(abandonné) (( recovering with me )) ✧ – tarkrennic – (( nsfw ))
Orson C. Krennic
▿ Ton univers : Rogue One: A Star Wars Story
▿ Date de naissance : 14/04/1981
▿ Age : 43
▿ Métier : Ex-romancier de génie, auteur de best-sellers et désormais ingénieur en armement à Mordor Industries depuis fin 2022 • Critique littéraire à ses heures perdues • Expert en science-fiction
▿ Quartier : Baker Street Avenue, dans un appartement en colocation avec son fiancé, Galen Erso.
▿ Côté cœur :
― Krennic laughed to ease the mood. “You know what I find interesting – or maybe ironic is the word. It’s that each of us wants what’s best for you. In a way, we’re competing to make you happy, as old-fashioned as that sounds. And each of us has a different idea about what you should be doing. (…) and I maintain that you’re meant for bigger things, and will continue to do whatever I can to bring opportunities to your attention.” Galen smiled thinly. “Don’t think I don’t appreciate it.”
(CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
― “We have to put some meat back on those bones of yours,” he said as he crossed the cabin to Galen, “but I think I could get used to the beard.” (Orson Krennic to Galen Erso – CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
― Was Galen to become the prize in a contest between them? Well, hadn’t he always been that? (Orson Krennic about Galen Erso and his rivalry to Lyra Erso – CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
••• ❝ i'll never stop looking for you. i'll never let you entierly. you’re the only truth in a sea of lies. you're in my blood. now and forever. ❞
—⥼ ※ ⥽—
—⥼ ※ ⥽—
― Beings had been known to hide on Coruscant for a lifetime, but Galen wouldn’t be one of them. He wouldn’t be able to stay away from his research. He would have a change of heart. He would turn himself in. He would reach out… The anger and despair he had felt in the air-speeder returned and settled on him like a great weight. “Galen,” he said, as if orphaned. Then: “Galen!” shouting it to the busy sky. (Orson Krennic about Galen Erso – CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
—⥼ ※ ⥽—
••• « It’s just so hard not to think of you...
think of where you are.
My Stardust, my Death Star. »
▿ Dons/capacités/pouvoirs :
▿ L’Étoile de la Mort
▿ Blaster lourd DT-29 amélioré (macroscope)
▿ Astromécano C2-B5
▿ Expertise tactique et stratégique
▿ Connaissances approfondies en armement
▿ Autre(s) compte(s) : Orion Black ◊ Nolan Sorrento ◊ Sheev Palpatine ◊ Thalassa Tarkin ◊ Celia St. James ◊ Sauron ◊ Perséphone
▿ Messages : 380
▿ Points : 986
▿ Date d'inscription : 05/03/2022
▿ Notes :
▵ LAME IVDU TAROT ○ L'EMPEREUR
—⥼ ※ ⥽—
AUTORITÉ ╳ ACTION ╳ POUVOIR ╳ DIRECTION ╳ VOLONTÉ ╳ PERSÉVÉRANCE ╳ ENTÊTEMENT ╳ PUISSANCE ╳ TYRANNIE
—⥼ ※ ⥽— « We were on the verge of greatness. »
-(O)rson (C)allan (K)rennic-
« I don't have to sell my soul. He's already in me. I wanna be adored. I don't need to sell my soul. He's already in me. I wanna be adored. You adore me. I wanna be adored. I gotta be adored. » ( i wanna be adored ϟ the stone roses )
« I used to roll the dice. Feel the fear in my enemy's eyes. Listen as the crowd would sing: now the old king is dead ! Long live the king ! One minute I held the key. Next the walls were closed on me and I discovered that my castles stand upon pillars of salt and pillars of sand.
People couldn't believe what I'd become. Revolutionaries wait for my head on a silver plate. Just a puppet on a lonely string. Who would ever want to be king.
┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ I used to rule the world.
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Seas would rise when I gave the word. Now in the morning I sleep alone. Sweep the streets I used to own. For some reason I can't explain, once you'd gone there was never, never an honest word.
┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ That was when I ruled the world. » ( viva la vida ϟ coldplay )
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•••
it's his project.
it's his life.
it's his everything.
it's the death star.
•••
▴ WILHUFF T. (1 - AU) -0 BBY ❘ Krennic survit à Scarif ⋄ Retrouvailles explosives ✰ (MAJ ✎ 23.02)
▴ WILHUFF T. (2 - AU) -10 BBY ❘ Krennic a une liaison cachée avec le fils de Tarkin ⋄ Réalité dans laquelle Garoche est en vie ✰ (MAJ ✎ 09.10)
▴ WILHUFF T. (3 - AU) -31 BBY ❘ Jeunesse de Krennic à Brentaal ⋄ Tarkin est enseignant ⋄ Relation professeur-élève ✰ (MAJ ✎ 23.02)
▴ WILHUFF T. (4 - AU) -13 BBY ❘ Galen Erso est mort ⋄ Tarkin est amoureux de Krennic ⋄ Obsessions ✰ (MAJ ✎ ??.??)
▴ WILHUFF T. (5 - AU) 4 ABY ❘ Post-Bataille d'Endor ⋄ Tarkin et Krennic ont survécu à Scarif & Yavin ⋄ Incarcération ⋄ Passion inavouée ✰ (MAJ ✎ 23.02)
▴ WILHUFF T. (6 - AU) 4 ABY ❘ Post-Bataille d'Endor ⋄ Krennic a trahi l'Empire et est un agent important de la NR ⋄ Tarkin est arrêté ⋄ Krennic et Tarkin sont des ex-amants ⋄ Interrogatoire ✰ (MAJ ✎ 28.03)
▴ WILHUFF T. (7 - AU) 2022 ❘ Sur l'île ⋄ Krennic et Tarkin sont en couple ⋄ Leurs souvenirs sont revenus ✰ (MAJ ✎ ??.??)
▴ WILHUFF T. (8 - AU) 2022 ❘ AU!Moderne ⋄ Krennic et Tarkin sont associés de leur start-up ⋄ Passion refoulée ⋄ Galen a rompu avec Krennic ⋄ Voyage dans les îles ✰ (MAJ ✎ 17.03)
▴ WILHUFF T. (9 - AU) 4 ABY ❘ Suite AU!Prison ⋄ Douches ⋄ Incarcération ✰ (MAJ ✎ 02.02)
▴ WILHUFF T. (10 - AU) -18 BBY ❘ Babysitting qui tourne mal ⋄ Krennic surveille le fils insupportable de Tarkin ✰ (MAJ ✎ 27.03)
“Shut your mouth. Baby, stand and deliver. Holy hands oh they make me a sinner. Choke this love till the veins start to shiver. One last breath till the tears start to wither. Tales of an endless heart. Cursed is the fool who's willing. Can't change the way we are. One kiss away from killing. Don't you say, don't you say it. Don't say, don't you say it. One breath it'll just break it, so shut your mouth and run me like a river.” (RIVER •• BISHOP BRIGGS)
4 ABY. POST-VICTOIRE DES REBELLES SUR ENDOR ▴ QUARTIERS GÉNÉRAUX DES SERVICES SECRETS DE LA NOUVELLE RÉPUBLIQUE SUR CORUSCANT ▴ SALLE D'INTERROGATOIRE N°6 --- (( NSFW ))
« Directeur ? » Une voix l’interpelle, à quelques mètres des premières salles d’interrogation du département dont il occupe la supervision depuis quelques mois déjà. Depuis la fin de la guerre entre les rebelles et l’Empire galactique. Depuis que l’Empire a été vaincu. Orson Krennic éprouve comme un pincement au cœur, lorsqu’il pense à la manière cruelle dont son ancien camp s’est vu courber l’échine par la flotte rebelle. « Directeur Krennic. » Une nouvelle fois. Orson Krennic se tourne, en pivotant rapidement sur la droite, pour faire face à l’un de ces jeunes officiers un peu trop zélés. « C’est bien vous qui prenez le prochain interrogatoire en main ? Je peux vous assister… J’aimerais beaucoup… C’est un grand criminel de guerre. Le célèbre Grand Moff. J’apprendrais énormément à vos côtés, sur vos manières de persuasion et d’intimidation. » Le jeune officier se perd dans ses compliments et dans ses sollicitations. C’est une perte de temps. Orson Krennic, directeur du bureau des services internes de la Nouvelle République ne le prendra pas en charge. Il n’apportera absolument rien à ce jeune soldat surexcité. Les yeux brillants de ce dernier lui donnent même froid dans le dos. Lorsqu’il pense au Grand Moff, c’est toujours avec un mélange d’amertume et de nostalgie. Wilhuff Tarkin. Il doit se charger de lui, oui. C’est son travail, désormais. Il doit le faire parler, et obtenir de lui des informations précieuses pour la Nouvelle République. Comme avec tous les autres. Il les a tous martyrisés autant verbalement que physiquement. Il a obtenu d’eux ce que ses supérieurs lui ont demandé d’obtenir, avant de les abandonner à leur triste sort. Le procès, l’exécution, la prison à vie. « Wilhuff Tarkin est un prisonnier politique de la plus haute importance. » rétorque Krennic en croisant les bras contre le tissu épais de son uniforme, estampillé aux couleurs du nouveau régime qui s’est installé à la fin de l’Empire galactique. « Ce n’est pas un jeu, lieutenant. Vous n’êtes pas dans une cour de récréation. Je suis certes votre superviseur, mais comme vous le dites si bien, c’est moi et moi seul qui le prend en charge. Restez à votre place. » cingle Krennic sur un ton glaçant, à vous hérisser les poils des bras. Cela semble faire son petit effet, puisque le jeune homme trésaille immédiatement. Fort de son petit effet, il décide de calmer un peu le jeu. Se montrer moins tyrannique, moins autoritaire, voilà exactement les consignes de ses supérieurs hiérarchiques directs. Cela le frustre énormément, lui qui a pour habitude de tyranniser son entourage pour se faire entendre. Ces manières sont très mal perçues, dans ce nouvel ordre galactique. Krennic s'y plie à contrecœur en voulant assurer le succès de ses affaires. Orson n’est plus du temps de l’Empire. Il doit donc faire preuve de méthodes plus… pacifiques, même si cela lui fait une sainte horreur. En tout cas, en public. Ne plus faire de vagues. « Vous aurez l’occasion de faire vos preuves un jour ou l’autre, mais pas avec Wilhuff Tarkin. » précise-t-il d’une voix autoritaire mais calme, après avoir décelé un voile de déception immense traverser les orbes foncés de son officier. Krennic vient ensuite taper doucement son épaule dans un geste assez paternaliste. (c’est la sixième dimension)
