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| (abandonné) (( you were my salvation )) ✧ – flashback - part (iii). (( nsfw )) | |
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▿ Ton univers : Rogue One: A Star Wars Story
▿ Date de naissance : 14/04/1981
▿ Age : 43
▿ Métier : Ex-romancier de génie, auteur de best-sellers et désormais ingénieur en armement à Mordor Industries depuis fin 2022 • Critique littéraire à ses heures perdues • Expert en science-fiction
▿ Quartier : Baker Street Avenue, dans un appartement en colocation avec son fiancé, Galen Erso.
▿ Côté cœur :
― Beings had been known to hide on Coruscant for a lifetime, but Galen wouldn’t be one of them. He wouldn’t be able to stay away from his research. He would have a change of heart. He would turn himself in. He would reach out… The anger and despair he had felt in the air-speeder returned and settled on him like a great weight. “Galen,” he said, as if orphaned. Then: “Galen!” shouting it to the busy sky. (Orson Krennic about Galen Erso – CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
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•••
« It’s just so hard not to think of you...
think of where you are.
My Stardust, my Death Star. »
▿ Dons/capacités/pouvoirs :
▿ L’Étoile de la Mort
▿ Blaster lourd DT-29 amélioré (macroscope)
▿ Astromécano C2-B5
▿ Expertise tactique et stratégique
▿ Connaissances approfondies en armement
▿ Pseudo : Spicy Pumpkin
▿ Avatar : Ben Mendelsohn
▿ Copyright : Gifs • spicy pumpkin (crackships), jynnics (crackships, 30, 31, 32, 33, 34), beautiful loser (1), paxdemon (2), im-solo, (3, 4), youhavemysaber (5), starwarsblr (6, 8), mendo-r (7, 19), laserbrains (9, 10, 11), ladymacdeath (12), benmendo (7, 10, 13, 14, 15, 16, 17, 20, 25), tarmairons (18, 19), girl-in-the-suit (22, 23, 24), abnurtharnn (26, 28), ignisgayentia (29) ; Avatar • spicy pumpkin ; Moodboards • spicy pumpkin (crackship moodboard), kylo-ren-has-an-8pack & d. ♡
▿ Disponibilités rp : — 35 / ∞ —
▿ Autre(s) compte(s) : Orion Black ◊ Nolan Sorrento ◊ Sheev Palpatine ◊ Thalassa Tarkin ◊ Celia St. James ◊ Sauron ◊ Perséphone
▿ Messages : 380
▿ Points : 986
▿ Date d'inscription : 05/03/2022
▿ Notes : ▵
LAME IV DU TAROT ○ L'EMPEREUR
—⥼ ※ ⥽—
AUTORITÉ ╳ ACTION ╳ POUVOIR ╳ DIRECTION ╳ VOLONTÉ ╳ PERSÉVÉRANCE ╳ ENTÊTEMENT ╳ PUISSANCE ╳ TYRANNIE
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« We were on the verge of greatness. »
-(O)rson (C)allan (K)rennic-
« I don't have to sell my soul. He's already in me. I wanna be adored. I don't need to sell my soul. He's already in me. I wanna be adored. You adore me. I wanna be adored. I gotta be adored. » ( i wanna be adored ϟ the stone roses )
« I used to roll the dice. Feel the fear in my enemy's eyes. Listen as the crowd would sing: now the old king is dead ! Long live the king ! One minute I held the key. Next the walls were closed on me and I discovered that my castles stand upon pillars of salt and pillars of sand.
People couldn't believe what I'd become. Revolutionaries wait for my head on a silver plate. Just a puppet on a lonely string. Who would ever want to be king.
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I used to rule the world.
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Seas would rise when I gave the word. Now in the morning I sleep alone. Sweep the streets I used to own. For some reason I can't explain, once you'd gone there was never, never an honest word.
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That was when I ruled the world. » ( viva la vida ϟ coldplay )
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it's his project.
it's his life.
it's his everything.
it's the death star.
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in the end, our secrets destroyed us.
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FICHE ▴ LIENS ▴ ARCHIVAGE
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DUO ▹
▴ WILHUFF T. ✰ (MAJ ✎ ??.??)
▴ WILHUFF T. (NOËL) ✰ (MAJ ✎ 22.03)
▴ WILHUFF T. (P-3) ✰ (MAJ ✎ 10.01)
▴ WILHUFF T. (P-4) ✰ (MAJ ✎ 22.03)
▴ WEDGE A. (FB) ✰ (MAJ ✎ ??.??)
▴ WEDGE A. (AU) ✰ (MAJ ✎ 05.04)
▴ SHARA B. (AU) ✰ (MAJ ✎ 27.11)
▴ LYRA E. (AU) ✰ (MAJ ✎ ??.??)
GROUPE ▹
▴ TEAM STAR WARS (INTRIGUE) ✰ (MAJ ✎ ??.??)
↠ ordre de passage : aléatoire
GANNIC ▹
(Galen Erso x Orson Krennic)
GANNIC ▹ AU
(Galen Erso x Orson Krennic)
uc
TARKRENNIC ▹ AU
(Wilhuff Tarkin x Orson Krennic)
▴ WILHUFF T. (1 - AU) -0 BBY ❘ Krennic survit à Scarif ⋄ Retrouvailles explosives ✰ (MAJ ✎ 23.02)
▴ WILHUFF T. (2 - AU) -10 BBY ❘ Krennic a une liaison cachée avec le fils de Tarkin ⋄ Réalité dans laquelle Garoche est en vie ✰ (MAJ ✎ 09.10)
▴ WILHUFF T. (3 - AU) -31 BBY ❘ Jeunesse de Krennic à Brentaal ⋄ Tarkin est enseignant ⋄ Relation professeur-élève ✰ (MAJ ✎ 23.02)
▴ WILHUFF T. (4 - AU) -13 BBY ❘ Galen Erso est mort ⋄ Tarkin est amoureux de Krennic ⋄ Obsessions ✰ (MAJ ✎ ??.??)
▴ WILHUFF T. (5 - AU) 4 ABY ❘ Post-Bataille d'Endor ⋄ Tarkin et Krennic ont survécu à Scarif & Yavin ⋄ Incarcération ⋄ Passion inavouée ✰ (MAJ ✎ 23.02)
▴ WILHUFF T. (6 - AU) 4 ABY ❘ Post-Bataille d'Endor ⋄ Krennic a trahi l'Empire et est un agent important de la NR ⋄ Tarkin est arrêté ⋄ Krennic et Tarkin sont des ex-amants ⋄ Interrogatoire ✰ (MAJ ✎ 28.03)
▴ WILHUFF T. (7 - AU) 2022 ❘ Sur l'île ⋄ Krennic et Tarkin sont en couple ⋄ Leurs souvenirs sont revenus ✰ (MAJ ✎ ??.??)
