|
| (abandonné) (( seven deadly sins about you )) ✧ – flashback - part i. (( nsfw )) | |
|
▿ Ton univers : Rogue One: A Star Wars Story
▿ Date de naissance : 14/04/1981
▿ Age : 43
▿ Métier : Ex-romancier de génie, auteur de best-sellers et désormais ingénieur en armement à Mordor Industries depuis fin 2022 • Critique littéraire à ses heures perdues • Expert en science-fiction
▿ Quartier : Baker Street Avenue, dans un appartement en colocation avec son fiancé, Galen Erso.
▿ Côté cœur :
― Beings had been known to hide on Coruscant for a lifetime, but Galen wouldn’t be one of them. He wouldn’t be able to stay away from his research. He would have a change of heart. He would turn himself in. He would reach out… The anger and despair he had felt in the air-speeder returned and settled on him like a great weight. “Galen,” he said, as if orphaned. Then: “Galen!” shouting it to the busy sky. (Orson Krennic about Galen Erso – CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
—⥼ ※ ⥽—
•••
« It’s just so hard not to think of you...
think of where you are.
My Stardust, my Death Star. »
▿ Dons/capacités/pouvoirs :
▿ L’Étoile de la Mort
▿ Blaster lourd DT-29 amélioré (macroscope)
▿ Astromécano C2-B5
▿ Expertise tactique et stratégique
▿ Connaissances approfondies en armement
▿ Pseudo : Spicy Pumpkin
▿ Avatar : Ben Mendelsohn
▿ Copyright : Gifs • spicy pumpkin (crackships), jynnics (crackships, 30, 31, 32, 33, 34), beautiful loser (1), paxdemon (2), im-solo, (3, 4), youhavemysaber (5), starwarsblr (6, 8), mendo-r (7, 19), laserbrains (9, 10, 11), ladymacdeath (12), benmendo (7, 10, 13, 14, 15, 16, 17, 20, 25), tarmairons (18, 19), girl-in-the-suit (22, 23, 24), abnurtharnn (26, 28), ignisgayentia (29) ; Avatar • spicy pumpkin ; Moodboards • spicy pumpkin (crackship moodboard), kylo-ren-has-an-8pack & d. ♡
▿ Disponibilités rp : — 35 / ∞ —
▿ Autre(s) compte(s) : Orion Black ◊ Nolan Sorrento ◊ Sheev Palpatine ◊ Thalassa Tarkin ◊ Celia St. James ◊ Sauron ◊ Perséphone
▿ Messages : 380
▿ Points : 986
▿ Date d'inscription : 05/03/2022
▿ Notes : ▵
LAME IV DU TAROT ○ L'EMPEREUR
—⥼ ※ ⥽—
AUTORITÉ ╳ ACTION ╳ POUVOIR ╳ DIRECTION ╳ VOLONTÉ ╳ PERSÉVÉRANCE ╳ ENTÊTEMENT ╳ PUISSANCE ╳ TYRANNIE
—⥼ ※ ⥽—
« We were on the verge of greatness. »
-(O)rson (C)allan (K)rennic-
« I don't have to sell my soul. He's already in me. I wanna be adored. I don't need to sell my soul. He's already in me. I wanna be adored. You adore me. I wanna be adored. I gotta be adored. » ( i wanna be adored ϟ the stone roses )
« I used to roll the dice. Feel the fear in my enemy's eyes. Listen as the crowd would sing: now the old king is dead ! Long live the king ! One minute I held the key. Next the walls were closed on me and I discovered that my castles stand upon pillars of salt and pillars of sand.
People couldn't believe what I'd become. Revolutionaries wait for my head on a silver plate. Just a puppet on a lonely string. Who would ever want to be king.
┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉
I used to rule the world.
┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉
Seas would rise when I gave the word. Now in the morning I sleep alone. Sweep the streets I used to own. For some reason I can't explain, once you'd gone there was never, never an honest word.
┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉
That was when I ruled the world. » ( viva la vida ϟ coldplay )
— ◊ ◊ ◊ ◊ ◊ —
•••
it's his project.
it's his life.
it's his everything.
it's the death star.
•••
in the end, our secrets destroyed us.
— ◊ ◊ ◊ ◊ ◊ —
FICHE ▴ LIENS ▴ ARCHIVAGE
﹣﹣﹣
﹣﹣﹣
DUO ▹
▴ WILHUFF T. ✰ (MAJ ✎ ??.??)
▴ WILHUFF T. (NOËL) ✰ (MAJ ✎ 22.03)
▴ WILHUFF T. (P-3) ✰ (MAJ ✎ 10.01)
▴ WILHUFF T. (P-4) ✰ (MAJ ✎ 22.03)
▴ WEDGE A. (FB) ✰ (MAJ ✎ ??.??)
▴ WEDGE A. (AU) ✰ (MAJ ✎ 05.04)
▴ SHARA B. (AU) ✰ (MAJ ✎ 27.11)
▴ LYRA E. (AU) ✰ (MAJ ✎ ??.??)
GROUPE ▹
▴ TEAM STAR WARS (INTRIGUE) ✰ (MAJ ✎ ??.??)
↠ ordre de passage : aléatoire
GANNIC ▹
(Galen Erso x Orson Krennic)
GANNIC ▹ AU
(Galen Erso x Orson Krennic)
uc
TARKRENNIC ▹ AU
(Wilhuff Tarkin x Orson Krennic)
▴ WILHUFF T. (1 - AU) -0 BBY ❘ Krennic survit à Scarif ⋄ Retrouvailles explosives ✰ (MAJ ✎ 23.02)
▴ WILHUFF T. (2 - AU) -10 BBY ❘ Krennic a une liaison cachée avec le fils de Tarkin ⋄ Réalité dans laquelle Garoche est en vie ✰ (MAJ ✎ 09.10)
▴ WILHUFF T. (3 - AU) -31 BBY ❘ Jeunesse de Krennic à Brentaal ⋄ Tarkin est enseignant ⋄ Relation professeur-élève ✰ (MAJ ✎ 23.02)
▴ WILHUFF T. (4 - AU) -13 BBY ❘ Galen Erso est mort ⋄ Tarkin est amoureux de Krennic ⋄ Obsessions ✰ (MAJ ✎ ??.??)
▴ WILHUFF T. (5 - AU) 4 ABY ❘ Post-Bataille d'Endor ⋄ Tarkin et Krennic ont survécu à Scarif & Yavin ⋄ Incarcération ⋄ Passion inavouée ✰ (MAJ ✎ 23.02)
▴ WILHUFF T. (6 - AU) 4 ABY ❘ Post-Bataille d'Endor ⋄ Krennic a trahi l'Empire et est un agent important de la NR ⋄ Tarkin est arrêté ⋄ Krennic et Tarkin sont des ex-amants ⋄ Interrogatoire ✰ (MAJ ✎ 28.03)
▴ WILHUFF T. (7 - AU) 2022 ❘ Sur l'île ⋄ Krennic et Tarkin sont en couple ⋄ Leurs souvenirs sont revenus ✰ (MAJ ✎ ??.??)
▴ WILHUFF T. (8 - AU) 2022 ❘ AU!Moderne ⋄ Krennic et Tarkin sont associés de leur start-up ⋄ Passion refoulée ⋄ Galen a rompu avec Krennic ⋄ Voyage dans les îles ✰ (MAJ ✎ 17.03)
▴ WILHUFF T. (9 - AU) 4 ABY ❘ Suite AU!Prison ⋄ Douches ⋄ Incarcération ✰ (MAJ ✎ 02.02)
▴ WILHUFF T. (10 - AU) -18 BBY ❘ Babysitting qui tourne mal ⋄ Krennic surveille le fils insupportable de Tarkin ✰ (MAJ ✎ 27.03)
▴ WILHUFF T. ✰ (MAJ ✎ 27.03)
|
Ven 5 Aoû - 2:32 |
| ― seven deadly sins about you ― « I see love, I can see passion. I feel danger, I feel obsession. Don't play games with the ones who love you. Cause I hear a voice who says : I love you, I'll kill you. Loneliness, I feel loneliness in my room. Look into the mirror of your soul. Love and hate are one in all. Sacrifice turns to revenge and believe me. You'll see the face who'll say : I love you, I'll kill you. But I'll love you forever. Loneliness, I feel loneliness in my room. » ( I LOVE YOU, I'LL KILL YOU ❖ ENIGMA ) ------------------------ “Galen. You are in my thoughts. All the time. You are the reason for my fights. You are the cost of all my sins. Your regrets are the worst nightmares. Your hypocritical smiles are my fountain of youth. You are my youth and my old age, my beginning and my end. Your hate-filled eyes, your bitter smile are carrying me to the gates of hell. I drink your words, I feed on your lies, in the hope that one day soon, you will return all the love I bear you in the shadow, and for this – I’m ready to burn everything that you love. You are the secret love I will take to the grave. And until my last breath, my last thoughts will be for you. You will always be in my blood. Desperately and obsessively.” ------------------------
-6 BBY En rentrant dans ses appartements privés tard dans la soirée, Orson Krennic ne s’est pas attendu à converser avec le chef de son équipe scientifique durant une bonne partie de la nuit. Mais le voilà qui s’affaire, se parfumant doucement avec une somptueuse eau de Cologne, avant de sélectionner la meilleure bouteille de vin rouge à sa disposition. Tout a commencé ce par un simple rapport de recherche. Ce soir, comme bien souvent en semaine, Krennic a été convié à un dîner entre officiers sur la station de combat. Lui, Tarkin, d’autres hauts gradés. Des scientifiques sont également invités. Il s’agit d’une manière relativement détournée de se rattacher leur loyauté, et d’acquérir certaines confidences sous un flot de bon vin et de mets raffinés. Orson Krennic aime ce genre de soirées. Mondaines, superficielles et politiques. La seule chose qu’il déplore depuis sept ans, c’est de ne jamais y trouver Galen Erso. Galen Erso. Le chef de son équipe. Le meilleur élément du projet. Le spécialiste dans l’étude des cristaux kyber. Son meilleur ami depuis plus de vingt ans. Vingt-cinq ans au moins. Bientôt trente. Galen Erso. Les sept péchés capitaux réunis en un seul homme. Une fascination si puissante qu’elle dévore chaque parcelle de son âme depuis ses quinze ans. Depuis Brentaal IV. Galen Erso. L’ami qu’il a honteusement bercé de mensonges sur les véritables desseins du projet « Celestial Power », avant de pourchasser à l’autre bout de la galaxie. Galen Erso, l’homme qu’il a brisé. Le meilleur ami qu’il a détruit par jalousie, en quête d’un pouvoir incommensurable. Il y a sept ans, Orson Krennic a tué la femme de Galen Erso sous ses yeux impuissants et brisés. Il a aperçu la lueur de désespoir prendre possession de ses prunelles marron chocolat. Il a réalisé toute l’ampleur de son erreur — malgré le plaisir qu’il a éprouvé en éliminant sa meilleure rivale. Il s’est confronté à un Galen Erso misérable, les yeux remplis de haine. En le kidnappant au prix de lourds sacrifices — la femme de Galen, Lyra et leur enfant, Jyn, — Orson Krennic a tissé autour de lui une toile d’araignée. Galen se rapproche au fil des ans de son but. Détruire Orson Krennic. Lui prendre tout ce qui lui est cher — tout comme lui-même a tout pris sous l’emprise de ses pires démons et obsessions. Leurs retrouvailles après sa fuite de Coruscant furent brutales, sanglantes. En piétinant le corps froid et sans vie de Lyra Erso, il a également piétiné sans pitié le cœur de Galen Erso. Les échanges qu’ils eurent à bord de sa navette furent empreints de reproches, de violence, mais aussi d’espoir. Un espoir vain, véhiculé par Galen dans le seul et unique but de manipuler l’esprit intelligent d’Orson. Depuis La’hmu, les deux hommes ont repris leur collaboration sur le projet d’Orson Krennic. L’Étoile de la Mort. Grâce aux travaux de l’éminent scientifique, le projet s’épanouit de mois en mois. Krennic aime le souligner auprès du Grand Moff Tarkin. Il adore rappeler à tous le fait qu’il a su ramener Galen Erso à la raison — auprès de l’Empire. Quelle erreur grotesque. Avec le recul, comment Orson Krennic a-t-il pu se laisser berner par son plus vieil ami ? Pendant des années entières ? 13 ans, précisément ? 13 ans de mensonges, de duperies, de manipulations. Galen Erso travaille effectivement sur l’Étoile de la Mort — mais ce qu’il dissimule à tous, et notamment à Orson, c’est qu’il travaille efficacement sur sa destruction prochaine. Orson ne s’est pas méfié le moins du monde de cette soi-disante amitié retrouvée. Au début, du moins, oui. Les premiers mois jusqu’à trois premières années. Il s’est méfié, se questionnant sur la loyauté de Galen, ainsi que sur sa capacité à pardonner ses atrocités pour faire renaître leur romance amicale. Le lien qui les unis est extrêmement puissant, aussi fort que puisse l’être deux amis. Un lien ambigu, toutefois, a bien des égards. Orson se permet des gestes d’affection qu’il ne réalise pour aucun autre. Galen se permet tout autant de familiarités, même si Orson reste le plus expansif des deux. Terriblement démonstratif et possessif. Galen est son ami. Le seul homme de sa vie. Sans doute qu’il ne s’est pas méfié parce qu’il a voulu croire en leur amitié retrouvée. Il a voulu désespérément croire en une renaissance de leur fusion intellectuelle, émotionnelle. Il a eu besoin de croire au fait de retrouver Galen. Son ami de toujours. Plus que cela… Galen est plus qu’un ami. Plus qu’un meilleur ami plus que sa propre vie. Orson Krennic ne prend finalement conscience de la véritable nature des sentiments qu’il emprisonnent à Galen Erso depuis quelques années seulement. Depuis la fameuse fuite de Galen et de Lyra de Coruscant. Depuis cet abandon. Lorsqu’il s’est retrouvé, à implorer le ciel sous les nuages de fumée dégagés par les nombreux vaisseaux galactiques. Lorsqu’il a supplié. Crié son prénom. Comme un orphelin. En souffrance. Galen. Galen. Galen, ne me quitte pas. Orson Krennic est amoureux de Galen Erso. C’est un fait. Même si l’intéressé ne le comprend pas encore très bien, ce qu’il éprouve et qui l’incite à aller toujours plus loin dans cette romance entre amis est clairement mué par des sentiments qui vont au-delà du strict cadre amical. Galen Erso n’est pas seulement « comme un frère » pour lui. Galen Erso est « comme un homme ». Comme le seul homme qu’il aimera jusqu’à la fin de ses jours d’un amour brûlant et dévastateur. Galen Erso représente les sept péchés capitaux chez Orson Krennic. Depuis leur toute première rencontre comme étudiants brillants sur Brentaal IV. Depuis leurs premiers échanges interminables et passionnés des heures durant. Depuis leurs premières soirées étudiantes, auxquelles Orson a toujours convié Galen — contre son gré, la plupart du temps. Galen a toujours suivi Orson. Pourquoi ? Galen a entretenu les obsessions d’Orson, nourrit l’ambiguïté de leurs échanges amicaux. Galen est son unique point faible. Voilà pourquoi, il n’a rien vu venir. La disgrâce sociale qui s’abattra sur ses épaules dans les prochaines années, la destruction du projet de trente ans de vie — de toute une vie. La colère. Galen est le seul homme qui le dévaste par ses mots. Il est capable de se mettre dans des colères noires pour les beaux yeux du scientifique — de le défendre, de le violenter avec la même ardeur. Galen Erso lui appartient quoiqu’il en dise. L’avarice. Orson observe souvent Galen avec cupidité. La manière qu’il a de se l’accaparer, comme une vulgaire chose évoque le fait de posséder un bien, plutôt que d’être relié à un autre être vivant. Orson Krennic aime l’idée de « possession » qui illustre l’inégalité de leurs rapports dans leur relation. L’envie. À chaque fois qu’il le regarde ou qu’il lui parle, Orson Krennic ne peut s’empêcher de le vouloir. Il lui voue une fascination dévorante non seulement en raison du magnétisme puissant qui s’échappe de lui, mais surtout pour sa très haute intelligence. Orson aime le génie de Galen. Il en fait souvent référence, parfois avec — convoitise et jalousie. L’orgueil. Galen Erso suscite bien des émois dans le cœur de notre impérial. Les blessures d’ego et les désirs impérieux sont multiples. La gourmandise. Une fois avec Galen, il ne peut s’empêcher d’en vouloir plus. Toujours plus. Leurs discussions sont longues, extrêmement longues. Orson éprouve le besoin de le côtoyer régulièrement, pour ne pas dire au moins une fois par jour. Galen est son rayon de soleil. Son phare dans la nuit noire. Il se nourrit de son intelligence, de ses sourires, de ses regards jusqu’à ne jamais atteindre la satiété. Cette boulimie est obsessionnelle. La paresse. Elle illustre toute la difficulté de leur ambiguïté. Orson éprouve une attirance sexuelle et une symbolique amoureuse depuis toujours pour Galen, mais n’a jamais cherché à se manifester autrement que comme un simple meilleur ami. Par peur du rejet, du dégoût. De toute détruire entre eux. A défaut d’avoir son corps et son coeur, son amitié est amplement suffisante aux yeux d’Orson. Et enfin, la luxure. Le meilleur pour la fin. Le désir qu’éprouve l’impérial est viscéral, urgent. Le simple son de sa voix éveille en son corps des raz-de-marée de chaleur. Un échange de regards permet d’obscurcir son jugement, voiler ses pupilles d’une lueur lubrique et teinter ses pensées d’images obscènes et décadentes. Un vulgaire toucher — le fait trembler dans sa chair. Toutes les fois où son corps s’est languit de la présence de celui de Galen, d’une friction fantasmée mais jamais réalisée. Orson s’est enfermé dans ses illusions, persuadé d’être dérangé. Galen ne sera jamais rien d’autre qu’un ami. Malgré les distances qu’il s’est lui-même construites pour se protéger, — pour préserver sa réputation notamment — il a cédé à la colère et à la jalousie en assassinant Lyra. La femme de Galen. L’amour de la vie de Galen. Cette satanée Lyra l’a mérité après tout, elle lui a volé Galen. Elle lui a volé son meilleur ami. Lyra morte, la boucle est finalement bouclée. Ils ne sont à présent que deux. Comme autrefois. Comme au temps de Brentaal. Un temps que Orson désespère de retrouver mais que Galen semble considérer comme révolu. Selon ses propres dires, au jour de son kidnapping. Krennic guette les notifications sur son précieux datapad, une fois rentré dans ses appartements privés. Encore habillé, il s’allonge dans son lit immense et froid. De l’index, il fait défiler les messages, jusqu’à apercevoir un nom qui lui soulève presque instantanément le cœur. Galen Erso. C’est étrange comme le fait de lire un simple nom peut provoquer dans le corps d’une personne désespérément frustrée. Le sang tambourine dans ses tempes, pulsant douloureusement. Son rythme cardiaque se met soudainement à s’accélérer d’impatience, alors qu’il découvre la dernière note technique de Galen au sujet de leur projet. Il lit avec attention, ses yeux calculateurs relisant parfois les mêmes phrases pour s’imprégner du style d’écriture de son ami. Orson savoure ces mots, se délecte de ces petits messages, s’enthousiasme pour le génie intellectuel et le savoir scientifique de son responsable. Galen Erso n’omet aucun détail. Ses rapports sont toujours parfaitement bien rédigés, synthétiques et froids. Une rigueur intellectuelle s’en échappe. Une rigueur qui charme toujours le directeur Krennic. En un rien de temps, il termine sa lecture et bien qu’un peu ivre de son dîner particulièrement mouvementé, il trouve le moyen de corriger certains paragraphes du bout des doigts. Tapotant sur les touches virtuelles de son écran, soulignant et modifiant des détails du rapport. Orson jette un coup d’œil à l’heure indiquée en haut de son écran. 23h39. La décence exige d’attendre le petit matin pour envoyer un courrier. Orson Krennic n’attend jamais. Il se moque de la décence ou de la morale. Ces corrections sont importantes, essentielles pour l’avancée du projet. Plus tôt Galen les recevra, plus tôt Galen les corrigera. Le projet n’attend pas. Krennic s’empresse de partager ses commentaires à l’intéressé, qu’il sait encore debout à cette heure de la soirée. Galen est un travailleur acharné, quelques heures de sommeil lui suffisent généralement. Il joint sa pièce jointe par un message. Concis, simple mais concerné. « Bonsoir Galen. Je t'envoie mes corrections. Libre à toi de les retravailler maintenant ou dans la matinée. J'en ai besoin pour demain 16h. Est-ce que tu penses que c'est possible pour toi ? Je reste joignable toute la nuit, au besoin. -OCK – Il ajoute une mention superflue, mais essentielle pour satisfaire sa curiosité malsaine : – En parlant de soirée... Je ne t'ai pas vu au dîner. Du travail ? » OCK pour Orson Callan Krennic. Il signe avec ses initiales, au lieu de ses habituelles formulations pompeuses, accompagnées de ses qualifications. Pas de « Directeur Krennic » pour Galen Erso. L’impérial omet souvent son titre en s’adressant à Galen, pour une raison très simple. Il ne ressent pas le besoin de prouver sa valeur à son plus vieil ami – le seul qui en a déjà conscience depuis leur jeunesse. Le seul qui a vraiment cru en lui avant tout le monde. Dans l’attente de sa réponse, ses yeux retournent sur les dernières lignes de sa note technique, afin de se remémorer une fois encore les particularités de sa plume. Il attend désespérément, lorgnant sur le numéro de page du rapport et sur l’écran de ses messages instantanés. Il patiente fébrilement, le bout de ses doigts se mettant à tapoter le bout du datapad. Tapotant, puis grattant l’écran. Krennic soupire quelques secondes plus tard, il est maintenant excédé de ne pas obtenir de réponse à la suite de l’envoi de ses corrections. Orson abandonne, bien trop nerveux pour être capable de travailler sur sa patience. Il décide d’envoyer un nouveau message, lorsque quelque chose attire finalement son attention. Son cœur bondit à l’instant où la précieuse notification tant attendue pope dans le coin de son datapad. Galen lui répond enfin. Orson accueille son message avec un rictus amusé, fin et léger. « Tu sais bien que j'ai horreur de ce genre de dîners. Mais je suis sûr que tu en as profité pour nous deux. Mais oui, j'ai consacré ce temps au travail. Je t'envoie mon retour sur tes corrections rapidement. Tu devrais songer à dormir, tu ne crois pas ? » Krennic tique sans surprise sur cette dernière phrase interrogative. Son rictus s’allonge pour se dessiner en un sourire franc. Un sourire satisfait, et quelque peu ému par les sollicitudes exprimées par son plus vieil ami. Orson l’aime quoi qu’il en soit. Il l’aime même à mort. « Certes, certes… Il est peut-être temps de changer tes habitudes. Ce genre de dîners est exactement ce qu’il te faut. Fais-moi confiance. Je te remercie pour ton retour. Je l’attends avec impatience. » répond-il après avoir enchaîné une réponse en quelques secondes, de façon fluide et précise. Ses yeux ne regardent pas même les touches du datapad, ses pensées guident chacun de ses gestes. De temps à autres, ses doigts caressent la courbe de ses lèvres, avant de se nicher en leur coin. Orson presse alors sa lèvre inférieure avec la bout de son doigt, creusant avec son ongle sa chair rouge de manière distraite. Il se sent ailleurs, embarqué sur un petit nuage. Ce moment d’absence ne dure fort heureusement pas longtemps. « Dormir... Galen, sérieusement ? Je ne pense pas. J’ai encore du travail. Je suis directeur d’un département, ne l’oublie pas. Je suis très demandé. Et puis… Qui s’en soucie, à part toi ? C’est l’avantage d’être un homme seul. » Une provocation comme une autre. Krennic attend une nouvelle preuve de sollicitude et d’allégeance à sa cause. « Je compte sur toi pour me faire le compte-rendu de ces soirées sans avoir besoin de m'y rendre. Pour ce qui est de la qualité de ton sommeil, moi je m'en soucie, ça devrait être assez pour toi, non ? » Ce qui le frappe, c’est la rapidité de leur rapprochement à travers ces échanges. Il y a sept ans, jour pour jour, leur relation fut brisée par les atrocités de l’un et les désillusions de l’autre. Aujourd’hui, le comportement de Galen s’illustre par son étrange et soudaine réceptivité. Orson ne se méfie pas le moins du monde, convaincu que ces sept années ont permis de guérir toutes les blessures d’âme et de cœur. Galen Erso lui a finalement pardonné. (non non tu rêves) « Ça l’est, Galen. Plus que tu ne le penses. On en a déjà parlé. Ton avis m’importe énormément. D’ailleurs… Je viens de déroger à l’une de tes règles. Je ne suis pas supposé refuser quoi que ce soit, mh ? C’est bien ce que tu m’as dit… Tu ne veux entendre aucun non de ma bouche. » Il le taquine et joue avec lui comme autrefois. « Puisque techniquement tu ne me parles pas en personne, je suppose que ce non-là ne compte pas. » A cela, Krennic se contente d’hausser les épaules, et décide de répondre, mais se bloque en recevant une nouvelle notification de sa part. « Si vraiment tu comptes me faire le récit non exhaustif de ta dernière soirée, pourquoi ne pas venir m'en parler en personne ? Puisque ni toi ni moi n'avons l'intention de dormir cette nuit de toute façon. » Alors là, la surprise est telle qu’il repose son datapad sur le côté de son lit. Spontanément, ses yeux s’éclaircissent sous le coup de l’émotion qui s’empare de lui, alors qu’une sensation de chaleur se diffuse dans son bas-ventre jusqu’à l’oppression. Il pense forcément cette proposition de manière insidieuse. Non, c’est impossible. Galen ne vient pas de lui proposer de le rejoindre pour la nuit ? C’est vraiment avec lui qu’il souhaite discuter jusqu’au petit matin ? (oui oui oui c’est ça, pour « discuter ») Cela fait sept ans qu’il attend un signe de sa part, quelque chose que lequel s’accrocher et penser que leur amitié n’est pas définitivement morte et enterrée. Krennic s’est montré excessivement patient, et voilà que la persévérance porte enfin ses fruits. Il ne réalise pas – non, il est submergé, il se laisse porter dans les méandres de ses fantasmes. « Je te trouve bien conciliant, ce soir, Galen. Tu retrouves miraculeusement le goût de notre complicité ? » répond Krennic du tac au tac. Il ne peut s’empêcher de remuer le couteau dans la plaie, afin de tester les limites de son ami et collègue. Orson reste quelques secondes devant son écran, pensif. Un moment d’hésitation paralyse ses moindres mouvements. Il observe ses touches longuement, avant de prendre le parti de l’audace. « Tu m’invites dans tes appartements pour la nuit ? Ah. Si j’avais été une femme, tu sais que cette proposition aurait fait jaser toute la station. » Krennic soupire à ses propres réflexions. Il se flagelle mentalement pour être capable autant d’indiscrétions et de sous-entendus scabreux. Quelque part, il recherche l’approbation de Galen. Le moyen de jouer avec lui, de le titiller. Il n’y parvient malheureusement jamais, des forces extérieures se liguent contre chacune de ses tentatives. Galen est beaucoup trop sérieux et sinistre. Encore plus depuis la mort de Lyra. (tu m’étonnes non mais tranquille le mec il considère que c’est pas grave le fait de buter sa femme, restons meilleurs amis pour la vie quand même, l’amitié résiste à toutes les épreuves) Du moment que Galen demeure indifférent à ses tentatives de rentre-dedans, Krennic est en position de force et de supériorité. Ce qu’il trouve le plus étrange dans son approche, c’est que ses sous-entendus prennent une autre saveur. Ils sonnent avec une sordidité particulière, encore plus depuis la mort de Lyra et leur discussion à bord de sa navette de transport en quittant Lah’mu. « Je peux me mettre à genoux si tu me le demandes. » s’est exclamé Krennic, en voulant dramatiser ses « excuses » pour avoir contraint égoïstement Galen Erso à reprendre son travail sur l’Étoile de la Mort. Orson se laisse distraire par ses souvenirs de la planète Lah’mu, mais voilà que Galen apporte une réponse qui enflamme encore plus ses sens : « Mais tu n'es pas une femme. Tu es juste ce vieil ami avec lequel je préfère échanger au beau milieu de la nuit plutôt que de dormir. » écrit Galen. Tu es juste ce vieil ami avec lequel je préfère échanger… Orson vient poser son menton dans la paume de l’une de ses mains, en savourant l’instant partagé avec Galen. Les plis de son visages se détendent au fil de leurs échanges instantanés – discuter aussi familièrement avec Galen en évoquant leurs lointains souvenirs nostalgiques fait naître une flamme dans son cœur. Orson est en train de s’adoucir doucement au fur et à mesure de ses réponses. Galen semble s’adoucir tout autant, par cette simple phrase : « Tu te souviens de nos conversations interminables du temps de Brentaal ? ». Une seule question. Une question dangereuse. Elle enveloppe le corps d’Orson Krennic d’une chaleur fugace, mais étouffante, qui irradie de sa poitrine à son ventre. C’est trop beau. Trop beau pour être vrai. Galen le manipule, et le bougre est incapable de s’en rendre compte. Galen lui dit exactement ce qu’Orson désire lire, entendre de sa part. Il le dupe, alors qu’il n’a jamais été un excellent menteur – loin de là. Krennic est le menteur entre les deux. Krennic est le psychopathe entre les deux. Krennic est aussi le plus instable des deux. Orson se laisse totalement aveuglé par ses désirs, il se laisse emporté par ses émotions en croyant lire des sous-entendus là où il n’y en a pas. Il s’abandonne à l’espoir fou de reconstruire leur romance amicale. Galen semble vouloir donner une seconde chance à leur amitié. Malgré les mensonges, malgré la mort de Lyra. Conneries. Orson Krennic se laisse complètement berner par les mots nostalgiques de Galen Erso. Il y croit parce qu’il s’agit de Galen. Il veut désespérément y croire. Il est prêt à occulter toutes leurs différences, leurs litiges et leurs rancœurs pour espérer un revirement favorable. Ne dit-on pas que l’amitié triomphe de tout ? Comme l’amour. L’estomac d’Orson Krennic se serre douloureusement, comme un étau qui se referme autour de ses entrailles. Cette douleur diffuse de légers picotements le long de son abdomen. Cela devient bien vite insupportable. Krennic est forcé d’admettre être avoir atteint le point de non-retour. Il est à l’étroit dans ses vêtements non seulement à cause de son érection, mais surtout de la chaleur de son corps qui ressemble à présent à un putain de désert aride. « Amène du vin si tu as. » Woah. Il n’en revient toujours pas. S’en suit une avalanche de signes affectueux, de sollicitations après la proposition de Galen. L’impérial cligne des yeux plusieurs fois comme un papillon de nuit. Une nouvelle vague de chaleur s’engouffre impitoyablement dans son thorax pour prendre d’assaut son palpitant. Orson peine à croire