(abandonné) (( beg for my forgiveness )) ✧ – gannic – (( nsfw ))
Orson C. Krennic
▿ Ton univers : Rogue One: A Star Wars Story
▿ Date de naissance : 14/04/1981
▿ Age : 43
▿ Métier : Ex-romancier de génie, auteur de best-sellers et désormais ingénieur en armement à Mordor Industries depuis fin 2022 • Critique littéraire à ses heures perdues • Expert en science-fiction
▿ Quartier : Baker Street Avenue, dans un appartement en colocation avec son fiancé, Galen Erso.
▿ Côté cœur :
― Krennic laughed to ease the mood. “You know what I find interesting – or maybe ironic is the word. It’s that each of us wants what’s best for you. In a way, we’re competing to make you happy, as old-fashioned as that sounds. And each of us has a different idea about what you should be doing. (…) and I maintain that you’re meant for bigger things, and will continue to do whatever I can to bring opportunities to your attention.” Galen smiled thinly. “Don’t think I don’t appreciate it.”
(CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
― “We have to put some meat back on those bones of yours,” he said as he crossed the cabin to Galen, “but I think I could get used to the beard.” (Orson Krennic to Galen Erso – CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
― Was Galen to become the prize in a contest between them? Well, hadn’t he always been that? (Orson Krennic about Galen Erso and his rivalry to Lyra Erso – CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
••• ❝ i'll never stop looking for you. i'll never let you entierly. you’re the only truth in a sea of lies. you're in my blood. now and forever. ❞
—⥼ ※ ⥽—
—⥼ ※ ⥽—
― Beings had been known to hide on Coruscant for a lifetime, but Galen wouldn’t be one of them. He wouldn’t be able to stay away from his research. He would have a change of heart. He would turn himself in. He would reach out… The anger and despair he had felt in the air-speeder returned and settled on him like a great weight. “Galen,” he said, as if orphaned. Then: “Galen!” shouting it to the busy sky. (Orson Krennic about Galen Erso – CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
—⥼ ※ ⥽—
••• « It’s just so hard not to think of you...
think of where you are.
My Stardust, my Death Star. »
▿ Dons/capacités/pouvoirs :
▿ L’Étoile de la Mort
▿ Blaster lourd DT-29 amélioré (macroscope)
▿ Astromécano C2-B5
▿ Expertise tactique et stratégique
▿ Connaissances approfondies en armement
▿ Autre(s) compte(s) : Orion Black ◊ Nolan Sorrento ◊ Sheev Palpatine ◊ Thalassa Tarkin ◊ Celia St. James ◊ Sauron ◊ Perséphone
▿ Messages : 380
▿ Points : 986
▿ Date d'inscription : 05/03/2022
▿ Notes :
▵ LAME IVDU TAROT ○ L'EMPEREUR
—⥼ ※ ⥽—
AUTORITÉ ╳ ACTION ╳ POUVOIR ╳ DIRECTION ╳ VOLONTÉ ╳ PERSÉVÉRANCE ╳ ENTÊTEMENT ╳ PUISSANCE ╳ TYRANNIE
—⥼ ※ ⥽— « We were on the verge of greatness. »
-(O)rson (C)allan (K)rennic-
« I don't have to sell my soul. He's already in me. I wanna be adored. I don't need to sell my soul. He's already in me. I wanna be adored. You adore me. I wanna be adored. I gotta be adored. » ( i wanna be adored ϟ the stone roses )
« I used to roll the dice. Feel the fear in my enemy's eyes. Listen as the crowd would sing: now the old king is dead ! Long live the king ! One minute I held the key. Next the walls were closed on me and I discovered that my castles stand upon pillars of salt and pillars of sand.
People couldn't believe what I'd become. Revolutionaries wait for my head on a silver plate. Just a puppet on a lonely string. Who would ever want to be king.
┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ I used to rule the world.
┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉
Seas would rise when I gave the word. Now in the morning I sleep alone. Sweep the streets I used to own. For some reason I can't explain, once you'd gone there was never, never an honest word.
┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ That was when I ruled the world. » ( viva la vida ϟ coldplay )
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•••
it's his project.
it's his life.
it's his everything.
it's the death star.
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▴ WILHUFF T. (1 - AU) -0 BBY ❘ Krennic survit à Scarif ⋄ Retrouvailles explosives ✰ (MAJ ✎ 23.02)
▴ WILHUFF T. (2 - AU) -10 BBY ❘ Krennic a une liaison cachée avec le fils de Tarkin ⋄ Réalité dans laquelle Garoche est en vie ✰ (MAJ ✎ 09.10)
▴ WILHUFF T. (3 - AU) -31 BBY ❘ Jeunesse de Krennic à Brentaal ⋄ Tarkin est enseignant ⋄ Relation professeur-élève ✰ (MAJ ✎ 23.02)
▴ WILHUFF T. (4 - AU) -13 BBY ❘ Galen Erso est mort ⋄ Tarkin est amoureux de Krennic ⋄ Obsessions ✰ (MAJ ✎ ??.??)
▴ WILHUFF T. (5 - AU) 4 ABY ❘ Post-Bataille d'Endor ⋄ Tarkin et Krennic ont survécu à Scarif & Yavin ⋄ Incarcération ⋄ Passion inavouée ✰ (MAJ ✎ 23.02)
▴ WILHUFF T. (6 - AU) 4 ABY ❘ Post-Bataille d'Endor ⋄ Krennic a trahi l'Empire et est un agent important de la NR ⋄ Tarkin est arrêté ⋄ Krennic et Tarkin sont des ex-amants ⋄ Interrogatoire ✰ (MAJ ✎ 28.03)
▴ WILHUFF T. (7 - AU) 2022 ❘ Sur l'île ⋄ Krennic et Tarkin sont en couple ⋄ Leurs souvenirs sont revenus ✰ (MAJ ✎ ??.??)
▴ WILHUFF T. (8 - AU) 2022 ❘ AU!Moderne ⋄ Krennic et Tarkin sont associés de leur start-up ⋄ Passion refoulée ⋄ Galen a rompu avec Krennic ⋄ Voyage dans les îles ✰ (MAJ ✎ 17.03)
▴ WILHUFF T. (9 - AU) 4 ABY ❘ Suite AU!Prison ⋄ Douches ⋄ Incarcération ✰ (MAJ ✎ 02.02)
▴ WILHUFF T. (10 - AU) -18 BBY ❘ Babysitting qui tourne mal ⋄ Krennic surveille le fils insupportable de Tarkin ✰ (MAJ ✎ 27.03)
“Feeling better now that we're through. Feeling better, cause I'm over you. I've learned my lesson, it left a scar. Now I see how you really are. I broke a heart, that's gentle and true. I broke a heart over someone like you. I'll beg his forgiveness on bended knee. I wouldn't blame him if he said to me : You're no good, you're no good, you're no good. Baby, you're no good, you hear what I say.”(YOU'RE NO GOOD •• PLASTISCINES)
15.10.22 ▴ CHALET PRIVE D’ORSON KRENNIC, RESIDENCE SECONDAIRE, DANS LES MONTAGNES DE L’ÎLE --- (( NSFW ))
Orson Krennic est furieux. Hors de lui comme il ne l’a jamais été de toute sa vie. Ou presque. Le dernier souvenir aussi violent remonte à sa propre mort, allongé sur le sol en bitume de la base de recherches impériale de Scarif, les yeux impuissants levés sur le ciel bleu et dégagé de nuages, avant que l’éclat verdoyant et électrifiant de l’Etoile de la Mort ne ravage tout en un simple battement de cil. Sa propre mort est un souvenir encore cuisant pour Orson. Ce n'est pas le seul souvenir qui lui reste en travers de la gorge. Il se souvient très distinctement de l’état de sa fureur après avoir découvert la trahison honteuse et amère de Galen Erso, sur la planète Eadu. Orson Krennic est furieux comme il ne l’a jamais été pour une chose bien simple. Galen Erso l’a trompé depuis le début. Pour un manipulateur, quelque peu menteur pathologique comme Krennic, c’est un comble. Une humiliation cuisante qui le poursuit encore maintenant, environ deux semaines après le retour de l’intégralité de ses souvenirs.
Confronté à l’inévitable, Krennic a préféré fuir comme un lâche, au lieu de partir au front. Détruire une bonne fois pour toutes Galen Erso. Il ne l’a pas fait, parce qu’il est profondément bousillé de l’intérieur. Les vautours peuvent désormais dévorer ses restes, plus rien n’a d’importance à ses yeux, pas même sa légendaire rivalité avec Wilhuff Tarkin. Tarkin doit bien rire, de là où il se trouve, dans les hauteurs de son incroyable manoir, auprès de sa ravissante épouse. Orson met un point d’honneur à fuir toutes ses responsabilités, celles qui le lient à l’ancien Grand Moff comprises. Il fuit, il déserte, il se recueille. Que peut-il faire de plus ? Pleurer sur son sort ? En récupérant de force Galen Erso sur la planète Lah’mu, dans leur monde, Orson Krennic a signé son arrêt de mort. En prenant l’ancien scientifique en otage, après avoir massacré sa famille sans la moindre empathie ou pitié, Orson Krennic a précipité sa propre fin. Il a cru en la capacité de pardon, en la bienveillance de son plus vieil ami. Il n’a jamais cru Galen capable de le détruire de l’intérieur, et c’est pourtant ce que ce dernier lui a fait durant treize longues années. Galen Erso n’a pas non que compromis le projet de toute sa vie à son insu. Galen Erso lui a brisé le cœur en mille morceaux. Galen Erso l’a manipulé et lui a laissé croire en l’existence de sentiments profonds dépassent le cadre amical. Galen Erso lui a même fait croire… qu’il l’aimait. Krennic, désirant lire enfin ce qu’il a toujours ardemment voulu, l’a naïvement ou bêtement cru. Cela ne s’est pas fait sans heurts. Krennic s’est opposé autant que possible en arguant tenir à ses projets et ses aspirations plus que tout. Il a refusé la possibilité de se laisser distraire un seul instant par des bagatelles. Il a toutefois cédé, impuissant. Tout n’était qu’un putain de jeu. Un putain de piège. Orson Krennic a plongé la tête la première et aujourd’hui, il est brisé. Comme une statue de cristal. Avec le recul, Krennic réalise qu’il le voulait si fort. Il voulait si fort que Galen Erso consente enfin à vouloir une forme d’intimité entre eux. Il convoitait si fort l’amour de Galen Erso. Il voulait que Galen Erso l’aime. Là fut sa faiblesse.
Les doigts de l’impérial se mettent à caresser distraitement les pourtours d’un large verre à vin, pour l’instant vide de toute substance. Krennic observe le bouchon de la bouteille de vin rouge. Un vieux Pinot noir. Cela fait vingt minutes que Krennic qu’il laisse son vin décanter un peu, afin de prendre la température ambiante de la pièce. Le voile dans ses yeux est teinté, non pas seulement de chagrin ou d’amertume, mais aussi de tentation. Il n’a pas pu autant depuis… ses derniers jours sur cette île comme amnésique. Par le passé, sur cette île en tout cas, Krennic a été un alcoolique notoire. Maniaco-dépressif, tourmenté, obscur. En reprenant enfin possession de ses véritables souvenirs et sa vie, il a envoyé valser cette identité fabriquée infâme et humiliante. Une identité qui a fait la joie malsaine de Wilhuff Tarkin. Cela fait des mois qu’il touche à peine à la boisson, sauf en quelques rares occasions. Il a voulu se sevrer, comme une manière de rompre avec son « autre lui ». Mais là, maintenant, chagriné et brisé, ces vieux démons de l’île l’entourent et lui chuchotent de se laisser tenter. Rien qu’une fois. Une dernière cuite, et tout partira. La douleur qu’il ressent dans sa cage thoracique disparaîtra comme par magie. A chaque fois qu’il essaie de se raisonner, le même constat implacable s’impose à lui : Galen Erso a joué avec ses sentiments. Honteusement, cruellement, durant des années. Dire qu’il a souhaité l’épouser. Dire qu’il l’a demandé en mariage à deux reprises. Quel abruti. Quel putain d’abruti. Soupirant, Orson s’en empare sans plus attendre pour remplir de moitié le verre qui le tente déraisonnablement. Il boit ensuite, sans prendre la peine de savourer l’amertume de son breuvage rouge. Il boit, comme du petit lait ou une bouteille d’eau minérale. Il boit les yeux fermés pour se désaltérer la gorge, mais celle-ci le démange, s’asséchant encore plus. Elle pique, elle lance. Krennic boit encore et termine un premier verre, avant de s’en resservir un second. Il recommence le rituel jusqu’au troisième verre de vin. Ce n’est qu’au bout du quatrième que la douleur s’estompe peu à peu. Les battements chaotiques de son palpitant ralentissent enfin, et les muscles de son corps semblent progressivement se relâcher. Krennic soupire, armé de sa bouteille et son cinquième verre dans l’autre main. Il se dirige jusqu’au petit balcon donnant sur une vue imprenable d’un lac à l’eau trouble, derrière les grands chênes centenaires qui encadrent son chalet de montagne. Son petit coin de paradis. Son refuge. L'autre Orson Krennic, en tout cas, a considéré cet endroit situé au milieu de nulle part comme une sorte de refuge. Pour un écrivain taciturne et asocial. Le vrai Orson Krennic a nié la beauté naturelle du lieu pendant des mois. Il commence tout juste à l’apprécier, maintenant qu’il se trouve au pied du mur.
Accoudé à la rambarde en bois de son balcon, Krennic observe depuis le deuxième étage de son chalet les environs. Il referme ses doigts, d’une seule main, puisque l’autre s’attache encore à faire ce familier trajet entre ses lèvres et la rambarde sur laquelle il repose son verre. Vers sa droite, il peut voir le petit sentier qu’il a précédemment emprunté en arrivant. Ce même sentier qu’il a remonté pour aller récupérer quelques morceaux de bois, afin d’entretenir le feu ardent de sa très vieille cheminée située dans le salon. Vers sa gauche, l’accès au lac, un coin parfait pour la pêche, le camping et les randonnées en forêt. Krennic se fait la réflexion qu’il s’y rendra probablement en fin de journée, afin de passer le temps. Il n’a plus rien à faire désormais. Krennic a pris quelques jours de repos, loin de l’effervescence de la vie citadine pour se ressourcer et réfléchir au sens de sa vie. Réfléchir à Galen Erso. Que doit-il faire de sa relation ? La bazarder. Orson a perdu toute confiance en son amant. C’est le meilleur choix qui s’offre à lui, même s’il est également le plus douloureux. Krennic soupire pour la énième fois en aspirant une profonde bouffée d’air pur et frais, l’air familier des montagnes. L’odeur du bois, du feu qui crépite à quelques étages plus bas, des forêts, du vin et de l’humidité lui monte rapidement à la tête. Il s’ennuie. Désespérément. Il s’ennuie, mais plus pour longtemps.
