(abandonné) (NSFW) (AU) Every little lies give me butterflies | ft. Krennic

“Here comes the darkness, it's eating at my soul. Now that the spark has gone out of control. This fire is raging, I can't find the door. I just want to die here, but you wanted more.” (burn ▴ please tell me  

writing music: burn ▴ the pretty reckless
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2 ABY ▴ DESTROYER STAR IMPERIAL ▴ DIRECTOR KRENNIC'S PRIVATE QUARTERS

Le bal des faux-culs. Une mascarade grotesque. Tous ces gens le saluent, le remercient et échangent quelques paroles dans le seul but d’obtenir des informations compromettantes sur lui. Orson Krennic est loin d’être dupe, Krennic se consume dans l’effervescence des célébrations de la victoire de l’Empire sur la flotte rebelle. Il laisse sa cape tournoyer au rythme de ses pas, décidés et fiers. Orson Krennic déambule dans la grande salle de réception en se tenant droit comme un I, le dos bien en place, le regard fixe vers le lointain, le menton fièrement levé, le regard vif et concentré. Orson jauge chaque visage présent d’un air suffisant. Ce qui transparaît hors de lui est détestable à souhait, tant de mépris, de narcissisme, de condescendance. Orson Krennic est un héros de l’Empire. Il ne se sent plus, c’est comme si des ailes lui ont poussé dans le dos ces derniers mois. A mesure que l’Empire déplaçait ses pions dans l’immense échiquier galactique, Krennic choisissait les bonnes personnes et désignait les bons endroits. Rien ne semblait en mesure d’arrêter son ascension vertigineuse vers les plus hautes sphères du pouvoir. Quelle arrogance, murmure des voix près de lui, s’exprimant au passage de sa cape blanche et de sa démarche chaloupée. Une aura de supériorité l’enveloppe, qui cloue tout le monde sur place, et il y a bien de quoi être fier. Le directeur Krennic avance dans la salle en véritable conquérant, comme un explorateur découvrant une contrée lointaine, au beau milieu des sauvages, entouré de ses fidèles death troopers. On ne reproche pas ouvertement cette détestable arrogance ou cette manière de prendre les gens de haut comme s’ils n’étaient que de misérables insectes aux pieds de ses bottes noires, parce qu’ils lui doivent cette victoire. Une victoire exceptionnelle sur les forces rebelles mérite toute son attention, et pourtant, Orson Krennic est momentanément ailleurs, alors qu’il se trouve entouré d’une foule d’admirateurs et de détracteurs. On trinque avec lui avec d’élégantes coupes en cristal remplies d’un alcool pétillant, complimentant ses choix stratégiques et l’évolution de ses projets. Krennic est grisé par tant de sollicitations. Cette célébration représente pour lui la reconnaissance durement méritée après tant d’années de bons et loyaux services auprès de l’Empereur Palpatine. On danse, on rigole, on écoute de la musique tout en se délectant de mets raffinés et d’alcools hors de prix. L’Empire est en fête, ce soir. Grâce à ses choix militaires et stratégiques, cela est surtout dû aux hommes exceptionnels qui l’entourent, mais Krennic en récupère tous les éloges, en bon superviseur. Le directeur est encore plus imbuvable qu’il ne l’est en temps normal. Il s’étend longuement sur sa propre personne, monologuant sur ses prouesses, ses capacités de réflexion et d’invention. Sa créativité est semble-t-il, exceptionnelle. Un don du ciel, un cadeau destiné à faire de lui un héros impérial, selon ses propres dires. Krennic est immensément fier, groggy par les effluves d’alcool et par les compliments des plus jeunes officiers impériaux. Bien qu’il soit conscient que beaucoup de choses sont fausses. Des détracteurs, il y en a partout autour de lui, tout comme des rivaux qui n’aspirent qu’à une seule chose : écarter cette boule à facettes humaine. Orson Krennic est beaucoup trop influent, puissant et orgueilleux pour susciter toutes les sympathies. Il est incapable de faire preuve de modestie, et plus les réussites s’accumulaient, plus son égo grossissait au point de passer difficilement les portes. Orson a la sensation d’être arrivé à une étape cruciale dans sa vie. Directeur Krennic, ce titre honorable et tant convoité n’est encore rien, en comparaison à tout ce qu’il pourrait avoir en poursuivant sur sa lancée. Krennic semble perdu dans échange passionné avec trois officiers, dont le Grand Moff Tarkin. Ils discutent quelques instants, avant que le directeur du bureau des armes avancées de l’Empire ne décide de prendre congé de tout ce beau monde, à la grande surprise de la majorité des invités. Cela ne ressemble pas à l’infâme directeur Krennic. Orson Krennic est toujours de toutes les fêtes. Orson Krennic souffre d’un léger penchant pour l’alcool hors de prix et les flatteries. Il aime parader, comme un coq, dans sa basse-cour ; ce qu’il n'a cessé de faire depuis le début de la soirée, mais d’autres choses réclament maintenant son attention. Des projets d’envergure. Une fois s’être suffisamment nourri des éloges qui lui sont adressés, une fois qu’il s’est excité sur les sourires et les remerciements forcés de la part de ses ennemis, Krennic dispose, dans le but de retourner travailler sur l’avenir de l’Empire. Orson Krennic est un perfectionniste qui n’abandonne jamais, même face à une victoire, il estime que le travail n’est pas encore terminé. Ils ont certes gagné une bataille, mais la fin de la guerre n’est pas encore déclarée. Orson Krennic est dévoué plus que tout au monde à son travail. Sa Death Star est sa maîtresse.