ce qu’il vient de lire. Il prend conscience du changement radical dans le comportement de Galen Erso, et cela le laisse clairement sans voix. (non mais c’est là qu’il doit se méfier mais quel con) Après sept longues années de rapports faussement courtois et strictement professionnels, Galen décide d’entrouvrir une fenêtre, celle de son âme et probablement de son coeur. Orson se sent alors chanceux d’assister à un début d’adoucissement chez son chef de projet. Galen s’ouvre enfin à lui. Orson ne se le fait pas dire deux fois. Emporté par son euphorie naissante, il prend une confiance malsaine en ses actes. « Juste ce vieil ami ? » fait remarquer Orson en se pinçant les lèvres avant de former une moue boudeuse derrière son écran. Il vient se gratter l’arrière de l’oreille presque gêné par leurs échanges. Une sensation de chaleur se diffuse dans son bas-ventre au même moment, alors qu’il anticipe la lubricité de ce qu’il s’apprête à lui répondre. « Je préfère également… passer la nuit avec toi qu’avec une quelconque femme – aussi belle soit-elle. » Orson ne peut s’empêcher d’avoir une lecture particulièrement intimiste de leurs messages. Dans sa tête, c’est parfaitement clair. Ils sont dans une phase de séduction passive. Krennic réalise que son sang vient officiellement de quitter son cerveau pour se loger dans un endroit beaucoup plus compromettant. Orson Krennic se sent dur. Extrêmement dur. Comme le plus beau marbre. Soupirant, une envie soudaine de mettre un terme à ses échanges pour s’abandonner à un plaisir nocturne s’imprègne en lui. Un seul. Discret et rapide. Personne n’en saura rien. Il lève les yeux de son écran pour les porter sur les portes coulissantes de sa chambre. Verrouillées, certes mais on ne sait jamais. Qui peut avoir besoin de s’entretenir avec lui, de requérir ses ordres en cas d’attaque ? Il trouve cela malsain d’entretenir ce genre de plaisirs par écrans interposés, notamment à l’insu de son interlocuteur. (ah bah il n’y a pas que ça qui me choque personnellement) Malsain mais terriblement tentant. Plus ses pensées se focalisent sur son érection, et plus celle-ci prend davantage d’importance. Ce qui rend assez vite toute tentative de réflexion vaine. Orson est obnubilé par la présence d’une tension lancinante, – de plus en plus douloureuse – entre ses jambes. Elle grossit, au point de se distinguer de façon claire sous son pantalon, à quelques centimètres du datapad qui repose négligemment contre son ventre. Orson résiste quelque peu, avant de poser l’écran sur le côté, afin de s’offrir une vue plus intéressante de son anatomie. L’une de ses mains se laisse glisser le long de son abdomen, jusqu’aux frontières de son bas-ventre. Il ne fait rien et se contente de reposer sa main à plat contre son uniforme. Pour l’instant. (tu me vois venir, n’est-ce pas) Orson ne s’arrête pas en si bon chemin dans sa petite phase mélancolique sur leur merveilleux passé. Il renchérit, de plus en plus ambiguë sur la véritable nature de ses déclarations : « D’autant plus pour…nous remémorer notre glorieux passé. Je m’en souviens. Je chéris ces discussions chaque nuit. J’en rêve, parfois même. Je rêve de toi. Je rêve de nous. La nuit dernière encore… » Bien sûr qu’il rêve de lui. Quant à la nuit dernière, ce n’est certainement pas pour donner suite au travail qu’il s’est imaginé des choses entre eux. Tout comme maintenant. Orson souffle, sa respiration est de plus en plus saccadée. Une passion qui se matérialise de manière primaire grâce au mouvement lent mais décidé de ses doigts qui cherchent à éloigner le tissu de sa peau au niveau de son bas-ventre. Il cherche le scientifique de toutes les manières possibles et imaginables. Galen ne donne pas l’air d’opposer de refus catégorique. Il ne le reprend pas non plus sur ses sous-entendus, il ne fait que le laisser se vautrer dans sa perversité. Sans commenter. Peut-être ne s’en rend-il même pas compte ? Comment le peut-il. Comment peut-il connaître l’ampleur de cette grosseur entre les plis de son uniforme ? Comment peut-il également savoir qu’il est actuellement en train de déboucler la boucle métallique de sa ceinture, pour mieux s’attaquer à la braguette de son pantalon d’uniforme noir ? Comment peut-il se douter un seul instant qu’il vient d’enclencher la fonctionnalité orale de son datapad, afin de lui répondre sans éveiller le moindre soupçon, tout en s’abandonnant à ses pulsions les plus sordides dans l’obscurité de sa chambre ? Krennic cède, mais s’en est trop. Une dernière contraction douloureuse dans son ventre comprime ses organes, ce qui lui coupe le souffle. Orson s’arrête même de respirer quelques secondes pour se concentrer sur le rythme effréné de son cœur. Cela l’épuise d’être comme sur des charbons ardents avec Galen, cela lui fait perdre un contrôle qu’il a viscéralement besoin d’exercer sur lui et sur tous les autres. Il doit le faire. Il doit bien le faire et maintenant. Quoi de plus excitant (non c’est flippant) que de le faire « avec Galen » ? Plus ou moins avec Galen. « Me voilà nostalgique. » confesse-t-il dans un léger rire, en empoignant à pleine main sa virilité pour réaliser de longs va et viens. Ils retrouvent enfin leur complicité amicale. Ils s’inquiètent l’un pour l’autre, et se mettent à partager les bons souvenirs en occultant le poids de leur passif douloureux. « Tu penses que nous… pourrions revivre ces temps-là ? Je croyais qu’ils étaient révolus, selon tes propres dires. » reproche Krennic. Une pointe d’inquiétude se découvre entre les lignes de ses réponses. Orson veut croire que Galen est cette fois-ci plus enclin à oublier la mort de Lyra et tous ses mensonges. Orson veut croire, mais il lui faut encore quelques preuves supplémentaires pour s’abandonner totalement en toute confiance. Cette preuve ne tarde d’ailleurs pas à apparaître dans son écran. « Je n'ai plus que ça, Orson. Tu ne m'as laissé que ça à chérir. Nos souvenirs en commun. Et ces moments me manquent. » Voilà une confession précieuse aux yeux d’Orson Krennic. Elle lui retourne le cœur – il se sent même partir dans un long gémissement de plaisir. Les battements de son cœur sont chaotiques, irréguliers. Orson n’en a cure, ces douleurs lui rappellent qu’il est vivant et bien conscient de vivre un véritable tournant dans sa relation avec son vieil ami. La situation est malsaine, mais c’est ce qui l’excite encore plus, et l’encourage à persévérer dans son ascension vers la jouissance. Il remercie les astres de vivre à une époque où le simple son de sa voix suffit à guider ses écrits. Il répond à son ami oralement, dans un murmure rauque mais assez fort pour que le datapad puisse retranscrire parfaitement son prochain message : « Pour ma part… Ce sont plus que nos souvenirs en commun qui me manquent. C’est toi. Tu me manques. » Orson relit avec attention sa dernière réponse avec une lueur dans le fond de ses yeux – de la passion pure, avant d’en confirmer l’envoi. « Envoie-le. » supplie-t-il à l’adresse de l’intelligence artificielle de son écran, quelques secondes avant de projeter sa tête en arrière contre l’une des taies d’oreiller. Il cogne, ivre de la pression exercée sur la partie la plus sensible de son anatomie. « Tu me manques, Galen. » murmure-t-il à voix haute, seul, entre les murs de sa chambre. La main qui ne lui prodigue pas de doux vertiges vient étreindre férocement un bout de drap qui se trouve sur le côté droit de son lit. Il guide ses doigts pour les refermer si fortement que le drap menace de se déchirer d’un coup sec. Son plaisir est de plus en plus grand, et le laisse haletant, tremblant. Orson transpire, à bout de souffle, confesse un ultime aveu : « Je te veux maintenant. » souffle un Orson en transe, dépossédé de sa raison. Il décide d’accentuer ses mouvements le long de sa virilité enflée, aux veines violacées. Le datapad retranscrit, mais reste dans l’attente de la confirmation de son propriétaire avant de l’envoyer. « N’envoie pas ça. » corrige Krennic sur un ton autoritaire, partagé entre le plaisir qui gronde entre ses cuisses et la véritable teneur de leur conversation. « Notre relation d'avant me manque aussi. » Orson reçoit ce message comme un coup en plein cœur. Douloureux mais libérateur. Poignant mais agréable. De brèves décharges électriques parcourent le bas de son dos. Il s’empresse de se redresser dans son grand lit, à deux doigts de bondir hors de ce dernier pour retrouver le chemin des appartements de Galen. « Je t’attends. » Ces mots achèvent ses derniers scrupules. Je t’attends. Je t’attends. Je t’attends. Il monte au même moment, bredouillant un « Galen… » gémissant suivi d’un prévisible « Putain, laisse-moi te sauter au moins une fois. Arrête de me faire attendre. Tu sais ce que je veux depuis sept ans. » prononcé rageusement. C’est qu’il en rêve depuis longtemps. L’écran prend en note ces mots, mais reste dans l’attente d’une confirmation avant de les transmettre. « Fais-moi… Fais-moi ce que tu veux. Prends-moi en bouche, prends-moi tout court. Je veux que tu me baises. Je suis cent fois mieux qu’elle. Ah, putain, Galen… Oui… Comme ça… » poursuit-il, la mâchoire contractée. Le plaisir monte crescendo et menace de déferler en lui, pour ravager son corps entier. Une fine particule de sueur recouvre sa nuque et son front. Il laisse poser la paume de sa main contre son visage pour l’éponger, tout en augmentant la cadence de ses va et viens. Il s’empresse de se terminer au plus vite pour retrouver Galen en chair et en os. Il se dépêche surtout parce qu’il ne tient plus, ses vêtements l’étouffent, et il regrette assez vite de ne pas s’être débarrassé du col de son uniforme, ou du moins d’une partie de ses vêtements avant de commencer. Tremblant, en sueur, brûlant. Quelques secondes suffisent pour le faire exploser entre ses doigts. C’est d’un pathétique. Orson s’insulte, faible et de plus en plus exigeant. Le rythme de ses soupirs et de ses gémissements s’accélère, à mesure qu’il se sent enfin venir. Oui, il vient. Il vient brutalement, puissamment. Un orgasme si fort qui le sort de sa transe. Un orgasme violent comme il les aime. Krennic se laisse ensuite jouir, dans un cri rauque. « Oh putain, merde, oui ! » Sans s’en rendre compte, le plaisir l’ayant tout simplement embarqué, son message s’envoie sous le coup de cette réponse affirmative. Krennic cligne des yeux, dérangé dans l’extase qui s’installe après ces quelques minutes de souffrance avant la délivrance. « Non ! Non, non ! Putain de machine ! Efface le dernier message ! » Il rage un moment contre « cette saloperie » de machine et embarque le datapad entre ses mains puissantes pour réaliser l’opération manuellement. Fort heureusement pour sa réputation, il parvient à l’effacer presque immédiatement. Quelques secondes seulement entre l’envoi et la suppression se sont écoulées, en laissant Orson désespérément fébrile et submergé par des sueurs froides. Galen n’a pu les recevoir, il s’est montré suffisamment rapide – du moins, c’est ce qu’il espère du fond de son cœur chamboulé, dont le rythme chaotique s’entrechoque de battements manqués. (cliffhanger) Les secondes défilent mais aucune réponse ne vient de la part du scientifique. Il en déduit spontanément qu’il n’a pu en avoir le temps de les lire avant qu’ils ne disparaissent du fil de la discussion. Orson soupire lascivement en reposant son écran sur le côté de son lit, une fois avoir envoyé une dernière réponse enthousiaste pour remplacer les précédentes Ô combien obscènes. « Tu me rends heureux de vouloir fêter nos retrouvailles. » Si heureux… Galen ne s’imagine pas même à quel point le directeur est comblé par son invitation. Une invitation purement amicale, cela dit – mais une invitation tout de même. Orson jubile intérieurement. Son corps exprime également la force de son euphorie – en le démangeant encore plus. « Attends-moi. » écrit-il précipitamment, avant de balancer son datapad dans un coin de la pièce de colère. En s’extirpant de son lit brûlant, Orson Krennic se débarrasse de son uniforme souillé, et se glisse dans sa salle de bain pour s’offrir le luxe d’une douche bien glacée. Il doit se nettoyer, enlever toute la souillure qui s’est glissée entre ses jambes au moment de l’orgasme. Il doit laver sa peau, si chaude et moite sous la pulpe de ses doigts tremblants. Orson retient ses frémissements sous le jet froid de sa cabine de douche luxueuse. Ses pensées sont toutes tournées vers Galen Erso et ses muscles saillants. Galen Erso et sa carrure carrée, si puissante. Galen Erso et sa voix grave, traînante. Galen Erso et son intellect exceptionnel, son génie scientifique et sa capacité de réflexion bien au-dessus de la moyenne. Il plaque les paumes de ses mains contre le mur en marbre, savourant la fraîcheur de l’eau qui se répand en de fines gouttelettes le long de ses muscles nus. Penchant la tête, il observe l’eau qui s’agglutine vers le trou de sa douche, mêlée à la mousse. Il reste ainsi de longues minutes, perplexe. Galen veut discuter avec lui. Longuement. Comme durant Brentaal. C’est une chance inespérée de renouer avec lui. C’est tout ce qu’il a toujours voulu. Son amitié exclusive. Juste eux. Eux contre le monde. Orson soupire encore, et avale au passage quelques gouttes d’eau dans sa bouche. Enfin propre, bien savonné et libéré de preuves de sa culpabilité et de ses péchés, Krennic quitte sa salle de bain d’un pas lourd. Déambulant dans ses appartements nu, le regard vide, il recherche un uniforme propre derrière les portes coulissantes de son dressing. (mais quel bg, les appartements de luxe omg je veux les mêmes) Irréprochable est son mot d’ordre. Une fois suffisamment bien apprêté et délicatement parfumé (à outrance), il fait glisser ses doigts le long de ses épaules pour ajuster convenablement sa longue cape blanche (ENCORE ELLE). Orson Krennic sans sa cape n’est pas véritablement Orson Krennic. Elle fait partie de lui, comme d’une extension de sa personne, une ombre démoniaque qui se faufile entre ses jambes à chacun de ses pas. Il inspire une profonde bouffée d’air pour s’encourager à quitter ses appartements, une bonne vingtaine de minutes après son dernier message. En partant, Orson comprend que quelque chose lui manque. Il a beau vérifier que ses cheveux sont bien coiffés depuis la glace de son vestibule, mais quelque chose d’autre l’obsède. Il manque un élément essentiel. Une bouteille de vin rouge. Voilà ce qu’il lui manque. Galen désire qu’il amène du vin. Orson réfléchit longtemps à ce qu’il peut apporter de meilleur pour leurs retrouvailles amicales. (non mais ça me fait marrer d’écrire ça à chaque fois… CE NE SONT PAS DES AMIS) « Celle-là fera l’affaire. » marmonne-t-il à sa propre intention en dégageant l’une des bouteilles de son étagère. Pas un grain de poussière sur celles-ci. Orson est particulièrement maniaque, en exigeant de la part de ses employés de dépoussiérer chaque centimètre de ses meubles et de ses biens matériels. (oh le relou) « Elle plaira à Galen. » Persuadé d’avoir fait le bon choix, il ne perd pas une minute supplémentaire de son temps avant de rejoindre Galen. Il ne part pas avec l’esprit parfaitement serein. Orson est agité, nerveux comme il ne l’a jamais été depuis bien longtemps. Il dépose son index sur le panneau pour déverrouiller les portes coulissantes d’acier de son appartement, avant d’emprunter au moins deux couloirs et un ascenseur pour arriver devant celles de Galen Erso. Les appartements du scientifique se trouvent relativement loin par rapport aux siens – faute d’avoir pu installer Galen plus près de lui, sous peine d’attirer sur le scientifique les foudres d’un certain favoritisme de la part de ses supérieurs. Personne dans les couloirs. Orson affiche une mine sévère, mais il est satisfait de ne croiser aucune âme seule. Comment justifier le fait qu’il erre seul, avec une bouteille dans les couloirs pour se rendre dans le quartier des membres de l’équipe scientifique ? Un sourire se dessine au fond de lui, en apercevant les portes coulissantes des appartements de Galen Erso sur sa droite. Constatant que les portes ne sont pas verrouillées, Krennic s’engouffre sans annoncer sa présence. Il estime s’être déjà annoncé par le bruit reconnaissable des petits talons de ses bottes noires parfaitement cirées. « Galen. » souffle-t-il d’une voix grave, suffisamment forte pour être captée depuis le hall d’entrée. « Je suis là. » Et j’attends que tu me berces de nos souvenirs mémorables de Brentaal IV, se retient-il d’ajouter en levant le menton avec un air suffisant. Orson se sent honoré d’annoncer sa présence. Par lequel désires-tu commencer ? Il écarte les pans de sa cape pour réajuster sa ceinture légèrement en biais, en bon perfectionniste soucieux de son apparence physique. Krennic conserve une expression impassible, en ne voulant pas révéler l’ampleur de son euphorie. Ne pas se trahir en si bon chemin. Orson donne l’air totalement désintéressé, il se montre presque désinvolte, mais ses yeux scrutent chaque détail des lieux. Ce sont des coups d’œil furtifs, captivés par ce qu’il découvre au fur et mesure de son avancée. Le fait de connaître dans quelles circonstances l’objet de ses convoitises passe son temps libre l’attire inexplicablement. Orson prête attention à tout. Ses pas sont lents, calculés et parviennent rapidement au grand salon. Orson recherche son hôte des yeux, tandis que ses doigts gantés se referment autour d’une excellente bouteille de vin rouge qu’il dépose sur le buffet. « J’ai t’ai amené un cadeau comme convenu. » susurre-t-il sur un ton amusé, avant de ricaner doucement en repensant à certains détails de sa soirée. Un cadeau, certes. Un vin rouge excellent, épicé et fruité. Un vin de caractère, puissant et avec une bonne rondeur en bouche. Un vin qu’il imagine déguster tout en riant au sujet du bon vieux temps. « Tu as de quoi la déboucher ? » s’enquit-il. Ce soir, Orson retrouvera Galen. Son Galen. Ce soir, il renouera avec le passé. Il ignore encore qu’après cette nuit, plus rien ne sera pareil entre eux. « C’est une décoration intéressante… » commente-t-il, en lui semblant redécouvrir les quartiers privés de Galen. Il y a des choses qui ont changé dans sa décoration intérieure. « Chez moi… c’est beaucoup plus austère. Enfin, tu es déjà venu. Tu vois très bien de quoi je veux parler. » Il ne lui dit pas cela dans le seul but de le flatter, c’est un fait avéré. Les appartements du directeur sont dignes d’un bloc opératoire, si impersonnel sauf en ce qui concerne l’intérieur de ses tiroirs ou de ses penderies. Il plante ensuite ses deux orbes glacés dans ceux de Galen, en quête d’une réaction ou d’une parole encourageant de sa part. Après tout, Orson est bien son invité. Son noble invité qui conserve le menton en l’air.Orson hume l’air ambiant quelques instants, il lui semble même renifler une délicate odeur de parfum ou de senteur boisée. Une eau de Cologne ? Une bougie ? Il ignore exactement d’où vient cette odeur, mais celle-ci enivre tous ses sens. Galen soigne sa décoration intérieure d’une manière qui l’attire comme un moustique devant une lanterne en pleine nuit. Orson apprécie énormément le « petit chez soi » de Galen. Confortable, bien décoré et surtout rangé méticuleusement. Pour un maniaque tel qu’Orson Krennic, c’est un réel plaisir que de se confronter à son égal en la matière. Comme l’atteste son sourire narquois, alors qu’il ne quitte pas Galen des yeux.
Dernière édition par Orson Krennic le Lun 3 Oct - 22:56, édité 5 fois |
| | |
▿ Ton univers : Rogue One : A Star Wars Story
▿ Date de naissance : 16/02/1976
▿ Age : 48
▿ Métier : Producteur de cinéma
▿ Quartier : Baker Street Avenue
▿ Côté cœur :
“You realize that he’s never going to stop looking for you, Galen. You’re in his blood, crystal research or no. He’s never going to let go of you entirely.”
▿ Dons/capacités/pouvoirs : Aucun pouvoir.
▿ Pseudo : Oly
▿ Avatar : Mads Mikklesen
▿ Copyright : Triumphandloss
▿ Disponibilités rp : Disponible
▿ Autre(s) compte(s) : Hannibal & Co
▿ Messages : 352
▿ Points : 609
▿ Date d'inscription : 29/03/2022
▿ Notes :
|
Mer 17 Aoû - 23:49 |
| ― seven deadly sins about you ―
Galen n’a pas assisté à ce dîner mondain en dépit de l’invitation toute formelle qui lui avait été adressée afin de l’y convier. Il est capable de nombreuses concessions au nom de ce qu’il estime nécessaire pour lui d’accomplir, mais il ne considère pas que celle-ci soit indispensable. Ce serait à la fois une compromission trop grande et une manifeste perte de temps. Ces dîners l’ennuyaient déjà à l’époque, bien avant que la tourmente et l’esprit de revanche n’agitent son cœur, ils n’ont aucune raison de moins l’ennuyer à présent. Assister à ces dîners serait faire preuve d’un excès de zèle qui, bien loin d’endormir la défiance de chacun, pourrait bien éveiller quelques soupçons. Aussi, plutôt que de sourire faussement aux quelques répliques de ces hauts gradés et scientifiques dévoués à l’Empire, il est resté dans ses appartements, à travailler à la réussite d’un projet en même temps qu’au succès, l’espère-t-il, de son sabordage futur. Cette Etoile de la mort dont il haït tout, pour ce qu’elle représente de danger pour la galaxie entière, de ce qu’elle symbolise pour lui. Ce projet cristallise les événements les plus douloureux de son existence. Un haut dessein tracé avec le sang de son épouse. Comment Orson peut-il réellement croire que Galen lui a pardonné ? Comment peut-il seulement s’imaginer qu’il le pardonnera un jour ? Galen a dû se forger une carapace, et les années passant, cette carapace s’est endurcie. Parfois, elle a tendance à se fissurer, quand Orson s’efforce de lui rappeler leur amitié passée, réelle solide, celle du temps de Brentaal, de leurs longues conversations, de ces moments perdus dans le temps qui éveillent en lui, c’est vrai, une sincère nostalgie. Mais à ces souvenirs se substitue bien vite l’image de son épouse, sans souffle, le regard voilé, cette enveloppe vite qu’il serre contre lui tandis que sa fille disparaît dans le néant. Chaque mensonge proféré par Galen est une réponse directe à ceux qu’Orson lui adressait autrefois, si nombreux, et qui ont brisé son existence. Et en fin de compte, Orson avait sans doute tort de le considérer comme un piètre menteur autrefois, car il semblerait qu’il ne s’en sorte pas si mal. La défiance de son plus vieil ami paraît s’être doucement étiolée – presque trop facilement en réalité. Si facilement que Galen a fini par y déceler le signe d’autre chose, sans en être tout à fait sûr, sans vouloir complètement y croire pour commencer.
Ce qui ne devait être que l’envoi d’une brève note technique par datapads interposés, ce soir-là, devait prendre, sans que Galen ne l’imagine pour commencer, les atours d’une véritable opportunité. Galen n’attendait pas de réponse si rapide de la part d’Orson. Pas que ce dernier le fasse attendre en temps normal – c’est même tout l’inverse –, mais il s’était imaginé que le dîner auquel pour sa part il ne s’était sans doute pas privé d’assister se serait davantage éternisé. A ce sujet, d’ailleurs, Orson se permet d’ajouter une légère note personnelle, l’interrogeant sur son absence. Ces quelques mots anodins pourraient ne revêtir que peu de sens dans des circonstances différentes, et passer pour une simple politesse, mais Galen connaît Orson, et il pense même le connaître mieux que quiconque depuis ces quelques dernières années. Dans ces quelques mots, il voit une brèche dans laquelle s’engouffrer, et bien sûr, il le fait sans l’ombre d’une hésitation. Progressivement, pas à pas, Galen avait offert à Orson quelques signes de « faiblesse » explicites, des perches tendues afin qu’il les saisisse dans cet espoir manifestement jamais éteint de reconquérir leur amitié. Ou de le reconquérir tout court. Le ton de leur conversation passe doucement mais sûrement du professionnel au personnel. Il le sait, il s’aventure sur un terrain dangereux, pas uniquement pour Orson mais pour lui-même, mais il se convainc de la nécessité d’une telle manœuvre. Suggérer à Orson de venir le rejoindre dans ses appartements pour… rattraper le temps perdu… est presque d’une simplicité enfantine. Et les sous-entendus peu subtils dont l’abreuve Krennic semblent de très loin confirmer toutes ses présomptions… Ce qui finit néanmoins par ne laisser aucun doute quant à la nature plus insidieuse de émotions et des désirs de son ancien ami envers lui, c’est ce message qui prend totalement Galen de court. Leurs précédents messages auraient déjà semblé proches d’inconvenants à un œil extérieur, mais les mots qui s’affichent sur son écran un bref instant avant de presque aussitôt disparaître fleurent bon l’indécence la plus pure.
Galen… Putain, laisse-moi te sauter au moins une fois. Arrête de me faire attendre. Tu sais ce que je veux depuis sept ans. Fais-moi… Fais-moi ce que tu veux. Prends-moi en bouche, prends-moi tout court. Je veux que tu me baises. Je suis cent fois mieux qu’elle. Ah, putain, Galen… Oui… Comme ça…
Galen n’a pas le temps de relire ces mots, ils disparaissent si vite de leur fil de conversation qu’il pourrait même croire se les être imaginés… S’ils n’étaient pas si spécifiques, s’il n’était pas absolument convaincu du fait que son imagination ne l’aurait certainement pas conduit sur un chemin à ce point scabreux. Il y avait tout dans ce message, tout ce que Galen présumait enfin confirmé : l’impatience, le désir, la frustration, la jalousie... Ce dernier point alimente aisément sa rage. Sept années que Lyra est morte, et Orson ose bel et bien se comparer à elle... Bien sûr, un tel message ne laisse aucun doute non plus quant à la nature des activités d’Orson au moment même de le lui transmettre et cette pensée… lui déplaît moins qu’il ne le faudrait. Quelques instants plus tard, un message autrement plus innocent (ce n’était pas difficile en même temps) apparaît sur son écran.
Tu me rends heureux de vouloir fêter nos retrouvailles. Attends-moi.
Galen l’attend. Avec un mélange d’assurance et d’appréhension. Il sait à présent que la suite sera certainement d’une simplicité enfantine. Galen Erso n’a nul besoin de séduire Orson Krennic, Orson est déjà séduit. Orson est à sa merci. Quand Galen ouvre à Orson, il est résigné, sûr de ce qu’il doit faire. Il y met malgré tout quelques formes : quelques bougies allumées çà et là dans l’intention de créer une atmosphère tamisée embaument à présent son salon d’une odeur boisée.
"Bonsoir Orson", fait aimablement Galen en se décalant pour mieux laisser son vieil « ami » entrer et prendre place à l’intérieur. "Je te débarrasse de cette cape ou tu comptes m’en imposer la vision tout au long de notre soirée ?" reprend-t-il comme le charrierait un vieil ami qui n’aurait certainement aucune rancœur envers l’homme qui a tué sa femme sous ses yeux. "Tu ne t’es pas moqué de moi, on dirait bien", remarque-t-il en déchiffrant l’étiquette de la bouteille. Alors qu’il cherche de quoi déboucher la bouteille et s’applique à le faire avant de leur remplir généreusement deux verres, Orson prend le temps de commenter la décoration de ses appartements. "Je te remercie. Je la trouve encore très impersonnelle, pourtant", remarque-t-il assez sincèrement, tout en tendant son verre de vin à Orson, car en réalité, arranger cet endroit qui tient lieu pour lui de prison en dépit du confort qui lui est octroyé n’a pas été réellement au cœur de ses considérations. "Je te suggère de trinquer. A nos retrouvailles, je suppose ? Même si nous ne sommes jamais vraiment perdus. Pas entièrement, du moins." Galen prend le temps de savourer une première gorgée de son vin avant de reprendre la parole. Il a hésité, deux options s’offraient à lui, mais celle qu’il choisit finalement et qui aura le mérite de déstabiliser Orson est de lui donner l’ascendant gagne assez rapidement sa préférence. "J’avoue avoir été… intrigué par tes derniers messages." Puis, pour empêcher à Orson de feindre l’ignorance : "Qu’est-ce que tu voulais que je te fasse exactement ?"
|
| | |
▿ Ton univers : Rogue One: A Star Wars Story
▿ Date de naissance : 14/04/1981
▿ Age : 43
▿ Métier : Ex-romancier de génie, auteur de best-sellers et désormais ingénieur en armement à Mordor Industries depuis fin 2022 • Critique littéraire à ses heures perdues • Expert en science-fiction
▿ Quartier : Baker Street Avenue, dans un appartement en colocation avec son fiancé, Galen Erso.