Krennic est agité, ses beaux yeux bleu océan luisent en direction de l’horizon. Il n’est pas concentré dans sa contemplation des bois environnants. Galen Erso est dans chacune de ses pensées. Dans chacun de ces arbres. Dans chacun de ses longs soupirs si mélancoliques. Toute cette affaire est si incroyablement nauséeuse de romantisme. Galen Erso est un point sensible, encore. Krennic soupire pour la cinquième fois, tout en sirotant quelques gorgées de son vin rouge en maudissant le lac qui entoure les bois derrière son chalet. Il maudit ces grands arbres centenaires, la mousse qui recouvre leurs troncs. Il maudit cette vie en pleine nature. Orson Krennic n’a rien à faire ici. Ce n’est qu’un enfant pourri gâté, précieux et prétentieux, affublé d’une cape comme de l’illustration d’un terrible narcissisme, attaché à son confort matériel et à la civilisation urbaine. Que vient-il donc foutre ici, en pleine nature ? A-t-il une tête de campeur expérimenté, d’amoureux de la flore ? Un long soupir nostalgique s’échappe de ses lèvres. Orson Krennic est là pour trouver un peu de réconfort, loin de ses habitudes, loin de tout ce qui fait de lui un homme brisé et bloqué dans un sinistre opéra classique. Un amour non partagé, des corps et des traînées de sang, des trahisons brutales des deux côtés, une amitié vieille de trois décennies. Galen Erso et Orson Krennic sont merveilleusement bien assortis. Leur amitié, tout comme leur histoire d’amour est une tragédie en plusieurs actes. Ils viennent de terminer le dernier. C’est la fin. Le dernier acte. La rupture. La mort. Krennic rompt avec ses démons, il trouve enfin la force en lui de dire « stop ». Galen Erso est une erreur. Galen Erso ne l’aime pas. Galen Erso est un putain de traître depuis le début. Son Etoile de la Mort, Scarif, ces treize années passées ensemble. Tout est la faute de Galen Erso. Enfin, il ouvre les yeux, et enfin, il prend l’amère et juste décision de se séparer de cet encombrant passé.
Un bruit de pneus trouble soudainement le cours de ses pensées noires et pathétiques. Une voiture se gare, tout près de son Range Rovers, dans le sentier forestier donnant accès à son chalet de vacances. Krennic se renferme comme une huître. L’expression de son visage est des plus sinistres. Tous ses muscles se tendent, après avoir reconnu la plaque d’immatriculation de la voiture de son plus vieil ami. Galen, ici ? Comment Galen l’a-t-il trouvé ? Pensée stupide. Sur cette île, Galen Erso a été son plus proche ami. Galen Erso n’ignore rien de sa vie entière, de ses biens mobiliers ou immobiliers, ainsi que de ses refuges cachés. Orson peste et jure, du haut de son balcon. Il porte son verre à ses lèvres muées en une moue boudeuse quelques secondes, afin de boire encore un peu. Galen n’est pas là simplement pour lui rendre ses affaires ou pour le saluer amicalement. Orson n’ignore pas le but de sa présence, après les messages froids qu’il lui a fait parvenir en désirant mettre un terme à toute relation entre eux, – qu’elle soit romantique, amicale ou même professionnelle. Orson ne fait aucun geste. Il ne descend pas de son balcon. Il ne lui fera pas le plaisir de l’accueillir. Il se contente de guetter la silhouette carrée de Galen au fin fond du sentier. Plus Galen s’approche, plus il lui devient difficile de contenir ses émotions. Les battements redoublent de plus belle. Son cœur bat avec frénésie. Ses mains sont désormais bien moites, si bien que ses doigts relâchent quelque peu le pied du verre qui manque de s’écraser à plusieurs mètres plus bas. Galen arrive. Galen veut lui donner des explications. C’est ce qu’il n’a eu de cesse de lui rabâcher dans ses messages vocaux ou dans ses correspondances laissées sans réponse. C’est à peine si Krennic a pris le temps de lire ou d’écouter ces messages dans leur intégralité. Orson n’est pas prêt à entendre les explications de son plus vieil ami, devenu son pire ennemi. Les dés sont jetés. Il ne désire plus entretenir le moindre lien avec le scientifique. Galen Erso a détruit l’Etoile de la Mort. Galen Erso a brisé son cœur. Galen Erso lui a menti du début à la fin. Galen Erso l’a bien dupé, comme un maître dans l’art du mensonge et de la manipulation. Galen Erso a forcé une intimité entre eux, malgré ses réticences et ses incertitudes. Galen Erso a joué avec ses sentiments, en ayant bien conscience de la nature de ces derniers. Galen Erso lui a même fait croire qu’il l’aimait. Et cela, c’est bien le pire de tous ses mensonges.
ஃ Haven't they suffered enough? But you can't get enough of shutting down systems for personal gain. If you mess with things selfishly, they're bound to come undone. Do you get off on pain? We're not pawns in your game. – Commander In Chief (demi lovato) ஃ
Galen Erso
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▿ Date de naissance : 16/02/1976
▿ Age : 48
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“You realize that he’s never going to stop looking for you, Galen. You’re in his blood, crystal research or no. He’s never going to let go of you entirely.”
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Dim 30 Oct - 23:31
Beg for my forgiveness
forgiveness
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Il a tant de fois cherché à le contacter. Il s’est heurté à un mur, au silence. Un silence insoutenable. Les rôles se sont inversés. Fut un temps où c’était Orson qui recherchait à ce point la présence et l’attention de Galen. Fut un temps où c’était lui qui avait des choses à se faire pardonner. N’est-ce pas toujours le cas ? Quelque part oui… Galen aura dû déployer des trésors de compréhension de résignation pour consentir à passer outre les trop nombreux crimes commis par Orson. Il avait voulu faire table rase malgré tout. Leurs expériences, si nombreuses, si incompréhensibles, dans ce nouveau monde l’avaient convaincu de la nécessité pour eux de vivre enfin ce qu’ils s’étaient refusé de vivre pendant si longtemps. Car ces sentiments étouffés, mis sous clé, avaient causé leur perte à tous les deux. Aujourd’hui, Galen est prêt à l’accepter, à l’assumer, au risque de perdre définitivement l’affection et l’estime de sa propre fille. Il a fait son choix, le choix d’aimer Orson envers et contre tout, et voilà qu’à l’instant même où il pense être enfin en paix avec cette éprouvante décision, c’est Orson qui le chasse, qui le fuit. Galen n’est pas fier de ce qu’ont été ses manœuvres envers Orson après la mort de Lyra. Il songe que s’il lui a fallu si longtemps pour s’en souvenir, c’est parce qu’il avait été bien incapable de les assumer pour commencer. Il n’est pas le héros de l’histoire. Il n’y a pas de véritable héros dans cette histoire. C’est à lui d’assumer ses torts à présent. Et cela lui est chose bien plus difficile qu’il ne l’avait soupçonné. Les mensonges, la manipulation, avaient été l’apanage d’Orson pendant si longtemps. Lui rendre la pareille pourrait être considéré comme un juste retour des choses, pourtant, Galen culpabilise, il culpabilise terriblement, et à la pensée qu’Orson ne veuille plus jamais rien avoir à faire avec lui, il se sent démuni. Si Galen perd Orson, il perd tout. Orson est tout ce qu’il lui reste. Tout ce qu’il lui restait. Sans lui, il n’a plus rien. Sans lui, il n’est plus rien.
Galen a longuement relu le dernier message, long, violent, accusateur, qu’Orson a bien voulu lui adresser. Ce dernier était clair, net, précis. Orson ne veut plus rien avoir à faire avec lui. Mais tout comme Orson n’avait pas voulu accepter les adieux de Galen à l’époque, Galen refuse de respecter les adieux d’Orson… du moins pas tant qu’ils n’auront pas parlé, vraiment parlé. Si Orson lui apprend qu’il se rend à la montagne pour quelques jours, Galen veut croire que ce n’est pas sans raison, que c’est parce que, indirectement, Orson veut qu’il le retrouve. Est-ce que ce n’est pas absurde que de raisonner ainsi ? Probablement que oui, et Galen n’est pas sans l’ignorer, mais il se raccroche aux maigres branches qu’il trouve encore sur son chemin avec le sentiment de n’avoir plus qu’elles. Il a besoin d’Orson… et il est prêt à tout pour le récupérer. Galen connaît tout de la vie d’Orson à présent. L’ancienne comme la nouvelle. Il sait où le trouver. Si personne d’autre, peut-être, n’aurait été capable de localiser l’endroit où il s’est réfugié, pour Galen, c’est une évidence. Le trajet en voiture qui le conduit jusqu’au chalet privé où Orson a choisi de le fuir est consacré à la réflexion, il révise son discours, cherche la meilleure manière de pallier tous les arguments qu’Orson lui opposera forcément. Galen veut lui prouver combien il l’aime, et à quel point il est important pour lui. Il veut surtout lui faire entendre qu’il l’a toujours aimé, que tout n’était pas qu’un mensonge de sa part, que ses stratégies n’auraient guère été possibles s’il ne lui était à ce point attaché. Des jours et des jours qu’ils ne se sont pas parlé, mais toutes les pensées de Galen ont convergé dans sa direction, encore et toujours. Il est incapable de faire ou de penser à autre chose. Orson Krennic accapare la moindre de ses pensées. Il veut que ce ne soit pas en vain.
Enfin il arrive. Au moment de garer le véhicule, il comprend ne pas s’être trompé : de la fumée s’échappe de la cheminée, et il aperçoit la silhouette d’Orson, accoudé à la rambarde du balcon. Il ne peut en avoir la certitude d’où il se trouve, pourtant, il est convaincu que son regard le transperce avec autant d’intensité que s’il était en mesure de concrètement le poignarder. Son cœur bat la chamade, tous les discours qu’il a répétés en chemin ont déserté, d’un coup d’un seul, son cerveau qui ne semble plus en mesure de réfléchir efficacement. Il a tant de choses à lui dire… et il redoute de ne pas savoir lui parler, il redoute que cette fois, rien ne puisse réparer ce qui a tant de fois été brisé. Leur relation est si fragile, déjà… elle ne tenait qu’à un fil ténu, mais elle tenait, miraculeusement, et Galen aurait été capable de donner sa vie pour la préserver. Galen quitte son véhicule. Orson ne bouge pas, il reste installé au balcon, ce qui aux yeux de Galen est chose vaguement rassurante. Il ne s’est pas enfermé d’office à l’intérieur, lui refusant même un regard. Il est là, bien présent. Si figé, certes, qu’il ressemble à une statue, cimentée au balcon, mais bel et bien présent malgré tout. Là pour l’entendre, du moins si la voix de Galen porte suffisamment pour qu’il sache l’écouter. Le voilà maintenant, sous son balcon, comme une parodie de Roméo et Juliette absurde, mais qu’il joue comme si ça devait être la plus grande prestation de toute son existence.
"Je dois vraiment te parler, Orson." Il l’observe, et son regard est implorant. "Je sais, tu ne veux plus rien avoir affaire avec moi. Je ne te demande pas de me faire entrer, je ne te demande pas de me pardonner, je te demande juste de m’écouter. Ecoute-moi, et ensuite tu pourras décider de ne plus jamais avoir affaire à moi. Je te promets de disparaître de ta vie pour de bon." Et même si cette idée lui tord le cœur, il y est bel et bien décidé. Ce n’est pas un mensonge, une manigance, uniquement un besoin de lui faire entendre le fond de sa pensée une bonne fois pour toutes. "Je ne vais pas prétendre ne pas avoir voulu manipuler tes sentiments à ma guise, ce serait mentir…" Voilà qui lui fait courir le risque de voir Orson, déjà si fermé, se refermer plus encore. Raison pour laquelle il enchaîne aussi vite qu’il le peut. "Tu m’avais tout pris, et oui, j’ai voulu me venger… j’ai voulu endormir ta confiance… j’ai voulu faire ce qui me semblait juste, mais Orson… Je n’aurais jamais été capable d’aller aussi loin si ce que je ressentais pour toi n’était pas aussi fort. Je n’aurais jamais pu abuser de ton affection si je n’éprouvais pas la même en retour. Je t’aime Orson. Je t’aime depuis… toujours, même si je n’ai pas… je ne voulais pas en prendre conscience." Il marque une pause. "Pourquoi est-ce que je serais encore ici, sinon ? Quel serait mon intérêt, hein ? Si vraiment je voulais tout te prendre, pourquoi est-ce que je viendrais implorer ton pardon ? Je t’aime." Il ne l’a jamais dit aussi souvent, et avec autant de conviction. "Je t’aime et j’ai besoin de toi. S’il te plaît… laisse-moi entrer, au moins…"
▿ Métier : Ex-romancier de génie, auteur de best-sellers et désormais ingénieur en armement à Mordor Industries depuis fin 2022 • Critique littéraire à ses heures perdues • Expert en science-fiction
▿ Quartier : Baker Street Avenue, dans un appartement en colocation avec son fiancé, Galen Erso.
▿ Côté cœur :
― Krennic laughed to ease the mood. “You know what I find interesting – or maybe ironic is the word. It’s that each of us wants what’s best for you. In a way, we’re competing to make you happy, as old-fashioned as that sounds. And each of us has a different idea about what you should be doing. (…) and I maintain that you’re meant for bigger things, and will continue to do whatever I can to bring opportunities to your attention.” Galen smiled thinly. “Don’t think I don’t appreciate it.”
(CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
― “We have to put some meat back on those bones of yours,” he said as he crossed the cabin to Galen, “but I think I could get used to the beard.” (Orson Krennic to Galen Erso – CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
― Was Galen to become the prize in a contest between them? Well, hadn’t he always been that? (Orson Krennic about Galen Erso and his rivalry to Lyra Erso – CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
••• ❝ i'll never stop looking for you. i'll never let you entierly. you’re the only truth in a sea of lies. you're in my blood. now and forever. ❞
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― Beings had been known to hide on Coruscant for a lifetime, but Galen wouldn’t be one of them. He wouldn’t be able to stay away from his research. He would have a change of heart. He would turn himself in. He would reach out… The anger and despair he had felt in the air-speeder returned and settled on him like a great weight. “Galen,” he said, as if orphaned. Then: “Galen!” shouting it to the busy sky. (Orson Krennic about Galen Erso – CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
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••• « It’s just so hard not to think of you...
think of where you are.