Une fois dans ses quartiers, il observe longuement les étoiles dans le ciel de la galaxie depuis sa fenêtre. Au bout d’une dizaine de minutes, une voix s’élève dans les airs. Elle sollicite son approbation avant d’entrer lui apporter une collation. Ses lèvres se dessinent furtivement en un sourire narquois, et il se met à ricaner tout seul en pensant à la suite des évènements. Cela l’émoustille particulièrement. Krennic est enthousiaste avant même de s’être confronté à la personne qui vient le déranger. « Come in. » dit la voix forte du directeur, derrière les portes d’acier donnant sur ses quartiers. Cette personne ne s’est pas présentée à lui, mais le directeur est capable de reconnaître cette voix entre mille. Wedge. Plus précisément, le colonel Wedge Antilles. Brillant leader de l’escadron d’élite qu’il a personnellement fait demander et financé, il y a de cela quelques années. L’escadron « White » est sa plus grande réussite, en-dehors de la création de l’Étoile de la Mort. Krennic patiente avec une certaine fébrilité, derrière son bureau. Ses yeux bleu océan sont rivés sur les schémas et les formules mathématiques de son prochain projet d’expansion galactique. Tout est disposé méthodiquement le long de son imposant bureau. Une nouvelle Étoile, encore plus terrifiante que la première. Une Étoile capable de projeter ses tirs aveuglants et dévastateurs en se trouvant à l’autre bout de la galaxie, en usant d’un passage via l’hyperespace. Un projet ambitieux et titanesque, mais qui une fois concrétisé, offrira une puissance de frappe dévastatrice sans pareille. Krennic imagine déjà les décorations qui garniront son uniforme blanc immaculé. Krennic fantasme même sur les applaudissements tonitruants qui suivront cette nouvelle réussite, les visages jaloux de ses détracteurs et les yeux humides de reconnaissance de tous les citoyens impériaux. Krennic. Directeur Krennic. Notre grand sauveur. Sauveur de l’humanité toute entière. Garant de la prospérité, de l’ordre et de la beauté de l’Empire Galactique. Empereur Krennic ? Il en rêve, cette pensée obsède ses nuits et enthousiasme ses journées.

Lorsque les portes coulissent dans un léger bruit, la silhouette du colonel Antilles lui apparaît, accompagnée d’un plateau de douceurs et d’alcool pétillant. Krennic reste absorbé par son travail, les yeux rivés sur la lecture d'une note sur son datapad et l'autre en train de griffonner furieusement quelque chose sur l'un des croquis qui recouvre son bureau. Il n’a pas besoin de lever les yeux pour savoir qu’il s’agit bien de son protégé. Sa création. Sa fierté parmi tous ses hommes. Sa chose, ni plus ni moins. Un fantasme. Une revanche. Wedge incarne l’innocence et la fougue de la jeunesse, tout comme Galen Erso au temps de Brentaal IV. Certains diront qu’Orson a opéré un transfert malsain sur le jeune Wedge, en découvrant certaines similitudes avec l’unique amour de sa vie, Galen Erso. D’autres vous expliqueront que Krennic est tout simplement obsédé par les jeunes hommes doués d’une haute forme d’intelligence. Galen. Wedge. Krennic est quelque part sapiosexuel. La vérité est bien plus compliquée. Wedge est un moyen d’exorciser ses pulsions et non pas une personne à part entière dans la configuration de ses pensées. Galen est un ami. Galen est le grand amour de sa vie. Celui qui est caché et qui restera inassouvi. Galen n’a jamais été capable de lui retourner ses affections. Krennic estime avoir pourtant tout accompli pour lui. Ses caprices ont réduits à néant sa famille parfaite, mais Krennic considère cela comme une chance pour l’ingénieur de recommencer tout à zéro. Avec lui. Galen refuse encore et toujours. Krennic est frustré autant sentimentalement que sexuellement. On ne peut blâmer Galen pour ses refus continuels, étant donné les circonstances. Krennic aime de manière abusive. Il a désiré mettre Galen sous son emprise, l’a utilisé à ses propres fins pendant des années et a transformé son intelligence en arme afin de construire l’Étoile de la Mort. Il a même brisé sa vie de couple et manqué de tuer sa progéniture dans le but de l’isoler de tout. De tout, sauf de lui. Orson a naïvement pensé qu’en détruisant tous les obstacles, Galen finirait par lui accorder des sentiments plus nobles que de la simple amitié. Il espérait que Galen finirait même par l’aimer avec passion. Vaine cause. Galen ne l’aimera jamais. Cette frustration est si immense, qu'elle s’est muée en une passion dévorante pour ses projets, pour l’Empire… Jusqu’à ce qu’Orson tombe sur le jeune Wedge Antilles et qu’il a utilisé tout comme il a utilisé Galen dans sa jeunesse. Les choses sont différentes, Krennic n’éprouvent aucun sentiment amoureux pour le colonel Antilles. Cette relation n’est qu’un moyen d’assouvir ses fantasmes, à défaut d’avoir le cœur et le corps de Galen Erso. Wedge Antilles est un moyen d’extérioriser toute sa frustration de n’être qu’une pauvre âme en peine, délaissée par un seul être humain, le seul capable de le briser. Oui… Wedge Antilles ressemble beaucoup au jeune Galen Erso. Ces similitudes nourrissent son obsession depuis des années, comblant les morceaux de son ego brisé. Wedge Antilles est sa plus grande réussite en matière de manipulation mentale. Cet ancien rebelle, maintenant officier impérial. Un héros. Un héros de l’Empire. Grâce à lui. Pour lui. Exclusivement lui. Wedge n’est qu’une poupée de chiffon entre ses doigts gantées, utilisée et abusée de toutes les manières imaginables.