▿ Côté cœur :
― Beings had been known to hide on Coruscant for a lifetime, but Galen wouldn’t be one of them. He wouldn’t be able to stay away from his research. He would have a change of heart. He would turn himself in. He would reach out… The anger and despair he had felt in the air-speeder returned and settled on him like a great weight. “Galen,” he said, as if orphaned. Then: “Galen!” shouting it to the busy sky. (Orson Krennic about Galen Erso – CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
—⥼ ※ ⥽—
•••
« It’s just so hard not to think of you...
think of where you are.
My Stardust, my Death Star. »
▿ Dons/capacités/pouvoirs :
▿ L’Étoile de la Mort
▿ Blaster lourd DT-29 amélioré (macroscope)
▿ Astromécano C2-B5
▿ Expertise tactique et stratégique
▿ Connaissances approfondies en armement
▿ Pseudo : Spicy Pumpkin
▿ Avatar : Ben Mendelsohn
▿ Copyright : Gifs • spicy pumpkin (crackships), jynnics (crackships, 30, 31, 32, 33, 34), beautiful loser (1), paxdemon (2), im-solo, (3, 4), youhavemysaber (5), starwarsblr (6, 8), mendo-r (7, 19), laserbrains (9, 10, 11), ladymacdeath (12), benmendo (7, 10, 13, 14, 15, 16, 17, 20, 25), tarmairons (18, 19), girl-in-the-suit (22, 23, 24), abnurtharnn (26, 28), ignisgayentia (29) ; Avatar • spicy pumpkin ; Moodboards • spicy pumpkin (crackship moodboard), kylo-ren-has-an-8pack & d. ♡
▿ Disponibilités rp : — 35 / ∞ —
▿ Autre(s) compte(s) : Orion Black ◊ Nolan Sorrento ◊ Sheev Palpatine ◊ Thalassa Tarkin ◊ Celia St. James ◊ Sauron ◊ Perséphone
▿ Messages : 380
▿ Points : 986
▿ Date d'inscription : 05/03/2022
▿ Notes : ▵
LAME IV DU TAROT ○ L'EMPEREUR
—⥼ ※ ⥽—
AUTORITÉ ╳ ACTION ╳ POUVOIR ╳ DIRECTION ╳ VOLONTÉ ╳ PERSÉVÉRANCE ╳ ENTÊTEMENT ╳ PUISSANCE ╳ TYRANNIE
—⥼ ※ ⥽—
« We were on the verge of greatness. »
-(O)rson (C)allan (K)rennic-
« I don't have to sell my soul. He's already in me. I wanna be adored. I don't need to sell my soul. He's already in me. I wanna be adored. You adore me. I wanna be adored. I gotta be adored. » ( i wanna be adored ϟ the stone roses )
« I used to roll the dice. Feel the fear in my enemy's eyes. Listen as the crowd would sing: now the old king is dead ! Long live the king ! One minute I held the key. Next the walls were closed on me and I discovered that my castles stand upon pillars of salt and pillars of sand.
People couldn't believe what I'd become. Revolutionaries wait for my head on a silver plate. Just a puppet on a lonely string. Who would ever want to be king.
┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉
I used to rule the world.
┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉
Seas would rise when I gave the word. Now in the morning I sleep alone. Sweep the streets I used to own. For some reason I can't explain, once you'd gone there was never, never an honest word.
┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉
That was when I ruled the world. » ( viva la vida ϟ coldplay )
— ◊ ◊ ◊ ◊ ◊ —
•••
it's his project.
it's his life.
it's his everything.
it's the death star.
•••
in the end, our secrets destroyed us.
— ◊ ◊ ◊ ◊ ◊ —
FICHE ▴ LIENS ▴ ARCHIVAGE
﹣﹣﹣
﹣﹣﹣
DUO ▹
▴ WILHUFF T. ✰ (MAJ ✎ ??.??)
▴ WILHUFF T. (NOËL) ✰ (MAJ ✎ 22.03)
▴ WILHUFF T. (P-3) ✰ (MAJ ✎ 10.01)
▴ WILHUFF T. (P-4) ✰ (MAJ ✎ 22.03)
▴ WEDGE A. (FB) ✰ (MAJ ✎ ??.??)
▴ WEDGE A. (AU) ✰ (MAJ ✎ 05.04)
▴ SHARA B. (AU) ✰ (MAJ ✎ 27.11)
▴ LYRA E. (AU) ✰ (MAJ ✎ ??.??)
GROUPE ▹
▴ TEAM STAR WARS (INTRIGUE) ✰ (MAJ ✎ ??.??)
↠ ordre de passage : aléatoire
GANNIC ▹
(Galen Erso x Orson Krennic)
GANNIC ▹ AU
(Galen Erso x Orson Krennic)
uc
TARKRENNIC ▹ AU
(Wilhuff Tarkin x Orson Krennic)
▴ WILHUFF T. (1 - AU) -0 BBY ❘ Krennic survit à Scarif ⋄ Retrouvailles explosives ✰ (MAJ ✎ 23.02)
▴ WILHUFF T. (2 - AU) -10 BBY ❘ Krennic a une liaison cachée avec le fils de Tarkin ⋄ Réalité dans laquelle Garoche est en vie ✰ (MAJ ✎ 09.10)
▴ WILHUFF T. (3 - AU) -31 BBY ❘ Jeunesse de Krennic à Brentaal ⋄ Tarkin est enseignant ⋄ Relation professeur-élève ✰ (MAJ ✎ 23.02)
▴ WILHUFF T. (4 - AU) -13 BBY ❘ Galen Erso est mort ⋄ Tarkin est amoureux de Krennic ⋄ Obsessions ✰ (MAJ ✎ ??.??)
▴ WILHUFF T. (5 - AU) 4 ABY ❘ Post-Bataille d'Endor ⋄ Tarkin et Krennic ont survécu à Scarif & Yavin ⋄ Incarcération ⋄ Passion inavouée ✰ (MAJ ✎ 23.02)
▴ WILHUFF T. (6 - AU) 4 ABY ❘ Post-Bataille d'Endor ⋄ Krennic a trahi l'Empire et est un agent important de la NR ⋄ Tarkin est arrêté ⋄ Krennic et Tarkin sont des ex-amants ⋄ Interrogatoire ✰ (MAJ ✎ 28.03)
▴ WILHUFF T. (7 - AU) 2022 ❘ Sur l'île ⋄ Krennic et Tarkin sont en couple ⋄ Leurs souvenirs sont revenus ✰ (MAJ ✎ ??.??)
▴ WILHUFF T. (8 - AU) 2022 ❘ AU!Moderne ⋄ Krennic et Tarkin sont associés de leur start-up ⋄ Passion refoulée ⋄ Galen a rompu avec Krennic ⋄ Voyage dans les îles ✰ (MAJ ✎ 17.03)
▴ WILHUFF T. (9 - AU) 4 ABY ❘ Suite AU!Prison ⋄ Douches ⋄ Incarcération ✰ (MAJ ✎ 02.02)
▴ WILHUFF T. (10 - AU) -18 BBY ❘ Babysitting qui tourne mal ⋄ Krennic surveille le fils insupportable de Tarkin ✰ (MAJ ✎ 27.03)
▴ WILHUFF T. ✰ (MAJ ✎ 27.03)
|
Ven 19 Aoû - 4:47 |
| ― seven deadly sins about you ― « I am the voice inside your head. I am the lover in your bed. I am the sex that you provide. I am the hate you try to hide. I take you where you want to go. I give you all you need to know. I drag you down, I use you up. Mr. Self Destruct. I speak religion's message clear. I am denial guilt and fear. I am the prayers of the naïve. I am the lie that you believe. You let me do this to you. I am the needle in your vein. I am the high you can't sustain. I am the pusher. I'm a whore. I am the need you have for more. I am the bullet in the gun. I am the truth from which you run. I am the silencing machine. I am the end of all your dreams. » ( MR. SELF DESTRUCT ❖ NIN )
Son « Bonsoir Orson » lui procure d’exquis frissons le long de sa colonne vertébrale. Orson Krennic pénètre dans le salon, et ignore délibérément la première « gentille » pique que son « meilleur ami » lui adresse par rapport au deuxième sujet brûlant et polémique entre eux. Un sujet autre que Lyra Erso. L’existence même de sa cape immaculée. (non mais je trouve même pas les mots) Les pans de cette dernière suivent chacun de ses pas, sans jamais se retrouver sous le petit talon de ses bottes. Elle est parfaitement ajustée, et coupée afin de ne jamais le déranger dans ses mouvements, que ce soit en combat ou au quotidien. Cette cape est une sorte de bouclier pour Orson Krennic. Une armure étincelante qui lui confère une aura magnétique, séductrice et ostentatoire aux yeux de tout l’Empire. Cette cape lui offre la particularité « d’être quelqu’un d’important », à l’image du Seigneur Vador (fuck le Seigneur Vador, LA CAPE DE KRENNIC EST PLUS SEXY ENCORE). Krennic se contente de répondre par un ricanement nerveux. Il s’étonne encore à ce jour de la facilité déconcertante avec laquelle les deux meilleurs amis, devenus les pires ennemis, sont finalement redevenus les meilleurs amis de la galaxie. (non non, t’as fumé, il veut toujours ta mort, c’est pas ton meilleur ami du tout) « C’est inutile, Galen. Je compte la garder. Elle fait partie de mon uniforme, tu le sais depuis le temps. » souffle-t-il sur le ton du reproche, en agitant nonchalamment sa main pour lui faire « non » d’un geste autoritaire. Orson se met ensuite à rejeter les pans de sa cape pour laisser le tissu fluide caresser la courbe de ses avant-bras en retombant. Une petite provocation. Il ne se débarrassera pas de son étoffe précieuse, ou de quoi que ce soit d’autre. (spoiler alert : si)
Orson marche d’un pas plein d’assurance, en cherchant la provenance de cette délicate odeur boisée, qu’il identifie à celle d’une bougie parfumée située sur le dessus d’un meuble du grand salon. Il s’approche pour la prendre entre ses doigts gantés, afin de la détailler sous toutes ses coutures avec une curiosité malsaine. « C’est mon odeur de bougie préférée. » commente-t-il dans un murmure rauque, le visage blanc comme un linge et l’expression troublée. « Tu t’en es souvenu. » constate Krennic, d’une voix traînante. Fait volontaire ou simplement accidentel ? L’impérial n’en est pas certain, et cela le dévore de l’intérieur. Orson craint comprendre ce qui est apparemment si évident pour un œil extérieur, et qui lui semble relever du domaine de l’utopie. Galen dégage des efforts relativement précieux pour satisfaire à sa venue. Le choix des bougies, la lumière tamisée de l’appartement – il ne manque finalement qu’une musique d’ambiance, un peu smooth, pour que ces retrouvailles amicales prennent une tournure beaucoup plus romantique entre eux. Krennic est distrait, ses pensées fantasques sont en ébullition. Il fantasme même longuement sur la possibilité que Galen puisse vouloir le séduire ce soir. Pourquoi mettre des bougies partout dans son appartement, si ce n’est dans le but de créer un cadre plus intimiste à leur conversation ? On ne fait cela que pour un rendez-vous romantique. Pourquoi tant de gestes intimes, de détails personnels ou d’efforts destinés à combler tous ses sens, si ce n’est dans l’intention de l’envoûter ? Pour l’instant, en tout cas, Orson Krennic est enivré par cette odeur boisée, légèrement vanillée qui embaume ses narines et aveuglent ses sens. Il se sent peu à peu ivre de cette odeur sucrée, captivé par la petite flamme qui danse lascivement au centre du petit récipient en verre.
« Tu ne t’es pas moqué de moi, on dirait bien. » fait Galen en s’étonnant de la marque, du cépage ou de l’année de la bouteille de vin rouge que vient de lui offrir Orson. L’intéressé demeure silencieux quelques instants, encore sous le choc par tous les efforts fournis par son « meilleur ami » pour éveiller chez lui une certaine nostalgie. (il est encore trauma par la bougie, c’est bon, il est séduit, fais-en ce que tu veux) Galen le fait brutalement sortir de ses rêveries, mais pour autant, l’impérial ne commente rien cette fois-ci. Galen mérite le meilleur, après tout. Orson s’est toujours gargarisé en compliments s’agissant de son plus vieil et fidèle ami. (je tousse très fort sur la fidélité) Jamais Orson n’aurait osé s’amener dans les appartements du scientifique avec un vin de pacotille ou une pâle imitation d’un vin haut de gamme. Il a pris grand soin de sélectionner l’une des meilleures bouteilles de sa collection, en anticipation d’une soirée fort prometteuse pour eux. (tu m’étonnes) Enfin, Galen s’épanche sur sa décoration d’intérieur. Selon lui, celle-ci reste très impersonnelle. « Non, non. Je t’assure. Elle est très bien. Tu as toujours eu bon goût. » dit-il spontanément, très sincèrement. Sans artifices, sans préparation. Galen a toujours eu bon goût dans à peu près tout. L’impérial hausse les épaules en s’agitant, comme une pile électrique – croisant et décroisant les bras. Il peine à masquer cette apparente nervosité de se trouver dans les appartements du scientifique à une heure aussi indue. En soi, ce n’est pas une première fois. Dans les meilleures années de leur amitié, Orson et Galen ont souvent passé leurs journées et leurs nuits ensemble, à discuter et travailler sans relâche, jusqu’à parfois terminer sur le canapé de l’autre jusqu’au petit matin. Sans aucune ambiguïté, sans aucun geste inconvenant, bien sûr. Juste deux amis qui se font suffisamment confiance. Alors, pourquoi est-il à ce point nerveux ce soir ? Peut-être à cause de la nature sexuelle de ses derniers messages instantanés, qu’il espère avoir pu supprimer à temps. Peut-être aussi… parce que le coup des bougies, de l’ambiance tamisée a de quoi sérieusement l’inquiéter sur les intentions de Galen. Un drôle de pressentiment s’empare de lui, au point de l’oppresser. Krennic en a le souffle coupé. Ses entrailles se contractent douloureusement, comme dans un puissant étau. Il éprouve de légers picotements, comme avec une aiguille, de part et d’autre de son estomac et de son bas-ventre.
Orson trouve facilement le chemin de l’un des canapés du salon. Inutile de demander la permission. Il est plus ou moins ici chez lui. Après tout, la station de combat lui appartient. Krennic s’installe sur le canapé, après avoir écarté les pans fluides de sa cape blanche au passage. Il croise les jambes et récupère élégamment un verre de vin rouge entre ses doigts gantés. « Je te suggère de trinquer. A nos retrouvailles, je suppose ? Même si nous ne sommes jamais vraiment perdus. Pas entièrement, du moins. » Orson ne peut qu’approuver les propos de Galen d’un hochement de tête – fier et ému. Les mots de Galen Erso résonnent en lui comme une délicate symphonie dédiée à une amitié inébranlable, pure et forte. Une amitié qui résiste à toutes les épreuves de la vie. Une amitié qui ne mourra jamais. « Trinquons à cette reconquête, Galen. » propose le directeur du bureau, avec un rictus au coin des lèvres. Ils trinquent ensuite dans un léger tintement de verre de cristal. Sans attendre, il vient porter son vin en bouche. La première gorgée est plus que savoureuse. Bien charpenté, rond et fruité. Il se félicite intérieurement d’avoir sélectionné un bon vin pour leurs retrouvailles. Krennic est ému, et cette émotion se lit dans le voile opaque qui se forme à certains endroits de ses pupilles. « Celle de notre amitié. Bientôt vingt-cinq ans d’amitié depuis nos jeunes années à Brentaal IV. » Orson n’imagine pas sa vie d’une autre manière qu’avec Galen à ses côtés. Ce qu’il s’empresse de lui dire, dans un excès de zèle, avant de regretter ce dernier quelques minutes plus tard. « Je… n’imagine pas ma vie d’une autre manière. Vraiment, Galen. Je suis heureux d’avoir pu faire ta connaissance. Nous aurions pu ne jamais… nous rencontrer, mais le destin a voulu que nos routes se croisent. Lorsque tu m’as offert ton amitié à Brentaal IV, une nouvelle vie s’est ouverte pour moi. Je ne m’étais jamais vraiment soucié des autres avant de faire ta connaissance. Tu es la meilleure rencontre que j’ai pu y faire. Je ne te l’ai jamais dit, mais tu as été une révélation. Tu m’as changé, et tu continueras à le faire. J'essaie chaque jour d'être la meilleure version de moi-même pour te faire honneur. Nous avons appris énormément de choses au contact de l’un et de l’autre. Nous sommes devenus des hommes ensemble, et nous travaillons aujourd’hui ensemble sur quelque chose de grand, qui révolutionnera la galaxie toute entière. Je suis… immensément fier de travailler sur ce projet, et encore plus parce que je le fais avec toi, mon ami. Je n’imagine pas travailler sur ce projet avec quelqu’un d’autre que toi. Je t’avais promis à l’époque que nous ferions des choses formidables ensemble. Nous y sommes, Galen. J’ai tenu ma promesse. Galen, tu es mon meilleur ami. Tu l’as toujours été et tu le seras toujours. » murmure Orson, avec un léger sourire sincère. Il n’existe aucune trace de duplicité dans son discours ou dans son comportement, parce que c’est la plus stricte vérité. La vérité nue. Orson confesse facilement que sa rencontre avec Galen a marqué sa vie. Son avenir. Il est son meilleur ami. Pour la vie. Krennic est d’humeur tendre et à la nostalgie, ce soir. L’alcool fait déjà son petit effet. L’alcool ingurgité au cours de sa première soirée, puis de son premier verre chez Galen, mais c'est surtout l’ambiance générale de ces retrouvailles qui le fragilisent à ce point. Les bougies, l’envie de Galen de redevenir son ami, comme au temps de Brentaal… Galen a été le premier à évoquer le bon temps de Brentaal. Orson s’est montré particulièrement sensible à cela. Si sensible, que le voilà déjà parti très loin dans leur passé. Il tient pour acquis quelque chose qui n'est que le fruit d’une manipulation de son « meilleur ami devenu meilleur ennemi ». « Ton amitié… est mon bien le plus précieux. » précise-t-il, même si cela n’est pas nécessaire, avant de boire quelques gorgées de vin pour conclure ce si beau discours émouvant, plein d’amitié et de nostalgie. « Elle me suffit depuis bientôt vingt-cinq ans. » Vraiment ? Là, c’est un mensonge.
La soirée se déroule à merveille, jusqu'aux prochaines paroles de Galen Erso, lesquelles sonnent le glas de la dignité et du voile de secret et d'hypocrisie d'Orson Krennic. Il se prend alors une véritable bombe nucléaire en plein visage. « J’avoue avoir été… intrigué par tes derniers messages. » Il manque de recracher le contenu de son verre de vin par politesse – même si sa gestuelle trahit ce mouvement. Il ne peut retenir ce geste imprévisible qui laisse tendre à l’expression d’une surprise si énorme, qu’elle le cloue à son siège. Orson ne crache pas, mais s’étrangle à moitié en laissant un filet de vin rouge couler le long de sa trachée. L’alcool lui pique les parois intérieures, avant de se glisser dans le mauvais conduit. Une douleur piquante, bien méritée. (non mais le gros maso là) Krennic tousse à trois reprises, excédé par les propos de Galen et en même temps terriblement excité par la potentialité d’une aventure sans lendemain. (enfin, de quelques lendemains quand même hein… booke les 60 prochaines années de sa vie) Galen a-t-il pu lire certains de ses messages ? Non, c’est impossible. Il n’a pu être suffisamment rapide pour lire ces phrases compromettantes, soufflées en criant sa jouissance. Galen parle sûrement de leurs derniers échanges. Oui, voilà. C’est l’explication la plus plausible. Non, absolument pas. L’explication la plus logique est justement le pire scénario, soit la lecture rapide de Galen de l’ensemble de ses messages gênants avant leur suppression manuelle. Krennic s’offusque et se braque. Il recule dans le canapé, buvant une nouvelle gorgée pour calmer les élan chaotiques de son palpitant, en cherchant mentalement une porte de sortie. Son visage livide traduit son agacement, mais pas que. Il y a une peur irrépressible qui se découvre dans l’ombre de ses pupilles à moitié dilatées. Orson Krennic est en situation de faiblesse. Il s’apprête à dégainer tout un arsenal de mensonges et de manipulations pour nier l’abominable vérité, dans l’espoir de convaincre Galen Erso de l’absurdité de ses sous-entendus. Lèvres entrouvertes, Orson se met à parler, avant d’être coupé net part une question formulée par Galen. Le scientifique n’en a apparemment pas terminé avec ses nerfs. « Qu’est-ce que tu voulais que je te fasse exactement ? » Alors là. On ne peut rêver une meilleure humiliation devant un proche et vieil ami. Ce qu’il se passe est pire que tout ce qu’il a déjà connu en plus de quarante années de vie. Orson Krennic est dépassé par la situation, au point de se mettre momentanément « en pause ». Les lèvres closes durant de longues secondes qui se muent en des minutes silencieuses mais coupables. Orson Krennic sent que les battements de son cœur redoublent d’ardeur, et ce pic d’excitation n'est pas causée par un excès de vin rouge. Galen Erso boit sa première gorgée, mais Orson Krennic en est déjà plusieurs verres, compte tenu de sa soirée entre hauts gradés de l’Empire.
« Je… » souffle-t-il, décontenancé, alors que ses joues s’empourprent. « Me faire… ? » répète-t-il, afin de gagner du temps. Le temps défile vite, bien trop vite. Krennic s’agite intérieurement. Il cherche une parade, un argument de taille pour dissuader Galen de poursuivre sur cette voie. La solution est toute trouvée : le déni. Au mieux, Galen n’a eu qu’un avant-goût, qu’il doit dissiper au plus vite. Orson remarque que le regard curieux de Galen se pose progressivement sur lui, apparemment en train de guetter ses réactions, quoi que ce soit, en tout cas, qui puisse lui confirmer ce qu’ils savent désormais tous les deux. « Je ne vois pas de quoi tu veux parler, allons, Galen. Tu as dû rêver, mon ami ! Je n’ai rien ajouté de plus… Quoique, peut-être par rapport à mes corrections ? Je crois t’avoir envoyé quelque chose, mais je me suis fourvoyé entre temps. Tu avais déjà reçu mes consignes. » ment-il pour se protéger, en riant doucement. Un peu trop nerveusement. « Ne me fais pas ces yeux-là, Galen. Quelque chose te tracasse, je le vois bien, mais je t’assure que ce n'est qu'un malentendu entre nous. Quoique ce soit, tu as mal lu. Tu as mal compris. Me faire… Me faire quoi donc, Galen ? Me faire ton retour sur mes corrections, voilà tout ce que je t’ai demandé. Tu en fait toute une montagne, alors que ce n’est pas grand chose. Tu pourras me les faire demain, si tu préfères avancer sur autre chose en attendant. Je ne suis pas à une journée près. Le projet avance relativement bien, grâce à tes recherches sur les cristaux kyber. » Et voilà qu’Orson cherche habilement à dévier le sujet de conversation vers le travail. « Je tenais d’ailleurs à te féliciter et te remercier pour l'aide sincère que tu m'apportes depuis ces sept dernières années. Si nous devons trinquer à quelque chose… Trinquons à tes recherches, Galen, trinquons à l’avancée du projet... De notre projet. » Il lève une seconde fois son verre, et n’attend pas l’approbation de Galen pour trinquer. Sans un regard. Sans oser se confronter au marron glacé des prunelles de Galen Erso. Il en est incapable. La honte, la douleur et le vide déferlent en lui comme une gigantesque tornade dévastatrice. Orson espère ensuite se noyer dans son vin. Il laisse espacer quelques secondes, avant de reprendre la parole, après avoir déjà bien entamé son premier verre, qu’il dépose sur la table, dans l’espoir que Galen le resserve. (alcoolique)
« Oh, tu sais ce qu’il manque à tes petits artifices, de la musique d’ambiance ! » s’exclame-t-il soudainement, en passant du coq à l’âne. Cette précipitation n’est pas sans arrière-pensée. Krennic cherche un moyen de détourner une fois encore, mais de manière plus maladroite, le sujet de conversation qui glisse de plus en plus vers quelque chose de dangereux pour lui. Pour eux. Non, Orson n’est pas prêt à avoir cette conversation avec Galen. Il cherche à s’extirper de cette situation gênante avec toute la dignité qui lui reste, alors que ses plus honteux fantasmes viennent d’éclater au grand jour sous la forme de quelques messages instantanés envoyés au mauvais moment et à la mauvaise personne. « Quelque chose de doux, d’un peu lent, et de grave. » Orson commente plus pour lui-même que pour Galen. Le rouge qui a coloré ses joues, il y a quelques minutes, redouble mystérieusement de plus belle. Orson le sent. Il devine parfaitement que son visage vient de prendre feu sous le coup des récentes déclaration de Galen Erso. Orson ressent également les bouffées de chaleur s’engouffrer dans son bas-ventre, à l’arrière de sa nuque, et sur son visage. Parce qu’il en a conscience, c’est un véritable supplice que de se montrer parfaitement serein, indifférent à l’état d’agitation extrême qui sommeille en son être. Ce n’est plus seulement de la nervosité à ce stade. Orson Krennic est honteux. Terriblement honteux, tragiquement vulnérable. Il cherche à fuir gentiment en ne voulant pas détruire ses tentatives de reconquête d’une amitié brisée par son propre fait. « Je sais que tu vois ce que je veux dire… Déjà à Brentaal, on avait l’habitude d’en discuter. De notre temps, il y avait des courants musicaux sympathiques. Certains sont même nés à Brentaal. Tu te souviens, de cette soirée étudiante ? Tu es parti au beau milieu. Je n’ai jamais su pourquoi, cela dit… J’étais en couple avec cette étudiante en architecture, avec laquelle j’étais en binôme sur un projet, et depuis, elle ne m’a plus jamais lâché… Je ne me souviens plus de son prénom. Il me semble que… Alma, quelque chose comme ça. Oui, c’est bien ça. Alma, c’était Alma. Elle était d’un ennui mortel, toujours à me suivre partout comme une petite chienne. Je ne voulais jamais l’emmener en soirée, elle me faisait de ces scènes de jalousie là-bas, Galen. C’était insupportable. Ça n’a duré que trois mois entre nous. Elle était persuadée qu’on se serait mariés au lendemain de Brentaal. Moi, me marier, sérieusement, tu imagines une absurdité pareille ? » soupire Krennic en se remémorant « le bon vieux temps des soirées », ces soirées que Galen déteste si profondément, soi-dit en passant. « Donc, à cette soirée… Je te parle de cette fille, parce qu’on a rompu à la fin de cette soirée, mais tu étais déjà parti. Je te l’ai raconté le lendemain. Je m’en souviens très bien. Il y avait un groupe d’étudiants qui jouait d’un instrument. Ces étudiants-là… ont abandonnés leurs études et sont devenus musiciens. J’aimais bien ce qu’ils faisaient. C’était exactement le genre de l’époque. » Il n’y a aucun sens dans cette discussion. Vraiment aucun. Orson a juste besoin de noyer le poisson, très très loin. Il abreuve Galen d'informations diverses et variées, dans l'espoir de tirer son épingle du jeu et de faire sortir ces obscurs messages de son esprit. Son débit de parole est de plus en plus précipité, alors qu'il s'embarque dans des anecdotes futiles, relativement longues de manière à dissimuler sa gêne. Le poids de l'humiliation ne fait que s'écraser sur lui. Toutes les anecdotes du monde ne peuvent masquer le fait que Galen est au courant de ses activités nocturnes, de ses plus inavouables fantasmes. Aucune anecdote, aucune passion, aucune moquerie sur le compte d'un officier ne pourra le lui faire oublier. Il est comme gravé au fer rouge. Galen est au courant. Galen le confronte à ses sentiments. Alors qu'il parle de tout et de rien, Orson se revoit distinctement en train de se donner du plaisir, en imaginant les doigts du scientifique en lieu et place des siens. Il est hanté par sa jouissance, sale et honteuse, coulant entre ses doigts frustrés de ne pouvoir parcourir le corps nu de l'objet de toutes ses convoitises. « Aujourd’hui, c’est différent. Les styles ont évolué. Les plus jeunes ne comprennent pas. Comme Ronan, tu vois qui est Ronan ? Mon adjoint. Nous sommes assez proches. C’est quelqu’un de sympathique. Ronan est… Ronan me bassine toujours avec ses goûts musicaux. Tu sais, il en a des bien misérables. J’essaie de lui apprendre des choses, mais c’est quelqu’un de jeune. On n’est pas de la même génération. On n’apprécie pas les mêmes choses. Il pense me duper, mais je sais qu’il a horreur de mes collections personnelles. » Et voilà qu’il parle, il parle, il parle. Orson s’étend longuement, en simulant un intérêt mystérieux pour le choix de la musique d’ambiance, en se permettant même de discuter des goûts de ses plus proches officiers, ou des siens. Emporté par le désespoir et la terreur, Orson Krennic s’efforce de maintenir les apparences. Elles doivent être parfaites. Tout comme chaque détail de son uniforme blanc. Cape comprise. « Je l’invite parfois dans mes appartements, nous discutons, même si cela n’a rien avoir avec les discussions que nous avons, toi et moi. Je n’oublie pas que c’est un jeune officier aux dents longues. Je lui fais écouter, et il dit toujours oui à tout. Pitoyable. Je ne me souviens pas d’avoir été aussi servile, avant d’en arriver au poste que j’occupe aujourd’hui avec mes supérieurs. J’ai toujours profondément exécré Wilhuff Tarkin, pour ma part, et je ne me suis jamais amusé à jouer du piano avec lui. » (alors là je rigole parce que je visualise la scène) Lorsqu’enfin, il estime avoir suffisamment détourné le sujet principal de la conversation, Orson réalisé être plus serein. Seulement… Il ignore un détail important. Galen Erso ne sera plus aussi dupe, ou facilement détournable que par le passé.
|
| | |
▿ Ton univers : Rogue One : A Star Wars Story
▿ Date de naissance : 16/02/1976
▿ Age : 48
▿ Métier : Producteur de cinéma
▿ Quartier : Baker Street Avenue
▿ Côté cœur :
“You realize that he’s never going to stop looking for you, Galen. You’re in his blood, crystal research or no. He’s never going to let go of you entirely.”