Krennic abandonne le lieutenant pour se diriger jusqu’au prochain ascenseur, d’un pas décidé et arrogant. On le regard, on le salue de marques de respect et de reconnaissance du fait de sa fonction. Orson Krennic est un « héros de la résistance ». On l’admire, on le respecte. On ne le craint pas, pas comme dans l’Empire. Orson Krennic est un transfuge. Le tout premier parmi les puissants de l’époque. L’un des premiers hauts dignitaires, – pour ne pas dire le seul à vrai dire – à avoir sauté le pas. A avoir changé de camp. A avoir balancé tout le monde, sans le moindre scrupules, au nom d’une soi-disant « révélation de conscience ». Soi-disant, les actes de l’Empire l’ont écœuré. Soi-disant, il a réalisé ce qu’on l’a forcé à faire durant des années. Soi-disant, on l’a manipulé, et qu’une fois l’avoir compris, il a décidé de leur renvoyer l’ascenseur. La vérité est plus insidieuse. Orson Krennic a déserté à cause de Wilhuff Tarkin. Après ce qu’il s’est passé sur Scarif, il l’a méprisé profondément. Il a décidé de se venger, en prenant le coup de manière très personnelle. Wilhuff Tarkin n’est pas n’importe qui pour Orson Krennic. Il n’est pas son pire ennemi ou son rival. Il est son amant, son compagnon de l’ombre depuis presque vingt ans. Depuis l’avènement de l’Empire galactique, plus exactement. Leur soif mutuelle de pouvoir, leurs ambitions démesurées, leurs caractères forts, leurs égoïsmes et leurs démons les ont peu à peu séparés l’un de l’autre. Jusqu’à ce qu’ils se perdent dans leurs complots. Tarkin lui a toujours reproché son amitié bien trop fusionnelle à son goût avec le scientifique Galen Erso du temps de son vivant. Krennic a toujours déploré sa possessivité presque obsessionnelle, comme la sienne, en fin de compte. Il se demande parfois, même encore maintenant, si ce qu’est arrivé à Galen Erso n’est pas l’œuvre de Wilhuff Tarkin en personne. Il s’est ensuite passé ce qu’il s’est passé sur Scarif. Scarif a marqué le point de rupture entre eux. La fin de leur couple, mais surtout, la trahison d’Orson. Plus jamais, il n’a pu se sentir en sécurité dans les bras de son amant. Son amant a essayé de le tuer. De le faire exploser. Pourquoi ? Orson ne lui a jamais posé la question. Il pense savoir, et cette réponse l’a blessé, alors il a préféré ne jamais l’entendre de sa bouche. Il a préféré se préserver, quitte à devoir partir loin. Très loin.
Krennic a déserté l’Empire galactique en -0BBY, cela fait maintenant quatre ans. Mal accueilli dans un premier temps, il a dû forcer leur respect et racheter son passé pour se créer une place parmi les ténors de la future nouvelle administration. Alors qu’il déambule dans les couloirs marbrés du bâtiment, le visage fermé, et le teint aussi livide que le marbre, Orson Krennic réalise à quel point il a été chanceux. Il a trahi son propre camp, ses idéaux et ses alliés pour des motifs très personnels et vengeurs. Depuis ce qu’il s’est passé sur Scarif, Orson Krennic n’a plus jamais été le même. Anéanti, brisé par l’une des personnes les plus proches émotionnellement et intimement de lui, il a observé cette gigantesque lune métallique percer les nuages blancs, avant de projeter son éclair vert aveuglant. Rampant, blessé, ses death troopers parvinrent à lui sauver la vie. Ils l’ont porté jusqu’à la navette la plus proche, ce qui lui a permis d’éviter le tir final. Les souvenirs de cette journée désastreuse et chaotique lui reviennent sous la forme de vagues, tandis qu’il se poste devant l’une des cellules dédiées aux interrogatoires. Stoïque, gelé. L’expression de son visage est indéchiffrable, elle est comme… vide, entachée de tout souffle de joie ou de vie. Comme une statue de cire. Krennic soupire, la main tremblante, en lévitation devant le panneau de sécurité des portes de la salle. Un simple effleurement, et les portes coulisseront pour dévoiler une table et son prisonnier. Wilhuff Tarkin. Il se prépare psychologiquement quelques minutes à faire sa « grande entrée » auprès de son ancien amant. Son premier amour, son grand amour. (oui dans cette réalisé c’est Wilhuff JE PLEURE) Lorsqu’enfin, le directeur se sent prêt à lui faire face après ces quatre dernières années à fuir tout ce qui le ramène à son ancien amour, il presse son index sur l’écran tactile. Un système simple de reconnaissance biométrique. Les portes coulissent et Krennic s’engouffre seul à l’intérieur. Seul à seul avec son destin. Seul à seul avec son plus vieil amour. Le seul qui l’a brisé, qui l’a anéanti, qui l’a trompé et trahi de la pire des manières. Celui qui a affirmé l’aimer, et même jalouser Galen Erso de tout son être. Celui qui a préféré le détruire, plutôt que de se confronter à l’ampleur de leurs sentiments et de leurs divergences. Ils ont préféré étouffer leur histoire plutôt que d’y faire face.
Il entre en effectuant deux ou trois pas. Deux ou trois grands pas. Ses bottes noires, cirées, brillent. Son uniforme est tout aussi élégant. Ses cheveux argentés sont coiffés sur le côté, l’odeur de son eau de Cologne évoque le bois de santal, le musc et même la vanille. Des notes veloutées et sensuelles, presque animales. Puissantes. Un savant mélange asphyxiant, particulièrement érotique. Ce n’est pas choisi au hasard. Orson a fait ce choix calculé pour satisfaire les goûts de son ancien amant. Tout chez lui, aujourd’hui, a vocation à le séduire. Orson Krennic est beau. Bien habillé, bien apprêté. Il faut dire qu’il a gagné un certain confort en quittant le navire à temps, avant tous les autres. Il a ainsi pu revendiquer une « véritable allégeance » aux yeux des rebelles et gagner leur confiance beaucoup plus facilement, contrairement à tous ces ex-impériaux qui les supplient de leur donner une seconde chance, maintenant que la guerre s’est terminée en leur défaveur. Orson s’arrête de bouger durant quelques minutes seulement. Il reste le corps comme figé, les bras étendus le long de son corps, en train de le scruter de haut en bas. Tarkin se trouve derrière la table, assis et menotté. Son visage est terne, un peu cerné. Les nuits en prison ne sont apparemment pas très agréables pour cet aristocrate. (tu m’étonnes, va donc y faire un tour dans l’autre futur alternatif tu vas comprendre) Le voir dans cet état si misérable lui donne fortement envie de le prendre dans ses bras pour le réchauffer. Pour le rassurer et lui promettre qu’il s’occupera bien de lui, qu’il veillera même sur sa sécurité. Il se retient. Au lieu de cela, Orson glisse ses mains en arrière, pour camoufler ses tremblements. Orson a les moyens de bouleverser la vie fragile de son amant. En bien ou en mal.
« Wilhuff Tarkin. » souffle-t-il en brisant le silence solennel qu’il a laissé s'installer dans l'air ambiant, à la seconde même où les portes de la cellule se sont refermées dans son dos. Wilhuff Tarkin. Il l’appelle par son nom complet, comme un simple prisonnier parmi tant d’autres. Seulement… est-ce que tous les prisonniers font battre son cœur aussi fort et aussi vite ? Non. Il est le seul à faire battre son cœur de cette manière. Avec tant de précision, de piquant. Orson se sent en vie à chaque fois qu’il se trouve près de lui. A chaque fois qu’il se regardent, quelles que soient les émotions qui s’en échappent. Il y a toujours cette même petite flamme qui le dévore de l’intérieur. Quatre longues années qu’il n’a pas vu Wilhuff… Quatre années passées à penser à lui. Constamment. A se souvenir de sa chaleur corporelle, de son odeur, de sa puissance. « Laissez-moi me présenter à vous. Orson Krennic, directeur du bureau des affaires internes de la Nouvelle République depuis sa proclamation, il y a maintenant trois mois. » dit-il sur un ton plus froid qu’il ne le souhaite. « Je me charge personnellement de cet interrogatoire que nous espérons être le début d’une belle collaboration. » renchérit le directeur toujours aussi sèchement, une fois avoir pris place en face de Tarkin sur le siège en métal. Il s’exprime d’une voix monotone, non tremblotante, tandis que ses doigts s’agitent avec la plus grande nervosité le long du rebord de la table. Cela n’échappera probablement pas à son prisonnier. Malgré le ton distant et professionnel, Krennic emploie certains sous-entendus plutôt équivoques. Encore une fois, il le fait à desseins. Krennic impose une distanciation réglementaire entre eux, faisant jouer de sa fonction contre Tarkin. Par vengeance, par protection. Il creuse le fossé qui existe déjà entre eux. L’appeler par son prénom ou par l’un de ses anciens surnoms est un aveu de faiblesse, une confession intime, une déclaration d’amour. Ce qu’il ne fera pas. Krennic feint une indifférence remarquable, mais la manière dont il s’est apprêté, – presque à outrance – est un appel grossier du pied.