My Stardust, my Death Star. »
▿ Dons/capacités/pouvoirs :
▿ L’Étoile de la Mort
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▵ LAME IVDU TAROT ○ L'EMPEREUR
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AUTORITÉ ╳ ACTION ╳ POUVOIR ╳ DIRECTION ╳ VOLONTÉ ╳ PERSÉVÉRANCE ╳ ENTÊTEMENT ╳ PUISSANCE ╳ TYRANNIE
—⥼ ※ ⥽— « We were on the verge of greatness. »
-(O)rson (C)allan (K)rennic-
« I don't have to sell my soul. He's already in me. I wanna be adored. I don't need to sell my soul. He's already in me. I wanna be adored. You adore me. I wanna be adored. I gotta be adored. » ( i wanna be adored ϟ the stone roses )
« I used to roll the dice. Feel the fear in my enemy's eyes. Listen as the crowd would sing: now the old king is dead ! Long live the king ! One minute I held the key. Next the walls were closed on me and I discovered that my castles stand upon pillars of salt and pillars of sand.
People couldn't believe what I'd become. Revolutionaries wait for my head on a silver plate. Just a puppet on a lonely string. Who would ever want to be king.
┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ I used to rule the world.
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Seas would rise when I gave the word. Now in the morning I sleep alone. Sweep the streets I used to own. For some reason I can't explain, once you'd gone there was never, never an honest word.
┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ That was when I ruled the world. » ( viva la vida ϟ coldplay )
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it's his project.
it's his life.
it's his everything.
it's the death star.
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▴ WILHUFF T. (1 - AU) -0 BBY ❘ Krennic survit à Scarif ⋄ Retrouvailles explosives ✰ (MAJ ✎ 23.02)
▴ WILHUFF T. (2 - AU) -10 BBY ❘ Krennic a une liaison cachée avec le fils de Tarkin ⋄ Réalité dans laquelle Garoche est en vie ✰ (MAJ ✎ 09.10)
▴ WILHUFF T. (3 - AU) -31 BBY ❘ Jeunesse de Krennic à Brentaal ⋄ Tarkin est enseignant ⋄ Relation professeur-élève ✰ (MAJ ✎ 23.02)
▴ WILHUFF T. (4 - AU) -13 BBY ❘ Galen Erso est mort ⋄ Tarkin est amoureux de Krennic ⋄ Obsessions ✰ (MAJ ✎ ??.??)
▴ WILHUFF T. (5 - AU) 4 ABY ❘ Post-Bataille d'Endor ⋄ Tarkin et Krennic ont survécu à Scarif & Yavin ⋄ Incarcération ⋄ Passion inavouée ✰ (MAJ ✎ 23.02)
▴ WILHUFF T. (6 - AU) 4 ABY ❘ Post-Bataille d'Endor ⋄ Krennic a trahi l'Empire et est un agent important de la NR ⋄ Tarkin est arrêté ⋄ Krennic et Tarkin sont des ex-amants ⋄ Interrogatoire ✰ (MAJ ✎ 28.03)
▴ WILHUFF T. (7 - AU) 2022 ❘ Sur l'île ⋄ Krennic et Tarkin sont en couple ⋄ Leurs souvenirs sont revenus ✰ (MAJ ✎ ??.??)
▴ WILHUFF T. (8 - AU) 2022 ❘ AU!Moderne ⋄ Krennic et Tarkin sont associés de leur start-up ⋄ Passion refoulée ⋄ Galen a rompu avec Krennic ⋄ Voyage dans les îles ✰ (MAJ ✎ 17.03)
▴ WILHUFF T. (9 - AU) 4 ABY ❘ Suite AU!Prison ⋄ Douches ⋄ Incarcération ✰ (MAJ ✎ 02.02)
▴ WILHUFF T. (10 - AU) -18 BBY ❘ Babysitting qui tourne mal ⋄ Krennic surveille le fils insupportable de Tarkin ✰ (MAJ ✎ 27.03)
“Feeling better now that we're through. Feeling better, cause I'm over you. I've learned my lesson, it left a scar. Now I see how you really are. I broke a heart, that's gentle and true. I broke a heart over someone like you. I'll beg his forgiveness on bended knee. I wouldn't blame him if he said to me : You're no good, you're no good, you're no good. Baby, you're no good, you hear what I say.”(YOU'RE NO GOOD •• PLASTISCINES)
15.10.22 ▴ CHALET PRIVE D’ORSON KRENNIC, RESIDENCE SECONDAIRE, DANS LES MONTAGNES DE L’ÎLE --- (( NSFW ))
Accoudé à la rambarde du balcon, Orson Krennic observe l’horizon d’un air circonspect. Galen Erso se trouve sous ses yeux vidés de toute émotion positive, pour ne laisser place qu’à une haine dévorante. Si profonde, qu’il se noie dans ses propres ténèbres. Krennic foudroie de son regard bleu glacé le visage pâle aux traits tirés de celui qu’il a pris pour amant, il y a bien des années de cela. Ce sombre traître qui se fraie un chemin entre les arbres, sur le petit sentier couvert de boue et de cailloux qui donne accès à son domaine. Au lieu de s’enferme à double tours, il se contente de balayer la forêt d’un regard furtif et vague. Éteint, perplexe. Galen est venu. Galen a su où et comment le trouver. Quelque part, c’est assez flatteur. Krennic n’affiche aucun sourire, pas même léger, pour le récompenser de cet effort, mais son cœur le fait à sa place. Il se contracte, se serre douloureusement dans sa cage thoracique, jusqu’à le priver momentanément d’oxygène. Krennic retient son souffle en voyant son ancien amant et plus vieil ami dans toute la galaxie se positionner face à lui, déposant métaphoriquement un genou au sol. Une parodie ridicule de Roméo et Juliette.
Bien sûr, Orson s’attend à quelque chose de sa part comme… « Je dois vraiment te parler, Orson. » Voilà. Galen Erso vient de prononcer les mots qui traversent son esprit à cet instant. Dans d’autres circonstances, Krennic aurait été capable de se dire qu’il s’agit bien d’un signe du destin. Un signe pour dire qu’ils sont faits l’un pour l’autre, mais nous ne sommes pas « dans d’autres circonstances ». Krennic est fou de rage, même s’il demeure figé comme une statue de glace, du haut de son balcon. En position de supériorité. Il a eu bien le temps d’extérioriser sa colère ces deux dernières semaines. Il a hurlé, jeté, tapé vigoureusement sur les touches de son smartphone des messages incendiaires et assassins, et s’est finalement enfermé dans un long et profond mutisme en claquant la porte au nez de Galen Erso. Il a récupéré l’ensemble de ses affaires et les a déposés dans un carton aux pieds de son immeuble, à Baker Street Avenue. Toutes les affaires de Galen laissées chez lui. Plus jamais. Plus jamais on ne le dupera comme Galen Erso l’a dupé.
Ni le regard implorant de Galen, ni le ton plaintif de ses paroles mièvres ne suffiront à lui faire entendre raison. Krennic est bien décidé à ne jamais plus ouvrir la porte ou même la moindre fenêtre pour Galen. « C’est terminé, Galen. Rentre chez toi. » souffle-t-il d’une voix probablement peu portante, puisque l’intéressé enchaîne immédiatement avec un discours particulièrement larmoyant. Krennic plisse ses yeux méchants dans sa direction, afin de scruter chaque détail de son visage, chaque expression de sa bouche, chaque tic. Il s’attend à le voir fondre en sanglots d’un instant à l’autre. Cela n’arrive pas. Au lieu de cela, Galen Erso lui délivre sans doute la plus belle déclaration d’amour de toute son existence, et même au-delà. Il lui donne des explications. Il l’aide à tourner la page. Un cadeau empoisonné. « Je sais, tu ne veux plus rien avoir affaire avec moi. » A peine Galen eut-il prononcé ces mots, que Krennic ricane moqueusement du haut de son imprenable balcon, et dans le même temps, ses doigts se referment sur le pied de son verre à vin. Avec nervosité, il porte son contenu à ses lèvres afin de le goûter pour oublier les absurdités de son ami. Il les humecte doucement, avant de laisser le doux breuvage amer couler le long de sa trachée à la manière d’une longue plainte. Il claque ensuite la langue contre son palet. Avec énergie. « Perspicace, Erso. » marmonne l’ancien architecte en haussant les épaules avec désinvolture, le regard plongé en direction du lac qui se trouve derrière une zone boisée, plus sauvage que le reste. Il se fait la réflexion qu’une partie de pêche lui ferait sans doute le plus grand bien. Il doit apprendre à conserver son self-control. Erso trouble la quiétude de ses pensées, lorsqu’il reprend la parole avec l’intention d’attendrir son égo meurtri. « Je ne te demande pas de me faire entrer, je ne te demande pas de me pardonner, je te demande juste de m’écouter. Écoute-moi, et ensuite tu pourras décider de ne plus jamais avoir affaire à moi. Je te promets de disparaître de ta vie pour de bon. » Est-ce qu’il peut sincèrement accorder du crédit à cette promesse ? « Des promesses… Toujours les mêmes… » grommèle-t-il dans sa barbe de quatre à cinq jours. Orson reste figé sur son balcon, un verre dans la main. De temps à autres, il le remplit intégralement avec la bouteille de Pinot noir, positionnée au-dessus de la rambarde. Des promesses que Galen Erso est incapable de tenir, en fin de compte. Des promesses qu’il lui a maintes fois vendues, avant de révéler sa véritable nature manipulatrice. Galen Erso n’est pas l’homme qu’il dit être, ou du moins, ne l’est-il plus. Orson Krennic s’est fourvoyé un nombre incalculable de fois, et bien que ces sanctions demeurent justifiées, elles restent infâmes et cruelles.
Krennic ne parvient pas à tourner la page, pardonner ce qu’il s’est passé entre eux. Ce qu’affirme Galen le met dans une colère encore plus noire : « Je ne vais pas prétendre ne pas avoir voulu manipuler tes sentiments à ma guise, ce serait mentir… ». Lèvres pincées en une moue boudeuse, sourcils froncés, ce sont précisément ces mots qui achèvent le peu de scrupules de l’impérial. Cette fois, Krennic le dévisage furieusement. Il a cherché à éluder ses yeux, à regarder n’importe où, qu’il s’agisse du lac, de son verre, de la bouteille ou même du petit sentier derrière son chalet, plutôt que de contempler Galen Erso de front. Mais là, ces mots éveillent en lui quelque chose de malfaisant. Une pulsion longtemps contenue, prête à se transformer en une explosion de rage. Il répond à sa manière, soit en terminant d’une traite son verre de vin, se forçant même à savourer le liquide rougeâtre pour s’empêcher de vomir. La douleur sourde qu’il éprouve tambourine dans ses tempes, elle coule dans ses veines comme le plus terrible des acides. Tant de sentiments violents s’entremêlent en lui : de la colère, de la rancune, du chagrin, de la jalousie… Les blessures d’égo couplées à celles du cœur sont considérées comme les pires de toutes. Pour Orson Krennic, tout se mélange, tout est lié. Il se retient de couper Galen dans son élan en se resservant un nouveau verre de vin rouge, décidé à ne plus lui faire le plaisir de lui offrir son regard voilé de tristesse.
La suite du discours n’est en soi pas surprenante, ce sont des explications qu’Orson s’est attendu à entendre de la bouche du scientifique. Toujours les mêmes reproches. Les mêmes raisons. Certes, Krennic est un monstre d’égoïsme. Certes, il a détruit sa vie. Certes, mais… Jouer sur ses sentiments et prétendre en être pourvu… est incohérent à son sens. Galen affirme n’avoir été capable d’une telle duperie sentimentale qu’en raison de la profonde affection le liant à Orson. Si tel est le cas, pourquoi ne pas s’être tout bonnement rallié à sa cause ? Si Galen l’aime autant qu’il le prétend, pourquoi le blesser et le briser par tous les moyens ? Pourquoi ne pas juste écouter ses sentiments et leur offrir une meilleure vie, une chance d’être heureux à deux dans une relation épanouie et équilibrée ? Pourquoi remettre une pièce dans le jukebox ? Pourquoi le trahir, s’il l’aime ? Krennic a certes accompli des atrocités, mais n’a jamais prétendu être ce qu’il n’est pas. Il a toujours été le monstre d’égoïsme. Galen Erso ne l’a jamais vraiment regardé tel qu’il est au fond de lui, se leurrant et préférant voir des traits de caractère ou des comportements plus arrangeants. S’être confronté à la vraie nature de son meilleur ami l’a profondément troublé et blessé, mais sa vendetta reste aux yeux d’Orson déraisonnable. « Il y a toujours d’autres solutions, Galen. » dit-il enfin pour lui-même, après avoir laissé planer un long silence pesant. Il boit encore. Et encore. Il se parle à lui-même, il grommèle, il écoute en serrant la mâchoire et les dents.
« Pourquoi est-ce que je serais encore ici, sinon ? Quel serait mon intérêt, hein ? Si vraiment je voulais tout te prendre, pourquoi est-ce que je viendrais implorer ton pardon ? Je t’aime. » Galen lui pose enfin une question qui mérite un éclaircissement. Krennic s’est montré hautain, presque infantile, devant le discours émouvant de son plus vieil ami. Il a refusé d’y prêter une attention sérieuse, en répondant par des murmures colériques et des grognements, parfois même par des ricanements. Il n’a eu de cesse d’exprimer un remarquable dédain. Jusqu’à maintenant. Galen Erso attire son attention. C’est bien vrai. Pourquoi est-il là, si ce n’est pour lui ? Orson ne pense pas que les sentiments de Galen sont faussés ou calculés. Il le pense sincère, et encore plus maintenant que Galen lui affirme l’aimer d’une voix claire, sans trembler. Ce qui le dérange, au fond, c’est surtout le fait que Galen prétend l’avoir aimé depuis le départ et lui avoir malgré cela causé du tort. Krennic confesse préférer l’autre théorie, selon laquelle Galen ne l’a jamais aimé dans leur monde d’origine, jusqu’à mettre les pieds sur cette île. Bien plus douce, plus confortable. Plus logique. Krennic aime les choses logiques, et là, il n’y a rien qui va. Rien qui lui permet de relier les informations, rien qui permet de panser ses blessures. « Je t’aime et j’ai besoin de toi. S’il te plaît… laisse-moi entrer, au moins… » Krennic éprouve un douloureux pincement au cœur chaque fois que Galen lui déclare qu’il l’aime. A chaque fois. Cela rempli son bas-ventre d’une chaude et réconfortante chaleur. Son cœur souffre, mais est à la fois comblé par tant d’attentions, de délicatesse, mais surtout d’acharnement. Galen le harcèle, Galen tient à le récupérer. Orson n'y est pas insensible, il prétend simplement l’être parce que les plaies encore béantes en lui peinent à cesser de saigner à grosse gouttes. Le trou qu’à laisser Galen Erso dans son cœur meurtri encore et toujours sa chair.