▴ WILHUFF T. (8 - AU) 2022 ❘ AU!Moderne ⋄ Krennic et Tarkin sont associés de leur start-up ⋄ Passion refoulée ⋄ Galen a rompu avec Krennic ⋄ Voyage dans les îles ✰ (MAJ ✎ 17.03)
▴ WILHUFF T. (9 - AU) 4 ABY ❘ Suite AU!Prison ⋄ Douches ⋄ Incarcération ✰ (MAJ ✎ 02.02)
▴ WILHUFF T. (10 - AU) -18 BBY ❘ Babysitting qui tourne mal ⋄ Krennic surveille le fils insupportable de Tarkin ✰ (MAJ ✎ 27.03)
▴ WILHUFF T. ✰ (MAJ ✎ 27.03)
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Mer 28 Déc 2022 - 9:07 |
| ― you were my salvation ― « Taste me, drink my soul. Show me all the things that I shouldn't know. When there's a blue moon on the rise. I had everything. Opportunities for eternity and I could belong to the night. I can see in your eyes. Everything in your eyes. You make me wanna die. I'll never be good enough. You make me wanna die and everything you love will burn up in the light. I would die for you, my love. I would lie for you, my love. I would steal for you, my love and I would die for you my love, my love. We'll burn up in the light and every time I look inside your eyes. I'm burning in the light, look inside your eyes. » ( MAKE ME WANNA DIE ❖ THE PRETTY RECKLESS ) -------- -0 BBY ✧ QUELQUES SEMAINES AVANT LES ÉVÉNEMENTS RELATÉS DANS ROGUE ONE --------- « Galen, tu vois cet endroit – c’est ici, au sein de cette base dont j’ai personnellement supervisé la construction, que nos travaux entreront dans la prospérité. » souffle la voix pleine de fierté et de condescendance du directeur Orson Krennic. Il désigne d’un léger mouvement de la main, aussi gracieux qu’une plume d’aigle, l’immense base scientifique de Scarif, depuis la baie vitrée du vaisseau galactique qui s’apprête à atterrir en face d’une plage tropicale. Orson est fier de préciser qu’il est l’auteur de son design recherché, archi-moderne. Tout ce qu’Orson Krennic créé ou dessine est digne des plus grands amateurs d’art. Krennic possède un sens esthétique extrêmement poussé, bien que controversé. Par exemple, il est l’un des rares hauts officiers impériaux à préférer les navettes de classe Delta T-3c aux Star Destroyer impériaux, pour son design plus que singulier, bien qu’ils soient réputés inconfortables, mais fortement intimidants du fait de leurs grandes ailes de métal aussi sombre que le charbon. Ils se trouvent en ce moment à bord de l’une d’entre elles. La sienne. Le directeur en possède une, affrétée à titre personnel, au vu de sa position dans l’Empire. Il a d’ailleurs insisté, et on la lui a accordée, mais… Orson veut toujours plus. Pourquoi pas une flotte entière ? « Tu logeras dans les quartiers qui jouxtent les miens. Par souci de facilité pour nos communications. » affirme-t-il, cette fois, à voix basse. Nos communications, dit-il, presque mine de rien. Il arbore une mine parfaitement sous contrôle, semblant discuter de choses parfaitement anodines en lien avec le travail, alors que ce qu’il sous-entend, est d’une toute autre nature. Krennic jette de discrets coups d’œil aux officiers et death troopers qui vagabondent du centre de la pièce aux couloirs adjacents, afin de s’assurer qu’aucun d’entre eux ne surprenne leur conversation. Krennic a l’air d’un radar de droïde, là maintenant. Il scrute, balaie l’intérieur du vaisseau avec le menton fièrement levé, en signe de supériorité. Après quelques minutes de blanc, il reprend avec une légère difficulté dans l’articulation de ses mots, en mouvant très légèrement ses lèvres, au point qu’ils deviennent presque inaudibles : « J’attends un rapport complet tous les soirs. » Encore une fois, ce n’est pas de travail dont il est question, mais Krennic s’enfonce dans la perversité de son jeu de rôle. « Inutile de venir avec des notes ou ton datapad. Je veux l’entendre de ta bouche. » souffle-t-il, avec un rictus arrogant au coin des lèvres. Il attend de Galen Erso qu’il se mette à genoux et lui fasse expérimenter le plaisir de ses lèvres charnues sur la partie la plus sensible de son anatomie, juste sous sa ceinture en cuir. Cette confiance aveugle en lui est insupportable pour bon nombre d’officiers impériaux, mais le scientifique semble y être particulièrement sensible. Krennic s’amuse de l’ambiguïté de leur relation. Il espère que son sous-entendu fera son petit effet et réchauffera le corps de Galen Erso, autant que le sien à cet instant. Ils sont tous deux installés sur un grand canapé, en velours couleur bordeaux. Galen Erso a des passe-droits, depuis qu’il est dans les petits papiers du directeur impérial. Il occupe depuis des années la fonction de chef de son équipe scientifique, et à ce titre, Orson fait valoir à quiconque veut bien l’entendre que cela implique une vigilance constante de sa part. Il soupire, un peu exagérément, en laissant son dos meurtri se reposer contre le dossier du canapé. Scarif est encore loin. Afin de patienter, il a demandé quelques victuailles, comme des fruits frais et de l’alcool savoureux. Krennic s’est même servi un verre de vin, et a exigé qu’on lui apporte son datapad le temps du voyage. Il pianote, lit quelques lignes, avec empressement. Les gestes d’Orson Krennic s’avèrent vifs, énervés, impatients même. Il meurt d’envie de se retrouver seul avec son plus vieil ami et collaborateur. Faire mine d’une distance réglementaire et d’échanges strictement professionnels le rend tout bonnement malade. Orson réalise que le scientifique a bien vite gagné sa confiance aveugle. Au début, il y a quelques années, Orson a refusé obstinément toute forme de rapprochement, tout plaisir, toute attention non-professionnelle de la part de Galen Erso. Ce dernier a réussi à faire sauter ses barrières, une par une. Aujourd’hui, à quelques semaines de sa prochaine audience avec le Grand Moff Tarkin sur l’avancement du projet, tout semble enfin lui sourire. Professionnellement et même en amour. Orson Krennic est invincible. Rien ne l’atteindra, rien ne le tourmentera. Tout avance à son rythme, – rapide et spectaculaire. Après des années de stagnation et d’incertitudes, le fait de voir tous ses rêves se concrétiser excite fortement le directeur. Cela le met d’humeur joueuse, assez coquine. Il n’a jamais abandonné, malgré les imprévus ou les retards dans le planning. Il n’a jamais respecté ses deadlines, il est toujours passé pour un raté. Quelqu’un de laxiste. On s’est moqué de ses aspirations, on a qualifié le projet de toute sa vie de fantasme, voire d’hérésie. Orson a persisté, malgré tout. Il s’est battu contre tout l’Empire pour que cette utopie d’arme tueuse de planètes devienne enfin concrète. On y est. Grâce à Galen Erso et ses travaux sur les cristaux kyber. Enfin, il va cesser de passer pour un abruti aux yeux du Grand Moff, et de ses supérieurs. Enfin, tous devront admirer son génie. Enfin, Orson Krennic va accéder à la grandeur… Comment ne pas être émoustillé, même en public ? « On arrive. » dit-il enfin, au bout d’un quart d’heure, en terminant le contenu de son verre de vin. Fruité et épicé en même temps, comme il aime. Bien fort, avec une jolie rondeur en bouche. Krennic repose la grappe de raisins juteux qu’il a momentanément agrippé au centre d’un plateau disposé sur la table basse. Il dépose l’un des grains en bouche, croquant dedans avec gourmandise. Le raisin lui explose en bouche, comme un morceau de sucre qui se fond en un délicieux sirop sur son palet. Il sent les vitamines, la force de caractère du fruit, son moelleux sous les molaires, l’eau fruitée qui regorge de vie. Orson déplore le fait d’abandonner la saveur exquise des raisins. Il est à l’aise, comme un Roi. Un Roi dans un royaume high-tech, rempli de palmiers et de sable au grain doré. Krennic ne peut continuer à prendre du bon temps dans son vaisseau. Ils arrivent sur la planète Scarif. Le sérieux fait alors surface. Son visage est fermé, presque frustré. Lèvres closes, muées en une expression mi-boudeuse, mi-suffisante. Ses grands yeux d’un bleu océan, capricieux et intenses, se posent sur les quelques membres d’équipage s’approchant