Krennic refuse que Tarkin puisse croire un seul instant que ses sentiments sont encore en éveil. C’est le cas. Orson aime toujours aussi profondément Wilhuff Tarkin. Il compte le sauver. Il va lui épargner l’exécution ou l’emprisonnement à vie. Il va tout faire pour lui venir en aide. Dans le plus grand secret. « On m’a affirmé que vous aviez quelque chose à marchander contre votre non-exécution, et éventuellement, votre libération ? Pour ce dernier cas, vous avez intérêt à avoir de sérieux atouts dans votre manche. Nous n’offrons pas habituellement de secondes chances aussi précieuses à des criminels de guerre de votre envergure. » interroge Krennic, en arquant un sourcil, avant de déposer les paumes de ses mains sur le bureau, non loin des poignets menottés de Tarkin. Il s’est aspergé avec outrance de parfum, pour séduire Tarkin, et ses effluves lui parviennent rapidement aux narines. Les yeux d’Orson dévient des menottes aux yeux bleus perçants de Wilhuff Tarkin. Ces yeux le capturent dans leur sillage en un claquement de doigt. « Je vous écoute avec attention. » dit-il en se penchant, son ventre venant rencontrer la table, sans jamais dessouder ses paumes de la surface lisse, métallique. Une esquisse de rictus vient trahir cette apparence faussement détachée, avant de disparaître. Quelques secondes seulement. Un sourire furtif. Pas moqueur, non. Énigmatique, à vrai dire. Presque… heureux. Heureux de le revoir, d’avoir la chance immense de lui parler. Malgré toutes ses saloperies, toutes ses trahisons, Orson Krennic l’aimera toujours. Cette mascarade n’a pour vocation que de lui donner l’impression que son cœur ou même son corps sont verrouillés à jamais. Orson Krennic sera toujours sien. Son cœur est simplement… déchiré entre ses sentiments et ses devoirs. Brisé par les actes infâmes de trahison de l’amour de sa vie. Un rien, un tout petit rien, est en mesure de raviver la flamme ardente de sa passion, et entraîner son pardon.
ஃ Haven't they suffered enough? But you can't get enough of shutting down systems for personal gain. If you mess with things selfishly, they're bound to come undone. Do you get off on pain? We're not pawns in your game. – Commander In Chief (demi lovato) ஃ
Wilhuff Tarkin
▿ Ton univers : Star Wars
▿ Date de naissance : 17/10/1975
▿ Age : 49
▿ Métier : Homme politique, à la tête de son propre parti.
L’Empire a été vaincu. Quand il s’est effondré, ce fut pour Wilhuff Tarkin comme si on lui arrachait une partie de lui-même. Il avait tout donné à l’Empire, absolument tout : son temps, son investissement, sa loyauté, son travail, son abnégation, le tout pour finalement se retrouver dans cette insoutenable situation qui le dégoûte et l’insupporte. Les choses ne devaient pas se passer ainsi. Elles ont échappé à son contrôle, à leur contrôle à tous. Les rebelles, avec une aisance déconcertante, sont parvenus à détruire l’œuvre de leurs vies et à prendre le dessus sur le brillant Empereur Palpatine. Tarkin n’a pas affiché la moindre émotion au moment de se laisser enfermer dans une planète hautement sécurisée de la planète Coruscant. Il s’est tu. Il ne voulait pas donner à ses ennemis la satisfaction de constater son dépit, sa tristesse ou sa rage. Il s’est tu, mais au fond de lui, Tarkin a fulminé comme rarement cela avait été le cas par le passé. Dans son esprit se sont développés mille scénarios susceptibles de rendre la monnaie de leur pièce à ces hommes qui ont brisé cet équilibre parfait, et détruit dans le même temps ce qui tenait lieu d’utopie dans l’esprit de Tarkin. Le Grand Moff n’est plus, mais il respire toujours. En certaines circonstances, des moments de faiblesse qu’il déplore presque aussitôt, il se dit que mourir serait la meilleure chose qui puisse lui arriver – et dans ces moments-là, il le pense véritablement. Il ne veut pas vivre dans un monde dominé par l’idéologie rebelle, il ne veut pas accepter l’existence d’une telle société. Mais aussitôt que cette pensée l’effleure, il la rejette presque immédiatement. Ce serait une impardonnable faiblesse que de concéder aux rebelles une telle influence sur lui, sur ses choix et sur ses décisions. Il ne saurait en être question. Ce serait leur consentir une ultime victoire qu’ils n’auront en rien mérité… Et Tarkin vaut mieux que cela. Il prouvera qu’il vaut mieux que cela.
Le Grand Moff Tarkin, à présent considéré comme un vulgaire criminel de guerre… certes non des moindres, mais l’appellation de criminel lui hérisse le poil, attend dans cette salle aux murs gris et aseptisé un nième interrogatoire qui sera tout naturellement désagréable et une perte de temps pour lui. Il ne concèdera rien à ses ennemis politiques, si ce n’est par stratégie… Chacun tire son épingle du jeu comme il le peut… Lui, il le fera en rendant à l’Empire ses lettres de noblesse, peu importe les moyens qu’il lui faudra employer pour y parvenir. Tarkin se sent prêt à tout, absolument tout pour parvenir à ses fins. Quitte à pactiser avec l’ennemi ? Dans le seul but de trahir ce même ennemi plus tard, dans ce cas, mais oui, cette stratégie ne lui a pas échappé… et il admet – humblement – qu’elle sera probablement la meilleure entre toutes. Installé à une table, assis et menotté, Tarkin s’attend à ce que cet interrogatoire ressemble à tous les autres… il ne soupçonnait pas que la donne serait pourtant très différente. L’homme qui vient de pénétrer la pièce n'est pas seulement un officier quelconque de la Nouvelle République. C’est un homme qu’il connaît bien, terriblement bien.
Orson Krennic. Le revoir ainsi, dans ces circonstances, terriblement élégant dans son uniforme aux couleurs du nouveau régime politique auquel il a adhéré sans scrupule dans l’espoir de sauver sa peau, lui inspire des sentiments contrastés. Il se sent furieux contre lui, furieux de le savoir dans cette position, agacé de le savoir avoir l’ascendant sur lui… déçu de sa nouvelle allégeance… Mais ce n’est pas tout ce qu’il ressent en cet instant. Quatre ans. Cela fait quatre ans que les yeux de Tarkin ne se sont plus posés sur Orson. Quatre longues années qu’il songe à lui chaque jour et chaque nuit, quatre années qu’il l’espère tout en désirant surtout ne jamais le revoir. Orson Krennic est le seul être humain au monde à qui Tarkin ait su offrir son cœur, et il l’a amèrement regretté. Que dire de ce qui s’est passé sur Scarif ? Prendre cette décision lui avait arraché le cœur, mais à l’époque, il avait estimé qu’il n’existait aucune autre solution. Tarkin avait agi en son âme et conscience, et sacrifié l’amour de sa vie au nom de l’Empire. Résultat des courses : Orson vit, contre toute attente, et son précieux Empire n’est plus.
Pour l’ancien Grand Moff, c’est une pilule difficile à avaler. Il le toise comme s’il le redécouvrait, comme si c’était la première fois qu’ils se voyaient. Tarkin avait longuement songé à ce qui se passerait si leurs chemins se croisaient de nouveau : lui prisonnier politique, l’autre grand ponte de la Nouvelle République. Il avait songé à la haine qu’il lui cracherait au visage, aux tourments qu’il lui ferait subir… Ce à quoi il n’avait certainement pas songé, c’est au profond élan d’affection qu’il éprouverait, à ce besoin viscéral d’être avec lui, à cette envie de se lever de cette fichue chaise pour embrasser ses lèvres à pleine bouche. Ses émotions sont brûlantes, vives, passionnées, contrastées… Rien de celles-ci ne se reflète pourtant dans le regard glacial qui est le sien, au moment de toiser l’homme qui, probablement, causera sa perte… l’a sans doute causée dès l’instant où Tarkin a senti son cœur battre plus fort que jamais pour un homme qui s’était pourtant montré indigne de ses sentiments. Tarkin le suit des yeux, lèvres closes, tandis qu’Orson lui monte son baratin, lui expose sa position… Il est à l’affût du moindre signe, celui d’une faiblesse partagée.
« Faut-il vraiment en passer par tout ce verbiage procédurier ? » réplique calmement Tarkin. « Est-ce parce que nous sommes filmés ? Tu redoutes que notre conversation prenne un caractère plus personnel peut-être ? Tu as peur de trahir tes véritables inclinations auprès de tes nouveaux amis, c’est ça ? » Il le fixe sans ciller. Il veut le provoquer, il veut le voir réagir, il veut le rendre captif d’un regard qu’il sera dès lors incapable de fuir. « Je n’ai personne à impressionner, je me permettrais donc de me montrer moins formel que toi, Orson. » Il le tutoie, il l’appelle par son prénom, tout ceci est bien évidemment calculé à plus d’un titre. Chacune de ses manœuvres est motivée par une démarche bien spécifique. Orson ne peut y échapper. Orson ne peut lui échapper. « Tu t’es constitué une belle réputation en peu de temps, à ce que je vois. Je féliciterais sans doute ta promotion si je ne déplorais pas ton absence totale de loyauté, mais peut-être n’est-elle que feinte ? Peut-être souhaites-tu secrètement le retour de l’Empire ? Peut-être escomptes-tu négocier ma liberté dans l’espoir que nous y travaillions ensemble, dans le plus grand secret. » Il laisse passer un temps de silence. « A nous deux, nous pourrions démanteler cette Nouvelle République de pacotille, à nous deux… » Sa voix n’est plus qu’un souffle, insidieux. « Nous serions invincibles. »
(c) DΛNDELION
Orson C. Krennic
▿ Ton univers : Rogue One: A Star Wars Story
▿ Date de naissance : 14/04/1981
▿ Age : 43
▿ Métier : Ex-romancier de génie, auteur de best-sellers et désormais ingénieur en armement à Mordor Industries depuis fin 2022 • Critique littéraire à ses heures perdues • Expert en science-fiction
▿ Quartier : Baker Street Avenue, dans un appartement en colocation avec son fiancé, Galen Erso.
