(abandonné) (( your favourite slave )) ✧ – alternative tarkrennic (( nsfw ))
Orson C. Krennic
▿ Ton univers : Rogue One: A Star Wars Story
▿ Date de naissance : 14/04/1981
▿ Age : 43
▿ Métier : Ex-romancier de génie, auteur de best-sellers et désormais ingénieur en armement à Mordor Industries depuis fin 2022 • Critique littéraire à ses heures perdues • Expert en science-fiction
▿ Quartier : Baker Street Avenue, dans un appartement en colocation avec son fiancé, Galen Erso.
▿ Côté cœur :
― Krennic laughed to ease the mood. “You know what I find interesting – or maybe ironic is the word. It’s that each of us wants what’s best for you. In a way, we’re competing to make you happy, as old-fashioned as that sounds. And each of us has a different idea about what you should be doing. (…) and I maintain that you’re meant for bigger things, and will continue to do whatever I can to bring opportunities to your attention.” Galen smiled thinly. “Don’t think I don’t appreciate it.”
(CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
― “We have to put some meat back on those bones of yours,” he said as he crossed the cabin to Galen, “but I think I could get used to the beard.” (Orson Krennic to Galen Erso – CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
― Was Galen to become the prize in a contest between them? Well, hadn’t he always been that? (Orson Krennic about Galen Erso and his rivalry to Lyra Erso – CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
••• ❝ i'll never stop looking for you. i'll never let you entierly. you’re the only truth in a sea of lies. you're in my blood. now and forever. ❞
—⥼ ※ ⥽—
—⥼ ※ ⥽—
― Beings had been known to hide on Coruscant for a lifetime, but Galen wouldn’t be one of them. He wouldn’t be able to stay away from his research. He would have a change of heart. He would turn himself in. He would reach out… The anger and despair he had felt in the air-speeder returned and settled on him like a great weight. “Galen,” he said, as if orphaned. Then: “Galen!” shouting it to the busy sky. (Orson Krennic about Galen Erso – CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
—⥼ ※ ⥽—
••• « It’s just so hard not to think of you...
think of where you are.
My Stardust, my Death Star. »
▿ Dons/capacités/pouvoirs :
▿ L’Étoile de la Mort
▿ Blaster lourd DT-29 amélioré (macroscope)
▿ Astromécano C2-B5
▿ Expertise tactique et stratégique
▿ Connaissances approfondies en armement
▿ Autre(s) compte(s) : Orion Black ◊ Nolan Sorrento ◊ Sheev Palpatine ◊ Thalassa Tarkin ◊ Celia St. James ◊ Sauron ◊ Perséphone
▿ Messages : 380
▿ Points : 986
▿ Date d'inscription : 05/03/2022
▿ Notes :
▵ LAME IVDU TAROT ○ L'EMPEREUR
—⥼ ※ ⥽—
AUTORITÉ ╳ ACTION ╳ POUVOIR ╳ DIRECTION ╳ VOLONTÉ ╳ PERSÉVÉRANCE ╳ ENTÊTEMENT ╳ PUISSANCE ╳ TYRANNIE
—⥼ ※ ⥽— « We were on the verge of greatness. »
-(O)rson (C)allan (K)rennic-
« I don't have to sell my soul. He's already in me. I wanna be adored. I don't need to sell my soul. He's already in me. I wanna be adored. You adore me. I wanna be adored. I gotta be adored. » ( i wanna be adored ϟ the stone roses )
« I used to roll the dice. Feel the fear in my enemy's eyes. Listen as the crowd would sing: now the old king is dead ! Long live the king ! One minute I held the key. Next the walls were closed on me and I discovered that my castles stand upon pillars of salt and pillars of sand.
People couldn't believe what I'd become. Revolutionaries wait for my head on a silver plate. Just a puppet on a lonely string. Who would ever want to be king.
┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ I used to rule the world.
┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉
Seas would rise when I gave the word. Now in the morning I sleep alone. Sweep the streets I used to own. For some reason I can't explain, once you'd gone there was never, never an honest word.
┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ That was when I ruled the world. » ( viva la vida ϟ coldplay )
— ◊ ◊ ◊ ◊ ◊ —
•••
it's his project.
it's his life.
it's his everything.
it's the death star.
•••
▴ WILHUFF T. (1 - AU) -0 BBY ❘ Krennic survit à Scarif ⋄ Retrouvailles explosives ✰ (MAJ ✎ 23.02)
▴ WILHUFF T. (2 - AU) -10 BBY ❘ Krennic a une liaison cachée avec le fils de Tarkin ⋄ Réalité dans laquelle Garoche est en vie ✰ (MAJ ✎ 09.10)
▴ WILHUFF T. (3 - AU) -31 BBY ❘ Jeunesse de Krennic à Brentaal ⋄ Tarkin est enseignant ⋄ Relation professeur-élève ✰ (MAJ ✎ 23.02)
▴ WILHUFF T. (4 - AU) -13 BBY ❘ Galen Erso est mort ⋄ Tarkin est amoureux de Krennic ⋄ Obsessions ✰ (MAJ ✎ ??.??)
▴ WILHUFF T. (5 - AU) 4 ABY ❘ Post-Bataille d'Endor ⋄ Tarkin et Krennic ont survécu à Scarif & Yavin ⋄ Incarcération ⋄ Passion inavouée ✰ (MAJ ✎ 23.02)
▴ WILHUFF T. (6 - AU) 4 ABY ❘ Post-Bataille d'Endor ⋄ Krennic a trahi l'Empire et est un agent important de la NR ⋄ Tarkin est arrêté ⋄ Krennic et Tarkin sont des ex-amants ⋄ Interrogatoire ✰ (MAJ ✎ 28.03)
▴ WILHUFF T. (7 - AU) 2022 ❘ Sur l'île ⋄ Krennic et Tarkin sont en couple ⋄ Leurs souvenirs sont revenus ✰ (MAJ ✎ ??.??)
▴ WILHUFF T. (8 - AU) 2022 ❘ AU!Moderne ⋄ Krennic et Tarkin sont associés de leur start-up ⋄ Passion refoulée ⋄ Galen a rompu avec Krennic ⋄ Voyage dans les îles ✰ (MAJ ✎ 17.03)
▴ WILHUFF T. (9 - AU) 4 ABY ❘ Suite AU!Prison ⋄ Douches ⋄ Incarcération ✰ (MAJ ✎ 02.02)
▴ WILHUFF T. (10 - AU) -18 BBY ❘ Babysitting qui tourne mal ⋄ Krennic surveille le fils insupportable de Tarkin ✰ (MAJ ✎ 27.03)
“Your cruel device. Your blood, like ice. One look, could kill. My pain, your thrill. I wanna love you but I better not touch. I wanna hold you, but my senses tell me to stop. I wanna kiss you but I want it too much. I wanna taste you but your lips are venomous poison. You're poison, running through my veins. I don't want to break these chains. Your mouth, so hot. Your web, I'm caught. Your skin, so wet. Black lace, on sweat. I hear you calling and it's needles and pins. I wanna hurt you just to hear you screaming my name. Don't want to touch you but you're under my skin. I wanna kiss you but your lips are venomous poison.” (POISON •• ALICE COOPER)
-31 BBY – BRENTAAL IV, BUREAU DE WILHUFF TARKIN
Orson soupire en terminant de se préparer. Il abuse d’une eau de Cologne assez chère, qu’il a récupéré au cours d’un voyage à Coruscant. Ce matin, Krennic a rendez-vous avec son destin, vers onze heures. Ou plutôt, avec l’un de ses enseignants. Pas n’importe lequel. Son enseignant préféré. Wilhuff Tarkin. Orson n’ose rater aucun de ses cours, contrairement à beaucoup d’autres, depuis maintenant deux ans qu’il se spécialise dans son domaine de spécialité. Au début, Krennic a opté pour la voie de l’architecture, avant de tomber fou amoureux de la matière – optionnelle, dans le cadre de son cursus – de Tarkin. Il s’est alors fasciné pour la politique, mais est surtout sensible de la manière dont Tarkin la dépeint. Un monde de requins, qui offre des opportunités phénoménales aux quelques rares élus qui savent jouer de leurs talents. Krennic se persuade de plusieurs choses depuis quelques années. C’est un architecte prodigieux en devenir. On ne peut lui retirer cette qualité. Si au départ, Orson a simplement convoité l’exercice de la profession d’architecte dans une entreprise quelconque, il s’est bien vite détourné de cette voie pour ambitionner de s’installer à Coruscant City, en espérant devenir politicien. Comme Tarkin. Il désire faire tout comme Tarkin. La fascination et le dégagés par le futur Grand Moff le paralysent, et lui font découvrir des sensations nouvelles. Orson n’a pas abandonné ses rêves faits de dessins techniques et de schémas compliqués. Il est très bon dans son domaine, pour ne pas dire le meilleur de sa promotion.
Seulement… le fait de construire des vaisseaux galactiques, des maisons ou des édifices administratifs ne l’intéresse plus. Depuis que Tarkin est entré dans sa vie, il désire exploiter ses talents à d’autres desseins plus nobles et glorieux. Les enseignements de Wilhuff Tarkin ont fait naître chez le jeune Orson Krennic un désir insatiable de pouvoir, de grandeur et de réussite. Il veut devenir « quelqu’un dans la galaxie ». Il veut devenir quelqu’un dont Wilhuff Tarkin peut être fier. Qu’il le prenne comme son protégé, son disciple même, et le conduise jusqu’aux portes des hautes sphères politiques de la République. (et plus tard de l’Empire) Quelqu’un dont… Wilhuff Tarkin peut non seulement être fier, mais également s’éprendre d’une affection sincère. Parce que l’intérêt brûlant que porte Orson à l’un de ses enseignants n’est pas seulement mué d’intentions chastes et pures, d’envies d’apprentissage ou de relations professionnelles. Orson Krennic ne désire pas seulement exploiter le carnet d’adresses de Wilhuff Tarkin pour se faire lui-même une place parmi les plus grands, parmi les puissants, les dirigeants, les immortels. Orson Krennic aime Wilhuff Tarkin. Il l’aime d’un amour puissant, d’un amour de jeunesse, fougueux et instable, débordant et obsessionnel. Wilhuff Tarkin est son premier amour. (je pleure… MON GALEN IL EST OU, ON A RETOURNE LE CERVEAU D’ORSON HELP) Est-ce si incongru, non pas vraiment, lorsqu’on idéalise le pouvoir sous toutes ses formes, et dans toutes les mains. Wilhuff Tarkin incarne l’autorité sous la République galactique. Il est un homme politique puissant, pas encore Moff, ou Grand Moff. Wilhuff Tarkin n’est pas encore Gouverneur, mais son nom est sur toutes les lèvres dans les plus hautes sphères du pouvoir de Coruscant City. En plus de cela, Wilhuff Tarkin, qui est maintenant âgé d’une trentaine d’années passée, est un homme mûr, particulièrement séduisant et charismatique. (il nous fait un complexe d’Œdipe) Un homme qu’Orson Krennic trouve magnifique en tous points de vue, autant sur le plan physique qu’intellectuel. Wilhuff Tarkin est un homme brillant. Exceptionnel, majestueux, autoritaire. Il l’aime si fort que s’en est douloureux. Toutes les nuits.
Depuis deux ans, Krennic s’efforce de prendre le plus d’enseignements dispensés par Tarkin pour le voir assez régulièrement. Une fois toutes les deux semaines ne lui a plus suffit, au bout de trois mois. Il lui a fallu plus d’entrevues, d’échanges publics en amphithéâtre, de discussions dans les couloirs, de propositions de café et autres rendez-vous à visée « professionnelle ». Oui, sa future carrière l’importe plus que tout. Mais Wilhuff aussi. Il souhaite ardemment tout obtenir de son professeur. Il convoite les deux, ni plus ni moins. Avec prétention et suffisance. Il pense avoir la capacité de tout avoir. Une carrière politique éminente, ainsi que le cœur de celui qu’il espère voir devenir son mentor. Orson lui chante la sérénade, d’une certaine manière, depuis deux ans. Dès qu’il le croise dans les couloirs du centre universitaire de Brentaal, dès qu’il a l’occasion de discuter avec lui, même pour quelques minutes. Il lui parle, à la fin de chaque cours de ce qui s’est raconté durant ce dernier. Il lui demande des conseils pour préparer au mieux ses examens, afin de viser le titre de major de promotion. Il réclame des anecdotes de sa part afin de penser son avenir. Il cherche à obtenir une assurance et des relations avant de quitter Brentaal IV et de démarrer dans la vie active. Il sollicite son opinion sur tout – du choix de ses matières, à ses méthodes d’apprentissage, aux éventuels stages, aux projets de recherche, jusqu’à la meilleure manière, selon Tarkin, de devenir un ténor de la politique. (déjà, il a tout compris, il faut bien sucer pour réussir quelque part, il est en bonne voie d’entrer en politique en faisant le gros lèche-cul) Il veut que Wilhuff Tarkin le regarde, qu’il s’intéresse à lui. Il veut être admiré par celui qui occupe obsessionnellement ses pensées depuis deux ans.