Une fois le discours de Galen terminé, Orson claque sa langue dans sa bouche, désapprouvant la plupart de ses arguments. Il prend le temps de peser le pour et le contre, juste avant d’apporter une réponse à son ami. Sa réponse est immédiate. Krennic récupère la bouteille de vin d’une main et la propulse par-dessus la rambarde de son balcon. Elle s’écrase au sol, à quelques centimètres du corps de Galen Erso, derrière un arbre. Le peu de liquide que cette dernière contient se répand intégralement sur l’herbe fraîche, la tâchant d’un rouge profond, légèrement violacé. Krennic n’a pas quitté une seule seconde le regard marron chocolat de Galen Erso au cours de cet acte de pure provocation. Il le teste, il veut voir jusqu’où Galen Erso est capable d’aller pour le reconquérir. Voilà sa réponse. Elle est d’une rare agressivité. Il ne parle pas, il se contente de jeter des choses. Cela est bien plus significatif de son humeur exécrable. Malgré le tourment de ses sentiments, l’impérial se focalise encore et toujours sur l’aspect le plus négatif et le plus destructeur des choses, parce qu’il est fait de ce bois-là. Autodestructeur, dangereux, passionné et violent. Orson Krennic prend et toujours les mauvaises décisions. C’est un impulsif, un grand enfant, un orgueilleux. Il ne cautionne pas de s’être fait mené en bateau durant treize longues années. C’est lui qui manipule, c’est lui qui ment, c’est lui qui dupe. Jamais l’inverse. « Tu as besoin de moi ? Quel dommage, Galen. Vraiment, quel dommage. » répond Krennic sur un ton sarcastique, après ce qui semble avoir duré des heures d’un silence pesant, durant lequel il en a profité pour boire son dernier verre. Il le balance enfin aux pieds de Galen dans un coup retentissant et une explosion de mille éclats de verre. « Pour toi. » corrige-t-il. « Parce que moi, je n’ai plus besoin de toi. J’en ai terminé avec toi, comme je te l’ai dit par écrit. Je n’ai pas changé d’avis, et ce ne sont pas tes misérables excuses qui changeront quoique ce soit. Il y avait d’autres moyens, Galen. Si tu m’aimais vraiment, comme tu le prétends aujourd’hui, tu… aurais fait les choses autrement. Tu ne m’aurais pas utilisé. Tu m’aurais rejoint, tu aurais été incapable de me détruire aussi… violemment. Tu aurais été incapable… de vouloir ma disgrâce… ou même ma mort. Peu importe, maintenant… Je n'en ai plus rien à faire, tu es le cadet de mes soucis. J’ai d’autres projets qui nécessitent toute mon attention. Bien plus grands encore. »Mensonges. Krennic est aussi incisif, parce qu’il espère pouvoir le blesser au plus profond de son être en représailles.
Toujours accoudé à la rambarde, Krennic commence à ressentir une douleur vive et aigüe au niveau de ses coudes, si bien qu’il s’en détache, pour venir y loger ses paumes. Orson referme chacun de ses doigts autour de cette dernière. « Pourquoi est-ce que tu es encore ici ? Je l’ignore, à toi de me le dire. Peut-être espères-tu obtenir quelque chose de moi que j’ignore encore. Peut-être désires-tu me détruire complètement, et que ce qu’il s’est passé dans notre monde ne te suffit pas. Peut-être pactises-tu même avec ce sombre ingrat de Wilhuff Tarkin, qu’en sais-je ? Je ne sais plus. Je croyais te connaître, Galen. Je le pensais sincèrement, mais je me suis fourvoyé. Tu n’es pas celui que tu prétends être. » martèle Krennic, en tapant du poing contre la rambarde en bois. Persuadé que Galen lui ment. Il ne le croit plus. Il en peut plus le croire. « C’est ta faute, Galen. » Il l’accuse en levant le poing en l’air. « Tu m’accuses de t’avoir tout pris, mais je ne t’ai pas pris tout ce que toi, tu m’as pris là-bas. » Sa virginité, le projet de trente ans de sa vie, sa dignité, son honneur, sa fierté, son amitié, sa carrière, sa vie, son amour. « Je t’ai peut-être trahi et menti, Galen, mais je n’ai jamais prétendu être quelqu’un d’autre. Alors que toi… Je suis l’homme que j’ai toujours été depuis notre première rencontre à Brentaal IV. Tu n’as juste jamais ouvert les yeux. Tu m’as laissé te convaincre et te berner durant toutes ces années. Tu le voulais. Tu voulais croire que j’étais quelqu’un d’autre. Tu voulais me croire, Galen. » Seule la vérité blesse, n’est-ce pas ? La voix d'Orson est grondante, comme les éclairs en plein orage. Elle porte dans les alentours, comme un écho lancinant et plaintif. Orson force sur ses poumons pour être certain que Galen Erso ne manque aucune syllabe. « Sais-tu ce qui m’achève le plus dans ton discours profondément émouvant ? Ce sont tous ces beaux principes auxquels je repense constamment et dont tu t’es gargarisé durant des années pour mieux m’enfoncer en marquant nos différences idéologiques et caractérielles, pour te donner l’air de m’être supérieur, pour finalement tous les balayer pour mieux me poignarder… Dire que tu me reprochais il y a encore quelques mois de détruire tout ce que j’aimais, alors que c’est exactement ce que tu m’as fait ? Quel pacifiste merveilleux fais-tu, Erso. Quel putain d’hypocrite et de manipulateur tu es au fond de toi. Bravo. Ce que tu as toujours été, au final… C’est moi qui ai eu les yeux bandés depuis Brentaal. » Erso. S’il emploie ce surnom, autrefois si affectueux, c’est qu’il y a encore de l’espoir, au fond. « Tu n’as donc aucun droit de me reprocher mes actes passés. Je suis exactement celui que j’ai toujours affirmé être. » répète Krennic en voulant affirmer ce point essentiel à ses yeux. « Même Wilhuff Tarkin s’est montré plus transparent que tu ne l’as jamais été. »Ouch. La pire insulte dans tout l’univers. Galen Erso n’ignore pas la haine viscérale qu’Orson Krennic éprouve pour l’ancien Grand Moff. (ouais enfin ça dépend des AU) S’il fait mention de ce dernier en ces termes, c’est que Krennic est profondément et puissamment en colère. « Va-t’en. Tu me fais perdre un temps que je n’ai pas. » crie-t-il en balayant les bois du revers de sa main, avant de faire volte-face et de s’enfermer à l’étage. Lorsque Krennic referme les portes de son balcon, celui qui donne sur sa gigantesque chambre, c’est avec un claquement sonore dramatique. Orson Krennic aime les entrées et les sorties théâtrales.
Toutefois, Krennic ne claque pas les portes dans le but de mettre un terme à leur conversation. Il fait cela dans le but de duper Galen, pour mieux le blesser. Ce qu’il compte faire, c’est simplement descendre les escaliers, traverser son salon et sortir par la grande porte de son chalet pour le confronter en face. Pas à l’intérieur, comme l’implore Galen Erso, mais dehors. En pleine forêt. Devant son chalet. Krennic refuse de le faire entrer, mais ils ont effectivement encore des choses douloureuses à se dire, avant de définitivement tourner la page de leur relation. Orson réalise qu’il a tout autant besoin que Galen d’extérioriser ses vieux démons et dévoiler ce qui se cache dans son cœur. Quelques minutes après avoir quitté son balcon, la porte s’ouvre. Il sort comme une tornade vengeresse depuis le rez-de-chaussée, et déambule sur le sentier d’un pas rageur, le regard accroché dans celui de Galen et l’expression sinistre, avec quelque chose dans le creux de son poing. Il est allé récupérer un objet entre temps pour le lui rendre de la pire des manières. Brutale, vulgaire et condescendante. « Regarde. Regarde bien, Galen ! » grogne-t-il en levant le bras gauche, lequel contient un précieux petit écrin en velours d’une grande marque de haute joaillerie. Un anneau en or blanc pour homme. Orson s’approche de plus en plus, désormais, quelques mètres seulement séparent leurs corps. « Ce que j’étais prêt à te dire, la dernière fois… Ce que je voulais te demander… Voilà ce que je comptais faire avant que nos souvenirs ne reviennent dans cette putain d’hallucination sur cette putain de saloperie d’île ! » jure-t-il, n’en pouvant sincèrement plus de ces retours incessants dans le passés et autres illusions d’optique.
Orson agite son écrin comme un désespéré, fou de rage. « Je comptais t’inviter au restaurant, ou même ici, et te l’offrir. Je voulais te demander de m’épouser. Je voulais que tu sois mien. Je voulais que tu portes mon nom. Je voulais que tu sois beaucoup plus que mon amant. Je voulais que tu sois quelqu’un pour moi avec une étiquette et tout le cérémonial qui va avec… Alors que tu sais… Tu sais très bien mieux que quiconque que je ne suis franchement pas le type à aimer les relations de couple, et encore moins les engagements comme… le mariage. » Non, absolument pas. Orson Krennic n’est pas le type à vouloir être en couple avec qui que ce soit. Il fuit, il ne s’attache pas. Il est bien trop narcissique pour cela. Craintif, aussi. C’est une tornade, un oiseau de nuit, un électron libre. C’est plutôt le type à fuir les schémas traditionnels, la vie de famille, le mariage ou les engagements sentimentaux. Ils en ont parlé, une fois. Galen lui a demandé, par le passé, ce qui le pousse tant à fuir le mariage. Orson a toujours considéré cela comme une perte de temps. Il n’a jamais voulu construire un foyer, cela ne l’a jamais intéressé. Et pourtant… A l’époque, Galen était marié à Lyra. S’il ne voulait rien d’autre, s’il se suffisait à lui-même, c’est parce qu’il désirait Galen Erso plus que n’importe quoi d’autre en ce monde. « J’étais prêt à des concessions pour toi. Parce que je savais… que tu avais besoin de quelque chose de plus. Comme tu avais avec Lyra. Tu as toujours été ce type-là… Tu aimes les relations officielles et les engagements. Tu voulais plus et je savais que si je ne te le donnais pas… Tu te lasserais de mon incapacité à m’engager sérieusement avec toi. Je ne voulais pas qu’on en arrive à cette extrémité, alors… Je voulais me sacrifier. Pour toi. » Quelle si belle manière de commencer une vie maritale que de commencer par l’idée d’un sacrifice. Krennic se comprend. Il ne l’a jamais envisagé avant Galen Erso. « Tu étais mon exception, Galen. Je me serais marié pour toi et pour personne d’autre. » admet-il en se stoppant momentanément pour pivoter à droite, puis à gauche. Il ne sait même plus vraiment où il en est. Orson est juste furieux. Déçu, humilié.
Il finit par jeter à Galen un regard plein de remords. Il emploie le passé et l’imparfait pour désigner ses sentiments ou leur relation. Encore une fois, cela est fait à dessein. Pour le détruire. Tester ses limites. S’il doit le récupérer, c’est à genoux qu’il devra s’y prendre. « Officiellement, cette fois, et comme je croyais que tu le méritais, avec un dîner excellent, un orchestre de jazz, et un voyage dans les bois… Ici, tu vois. Je voulais t’emmener ici pour fêter nos fiançailles. Je projetais de te faire l’amour tout un week-end. Il n’y aurait eu que nous… Parce que tu m’aurais dit oui… Je le sais. Tu m’aurais dit oui, mais pas pour les raisons que je croyais… Tu m’aurais dit oui pour mieux détruire tout ce qui m’est cher de l’intérieur… Comme tu l’as toujours fait. Quel imbécile je suis, pas vrai ? Comment ai-je pu être aussi naïf… Comment ai-je pu te faire confiance et croire… croire sincèrement que tu m’aimais, alors que tu ne recherchais que ma perte ? » s’emporte-t-il en riant, au bout de deux phrases. Il rit, mais ce n’est pas un rire sincère ou amusé. Orson Krennic est en souffrance comme il ne l’a jamais été de toute sa vie. Son rire nerveux et amer reflète le poids de ses erreurs. « Je voulais te le demander proprement et simplement… Pas dans des toilettes sordides d’un bar miteux. Tu méritais mieux que ça de ma part. » Il fait allusion à la fois où il lui a demandé de l’épouser, avant de le pénétrer à l’arrière d’un bar, dans l’un de ces fameux flashs hallucinatoires. Cette fois… « Je comptais faire les choses bien, pour une fois dans l’histoire de notre relation… » confesse-t-il le plus sincèrement et douloureusement du monde. Cela le foudroie littéralement. Il retient sa respiration le temps d’arriver près du scientifique, tout en levant son bras en direction de l’immense clairière qui se trouve dans son dos. « Je n’en ai plus besoin ! » crache Krennic avec passion, avant de balancer l’écrin le plus loin possible dans la forêt de toutes ses forces, lèvres pincées et mâchoire contractée. (LE REFERENCE EST………. TATATATATA…. Bon un indice, c’est une série médicale, oui je suis vieux-jeu) « Disparais, maintenant. Je ne veux plus te voir. » ordonne-t-il le plus froidement possible, en plantant ses yeux glacés dans ceux de Galen Erso. Il s’agite, tremble. Orson se trouve dans une situation de grande instabilité. Il balaie la silhouette de Galen dans un geste aérien de ses deux mains, comme pour chasser un vulgaire insecte, avant de faire volte-face et de reprendre le chemin vers la porte de son chalet privé. Que Galen le retienne, s’il en est capable. (VA LE CHERCHER, FOUS LE PAR TERRE, METS TOI A GENOUX, FAIS CE QUE TU VEUX MAIS RETIENS LE)
ஃ Haven't they suffered enough? But you can't get enough of shutting down systems for personal gain. If you mess with things selfishly, they're bound to come undone. Do you get off on pain? We're not pawns in your game. – Commander In Chief (demi lovato) ஃ
Galen Erso
▿ Ton univers : Rogue One : A Star Wars Story
▿ Date de naissance : 16/02/1976
▿ Age : 48
▿ Métier : Producteur de cinéma
▿ Quartier : Baker Street Avenue
▿ Côté cœur :
“You realize that he’s never going to stop looking for you, Galen. You’re in his blood, crystal research or no. He’s never going to let go of you entirely.”
