •• DEMI LOVATO •• MAKE ME WANNA DIE ▵ THE PRETTY RECKLESS •• note:
“Don't overthink it. Just finish up your drink, and surround me, surround me. The night ain't over. We're far from being sober. How to see through the smoke. I don't know how you found me, you found me. Baby take me outside. Kiss me in the moonlight. I just want you to touch me. I don't wanna waste no time. You don't even know me, but I want you to show me. What it feels like to be alive. The lights go down. I want you around me.” (surround me ▵ leon)
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APPARTEMENT D'ORSON KRENNIC – 26 MAI 2022
Orson Krennic est prêt pour leur expérience. Une expérience, voilà ce que c’est aux yeux de l’ex-impérial. Si celle-ci s’avère une réussite, probablement qu’elle se reproduira incessamment. Krennic ne se ferme aucune porte. Il exige en revanche d’être transcendé ce soir pour vouloir confier une seconde fois les rênes de leur relation à Galen. Les propos de ce dernier se répètent comme une ritournelle. Une douce et prometteuse ritournelle. « Tu m’appartiens tout le temps. » Pas encore. Galen vend la peau de l’ours avant de l’avoir tué. Orson Krennic est un oiseau moqueur. Il n’a ni Dieu ni Maître. Il n’appartient encore à personne. Jusqu’à ce soir. Quelque chose va changer à partir de ce soir. Orson Krennic appartiendra à Galen Erso. Il attend ce moment avec impatience, désirant plus que tout cette union charnelle. Est-ce qu’il se sent prêt à se donner sans appréhension, c’est encore une autre histoire. Son désir de contrôle est handicapant, il l’empêche de s’abandonner corps et âme. Il existe toujours une part de retenue en lui, quoiqu’il dise ou fasse à Galen. Cette pudeur doit être dépassée pour qu’ils puissent tous les deux expérimenter un tout nouveau seuil d’intimité émotionnelle et physique. Krennic ne demande qu’à s’abandonner entre les mains expertes de son dévoué amant.
Quelques minutes plus tard, la tendance s’inverse entre les deux amants. Krennic se retrouve étendu le long du lit, en son centre, avec la tête reposée sur l’une des taies d’oreillers en satin. Galen se trouve au-dessus de lui, à califourchon et en position de dominant. Une position qui lui est sans doute étrangère, mais qui lui sied à merveille. Orson le contemple dans toute sa magnificence, ne pouvant s’empêcher d’éprouver la sensation d’avoir comme des papillons dans le ventre. Orson Krennic est un amant d’une exigence folle. Il est persuadé que Galen ne le décevra pas ce soir. Impossible. Et voilà que le regard de Galen se durcit, et que sa voix froide et autoritaire s’élève dans la quiétude de la chambre tamisée par les flammes des bougies sur les meubles. « Tu peux pas t’en empêcher, pas vrai ? De trop parler. Tu passerais sûrement la soirée à m’ordonner de te donner des ordres si je te laissais faire. » Il hausse un sourcil, faisant mine de ne pas être troublé par les accusations de son amant, qui vient de viser juste. Orson est incapable de s’empêcher de vouloir ordonner, même dans la sollicitation d’une position de soumis. Il s’agit d’un trait de caractère qui lui appartient depuis toujours, déjà sous Brentaal IV.
« J’aime tout contrôler… » confesse-t-il, le coin de ses lèvres fines s’étirant au même moment pour former un sourire charmeur. Il aime tout contrôler. Dans tous les domaines de sa vie. Même dans la sphère intime. Particulièrement dans la sphère intime. C’est pour cela que cette soirée est unique en son genre. Elle est unique parce que Krennic accepte de lâcher du lest. Un peu en tout cas. Orson ricane chaudement et souffle, avant d’en être incapable : « Tu me l’as déjà reproché, te souviens-tu ? Lorsque tu m’as demandé pourquoi je n’ai jamais voulu fonder une famille… » Le ton d’Orson est nostalgique. Il se remémore parfaitement les détails de cette scène, quelques années avant la première fuite de la famille Erso à Coruscant City et après leur sauvetage sur Vallt. (merci Catalyst)Ils ont échangé sur les aspirations de l’un et de l’autre, les désirs de vie de famille, notamment. Galen s’est étonné de l’absence de paternalisme chez Orson. Comme si tous les hommes se doivent d’être un jour père de famille. Krennic s’est montré pour l’une des rares fois de son existence, particulièrement honnête avec Galen et lui-même. Il a admis ne jamais avoir désiré de vie de famille, faute à ses aspirations professionnelles toujours plus élevées et suffisamment épanouissantes. Il ne s’est jamais vu comme père de famille, et encore moins… comme mari dévoué. « Comment m’as-tu qualifié, déjà… De tyran ? C’est bien cela… Tu as sous-entendu que je serais un véritable tyran. N’est-ce pas… Galen ? » C’est sur le ton du reproche qu’il murmure ces mots, mais l’intonation de sa voix ne témoigne d’aucune trace d’irritation ou de chagrin. Orson adopte un timbre plutôt amusé, et compréhensif. Il partage l’opinion de Galen sur ce point. Même autrefois. « J’ai toujours approuvé ce qualificatif. Il me représente parfaitement. Voilà pourquoi… J’aurais été un père de famille exécrable. » Pour être parfaitement honnête, Krennic n’aurait pu s’empêcher de contrôler la vie de ses enfants, comme s’ils n’étaient rien d’autre qu’une extension de sa propre personne. Un moyen supplémentaire de briller en société, un énième projet d’envergure devant être chapeauté avec froideur et autorité.
« Alors maintenant tu te tais » Galen le cloue sur place par l’intonation de sa voix, les mots brutaux employés et ses gestes calculés. Orson cligne des yeux, surpris par le changement de rôle. Il est à moitié offusqué par le ton condescendant de son amant. Après tout, c'est ce qu'il lui a demandé. Alors que ses lèvres s’étirent une fois encore pour enchaîner sur leurs anecdotes les plus croustillantes, Galen vient récupérer la précieuse cravate en soie bleu roi d’Orson pour la lui fourrer dans la bouche. (ce ne sera pas la seule chose d’ailleurs) Il se laisse manipuler, de plus en plus fébrile. Le jeu vient officiellement de commencer entre eux. Orson trépigne intérieurement d’impatience. « C’est mieux comme ça » reprend le scientifique, avant de le débarrasser de ses vêtements, à l’exception de son sous-vêtement. Le passage des mains de Galen sur chaque centimètre de son corps lui prodigue une caresse chaude. Infernale. « Je me demande… ce que tu as l’habitude de faire de ceci… » Orson conteste les propos de Galen en grognant, il désire préciser qu’il n’a jamais fait personnellement l’objet d’une pareille soumission. Il est offensé dans son ego, en imaginant le pire jugement que puisse avoir Galen de lui à cet instant. Dans une tentative de rétablir l’équilibre, notamment celui de son ego meurtri, il se cambre contre le bas-ventre de son amant un peu plus durement. Un coup brusque, dans l’intention de le prendre par surprise. (sans mauvais jeu de mot) Une tentative désespérée. Krennic ne parvient qu’à amplifier sa propre excitation, causée par la friction de leurs deux bassins ramenés de cette façon l’un contre l’autre. Le plus insupportable reste toutefois à venir.
Galen promène le bout de la cravache sur les deux pointes de la poitrine faiblement développée, mais finement musclée au niveau des abdominaux d’Orson Krennic. Ses tétons rosés encore endormis se réveillent brusquement au contact du cuir. Une sensation nouvelle, oscillant entre curiosité et soulagement. Il plante ses deux orbes bleus sur la cravache qui frotte doucement chaque téton afin de faire affluer le sang. Chaque nouvelle caresse lui envoie comme un pique de plaisir, irradiant de sa pointe au creux de ses reins. Les frissons qui prennent possession de lui sont extatiques, exceptionnels. Orson est surpris par ce qui le traverse à cet instant précis. Il scelle ses paupières, afin de se concentrer pleinement sur la sensation de va et vient entre le cuir souple de l’arme et l’une de ses zones érogènes. Au bout de quelques secondes, ses tétons répondent docilement en se durcissant pour s’apparenter à du marbre blanc. La caresse est si exquise, qu’elle lui prodigue des décharges électriques dans tout le bas du dos. Il se surprend à gémir et se retrouver dans un état de transe comparable à celle qui a traversé Galen quelques minutes plus tôt. Touche-moi, par pitié. Orson rejette l’arrière de son crâne contre l’un des oreillers dans un râle rauque, brûlant. Son corps aime beaucoup cette friction légère, trop superficielle encore. Encore. Il se met à supplier en adoptant une respiration saccadée, pour que Galen insiste sur ses pointes, quitte à leur donner de légères claques. Il étouffe un rire à cause de la cravate qui encercle sa bouche. Béat et moqueur. Non pas moqueur vis-à-vis de Galen, mais de lui-même. Krennic est décontenancé par ces sensations nouvelles, et encore plus par le fait qu’il en savoure chaque instant. Cela passe même trop vite. Orson plante doucement ses dents dans la soie, en espérant contenir cet aveu de faiblesse. C’est bon, très bon. Trop bon, sans doute. Encore...
Ce n’est toutefois pas assez pour combler ses besoins insatiables, plus Galen s’amuse et plus il se sent sur le point de supplier. Supplier d’être ravagé et malmené jusqu’à ce que la douleur devienne insupportable. Un soupir s’échappe du bâillon, suivi de près par un grognement de frustration. Orson veut plus. Il veut tellement plus. Il croit même mourir sous l’agitation du corps de Galen au-dessus du sien. Galen développe son érection à son insu, par des mouvements réguliers et de plus en plus rapprochés à travers leurs vêtements réciproques. La réaction d’Orson ne se fait pas attendre, laquelle se matérialise par un grognement d’impatience. Il considère alors être beaucoup trop habillé pour savourer pleinement la montée de son érection — de leurs érections. C’est quelque chose qu’il n’a encore jamais confié, mais le fait de sentir la partie la plus sensible de l’anatomie de Galen grandir sous lui, pour lui et surtout… à cause de lui est son petit plaisir coupable.