« I was waiting. » C’est un reproche à demi-mot, comme le suggère la pointe d’autoritarisme qui s’en échappe. Krennic lève sa main en l’air, en direction du colonel Antilles, et déroule ses longs doigts épais très lentement, avant de les ramener dans le creux de sa paume. D’un bref mouvement, il lui signifie d’approcher de son bureau. Krennic dégage l’image d’un homme obsédé par son travail, enveloppé par ses réflexions, fruit de son tempérament perfectionniste. « Come over here. » Krennic s’exprime dans un murmure vague, mais sa voix est étonnamment rauque. « Closer. » ordonne-t-il. « Tell me your thoughts. » Inutile de préciser ce dont il veut parler. Tout en gardant ses yeux sur la contemplation de ses schémas, Krennic espère que le jeune colonel saura apprécier et mesurer son travail d’architecte. « Come now, don’t be shy, dear one. Put the plate away. Yes — here. Leave it. We’ll see about it later. Bend over now, these drawings deserve a fresh, young eye like yours. » Krennic marque alors une pause et reprend, sur d’une voix enjôleuse : « Beautiful, isn’t it ? » Wedge Antilles ne peut qu’acquiescer à ses réalisations, même s’il n’en pensait pas moins, il a été personnellement endoctriné pour toujours aller dans le sens du directeur. « Do you think these drawnings are worthy of someone who is about to be given a promotion after many decades of loyal service to the Empire ? » Oui… les rumeurs sont bien fondées. Orson Krennic va passer Grand Moff d’ici la fin du mois. C’est une confirmation qu’il a reçue de l’Empereur en personne par le biais d’une communication par holonet. Grand Moff Krennic. Une bouffée de nostalgie submerge l’impérial à l’idée de perdre le titre de directeur qui fut pendant longtemps son immense fierté.


TRAD:

(i) « Entrez. »
(ii) « J’ai trouvé le temps long. »
(iii) « Approchez. »
(iv) « Plus près. »
(v) « Dites-moi ce que vous en pensez. »
(vi) « Allons, n’ayez pas peur, très cher. Posez-moi ce plateau. Oui… Là. Laissez-le. Nous verrons cela plus tard. Penchez-vous maintenant, ces schémas méritent un œil jeune et frais comme le vôtre. »
(vii) « Magnifique, n’est-ce-pas ? »
(viii) « Pensez-vous que ces dessins sont dignes de quelqu’un qui s’apprête à recevoir une promotion après des décennies de bons et loyaux services pour l’Empire ? »

“Here comes the darkness, it's eating at my soul. Now that the spark has gone out of control. This fire is raging, I can't find the door. I just want to die here, but you wanted more.” (burn ▴ the pretty reckless)

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notes:



2 ABY ▴ DESTROYER STAR IMPERIAL ▴ DIRECTOR KRENNIC'S PRIVATE QUARTERS


« Beautiful indeed… » Un râle de plaisir s’échappe des lèvres d’Orson Krennic sous les compliments du colonel Antilles. « This is the greatest art I’ve seen so far (…) » Orson Krennic est submergé par un sentiment d’une intense fierté. Tant de compliments, de reconnaissances comblent le coeur glacé du directeur. « (…) my lord. » Ces deux mots et sept lettres achèvent ses maigres soupçons. My lord, lui dit-il, sans doute avec l’expression d’une extrême dévotion. Quel plaisir que de recevoir autant de marques d’une obéissance aveugle et sourde. Ce plaisir est même immense, puisqu’il frappe dans le mille, exactement là où Orson Krennic est le plus vulnérable. Krennic est sensible à la flatterie, parfois un peu trop. C’est un impérial qui s’illustre par un goût démesuré pour la beauté, l’esthétisme et la mode. Krennic aime être le sujet brûlant des conversations et des regards de la part des citoyens impériaux. « Obviously it is. » dit-il avec suffisance. « I designed it. » Comme si cette phrase signifiait absolument tout. Puisque c’est lui qui l’a imaginé, dessiné et conçu, cela ne peut être que la perfection même. « Even the white squadron couldn’t survive against this Star » Wedge Antilles a bien raison. Pas même cet irréductible escadron ne survivrait aux tirs de son nouveau projet, s’il parvient à le conduire à son apogée. Orson se gargarise des compliments et flatteries de son colonel. Il est bien incapable de se lasser de sa présence, de ses attentions, de ses encouragements. Krennic aime plus que tout la sensation de dominance que le colonel Antilles accepte de lui donner. « That’s exactly what I hope to achieve, Colonel. » dit-t-il, une lueur d’amusement brillant dans ses prunelles glacées. Krennic pose ensuite ses doigts gantés contre ses tempes douloureuses. Il appuie sur sa peau à l’aide de son index et de son pouce afin de réaliser des mouvements circulaires. « Ah. » Une grimace se dessine peu à peu sur son visage, alors que les coins de sa bouche se plissent sous la douleur de ses maux de tête. « Fucking headaches. » marmonne-t-il. Ses nerfs, encore. Ces putains de bruits assourdissants, ces bourdonnements qui enserrent sa tête comme dans un étau. Krennic essaie de faire abstraction des veines qui pulsent dangereusement au niveau de ses tempes.

