(Abandonné) (( fool me once, screw you, fool me twice, shame on me )) ✧ – grand moff tarkin – (( nsfw ))
Orson C. Krennic
▿ Ton univers : Rogue One: A Star Wars Story
▿ Date de naissance : 14/04/1981
▿ Age : 43
▿ Métier : Ex-romancier de génie, auteur de best-sellers et désormais ingénieur en armement à Mordor Industries depuis fin 2022 • Critique littéraire à ses heures perdues • Expert en science-fiction
▿ Quartier : Baker Street Avenue, dans un appartement en colocation avec son fiancé, Galen Erso.
▿ Côté cœur :
― Krennic laughed to ease the mood. “You know what I find interesting – or maybe ironic is the word. It’s that each of us wants what’s best for you. In a way, we’re competing to make you happy, as old-fashioned as that sounds. And each of us has a different idea about what you should be doing. (…) and I maintain that you’re meant for bigger things, and will continue to do whatever I can to bring opportunities to your attention.” Galen smiled thinly. “Don’t think I don’t appreciate it.”
(CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
― “We have to put some meat back on those bones of yours,” he said as he crossed the cabin to Galen, “but I think I could get used to the beard.” (Orson Krennic to Galen Erso – CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
― Was Galen to become the prize in a contest between them? Well, hadn’t he always been that? (Orson Krennic about Galen Erso and his rivalry to Lyra Erso – CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
••• ❝ i'll never stop looking for you. i'll never let you entierly. you’re the only truth in a sea of lies. you're in my blood. now and forever. ❞
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― Beings had been known to hide on Coruscant for a lifetime, but Galen wouldn’t be one of them. He wouldn’t be able to stay away from his research. He would have a change of heart. He would turn himself in. He would reach out… The anger and despair he had felt in the air-speeder returned and settled on him like a great weight. “Galen,” he said, as if orphaned. Then: “Galen!” shouting it to the busy sky. (Orson Krennic about Galen Erso – CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
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••• « It’s just so hard not to think of you...
think of where you are.
My Stardust, my Death Star. »
▿ Dons/capacités/pouvoirs :
▿ L’Étoile de la Mort
▿ Blaster lourd DT-29 amélioré (macroscope)
▿ Astromécano C2-B5
▿ Expertise tactique et stratégique
▿ Connaissances approfondies en armement
▿ Autre(s) compte(s) : Orion Black ◊ Nolan Sorrento ◊ Sheev Palpatine ◊ Thalassa Tarkin ◊ Celia St. James ◊ Sauron ◊ Perséphone
▿ Messages : 380
▿ Points : 986
▿ Date d'inscription : 05/03/2022
▿ Notes :
▵ LAME IVDU TAROT ○ L'EMPEREUR
—⥼ ※ ⥽—
AUTORITÉ ╳ ACTION ╳ POUVOIR ╳ DIRECTION ╳ VOLONTÉ ╳ PERSÉVÉRANCE ╳ ENTÊTEMENT ╳ PUISSANCE ╳ TYRANNIE
—⥼ ※ ⥽— « We were on the verge of greatness. »
-(O)rson (C)allan (K)rennic-
« I don't have to sell my soul. He's already in me. I wanna be adored. I don't need to sell my soul. He's already in me. I wanna be adored. You adore me. I wanna be adored. I gotta be adored. » ( i wanna be adored ϟ the stone roses )
« I used to roll the dice. Feel the fear in my enemy's eyes. Listen as the crowd would sing: now the old king is dead ! Long live the king ! One minute I held the key. Next the walls were closed on me and I discovered that my castles stand upon pillars of salt and pillars of sand.
People couldn't believe what I'd become. Revolutionaries wait for my head on a silver plate. Just a puppet on a lonely string. Who would ever want to be king.
┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ I used to rule the world.
┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉
Seas would rise when I gave the word. Now in the morning I sleep alone. Sweep the streets I used to own. For some reason I can't explain, once you'd gone there was never, never an honest word.
┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ That was when I ruled the world. » ( viva la vida ϟ coldplay )
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•••
it's his project.
it's his life.
it's his everything.
it's the death star.
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▴ WILHUFF T. (1 - AU) -0 BBY ❘ Krennic survit à Scarif ⋄ Retrouvailles explosives ✰ (MAJ ✎ 23.02)
▴ WILHUFF T. (2 - AU) -10 BBY ❘ Krennic a une liaison cachée avec le fils de Tarkin ⋄ Réalité dans laquelle Garoche est en vie ✰ (MAJ ✎ 09.10)
▴ WILHUFF T. (3 - AU) -31 BBY ❘ Jeunesse de Krennic à Brentaal ⋄ Tarkin est enseignant ⋄ Relation professeur-élève ✰ (MAJ ✎ 23.02)
▴ WILHUFF T. (4 - AU) -13 BBY ❘ Galen Erso est mort ⋄ Tarkin est amoureux de Krennic ⋄ Obsessions ✰ (MAJ ✎ ??.??)
▴ WILHUFF T. (5 - AU) 4 ABY ❘ Post-Bataille d'Endor ⋄ Tarkin et Krennic ont survécu à Scarif & Yavin ⋄ Incarcération ⋄ Passion inavouée ✰ (MAJ ✎ 23.02)
▴ WILHUFF T. (6 - AU) 4 ABY ❘ Post-Bataille d'Endor ⋄ Krennic a trahi l'Empire et est un agent important de la NR ⋄ Tarkin est arrêté ⋄ Krennic et Tarkin sont des ex-amants ⋄ Interrogatoire ✰ (MAJ ✎ 28.03)
▴ WILHUFF T. (7 - AU) 2022 ❘ Sur l'île ⋄ Krennic et Tarkin sont en couple ⋄ Leurs souvenirs sont revenus ✰ (MAJ ✎ ??.??)
▴ WILHUFF T. (8 - AU) 2022 ❘ AU!Moderne ⋄ Krennic et Tarkin sont associés de leur start-up ⋄ Passion refoulée ⋄ Galen a rompu avec Krennic ⋄ Voyage dans les îles ✰ (MAJ ✎ 17.03)
▴ WILHUFF T. (9 - AU) 4 ABY ❘ Suite AU!Prison ⋄ Douches ⋄ Incarcération ✰ (MAJ ✎ 02.02)
▴ WILHUFF T. (10 - AU) -18 BBY ❘ Babysitting qui tourne mal ⋄ Krennic surveille le fils insupportable de Tarkin ✰ (MAJ ✎ 27.03)
『 FOOL ME ONCE, S C R E W Y O U. FOOL ME TWICE, S H A M E ON ME. 』
Here comes the darkness, it's eating on my soul. Now that the spark has. Run out of control, this fire is raging. I can't find the door. I just want to die here, but you wanted more. You want me to burn, want me to burn, want me to hurt, and maybe I will finally learn.
Journée éprouvante, passée à corriger des notes techniques, à vérifier des schémas et à se droguer littéralement de caféine. De la caféine apportée généreusement par ses meilleurs assistants. Orson Krennic occupe un poste d’ingénieur en armement, au sein de la prestigieuse entreprise Mordor Industries depuis peu. Un poste obtenu ironiquement par l'intervention miraculeuse de Wilhuff Tarkin. Pourquoi tant de bonté, après tout ? Tarkin se moque de lui, cherche à le contrôler. Il ne le pourra jamais. Orson a prétendu aller dans son sens, mais il se projette sur l’après. L’après sans Tarkin. Lorsqu’il aura trouvé enfin le moyen de se débarrasser de son encombrant rival. Faire mine d’être un pantin manipulable, une brebis galeuse est une activité distrayante quelques temps, mais de plus en plus lassante. Il a joué le jeu de Tarkin durant des mots en prétendant n’avoir aucuns souvenirs, jusqu’au début de l’hiver. Maintenant, les cartes sont abattues entre eux. Ils savent chacun à quoi s’en tenir. Ils savent… Orson sait surtout une chose nouvelle… quoiqu’il dise, quoiqu’il fasse, il y a des faiblesses qu’il ne peut dissimuler plus longtemps à l’œil affuté de Wilhuff Tarkin. Il s’en découvre depuis peu, et elles lui ont toutes explosé en plein visage. Depuis, Krennic cherche à occuper son temps en travaillant d’arrache-pied pendant des semaines, le plus tard possible, afin de ne pas avoir à rentrer chez lui trop tôt. Se confronter à Galen, après toutes leurs disputes, toutes les tensions… C’est proche d’insupportable. Alors qu’Orson attrape sa veste de costume de couleur grise, qu’il enfile par-dessus une fine chemise blanche en coton biologique, il décide qu’il est temps de rentrer. Vu l’heure avancée, peut-être qu’il se prendra quelque chose chez un traiteur entre temps ou bien un street-food. Il espère voir Galen endormi, afin de ne pas s’entendre reprocher ses allées et venues de plus en plus tardives. Krennic verrouille la porte de son bureau à l’aide d’une carte magnétique, qu’il glisse dans la poche arrière de son jean bleu brut, avant de se précipiter dans les dédales glacés des couloirs de l’entreprise. Les couloirs sont déserts. Deux escaliers plus loin, Krennic aperçoit un dernier obstacle. Plus qu’un ascenseur, et le voilà dans le parking sous-terrain. Quelle n’est pas sa surprise, au moment de presser le bouton pour appeler l’ascenseur tout en jouant avec son téléphone, de constater la présence d’une autre personne au cœur de l’habitacle de fer.