Galen profite allègrement de sa vulnérabilité — ce qui a le don de déclencher des sentiments contradictoires. Une part de lui aime beaucoup, à la folie même. Une autre part de lui est répugnée d’être attaché, bâillonné et quasiment dans le plus simple appareil. Le seul et dernier rempart entre son honneur et Galen Erso revêt l’apparence d’un simple sous-vêtement. Alors que son amant s’amuse avec la partie souple de la cravache, dessinant un chemin le long de son cou, et de son torse, Orson se fait un bien surprenant constat. Galen ne met pas bien longtemps avant de le torturer, lui qui s’est montré quelque peu réticent. Voire même timide, à l’idée de franchir ce seuil d’intimité sadique entre eux. Orson est d’ailleurs persuadé du fait qu’il semble y prendre un plaisir malsain. L’ancienne victime devient le nouveau bourreau pour une nuit. Le nouveau Galen, celui de leurs jeux sexuels, est débordant de surprises. Il attire les faveurs d’Orson Krennic comme une abeille avec du miel. Galen éveille en son bas-ventre une chaleur irradiante, qui déferle jusque dans les recoins les plus insoupçonnés de son corps. Une chaleur telle qu’il est incapable de ne pas succomber au désespoir de n’être réduit qu’à une attente douloureuse. Chaque mouvement de Galen est pour lui comparable à une lente agonie.
« Tu veux que je m’en serve, Orson ? » Bien que lèvres soient closes, ses yeux expriment la plus belles des réponses : ses pupilles se dilatent encore plus fort. Il meurt d’envie de répondre par l’affirmative. Un oui franc, sans détours. Oui, il veut que Galen joue avec lui. Oui, il brûle d’envie d’être torturé avec ce petit objet en cuir. Oui, il crève d’être soumis aux impulsions de Galen Erso. Lorsque son amant décide de promener le bout de la cravache sur la ligne de ses abdominaux, jusqu’à son nombril, Krennic a le sentiment d’exploser, sous l’assaut de frissons et de décharges électriques fugaces. Le plaisir émerge doucement en lui, comme un raz-de-marée. Il sent alors ses poils se dresser, au contact du cuir particulièrement froid et sec de l’objet. Son corps entier se tend, comme ses tétons l’ont fait quelques minutes plus tôt. Il devine le coup qui se prépare à partir d’un instant à l’autre. « Ici peut-être ? » Galen lui pose d’incessantes questions auxquelles il se sent incapable de répondre — non que les idées lui manquent, mais sa bouche entravée ne lui laisse pas d’autre choix. Krennic répond alors par un gémissement. C’est un oui enthousiaste. Un gémissement lent, lascif et impatient qui sonne presque comme un grognement. Il exprime à sa manière son contentement dans le fait d’être malmené dans sa chair par le dos d’une cravache en cuir. Orson se crispe sous le coup de l’objet. Il fend l’air en l’espace d’un instant, pour venir frotter sèchement la peau de son nombril. Orson ferme alors les yeux, tout en refermant ses longs doigts épais autour du métal de ses menottes. De nouvelles coupures naissent à ses poignets, lorsqu’il vient tirer un peu trop violemment dessus. Il s’en moque. Vraiment, cela n’a aucune putain d’importance. Son plaisir n’en sera que plus saisissant, électrisant. On ne peut distinguer le sourire qui vient de se dessiner sur ses lèvres à cause du bandeau, mais il est bien là. Omniprésent. Un sourire arrogant, fier et provocant. Un sourire du genre… « Essaies toujours de m’atteindre. »
Dans son regard, la même impatience se révèle dans le fond de ses pupilles totalement dilatées par le désir. Que Galen continue, qu’il aille encore plus dangereusement encore. Plus loin, toujours plus loin. Une légère marque de couleur rouge vient de naître autour de son nombril, sa peau blanche est désormais marquée. « Ou bien… » Galen débute sa torture, mais elle est déjà insupportable pour lui. Elle est exactement à la hauteur de ses attentes, en tout cas pour l’instant. Galen s’y prend longuement, lentement mais sûrement. Il cible les endroits spécifiques qui le font clairement chavirer. Galen semble être un novice dans l’art de la domination et de la torture sexuelle, mais il s’illustre par un premier comportement qui laisse notre impérial sans voix. Krennic se remémore ces dernières minutes avec un sourire béat, dissimulé sous la cravate qui fait office de bâillon. Il n’est pas encore à lui, mais il brûle déjà d’un besoin irrépressible de l’être. Orson repense aux gestes calculés, fermes de Galen Erso, afin d’alimenter davantage son érection. Il savoure la montée de ces frissons extatiques, qui fourmillent à certains endroits de son corps. Ces mêmes frissons qui terrassent sa raison, et lui font goûter un plaisir incommensurable. Un plaisir qu’aucun autre encore n’a été en mesure de lui offrir avec ce degré d’excellence.
Lorsque Galen a laissé le bout de la cravache titiller un téton, — l’un après l’autre — il a vraiment adoré. Énormément même. Il a bien senti leur pointe s’ériger avec fierté et arrogance contre l’objet. Elles l’ont nargué, lentement, mais pas longtemps, avant d’être mises au supplice sous les frottements glacés de l’arme. Il a fantasmé, caressé l’idée d’être frappé à cet endroit. Fouetté sur ces deux pointes raides de plaisir et gorgées de sang, surplombant deux aréoles à la pigmentation plus foncée. Il s’est senti durcir de toutes parts — autant au niveau de sa poitrine que de son entrejambe. Quant à son bas-ventre, c’est une violente déflagration qui s’est répandue entre ses cuisses nues. Lorsque Galen Erso lui a asséné un premier coup de cravache, — léger mais ferme à la fois — c’est son corps tout entier qui a tressailli. Un sursaut de plaisir, mêlé à l’appréhension de se laisser violenter par celui qui a longtemps été son meilleur ami, puis son pire ennemi. Durant une fraction de seconde, Orson se demande même s’il est intelligent de laisser autant de pouvoir à Galen Erso sur certaines parties de son corps. Après tout, la tentation de laisser aller ses pires démons d’une manière aussi déguisée que jouissive est si facile avec une arme dans la main.
Lorsqu’alors, le cuir glisse entre ses cuisses, un nouveau gémissement s’échappe de sa gorge en feu. Il déglutit péniblement, afin s’humidifier un peu sa gorge sèche et ses lèvres. Elles sont bientôt luisantes, lisses et humides. Le bout de sa langue rencontre la soie de sa cravate. Celle qui lui sert de bâillon. Il inspire alors une profonde bouffée d’air pour se tendre au possible. Il se prépare au prochain coup, à tout et n’importe quoi en même temps. Qui sait ce que Galen Erso compte vraiment lui faire subir ? Est-ce que cette expérience sordide et excitante, à la frontière du plaisir et de la douleur le transcendera autant qu’il le pense et l’espère ? (spoiler alert : oui) Krennic relève la tête en arrière, presque trop spontanément pour ne pas trahir sa grande surprise. Il n’a jamais cru Galen capable d’autant… d’audace. Ce que ce dernier s’apprête à faire de lui l’excite d’autant plus. Ses pensées obscènes et sadiques le prennent à la gorge. Il est comme paralysé face à l’usage de cette simple cravache, au point que s’en est délicieusement sordide.
ஃ Haven't they suffered enough? But you can't get enough of shutting down systems for personal gain. If you mess with things selfishly, they're bound to come undone. Do you get off on pain? We're not pawns in your game. – Commander In Chief (demi lovato) ஃ
Galen Erso
▿ Ton univers : Rogue One : A Star Wars Story
▿ Date de naissance : 16/02/1976
▿ Age : 48
▿ Métier : Producteur de cinéma
▿ Quartier : Baker Street Avenue
▿ Côté cœur :
“You realize that he’s never going to stop looking for you, Galen. You’re in his blood, crystal research or no. He’s never going to let go of you entirely.”
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▿ Pseudo : Oly
▿ Avatar : Mads Mikklesen
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Can't get you out of my heart
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Orson C. Krennic
▿ Ton univers : Rogue One: A Star Wars Story
▿ Date de naissance : 14/04/1981
▿ Age : 43
▿ Métier : Ex-romancier de génie, auteur de best-sellers et désormais ingénieur en armement à Mordor Industries depuis fin 2022 • Critique littéraire à ses heures perdues • Expert en science-fiction
▿ Quartier : Baker Street Avenue, dans un appartement en colocation avec son fiancé, Galen Erso.
▿ Côté cœur :
― Krennic laughed to ease the mood. “You know what I find interesting – or maybe ironic is the word. It’s that each of us wants what’s best for you. In a way, we’re competing to make you happy, as old-fashioned as that sounds. And each of us has a different idea about what you should be doing. (…) and I maintain that you’re meant for bigger things, and will continue to do whatever I can to bring opportunities to your attention.” Galen smiled thinly. “Don’t think I don’t appreciate it.”
(CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
― “We have to put some meat back on those bones of yours,” he said as he crossed the cabin to Galen, “but I think I could get used to the beard.” (Orson Krennic to Galen Erso – CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
― Was Galen to become the prize in a contest between them? Well, hadn’t he always been that? (Orson Krennic about Galen Erso and his rivalry to Lyra Erso – CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
••• ❝ i'll never stop looking for you. i'll never let you entierly. you’re the only truth in a sea of lies. you're in my blood. now and forever. ❞
—⥼ ※ ⥽—
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― Beings had been known to hide on Coruscant for a lifetime, but Galen wouldn’t be one of them. He wouldn’t be able to stay away from his research. He would have a change of heart. He would turn himself in. He would reach out… The anger and despair he had felt in the air-speeder returned and settled on him like a great weight. “Galen,” he said, as if orphaned. Then: “Galen!” shouting it to the busy sky. (Orson Krennic about Galen Erso – CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
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••• « It’s just so hard not to think of you...
think of where you are.