d’eux pour lui intimer avec respect de quitter le vaisseau. Des courbettes, toujours les mêmes. Krennic aime qu’on se mette au service de son bon plaisir, mais… Il y a quelque chose de redondant dans leurs faits et gestes qui le blase fortement. Orson désire un peu de sang neuf, quelque chose de plus punchy. « Je dois te laisser. Prends tes quartiers et retrouve-moi dans une heure au poste de commandement, dans la citadelle de Scarif. » affirme Krennic en se levant d’un bond, tout en prenant soin d’écarter les pans fluides de sa cape immaculée. Il affiche son plus bel air supérieur, en se frayant un chemin entre deux death troopers et en abandonnant le scientifique en arrière. Krennic ne montrera aucun geste de sympathie ou d’affection pour Galen Erso en public. Rien, absolument rien, qui puisse alimenter d’odieuses rumeurs sur sa sexualité. « Directeur Krennic, sauf votre respect, vous ne devriez pas accorder autant de passe-droits au scientifique Erso. » Il est seul avec l’un de ses seconds, désormais. Tous les deux marchent en direction de l’ascenseur aux portes d’acier, afin de rejoindre la citadelle. Cet homme se montre particulièrement insistant, et Krennic décèle dans le ton de sa voix une certaine inquiétude sincère. Ce n’est pas Ronan. Ronan est parti ailleurs depuis quelques temps, maintenant… Celui qui le remplace se permet parfois des excès de zèle. Ils sont arrivés sur la planète Scarif, mais Orson Krennic s’entretient prioritairement en tête à tête avec l’officier. Ils doivent régler un léger différend qui remonte à leur dernière discussion sur Eadu. Galen Erso est sur toutes les lèvres. Galen Erso se trouve déjà au cœur de la base militaire de Scarif, sans doute en train de préparer ses affaires pour les prochains mois. Orson espère le rejoindre au plus vite, et de bonne humeur. Ce qui s’annonce plus compliqué que prévu, au vu… du ton dramatique que prend cette conversation. « Galen Erso est le chef de mon équipe scientifique. » rétorque l’impérial froidement, sans passer par quatre chemins. Galen est son chef. C’est son équipe. Son projet. Il défie quiconque de remettre en question ses décisions. Krennic semble s’enorgueillir de sa politique en matière de gestion du département de l’armement avancé impérial. Il ne lui vient pas même à l’esprit que les inquiétudes de son second puissent être fondées, à quelques semaines maintenant du lancement tant attendu. « J’en ai conscience, directeur, mais Galen Erso… est volage. Il est parti une fois avec l’ensemble de ses travaux… Qu’est-ce qui vous assure qu’il ne reproduira pas sa fuite de Coruscant ? » Voilà. Krennic n’est pas surpris. Il soupire, en en faisant une montagne. Il s’est attendu à une remarque de ce genre. A cette anecdote, tout particulièrement. Pour beaucoup d’officiers, le scientifique Erso demeure un putain de traître. « Vous dépassez les bornes. » l’avertit Krennic sur un ton paternaliste, mais Ô combien menaçant, sous la surface parfaitement lisse de son masque de haut officier impérial. Les deux hommes arrêtent leur marche après un second ascenseur, une fois avoir traversé un pont à l’extérieur. Ils se tiennent devant les portes coulissantes du centre de contrôle de la plus haute tour de la citadelle de Scarif, ignorant qu’au même moment, Galen Erso s’approche par l’autre côté. « Je vous apprécie beaucoup, lieutenant, ce serait bien dommage que cette conversation vienne interférer dans votre prochain bilan annuel. » Doucement, mielleusement, Krennic tisse sa toile. Il ne supporte pas d’être contredit, par qui que ce soit. Poings serrés dans ses gants en cuir noir, le directeur s’efforce de ne pas hausser le ton de manière à ne pas alerter les personnes qui passent autour d’eux pour rentrer ou quitter la citadelle. Cette conversation est de nature privée. « Pardonnez-moi. » souffle le second, en baissant la tête. Vaincu. Cela ne semble toutefois pas satisfaire à Krennic, qui a besoin d’un coup de pression supplémentaire pour affirmer sa supériorité hiérarchique. « Cela ne vous regarde pas. Ce qui se passe concernant Galen Erso ne vous concerne en aucune façon et doit m’être rapporté impérativement. A moi et seulement moi, suis-je bien clair ? » cingle-t-il. « J’en ai conscience, directeur Krennic. » Que peut répondre ce pauvre homme, rien. Il ne peut que se plier au jeu du directeur et courber l’échine poliment devant lui. « Sachez juste que je lui fais confiance. Je fais confiance à mon chef d’équipe. Vous ne le connaissez pas autant que moi. Au-delà d’être un brillant scientifique, c’est également un ami très proche. Il a commis des erreurs par le passé, comme vous le faites remarquer en évoquant sa fuite de Coruscant, mais ma confiance envers ses compétences ou sa personne est totale. » aboie Krennic, avant d’abandonner son lieutenant sur le pas des portes. Il presse sa paume contre le tableau de contrôle, afin d’ouvrir le mécanisme des sas. Sans un regard en arrière, Orson s’éloigne dans un silence de plomb, avec juste le bruissement Ô combien familier du textile de sa cape glissant entre ses jambes, sous la brise légère du vent frais. Comme une tornade blanche, il déambule avec le pas lourd et précipité, et manque de rentrer en collision avec son chef d’équipe. Krennic se fige un instant. « Ah… Galen. » Il semble embêté par le fait de le trouver ici, et devine facilement qu’il doit se trouver dans le coin depuis un moment déjà, au vu de l’expression inquiète de son visage. Ces traits parfaits, cette chevelure courte et lisse si blonde… comme les blés. Galen Erso est sa faiblesse. Ce qu’il adore par-dessus tout, c’est la couleur chocolat de ses orbes, ainsi que les légères rides creusées sur son front. Il comprend l’inquiétude de son plus vieil ami d’un simple regard perçant. « Je suis navré que tu aies dû assister à cette conversation. N’y prêtes aucune attention. » chuchote Krennic, avec la volonté folle de rassurer le scientifique, de le mettre en confiance. Il en profite pour se tourner, afin de fermer les portes de la salle de commande et de les verrouiller pour leur assurer plus d’intimité. La suite de cette conversation ne concerne qu’eux. « Tu es sous ma protection. » affirme Krennic, fortement et avec confiance. « Ne t’inquiète pas de ces gens. Je serais toujours là. » Il lui promet de le défendre, bec et ongles. Comme par le passé. Comme à Brentaal IV. Orson Krennic cherchera toujours à défendre les intérêts de Galen Erso. Il rompt les centimètres qui les séparent, afin de poser son index et son pouce le long du cou d’Erso, avant de les glisser sur sa nuque. Krennic vient ensuite approcher son visage toujours plus près du sien, sans pour autant céder à une pulsion irraisonnée comme… de l’embrasser. Il en brûle d’envie, toutefois. Cette envie s’illustre merveilleusement dans le fond de ses orbes, qui revêtent une teinte plus obscure, désormais. Krennic hume l’odeur du shampooing de Galen quelques secondes, son nez venant chatouiller la tempe gauche de son amant. « Ce qui importe, c’est mon opinion. C’est mon département. Pas le leur. » Il ne peut s’empêcher de sourire en prononçant ces mots, fier comme un paon d’occuper une fonction aussi prestigieuse dans l’Empire de Palpatine. Ce n’est pourtant que le début. Les aspirations du directeur Krennic le porteront jusqu’au sommet doré de la pyramide administrative. Qu’il croit, naïvement… Rien de ce qu’il espère ou fomente en secret ne se déroulera comme prévu. Rien. Le comble de la honte, c’est que l’architecte de sa propre destruction se trouve juste sous ses yeux d’un bleu océan… ce même homme qu’il prend pour son meilleur ami, pour son fidèle partisan. Cet homme qu’il prend d’ailleurs pour son amant. |
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▿ Ton univers : Rogue One : A Star Wars Story
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“You realize that he’s never going to stop looking for you, Galen. You’re in his blood, crystal research or no. He’s never going to let go of you entirely.”