Il est là, derrière les portes de cet ascenseur de malheur. « Merde. » grommèle-t-il, d’une voix basse, beaucoup trop basse pour être audible. Qu’est-ce qu’il fout là ? Spontanément, c’est la première chose qui lui vient à l’esprit. Cette constatation agacée, mais aussi les derniers souvenirs de leurs rencontres. Noël. Scarif. Surtout Scarif… Mais pas le Scarif qui lui a coûté la première fois la vie, non, le Scarif dérangeant, le Scarif qu’il essaie de taire de ses souvenirs brumeux. Comme un détail insignifiant, de l’histoire. C’est ce qu’est Wilhuff Tarkin. Un détail dégoûtant de sa vie. Une erreur. Deux erreurs. Orson se rassure continuellement, afin de ne pas sombrer dans la folie. La première fois… Disons, c’était Noël. Il était là. Orson s’ennuyait. Point à la ligne. (merci Noël) La deuxième fois… Ma foi, il allait mourir pour la deuxième fois, tant qu’à faire. Wilhuff était là. Encore. Il fallait combler un vide, avant l’impact de l’Etoile de la Mort. Point final. Ils ont chacun pu extérioriser sous une forme plus saugrenue toute la haine, la colère, l’envie de sang qui brûle dans leurs veines depuis des décennies. Il n’y a rien à dire. Krennic considère ces « moments de folie » comme des hallucinations. Elles n’ont pas réellement existé, c’est impossible. Ce ne peut être… réel. (si) Deux fois dans une vie, c’est déjà bien trop. Il n’y aura pas de troisième fois. (je ris) Parce que troisième fois, sans les éléments de contextes précédents, implique nécessairement un problème de fond pour Krennic. Un problème de taille. Pourquoi lui dire encore oui, s’il n’y a ni peur de mourir, ni ensorcellement quelconque ? Cela veut dire… qu’une part de lui, profondément enfouie, le désire bel et bien. Et cela, c’est tout bonnement hors de question. Il a envie de vomir rien que d’envisager l’idée. Il réfute toute attraction, toute attirance quelconque pour son pire ennemi. Coucher avec l’ennemi ne fait pas partie de ses prérogatives.
Krennic, au paroxysme de l’agacement, fait signifier cet état sans plus attendre à son « partenaire d’ascenseur d’infortune » en lui adressant un regard haineux, chargé en électricité, avant de l’agresser verbalement. « Qu’est-ce que tu fous là ? Je peux savoir ce que tu fabriques dans les locaux de l’entreprise à cette heure-ci ? » l’assiège Krennic de questions insipides, colériques et presque… moralisatrices. Il ne peut s’empêcher de lui aboyer dessus, presque naturellement, pour « le saluer » en pénétrant à contrecœur dans l’habitacle aux murs glacés. Il rentre et le bouscule en s’installant, cela est délibéré, bien entendu. Krennic tient à « montrer » qu’il est présent. Il cherche à le « dominer » d’une manière grotesque. Il ne cherche pas son regard pour une raison simple, pour ne pas sentir cette impression brûlante sur sa peau… Celle qui dit « Je t’ai vu nu. ». Alors… Pas de « Bonsoir Wilhuff » ou de « Comment vas-tu Wilhuff ? ». Pas de courtoisie, d’hypocrisie. Juste de l’indifférence. Une fausse indifférence, puisqu’il s’avère qu’Orson Krennic est clairement agité, et ce n’est pas seulement dû à l’attente interminable des portes de l’ascenseur. « Tu as encore oublié d’appuyer, il faut tout te donner hein… Caprice de vieil aristocrate… »commente-t-il à voix basse, pour faire la conversation, au bout d’une dizaine de secondes, en se penchant vers la ligne des boutons sur l’écran tactile situé à gauche des portes coulissantes. Oui, apparemment. Le bouton du rez-de-chaussée est enclenché, comme l’atteste l’éclat lumineux qui entoure le bouton correspondant. Krennic grogne, et marmonne quelque chose d’incompréhensible, avant de réappuyer juste par acquis de conscience. Ou d’égo, éventuellement. Il veut être celui qui appuie sur le bouton de l’étage de l’ascenseur. Il veut être celui qui conduit l’ascenseur. Lorsque les lourdes portes se referment dans un bruit assourdissant, l’ex-impérial se fait la réflexion de devoir avertir Sauron ou Morgoth de cet incessant grincement qui lui perce les tympans. Il se place à la droite de Tarkin. Quelques centimètres les séparent. Il garde le menton droit, fièrement levé, et les mains enroulées l’une contre l’autre au niveau de la ceinture. Le silence s’installe naturellement entre eux – comme il y en a toujours eu.
Krennic se calme enfin, miraculeusement. La tornade des premières minutes se transforme en un véritable iceberg. Froid, condescendant, Orson Krennic observe un point fixe droit devant lui. Il ne le regarde pas, non. Il refuse de se confronter à Wilhuff Tarkin. Il essaie de s’imaginer seul, totalement seul, dans cet ascenseur. Il est seul. Il est vraiment seul. Il s’en persuade et à force, la présence de Wilhuff Tarkin disparaîtra enfin de son esprit, ou plutôt, de sa vie. Wilhuff Tarkin est une plaie douloureuse, lancinante. Il est constamment là, partout. Il est le mal incarné. Plus il cherche à oublier l’existence de Wilhuff Tarkin, plus ses pensées convergent sur Wilhuff Tarkin. C’est un cercle vicieux, une boucle insupportable. Le silence entre eux est si pesant, comme chargé en électricité. Il lui semble même que la température vient de monter d’un cran. Il ignore pourquoi, mais il a chaud. Krennic tire discrètement, mais avec énervement, sur le col de sa chemise blanche, avant d’enlever les trois premiers boutons pour laisser son cou respirer un peu mieux. Une odeur embaume l’habitacle, un parfum suave. Cette odeur… cette eau de Cologne lui irrite les narines. (oui c’est ce qu’on dit) La sienne. Ce parfum hors de prix, dont il parvient dorénavant à reconnaître chaque note olfactive, le rend nauséeux. Toujours le même. Wilhuff Tarkin aime les belles choses, c’est un homme élégant, quoiqu’il veuille bien admettre. Il préfère l’insulter d’aristocrate prétentieux dans un coin de sa tête, plutôt que de reconnaître son excellent goût. Il ne lui fera aucun compliment. Il l’ignorera, tout bêtement. A force, alors… peut-être qu’il parviendra vraiment à se convaincre que Wilhuff Tarkin est bel et bien mort pendant la bataille de Yavin. Le silence est insupportable pour lui. Il se met alors à siffler doucement, en espérant d’une part calmer ses nerfs, et d’autre part, faire passer le temps plus vite. (je sais pas pourquoi j’ai la chanson des sept nains là en tête) Cette situation le pèse énormément. Il patiente sagement, en faisant mine de lire et relire les mêmes passages d’un mail depuis l’écran rétroéclairé de son téléphone portable, tandis que l’ascenseur entreprend sa longue, beaucoup trop longue, descente jusqu’au rez-de-chaussée de Mordor Industries.
Krennic trouve le temps long, beaucoup trop long. Il cesse de chantonner, épuisé de se bousiller les yeux sur les mêmes phrases mal tournées d’une note technique envoyée par son associé, Ronan. (j’ai décidé, Ronan travaillera avec Krennic à Mordor Industries ET NON IL SE LE TAPERA PAS PROMIS PAS TAPER GALEN) « Ronan, tes accords et tes majuscules, bordel… » (oui j’ai décidé de faire de Ronan un illettré je sors) grogne-t-il, commentant à voix haute son exaspération pour les fautes d’orthographe de son assistant dévoué dans l’entreprise. De temps à autres, Orson jette un coup d’œil au sommet des portes d’acier de l’ascenseur, afin de suivre la progression de l’ascenseur. Étage par étage. C’est long… C’est long… « C’est trop long… »grimace-t-il, plus pour lui-même que pour quelqu’un d’autre. Orson est seul, dans sa tête, après tout. Seul dans cet ascenseur, alors qu’un brouillard enneigé et épais gronde à l’extérieur du bâtiment. Une véritable tempête de neige, qui frappe les fenêtres et… qui provoque, à cet instant précis, une panne générale d’électricité. (oh pas de chance) Déjà sur les nerfs, fébrile à souhait, c’est la surprise. « Qu’est-ce qui se passe ! »s’emporte-t-il, le corps secoué de tremblements sous le coup de l’extinction complète des lumières. « Putain d’ascenseur ! » Krennic vocifère, tout en tapant sur les touches de son téléphone portable avec force et colère, au point d’écraser les touches du large Blackberry sous la pulpe de ses doigts. Il enclenche une fonctionnalité lui permettant de créer un halo blanc, derrière le téléphone, afin d’apporter un peu de lumière dans la cage d’ascenseur. Il se précipite à tâtons vers le panneau de commande, en tapant dessus comme un forcené à plusieurs reprises, en réalisant que l’engin lui oppose une sérieuse résistance. « Tu vas fonctionner, merde ! Saloperie de machine high tech ! » grince Orson, fou de rage. Il recule d’un bond, lorsqu’une secousse vient faire trembler la cage de l’ascenseur. Il craint alors d’avoir provoqué quelque chose, et demeure stoïque, comme pétrifié, durant de longues secondes. Rien ne se passe. Orson, qui a jusqu’à maintenant retenu sa respiration, se laisse aller. Il glisse une main au niveau de sa nuque, afin de la masser en voulant délier ses muscles endoloris et autres tensions nerveuses.
« On est bloqué ici. » dit-il enfin, désormais dos à l’ancien Grand Moff Tarkin. Comme si ce dernier ne s’en était pas déjà rendu compte.« Je n’ai plus de réseau. » Parfait. Il faut attendre que l’électricité revienne naturellement. Attendre patiemment. Une chose qu’Orson Krennic est bien incapable de faire, surexcité comme une puce. Il veut sortir. Il doit sortir. Il ne supporte pas une seule seconde de partager son précieux air avec Wilhuff Tarkin. Ce sombre connard, suffisant et froid. A cette pensée, une image flotte narquoisement, comme pour lui rappeler le fait qu’il n’est pas si froid que cela, en réalité. Sa peau est toujours chaude, aussi brûlante que des braises. (c’est pas moi c’est lui qui le dit) Spontanément, Galen se greffe à ses pensées incertaines et effrayées. S’il ne peut le contacter, que va-t-il donc encore s’imaginer ? Qu’il s’envoie en l’air dans un bar ? Qu’il le trompe avec Brierly Ronan ? Qu’il… a remis le couvert avec Tarkin ? Quelle horreur. Cette dernière suggestion occupe la place centrale dans son esprit troublé. Il est troublé. Dans tous les sens du terme. Fragile émotionnellement, bancal. Tarkin éveille en lui toute la noirceur, toutes ses ténèbres que Galen fuit, que Galen le supplie de renoncer. Ces mêmes ténèbres qu’il trouve terriblement attirantes, et dont il refuse de se défaire, parce qu’il est ainsi. Diabolique, assoiffé de pouvoir, dominateur. Galen Erso ne peut changer Orson Krennic. Pas définitivement. Que dirait Galen de cette situation précise ? Après tout, ce n’est pas comme si Orson l’a décidé de son propre fait. Ce n’est qu’une coïncidence, un hasard troublant. Il se dit cela, pour se rassurer. Se déresponsabiliser. Galen ne pourra lui reprocher quoi que ce soit. Il n’a absolument rien fait de mal. Il ne fera rien de répréhensible.