Pendant que le colonel se penche légèrement sur la table pour admirer tous ces croquis, Orson en profite pour laisser ses deux orbes glaciers contempler cette position plus qu’équivoque. Ses yeux se promènent sur le dos du colonel, glissent le long de sa colonne vertébrale jusqu’à se poser fixement sur sa croupe. Il devine la blancheur et la douceur de sa peau sous son uniforme réglementaire. Wedge Antilles est un très bel homme. Un très beau jeune homme. Krennic est sensible à la beauté physique, ce qui n’est pas surprenant venant d’un architecte aussi talentueux. Il apprécie la beauté sous toutes ses formes. Wedge Antilles est jeune, très jeune par rapport au puissant directeur. Orson doit certainement avoir le double de son âge. Cet écart contribue grandement au lien de subordination qui existe entre eux du fait de la hiérarchie administrative et militaire impériale. Krennic aime cette sensation de toute puissance, voire de dominance, sur ce qui a longtemps été un impétueux rebelle des forces adverses. Wedge Antilles est maintenant un soldat impérial aguerri, mué par des convictions profondes et loyales envers sa propre personne. Il est même sa meilleure création humaine.

Orson Krennic porte de manière occasionnelle attention au charme des autres humains. C’est un homme qui voue son existence entière à la réalisation de ses projets professionnels. Il vit sa vie sexuelle par procuration, n’ayant que très peu de désir pour autre chose que ses réalisations ou ses aspirations. La seule personne pour laquelle il a éprouvé un véritable désir pendant une bonne partie de sa vie fut son vieil ami : Galen Erso. Pendant plus de vingt ans, l’impérial s’est trouvé complètement obnubilé par lui. Il a feint d'étouffer ses frustrations grondantes en criant et pestant sur quiconque. Le fait de ne s’être jamais engagé a fait courir des rumeurs d’une asexualité supposée dans les rangs de l’administration impériale. Ces rumeurs sont presque fondées, Krennic n’a véritablement que peu d’intérêt pour la chose sexuelle. Il lui arrive toutefois d’éprouver des pulsions brûlantes, seulement sous certaines conditions. Orson Krennic conçoit ses jouissances en fonction du succès de ses réalisations. Ses orgasmes, ce sont ses projets professionnels. L’esthétisme et la beauté des choses ou des êtres éveille de manière croissante ses pulsions sexuelles. C’est le rapport de domination entre lui et ses œuvres qui l’excite plus que tout. Ses projets l’excitent fortement. Lorsqu’une personne devient alors son projet, tout comme le fut Galen Erso, et maintenant Wedge Antilles, l’impérial révèle une facette de sa personnalité que très peu de personnes lui connaissent.

L’impérial est quelqu’un de cérébral et dévoré par ses ambitions. L’Etoile de la Mort représente le projet ultime de sa vie. Cela fait presque trente ans qu’il œuvre pour plaire à l’Empire de toutes les manières imaginables. Krennic a développé une certaine forme de paranoïa au fil des années ; l’Etoile de la Mort incarnant son passé, son présent et son avenir dans l’Empire. Il est présent depuis la première étape du processus, ayant chapeauté le projet de ses balbutiements à son éclosion brutale et spectaculaire lors des premiers tirs sur la lune sacrée de Jedha. Orson a pensé que s’il satisfaisait aux exigences de l’Empereur en réussissant à créer une super-arme de destruction, il deviendrait alors un atout indispensable à la cause impériale. Dans le cas contraire, Krennic considérait qu’il perdrait bien plus que sa réputation au change. Il a longtemps fantasmé sur le fait d’être considéré comme « le tueur de planètes » et fut prêt à prendre des mesures désespérées afin de réaliser ses objectifs élevés. Pour lui, l’Etoile de la Mort n’est pas seulement une arme, elle est son aller-simple pour la grandeur.