▿ Dons/capacités/pouvoirs : Aucun pouvoir.
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Mer 11 Jan 2023 - 16:45 |
| ― you were my salvation ―
En d’autres circonstances, Galen contemplerait sans doute les vastes paysages tropicaux de Scarif avec un mélange de fascination et de contentement. Cette planète s’apparence à un véritable paradis, offert sur un plateau d’argent par l’imposante baie vitrée du vaisseau, offrant à présent une vue appréciable de la base scientifique qu’ils s’apprêtent à rejoindre, et qui le rappelle au progrès évident de leur… projet… Cela fait des années maintenant que, dans le plus grand secret, Galen saborde les projets de son plus vieil ami, devenu son amant. Des années qu’il le manipule et qu’il lui ment. Des années qu’il songe à venger Lyra, à protéger Jyn… Des années qu’il se laisse prendre à son propre jeu. Quand le scientifique se trouve en compagnie de son unique ami, il est incapable d’éprouver autre chose que des scrupules. Il a fait sciemment le choix de le trahir, mais il ne s’était pas imaginé un seul instant que la tâche lui serait à ce point difficile. Quand le souvenir encore brûlant de la mort de son épouse motivait le moindre de ses actes, c’était simple, si simple… Mais les mois passant, sa relation avec Orson prenant une tournure inattendue, les regrets se sont fait une place de choix dans son esprit. Galen, qui ne s’était jamais considéré comme un fin stratège et encore moins comme un parfait menteur, se joue ostensiblement de la crédulité de celui qui en retour lui adresse une confiance aveugle et déméritée… ce petit jeu durera jusqu’au point de non-retour, c’est ce que Galen a décidé, en son âme et conscience… Seulement… Plus le moment fatidique approche, moins il est certain de savoir venir à bout de ses ambitions… Le doute l’assaille, et le conflit qui s’impose en lui-même occulte tous les prétextes moraux qu’il pourrait donner à ses actions. Il a agi pour le plus grand bien. Soit. Une idéologie pacifiste mise en pratique révèle finalement une cruauté digne de ces guerres qu’il a toujours eu en horreur. Galen n’a pas le sentiment, à l’heure actuelle, de valoir mieux que ceux qu’il prétend combattre, et c’est un constat dont il souffre amèrement.
Galen adresse un regard de connivence à Orson quand ce dernier lui fait part d’une précision qui n’a de sens réel que lorsque l’on connaît le caractère ambigu de leurs relations. Il n’est pas anodin que ses appartements se situent précisément à côté de ceux d’Orson, et il faudrait probablement redéfinir ce qu’il qualifie de communication tant il est certain qu’il ne fait pas seulement référence à des interactions qui ne seraient que strictement professionnelle. Le ton de confidence employé par Orson pour évoquer ce qui n’est pas qu’un menu détail en dit d’ailleurs long sur la question. Le scientifique se contente néanmoins de hocher la tête sans rien dire de plus. Orson révèle davantage son jeu à mesure qu’il s’exprime, et une chaleur familière réchauffe le cœur de Galen, un cœur qui se serre presque dans le même temps. Ce jeu délicieusement ambigu a tout d’agréable, et l’est définitivement beaucoup trop, beaucoup trop pour qu’aussitôt Galen ne se le reproche pas à la fois d’avoir fait naître en Orson des sentiments qu’il trahira tôt ou tard… et de ressentir précisément les mêmes. Le bonheur affiché d’Orson est presque palpable tant il est manifeste… Un bonheur que Galen n’a faiblement pas la moindre envie de contrarier… Il fait face à l’ambivalence de ses émotions et de ses attentes. Il réalise à quel point il voudrait qu’Orson soit heureux en même temps qu’il admet être à deux doigts seulement de briser tous ses rêves et ses espoirs. Plus le temps passe, plus Galen voudrait qu’il existe une tierce solution, n’importe laquelle. Dans l’objectif de saborder l’Etoile de la mort, Galen s’était senti prêt à y laisser la vie et à emporter celle d’Orson dans son sillage… maintenant que l’échéance approche, il réalise combien il voudrait être en mesure de le sauver, par tous les moyens possibles.
Galen repose le verre qu’il tenait à la main, et qu’il avait à peine touché, quand Orson lui signale leur arrivée imminente. Ils quittent tous deux le vaisseau, Galen est convié à rejoindre ses appartements, quand Orson vaque à ses propres affaires. Il y consent sans discuter et découvre quelques minutes plus tard les somptueux appartements qui lui ont été attribués. Un luxe ostentatoire pour le traître qu’il est… Galen gage que beaucoup n’auront pas été logé à la même enseigne… Ils sont beaucoup, y compris au sein de sa propre équipe scientifique, à remettre en question la position de choix qu’il occupe alors même qu’il avait déjà trahi l’Empire une première fois, en prenant la fuir avec sa famille… Leur défiance est légitime… Galen se réfugie derrière Orson, qui ne manque jamais la moindre occasion de le défendre bec et ongles, envers et contre tout, y compris sa propre raison. Dans un soupir, il se laisse tomber sur un fauteuil jouxtant une fenêtre ouverte sur un décor paradisiaque. Galen songe un instant que la vie sur Scarif doit être paisible… Il se surprend à envisager de tout laisser derrière eux : les projets de conquête d’Orson et ses projets de vengeance à lui… Est-ce qu’ils ne seraient pas capables, à eux deux, de se façonner une petite parcelle de bonheur, véritablement digne de ce nom ?
Ce n’est qu’après de longues minutes de contemplation silencieuse, et après avoir pris le temps de se changer et de se rafraîchir, que Galen déserte à nouveau ses appartements. Ses yeux et ses oreilles s’égarent partout où ils trouvent un objet d’attention particulier, mais il n’a pas besoin de faire preuve de la plus grande vigilance pour surprendre la conversation qui se tient entre Orson et cet officier dont Galen ne sait plus se remémorer le nom : une conversation qui le concerne. Galen se fige en entendant Orson prendre sa défense avec passion et conviction… Si la culpabilité qui le rongeait jusqu’alors rognait déjà chaque parcelle de son esprit, le discours d’Orson lui porte un coup fatal… Orson croit en lui. Orson se sent prêt à le défendre corps et âme, et pourtant… Pourtant, Orson a tort. Il devrait se méfier de lui, il devrait écouter ces avertissements répétés, il devrait admettre les risques qu’il encourt à lui faire confiance… Galen avait cherché à regagner cette confiance, et l’estime d’Orson, quoi qu’il lui en coûte… Mais le prix qu’il lui fait payer à présent s’avère bien plus douloureux qu’il ne l’aurait soupçonné.