Il y a deux ans, Orson n’était encore qu’un adolescent, et aujourd’hui, il en sort enfin. C’est un jeune homme en devenir, un élément prometteur, doué de capacités d’esprit évidentes et d’une détermination ardente, mais surtout d’une dévotion et une loyauté que la République peut exploiter. Bien qu’il soit capable de mentir et s’avère relativement doué dans cet art, (hein Galen), Orson Krennic ne possède pas le profil type du traître en politique. Ses émotions le dépassent souvent, et trahissent ses moindres coups de bluff. Orson Krennic a besoin d’apprendre à museler ses impulsions et contrôler ses désirs pour être un véritable mur. Il lui faut devenir froid, impassible pour parvenir à déplacer ses pions sur l’échiquier politique galactique, afin d’espérer gravir les échelons de l’administration et finir un jour à un poste aussi convoité que celui de Wilhuff Tarkin. La politique s’apprend, mais pas de n’importe quelle bouche. Elle s’apprend seulement auprès des meilleurs. Comme Tarkin. Elle se prend par la force de persuasion, de séduction. Krennic est doté d’un potentiel de charme qu’il use et abuse sur les étudiantes de Brentaal IV aux soirées de beuveries. C’est un jeune homme très attractif, un peu bling-bling, qui aime plaire et séduire à tout bout de champ. Il est instable, toujours dans l’excès. Il sera compliqué de le modeler, mais sa fougue est propre à son jeune âge, et en vieillissant, sous l’influence de l’un de ses pairs, il acquerra sagesse et sens du devoir.
Orson Krennic est amoureux depuis le premier jour de son professeur. Un coup de foudre. Wilhuff Tarkin pas réellement professeur, ce n’est qu’un intervenant professionnel, dispensant des cours pour l’élite de la jeunesse de la galaxie sur Brentaal. Les jeunes étoiles montantes. Wilhuff Tarkin est un homme d’expérience et de bonne réputation, qui vient dispenser son savoir et ses précieux conseils sur les enjeux politiques galactiques à Brentaal IV, quelques fois par semaine. Wilhuff Tarkin est détesté par la majorité de ses étudiants – homme taciturne, froid, cruel et d’une extrême sévérité. On admet toutefois son charisme magnétique, ses talents oratoires, sa noblesse et son intelligence particulière. Treize ans les séparent. Est-ce si dramatique ? Aux yeux d’Orson Krennic, âgé d’une vingtaine d’années, ce n’est qu’un détail sans importance. Treize ans, c’est beaucoup Orson, s’entend-il chuchoter dans sa tête. Vous n’avez pas les mêmes projets de vie. Sa conscience essaie de raisonner ses jeunes ardeurs, et sa conscience revêt la voix de Galen Erso. Galen Erso est son meilleur ami sur Brentaal IV depuis déjà cinq ans. Galen Erso est son plus intime confident. Il a connaissance de tous les secrets d’Orson Krennic, dont l’amour démesuré et impossible que voue ce dernier à son enseignant. Wilhuff Tarkin est un véritable enfoiré, Orson. Si tous les étudiants le détestent, c’est pour une bonne raison. Tu ne le vois pas, car tu es aveuglé par tes sentiments. Wilhuff Tarkin est… un politicien. Les politiciens mentent, ils sont sournois et ne pensent qu’à leurs intérêts personnels. Est-ce vraiment ce que tu veux devenir à ses côtés ? Galen Erso a eu beau dégainer tous les arguments de la galaxie, rien ne peut distraire Orson Krennic du regard d’acier de son enseignent et brillant tacticien. Tu mérites mieux que Wilhuff Tarkin, tu mérites quelqu’un… de gentil. Quelqu’un qui ne te fera pas languir pendant deux ans, qui ne te fera pas miroiter une carrière fantastique sans se mouiller pour toi. Tu mérites quelqu’un qui fera attention à toi, et qui ne t’utiliseras pas comme un vulgaire pion dans son jeu politique.
« Je l’aime, Galen. » insiste-t-il, en se confrontant aux énièmes reproches du futur scientifique sur ses affections toxiques. « C’est différent, cette fois. Je ne vais pas juste lui apporter son café ou le supplier de me donner des références pour l’impressionner. Il m’a promis qu’il écoutera ce que j’ai à lui dire. Il m’a promis qu’il jugera sérieusement mon profil, mes notes, mes compétences, et qu’il me donnera enfin son accord, si je m’en montre digne. Il m’a promis… d’étudier ma candidature. » (tu me vois venir à deux kilomètres, je le sais) Ce matin-là, encore, Orson Krennic tient cette interminable conversation par échange de mails depuis son datapad avec son meilleur ami. Galen essaie de le dissuader. Il doit se rendre à son rendez-vous d’ici une heure, mais s’entretenir avec Galen avant est une étape indispensable. Orson stresse beaucoup. C’est un entretien différent des autres. Wilhuff Tarkin a enfin accepté, – après ces deux années faites de courbettes, de compliments, de sollicitations, d’intérêt porté à sa matière et à sa brillante carrière, à promettre monts et merveilles une fois inséré dans la sphère politique de Coruscant –, de lui octroyer un vrai entretien professionnel. Un entretien visant à déterminer si oui ou non, Krennic possède toutes les compétences et les qualités qu’il juge nécessaires pour le prendre sous son aile. C’est ce qu’il veut plus que tout au monde. Il veut être son apprenti. Son disciple. Son lieutenant. Son protégé. La future jeune étoile montante de la politique de Coruscant City. Il se voit dans dix ou quinze ans à un poste prestigieux, vivant dans un appartement luxueux de la plus haute tour résidentielle de la ville, important et influent. Son nom faisant régner soit l’admiration, soit la terreur, à des années lumières. Il ne peut y arriver sans l’appui, les connaissances et les conseils de Tarkin. Plus intimement, il ne peut et ne veut y arriver sans Wilhuff Tarkin.
« Et tu lui fais confiance ? » répond Galen, presque instantanément, sur le ton du reproche. Ils ne se parlent pas de vive voix, mais Orson peut déjà entendre l’intonation critique et lire le regard déçu de son meilleur ami à travers son écran tactile. « Il peut me faire entrer là-bas, Galen. Il peut faire de moi quelqu’un à Coruscant et bien au-delà. Je lui fais confiance. C’est un homme brillant. Avec lui, mon nom sera connu dans toute la galaxie. » Orson fantasme. Orson espère. Orson désire ardemment une place parmi les étoiles. « Tu es prêt à devenir le protégé d’un homme que tu désires sur le plan intime depuis deux ans, sans qu’il ne se passe jamais rien entre vous ? C’est un sacrifice. Réfléchis-y. Ce n’est pas parce qu’il t’accorde son aide ou bien encore ses appuis politiques, qu’il voudra forcément t’aimer comme tu l’aimes. Il est… Il est marié, Orson. Avec une femme. Tu ne sais même pas s’il est attiré par les hommes. Comment tu veux espérer un avenir serein avec quelqu’un d’indisponible ? Qui te dit qu’il voudra… Qui te dit qu’il t’aimera ? » Ce à quoi, Krennic s’agace et répond froidement un simple : « J’attendrai. » En précisant son propos, quelques secondes après avoir envoyé sa notification : « J’attendrai le temps qu’il faudra pour qu’il me remarque. Il m’a déjà remarqué comme étudiant prometteur. C’est un début, Galen. Un jour, à force de me côtoyer, il me remarquera autrement et… » Galen ne comprend pas. « Et vous vivrez cachés. Parce qu’il n’assumera jamais cette relation au grand jour, il a bien trop à y perdre, tout comme toi, puisque tu te destines au même futur à Coruscant. Vous ne l’assumerez jamais. Vous vivrez cette liaison dans le secret. » Orson désespère. Il s’énerve en tapotant les touches de son datapad. « C’est le prix de la gloire, Galen. » Orson Krennic veut réussir professionnellement, quitte à taire ses affinités, ses liaisons. Quitte à vivre dans le secret, dans l’interdit jusqu’à la fin de sa vie. « Vous n’avez aucun avenir ensemble. » Galen ne peut comprendre parce qu’il n’est jamais tombé amoureux. Orson ignore tout des sentiments que lui porte son ami, mais il persiste pourtant à croire que ce dernier est épargné par ce genre de douleur. A tort.
Krennic éprouve une douleur sourde à l’idée que les propos de Galen Erso s’avèrent exacts. Fou de rage, il préfère fermer l’écran de son datapad, sur ces derniers mots qui se répètent en lui à la manière d’une cruelle ritournelle. « Vous n’avez aucun avenir ensemble. » Une fois, deux fois, trois fois… Orson se répète ces mots, lus mais fortement fantasmés par son esprit détraqué. Il imagine sans mal l’intonation de voix exacte de Galen Erso. Une part de lui considère que son ami lui veut désespérément du bien, et qu’il a raison sur toute la ligne, alors qu’une autre part de lui refuse de concevoir l’impossibilité d’une union charnelle ou sentimentale entre eux. Tarkin lui appartiendra. Tarkin sera son point de salut. Grâce à lui, il deviendra « quelqu’un dans la galaxie ». Et si pour connaître le faste et la gloire, il lui faut endurer des années de servitude comme son assistant, à vivre dans son ombre jusqu’à pouvoir briller à son tour, Orson s’acquittera de cette tâche. Si, Galen. On a un avenir ensemble. Mon avenir. Il commence aujourd’hui. Krennic se persuade de son unique vérité en faisant complètement abstraction des avertissements raisonnés de son ami. Il occulte le dernier message de Galen Erso, pour se coiffer et enfiler une élégante veste de costume afin de faire bonne impression. Tarkin fait attention aux plus petits détails, car le diable s’y cache. Orson doit être impressionnant, charismatique et suffisamment séduisant pour lui donner envie de l’engager comme son assistant. Il se persuade que le début d’une prodigieuse carrière dans l’administration républicaine (et plus tard impériale of course) dépend de cet entretien. Il donnera envie à Wilhuff Tarkin de reposer sa confiance sur ses épaules. Il lui prouvera qu’à vingt ans, Orson Krennic peut accomplir de grandes choses pour la République. Pour lui. C’est un jeune homme doué d’une intelligence rare, après tout, et surtout d’un sens de la débrouillardise qui désarçonne, sans parler de son pouvoir de séduction.