Les lèvres d’Orson Krennic se retroussent béatement à mesure que les flashs aveuglants de sa nouvelle réalisation éclatent dans son esprit. Krennic s’émerveille de chaque destruction planétaire, comme s’il s’agissait d’une véritable œuvre d’art née de ses mains expertes. Son esprit se projette sur les scènes d’une rare beauté qui succèdent l’explosion retentissante des lasers verts de l’Etoile. Ses pensées sont dominées par les images d’une épaisse fumée de grise et de lumières aveuglantes dans l’atmosphère du système planétaire. « Each destruction is incredibly sharp, so beautiful. » commente-t-il en s’enfonçant dans son fauteuil, apparemment ailleurs, idéalisant les nouveaux schémas de son Etoile de la Mort. Krennic est capable d’émotions violentes et pures. « You do me honor by being fully aware of its beauty. » Parmi tous les officiers impériaux, il est bien l’un des rares à s’enflammer de manière aussi démesurée du potentiel de l’Etoile de la Mort. Ses détracteurs disent qu’il est complètement fou, mais lui considère être simplement un original, un créateur, un artiste. « All these idiots aren’t up to it. » grogne-t-il en haussant furieusement les épaules. Krennic s’excite à la simple idée que les autres officiers puissent émettre des reproches sur sa fougue créatrice ou son génie. « You. You’re a very dignified man, Colonel Antilles. » fait-il remarquer en couvant son bras droit d’un regard plein de malice. Pas une seconde, il n’a rompu le contact de ses yeux sur les moindres détails de l’uniforme de son subalterne. Il observe les coutures des tissus, les fils et les insignes qui y sont brodées avec un intérêt presque obsessionnel. « If I am embodying the Empire’s glory, in this case, you are embodying mine. » Krennic est sincère. Wedge Antilles est sa fierté. Pendant toutes ces années, le colonel a veillé à ce que ses collègues et supérieurs n’attentent pas à sa vie en l’épargnant de tous les dangers. Sans l’intervention de Wedge Antilles, sans doute serait-il mort à l’heure qu’il est. « I can’t imagine of a better asset than you, my dearest. » Il croise discrètement les jambes sous son bureau, et intensifie son regard sur le colonel. Depuis son siège, Krennic lève le bras en direction de Wedge, afin de caresser du bout des doigts ses hanches à travers le tissu de son uniforme foncé. En une fraction de seconde, quelque chose vient de se passer dans l’esprit tourmenté du directeur Krennic. Par le « mon très cher », quelque chose vient de changer dans leurs rapports. Krennic amorce clairement une familiarité entre eux. « Glory is useless when it cannot be shared with a soldier as devoted and faithful as you are. Isn’t it ? » ronronne-t-il en prenant un timbre de voix bas, comme un chuchotement. Il s’extirpe lascivement de son siège, avec grâce, en installant son visage à quelques millimètres de celui de son homme de main. Une main se place contre le bord du bureau et l’autre s’installe sur son propre flanc, au niveau de son précieux et vieux blaster. « No… Hell no, dear one. Far be it from you to disappoint me. Not for a single second. You are born and you will die according to my will. » promet-il avec arrogance au creux de l’oreille du colonel Antilles. Sa voix n’est plus qu’un faible murmure, chaud et rauque, clairement désireux d’asseoir sa supériorité sur son subalterne. « Grand Moff… It’s a title I’ve fantasized about for ages. It gives me great pleasure to steal it from that bloody Tarkin. » Krennic prend soin de détacher chacune de ses syllabes avec soin. Ses yeux s’assombrissent mystérieusement en prononçant le nom de Wilhuff Tarkin, une lueur d’amusement brille dans le fond de ses prunelles. « May he burn in terrible suffering. » cingle-t-il en roulant les yeux au ciel.


TRAD:

(i) « Bien évidemment que ça l’est. »
(ii) « C’est moi qui l’ai dessiné. »
(iii) « C’est exactement ce que j’espère réaliser, colonel. »
(iv) « Saloperie de maux de tête. »
(v) « Chaque destruction est d’une incroyable justesse, d’une beauté si particulière. »
(vi) « Vous me faites honneur en étant capable de reconnaître sa beauté. »
(vii) « Tous ces idiots n’en sont pas capables. »
(viii) « Vous. Vous vous êtes quelqu’un de digne, colonel Antilles. »
(ix) « Si j’incarne la gloire de l’Empire, dans ce cas, vous incarnez la mienne. »
(x) « Je ne peux rêver d’un meilleur élément que vous, mon très cher. »
(xi) « Cette gloire est inutile, lorsqu’elle ne peut être partagée avec un soldat aussi dévoué et fidèle que vous l’êtes. N’est-ce pas ? »
(xii) « Non… Bien évidemment que non… Loin de vous l’envie de me décevoir. Pas un seul instant. Vous êtes né et vous mourrez selon mon bon plaisir.
(xiii) « Grand Moff… C’est un titre qui me fait fantasmer depuis des années. Le plaisir est immense de voler ce titre à ce satané Tarkin. »
(xiv) « Qu’il brûle dans d’atroces souffrances. »

« no longing for the moonlight, no longing for the sun, no longer will I curse the bad I've done. f there's a time when the feelings gone, I wanna feel it. you can holler, you can wail. you can blow what's left of my right mind. you can swing, you can flail. you can blow what's left of my right mind. » (future starts slow ▴ the kills)

writing music: future starts slow ▴ the kills
notes:  its getting hot out there huhu    


2 ABY ▴ DESTROYER STAR IMPERIAL ▴ DIRECTOR KRENNIC'S PRIVATE QUARTERS

Le directeur Krennic, futur Grand Moff, est enchanté d’entendre les paroles chaudes et réconfortantes du Colonel Antilles. « The honor is all mine, my lord. » Ces mots abreuvent le moulin de son arrogance, de son égo surdimensionné. Krennic est incapable de s’en lasser. Elles coulent en lui comme du miel dans sa bouche. Wedge Antilles ne s’en rend pas compte, il est si jeune, seulement âgé de vingt-trois ans, mais il fait grandir une véritable passion chez son directeur. Orson Krennic a désespérément besoin d’être magnifié, admiré et complimenté à toute heure du jour comme de la nuit. Pour un homme de son âge, cinquante-trois ans, c’est extrêmement rafraîchissant. « I’m wondering if I am worthy to witness such a project so early, though. » Krennic semble désapprouver les propos du jeune homme, comme l’atteste le coup de langue furieux qu’il opère contre son palet. « I don't want to hear such nonsense. » Le timbre de sa voix cingle l’air comme la brise d’un vent glacial. « Don't lose yourself in your weaknesses. You become vulnerable. » Tout en parlant, ses longs doigts gantés d’un très beau cuir se perdent sur la ligne de la ceinture qui enveloppe les hanches du jeune colonel Antilles. Le bout de ses doigts effleure, sans franchement toucher. Il préfère que cela vienne de lui. « You better learn to take compliments. » souffle-t-il chaudement, ses lèvres s’étirant en un sourire narquois, tandis qu’une lueur d’amusement brille dans le fond de ses prunelles bleu océan. Krennic semble agacé, mais il dévore la candeur du jeune homme comme un vampire, crocs acérés et plantés dans le cou d’une vierge, jusqu’à satiété. « I owe you my life and death, my lord. » Entendre la confirmation de toutes ses suppositions lui procure un certain plaisir. Krennic ne rajoute rien à ces quelques paroles qu’il considère même comme quelque chose revêtant un caractère de sainteté. Il hausse les épaules, apparemment satisfait. C’est grâce à lui que Wedge Antilles existe. Du moins, cette version de Wedge Antilles. La meilleure version de lui-même. La version qu’Orson Krennic en a fait à coup de torture et de manipulation.