My Stardust, my Death Star. »
▿ Dons/capacités/pouvoirs :
▿ L’Étoile de la Mort
▿ Blaster lourd DT-29 amélioré (macroscope)
▿ Astromécano C2-B5
▿ Expertise tactique et stratégique
▿ Connaissances approfondies en armement
▿ Autre(s) compte(s) : Orion Black ◊ Nolan Sorrento ◊ Sheev Palpatine ◊ Thalassa Tarkin ◊ Celia St. James ◊ Sauron ◊ Perséphone
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▿ Date d'inscription : 05/03/2022
▿ Notes :
▵ LAME IVDU TAROT ○ L'EMPEREUR
—⥼ ※ ⥽—
AUTORITÉ ╳ ACTION ╳ POUVOIR ╳ DIRECTION ╳ VOLONTÉ ╳ PERSÉVÉRANCE ╳ ENTÊTEMENT ╳ PUISSANCE ╳ TYRANNIE
—⥼ ※ ⥽— « We were on the verge of greatness. »
-(O)rson (C)allan (K)rennic-
« I don't have to sell my soul. He's already in me. I wanna be adored. I don't need to sell my soul. He's already in me. I wanna be adored. You adore me. I wanna be adored. I gotta be adored. » ( i wanna be adored ϟ the stone roses )
« I used to roll the dice. Feel the fear in my enemy's eyes. Listen as the crowd would sing: now the old king is dead ! Long live the king ! One minute I held the key. Next the walls were closed on me and I discovered that my castles stand upon pillars of salt and pillars of sand.
People couldn't believe what I'd become. Revolutionaries wait for my head on a silver plate. Just a puppet on a lonely string. Who would ever want to be king.
┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ I used to rule the world.
┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉
Seas would rise when I gave the word. Now in the morning I sleep alone. Sweep the streets I used to own. For some reason I can't explain, once you'd gone there was never, never an honest word.
┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ That was when I ruled the world. » ( viva la vida ϟ coldplay )
— ◊ ◊ ◊ ◊ ◊ —
•••
it's his project.
it's his life.
it's his everything.
it's the death star.
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▴ WILHUFF T. (1 - AU) -0 BBY ❘ Krennic survit à Scarif ⋄ Retrouvailles explosives ✰ (MAJ ✎ 23.02)
▴ WILHUFF T. (2 - AU) -10 BBY ❘ Krennic a une liaison cachée avec le fils de Tarkin ⋄ Réalité dans laquelle Garoche est en vie ✰ (MAJ ✎ 09.10)
▴ WILHUFF T. (3 - AU) -31 BBY ❘ Jeunesse de Krennic à Brentaal ⋄ Tarkin est enseignant ⋄ Relation professeur-élève ✰ (MAJ ✎ 23.02)
▴ WILHUFF T. (4 - AU) -13 BBY ❘ Galen Erso est mort ⋄ Tarkin est amoureux de Krennic ⋄ Obsessions ✰ (MAJ ✎ ??.??)
▴ WILHUFF T. (5 - AU) 4 ABY ❘ Post-Bataille d'Endor ⋄ Tarkin et Krennic ont survécu à Scarif & Yavin ⋄ Incarcération ⋄ Passion inavouée ✰ (MAJ ✎ 23.02)
▴ WILHUFF T. (6 - AU) 4 ABY ❘ Post-Bataille d'Endor ⋄ Krennic a trahi l'Empire et est un agent important de la NR ⋄ Tarkin est arrêté ⋄ Krennic et Tarkin sont des ex-amants ⋄ Interrogatoire ✰ (MAJ ✎ 28.03)
▴ WILHUFF T. (7 - AU) 2022 ❘ Sur l'île ⋄ Krennic et Tarkin sont en couple ⋄ Leurs souvenirs sont revenus ✰ (MAJ ✎ ??.??)
▴ WILHUFF T. (8 - AU) 2022 ❘ AU!Moderne ⋄ Krennic et Tarkin sont associés de leur start-up ⋄ Passion refoulée ⋄ Galen a rompu avec Krennic ⋄ Voyage dans les îles ✰ (MAJ ✎ 17.03)
▴ WILHUFF T. (9 - AU) 4 ABY ❘ Suite AU!Prison ⋄ Douches ⋄ Incarcération ✰ (MAJ ✎ 02.02)
▴ WILHUFF T. (10 - AU) -18 BBY ❘ Babysitting qui tourne mal ⋄ Krennic surveille le fils insupportable de Tarkin ✰ (MAJ ✎ 27.03)
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“Feels so good being bad. There's no way I'm turning back. Now the pain is for pleasure, 'cause nothing can measure. Love is great, love is fine. Out the box, outta line. The affliction of the feeling leaves me wanting more. I love the feeling you bring to me. You turn me on. It's exactly what I've been yearning for, give it to me strong. 'Cause I may be bad, but I'm perfectly good at it. Sex in the air, I don't care, I love the smell of it. Sticks and stones may break my bones, but chains and whips excite me.” (s&m ▵ rihanna)
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APPARTEMENT D'ORSON KRENNIC – 26 MAI 2022
Plus les secondes s’écoulent, et plus l’ex-impérial se retrouve dans une situation qui dépasse l’entendement par sa perversité. Orson l’a demandé, réclamé et même supplié. Tout se passe exactement comme il l’a planifié, aucun pli ne dénote. Mais… Orson est forcé d’admettre que quelque chose cloche dans ce programme pensé méticuleusement des heures durant. Il se retrouve dépassé par trop de facteurs extérieurs. La réalité prend finalement le pas sur la fiction. Il n’a jamais envisagé de prendre autant son pied dans cette position. Cette simple parenthèse agréable, sans conséquences, prend une importance dangereuse pour lui. Dangereuse, parce qu’il est à deux doigts de perdre tout contrôle, et pour de bon. Elle éveille dans son corps des frissons délicieux, des décharges au goût de « reviens-moi ». Orson essaie de faire la part des choses, avant de sombrer jusqu’au point de non-retour dans les méandres de ses propres perversités. Il est capable d’en redemander, en pauvre créature insatiable, désireuse d’une transe extatique, à la recherche d’un idéal de perfection. Il garde les paupières scellées encore quelques minutes, la tête pleine de douces images sordides. Il veut ressentir les choses jusqu’au plus profond de sa chair, et cela passe nécessairement par le fait d’occulter tout ce qui se passe, en-dehors des allées et venues de la cravache sur la peau frémissante de ses cuisses. Orson ne peut masquer aucune de ses fragilités. Galen voit et sent tout. Il est le témoin intime des fantasmes d’Orson. Il est l’acteur, mais aussi le spectateur de ses jouissances, de ses soupirs d’aise, de ses râles rauques et de ses gémissements impatients. Chaque fibre de son corps transpire de plaisir. Il s’agit d’une sensation unique qu’il n’a pu saisir jusqu’alors qu’en rêve, mais que plus jamais il ne s’en passera. Là est le danger dans le fait d’aimer ce genre de pratiques, dans le cas d’une personnalité obsessionnelle comme celle d’Orson Krennic. Il en redemandera et en voudra toujours plus, jusqu’à alimenter et se nourrir de la part de noirceur dissimulée en Galen, à n’importe quel prix. Comme un dévoreur d’âme, il éprouve celle de Galen de toutes les manières possibles jusqu’à l’indigestion.
Orson refuse de rompre le contact visuel entre leurs orbes, en voulant instaurer une dynamique presque insolente. Les siens, bleu glacé, veulent percer la dureté de ceux du scientifique. Il le déshabille du regard, en espérant voir bien au-delà de cette enveloppe charnelle. Orson Krennic veut atteindre son âme. L’âme de Galen Erso. Il désire se l’attacher à tout jamais, en exerçant une emprise forte et indestructible sur cette dernière. Il espère surtout établir un lien de dépendance entre eux, au point que plus rien ne fera fuir Galen. Pas même ses projets mégalomanes, despotiques ou sadiques. Galen lui demeurera fidèle. Il le soutiendra dans toutes ses entreprises, en dépit de ses convictions personnelles et de sa morale. Au diable la morale. Krennic étouffera celle de Galen si profondément, que jamais plus elle ne sera capable de s’en remettre. Galen ne refera jamais plus surface. C’est bien trop tard. Ils ont atteint un degré d’intimité qui bloque tout retour en arrière. Krennic ne le lâchera jamais plus, et encore moins maintenant qu’il le découvre sous un jour nouveau. Un rôle qui réveille toute la sensualité de leurs rapports. Ce qui se passe entre eux conforte l’impérial dans ses aspirations. Galen appartient ce soir et à jamais. Galen lui a toujours appartenu, même si l’intéressé n’en a encore jamais vraiment eu conscience. Jusqu’à maintenant, en tout cas. Orson Krennic est le seul et unique homme de sa vie, comparable au gigantesque trou noir de sa propre galaxie. Les muscles d’Orson se contractent au passage du cuir souple, en appréciant les caresses glacées du jouet sadique. Un jouet, ou plutôt une arme. Une arme qu’il laisse entre les mains expertes de Galen Erso. A ses risques et périls. Il savoure la manière dont son corps tremble à la fois d’excitation dans l’attente d’une caresse de sa part, et de douleur, d’autre part, une fois le coup porté sur sa chair exposée et vulnérable. Il raffole de ces petits soubresauts, lorsque Galen approche d’une zone plus sensible avec le manche souple de la cravache. Krennic se tend spontanément, les muscles de ses abdominaux se crispent sur le sillage de l’arme, alors qu’il bloque son souffle dans ses poumons.