Alors qu’il s’apprête à partir, son rendez-vous n’étant encore que dans une demi-heure, Krennic jette un dernier coup d’œil à son datapad. Il décide d’écrire un dernier message à son ami, pour clôturer leur débat et ainsi récupérer l’ascendant sur lui. Krennic refuse de rester sur cette phrase désagréable. « Tes propos me dérangent fortement. Ainsi que ton cruel manque de confiance en l’homme que je désire pour mentor. Wilhuff Tarkin est, certes fidèle à sa réputation, mais il est… exactement ce que je veux être demain. Je veux son nom, sa gloire, son charisme et son… corps. Je veux tout de lui, et tu sais que je l’obtiendrais. On en a déjà parlé. Le manque de confiance que tu me portes me blesse. Je deviendrai son prochain assistant, et il sera forcé de voir mon potentiel. Il verra tout ce que je peux faire pour lui. Wilhuff Tarkin est… la personne que j’aspire être. Wilhuff Tarkin n’est pas une faiblesse. Il est… la perfection dans cette galaxie. Ce sera un honneur de servir sa volonté, de servir les intérêts de la République en rejoignant son parti politique. Si tu tiens si profondément à moi que tu l’affirmes, tu me laisseras tout faire pour être dans son sillage. Tu me laisseras devenir comme lui. Tu croiras en la potentialité d’un avenir commun, entre lui et moi, parce que je refuse d’imaginer les choses autrement. Je deviendrai quelqu’un grâce à lui et pour lui. Et un jour, comme je te l’ai déjà dit, il s’intéressera à l’homme que je suis... Il me verra non pas seulement comme son étudiant, mais comme… un allié. Dans l’intimité. Je l’aime, Galen. C’est la dernière fois que je te l’écris. Je ne veux plus qu’on en parle dorénavant. Tu me laisseras penser mon avenir comme j’en ai envie et avec qui j’en ai envie. Ne m’écris plus si c’est pour désapprouver mes choix. » écrit énergiquement Krennic, en tapotant sur les touches tactiles comme une tornade dévastatrice. (je vais me laver la bouche au savon noir, au savon de marseille, au détergent, et à tout ce que tu veux pour ça) En voulant envoyer son message, l’esprit focalisé sur son rendez-vous, sur son enseignant qui l’attend… Orson commet sa première imprudence. Il ignore alors que dans un accès de rage, son doigt glisse sur les mauvaises lettres, et compose l’adresse du mauvais destinataire. (et oui ça recommence, il est trop zélé, il faut qu’il arrête de s’emporter par messages) Il pense tellement à Wilhuff Tarkin en écrivant son message, que c’est son nom qu’il rentre presque bien trop machinalement. Un courrier lourd en conséquence. Krennic ne s’en rend pas compte, il est bien trop orgueilleux et sûr de lui pour se rendre compte de ses erreurs. Cette ode à Wilhuff Tarkin, au génialissime enseignant et modèle qu’il désire avoir dans sa vie, un peu comme un adulte en pleine crise oedipienne, attiré par la personne plus âgée, la plus expérimentée de son entourage… Le principal concerné, l’objet de toutes ses fascinations et ses convoitises, le recevra bel et bien sur son datapad.
11 heures pile. Orson Krennic donne de légers coups de poing contre la surface en bois vernis de la porte. Il entre, après avoir entendu la voix grave de Wilhuff Tarkin. Il ne se souvient pas exactement du mot, probablement un simple « Entrez. », Krennic étant bien trop surexcité et tétanisé par son premier véritable entretien professionnel. Deux ans qu’il attend de se retrouver dans cette position. (le malheureux, il n’a encore rien vu) Tarkin lui a toujours dit d’attendre. Ce n’était pas l’heure pour lui. Il était encore trop jeune, trop inexpérimenté en théorie. Il devait passer ses examens, ses années brillamment pour espérer capter son attention. La voie de Tarkin est la voie royale. La plus élitiste, celle qui lui offrira une place de choix à Coruscant. La seule qui compte à ses yeux. La seule pour laquelle il est prêt à tout. Il y a deux ans, Krennic n’était pas encore en fin de cycle. Maintenant, alors qu’il approche de la fin de ses études dans la prestigieuse école de Brentaal IV, il est l’heure pour le jeune homme qu’il est devenu de penser sérieusement son avenir. C’est aujourd’hui que son destin se joue. En entrant, il rassemble tout son courage intérieur pour faire bonne figure. « Professeur. » murmure-t-il d’une voix traînante, aussi faible qu’un murmure. Krennic se liquéfie intérieurement, en apercevant la silhouette majestueuse de son professeur et probablement futur mentor. L’expression impassible, le visage pâle, le regard toutefois brillant d’un éclat particulier – l’enthousiasme, l’admiration… et le désir, plus dissimulé, plus insidieux –, Orson Krennic s’approche du grand bureau d’un pas lent mais décidé. « J’espère ne pas vous déranger dans vos travaux. » Non, loin de là. Ils ont rendez-vous, après tout, mais c’est simplement une question de politesse. De l’excès de zèle, un peu lèche-botte. Krennic cherche bien trop à lui plaire. Ce ton sulfureux et quelque peu docile est un ton qu’il ne réserve pas à tout le monde. Une courtoisie qu’il octroie aux enseignants, alors qu’il dédaigne le reste du monde, d’un regard suffisant et d’un rictus narquois. Orson est un cliché ambulant. Charismatique et charmeur, un étudiant réputé pour ses soirées, alcoolique notoire au cours de ces dernières, séducteur et don juan de tout Brentaal IV, agaçant, arrogant, mais terriblement doué dans tout ce qu’il entreprend. Orson est intelligent. Orson est prétentieux. Orson est colérique. Orson est fanatique. Orson est… ensorcelé par Wihuff Tarkin. S’il ne sort officiellement avec aucune fille, malgré ses coucheries et ses beuveries, c’est parce qu’une seule personne occupe toutes ses pensées. Une seule accapare tout son espace vital. Son professeur. C’est pour être plus proche de lui, qu’il ambitionne de faire carrière en politique, et maintenant qu’il s’apprête à caresser son rêve du bout des doigts, il se sent comme frappé de regrets. Est-ce qu’il prend la bonne décision ? Galen… Galen a peut-être raison sur Tarkin, sur lui, ou même sur un potentiel « eux ». Wilhuff Tarkin ne voudra jamais de lui. Pourquoi faire ? Krennic a vingt ans. Ils ont treize ans de différence d’âge. Il est une étudiant prometteur, mais c’est un étudiant. Lui, lui est déjà un politicien en vogue à Coruscant. (non mais le cliché quoi) Tarkin ne l’aimera jamais. A quoi bon ?
Krennic marque une pause, en détaillant discrètement le contenu du bureau, suivant de ses orbes glacés les moindres gestes de son enseignant. Il cherche à lire les papiers, découvrir des indices sur ce qu’aime Wilhuff Tarkin. (psycho spotted c’est un Trent Maddock) « Je présume qu’ils sont d’une importance capitale. » Krennic reprend le sujet sur les fameux travaux. Et voilà, il recommence. Encore à faire des courbettes, à « trop en faire ». Il désigne d’un hochement de tête les documents qu’étudie Wilhuff Tarkin, au moment où il est entré. « Je peux repasser, professeur, nous pouvons déplacer notre entretien, si vous… Si vous avez d’autres choses plus importantes à régler. » Il baisse les yeux vers un coin du bureau, loin de vouloir reporter quoi que ce soit, mais il veut signifier à Tarkin tout son respect et sa compréhension. Krennic est méconnaissable devant Wilhuff Tarkin – ou même devant ses enseignants, en règle générale. Il est avenant, patient, doux, et même humble. Tout ce qu’il n’est pas au quotidien. Tout ce qu’il ne montre pas aux autres étudiants de Brentaal IV. Krennic est… le parfait étudiant. Le chouchou des professeurs. Celui qui sera toujours agréable, poli, et magnétique. Celui qui vous tiendra la porte, qui parlera et s’intéressera à vos travaux, même les plus obscurs et lointains – parce qu’il aura fait des recherches approfondies sur la question –, celui qui ne vous manquera jamais de respect, celui qui évoquera la discipline et l’ordre, ainsi que la connaissance comme ses maîtres mots, ceux qui régissent sa vie entière. Krennic est un petit faux-cul. Certes, mais… Avec Tarkin, c’est différent d’avec ses autres enseignants. Son rôle n’en est pas vraiment un. Il ne joue pas à l’étudiant modèle. Il veut l’être pour éveiller son affection. « J’ai pris soin de vous apporter quelque chose. » Orson tilte enfin, en se rappelant avoir un verre dans la main. Il s’approche jusqu’au bord du bureau en bois vernis pour déposer un café qu’il s’est procuré cinq minutes avant d’entrer dans le bureau. (mais quel lèche-cul omfg, ils sont où les chocolats ?) « Comme vous l’aimez. » précise-t-il en levant fièrement le menton, avec l’espoir que Tarkin le gratifiera d’un mot gentil ou de remerciement. Noir, avec un sucre. C’est ce que Tarkin prend généralement avant ses cours magistraux. (au secours, la sangsue est de retour) Orson se redresse ensuite, les mains dans le dos. Il patiente sagement, les yeux brillants.
ஃ Haven't they suffered enough? But you can't get enough of shutting down systems for personal gain. If you mess with things selfishly, they're bound to come undone. Do you get off on pain? We're not pawns in your game. – Commander In Chief (demi lovato) ஃ
Wilhuff Tarkin
▿ Ton univers : Star Wars
▿ Date de naissance : 17/10/1975
▿ Age : 49
▿ Métier : Homme politique, à la tête de son propre parti.
▿ Quartier : Raccoon Square
▿ Côté cœur :
▿ Dons/capacités/pouvoirs : Aucun pouvoir.
▿ Pseudo : Oly
▿ Avatar : Peter Cushing
▿ Copyright : Spicy Pumpkin (a.k.a. perfection) ♥
▿ Disponibilités rp : Disponible
▿ Autre(s) compte(s) : Hannibal Lecter & Co.
▿ Messages : 355
▿ Points : 918
▿ Date d'inscription : 02/09/2022
Dim 30 Oct - 17:14
Your favorite slave
favorite slave
favorite slave
Enseigner la politique à quelques jeunes esprits certes brillants mais bien souvent immatures revient le plus souvent, aux yeux de l’exigeant professeur tarkin, à donner du caviar à manger à de bêtes animaux de ferme. La plupart d’entre eux ne sont pas politisés du tout et se contentent de l’écouter, le regard vide et l’air hagard, et leurs interventions sont bien souvent une perte de temps déplorable et pathétique. Ceux qui à l’inverse se croient politisés ont généralement des opinions aussi absurdes qu’arrêtées qu’un débat de quelques ridicules minutes seulement suffit à éteindre. Oui, Wilhuff Tarkin n’a pas beaucoup d’estime et de respect pour ses élèves, et il ne manque pas de le leur signifier. Il y a pourtant quelques exceptions à la règle, qui pour bien des raisons et de bien des manières, savent se distinguer du lot. Non, en fait, il y a une exception, et cette exception porte le nom d’Orson Krennic. Tarkin a tout de suite, presque immédiatement en tout cas, décelé chez lui ce quelque chose qui manquait cruellement à tous les autres. Une volonté ferme de réussir, un goût prononcé pour le pouvoir, une ambition à toute épreuve. Guidé par les bonnes personnes, cet aspirant architecte pourrait bien faire des ravages en politiques, et le temps passant, Tarkin a estimé de plus en plus tentante l’idée de le prendre sous son aile. Bien sûr, le fait que le jeune homme paraisse lui vouer une admiration sans borne contribue largement à l’attention que Tarkin daigne lui accorder en retour. Il aime se sentir à ce point apprécié, estimé… désiré, même, car certains regards ne trompent pas, et ils n’ont certainement pas échappé à la vigilance de notre professeur… et il ne manque pas d’en jouer, par plaisir égotique et narcissique, bien sûr, mais pas seulement. Krennic plaît à Tarkin autant que l’inverse (allez, sors le champagne), et l’idée de le séduire, de l’attirer progressivement dans ses filets, de réduire les contours du monde de ce jeune homme ambitieux à sa seule personne… est proprement irrésistible à ses yeux. Oui, Tarkin est marié. Mais son mariage avec Thalassa est une union de convenance, et il a brisé ses vœux avec des femmes, des hommes, indifféremment, selon ses besoins et lubies du moment. Et sa lubie du moment est un jeune étudiant de Brentaal IV. Bien sûr, Tarkin ne se serait probablement pas tant attaché à son protégé si ce dernier n’était pas à ce point épris de lui. C’est le regard qu’il sait poser sur lui qui encourage ainsi son affection, mais quand bien même cette affection est biaisée, elle n’en est pas moins réelle. Wilhuff Tarkin s’est promis de mener Orson Krennic au plus loin qu’il le pourrait (mais toujours dans son ombre, cela va sans dire), et c’est ce qu’il fera.
Tarkin aura pourtant fait longuement attendre Krennic avant de lui accorder ce que ce dernier lui avait tant réclamé à corps et à cri. Il ne se serait pas permis de lui concéder trop facilement cet entretien professionnel que le jeune homme avait tant attendu. Il avait d’abord exigé de sa part des preuves de sa loyauté, de son ambition, de sa fidélité à tous les éventuels projets qu’ils pourraient mettre en œuvre ensemble. Rares ont été les occasions qu’ils ont eu de se parler en privé, tous les deux. Leurs interactions le plus précieuses se résumaient à quelques minutes glanées à la fin des interventions de Tarkin, qui certes avaient pu consolider l’influence que le politicien pouvait avoir sur le jeune homme, mais restaient insuffisantes malgré tout pour creuser le sujet… plus en profondeur. Tarkin a fini par consentir à accorder à Orson ce que ce dernier attendait de sa part depuis de longs mois à présent. Un entretien particulier, qui lui conférera plus officiellement le titre qu’il occupe déjà officieusement : celui de protégé.