▿ Dons/capacités/pouvoirs : Aucun pouvoir.
▿ Pseudo : Oly
▿ Avatar : Mads Mikklesen
▿ Copyright : Triumphandloss
▿ Disponibilités rp : Disponible
▿ Autre(s) compte(s) : Hannibal & Co
▿ Messages : 352
▿ Points : 609
▿ Date d'inscription : 29/03/2022
▿ Notes :
|
Mer 24 Aoû - 0:17 |
| ― seven deadly sins about you ―
Galen affiche un fin sourire faussement vaincu quand Orson lui assure qu’il ne quittera pas sa proverbiale cape de la soirée. Ce sera pour Galen un défi personnel que de l’en débarrasser rapidement, et son intuition (si l’on peut dire, car tous les signaux sont en sa faveur) lui laisse à penser que l’entreprise ne devrait pas être bien difficile. Galen a fait chacun de ses choix consciencieusement afin de semer le doute dans l’esprit de son plus vieil ami, devenu son ennemi, concernant la nature réelle de ses intentions. Et s’il flairait le piège ? C’est probable, d’autant que Galen n’a jamais été un séducteur né, et Galen le sait, mais il compte sur cette faiblesse évidente qu’il n’a pourtant découverte que sur le tard chez Orson. Sa plus grande faiblesse. Lui. Cette faiblesse qui l’aveugle au point de l’avoir gardé en vie après son exil sur Lah’mu, cette faiblesse qui le pousse à croire dans la résurrection d’une amitié que Galen veut croire morte et enterrée (sans doute parce qu’elle n’a jamais existé, au fond – leurs relations ont toujours été bien plus complexes que cela, en fin de compte, plus complexes que ce que Galen avait bien voulu s’avouer).
Alors que le scientifique laisse à son interlocuteur le soin d’explorer son appartement, il prend plaisir à le voir s’attarder précisément sur les détails qu’il voulait qu’il remarque. Oui, aussi étonnant cela puisse-t-il paraître, Galen a bien retenu chaque détail de chaque conversation qu’ils ont pu partager ensemble. Pas par stratégie, non, mais parce que Galen doit réaliser avoir toujours bu presque religieusement les paroles d’Orson Krennic, parce qu’il s’intéressait, parce qu’il ne se lassait jamais de leurs longues conversations à n’en plus finir, leurs échanges enflammés du temps de Brentaal, bien sûr, mais aussi toutes les conversations qui avaient suivi… et c’est sans doute parce qu’il accordait tant de valeur à la parole d’Orson qu’il avait mis si longtemps à comprendre l’ampleur de ses manigances, et ce même s’il avait pertinemment conscience des défauts les plus manifestes de son meilleur ami : son orgueil comme sa possessivité (qu’il n’acceptait pas de considérer comme déplacée autrefois, peut-être parce que cela l’aurait obligé à y renoncer quand, en réalité, il aimait au moins en partie la manière dont Orson cherchait à se l’approprier, au point de fermer les yeux sur les constantes querelles qui l’avaient opposé à Lyra à l’époque). Alors oui, il s’est souvenu de chaque détail, pour certains simplement parce qu’ils faisaient partie de lui – pour d’autres, plus récents, parce qu’il cherchait à isoler précieusement chacune des failles qu’il serait en mesure d’exploiter à son encontre plus tard.
"Tu sais bien que j’ai une excellente mémoire", se justifie à peine Galen, laissant à Orson le soin de constater quelle ambiance il a cherché à instaurer ici. Une ambiance feutrée, encouragée par la lumière tamisée de son appartement, un climat intime, trop intime pour de simples retrouvailles amicales. Orson est intelligent, il sait, et s’il refuse peut-être encore de comprendre l’évidence, Galen l’explicitera bien assez pour lever tout ce qu’il pourrait subsister de doute quant à la nature véritable de ses intentions.
Un sourire humble accompagne la remarque d’Orson concernant ses goûts, qui seraient tout aussi observables dans sa décoration. Ce sujet n’a pas grande importance, au fond. Plutôt que de s’y attarder plus longuement, Galen s’applique à déboucher la bouteille de vin afin de leur en servir de verre. Arroser cette soirée d’alcool ne sera pas un moindre luxe, c’est une certitude. Pour endormir la confiance d’Orson ? Oui, sans doute, mais pas seulement. Galen dont bien reconnaître qu’il en a également besoin s’il veut parvenir à bout de son projet sans perdre tous ses moyens en cours de route. Alors ils trinquent à leurs retrouvailles. A cette reconquête. Le choix des mots d’Orson a son intérêt. Galen fait tinter son verre contre celui de son « ami » avant de s’asseoir à côté de lui sur le canapé. Un maigre espace seulement les sépare l’un de l’autre, quelques centimètres sentiments. Au moindre mouvement, leurs jambes se touchent, leurs bras s’effleurent, mais Galen fait mine de ne pas le constater. Galen boit une première gorgée de son verre tandis qu’Orson loue leurs presque vingt-cinq années d’amitié – c’est omettre bien des détails de cette dernière, mais Galen ne commente rien, bien évidemment, il laisse Orson dérouler un discours dont l’ambiguïté ne lui échappe pas le moins du monde. Est-ce la nature sexuelle et sans équivoque de ses précédents messages qui rend soudainement si explicite à ses yeux des sous-entendus qu’il peinait à remarquer auparavant ? Va savoir, mais Galen les interprète néanmoins comme autant de signes encourageants. Encourageants pour lui bien sûr. Orson est visiblement d’humeur sentimentale, tandis qu’il loue de long en large la valeur qu’il accorde à leur amitié. Sans doute le dîner auquel il a assisté a été particulièrement arrosé – ce ne serait pas surprenant. Il ne montre rien de son profond agacement quand est abordé ce projet duquel pour sa part il ne retire aucune forme de fierté. A la place, il choisit de rebondir sur ce qui est le plus évident. Cette déclaration d’amitié semble si vraie, si sincère, qu’elle touche Galen presque malgré lui. Les mots qu’Orson prononce, Galen devine qu’il les pense réellement. Envers et contre tout. Envers et contre la raison elle-même.
"Tu es le seul ami que j’ai jamais eu, Orson. Cela n’en rend notre amitié que plus précieuse à mes yeux." Il baisse les yeux sur son verre. "Trop importante pour être ignorée."
Il peut se protéger derrière des excuses de bien des natures : tout ceci est un jeu, une manipulation bien rodée. Tout ceci a pour but de faire céder Orson Krennic à ses exigences. Oui. Et non. Car s’il aimerait prétendre, pour lui-même, qu’il ne pense pas ces mots, ce serait un mensonge : oui, Orson Krennic est bel et bien le premier et unique ami que Galen Erso ait jamais eu. Et quoi qu’il puisse advenir, il sera pour toujours incapable de nier l’importance qu’il accorde à ce qui les a unis dès le jour de leur rencontre. Quand Orson précise que cette amitié lui suffit depuis bientôt vingt-cinq ans, Galen comprend qu’il va devoir se montrer plus… direct s’il veut obtenir d’Orson des aveux qu’il dissimule pour l’heure derrière des confessions d’amitié solennelle. Lui aussi avait cru, longtemps, trop longtemps, que leur amitié était tout ce qu’il attendait, tout ce qu’il désirait, mais il s’était largement fourvoyé. Par bien des aspects. Quel que soit le nom que se devait d’être donné à leur relation à l’heure actuelle, le mot « amitié » était certainement le moins approprié.
Alors Galen choisit la parade la plus franche à sa disposition, et évoque directement les messages d’Orson, ceux qu’il n’aurait pas dû recevoir. La réaction d’Orson est immédiate, son attitude change du tout au tout. Même dans des circonstances qui doivent faire d’Orson l’ennemi à abattre, Galen n’aime pas l’idée d’embarrasser son prochain par jeu, mais aux grands maux les grands remèdes. Orson sera gêné par ses insinuations ? Orson a fait tuer sa femme. Orson est la raison pour laquelle il ne verra pas sa fille grandir. Sitôt que l’on a mis ceci en perspective, il devient plus simple d’assumer un comportement tel que le sien.
"C’est certainement les consignes de travail les plus explicitement tendancieuses que j’ai jamais eu le loisir de lire", réplique directement Galen, dans l’intention de ne laisser aucune échappatoire à Orson.
Ce dernier prétend, s’enfonce dans son déni, mais Galen ne saurait être dupe : il sait pertinemment ce qu’il a lu. La manière dont il s’évertue à noyer le poisson a presque quelque chose d’admirable, et le voilà qui tente de détourner le sujet. Quand Orson suggère de trinquer à leur projet, Galen n’y répond pas, il se contente de boire une gorgée de son verre sans le lever en direction d’Orson. Il repose son verre à côté de celui d’Orson et les reremplit avant même qu’ils n’aient été complètement vidés. Plus ils auront d’alcool dans le sang cette nuit, mieux ce sera. Dans le même temps, Orson suggère qu’un fond musical n’aurait pas été du luxe. Galen y avait songé avant de supposer que cela aurait été de trop, il n’en est plus tout à fait sûr, à présent.
Orson trouve ce qu’il doit considérer comme la meilleure des échappatoires (et il n’a peut-être pas complètement tort), alors qu’il convoque leur nostalgie commune au sujet de Brentaal. Galen pourrait prétendre être insensible à l’évocation de ces souvenirs, ce serait un mensonge. Galen voudrait de tout cœur pouvoir revenir à cette période où tout semblait plus évident, sans drame, où rien n’était dit, décidé, gravé dans le marbre, pas encore. Galen grimace presque malgré lui contre son verre qu’il vient de récupérer à l’évocation de la fille qu’il avait fréquenté à l’époque, cette sangsue d’Alma qu’il avait presque immédiatement détesté. Et il parle trop, de courants musicaux, d’écarts générationnels, de cet abruti de Ronan (je me refuse à ce que Galen ait la moindre estime pour lui, peu importe la dimension où ils se trouvent).
"Brierly Ronan te porte aux nues. Admets que cela ne doit pas tout à fait te déplaire d’avoir un admirateur si zélé à ta botte. Quoi qu’il ne t’admire sans doute pas autant que moi. Mais pour des raisons différentes, seulement", commente Galen sans détour. "Et qu’en ce qui me concerne, je n’ai pas besoin de tels ronds de jambe pour obtenir ton admiration en retour, et c’est une chose que j’apprécie." Galen examine un instant le liquide bordeaux dans son verre avant d’en boire une large gorgée. "Je me souviens d’Alma", ajoute-t-il alors, s’adressant pour commencer davantage à son verre qu’à Orson. "Je la détestais. Sans raison particulière. J’ai mis du temps à comprendre pourquoi elle m’insupportait autant." Il marque une pause toute calculée. "Avant de réaliser que c’était parce qu’elle me privait de toi." A nouveau, si le choix des mots est manipulatoire, Galen se surprend lui-même à en constater la sincérité. Il emploie ce discours à dessein, c’est un fait. Pourtant… pourtant aucune de ces paroles n’est un mensonge en soi. "Fais-moi ce que tu veux, c’est ça que disait ton message", reprend Galen en levant les yeux vers Orson. "Tu voulais que je te prenne. Tu voulais que je… te baise – je crois que c’est le terme exact que tu as employé."
|
| | |
▿ Ton univers : Rogue One: A Star Wars Story
▿ Date de naissance : 14/04/1981
▿ Age : 43
▿ Métier : Ex-romancier de génie, auteur de best-sellers et désormais ingénieur en armement à Mordor Industries depuis fin 2022 • Critique littéraire à ses heures perdues • Expert en science-fiction
▿ Quartier : Baker Street Avenue, dans un appartement en colocation avec son fiancé, Galen Erso.
▿ Côté cœur :
― Beings had been known to hide on Coruscant for a lifetime, but Galen wouldn’t be one of them. He wouldn’t be able to stay away from his research. He would have a change of heart. He would turn himself in. He would reach out… The anger and despair he had felt in the air-speeder returned and settled on him like a great weight. “Galen,” he said, as if orphaned. Then: “Galen!” shouting it to the busy sky. (Orson Krennic about Galen Erso – CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
—⥼ ※ ⥽—
•••
« It’s just so hard not to think of you...
think of where you are.
My Stardust, my Death Star. »
▿ Dons/capacités/pouvoirs :
▿ L’Étoile de la Mort
▿ Blaster lourd DT-29 amélioré (macroscope)
▿ Astromécano C2-B5
▿ Expertise tactique et stratégique
▿ Connaissances approfondies en armement
▿ Pseudo : Spicy Pumpkin
▿ Avatar : Ben Mendelsohn
▿ Copyright : Gifs • spicy pumpkin (crackships), jynnics (crackships, 30, 31, 32, 33, 34), beautiful loser (1), paxdemon (2), im-solo, (3, 4), youhavemysaber (5), starwarsblr (6, 8), mendo-r (7, 19), laserbrains (9, 10, 11), ladymacdeath (12), benmendo (7, 10, 13, 14, 15, 16, 17, 20, 25), tarmairons (18, 19), girl-in-the-suit (22, 23, 24), abnurtharnn (26, 28), ignisgayentia (29) ; Avatar • spicy pumpkin ; Moodboards • spicy pumpkin (crackship moodboard), kylo-ren-has-an-8pack & d. ♡
▿ Disponibilités rp : — 35 / ∞ —
▿ Autre(s) compte(s) : Orion Black ◊ Nolan Sorrento ◊ Sheev Palpatine ◊ Thalassa Tarkin ◊ Celia St. James ◊ Sauron ◊ Perséphone
▿ Messages : 380
▿ Points : 986
▿ Date d'inscription : 05/03/2022
▿ Notes : ▵
LAME IV DU TAROT ○ L'EMPEREUR
—⥼ ※ ⥽—
AUTORITÉ ╳ ACTION ╳ POUVOIR ╳ DIRECTION ╳ VOLONTÉ ╳ PERSÉVÉRANCE ╳ ENTÊTEMENT ╳ PUISSANCE ╳ TYRANNIE
—⥼ ※ ⥽—
« We were on the verge of greatness. »
-(O)rson (C)allan (K)rennic-
« I don't have to sell my soul. He's already in me. I wanna be adored. I don't need to sell my soul. He's already in me. I wanna be adored. You adore me. I wanna be adored. I gotta be adored. » ( i wanna be adored ϟ the stone roses )
« I used to roll the dice. Feel the fear in my enemy's eyes. Listen as the crowd would sing: now the old king is dead ! Long live the king ! One minute I held the key. Next the walls were closed on me and I discovered that my castles stand upon pillars of salt and pillars of sand.
People couldn't believe what I'd become. Revolutionaries wait for my head on a silver plate. Just a puppet on a lonely string. Who would ever want to be king.
┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉
I used to rule the world.
┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉
Seas would rise when I gave the word. Now in the morning I sleep alone. Sweep the streets I used to own. For some reason I can't explain, once you'd gone there was never, never an honest word.
┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉
That was when I ruled the world. » ( viva la vida ϟ coldplay )
— ◊ ◊ ◊ ◊ ◊ —
•••
it's his project.
it's his life.
it's his everything.
it's the death star.
•••
in the end, our secrets destroyed us.
— ◊ ◊ ◊ ◊ ◊ —
FICHE ▴ LIENS ▴ ARCHIVAGE
﹣﹣﹣
﹣﹣﹣
DUO ▹
▴ WILHUFF T. ✰ (MAJ ✎ ??.??)
▴ WILHUFF T. (NOËL) ✰ (MAJ ✎ 22.03)
▴ WILHUFF T. (P-3) ✰ (MAJ ✎ 10.01)
▴ WILHUFF T. (P-4) ✰ (MAJ ✎ 22.03)
▴ WEDGE A. (FB) ✰ (MAJ ✎ ??.??)
▴ WEDGE A. (AU) ✰ (MAJ ✎ 05.04)
▴ SHARA B. (AU) ✰ (MAJ ✎ 27.11)
▴ LYRA E. (AU) ✰ (MAJ ✎ ??.??)
GROUPE ▹
▴ TEAM STAR WARS (INTRIGUE) ✰ (MAJ ✎ ??.??)
↠ ordre de passage : aléatoire
GANNIC ▹
(Galen Erso x Orson Krennic)
GANNIC ▹ AU
(Galen Erso x Orson Krennic)
uc
TARKRENNIC ▹ AU
(Wilhuff Tarkin x Orson Krennic)
▴ WILHUFF T. (1 - AU) -0 BBY ❘ Krennic survit à Scarif ⋄ Retrouvailles explosives ✰ (MAJ ✎ 23.02)
▴ WILHUFF T. (2 - AU) -10 BBY ❘ Krennic a une liaison cachée avec le fils de Tarkin ⋄ Réalité dans laquelle Garoche est en vie ✰ (MAJ ✎ 09.10)
▴ WILHUFF T. (3 - AU) -31 BBY ❘ Jeunesse de Krennic à Brentaal ⋄ Tarkin est enseignant ⋄ Relation professeur-élève ✰ (MAJ ✎ 23.02)
▴ WILHUFF T. (4 - AU) -13 BBY ❘ Galen Erso est mort ⋄ Tarkin est amoureux de Krennic ⋄ Obsessions ✰ (MAJ ✎ ??.??)
▴ WILHUFF T. (5 - AU) 4 ABY ❘ Post-Bataille d'Endor ⋄ Tarkin et Krennic ont survécu à Scarif & Yavin ⋄ Incarcération ⋄ Passion inavouée ✰ (MAJ ✎ 23.02)
▴ WILHUFF T. (6 - AU) 4 ABY ❘ Post-Bataille d'Endor ⋄ Krennic a trahi l'Empire et est un agent important de la NR ⋄ Tarkin est arrêté ⋄ Krennic et Tarkin sont des ex-amants ⋄ Interrogatoire ✰ (MAJ ✎ 28.03)
▴ WILHUFF T. (7 - AU) 2022 ❘ Sur l'île ⋄ Krennic et Tarkin sont en couple ⋄ Leurs souvenirs sont revenus ✰ (MAJ ✎ ??.??)
▴ WILHUFF T. (8 - AU) 2022 ❘ AU!Moderne ⋄ Krennic et Tarkin sont associés de leur start-up ⋄ Passion refoulée ⋄ Galen a rompu avec Krennic ⋄ Voyage dans les îles ✰ (MAJ ✎ 17.03)
▴ WILHUFF T. (9 - AU) 4 ABY ❘ Suite AU!Prison ⋄ Douches ⋄ Incarcération ✰ (MAJ ✎ 02.02)
▴ WILHUFF T. (10 - AU) -18 BBY ❘ Babysitting qui tourne mal ⋄ Krennic surveille le fils insupportable de Tarkin ✰ (MAJ ✎ 27.03)
▴ WILHUFF T. ✰ (MAJ ✎ 27.03)
|
Jeu 25 Aoû - 5:18 |
| ― seven deadly sins about you ― « I looked away, then I looked back at you. You tried to say things that you can't undo. If I had my way I'd never get over you. Today's the day. I pray that we make it through. Make it through the fall. Make it through it all and I don't want to fall to pieces. I just want to sit and stare at you. I don't want to talk about it and I don't want a conversation. I just want to cry in front of you. I don't want to talk about it, because I'm in love with you. You're the only one I'd be with 'til the end. When I come undone, you bring me back again. Back under the stars. Back into your arms. » ( FALL TO PIECES ❖ AVRIL LAVIGNE ) Orson déguste son vin rouge, tout en repensant aux propos de Galen Erso. « Tu es le seul ami que j’ai jamais eu, Orson. » Le scientifique ignore à quel point ces mots ont un impact stupéfiant chez lui. Entendre Galen faire tant d’éloges sur l’importance de leur amitié, ou de lui-même, est un puissant aphrodisiaque. Krennic ferme même les yeux quelques secondes, pour savourer non seulement le goût fort de son vin rouge, mais surtout pour conserver encore un instant en mémoire cette déclaration. Voilà exactement tout ce qu’il a voulu entendre de la bouche de Galen Erso, depuis la mort de Lyra et la disparition de Jyn Erso. Depuis Lah’mu. Orson est bien sentimental ce soir. Un rien éveille un flot d’anecdotes dans son esprit, et d’émotions douces et mélancoliques dans son cœur d’ordinaire si froid et cruel. « Cela n’en rend notre amitié que plus précieuse à mes yeux. » Orson ronronne intérieurement, comme un chat brossé dans le sens du poil. Plus Galen Erso vante les mérites de son exceptionnelle personne, plus il exprime son attachement à leur amitié depuis Brentaal, et plus Orson fait tomber les masques et les barrières. Plus Orson se prépare à tomber dans le piège. « Trop importante pour être ignorée. » Galen Erso capture son âme et son cœur par cette simple confession. C’est même trop facile. Orson ne se doute de rien. Il est persuadé que Galen a enfin retrouvé la voie du bon sens et de la raison en adhérant à ses idéaux de paix et de destruction planétaire pour ses beaux yeux bleus. Galen fait bien d’approuver Orson en appuyant ses tirades élogieuses sur leur amitié indestructible, qui résiste aux épreuves et au poids des années. C’est de cette manière qu’Orson baissera les armes. Il est si distrait par les pensées inavouables qui se précipitent dans son esprit, qu’il se fait avoir. Galen lui rappelle la nature tendancieuse de ses « consignes de travail ». Preuve ultime et irréfutable que les messages incorrects d’Orson ont été bel et bien portés à sa connaissance. Krennic préfère ne pas répondre. Il retient un rougissement en pensant à des choses désagréables. Il espère calmer le véritable feu de forêt qui irradie dans son bas-ventre. Le caractère sordide de leur conversation réveille ses pires pulsions. Quelque part, l’humiliation cuisante agit sur lui comme un aphrodisiaque. Krennic parvient non sans mal à changer de sujet. Il se félicite intérieurement par ses quelques pirouettes de déni – Galen Erso tombe dans le piège. Du moins, c’est ce qu’il se persuade. Voilà que Galen le reprend sur son directeur adjoint, Ronan. La rivalité entre les deux hommes est troublante, vieille de plusieurs décennies, déjà avant la fuite de Galen de Coruscant City. Orson adore parler de Ronan devant Galen. Il jubile intérieurement à chaque rictus de mépris, de regard noir ou de reproche déguisé venant de Galen Erso. Il adore vraiment cette rivalité. Cela l’excite tellement, même s’il ne l’admettra jamais de vive voix. Voir Galen se rebiffer ainsi contre Ronan et lui signifier un semblant de possessivité, voire de territorialité a quelque chose de séduisant. « Brierly Ronan te porte aux nues. Admets que cela ne doit pas tout à fait te déplaire d’avoir un admirateur si zélé à ta botte. Quoi qu’il ne t’admire sans doute pas autant que moi. Mais pour des raisons différentes, seulement. » Orson est séduit. Autant par la personnalité servile de Brierly Ronan que de la sincère admiration de Galen Erso à son encontre. Il étouffe difficilement un léger ricanement amusé, preuve que les propos de Galen l’atteignent. Bien sûr qu’il adore le comportement fanatique de Bierly Ronan. Bien sûr qu’il jubile d’avoir un subalterne aussi zélé, qui l’admire et qui soit prêt à tous les sacrifices pour attirer ses faveurs. Qui ne le serait pas ? Orson n’a même pas besoin de le préciser pour que Galen se rende compte de la supercherie – Il hausse les épaules doucement, le regard fuyant et le coin des lèvres courbé en un rictus mi-gêné, mi-excité. Ses yeux pétillent même, comme les éclats d’un très beau diamant brut. « Je l’admets, Galen. Je t’ai promis une transparence totale sur mes sentiments, alors je l’admets, là, maintenant. » ricane Orson (ris, ris, tu riras pas longtemps après) en agitant les mains de manière désinvolte. Il repose ensuite ses paumes sur ses cuisses, tout en se frottant discrètement à la jambe de Galen de la sienne. Les deux hommes sont proches, au point que le moindre mouvement de bras ou de jambe les poussent à créer un contact physique. Orson rigole, amicalement. Il aime cette soirée qui lui rappelle tant leurs échanges passés. Il a l’impression de retrouver l’amitié de Galen Erso. Orson est sous de bons auspices. Merci au vin rouge et aux paroles suaves et calculées du scientifique. Plus de filtres. Plus de vérité travestie. Parfois, il vient même claquer la cuisse la plus proche de Galen Erso avec la paume de sa main, un acte complice, qui porte en lui une ambiguïté sans équivoque. Comme maintenant. Orson garde même sa main sur cette cuisse un peu trop longtemps pour que le geste soit parfaitement innocent. Elle descend lentement, et lui, il rit encore, ivre d’alcool et de chaleur humaine. La chaleur amicale de Galen Erso. Sa paume chaude s’accroche à l’os de son genou, qu’il enserre vigoureusement et secoue. « J’apprécie principalement la personnalité de Ronan pour cette raison. Sa loyauté est exceptionnelle. Il est certes un peu zélé, mais... Galen, il est beaucoup plus jeune que nous. Il grandira en sagesse sous mes conseils. Tu lui reproches sa... servilité, mais... J’ai besoin… d’être conforté dans mes positions. Tu le sais, Galen. Tu le sais mieux que quiconque. Tu connais mes incertitudes depuis Brentaal. » Il accompagne ces mots d’un regard appuyé et profond adressé au scientifique. Krennic observe avec attention son interlocuteur, fasciné par la lueur étrange qu’il perçoit dans le marron chocolat de ses yeux. Fasciné tout court par son plus vieil ami. « Brierly Ronan est… comme moi. » Une vraie petite saloperie. Un obsédé et un maniaque du contrôle. Un colérique aux ambitions mégalomanes et irréalisables. Bloqué dans une relation d'attirance unilatérale. Détesté par ses pairs. Arrogant, tape-à-l'oeil. Brierly Ronan est comme une extension de sa propre personne. Un mini Orson Krennic. Et cela plaît fortement à l'original. Krennic laisse ses doigts caresser avec des mouvements circulaires le genou de Galen Erso, en créant un début d’intimité maladroit et timide. Un geste qu’il a maintes fois déjà réalisé, sans que Galen ne comprenne vraiment l’ambiguïté manifeste de ses caresses ou de son besoin de proximité. « Et puis… Il est si drôle. » Oui, enfin, si on veut. Orson n’a pas assez d’amis pour savoir ce que doit être l’humour. L’humour noir, esclavagiste et sexiste est sans doute le pire de tous. Mais il amuse fortement Orson Krennic. (non mais il a un problème lui aussi) Orson lève les yeux au plafond, brillants de mille éclats. On peut aisément croire que c’est le fait de parler de Ronan qui le met dans tous ses états, si l’on est extérieur au tumulte de ses sentiments. Dans un état béat, euphorique, excité. Un état qui concède à toutes les folies. Ce qui le met dans cet état, ce n’est pas spécialement Brierly Ronan. C’est le fait de « retrouver » Galen Erso comme autrefois. « Quoiqu’il ne t’admire sans doute pas autant que moi » Voilà ce que lui dit Galen Erso, et voilà ce qui le fait doucement s’empourprer, à moins que ce ne soit l’excès de vin rouge. Ronan n’est qu’un faire-valoir, un très bon collaborateur, quelqu’un de confiance. Entouré d’ennemis dans l’Empire, comme Wilhuff Tarkin (ce bg de Tarkin mon dieu), il lui faut nécessairement des appuis solides dans les rouages impitoyables de l’administration impériale. C’est pour cela qu’il adore à ce point Brierly Ronan. Pour avoir un petit chien qui poursuit son ombre, qui clame à corps et à cri être son plus grand admirateur. L’adorer, l’aimer, le défendre, le protéger. Envers et contre tout. Ronan tient ce rôle principal, outre celui d’espion et d’assassin. Avec Ronan, Orson n’a pas besoin de se cacher. Il exhibe toute l’ampleur de sa noirceur, c’est d’ailleurs ainsi que Ronan l’aime. Il peut tout lui dire, tout faire – ses atrocités séduisent son subalterne. Brierly Ronan est son ombre maléfique. Le meilleur dévot. Pour un homme aussi narcissique que le directeur Krennic, Ronan est un atout indispensable à son arsenal de parfait petit despote. Pourquoi en a-t-il tant besoin, finalement ? Ce narcissisme détestable dissimule un mal-être plus profond encore. Quelque chose que Galen comprend parfaitement et utilise à desseins avec lui depuis son kidnapping sur Lah’mu. Orson est plein d’incertitudes au fond de lui, certaines relatives à ses propres compétences, ou à la fiabilité de ses aspirations démesurées – même s’il ne fait remonter aucune trace de ces dernières à la surface. Il donne l’air d’être plein d’assurance, arrogant et certain de ce qu’il avance, de la bonne voie à suivre, soit la sienne. Galen est le seul capable de déceler le vrai du faux, pour avoir partagé tant de conversations personnelles et intimes avec lui pendant Brentaal. « Et qu’en ce qui me concerne, je n’ai pas besoin de tels ronds de jambe pour obtenir ton admiration en retour, et c’est une chose que j’apprécie. » Orson acquiesce silencieusement. Il sourit encore. Plus largement, cette fois. Galen dépose des petits cailloux sur son passage, qu’Orson récupère un à un sans se méfier. Sa plus grande faiblesse se trouve à sa droite, et il a encore une main sur son genou. « Sache que… c’est une appréciation qui est partagée, Galen. Tu n’auras jamais besoin de faire des courbettes pour m’impressionner. Tu m’impressionnes déjà par ta simple existence. » confesse Krennic d’une voix aussi faible qu’un murmure. Il prend alors conscience de leur proximité brûlante, et naturellement, retire sa main pour la loger à plat sur sa propre cuisse. Gêné. Orson trouve une fascination particulière pour la couleur noire de son pantalon. Il s’en veut de se montrer aussi… sentimental ou faible – une pensée effleure même son esprit, celle de reposer immédiatement ce verre de vin et d’arrêter les frais pour ce soir avant que quelque chose ne dérape. (mais siiii on veut justement que ça dérape) Ce n’est bien évidemment pas ce qu’il fait, et son premier réflexe est de porter son verre encore une fois à ses lèvres tremblantes. Encore quelques gorgées pour taire la chaleur de son bas-ventre, les pensées