Sans ciller ou sourciller, Krennic conserve le contact de ses orbes, où une lueur de défiance scintille encore dans l’humidité du blanc de ses yeux. Krennic le défi d’un simple échange de regards. Il le défi de faire plus contre lui. De le faire crier, de le surprendre, de lui arracher des sursauts. L’intensité du bleu océan de ses yeux est électrisant. Orson exerce une force magnétique sur Galen. Une fois que l’on se perd dans l’intensité de son regard, il est presque impossible de s’en détourner. Orson en abuse, jouissant mentalement de lire autant de dévotion dans les yeux de son amant. Il est depuis peu obsédé par le son entêtant des battements de son cœur. Il les entend de plus en plus distinctement, au point qu’ils deviennent très vite le seul bruit aux alentours. Un son lancinant qui le berce étrangement. Il découvre que ses veines pulsent à un rythme irrégulier, de concert avec les battements chaotiques de son palpitant. Gémissant, c’est le seul son qu’il est capable d’exprimer à cause du bout de soie qui encercle ses lèvres. Des gémissements plaintifs et lancinants, qui s’entrecoupent de soupirs rauques. Malgré l’absence de communication entre eux, Galen comprend assez vite ce qu’Orson aime. Il lit en lui comme dans un livre ouvert. Les coups de fouet cinglent sa chair, meurtrissant cette blancheur immaculée pour l’entailler de coupures fines, bien rouges. Rouges comme le sang. Ces marques le picotent doucement, et le font grimacer quelques fois, mais les douleurs restent dans l’ensemble supportables.
Les beaux yeux profonds d’Orson dévient leur route du manche de la cravache pour s’ancrer dans ceux de son amant et bourreau d’une nuit. Il le contemple dans toute sa superbe, agissant pour la première fois avec autorité et fermeté à son encontre. Galen n’a finalement jamais été aussi séduisant qu’à ce moment précis, en train de cingler sa chair et de l’exciter par des caresses furtives et bien placées. Il excite chaque zone le plus naturellement du monde, le forçant à vouloir davantage de friction. Orson recherche ce contact en remontant le bassin pour frotter leurs virilités respectives à travers les tissus encombrants de leurs vêtements. Il déplore le fait de ne pas être nu pour savourer cette proximité. Quelques minutes après avoir eu cette pensée, ses prières semblent enfin s’exaucer, car Galen se recule – en faisant grogner Orson au passage –, pour se débarrasser de ses habits, et du sous-vêtement constituant le dernier rempart entre eux. Orson observe silencieusement les doigts fins de son « meilleur ami » se glisser entre les coutures de son boxer sombre pour libérer non seulement davantage de centimètre de chair dénudée, mais surtout son érection en souffrance, comprimée depuis bien trop longtemps à son goût. Orson éprouve un drôle de pincement au cœur, maintenant que sa vulnérabilité est exposée au grand jour. Il ressent une certaine nostalgie pour ce pauvre tissu débarrassé et jeté aux pieds du lit. Son sous-vêtement est la seule chose qui le protège des coups de Galen. Son dernier bouclier. Maintenant, Orson Krennic est bel et bien dans une position de soumission totale. Attaché, bâillonné et intégralement nu. Rien ne le protège, tout comme rien ne peut sauvegarder davantage son honneur. Galen est le maître absolu de ses plaisirs, de ses caprices. Orson Krennic n’est pas certain d’être parfaitement serein avec cette considération. La peur que tout finisse par déraper une fois de plus, dans un sens qui dépasse clairement les lignes, reste toujours une possibilité dans un coin de sa tête.
Une légère gêne se découvre dans le fond de ses yeux, alors que Galen entreprend de commenter sa nudité complète, particulièrement son importante érection. Il déglutit en craignant que Galen ne fasse quelque chose d’un peu trop extrême. Plus les minutes passent, et plus la confiance qu’il place en Galen s’étiole quelque peu. Une part de lui craint que Galen n’en profite pour le piéger, pourquoi pas pour l’abandonner dans cette position, ou pire encore – pour le violenter, le torturer non pour son plaisir personnel, mais par esprit de revanche pour toutes les atrocités qu’il lui a fait subir par le passé. Les incertitudes d’Orson sont légitimes, au regard de leur passif très lourd et particulièrement douloureux. Galen Erso l’a déjà trahi une fois. Deux fois, en vérité. Deux fois officielles. Un pavé dans l’océan, en comparaison aux innombrables trahisons et mensonges d’Orson. L’ex-impérial n’est pas à l’aise avec sa propre conscience, malgré tous ses beaux discours sur la loyauté et le pardon. Il sait ce qu’il a fait de mal à Galen Erso. Beaucoup de mal. Il sait qu’il a brisé sa famille à maintes reprises. Il sait aussi qu’il a espéré le détruire, dans tous les sens du terme – par égoïsme, possessivité et obsession. Il a fait des choses impardonnables, que lui-même dans le même cas est incapable d’excuser. Un jour prochain, il devra les payer. Il en a conscience, bien qu’il s’embrouille l’esprit en remettant à plus tard le moment tant redouté des comptes. Orson Krennic est un beau salopard.
Rien ne l’a jamais vraiment atteint jusqu’à maintenant, parce qu’il a exercé l’ascendant sur Galen Erso dans son corps et dans son esprit. Les regrets le dévorent et lui donnent la désagréable sensation d’avoir la gorge sèche. La position confortable de supériorité qu’il a eu sur Galen Erso depuis presque trois décennies l’a conforté dans ses caprices et dans ses meilleurs desseins. Ne dit-on pas que la roue tourne ? Orson serre fortement les dents du fond, en s’accrochant au mince espoir que les intentions de Galen ne soient en aucun cas muées par un quelconque esprit de vengeance. Que tout soit vraiment sincère. Que Galen l’aime profondément, comme il le prétend. Qu’il lui prouve la force de son amour ce soir, encore et encore et encore. Galen Erso l’aime, n'est-ce-pas ? C’est étrange, car l’euphorie des premiers aveux du scientifique ont rapidement laissé place à une profonde et insidieuse anxiété. Il se met à les remettre doucement en cause. Orson ne pense pas mériter l’amour que lui porte Galen, au point de considérer ces sentiments comme faussés, truqués même. Galen Erso ne peut pas vraiment l’aimer – pas après tout ce qu’il s’est passé entre eux. La confiance est un sentiment qu’il oblige Galen à éprouver à son égard, mais que lui-même est incapable de ressentir pour ce dernier. Orson ne fait plus confiance en Galen. Plus depuis leur projet. Plus depuis Eadu. Plus depuis Scarif. Dire que Galen l’a dupé durant des années, avec une facilité déconcertante – Orson a cru en leur amitié retrouvée, le plus sincèrement du monde. Il y a cru naïvement parce qu’il a voulu se convaincre de l’existence de sentiments profonds et indestructibles entre eux.
C’est la voix de son amant qui le ramène à la réalité. Brutalement. « Tu aimerais que je te soulage, pas vrai ? » Oui. Orson hoche la tête, docilement et péniblement. Oui. Il le veut. Cette question éveille en Orson Krennic une toute autre dimension que la sexualité de leurs échanges actuels. Oui, son érection mérite d’être enfin comblée, à sa juste valeur. Elle est désireuse d’une friction, quelle qu’elle soit. Des lèvres, de la langue de Galen Erso, ou même simplement de ses doigts allant et venant le long de son prépuce rougeoyant et de son flanc surmonté de veines sombres. Il est d’ailleurs prêt à sentir le manche de la cravache en cuir souple sur elle. Tout et n’importe quoi. Orson veut être soulagé de la manière que Galen choisira, tant que la finalité est la meilleure éjaculation de sa vie. En-dehors de l’aspect sexuel de leurs préliminaires, Krennic désire être enfin soulagé de tourments. Il veut que Galen fasse quelque chose pour le bercer, pour faire disparaître toutes ses incertitudes. Il a terriblement besoin de retrouver la confiance aveugle et absolue qu’il lui a longtemps porté, avant que la guerre galactique ne vienne tout bouleverser entre eux. Bien qu’Orson peine à croire Galen, cela ne signifie pas pour autant qu’il ne désire pas être son plus fidèle partisan. Il est même prêt à tous les sacrifices pour retrouver la pureté de leurs premiers échanges. Quitte à donner de sa personne et se laisser cravacher (non mais il aime ça) pour apaiser la culpabilité de Galen Erso, en plus de la sienne. Peut-être alors que la rédemption sera un jour possible pour l’un comme pour l’autre, dans la souffrance d’un certain nombre de rapports sexuels débridés, intenses et rares.
Une lueur scintille dans le bleu océan de ses orbes glacés, sauvage et intense – du désir à l’état brut. Il refuse de rompre cet échange, car à défaut de ne pouvoir exprimer verbalement ses envies, il désire les exprimer par le biais d’un regard perçant, long et soutenu. Le bout de la cravache tenue par Galen se glisse le long de sa verge pulsatile, frémissante. Orson se mord alors violemment la lèvre inférieure. Cette sensation est exquise. Lorsque le froid du cuir se rencontre à la chaleur ardente de sa peau humide, c’est une sensation qui l’emporte dans un tourbillon. Il s’attend à ce que le premier coup frappe sur cette partie. Il plisse les sourcils, les yeux et serre même les poings en anticipation. Orson tend tous les muscles de son corps, jusqu’à bloquer sa respiration, en comptant mentalement les secondes qui sépare le mouvement de poignet de Galen Erso. Pourtant… Rien ne vient. Il pousse un léger soupir de soulagement. « Toi d’abord. » Le rictus présent au coin de ses lèvres s’allonge pour former un sourire carnassier, mais toujours agaçant. Même dans une situation aussi bancale, il trouve encore le moyen de parader avec suffisance. Orson Krennic est l’arrogance personnifiée. Bien sûr, c’est à lui d’être satisfait en premier. Il est le premier dans tout. C’est toujours avec égoïsme, que Krennic pense les choses ou agit au quotidien. D’ailleurs, il tique sur la phrase de son amant, mais se garde de poser les bonnes questions. Galen sous-entend que son tour viendra ensuite – mais de quelle manière exactement ? (ah ah ah ah) L’esprit d’Orson Krennic est en effervescence. Comment Galen espère obtenir son soulagement ? Est-ce qu’il… Krennic ne termine même pas sa phrase.