Quand Orson vient frapper à sa porte, il est parfaitement ponctuel. Installé derrière son bureau, Tarkin l’autorise à entrer, et il le dévisage de ses yeux électrique tandis que ce dernier se présente à lui avec toute la déférence qu’exigent leurs rapports hiérarchiques.
"Orson." Il le détaille un instant du regard avant de reprendre. "Tu ne me déranges pas du tout, j’ai tout le temps du monde à te consacrer. Oh, pense à refermer la porte à clé derrière toi. Je préférerais que nous ne soyons pas dérangés."
La dévotion et la déférence dont Orson fait preuve frôleraient presque l’obséquiosité, mais Tarkin s’en satisfait très bien. Quand bien même il veut lui accorder une place privilégiée, il tient à ce que leurs rapports de force demeurent inchangés, et pour ce faire, il n’entrevoit qu’une seule manière d’agir et d’intervenir.
"Je te remercie", fait Tarkin avec un sourire satisfait en jaugeant la tasse de café qu’Orson vient de poser sur son bureau, juste sous son nez. Il le prend entre ses mains, en hume le parfum avant d’en savourer une première gorgée. Comme il l’aime, en effet. Orson a pris bonne note de ses goûts, il n’y a guère de fausse note dans la saveur légèrement amer du café qu’il vient de lui apporter. Un excellent point pour lui, somme toute. "Ne reste pas planté comme ça", fait-il d’un ton aimable. "Assieds-toi, je t’en prie", lui propose-t-il en désignant la place libre devant lui. "J’étais impatient de m’entretenir enfin avec toi. Les résultats de tes derniers examens m’ont impressionné. Tu possèdes une intelligence vive dont peuvent se targuer très peu de tes camarades." Il boit une nouvelle gorgée de son verre. "C’est une qualité que j’apprécie grandement chez toi. En plus de ta capacité à préparer le meilleur café qui soit." Il le flatte, il l’endort, il le caresse dans le sens du poil. Ce n’est pas sans raison, évidemment. Il veut renforcer encore l’emprise qu’il sait avoir sur lui. "Tu as un grand avenir devant toi, Orson, pour peu que tu décides à le consacrer à la politique. Je pourrais t’ouvrir de nombreuses portes, tu sais… mais j’ai besoin de savoir… jusqu’où serais-tu prêt à aller ?"
▿ Métier : Ex-romancier de génie, auteur de best-sellers et désormais ingénieur en armement à Mordor Industries depuis fin 2022 • Critique littéraire à ses heures perdues • Expert en science-fiction
▿ Quartier : Baker Street Avenue, dans un appartement en colocation avec son fiancé, Galen Erso.
▿ Côté cœur :
― Krennic laughed to ease the mood. “You know what I find interesting – or maybe ironic is the word. It’s that each of us wants what’s best for you. In a way, we’re competing to make you happy, as old-fashioned as that sounds. And each of us has a different idea about what you should be doing. (…) and I maintain that you’re meant for bigger things, and will continue to do whatever I can to bring opportunities to your attention.” Galen smiled thinly. “Don’t think I don’t appreciate it.”
(CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
― “We have to put some meat back on those bones of yours,” he said as he crossed the cabin to Galen, “but I think I could get used to the beard.” (Orson Krennic to Galen Erso – CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
― Was Galen to become the prize in a contest between them? Well, hadn’t he always been that? (Orson Krennic about Galen Erso and his rivalry to Lyra Erso – CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
••• ❝ i'll never stop looking for you. i'll never let you entierly. you’re the only truth in a sea of lies. you're in my blood. now and forever. ❞
—⥼ ※ ⥽—
—⥼ ※ ⥽—
― Beings had been known to hide on Coruscant for a lifetime, but Galen wouldn’t be one of them. He wouldn’t be able to stay away from his research. He would have a change of heart. He would turn himself in. He would reach out… The anger and despair he had felt in the air-speeder returned and settled on him like a great weight. “Galen,” he said, as if orphaned. Then: “Galen!” shouting it to the busy sky. (Orson Krennic about Galen Erso – CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
—⥼ ※ ⥽—
••• « It’s just so hard not to think of you...
think of where you are.
My Stardust, my Death Star. »
▿ Dons/capacités/pouvoirs :
▿ L’Étoile de la Mort
▿ Blaster lourd DT-29 amélioré (macroscope)
▿ Astromécano C2-B5
▿ Expertise tactique et stratégique
▿ Connaissances approfondies en armement
▿ Autre(s) compte(s) : Orion Black ◊ Nolan Sorrento ◊ Sheev Palpatine ◊ Thalassa Tarkin ◊ Celia St. James ◊ Sauron ◊ Perséphone
▿ Messages : 380
▿ Points : 986
▿ Date d'inscription : 05/03/2022
▿ Notes :
▵ LAME IVDU TAROT ○ L'EMPEREUR
—⥼ ※ ⥽—
AUTORITÉ ╳ ACTION ╳ POUVOIR ╳ DIRECTION ╳ VOLONTÉ ╳ PERSÉVÉRANCE ╳ ENTÊTEMENT ╳ PUISSANCE ╳ TYRANNIE
—⥼ ※ ⥽— « We were on the verge of greatness. »
-(O)rson (C)allan (K)rennic-
« I don't have to sell my soul. He's already in me. I wanna be adored. I don't need to sell my soul. He's already in me. I wanna be adored. You adore me. I wanna be adored. I gotta be adored. » ( i wanna be adored ϟ the stone roses )
« I used to roll the dice. Feel the fear in my enemy's eyes. Listen as the crowd would sing: now the old king is dead ! Long live the king ! One minute I held the key. Next the walls were closed on me and I discovered that my castles stand upon pillars of salt and pillars of sand.
People couldn't believe what I'd become. Revolutionaries wait for my head on a silver plate. Just a puppet on a lonely string. Who would ever want to be king.
┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ I used to rule the world.
┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉
Seas would rise when I gave the word. Now in the morning I sleep alone. Sweep the streets I used to own. For some reason I can't explain, once you'd gone there was never, never an honest word.
┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ That was when I ruled the world. » ( viva la vida ϟ coldplay )
— ◊ ◊ ◊ ◊ ◊ —
•••
it's his project.
it's his life.
it's his everything.
it's the death star.
•••
▴ WILHUFF T. (1 - AU) -0 BBY ❘ Krennic survit à Scarif ⋄ Retrouvailles explosives ✰ (MAJ ✎ 23.02)
▴ WILHUFF T. (2 - AU) -10 BBY ❘ Krennic a une liaison cachée avec le fils de Tarkin ⋄ Réalité dans laquelle Garoche est en vie ✰ (MAJ ✎ 09.10)
▴ WILHUFF T. (3 - AU) -31 BBY ❘ Jeunesse de Krennic à Brentaal ⋄ Tarkin est enseignant ⋄ Relation professeur-élève ✰ (MAJ ✎ 23.02)
▴ WILHUFF T. (4 - AU) -13 BBY ❘ Galen Erso est mort ⋄ Tarkin est amoureux de Krennic ⋄ Obsessions ✰ (MAJ ✎ ??.??)
▴ WILHUFF T. (5 - AU) 4 ABY ❘ Post-Bataille d'Endor ⋄ Tarkin et Krennic ont survécu à Scarif & Yavin ⋄ Incarcération ⋄ Passion inavouée ✰ (MAJ ✎ 23.02)
▴ WILHUFF T. (6 - AU) 4 ABY ❘ Post-Bataille d'Endor ⋄ Krennic a trahi l'Empire et est un agent important de la NR ⋄ Tarkin est arrêté ⋄ Krennic et Tarkin sont des ex-amants ⋄ Interrogatoire ✰ (MAJ ✎ 28.03)
▴ WILHUFF T. (7 - AU) 2022 ❘ Sur l'île ⋄ Krennic et Tarkin sont en couple ⋄ Leurs souvenirs sont revenus ✰ (MAJ ✎ ??.??)
▴ WILHUFF T. (8 - AU) 2022 ❘ AU!Moderne ⋄ Krennic et Tarkin sont associés de leur start-up ⋄ Passion refoulée ⋄ Galen a rompu avec Krennic ⋄ Voyage dans les îles ✰ (MAJ ✎ 17.03)
▴ WILHUFF T. (9 - AU) 4 ABY ❘ Suite AU!Prison ⋄ Douches ⋄ Incarcération ✰ (MAJ ✎ 02.02)
▴ WILHUFF T. (10 - AU) -18 BBY ❘ Babysitting qui tourne mal ⋄ Krennic surveille le fils insupportable de Tarkin ✰ (MAJ ✎ 27.03)
“Your cruel device. Your blood, like ice. One look, could kill. My pain, your thrill. I wanna love you but I better not touch. I wanna hold you, but my senses tell me to stop. I wanna kiss you but I want it too much. I wanna taste you but your lips are venomous poison. You're poison, running through my veins. I don't want to break these chains. Your mouth, so hot. Your web, I'm caught. Your skin, so wet. Black lace, on sweat. I hear you calling and it's needles and pins. I wanna hurt you just to hear you screaming my name. Don't want to touch you but you're under my skin. I wanna kiss you but your lips are venomous poison.” (POISON •• ALICE COOPER)
-31 BBY – BRENTAAL IV, BUREAU DE WILHUFF TARKIN
Wilhuff Tarkin est son plaisir coupable, son péché mignon, son enseignant, son crush. Pour un jeune homme, c’est une hérésie. Tarkin est beaucoup plus âgé, en plus d’avoir une fonction et une position dans la vie publique de l’Ancienne République. Un homme puissant à qui tout réussi tel que Wilhuff Tarkin n’a pas besoin de s’embarrasser d’un jeune homme comme Orson Krennic. Trop impulsif, trop arrogant, trop vif, trop obséquieux, trop… Trop. Wilhuff Tarkin est de plus marié à une sublime femme de haute lignée. Une femme. Wilhuff Tarkin n’éprouve pas d’attirance pour les hommes. Jamais cela ne peut arriver, même dans ses fantasmes, cette histoire sonne comme quelque chose de profondément absurde. Galen Erso l’a prévenu, et sans doute a-t-il raison. Orson est trop impétueux pour réaliser qu’il fonce droit dans le mur. Dans le rejet. Surtout, ne jamais se déclarer. Prendre ses distances. Penser strictement à l’intérêt qu’un homme puissant comme Tarkin peut apporter à sa future carrière en politique. Un vrai boost.
Malgré toutes ses bonnes résolutions, elles tombent à l’eau dès que la voix grave et autoritaire du professeur Tarkin s’élève dans les airs. « Orson. » dit Tarkin. L’intéressé dresse immédiatement les oreilles, au garde à vous. (dans tous les sens du terme) Lorsque Tarkin l’appelle, Orson répond instantanément. (non mais je rêve) Il adore lorsque son professeur prend le temps de l’appeler par son prénom. Plus familièrement. Il n’y a qu’avec lui. Krennic a prêté une oreille attentive aux rapports de son enseignant avec les autres étudiants, et il n’en appelle aucun autre par le prénom. Signe qu’il l’apprécie, qu’il l’estime probablement. Orson souhaite en tout cas se raccrocher à cela. Il a terriblement besoin de croire que Wilhuff Tarkin le convoite secrètement. Après tout, ce dernier ne lui a jamais donné l’impression contraire. Tarkin a toujours entretenu une certaine ambiguïté entre eux, en suscitant à la fois son admiration et ses désirs. En le favorisant comme il l’a toujours fait, il a créé chez Krennic une attirance obsessionnelle. Un brasier qui couve depuis des mois. Dans le plus grand secret. « Tu ne me déranges pas du tout, j’ai tout le temps du monde à te consacrer. Oh, pense à refermer la porte à clé derrière toi. Je préférerais que nous ne soyons pas dérangés. » Krennic s’exécute sans se poser la moindre question. Tarkin lui confesse avoir « tout le temps du monde » à lui consacrer. Cela lui procure l’effet de doux papillons dans l’estomac. Il a « tout le temps du monde » pour lui. Si ce n’est pas un gage d’intérêt… Qu’est-ce donc ? Krennic est heureux, sincèrement heureux. Il a presque l’impression de flotter dans les nuages. Un étrange pincement lui prend ensuite le cœur, au moment de verrouiller la porte à clé. Orson ne s’inquiète pas de cette requête, même s’il la trouve particulièrement curieuse. Ne pas être dérangé, mais… De quoi ? Que compte-t-ils donc faire qui ne doit absolument pas être « dérangé » ? Un entretien n’est pas un secret d’État. Krennic ne le réalise pas encore, mais ses jours s’empourprent au même moment, alors que ses pensées vagabondent vers des détails plus obscènes. Il fantasme, comme un adolescent sortant de sa torpeur, comme un tout nouveau jeune adulte âgé de vingt ans. Il espère jouir d’une situation similaire à celle de ses fantasmes. Si seulement… La réalité ne peut être aussi douce.