Quand il entend Orson couper court à la conversation, Galen veut rebrousser chemin afin d’épargner à Orson l’embarras de croiser le sien, mais il est trop tard : les deux se retrouvent face à face, et Galen ne peut prétendre avoir été le témoin de leur discussion. Les paroles d’Orson n’auront le don de les rassurer ni l’un ni l’autre… Les paroles d’Orson le bercent et le brisent tout en même temps… Par leur sincérité… Par la dévotion totale qu’elles sous-tendent. Tu es sous ma protection. Ne t’inquiète pas de ces gens, je serai toujours là. Galen sait qu’il le pense. Ces mots, il les avait déjà prononcés autrefois, du temps de Brentaal, quand il cherchait à le rassurer, s’octroyant le rôle que Galen, en tant qu’aîné, aurait dû tenir : celui de protecteur avisé, prêt à tout pour son meilleur ami – qui à ce jour est devenu bien pire que cela. Le souffle d’Orson se brise face à la proximité de leurs visages... Galen brûle d’envie de prendre son visage entre ses mains, de l’embrasser à pleine bouche… C’est douloureusement qu’il s’empêche d’agir de la sorte, sans pour autant envisager de prendre davantage de distance avec lui.
« Tu ne peux leur reprocher leur défiance à mon égard », souffle doucement Galen. « Peut-être qu’ils ont raison », murmure-t-il, son souffle sur ses lèvres… La chaleur de sa présence, son regard brûlant, son parfum… tout l’empêche d’ordonner convenablement ses pensées. « Peut-être que je devrais me retirer du projet…. Ce serait plus simple pour tout le monde. » Il effleure ses lèvres des siennes, à présent, tentateur. « Tu pourrais partir avec moi… On pourrait… tout reprendre à zéro, ailleurs, loin de la machine impériale… » Il pose son front contre le sien. « Je suis dépassé… » C’est la vérité. Mais il trouve à y donner une justification très différente. « Par notre projet, par… tout… »
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▿ Ton univers : Rogue One: A Star Wars Story
▿ Date de naissance : 14/04/1981
▿ Age : 43
▿ Métier : Ex-romancier de génie, auteur de best-sellers et désormais ingénieur en armement à Mordor Industries depuis fin 2022 • Critique littéraire à ses heures perdues • Expert en science-fiction
▿ Quartier : Baker Street Avenue, dans un appartement en colocation avec son fiancé, Galen Erso.
▿ Côté cœur :
― Beings had been known to hide on Coruscant for a lifetime, but Galen wouldn’t be one of them. He wouldn’t be able to stay away from his research. He would have a change of heart. He would turn himself in. He would reach out… The anger and despair he had felt in the air-speeder returned and settled on him like a great weight. “Galen,” he said, as if orphaned. Then: “Galen!” shouting it to the busy sky. (Orson Krennic about Galen Erso – CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
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« It’s just so hard not to think of you...
think of where you are.
My Stardust, my Death Star. »
▿ Dons/capacités/pouvoirs :
▿ L’Étoile de la Mort
▿ Blaster lourd DT-29 amélioré (macroscope)
▿ Astromécano C2-B5
▿ Expertise tactique et stratégique
▿ Connaissances approfondies en armement
▿ Pseudo : Spicy Pumpkin
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▿ Copyright : Gifs • spicy pumpkin (crackships), jynnics (crackships, 30, 31, 32, 33, 34), beautiful loser (1), paxdemon (2), im-solo, (3, 4), youhavemysaber (5), starwarsblr (6, 8), mendo-r (7, 19), laserbrains (9, 10, 11), ladymacdeath (12), benmendo (7, 10, 13, 14, 15, 16, 17, 20, 25), tarmairons (18, 19), girl-in-the-suit (22, 23, 24), abnurtharnn (26, 28), ignisgayentia (29) ; Avatar • spicy pumpkin ; Moodboards • spicy pumpkin (crackship moodboard), kylo-ren-has-an-8pack & d. ♡
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▿ Date d'inscription : 05/03/2022
▿ Notes : ▵
LAME IV DU TAROT ○ L'EMPEREUR
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AUTORITÉ ╳ ACTION ╳ POUVOIR ╳ DIRECTION ╳ VOLONTÉ ╳ PERSÉVÉRANCE ╳ ENTÊTEMENT ╳ PUISSANCE ╳ TYRANNIE
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« We were on the verge of greatness. »
-(O)rson (C)allan (K)rennic-
« I don't have to sell my soul. He's already in me. I wanna be adored. I don't need to sell my soul. He's already in me. I wanna be adored. You adore me. I wanna be adored. I gotta be adored. » ( i wanna be adored ϟ the stone roses )
« I used to roll the dice. Feel the fear in my enemy's eyes. Listen as the crowd would sing: now the old king is dead ! Long live the king ! One minute I held the key. Next the walls were closed on me and I discovered that my castles stand upon pillars of salt and pillars of sand.
People couldn't believe what I'd become. Revolutionaries wait for my head on a silver plate. Just a puppet on a lonely string. Who would ever want to be king.
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I used to rule the world.
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Seas would rise when I gave the word. Now in the morning I sleep alone. Sweep the streets I used to own. For some reason I can't explain, once you'd gone there was never, never an honest word.
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That was when I ruled the world. » ( viva la vida ϟ coldplay )
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it's his project.
it's his life.
it's his everything.
it's the death star.
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in the end, our secrets destroyed us.
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FICHE ▴ LIENS ▴ ARCHIVAGE
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DUO ▹
▴ WILHUFF T. ✰ (MAJ ✎ ??.??)
▴ WILHUFF T. (NOËL) ✰ (MAJ ✎ 22.03)
▴ WILHUFF T. (P-3) ✰ (MAJ ✎ 10.01)
▴ WILHUFF T. (P-4) ✰ (MAJ ✎ 22.03)
▴ WEDGE A. (FB) ✰ (MAJ ✎ ??.??)
▴ WEDGE A. (AU) ✰ (MAJ ✎ 05.04)
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▴ LYRA E. (AU) ✰ (MAJ ✎ ??.??)
GROUPE ▹
▴ TEAM STAR WARS (INTRIGUE) ✰ (MAJ ✎ ??.??)
↠ ordre de passage : aléatoire
GANNIC ▹
(Galen Erso x Orson Krennic)
GANNIC ▹ AU
(Galen Erso x Orson Krennic)
uc
TARKRENNIC ▹ AU
(Wilhuff Tarkin x Orson Krennic)
▴ WILHUFF T. (1 - AU) -0 BBY ❘ Krennic survit à Scarif ⋄ Retrouvailles explosives ✰ (MAJ ✎ 23.02)
▴ WILHUFF T. (2 - AU) -10 BBY ❘ Krennic a une liaison cachée avec le fils de Tarkin ⋄ Réalité dans laquelle Garoche est en vie ✰ (MAJ ✎ 09.10)
▴ WILHUFF T. (3 - AU) -31 BBY ❘ Jeunesse de Krennic à Brentaal ⋄ Tarkin est enseignant ⋄ Relation professeur-élève ✰ (MAJ ✎ 23.02)
▴ WILHUFF T. (4 - AU) -13 BBY ❘ Galen Erso est mort ⋄ Tarkin est amoureux de Krennic ⋄ Obsessions ✰ (MAJ ✎ ??.??)