Il baisse les yeux vers l’intérieur de ses cuisses, meurtriers et recouvertes de tâches de sang suite aux nombreux coups de cravache. Le rouge vient recouvrir ses joues à l’instant où l’image d’une union charnelle entre eux, – Galen le dominant – s’impose dans chaque recoin de son esprit perverti. Galen espère-t-il le prendre ? Orson n’est pas encore certain de le vouloir. (il n’a pas le choix) L’envie embrase le creux de ses reins comme un brasier ardent, lui donnant follement envie d’écarter les cuisses (OH LA LA LA LA) et de se laisser prendre pour la première fois. Il en a envie, terriblement même. Il est également pétrifié par ce fantasme, autant qu’il le désire compulsivement. L’obsession s’entremêle à la terreur d’une expérience nouvelle, prometteuse d’une jouissance rare et encore ignorée. Il souhaite que Galen soit son premier. Le premier homme de sa vie. Le premier à lui faire goûter cette jouissance. Malgré ses bonnes résolutions, le naturel d’Orson Krennic est de mépriser de toutes les façons possibles toute forme de possession. Il trouve cela… rabaissant de ne pas être celui qui possède, qui prend, qui dirige, qui gouverne, qui ordonne. Mais ce soir, il a accepté de se plier aux règles de Galen Erso. Rien qu’une fois. (non pas qu’une fois) Il a demandé sans réaliser les conséquences de son jeu. Est-il seulement prêt à sauter toutes les étapes et laisser Galen déverrouiller toutes ses résistances, en faisant tomber serrure par serrure ? (OUI) Orson Krennic est terrifié à l’idée d’être physiquement possédé. Terrifié mais… excité.
Galen ramène en un rien de temps ses jambes contre chaque épaule. Il ne proteste pas, en s’attendant à une fellation de la part du scientifique. C’est ce qui lui vient d’ailleurs naturellement à l’esprit. L’image qui se forme dans ce dernier de la bouche de Galen Erso comprimant sa virilité avec l’intérieur de ses joues est exquise. C’est ce qui semble le plus… évident, alors que Galen arpente la peau meurtrie de l’intérieur de ses cuisses pour y planter la marque de ses dents blanches. Krennic grimace, partagé entre la sensation mordante et le plaisir de sentir ces dents imprégner sa chair sensible. Galen Erso marque intimement sa peau. Loin d’en être horrifié ou humilié, il en redemande par de léger sons sensuels. Orson soupire d’aise et enchaîne avec quelques râles qui s’apparentent à des grognements rauques. Orson adore, vraiment. De longs frissons électriques fourmillent de ses cuisses au bas de son dos, puis de sa colonne vertébrale à sa nuque. Il sent sa verge se gonfler davantage, en voulant un peu de sollicitude. Il sent même cette dernière s’humidifier en son sommet, par un fin liquide translucide et familier. C’est insoutenable. Ses lèvres tremblent en visualisant dans son esprit la bouche de Galen sur sa verge. Dans ses pensées, dans ses fantasmes, parce que Galen refuse de lui accorder encore ce plaisir. Cela ne l’empêche pas de l’imaginer clairement. Il la veut de plus en plus. Il souffle bruyamment, en contractant ses muscles dans l’attente d’un prémisse de délivrance. Sa virilité offerte à la chaleur humide des lèvres de son compagnon, c’est maintenant une attente lente et douloureuse qui enserre ses entrailles et le fait haleter. Galen le tente, sans vouloir le soulager encore. Il effleure le sommet de sa virilité, avant de la délaisser. Il la néglige, et à chaque fois qu’il s’en écarte sadiquement, l’intéressé répond par un grognement plaintif.
Orson est soudain pris de puissants vertiges. Il meurt d’envie d’ordonner à Galen de retourner sur-le-champ sur la base de son sexe pour le prendre en bouche sans plus attendre. Il ne le fait pas, mais comment le peut-il avec cette cravate qui lui sert de bâillon ? Krennic réalise à cet instant que le fait d’être réduit au silence peut être à ce point handicapant. Il gesticule alors sous Galen, impatient. S’il ne comprend pas dans l’immédiat quelles sont les intentions de son amant, un premier élément de réponse s’impose à lui avec curiosité et délice. Galen se désintéresse rapidement de sa virilité pour parcourir l’ensemble de ses parties intimes. L’esprit en plein doutes d’Orson Krennic trouve rapidement matière à fantasmer, alors que les lèvres de Galen Erso abandonnent la partie la plus tendue de son anatomie, pour se frayer un chemin vers un autre endroit. Plus secret, beaucoup plus intime. (c’est bon je m’embrase) Quelque chose d’autre. Quelque chose de nouveau. Quelque chose qui le foudroie, non seulement de surprise, mais de frissons extatiques. Il est foudroyé par la présence humide et brûlante de la langue de son partenaire le long de la zone la plus innervée de son intimité. Orson Krennic obtient enfin une première réponse à ses précédents doutes – Galen Erso compte bien le prendre ce soir. Pourquoi négliger sa virilité enflée et suppliante dans le cas contraire ? Galen espère donc déclencher chez lui des sensations nouvelles, excitantes, dans ces premières préliminaires inédites. (c’est la nuit de tous les dangers) Galen peut alors admirer les premières traces de plaisir sur le visage d’Orson, l’expression de son regard désormais assombri par le désir, ses sourcils qui se froncent de surprise et ses lèvres qui se courbent en signe de contentement. Orson Krennic exprime l’ampleur de sa béatitude. Il rejette alors sa tête en arrière, avant d’écarter quelques centimètres de son bâillon vers un coin de sa bouche pour souffler ces quelques mots gravement : « Putain, Galen. » D’une voix chaude, enthousiasmée par la soudaine expertise du scientifique. « Tu me… Qu’est-ce que tu me fais… » gémit-il, en cherchant à se libérer davantage de l’emprise du bâillon. (non mais il peut pas s’empêcher d’ouvrir sa gueule omfg) Il ne peut camoufler les frissons qui parcourent sa peau, et encore moins les spasmes de plaisir provoqués par la langue de son amant sur la peau fine de son intimité. Orson ne peut en dire davantage, la cravate n’étant pas suffisamment tirée pour le lui permettre, mais son corps révèle suffisamment d’indices pour encourager les caresses exploratrices de Galen Erso.
ஃ Haven't they suffered enough? But you can't get enough of shutting down systems for personal gain. If you mess with things selfishly, they're bound to come undone. Do you get off on pain? We're not pawns in your game. – Commander In Chief (demi lovato) ஃ
Galen Erso
▿ Ton univers : Rogue One : A Star Wars Story
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▿ Métier : Producteur de cinéma
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“You realize that he’s never going to stop looking for you, Galen. You’re in his blood, crystal research or no. He’s never going to let go of you entirely.”
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Orson C. Krennic
▿ Ton univers : Rogue One: A Star Wars Story
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▿ Métier : Ex-romancier de génie, auteur de best-sellers et désormais ingénieur en armement à Mordor Industries depuis fin 2022 • Critique littéraire à ses heures perdues • Expert en science-fiction
▿ Quartier : Baker Street Avenue, dans un appartement en colocation avec son fiancé, Galen Erso.
▿ Côté cœur :
― Krennic laughed to ease the mood. “You know what I find interesting – or maybe ironic is the word. It’s that each of us wants what’s best for you. In a way, we’re competing to make you happy, as old-fashioned as that sounds. And each of us has a different idea about what you should be doing. (…) and I maintain that you’re meant for bigger things, and will continue to do whatever I can to bring opportunities to your attention.” Galen smiled thinly. “Don’t think I don’t appreciate it.”
(CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
― “We have to put some meat back on those bones of yours,” he said as he crossed the cabin to Galen, “but I think I could get used to the beard.” (Orson Krennic to Galen Erso – CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
― Was Galen to become the prize in a contest between them? Well, hadn’t he always been that? (Orson Krennic about Galen Erso and his rivalry to Lyra Erso – CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
••• ❝ i'll never stop looking for you. i'll never let you entierly. you’re the only truth in a sea of lies. you're in my blood. now and forever. ❞
—⥼ ※ ⥽—
—⥼ ※ ⥽—
― Beings had been known to hide on Coruscant for a lifetime, but Galen wouldn’t be one of them. He wouldn’t be able to stay away from his research. He would have a change of heart. He would turn himself in. He would reach out… The anger and despair he had felt in the air-speeder returned and settled on him like a great weight. “Galen,” he said, as if orphaned. Then: “Galen!” shouting it to the busy sky. (Orson Krennic about Galen Erso – CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
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••• « It’s just so hard not to think of you...
think of where you are.
My Stardust, my Death Star. »
▿ Dons/capacités/pouvoirs :
▿ L’Étoile de la Mort
▿ Blaster lourd DT-29 amélioré (macroscope)
▿ Astromécano C2-B5
▿ Expertise tactique et stratégique
▿ Connaissances approfondies en armement
▿ Autre(s) compte(s) : Orion Black ◊ Nolan Sorrento ◊ Sheev Palpatine ◊ Thalassa Tarkin ◊ Celia St. James ◊ Sauron ◊ Perséphone
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▿ Date d'inscription : 05/03/2022
▿ Notes :
▵ LAME IVDU TAROT ○ L'EMPEREUR
—⥼ ※ ⥽—
AUTORITÉ ╳ ACTION ╳ POUVOIR ╳ DIRECTION ╳ VOLONTÉ ╳ PERSÉVÉRANCE ╳ ENTÊTEMENT ╳ PUISSANCE ╳ TYRANNIE
—⥼ ※ ⥽— « We were on the verge of greatness. »
-(O)rson (C)allan (K)rennic-
« I don't have to sell my soul. He's already in me. I wanna be adored. I don't need to sell my soul. He's already in me. I wanna be adored. You adore me. I wanna be adored. I gotta be adored. » ( i wanna be adored ϟ the stone roses )
« I used to roll the dice. Feel the fear in my enemy's eyes. Listen as the crowd would sing: now the old king is dead ! Long live the king ! One minute I held the key. Next the walls were closed on me and I discovered that my castles stand upon pillars of salt and pillars of sand.