Wilhuff Tarkin le remercie ensuite pour son café. Il ne répond pas, mais se contente de lui offrir un sourire mitigé, entre embarras et fierté. Orson a le goût du devoir bien accompli. « Ne reste pas planté comme ça. » renchérit son enseignant. « Oh, je… Oui. Bien sûr. Pardonnez-moi, professeur. » souffle-t-il, mal à l’aise. Il craint d’être un peu trop gauche devant Tarkin, ce qu’il est, mais… Il ne veut surtout pas passer pour une imbécile. « J’attendais votre autorisation. » se justifie l’étudiant sur un ton beaucoup trop solennel. Docile à l'extrême. Un bon petit pantin. Un soldat parfait, manipulable et exploitable. L’anxiété se lit dans chacun de ses traits. Orson patiente quelques secondes, avant que Tarkin ne l’invite à prendre place sur la chaise libre en face de son immense bureau : « Assieds-toi, je t’en prie. ». Une fois correctement assit, les jambes croisées et les paumes repliées sur ses genoux, un petit sourire charmeur au coin des lèvres, Orson Krennic lève la tête pour contempler le visage parfait de son professeur. Il est si majestueux, si digne, si… irrésistible. Pourquoi ne peut-il pas capter son attention ? Pourquoi ne l’aime-t-il donc pas comme lui en est amoureux ? Est-il vraiment trop jeune pour les choses de l’amour ? Orson se perd dans des pensées et dilemmes fantaisistes, bien loin de la réalité de cet entretien des plus professionnels. C’est la voix de Tarkin qui le ramène à la réalité. Il sursaute légèrement. « J’étais impatient de m’entretenir enfin avec toi. Les résultats de tes derniers examens m’ont impressionné. Tu possèdes une intelligence vive dont peuvent se targuer très peu de tes camarades. » Woah. Krennic est estomaqué. Tant de compliments le flattent en profondeur. Krennic redresse inconsciemment son dos contre le dossier de la chaise. Le menton levé, le torse plus en bombé, c'est un sentiment d'intense fierté qui coule désormais dans ses veines. Les flatteries de Wilhuff Tarkin ont un goût de miel de fleurs. (cherche pas j'ai envie de miel) Il se sent étrangement… chaud, tout à coup. Une chaleur douce et agréable se répand dans son bas-ventre. Ce que Tarkin lui dit coule comme du miel dans sa bouche, et siffle une belle mélodie dans ses oreilles.
« C’est une qualité que j’apprécie grandement chez toi. En plus de ta capacité à préparer le meilleur café qui soit. » Il ne sait quoi répondre. Sa bouche forme un grand « O » de surprise. Quant à son cœur, il bat déjà à cent à l’heure. Des frissons parcourent son échine, ce qui est le signe qu’il fait instantanément tomber ses barrières mentales. Krennic est bien incapable de se méfier des intentions peu honorables du politicien aguerri qu’est Tarkin. « C’est beaucoup trop d’honneur, professeur… » confesse le jeune Krennic, secoué par de légers tremblements. Il écarquille les yeux, dont les pupilles se dilatent assez vite. Le plaisir qu’il éprouve est si grand, qu’il sent son être entier brûler comme les feux de l’Enfer. Bientôt, ses vêtements lui semblent étrangement à étriqués. Plus Tarkin le flatte et plus il se sent pousser des ailes. Invincible, merveilleux, digne de confiance et d’apprentissage par le plus grand de tous. « Je ne fais que mon devoir, celui de satisfaire le grand homme que vous êtes, pour lequel j’éprouve une admiration sincère. » Mais pas seulement… Orson se permet encore une fois un peu de zèle, mais il pense et ressent chacun de ces mots. Alors qu’il se persuade que le temps des flatteries est terminé, Wilhuff reprend, en insinuant avoir plus ou moins besoin de preuves de sa loayuté indéfectible. Tarkin lui assure pouvoir le conduire jusqu’aux portes de la gloire. Il le croit, fasciné par cet homme. Tout chez lui le met dans des états passionnés et violents. « Je n’en doute pas un instant, professeur Tarkin. Je ne doute pas de votre parcours ou de vos relations, bien au contraire, je… Je me sentirais profondément flatté et heureux si vous en jouiez par sympathie pour faire avancer ma carrière politique. » murmure l’étudiant d’une voix fébrile, un tantinet suppliante.
Une phrase, toutefois, retient son attention : « (…) jusqu’où serais-tu prêt à aller ? » Jusqu’où… Jusqu’au bout du monde. Orson est affirmatif sur ce point. Il fera tout, absolument tout, pour combler le Grand Moff Tarkin. C’est honteux de sa part, mais cette chaleur précédemment ressentie s’aggrave et irradie dans toute son entrejambe, laissant entrevoir la présence d’une légère bosse sous les plis de son pantalon d’uniforme réglementaire. Krennic est fortement embarrassé, au point qu’il cherche à diminuer sa gêne le temps de l’entretien en pensant à d’horribles choses, mais tout le ramène malheureusement à cet état d’excitation. Une grimace se dessine sur son visage désormais livide. Il ira probablement, à la fin de ce dernier, soulager cette lancinante tension que la voix seule de Tarkin accompagnée d’allusions, – qu’il interprète forcément dans le sens le plus obscène qui soit – a su faire naître. Fort heureusement pour Krennic, son enseignant ne peut se rendre compte de ce léger détail, au vu de leurs positions respectives. Assis devant le bureau, il décroise les jambes et les recroise dans l’autre sens, en espérant calmer cette érection taquine. Krennic est agité, anormalement agité. Plus que d’habitude. Il décide de faire passer cette agitation pour une nervosité classique devant un entretien important pour sa future carrière. Ce qui ne lui facilite pas la tâche, en revanche, est sans doute les gestes répétés de Tarkin venant porter son café à ses lèvres. L’esprit jeune et tourmenté d’Orson Krennic ne peut s’empêcher de fantasmer sur ces minces lèvres légèrement humectées, et le goût caféiné et amer qu’elles doivent avoir en bouche. Plus son esprit vagabonde, plus sa tension enfle au point d’occuper tout l’espace. Comme il rêve d’être cette putain de tasse. « Professeur Tarkin. » dit-il enfin, après avoir laissé passer un blanc. Un blanc interminable, pendant lequel il s’est efforcé de peser scrupuleusement ses prochains mots, tout en luttant contre les élans passionné d’un jeune corps en émoi pour la première fois de sa vie. « Comment puis-je… vous satisfaire ? » Non, la formulation est incorrecte. Il s’en rend spontanément compte et se corrige très rapidement : « J’entends… Comment puis-je vous montrer la force de ma loyauté à votre égard ? » Plus formel, moins ambiguë. Krennic baisse ses orbes glacés quelques secondes pour retrouver une certaine contenance, apparemment fasciné par les détails d’une vieille horloge qui se trouve sur un coin du bureau du politicien. « N’en doutez pas un seul instant, professeur Tarkin, ma loyauté et ma motivation sont indéfectibles. Rien ne les entachera. Jamais. Je dévouerais ma vie entière à notre belle République. Je travaillerais dur, extrêmement dur. » Dur, oui. C’est bien le mot. (j’aime mes métaphores) Orson déglutit dans le même temps, pourquoi faut-il toujours qu’il se mette des bâtons dans les roues. « Je privilégierais toujours ma carrière. Quoiqu’il m’en coûte. » Sous-entendu, sa vie personnelle n'aura aucun impact sur son travail auprès de Wilhuff Tarkin. Enfin, en théorie. Il ne fera jamais rien passer au-dessus de Wilhuff Tarkin. Sauf Wilhuff Tarkin. « Vous… serez toujours ma priorité, professeur. Travailler à vos côtés et bénéficier officiellement de ce statut convoité par la majorité des étudiants en dernière année de Brentaal IV peut être… une chance inestimable. Vous ne le regretterez pas. Je m’en montrerais digne. Je vous témoignerais non seulement mon efficacité, mon intelligence et ma dévotion, mais également tout mon temps libre et toutes mes nuits. » (le jeune Orson il a pété un fusible là) Vivre et respirer exclusivement pour Wilhuff Tarkin… Il marque une pause en aspirant une profonde bouffée d’air, tétanisé par la pression immense qu’il s’impose devant lui. Orson ne doit pas faillir. Il doit l’impressionner, quitte à faire de l’excès de zèle. Comme à son habitude. « Vous me demandez ce que je suis prêt à faire… Je suis prêt à tout. Je suis prêt à tout pour vous. » affirme-t-il avec énergie, mais surtout une sincérité touchante. Celle d’un homme amoureux. Krennic apporte de l’impact à sa déclaration en ne clignant pas des yeux. Il ne le quitte pas un instant, prêt à se noyer dans le bleu électrique des orbes froids de Wilhuff Tarkin pour la fin des temps, prêt à pactiser avec le Diable jusqu’à ce que la mort les sépare. « J’irais où vous voudrez. Je ferais tout ce que vous voudrez. Donnez-moi cette chance. Faites de moi votre protégé. Je rêve… Je rêve d’être vous, un jour. C’est tout ce que je vous demande. » L’intonation de sa voix est proche de la supplique larmoyante. Il se redresse dans son siège et le couve avec une intensité diabolique. Charmeur, confiant, quoique tremblant, mais pour des raisons autres, Orson Krennic a l’impression de jouer sa vie entière sur cet entretien fatidique. Peut-être est-ce bien le cas… « Je suis prêt… à tous les sacrifices. »Tant qu’ils viennent de lui…
ஃ Haven't they suffered enough? But you can't get enough of shutting down systems for personal gain. If you mess with things selfishly, they're bound to come undone. Do you get off on pain? We're not pawns in your game. – Commander In Chief (demi lovato) ஃ
Wilhuff Tarkin
▿ Ton univers : Star Wars
▿ Date de naissance : 17/10/1975
▿ Age : 49
▿ Métier : Homme politique, à la tête de son propre parti.
▿ Quartier : Raccoon Square
▿ Côté cœur :
▿ Dons/capacités/pouvoirs : Aucun pouvoir.
▿ Pseudo : Oly
▿ Avatar : Peter Cushing
▿ Copyright : Spicy Pumpkin (a.k.a. perfection) ♥
▿ Disponibilités rp : Disponible
▿ Autre(s) compte(s) : Hannibal Lecter & Co.
▿ Messages : 355
▿ Points : 918
▿ Date d'inscription : 02/09/2022
Mer 30 Nov - 15:56
Your favorite slave
favorite slave
favorite slave
L’obséquiosité d’Orson Krennic, ce besoin presque compulsif de le satisfaire, participe bien évidemment plus que largement à l’intérêt que lui porte son professeur. Ce n’est pas que ce jeune homme manque de caractère (ce serait même tout l’inverse), mais sa capacité à le mettre en sourdine pour son bon plaisir a quelque chose de profondément séduisant. Wilhuff Tarkin peut modeler son jeune élève à sa guise, et faire de lui absolument tout ce qu’il veut… C’est assez naturellement que l’expert en politique y trouve un plaisir qui n’a rien d’innocent, tout comme ne sont pas réellement innocents les regards en biais qu’il adresse au jeune homme, attentif aux traits de son visage, à sa stature, à cette nervosité affichée en sa présence… Orson Krennic est un jeune homme particulièrement séduisant… Un éphèbe, encore dans la fleur de l’âge, l’objet de convoitise trop grandes pour qu’elles n’aient pas fini, tout naturellement, par atteindre leur point d’acmé.