Il attendra, dans son coin, que les portes de l’ascenseur s’ouvrent. Il attendra sans adresser un seul mot à son « collègue ». Pas un seul. Il ne cèdera pas à l’ennui, en voulant le tromper avec lui. Peut-être dans une heure ou deux, il s’ennuiera bel et bien, et cherchera à faire la conversation… Des banalités… Mais non. Il refuse de lui parler ou même de le regarder. Il a pris de bonnes résolutions en janvier. Depuis Scarif. Wilhuff Tarkin est dangereux. Ses projets ne doivent pas être les siens. Il doit faire sa propre révolution de son côté, créer ses propres armes, ne pas collaborer avec un pareil traître. « Tu as quelque chose à lire ? Je n’ai presque plus de batterie et je lisais des mails… » se surprend-il soudain, au bout de quinze minutes d’un silence glacial. Il s’ennuie déjà. Bloqué dans un ascenseur de l’entreprise, en début de soirée, et sans une barre de réseau. « Un journal… un magazine ? N’importe quoi ? »précise-t-il d’une toute petite voix, étonnamment… timide. C’est l’effet qu’il lui procure, désormais. L’effet d’être une brebis égarée dans un enclos. Tarkin ne lui rendra certainement pas service, mais autant essayer malgré tout. « J’ai besoin de m’occuper l’esprit, sinon… » soupire Orson, en voulant justifier sa requête. C’est un hyperactif. « Sinon je vais te parler pendant des heures, et on va tous les deux être épuisé et en venir aux mains. » Encore une fois. « Épargne-toi une migraine et donne-moi quelque chose à lire. » Il insiste, capricieux.
Devant Wilhuff Tarkin, il a également cette désagréable sensation de n’être qu’un enfant pourri-gâté, un brin perdu. Tarkin incarne l’autorité, la hiérarchie. Sans doute… est-ce pour cette raison profonde, qu’il a fait ce qu’il a fait avec lui. Pour perdre momentanément le contrôle. Pour goûter au pouvoir suprême. Pour se mettre à genoux. Pour se remémorer ses mauvais choix. Comme c’est grisant, extrêmement plaisant même, de transgresser. D’enfreindre les règles, les lois, toute morale. Il adore n’en faire qu’à sa tête, suivre son instinct. Il réalise, même s’il refuse de l’admettre encore, qu’il n’y a jamais eu de rapport avec Noël (non mais l’excuse de merde) ou bien encore par rapport à ses souvenirs de Scarif… Il a des déviances qui le font rechercher des formes de sexualité violentes, dominatrices. Tarkin est l’amant parfait, le personnage idéal pour ce rôle. « Ce qui se passe sur Scarif reste sur Scarif. » se souvient-il avoir chuchoté, presque sur le ton d’une supplique. « Galen ne doit jamais savoir qu’on a recommencé. » Il s’est senti acculé, comme partagé entre ses pulsions du moment et ses devoirs. Galen ne doit pas souffrir de son besoin d’autodestruction, de ses sautes d’humeur, de ses fantasmes. Avec Tarkin, il peut tout extérioriser, tout être. Le pire. Le pire visage de lui-même. Il a plus que besoin du double maléfique qui sommeille en lui, qu’il enferme sous clé depuis le début de sa relation avec le scientifique. C’est un accord entre eux. Mais, lorsqu’il y pense… La parole de Wilhuff Tarkin ne vaut absolument rien. Bloqué avec son pire ennemi. Il ne peut y avoir de situation pire que celle-ci. Orson Krennic se sent déjà aux portes d’un précipice. Il se trouve déjà en Enfer.
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ஃ Haven't they suffered enough? But you can't get enough of shutting down systems for personal gain. If you mess with things selfishly, they're bound to come undone. Do you get off on pain? We're not pawns in your game. – Commander In Chief (demi lovato) ஃ
Dernière édition par Orson C. Krennic le Mer 11 Jan - 6:28, édité 2 fois
Wilhuff Tarkin
▿ Ton univers : Star Wars
▿ Date de naissance : 17/10/1975
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Mar 10 Jan - 21:59
Fool me once, screw you, fool me twice, shame on me
Il n’est pas si fréquent que Wilhuff Tarkin déserte les locaux dédiés à son parti, si ce n’est pour rentrer chez lui, assister à quelque meeting politique ou encore à une de ces réunions secrètes, qui sont monnaie courante entre l’Empereur déchu – qui ne le restera pas longtemps si leurs plans fonctionnent (et Tarkin gage qu’ils fonctionneront) – et lui… Mais ses visites au sein des locaux de Mordor Industries sont bel et bien récurrentes, car le rôle que jouera cette entreprise spécialisée dans l’armement de pointe sera ce qu’il y a de plus crucial dès lors qu’ils seront parvenus à leurs fins. Tarkin revient tout juste d’un entretien pour le moins éloquent avec Morgoth Bauglir, codirecteur de la firme, et sa journée n’est pas terminée pour autant. Son secrétaire lui a encore planifié plusieurs rendez-vous qu’il se doit d’honorer avant de pouvoir rentrer chez lui avec le sens du devoir accompli, et retrouver son épouse, enceinte de leur enfant. Pauvre Thalassa… On ne peut certainement pas dire de cet homme politique aux dents longues qu’il a un jour été un mari exemplaire, mais il manque à tous ses devoirs, et dans les grandes largeurs, ces derniers temps. Pour la punir de ses infidélités (l’hôpital qui se fout de la charité), il l’avait malmenée, et n’a jamais su la placer convenablement au centre de ses priorités. Dans de telles circonstances, l’on pourrait s’interroger sur la nature des sentiments de Tarkin à son égard… la vérité, c’est que ce dernier n’a jamais su convenablement afficher et exprimer ses sentiments… Il ne sait que les étouffer, les enterrer profondément. Qu’on le croie ou non, cette épouse qu’il n’a de cesse de négliger est à ses yeux la femme de sa vie. S’il devait la perdre, il s’en verrait mortifié. Il l’aime à un point inexprimable… Pourtant… pourtant… ce n’est pas dans ses bras qu’il passera la nuit. Il ne serait rentré chez lui que tardivement dans tous les cas, mais les circonstances doivent chambouler plus encore son planning qu’il ne l’avait présumé.
Alors qu’il emprunte l’ascenseur des locaux, il s’y retrouve en compagnie d’Orson Krennic… Krennic… Depuis les événements troublants de Noël, et déroutants de Scarif, on pourrait affirmer avec objectivité que leurs relations ont nettement évolué, et que les qualifier uniquement de conflictuelles seraient très en-deçà de la réalité… Cela n’empêche pourtant pas le politicien de traiter l’homme qui lui fait face avec la même attitude hautaine et méprisante qu’il a toujours affichée en sa présence. Pour lui, rien n’a changé, parce que rien ne doit changer… Il ne qualifiera pas ce qui s’est passé entre eux d’erreur de parcours, mais il ne s’en vantera certainement pas non plus (tu m’étonnes), il préfère y voir la mise en place d’un rapport de domination qui le place vainqueur en tous les cas. Wilhuff Tarkin est terriblement séduit par l’idée de pouvoir dominer l’esprit en même temps que le corps d’Orson Krennic, aux dépens même de ce dernier… Alors que la promiscuité de l’ascenseur les obligerait presque à la conversation, c’est avec un souverain mépris que Tarkin prend la peine de s’adresser à cet homme qui, en guise de salutation, l’interroge sur les raisons de sa présence, non sans une agressivité évidente.
« Tu n’es pas habitué à voir le commun des mortels travailler tard, Orson ? Il ne t’échappe tout de même pas qu’un travail acharné exige d’y consacrer tout son temps disponible ? » lui adresse-t-il avec un mépris évident, laissant à Krennic le soin d’appuyer sur le bouton de l’ascenseur afin de leur permettre à l’un et à l’autre de descendre. Il ne lui confiera pas le détail des projets qu’il met en œuvre ici, il ne dit à Krennic que ce qu’il estime être le strict minimum… c’est-à-dire rien du tout.
Les portes se referment, et le silence les enveloppe. Un silence que Tarkin envisage de rompre pour le seul plaisir de tourmenter l’homme qui partage l’étroit habitacle de l’ascenseur mais il s’en abstient. Krennic représente à ses yeux un agréable divertissement, qui a pris récemment une tournure plus agréable encore, quoique dangereuse, mais il ne veut pas être distrait de ses préoccupations actuelles. Le travail l’appelle, et ils reprendront bien vite le cours de leurs vies et de leurs obligations respectives. C’est du moins ce qu’il pense, dans un premier temps, avant de réaliser que les choses ne se dérouleront pas comme prévu (et Tarkin déteste quand les choses ne se déroulent pas ainsi qu’il les avait planifiées). Très vite, Tarkin comprend, et sans mal, que quelque chose ne va pas. En effet, l’ascenseur se bloque en pleine marche en même temps que les lumières s’éteignent… Tarkin fulmine intérieurement, mais aucune émotion ne transparaît dans l’impassibilité de ses yeux clairs. Tandis que Krennic s’excite sur le panneau de commande, Tarkin extirpe son propre téléphone portable de sa poche pour constater, même le bras levé, que le réseau est introuvable… Surprenant… Sauf si l’on admet qu’ils ont affaire à une panne généralisée… et en ce cas… Ils peuvent éventuellement se rassurer en songeant que la panne en question sera rapidement prise en charge et donc réparée, mais ils doivent aussi, probablement, reconnaître qu’ils sont, en cet instant, impuissants, et qu’ils n’ont pas d’autre choix que de faire avec… les circonstances. Krennic le résume parfaitement : ils sont bloqués ici. Tarkin ne prend pas la peine de préciser que lui non plus n'a plus de réseau. Il se contente de ranger son téléphone dans sa poche et de s’appuyer contre la paroi de l’ascenseur, croisant patiemment les bras au-dessus de sa poitrine… Cette situation, à première vue, ne semble pas le contrarier outre mesure, mais il serait malvenu de se fier aux seules apparences. A la vérité, la situation l’incommode bien plus qu’il ne prend la peine de l’afficher… Mais comme toujours, son attitude se veut composer… Il se montre d’un calme à toute épreuve, qui veut nier toute forme d’anxiété. Il ne compte pas céder à la panique, d’autant que cette situation, à bien y regarder, est d’un classique consommé.