People couldn't believe what I'd become. Revolutionaries wait for my head on a silver plate. Just a puppet on a lonely string. Who would ever want to be king.
┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ I used to rule the world.
┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉
Seas would rise when I gave the word. Now in the morning I sleep alone. Sweep the streets I used to own. For some reason I can't explain, once you'd gone there was never, never an honest word.
┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ That was when I ruled the world. » ( viva la vida ϟ coldplay )
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•••
it's his project.
it's his life.
it's his everything.
it's the death star.
•••
▴ WILHUFF T. (1 - AU) -0 BBY ❘ Krennic survit à Scarif ⋄ Retrouvailles explosives ✰ (MAJ ✎ 23.02)
▴ WILHUFF T. (2 - AU) -10 BBY ❘ Krennic a une liaison cachée avec le fils de Tarkin ⋄ Réalité dans laquelle Garoche est en vie ✰ (MAJ ✎ 09.10)
▴ WILHUFF T. (3 - AU) -31 BBY ❘ Jeunesse de Krennic à Brentaal ⋄ Tarkin est enseignant ⋄ Relation professeur-élève ✰ (MAJ ✎ 23.02)
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▴ WILHUFF T. (5 - AU) 4 ABY ❘ Post-Bataille d'Endor ⋄ Tarkin et Krennic ont survécu à Scarif & Yavin ⋄ Incarcération ⋄ Passion inavouée ✰ (MAJ ✎ 23.02)
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writing music: RUIN THE FRIENDSHIP •• DEMI LOVATO ▵ WHY •• SKINNY LIVING ▵ THINGS WE LOST IN THE FIRE •• BASTILLE ▵ SURROUND ME •• LEON ▵ SOMEBODY'S LOVE •• PASSENGER ▵ DANCING WITH THE DEVIL •• DEMI LOVATO •• MAKE ME WANNA DIE ▵ THE PRETTY RECKLESS •• note:
“Feels so good being bad. There's no way I'm turning back. Now the pain is for pleasure, 'cause nothing can measure. Love is great, love is fine. Out the box, outta line. The affliction of the feeling leaves me wanting more. I love the feeling you bring to me. You turn me on. It's exactly what I've been yearning for, give it to me strong. 'Cause I may be bad, but I'm perfectly good at it. Sex in the air, I don't care, I love the smell of it. Sticks and stones may break my bones, but chains and whips excite me.” (s&m ▵ rihanna)
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APPARTEMENT D'ORSON KRENNIC – 26 MAI 2022
« Tu le sais très bien. » dit Galen d’une voix ferme, peu familière, mais Ô combien excitante et sensuelle à la fois. Ce à quoi, Orson Krennic répond par un léger ricanement fébrile. Galen reprend alors le cours de ses caresses, en lui prodiguant un premier et fantastique anulingus. La douceur de sa langue, la précision de ses gestes, l’humidité de sa bouche, le tout couplé aux mouvements lancinants de va et viens de ses doigts dans le fond de son intimité lui procurent un plaisir insoupçonné, mais immense. Orson Krennic soupire alors, ne pouvant extérioriser plus que cela ces sensations vertigineuses à cause de la cravate en soie qui lui sert de bâillon. Le plaisir est tel, qu’il est à deux doigts de connaître l’orgasme. A deux doigts de… jouir. Il se met alors à accompagner spontanément les gestes de Galen de ses hanches, en frottant davantage son bassin contre ses doigts et sa langue sur et dans son intimité offerte, vulnérable aux moindres de ses caprices sordides. Étrangement, cela lui semble familier, mais il préfère éluder. Il ne comprend pas en quoi, jamais encore il ne s’est adonné à ces pratiques avec quelqu’un. (qu’il croit) Il rejette alors sa tête en arrière, à plusieurs reprises. Heurtant le moelleux confortable de ses oreilles, comme pour se donner la force de résister aux assauts linguaux de son amant, qui lui offre ce soir, la douce vision d’un dominateur. Un rôle de composition. Un rôle qui lui sied à merveille. Lorsqu’il le veut, il le peut. Galen Erso est capable de faire céder Orson Krennic. Galen Erso y parvient surtout et uniquement parce qu’Orson Krennic le veut bien. Lorsqu’enfin, Galen décide d’interrompre son doux supplice pour venir se pencher à ses lèvres, qu’il délivre du bout de tissu encombrant, c’est pour les lui embrasser avec passion et férocité. Krennic ne peut s’empêcher de gémir entre ses lèvres, tout en l’embrassant avec plus d’ardeur, mêlant sa langue à ce ballet sulfureux. Il l’embrasse pour le remercier. Il l’embrasse pour lui dire à quel point il l’aime. Il l’embrasse pour lui donner envie de continuer, et de le faire jouir autant de fois qu’il l’estimera nécessaire. Il l’embrasse enfin… pour lui faire comprendre qu’il désire être pris, ici et maintenant. Par lui et par personne d’autre.
Il se demande alors à quel moment son amant compte lui faire la faveur de le pénétrer, de le remplir de sa virilité et de ses œuvres sans la moindre pitié. Il s’interroge longuement, tout en se sentant partir entre ses lèvres. Leur baiser est plein d’ardeur, d’humidité et de sensualité. Krennic s’abandonne corps et âme pour la beauté de cet instant. Unique, profond. Irremplaçable. Orson gémit une fois encore. Enfin, Galen rompt leur échange, ce qui contrarie si fortement Orson, qu’il vient à lui adresser un regard réprobateur, presque assassin, suivi d’un léger grognement. Galen s’éloigne de lui, certes, mais c’est pour mieux lui succomber. Il désire le prendre, mais à ses propres règles. Des règles qu’Orson Krennic doit assimiler et respecter, s’il désire être satisfait. « Dis-moi que c’est ce que tu veux. » lui souffle le scientifique, contre leurs lèvres rougies et gonflées par la force de leur baiser. « Je… » marmonne Krennic, lentement, en mouvant ses propres lèvres pour former des mots qui ne sortent pas de sa gorge. Il est perplexe, cloué pour la première fois. La question est simple, pourtant. Orson se sent subitement si gêné. Galen sait ce qu’il veut. Il le sait, et malgré tout, il désire l’entendre lui formuler à voix haute. Krennic grommèle entre ses dents, agacé. Il ne manque plus qu’il lui demande de supplier. « Tu sais ce que je veux, Galen. Tu le sais déjà. Tu le sens. Les mots sont… de trop. » répond-il simplement en voulant détourner la question de Galen par ses paroles suaves et ses yeux brillants de lubricité. Il se fait charmeur, convaincu que Galen cèdera à sa demande, sans qu’il ne doive mettre des mots sur quelque chose qu’il a longtemps considéré comme… impensable. Lui, dominé ? Lui, pénétré ? Comme c’est grotesque. C’est lui qui domine, c’est lui qui pénètre. C’est lui qui fait tout, mais le voilà qui sollicite de Galen une autre forme de traitement. Une domination qu’il refuse à la majorité des gens. Malgré le fait que ce soit exactement ce qu’il recherche, il est encore étrangement mal à l’aise avec cette affirmation. Orson Krennic veut ne faire qu'un avec Galen Erso.
Krennic contemple longuement les deux orbes marrons de Galen. Il recherche un signe d’approbation, quelque chose sur lequel s’accrocher. Quelque chose qui lui confirmera… que oui, il va bien achever ses souffrances et le prendre. Doucement, pour commencer. C’est sa première fois, et Krennic appréhende fortement. (non c’est pas sa première fois, il a juste complètement oublié, Galen n’y est pas allé assez fort apparemment *je sors*) Il ne doute pas un instant que les gestes de Galen Erso seront doux, lents et méticuleux. Galen n’est que tendresse. Ce n’est pas une brute. (c’est pas Tarkin) Il y a toutefois des choses qu’il s’interdit, qu’il se brime d’éprouver. Comme l’envie de supplier pour sceller cet acte de soumission. « Supplie-moi de te prendre, là, tout de suite. » Orson cligne des yeux, ivre de plein de choses. De désir, d’impatience, d’appréhension. Il est désormais haletant, au bord des lèvres de son amant. Son souffle chaud effleure les lèvres rouges de Galen, avant de se perdre dans le creux de sa gorge, et descendre vers ses clavicules. « Tu penses vraiment que je vais… te supplier ? » s’étonne-t-il en riant à moitié. Oh, bien sûr qu’il va supplier. Parce qu’il le désire ardemment. C’est simplement un regain d’égo qui s’exprime, là maintenant. Des restes de sa fierté, qu’il a accepté de mettre à sac pour satisfaire ses plus sombres pulsions. Il le défi des yeux, le menton fièrement levé, en espérant faire cligner son interlocuteur. Il essaie de retrouver le pouvoir, le contrôle, mais rencontre un mur glacial. Galen ne cédera pas. Galen exige de lui, pour continuer ses chaudes et exquises caresses, une nouvelle contribution de sa part. Une confirmation de ce qu’ils brûlent tous les deux de faire dans ce grand lit aux draps humides. Durant une seconde, il baisse les yeux vers le corps de Galen, et un coin des draps, avant de les remonter pour le confronter une fois encore, mais cette fois, avec une autre idée en tête. Il lui offre un visage plus résigné. « Oui. » soupire Krennic. « Je te veux. » précise-t-il. « Je veux… te sentir dans mon corps. » Un gémissement plaintif s’échappe alors de ses lèvres, et tout en gardant la bouche ouverte, il s’approche lentement de celle de Galen. « Je veux que tu jouisses en moi, que tu remplisses chaque centimètre de ma chair… de mon sang, de tes œuvres. » Cette phrase lui étire un soupir rauque, suivi d’une sensation de chaleur ardente qui irradie dans son bas-ventre, et le faire encore plus durcir. L’excitation est telle, tout comme la stimulation intellectuelle, que quelques gouttes de sa semence ruissèlent sur le sommet de sa verge. « Je t’en prie, Galen, donne m’en encore. Donne-moi plus. Je… Je te supplie. Je suis vulnérable… Je suis à toi. Rien qu’à toi. » Parce qu’il l’a lui-même décidé, se retient-il de préciser avec orgueil. « Prends-moi. Prends-moi lentement. Prends-moi et fais-moi jouir, pitié. J’ai adoré… ce que tu as fait tout à l’heure. » Avec sa langue, avec ses doigts. « Je veux les sentir encore en moi. Je me suis senti proche… d’une jouissance… qui ne m’a encore jamais frappée. » C’est vrai, et il accepte de l’admettre, les yeux dans les yeux. « Pitié. » insiste Orson, les yeux humides, en rêvant à sa jouissance.