Jouant de la différence de taille et de position hiérarchique évidente entre eux, le directeur Krennic s’amuse des joues empourprées du colonel. Cette légère teinte cramoisie éveille en lui une certaine admiration. « You are holding your breath. » fait-il remarquer en logeant ses lèvres contre son oreille. « You blush at my touch. » Encore une constatation. Krennic demeure de marbre tout en lui chuchotant ces détails intimes, s’amusant de voir à quel point un simple rapprochement physique est susceptible de provoquer chez de plus jeunes adultes. « Why, my dear ? » Cette interrogation n’en est pas vraiment une. Krennic se doute bien des raisons qui poussent le jeune colonel à se montrer aussi fébrile. Cette proximité physique ne lui est pas familière. Wedge Antilles est jeune. A-t-il déjà eu des rapports sexuels ? Une proximité physique avec un autre homme ? Perdu dans ses élucubrations, Krennic penche légèrement sa tête sur le côté, tout en rompant les millimètres qui séparent leurs corps. « Am I the one who puts you in this state, Colonel Antilles ? Am I frightening you ?» soupire-t-il lascivement, avant soupirer longuement dans le creux de l’oreille du colonel Antilles, se délectant des vibrations qui trahissent l’excitation naissante de son interlocuteur. Krennic savoure l’effet que procure son souffle chaud le long de la nuque du jeune homme : il vient faire dresser ses poils et amplifier la promiscuité entre eux. « You shouldn’t. You shouldn’t feel so embarrassed with me. » Ces mots résonnent comme un ordre dans sa bouche. Lorsque Wedge Antilles lui propose de le masser, sa réaction est brutale. Son visage recule quelques secondes, choqué. Bien que frileux à l’idée d’être approché et surtout touché par quelqu’un d’autre, Krennic pince ses lèvres dans une moue sévère. Il pèse le pour et le contre pendant une seconde avant d’accepter. « Why not. If you do it wrong, stop it right now. That’s an order. » précise-t-il, sceptique. « Grand Moff… » murmure-t-il en se laissant retomber dans son siège, béat. « Very well. » dit-il à l’intention du jeune homme. « Call me that way now. » ordonna-t-il en fermant lentement les yeux afin de savourer pleinement du massage que lui prodigue le jeune colonel. Grand Moff Krennic. Oui, il a bien envie d’être surnommé ainsi en priver, même si ce n’est pas encore officiel, ce n’est qu’une question de temps avant qu’il ne prenne la place de cet imbécile de Tarkin. Plus que quelques jours et tous ses rêves deviendront réalité. Grâce à son arme. Wedge Antilles. Sans lui, rien de tout ceci n’aurait été possible. Krennic en a bien conscience, même s’il ne le verbalise pas. D’abord hésitant, Krennic se rend compte que son subalterne est extrêmement doué dans tous les domaines, y compris en ce qui concerne l’art de relâcher les tensions musculaires. Il n’avait pas envie qu’on le touche, rares sont ceux qui peuvent le faire, pour ne pas dire… personne. Orson a longtemps rêvé que Galen concède à une relation entre eux, mais cela n’a jamais été possible. Il s’est donc dévoué corps et âme au projet de toute sa vie en espérant soulager ses tensions et ses frustrations autrement. Faute est de constater, que le jeune Wedge, en plus de lui rappeler Galen dans sa jeunesse, est relativement expérimenté. Ce qui achève brutalement ses scrupules à l’idée d’obtenir bien plus de lui. Les doigts de son nouveau bras droit s’agitent contre ses tempes douloureuses et tendues au possible. Krennic s’abandonne momentanément. En l'espace d'un instant, toute sa froideur et sa confiance se broient dans un flot d'émotions apaisantes. Toutes les tensions accumulées par le stress de ses activités professionnelles, de ses manœuvres politiques se muent en un sentiment de profonde sérénité. Orson Krennic est enfin calme. Vraiment calme. La tête appuyée en arrière, contre le dossier du siège, les bras contre les accoudoirs et les poings refermés contre le métal de son fauteuil. Ce plaisir est incroyable, jamais il n’aurait pu imaginer que son subalterne soit si expert de ses mains. Un râle s’échappa de ses lèvres, à présent entrouvertes et déformées en une moue extatique. C’est si agréable qu’il est à deux doigts d’extérioriser son plaisir, mais son gémissement meurt à la frontière de ses lèvres. « More up top… Yes, that’s it. Keep going. Very well… I feel all my tensions going away… » soupire-t-il en s’étranglant presque dans un grognement d’aise. Ses doigts se crispent contre le meuble. Des vagues déferlent progressivement en lui, à mesure que les maux de tête s’évanouissent. Une sensation de chaleur irradie dans son corps, de ses doigts jusqu’aux orteils. Elle se déplace de sa nuque, à sa poitrine, puis son ventre, pour se finir dans son bas-ventre. Orson réalise brutalement quelque chose, c’est qu’en faisant partir les tensions de ses tempes, une autre forme de tension s’est mise à naître entre les plis de son pantalon d’uniforme noir. Cette satanée chaleur. Une certaine grosseur se devine très distinctement dans ses parties intimes. « Fuck. » grimace-t-il, plus pour lui-même que pour Wedge. Il marmonne en pensant être seul, ou n’ayant que peu de chance d’être entendu par le jeune homme. S’il n’était pas homme à contenir ses émotions délicates, sans doute se serait-il empourpré.