▿ Dons/capacités/pouvoirs : Aucun pouvoir.
▿ Pseudo : Oly
▿ Avatar : Mads Mikklesen
▿ Copyright : Triumphandloss
▿ Disponibilités rp : Disponible
▿ Autre(s) compte(s) : Hannibal & Co
▿ Messages : 352
▿ Points : 609
▿ Date d'inscription : 29/03/2022
▿ Notes :
Mar 1 Nov - 19:22
Beg for my forgiveness
forgiveness
forgiveness
C’est terminé, Galen. Rentre chez toi. Non, ça ne peut pas être terminé. Non, Galen ne peut pas rentrer chez lui, pas comme ça, pas sans avoir insisté. Ce n’est pas terminé… Rien n’a jamais vraiment commencé, au fond… leur relation en dents de scie ressemblait à tout et à rien en même temps. Rien n’est terminé car ils n’ont jamais réellement eu le courage de commencer quoi que ce soit, de la bonne manière. Ici et maintenant, c’est le bon moment. Ils peuvent y arriver, ils le peuvent réellement – faire table rase du passé et aller de l’avant. Galen veut le croire, il veut le croire de toute ses forces, comme il n’a jamais cru si fort en quoi que ce soit d’autre de toute son existence. Il veut se battre pour leur histoire, il veut qu’ils se donnent une chance, une vraie, d’être enfin l’un pour l’autre ce qu’ils auraient toujours dû être. Galen fera fi de l’agitation et de l’agacement d’Orson, il ira jusqu’au bout de sa déclaration, de ses confidences. Il le fera car il en a besoin. Véritablement besoin. Il doit supplier, il doit expliquer, il doit insister. Il n’a tout simplement pas le choix. Alors il insiste, il le couvre de promesses dans lesquelles Orson refuse catégoriquement de croire. Galen entend et comprend les reproches d’Orson, mais il n’y a rien qu’il puisse ou sache faire pour réparer ses erreurs passées. Ses souvenirs retrouvés, il ne sait toujours pas comment il a pu se montrer aussi fourbe et manipulateur. Il ne se reconnaît pas dans ses actes. Bien sûr, la perte de son épouse et de sa fille, la menace représentée par l’Etoile de la mort, étaient certainement les meilleurs prétextes que l’on puisse trouver à ses actions, mais au fond de lui, il se sent… sale… et terriblement mal. Indigne de lui-même, et indigne, oui, de l’image qu’Orson avait toujours eue de lui. Et pourtant, il insiste, pourtant, il veut qu’Orson l’aime encore. Il le veut plus que jamais, même. Plus que quoi que ce soit d’autre en ce bas monde. Il est ici pour cette raison, parce qu’il ne veut rien d’autre que l’homme qui se refuse obstinément à lui, parce qu’il n’est plus sûr de vouloir ou de valoir quoi que ce soit si Orson Krennic devait disparaître de sa vie une bonne fois pour toutes. L’absence de réaction – ou presque – d’Orson ne lui laisse pas vraiment deviner si son discours aura eu le moindre effet ou non. C’est au moment de sentir la bouteille qui se trouvait sur la rambarde du balcon lui effleurer le visage pour s’éclater au sol à côté de lui qu’il songe que c’est probablement et définitivement peine perdue. Orson l’aimait. A présent, Orson le hait. Et Galen a tout perdu dans le processus. Galen n’a pas souvenir de s’être un jour détesté à ce point. Tu as besoin de moi ? Quel dommage, Galen. Vraiment, quel dommage.
Quel dommage, oui… Galen se pose cette fois sincèrement la question, consulte son esprit tourmenté. Que fera-t-il sans Orson ? La vérité est vertigineuse et angoissante… Il ne pense pas réussir à quoi que ce soit en l’absence d’Orson Krennic. Il ne pense pas réussir à être qui que ce soit sans Orson Krennic. S’il le perd, eh bien… Il n’a plus rien. Cette fois, c’est le verre d’Orson qui vient s’écraser au sol, déposant de nouveaux débris de verre aux pieds de l’ancien scientifique. La métaphore est facile, un peu brouillonne, mais considérant ces éclats de verre au sol, Galen ne peut s’empêcher de songer à son propre cœur, que Krennic s’efforce de briser de toutes les manières possibles, s’évertuant à lui rappeler ne plus avoir besoin de lui, et qu’il n’y a rien à faire, qu’il réussira sa vie sans lui… ce que Galen ne sera jamais capable de faire, il en est certain. Il ne peut pas, il ne peut plus passer à autre chose. C’est impossible, inenvisageable pour lui. Planté là, il ne bouge pas. Au fond, il sait que la conversation est vaine, il sait qu’aucun de ses arguments, probablement, ne sera en mesure de toucher le cœur de l’homme qu’il aime. Pourtant, il reste planté là, comme si on l’avait glué au sol. Il n’a pas envie de partir. Il n’a pas envie de s’en aller. Parce que s’il part maintenant, il sait que ce sera pour de bon. Il respectera le souhait d’Orson de le voir s’en aller. Et il renoncera à l’idée de le récupérer, il acceptera l’idée qu’un autre, une autre prenne sa place. Il veut son bonheur et son équilibre bien avant les siens propres. Quelqu’un d’autre parviendra peut-être mieux que lui à lui offrir l’épanouissement qu’il mérite. Il accuse les derniers reproches d’Orson sans les contester, parce qu’il a raison, au fond. Orson ne lui a jamais menti sur le genre de personne qu’il était, c’est Galen qui s’était évertué à voir davantage à lui, à se raccrocher presque désespérément à leurs souvenirs de Brentaal quand tout le monde, Lyra en tête, l’exhortait de laisser tomber. De le laisser tomber. Il est l’architecte de malheur qui l’enferme à présent. Il ne peut s’en prendre qu’à lui-même pour cela, c’est la vérité. Ses mensonges sont probablement moins pardonnables que tout ce qu’Orson lui aura jamais fait subir. Oui, lui qui a toujours prôné le pacifisme n’a définitivement pas de quoi être fier de lui. Et il ne l’est pas. Il ne l’est pas. Il ne sait pas quoi faire pour rattraper le coup. Toutes ses promesses de sincérité ne suffisent visiblement pas à rassurer ou réconforter son interlocuteur, c’est peine perdue. Va-t’en. Tu me fais perdre un temps que je n’ai pas. Mais Galen a tout le temps du monde, lui. Il n’a plus que ça.
Résigné, au moment de voir Orson quitter le balcon, il se dit que c’est fini. Il pourrait encore hurler à sa fenêtre, mais il ne veut pas forcer le désir d’Orson de le reprendre, il voudrait que ce désir soit sincère. Sinon, à quoi bon. Alors soit… il s’apprête à laisser derrière lui son véritable amour, mais peut-être que leurs histoires sont de celles qui ne doivent pas être, qui sont belles parce qu’elles sont tragiques. Il jouait les Roméo courtisant Juliette à son balcon… eh bien, à la fin de Roméo et Juliette, spoiler, les deux meurent comme des cons. Il s’apprête à rebrousser chemin au moment même où la porte d’entrée s’ouvre. Galen voudrait croire que c’est bon signe, qu’il accepte de lui parler plus calmement, en face à face, peut-être même qu’il veut l’inviter à entrer, mais son regard furieux et son attitude détrompent bien vite son hypothèse. Galen sent les larmes lui monter aux yeux au moment de contempler l’écrin, cette bague de fiançailles qu’il comptait lui offrir. Orson Krennic avait l’intention de le demander en mariage. Lui qui avait tout ceci en horreur, qui avait toujours réfuté l’idée. Oh, Galen pourrait pinailler, affirmer qu’il n’était pas le premier qu’Orson avait voulu demander en mariage, que ce n’était pas forcément à lui de porter son nom… Mais toutes ces pensées sont si rapidement balayées qu’elles lui sont bien vite indifférentes. Il sait que tout ceci représente énormément pour lui… L’idée qu’ils pourraient être fiancés, se marier, avoir une vraie vie de couple, lui tord l’estomac. Si l’intention d’Orson était de briser le peu qui reste du cœur déjà bien amoché de Galen, alors, il peut se féliciter, c’est clairement réussi. Galen en a le souffle coupé, une boule dans la gorge… il voit le bijou voler à travers la forêt. S’il n’était question de cette bague alors… Galen n’aurait pas insisté, mais il est incapable de partir maintenant, pas en sachant tout cela.
"ORSON." Sa voix est forte, il veut l’obliger à se retourner une dernière fois. Il fera ce qu’il voudra de cela, mais… "Je t’en supplie…" Genoux au sol, bras écartés, Galen pourrait difficilement se montrer plus vulnérable qu’il ne l’est en cet instant. Il sait qu’il n’a qu’une seule chance, alors il joue le tout pour le tout. Quitte à s’humilier. Tant pis. "Je t’aurait dit oui, pas pour te détruire mais pour me reconstruire avec toi, je t’aurais dit oui pour m’efforcer de te rendre heureux tous les jours. Je t’aurais dit oui parce que je ne peux pas concevoir l’idée de perdre plus de temps à prétendre ne pas tenir à toi plus que tout. Je t’aurais dit oui parce que ça t’aurait rendu heureux. Je t’aurais dit oui parce que je ne peux pas vivre sans toi. Je t’aurais dit oui parce que je t’aime. Je t’aime à en crever." Il baisse les yeux sur la terre humide à ses genoux. "Je ne veux pas te perdre." Il relève le regard. "Je ne peux pas te perdre…"
▿ Métier : Ex-romancier de génie, auteur de best-sellers et désormais ingénieur en armement à Mordor Industries depuis fin 2022 • Critique littéraire à ses heures perdues • Expert en science-fiction
▿ Quartier : Baker Street Avenue, dans un appartement en colocation avec son fiancé, Galen Erso.
▿ Côté cœur :
― Krennic laughed to ease the mood. “You know what I find interesting – or maybe ironic is the word. It’s that each of us wants what’s best for you. In a way, we’re competing to make you happy, as old-fashioned as that sounds. And each of us has a different idea about what you should be doing. (…) and I maintain that you’re meant for bigger things, and will continue to do whatever I can to bring opportunities to your attention.” Galen smiled thinly. “Don’t think I don’t appreciate it.”
(CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
― “We have to put some meat back on those bones of yours,” he said as he crossed the cabin to Galen, “but I think I could get used to the beard.” (Orson Krennic to Galen Erso – CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
― Was Galen to become the prize in a contest between them? Well, hadn’t he always been that? (Orson Krennic about Galen Erso and his rivalry to Lyra Erso – CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
••• ❝ i'll never stop looking for you. i'll never let you entierly. you’re the only truth in a sea of lies. you're in my blood. now and forever. ❞
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― Beings had been known to hide on Coruscant for a lifetime, but Galen wouldn’t be one of them. He wouldn’t be able to stay away from his research. He would have a change of heart. He would turn himself in. He would reach out… The anger and despair he had felt in the air-speeder returned and settled on him like a great weight. “Galen,” he said, as if orphaned. Then: “Galen!” shouting it to the busy sky. (Orson Krennic about Galen Erso – CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
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••• « It’s just so hard not to think of you...
think of where you are.
My Stardust, my Death Star. »
▿ Dons/capacités/pouvoirs :
▿ L’Étoile de la Mort
▿ Blaster lourd DT-29 amélioré (macroscope)
▿ Astromécano C2-B5
▿ Expertise tactique et stratégique
▿ Connaissances approfondies en armement
▿ Autre(s) compte(s) : Orion Black ◊ Nolan Sorrento ◊ Sheev Palpatine ◊ Thalassa Tarkin ◊ Celia St. James ◊ Sauron ◊ Perséphone
▿ Messages : 380
▿ Points : 986
▿ Date d'inscription : 05/03/2022
▿ Notes :
▵ LAME IVDU TAROT ○ L'EMPEREUR
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AUTORITÉ ╳ ACTION ╳ POUVOIR ╳ DIRECTION ╳ VOLONTÉ ╳ PERSÉVÉRANCE ╳ ENTÊTEMENT ╳ PUISSANCE ╳ TYRANNIE
—⥼ ※ ⥽— « We were on the verge of greatness. »
-(O)rson (C)allan (K)rennic-
« I don't have to sell my soul. He's already in me. I wanna be adored. I don't need to sell my soul. He's already in me. I wanna be adored. You adore me. I wanna be adored. I gotta be adored. » ( i wanna be adored ϟ the stone roses )
« I used to roll the dice. Feel the fear in my enemy's eyes. Listen as the crowd would sing: now the old king is dead ! Long live the king ! One minute I held the key. Next the walls were closed on me and I discovered that my castles stand upon pillars of salt and pillars of sand.
People couldn't believe what I'd become. Revolutionaries wait for my head on a silver plate. Just a puppet on a lonely string. Who would ever want to be king.
┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ I used to rule the world.
┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉
Seas would rise when I gave the word. Now in the morning I sleep alone. Sweep the streets I used to own. For some reason I can't explain, once you'd gone there was never, never an honest word.
┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ That was when I ruled the world. » ( viva la vida ϟ coldplay )
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it's his project.
it's his life.
it's his everything.
it's the death star.
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▴ WILHUFF T. (1 - AU) -0 BBY ❘ Krennic survit à Scarif ⋄ Retrouvailles explosives ✰ (MAJ ✎ 23.02)
▴ WILHUFF T. (2 - AU) -10 BBY ❘ Krennic a une liaison cachée avec le fils de Tarkin ⋄ Réalité dans laquelle Garoche est en vie ✰ (MAJ ✎ 09.10)
▴ WILHUFF T. (3 - AU) -31 BBY ❘ Jeunesse de Krennic à Brentaal ⋄ Tarkin est enseignant ⋄ Relation professeur-élève ✰ (MAJ ✎ 23.02)
▴ WILHUFF T. (4 - AU) -13 BBY ❘ Galen Erso est mort ⋄ Tarkin est amoureux de Krennic ⋄ Obsessions ✰ (MAJ ✎ ??.??)