ஃ Haven't they suffered enough? But you can't get enough of shutting down systems for personal gain. If you mess with things selfishly, they're bound to come undone. Do you get off on pain? We're not pawns in your game. – Commander In Chief (demi lovato) ஃ
Galen Erso
▿ Ton univers : Rogue One : A Star Wars Story
▿ Date de naissance : 16/02/1976
▿ Age : 48
▿ Métier : Producteur de cinéma
▿ Quartier : Baker Street Avenue
▿ Côté cœur :
“You realize that he’s never going to stop looking for you, Galen. You’re in his blood, crystal research or no. He’s never going to let go of you entirely.”
▿ Dons/capacités/pouvoirs : Aucun pouvoir.
▿ Pseudo : Oly
▿ Avatar : Mads Mikklesen
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▿ Disponibilités rp : Disponible
▿ Autre(s) compte(s) : Hannibal & Co
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Dernière édition par Galen Erso le Lun 27 Mar - 16:31, édité 1 fois
Orson C. Krennic
▿ Ton univers : Rogue One: A Star Wars Story
▿ Date de naissance : 14/04/1981
▿ Age : 43
▿ Métier : Ex-romancier de génie, auteur de best-sellers et désormais ingénieur en armement à Mordor Industries depuis fin 2022 • Critique littéraire à ses heures perdues • Expert en science-fiction
▿ Quartier : Baker Street Avenue, dans un appartement en colocation avec son fiancé, Galen Erso.
▿ Côté cœur :
― Krennic laughed to ease the mood. “You know what I find interesting – or maybe ironic is the word. It’s that each of us wants what’s best for you. In a way, we’re competing to make you happy, as old-fashioned as that sounds. And each of us has a different idea about what you should be doing. (…) and I maintain that you’re meant for bigger things, and will continue to do whatever I can to bring opportunities to your attention.” Galen smiled thinly. “Don’t think I don’t appreciate it.”
(CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
― “We have to put some meat back on those bones of yours,” he said as he crossed the cabin to Galen, “but I think I could get used to the beard.” (Orson Krennic to Galen Erso – CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
― Was Galen to become the prize in a contest between them? Well, hadn’t he always been that? (Orson Krennic about Galen Erso and his rivalry to Lyra Erso – CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
••• ❝ i'll never stop looking for you. i'll never let you entierly. you’re the only truth in a sea of lies. you're in my blood. now and forever. ❞
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― Beings had been known to hide on Coruscant for a lifetime, but Galen wouldn’t be one of them. He wouldn’t be able to stay away from his research. He would have a change of heart. He would turn himself in. He would reach out… The anger and despair he had felt in the air-speeder returned and settled on him like a great weight. “Galen,” he said, as if orphaned. Then: “Galen!” shouting it to the busy sky. (Orson Krennic about Galen Erso – CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
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••• « It’s just so hard not to think of you...
think of where you are.
My Stardust, my Death Star. »
▿ Dons/capacités/pouvoirs :
▿ L’Étoile de la Mort
▿ Blaster lourd DT-29 amélioré (macroscope)
▿ Astromécano C2-B5
▿ Expertise tactique et stratégique
▿ Connaissances approfondies en armement
▿ Autre(s) compte(s) : Orion Black ◊ Nolan Sorrento ◊ Sheev Palpatine ◊ Thalassa Tarkin ◊ Celia St. James ◊ Sauron ◊ Perséphone
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▿ Points : 986
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▿ Notes :
▵ LAME IVDU TAROT ○ L'EMPEREUR
—⥼ ※ ⥽—
AUTORITÉ ╳ ACTION ╳ POUVOIR ╳ DIRECTION ╳ VOLONTÉ ╳ PERSÉVÉRANCE ╳ ENTÊTEMENT ╳ PUISSANCE ╳ TYRANNIE
—⥼ ※ ⥽— « We were on the verge of greatness. »
-(O)rson (C)allan (K)rennic-
« I don't have to sell my soul. He's already in me. I wanna be adored. I don't need to sell my soul. He's already in me. I wanna be adored. You adore me. I wanna be adored. I gotta be adored. » ( i wanna be adored ϟ the stone roses )
« I used to roll the dice. Feel the fear in my enemy's eyes. Listen as the crowd would sing: now the old king is dead ! Long live the king ! One minute I held the key. Next the walls were closed on me and I discovered that my castles stand upon pillars of salt and pillars of sand.
People couldn't believe what I'd become. Revolutionaries wait for my head on a silver plate. Just a puppet on a lonely string. Who would ever want to be king.
┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ I used to rule the world.
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Seas would rise when I gave the word. Now in the morning I sleep alone. Sweep the streets I used to own. For some reason I can't explain, once you'd gone there was never, never an honest word.
┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ That was when I ruled the world. » ( viva la vida ϟ coldplay )
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it's his project.
it's his life.
it's his everything.
it's the death star.
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▴ WILHUFF T. (1 - AU) -0 BBY ❘ Krennic survit à Scarif ⋄ Retrouvailles explosives ✰ (MAJ ✎ 23.02)
▴ WILHUFF T. (2 - AU) -10 BBY ❘ Krennic a une liaison cachée avec le fils de Tarkin ⋄ Réalité dans laquelle Garoche est en vie ✰ (MAJ ✎ 09.10)
▴ WILHUFF T. (3 - AU) -31 BBY ❘ Jeunesse de Krennic à Brentaal ⋄ Tarkin est enseignant ⋄ Relation professeur-élève ✰ (MAJ ✎ 23.02)
▴ WILHUFF T. (4 - AU) -13 BBY ❘ Galen Erso est mort ⋄ Tarkin est amoureux de Krennic ⋄ Obsessions ✰ (MAJ ✎ ??.??)
▴ WILHUFF T. (5 - AU) 4 ABY ❘ Post-Bataille d'Endor ⋄ Tarkin et Krennic ont survécu à Scarif & Yavin ⋄ Incarcération ⋄ Passion inavouée ✰ (MAJ ✎ 23.02)
▴ WILHUFF T. (6 - AU) 4 ABY ❘ Post-Bataille d'Endor ⋄ Krennic a trahi l'Empire et est un agent important de la NR ⋄ Tarkin est arrêté ⋄ Krennic et Tarkin sont des ex-amants ⋄ Interrogatoire ✰ (MAJ ✎ 28.03)
▴ WILHUFF T. (7 - AU) 2022 ❘ Sur l'île ⋄ Krennic et Tarkin sont en couple ⋄ Leurs souvenirs sont revenus ✰ (MAJ ✎ ??.??)
▴ WILHUFF T. (8 - AU) 2022 ❘ AU!Moderne ⋄ Krennic et Tarkin sont associés de leur start-up ⋄ Passion refoulée ⋄ Galen a rompu avec Krennic ⋄ Voyage dans les îles ✰ (MAJ ✎ 17.03)
▴ WILHUFF T. (9 - AU) 4 ABY ❘ Suite AU!Prison ⋄ Douches ⋄ Incarcération ✰ (MAJ ✎ 02.02)
▴ WILHUFF T. (10 - AU) -18 BBY ❘ Babysitting qui tourne mal ⋄ Krennic surveille le fils insupportable de Tarkin ✰ (MAJ ✎ 27.03)
writing music: RUIN THE FRIENDSHIP •• DEMI LOVATO ▵ WHY •• SKINNY LIVING ▵ THINGS WE LOST IN THE FIRE •• BASTILLE ▵ SURROUND ME •• LEON ▵ SOMEBODY'S LOVE •• PASSENGER note:
“Put down your cigar and pick me up. Play me your guitar, that song I love. Thirsty for your love, fill up my cup. I got only good intentions, so give me your attention. You're only brave in the moonlight, so why don't you stay 'til sunrise? Your body's looking good tonight. I'm thinking we should cross the line. Let's ruin the friendship. Do all the things on our minds. What's taking us all this time. You and I got history, and we can't deny our chemistry. So why the fuck are we a mystery? Let's just go with the connection, give me your affection. No, I can't keep denying every minute I think of you.” (RUIN THE FRIENDSHIP ▵ demi lovato)
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APPARTEMENT D'ORSON KRENNIC – 26 MAI 2022
L’impuissance qu’il ressent dans un premier temps se transforme bientôt en une excitation redoutable. Orson Krennic agite ses poignets, qui se trouvent menottés aux barreaux de son propre lit, alors que Galen Erso s’active entre ses cuisses avec une délicatesse et une expertise fulgurante. Orson est surpris par tant de passion, chez un homme cartésien, qui a l’habitude d’intérioriser ses émotions au lieu d’exprimer le feu ardent qui sommeille en lui. La surprise n’est pas désagréable, loin de là. Orson savoure cette facette audacieuse et enflammée de Galen. Il compte en profiter jusqu’à l’épuisement de leurs corps, l’abandon de leurs âmes et l’étreinte invisible de leurs cœurs. Ce soir, Orson Krennic s’offre à Galen Erso pour ce qu’il pense être sa première fois, alors qu’il n’en est rien. Dans un lointain passé, Orson et Galen se sont déjà retrouvé dans cette même situation. Orson s’est déjà donné sans retenue. L’île lui a pris tous ses souvenirs, et s’il se persuade les avoir majoritairement retrouvés, c’est une erreur de taille. Certains souvenirs demeurent encore profondément enfouis en lui, au point de rester en sommeil. Des souvenirs de ces treize années passées à travailler en étroite collaboration avec Galen sur le projet de toute sa vie. Treize années de mensonges, de manipulations et de séduction. Pour une fois, Orson en est la pauvre victime, le pantin malheureux, l’abusé, le sentimental. Des souvenirs qu’il vaut mieux taire à jamais. Jusqu’à ce qu’ils ressortent, un jour ou l’autre.