TRAD:

(i) « Je ne veux pas entendre ces absurdités. »
(ii) « Ne vous perdez pas dans vos faiblesses. Vous devenez vulnérable. »
(iii) « Apprenez à accepter les compliments. »
(iv) « Vous retenez votre souffle. »
(v) « Vous rougissez à mon contact. »
(vi) « Pourquoi, mon cher ? »
(vii) « Est-ce moi qui vous met dans cet état, Colonel Antilles ? Est-ce que je vous effraie ? »
(viii) « Vous ne devriez pas. Vous ne devriez pas vous sentir aussi gêné. »
(ix) « Pourquoi pas. Si vous le faites mal, arrêtez tout de suite. C’est un ordre. »
(x) « Très bien. »
(xi) « Appelez-moi ainsi. »
(xii) « Plus au-dessus… Oui, c’est ça. Continue. Très bien… Je sens partir toutes mes tensions… »
(xiii) « Merde. »

« no longing for the moonlight, no longing for the sun, no longer will I curse the bad I've done. f there's a time when the feelings gone, I wanna feel it. you can holler, you can wail. you can blow what's left of my right mind. you can swing, you can flail. you can blow what's left of my right mind. » (future starts slow ▴ the kills)

writing music: future starts slow ▴ the kills
notes:  FUCKING HOT !

TRIGGERS WARNING: allusions sexuelles légères


2 ABY ▴ DESTROYER STAR IMPERIAL ▴ DIRECTOR KRENNIC'S PRIVATE QUARTERS


Orson Krennic ne peut espérer avoir un meilleur lieutenant que Wedge Antilles, son plus proche allié et dévot à ses idéaux de grandeur et de suprématie. Orson Krennic est fier d’avoir Wedge Antilles à ses côtés. Si fier, qu’il en exulte. Les massages à ses tempes sont délicieux, mais ce qu’il s’apprête à faire, au niveau de sa ceinture, l’est encore plus. « Fuck. » répète-t-il, apparemment embarrassé par cette étonnante grosseur entre les plis de son pantalon d’uniforme de couleur noir. Orson grimace furieusement, les traits de son visage se tirent en une moue dédaigneuse. Quelque part, Krennic est honteux de révéler ainsi une part de ses faiblesses à son jeune lieutenant. Que pensera-t-il de lui en découvrant qu’il n’est finalement… qu’un homme, et non pas une machine de guerre ? Krennic passe du rouge cramoisi au blanc livide. L’expression de son visage ne laisse aucune place au doute, il est dépassé par les évènements. « Colonel Antilles. » gronde-t-il sur un ton menaçant. « If you say anything about this to anyone… » Quelle honte que l’on sache dans les couloirs que le puissant et grand directeur Krennic vient d’avoir une érection devant l’un de ses plus jeunes lieutenants, son colonel de surcroît, simplement sous le coup d’un massage des tempes. Une étrange aura enveloppe le directeur Krennic, dangereuse et excitée. Et il y a de quoi, le jeune colonel se gargarise de paroles suaves qui résonnent à ses oreilles comme les notes d’une délicate mélodie. Il clame avoir envie de soulager ses tensions, toutes ses tensions, et qu’il incarne même un idéal pour lui. Un Grand Moff à qui il jure une fidélité éternelle. Toute attention de sa part est considérée comme un cadeau. Krennic est stupéfait, il est même immensément fier d’avoir pu transformer le jeune homme en une véritable chose servile et dévote au bout de mois de travail harassants. Il réalise que sa créature, façonnée entre ses puissantes mains d’architecte, est même devenue encore plus intéressante qu’il n’eut pu l’espérer. Il a créé non pas un monstre à ses yeux, mais un bras droit parfait, un garde du corps. Krennic comprend même que son fidèle lieutenant est amoureux de lui. Stupéfiant. Krennic met un certain temps à assimiler cette théorie. Bien que Wedge ne lui a pas encore clairement fait de déclaration d’amour passionné, tout laisse à croire que c’est bien le cas. Derrière chacune de ses phrases, de ses sous-entendus… mais surtout de ses réactions physiques trahissant presque un premier émoi adolescent. Il cligne des yeux plusieurs fois, encore groggy par le sentiment de sérénité que Wedge a fait naître en lui massant les tempes. Maintenant qu’il vient de développer chez lui une autre forme de tension, c’est une tâche compliquée pour lui de s’exprimer distinctement. Orson Krennic se sent faible pendant quelques instants. Vulnérable. Sa vulnérabilité est exposée au grand jour. Orson grogne doucement en voulant se détacher du jeune homme, alors que les doigts de ce dernier effleurent son uniforme en descendant de plus en plus bas, jusqu’à atteindre la boucle de sa ceinture. Finalement, quelque chose l’incite à se calmer. Les mouvements du jeune homme sont lents, ne faisant que l’effleurer, mais cela suffit amplement à exciter son cerveau et le gonfler de pensées obscènes. Il ne tient plus. Il sent son corps se tendre douloureusement, ses muscles se raidissent même et ses pensées supplient le jeune homme d’atteindre enfin ses parties intimes pour les prendre en main. Krennic se sent anormalement à l’étroit dans son uniforme. Une bouffée de chaleur le submerge comme un tsunami, le clouant au siège, et l’incitant à écarter doucement les jambes, afin de guider son jeune ami vers le centre névralgique de son plaisir. « If… If you tell… anyone… If you EVER tell anyone… » répète-t-il en essayant de conserver son ton froid et menaçant, mais il se dissipe en quelques secondes pour se muer en un murmure rauque et brûlant. Krennic est désespéré de n’avoir plus, cette grosseur occupe toutes ses pensées. Il n’ose formuler sa demande clairement, sans doute de peur de paraître encore plus faible qu’il ne l’est déjà entre les mains du jeune homme. « I’ll… kill you… I’ll kill you… » promit Krennic avant de se perdre dans un nouveau râle de plaisir, au contact des doigts du jeune homme contre son entrejambe. Ça y est. Sa main est contre sur son intimité, contre le tissu de son pantalon. Wedge ne fait encore rien, il se contente même d’une simple caresse qui embrase alors le directeur d’un feu ardent. Krennic sent immédiatement le sang affluer dans le bas de son corps, et cette grosseur double encore de volume sous les doigts du colonel. Signe que sa présence est plus que requise, que malgré tout ce qu’il semble dire, il adore profondément ce qu’on est en train de lui faire. « Do it. Do it now! » Enfin, la voix du directeur Krennic craque. Il cesse de résister à ses principes moraux, éthiques, tout ce qu’il veut, à cet instant précis, c’est d’être soulagé. La main du jeune homme ne s’est pas encore glissé sous son pantalon, mais le voilà qui trépigne déjà d’impatience. « Do it that way… Under… Pull it off… Under that fucking fabric ! » souffle-t-il en s’étranglant dans un gémissement qu’il tente à tout prix de retenir, en vain. Son gémissement est plaintif, désirable et rauque, suivi d’un grognement d’envie. Krennic est beaucoup trop impatient et fébrile, comme s’il avait attendu ce moment depuis des années. Il attrape la main timide du colonel dans la sienne, partageant sa chaleur corporelle quelques instants, puis vint la conduire jusqu’à sa ceinture et la glisser sous le tissu de son pantalon. En le guidant vers son membre prêt à exploser, il lui fait comprendre de le prendre franchement en main. C’est un ordre, bien entendu. Peau contre peau. Cette sensation est incroyable. Elle le laisse sans voix. Il désire plus, bien plus. « Ahhh ! Fuck, that’s better now… Permission granted. Do what you want but… Just do it to me now. » soupire-t-il en retenant à moitié un nouveau grognement. Il rejette brutalement sa tête en arrière, contre le dossier du fauteuil, en décidant d’abandonner son corps fébrile aux mains du colonel Antilles. « You love me, do you ? » murmure-t-il suavement, en voulant entendre une fois encore des compliments de la part de son bras droit pendant qu’il délivre de ses tensions. « Whisper things into my ear. Dirty things. » Finalement, c’est une simple constatation qui n’attend pas nécessairement une réponse de sa part. Krennic s’interroge depuis longtemps jusqu’où ses séances de brainwashing en détention ont pu aller dans la psyché de l’ancien rebelle.