Je ne fais que mon devoir, celui de satisfaire le grand homme que vous êtes, pour lequel j’éprouve une admiration sincère. C’est ce qu’il affirme, sous le regard satisfait de Tarkin, qui est capable de voir tous les doubles sens du monde dans le discours de son interlocuteur… S’il est prêt à tout pour le satisfaire, alors Tarkin entend qu’il le lui prouve. Il attend d’être satisfait intellectuellement, bien sûr, mais pas seulement… Son corps réclame ce jeune homme qui lui fait face avec une exigence rare et unique… Il le veut au-delà du seul caprice… il le désire au point de ne retenir de leur entretien que peu des paroles prononcées par son jeune élève, au profit de tout ce qu’il lui est donné d’observer. Ce corps nerveux qui s’agite sur sa chaise, Tarkin l’imagine nu, à genoux, à sa merci, et cette pensée disperse en tout son corps une chaleur absolument divine en même temps qu’elle fait naître une grosseur bientôt lancinante entre ses jambes.
"Je compte faire plus que cela pour toi, Orson", répond tranquillement Tarkin en ne cessant jamais de le transpercer de son regard électrique. "Je n’ai pas l’intention de me contenter de t’ouvrir mon agenda ou de te mettre en relation avec l’un ou l’autre de mes contacts. J’ai d’autres projets pour toi…"
Pour le moment, il n’en dit pas plus. Tarkin demeure volontairement cryptique. Il laisse planer sur eux et sur leur conversation une aura de mystère qu’il lui sied de conserver ainsi. Il laisse par la même occasion l’air se charger d’une ambiguïté qu’il veut alimenter bien plus qu’il ne cherche à la contrarier. Quand Tarkin demande au jeune homme jusqu’où il se sentirait prêt à aller pour mener à bien ses ambitions – mais surtout pour lui… Il veut l’entendre lui assurer sa pleine et entière dévotion, lui prouver qu’il lui sera entièrement dévoué. La réponse de Krennic est plus qu’à la hauteur de ses attentes… Il lui déclare sa plus totale dévotion, il ne manque pas de lui assurer être capable d’absolument tout, d’être prêt à tout pour lui, et à faire tout ce qu’il voudra… Sa réponse est amplement satisfaisante, mais les mots ne sont que de mots, et dans ces circonstances spécifiques, et au regard de sa propre envie, le professeur ne saurait s’en contenter. Il a besoin de bien davantage… Il veut que le jeune homme mette sa dévotion profonde et totale au service de son bon plaisir et de rien d’autres. Physiquement.
"Il n’est pas question que tu sacrifies quoi que ce soit", affirme Tarkin avec un fin sourire. Ce n’est pas vrai, bien sûr. Tarkin entend que son jeune élève sacrifie tout pour son bon plaisir : ses amis, ses conquêtes, sa famille si cela doit être nécessaire, et sa virginité s’il la possède encore, c’est évident. Mais il ne tient pas à ce que Krennic y voie le moindre sacrifice, il veut que la chose lui soit naturelle au point qu’il n’envisage pas même un seul instant que cela puisse contrevenir par bien des aspects à ce qu’il serait en droit d’exiger ou de vouloir pour lui-même. Aucune concession ne sera trop belle, puisqu’elle sera faite pour lui. Oui, il aime profondément entendre que son jeune élève passera toujours en priorité. Il veut qu’il lui consacre ses jours, ses nuits, son temps entier. Il veut qu’il soit sa chose, sa raison d’être, tout à la fois… Il veut être le fruit de tous ses désirs et de toutes obsessions, sans exception possible. "Approche-toi, s’il te plaît", dit-il en lui adressant un geste de la main afin de l’inviter à contourner le bureau pour se rapprocher de lui. "Tu me places face à une situation délicate, tu sais. Je suis confronté à un problème de taille, et je pense que toi seul sera en mesure de le résoudre…" Tarkin attrape le poignet de Krennic sans prévenir et guide alors sa main le long de sa ventre, par-dessus le tissu de son élégante chemise, jusqu’aux plis de son pantalon, trahissant une grosseur sans équivoque. "Vois ce que tu me fais…" Cet effet qu’il lui procure par sa simple présence… parce que son regard admiratif et ses paroles dévouées encouragent bien sûr ses envies les plus sombres… Loin de vouloir dissimuler son érection à son élève, il veut bien au contraire pousser son élève au vice. "Que comptes-tu faire pour y remédier, dis-moi, hmm ?"
▿ Métier : Ex-romancier de génie, auteur de best-sellers et désormais ingénieur en armement à Mordor Industries depuis fin 2022 • Critique littéraire à ses heures perdues • Expert en science-fiction
▿ Quartier : Baker Street Avenue, dans un appartement en colocation avec son fiancé, Galen Erso.
▿ Côté cœur :
― Krennic laughed to ease the mood. “You know what I find interesting – or maybe ironic is the word. It’s that each of us wants what’s best for you. In a way, we’re competing to make you happy, as old-fashioned as that sounds. And each of us has a different idea about what you should be doing. (…) and I maintain that you’re meant for bigger things, and will continue to do whatever I can to bring opportunities to your attention.” Galen smiled thinly. “Don’t think I don’t appreciate it.”
(CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
― “We have to put some meat back on those bones of yours,” he said as he crossed the cabin to Galen, “but I think I could get used to the beard.” (Orson Krennic to Galen Erso – CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
― Was Galen to become the prize in a contest between them? Well, hadn’t he always been that? (Orson Krennic about Galen Erso and his rivalry to Lyra Erso – CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
••• ❝ i'll never stop looking for you. i'll never let you entierly. you’re the only truth in a sea of lies. you're in my blood. now and forever. ❞
—⥼ ※ ⥽—
—⥼ ※ ⥽—
― Beings had been known to hide on Coruscant for a lifetime, but Galen wouldn’t be one of them. He wouldn’t be able to stay away from his research. He would have a change of heart. He would turn himself in. He would reach out… The anger and despair he had felt in the air-speeder returned and settled on him like a great weight. “Galen,” he said, as if orphaned. Then: “Galen!” shouting it to the busy sky. (Orson Krennic about Galen Erso – CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
—⥼ ※ ⥽—
••• « It’s just so hard not to think of you...
think of where you are.
My Stardust, my Death Star. »
▿ Dons/capacités/pouvoirs :
▿ L’Étoile de la Mort
▿ Blaster lourd DT-29 amélioré (macroscope)
▿ Astromécano C2-B5
▿ Expertise tactique et stratégique
▿ Connaissances approfondies en armement
▿ Autre(s) compte(s) : Orion Black ◊ Nolan Sorrento ◊ Sheev Palpatine ◊ Thalassa Tarkin ◊ Celia St. James ◊ Sauron ◊ Perséphone
▿ Messages : 380
▿ Points : 986
▿ Date d'inscription : 05/03/2022
▿ Notes :
▵ LAME IVDU TAROT ○ L'EMPEREUR
—⥼ ※ ⥽—
AUTORITÉ ╳ ACTION ╳ POUVOIR ╳ DIRECTION ╳ VOLONTÉ ╳ PERSÉVÉRANCE ╳ ENTÊTEMENT ╳ PUISSANCE ╳ TYRANNIE
—⥼ ※ ⥽— « We were on the verge of greatness. »
-(O)rson (C)allan (K)rennic-
« I don't have to sell my soul. He's already in me. I wanna be adored. I don't need to sell my soul. He's already in me. I wanna be adored. You adore me. I wanna be adored. I gotta be adored. » ( i wanna be adored ϟ the stone roses )
« I used to roll the dice. Feel the fear in my enemy's eyes. Listen as the crowd would sing: now the old king is dead ! Long live the king ! One minute I held the key. Next the walls were closed on me and I discovered that my castles stand upon pillars of salt and pillars of sand.
People couldn't believe what I'd become. Revolutionaries wait for my head on a silver plate. Just a puppet on a lonely string. Who would ever want to be king.
┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ I used to rule the world.
┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉
Seas would rise when I gave the word. Now in the morning I sleep alone. Sweep the streets I used to own. For some reason I can't explain, once you'd gone there was never, never an honest word.
┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ That was when I ruled the world. » ( viva la vida ϟ coldplay )
— ◊ ◊ ◊ ◊ ◊ —
•••
it's his project.
it's his life.
it's his everything.
it's the death star.
•••
▴ WILHUFF T. (1 - AU) -0 BBY ❘ Krennic survit à Scarif ⋄ Retrouvailles explosives ✰ (MAJ ✎ 23.02)
▴ WILHUFF T. (2 - AU) -10 BBY ❘ Krennic a une liaison cachée avec le fils de Tarkin ⋄ Réalité dans laquelle Garoche est en vie ✰ (MAJ ✎ 09.10)
▴ WILHUFF T. (3 - AU) -31 BBY ❘ Jeunesse de Krennic à Brentaal ⋄ Tarkin est enseignant ⋄ Relation professeur-élève ✰ (MAJ ✎ 23.02)
▴ WILHUFF T. (4 - AU) -13 BBY ❘ Galen Erso est mort ⋄ Tarkin est amoureux de Krennic ⋄ Obsessions ✰ (MAJ ✎ ??.??)
▴ WILHUFF T. (5 - AU) 4 ABY ❘ Post-Bataille d'Endor ⋄ Tarkin et Krennic ont survécu à Scarif & Yavin ⋄ Incarcération ⋄ Passion inavouée ✰ (MAJ ✎ 23.02)
▴ WILHUFF T. (6 - AU) 4 ABY ❘ Post-Bataille d'Endor ⋄ Krennic a trahi l'Empire et est un agent important de la NR ⋄ Tarkin est arrêté ⋄ Krennic et Tarkin sont des ex-amants ⋄ Interrogatoire ✰ (MAJ ✎ 28.03)
▴ WILHUFF T. (7 - AU) 2022 ❘ Sur l'île ⋄ Krennic et Tarkin sont en couple ⋄ Leurs souvenirs sont revenus ✰ (MAJ ✎ ??.??)
▴ WILHUFF T. (8 - AU) 2022 ❘ AU!Moderne ⋄ Krennic et Tarkin sont associés de leur start-up ⋄ Passion refoulée ⋄ Galen a rompu avec Krennic ⋄ Voyage dans les îles ✰ (MAJ ✎ 17.03)
▴ WILHUFF T. (9 - AU) 4 ABY ❘ Suite AU!Prison ⋄ Douches ⋄ Incarcération ✰ (MAJ ✎ 02.02)
▴ WILHUFF T. (10 - AU) -18 BBY ❘ Babysitting qui tourne mal ⋄ Krennic surveille le fils insupportable de Tarkin ✰ (MAJ ✎ 27.03)
“Your cruel device. Your blood, like ice. One look, could kill. My pain, your thrill. I wanna love you but I better not touch. I wanna hold you, but my senses tell me to stop. I wanna kiss you but I want it too much. I wanna taste you but your lips are venomous poison. You're poison, running through my veins. I don't want to break these chains. Your mouth, so hot. Your web, I'm caught. Your skin, so wet. Black lace, on sweat. I hear you calling and it's needles and pins. I wanna hurt you just to hear you screaming my name. Don't want to touch you but you're under my skin. I wanna kiss you but your lips are venomous poison.” (POISON •• ALICE COOPER)
-31 BBY – BRENTAAL IV, BUREAU DE WILHUFF TARKIN
Wilhuff Tarkin le comble au-delà de ses espérances en lui promettant… de veiller sur lui, sur sa réputation, d’en faire son assistant. De le prendre sous son aile, tout simplement. « Je compte faire plus que cela pour toi, Orson. » Il se laisse transpercer et atteindre en plein cœur par le regard magnétique, bleu électrique du politicien. Orson Krennic boit ses paroles comme du petit lait. En bon fanatique dévoué. Il hausse un sourcil, à cette remarque. Sa nervosité augmente d’un cran. Il ignore si… s’il peut s’attendre à ce que son cœur désire avec tant d’impatience. Que compte donc faire Tarkin pour lui ? Pourquoi un tel mystère ? Orson ouvre la bouche, avec l’intention de lui demander des explications plus approfondies, mais il se retient, car le politicien n’en a pas encore terminé avec lui. « Je n’ai pas l’intention de me contenter de t’ouvrir mon agenda ou de te mettre en relation avec l’un ou l’autre de mes contacts. J’ai d’autres projets pour toi… » Son souffle s’accélère. Krennic blêmit, tant ses pensées vagabondent vers davantage d’obscénité. « D’autres projets ? » répète le jeune étudiant, surpris, mais extrêmement flatté par tant de considération. Orson tilte particulièrement sur cette phrase. il fronce les sourcils, tout en plissant ses beaux orbes océaniques, quelque peu méfiant, mais extrêmement curieux. « Pourriez-vous… m’en dire un peu plus, professeur Tarkin ? » se risque-t-il, au comble du bonheur. Son euphorie est clairement perceptible. Orson se met à serrer les poings, contre sa cuisse, pour contenir et réprimer cette montée d’adrénaline. « Il n’est pas question que tu sacrifies quoi que ce soit. » Oh… Il le fera. Il le fera de manière inconsciente, parce que toutes ses pensées sont obsessivement tournées vers lui. Alors qu’il se disperse, la voix de Tarkin s’élève. Encourageante, un brin autoritaire. Il lui demande de s’approcher, ce que le jeune homme décide de faire sans se méfier une seule seconde et sans voir non plus la duplicité perverse des actions du politicien. Il obéit, en se levant de sa chaise, avant de contourner le grand bureau pour se positionner près du fauteuil de Wilhuff Tarkin. A peine s’est-il approché, avec pour seule barrière de séparation, les accoudoirs, l’enseignant reprend. Il a l’air… dérangé par quelque chose. (tu m’étonnes) Cela obsède Krennic qui ne supporte pas de voir l’homme de toutes ses convoitises dans un état de frustration, quel qu’il soit.