Orson lutte pour s’empêcher de gémir, mais c’est une cause bien vaine. Les gestes de son amant s’avèrent d’une précision redoutable. Galen le pénètre, lentement et sensuellement, après l’avoir habilement préparé à recevoir sa verge bien dure, comme du marbre. La douleur est sans doute la première émotion qui s’insinue en lui – lancinante, piquante. Puis vient le plaisir, après quelques secondes de va et viens lents et profonds. Orson recherche davantage de profondeur, alors que leurs corps s’unissent pour ce qu’il pense être leur première fois. « Galen… » soupire-t-il, les yeux mi-clos. Orson savoure la capacité d’adaptation de son amant à ses réactions, alternant entre secondes douloureuses et secondes de plaisir. Une sensation étrange le submerge, une familiarité qui n’a pourtant pas lieu d’être. Krennic est étonné, presque sous le choc de ce qu’il vient de ressentir. Il décide alors de rassembler ses souvenirs pour comprendre cette sensation étrange de déjà-vu. Il persiste, cherchant dans sa mémoire, mais rien ne semble le satisfaire. Il peine également à réfléchir correctement, sous la force des va et viens de plus en plus profonds et précis de son amant scientifique. Le plaisir qu’il éprouve est fort, incommensurable. Il n’a jamais ressenti ces choses, avant maintenant. Il croit n’avoir jamais éprouvé autant de plaisir, mais surtout de sensation d’être enfin complet, avant maintenant. Lorsque leurs corps ne font qu’un, c’est une consécration. Celle de leur amour.
« Plus… Plus fort. » confesse-t-il dans un gémissement lascif, submergé par son propre état de soumission et d’abandon. Orson veut le toucher, le serrer dans ses bras, mais il en est incapable. Ses mains sont entravées par des menottes métalliques qui lui lacèrent les poignets. Le sang est versé, mais Krennic se moque bien de souffrir, il adore même cela. Il l’encourage, en accompagnant les coups de reins de son amant par des mouvements de ses hanches. La douleur premièrement ressenti laisse bientôt place au plaisir. Orson se sent alors envahi de sensations qu’il qualifie de vertiges. Présents et profonds. Il ferme les yeux, ce qui accentue davantage sa sensation première de perdre pied. Le monde entier lui tourne, plongé dans l’obscurité d’images obscènes et sensuelles qui se répètent comme une ritournelle dans sa tête. Krennic soupire, et s’efforce de contenir ses gémissements pour ne pas se donner l’air d’être faible. Il se mord alors la lèvre inférieure jusqu’à ce que des gouttes de sang viennent perler en son centre. Le goût du fer assiège sa bouche, Orson la savoure comme il n’a jamais savouré quoi que ce soit de toute sa vie. « Plus vite, Galen. » ordonne-t-il en riant chaudement, excité et béat. Il agite plus franchement les hanches contre les ondulations sensuelles du bassin de son amant. Il continue, et ne s’arrête pas. Il refuse de s’arrêter, il veut mourir dans ses bras, mourir dans sa jouissance. « Je… Je vais… » marmonne-t-il en formant une grimace. Orson perd pied, véritablement. Il est à deux doigts d’exploser. « Ne t’arrête pas, pitié. » implore Krennic, à bout de souffle, les nerfs en feu.
Alors qu’il pense ne connaître pour la première fois qu’une jouissance plus interne et caverneuse, Galen lui donne tort en s’emparant de sa verge brûlante d’une main. « Putain, oui… Prends-là… » supplie-t-il, à son grand étonnement. Sa verge est comme dopée, ultrasensible, entre les doigts de son amant. Elle est encore plus sensible qu’elle ne l’est déjà en temps normal. Krennic soupire d’aise, se réjouit de cette double stimulation. Il donne un coup de tête en arrière contre l’un des oreillers moelleux qui se trouvent sous sa nuque. Il agite ses hanches, pour approfondir les caresses tactiles de l’amour de sa vie. Oui, car Galen Erso est bel et bien l’amour de sa vie. Le seul homme, le seul être capable de lui faire éprouver tant de sensations et de le conduire aux portes du Paradis. Orson se sent encore plus partir, à mesure que sa verge se laisse parcourir de légers spasmes et de contractions toujours plus violentes et sourdes. Il a l’impression de tourner de l’œil, de sombrer dans un monde parallèle. Ce plaisir est irréel. Il n’a jamais vécu, – le pense-t-il, du moins – de sensations similaires auparavant. Krennic l’encourage autant que possible, par des gémissements lents, et parfois même par des cris. Ses hanches accompagnent de concert celles de Galen qui ne cessent d’onduler avec plus de profondeur et de rapidité entre les murs intimes et chauds de sa cavité anale. Il veut exulter, plus que tout. Sa prostate meurt d’envie de se contracter jusqu’au point de non-retour, ses muscles se tendent jusqu’au paroxysme de sa jouissance, aux aguets. Krennic retient même sa respiration, alors que l’orgasme le frappe enfin de plein fouet. Sans crier garde. Il l’a senti venir, certes, mais pas à ce point. Pas au point qu’il est là, actuellement, en train de crier dans l’intimité des quatre murs de sa chambre à Baker Street. Il hurle, oui, il hurle et tire violemment sur ses menottes pour libérer ses poignets, et ainsi prendre le visage de Galen entre ses mains. Lui griffer la nuque, lui tirer les cheveux. Le faire saigner. Il ne le fait pas. Il ne le peut pas. Au lieu de cela, il s’abîme les poignets, il lacère sa peau blanche, il fait couler le sang.
Essoufflé, le corps entier parcouru de tremblements, de spasmes et de frissons extatiques, Krennic se décharge entre les doigts de Galen – sa semence coule en un jet fort, qu’il ne parvient plus à interrompre. La jouissance qui vient le saisir est décuplée par son orgasme plus interne – de nature prostatique. Orson se cambre violemment contre le matelas, en révélant sa vulnérabilité pleine et entière. Le corps contracté, exultant, jubilant et jouissant comme une pauvre petite chose fragile et en flamme. Il jouit, comme il n’a jamais joui auparavant. Ces double stimulations ont eu raison de son corps, mais surtout de sa raison. Orson est désormais haletant, il essaie de retrouver un rythme cardiaque à peu près normal après avoir interrompu le cours naturel de sa respiration. Son cœur bat si fort dans sa cage thoracique, son corps est en sueur, sa verge vient de se libérer, malgré lui, sur Galen. Le plaisir qu’il lui a fait expérimenter est inestimable, et Orson le chérit comme le plus beau des trésors. Il respire si difficilement, de manière chaotique, qu’il se persuade un instant être sur le point de faire un arrêt cardiaque. Les lèvres entrouvertes, l’ex-impérial reste sans voix. Il soupire, il cherche à rassembler ses pensées obscènes, sans jamais quitter un instant le regard tendre de son amant. Si envoûtant, si… obsédant. Krennic l’a défié des yeux tout au long de son orgasme, alors qu’il l’a chevauché en criant, en contractant les muscles de son visage, en sentant chaque pore de son corps brûler d’un feu ardent, alors que ses yeux n’ont eu de cesse de briller d’une lueur éclatante de désir et de reconnaissance. « Je… » souffle-t-il, après un long silence, pendant lequel il a rassemblé ses esprits et su retrouver une respiration plus saine. « Merveilleux… » commente-t-il, malgré la douleur irradiant au niveau de ses poignets, malgré son corps épuisé et repu – dans tous les sens du terme. « Embrasse-moi. » ordonne-t-il, se croyant encore en mesure d’exiger quelque chose, mais Krennic désire plus que tout sentir la langue de son amant dans la sienne, après tant d’efforts. Il désire sceller leur union charnelle d’un baiser décadent et passionné. Orson subi encore les restes de son orgasme au plus profond de lui, ces contractions qui émanent de sa prostate, ces longs spasmes de plaisir qui le font parfois rire aux éclats. Son intimité, sa virilité – tout son bas-ventre s’est contractée si violemment pour se relâcher avec autant de force. Il est encore en train de savourer sa jouissance. Longue, profonde, merveilleuse. Orson grimace, par moments, lorsqu’un spasme provenant de son intimité vient lui rappeler que cette nouvelle forme de jouissance n’a absolument rien de comparable à celle de sa verge exultant après une stimulation poussée. Il est encore soumis à ses pulsions, à ces vagues de chaleur étouffantes, à cette envie de recommencer, de voir jusqu’où son corps est encore capable d’aller – jusqu’à l’épuisement de tout. Le fait d’être attaché et vulnérable tout le long, soumis aux ondulations, aux baisers et aux caprices de Galen Erso a clairement accentué l’effet de son orgasme. Orson réalise là, maintenant, à quel point il a adoré ce jeu entre eux, et surtout combien il désire le recommencer. Il veut mourir dans ses bras de la plus belle des petites morts.
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Lun 27 Mar - 16:31
Can't get you out of my heart
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