▴ WILHUFF T. (5 - AU) 4 ABY ❘ Post-Bataille d'Endor ⋄ Tarkin et Krennic ont survécu à Scarif & Yavin ⋄ Incarcération ⋄ Passion inavouée ✰ (MAJ ✎ 23.02)
▴ WILHUFF T. (6 - AU) 4 ABY ❘ Post-Bataille d'Endor ⋄ Krennic a trahi l'Empire et est un agent important de la NR ⋄ Tarkin est arrêté ⋄ Krennic et Tarkin sont des ex-amants ⋄ Interrogatoire ✰ (MAJ ✎ 28.03)
▴ WILHUFF T. (7 - AU) 2022 ❘ Sur l'île ⋄ Krennic et Tarkin sont en couple ⋄ Leurs souvenirs sont revenus ✰ (MAJ ✎ ??.??)
▴ WILHUFF T. (8 - AU) 2022 ❘ AU!Moderne ⋄ Krennic et Tarkin sont associés de leur start-up ⋄ Passion refoulée ⋄ Galen a rompu avec Krennic ⋄ Voyage dans les îles ✰ (MAJ ✎ 17.03)
▴ WILHUFF T. (9 - AU) 4 ABY ❘ Suite AU!Prison ⋄ Douches ⋄ Incarcération ✰ (MAJ ✎ 02.02)
▴ WILHUFF T. (10 - AU) -18 BBY ❘ Babysitting qui tourne mal ⋄ Krennic surveille le fils insupportable de Tarkin ✰ (MAJ ✎ 27.03)
“Feeling better now that we're through. Feeling better, cause I'm over you. I've learned my lesson, it left a scar. Now I see how you really are. I broke a heart, that's gentle and true. I broke a heart over someone like you. I'll beg his forgiveness on bended knee. I wouldn't blame him if he said to me : You're no good, you're no good, you're no good. Baby, you're no good, you hear what I say.”(YOU'RE NO GOOD •• PLASTISCINES)
15.10.22 ▴ CHALET PRIVE D’ORSON KRENNIC, RESIDENCE SECONDAIRE, DANS LES MONTAGNES DE L’ÎLE --- (( NSFW ))
« ORSON. » Un cri perçant attire son attention, alors qu’il est sur le point de disparaître à l’intérieur de son chalet. Krennic cherche à s’enfuir, parce que cela est bien plus simple de cette manière. Ne t’arrête pas et marche. Continue de marcher, enfuis-toi. Ne prends pas le risque de contempler le marron de ses yeux. Ne te perds pas dans l’immensité de sa détresse, car elle est calculée. Galen Erso te ment, comme il l’a toujours fait. Krennic s’efforce d’écouter la petite voix intérieure qui lui chuchote de ne faire confiance qu’à son intuition première. Ni les cris, ni les suppliques de Galen Erso ne doivent le détourner de sa résolution, de son but de déchirer tout de lui. « Je t’en supplie… » Comment résister à une première supplique soufflée avec tant de sincérité ? Une supplique au goût de désespoir et de fureur. Krennic est sensible au ton plaintif que prend Galen Erso, dans un bruit sonore familier, qui le laisse imaginer que ce dernier vient de faire tomber ses genoux au sol. Il cesse tout mouvement. Immédiatement. L’appel de Galen Erso le pétrifie littéralement. Dos à lui, il tourne finalement le visage sur sa gauche, afin de scruter furtivement du coin de l’œil les moindres faits et gestes de son plus vieil ami. Galen se trouve bien sur ses genoux, désespéré et apeuré. En difficulté émotionnelle. Il ne dit rien et ne bouge pas. Il savoure la souffrance déchirante de Galen Erso, avec l’esquisse d’un sourire narquois au coin de la bouche. Krennic étire ses doigts épais, les courbant dans l’intérieur de ses paumes, et les délassant juste après. Il s’agite pour chasser les mauvaises pensées qui l’assiègent. Ne pas craquer. Ne pas aller vers lui. S’en aller, le dos tourné, sans scrupules. Galen Erso n’a que ce qu’il mérite, dans le cas où s’il s’avère qu’il est bel et bien attaché à lui comme il le prétend. Il lui déclare enfin tout son amour, mais Krennic demeure stoïque comme une statue de glace, toujours dos à ses tentatives. Les derniers mots de Galen Erso lui lacèrent les entrailles. Krennic n'est pas indifférent, cela lui fait même… plaisir. Cela lui fait plaisir d’entendre Galen Erso lui déclarer tout son amour. Il sent une douleur de plus en plus glaçante le mettre au supplice. Son cœur saigne, ses membres chancèlent, ses tempes le font souffrir. Il a l’impression de se prendre une profonde gifle. Les prochains aveux du scientifique mettent sérieusement à mal ses barrières. Ils les ébranlent doucement. « Je ne veux pas te perdre. » affirme Galen Erso. Silencieux, les lèvres d’Orson se mouvent dans son dos pour former quelques mots : « Dommage. Tu m’as déjà perdu. ». Inaudibles, plus pour lui-même que pour son interlocuteur. Krennic inspire une profonde bouffée d’air, avant de couper sa respiration. Il cherche à contenir sa fougue, l’ampleur de sa déception, l’immense colère qui lui fait bouillonner le sang dans ses veines. « Je ne peux pas te perdre… » C’est trop tard. C’est trop tard. C’est trop tard.
Avant même que Galen ne rajoute quoi que ce soit, la voix de Krennic s’élève dans l’air pur de la forêt comme une gifle ou une brise d’air glacée. « Tais-toi. » marmonne-t-il dans sa barbe de quelques jours. Krennic a oublié de se raser depuis quatre jours au moins, cela lui donne un air quelque peu désinvolte, de baroudeur. Il murmure pour l’instant, agité, avant de se retourner enfin pour déferler comme une tornade sur Galen Erso. « Ferme-là ! » crie Krennic en s’époumonant, le visage déformé par la rage en une grimace sinistre. « Ne dis pas que tu m'aimes. » Il précise son propos, heurté par les confidences du scientifique. Orson ne veut pas entendre des choses pareilles. Orson ne veut pas avoir à envisager que celles-ci puissent réellement tout expliquer. Orson refuse de pardonner quoi que ce soit. C’est trop tard, maintenant. « Ne le dis pas. » répète-t-il avec une forme de… plainte. C’est trop dur d’entendre Galen lui confesser ce qu’il a toujours espéré entendre un jour dans sa vie, depuis plus ou moins trente ans. « Je t’interdis de me dire que tu m’aimes. » C’est interdit et sur ce point, Krennic se fait longuement comprendre en détachant chacun de ses mots avec le plus grand soin. Il marche ensuite d’un pas lourd en direction du corps agenouillé de Galen Erso, au beau milieu des arbres centenaires et des fleurs. Menaçant et dangereux, Orson Krennic explose enfin toute sa frustration sur lui, au lieu de l’intérioriser et d’emprisonner chacune de ses émotions.
« Comment… peux-tu me dire une chose pareille, comment peux-tu oser ? » Le coup vient. Brutal. Sanglant. Krennic lui assène un violent coup de poing. Du sang explose au niveau de l’arcade sourcilière de Galen Erso, se répandant le long de ses phalanges blanchies. Il hurle au même moment de douleur, tandis que le corps de Galen Erso s’écroule en arrière. « Comment peux-tu me dire que tu m’aimes après toutes tes saloperies ? » insiste Krennic, dans un rire moqueur, tout en agitant son bras de droite à gauche en voulant apaiser la douleur des picotements aigus traversant en rafale le bout de ses doigts chauds. Il vient ensuite se masser le poings dans le creux de la paume de son autre main, longuement et péniblement, tout en jetant des coups d’œil furtifs en direction de sa pauvre victime. « C’est faux, tu me mens encore, Galen. » Il affirme quelque chose qu’il sait au plus profond de lui faux, mais dans le but de continuer à se voiler la face car plus il se voile et plus il est en mesure de détruire Galen Erso pour de bon. C’est tout ce qu’il désire à cet instant précis. L’anéantir. Malmener son corps, son cœur et son esprit. Faire de lui un putain de pantin désarticulé, froid autant de l’intérieur que de l’extérieur. « Tu ne m’aimes pas. » souffle Krennic en s’approchant pas à pas de lui, tremblant. Il grogne d’une voix rauque, partagée entre émotion et mépris. Les poings serrés le long de ses cuisses, l’ex-impérial se fait violence pour ne pas déchirer sa propre chair. Il enfonce ses ongles profondément, afin que la sensation du sang chaud sur la pulpe de ses doigts le garde dans le réel. Une fois face à un Galen allongé de tout son long sur l’herbe fraîche du bois, il dépose un genou au sol, puis un second. La boue tâche son jean de marque, mais il n'en a cure. Positionné de part et d’autre du corps du scientifique, il demeure élevé au-dessus de lui de longues secondes. Si interminables, qu’elles s’apparentent à des minutes d’agonie. Enfin, il se laisse tomber. Krennic se penche au-dessus d’Erso, en s’appuyant de ses paumes plaquées sur le sol pour se maintenir à quelques centimètres du corps de son ami. Loin d’effondrer son corps le long de Galen, il préfère le dominer, légèrement surélevé, mais si proche dans le même temps. « Tu me hais ! » martèle-t-il en donnant des coups de poings contre la terre dure. Il arrache une touffe d’herbe sur le coup, hargneux et haineux. Krennic hurle, à quelques millimètres du visage de Galen Erso, sous le soleil de plomb. « Arrête… Arrête de me manipuler, bordel ! » S’en est trop. Ses nerfs craquent. Galen rend toujours les choses plus compliquées. Parce que c’est Galen. Il ne lui fait pas confiance. Il veut la retrouver, mais c’est si difficile d’avoir de nouveau foi en lui. Si… douloureux. Orson veut croire en ses « Je t’aime » répétés. Il veut les croire sincères et réels. Pendant une fraction de seconde, il les croit sincères, avant d’occulter cette pensée. A l’époque aussi, il a bien cru en la sincérité de Galen. Galen l’a trompé et honteusement trahi. Galen Erso est indigne de confiance. Quoiqu’il dise aujourd’hui, cela est nécessairement calculé de sa part. Il y a forcément un piège. Forcément… Krennic fait ce qui est le mieux pour lui en s’éloignant le plus de Galen. Pourtant, le voilà allongé sur lui, dans ce veste terrain forestier. Est-ce nécessaire ? Non… Krennic éprouve le besoin irrépressible de créer un rapprochement physique entre eux, au moins rien qu’une fois. Une dernière fois. Il l’observe longuement à travers ses cils noirs et suffisants. Il perce son âme de l’intensité de ses beaux yeux bleu océan. Les secondes passent et aucun des deux hommes ne daigne briser ce silence religieux. C’est finalement Krennic qui décide d’y mettre un terme : « Ne me dis pas des choses pareilles… » gémit-il, tout près de son visage, dans un souffle chaud le long de ses joues. A quelques millimètres de ses lèvres gourmandes. Ce sont justement ces choses qui sont en mesure de faire flancher toutes ses bonnes résolutions. Or, Krennic ne doit pas craquer en quoi que ce soit. Sa respiration se coupe, parce qu’il le retient pour quelques secondes. Il reste pendu à ses lèvres. Il se retient de céder à la furieuse tentation de les étreindre fermement dans les siennes pour les meurtrir jusqu’à ce que mort s’ensuive. « C’est terminé, Galen. » grommèle-t-il d’une voix délicieusement enrouée, quelque peu haletante. Cela sonne étrangement comme une déclaration, une promesse sensuelle. Ces derniers mots, il les lui profère avec une cruelle froideur, signe d’un détachement émotionnel poussé, malgré le ton brûlant de sa voix et même s’il n’en pense pas un sombre mot. C’est terminé, mais il reste allongé au-dessus de lui, avec seulement ces pauvres centimètres qui séparent leurs bas-ventres, alors que leurs poitrines s’effleurent à chaque inspiration et expiration de souffle de vie.
ஃ Haven't they suffered enough? But you can't get enough of shutting down systems for personal gain. If you mess with things selfishly, they're bound to come undone. Do you get off on pain? We're not pawns in your game. – Commander In Chief (demi lovato) ஃ
Galen Erso
▿ Ton univers : Rogue One : A Star Wars Story
▿ Date de naissance : 16/02/1976
▿ Age : 48
▿ Métier : Producteur de cinéma
▿ Quartier : Baker Street Avenue
▿ Côté cœur :
“You realize that he’s never going to stop looking for you, Galen. You’re in his blood, crystal research or no. He’s never going to let go of you entirely.”
▿ Dons/capacités/pouvoirs : Aucun pouvoir.
▿ Pseudo : Oly
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Ven 9 Déc - 10:33
Beg for my forgiveness
forgiveness
forgiveness
Dommage… Tu m’as déjà perdu. Ces mots lui font l’effet d’une gifle. Galen ne peut pas l’accepter. Il n’arrive pas à l’accepter. Leur histoire est d’une violente complexité, jonchée de mensonges et de trahisons, d’épreuves qu’ils n’ont pas toujours harmonieusement franchies, et pourtant ils en sont là. Galen a enfin admis pleinement, complètement, ce qu’il a au fond toujours su. Il a reconnu être profondément, résolument, viscéralement amoureux d’Orson Krennic. Et fort de ce constat, il ne sait pas admettre que tout puisse être fini. En dépit de tout ce qui, par le passé, aurait dû les éloigner définitivement l’un de l’autre, ils se sont toujours retrouvés. Il ne veut pas que cette fois soit différente, et encore moins qu’elle le soit par sa faute. Galen est désespéré. S’il perd Orson, ici et maintenant, alors il perd tout, il n’aura plus rien. Cette pensée est brutale, vertigineuse. Cette pensée est insoutenable, surtout. Non, Orson ne peut pas être aussi catégorique. Il va lui donner une seconde chance. Il doit lui donner une seconde chance. Galen en a trop impérieusement besoin. Il ne supportera pas que ça se termine ainsi. Alors il insiste. La décence – et le bon sens, probablement – voudraient qu’il baisse les bras, lâche les armes et laisse Orson tranquille : il n’est pas bon d’insister davantage comme il le fait. Mais il a l’intuition que c’est sa dernière chance, et quand bien même elle est infime, s’il ne la poursuit pas, il n’y en aura définitivement aucune autre. Et ce constat tout particulier, il n’est pas en mesure de l’accepter. Galen ne sait pas s’il a obtenu tout à fait l’effet escompté, alors que Orson l’exhorte de se la fermer. Mais au moins, il le regarde, au moins il focalise son attention sur lui. Tant pis si c’est pour l’agresser, l’insulter, s’évertuer à lui faire tout autant de mal qu’il en a lui-même ressenti. Tant que leurs regards se croisent, alors Galen pense avoir sa chance.