« Tu me places face à une situation délicate, tu sais. Je suis confronté à un problème de taille, et je pense que toi seul sera en mesure de le résoudre… » Tout en lui disant cela, Tarkin s’empare de son poignet pour le guider jusqu’à ce ventre qu’il devine finement musclé, sous cette élégante chemise blanche en coton délicat. Orson se laisse faire, et même conduire jusqu’à l’entrejambe étonnamment enflée, sous les plis de ce pantalon de costume sombre. Incroyable. Krennic reste sans voix durant de courtes secondes – pas plus d’une minute. C’est exactement tout ce qu’il a toujours espéré obtenir du professeur Tarkin. Tout… Il en est fou. La pensée que ses désirs soient partagés par l’objet de tous ses fantasmes, par celui qu’il considère comme l’amour de sa vie, le met en émoi. Déstabilisé, Krennic sent ses doigts épais se mettre à trembler en osant caresser le tissu du pantalon. Il peine à y aller franchement, à oser le toucher. Wilhuff Tarkin est… son plaisir coupable. Il n’ose envisager un seul instant d’effleurer le tissu si délicat de sa chemise immaculée, qu’il devine douce et soyeuse. Elle transpire la noblesse, la richesse. Wilhuff Tarkin est noble. Un vrai noble au sang pur. Se trouver en sa présence, toucher son corps, ou même recevoir ses attentions est en soi une immense faveur. Il craint de tout foutre en l’air par ses maladresses et cette nervosité clairement affichée, dont il peine à se défaire. A ses côtés, Tarkin semble si patient, calme et froid. La comparaison est… furieusement perturbante. D’une violence inouïe. Krennic, pour sa défense, est jeune, encore innocent. Sa nervosité est plus ou moins normale. « Vois ce que tu me fais… » Il coupe brutalement sa respiration, malgré lui. Oui, il voit… Il voit très bien, en plus de sentir sous la pulpe de ses doigts, cette virilité toute contractée et enflée, sous le costume impeccable du professeur. Il la devine brûlante dans le creux de sa main. Si seulement… si seulement il en avait le courage. Si seulement… il osait dézipper cette braguette, bien trop encombrante, pour glisser dans cette prison de tissus et emprisonner la virilité gonflée de l’aristocrate. Cela le fait frémir. Il convoite cette jouissance. Il désire sentir les fluides honteux, translucides et chauds, se répandre dans sa paume et le long de ses doigts fébriles.
« Professeur… » souffle-t-il, la respiration haletante, avec des souffles longs et profonds s’apparentant presque à des gémissements. « Vous me faites un honneur que je ne pense pas mériter. » confesse le jeune éphèbe, électrifié par cette première approche. Obsédé et fasciné par Tarkin, il ne lit pas entre les lignes. Il en est incapable. Il ne voit pas à quel point cette relation est malsaine, à quel point Tarkin abuse de son autorité et de son pouvoir sur lui. Sur sa pauvre âme… Orson se sent honoré par tant de miséricorde de sa part. La personne de Wilhuff Tarkin est sacrée. (les violons, mais les violons) « Je ne suis pas… digne de vous satisfaire de la sorte. Je ne suis pas… Je n’ai pas… » C’est si dur. Il bafouille, gêné. La confiance qu’il a précédemment exprimé en entrant dans ce bureau s’évapore d’un simple battement de cil, alors qu’il se confronte… à ce qu’il désire le plus au monde. Lui. Lui, en érection, à cause de sa présence. Orson est responsable de cet état. Wilhuff le lui fait bien comprendre. Wilhuff le lui exprime de vive voix. Il manque de se pincer, tant il se croit en plein rêve. C’est beaucoup trop de responsabilité sur ses jeunes épaules. « Je n’ai aucune expérience avec… » parvient-il à murmurer, dans un souffle. « …les hommes. » Il est vierge. A tous les niveaux. Voilà ce qu’il essaie maladroitement de lui faire comprendre. « Vous préféreriez peut-être… quelqu’un d’expérimenté à ma place… » Pourquoi moi ? C’est la véritable question qui lui brûle les lèvres, c’est ce qui l’obsède. Krennic ne la pose pas. Il la trouve déplacée. (parce que tout le reste ça l’est pas déjà ?) « Quelqu’un de mieux que moi… » Ses incertitudes le frappent de plein fouet. Lui, qui est si brillant, se retrouve littéralement dépossédé de ses moyens. Il a secrètement besoin que Tarkin le rassure. Qu’il le conforte sur ses qualités, sur le choix qu’il prend aujourd’hui… de le vouloir comme amant, malgré son âge, malgré son inexpérience, malgré la barrière hiérarchique entre eux. « Ce n’est pas anodin pour moi. Je vous admire énormément et… Non… Je m’exprime très mal… C’est plus fort que de l’admiration… » Il l’aime.
Krennic peine encore à le fixer droit dans le yeux, ces deux orbes électriques le brûlent. Il regarde alors cette bosse, toujours entre ses doigts, mais c’est encore pire… Son visage brûle de honte et de désir – un désir qu’il est désormais incapable de lui dissimuler, tant par son attitude nerveuse et rougissante que par sa propre érection. « Ce que je veux dire, c’est que… Ne jouez pas avec moi, si c’est pour n’être qu’un étudiant de passage dans votre vie. Vous me briseriez. » Le cœur. « Je vous désire depuis toujours, professeur Tarkin. Je vous veux vraiment. Ce n’est pas… une lubie. Si je vous dévoue mon temps, si je crois tant en votre doctrine, c’est parce que mes sentiments pour vous… » Il soupire, en se perdant finalement dans le fil de ses pensées, alors que chacun de ses genoux s’écroule durement sur le sol, devant le politicien. « …dépassent tous les interdits. » Il l’aime à s’en oublier, à n’avoir d’yeux que pour lui. « Si vous me le demandiez… Je ferais tout. Je n’aurais ni famille, ni conquêtes. Je ne me marierais jamais, si c’est ce qui vous ferait plaisir… Je ferais tout pour vous contenter. Je serais à vous. Il n’y a que vous… Il n’y a toujours eu que vous… Je ne regarderais personne d’autre que vous, je… Il n’y a personne. Je vous l’assure. Je n’ai besoin que de vous. Vous me rendez heureux… par votre simple présence et ce que vous me demandez, maintenant… Je n’osais en rêver… » Idéaliste, utopiste, insouciant et très jeune, Orson Krennic se révèle une âme romantique. Le rapport de force entre eux est surtout complètement faussé. Krennic n’en a que trop bien conscience. Il couche à droite à gauche avec des femmes, mais c’est sa réputation de frimeur, d’arrogant qui l’exige. Il aime avoir le dessus sur elles, il peut facilement écraser ses condisciples. Ceux de son âge. Il les écrase par sa personnalité exubérante, son caractère fort dominant. Il les écrase parce que c’est tellement plus simple de manipuler des jeunes adultes. Lorsqu’il est question de Wilhuff Tarkin, le rapport est différent. Wilhuff Tarkin est beaucoup plus âgé que lui, autoritaire et puissant, c’est son responsable direct, son tuteur, son enseignant. Il représente un interdit. En plus d’être un homme, c’est un politique, c’est son professeur. Il est capable d’encenser sa moyenne comme de la descendre en flèche. Le rapport est nécessairement inégal. Ce genre de rapports sont strictement interdits au sein de l’académie. Krennic s’en moque.
Il fantasme sur lui, depuis des années. Il espère, il l’aime. Il en est tombé amoureux. Il est sincèrement amoureux de cette figure d’autorité, d’interdit, de péché. Il veut être à lui, sa chose, son amant, son plaisir coupable, son amour. Il est prêt à le partager publiquement avec sa femme, tant qu’il est le seul dans la galaxie à posséder son cœur. « Je me suis mal exprimé, tout à l’heure. Ce ne serait pas un sacrifice. Je veux que vous me compreniez… sur ce point… Je pourrais tout vous donner. Ma vie personnelle n’a d’importance que si vous en faites partie. Je ne le verrais pas comme un sacrifice, de me priver d’enfants ou d’épouse. Pas si vous… m’accordez l’importance que je désire, pas si vous… me preniez avec vous. » Lentement, sa main gauche, celle qui garde précieusement la virilité du politicien comme dans un écrin, se glisse vers le haut de son pantalon de costume. Krennic trouve l'audace de toucher cette précieuse chemise blanche, raffinée et immaculée. Il la caresse de la pulpe de ses doigts avec une lente presque agonisante, tel un dévot. (non mais c'est qu'une chemise, il va se calmer omfg, c'est pas le saint graal) Tout en parlant, les yeux rivés sur cette incroyable grosseur qui le fascine autant qu’elle l’effraie, Orson trouve le bout de métal de sa braguette et la dézippe timidement, tout en ondulant ses doigts le long des pourtours de cette incroyable bosse. « Je ne vous demande pas de divorcer de votre femme… Je… Je ne désire pas déranger votre carrière, bien au contraire, je crois sincèrement en vous. Vous ferez de grandes choses pour la République, vous deviendrez un puissant et… J’aimerais rester dans votre cercle, jusqu’à la fin de votre vie. Quel qu’en soit le prix. Si notre intimité doit rester pour toujours dans l’ombre… » Cela l’arrange, car lui-même n’assume pas ce genre de liens. Il préfère avoir la réputation d’un homme solitaire, aigri et obsédé par son travail, jusqu’à la fin de sa vie, plutôt que de voir ses penchants exposés au grand jour, au prix d’avorter une carrière qui s’annonce exceptionnelle. « J’aimerais simplement… savoir si c’est… un jeu pour vous, une histoire sans lendemain… ou… quelque chose d’autre… » Une histoire, Krennic emploie déjà ce terme. Il montre inconsciemment, avant même de l’avoir verbalisé, ce qui le tourmente autant, ce qui le rend si frileux à l’idée de s’abandonner pour la première fois à une intimité avec un autre homme. Une fois avoir dézippé la braguette de Tarkin, il écarte les bords de son pantalon pour voir ce sexe plus en détail, plus imposant surtout et parfaitement bien dessiné sous le dernier rempart de tissu. Un fin sous-vêtement sombre. Orson s’attaque ensuite à ce dernier, en le descendant juste ce qu’il faut pour faire sortir la virilité du politicien. Face à lui, c’est un choc. Il va vraiment le faire. Il va enfin le faire. Orson a les yeux brillants, captivés par la hampe parfaite, rougie sous l’effort, de son enseignant. « Je ne veux pas être votre jouet. » affirme-t-il, en déglutissant très fort. Il effleure les bords de son sexe, sans jamais parvenir à dépasser son anxiété. Il les caresse du bout des doigts, par des mouvements circulaires. Il effleure le long de sa verge, de son sommet à sa naissance. Orson s’attarde sur l’importante rougeur qui prédomine ce corps recouvert de veines dessinées et galbées sur cette peau extrêmement fragile et blanche. Il lui semble même distinguer un éclat translucide, sur son prépuce, synonyme d’un début d’excitation. Et s’il lui fait du mal ? Et s’il s’y prend mal, tout simplement ? Et si… s’il le décevait ? Au point de ne plus vouloir… de lui.