▿ Côté cœur :
― Krennic laughed to ease the mood. “You know what I find interesting – or maybe ironic is the word. It’s that each of us wants what’s best for you. In a way, we’re competing to make you happy, as old-fashioned as that sounds. And each of us has a different idea about what you should be doing. (…) and I maintain that you’re meant for bigger things, and will continue to do whatever I can to bring opportunities to your attention.” Galen smiled thinly. “Don’t think I don’t appreciate it.”
(CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
― “We have to put some meat back on those bones of yours,” he said as he crossed the cabin to Galen, “but I think I could get used to the beard.” (Orson Krennic to Galen Erso – CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
― Was Galen to become the prize in a contest between them? Well, hadn’t he always been that? (Orson Krennic about Galen Erso and his rivalry to Lyra Erso – CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
••• ❝ i'll never stop looking for you. i'll never let you entierly. you’re the only truth in a sea of lies. you're in my blood. now and forever. ❞
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― Beings had been known to hide on Coruscant for a lifetime, but Galen wouldn’t be one of them. He wouldn’t be able to stay away from his research. He would have a change of heart. He would turn himself in. He would reach out… The anger and despair he had felt in the air-speeder returned and settled on him like a great weight. “Galen,” he said, as if orphaned. Then: “Galen!” shouting it to the busy sky. (Orson Krennic about Galen Erso – CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
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••• « It’s just so hard not to think of you...
think of where you are.
My Stardust, my Death Star. »
▿ Dons/capacités/pouvoirs :
▿ L’Étoile de la Mort
▿ Blaster lourd DT-29 amélioré (macroscope)
▿ Astromécano C2-B5
▿ Expertise tactique et stratégique
▿ Connaissances approfondies en armement
▿ Autre(s) compte(s) : Orion Black ◊ Nolan Sorrento ◊ Sheev Palpatine ◊ Thalassa Tarkin ◊ Celia St. James ◊ Sauron ◊ Perséphone
▿ Messages : 380
▿ Points : 986
▿ Date d'inscription : 05/03/2022
▿ Notes :
▵ LAME IVDU TAROT ○ L'EMPEREUR
—⥼ ※ ⥽—
AUTORITÉ ╳ ACTION ╳ POUVOIR ╳ DIRECTION ╳ VOLONTÉ ╳ PERSÉVÉRANCE ╳ ENTÊTEMENT ╳ PUISSANCE ╳ TYRANNIE
—⥼ ※ ⥽— « We were on the verge of greatness. »
-(O)rson (C)allan (K)rennic-
« I don't have to sell my soul. He's already in me. I wanna be adored. I don't need to sell my soul. He's already in me. I wanna be adored. You adore me. I wanna be adored. I gotta be adored. » ( i wanna be adored ϟ the stone roses )
« I used to roll the dice. Feel the fear in my enemy's eyes. Listen as the crowd would sing: now the old king is dead ! Long live the king ! One minute I held the key. Next the walls were closed on me and I discovered that my castles stand upon pillars of salt and pillars of sand.
People couldn't believe what I'd become. Revolutionaries wait for my head on a silver plate. Just a puppet on a lonely string. Who would ever want to be king.
┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ I used to rule the world.
┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉
Seas would rise when I gave the word. Now in the morning I sleep alone. Sweep the streets I used to own. For some reason I can't explain, once you'd gone there was never, never an honest word.
┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ That was when I ruled the world. » ( viva la vida ϟ coldplay )
— ◊ ◊ ◊ ◊ ◊ —
•••
it's his project.
it's his life.
it's his everything.
it's the death star.
•••
▴ WILHUFF T. (1 - AU) -0 BBY ❘ Krennic survit à Scarif ⋄ Retrouvailles explosives ✰ (MAJ ✎ 23.02)
▴ WILHUFF T. (2 - AU) -10 BBY ❘ Krennic a une liaison cachée avec le fils de Tarkin ⋄ Réalité dans laquelle Garoche est en vie ✰ (MAJ ✎ 09.10)
▴ WILHUFF T. (3 - AU) -31 BBY ❘ Jeunesse de Krennic à Brentaal ⋄ Tarkin est enseignant ⋄ Relation professeur-élève ✰ (MAJ ✎ 23.02)
▴ WILHUFF T. (4 - AU) -13 BBY ❘ Galen Erso est mort ⋄ Tarkin est amoureux de Krennic ⋄ Obsessions ✰ (MAJ ✎ ??.??)
▴ WILHUFF T. (5 - AU) 4 ABY ❘ Post-Bataille d'Endor ⋄ Tarkin et Krennic ont survécu à Scarif & Yavin ⋄ Incarcération ⋄ Passion inavouée ✰ (MAJ ✎ 23.02)
▴ WILHUFF T. (6 - AU) 4 ABY ❘ Post-Bataille d'Endor ⋄ Krennic a trahi l'Empire et est un agent important de la NR ⋄ Tarkin est arrêté ⋄ Krennic et Tarkin sont des ex-amants ⋄ Interrogatoire ✰ (MAJ ✎ 28.03)
▴ WILHUFF T. (7 - AU) 2022 ❘ Sur l'île ⋄ Krennic et Tarkin sont en couple ⋄ Leurs souvenirs sont revenus ✰ (MAJ ✎ ??.??)
▴ WILHUFF T. (8 - AU) 2022 ❘ AU!Moderne ⋄ Krennic et Tarkin sont associés de leur start-up ⋄ Passion refoulée ⋄ Galen a rompu avec Krennic ⋄ Voyage dans les îles ✰ (MAJ ✎ 17.03)
▴ WILHUFF T. (9 - AU) 4 ABY ❘ Suite AU!Prison ⋄ Douches ⋄ Incarcération ✰ (MAJ ✎ 02.02)
▴ WILHUFF T. (10 - AU) -18 BBY ❘ Babysitting qui tourne mal ⋄ Krennic surveille le fils insupportable de Tarkin ✰ (MAJ ✎ 27.03)
“Shut your mouth. Baby, stand and deliver. Holy hands oh they make me a sinner. Choke this love till the veins start to shiver. One last breath till the tears start to wither. Tales of an endless heart. Cursed is the fool who's willing. Can't change the way we are. One kiss away from killing. Don't you say, don't you say it. Don't say, don't you say it. One breath it'll just break it, so shut your mouth and run me like a river.” (RIVER •• BISHOP BRIGGS)
4 ABY. POST-VICTOIRE DES REBELLES SUR ENDOR ▴ QUARTIERS GÉNÉRAUX DES SERVICES SECRETS DE LA NOUVELLE RÉPUBLIQUE SUR CORUSCANT ▴ SALLE D'INTERROGATOIRE N°6 --- (( NSFW ))
Est-ce que Krennic a déjà songé retrouver Wilhuff Tarkin, – un jour ou l’autre ? Oui. Mille fois oui. Bien sûr, Orson rencontrera des difficultés à l’admettre, les mots refuseront naturellement de sortir de ses lèvres minces et humides. Jamais, il ne dira « J’ai pensé à toi, Wil. » ou « Tu m’as manqué toutes ces années. ». Toutes les nuits, tous les jours. Pas une seconde ne s’est écoulée, pas même une heure, sans que ses pensées ne convergent vers son ancien amant et grand amour de sa vie. S’en a été douloureux. Krennic a pourtant tout fait pour taire à jamais la voix de sa conscience. Il s’est efforcé d’oublier leurs chaudes étreintes, son rire… son rire si contagieux. Wilhuff Tarkin fut dans chacune de ses pensées, jour après jour et nuit après nuit. Et pour cause, Orson a éprouvé des sentiments si forts pour cet homme, qu’il est impensable qu’il en soit autrement. Scarif a tout détruit entre eux. En réalité, cela remonte bien avant Scarif. Leur relation s’est mise à se détériorer de mois en mois, d’année en année, jusqu’à atteindre le point culminant de la trahison. Celle de Tarkin.
Orson a survécu à Scarif, évacué de justesse par une troupe de death troopers. Une fois en vie, tout l’amour qu’il a éprouvé pour cet homme s’est mué en une haine viscérale et profonde, une soif de vengeance et de destruction. Il n’a rien dit et fait mine de rien, seulement quelques mois, avant de tous les trahir. Il leur a planté un couteau dans le dos en partant dans les rangs de « l’ennemi ». Krennic a parié sur les nouvelles forces rebelles. Il a joué sa carrière, et même sa vie en jeu, en spéculant sur la renaissance de la République. Krennic a gagné son pari, fièrement et dignement. Il a délivré suffisamment d’informations pour obtenir une place de choix dans leurs rangs. Désormais, directeur du bureau des affaires internes de la Nouvelle République. Krennic a juré allégeance et démocratie. Il leur a menti. Il a su les berner par ses belles-paroles, son soi-disant acte de bravoure, de sacrifice ultime même. Il a donné de quoi abattre l’Empire. On l’a récompensé. Personne n’a connaissance de la vérité sordide, celle qui se cache derrière ce revirement plus stratégique que foncièrement idéaliste. Contrairement à ce qu’il a vendu à la République, il n’a pas eu de « déclic idéologique devant les atrocités commises par un régime qu’il a idéalisé, tel un dévot » et il ne s’est pas non plus « réveillé en plein cauchemar ». Son désir ultime n’est d’ailleurs pas de « redonner ses lettres de noblesse à la démocratie et de frapper fort contre la force oppressive », tout comme le but de sa vie ne sera jamais « de libérer la galaxie ». Orson Krennic a fait ce qu’il a fait à cause d’un seul et même homme : Wilhuff Tarkin.