Il lui défend de lui dire à nouveau qu’il l’aime. C’est peine perdue. Ces mots, Galen les a trop longtemps contenus, retenus. Il les a trop longtemps réprimés et niés. Il a des décennies de « Je t’aime » à rattraper avec Orson, et il a la ferme intention de le faire. Il le dit parce qu’il le pense, il le dit parce que c’est ce qu’il ressent, et parce qu’il n’a jamais rien ressenti de plus fort, de plus pur et de plus viscéral de toute son existence. Ce sentiment, il le porte en lui comme un fardeau. Un fardeau qui n’est peut-être pas si désagréable au fond. Il ose parce qu’il le doit, il ose parce qu’il n’a plus rien à perdre en dehors de lui, il l’ose parce que quoi qu’il ait fait, à la fois enduré et fait endurer à l’homme qui se tient face à lui et qui lui hurle sa colère et sa déception au visage, ça l’a toujours été par amour… un amour qui s’est exprimé dans la dissimulation, dans l’angoisse, dans la rage, dans la tristesse, dans les regrets. Même dans les moments où Galen Erso a le plus haï Orson Krennic, une réalité demeure : inévitable, remarquable, inaltérable. Même dans ces moments, il n’a jamais cessé de l’aimer. Ses mots lui avaient fait l’effet d’une gifle, ses actes, eux, le désarçonnent. Le coup part brutalement. Les signes avant-coureurs étaient là, mais Galen ne pensait pas qu’Orson le frapperait de ses poings. Il se sent basculer sur le dos, en même temps que du sang s’écoule de son nez à un flot alarmant. La douleur est sourde, vive, lancinante… Mais le coup porté lui fait encore moins mal que la rage et la déception qu’il lit dans le regard d’Orson, et dans son rire volontairement moqueur. Il refuse de le croire. Quoi qu’il dise, il ne le croira plus jamais. Quelle étrange inversion des rôles. Il a fallu tant de temps à Galen pour restaurer sa confiance en Orson, pour accepter ses sentiments, pour le croire pleinement, et à présent que c’est le cas, voilà que c’est Orson qui refuse de l’écouter et de le croire, quoi qu’il puisse dire ou faire.
Il l’aime, Orson a tort de penser le contraire, il a tort de croire que tout ceci est une nouvelle manipulation… Mais Galen ne sait plus quels arguments avancer pour convaincre Orson de sa bonne foi. Pour lui, il a quitté Lyra. Pour lui, il a perdu sa fille. Pour lui, il a renoncé à une part de ses convictions et de son intégrité. Pour lui… Mais tout ça ne signifie plus rien à ses yeux. Ses manœuvres ont tout effacé, tout balayé. Et quoi qu’il puisse dire à présent, Orson pensera probablement toujours qu’il ment. Le cœur de Galen bat un peu trop vite au moment de voir Orson le surplomber, genoux à terres, et se pencher au-dessus de lui. La proximité entre leurs visages est ridicule, si simple à briser. Mais Galen reste immobile, désœuvré, apeuré. Est-ce qu’Orson a l’intention de le frapper encore ? Il répète des faits qui n’en sont pas. Galen ne le hait pas. Il n’a jamais été capable de le haïr même dans les pires moments, même quand la logique voulait qu’il le haïsse. Galen a toujours aimé Orson. Lyra lui avait autrefois affirmé qu’Orson l’avait dans le sang, qu’il serait incapable de le laisser partir. Ce qu’elle n’avait probablement compris, alors, même si elle s’en inquiétait probablement déjà, c’est que la réciproque est tout aussi vraie. Galen a Orson dans le sang, il l’a dans la peau, et si son cœur devait arrêter de battre pour lui, il s’arrêterait probablement de battre tout court.
La situation est critique, elle peut marquer un point de non retour, dans un sens ou dans l’autre. Orson peut l’achever d’un seul mot, d’un seul geste, qu’il décide de le frapper à nouveau en plein visage ou qu’il rompe enfin les quelques centimètres à peine entre leurs visages… La tension est si forte qu’elle en est palpable. C’est terminé, Galen. Ses propos sont douloureux à entendre, et pourtant, ils donnent à Galen un certain espoir. C’est terminé, dit-il, mais il reste là, penché au-dessus de lui, son souffle court caressant son visage. C’est terminé, mais il ne bouge pas d’une once. Parce que la réalité, c’est que ces mots ne valent pas mieux que les « adieux » à peine convaincus que Galen avait par le passé voulu lui adresser. Une histoire comme la leur n’a pas de fin. C’est ça la vérité.
"Tu te trompes", souffle doucement Orson, qui se découvre presque aussi essoufflé qu’après avoir couru un marathon. La blessure au niveau de son nez est insoutenable, elle strie son visage de traînées vermeille, mais Galen ne s’en soucie plus. Sa main tremble quand il la rapproche de la joue d’Orson pour la caresser doucement. "Toi et moi, ce ne sera jamais terminé, Orson." Ils pourront le vouloir de tout leur être, de toute leur âme que ça n’y changerait rien. "Je t’ai dans la peau", complète-t-il doucement, d’une voix à peine perceptible, la pulpe de ses doigts effleurant avec dévotion le chaume couvrant le menton de son plus vieil ami, de son meilleur amant. De l’amour de sa vie. "Depuis toujours." Son regard plongé dans le sien, il s’évertue à empêcher l’un de se détourner un jour de l’autre. "Et pour toujours." Il glisse ses doigts au creux du cou d’Orson pour encore rapprocher son visage du sien. "On est liés quoi qu’il advienne." Leurs lèvres sont si proches à présent qu’elles s’effleurent. "J’en ai assez de fuir. Ne fuis pas en retour."
Pour sceller son propos, cette fois, il s’empare de ses lèvres longuement, passionnément, amoureusement. Leur baiser à un goût de sang, celui de Galen. La douleur de se rapprochement, qui l’élance particulièrement, est presque insoutenable, mais il s’en moque. Il se moque de tout si ses lèvres peuvent embrasser les siennes. Et ne plus jamais s’en détacher.
▿ Métier : Ex-romancier de génie, auteur de best-sellers et désormais ingénieur en armement à Mordor Industries depuis fin 2022 • Critique littéraire à ses heures perdues • Expert en science-fiction
▿ Quartier : Baker Street Avenue, dans un appartement en colocation avec son fiancé, Galen Erso.
▿ Côté cœur :
― Krennic laughed to ease the mood. “You know what I find interesting – or maybe ironic is the word. It’s that each of us wants what’s best for you. In a way, we’re competing to make you happy, as old-fashioned as that sounds. And each of us has a different idea about what you should be doing. (…) and I maintain that you’re meant for bigger things, and will continue to do whatever I can to bring opportunities to your attention.” Galen smiled thinly. “Don’t think I don’t appreciate it.”
(CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
― “We have to put some meat back on those bones of yours,” he said as he crossed the cabin to Galen, “but I think I could get used to the beard.” (Orson Krennic to Galen Erso – CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
― Was Galen to become the prize in a contest between them? Well, hadn’t he always been that? (Orson Krennic about Galen Erso and his rivalry to Lyra Erso – CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
••• ❝ i'll never stop looking for you. i'll never let you entierly. you’re the only truth in a sea of lies. you're in my blood. now and forever. ❞
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― Beings had been known to hide on Coruscant for a lifetime, but Galen wouldn’t be one of them. He wouldn’t be able to stay away from his research. He would have a change of heart. He would turn himself in. He would reach out… The anger and despair he had felt in the air-speeder returned and settled on him like a great weight. “Galen,” he said, as if orphaned. Then: “Galen!” shouting it to the busy sky. (Orson Krennic about Galen Erso – CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
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••• « It’s just so hard not to think of you...
think of where you are.
My Stardust, my Death Star. »
▿ Dons/capacités/pouvoirs :
▿ L’Étoile de la Mort
▿ Blaster lourd DT-29 amélioré (macroscope)
▿ Astromécano C2-B5
▿ Expertise tactique et stratégique
▿ Connaissances approfondies en armement
▿ Autre(s) compte(s) : Orion Black ◊ Nolan Sorrento ◊ Sheev Palpatine ◊ Thalassa Tarkin ◊ Celia St. James ◊ Sauron ◊ Perséphone
▿ Messages : 380
▿ Points : 986
▿ Date d'inscription : 05/03/2022
▿ Notes :
▵ LAME IVDU TAROT ○ L'EMPEREUR
—⥼ ※ ⥽—
AUTORITÉ ╳ ACTION ╳ POUVOIR ╳ DIRECTION ╳ VOLONTÉ ╳ PERSÉVÉRANCE ╳ ENTÊTEMENT ╳ PUISSANCE ╳ TYRANNIE
—⥼ ※ ⥽— « We were on the verge of greatness. »
-(O)rson (C)allan (K)rennic-
« I don't have to sell my soul. He's already in me. I wanna be adored. I don't need to sell my soul. He's already in me. I wanna be adored. You adore me. I wanna be adored. I gotta be adored. » ( i wanna be adored ϟ the stone roses )
« I used to roll the dice. Feel the fear in my enemy's eyes. Listen as the crowd would sing: now the old king is dead ! Long live the king ! One minute I held the key. Next the walls were closed on me and I discovered that my castles stand upon pillars of salt and pillars of sand.
People couldn't believe what I'd become. Revolutionaries wait for my head on a silver plate. Just a puppet on a lonely string. Who would ever want to be king.
┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ I used to rule the world.
┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉
Seas would rise when I gave the word. Now in the morning I sleep alone. Sweep the streets I used to own. For some reason I can't explain, once you'd gone there was never, never an honest word.
┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ That was when I ruled the world. » ( viva la vida ϟ coldplay )
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it's his project.
it's his life.
it's his everything.
it's the death star.
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▴ WILHUFF T. (1 - AU) -0 BBY ❘ Krennic survit à Scarif ⋄ Retrouvailles explosives ✰ (MAJ ✎ 23.02)
▴ WILHUFF T. (2 - AU) -10 BBY ❘ Krennic a une liaison cachée avec le fils de Tarkin ⋄ Réalité dans laquelle Garoche est en vie ✰ (MAJ ✎ 09.10)
▴ WILHUFF T. (3 - AU) -31 BBY ❘ Jeunesse de Krennic à Brentaal ⋄ Tarkin est enseignant ⋄ Relation professeur-élève ✰ (MAJ ✎ 23.02)
▴ WILHUFF T. (4 - AU) -13 BBY ❘ Galen Erso est mort ⋄ Tarkin est amoureux de Krennic ⋄ Obsessions ✰ (MAJ ✎ ??.??)
▴ WILHUFF T. (5 - AU) 4 ABY ❘ Post-Bataille d'Endor ⋄ Tarkin et Krennic ont survécu à Scarif & Yavin ⋄ Incarcération ⋄ Passion inavouée ✰ (MAJ ✎ 23.02)
▴ WILHUFF T. (6 - AU) 4 ABY ❘ Post-Bataille d'Endor ⋄ Krennic a trahi l'Empire et est un agent important de la NR ⋄ Tarkin est arrêté ⋄ Krennic et Tarkin sont des ex-amants ⋄ Interrogatoire ✰ (MAJ ✎ 28.03)
▴ WILHUFF T. (7 - AU) 2022 ❘ Sur l'île ⋄ Krennic et Tarkin sont en couple ⋄ Leurs souvenirs sont revenus ✰ (MAJ ✎ ??.??)