La pression est si forte. Krennic s’impatiente. Il en a envie, terriblement. Soulager son enseignant, l’homme qui le dévore, qui fait battre son cœur lui fait éprouver une douleur sourde et amère. « Je vous demande de m’aimer… Si vous le pouvez… Qu'importe notre différence d'âge, votre fonction, notre rapport hiérarchique... Je serais patient. Je vous le promets. Je prendrais le temps… de vous attendre. Même si cela doit prendre trente ans… Aimez-moi. » Malgré l’intonation, ce n’est pas un ordre. Probablement une exigence aux yeux de certains, mais c’est plus insidieux que cela. C’est une supplique. Chaque fois qu’il s’approche de sa virilité, il se crispe en retenant sa respiration, pendant que ses doigts se décident enfin à caresser la peau nue et sensible de sa verge, maintenant exposée à l’air libre. A chaque fois, il s’arrête quelques secondes et s’en éloigne, pour venir tirer sur l’ourlet de son sous-vêtement, afin de le glisser sous ses testicules soyeuses. La pulpe de ses doigts vient caresser la fine pilosité qui recouvre son pubis, qu’il trouve si douce sous sa peau. Krennic tremble et frissonne d’excitation. Il en a rêvé et elle est encore plus magnifique que dans ses fantasmes. Elle est réelle, elle est à portée de sa bouche, elle peut être sienne. Elle peut être à lui. « Aimez-moi. » répète-t-il en inspirant une profonde bouffée d’air, avant de prendre son temps pour venir caresser la virilité de Tarkin de tout son long du bout de sa langue. Chacune de ses mains s’installe sur une cuisse, qu’il tire pour avoir un meilleur angle d’approche. Orson se montre audacieux, il se permet de forcer le passage dans sa fougue, de lui faire écarter les cuisses pour s’installer en rampant entre ses jambes, sous le bureau. Il embrasse sa hampe, chaque testicule, son pubis, puis revient sur le sommet de sa verge qu’il recouvre de son souffle brûlant et hésitant. Il la voit se contracter, tandis que les poils du politicien se hérissent sous ses attentions. Orson se contente de léger baisers, pudiques, dans un premier temps, puis plus passionnés, à pleine bouche. Il laisse sa salive parcourir le sommet de la virilité de Tarkin avec sa langue, afin de l’humidifier et de la préparer à sa bouche. Tout le long, Krennic s’offre le luxe de contempler son beau visage. Il se délecte des expressions de son enseignant, du moindre signe de plaisir et d’approbation. Particulièrement méticuleux et perfectionniste, il tient à ce que Tarkin éprouve du plaisir dans ses bras, au point de vouloir recommencer encore et encore et encore. Il plonge son regard glacé dans le sien, tout en caressant l’intérieur de ses cuisses, par-dessus son costume. Krennic remonte alors ses doigts tremblants et moites vers le chemisier blanc du futur Moff, afin de glisser sous ce dernier, plantant même ses ongles dans la chair offerte de ses hanches. « Aimez-moi… » supplie-t-il, dans un gémissement étouffé, en le prenant en bouche, le plus langoureusement possible. Il le prend jusqu’à la garde, jusqu’à l’étouffement. Il le prend avec tout l’amour qu’il éprouve, toute la retenue de ces dernières années. Il exprime là un besoin viscéral de combler mes moindres désirs du futur Grand Moff d’un Empire qui ne sera proclamé que bien des années plus tard.
ஃ Haven't they suffered enough? But you can't get enough of shutting down systems for personal gain. If you mess with things selfishly, they're bound to come undone. Do you get off on pain? We're not pawns in your game. – Commander In Chief (demi lovato) ஃ
Wilhuff Tarkin
▿ Ton univers : Star Wars
▿ Date de naissance : 17/10/1975
▿ Age : 49
▿ Métier : Homme politique, à la tête de son propre parti.
▿ Quartier : Raccoon Square
▿ Côté cœur :
▿ Dons/capacités/pouvoirs : Aucun pouvoir.
▿ Pseudo : Oly
▿ Avatar : Peter Cushing
▿ Copyright : Spicy Pumpkin (a.k.a. perfection) ♥
▿ Disponibilités rp : Disponible
▿ Autre(s) compte(s) : Hannibal Lecter & Co.
▿ Messages : 355
▿ Points : 918
▿ Date d'inscription : 02/09/2022
Ven 31 Mar - 10:06
Your favorite slave
favorite slave
favorite slave
Il peut le sentir, timide, hésitant, réservé. Du bout de ses doigts, il effleure les pans de tissu qui le séparent de l’objet de ses convoitises, mais il n’ose se répandre en caresses plus franches. Wilhuff en retire une certaine frustration, c’est évident, car son érection est telle qu’elle en deviendrait douloureuse, mais il en retire également une satisfaction des plus évidentes : il a la confirmation, plus que jamais, de la dévotion pleine et entière qu’Orson Krennic est prêt à lui adresser. Il le connaît, il l’a suffisamment observé et écouté au cours de ces conversations et entretiens qui lui ont permis de mieux cerner sa personnalité. Orson Krennic est un jeune loup fougueux, de ceux convaincus de leur potentiel et qui ne veulent entendre raison de personne. Et pourtant, il accepte, en cet instant, de rendre les armes, et d’entendre raison de lui. Le teigneux, l’arrogant, le vindicatif, devient soudainement timide et doux, hésitant… Et c’est un constat agréable… pas que Tarkin ne souhaite pas encourager l’arrogance et la témérité de son jeune élève, mais en sa présence, il entend qu’il soit aussi doux qu’un agneau… Il aime par conséquent à constater que c’est bel et bien le cas.
Orson Krennic s’exprime avec toute l’emphase qu’il lui inspire et que son professeur ne se lasse pas d’entendre de sa part. L’idée de le combler, de le satisfaire non seulement intellectuellement mais aussi sexuellement semble le plonger dans des délices de fébrilité qu’il plaît à Tarkin d’observer. Il parle d’un honneur qu’il n’estime pas mériter… Et surtout, il parle d’attentes qu’il n’est pas convaincu d’être en mesure de combler. Tarkin écoute le jeune homme avec attention tandis que ce dernier daigne confesser son inexpérience en matière d’hommes. Le politicien n’en est guère étonné… C’est plutôt le contraire qui l’aurait surpris… et l’aurait peut-être même dissuadé d’aller plus loin avec le jeune homme. Il ne recherche pas l’expérience, chez Orson, oh non. C’est même tout l’inverse qui l’attire et le séduit. Wilhuff Tarkin veut tout lui apprendre. Que ce soit en matière de politique ou de rapports charnels. Lui-même d’une certaine expérience en la matière. Si sa bisexualité est un secret précieusement gardé, et qu’il étouffe autant que possible en affichant le mariage le plus épanoui avec la plus sublime des épouses, il l’a exploré de bien des manières, que ce soit durant sa carrière militaire, ou même avec un ou deux autres jeunes élèves avant Krennic. Mais aucun d’entre eux n’avait à ce point éveillé son intérêt. Orson Krennic est comme une terre glaise que Wilhuff peut prendre le soin de modeler à sa guise. Impossible pour lui d’y résister ou de demeurer insensible à ce constat qui ne lui plaît que beaucoup trop.
« Je ne veux pas quelqu’un de mieux que toi, Orson. Je veux t’aider à devenir le mieux pour moi. Et pour toi. La meilleure version de toi-même. »
Les confessions d’Orson ne laissent que peu de place au doute quant à la nature réelle de ses sentiments envers l’homme politique. Ce soit des choses que Tarkin avait devinées. Oui, il s’était douté, en effet, de la force des sentiments du jeune homme à son égard… Il avait voulu les mettre à l’épreuve, et les confessions que le jeune éphèbe lui adressent à présent sont définitivement à la hauteur de tout ce qu’il avait bien pu envisager. Orson Krennic l’aime. Il le lui fait comprendre de diverses manières, qui n’échappent absolument pas au politicien, prenant au passage le plus grand des plaisirs à constater l’ampleur de ses sentiments et de sa dévotion. Pour ne rien lui épargner, et bien loin de vouloir dissiper le trouble qui habite les prunelles de son jeune élève, Tarkin en joue, bien au contraire, et avec un plaisir qu’il ne dissimule absolument pas, ne le quittant pas des yeux. Cillant à peine. Est-ce qu’il a l’intention de jouer avec lui ? De faire de lui sa chose, comme Orson a l’air de le redouter ? Oui en non, en réalité. Wilhuff Tarkin a la ferme intention d’user et abuser des rêves et des ambitions de son jeune prodige, de se servir de lui comme on aime à disposer de ce qui nous est acquis… mais il est sincère quant au fait de vouloir garder le jeune homme dans son sillage pour longtemps. C’est effectivement le cas. Il promet Orson au plus grand des avenirs. Une intelligence et un intellect comme les siens se doivent d’être encouragés et cultivés. Tarkin entend se les approprier et s’en servir à son propre bénéfice. Wilhuff Tarkin pourra faire énormément pour lui, lui ouvrir des portes qui autrement lui seraient toujours restées fermées. Mais pour cela, il a définitivement besoin de sa dévotion pleine et entière, celle qui se devine quand il se poste face à lui, genoux au sol, lui répétant combien il tient à ce que, sous aucun prétexte, son professeur ne se joue de lui. Il est prêt à ne jamais se marier, à ne jamais fonder de famille, à lui être dévoué tout entier, sans exiger que Tarkin renonce à son propre mariage (tant mieux, il n’en avait pas l’intention).
« Tiens tes promesses, Orson », réplique Tarkin en prenant son menton entre son pouce et son index. v Sois à moi. Rien qu’à moi. Ne vis que par et pour moi. Et je te promets une vie telle que tu n’aurais jamais pu en connaître. Je ne joue pas avec toi. » Si. Il joue, ou en tout cas en partie. Mais l’on pourrait dire que c’est un jeu davantage consenti. « Sois mon ombre, mon bras droit, mon assistant, mon amant. Sois tout ce que j’exigerai que tu sois. En retour, je t’offrirai ma protection, mon aura, le pouvoir, la fortune, mon corps… Tout ce qui te seras digne d’obtenir. »
Il ne parle pas, en revanche, de lui donner son cœur. Les choses ne peuvent évidemment pas être aussi simple, cela se saurait. Il lui fait déjà la promesse de le garder dans sa vie, de ne pas le prendre pour le jeter ensuite. Pour l’heure, c’est le don le plus précieux qu’il puisse lui accorder. L’amour n’est pas une chose que l’on doit déclarer à la légère. C’est une chose d’ailleurs que Wilhuff Tarkin s’est toujours gardé de déclarer à qui que ce soit. Un tel aveu de faiblesse ne lui paraît pas envisageable. Ce serait comme donner un couteau tranchant à un ennemi potentiel et s’étonner ensuite d’être poignardé en plein cœur.
« Rends-toi digne de ce que tu exiges de moi… » La voix de Tarkin est rendue légèrement tremblante par les caresses devenues plus précises de son jeune prodige qui, venant de libérer sa virilité de sa prison de tissu, la caresse un peu plus franchement.
Tarkin écarte les jambes pour offrir à Orson un meilleure accès à son sexe érigé, ses doigts glissant dans les cheveux du jeune homme pour l’inviter à le caresser avec moins de pudeur et bien plus franchement. Ce qu’il lui fait est juste… immensément délicieux. Pour quelqu’un d’inexpérimenté, Orson se débrouille pourtant à la perfection, lui arrachant même un long râle de plaisir alors qu’il se décide finalement à prendre sa virilité à pleine bouche. Tarkin l’encourage, accompagnant chacun de ses mouvements, agitant son bassin d’avant en arrière, à la recherche de toujours plus de profondeur. Ce qu’il lui fait est si bon qu’il pourrait se sentir partir en un rien de temps.
« Tu es doué… vraiment doué… », souffle-t-il d’une voix rendue fiévreuse par le plaisir que son jeune amant sait si bien lui faire ressentir. Oui, Orson Krennic est terriblement doué. Au point que c’en serait presque indécent, et ferait presque douter Tarkin quant au fait qu’il s’agisse véritablement de sa première fois. Les doigts toujours plus fermement resserrés autour de ses cheveux, il les arracherait presque, appréciant un plaisir auquel il refuse malgré tout de consentir. « Arrête-toi », ordonne-t-il d’un ton autoritaire. « Je veux que tu te relèves, que tu déshabilles et que tu t’allonges face à ce bureau. Je veux te prendre. Maintenant. »