TRAD:

(i) « Merde. »
(ii) « Si vous en parlez à qui que ce soit… »
(iii) « Si vous en parlez… Si vous le répétez… »
(iv) « Je vous… Je vous tuerais… »
(v) « Faites-le. Faites-le, maintenant ! »
(vi) « Faites-le, comme ça…Sous… Enlevez-le…Sous ce putain de tissu. »
(vii) « C’est mieux comme ça. Permission accordée, faites ce que vous voulez, mais faites-le moi maintenant. »
(viii) « Vous m’aimez, n’est-ce pas ? »
(ix) « Chuchote moi des choses à l'oreille. Des choses sales. »

« no longing for the moonlight, no longing for the sun, no longer will I curse the bad I've done. f there's a time when the feelings gone, I wanna feel it. you can holler, you can wail. you can blow what's left of my right mind. you can swing, you can flail. you can blow what's left of my right mind. » (future starts slow ▴ the kills)

writing music: future starts slow ▴ the kills
notes:  

TRIGGERS WARNING: sexualité descriptive

« no longing for the moonlight, no longing for the sun, no longer will I curse the bad I've done. f there's a time when the feelings gone, I wanna feel it. you can holler, you can wail. you can blow what's left of my right mind. you can swing, you can flail. you can blow what's left of my right mind. » (future starts slow ▴ the kills)

writing music: future starts slow ▴ the kills
notes:  

TRIGGERS WARNING: sexualité descriptive

« no longing for the moonlight, no longing for the sun, no longer will I curse the bad I've done. f there's a time when the feelings gone, I wanna feel it. you can holler, you can wail. you can blow what's left of my right mind. you can swing, you can flail. you can blow what's left of my right mind. » (future starts slow ▴ the kills)

writing music: future starts slow ▴ the kills
notes:

TRIGGERS WARNING: sexualité descriptive

« no longing for the moonlight, no longing for the sun, no longer will I curse the bad I've done. f there's a time when the feelings gone, I wanna feel it. you can holler, you can wail. you can blow what's left of my right mind. you can swing, you can flail. you can blow what's left of my right mind. » (future starts slow ▴ the kills)

writing music: future starts slow ▴ the kills
notes:

TRIGGERS WARNING: sexualité descriptive