Tarkin. Cette saloperie de Tarkin. Lui faire payer pour tout. Pour Scarif. Pour s’être moqué de lui et de ses sentiments. Pour l’avoir fait passer pour un incompétent ou un hystérique un nombre incalculable de fois. Pour l’avoir manipulé, tel un putain de pantin sur des ficelles ou un pion sur un échiquier géant de la galaxie. Orson Krennic n’a eu aucun autre but dans la vie que de se venger par tous moyens. Anéantir Tarkin passe nécessairement par la chute d’un régime qu’il affectionne terriblement. Un lourd sacrifice, en somme. Tarkin le mérite. Tarkin mérite qu’il prenne tous les coups, qu’il fasse tous les sacrifices. Krennic a sacrifié l’Empire sur l’autel de ses projets de vengeance personnelle contre son ancien amant, – parce qu’une part de lui l’aime et ne cessera jamais de l’aimer comme un fou, comme un fanatique, comme un homme. Et le voilà qui se tient sous ses yeux. Menotté. En position d’infériorité. Devant lui. Devant le « Directeur Krennic ». Il en jubile intérieurement et doit déployer des trésors de self-control pour ne pas exprimer de manière trop ostensible tout le plaisir qu’il tire de cette situation. L’amour est plus fort que tout. L’amour a surpassé l’allégeance et la dévotion que Krennic éprouve pour l’idéologie de l’Empire. Pour son Empereur bien-aimé.
L’amour l’a rendu amer et lâche. L’amour a fait de lui un traître. L’amour a aussi fait de lui un aveugle, pour ne pas avoir anticipé ce qu’il s’est passé sur Scarif. Coucher avec l’ennemi… c’est ce qu’il se dit, aujourd’hui. Il a couché avec son pire ennemi en le croyant sincère et pur, en le croyant être… son meilleur allié. Mais l’a-t-il seulement vraiment été un jour ? Krennic ne le croit plus. Krennic préfère se leurrer pour protéger ses sentiments, mais Tarkin l’a bel et bien aimé. Tarkin l’a bel et bien soutenu, jusqu’au point de non-retour. Jusqu’à ce que Krennic change et veuille plus, beaucoup plus, – quitte à lorgner honteusement et sournoisement sur les possessions de Tarkin. Krennic est de mauvaise foi, jamais il n’admettra avoir la moindre part de responsabilité dans l’échec de leur liaison, mais… Il en est responsable. Il a donné les moyens à Tarkin de l’abattre et les raisons de se méfier de lui comme de la peste. Jamais, Orson ne reconnaîtra ses erreurs. C’est bien plus simple de rejeter la faute sur l’autre.
C’est la voix calme, mais rauque de Tarkin qui le tire lentement de sa torpeur. Il lui reproche l’usage de ce verbiage procédurier. A juste titre. Ils sont filmés, mais pas seulement. Tarkin le provoque ensuite, devinant sans mal certaines sournoiseries dans le cadre de son interrogatoire. Lui-même l’aurait sûrement fait. Il aurait filmé et même enregistré toutes les scènes. Il ne peut donc pas s’en étonner. A la guerre comme à la guerre. « Plus personnel ? » répète Krennic, en articulant à moitié sous le coup de la surprise, la bouche pâteuse. Il se retient de force de sourire. Au lieu de cela, il se mord la lèvre inférieure, le plus discrètement possible, mais surtout très lentement, ce qui donne un côté très… sensuelà ce geste. Malgré lui. Orson se souvient… Oui, ces flashs brûlants percent ses défenses et interviennent en rafale dans son esprit, pour l’inonder de scènes agréables et douces entre eux. Il se souvient des bons moments, bien avant qu’ils ne se déchirent pour le pouvoir. Ces souvenirs le font négligemment dévoiler une très légère faille, une mince brèche, dans l’armure qu’il arbore devant lui. Cette dernière ne dure pas longtemps, car Krennic reprend rapidement le contrôle de sa bouche, ou même de la légère rougeur qui s’est propagé dans le creux de ses joues.
« Veuillez laisser mes nouveaux amis où ils sont, Tarkin. Votre amertume ne vous conduira nulle pas. Vous avez perdu la guerre, plus tôt vous l’accepterez, plus vite vous travaillerez à racheter tous vos péchés. » rétorque-t-il avec autorité, en affichant une expression plus froide en représailles. Il se montre stoïque, figé comme une statue de cire. « Nos rapports ont toujours été les plus distants possibles, durant… votre règne. Nous nous sommes côtoyés un nombre d’années, j’admets avoir été sous votre supervision… Une expérience qui m’a laissé dans le feu et le sang. Votre comportement était despotique. Digne d’un véritable tyran. J’ai secrètement désapprouvé la majorité de vos décisions à l’encontre des différents peuples de notre galaxie. Je n’ai jamais porté en haute estime votre travail, comme votre place dans l’Empire galactique. L’Empire est un fléau, que j’ai toujours pensé, sans avoir véritablement été capable… de l’avouer, jusqu’aux évènements ayant eu lieu sur Scarif… J’ai ouvert les yeux sur l’homme que vous êtes. Le menteur que vous êtes. La cruauté dont vous faites preuve, même à l’encontre de vos… plus proches collaborateurs. Vous mentez, vous manipulez, vous trompez. Rien n’était vrai. Rien. Vos belles-paroles… ne sont rien d’autre… que des illusions, des mensonges. Tout n’était que jeu à vos yeux. J’étais sincère dans mes intentions de servir une noble cause, mais vous en avez profité. Vous avez abusé de ma naïveté. Vous m’avez fait croire en une véritable fumisterie. » Mensonges. Les pires possibles. Sauf la fin. La fin est vraie. Seule la fin est sincère. La fin est personnelle. Elle est un cri de cœur.
Krennic lui dévoile à demi-mot ce qui l’a conduit dans les bras de la Résistance. Scarif, mais surtout le fait… qu’il est bien persuadé que Tarkin ne l’a jamais aimé. Il ne lui dit pas, il ne le peut pas. Il le lui fait comprendre par le biais des sous-entendus. Krennic ne parle pas du régime impérial en désignant les mensonges de Tarkin comme une fumisterie, mais bien de leur histoire d’amour. Il n’y a jamais eu d’amour entre eux. Krennic doit s’en persuader. « Je vous dois toutefois certaines précisions quant aux modalités de cet interrogatoire. Les choses ne se dérouleront pas comme d’habitude. Nous avons établi de nouvelles règles s’agissant des criminels de guerre comme vous. Cet interrogatoire est, comme vous le soulignez avec justesse, filmé. » Il explique, d’une voix mécanique et solennelle avec toute l’arrogance que son poste lui permet d’arborer devant son ancien mentor, supérieur et amant. Orson récite en quelque sorte un texte appris par cœur. « Mais pas seulement. » Il dépose son datapad sur la table, et lève discrètement les yeux vers les caméras dissimulées ici et là, dans chaque coin des murs de la salle d’interrogatoire. « N’y voyez rien de personnel. Nous avons besoin de recueillir toutes sortes de données, – conversations comprises. » Krennic grimace devant Tarkin. Il lui fait comprendre que cette idée ne vient pas de lui. Cela ne lui plait pas de devoir contrôler ses mots et de passer par des sous-entendus pour se débarrasser d’un pansement infecté… celui qui figurativement recouvre son cœur encore meurtri par les actes de Tarkin. « Cet interrogatoire reste entre vous et moi, personne ne se trouve derrière les portes, mais… J’en aurais besoin pour justifier mon travail. » admet-il, un peu à contre cœur.
Tarkin lui chante ses nouvelles sirènes, qui résonnent en Orson avec douleur et convoitise. Oui, bien sûr, il a envie de croire que cela peut être vrai. Bien sûr, il désire croire qu’ils puissent être invincibles, tous les deux… Qu’ils puissent… reformer un tout. « Vous vous trompez sur toute la ligne. Je suis heureux là où je suis. Je n’éprouve aucunement l’envie d'un retour de l’Empire. » ment-il. Encore une fois, Krennic se mord la lèvre. Les propos de Tarkin l’excitent plus qu’ils ne le doivent, car ils lui promettent monts et merveilles. « Cela ne m’a plus effleuré l’esprit depuis que je suis parti. J'aurais dû le faire bien plus tôt, cela dit. » Il persiste dans ses mensonges pour la bonne cause. Partir de l'Empire. Quitter Tarkin, voilà ce qu'il veut dire. « Ces aspirations n’ont jamais été les miennes, vous le savez très bien, mais les vôtres. Vous m’avez également vendu de pareilles foutaises par le passé, mais force est de constater, que vous ne savez faire qu’une seule chose : gouverner seul. Vous prenez et vous écrasez sous le talon de vos bottes. Vous n’avez aucune considération pour vos collaborateurs, et vous espérez que je vais croire que vous désirez en tout sincérité m’introduire dans quoi que ce soit. Vous êtes un égoïste, Wilhuff Tarkin. » Il se retient de l’insulter, tandis que la conversation prend un tour beaucoup plus personnel. Des règlements de compte. « Il fut un temps où j’aurais pu les croire, mais j’ai grandi. Comme je vous le dit, j’ai ouvert les yeux. L’oppression ne garanti pas la paix. Nous devons passer par la voie des concessions pour garantir un mode de vie sain et stable pour tous les peuples. » Cela le rend juste malade de prononcer de telles absurdités. Krennic est blanc comme un linge, et peine à rester en place sur sa chaise en acier. Il s’agite, se replace au moins trois fois par minute. Son visage est plein de micro-expressions de dégoût, d’effarement et même de résignation. Des expressions impossibles à voir sous l’angle et la distance des caméras, fort heureusement pour lui.