Le silence s’installe finalement, et durant ce temps d’attente, alors que Krennic, de son côté, s’évertue à s’occuper, pour oublier sa présence, probablement, Tarkin fait le nécessaire pour que cette présence ne lui échappe pas. Oh, il ne fait rien de particulier, mais il devine que ce sera suffisant malgré tout : il se contente de le fixer avec la plus grande intensité, avec le plaisir facile – mais efficace – de le déstabiliser avec peu de moyens.
« Tu n’as rien à exiger de ma part, et je doute fort que la lecture de nos derniers rapports d’activité t’intéresse outre mesure », répond posément le politicien. « Si tu redoutes de trop parler, nous pouvons toujours te bâillonner, qu’en dis-tu ? Cela règlera la question. Pour nous deux. »
(c) DΛNDELION
Dernière édition par Wilhuff Tarkin le Jeu 2 Mar - 9:50, édité 1 fois
Orson C. Krennic
▿ Ton univers : Rogue One: A Star Wars Story
▿ Date de naissance : 14/04/1981
▿ Age : 43
▿ Métier : Ex-romancier de génie, auteur de best-sellers et désormais ingénieur en armement à Mordor Industries depuis fin 2022 • Critique littéraire à ses heures perdues • Expert en science-fiction
▿ Quartier : Baker Street Avenue, dans un appartement en colocation avec son fiancé, Galen Erso.
▿ Côté cœur :
― Krennic laughed to ease the mood. “You know what I find interesting – or maybe ironic is the word. It’s that each of us wants what’s best for you. In a way, we’re competing to make you happy, as old-fashioned as that sounds. And each of us has a different idea about what you should be doing. (…) and I maintain that you’re meant for bigger things, and will continue to do whatever I can to bring opportunities to your attention.” Galen smiled thinly. “Don’t think I don’t appreciate it.”
(CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
― “We have to put some meat back on those bones of yours,” he said as he crossed the cabin to Galen, “but I think I could get used to the beard.” (Orson Krennic to Galen Erso – CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
― Was Galen to become the prize in a contest between them? Well, hadn’t he always been that? (Orson Krennic about Galen Erso and his rivalry to Lyra Erso – CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
••• ❝ i'll never stop looking for you. i'll never let you entierly. you’re the only truth in a sea of lies. you're in my blood. now and forever. ❞
—⥼ ※ ⥽—
—⥼ ※ ⥽—
― Beings had been known to hide on Coruscant for a lifetime, but Galen wouldn’t be one of them. He wouldn’t be able to stay away from his research. He would have a change of heart. He would turn himself in. He would reach out… The anger and despair he had felt in the air-speeder returned and settled on him like a great weight. “Galen,” he said, as if orphaned. Then: “Galen!” shouting it to the busy sky. (Orson Krennic about Galen Erso – CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
—⥼ ※ ⥽—
••• « It’s just so hard not to think of you...
think of where you are.
My Stardust, my Death Star. »
▿ Dons/capacités/pouvoirs :
▿ L’Étoile de la Mort
▿ Blaster lourd DT-29 amélioré (macroscope)
▿ Astromécano C2-B5
▿ Expertise tactique et stratégique
▿ Connaissances approfondies en armement
▿ Autre(s) compte(s) : Orion Black ◊ Nolan Sorrento ◊ Sheev Palpatine ◊ Thalassa Tarkin ◊ Celia St. James ◊ Sauron ◊ Perséphone
▿ Messages : 380
▿ Points : 986
▿ Date d'inscription : 05/03/2022
▿ Notes :
▵ LAME IVDU TAROT ○ L'EMPEREUR
—⥼ ※ ⥽—
AUTORITÉ ╳ ACTION ╳ POUVOIR ╳ DIRECTION ╳ VOLONTÉ ╳ PERSÉVÉRANCE ╳ ENTÊTEMENT ╳ PUISSANCE ╳ TYRANNIE
—⥼ ※ ⥽— « We were on the verge of greatness. »
-(O)rson (C)allan (K)rennic-
« I don't have to sell my soul. He's already in me. I wanna be adored. I don't need to sell my soul. He's already in me. I wanna be adored. You adore me. I wanna be adored. I gotta be adored. » ( i wanna be adored ϟ the stone roses )
« I used to roll the dice. Feel the fear in my enemy's eyes. Listen as the crowd would sing: now the old king is dead ! Long live the king ! One minute I held the key. Next the walls were closed on me and I discovered that my castles stand upon pillars of salt and pillars of sand.
People couldn't believe what I'd become. Revolutionaries wait for my head on a silver plate. Just a puppet on a lonely string. Who would ever want to be king.
┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ I used to rule the world.
┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉
Seas would rise when I gave the word. Now in the morning I sleep alone. Sweep the streets I used to own. For some reason I can't explain, once you'd gone there was never, never an honest word.
┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ That was when I ruled the world. » ( viva la vida ϟ coldplay )
— ◊ ◊ ◊ ◊ ◊ —
•••
it's his project.
it's his life.
it's his everything.
it's the death star.
•••
▴ WILHUFF T. (1 - AU) -0 BBY ❘ Krennic survit à Scarif ⋄ Retrouvailles explosives ✰ (MAJ ✎ 23.02)
▴ WILHUFF T. (2 - AU) -10 BBY ❘ Krennic a une liaison cachée avec le fils de Tarkin ⋄ Réalité dans laquelle Garoche est en vie ✰ (MAJ ✎ 09.10)
▴ WILHUFF T. (3 - AU) -31 BBY ❘ Jeunesse de Krennic à Brentaal ⋄ Tarkin est enseignant ⋄ Relation professeur-élève ✰ (MAJ ✎ 23.02)
▴ WILHUFF T. (4 - AU) -13 BBY ❘ Galen Erso est mort ⋄ Tarkin est amoureux de Krennic ⋄ Obsessions ✰ (MAJ ✎ ??.??)
▴ WILHUFF T. (5 - AU) 4 ABY ❘ Post-Bataille d'Endor ⋄ Tarkin et Krennic ont survécu à Scarif & Yavin ⋄ Incarcération ⋄ Passion inavouée ✰ (MAJ ✎ 23.02)
▴ WILHUFF T. (6 - AU) 4 ABY ❘ Post-Bataille d'Endor ⋄ Krennic a trahi l'Empire et est un agent important de la NR ⋄ Tarkin est arrêté ⋄ Krennic et Tarkin sont des ex-amants ⋄ Interrogatoire ✰ (MAJ ✎ 28.03)
▴ WILHUFF T. (7 - AU) 2022 ❘ Sur l'île ⋄ Krennic et Tarkin sont en couple ⋄ Leurs souvenirs sont revenus ✰ (MAJ ✎ ??.??)
▴ WILHUFF T. (8 - AU) 2022 ❘ AU!Moderne ⋄ Krennic et Tarkin sont associés de leur start-up ⋄ Passion refoulée ⋄ Galen a rompu avec Krennic ⋄ Voyage dans les îles ✰ (MAJ ✎ 17.03)
▴ WILHUFF T. (9 - AU) 4 ABY ❘ Suite AU!Prison ⋄ Douches ⋄ Incarcération ✰ (MAJ ✎ 02.02)
▴ WILHUFF T. (10 - AU) -18 BBY ❘ Babysitting qui tourne mal ⋄ Krennic surveille le fils insupportable de Tarkin ✰ (MAJ ✎ 27.03)
『 FOOL ME ONCE, S C R E W Y O U. FOOL ME TWICE, S H A M E ON ME. 』
Here comes the darkness, it's eating on my soul. Now that the spark has. Run out of control, this fire is raging. I can't find the door. I just want to die here, but you wanted more. You want me to burn, want me to burn, want me to hurt, and maybe I will finally learn.
Orson Krennic demeure aveugle et sourd aux remarques acerbes, terriblement provocantes de l’ancien Grand Moff. Il se moque bien des opinions de Wilhuff Tarkin. Il estime n’avoir nul compte à lui rendre, et nul conseil à obtenir de sa part. Après tout, Wilhuff Tarkin a certes atteint la grandeur, mais ce dernier s’est montré tout bonnement incapable de la conserver. Celle-ci lui a glissé entre les doigts. Lors de la Bataille de Yavin. Orson s’amuse de cette situation. Il s’en amuse même follement… Il laisse de douces pensées pleines de nostalgie se mélanger dans sa tête, évoquant une descente aux Enfers pour l’ancien Grand Moff. Une déchéance qu’Orson Krennic n’a malheureusement pas eu l’immense plaisir de constater de ses propres yeux. La mort l’a fauché bien plus tôt.
Pendant que le silence s’installe entre eux, les moindres faits et gestes du Moff n’échappent pas au coin d’œil furtif d’Orson Krennic. Sans le montrer de manière bien ostensible, il guette les bras de Tarkin qui se lèvent pour se croiser contre son torse. Un torse ferme, finement musclé et chaud. Si chaud d’ailleurs, d’après ses souvenirs. Une ligne d’abdominaux bien dessinée, qu’il a longuement fait courir avec la pulpe de ses doigts, au cours de leurs précédentes entrevues. L’odeur de ce parfum lui remonte aux narines, une fois encore, – manquant d’achever toutes ses bonnes résolutions prises pour la Nouvelle année. Ne pas céder à ce parfum exquis. Ne pas lui donner plus de moyens de lui faire courber l’échine, de l’atteindre jusqu’au plus profond de sa chair. De le faire obéir. Il préfère lui désobéir, lui manquer de respect, faire ses coups en douce. Wilhuff Tarkin est son pire ennemi, et non pas un amant quelconque. Tout comme le Moff, lui aussi se borne à considérer leur relation comme à ses balbutiements, en niant toute implication sexuelle entre eux. Il ne s’est jamais rien passé. Il ne se passera jamais rien d’autre. Krennic soupire bruyamment, ses épaules s’érigeant et retombant exagérément, avec un geste qui se veut dramatique. « Un bâillon ? » répète-t-il, abasourdi, en éclatant de rire au moment même où ses lèvres se meuvent pour former ces deux mots. Forcément, Krennic pense à mal. Il se demande durant une fraction de seconde ce qu'à bien pu fumer Tarkin pour lui suggérer une chose pareille, qui éveille chez lui absolument tout, sauf une pensée saine et dénuée de nudité entre eux. Orson en rit, un brin moqueur et cruel, mais ses yeux brillent d’un éclat vif, et brillant d’envie. Un éclat qu’il essaie de camoufler en détournant assez rapidement le regard de celui de Tarkin. « Et pourquoi pas des fouets, des menottes, ou même une ceinture, pendant qu’on y est ? » Krennic cesse soudainement de tapoter sur les touches foncées de son BlackBerry, en faisant mine de chercher une quelconque source de distraction pour faire passer ce sale quart d’heure. Il ne tape plus, mais ses orbes océan observent presque compulsivement un point fixe au niveau de sa page d’accueil. Tout est beaucoup plus intéressant que Wilhuff Tarkin, de toute manière, même un assemblage de pixels ternes et vides. « Je te prie de garder tes fantasmes sadomasochistes pour toi. Je ne suis pas comme toi. Aussi détraqué, dépravé et... pathétique. » fait-il remarquer froidement, après être resté silencieux quelques secondes, à peine plus d’une minute. Menteur, menteur, menteur. Ces fantasmes, – Krennic les partage douloureusement. C’est d’ailleurs ce qui lui a fait envisager une telle intimité à deux reprises avec Wilhuff Tarkin. La violence leurs ébats, le sang versé, le plaisir immense qu’ils ont su chacun se transmettre dans une confusion des sens et des corps entre deux personnalités très masculines, conquérantes, psychotiques et pleines de rancœurs.
L’homme est agité, extrêmement nerveux, et ce n’est pas seulement la situation dans cet ascenseur qui le met dans un état pareil. C’est la promiscuité entre eux, qui le fait défaillir. Il déambule alors, en se remettant à taper rageusement sur les touches de son Blackberry sans chercher quelque chose en particulier, et de faire le tour de l’ascenseur, tout en demeurant à bonne distance du Grand Moff, malgré les regards insistants et intenses de ce dernier. Ce regard bleu électrique qui se pose sur son corps, ou sur son visage le fait frémir. Orson peut d'ailleurs le constater grâce à quelques mouvements furtifs du coin des yeux. Il refuse d'ancrer son regard ouvertement dans celui du Moff, pour ne pas se sentir piégé par ce dernier et diablement envoûté, jusqu'au point de non-retour, alors, il se contente de le surveiller furtivement pour sa propre sécurité. Pour rester dans le contrôle et la dignité. Tarkin ne l'aura pas. Il ne le suppliera pas, cette fois-ci. Cela le rend tellement fébrile. Krennic en transpire. Il tire alors maladroitement à plusieurs reprises sur le col de sa chemise de costume, – si fort, qu’un bouton finit par sauter et s’écrouler dans un rebond sur le sol d’acier de la cage d’ascenseur. Orson préfère faire abstraction de ce léger détail gênant, qui souligne encore plus l’état d’anxiété et de nervosité qui est le sien. Il se remercie toutefois à cet instant de ne pas avoir enfilé ces horribles cravates, ce qui aurait empiré sa situation. Il marche, faisant les cent pas, et le tour de l’habitacle fortement étroit comme un lion en cage. Krennic grogne, par moments. L'impérial marmonne ensuite des mots incompréhensibles et inaudibles, en rageant contre les destinataires de ses mails. Il s’amuse à ce petit jeu durant… probablement cinq minutes, avant de s’en lasser de lui-même, sans intervention extérieure.
Finalement, Orson s’arrête un peu plus loin, dos à Tarkin, faisant face aux lourdes portes coulissantes de l’ascenseur obstinément closes devant eux. Il ouvre la bouche, et reste en suspens quelques secondes, d’abord pour soupirer longuement, en préparant une nouvelle remarque cinglante et amère. « Il n’y a pas de nous deux, Tarkin. » aboie Krennic, se refusant toujours de répondre à ces jeux de regards intenses. « Ne m'insulte pas davantage. Ne nous met pas dans la même phrase, comme si... comme si nous étions des intimes ou quoi que ce soit d'autre. » Ce n'est pourtant pas ce que Tarkin vient de faire, mais Krennic interprète la remarque du Moff de la pire manière. D'une manière Ô combien intéressante et très personnelle. Orson l'interprète avec émotions. Des émotions très contrastées, qui le laissent tremblant de rage... ou plutôt... de quelque chose de beaucoup plus honteux. « On n'a rien fait. On n'a jamais rien fait. Strictement rien. Tu fantasmes, c'est l'île qui te fait perdre la tête. Je n'aime pas tes raccourcis ou tes allusions, cesse immédiatement et tais-toi. Tais-toi. Je ne veux plus t'entendre jusqu'à ce que ce putain d'ascenseur décide de se remettre en marche. Compris ? » ordonne-t-il sur un ton plus que directif, puisqu'il est clairement autoritaire, même tyrannique. Orson monte d'un cran dans l'expression d'une agressivité difficilement maîtrisée, mais il n'y a que la vérité qui blesse. Orson veut que Tarkin se taise. Que Tarkin le laisse enfin tranquille. Orson devient en réalité dépassé par le tourment de plus en plus intense de ses émotions. Orson réfute toute attirance entre eux. Il refused'éprouver du désir pour son ennemi. Il le pense si fort, il pense si fort à cette ligne de conduite, qu'il ne fait que se trahir en ouvrant la bouche, avec le souffle haletant. Tarkin n'a pas non plus évoqué leurs quelques moments d'intimité, mais Krennic les met sur le tapis de lui-même, en s'enfonçant davantage dans une interprétation plus que subjective des allusions du Grand Moff. Tarkin lui a simplement conseillé que le silence leur ferait du bien à eux deux, ce qui en soi, n'est rien d'autre qu'une familière réplique acerbe et sarcastique, et non une quelconque invitation sexuelle, mais... Orson l'interprète de cette manière. Pourquoi ? Une chose est en revanche certaine dans le comportement de Tarkin, c'est qu'Orson lit clair dans le jeu de son rival. Cette situation fortement cocasse n’en amuse qu’un, entre les deux. Tarkin. L’ex-directeur impérial a bien conscience que son comportement donne du grain à moudre au moulin de Wilhuff Tarkin. Il est gêné par la présence de celui qui fut durant des décennies son supérieur direct, et qui lui a ôté la vie par un odieux stratagème. « Et cesse de me regarder aussi fixement. C’est… dérangeant. Regarde ailleurs, comme ton téléphone et laisse-moi réfléchir. » grommèle Krennic, meurtri par sa propre requête. Son premier aveu de faiblesse. Tarkin l’a bien compris, puisqu’il ne cesse de le fixer avec de plus en plus d’intensité. Tarkin n’a pas besoin de le toucher pour appeler en lui une douloureuse nostalgie. Fous-moi la paix, Wilhuff.
Il laisse alors le silence pesant s’installer une fois encore entre eux, mais cette fois-ci, avec la ferme intention de ne pas le troubler. Krennic fait un pas en avant, puis donne un coup de pied aux portes d’acier, qui refusent toujours de céder à sa volonté. Ce qui arrive ensuite est alors le bouquet. Ce qui reste de lumière provenant d’un néon approvisionné en courant externe au réseau d’électricité principal de l’immeuble se met lentement à grésiller, avant de s’éteindre brusquement, laissant les occupants de l’ascenseur dans l’obscurité complète. Un frisson électrique et agréable parcoure spontanément la colonne vertébrale de Krennic. Cette pénombre, ce silence insupportable… Il y a quelque chose de dangereux et d’attirant dans ce qu’ils sont en train de vivre. Orson le dissimule tant bien que mal, mais l’idée de se retrouver dans les ténèbres avec Tarkin semble lui faire drôlement plaisir. L’idée que Tarkin puisse être en ce moment même dans son dos, et qu’il ne puisse ni le voir, ni le sentir, galvanise ses pulsions les plus noires et les plus obscènes. Des pulsions qu’il veut balayer du revers de la main, sans s’y attarder. Krennic peut facilement sentir le regard brûlant de Tarkin dans son dos, et cette sensation... le met au supplice. « Je n’y suis pour rien. » marmonne-t-il sur la défensive, anticipant avec soin le prochain sarcasme de Tarkin. Non, ce n’est pas de sa faute si la dernière source de lumière vient de les abandonner. Oui, c’est un problème supplémentaire. Oui, il est pris d’un sentiment de terreur sans nom. L’un peut si facilement mettre un terme à l’existence de l’autre, en un clin d’œil. Les caméras sont débranchées du fait de la coupure de courant générale, nul être ne saura jamais ce qu’il s’est passé dans cet ascenseur.