inavouables qui tapissent son esprit torturé, les battements frénétiques de son coeur sous le coup de l’émotion pure et vive. « Je me souviens d’Alma. » Krennic hausse un sourcil, surpris. Il a parlé d’Alma sans vraiment réfléchir. Persuadé de pouvoir détourner intelligemment le sujet brûlant de la soirée vers des anecdotes superficielles. Orson décèle dans l’intonation de voix de Galen Erso quelque chose… « Je la détestais. Sans raison particulière. J’ai mis du temps à comprendre pourquoi elle m’insupportait autant. » A cela, Krennic se contente d’hausser les épaules. L’air maussade, l’impérial préfère ne pas revenir sur le sujet Alma. Tout comme pour celui de Ronan. Ça crève les yeux, mais il ne s’en rend pourtant pas encore compte. Galen Erso est jaloux d’Alma, comme de Brierly Ronan. Galen Erso est jaloux. Orson ne veut pas faire de suppositions trop vite pour ne pas se heurter à de nouvelles désillusions. « Avant de réaliser que c’était parce qu’elle me privait de toi. » Le cœur d’Orson Krennic se serre dans sa poitrine, les battements de ce dernier commencent alors à être irréguliers, mais pas encore au point d’en être chaotiques. Il déglutit sa gorgée de vin en silence, quelque peu enflammé par l’idée d’un élan de jalousie de la part de Galen. Comprend-il vraiment cette phrase dans le même sens que Galen Erso ? Il vient tirer nonchalamment sur le col de son uniforme blanc pour libérer un peu d’air, en trouvant subitement l’ambiance étouffante. Orson se met à brûler. Les mots de Galen Erso sont savamment bien pensés et choisis. Ils font mouche chez Orson. L’intéressé est complètement charmé. Orson se remémore les discussions tenues avec Galen au sujet d’Alma. Une étudiante du département d’architecture. Une beauté, une véritable belle femme. Insupportable. Capricieuse. Orson a toujours cru que les caprices d’Alma représentaient la seule et unique cause d’animosité aux yeux de Galen Erso. Il n’a jamais pensé que la vraie raison… puisse être plus complexe et romantique de sa part. Orson n’a jamais voulu reconnaître l’ambiguïté de leur relation amicale. Jusqu’à ce soir. « Avant de réaliser que c’était parce qu’elle me privait de toi. » Les mots de Galen font lentement leur chemin dans l’esprit du directeur impérial. Il ne peut nier le fait qu’ils le portent clairement aux nues, et cela lui fait immensément plaisir. Orson sent qu’un rictus vient de s’installer sur ses lèvres. Un sourire sincère. Galen confesse sa jalousie. Galen admet avoir été jaloux de la petite amie d’Orson de l’époque de Brentaal. Jaloux parce qu’elle était avec lui. Lui, Orson Krennic. Il ne peut s’empêcher de déceler là la preuve d’une certaine ambiguïté entre eux, peut-être de sentiments amoureux cachés ou d’une attirance à peine voilée. Orson souhaite prendre ses désirs pour des réalités. Il le veut tellement. S’en est prévisible et même grotesque. Galen le manipule avec une facilité déconcertante, parce qu’il sait quelque chose qu’Orson Krennic ignore encore. Orson Krennic ignore que d’ici quelques minutes, son monde tout entier va s’effondrer sous ses bottes en cuir. Il boit son vin paisiblement en repensant à Alma, mais surtout à la confession de Galen qui lui reste en travers de la gorge. « Comment l’as-tu compris ? » se risque-t-il, d’une voix bien trop chaude pour ne pas déceler une pointe de curiosité malsaine et… autre chose. De l’espoir. Orson savoure cette confession. Il n’a toutefois pas le temps d’en profiter en toute sérénité, car à peine eut-il bu une nouvelle gorgée, et s’être amusé à faire tourner le liquide rouge sang dans le sens des aiguilles d’une montre, que la voix grave et légèrement hésitante de Galen Erso vient fouetter ses oreilles chastes. (flagelle-moi, fouette-moi pour avoir osé écrire ça) « Fais-moi ce que tu veux, c’est ça que disait ton message. » Krennic se crispe. Comme un automate. Il sent que son cœur est bien capable de s’arrêter instantanément sous le coup de cette phrase tendancieuse, sortie de nulle part. Le pire reste encore à venir. Et le pire arrive, trois ou cinq secondes après que Krennic a enfin décidé de cligner des yeux en voulant sortir de sa transe. « Tu voulais que je te prenne. Tu voulais que je… te baise – je crois que c’est le terme exact que tu as employé. » C’est la preuve qu’il a attendu, tout en craignant de l’entendre. Il n’a pas voulu aborder le sujet tout à l’heure – Orson est maintenant convaincu que Galen a eu la lecture pleine et entière de ses messages scandaleux. Tous ses messages. Le mot « baiser » est exactement celui qu’il a employé, entre deux gémissements lancinants, en se procurant du bien. Un moyen comme un autre d’extérioriser ses tensions musculaires. Il y a quelque chose de vicieux dans le faire de se caresser par écrans interposés, mais surtout de le faire au beau milieu d’une conversation. Krennic a beau prétendre que ce qui est arrivé est le fruit du hasard, que rien n’est prémédité – il faut avouer que le hasard fait drôlement bien les choses. Il a été puni, sévèrement puni. L’impérial a surestimé les compétences techniques de son datapad, et les messages compromettants se sont par accident envoyés durant quelques minutes, avant qu’Orson ne les suppriment manuellement. Foutu mode « dictée ». Orson retient son souffle durant plusieurs secondes. Peut-être trente, jusqu’à ce que ses poumons crient grâce et que son cœur se fasse beaucoup trop silencieux. Il cherche inconsciemment à se faire souffrir, à trouver le moyen de ne pas penser à ce qu’il est en train de vivre. Il n’existe pas d’humiliation plus cuisante que celle-là. Lorsqu’enfin, l’air vient à lui manquer, Krennic respire. Il prend une profonde bouffée d’air, tout en contemplant son verre de vin en silence. Il se met alors à serrer ses doigts épais contre le pied élégant. Les propos de Galen sont en boucle dans sa tête. Galen attend une réponse de sa part, qui ne tarde pas à arriver, probablement une minute après les derniers mots du scientifique. « C’était… C’était pour quelqu’un d’autre. » rétorque-t-il sans même réfléchir. Orson, pourquoi tu mens ? « Je vois quelqu’un. » Arrête. Il s’insulte mentalement, se flagelle même. Tu es ridicule, il n’en croira pas une seconde. Ça aurait pu marcher, si tu n’avais pas écrit son prénom, mais tu l’as fait. Tu as écrit « Galen ». Plusieurs fois. « C’est ma vie privée, Galen. Je fais ce que je veux. Tu as été le destinataire du mauvais message, et j’en suis profondément navré. Je comprends le malaise que cela doit être… » Krennic s’enfonce encore dans ses mensonges, au point que s’en est complètement grotesque. Krennic détourne les yeux de ceux de son plus vieil ami. Il ne peut affronter son regard, il n’est encore disposé à le regarder en face et lui affirmer être bien l’auteur de ces messages. Il ne peut pas avoir cette conversation maintenant. Une conversation beaucoup trop sérieuse et glissante. Pas avec tout l’alcool qu’il a ingurgité ce soir. Il fait au moins preuve d’honnêteté sur son état décadent. « Je… J’ai abusé de l’alcool ce soir. Je n’ai pas les idées claires. On ne doit pas avoir cette conversation maintenant. » Krennic se cherche des excuses, il faut dire que la vérité lui a toujours fait une sainte horreur, malgré toutes ses belles paroles sur la valeur et l’importance de cette dernière dans une relation. Orson en a le souffle court, pas encore coupé mais à deux doigts de l’être. « On a beaucoup bu avec Ronan et tous les autres… Tu connais ma faiblesse pour le bon vin. » se justifie Krennic dans un léger rire cynique. De temps à autres, ses yeux passent de Galen Erso et son verre de vin – constamment resservi par ses bons soins. Il comprend alors tout. Tout s’éclaire enfin. Un éclat brille dans ses beaux yeux bleu océan. Un éclat de lucidité. Il est allé trop loin, ils sont tous les deux en train d’aller beaucoup trop loin. Krennic flaire le danger, et son premier réflexe est de rebrousser chemin. Faire un putain de rétropédalage. Quelle idée stupide, ces fameuses retrouvailles, lorsqu’il y pense. Il n’a pas supposé être encore une fois bafoué, mais Galen cherche à lui faire dire des choses erronées sur son compte (non), du moins, des choses qu’il n’est pas encore prêt à admettre (il le fera sur l’île). Ces choses… ces choses sont beaucoup trop difficiles à digérer. Même pour lui. Orson Krennic les réfute, les nie. Il n’en veut pas. Il ne veut pas aimer qui que ce soit, et encore moins Galen Erso. « Et je vois que tu me ressers, mais je pense qu’il est raisonnable d’en arrêter là. » souffle-t-il en essayant d’être raisonnable, pour changer. Lui qui ne lésine jamais sur le bon vin, se trouve maintenant presque écœuré à la vue de cette simple bouteille d’exception. « Arrête. » Galen n’a pas l’air de comprendre. Il le regarde, en silence. Orson a les yeux focalisés sur les mains de Galen qui tiennent cette fameuse bouteille qu’il vient d’apporter, stoppées net dans leur élan. Il pose sa main à plat contre son verre, pour empêcher que Galen ne lui resserve un… troisième ou quatrième verre ? Orson ne sait même plus. Combien de verres a-t-il vraiment bu ce soir, en comptant la fameuse petite sauterie entre officiers impériaux dans les quartiers de Ronan ? (RON-RON C’EST LE MEILLEUR, ON FAIT TOUS DES SOIREES DE FOLIE CHEZ LUI) Orson commet finalement l’irréparable en levant les yeux, et ce qu’il voit, ce sont les deux orbes chocolat de Galen Erso. Il se sent alors comme happé par leur beauté et par cet éclat si singulier d’une extrême douceur. Le cœur d’Orson rate un battement, tandis que son sang se glace dans ses veines. Toutes ses convictions fondent comme neige au soleil. « Pas… ça. » chuchote-t-il avec beaucoup de retenue. Krennic craque. Le vernis lisse de ses mensonges éclate. Il ment en ce moment à Galen Erso comme il lui a menti sur les véritables desseins du projet. Il a menti aveuglément, en cherchant à détourner les sujets constamment, et en l’endormant à coup de tirades émouvantes sur la valeur de leur amitié ou sur l’importance de la transparence et de la loyauté, si bien que ses petits stratagèmes ont pu fonctionner durant des années. « S’il te plaît. » Il supplie, c’est bien la première fois qu’il le supplie avec autant de sincérité. C’est surtout la première fois qu’il se trouve cruellement en difficulté. Les détails les plus sordides de sa vie intimé ont été révélés par sa propre maladresse, Orson ne peut cautionner cette humiliation si brutale. « Je ne veux pas en parler maintenant. » Il ne veut jamais en parler, en fait. « Je ne suis pas… en l’état de… » De lui tenir tête ? Non, vraiment pas. Il est bien trop faible, tout s’embrouille dans son esprit. « Je t’en prie, Galen... Ne me fais pas ça. » Pas cette humiliation-là, s’il te plait, pas comme ça. Quelle ironie, lorsqu’on repense à toutes ses saloperies. « Oublie ces messages. Oublie cette conversation. On a déjà bien trop bu de toute manière. On n’a pas a avoir cette conversation maintenant. » Non. Lui, a bien trop bu. Galen est encore parfaitement sobre. Krennic s’agite, sa nervosité transpire par chacun de ses pores. Il se lève d’un bond, chancelant. Trop vite. Il se lève trop vite, des vertiges le saisissent. « Un autre jour. » Un jour qui n’arrivera jamais. Krennic refuse de le confronter. Il observe un point fixe, n’importe où devant lui. N’importe où sauf… à ses côtés. Krennic veut se dérober — physiquement, en comprenant qu’il est piégé. Il ne peut pas. L’espace entre ses jambes et la table est bien trop mince, de plus, Galen lui bloque l’accès à la sortie. Il grimace et se sent véritablement perdu — comme un enfant apeuré, pris dans une tourmente. Des sentiments nouveaux se saisissent de lui. De la peur, de la honte, de la culpabilité, de la colère et beaucoup, beaucoup, beaucoup de tristesse. Orson est presque à genoux. Galen n’a plus qu’à porter le coup fatal pour faire éclater plus que la surface parfaite de ses duperies, mais pour le briser profondément. « Je t’en prie. » lâche-t-il d’une voix traînante, insistante, fatigué de voir que Galen ne se décale pas pour le laisser s’en aller. « Tu me prends pour un idiot ? Tu crois que je n’ai pas compris ton petit manège ? » Et là, il agite les bras pour désigner son appartement pour montrer cette décoration chaude, cette lumière tamisée, ce bon vin, jusqu’à la senteur préférée de ses bougies. Tout est calculé. Krennic est intelligent, il l’a immédiatement compris, mais il n’a juste pas voulu le croire. Galen fait cela dans le but de le pousser aux confidences. Pour des raisons encore obscures, peut-être pour l’humilier ou le faire chanter ? Peut-être que… Galen ne lui a jamais pardonné ce qu’il s’est passé sur Lah’mu, en réalité. « Tu veux me piéger. » Et encore, Orson Krennic n’a pas idée d’à quel point il cherche à le briser. « Je n’ai rien à te dire, Galen. Absolument rien. Il n’y a rien… d’anormal dans notre relation. Tous les amis, aussi proches que nous le sommes, agissent comme nous le faisons. Il n’y a absolument aucune ambiguïté, ni de ton côté, ni… ni du mien. » Menteur. Rien n’est normal dans cette amitié. Orson se vend sans le vouloir, en lançant le sujet sur l’ambiguïté de leurs échanges. « Arrête tout de suite ce que tu es en train de faire. J’ai des choses à faire. Je suis attendu ailleurs. Ronan veut me parler. On perd notre temps. » C’est à moitié vrai. Il a promis de voir Ronan en tête-à-tête dans ses appartements après être passé chez Galen Erso, pour discuter des choses étranges qui se sont échangées au cours de la soirée, et éventuellement dans le but de maudire de concert ce beau salopard de Tarkin. ( ) Ronan est son plus proche allié. (ET TOC C’EST MON RON-RON JE TE DIS) « Pousse-toi. » ordonne-t-il. Froid et condescendant. Il cherche à rompre avec ses précédentes déclarations en reprenant son rôle d’officier impérial. Un mécanisme d’auto-défense. Orson perd la raison, il devient agressif et cassant. Les mots prononcés par Galen Erso lui reviennent en mémoire comme des vagues brûlantes de honte. « Fais-moi ce que tu veux, c’est ça que disait ton message » Galen Erso l’a rappelé à l’ordre. « Tu voulais que… je te baise. » Entendre ses propres mots s’échapper de la bouche du scientifique le percute de plein fouet. Encore maintenant. Orson ne pense qu’à cela. A ces putains de messages et à ses mains autour de sa virilité, caressant chaque centimètre de sa chair de haut en bas, jusqu’à provoquer son propre orgasme. Une jouissance dont il ne tire finalement jamais aucun plaisir. Galen n’est jamais là. Ses fantasmes n’assouvissent pas suffisamment les frustrations de son esprit maniaque, ou les tensions de son corps. En revoyant les images de cette scène à la manière de flashs sensuels, torrides, Orson se sent piqué à vif. Il devient plus empressé et cherche à s’extirper de cette situation inconfortable avec le peu de dignité qu’il lui reste. Il force le passage, mais ses vertiges le font trébucher et son premier réflexe est de s’agripper au bras de son ami. Il se laisse mollement retomber sur le canapé, de nouveau à sa place. Près de Galen. Leurs jambes se touchent, leur bras font plus que s’effleurer, puisqu’Orson ne le lâche pas. Il se sent terriblement mal. Impuissant. L’éclat d’excitation qui a scintillé dans ses yeux en début de soirée est maintenant terne et vide. Un voile opaque de forme dans ses prunelles. Alors qu’il décide d’affronter Galen Erso une bonne fois pour toutes, son visage se tourne dans sa direction, et ses lèvres s’entrouvrent pour murmurer dans un souffle un simple mot, plein de fragilité et d’amertume : « Pitié. » Ce « pitié » veut tout dire. Pitié, cesse ce que tu es en train de faire. Pitié, fais comme si de rien n’était. Pitié, je ne suis pas encore prêt. Pitié, laisse-moi avec mes secrets. « Fais comme si de rien. Fais-le, si tu m’aimes comme ton meilleur ami. Je… Je ne suis pas… Ce n’est pas ce que tu crois, Galen. Je peux tout expliquer. Il y a une explication, ce n’est pas... Je sais ce que tu penses, mais ce n’est pas le cas… Je n’étais pas en train de… » Si, tu l’étais. Tu te masturbais en pensant à Galen Erso. Galen le sait maintenant. Tu le sais. Regarde-le, et dis-lui enfin ce qui te pèse autant. Il s’entend chuchoter dans un coin de sa tête. Sa conscience le torture, elle malmène toutes ses convictions, ainsi que ses barrières jusqu’à la folie. « Je t’en prie. Je n’étais pas… Je ne faisais pas ce genre… Je ne faisais rien d’anormal ! Je n’étais pas… Je ne suis pas… Tu te trompes. Ce n’était pas pour toi. Ces messages ne t’étaient pas adressés. C’est un malentendu. Je t’assure. Tu es… tu es mon meilleur ami. Il n’y a rien de plus entre nous. J’ai beaucoup… beaucoup trop de respect pour toi. Tu es… Tu es comme un frère pour moi. Je ne faisais rien… de mal. Tu me crois ? Tu me crois, Galen ? Crois-moi. Je te dis la vérité. » Krennic est persuadé que Galen est sur le point de mettre des distances irréparables. Il ignore exactement pourquoi, mais l’envie de ressasser le passé le titille fortement depuis plusieurs minutes, alors il le fait. Il confesse certains moments douloureux de leur passif. Il rouvre les plaies encore béantes, à moitié cicatrisées. Pour l’un comme pour l’autre. « Lorsque tu es parti de Coruscant, il y a plus de dix ans… J’étais… J’étais effondré. On a arraché une partie de moi, ce jour-là. Elle n’est jamais revenue. Ne t’en va pas encore une fois. Je t’assure que c’est un malentendu. On peut… dépasser ce malaise. » Orson a bien trop bu. Beaucoup trop bu. Et lorsqu’il boit trop, il devient coulant, presque sentimental. Plus… pitoyable. C’est tout ce qu’il déteste en temps normal. Ces mots sortent de sa bouche à son plus grand étonnement, mais il a en fait l’impression d’être extérieur à cette conversation. Son corps est présent, stoïque comme le plus beau marbre blanc, mais son esprit est ailleurs. Il cherche une porte de sortie. N’importe où et à n’importe quel prix. « Ne changeons rien entre nous. » Une requête bien curieuse, mais prévisible compte tenu la bulle de déni dans laquelle il s’est enfermé depuis le début de leur amitié. Vingt-cinq ans à se convaincre de l’unilatéralité de ses propres sentiments. Vingt-cinq ans à se convaincre. Galen Erso n’est rien d’autre qu’un ami. Son meilleur ami. Les choses ne seront pas différentes entre eux. Parler de Coruscant, de la fugue de Galen éveillent des souvenirs douloureux, autant d’un côté que de l’autre. Elle amène surtout Krennic à s’interroger sur ses sentiments. Elle l’incite à confesser les émotions terribles qui l’ont submergé ce jour-là et les mois qui ont suivis avant de retrouver sa trace sur la planète Lah’mu. Il n’en a jamais parlé au principal intéressé. L’alcool aveugle complètement son esprit, il se sent surtout prêt à tout pour détourner au maximum le sujet, quitte à confesser d’autres choses dans l’espoir de détourner Galen de sa route dangereuse. Le baiser… Oui, bien sûr qu’il a envie de ce rapport entre eux. Bien sûr qu’il veut être pris, et même prendre Galen. Il ne peut pas le verbaliser. Il ne peut pas donner raison à Galen, même si la vérité est flagrante, même si tous les deux savent ce qu’Orson Krennic pense vraiment, ce qu’il a d’ailleurs fait dans son lit en disant ces choses sales. Coruscant, Lah’mu… Trop de regrets, de rancœurs. Krennic crève alors l’abcès. Voilà que l’impensable se murmure d’une petite voix tremblante : « Je… Je peux faire des concessions… pour que tu ne partes plus jamais. Tu n’as qu’à me demander ce que tu veux… Tu… Je n’aurais jamais dû te forcer. Tu ne voulais pas travailler sur ce projet… J’aurais dû respecter ta décision. J’aurais peut-être dû, lorsque tu es venu me voir, – à l’époque –, accepter ta proposition de collaboration pour ce fameux projet énergétique. Je confesse l’avoir trouvé… trop fade, moins spectaculaire que ce sur quoi on m’avait renouvelé une confiance. Je l’ai dédaigné et tu me l’as fait payer. Mais tu as préféré t’enfuir sans m’en parler, Galen, tu ne peux le nier. Tu ne m’as pas laissé… la moindre chance… Tu ne m’as pas laissé décider entre vous deux. Tu ne m’as pas laissé choisir. Tu es simplement parti. Tu m’as trahi. Tu m’as abandonné. Je t’ai pleuré, le sais-tu au moins ? Je t’ai sincèrement pleuré et regretté. Ne me dis surtout pas que c’est uniquement pour ma carrière que je l’ai fait, car oui, il y a de cela, mais… mais pas seulement. J’ai été rétrogradé, j’ai été sanctionné après ta fuite. Je t’en ai voulu, très longtemps. Une part de moi t’en veut encore aujourd’hui. J’essaie de te faire de nouveau confiance, mais je crains constamment que tu ne m’abandonnes encore. J’ai sincèrement regretté que tu ne m’aies pas laissé t’expliquer les choses à ma manière, ou de… faire un choix. Je voulais juste… une chance. Promets-moi une chose, Galen. Promets-moi que tu m’en parleras. Si tu ne veux plus travailler avec moi… maintenant… Je… Je le prendrais très mal, mais si tu restais avec moi… en contrepartie… D’une autre manière… Alors… Si tu me pardonnes et que je te pardonne, nous n’aurons pas à nous déchirer. Je ne serais pas… contraint de te faire à nouveau du mal. » D’une autre manière… Son discours bien rôdé, et à moitié alcoolisé pointe-là une bien étrange contradiction. Il a de quoi être convaincant, dépourvu de la moindre ambigüité. Mais ce « Si tu restais avec moi en contrepartie d’une autre manière » a de quoi surprendre en plein milieu. Ce qu’il dit, Orson le pense vraiment. Il s’agit pourtant d’un mensonge sans en être vraiment un. Orson a trop bu, alors il est sincère dans sa démarche. En conservant cette dynamique faible et introduite par une ivresse de vin, il peut en effet sacrifier son projet pour l’amitié de Galen Erso. Le laisser partir et renoncer à sa collaboration, au profit d’une autre personne, bien que les scientifiques aussi brillants ne courent malheureusement pas les rues. Dans un monde idéal, en soi, dans l’esprit d’Orson Krennic ivre, il sera possible de justifier le départ de Galen assez facilement. (non pas du tout, il a fumé la carpette du salon) Galen peut être arrivé au bout de ses recherches, de ce qu’il a pu apporter au projet. Un autre scientifique renommé est nécessaire pour la phase de conclusion… Qu’importe. Galen ne sera pas considéré comme un traître, il aura noblement servi les idéaux de l’Empire jusqu’au bout, avant de laisser sa place à un autre scientifique, présumé « plus compétent en la matière ». Encore faut-il le trouver. En réalité, il en est incapable. Ce sont de belles paroles, des foutaises. Orson Krennic est malheureusement trop attaché au projet de presque vingt ans de dur labeur pour renoncer à toute personne qui puisse l’aider à le concrétiser. Cela relève du domaine de l’utopie, du fantasme. Orson parle sans avoir réellement conscience de ce qu’il affirme – bien trop « joyeux » à cause de l’alcool et troublé par la proximité de leurs échanges. « On est amis, Galen. » répète, ou plutôt, martèle Orson Krennic. « Alors, par pitié, cesse de chercher une ambiguïté là où il n’y en a pas. Au nom de notre amitié. » proteste-t-il. Et là, il relâche enfin l’avant-bras de Galen Erso. Il renonce à cette étrange proximité, niant totalement avoir recherché sa présence. Il a pourtant serré ce biceps au point de lui faire mal. Il l’a enlacé quelques secondes. Orson veut oublier ses faiblesses. Il veut oublier cette conversation. Il veut oublier s’être masturbé en pensant à Galen Erso. Il ne veut plus penser, tout court, à Galen Erso. Alors, il rejette toute proximité physique, et décide même de s’éloigner de quelques centimètres sur le canapé. Il fuit Galen Erso comme la peste. Parce que Galen vient d’allumer un bout des braises encore fumantes de ses désirs. Il suffit d’un mot, ou d’un geste pour que tout s’embrase en lui, et pour que l’incendie débouche sur un acte irréparable entre eux. Arrête, Galen, parce que tu t’engages sur une voie beaucoup trop dangereuse. Je ne pourrai pas… m’arrêter, une fois que tu m’auras lancé. Krennic soupire lascivement, avant de fixer le contenu de son verre, presque obsessivement. Il cherche un moyen de détourner le sujet de conversation, mais rien ne lui vient à l’esprit. Aucune échappatoire. Il est bloqué, piégé. « Ton amitié me suffit. » ment-il, en n’ayant même pas le courage de l’affronter en lui balançant ce mantra dont il cherche encore, vingt-cinq ans plus tard, à se convaincre. Orson répète bien trop le mot amitié depuis une quinzaine de minutes. Il s'y accroche comme à une bouée en pleine mer. Ce dernier sonne terriblement faux entre ses lèvres. « Restons-en là, tu veux bien ? Sinon… Sinon, je m’en vais et je te laisse là pour ce soir. » Encore une fois, c’est un mensonge. Non, il n’a pas envie de partir et de laisser Galen Erso pour ce soir. Il a envie que Galen Erso le retienne. C’est si putain de transparent. Ce qu’il veut vraiment crève tant les yeux. Son regard fuyant, aux pupilles à moitié dilatées, et à l’œil brillant, presque humide, l’attestent bien. Tout comme les tremblements de ses doigts, au moment de prendre le biceps (il est obsédé par son biceps) de Galen entre ses doigts. Il a failli partir une fois tout à l’heure, avant de finalement se raviser. Il s’est écroulé près de Galen, en cherchant sa présence et son souffle plus que tout au monde – Galen est bien son unique point d’ancrage. |
| | |
▿ Ton univers : Rogue One : A Star Wars Story
▿ Date de naissance : 16/02/1976
▿ Age : 48
▿ Métier : Producteur de cinéma
▿ Quartier : Baker Street Avenue
▿ Côté cœur :
“You realize that he’s never going to stop looking for you, Galen. You’re in his blood, crystal research or no. He’s never going to let go of you entirely.”
▿ Dons/capacités/pouvoirs : Aucun pouvoir.
▿ Pseudo : Oly
▿ Avatar : Mads Mikklesen
▿ Copyright : Triumphandloss
▿ Disponibilités rp : Disponible
▿ Autre(s) compte(s) : Hannibal & Co
▿ Messages : 352
▿ Points : 609
▿ Date d'inscription : 29/03/2022
▿ Notes :
|
Mar 13 Sep - 9:44 |
| ― seven deadly sins about you ―
Galen savoure le contenu de son verre sans faire le moindre commentaire concernant les quelques compliments qu’Orson se permet de faire au sujet de cette sangsue de Ronan. Ce n’est pas franchement un sujet sur lequel il a envie de s’attarder, ce n’est définitivement pas un sujet qui l’intéresse… c’est en revanche un sujet qui lui déplaît. Pas uniquement parce qu’il n’éprouve qu’un souverain mépris à l’adresse de ce petit caniche apprivoisé à la botte de son « meilleur ami », mais parce que le discours élogieux d’Orson éveille en lui un sentiment complexe qui ne peut probablement se définir et se comprendre que d’une seule manière, qu’il rejette presque aussitôt que l’idée l’effleure – Galen est jaloux de Ronan. Non, il préfère ne pas y penser, à la place, il oriente toute son attention sur la légère caresse des doigts de Galen sur ses genoux. Il se sent frissonner presque malgré lui. Il réalise qu’Orson se laisse véritablement prendre dans cette bulle d’intimité qu’il a façonnée rien que pour lui, mais son instigateur s’y laisse prendre lui-même en retour. Il ne veut rien savoir du présumé humour – dont Galen au passage doute fortement –, il n’est concentré que sur la proximité de leurs corps, le mouvement circulaire de ses doigts sur sa jambe, et les émotions que ce simple geste en lui-même lui procure. Il se focalise sur cette chaleur qui, doucement, s’insinue et se propage dans son être tout entier.