« Quand bien même. Je ne suis pas intéressé. J’ai suffisamment appris durant le temps de l’Empire pour savoir que l’usage de la force n’apporte pas ce que nous croyions devoir apporter à la galaxie. J’avais tort. J’ai commis des erreurs. J’ai demandé pardon. Je ne reviendrai jamais en arrière, quoique vous disiez. » affirme-t-il sans ciller, alors que que son regard s’ancre avec intensité dans le sien. Il est prisonnier de ces deux orbes électriques, incapables de baisser les yeux. Il est prisonnier du son insidieux et sulfureux de cette voix… qui lui hérisse les poils des bras. Ce souffle chaud qu’il peut sentir, à cette proximité, charge une montagne de frissons dans son dos. Il se fige, en retenant sa respiration, tandis qu’une sensation de chaleur Ô combien familière et douce se met peu à peu à grandir dans son bas-ventre. « Pas un jour ne passe sans… que je regrette toutes ces atrocités, toutes les fautes que j’ai commises en croyant aussi… aveuglément en un idéal qui n’a jamais vraiment existé. Si vous désirez apporter quelque chose de bien, engagez-vous en toute sincérité dans… ce nouveau régime. Œuvrez pour la Nouvelle République. » Mais parle-t-il vraiment d’un engagement politique ? « Je pense… faire fausse route. J’ai cru effectivement pouvoir négocier votre libération pour vous… introduire auprès de nous, car j’ai foi, encore à ce jour… en votre capacité d’adaptation… en votre raison. Vous êtes un homme sage. Vous pourriez vous rendre utile et racheter… vos erreurs. Vous pourriez donner un sens à votre vie. Vous comprendrez que vos anciens idéaux sont faussés, idéalisés par un Empereur fou en qui nous avons tous cru bêtement et naïvement. Il nous a promis une démocratie… qui n’a causé rien d’autre qu’une tyrannie. Vous avez été durant des années un despote, peut-être parce qu’on ne vous en a pas laissé le choix, mais peut-être bien qu’en réfléchissant plus sérieusement à ce que nous vous proposons, vous accepterez de changer et de travailler avec nous pour une véritable cause. Vous avez des choses à vous faire pardonner. En avez-vous conscience ? Ma mission est de leur donner la preuve de votre capacité à changer. Vous ne devez représenter aucune nouvelle forme de nuisance. Vous devez accepter de vous repentir. Servir un régime démocrate. Cela prendra des années avant que l’on ne vous fasse confiance, mais vous pouvez commencer dès maintenant à enfin… devenir quelqu’un de bien et prendre conscience de l’ampleur de vos erreurs. Est-ce que vous en êtes capable ? »
Krennic le fixe de ses yeux plissés, lèvres pincées, et paumes plaquées de chaque côté de la table. Souffle coupé, muscles tendus, respiration de plus en plus rapide. Cette conversation a cessé d’être professionnelle depuis de très longues minutes, déjà. Il est dans l’attente de quelque chose… De quelque chose… Des excuses. Pour Scarif. Pour lui. Pour eux… S’il s’excuse, alors cela voudra tout dire. Alors cela signifiera… qu’il l’a vraiment… aimé. « Vous pourriez tout gagner, si vous jetiez les armes devant la Nouvelle République. » Devant lui, en réalité. C’est de lui, dont il parle tout le long. Ce qu’il lui demande, c’est de se confesser. Ses regrets, ses sentiments, tout. A demi-mot. Pas ouvertement, mais qu’il lui dise ce qu’il a tant envie et besoin d’entendre depuis toutes ces années… La preuve irréfutable qu’il n’a rien fantasmé. Que Tarkin a agi ainsi contre lui… pour se protéger des sentiments puissants qu’il éprouve, rien d’autre. Tout gagner. Le gagner.
ஃ Haven't they suffered enough? But you can't get enough of shutting down systems for personal gain. If you mess with things selfishly, they're bound to come undone. Do you get off on pain? We're not pawns in your game. – Commander In Chief (demi lovato) ஃ
Wilhuff Tarkin
▿ Ton univers : Star Wars
▿ Date de naissance : 17/10/1975
▿ Age : 49
▿ Métier : Homme politique, à la tête de son propre parti.
Quelque chose sonne absurdement faux dans le discours d’Orson, quand ce dernier prétend défendre corps et âme les valeurs de la République. Dans la manière dont il le vouvoie, dont il évoque les péchés qu’il aurait commis, il est évident que le « directeur » ne lui en reproche qu’un seul. Compréhensible. Scarif. Tarkin regrette-t-il sa décision pour le moins extrême de l’époque ? Oui… Dans le cas contraire, il aurait tenté de mettre fin aux jours de son ancien amant une nouvelle fois. Que ce dernier survive avait été, à ses yeux, un signe… Il avait compris, au moment de redouter le perdre, que l’éliminer le préserverait peut-être de l’ambition dévorante de l’architecte impérial, mais certainement pas de son affection profonde pour lui. Il ne compte pas s’en excuser pour autant… La trahison de Krennic vaut, à ses yeux, cent fois la sienne… Il n’empêche qu’en cet instant bien précis, il est plus que jamais persuadé qu’il n’est qu’une seule raison au nom de laquelle il agit comme il le fait. Il avait pensé pour commencer que Krennic avait seulement voulu sauver sa peau, il comprend à présent que la chose est en fait bien plus insidieuse que cela. Ce n’est qu’une affaire de sombre vengeance personnelle, et plus Orson déploie son discours, plus cela devient flagrant aux yeux de l’ancien Grand Moff qui ne demande qu’à récupérer son titre. Orson ne lui reproche pas réellement son tempérament despotique, il ne lui reproche que Scarif.
« C’est donc de cela qu’il s’agit… » Il le fixe avec intensité. « Je ne t’ai jamais menti. » Ces propos sont particulièrement cryptiques, mais Orson sera capable de lire entre les lignes. Si cette véritable fumisterie devait être leur histoire d’amour, alors non, il se trompe. Wilhuff Tarkin n’a pas prétendu l’aimer. Il l’a aimé. Sincèrement. Du plus profond de son cœur. Mais sa réputation, son titre, la gloire de l’Empire devront toujours passer avant tout le reste. « J’aurais tenu toutes mes promesses envers toi, si tu ne t’étais pas montré si… ambitieux, réfractaire… Si tu n’avais pas fait le choix de rogner sur mon autorité, jusqu’à espérer mettre la main sur tout ce que je possède. »
Voilà que l’interrogatoire entre ce directeur fraîchement converti en républicain convaincu et cet ancien grand ponte d’un Empire déchu se mue de façon tout à fait insidieuse en règlement de compte entre deux anciens amants qui se sont beaucoup trop aimés pour ne pas se déchirer à présent. Peut-être cela ne se constatera-t-il pas au premier coup d’œil, qui sait ce qu’un observateur inconscient des véritables rapports de force qui se jouent dans cette scène sera capable de comprendre, toujours est-il que cette discussion est bel et bien en train de prendre un tour bien plus personnel que tout ce que l’on serait susceptible de déduire à première vue.
Krennic poursuit en évoquant les modalités de cet interrogatoire qui, semble-t-il, ne se déroulera pas comme à l’accoutumée. N’y voyez rien de personnel , ose ajouter Krennic ensuite, sous le regard sceptique de Tarkin. Comment pourrait-il ne pas y voir quoi que ce soit de personnel, hein ? Vaste question, vraiment. Mais alors… il admet une chose qui n’est pas pour lui déplaire. Cet interrogatoire n’a pas vocation à être partagé, ce qui signifie qu’Orson pourrait bel et bien se livrer à lui plus qu’il ne le devrait, pour peu que Tarkin sache appuyer sur les bons leviers émotionnels… Et Wilhuff Tarkin ne doute pas, ne serait-ce qu’un seul instant, d’en être bel et bien capable.
Quelque chose sonne infiniment faux dans la façon dont il affirme être heureux où il se trouve. Tarkin n’est pas capable d’y croire ne serait-ce qu’un seul instant. Non, Orson Krennic n’est pas heureux. Il ne pourrait en aucun cas l’être dans de telles conditions, c’est impossible. Alors qu’il s’efforce de vanter les mérites du nouvel ordre qu’il a rejoint, tout sonne faux dans son discours. Non, bien sûr que Krennic n’y croit pas, ne serait-ce qu’un seul instant. L’évidence est totale à ce sujet, et Wilhuff ne s’y laisserait certainement pas prendre.
« Tu irais donc prétendre que l’élaboration de l’Etoile de la mort aura été une perte de temps ? Que ta précieuse Etoile était une erreur ? »
Ce n’est pas sans raison si Tarkin appuie sur ces points particuliers alors que Krennic affirme avoir compris que l’oppression ne garantit pas la paix. C’est certainement le discours le plus ridicule et le plus improbable qu’il pouvait lui tenir. Orson Krennic a tout donné, jusqu’à sa santé mentale, à l’Etoile de la mort… Impossible pour lui d’être convaincant… Et quand bien même ses propos le seraient, cette expression de dégoût sur son visage aurait tôt fait de démentir ces derniers.
« Tu parles comme ce traître d’Erso », ajoute-t-il, ne prononçant ce nom qu’en pure provocation.
Tarkin en est convaincu, Orson ne peut pas croire en la politique de pacotille à laquelle il fait mine de souscrire. Orson Krennic est un pur produit de l’Empire. Il ne regrette aucune des atrocités commises, il sait qu’il l’a fait pour le plus grand bien… Mais est-ce seulement de la Nouvelle République qu’il est question ? Quand Orson lui suggère de s’engager en toute sincérité dans ce nouveau Régime, la proposition qu’il lui fait semble d’un ordre très diufférent. Ce qu’Orson lui demande, ce n’est pas de jeter les armes devant la Nouvelle République, c’est de jeter les armes devant lui…
« Ma parole et mes excuses ne vaudront rien si elles ne doivent qu’être le fruit d’âpres négociations ou la condition sine qua non à ma libération. » Il marque une pause. « Orson… » Il le fixe longuement. « Admettrais-tu tes torts si j’admettais les miens ? » Il marque une pause. « Si cette conversation doit rester entre nous, cesse de tourner autour du pot, ne t’invente plus d’excuses. Parle-moi, directement. Parlons vraiment. » Sans le faire à mots couverts, comme ils en ont eu trop souvent l’habitude. « Je serais honnête si tu l’es. »
(c) DΛNDELION
Orson C. Krennic
▿ Ton univers : Rogue One: A Star Wars Story
▿ Date de naissance : 14/04/1981
▿ Age : 43
▿ Métier : Ex-romancier de génie, auteur de best-sellers et désormais ingénieur en armement à Mordor Industries depuis fin 2022 • Critique littéraire à ses heures perdues • Expert en science-fiction
▿ Quartier : Baker Street Avenue, dans un appartement en colocation avec son fiancé, Galen Erso.