▴ WILHUFF T. (8 - AU) 2022 ❘ AU!Moderne ⋄ Krennic et Tarkin sont associés de leur start-up ⋄ Passion refoulée ⋄ Galen a rompu avec Krennic ⋄ Voyage dans les îles ✰ (MAJ ✎ 17.03)
▴ WILHUFF T. (9 - AU) 4 ABY ❘ Suite AU!Prison ⋄ Douches ⋄ Incarcération ✰ (MAJ ✎ 02.02)
▴ WILHUFF T. (10 - AU) -18 BBY ❘ Babysitting qui tourne mal ⋄ Krennic surveille le fils insupportable de Tarkin ✰ (MAJ ✎ 27.03)
“Feeling better now that we're through. Feeling better, cause I'm over you. I've learned my lesson, it left a scar. Now I see how you really are. I broke a heart, that's gentle and true. I broke a heart over someone like you. I'll beg his forgiveness on bended knee. I wouldn't blame him if he said to me : You're no good, you're no good, you're no good. Baby, you're no good, you hear what I say.”(YOU'RE NO GOOD •• PLASTISCINES)
15.10.22 ▴ CHALET PRIVE D’ORSON KRENNIC, RESIDENCE SECONDAIRE, DANS LES MONTAGNES DE L’ÎLE --- (( NSFW ))
Il veut le faire souffrir, il veut le briser, il veut lui faire cracher le sang sur l’herbe humide. Krennic brûle de bien des manières, là maintenant devant Galen Erso. Il veut le rejeter plus que tout au monde, lui montrer ce qu’il en coûte de défier et de manipuler le directeur Krennic. Il est en colère, hors de lui. Cela lui arrive souvent d’être furieux, mais ce qui le détruit depuis des jours c’est le fait que la personne qui l’a manipulée pendant toutes ces années… n’est rien d’autre que son plus grand amour. Son meilleur ami, son ami d’enfance, son collaborateur, son amant, son amour. Orson a fait énormément de sacrifices pour gagner l’estime et l’affection de Galen Erso. Il s’est donné plus qu’aucun autre homme. Il a supporté la présence indésirable de Lyra, la femme de Galen. Il a essayé de l’éloigner de Galen autant que possible. Il a vraiment tout donné, en termes de stratagèmes malsains et sordides. Galen Erso ne lui a jamais rendu ses sentiments. Galen ne l’aime pas vraiment, pas autant qu’il l’affirme. Krennic ne veut pas le croire, il ne le peut pas. Il se sent trahi, la plaie n’est pas encore refermée. C’est encore trop frais. Il lui faut plus de temps pour digérer. Plus de preuves surtout. Galen Erso ne s’en tirera pas aussi facilement, et encore moins avec un simple baiser passionné et quelques déclarations d’amour à la volée. Il est allé trop loin par le passé, dans ses manipulations et ses mensonges. « Non, Galen. » cingle-t-il d’une voix rauque, en éloignant ses lèvres de celles meurtries du scientifique. Krennic a répondu à son baiser. Il y a répondu avec la langue, avec toute la fougue et la violence qui sommeillent en lui. Malgré tout ce qu’il lui reproche, il est capable de l’embrasser avec une passion indéchiffrable. Il se libère de ce baiser avec le goût du sang dans la bouche, en lui mordant la lèvre. « Tu es allé trop loin pour que je te pardonne d’un claquement de doigt. » Il se montre sévère dans ses propos, mais inconsciemment, laisse fuiter une première faille. Il ne dit pas qu’il ne lui pardonnera jamais ses actes. Il lui affirme qu’il en peut le pardonner « d’un claquement de doigt ». Il peut donc lui pardonner, mais pas aussi vite et aussi facilement. Krennic n’est pas un homme facile. Il a tout perdu à cause de Galen. Galen ne lui a pas seulement pris le projet de sa vie, ou sa réputation. Il lui a pris son cœur et l’a piétiné. « Tu m’as menti. » grogne-t-il après avoir laissé s’installer un silence désagréable. « Tu m’as marché dessus. » Il chuchote d’une voix difficilement audible. Orson ne crie pas, non, il semble plus ou moins calmé. Le baiser de Galen lui a fait relâcher la pression. Il est maintenant désillusionné et amer. Ses lèvres se meuvent très lentement, et tremblent à peine. « Tu as piétiné toutes nos promesses, toutes tes promesses. » Orson se souvient très distinctement de l’une des promesses de Galen Erso. Le scientifique lui a promis de ne pas jouer avec lui. « Je t’ai demandé, à l’époque, de ne surtout pas jouer avec moi. » fait-il remarquer, tout en plongeant l’immensité de ses yeux dans le marron chocolat des orbes de Galen Erso. « Tu t’en souviens, pas vrai, Galen… » Orson souffle, sur un ton cynique. Il souffle de l’air chaud le long du visage ému de son amant. Orson ne cherche pas à se soustraire de son corps, demeurant positionné au-dessus, bras écartés de part et d’autre du visage du scientifique. Orson demeure momentanément muet. Quelque chose brille dans ses orbes de glace, et cela n’a rien à voir avec un quelconque amusement ou une lueur de désir. Non, c’est de la haine brute, animale. A l’état pur. Il lui crache aux visages ses propres promesses bafouées. « Je t’ai fait promettre de ne pas jouer avec mes moi. » Il déglutit avec mal. « Je t’ai fait promettre de ne surtout pas jouer avec mes sentiments. » Galen s’en souvient, c’est forcé ; mais Orson n’en a pas terminé avec sa vague de reproches. Il reprend, amer, tout en martelant son poing contre l’herbe humide sous lui. « Tu as promis. Tu as promis, Galen. Tu as promis et tu m’as trompé. Tu m’as trahi sur toute la ligne pendant des années. Quelqu’un qui aime ne fait pas ce que tu as fait. Quelqu’un qui cherche à se venger du meurtrier de sa femme, oui. Quelqu’un qui me hait du plus profond de son être, oui. Je ne peux plus avoir confiance en toi. » Le couperet tombe et il est cruel envers le scientifique. Ce dernier paie la monnaie de sa pièce. « Je ne veux plus avoir confiance en toi. » En plus ne le pouvoir, il ne le veut pas. Il ne le veut plus. Il ne le dit pas, mais c’est parce que cela fait trop mal. La douleur que Krennic ressent est lancinante, piquante. Elle le prend aux tripes. Elle l’essouffle. Il admet sans détour ne vouloir faire aucun effort. Pas pour un traître. Quelqu’un qui a abusé de sa patience, de son temps, mais surtout de ses sentiments. « Je croyais en toi. » lui reproche-t-il avec la gorge nouée. Orson se sent dépassé. Il croyait en lui… Lorsque Galen affirmait tenir à Orson, lorsqu’il affirmait… l’aimer. L’esprit compliqué de Krennic ne peut envisager de nuances au raisonnement de Galen. Pour lui, c’est blanc ou noir. Pour lui, si Galen a été capable de le trahir de la sorte, de l’humilier de la pire des manières, c’est qu’il n’a pu qu’avoir une haine viscérale pour lui. « C’est terminé parce que je l’ai décidé et tu n’as rien à dire. Tu n’es rien. Tu as perdu ton droit de réclamer quoi que ce soit de ma part. Tu aurais dû y réfléchir avant d’envoyer valser ma vie entière, tes propres principes moraux au profit de ces putains de rebelles. Tu aurais dû penser avec ton cœur, si tu prétendais m’aimer à cette époque, au lieu de te vautrer dans la manipulation. Tu m’as bien eu. Je te félicite. C’était même digne de cet enfoiré de Tarkin. Tu es un putain de traître, Galen. Tu étais un traître et tu l’es resté. J’aurais dû écouter Ronan, j’aurais dû écouter tout le monde… J’ai été si aveuglé par tes promesses… Je ne pensais pas que tu les briseraient, car je te connaissais mieux que personne. Je savais que tu étais quelqu’un de respectable. Tu ne m’aurais tout de même pas menti à ce point… Quelle erreur de ma part… A quoi m’attendais-je, finalement, de la part de quelqu’un qui a fui Coruscant en me laissant derrière du jour au lendemain ? Fuyard. Lâche. Putain de lâche. Tu as recommencé. Tu m’as baisé dans tous les sens et pour une fois… j’ai détesté ça. Fin de l’histoire. » Il est prêt à la clore. Sans confiance, comment espérer encore pouvoir vivre une idylle à peu près saine ? Pour mieux le briser, parce que c’est ce qu’il recherche, il lui assène à quelques millimètres de son oreille avec un amusement cruel et sadique : « J’ai commis une erreur moi aussi… J’ai eu beau baiser ta fille, c’est bien elle que j’aurais dû épouser. » Un mince sourire se niche au coin de sa bouche. C’est calculé. Il veut lui faire du mal. Il veut lui déchirer le cœur comme son propre cœur est actuellement en miettes. Il rit ensuite avec beaucoup de tristesse, au moment d’enrouler ses doigts autour de la gorge du scientifique, avec une lueur dangereuse dans le regard. « Ne me pousse pas à bout, Galen. Je te préviens une dernière fois. Si tu insistes. Je n’arrêterais pas. » Ces mots font drôlement écho à ceux prononcés à l’époque, lors de leur toute première fois sur le vaisseau. « J’ai dit stop. Si tu insistes, tu auras mal, très mal. Je te ferais du mal et j’y prendrais énormément de plaisir. » Sans jamais relâcher la pression, de sa main vacante, il glisse jusqu’à l’entrejambe de Galen, dissimulée sous son pantalon et la serre fortement, jusqu’à lui faire arracher un gémissement de douleur. Il se montre violent avec lui. Son regard ne faillit pas, ne faiblit pas, non. Son regard, fortement ancré dans celui de son ex-amant est celui d’un prédateur, d’un meurtrier, d’un homme brisé et revanchard qui estime désormais n’avoir plus rien à perdre.
ஃ Haven't they suffered enough? But you can't get enough of shutting down systems for personal gain. If you mess with things selfishly, they're bound to come undone. Do you get off on pain? We're not pawns in your game. – Commander In Chief (demi lovato) ஃ
Galen Erso
▿ Ton univers : Rogue One : A Star Wars Story
▿ Date de naissance : 16/02/1976
▿ Age : 48
▿ Métier : Producteur de cinéma
▿ Quartier : Baker Street Avenue
▿ Côté cœur :
“You realize that he’s never going to stop looking for you, Galen. You’re in his blood, crystal research or no. He’s never going to let go of you entirely.”
▿ Dons/capacités/pouvoirs : Aucun pouvoir.
▿ Pseudo : Oly
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Mer 10 Mai - 16:38
Beg for my forgiveness
forgiveness
forgiveness
Tu es allé trop loin pour que je te pardonne d’un claquement de doigt. Ces parole, en même temps que ce baiser auquel Orson n’a pu s’empêcher de répondre, rassurent étrangement Galen. Il n’en éprouve aucun vain sentiment de victoire, bien sûr, mais du moins le sentiment rassurant, réconfortant, qu’Orson finira par lui pardonner. C’est vrai, il est allé trop loin, et Galen est totalement capable de l’entendre… mais s’il ne lui pardonnera pas d’un claquement de doigts… cela signifie bien qu’en multipliant les efforts, il peut parvenir à sauver leur histoire, pas vrai ? Oui… Galen veut le croire, en tout cas. Il a besoin de le croire, car il n’est pas capable, résolument pas capable de supporter l’idée de le perdre pour de bon. Il a passé tant de temps à lutter contre ses propres sentiments… Il ne veut pas nier ce qu’il ressent, au moment d’être accusé de mensonges qu’il regrette profondément, il n’a jamais été plus honnête de toute son existence – pas seulement envers Orson, mais aussi envers lui-même. Il est au clair, parfaitement au clair avec ce qu’il ressent, et cela ne rend cette situation que d’autant plus cruelle. Autant pour l’un que pour l’autre. Alors que tout semblait enfin possible, l’étau se referme sur eux et les étouffe. Galen ne sait pas ce qu’il pourra dire ou faire pour convaincre Orson de lui laisser à nouveau une place dans son cœur… Il sait seulement qu’il en a diablement besoin. Car sans Orson Krennic, Galen Erso n’est rien. Définitivement plus rien.
Jamais, même au moment de le séduire, autrefois, il n’a espéré l’écraser. A ce jeu, il s’était lui-même trop aisément laissé prendre. Sa rancœur et sa rage après la mort de Lyra avaient laissé place à tout autre chose. Quelque chose de plus réel, de plus sincère. Galen ne se l’avouait que difficilement autrefois, mais il avait chéri chacun de ces moments dérobés qu’ils avaient su s’accorder et au cours desquels ils s’étaient promis monts et merveilles. Oui, il a menti. Oui, il l’a trahi… Non, il ne se le pardonnera jamais… Mais il voudrait tant qu’Orson, lui, sache lui pardonner car jamais… jamais il n’a agi contre Orson, uniquement contre un projet destructeur dont il redoutait qu’il dévore tout sur son passage. Il aurait dû se montrer plus honnête envers ses résolutions… Ou bien, il aurait dû ne jamais s’oublier à ce jeu-là… ça avait été au-dessus de ses capacités. Tout s’était mélangé dans un chaos confus, son cœur et son esprit en désaccord constant. Tout ça ne l’excusait pas… Mais tout ça le faisait se sentir d’autant plus coupable en réalité. Car s’il ne l’aimait pas à ce point, après tout, pourquoi se soucierait-il vraiment de l’avoir manipulé ?
« Je me souviens… Je n’ai pas d’excuse », répond Galen au moment d’entendre Orson lui faire part de ces promesses qu’il n’a pas tenu. « Oui, je voulais me venger de ce que tu avais fait, ça a commencé comme ça, mais ce que je ressentais, quand j’étais avec toi… c’était réel. » Il baisse les yeux. « Plein de fois, je voulais passer aux aveux. Tu m’aurais probablement fait tuer, mais ce n’est pas ce qui m’a arrêté… je ne voulais juste pas que ça s’arrête. » Il s’exprime d’une voix tremblante, conscient qu’aucune de ses paroles ne sera probablement en mesure d’apaiser le courroux et le ressentiment de celui qui se sent trahi à bien des égards… « Tu te souviens, sur Scarif, quand je t’ai demandé de fuir avec moi ? » Il détourne le regard. « C’était naïf, c’était absurde… J’aurais tout donné pour ne pas te perdre. Je ne me le disais pas à ce moment-là. Je n’osais pas. Mais je t’aimais déjà… Je t’ai toujours aimé. Trop mal, je sais… mais de toutes mes forces. »
Une fois encore, il sait que ses arguments ne serviront à rien. Mais il ne sait plus que dire ou faire pour convaincre son interlocuteur. Il a le sentiment d’avoir épuisé tous ses arguments en même temps que toutes ses forces. Il ne sait pas quoi faire pour réparer son erreur, ni pour lui prouver combien il l’aime. « Je sais… » Sa voix n’est qu’un souffle au moment d’entendre Orson lui dire ne plus pouvoir avoir confiance en lui. Pire encore, ne plus le pouvoir… Plus jamais ? Cette idée, cette pensée, lui fait un mal terrible… C’est son estomac qui se tort et son cœur qui se brise. Orson ne lui fera plus jamais confiance. Orson ne croira plus jamais en lui. Ça, plus que tout le reste, ça lui fait un mal de chien. « Je suis désolé. »
Tu n’es rien. Voilà ce qu’il lui dit. Galen pourrait lui faire remarquer que le premier à avoir envoyer valser la vie de l’autre, c’est définitivement lui, au moment de le priver de son épouse et de sa fille… mais ce n’est pas un concours, et si c’en est un, ce n’est pas un concours qu’il veut gagner. Il encaisse, encore et encore, et plus il parle, plus Galen songe que ses maigres espoirs sont peut-être finalement vains… Il ne veut pas lui pardonner. Il ne le peut pas. Galen a tout effacé pour tout recommencer, prêt à remettre sa vie entre les mains d’Orson. Mais Orson n’en sera pas capable. Pourquoi insister si Orson ne veut plus de lui ? Est-ce que ce n’est pas idiot d’insister alors que tout est de toute façon perdu ?
« Je t’en prie », réponds seulement Galen d’une voix étouffé, ne cherchant pas à se débattre au moment de sentir ses doigts contre sa gorge. « Fais-moi mal. Autant que tu le voudras. Sois heureux de me faire mal… Je ferais tout, j’accepterais tout pour que tu me pardonnes… »
Il le mérite, il ne mérite que ça. Galen pousse un gémissement de douleur au moment de sentir les doigts de son amant (qui n’est peut-être plus rien) se refermer sur son entrejambe. Dans le regard d’Orson, il voit briller une lueur assassine. Peut-être qu’il sera capable de le tuer, ici et maintenant. Galen le laissera faire. Il ne se défendra pas.