▴ WILHUFF T. (5 - AU) 4 ABY ❘ Post-Bataille d'Endor ⋄ Tarkin et Krennic ont survécu à Scarif & Yavin ⋄ Incarcération ⋄ Passion inavouée ✰ (MAJ ✎ 23.02)
▴ WILHUFF T. (6 - AU) 4 ABY ❘ Post-Bataille d'Endor ⋄ Krennic a trahi l'Empire et est un agent important de la NR ⋄ Tarkin est arrêté ⋄ Krennic et Tarkin sont des ex-amants ⋄ Interrogatoire ✰ (MAJ ✎ 28.03)
▴ WILHUFF T. (7 - AU) 2022 ❘ Sur l'île ⋄ Krennic et Tarkin sont en couple ⋄ Leurs souvenirs sont revenus ✰ (MAJ ✎ ??.??)
▴ WILHUFF T. (8 - AU) 2022 ❘ AU!Moderne ⋄ Krennic et Tarkin sont associés de leur start-up ⋄ Passion refoulée ⋄ Galen a rompu avec Krennic ⋄ Voyage dans les îles ✰ (MAJ ✎ 17.03)
▴ WILHUFF T. (9 - AU) 4 ABY ❘ Suite AU!Prison ⋄ Douches ⋄ Incarcération ✰ (MAJ ✎ 02.02)
▴ WILHUFF T. (10 - AU) -18 BBY ❘ Babysitting qui tourne mal ⋄ Krennic surveille le fils insupportable de Tarkin ✰ (MAJ ✎ 27.03)
▴ WILHUFF T. ✰ (MAJ ✎ 27.03)
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Mer 15 Mar 2023 - 2:24 |
| ― you were my salvation ― « Taste me, drink my soul. Show me all the things that I shouldn't know. When there's a blue moon on the rise. I had everything. Opportunities for eternity and I could belong to the night. I can see in your eyes. Everything in your eyes. You make me wanna die. I'll never be good enough. You make me wanna die and everything you love will burn up in the light. I would die for you, my love. I would lie for you, my love. I would steal for you, my love and I would die for you my love, my love. We'll burn up in the light and every time I look inside your eyes. I'm burning in the light, look inside your eyes. » ( MAKE ME WANNA DIE ❖ THE PRETTY RECKLESS ) -------- -0 BBY ✧ QUELQUES SEMAINES AVANT LES ÉVÉNEMENTS RELATÉS DANS ROGUE ONE --------- La proximité entre eux est terrible, Krennic éprouve maintes fois l’envie de l’embrasser avec force et convictions, mais… Il se retient, pour qu’ils aient avant, au moins, une discussion plus sérieuse que ce genre de frivolités. Cela fait des semaines, des mois et même des années qu’ils ont une liaison, tous les deux. Ils se retrouvent dans les appartements du directeur, généralement. Derrière les murs de béton, les portes coulissantes verrouillées, le soir très tard, afin qu’aucune rumeur ne puisse filtrer sur la réputation de l’un comme de l’autre. Orson Krennic tient à sa précieuse réputation comme à la prunelle de ses yeux. Il ne prendra jamais aucun risque, d’autant que l’exhibitionnisme n’a jamais fait partie de ses fantasmes sexuels. Se retrouver seul, dans ce couloir avec Galen Erso a toutefois quelque chose… de particulièrement séduisant, à vrai dire. Il a bien envie de s’écouter et attraper le scientifique par la boucle de sa ceinture, afin de l’approcher suffisamment pour sceller leurs retrouvailles d’un baiser à pleine bouche. Ce qu’Orson ne fait pas, cela dit. Il sait rester sérieux et discret en toutes circonstances. Rigueur intellectuelle, principes moraux, décence et éthique oblige lorsqu’on porte autant de responsabilités au sein d’un régime aussi despotique que celui de Sheev Palpatine. Quelques minutes à peine se sont-ils retrouvés, que la question de la précieuse « loyauté » du scientifique est sur leurs bouches. Orson est apparemment embêté par toutes ces rumeurs. Il ne dit rien lorsque Galen Erso affirme qu’il ne porte pas d’attention particulière aux remarques désobligeantes qui pullulent autour de lui. Elles émanent toutes de leurs collègues de travail. Krennic demeure silencieux, et au vu de la mine qu’il affiche, ce qui traverse son esprit n'a rien de plaisant. Orson montre un visage impassible, quoique torturé. Une mine sombre, grave, sévère même. « Ces rumeurs… » marmonne Orson Krennic d’une voix grave, presque solennelle et à peine audible. Comme un chuchotement d’amants, qui fait écho dans les murs froids et d’acier du complexe impérial. « Elles ont leur importance, Galen. » tranche-t-il. Elles en ont pour lui, en tout cas. On pourrait croire qu’Orson éprouve encore de sérieux doutes sur la loyauté de son ami de longue date, par le sens déguisé de sa phrase, mais ce n’est pas le cas. Orson capte dans le regard miellé de Galen une lueur d’incompréhension, qu’il identifie comme de la douleur. Il croit alors que Galen est blessé par l’idée même qu’il puisse avoir des doutes sur sa loyauté. Alors que Galen est gêné parce qu’il est coupable. Parce qu’il se sent coupable et qu’il le fait ressentir autour de lui. Tout le monde doute de Galen Erso. Tout le monde a l’air de savoir. Tout le monde sauf Orson Krennic, aveuglé par son égo, et parce qu’il pense être la vérité. Pour lui, c’est incompréhensible, c’estu ne hérésie. L’idée que Galen puisse le trahir en quoi que ce soit n’est qu’une bêtise qui ne mérite même pas de traverser son esprit si brillant et proactif. Croyant avoir raison sur tout, Krennic pense aveuglément avoir blessé indirectement Galen, et cherche aussitôt à se rattraper en précisant ses propos : « J’aimerais qu’ils te voient comme je te vois. ». Comme quelqu’un de digne, de fiable, de compétent… pense-t-il, mais tous ces beaux compliments, il ne les lui dit pas, il les verbalise dans sa tête, à sa propre attention. Krennic lui adresse ensuite un sourire doux, qui se veut charmeur. Le charme n’est toutefois que de courte durée, car aussitôt, la tempête explose. « Peut-être qu’ils ont raison ? » cingle-t-il, brutalement. Orson a l’impression d’halluciner. Il est sidéré par les sous-entendus du scientifique. « Comment peux-tu penser une chose pareille ? Comment peux-tu laisser ton esprit brillant se laisser corrompre par leur jalousie ? Ils envient ton intelligence, Galen. Quelque chose qu’ils n’auront jamais. » conclut Orson, le plus simplement du monde, sans voir… Sans voir toutes les failles dans la rhétorique de Galen. Sans lire la culpabilité ou même la détresse dans le marron chocolat de ses yeux. Aveugle et sourd. Il s’obstine, en croyant que tout file enfin droit dans sa vie. Dans leur vie. « Quelque chose que je n’aurais jamais non plus. » On sent un reproche, à peine voilé, dans le son de sa voix. Son timbre se fait plus… dur, proche de l’amertume. Orson éprouve de sérieuses insécurités quant à ses propres capacités, et ce, depuis Brentaal IV. Être constamment entouré de personnalités à l’intelligence élevée peut être un complexe, même lorsque l’on est soi-même quelqu’un de très intelligent. « Cesse de te mettre des idées pareilles dans la tête et pense au projet. Nous sommes sur le point de le présenter au Grand Moff Tarkin. » affirme-t-il avec fierté et dégoût dans le même temps. Seul Wilhuff Tarkin est capable de lui inspirer une telle contradiction de sentiments. « Pour une fois, il sera obligé de reconnaître que j’avais raison. » grommelle-t-il silencieusement, cette remarque n’étant pas adressée à Galen Erso. « Tu ne quitteras pas le projet. Je te l’interdis. Tu es brillant, tu as eu raison sur tous