▿ Côté cœur :
― Krennic laughed to ease the mood. “You know what I find interesting – or maybe ironic is the word. It’s that each of us wants what’s best for you. In a way, we’re competing to make you happy, as old-fashioned as that sounds. And each of us has a different idea about what you should be doing. (…) and I maintain that you’re meant for bigger things, and will continue to do whatever I can to bring opportunities to your attention.” Galen smiled thinly. “Don’t think I don’t appreciate it.”
(CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
― “We have to put some meat back on those bones of yours,” he said as he crossed the cabin to Galen, “but I think I could get used to the beard.” (Orson Krennic to Galen Erso – CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
― Was Galen to become the prize in a contest between them? Well, hadn’t he always been that? (Orson Krennic about Galen Erso and his rivalry to Lyra Erso – CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
••• ❝ i'll never stop looking for you. i'll never let you entierly. you’re the only truth in a sea of lies. you're in my blood. now and forever. ❞
—⥼ ※ ⥽—
—⥼ ※ ⥽—
― Beings had been known to hide on Coruscant for a lifetime, but Galen wouldn’t be one of them. He wouldn’t be able to stay away from his research. He would have a change of heart. He would turn himself in. He would reach out… The anger and despair he had felt in the air-speeder returned and settled on him like a great weight. “Galen,” he said, as if orphaned. Then: “Galen!” shouting it to the busy sky. (Orson Krennic about Galen Erso – CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
—⥼ ※ ⥽—
••• « It’s just so hard not to think of you...
think of where you are.
My Stardust, my Death Star. »
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—⥼ ※ ⥽— « We were on the verge of greatness. »
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« I don't have to sell my soul. He's already in me. I wanna be adored. I don't need to sell my soul. He's already in me. I wanna be adored. You adore me. I wanna be adored. I gotta be adored. » ( i wanna be adored ϟ the stone roses )
« I used to roll the dice. Feel the fear in my enemy's eyes. Listen as the crowd would sing: now the old king is dead ! Long live the king ! One minute I held the key. Next the walls were closed on me and I discovered that my castles stand upon pillars of salt and pillars of sand.
People couldn't believe what I'd become. Revolutionaries wait for my head on a silver plate. Just a puppet on a lonely string. Who would ever want to be king.
┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ I used to rule the world.
┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉
Seas would rise when I gave the word. Now in the morning I sleep alone. Sweep the streets I used to own. For some reason I can't explain, once you'd gone there was never, never an honest word.
┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ That was when I ruled the world. » ( viva la vida ϟ coldplay )
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it's his project.
it's his life.
it's his everything.
it's the death star.
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▴ WILHUFF T. (1 - AU) -0 BBY ❘ Krennic survit à Scarif ⋄ Retrouvailles explosives ✰ (MAJ ✎ 23.02)
▴ WILHUFF T. (2 - AU) -10 BBY ❘ Krennic a une liaison cachée avec le fils de Tarkin ⋄ Réalité dans laquelle Garoche est en vie ✰ (MAJ ✎ 09.10)
▴ WILHUFF T. (3 - AU) -31 BBY ❘ Jeunesse de Krennic à Brentaal ⋄ Tarkin est enseignant ⋄ Relation professeur-élève ✰ (MAJ ✎ 23.02)
▴ WILHUFF T. (4 - AU) -13 BBY ❘ Galen Erso est mort ⋄ Tarkin est amoureux de Krennic ⋄ Obsessions ✰ (MAJ ✎ ??.??)
▴ WILHUFF T. (5 - AU) 4 ABY ❘ Post-Bataille d'Endor ⋄ Tarkin et Krennic ont survécu à Scarif & Yavin ⋄ Incarcération ⋄ Passion inavouée ✰ (MAJ ✎ 23.02)
▴ WILHUFF T. (6 - AU) 4 ABY ❘ Post-Bataille d'Endor ⋄ Krennic a trahi l'Empire et est un agent important de la NR ⋄ Tarkin est arrêté ⋄ Krennic et Tarkin sont des ex-amants ⋄ Interrogatoire ✰ (MAJ ✎ 28.03)
▴ WILHUFF T. (7 - AU) 2022 ❘ Sur l'île ⋄ Krennic et Tarkin sont en couple ⋄ Leurs souvenirs sont revenus ✰ (MAJ ✎ ??.??)
▴ WILHUFF T. (8 - AU) 2022 ❘ AU!Moderne ⋄ Krennic et Tarkin sont associés de leur start-up ⋄ Passion refoulée ⋄ Galen a rompu avec Krennic ⋄ Voyage dans les îles ✰ (MAJ ✎ 17.03)
▴ WILHUFF T. (9 - AU) 4 ABY ❘ Suite AU!Prison ⋄ Douches ⋄ Incarcération ✰ (MAJ ✎ 02.02)
▴ WILHUFF T. (10 - AU) -18 BBY ❘ Babysitting qui tourne mal ⋄ Krennic surveille le fils insupportable de Tarkin ✰ (MAJ ✎ 27.03)
“Shut your mouth. Baby, stand and deliver. Holy hands oh they make me a sinner. Choke this love till the veins start to shiver. One last breath till the tears start to wither. Tales of an endless heart. Cursed is the fool who's willing. Can't change the way we are. One kiss away from killing. Don't you say, don't you say it. Don't say, don't you say it. One breath it'll just break it, so shut your mouth and run me like a river.” (RIVER •• BISHOP BRIGGS)
4 ABY. POST-VICTOIRE DES REBELLES SUR ENDOR ▴ QUARTIERS GÉNÉRAUX DES SERVICES SECRETS DE LA NOUVELLE RÉPUBLIQUE SUR CORUSCANT ▴ SALLE D'INTERROGATOIRE N°6 --- (( NSFW ))
Lorsque Tarkin lui affirme avec cette assurance insupportable qu’il ne lui a jamais menti, les yeux bleus d’Orson Krennic se lèvent vers le plafond presque instantanément. Putain de menteur, songe le nouveau directeur républicain avec colère. Putain, putain, putain de menteur. Il ne fait que lui mentir. Orson essaie de conserver son calme olympien, ce qui est chose rare le concernant. Orson Krennic est un impulsif né. Il s’énerve, il crie, il râle, il s’emporte, il réfléchit après aux conséquences de ses actes… Orson Krennic prétend être quelqu’un de nouveau aujourd’hui. Quelqu’un qui a mûri, qui a appris de ses erreurs, qui a tourné le dos à ses anciens idéaux pour embrasser ceux de la résistance et de la « paix universelle ». Le nouvel Orson Krennic ne doit pas paraître aussi hystérique que l’ancien. Il doit conserver cette expression impassible sur le visage, et garder l’intensité de son regard en place. Orson Krennic est filmé et enregistré. Pour le moment, tout débordement n’est pas permis, mais… Quelque chose le fait vaciller. La glace parfaite de sa nouvelle réputation se fissure doucement. Orson craque et cingle un : « Et Scarif alors ? » avec mépris, amertume et frustration. Il craque une première fois, mais se rattrape presque immédiatement. Ce reproche, proféré avec hargne, tout en assénant un coup de poing sur la table d’interrogatoire, doit être le premier et le dernier. Réalisant ses excès, il déglutit et observe longuement ses poings gantés, disposés de chaque côté de la table. Il constate que ses doigts tremblent et peut même sentir ses phalanges prêtes à exploser sous la fine barrière de peau blanche. « Tu as toujours eu ce don… » marmonne-t-il sombrement. Inconsciemment, Orson emploie le tutoiement avec son interlocuteur, ce qui implique nécessairement un caractère intimiste à la teneur de leur conversation. « Tu as toujours eu le don de me faire sortir de mes gonds. » confesse Krennic, d’une voix plus audible. Il écoute d’une oreille distraite les explications, les justifications du Grand Moff déchu. Quoiqu’il puisse dire, Krennic ne fera pas tomber le masque aussi facilement. Oui, Wilhuff a raison dans tout ce qu’il affirme. Oui, Orson ne croit pas un traître mot des valeurs idéologiques résistantes. Oui, Orson est meurtri et n’espère qu’une seule chose : le retour du saint et glorieux Empire galactique. « Je n’ai jamais rogné sur quoi que ce soit, Tarkin. Vous avez préféré voir ce qui vous arrangez le plus, et vous m’avez éliminé en me considérant comme une menace. » reprend Orson, en reprenant en même temps le vouvoiement, comme pour corriger les débordements de son comportement précédent. Krennic doit conserver cette distance physique et émotionnelle entre eux. Il doit imposer des formalités entre eux, c’est vital.
« L’Étoile de la Mort… » répète Krennic, le cœur battant la chamade. C’est un piège, il le sait. Tarkin le piège. Il essaie de le pousser dans ses derniers retranchements. Krennic est enregistré, il ne peut exprimer toute la passion qu’il éprouve pour son ancien projet. « Le projet de toute une vie. » dit-il d’une manière clairement nostalgique, en articulant avec difficulté. Ses mots sont prononcés comme dans un souffle, désormais. Orson se montre des plus évasifs, pour tromper son monde, mais il ne peut tromper Tarkin. Il ne cherche pas à le faire. Il lui montre, de manière détournée, qu’il n’oublie pas l’Étoile de la Mort et encore moins sa vie passée. « C’est du passé, tout cela. » rétorque Krennic à contre-cœur. Il affiche une grimace, ne pouvant dissimuler totalement l’ampleur de son trouble. « Je l’affirme. » Il l’affirme mais il ne le dit pas. Non, il ne peut souffler de vive voix l’Étoile de la Mort est une erreur. Il ne peut le dire, c’est bien trop dur. Il ne le dit pas, alors il joue sur les mots. Il répond à Tarkin et confirme sa nouvelle loyauté aux yeux des caméras et des micros, sans avoir à prononcer ces mots amers. L’Étoile de la Mort était une erreur. Jamais de la vie. Malgré le fait qu’il cherche à s’épargner des souffrances inutiles, son sang bouillonne de rage dans ses veines. La Résistance lui a pris bien plus que sa dignité. « Directeur Krennic. » réplique Krennic, au moment où Wilhuff emploie son prénom, dans une tentative vaine de créer un climat plus intimiste à cet interrogatoire. « Il n’y a pas d’Orson qui tienne. C’est directeur pour vous. » Il laisse échapper un sourire en coin, sadique et malveillant, fier de pouvoir affirmer son tempérament dominant sur son ancien amant. « Je n’apprécie pas ces familiarités. » grogne Krennic, en faisant disparaître presque aussitôt son sourire. Lèvres pincées, transformées en une moue boudeuse, l’actuel directeur républicain se met à tapoter le coin de la table du bout de ses doigts. Il est agacé. Tarkin prétend qu’ils sont prêts à admettre leurs torts mutuels. Orson n’est pas complètement convaincu. « Parler directement… en toute honnêteté. » grommelle le directeur, la gorge nouée. Il prend le temps de réfléchir, avant de se lever d’un bond sans ajouter de mot. Il se lève, avec l’expression glaciale et sinistre. Il se tourne vers les portes coulissantes et les actionnent d’un mouvement de la main sur le tableau de commande. Orson abandonne son prisonnier, seul dans cette salle d’interrogatoire, pour une bonne dizaine de minutes, sans lui fournir d’explications.