Galen a détourné le sujet, il l’a fait stratégiquement, mais surtout pour ne plus entendre parler de Ronan. Évoquant la nature de leur relation en ce qu’elle aurait de supérieur avec la dévotion aveugle que lui voue son précieux subalterne, il veut que l’intérêt ne soit plus focalisé que sur lui – sur eux. Volonté stratégique, certes. Mais pas que. Il en éprouve, naturellement, stratégiquement, le besoin. Tu m’impressionnes déjà par ta simple existence. Le cœur de Galen s’emballe puis manque un battement. Et voilà que la main d’Orson finit par s’écarter de sa cuisse, jetant entre eux comme un vent glacé qui lui déplaît. Galen aurait envie de reprendre cette main dans la sienne, de l’obliger à retrouver sa place sur son genou, puis de l’inviter à remonter plus haut. Un peu plus haut. Puis encore un peu. Pour rompre avec ces pensées, mais retrouver l’ambiguïté totale de la situation, c’est bien évidemment Alma qu’il décide d’évoquer, cette Alma qui n’est plus qu’un souvenir dans leurs deux esprits, mais un souvenir de Brentaal, donc un souvenir sensible, de ceux qu’ils peut espérer exploiter à sa guise, conscient que c’est certainement le levier émotionnel le plus fort sur lequel il puisse appuyer. On pourrait dire qu’il en rajoute, invoque sa jalousie de l’époque pour confesser l’ambiguïté de sentiments qu’il inventerait de toute pièce. On pourrait le croire, oui. Sauf qu’il ne dit rien d’autre que la vérité. Dans l’art de la manipulation, Galen est novice, sa stratégie la plus sûre n’est pas de mentir (Orson le qualifie de piètre menteur, et il n’a pas complètement tort), mais d’exploiter la vérité – et toutes les vérités qu’il n’avait pas osé confesser jusqu’alors au profit de ses propres ambitions. Comment l’as-tu compris ? Il ne répond pas à cette question. Surtout parce qu’il n’est pas totalement certain d’en connaître la réponse. A la place, Galen fait le choix d’être frontal, il confronte Orson à ses messages qui ne peuvent même plus à ce stade être qualifié d’ambigus mais de complètement obscènes. C’est à double tranchant, c’est certain. En parler si directement, c’est prendre le risque de se braquer. Mais en même temps… c’est aussi exploiter une carte providentielle, qu’il se doit de garder en mains s’il veut espérer obtenir l’ascendant (dans tous les sens du terme) sur son plus vieil ami, qui a au fond toujours été plus que cela.
Galen ne détache pas son regard du visage d’Orson, à l’affût de la moindre ride d’expression, du moindre rictus, qui lui donneront un indice de son état de honte ou de fébrilité. La première excuse à laquelle Orson se raccroche est si faible que Galen ne prend même pas la peine de le faire remarquer au principal intéressé. Non, le message n’était pas adressé à quelqu’un d’autre. C’est bien son nom qu’Orson avait prononcé, suffisamment distinctement pour que son datapad le retranscrive et le lui transmette. Non, il ne le croit pas. Le regard insistant qu’il pose sur lui laisse définitivement entendre à son « ami » qu’il ne se contentera pas d’une excuse aussi faible. Galen cherche son regard, un regard qu’Orson lui refuse obstinément, mais Galen a la ferme intention d’insister. Le vin est une autre excuse, déjà plus plausible, mais le vin n’excuse pas tout pour autant. Orson refuse d’être resservi. Ce n’est au fond sans doute pas nécessaire. Ils ont tous les deux déjà bien assez bu, c’est plutôt évident, sans compter bien sur le fait qu’Orson avait déjà pris une sacrée avance sur lui. Galen n'insiste pas, il repose la bouteille sur la table, mais faut de réussir à l’enivrer davantage, il parvient en revanche à croiser son regard. Et voilà qu’il le prie, non, qu’il le supplie de ne pas le mettre face à cette situation il est vrai humiliante. La fragilité affichée d’Orson en cet instant bouleverse Galen plus qu’il ne saurait l’exprimer. Il ne veut pas lui faire de mal, il ne veut pas l’humilier. Il le devrait, il devrait prendre un malin plaisir à le découvrir si fragile et vulnérable, et pourtant… les pensées qui le traversent n’ont rien de fières ou de moqueuses. Un autre jour, affirme un Orson chancelant qui fait mine de se lever pour partir. Orson place alors Galen face à sa propre culpabilité. Tu veux me piéger. C’est précisément ce qu’il cherche à faire, oui. Et être placé si frontalement face à cette affirmation qu’il ne pourra nier sans mentir est plus difficile qu’il ne l’aurait présumé. Voir Orson dans cet état nourrit naturellement les scrupules de Galen, et pourtant, il récolte là une bonne partie des fruits qu’il a lui-même semés. Il devrait être satisfait, voire même retirer une sorte de plaisir morbide à voir Orson à ce point faible et décontenancé. Mais il ne parvient pas à se réjouir de son malheur, un malheur qu’il façonne pourtant de toute pièce, un malheur qu’il lui construit sur mesure alors qu’il se fait l’architecte de sa déchéance. Orson s’effondre, littéralement, il se rassied à ses côtés, s’agrippent à son bras. Pitié. Il y a tant de détresse dans ce mot que Galen se retrouve incapable de ne pas en éprouver au centuple, de la pitié. Il se justifie douloureusement, maladroitement. Il n’est pas convaincant. Lorsque tu es parti de Coruscant, il y a plus de dix ans… J’étais… J’étais effondré. On a arraché une partie de moi, ce jour-là. Elle n’est jamais revenue. Ne t’en va pas encore une fois. Je t’assure que c’est un malentendu. On peut… dépasser ce malaise. Difficile d’entendre ces mots et de rester de marbre. Impossible d’entendre ces mots et de rester de marbre. Galen est mal à l’aise, Orson le place face à ses contradictions. S’il était si à l’aise que ça avec ses projets de vengeance, souffrirait-il tant de trouver Orson dans un tel état de détresse. Son premier réflexe est de vouloir le rassurer, le consoler, pas par manipulation ou par volonté d’obtenir quoi que ce soit de lui. Uniquement par…
Les mots suivants, qu’Orson prononce d’une voix faible et tremblante, accentuent ses scrupules à un point inenvisageable. Et voilà qu’il refait l’histoire avec des « si ». Que ce serait-il passé si, à l’époque, il avait accepté son projet de collaboration ? Que ce serait-il passé si Galen avait parlé directement à Orson plutôt que de prendre la fuite sans le prévenir… Chaque mot qu’Orson prononce est d’une sincérité désarmante : Galen ne peut pas en douter. Il croit dans ce qu’a été sa douleur au moment de son départ, il croit dans sa peur d’être abandonné une fois encore, il croit dans sa quête de pardon mutuelle. La proposition qu’il lui fait est inespérée, inattendue… Motivée, c’est certain, par une trop grande quantité de vin pour être totalement prise au sérieux. Promets-moi une chose, Galen. Promets-moi que tu m’en parleras. Si tu ne veux plus travailler avec moi… maintenant… Je… Je le prendrais très mal, mais si tu restais avec moi… en contrepartie… D’une autre manière… Alors… Si tu me pardonnes et que je te pardonne, nous n’aurons pas à nous déchirer. Je ne serais pas… contraint de te faire à nouveau du mal. Ces mots-là le touchent en plein cœur, ils font vaciller toutes ses convictions, et il n’a pas le temps de s’en remettre tout à fait qu’Orson revient sur le sujet de cette ambiguïté qu’il refuse encore d’assumer en dépit de son caractère manifeste.
"Je ne veux pas que tu t’en ailles", répond doucement Galen d’un ton bien trop sincère pour être véritablement jouer. Niant la recherche d’espace d’Orson, qui s’est écarté à l’autre bout du canapé, il se rapproche doucement de lui, cherchant à nouveau ses yeux du regard. "J’aurais dû t’en parler, à l’époque. Je regrette de ne pas l’avoir fait… comme je regrette… toutes ces choses que je ne t’ai jamais dites." Il marque une légère pause. "Je n’ai pas l’intention de renoncer au projet." Il ne le peut plus, il est allé trop loin, trop de vies sont en jeu. Déterminé à le saborder, à le détruire de l’intérieur, il ne peut pas faire marche arrière. "Te pardonner… tout te pardonner est difficile." Non, c’est impossible… "Mais je le veux vraiment." Il baisse le regard. "Je ne supporte pas de te voir ainsi." Il marque une pause. "Tu as raison… je t’ai piégé. Quand j’ai lu ton message, j’ai été… déstabilisé." Oui, ça, ce n’est rien de le dire. "Mais j’ai surtout… ouvert les yeux sur… ce que je n’acceptais pas de nommer jusqu’ici. Orson…" Galen attrape la main de ce dernier, il la retourne, paume face au plafond, et en redessine distraitement les lignes, comme s’il cherchait à puiser dans ce geste le courage d’aller jusqu’au bout de son discours. Un discours aussi sincère que manipulatoire, il découvre que les deux sont possible. Déchiré entre ce qu’il ressent et ce qu’il doit faire, il supporte à peine que ces deux émotions puissent converger dans une même direction. Galen aime Orson en même temps qu’il l’abuse. Il ignorait que cela puisse être possible. "Ton amitié ne me suffit pas."
Sa main déserte celle d’Orson pour venir se loger au creux de sa nuque. Il l’oblige à le regarder, à mêler son souffle au sien, à dissiper ses doutes au profit de sa seule présence. Puis il l’embrasse. De toutes ses forces.
|
| | |
▿ Ton univers : Rogue One: A Star Wars Story
▿ Date de naissance : 14/04/1981
▿ Age : 43
▿ Métier : Ex-romancier de génie, auteur de best-sellers et désormais ingénieur en armement à Mordor Industries depuis fin 2022 • Critique littéraire à ses heures perdues • Expert en science-fiction
▿ Quartier : Baker Street Avenue, dans un appartement en colocation avec son fiancé, Galen Erso.
▿ Côté cœur :
― Beings had been known to hide on Coruscant for a lifetime, but Galen wouldn’t be one of them. He wouldn’t be able to stay away from his research. He would have a change of heart. He would turn himself in. He would reach out… The anger and despair he had felt in the air-speeder returned and settled on him like a great weight. “Galen,” he said, as if orphaned. Then: “Galen!” shouting it to the busy sky. (Orson Krennic about Galen Erso – CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
—⥼ ※ ⥽—
•••
« It’s just so hard not to think of you...
think of where you are.
My Stardust, my Death Star. »
▿ Dons/capacités/pouvoirs :
▿ L’Étoile de la Mort
▿ Blaster lourd DT-29 amélioré (macroscope)
▿ Astromécano C2-B5
▿ Expertise tactique et stratégique
▿ Connaissances approfondies en armement
▿ Pseudo : Spicy Pumpkin
▿ Avatar : Ben Mendelsohn
▿ Copyright : Gifs • spicy pumpkin (crackships), jynnics (crackships, 30, 31, 32, 33, 34), beautiful loser (1), paxdemon (2), im-solo, (3, 4), youhavemysaber (5), starwarsblr (6, 8), mendo-r (7, 19), laserbrains (9, 10, 11), ladymacdeath (12), benmendo (7, 10, 13, 14, 15, 16, 17, 20, 25), tarmairons (18, 19), girl-in-the-suit (22, 23, 24), abnurtharnn (26, 28), ignisgayentia (29) ; Avatar • spicy pumpkin ; Moodboards • spicy pumpkin (crackship moodboard), kylo-ren-has-an-8pack & d. ♡
▿ Disponibilités rp : — 35 / ∞ —
▿ Autre(s) compte(s) : Orion Black ◊ Nolan Sorrento ◊ Sheev Palpatine ◊ Thalassa Tarkin ◊ Celia St. James ◊ Sauron ◊ Perséphone
▿ Messages : 380
▿ Points : 986
▿ Date d'inscription : 05/03/2022
▿ Notes : ▵
LAME IV DU TAROT ○ L'EMPEREUR
—⥼ ※ ⥽—
AUTORITÉ ╳ ACTION ╳ POUVOIR ╳ DIRECTION ╳ VOLONTÉ ╳ PERSÉVÉRANCE ╳ ENTÊTEMENT ╳ PUISSANCE ╳ TYRANNIE
—⥼ ※ ⥽—
« We were on the verge of greatness. »
-(O)rson (C)allan (K)rennic-
« I don't have to sell my soul. He's already in me. I wanna be adored. I don't need to sell my soul. He's already in me. I wanna be adored. You adore me. I wanna be adored. I gotta be adored. » ( i wanna be adored ϟ the stone roses )
« I used to roll the dice. Feel the fear in my enemy's eyes. Listen as the crowd would sing: now the old king is dead ! Long live the king ! One minute I held the key. Next the walls were closed on me and I discovered that my castles stand upon pillars of salt and pillars of sand.
People couldn't believe what I'd become. Revolutionaries wait for my head on a silver plate. Just a puppet on a lonely string. Who would ever want to be king.
┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉
I used to rule the world.
┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉
Seas would rise when I gave the word. Now in the morning I sleep alone. Sweep the streets I used to own. For some reason I can't explain, once you'd gone there was never, never an honest word.
┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉
That was when I ruled the world. » ( viva la vida ϟ coldplay )
— ◊ ◊ ◊ ◊ ◊ —
•••
it's his project.
it's his life.
it's his everything.
it's the death star.
•••
in the end, our secrets destroyed us.
— ◊ ◊ ◊ ◊ ◊ —
FICHE ▴ LIENS ▴ ARCHIVAGE
﹣﹣﹣
﹣﹣﹣
DUO ▹
▴ WILHUFF T. ✰ (MAJ ✎ ??.??)
▴ WILHUFF T. (NOËL) ✰ (MAJ ✎ 22.03)
▴ WILHUFF T. (P-3) ✰ (MAJ ✎ 10.01)
▴ WILHUFF T. (P-4) ✰ (MAJ ✎ 22.03)
▴ WEDGE A. (FB) ✰ (MAJ ✎ ??.??)
▴ WEDGE A. (AU) ✰ (MAJ ✎ 05.04)
▴ SHARA B. (AU) ✰ (MAJ ✎ 27.11)
▴ LYRA E. (AU) ✰ (MAJ ✎ ??.??)
GROUPE ▹
▴ TEAM STAR WARS (INTRIGUE) ✰ (MAJ ✎ ??.??)
↠ ordre de passage : aléatoire
GANNIC ▹
(Galen Erso x Orson Krennic)
GANNIC ▹ AU
(Galen Erso x Orson Krennic)
uc
TARKRENNIC ▹ AU
(Wilhuff Tarkin x Orson Krennic)
▴ WILHUFF T. (1 - AU) -0 BBY ❘ Krennic survit à Scarif ⋄ Retrouvailles explosives ✰ (MAJ ✎ 23.02)
▴ WILHUFF T. (2 - AU) -10 BBY ❘ Krennic a une liaison cachée avec le fils de Tarkin ⋄ Réalité dans laquelle Garoche est en vie ✰ (MAJ ✎ 09.10)
▴ WILHUFF T. (3 - AU) -31 BBY ❘ Jeunesse de Krennic à Brentaal ⋄ Tarkin est enseignant ⋄ Relation professeur-élève ✰ (MAJ ✎ 23.02)
▴ WILHUFF T. (4 - AU) -13 BBY ❘ Galen Erso est mort ⋄ Tarkin est amoureux de Krennic ⋄ Obsessions ✰ (MAJ ✎ ??.??)
▴ WILHUFF T. (5 - AU) 4 ABY ❘ Post-Bataille d'Endor ⋄ Tarkin et Krennic ont survécu à Scarif & Yavin ⋄ Incarcération ⋄ Passion inavouée ✰ (MAJ ✎ 23.02)
▴ WILHUFF T. (6 - AU) 4 ABY ❘ Post-Bataille d'Endor ⋄ Krennic a trahi l'Empire et est un agent important de la NR ⋄ Tarkin est arrêté ⋄ Krennic et Tarkin sont des ex-amants ⋄ Interrogatoire ✰ (MAJ ✎ 28.03)
▴ WILHUFF T. (7 - AU) 2022 ❘ Sur l'île ⋄ Krennic et Tarkin sont en couple ⋄ Leurs souvenirs sont revenus ✰ (MAJ ✎ ??.??)
▴ WILHUFF T. (8 - AU) 2022 ❘ AU!Moderne ⋄ Krennic et Tarkin sont associés de leur start-up ⋄ Passion refoulée ⋄ Galen a rompu avec Krennic ⋄ Voyage dans les îles ✰ (MAJ ✎ 17.03)
▴ WILHUFF T. (9 - AU) 4 ABY ❘ Suite AU!Prison ⋄ Douches ⋄ Incarcération ✰ (MAJ ✎ 02.02)
▴ WILHUFF T. (10 - AU) -18 BBY ❘ Babysitting qui tourne mal ⋄ Krennic surveille le fils insupportable de Tarkin ✰ (MAJ ✎ 27.03)
▴ WILHUFF T. ✰ (MAJ ✎ 27.03)
|
Mar 27 Sep - 21:35 |
| ― seven deadly sins about you ― « I am the voice inside your head. I am the lover in your bed. I am the sex that you provide. I am the hate you try to hide. I take you where you want to go. I give you all you need to know. I drag you down, I use you up. Mr. Self Destruct. I speak religion's message clear. I am denial guilt and fear. I am the prayers of the naïve. I am the lie that you believe. You let me do this to you. I am the needle in your vein. I am the high you can't sustain. I am the pusher. I'm a whore. I am the need you have for more. I am the bullet in the gun. I am the truth from which you run. I am the silencing machine. I am the end of all your dreams. » ( MR. SELF DESTRUCT ❖ NIN )
« Je ne veux pas que tu t’en ailles. » Krennic soupire longuement, probablement même un peu trop exagérément. Galen Erso ne désire pas qu’il s’en aille ? Bien, parfait. Ils n’aborderont donc jamais plus ce sujet, ce qu’Orson ne manque pas d’imposer d’une voix grave, entrecoupée par des silences gênants : « Nous n’en parlerons donc pas ce soir, ni même les autres soirs. » Sinon… Sinon, Orson s’en ira. C’est un non ferme et définitif. Krennic est froid, gêné. Il ne semble pas réagir, lorsque le corps de Galen s’approche. Pas à pas. Il se rapproche du sien, installé dans le coin du canapé. Il le voit venir, lui et ses belles paroles doucereuses. Il ne réagit toutefois pas, et demeure dans son coin, avec les yeux rivés sur la table basse et leurs verres à moitié vides. Orson refuse de le regarder dans les yeux. Malgré toutes les tentatives du scientifique de capturer son beau regard océan glacé, l’impérial en cape reste aveugle et sourd à chacune de ses démarches. Galen semble avoir compris que cette recherche de proximité ne sera pas le moyen avec lequel Krennic abattra ses dernières résistances. Il n’est bien sûr pas indifférent au fait de savoir les cuisses de Galen si proches des siennes, parfois même, le coude du scientifique vient rencontrer son avant-bras. Chaque fois que leurs membres se rencontrent, cela lui procure une douce sensation de chaleur dans son bas-ventre. Très familière, même. « J’aurais dû t’en parler, à l’époque. Je regrette de ne pas l’avoir fait… comme je regrette… toutes ces choses que je ne t’ai jamais dites. » Orson garde le silence. Comme interdit. Il est troublé par les aveux de Galen, et encore, le scientifique n’en est qu’au début. On ne peut refaire le passé, Galen, a-t-il envie de répondre, ce qu’il ne fait toutefois pas. Son cœur se serre douloureusement avec la pensée qu’ils sont sûrement passé à côté de quelque chose, et qu’ils se sont faits du mal au lieu de communiquer entre eux. Entendre Galen Erso évoquer ses potentiels remords, quant à la manière dont il l’a lâchement abandonné après avoir découvert l’ampleur de ses manigances réchauffe son cœur comme un faisceau de lumière. Il a envie de le croire. Vraiment. Mais, il lui manque quelque chose pour lui refaire confiance. Il lui manque… l’assurance qu’il ne remettra jamais plus leur projet en doute et qu’il s’y investira corps et âme.
Galen réitère ensuite sa promesse de ne pas renoncer au projet, ce à quoi, Orson se contente de hausser les épaules en accompagnant ce geste d’un léger rire. Il ne lui fait pas confiance. Il ne le peut pas. Il lui faut davantage de garanties. Orson reste silencieux, muet comme une tombe. Il préfère tester les actes de Galen, plutôt que de lui dévoiler maintenant la meilleure manière de regagner sa confiance et de lui offrir ces fameuses garanties. (Galen l’apprendra dans le prochain FB) Galen parle ensuite de lui pardonner. De « tout » lui pardonner. La mort de Lyra. La disparition de Jyn. Tous ses mensonges. Les mots du scientifique laissent penser que ce n’est pas encore le cas. Galen exprime son intention de lui pardonner. Il le veut vraiment, alors Orson décide de garder l’espoir de retrouver un jour leur relation comme au premier jour. « Je comprends que ce soit compliqué de me pardonner toutes ces atrocités, Galen. » souffle Krennic, en rompant finalement le silence gênant qui s’est installé entre eux pour apaiser un peu ses inquiétudes. « Un jour, peut-être. » espère-t-il du fond du cœur. Peut-être jamais. Orson refuse de s’y résigner. Galen lui accordera un jour son pardon absolu pour tous ses actes. Lorsqu’il comprendra ses raisons… Oui, lorsqu’il comprendra que c’est par amour, il le lui pardonnera. (je crois pas non) « Je ne supporte pas de te voir ainsi. » Ces quelques mots éveillent dans le cœur et le corps d’Orson Krennic une nouvelle vague de chaleur réconfortante. Galen éprouve de la compassion pour sa détresse, et Orson ne doute pas un seul instant de sa sincérité. Il le devine dans sa gestuelle, dans le fait qu’il baisse les yeux, apparemment pétri d’une étrange culpabilité. (c’est là qu’il devrait se poser les bonnes questions) Lui non plus, déteste se voir dans cet état. « Je déteste également te voir dans cet état. » renchérit Krennic en lui retournant sa phrase. Gêné, amer et triste. Il ne veut pas que Galen Erso se sente aussi mal en sa compagnie, il veut simplement lui procurer du bien. C’est ce qu’il a toujours désiré. C’est ce qu’il a toujours voulu.
Alors qu’il entrouvre ses lèvres pour ajouter quelque chose, Galen le foudroie littéralement. Galen confesse ce qu’il n’a jamais cru entendre un jour de son vivant. Galen admet enfin avoir… ouvert les yeux sur les dessous de leur relation. Krennic reste extérieurement de marbre face à cette confession particulièrement ambiguë, que lui parvient à identifier comme tel, expert dans l’art de camoufler la lubricité de ses pensées et la profondeur de ses sentiments dans des déclarations amicales larmoyantes et des gestes d’affection coupables de tout sauf d’innocence. « Qu’est-ce que tu as… découvert exactement ? » marmonne Krennic, redoutant plus que tout la réponse de celui qu’il ose encore nommer « son meilleur ami ». Au fond, Orson le sait. Il sait ce que Galen s’apprête à lui confesser. Il le sent viscéralement dans sa chair. Tout est limpide depuis le départ. Depuis qu’il est entré dans ses appartements et qu’il a constaté tous ces artifices mis en œuvre dans le seul et unique but de lui plaire. De le séduire. Krennic s’y est montré très sensible. Il ne veut simplement pas envisager cette possibilité – elle est capable de mettre trop de choses en relief, de perturber l’ensemble de ses projets de conquête. Confesser ses sentiments pour Galen, et qu’en plus ceux-ci puissent être réciproques, risque de mettre en péril son avenir dans l’Empire. La construction de l’Etoile de la Mort. Il ne peut prendre autant de risques. Il ne peut non plus prendre le risque que des rumeurs circulent entre eux. Galen et Orson se laisseront nécessairement distraire dans leur relation secrète, insidieuse. Une liaison ne doit pas exister entre eux. Des sentiments ne doivent pas être révélés. Absolument pas. Orson a de trop grandes aspirations et une soif dévorante pour le pouvoir. Sa réputation est ce qui lui tient le plus à cœur. Son amitié lui suffit, elle lui suffira. Il prétendra que c’est le cas.
Lorsque Galen s’empare de sa main, pour en dessiner ses lignes avec la pulpe de ses doigts, son cœur rate deux ou trois battements. Sa peau frémit à ce contact imprévisible, mais chaud. De longs frissons se meurent dans le creux de ses reins. Est-ce qu’un ami… est capable d’autant de proximité affective ? Orson se voile la face jusqu’au dernier moment, prétextant à son propre esprit détraqué avoir mal lu entre les lignes. Mal compris les intentions de Galen Erso à son encontre. C’est cela, il a mal compris. Ce n’est qu’un odieux malentendu. Il prend ses désirs pour des réalités. Krennic parvient à momentanément se convaincre de ses propres fantasmes, lorsque Galen ébranle toutes ses convictions d’une simple phrase. Lourde de sens. « Ton amitié ne me suffit pas. » Il est impossible d’interpréter ces propos d’une autre manière. Orson espère pouvoir les interpréter dans un sens plus confortable, mais c’est loin d’être la vérité. Malgré tous ses efforts, Orson Krennic ne peut prétendre faire fausse route sur les intentions profondes de son ami. « Galen, je… » bredouille-t-il, avant d’être coupé dans son élan par la présence de la main de Galen dans le creux de sa nuque. Ce geste le pétrifie. Il adore, mais se retient d’exprimer sa joie à l’idée de vivre enfin tous ses fantasmes. Galen le force à affronter son regard marron tendre, mais ces prunelles n’ont rien de saines, elles révèlent une lueur particulière de lubricité. Krennic est fasciné par le début de dilatation de ses pupilles. De leurs pupilles. Lui aussi, se sent de plus en plus troublé, et excité même. Son bas-ventre se tend brusquement, tous ses muscles se crispent, et bientôt, une légère bosse se dessine dans le creux de son entrejambe, nichée sous les plis du pantalon noir de son uniforme. Cette proximité est étouffante.
Krennic halète, alors que son souffle se mêle sensuellement à celui de Galen, et que ses yeux recherchent désespérément un signe d’affection dans les siens. « Galen… » murmure Krennic avec gravité avec l’intention de le dissuader d’aller plus loin, mais sa voix se révèle trop rauque ou chaude pour induire réellement une menace quelconque. Et voilà que Galen rompt les quelques millimètres qui séparent leurs visages pour l’embrasser. Avec force. Une force insoupçonnée. Krennic ouvre la bouche par surprise, et Galen en profite pour engouffrer sa langue dans sa cavité humide. Leur baiser est violent, plein d’ardeur et de fièvre. Krennic reste de glace durant quelques secondes et se laisse faire, son esprit étant bien trop endormi par le vin pour qu’il puisse protester pendant que Galen assiège son corps. Ce qui le frappe le plus au moment de ce baiser, c’est la chaleur de sa bouche, la douceur similaire à de la soie de ses lèvres minces, l’humidité exquise de sa langue en train de serrer la sienne. Ils s’embrassent comme on danse un ballet. Krennic est profondément troublé par l’audace du scientifique, cloué sur place dans son canapé. Il laisse son dos glisser mollement en arrière, en emportant Galen au passage, ce dernier étant désormais plus proche qu’il ne l’a jamais été de lui. Ses mains s’accrochent presque trop spontanément aux hanches du scientifique pour être honnêtes. Elles se frayent un chemin entre les plis de son uniforme, pour se glisser sous son veston, afin de caresser la chemise qui se cache en-dessous, à la recherche de sa peau nue. Une peau qu’il devine brûlante sous la pulpe de ses doigts, et qu’il ressent d’ailleurs à travers le tissu fin. Les doigts de Krennic descendent encore, jusqu’à la boucle de sa ceinture. Il ne la déboucle pas et ne l’enlève pas. Il ne fait que la caresser longuement, et s’empresse alors d’introduire ses doigts sous le cuir pour tâter la peau de son bas-ventre. Cette fois, il parvient à créer un contact entre eux, contrairement à son torse, recouvert de beaucoup trop de couches de vêtements. Il touche alors son bas-ventre, mais ne peut aller au-delà de son pubis, qu’il gratte avec ses ongles pour toucher sa peau et s’imprégner de la chaleur de son corps. Il a rêvé de ce moment depuis des années, il a fantasmé les baisers et les caresses de Galen un nombre incalculable de nuits. C’est bien trop beau pour être vrai.
Orson rapproche d’un mouvement au niveau de sa ceinture, le corps de Galen contre le sien. Leurs boucles s’effleurent, tout comme leurs torses à travers leurs uniformes respectifs. Krennic s’affale davantage, de façon à ce que Galen puisse se positionner au-dessus de lui, à califourchon. Qu’il le domine physiquement. Leur baiser perdure longuement, ni l’un ni l’autre n’ose briser la magie et la symbiose parfaite de la réunion de leurs bouches ou de leurs langues. Ce moment de pure ivresse et d’abandon dure quelques petites minutes – pendant lesquelles Krennic en oublie même toute notion d’espace ou de temps, focalisé sur les allées et venues de cette langue intrusive dans le fond de sa gorge, et de la pression de leurs corps brûlants de désir l’un pour l’autre. Orson s’oublie, se perd entres les lèvres sucrées, au bon goût de miel, de son « meilleur ami ». De son autre main, celle qui ne se trouve pas en pleine tentative vaine d’exploration du corps de Galen sous ses vêtements, Krennic remonte jusqu’à étreindre sa nuque et la naissance de ses cheveux soyeux. Il approfondit alors davantage le baiser, tout en lâchant malgré lui un grognement d’aise. Il l’embrasse avec colère, enfin réveillé de sa transe. Il ne se laisse plus simplement faire, porté par les lèvres et la langue de son partenaire. Il essaie à présent d’asseoir sa domination sur lui, de maîtriser leur baiser langoureux, de capturer son corps le premier, de tout découvrir avant Galen. De marquer simplement son territoire de ses ongles, de la moiteur de ses doigts. Il veut le souiller, de haut en bas. « N… Non. » murmure finalement Krennic en réalisant ce qu’ils sont en train de faire. Il rompt leur baiser, et retire immédiatement ses mains du corps de Galen. Elles ont encore son odeur. L’odeur de sa peau parfaite, de sa chaleur, de sa moiteur. Il en frissonne, tout émoustillé. Son désir, là et maintenant, c’est de la goûter. Jusqu’à son entrejambe. De parcourir sa verge de sa langue cupide, de la couvrir de baisers brûlants et de le faire jouir dans le fond de sa gorge. Ces pensées obscènes lui font avoir quelques bouffées de chaleur, qu’il essaie de maîtriser tant bien que mal. A commencer par écarter cette possibilité sur-le-champ. Ils ne feront rien. Absolument rien. Krennic ne l’approchera pas. Il ne le goûtera pas. « Arrête… Arrête, tout de suite. » ordonne-t-il sur un ton froid et réprobateur.