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Wilhuff Tarkin
▿ Ton univers : Star Wars
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Jeu 2 Mar - 10:34
Fool me once, screw you, fool me twice, shame on me
Le ton de Tarkin est ostensiblement provoquant, alors qu’il prend plaisir à décontenancer Orson, à l’affût de la moindre réaction de sa part susceptible de trahir une certaine forme d’embarras, ou même de désir. Il n’ira pas prétendre que l’évocation du bâillon a été innocente, il avait voulu très précisément immiscer dans l’esprit de son interlocuteur des pensées que ce dernier a de toute évidence toute l’imagination nécessaire de développer de son côté. Les fantasmes qu’il évoque sont ceux d’Orson, et il en est convaincu. En matière de désirs et de dépravation, leur dernière entrevue l’a plus que sûrement renseigné concernant les goûts très particuliers de celui qui fait mine à présent de n’avoir aucune de ces aspirations. Il prend l’écran de son portable pour refuge, mais le visage qu’éclaire l’écran de son BlackBerry dernier cri ne saurait certainement pas tromper Tarkin qui sait trouver un avantage à n’importe quelle circonstance, même celles qui pourraient, éventuellement, ne pas lui être favorables. Il pourrait très bien se tromper, mais il est plus que convaincu du contraire, à l’heure actuelle. Comment penser différemment quand tout, absolument tout, dans l’attitude d’Orson Krennic prête à trahir ce qui ressemble à s’y méprendre à la plus extrême des nervosités. Plus le politicien sent son interlocuteur mal à l’aise, plus il prend de plaisir à intensifier ce malaise. Il n’a pas l’intention de laisser quelque répit que ce soit à son interlocuteur. Certainement pas. Ses paroles, leur promiscuité, tout tend à entretenir cette tension naissante, et rien ne doit s’arranger bien sûr au moment pour cet ascenseur de faire sérieusement des siennes… Qui sait pour combien de temps ils en auront. Longtemps probablement. Et c’est une perspective dont Tarkin s’amuse bien plus qu’il ne s’en incommode. De même qu’il s’amuse de toutes les réflexions acerbes de son interlocuteur, qui ne viennent que confirmer une ambiguïté réelle. Plus Krennic cherche à la nier, plus cette dernière saute aux yeux.
Il n’y a pas de nous deux. Krennic a beau le prétendre, la manière dont il prononce ces mots, avec une agressivité certaine, trahit clairement le contraire. Nous deux, cela n’a pas besoin d’avoir la moindre connotation positive… Cela n’en demeure pas moins vrai. Qu’il s’agisse de haine, d’acharnement, de rivalité, de passion malsaine, nous deux existe, et Tarkin appuie sur cette réalité avec d’autant plus d’insistance que Krennic, de son côté, veut s’évertuer – en vain – à nier ce qui n’est jamais que la plus stricte réalité.
« Mes propos n’avaient rien d’équivoques », prétend Tarkin d’un ton amusé, se plaisant à tourmenter davantage son interlocuteur, qui n’aurait pourtant définitivement pas besoin de l’être davantage. « C’est toi qui leur prêtes une connotation qui n’a pas lieu d’être », ajoute-t-il d’un ton plus provocateur que réellement convaincu. Il veut pousser son interlocuteur dans ses retranchements, et cela lui paraît si simple, dans le contexte où ils se retrouvent. Dans le confinement étroit de cet ascenseur où la proximité, voulue ou haïe, est exigée, il se sent disposer d’un avantage qu’il entretient avec un soin des plus particulier.
Tarkin ne devrait-il pas, pourtant, admettre qu’il peut y avoir un fond de vérité dans les propos avancés par son interlocuteur ? Probablement, oui. Mais il rejette de telles réflexions pour se concentrer sur la seule perspective qu’il estime digne de l’intéresser : l’humiliation d’Orson Krennic. Ici comme ailleurs, il cèdera. Ici comme ailleurs, Wilhuff Tarkin changera ses « non » en « oui ». Plus Krennic poursuit, plus il se justifie, plus il s’enfonce, et Tarkin se contente de l’observer, bras croisés, avec un calme appuyé, force tranquille qui attend que le tourbillon ambulant qu’est Orson Krennic ait fini de dévoiler toutes ses cartes. Cela ne devrait pas être très long, en réalité. Il pourra répéter encore et encore qu’ils n’ont rien fait, Tarkin, lui, n’a pas l’intention de faire comme si de rien n’était, pas si cela permet de tourmenter Krennic à ce point. Pourquoi, après tout, jouer les langues de bois quand Orson lui-même les a trahis dans d’improbables proportions au cours de ce fichu gala de charité. Puisqu’ils en sont là, autant tirer profit de cette situation. Alors oui, Tarkin n’écoute rien de ce qu’Orson réclame de lui. Il poursuivra ses allusions, et s’arrangera pour que ces dernières touchent et perturbent autant que possible son interlocuteur, et il ne cessera pas non plus de poser pour lui ce regard fixe que Krennic qualifie de dérangeant. Il ne regarde pas son téléphone, il ne reporte son attention sur rien d’autre : en somme, il ne laisse aucune forme d’échappatoire à son interlocuteur. Il ne lui laissera penser à rien. A rien qui ne soit pas lui. Ravi d’investir son espace mental et de réflexion sans lui laisser ni le choix, ni la moindre issue.
Quand le silence s’installe, Tarkin ne l’interrompt pas. Il sait qu’il n’a pas besoin de le faire. D’une manière ou d’une autre, Krennic va se trahir, le politicien est convaincu de cela… Mais un coup de pouce du destin ne fait jamais de mal. Soudainement, les lumières s’éteignent, et les voilà tous les deux plongés dans de relatives ténèbres. Seule la lumière émanant de l’écran du téléphone d’Orson éclaire la pénombre de la scène.
« Je ne te prêtais certainement de telles capacités », répond posément Tarkin en observant autour de lui, après que Krennic se soit défendu d’être pour quelque chose dans ce qui vient de se produire, sur la défensive. « Ni la moindre capacité d’ailleurs », ajoute-t-il dans le seul but de le piquer. Cette situation ne l’arrange qu’à demi. Combien de temps va durer cette panne ? Difficile de le savoir. « Vas-tu cesser de faire l’enfant, à présent que les caméras de surveillance sont à l’évidence hors service ? » Tarkin se rapproche doucement d’Orson, son souffle se dépose contre la peau de sa nuque à chaque parole qu’il prononce à présent. « Je sais très bien ce que tu veux », ajoute-t-il à voix très basse, alors que ses mains glissent sur ses hanches.
(c) DΛNDELION
Orson C. Krennic
▿ Ton univers : Rogue One: A Star Wars Story
▿ Date de naissance : 14/04/1981
▿ Age : 43
▿ Métier : Ex-romancier de génie, auteur de best-sellers et désormais ingénieur en armement à Mordor Industries depuis fin 2022 • Critique littéraire à ses heures perdues • Expert en science-fiction
▿ Quartier : Baker Street Avenue, dans un appartement en colocation avec son fiancé, Galen Erso.
▿ Côté cœur :
― Krennic laughed to ease the mood. “You know what I find interesting – or maybe ironic is the word. It’s that each of us wants what’s best for you. In a way, we’re competing to make you happy, as old-fashioned as that sounds. And each of us has a different idea about what you should be doing. (…) and I maintain that you’re meant for bigger things, and will continue to do whatever I can to bring opportunities to your attention.” Galen smiled thinly. “Don’t think I don’t appreciate it.”
(CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
― “We have to put some meat back on those bones of yours,” he said as he crossed the cabin to Galen, “but I think I could get used to the beard.” (Orson Krennic to Galen Erso – CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
― Was Galen to become the prize in a contest between them? Well, hadn’t he always been that? (Orson Krennic about Galen Erso and his rivalry to Lyra Erso – CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
••• ❝ i'll never stop looking for you. i'll never let you entierly. you’re the only truth in a sea of lies. you're in my blood. now and forever. ❞
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― Beings had been known to hide on Coruscant for a lifetime, but Galen wouldn’t be one of them. He wouldn’t be able to stay away from his research. He would have a change of heart. He would turn himself in. He would reach out… The anger and despair he had felt in the air-speeder returned and settled on him like a great weight. “Galen,” he said, as if orphaned. Then: “Galen!” shouting it to the busy sky. (Orson Krennic about Galen Erso – CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
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••• « It’s just so hard not to think of you...
think of where you are.
My Stardust, my Death Star. »
▿ Dons/capacités/pouvoirs :
▿ L’Étoile de la Mort
▿ Blaster lourd DT-29 amélioré (macroscope)
▿ Astromécano C2-B5
▿ Expertise tactique et stratégique
▿ Connaissances approfondies en armement
▿ Autre(s) compte(s) : Orion Black ◊ Nolan Sorrento ◊ Sheev Palpatine ◊ Thalassa Tarkin ◊ Celia St. James ◊ Sauron ◊ Perséphone
▿ Messages : 380
▿ Points : 986
▿ Date d'inscription : 05/03/2022
▿ Notes :
▵ LAME IVDU TAROT ○ L'EMPEREUR
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AUTORITÉ ╳ ACTION ╳ POUVOIR ╳ DIRECTION ╳ VOLONTÉ ╳ PERSÉVÉRANCE ╳ ENTÊTEMENT ╳ PUISSANCE ╳ TYRANNIE
—⥼ ※ ⥽— « We were on the verge of greatness. »
-(O)rson (C)allan (K)rennic-
« I don't have to sell my soul. He's already in me. I wanna be adored. I don't need to sell my soul. He's already in me. I wanna be adored. You adore me. I wanna be adored. I gotta be adored. » ( i wanna be adored ϟ the stone roses )
« I used to roll the dice. Feel the fear in my enemy's eyes. Listen as the crowd would sing: now the old king is dead ! Long live the king ! One minute I held the key. Next the walls were closed on me and I discovered that my castles stand upon pillars of salt and pillars of sand.
People couldn't believe what I'd become. Revolutionaries wait for my head on a silver plate. Just a puppet on a lonely string. Who would ever want to be king.
┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ I used to rule the world.
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Seas would rise when I gave the word. Now in the morning I sleep alone. Sweep the streets I used to own. For some reason I can't explain, once you'd gone there was never, never an honest word.
┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ That was when I ruled the world. » ( viva la vida ϟ coldplay )
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it's his project.
it's his life.
it's his everything.
it's the death star.
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▴ WILHUFF T. (1 - AU) -0 BBY ❘ Krennic survit à Scarif ⋄ Retrouvailles explosives ✰ (MAJ ✎ 23.02)
▴ WILHUFF T. (2 - AU) -10 BBY ❘ Krennic a une liaison cachée avec le fils de Tarkin ⋄ Réalité dans laquelle Garoche est en vie ✰ (MAJ ✎ 09.10)
▴ WILHUFF T. (3 - AU) -31 BBY ❘ Jeunesse de Krennic à Brentaal ⋄ Tarkin est enseignant ⋄ Relation professeur-élève ✰ (MAJ ✎ 23.02)
▴ WILHUFF T. (4 - AU) -13 BBY ❘ Galen Erso est mort ⋄ Tarkin est amoureux de Krennic ⋄ Obsessions ✰ (MAJ ✎ ??.??)
▴ WILHUFF T. (5 - AU) 4 ABY ❘ Post-Bataille d'Endor ⋄ Tarkin et Krennic ont survécu à Scarif & Yavin ⋄ Incarcération ⋄ Passion inavouée ✰ (MAJ ✎ 23.02)
▴ WILHUFF T. (6 - AU) 4 ABY ❘ Post-Bataille d'Endor ⋄ Krennic a trahi l'Empire et est un agent important de la NR ⋄ Tarkin est arrêté ⋄ Krennic et Tarkin sont des ex-amants ⋄ Interrogatoire ✰ (MAJ ✎ 28.03)
▴ WILHUFF T. (7 - AU) 2022 ❘ Sur l'île ⋄ Krennic et Tarkin sont en couple ⋄ Leurs souvenirs sont revenus ✰ (MAJ ✎ ??.??)
▴ WILHUFF T. (8 - AU) 2022 ❘ AU!Moderne ⋄ Krennic et Tarkin sont associés de leur start-up ⋄ Passion refoulée ⋄ Galen a rompu avec Krennic ⋄ Voyage dans les îles ✰ (MAJ ✎ 17.03)
▴ WILHUFF T. (9 - AU) 4 ABY ❘ Suite AU!Prison ⋄ Douches ⋄ Incarcération ✰ (MAJ ✎ 02.02)
▴ WILHUFF T. (10 - AU) -18 BBY ❘ Babysitting qui tourne mal ⋄ Krennic surveille le fils insupportable de Tarkin ✰ (MAJ ✎ 27.03)
orson krennic x wilhuff tarkin ★『 FOOL ME ONCE, SCREW YOU. FOOL ME TWICE, SHAME ON ME. 』
Here comes the darkness, it's eating on my soul. Now that the spark has. Run out of control, this fire is raging. I can't find the door. I just want to die here, but you wanted more. You want me to burn, want me to burn, want me to hurt, and maybe I will finally learn.nsfw.@wilhuff tarkin
Putain de lumière, putain de panne générale d’électricité, songe Krennic, incapable de dissimuler son agacement profond. Il est comme un lion en cage, une tornade enfermée dans un petit espace et qui attend de pouvoir déferler avec violence dans une ville entière. Orson tapote nerveusement sur les touches de son téléphone. Il sait que Tarkin s’amuse de cette situation, pour le connaître désormais sur un plan… très intime. Après tout, il l’a bien sucé, à genoux sur son parquet, et lui, installé tel un Roi confortablement sur le canapé du salon de son appartement. Un appartement qu’il partage, cela dit, avec son compagnon et fiancé, Galen Erso. Il connaît désormais tous les détails de l’intimité de Wilhuff Tarkin. Il connaît ses légers rictus furtifs de plaisir, lorsqu’il se force à conserver une expression froide et impassible, mais qu’il se laisse malgré tout, en l’espace de quelques secondes, faucher par le plaisir fulgurant de l’orgasme… Il le connaît, trop bien, même. C’est justement le problème. Krennic veut cesser de le connaître aussi bien et se cantonner à des rapports professionnels entre eux. Tarkin ne veut pas le laisser partir, jouir sans lui… Tarkin s’amuse de cette situation comme un putain de sadique. Orson se sent défaillir, rien qu’au son de cette voix grave, rauque, qui se diffuse dans ses oreilles… Il le sent si proche, si proche… Est-il vraiment aussi proche, ou est-ce que son esprit tombe subitement sous le coup de la folie ? Calme-toi, Orson, pense-t-il. Il est dans le fond. Il ne peut pas être aussi proche, c’est dans ma tête… Sa putain de voix insupportable dans ma tête… Une voix qui l’émoustille contre son gré, une voix autoritaire à l’accent aristocratique bien marqué.
« Qu’est-ce que tu fais ? » Et là, Orson réalise son erreur stratégique. Le ton qu'il prend est agressif, Krennic est clairement sur la défensive. « Pourquoi tu... »Pourquoi tu t'approches si près ? Krennic avale sa salive trop bruyamment pour ne pas exprimer d'une certaine manière son embarras. Il a commis l’erreur de s’approcher des portes, d’être bien en évidence, au centre de l’ascenseur étroit. Ces larges portes d’acier qui les emprisonnent et les obligent à cohabiter, tous les deux… Caméras éteintes, lumières inexistantes. Wilhuff Tarkin prend la décision de le provoquer sur un autre seuil, plus intime. Il prétend savoir exactement ce que Krennic veut. Il affirme que les caméras sont éteintes, et donc, que les masques peuvent tomber… Il le sent alors si proche, trop proche pour que cela soit son esprit tourmenté qui lui joue des tours… Il est proche. Wilhuff Tarkin se trouve derrière lui, dans son dos. Orson le sent l’effleurer. Il sent son torse effleurer son dos, ses lèvres à quelques millimètres à peine de sa nuque, son souffle chaud et dérangeant se propageant le long de son cou, à lui faire dresser les poils. Est-ce que c’est perceptible, dans le noir ? Est-ce que Tarkin peut s’apercevoir de ces multiples frissons qui parcourent sa peau, à chaque fois que le souffle du Grand Moff se dépose sur sa nuque offerte et extrêmement sensible ? C’est une zone érogène, pour lui. Wilhuff le sait, voilà pourquoi il joue sur ce terrain. Dans la pénombre, dans la promiscuité d’un ascenseur. Il titille son corps, il ne le touche même pas, c’est inutile. Le simple son de sa voix chuchotante dans son oreille, de la présence de ses lèvres contre son lobe et du souffle de sa bouche le long de sa nuque le mettent en émoi. Orson se sent défaillir. Il est brûlant. Il a si chaud, qu’une fine pellicule de sueur s’installe le long de sa nuque. Il ne peut l’enlever d’un geste de la main, de crainte que Tarkin ne prenne conscience de cette situation étouffante pour lui. Orson ne veut pas se laisser piéger, pas encore une fois. Il ne veut pas donner de balles à son pire ennemi. Son meilleur ennemi… Wilhuff ne le manipulera pas, il s’en fait la promesse. Est-ce que… Wilhuff peut sentir cette forte concentration de chaleur irradiant de son corps tremblant ? Peut-être, oui…
« Wilhuff. » gronde-t-il, avec un timbre trop chaud pour être innocent. « Arrête. » Krennic ferme les yeux, mis au supplice. Il ferme les yeux si fort, s’enfonçant encore plus dans l’obscurité. Jusqu’au moment où les mains de Tarkin passent de ses épaules à ses bras, puis ses hanches. Il lui touche les hanches. Il ne fait que les effleurer, et tous les deux sont (encore) habillés, mais… Cela suffit pour achever le corps d’Orson Krennic. Il se sent durcir, fortement durcir sous les plus de son pantalon de costume impeccablement repassé. Il est dur, comme le bois, dur comme le marbre. Il se sent honteux et étroit. Comment peut-il se laisser submerger par ses émotions en si peu de temps ? Qu’à fait Tarkin, au fond ? A part lui souffler sur la nuque, lui chuchoter des obscénités déguisées dans le creux de l’oreille et effleurer ses hanches… Ses hanches… Comme il adore lorsque Tarkin les touche, les empoigne avec force… Comme lorsqu’il le prend par derrière. Lorsqu’il le prend, il lui tient les hanches et enfonce ses ongles dans sa chair jusqu’à l’en faire saigner. Orson porte encore quelques marques de leurs précédents ébats, qu’il essaie depuis de dissimuler tant bien que mal avec des produits camouflant, comme du fond de teint.