tes calculs. L’idée de puiser la force dans les cristaux kyber est exceptionnelle, et tu es le seul chercheur suffisamment apte à terminer cette expérimentation. Tu es le seul chercheur qui en a fait son sujet d’étude dans cette putain de galaxie. Tous les autres… se reposent sur le résultat de tes recherches, de tes travaux. Je pourrais te remplacer, bien évidemment, mais… leur intelligence n’égalera jamais la tienne. Tu es le père fondateur, tu dois terminer ce projet avec moi. Parce que c’est notre projet. » (tu le sens le Macron là ? tu es trop jeune pour être Brigitte… c’est Tarkin AU sa Brigitte /pan/) Ce qu’il ne dit pas, c’est qu’il ne peut envisager de poursuivre avec un autre chef scientifique que Galen Erso, qui lui apporte bien plus sur tous les plans de sa vie. Lorsque Galen s’épanche sur l’idée saugrenue de tout quitter, de tout abandonner, là, Orson tique étrangement. L’idée autrefois si insupportable de la « trahison » entre pour la première fois dans son esprit, comme une petite graine, qui n’attend que germer… Elle n’attend qu’Orson pour germer. Qu’il l’arrose, qu’il l’envisage plus sérieusement, qu’il réfléchisse à toutes ces impressions étranges que Galen lui inspire parfois, et qu’il balaie du revers de la main avec une insupportable arrogance infantile. « Reprendre à zéro ailleurs ? » répète Orson, sans sourire, sans expression. Il parle d’une voix très neutre. On ne peut dire ce qu’il éprouve à cet instant. On ne peut dire s’il est heureux ou en colère de cette suggestion. Orson a l’air comme vide. « Loin de la machine impériale ? » Là, c’est le déclic. Krennic mâche ses mots intérieurement. Il se sent abasourdi. Comme si on l’avait giflé. Comme si on l’avait assommé avec une massue. Il a l’impression que son monde s’écroule sous ses pieds. Que lui et Galen ne sont plus sur la même longueur d’onde. Il a alors un mouvement de recul, et ce mouvement trahi son tumulte intérieur. Orson s’éloigne, en imposant entre eux une distance physique, comme de sécurité. Il doit réfléchir sérieusement à ce que lui propose Galen. Comme s’il y avait matière à réfléchir cinq minutes… Orson est en colère, très en colère. Cette proposition de fuite est une hérésie. On peut lire la sidération sur son visage. Il recule, agite ses mains, croisant et décroisant les bras. L’expression de son visage est dure, comme le marbre. Comme ses yeux perçants, focalisés sur ceux de Galen. Des éclairs éclatent dans le fond du bleu océanique de ses orbes. « Tu me demandes sérieusement de déserter mes fonctions pour partir sur on ne sait quelle planète, loin de l’administration ? Loin de ma vie, ici ? Alors que tout va bien, que le projet arrive à son terme et que d’un mois à l’autre, Tarkin va enfin m’accorder mon entretien avec l’Empereur en personne ? Alors que je risque probablement d’être… décoré pour mes efforts ? Je suis à deux doigts de devenir Moff, Galen. Moff ou conseiller, ou même ministre, qu’en sais-je ! Ce projet est une réussite. Une réussite, Galen. On l’a créé. On a réussi. On m’a dédaigné, on m’a moqué pendant des décennies, on a insulté mes rêves et mes aspirations. On a critiqué mon projet, soi-disant qu’il n’était pas réalisable ! Et j’ai enfin la preuve concrète de tout ce que j’avançais depuis des années entre les mains grâce à toi. Penses-tu sincèrement que je vais renoncer à cette victoire ? Ce projet marche. Il va fonctionner. Je le sais. On fera un premier essai et tout le monde verra… Tout le monde verra que je mérite bien plus que ce que j’ai aujourd’hui. Je ne compte pas rester directeur toute ma vie, Galen. J’ai de meilleures ambitions pour l’avenir. J’aspire à terminer Grand Moff, dans dix ans. » admet-il avec froideur, en omettant bien entendu le fait qu’il existe d’ores et déjà un Grand Moff, mais… Krennic n’en a cure. Dans son imaginaire fantasque, Wilhuff Tarkin mourra d’un jour à l’autre. De vieillesse, ou par un fâcheux accident… (c’est lui le fâcheux accident) Il s’emporte, malgré lui. Sa voix part dans les tons, dans les aigus. Il bouge les bras, apparemment instable. Il vient ensuite caler son dos contre un coin du mur, avant de se décaler, de chercher un endroit plus confortable pour ses épaules, mais chaque mur ressemble à un autre, chaque mur est aussi douloureux que celui d’à côté. « Par ailleurs… L’Empire est partout et sur tous les fronts. Où crois-tu aller, Galen, quand bien même ? On t’a bien retrouvé par le passé, souviens-toi, sur Lah’mu. Une vieille colonie… Intéressant... Je n’y ai pas pensé au début. J’ai fini par te retrouver quand même. » Il ressasse les vieux souvenirs comme un avertissement. Comme si le ton de sa voix grave n’en était pas déjà un. « Je ne te comprends pas. » soupire-t-il en laissant ses bras retomber le long de ses hanches. « Je ne te comprends plus. Je croyais qu’on pensait de la même manière, Galen. Je croyais qu’on avait dépassé toutes ces tensions depuis bien longtemps. Je croyais que tu étais heureux dans l’Empire, à travailler avec moi… ou d’être… tout simplement… avec moi. Comme… autrefois. » Il décide de partir sur une rhétorique nostalgique, avec l’intention de rendre Galen coupable, d’éveiller en lui la douceur mièvre de leurs souvenirs réciproques. « C’est sans doute la peur… qui te fait dire toutes ces choses… » Il ne voit que ça. Il doit se méfier. Il devrait se méfier. Mais est-ce qu’il va vraiment se méfier ? « Ils ont peut-être raison, oui. » marmonne Krennic avec sévérité. Il observe le scientifique longuement, avec une lueur intense dans le regard. De la méfiance. De la vraie méfiance. La première fois depuis… des années. « Je vais te poser une question et j’exige de toi une réponse honnête, Galen. C’est maintenant, ta dernière chance. Si tu me dis la vérité, je pourrais sensiblement fermer les yeux sur ce qui a été fait ou dit avant aujourd’hui, mais si j’apprends que tu me mens par la suite… Effrontément, les yeux dans les yeux, je doute sérieusement de pouvoir encore me montrer aussi conciliant avec toi. » Il marque une pause, en serrant les poings discrètement dans son dos. Ses doigts caressent l’intérieur du cuir de ses gants assez compulsivement. C’est la question la plus décisive de toute sa vie. Ils en sont arrivés, maintenant. « Est-ce que tu comptes me trahir ? » cingle-t-il d’une voix étonnamment douce, malgré la gravité de ses paroles. Orson accompagne sa demande d’un regard puissant, d’une intensité violente. Il le dévore de ses beaux yeux d’un bleu océan, avec l’intention de le noyer sans la moindre pitié. |
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▿ Ton univers : Rogue One : A Star Wars Story
▿ Date de naissance : 16/02/1976
▿ Age : 48
▿ Métier : Producteur de cinéma
▿ Quartier : Baker Street Avenue
▿ Côté cœur :
“You realize that he’s never going to stop looking for you, Galen. You’re in his blood, crystal research or no. He’s never going to let go of you entirely.”