Orson est parti débrancher les caméras et les micros, discrètement. En tant que superviseur et directeur du département des affaires internes de la Nouvelle République, il bénéficie des autorisations nécessaires pour ce coup de bluff. Pour ce qui va suivre, personne ne doit pouvoir les enregistrer. Krennic accepte implicitement le jeu de Tarkin. Ils se diront tout, très bien. La vérité éclatera. Lorsqu’Orson revient dans la salle, c’est toujours avec cette expression impassible sur le visage. Il marche, tel un souverain, traversant les centimètres qui le sépare de la grande table circulaire au centre de la pièce. Orson retourne à sa place, feignant d’être serein. « Je t’ai trahi parce que tu m’avais brisé le coeur. Je t’ai trahi parce que je t’aimais. Je me suis rendu compte que… eh bien… tu me manipulais durant tout ce temps. Je l’ai fait pour te blesser comme je continue toujours de te faire du mal en représailles pour tous tes mensonges et tes trahisons, Wil. » Ca y est. Le masque tombe. Orson laisse tomber les formules grotesques, les vouvoiements, et les prises de distance. Il le tutoie, il dévoile toutes ses rancœurs, il lui déclare son amour, il ajoute même ce surnom… Son surnom. Wil. Un surnom affectueux, symbole d’une liaison passionnée et nostalgique. « J’ai tout coupé. » se justifie-t-il, avant même que Tarkin ne le reprenne sur ce changement brutal de jeu. « Les caméras, les micros, tout. » Il lui parle avec intensité, le plat de ses mains positionné contre la surface métallique de la table. Orson le défi de ses orbes océaniques, sans ciller. Ses yeux brillent d’une lueur vive, passionnée, même encore aujourd’hui. Wilhuff est toujours dans son cœur, dans son âme, dans son sang. « Nous avons besoin d’intimité pour ce que t’apprêtes à me révéler… Des excuses, c’est ça ? Tu comptes vraiment me dire que tu regrettes profondément ce qu’il s’est passé sur Scarif ? Tu vas me dire que tu es allé trop loin ? » Orson se moque, ironise la situation, mais une pointe d’enthousiasme se décèle dans le fond de sa voix… De l’espoir. Krennic espère voir Tarkin en arriver à cette extrémité, il a besoin des excuses de l’ancien Grand Moff pour tourner la page sur un passé douloureux. Il ne lui dit pas, mais il a désespérément besoin d’entendre les excuses sincères de Wilhuff Tarkin. Meurtri comme il est, toujours rancunier. Il a besoin de tourner la page pour aimer Wilhuff une fois encore. « J’ai besoin de tourner la page. » souffle Krennic, énigmatique sur le véritable sens de cette phrase. Si Tarkin s’excuse, alors, Orson pourra s’abandonner vraiment. Orson se redresse, mains plaquées de part et d'autres de la table. Il approche son visage tout près de celui de Tarkin, en cherchant à l'intimider en se grandissant devant lui. Ses yeux d'un bleu océan brillent d'une lueur de défi, mais... pas seulement. Une lueur mystérieuse.
ஃ Haven't they suffered enough? But you can't get enough of shutting down systems for personal gain. If you mess with things selfishly, they're bound to come undone. Do you get off on pain? We're not pawns in your game. – Commander In Chief (demi lovato) ஃ
Wilhuff Tarkin
▿ Ton univers : Star Wars
▿ Date de naissance : 17/10/1975
▿ Age : 49
▿ Métier : Homme politique, à la tête de son propre parti.
Si ses propos n’ont pas l’air de convaincre Orson, cela n’empêche certainement pas Tarkin de soutenir son propos mordicus. Et pour cause, il ne fait pas que prétendre, il pense précisément chaque mot qu’il prononce. Oui, il l’a aimé, à aucun moment il n’a détesté, méprisé ou haï Orson Krennic. Même lorsqu’il lui a fallu prendre les décisions les plus insoutenables, même au moment de le condamner à mort, sur Scarif, Tarkin n’éprouvait que de l’amour pour Orson, mais cet amour ne semblait pas suffire aux ambitions grandissantes de celui qui devenait de plus en plus incontrôlable. Il n’avait pas agi par désamour mais parce qu’il ne trouvait plus d’autre alternative à une situation qui exigeait qu’on y mette le terme le plus violent. A ce sujet non plus, il n’a jamais menti : son allégeance et sa dévotion premières iront toujours à l’Empire, c’est ainsi. L’Empire a la priorité la plus absolue dans son existence, et c’est une chose qui ne changera sous aucun prétexte – pour cause, Wilhuff Tarkin ne le permettra pas, il ne le permettra jamais, quoi qu’il puisse advenir. Alors oui, n’en déplaise à Krennic en cet instant, Tarkin s’estime parfaitement honnête à l’heure actuelle, et il n’a pas la moindre intention de se faire pardonner à genoux pour une attitude qu’il assume entièrement. Tarkin reste de marbre, donc, face aux réflexions méprisantes d’Orson, et se fend même d’une légère esquisse de sourire cynique quand ce dernier ajoute qu’il a toujours eu le don de le faire sortir de ses gonds. Ça, Tarkin le sait pertinemment, et il lui est arrivé plus d’une fois d’en jouer, s’il faut être complètement honnête.
Orson se défend du mieux qu’il le peut, affirmant que Tarkin a voulu voir ce qui l’arrangeait, voilà tout. Le Grand Moff déchu ne prend même pas la peine de répondre à cela, même s’il est évident selon loin qu’Orson fait totalement fausse route, et dans les grandes largeurs. Non, il n’a pas voulu voir ce qui l’arrangeait le plus, sinon il aurait fermé les yeux sur les décisions et agissements de son amant pour se concentrer sur l’image qu’il aurait voulu conserver de lui : celle d’un homme dévoué au possible, et qui pour rien au monde ne le trahirait. Malheureusement, la vie n’est pas ainsi faite, et il devait être tout naturellement déçu par le comportement de son amant. Tarkin le voit bien lutter silencieusement contre ce qu’il désire réellement, contre un passé qu’il prétend avoir renié et qui pourtant reste là, bien présent. Tarkin ne doute pas un seul instant du fait que sa seule présence a déjà le don de réveiller chez Orson un grand nombre de pensées qu’il aurait voulu être capable de refouler. Mais la vie n’est pas ainsi faite, elle ne saurait pas être faite ainsi. Tarkin n’a pas l’intention de faire face à ses actes, et il a ceci en commun avec Orson, car il lui semble évident que ce dernier ne le souhaite pas davantage, à bien y regarder. Ce qu’il leur faut, c’est une conversation directe et honnête. Oui, Tarkin y tient, et il est convaincu qu’il sera en mesure de l’obtenir de la part de son interlocuteur.
Orson accède à sa requête, il l’abandonne le temps de débrancher discrètement caméras et micros. Tarkin appréhende cette iniative avec un sentiment de triomphe. Si Orson est capable d’agir de la sorte, alors c’est que rien n’est perdu encore, loin de là même, et à présent qu’ils ne sont plus sous aucune surveillance assidue, ils vont pouvoir s’exprimer à cœur ouvert sans en passer par d’absurdes ronds de jambe qui ne feront que gâcher cette occasion qu’ils ont de… peut-être… changer le cours des choses. L’attitude d’Orson change presque aussitôt. Il admet l’avoir trahi par amour. Un rictus satisfait flotte sur le visage de Tarkin au moment d’entendre ces mots… C’est bel et bien ce qu’il avait voulu entendre de la part de son ancien amant… qui pourrait bien le redevenir.
« Crois-le ou non, Orson, je t’ai aimé. Sincèrement. Crois-le ou non, je t’aime encore », reprend-t-il d’un ton très sérieux en plongeant son regard dans celui de son amant, dans l’intention de ne surtout pas lui laisser le moindre répit. « Toi et moi sommes faits du même bois. Nous pouvons faire souffrir l’autre terriblement, par amour. Toi aussi tu m’as menti. Crois-tu que j’ignore que tu aies cherché à me supplanter. Tu voulais tellement ma place. Tu la voulais plus que moi. Quand j’en ai pris conscience, j’ai… » Il serre les poings par-dessus la table d’interrogatoire. « J’ai pris la seule décision qui me semblait envisageable. » Il marque une pause. « Je suis heureux que tu sois en vie », confesse-t-il à voix plus basse. Il marque un temps de pause, ménage son discours. « Il se peut que je sous allé trop loin. Nous sommes allés trop loin tous les deux. » Il marque une pause. « Tu as besoin de tourner la page, soit. Tournons la page ensemble. Ecrivons un nouveau chapitre tous les deux. » Il le fixe intensément. « Toi et moi ne sommes pas fait pour ce nouveau monde, mais nous sommes largement capable d’en bâtir un autre. A notre image. »
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