« Arrête… tout de suite… ce petit jeu… » ordonne Krennic d’une voix hachée et déjà bien altérée par le plaisir. Il rouvre ensuite les yeux, et c’est pour les lever vers le plafond. Pas en signe d’exaspération, non. En signe de bonheur, de plénitude. Krennic sait que ses globes oculaires passent au blanc. Il les lève si haut, au moment de rejeter sa tête en arrière, pour venir se déposer presque naturellement contre l’épaule du Grand Moff. C’est un premier aveu de faiblesse. Il relâche la pression de ses muscles dans un soupir de frustration intense. « Tu ne m’auras pas cette fois. Tu ne m'auras pas comme ça. » affirme-t-il, sans trop y croire. Le ton de sa voix ne porte en lui aucune conviction. Orson sent le parfum entêtant du Moff, à cette proximité agréable et surréaliste. Cette eau de Cologne pique dans ses narines, c’est si bon. Sa bouche se trouve désormais plaquée au cou de Tarkin, et inconsciemment, il savoure la sensation de cette peau musquée contre ses lèvres tremblantes. Il se surprend même… à l’embrasser timidement. Comme Orson prend son pied à l'embrasser dans la pénombre de l'habitacle. Ses lèvres effleurent la peau chargée de parfum de Tarkin, et viennent physiquement le goûter sans trop en faire. Un baiser doux, presque chaste. Lascif et agonisant. Orson ne sort pas sa langue, il se contente de jouer avec ses lèvres à la manière d’un adolescent craintif devant la plus belle femme du bal de promo.(wilhuff elle est où ta robe à paillettes?) Il adore son odeur, sa peau sucrée, ces légers frémissements qu'il perçoit le long de la carotide de l'ancien Grand Moff. Son orgueil l'empêche d'admettre qu'il apprécie lui donner du plaisir. Il savoure quelques secondes seulement la sensation grisante d'être tout contre lui, puisque la minute d’après, Orson semble avoir pris conscience de son erreur. Sa seconde erreur. Il redresse presque immédiatement la tête pour l’éloigner le plus possible de l’épaule, du cou ou même du visage de Tarkin. Il se ferme comme une huître. Feignant la froideur, l'autorité, et même l'indifférence. « Tu ne sais pas ce que je veux.... » ment-il, conscient que si. Orson monte d'un ton, à deux doigts de crier dans l'ascenseur. « Tu ne sais rien. Rien du tout ! Alors arrête... Cesse de croire avoir des dons de voyance, et surtout cesse, s’il te plaît… Arrête de me traiter comme un enfant, compris ? » Krennic grogne, mais même ce grognement souligne sa faiblesse apparente. Wilhuff sait tout. Wilhuff sait ce qu’il veut, en réalité. L’expression de son visage se fait plus sévère en réponse. Orson semble hermétiquement fermé aux sirènes du Grand Moff. « Quel est le rapport avec les caméras ? Qu’est-ce que tu crois ? Qu’elles soient ou non allumées ne changera rien à ce qu’il se passera ici, c’est à dire, rien. Tu restes dans ton coin et je resterais dans le mien. C’est assez simple pour ton intelligence rare, Tarkin ? Si rare qu'elle n'a même pas su comprendre qu'il fallait déguerpir de l’Étoile de la Mort plutôt que de rester à bord de la station avant qu'elle n'explose sur Yavin ? Peut-être que ça te plait, finalement, d'être explosé. C'est ce que tu cherches, hein ? Que je te... » se moque Krennic en faisant preuve d'un grand sarcasme, mais il se coupe de lui-même, en réalisant la vulgarité de se ce qu'il s'est apprêté à dire sous le coup de la nervosité et de l'énervement. « Peu importe. » balaie-t-il du revers de la main. Orson remue les muscles de sa nuque avec un bref mouvement circulaire, la pauvre est terriblement douloureuse. Il essaie ensuite de reprendre ses activités, en tapotant sur son téléphone pour calmer ses ardeurs. « D’ailleurs, tu tiens des propos obscènes qui ne me plaisent absolument pas. » Krennic déglutit. « Et pour te répondre, non. Non, ça ne me plairait pas que tu fasses quoi que ce soit avec un bâillon, une ceinture, ou même ta putain de cravate. Je n’ai pas de penchants sadomasochistes te concernant, merci de cesser également avec tes allusions déplaisantes… Je ne suis pas un putain de chiot que tu peux cravacher quand ça te chante. » ironise-t-il, un brin cynique. « Ce qu’il s’est passé entre nous relève du passé. C’était une erreur, Wilhuff, enfin deux erreurs, mais peu importe, et je… Je n’éprouve désormais plus aucune attirance pour toi. Ça m’est passé. Alors, enlève… Enlève tes mains immédiatement, avant que je ne te les fassent avaler. Et... cesse de me souffler dans la nuque, c'est vraiment indécent. Tu n'as aucune morale ? » murmure Orson, encore en plein émoi. « D'ailleurs, tu sais très bien… que je n’aime pas ça. » Au contraire, il adore ça. Ça le rend même fou. Il adore recevoir ce souffle et des baisers sur sa nuque, comme il adore avoir les mains de Tarkin saisir ses hanches et ne lui laisser pas d’autre choix que de subir sa présence en lui. S'en est trop. Krennic résiste, mais il en a assez des petits jeux sordides de Tarkin. Il lui prend le poignet d'une main, son autre main vacante toujours avec son téléphone en main. Krennic le stoppe, se veut bien décidé à ne pas sombrer une fois de plus entre ses griffes. « J'ai dit non, Wilhuff. Je te l’interdis. » Ses mots autoritaires font pâle figure, car ils sonnent davantage comme une plainte sulfureuse… Une supplique. Soufflée avec la voix enrouée.
ஃ Haven't they suffered enough? But you can't get enough of shutting down systems for personal gain. If you mess with things selfishly, they're bound to come undone. Do you get off on pain? We're not pawns in your game. – Commander In Chief (demi lovato) ஃ
Wilhuff Tarkin
▿ Ton univers : Star Wars
▿ Date de naissance : 17/10/1975
▿ Age : 49
▿ Métier : Homme politique, à la tête de son propre parti.
▿ Quartier : Raccoon Square
▿ Côté cœur :
▿ Dons/capacités/pouvoirs : Aucun pouvoir.
▿ Pseudo : Oly
▿ Avatar : Peter Cushing
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Jeu 4 Mai - 16:56
Fool me once, screw you, fool me twice, shame on me
L’embarras de Krennic est évident, et Tarkin s’en délecte. S’il est sur la défensive, ce n’est pas par désir de le fuir, mais par crainte de trop le vouloir, et cela, quoi qu’il puisse en dire, Wilhuff Tarkin l’a très bien compris. Il a compris posséder un certain pouvoir sur Orson Krennic… et il lui est impossible de ne pas vouloir en user. En user et en abuser, même. Les caméras sont éteintes, ils n’ont pas à se donner en spectacle, Krennic peut faire tomber le masque… Et Tarkin satisfaire autant à ses besoins de domination qu’au désir peut-être plus sincère que lui inspire Krennic. Il est difficile de faire abstraction des émotions ô combien agréables que cet homme a su éveiller chez lui quand la promiscuité d’un ascenseur plongé dans l’obscurité a presque l’air de vouloir les inviter à la faute. Tarkin veut l’étouffer de ses attentions… Et il croit bien, alors qu’il le sent tendu, à quelques centimètres de lui seulement, son souffle chaud caressant la peau de son cou et titillant son oreille.
Krennic lui ordonne d’arrêter, mais Tarkin ne l’écoute pas. Pour rien au monde il n’obéirait à un ordre direct de sa part… et encore moins à celui-ci, car il devine pertinemment que son interlocuteur, quoi qu’il puisse en dire, n’en pense pas le moindre mot… sa voix exhale une chaleur qui donne lieu de penser que son interdiction a en réalité tous les atours d’une invitation qui refuse catégoriquement de dire son nom. Non, il n’arrêtera pas, il n’a aucune intention d’arrêter, alors qu’il le sent déjà céder au contact de ses doigts le long de ses bras, puis de ses mains fermement agrippées à ses hanches. C’est un jeu, oui, c’en est un… mais c’est surtout une partie qu’il a pris la décision d’engager sur la durée, et pour cette raison, il n’a certainement pas l’intention de s’arrêter en si bon chemin, loin de là, même. Il compte bien faire durer ce jeu sordide très, très longtemps… de préférence jusqu’à avoir complètement et définitivement raison d’Orson Krennic. Ce serait pour lui une puissante source de satisfaction, à nulle autre pareille… qui s’accompagne qui plus est d’avantages en nature sur lesquels il n’ira certainement pas cracher non plus.
« Bien sûr que si », réplique Tarkin d’un ton autoritaire quand Krennic cherche encore à se convaincre du fait qu’il ne l’aura pas cette fois, pas comme ça. Tu parles ! « Je t’aurais autant de fois que je l’aurais décidé, et de toutes les manières que je voudrais », ajoute-t-il avec une fermeté violente, renforçant la prise de ses doigts sur ses hanches, sa croupe effleurant son entrejambe. Krennic a déjà céder, sa tête rejetée en arrière, posée contre son omoplate.
Un sourire satisfait, victorieux, se posse sur les lèvres de Tarkin alors qu’il constate ne pas avoir besoin de davantage. Voilà déjà que les lèvres d’Orson se déposent au creux de son cou. Comme un aveu d’échec qui ne dit pas son nom. Tarkin se laisse faire sans mot dire. Et quand Orson ajoute qu’il ne saurait pas ce qu’il veut, il a déjà perdu absolument toute crédibilité. Il n’a pas besoin d’avoir des dons de voyances pour savoir exactement ce qu’il veut…
« Oh, je continuerai de te traiter comme un enfant, comme un gamin désobéissant qu’on doit punir, je continuerai de t’humilier, de t’insulter, de te dominer… Tu sais pourquoi ? » souffle-t-il toujours dans son oreille. « Ne prétends pas le contraire, plus tu te défends, plus je te sens à ma merci », reprend-t-il sans se laisser distraire un seul moment par son discours. Et pour cause, il n’en tient absolument pas rigueur. Il ira jusqu’au bout, et il le fera céder, peu importe ce qu’il peut bien affirmer, peu importe ce qu’il peut bien prétendre vouloir. « Tu veux être à ma merci. Tu veux perdre le contrôle. Tu veux être réduit à rien, tu veux être mon chien, prêt à te mettre à quatre pattes chaque fois que je l’exigerais… »
Mais Orson proteste encore. De sa main qui ne tient pas son téléphone, il saisit son poignet, visiblement décidé à l’interrompre. Sa naïveté est-elle sincère ? Croit-il réellement qu’il pourra s’épargner la chaleur de ses caresses ? Si tel est le cas, alors il est bien présomptueux. Tarkin le mettra à sa merci, qu’il le veuille ou non… Et bien évidemment… Il le veut.
« Tu aimes ça. Tu adores ça. Tu aimes que j’ordonne, que j’interdise. Ça te met… » De sa main vacante, celle que Krennic n’a pas emprisonnée de ses doigts, il vient se glisser entre ses jambes, agrippant sans réserve sa virilité par-dessus le tissu épais de son pantalon d’uniforme afin de jauger l’ampleur de son excitation. « … dans tous tes états. »
D’avant en arrière, il le caresse longuement, lentement, sensuellement… il prend son temps, le temps de le troubler, d’abattre le restant de ses bien maigres barrières… même s’il n’en reste presque plus la moindre.
« Tu es toujours sûr de vouloir que j’arrête ? »
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