La lueur de pur désir dans ses yeux laisse place à de la froideur et de la dureté. Ce qu’ils s’apprêtent à faire. Krennic se réveille violemment d’un doux songe, auquel il doit immédiatement mettre un terme. Contre ses propres désirs, contre l’excitation déjà bien présente entre ses jambes, contre la folie. Il doit se montrer sage et raisonnable. « C’est une erreur, Galen. » justifie-t-il, en poussant le corps de Galen loin de lui avec les paumes de ses mains. Il le repousse à regret et n’ose d’ailleurs le confronter à ce moment précis. Krennic détourne le regard, honteux et frustré. C’est bien trop dur. « On ne doit pas. » Si, ils doivent, mais Orson s’obstine à ne pas écouter les élans lancinants et douloureux de son corps qui appelle désespérément celui de Galen Erso. « Je ne peux pas. » Je ne peux pas, et non pas je ne veux pas. L’emploi du verbe « pouvoir » au lieu de « vouloir » est particulièrement symbolique. « Tu es mon meilleur ami. » Krennic se justifie, avec le regard toujours aussi fuyant et intéressé par les verres présents sur la table. « Nous travaillons ensemble. » Encore un prétexte pour éloigner Galen. Pour se protéger de Galen. Pour protéger son projet. Pour protéger sa carrière. Pour protéger sa réputation. Pour protéger son cœur, pour le barricader avec des murs solides et glacés. Krennic refuse de défier les yeux de Galen Erso, convaincu qu’il est capable de faire céder toutes ses barrières. Sa vie parfaite ne doit pas être dérangée. Elle ne doit pas être frappée par l’amour ou le désir. Jamais. Galen Erso est sa faiblesse. Tu me rends faible, Galen.
|
| | |
▿ Ton univers : Rogue One : A Star Wars Story
▿ Date de naissance : 16/02/1976
▿ Age : 48
▿ Métier : Producteur de cinéma
▿ Quartier : Baker Street Avenue
▿ Côté cœur :
“You realize that he’s never going to stop looking for you, Galen. You’re in his blood, crystal research or no. He’s never going to let go of you entirely.”
▿ Dons/capacités/pouvoirs : Aucun pouvoir.
▿ Pseudo : Oly
▿ Avatar : Mads Mikklesen
▿ Copyright : Triumphandloss
▿ Disponibilités rp : Disponible
▿ Autre(s) compte(s) : Hannibal & Co
▿ Messages : 352
▿ Points : 609
▿ Date d'inscription : 29/03/2022
▿ Notes :
|
Mar 18 Oct - 10:07 |
| ― seven deadly sins about you ―
Un jour, peut-être. Non, jamais, c’est ce dont Galen s’est convaincu depuis longtemps. Non, il ne sera jamais capable de pardonner à Orson le tort qu’il lui a causé. Il ne pourra jamais sincèrement lui pardonner ses manipulations et ses mensonges, et jamais, ô grand jamais, il ne sera capable de lui pardonner d’avoir brisé sa famille, ordonné froidement l’exécution de son épouse. Les espoirs qu’Orson formule son sincère, et Galen s’y attache afin de parvenir à ses fins, mais il trompera le moindre d’entre eux tôt ou tard. Les sentiments que Galen éprouve pour Orson sont confus, complexes… Ils s’expriment de bien des manières, qui ne sont pas toujours aisées, y compris pour lui-même, à expliciter. Mais quoi qu’il puisse ressentir à l’égard de son plus vieil ami – devenu son ennemi –, les doutes, la rancœur, la déception, s’adjoindront toujours à ce qu’il a pu éprouver de plus tendre à son adresse… Non, il n’arrivera probablement jamais à lui pardonner : il n’en a ni la capacité, ni la force. Il n’est pas capable d’un tel courage. Malgré tout, oui, quand Galen affirme ne pas supporter de voir Orson tel qu’il le découvre en cet instant, il est bel et bien sincère. Les pensées et émotions qui bataillent en son cœur et en son esprit sont complexes et difficiles à gérer. Il a envie de rassurer Orson autant qu’il caresse le désir de lui faire payer. Si ces deux intentions devraient n’être en rien compatibles, elles s’imposent à lui de telle sorte qu’il ne peut les ignorer, et encore moins lutter contre. Orson affirme ne pas supporter non plus le voir dans cet état. Dans quel état ? désœuvré, malheureux, amer… sans doute. Ces mots achèvent de convaincre Galen de venir à bout de ses confessions. Des confessions sincères, bien que dissimulant pour leur part un dessein bien plus malhonnête. Quand il affirme que leur amitié ne lui suffit pas, c’est pourtant la vérité. Leur amitié n’en est plus une, leur amitié n’en a jamais été une. La difficulté réside ici dans le fait de ne savoir comment la nommer plus précisément. Comment devraient-ils l’appeler, s’il ne s’agit réellement d’amitié ? C’est le souci… Galen ne saurait le dire. Comment est-on supposé nommer une relation faite de respect et d’amertume, d’admiration et de déception, d’attirance et de révulsion… de haine et d’amour ?
Son regard recherche plus que jamais celui d’Orson, pour sonder ses prunelles, pour y trouver cette réciprocité tant attendue, tandis qu’il est à l’affût de chaque détail de la réaction de celui qu’il avait si longtemps considéré comme étant son meilleur ami. Il force un contact, il impose leur rapprochement. Il ne l’écoute pas quand il prononce son nom, comme pour le dissuader d’aller plus loin. Il respecte ses plans premiers, mais surtout, il obéit à son instinct. S’abandonne à ce qu’il avait voulu faire depuis bien longtemps déjà. Il l’embrasse à en perdre le souffle, et alors que ses lèvres meurtrissent les siennes, c’est un souffle nouveau, pourtant, qu’il a le sentiment de gagné. Un baiser passionné, un baiser fiévreux… Un baiser auquel Orson finit par répondre. Un baiser dont Galen doit constater et admettre avoir eu envie depuis… depuis trop d’années de silence et d’émotions refoulées. Ce baiser éveille en lui une foule de sensations enterrées, son corps entier n’est plus qu’un brasier ardent tandis que sa langue étreint la sienne et que son corps s’appuie sur celui d’Orson, plus désireux que jamais de se l’approprier. Sa peau frissonne à la caresse des doigts d’Orson par-dessus le tissu de sa chemise. Et son corps entier se tend au moment de sentir ces mêmes doigts s’attaquer à sa boucle de ceinture. La chaleur qui irradie depuis son bas-ventre s’illustre par la bosse distincte qui s’est créée entre ses jambes, une douce frustration qui demande à être soulagée. Ses manigances lui paraissent bien lointaines alors que leurs corps se découvrent avec autant de curiosité que d’avidité, et l’impatience de deux êtres qui se sont si longtemps cherchés sans consentir à se trouver. Les minutes s’écoulent sans que leurs lèvres, leurs langues, leurs corps tout entier ne se lassent de cette exploration. Orson à présent complètement allongé dos au canapé, Galen s’est à présent positionné à califourchon sur lui. Dès lors plus rien ne compte, plus rien n’existe. Il n’y a plus qu’eux. Eux et seulement eux. Captif du moment, un moment d’intimité si grisant, si bouleversant qu’il lui fait omettre la distance émotionnelle qu’il devrait garder entre eux, il se sent pris au dépourvu face au refus d’Orson d’aller plus loin, alors qu’il éloigne finalement ses lèvres des siennes, et ses mains de son corps. C’est comme si un vent glacé venait de lui traverser l’échine. Orson avance autant d’arguments valables que discutables pour mettre un terme à leur étreinte, mais Galen n’a pas l’intention de le laisser faire. Ça ne peut pas s’arrêter comme ça, pas de cette manière. Il veut insister, il veut le garder, il veut prolonger ce moment, il veut céder à tous ces plaisirs qu’il avait garder sous clé jusqu’alors… par stratégie sans doute, mais ce n’est pas sa considération première en cet instant. Ce qui le trouble, ce qui l’anime, ce qui commande ses pensées et ses gestes, c’est une pensée d’un autre ordre : le laisser partir lui ferait bien trop mal. Le voir lui échapper lui briserait le cœur.
"Ce n’est pas une erreur", finit par répondre Galen en obligeant Orson à ancrer son regard au sien. "Toi et moi, nous sommes plus que des amis. Nous sommes plus que des collègues de travail…" Il pose son front contre le sien. "Tu en as envie, je le sais…" Pour illustrer son propos, il glisse lentement ses mains le long de son ventre, jusqu’à atteindre son entrejambe dont la grosseur trahit l’excitation manifeste. "… autant que j’en ai envie", ajoute-t-il en s’appliquant à déboucler sa ceinture, plus aventureux qu’il ne s’imaginait capable de l’être, plus désireux que jamais de s’approprier un corps qu’il réalise avoir désiré depuis presque toujours. Sa main glisse sous le pantalon, puis sous le sous-vêtement d’Orson. Il peut sentir sa virilité contre sa main, sa peau brûlante et frémissante sous la pulpe de ses doigts. "Laisse-toi faire", l’encourage-t-il en même temps qu’il dépose ses lèvres au creux de son cou, et qu’il prend à présent son membre à pleine main.
|
| | |
▿ Ton univers : Rogue One: A Star Wars Story
▿ Date de naissance : 14/04/1981
▿ Age : 43
▿ Métier : Ex-romancier de génie, auteur de best-sellers et désormais ingénieur en armement à Mordor Industries depuis fin 2022 • Critique littéraire à ses heures perdues • Expert en science-fiction
▿ Quartier : Baker Street Avenue, dans un appartement en colocation avec son fiancé, Galen Erso.
▿ Côté cœur :
― Beings had been known to hide on Coruscant for a lifetime, but Galen wouldn’t be one of them. He wouldn’t be able to stay away from his research. He would have a change of heart. He would turn himself in. He would reach out… The anger and despair he had felt in the air-speeder returned and settled on him like a great weight. “Galen,” he said, as if orphaned. Then: “Galen!” shouting it to the busy sky. (Orson Krennic about Galen Erso – CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
—⥼ ※ ⥽—
•••
« It’s just so hard not to think of you...
think of where you are.
My Stardust, my Death Star. »
▿ Dons/capacités/pouvoirs :
▿ L’Étoile de la Mort
▿ Blaster lourd DT-29 amélioré (macroscope)
▿ Astromécano C2-B5
▿ Expertise tactique et stratégique
▿ Connaissances approfondies en armement
▿ Pseudo : Spicy Pumpkin
▿ Avatar : Ben Mendelsohn
▿ Copyright : Gifs • spicy pumpkin (crackships), jynnics (crackships, 30, 31, 32, 33, 34), beautiful loser (1), paxdemon (2), im-solo, (3, 4), youhavemysaber (5), starwarsblr (6, 8), mendo-r (7, 19), laserbrains (9, 10, 11), ladymacdeath (12), benmendo (7, 10, 13, 14, 15, 16, 17, 20, 25), tarmairons (18, 19), girl-in-the-suit (22, 23, 24), abnurtharnn (26, 28), ignisgayentia (29) ; Avatar • spicy pumpkin ; Moodboards • spicy pumpkin (crackship moodboard), kylo-ren-has-an-8pack & d. ♡
▿ Disponibilités rp : — 35 / ∞ —
▿ Autre(s) compte(s) : Orion Black ◊ Nolan Sorrento ◊ Sheev Palpatine ◊ Thalassa Tarkin ◊ Celia St. James ◊ Sauron ◊ Perséphone
▿ Messages : 380
▿ Points : 986
▿ Date d'inscription : 05/03/2022
▿ Notes : ▵
LAME IV DU TAROT ○ L'EMPEREUR
—⥼ ※ ⥽—
AUTORITÉ ╳ ACTION ╳ POUVOIR ╳ DIRECTION ╳ VOLONTÉ ╳ PERSÉVÉRANCE ╳ ENTÊTEMENT ╳ PUISSANCE ╳ TYRANNIE
—⥼ ※ ⥽—
« We were on the verge of greatness. »
-(O)rson (C)allan (K)rennic-
« I don't have to sell my soul. He's already in me. I wanna be adored. I don't need to sell my soul. He's already in me. I wanna be adored. You adore me. I wanna be adored. I gotta be adored. » ( i wanna be adored ϟ the stone roses )
« I used to roll the dice. Feel the fear in my enemy's eyes. Listen as the crowd would sing: now the old king is dead ! Long live the king ! One minute I held the key. Next the walls were closed on me and I discovered that my castles stand upon pillars of salt and pillars of sand.
People couldn't believe what I'd become. Revolutionaries wait for my head on a silver plate. Just a puppet on a lonely string. Who would ever want to be king.
┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉
I used to rule the world.
┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉
Seas would rise when I gave the word. Now in the morning I sleep alone. Sweep the streets I used to own. For some reason I can't explain, once you'd gone there was never, never an honest word.
┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉
That was when I ruled the world. » ( viva la vida ϟ coldplay )
— ◊ ◊ ◊ ◊ ◊ —
•••
it's his project.
it's his life.
it's his everything.
it's the death star.
•••
in the end, our secrets destroyed us.
— ◊ ◊ ◊ ◊ ◊ —
FICHE ▴ LIENS ▴ ARCHIVAGE
﹣﹣﹣
﹣﹣﹣
DUO ▹
▴ WILHUFF T. ✰ (MAJ ✎ ??.??)
▴ WILHUFF T. (NOËL) ✰ (MAJ ✎ 22.03)
▴ WILHUFF T. (P-3) ✰ (MAJ ✎ 10.01)
▴ WILHUFF T. (P-4) ✰ (MAJ ✎ 22.03)
▴ WEDGE A. (FB) ✰ (MAJ ✎ ??.??)
▴ WEDGE A. (AU) ✰ (MAJ ✎ 05.04)
▴ SHARA B. (AU) ✰ (MAJ ✎ 27.11)
▴ LYRA E. (AU) ✰ (MAJ ✎ ??.??)
GROUPE ▹
▴ TEAM STAR WARS (INTRIGUE) ✰ (MAJ ✎ ??.??)
↠ ordre de passage : aléatoire
GANNIC ▹
(Galen Erso x Orson Krennic)
GANNIC ▹ AU
(Galen Erso x Orson Krennic)
uc
TARKRENNIC ▹ AU
(Wilhuff Tarkin x Orson Krennic)
▴ WILHUFF T. (1 - AU) -0 BBY ❘ Krennic survit à Scarif ⋄ Retrouvailles explosives ✰ (MAJ ✎ 23.02)
▴ WILHUFF T. (2 - AU) -10 BBY ❘ Krennic a une liaison cachée avec le fils de Tarkin ⋄ Réalité dans laquelle Garoche est en vie ✰ (MAJ ✎ 09.10)
▴ WILHUFF T. (3 - AU) -31 BBY ❘ Jeunesse de Krennic à Brentaal ⋄ Tarkin est enseignant ⋄ Relation professeur-élève ✰ (MAJ ✎ 23.02)
▴ WILHUFF T. (4 - AU) -13 BBY ❘ Galen Erso est mort ⋄ Tarkin est amoureux de Krennic ⋄ Obsessions ✰ (MAJ ✎ ??.??)
▴ WILHUFF T. (5 - AU) 4 ABY ❘ Post-Bataille d'Endor ⋄ Tarkin et Krennic ont survécu à Scarif & Yavin ⋄ Incarcération ⋄ Passion inavouée ✰ (MAJ ✎ 23.02)
▴ WILHUFF T. (6 - AU) 4 ABY ❘ Post-Bataille d'Endor ⋄ Krennic a trahi l'Empire et est un agent important de la NR ⋄ Tarkin est arrêté ⋄ Krennic et Tarkin sont des ex-amants ⋄ Interrogatoire ✰ (MAJ ✎ 28.03)
▴ WILHUFF T. (7 - AU) 2022 ❘ Sur l'île ⋄ Krennic et Tarkin sont en couple ⋄ Leurs souvenirs sont revenus ✰ (MAJ ✎ ??.??)
▴ WILHUFF T. (8 - AU) 2022 ❘ AU!Moderne ⋄ Krennic et Tarkin sont associés de leur start-up ⋄ Passion refoulée ⋄ Galen a rompu avec Krennic ⋄ Voyage dans les îles ✰ (MAJ ✎ 17.03)
▴ WILHUFF T. (9 - AU) 4 ABY ❘ Suite AU!Prison ⋄ Douches ⋄ Incarcération ✰ (MAJ ✎ 02.02)
▴ WILHUFF T. (10 - AU) -18 BBY ❘ Babysitting qui tourne mal ⋄ Krennic surveille le fils insupportable de Tarkin ✰ (MAJ ✎ 27.03)
▴ WILHUFF T. ✰ (MAJ ✎ 27.03)
|
Dim 27 Nov - 21:13 |
| ― seven deadly sins about you ― « I am the voice inside your head. I am the lover in your bed. I am the sex that you provide. I am the hate you try to hide. I take you where you want to go. I give you all you need to know. I drag you down, I use you up. Mr. Self Destruct. I speak religion's message clear. I am denial guilt and fear. I am the prayers of the naïve. I am the lie that you believe. You let me do this to you. I am the needle in your vein. I am the high you can't sustain. I am the pusher. I'm a whore. I am the need you have for more. I am the bullet in the gun. I am the truth from which you run. I am the silencing machine. I am the end of all your dreams. » ( MR. SELF DESTRUCT ❖ NIN )
Galen va loin, Galen va beaucoup trop loin. Galen Erso le rend complètement fou. Orson essaie d’échapper à son emprise, mais c’est comme marcher sur des braises ardentes pieds nus. Comme s’interdire de trouver l’horizon d’une mère turquoise magnifique, en plein couché de soleil, alors qu’une myriade de couleurs orangées font prendre à l’eau une teinte légèrement rosée. Délicatement. Orson Krennic est incapable de se raisonner suffisamment longtemps pour ne pas trahir ses véritables intentions. Galen Erso s’en rend bien compte, et Orson Krennic le voit péniblement jouer avec ses nerfs, avec ses émotions tourmentées, avec ses états d’âme et cette satanée conscience professionnelle. Son semblant d’éthique. Parce qu’Orson en possède une, contre toute attente. Son projet, celui de toute sa vie, son Etoile de la Mort vengeresse, cette étrange et grossière lune métallique qui inspire terreur et effroi sur son passage. Son Etoile de la Mort représente le but de toute son existence, pour rien au monde, pas même pour les plaisirs de la chair en compagnie de Galen Erso, elle ne mérite d’être déviée de sa trajectoire finale. Krennic doit se ressaisir et au plus vite. Lorsque Galen l’a embrassé, il a bien cru lui céder. Il a bien cru mettre en danger le projet. Il s’est rattrapé, une main sous sa chemise et l’autre s’affairant à déboucler l’acier de sa ceinture. Il s’est rattrapé de justesse, en lui offrant une mine à la fois déconfite et sinistre. Ses pensées sont en ébullition, partagées entre le désir d’une nuit passionnée auprès de lui, et sa morale. Ses devoirs, son travail, sa conscience éthique. Galen est son plus vieil ami, mais également son employé. Le chef de son projet. Il ne peut pas non plus le laisser égoïstement se faire distraire de sa route. Krennic a sacrifié bien trop pour laisser leurs pulsions prendre le dessus sur leurs carrières respectives. Sur la sienne, surtout. Parce que dans la balance… Orson ne pense qu’à lui. Toujours à lui. Il aurait sacrifié la carrière et même la vie de famille de Galen Erso pour satisfaire ses propres pulsions et aspirations. Il aurait tout sacrifié, sans une once de remords, si cela n’impliquait pas que lui-même, se mouille dans le processus. Dès qu’il est question de lui, Orson Krennic se montre beaucoup plus précautionneux. Plus frileux. Plus craintif. Plus réfléchi. Plus digne. Plus catégorique. Il a dit non, alors ce sera non. Galen ne l’emportera pas dans son sillage. Il soulagera l’impétueuse tension qu’il a su faire naitre dans son uniforme par un autre moyen. Comme bien souvent. C’est non négociable.
Alors qu’il semble convaincu de ses bonnes résolutions, quelque peu affaiblies par la quantité impressionnante d’alcool qu’il a ingurgité entre temps, Orson Krennic entend la voix douce, et suave de son subalterne et vieil ami le contredire, tout près de son oreille. « Ce n’est pas une erreur. » affirme Galen Erso. Un long frisson se niche jusqu’au bas de ses reins. Galen le contredit avec une effronterie qui l’excite jusqu’au point de non-retour. Il se sent durcir de plus belle, en lisant entre les lignes de cette phrase. Il parle d’eux. Il parle de ce moment précis. Il parle de leur baiser passionné, impulsif et exigeant. Il parle de la grosseur dans son pantalon. Et plus il y pense, plus il la sent prendre une ampleur chaotique. Le corps d’Orson Krennic n’est qu’une terre brûlée par sa faute. C’est toujours sa faute. Celle d’Erso. Toujours. Il doit mettre un terme à ce jeu sordide, maintenant. « Vraiment… » souffle-t-il, sans vraiment croire à la propre contradiction qu’il lui apporte. Orson reste absent quelques secondes, afin de se faire passer la douloureuse envie de le mettre au défi de lui faire une démonstration pratique de ce qu’il affirme avec tant de convictions. Comme il en brûle d’envie. Galen enchaîne ses insinuations, tout en le forçant par la proximité de leurs visages à contempler le feu qui brûle dans les prunelles sombres du scientifique. « Toi et moi, nous sommes plus que des amis. Nous sommes plus que des collègues de travail… » Krennic hausse les sourcils. Il entrouvre ses lèvres, hébété. Il s’apprête à lui opposer une remarque cynique et cinglante, mais s’en abstient brutalement. Le front moite et chaud de Galen se pose minutieusement contre le sien, afin de créer encore plus de contact entre eux. Un contact auquel Orson Krennic peine à réellement se soustraire. Un contact qu’il désire depuis bien trop d’années pour être capable de le rejeter d’un mouvement de ses paumes, bien qu’il soit sur le point de le faire. Ses mains sont positionnées contre le torse du scientifique, plaquées entre la fine barrière de tissu de sa chemise, maintenant qu’il a déboutonné la veste de son uniforme, et son épiderme qui chauffe sous la pulpe de ses doigts. Orson soupire d’agacement, avant de claquer sa langue contre son palet, pour illustrer sa désapprobation. « Encore cette éternelle rengaine, Erso ? Tu n’as pas d’autre argument à m’opposer ? » Erso… Par le passé, Orson a adoré utiliser son nom de famille, en lieu et place de son délicat et singulier prénom. Erso. Un vestige d’une jeunesse frustrée, une passion inassouvie. « Nous sommes avant toute chose des collègues de travail, que tu veuilles l’entendre ou non, ce n’est pas mon problème… » ment-il en conservant un regard fuyant, il est incapable de soutenir le marron chocolat de ses yeux alors qu’il lui balance ces absurdités au visage. Bien sûr qu’il s’en soucie, plus que de raison, d’ailleurs. Orson affirme le contraire. Orson prétend le contraire. Orson refuse de laisser la moindre faille à Galen pour mieux le détruire, pour mieux le manipuler. La vérité, c’est que Galen lui manque atrocement depuis sa fuite à Coruscant. Son ami, Galen. Son meilleur ami. Galen lui manque. Le sourire de Galen lui manque. Le rire de Galen lui manque. « Je suis ton supérieur, Galen. Ton supérieur hiérarchique. » s’énerve-t-il doucement, mais sûrement ? Ça y est. Krennic lui joue le coup de la hiérarchie, de l’autorité, du bon père de famille. Krennic tente de se soustraire à la furie de ses propres désirs, en lui opposant une réalité bien tangible, un lien de subordination que ni l’un ni l’autre ne peut oublier. Ne peut se soustraire. Galen ne peut nier ce fait incontestable. Galen lui doit un respect particulier. Orson est son supérieur. Orson a tous les droits. « Tu en as envie, je le sais… » renchérit Galen Erso, devant l’air atterré d’Orson Krennic. Il cligne des yeux plusieurs fois, en comprenant la nature de son sous-entendu. C’est… non. Impossible. Il ne peut pas… Il doit l’en empêcher. Krennic sent son sang ne faire qu’un tour dans ses veines. Il s’affole. Tous ses sens sont en éveil. Tous ses mécanismes de défense sont de sortie. « Je t’en prie, ne fais pas ça. » grimace-t-il, alors que les mains de Galen se glissent lentement le long de son ventre, pour se positionner à bonne distance de son entrejambe que son érection symbolique déforme sous les plis de son uniforme. « … autant que j’en ai envie. » Galen reprend et Krennic défaille. « C’est un rêve, ce n’est pas réel. » grommèle-t-il, plus pour lui-même qu’à l’intention de Galen. Il refuse d’y croire, alors il s’efforce de se détacher de l’événement. Il essaie d’en être un lointain spectateur, et pas l’acteur principal. « Tu n’es pas vraiment en train de faire… ce que tu t’apprêtes à faire… » Non, c’est un fantasme. Orson rêve, ou hallucine leur soirée depuis le début, tout simplement. Krennic déglutit difficilement, devinant de manière de plus en plus limpide ce qui s’apprête à se passer entre eux. Galen… Galen veut le mettre réellement à nu. Pas que métaphoriquement.
Son cauchemar se poursuit, alors que les doigts de Galen se glissent sous le pantalon d’uniforme noir comme le charbon qu’il vient de défaire, avec une facilité remarquable. Orson se sent brutalement saisi par de violents vertiges et des nausées plus prononcées. Il s’appuie alors sur ses coudes, afin de se libérer du poids du corps de Galen à califourchon sur le sien. Il doit l’empêcher de… « Je t’en prie, si tu… » supplie-t-il, peinant à soutenir son regard, encore une fois. Sa voix se brise au beau milieu. « Si tu le fais, je ne pourrais pas m’arrêter… » poursuit-il en trouvant le courage d’aller au bout de son avertissement. « Si tu le fais, on ne pourra jamais plus revenir en arrière… » Son ton est menaçant, très clairvoyant. Orson veut lui faire ouvrir les yeux avant de se montrer vulnérable. Pour la première fois. C’est ça qui l’effraie. Se montrer vulnérable au moment fatidique de la jouissance. Il refuse d’être faible, et de paraître médiocre aux yeux de Galen Erso. « Réfléchis… » Krennic se fait insistant, pour que Galen comprenne bien dans quoi exactement il décide de s’embarquer, en faisant fi de l’autorité d’Orson Krennic. Ce qu’il sent, au niveau de son bas-ventre, supplante tout le reste. Galen a glissé sa main sous son pantalon et son sous-vêtement, un simple boxer en coton noir. (oui il n’est pas aussi fantaisiste que Ben Mendelsohn avec ses boxers à pois) Il le touche intimement, plus que n’importe qui d’autre. Krennic ne permet pas facilement de telles familiarités. Galen le touche comme il l’a imaginé un nombre incalculable de fois dans ses fantasmes. Krennic se tend. Tous ses muscles, ses nerfs, ses membres sont aux aguets. Cette chaleur agréable, douce et diffuse amplifie déraisonnablement son érection. Orson est à genoux, sur un plan métaphorique. Galen est le seul maître à bord. Galen est aventureux, plus qu’il ne l’a cru capable jusqu’à maintenant. Il déteste cela autant qu’il adore. Il déteste être soumis à ses pulsions, tout en désirant que Galen le pousse encore dans ses derniers retranchements. Qu’il le force à exploser devant lui, contre son gré. Qu’il force toutes ses barrières, mentales et physiques, et qu’il le fasse jouir comme jamais. Comme jamais. Ses baisers dans le creux de sa gorge le font frissonner. Tous ses poils se hérissent, et son membre se contracte furieusement, comme le cœur d’un petit lapin, battant à tout rompre. Pulsant, frétillant entre les doigts de Galen, désormais bien humide. « Laisse-toi faire… » Blanc de peur, mais également rosé d’excitation, ses joues s’empourprent de gêne. Se laisser faire, ce n’est pas vraiment une pratique qu’il cautionne en temps normal, mais il ne dit rien, parce que cela vient de lui. Les paroles de Galen ont vocation à endormir sa méfiance, et cela marche. Emporté par des vagues étouffantes dans le creux de sa nuque, Orson Krennic entend Galen Erso essayer de calmer ses ardeurs. Orson ne résiste plus tellement. A moitié. Le poids du corps de Galen maintient le sien, allongé et dos sur le canapé en cuir. Il y parvient facilement. Les coudes d’Orson Krennic se détachent progressivement pour reposer le long de son corps, tandis que l’arrière de sa tête s’enfonce dans le canapé. Tous ses muscles se relâchent, alors que les doigts du scientifique s’emparent avec fermeté de sa virilité brûlante frémissante. Il sent la pulpe de ses doigts contre sa chair fragile, et son sexe gonfle encore plus à leur contact. Orson est suppliant. « Ne joue pas. » parvient-il à dire entre deux halètements. « Ne joue pas avec moi. » souffle Krennic, partagé entre envie d’être caressé avec plus de force, et que cette scène s’arrête brutalement. Qu’ils n’en parlent jamais plus. Qu’ils fassent comme s’ils n’ont jamais été à deux doigts de coucher ensemble. Qu’ils en restent à cette vieille amitié. « Promets-moi que tu ne joues pas… » Le cœur battant à tout rompre, comme un petit animal, Orson Krennic met en relief une part de ses faiblesses intérieures. L’impérial expose ce qui l’effraie plus que de jouir devant Galen Erso. Son cœur. Il dépose son cœur à ses pieds, comme des armes. Krennic rit doucement. Chaudement, mais surtout nerveusement. Il rit pour oublier la détresse émotionnelle qui est la sienne. Il tourne son visage à droite, puis à gauche, accommodé par l’odeur du cuir neuf qui se dégage du canapé. Il inspire une profonde bouffée d’air, en essayant de calmer cette manie d’élever sa poitrine le plus lointain possible. Son souffle se coupe brutalement, pour calmer la frénésie de ses palpitations cardiaques. Il n’a jamais été à ce point démuni, faible devant qui que ce soit. Enfin calme, moins agité, il reprend sa phrase exactement là où il l’a laissée. Il reprend en faisant face à Galen. Avec quelques centimètres qui séparent leurs visages. Il reprend d’une voix forte, dénuée de tremblements, pleine d’assurance, mais aussi de menace. « … avec mes sentiments. » verbalise-t-il le plus difficilement du monde, mais avec succès, en plantant ses yeux dans les siens. Il le fixe avec intensité, sans jamais ciller. Sans jamais faiblir. Il exprime là toutes ses inquiétudes. Il ne le dit pas, il n’osera jamais le dire. Lui dire qu’il l’aime. Non, il en est hors de question. Au lieu de cela, il le lui fait comprendre de manière implicite, tout en le dévisageant avec une troublante sincérité dans le regard. Ses beaux yeux bleu océan se voilent d’une humidité particulière, qui s’avère assez déstabilisante. Il l’aime, oui. C’est bien de ses sentiments qu’il est question. Si Galen poursuit maintenant, si Galen insiste pour aller plus loin, Galen devra les prendre minutieusement en compte. Qu’il ne s’amuse à pas à lui briser le cœur. Jamais, Orson ne s’est livré ainsi. Il ne tient pas à regretter d’avoir laissé la porte ouverte à son plus vieil ami, son plus ancien amour. Galen Erso. (mais si tu vas le regretter, fuis, il est indigne, il va te trahir)
|
| | |
▿ Ton univers : Rogue One : A Star Wars Story
▿ Date de naissance : 16/02/1976
▿ Age : 48
▿ Métier : Producteur de cinéma
▿ Quartier : Baker Street Avenue
▿ Côté cœur :
“You realize that he’s never going to stop looking for you, Galen. You’re in his blood, crystal research or no. He’s never going to let go of you entirely.”