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Mer 26 Avr 2023 - 12:34 |
| ― you were my salvation ―
Bien sûr que ces rumeurs ont leur importance, et elles incommodent Galen bien plus qu’il ne l’affirme. Il aurait voulu être capable d’endormir son équipe comme il était si bien parvenu à regagner la confiance d’Orson, mais c’était impossible. Ces rumeurs encourageaient un doute que Galen devait par conséquent s’évertuer à dissiper, à étouffer autant que possible… Ces rumeurs, par ailleurs, alimentaient sa culpabilité, et ce fait en particulier était proprement insupportable. C’est la rançon de ses manipulations, bien sûr, mais ses sentiments et ses projets sont devenus si inconciliables que les deux le torturent constamment… Et toutes les issues qu’il quête désespérément semblent vouées à l’échec. Il n’y arrivera pas. Il sent qu’il n’y arrivera pas. Et ce peu importe à quel point il le veut. Alors oui… Ces rumeurs ont leur importance, mais Galen ne veut pas qu’Orson s’y concentre… Il a trop peur que ces dernières brisent sa confiance. Il a trop peur que ces dernières le privent de lui…
« Comment est-ce que tu me vois ? » il demande doucement, son regard perdu dans la limpidité de ses beaux yeux clairs. C’est si simple, si exquis de s’y noyer.
Il se pose souvent la question, en réalité. Quel est le regard qu’Orson porte sur lui, après tout ce qu’il s’est passé ? Il redoute la réponse en même temps qu’il désire ardemment l’entendre… Parce que mettre des mots sur des sentiments qu’ils n’ont jamais concrètement avoué mais très souvent exprimé, c’est dépasser une ligne des plus dangereuses… Autant qu’elle peut être attirante. Mais ce moment de douce latence qui aurait autorisé quelques confessions interdites est vite oublié. Galen est rattrapé par sa culpabilité, rongé de l’intérieur… Et la manière dont Orson sait prendre sa défense, envers et contre tout, lui tord le cœur d’une manière inexprimable.
« Tu n’es idiot que lorsque tu dévalues ton intelligence, Orson », répond Galen avec un mélange de douceur et de sincérité. « Je te le disais déjà du temps de Brentaal, tu te souviens ? Je ne connais personne de plus intelligent que toi. »
Ce n’est pas un compliment prononcé à la légère, pour l’endormir ou le brosser dans le sens du poil. C’est une chose que Galen a toujours pensé. Plus d’une fois, Orson a complimenté l’intelligence de Galen, mais en retour, Galen a toujours estimé qu’Orson comptait parmi les hommes les plus brillants qui aient jamais crois sa route. C’était l’intelligence vive et insolente d’Orson qui avaient attiré Galen en premier lieu… Qui lui avait rendu sa présence indispensable du temps de Brentaal. Brentaal… Galen y repense souvent. Trop souvent, même. Il s’abreuve de « et si »… Nostalgique, dangereusement nostalgique d’une époque révolue, qui aurait rendu les choses bien plus simples, entre eux. Malheureusement, aucun retour en arrière n’est possible.
Galen se ressaisit au moment d’entendre Orson évoquer le Grand Moff, et encore et toujours ce besoin de prouver avoir raison. Il cherche à le raisonner. Quitter le projet serait stupide. Peut-être bien… Ce n’est pas la question. Galen Erso ne veut pas être considéré comme le père fondateur d’un projet aussi sordide que celui de l’Etoile de la Mort… Etoile qu’il s’applique à saborder minutieusement dans le plus grand secret depuis plusieurs années déjà. Il voudrait tant… Il voudrait tant effacer l’horreur au profit d’un projet autrement plus juste, il voudrait garder ce que la nouvelle nature de leur relation lui a apporté de plus exceptionnel, et effacer tout le reste, mais est-ce seulement possible ? Non, ça ne l’est pas. Au moment même de faire à Orson cette suggestion absurde, celle de reprendre de zéro ailleurs, il peut voir le visage d’Orson se décomposer. Bien sûr qu’il allait refuser… Bien sûr qu’il ne va pas comprendre que Galen veut protéger Orson de ses propres manigances. Tout esprit de vengeance vis-à-vis d’Orson s’est dissipé depuis bien longtemps. Galen veut agir pour le bien commun, mais certainement pas pour heurter un homme qu’il n’aime malheureusement que trop, en dépit de tout ce qui s’est passé entre eux. Il est l’homme qui l’a privé de sa femme et de sa fille, et le voilà pourtant à faire des pieds et des mains pour ne surtout pas le perdre, bien conscient du fait qu’il ne le supporterait définitivement pas. Oui, son discours et son intention n’ont aucun effet. Orson est dans l’incompréhension la plus totale. Pire encore, Orson l’expose au doute le plus dangereux. Orson a ses ambitions, ses ambitions transcendent tout le reste. Il ne veut pas seulement se soumettre à la machine impériale, il veut en être un des rouages… Et sur ce point, Galen, quoi qu’il fasse, ne sera pas capable de le faire changer d’avis.
« Non Orson. » Galen regarde son ami, son amant, dans le blanc des yeux. Il fait preuve de toute la détermination nécessaire pour lui mentir le plus justement possible, alors qu’Orson lui donne la dernière occasion qu’il aura sans doute de passer aux aveux. Bien sûr, la chose est tentante… Mais Galen ne changera pas d’avis. Son opinion est faite. Irrévocable. Il ne peut plus rebrousser chemin. « Je ne compte pas te trahir. »
Un mensonge dangereux, un mensonge prononcé avec fermeté, son regard toisant intensément celui d’Orson. Il est terrifié à l’idée de perdre l’affection d’Orson au nom de son idée ô combien naïve… Cette pensée, soudainement, parasite les autres entièrement.
« Tu es fait pour accomplir de grandes choses, tu seras probablement heureux en tant que Grand Moff. » Il hésite… Mentir trop effrontément serait bien trop dangereux. « Mais moi… Je ne suis pas heureux dans l’Empire, je suis heureux avec toi. » Et s’il a menti avec volonté plus tôt, il se découvre parfaitement honnête en cet instant. « J’ai peur de te perdre quand tout sera fini, quand je ne serais plus d’aucune utilité à l’Empire. J’ai peur que tout s’arrête. » A nouveau, il y a une réelle sincérité dans son discours. « Je m’excuse. C’est toi qui as raison, bien sûr. Où est-ce qu’on irait dans tous les cas, hein ? » ajoute-t-il avec un léger sourire triste. Il hésite un instant avant de prendre lentement sa main dans la sienne. « Je suis avec toi Orson. » Et, si sincèrement, cette fois. « Je suis à toi. »
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| | | | | | | | (abandonné) (( you were my salvation )) ✧ – flashback - part (iii). (( nsfw )) | |
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