▿ Dons/capacités/pouvoirs : Aucun pouvoir.
▿ Pseudo : Oly
▿ Avatar : Mads Mikklesen
▿ Copyright : Triumphandloss
▿ Disponibilités rp : Disponible
▿ Autre(s) compte(s) : Hannibal & Co
▿ Messages : 352
▿ Points : 609
▿ Date d'inscription : 29/03/2022
▿ Notes :
|
Mer 22 Fév - 16:09 |
| ― seven deadly sins about you ―
Galen reste hermétique à tous les arguments d’Orson, non seulement parce qu’il a bien l’intention d’aller au bout de son initiative, mais également… parce qu’il se découvre une envie si brûlante qu’il ne saurait aller à l’encontre du feu qui le consume. Il ne s’arrêtera pas, il ne l’écoutera pas… Il n’argumentera même pas tant il est convaincu qu’Orson lui-même à conscience de lui mentir… Et surtout de se mentir à lui-même. Ils ne sont pas des collègues avant toute chose. Non, avant toute chose, ils sont bien davantage, ils sont ce qu’une rencontre déterminante sur Brentaal, à l’époque où ils ne savaient pas mettre de nom sur leurs sentiments, a fait d’eux. Ils sont deux aimants qui se sont repoussés et attirés toute leur vie sans jamais dépasser ce point crucial qui avait pourtant habité leurs désirs les plus inavouables à tous les deux. Le lien qui les unit, qu’il s’agisse de haine, de rancœur, d’amitié, de passion ou d’amour, est quelque chose d’autrement plus fort que ce qui pourrait suffire à définir une relation purement professionnelle entre deux collègues de travail. Les circonstances sont honteusement manipulatoires, mais les faits, eux, ne viennent qu’exacerber une réalité de très longue date. Galen, aventureux, persévère donc et joue le tout pour le tout. Que lui reste-t-il à perdre, après tout ? L’estime d’Orson, peut-être, qu’il a si difficilement regagnée… Mais de cela, il devrait se moquer, n’est-ce pas ? Ce n’est pourtant pas le cas.
Galen se permet de demeurer indifférent aux suppliques d’Orson… Il ne se le permettrait probablement pas s’il n’était pas en mesure de sentir sous ses doigts l’ampleur de l’excitation de celui qui prétend encore ne pas vouloir donner à leur échange un caractère plus charnel… Galen est tout sauf indifférent aux sensations que lui inspire le contact de ses doigts contre son membre dur comme le marbre. Lui-même se sent de plus en plus à l’étroit dans son propre pantalon. Cette situation l’excite dans des proportions dangereuses, qui lui font partiellement oublier que tout ceci n’est supposé être que le fruit d’un habile stratagème. Galen veut coucher avec Orson parce qu’uil en a envie autant que parce qu’il y voit l’un des meilleurs moyens possibles afin d’endormir sa méfiance une bonne fois pour toutes. Une part de lui a tout de même envie de s’arrêter au moment d’entendre Orson le supplier presque de ne pas lui faire ça. Il a conscience d’aller trop loin, il a conscience que c’est bel et bien la dernière occasion qu’il aura de rebrousser chemin. Car non, ce n’est pas un rêve, une sorte de fantasme étrange et nébuleux. C’est bel et bien la réalité. Une réalité qu’ils vivent à deux. Une réalité aux dimensions inattendues et qui ont beaucoup trop tendance à le dépasser. Il hésite, mais il cède finalement, parce qu’il veut vivre ce moment jusqu’au bout… Parce qu’il ressent qu’Orson en a tout autant envie que lui. Parce que la frontière entre ses sentiments et ses plans de vengeance se fait si poreuse qu’il ne sait plus lui-même où se situer réellement. Alors il poursuit le cours de ses caresses sans s’interrompre, il ira jusqu’au bout, c’est décidé… Peu importe ce qu’il adviendra ensuite. Si tu le fais, je ne pourrais pas m’arrêter… Si tu le fais, on ne pourra jamais plus revenir en arrière… Cet avertissement n’est que trop réel. Et Galen ne le sait que trop bien. Cela lui fait autant peur qu’à Orson, mais il parvient à le dissimuler. Orson ne pourra pas s’arrêter. Galen non plus. Ils atteindront une sorte de point de non-retour. Leur relation prendra alors une dimension qu’ils ne sauront contrôler. La machine sera en marche. Et elle sera inarrêtable.
Ses caresses n’ont rien d’expertes, elles n’en sont pas moins sensuelles et aventureuses. Le besoin qu’il éprouve de lui faire éprouvant le plaisir le plus puissant qui puisse être est d’une évidence certaine… Il le veut. Il le veut terriblement. Il le veut d’une manière qui échappe à toute raison… A ses propres raisonnements. Les va-et-vient de ses doigts contre son sexe sont lents, lascifs, il les interrompt quelques secondes au moment d’entendre ces mots soufflés à la manière d’un avertissement. Ne joue pas avec moi. Qu’il le veuille ou non, et peu importe les raisons qu’il saura invoquer plus tard pour justifier ses actes, c’est bel et bien ce qu’il est en train de faire. Il culpabilise à cette pensée, certes, mais il ne fait pas marche arrière pour autant. Surtout, il n’a aucune envie de faire marche arrière, et la chose est des plus évidentes. Elle se découvre dans le moindre de ses gestes et dans le regard brûlant et voilé de désir qu’il pose sur l’homme qui captive entièrement son attention. Promets-moi que tu ne joues pas. Galen n’est pas en mesure de faire une telle promesse sans mentir. Et il sent, pourtant, qu’il est important qu’il la fasse. Sans cela, Orson refusera de s’abandonner complètement. Sans cela… Sans cela, ce moment touchera à sa fin, et tous les deux feront probablement comme si rien ne s’était passé. Galen ne le veut pas… Il ne le veut surtout pas. Sous aucun prétexte. Il ne peut plus faire marche arrière, même si la vulnérabilité qu’Orson affiche en cet instant le touche en plein cœur au point même de lui faire peur. Diablement peur, même. Orson dépose son cœur à ses pieds. Galen n’a plus la moindre envie de le piétiner… Et pourtant, c’est bel et bien ce qu’il s’apprête à faire. Quand Galen lui répond, c’est en le regardant dans le blanc des yeux, et avec le sérieux le plus total. … avec mes sentiments. Ces mots-là le bouleversent et emballent son cœur à un point terrible.
« Je te le promets. » Et il ment. Il ment en ne voulant pas lui mentir. Il ment pourtant. « Je ne joue pas. » Il joue avec lui. Il joue avec ses sentiments. Comme pour sceller cette promesse, Galen pose ses lèvres sur les siennes et les embrasse longuement. Avec une lenteur calculée. Une irrépressible langueur amoureuse, qui ne dit pas son nom. « Je te ferai tout ce que tu désireras », assure-t-il en reprenant le cours de ses caresses interrompues. « Tu n’as qu’à me le demander. »
|
| | |
▿ Ton univers : Rogue One: A Star Wars Story
▿ Date de naissance : 14/04/1981
▿ Age : 43
▿ Métier : Ex-romancier de génie, auteur de best-sellers et désormais ingénieur en armement à Mordor Industries depuis fin 2022 • Critique littéraire à ses heures perdues • Expert en science-fiction
▿ Quartier : Baker Street Avenue, dans un appartement en colocation avec son fiancé, Galen Erso.
▿ Côté cœur :
― Beings had been known to hide on Coruscant for a lifetime, but Galen wouldn’t be one of them. He wouldn’t be able to stay away from his research. He would have a change of heart. He would turn himself in. He would reach out… The anger and despair he had felt in the air-speeder returned and settled on him like a great weight. “Galen,” he said, as if orphaned. Then: “Galen!” shouting it to the busy sky. (Orson Krennic about Galen Erso – CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
—⥼ ※ ⥽—
•••
« It’s just so hard not to think of you...
think of where you are.
My Stardust, my Death Star. »
▿ Dons/capacités/pouvoirs :
▿ L’Étoile de la Mort
▿ Blaster lourd DT-29 amélioré (macroscope)
▿ Astromécano C2-B5
▿ Expertise tactique et stratégique
▿ Connaissances approfondies en armement
▿ Pseudo : Spicy Pumpkin
▿ Avatar : Ben Mendelsohn
▿ Copyright : Gifs • spicy pumpkin (crackships), jynnics (crackships, 30, 31, 32, 33, 34), beautiful loser (1), paxdemon (2), im-solo, (3, 4), youhavemysaber (5), starwarsblr (6, 8), mendo-r (7, 19), laserbrains (9, 10, 11), ladymacdeath (12), benmendo (7, 10, 13, 14, 15, 16, 17, 20, 25), tarmairons (18, 19), girl-in-the-suit (22, 23, 24), abnurtharnn (26, 28), ignisgayentia (29) ; Avatar • spicy pumpkin ; Moodboards • spicy pumpkin (crackship moodboard), kylo-ren-has-an-8pack & d. ♡
▿ Disponibilités rp : — 35 / ∞ —
▿ Autre(s) compte(s) : Orion Black ◊ Nolan Sorrento ◊ Sheev Palpatine ◊ Thalassa Tarkin ◊ Celia St. James ◊ Sauron ◊ Perséphone
▿ Messages : 380
▿ Points : 986
▿ Date d'inscription : 05/03/2022
▿ Notes : ▵
LAME IV DU TAROT ○ L'EMPEREUR
—⥼ ※ ⥽—
AUTORITÉ ╳ ACTION ╳ POUVOIR ╳ DIRECTION ╳ VOLONTÉ ╳ PERSÉVÉRANCE ╳ ENTÊTEMENT ╳ PUISSANCE ╳ TYRANNIE
—⥼ ※ ⥽—
« We were on the verge of greatness. »
-(O)rson (C)allan (K)rennic-
« I don't have to sell my soul. He's already in me. I wanna be adored. I don't need to sell my soul. He's already in me. I wanna be adored. You adore me. I wanna be adored. I gotta be adored. » ( i wanna be adored ϟ the stone roses )
« I used to roll the dice. Feel the fear in my enemy's eyes. Listen as the crowd would sing: now the old king is dead ! Long live the king ! One minute I held the key. Next the walls were closed on me and I discovered that my castles stand upon pillars of salt and pillars of sand.
People couldn't believe what I'd become. Revolutionaries wait for my head on a silver plate. Just a puppet on a lonely string. Who would ever want to be king.
┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉
I used to rule the world.
┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉
Seas would rise when I gave the word. Now in the morning I sleep alone. Sweep the streets I used to own. For some reason I can't explain, once you'd gone there was never, never an honest word.
┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉
That was when I ruled the world. » ( viva la vida ϟ coldplay )
— ◊ ◊ ◊ ◊ ◊ —
•••
it's his project.
it's his life.
it's his everything.
it's the death star.
•••
in the end, our secrets destroyed us.
— ◊ ◊ ◊ ◊ ◊ —
FICHE ▴ LIENS ▴ ARCHIVAGE
﹣﹣﹣
﹣﹣﹣
DUO ▹
▴ WILHUFF T. ✰ (MAJ ✎ ??.??)
▴ WILHUFF T. (NOËL) ✰ (MAJ ✎ 22.03)
▴ WILHUFF T. (P-3) ✰ (MAJ ✎ 10.01)
▴ WILHUFF T. (P-4) ✰ (MAJ ✎ 22.03)
▴ WEDGE A. (FB) ✰ (MAJ ✎ ??.??)
▴ WEDGE A. (AU) ✰ (MAJ ✎ 05.04)
▴ SHARA B. (AU) ✰ (MAJ ✎ 27.11)
▴ LYRA E. (AU) ✰ (MAJ ✎ ??.??)
GROUPE ▹
▴ TEAM STAR WARS (INTRIGUE) ✰ (MAJ ✎ ??.??)
↠ ordre de passage : aléatoire
GANNIC ▹
(Galen Erso x Orson Krennic)
GANNIC ▹ AU
(Galen Erso x Orson Krennic)
uc
TARKRENNIC ▹ AU
(Wilhuff Tarkin x Orson Krennic)
▴ WILHUFF T. (1 - AU) -0 BBY ❘ Krennic survit à Scarif ⋄ Retrouvailles explosives ✰ (MAJ ✎ 23.02)
▴ WILHUFF T. (2 - AU) -10 BBY ❘ Krennic a une liaison cachée avec le fils de Tarkin ⋄ Réalité dans laquelle Garoche est en vie ✰ (MAJ ✎ 09.10)
▴ WILHUFF T. (3 - AU) -31 BBY ❘ Jeunesse de Krennic à Brentaal ⋄ Tarkin est enseignant ⋄ Relation professeur-élève ✰ (MAJ ✎ 23.02)
▴ WILHUFF T. (4 - AU) -13 BBY ❘ Galen Erso est mort ⋄ Tarkin est amoureux de Krennic ⋄ Obsessions ✰ (MAJ ✎ ??.??)
▴ WILHUFF T. (5 - AU) 4 ABY ❘ Post-Bataille d'Endor ⋄ Tarkin et Krennic ont survécu à Scarif & Yavin ⋄ Incarcération ⋄ Passion inavouée ✰ (MAJ ✎ 23.02)
▴ WILHUFF T. (6 - AU) 4 ABY ❘ Post-Bataille d'Endor ⋄ Krennic a trahi l'Empire et est un agent important de la NR ⋄ Tarkin est arrêté ⋄ Krennic et Tarkin sont des ex-amants ⋄ Interrogatoire ✰ (MAJ ✎ 28.03)
▴ WILHUFF T. (7 - AU) 2022 ❘ Sur l'île ⋄ Krennic et Tarkin sont en couple ⋄ Leurs souvenirs sont revenus ✰ (MAJ ✎ ??.??)
▴ WILHUFF T. (8 - AU) 2022 ❘ AU!Moderne ⋄ Krennic et Tarkin sont associés de leur start-up ⋄ Passion refoulée ⋄ Galen a rompu avec Krennic ⋄ Voyage dans les îles ✰ (MAJ ✎ 17.03)
▴ WILHUFF T. (9 - AU) 4 ABY ❘ Suite AU!Prison ⋄ Douches ⋄ Incarcération ✰ (MAJ ✎ 02.02)
▴ WILHUFF T. (10 - AU) -18 BBY ❘ Babysitting qui tourne mal ⋄ Krennic surveille le fils insupportable de Tarkin ✰ (MAJ ✎ 27.03)
▴ WILHUFF T. ✰ (MAJ ✎ 27.03)
|
Mer 15 Mar - 2:33 |
| ― seven deadly sins about you ― « I am the voice inside your head. I am the lover in your bed. I am the sex that you provide. I am the hate you try to hide. I take you where you want to go. I give you all you need to know. I drag you down, I use you up. Mr. Self Destruct. I speak religion's message clear. I am denial guilt and fear. I am the prayers of the naïve. I am the lie that you believe. You let me do this to you. I am the needle in your vein. I am the high you can't sustain. I am the pusher. I'm a whore. I am the need you have for more. I am the bullet in the gun. I am the truth from which you run. I am the silencing machine. I am the end of all your dreams. » ( MR. SELF DESTRUCT ❖ NIN )
Galen lui ment, est-ce bien étonnant ? Orson Krennic n’en a pour l’instant pas conscience, mais Galen Erso ment comme un putain d’arracheur de dents. Une part de lui, très rationnelle, lui chuchote à l’oreille de ne pas croire un traître mot du scientifique. L’autre part, qui se plie à ses plus bas instincts, a envie de prendre ces mots comme la promesse d’un jour nouveau. D’une nouvelle configuration de leur relation. D’une vie à deux, dans le secret de l’Empire. Galen Erso sera son polichinelle dans le tiroir. Personne ne le saura. Personne ne doit le savoir. Il envisage sérieusement que cela puisse être possible et même confortable. Il envisage sérieusement l’idée d’une liaison entre eux… Durant plusieurs secondes, avant d’être brutalement rattrapé par la réalité de la chose. « J'ai dit non. » argue-t-il. Non, c’est une mauvaise idée. Comment peut-il se laisser distraire de la sorte ? Les caresses du scientifique sont exquises, contre son entrejambe encore dissimulée par le tissu noir de son pantalon d’uniforme réglementaire. Ces va et viens le mettent au supplice et lui font perdre la tête, mais Orson ne doit pas perdre la raison. Il ne doit pas oublier le véritable but de son existence. « Le projet… » grimace Krennic. « C’est tout ce qui m’importe. » ment-il. Lui aussi, ment. Il veut plus, bien sûr qu’il veut plus. Inconsciemment, ses hanches se sont mises à onduler contre la paume fragile et chaude de Galen Erso, à la recherche d’une friction franche. « C’est un jeu, quoique tu en dises, c’est un jeu sordide. » affirme le directeur. « Tu travailles pour moi. » Il se cache derrière… la fonction. Il dissimule ses véritables désirs sous l’argument terrible de la hiérarchie. « Je ne veux pas que tu perdes le cap. » C’est plutôt lui, qui s’apprête à le perdre. Krennic résiste, jusqu’au moment de sentir les lèvres parfaites de Galen venir épouser les siennes, demandeuses et tremblantes. Orson reste bloqué, il est pétrifié. Il ne bouge pas et le laisse prendre momentanément les commandes. En état de choc, Krennic ne cesse de se torturer l’esprit. A-t-il abusé de l’alcool ? Est-ce que ses « amis » l’ont drogué à son insu, un peu plus tôt ? Krennic est stoïque, devant ce baiser. Il laisse Galen l’embrasser et jouer avec ses lèvres, tout en discrètement, entrouvrant la bouche pour lui permettre d’y engouffrer sa langue. Orson ne le dit pas, mais il lui laisse implicitement le champ libre. Il ouvre sa bouche pour l’inviter à entrer. Il l’invite à venir caresser sa langue, à l’étreindre, à partager leurs salives, et savourer ensemble le goût de l’alcool. Il l’embrasse alors, répond à cette langueur amoureuse silencieuse. Timidement, à peine un mouvement. Sa lèvre inférieure remonte, puis redescend contre celle de Galen. Il lui répond avec une fragilité déconcertante. Lorsqu’Orson sort de sa transe, c’est pour sentir ses lèvres meurtries trembler de plus belle, au moment pour eux d’éloigner leurs bouches. « Putain. » jure-t-il, lorsqu’Erso se retire pour venir lui chuchoter quelques invitations suaves et décadentes. « Tu ne m’écoutes pas ? » grogne Krennic, le souffle coupé et le pouls accéléré. « Pourquoi tu ne veux pas m’écouter ? Je ne veux pas. Je n’en ai pas envie. Je ne veux pas de toi ! » Il s’emporte en se levant d’un bond. « Tu fais fausse-route… sur mes intentions. » Mensonges. « Je n’ai pas envie de toi, Galen ! » crache-t-il, agité, en arrachant les liens qui retiennent sa cape impériale dans son dos pour la jeter dans un coin du canapé, en boule. « Fous-moi la paix ! » hurle-t-il, le sang affluant dans ses veines, jusqu’à la partie la plus sensible de son anatomie. Il se sent brûlant, dur et terriblement coupable. Il en a envie, mais… Il le déteste tellement, à cet instant. Il se sent piégé. « Tu m’agaces profondément, voilà ce que je ressens pour toi, Galen. » Et la seconde d’après, il agrippe le col de la chemise d’uniforme du scientifique pour l’attirer à lui autorité, liant ses lèvres pour la seconde fois aux siennes. Son baiser est passionné, affamé et furieux. Orson est plein d’émotions violentes et contrastées, actuellement, et celles-ci se manifestent dans ses actes, dans ses caresses. Avec empressement, il déboucle sa propre ceinture, baisse sa braguette et son pantalon. « Tout ce que je veux, hein ? » répète-t-il, essoufflé, en interrompant leurs échanges le temps de récupérer un peu de souffle. « Continue alors… Avec ta langue. Prends-moi en bouche. Je veux que tu me fasses du bien et après… et après… Je veux te prendre sur ce canapé, compris ? » Il déglutit, peinant à réaliser ce qu’il vient de lui ordonner, en tant que son supérieur hiérarchique. Il le repousse ensuite, et se rassoit sur le canapé. « Je te préviens… Je n’arrêterais pas. » prévient-il, en jetant sur lui un regard abyssal, fait de désir trop longtemps réprimé. Même dans l’intimité, Krennic refuse de renoncer à ses droits et privilèges. Il mène la danse, il commande du début à la fin. « C’est mon dernier avertissement. Si tu te mets à genoux, maintenant… On ne reviendra pas en arrière, tu devras aller jusqu’au bout pour me satisfaire. Je te préviens une dernière fois, Galen. Je ne plaisante pas. Je ne joue pas. Je te prendrais de force, s’il le faut. Tu l’auras mérité. » Il fait la moue, en espérant secrètement que ses menaces dissuaderont le scientifique de tenter quoi que ce soit. Krennic se fait menaçant, dangereux. Il décide de tenter une feinte. Si Galen revient sur ses dires, c’est qu’il n’est pas près, et qu’il vaut mieux qu’ils ne fassent rien. Les choses redeviendront normales entre eux et ils tairont cet incident. Si Galen décide d’aller jusqu’au bout… Krennic devra se plier à ses consignes. Aller jusqu’au bout, même s’il ne cesse de trouver un million de raisons de lui refuser ce degré d’intimité. C’est une erreur, il en est persuadé, mais… Il le désire si fortement, beaucoup trop fortement pour ne pas… tenter un dernier stratagème. Le destin décidera pour lui. Il compte mettre les nerfs et la conscience de Galen à dure épreuve, pour se trouver facilement une échappatoire, tout bonnement parce qu’il ne peut, de lui-même, repousser les avances de Galen. Il n’y arrive pas. Il a envie de lui céder. Il espère alors que l’effort viendra de Galen Erso. Il prie même pour que Galen Erso rebrousse chemin, maintenant, avant… avant qu’il ne soit trop tard.
|
| | |
▿ Ton univers : Rogue One : A Star Wars Story
▿ Date de naissance : 16/02/1976
▿ Age : 48
▿ Métier : Producteur de cinéma
▿ Quartier : Baker Street Avenue
▿ Côté cœur :
“You realize that he’s never going to stop looking for you, Galen. You’re in his blood, crystal research or no. He’s never going to let go of you entirely.”
▿ Dons/capacités/pouvoirs : Aucun pouvoir.
▿ Pseudo : Oly
▿ Avatar : Mads Mikklesen
▿ Copyright : Triumphandloss
▿ Disponibilités rp : Disponible
▿ Autre(s) compte(s) : Hannibal & Co
▿ Messages : 352
▿ Points : 609
▿ Date d'inscription : 29/03/2022
▿ Notes :
|
Mer 26 Avr - 15:31 |
| ― seven deadly sins about you ―
Si Galen ment obstinément depuis plusieurs longues minutes déjà, il devine aisément que, dans l’intimité de cette pièce qui l’encourage à braver tous les interdits, il n’est pas le seul à mentir. Orson Krennic est coupable de la même malhonnêteté, tandis qu’il affirme n’être intéressé que par le projet, le projet et rien d’autre. Ses paroles portent une intention spécifique, c’est vrai, mais son corps, lui, lui renvoie un message bien différent, et ô combien contradictoire. Orson le veut… Il le ressent à la manière dont ses hanches ondulent sous ses doigts, à la façon dont, presque malgré lui, il part en quête de plus de contact, de plus de friction… Orson insiste, leurs relations doivent se cantonner au travail, mais il est ridicule de le penser. Quelle que soit la manière dont ils choisiraient de définir leur relation, « collègue » est un terme qui ne conviendra absolument jamais. Ils ne sont pas des collègues… Ils sont de très vieux amis. Peut-être des ennemis. Ils ne sont pas des collègues. Ils n’en seront jamais. Travailler ensemble ne signifie pas que leur relation n’ait pas revêtu un caractère bien plus intime et ce dès le départ, au-delà des manigances de Galen et de sa volonté farouche de rendre à Krennic la monnaie de sa pièce.
Alors Galen ne s’arrête pas. Il pose ses lèvres sur celles d’Orson, le cœur battant, des lèvres au goût parfumé d’alcool et de langueur… Et Orson répond à ce baiser, d’abord lentement, presque timidement, puis plus franchement. Ce baiser est une sorte de consécration qui ne s’avoue pas, celle de sentiments refoulés depuis si longtemps qu’ils ont tous les deux une certaine maladresse à les exprimer. Et pourtant… Pourtant, ces sentiments sont bel et bien sincère, autant qu’inaltérables. Putain. C’est le mot, oui. Et non, Galen ne l’écoute pas. Il l’écoute d’autant moins qu’il est entièrement convaincu du fait qu’Orson le désire tout autant que lui… Leurs cœurs s’emballent à l’unisson, très vite, trop vite. Ce baiser dit tout, en contradiction totale avec les propos qu’Orson s’efforce de tenir… Il veut de lui… Ils veulent l’un de l’autre… et ce bien plus qu’il n’est raisonnable de le confesser. Déjà, un piège sordide se referme tout autour d’eux… Mais les baisers d’Orson sont si délicieux… Galen ne sait rien regretter de leurs échanges… ni de ses manœuvres. Pas tant qu’il lui est de sentir la chaleur du corps d’Orson si près du sien, aiguisant des envies qu’il faudrait taire.
Tu m’agaces profondément, voilà ce que je ressens pour toi, Galen. Les mots sont forts, presque injurieux, mais une fois encore, ce que les mots disent se dissout dans ce que le corps exprime, et cette fois, c’est Orson qui initie leur nouveau baiser, en attirant son visage contre le sien, en l’embrassant si passionnément, si furieusement que Galen en a le souffle coupé. Il sent son cœur s’emballer de plus belle au moment de le voir déboucler sa ceinture, baisser sa braguette et son pantalon, exposant sa virilité, que Galen contemple avec une excitation neuve, encore accentuée par les paroles si crues, si impatientes, que son nouvel amant lui adresse. Le prendre en bouche, se laisser prendre sur le canapé. C’était le but, évidemment, satisfaire les pulsions charnelles d’Orson pour endormir sa confiance… mais ces pulsions sont aussi les siennes, et alors qu’il se sent brûler de l’intérieur, Galen Erso songe qu’il n’a probablement jamais désiré personne comme il désire Orson Krennic.
Le ton de Krennic est autoritaire, il veut reprendre l’ascendant sur une situation qui l’a largement dépassé. Si tu te mets à genoux, maintenant… On ne reviendra pas en arrière, tu devras aller jusqu’au bout pour me satisfaire. Je te préviens une dernière fois, Galen. Je ne plaisante pas. Je ne joue pas. Je te prendrais de force, s’il le faut. Tu l’auras mérité. Loin d’être inquiété ou intimidé, Galen réalise combien ces paroles l’excitent. Il n’a rein l’intention de lui refuser, non… il veut tout de lui. C’est un dernier avertissement… Il est encore temps de faire marche arrière. Mais Galen Erso n’en a pas la moindre envie. Galen Erso ne veut qu’une chose, et c’est écouter cette forme d’instinct primal qui le pousse dans des retranchements obscènes qu’il avait pensé hors de sa portée. Galen Erso le veut de toute son âme… Plus qu’il ne le soupçonnait lui-même.
« Je ne ferai pas machine arrière. »
C’est tout ce qu’il répond avant de répondre à toutes les appréhensions… en même temps qu’à tous les désirs d’Orson. Oui, il se met à genou face à lui, les genoux rencontrant le tapis, installé entre les jambes d’Orson, qu’il masse lentement, de la pulpe de ses doigts, avant de remonter jusqu’à ses testicules et sa verge turgescente. Il l’excite de ses doigts inexperts mais appliqués néanmoins, tout d’abord, avant de l’humidifier de sa langue et de ses lèvres. Ce n’est qu’après plusieurs minutes d’un supplice calculé qu’il la prend finalement en bouche.
|
| | | | | | | | (abandonné) (( seven deadly sins about you )) ✧ – flashback - part i. (( nsfw )) | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |