(abandonné) (( lavender haze is creeping up on me )) ✧ – tarkrennic – (( nsfw ))
Orson C. Krennic
▿ Ton univers : Rogue One: A Star Wars Story
▿ Date de naissance : 14/04/1981
▿ Age : 43
▿ Métier : Ex-romancier de génie, auteur de best-sellers et désormais ingénieur en armement à Mordor Industries depuis fin 2022 • Critique littéraire à ses heures perdues • Expert en science-fiction
▿ Quartier : Baker Street Avenue, dans un appartement en colocation avec son fiancé, Galen Erso.
▿ Côté cœur :
― Krennic laughed to ease the mood. “You know what I find interesting – or maybe ironic is the word. It’s that each of us wants what’s best for you. In a way, we’re competing to make you happy, as old-fashioned as that sounds. And each of us has a different idea about what you should be doing. (…) and I maintain that you’re meant for bigger things, and will continue to do whatever I can to bring opportunities to your attention.” Galen smiled thinly. “Don’t think I don’t appreciate it.”
(CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
― “We have to put some meat back on those bones of yours,” he said as he crossed the cabin to Galen, “but I think I could get used to the beard.” (Orson Krennic to Galen Erso – CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
― Was Galen to become the prize in a contest between them? Well, hadn’t he always been that? (Orson Krennic about Galen Erso and his rivalry to Lyra Erso – CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
••• ❝ i'll never stop looking for you. i'll never let you entierly. you’re the only truth in a sea of lies. you're in my blood. now and forever. ❞
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― Beings had been known to hide on Coruscant for a lifetime, but Galen wouldn’t be one of them. He wouldn’t be able to stay away from his research. He would have a change of heart. He would turn himself in. He would reach out… The anger and despair he had felt in the air-speeder returned and settled on him like a great weight. “Galen,” he said, as if orphaned. Then: “Galen!” shouting it to the busy sky. (Orson Krennic about Galen Erso – CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
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••• « It’s just so hard not to think of you...
think of where you are.
My Stardust, my Death Star. »
▿ Dons/capacités/pouvoirs :
▿ L’Étoile de la Mort
▿ Blaster lourd DT-29 amélioré (macroscope)
▿ Astromécano C2-B5
▿ Expertise tactique et stratégique
▿ Connaissances approfondies en armement
▿ Autre(s) compte(s) : Orion Black ◊ Nolan Sorrento ◊ Sheev Palpatine ◊ Thalassa Tarkin ◊ Celia St. James ◊ Sauron ◊ Perséphone
▿ Messages : 380
▿ Points : 986
▿ Date d'inscription : 05/03/2022
▿ Notes :
▵ LAME IVDU TAROT ○ L'EMPEREUR
—⥼ ※ ⥽—
AUTORITÉ ╳ ACTION ╳ POUVOIR ╳ DIRECTION ╳ VOLONTÉ ╳ PERSÉVÉRANCE ╳ ENTÊTEMENT ╳ PUISSANCE ╳ TYRANNIE
—⥼ ※ ⥽— « We were on the verge of greatness. »
-(O)rson (C)allan (K)rennic-
« I don't have to sell my soul. He's already in me. I wanna be adored. I don't need to sell my soul. He's already in me. I wanna be adored. You adore me. I wanna be adored. I gotta be adored. » ( i wanna be adored ϟ the stone roses )
« I used to roll the dice. Feel the fear in my enemy's eyes. Listen as the crowd would sing: now the old king is dead ! Long live the king ! One minute I held the key. Next the walls were closed on me and I discovered that my castles stand upon pillars of salt and pillars of sand.
People couldn't believe what I'd become. Revolutionaries wait for my head on a silver plate. Just a puppet on a lonely string. Who would ever want to be king.
┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ I used to rule the world.
┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉
Seas would rise when I gave the word. Now in the morning I sleep alone. Sweep the streets I used to own. For some reason I can't explain, once you'd gone there was never, never an honest word.
┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ That was when I ruled the world. » ( viva la vida ϟ coldplay )
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it's his project.
it's his life.
it's his everything.
it's the death star.
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▴ WILHUFF T. (1 - AU) -0 BBY ❘ Krennic survit à Scarif ⋄ Retrouvailles explosives ✰ (MAJ ✎ 23.02)
▴ WILHUFF T. (2 - AU) -10 BBY ❘ Krennic a une liaison cachée avec le fils de Tarkin ⋄ Réalité dans laquelle Garoche est en vie ✰ (MAJ ✎ 09.10)
▴ WILHUFF T. (3 - AU) -31 BBY ❘ Jeunesse de Krennic à Brentaal ⋄ Tarkin est enseignant ⋄ Relation professeur-élève ✰ (MAJ ✎ 23.02)
▴ WILHUFF T. (4 - AU) -13 BBY ❘ Galen Erso est mort ⋄ Tarkin est amoureux de Krennic ⋄ Obsessions ✰ (MAJ ✎ ??.??)
▴ WILHUFF T. (5 - AU) 4 ABY ❘ Post-Bataille d'Endor ⋄ Tarkin et Krennic ont survécu à Scarif & Yavin ⋄ Incarcération ⋄ Passion inavouée ✰ (MAJ ✎ 23.02)
▴ WILHUFF T. (6 - AU) 4 ABY ❘ Post-Bataille d'Endor ⋄ Krennic a trahi l'Empire et est un agent important de la NR ⋄ Tarkin est arrêté ⋄ Krennic et Tarkin sont des ex-amants ⋄ Interrogatoire ✰ (MAJ ✎ 28.03)
▴ WILHUFF T. (7 - AU) 2022 ❘ Sur l'île ⋄ Krennic et Tarkin sont en couple ⋄ Leurs souvenirs sont revenus ✰ (MAJ ✎ ??.??)
▴ WILHUFF T. (8 - AU) 2022 ❘ AU!Moderne ⋄ Krennic et Tarkin sont associés de leur start-up ⋄ Passion refoulée ⋄ Galen a rompu avec Krennic ⋄ Voyage dans les îles ✰ (MAJ ✎ 17.03)
▴ WILHUFF T. (9 - AU) 4 ABY ❘ Suite AU!Prison ⋄ Douches ⋄ Incarcération ✰ (MAJ ✎ 02.02)
▴ WILHUFF T. (10 - AU) -18 BBY ❘ Babysitting qui tourne mal ⋄ Krennic surveille le fils insupportable de Tarkin ✰ (MAJ ✎ 27.03)
“Meet me at midnight. Staring at the ceiling with you. Oh, you don't ever say too much, and you don't really read into my melancholia. I've been under scrutiny. You handle it beautifully. All this shit is new to me. I feel the lavender haze creeping up on me. Surreal. Talk your talk and go viral. I just need this love spiral. Get it off your chest. Get it off my desk. That lavender haze. I just wanna stay. I just wanna stay in that lavender haze.”(LAVENDER HAZE •• TAYLOR SWIFT)
4 ABY (( AU- PRISON PART. 2 )) ▴ QUELQUES JOURS APRÈS LEUR PREMIER RAPPROCHEMENT. ( PRISON DE CORUSCANT CITY, DOUCHES COMMUNES ) --- (( NSFW ))
C’est finalement revenu. Orson Krennic le ressent à nouveau depuis quelques jours maintenant.
Orson le ressent enfin de manière poignante et vive, comme la lame acérée d’un couteau. Un sentiment qu’il n’a pas éprouvé depuis bien longtemps. Très, très longtemps. Ce sentiment dérangeant qui vous oppresse et vous emprisonne comme dans un étau, qui vous coupe la respiration et fait battre votre palpitant jusqu’au point de non-retour. Orson Krennic n’est pas homme à éprouver ce genre de sentiments. Malgré toutes les choses qu’il a faites dans sa vie, malgré toutes les atrocités, les mensonges, les chantages – non, Orson Krennic n’est définitivement pas de ce bord-là. Mais le voilà qui se retrouve pris dans cet étau Ô combien familier. Hanté par quelque chose de… tragiquement ironique.
Et à côté de ce sentiment, Orson Krennic éprouve tout un ensemble d’autres émotions, telle que la douleur et le contrecoup de l’échec. L’échec, oui, – Orson Krennic a laissé Galen Erso lui échapper. Encore une fois. Galen Erso est mort, il y a quatre ans. Galen Erso, l’homme de sa vie entière. Son premier amour. Son amour de jeunesse. Quatre années sont passées, mais les souvenirs de cette soirée sur la planète Eadu demeurent encore dans chacune de ses pensées, imprimées sur sa peau comme marquées avec un fer rouge. Galen Erso est dans son sang. Même après la mort. D’où la présence de… ce sentiment malaisant depuis peu. Depuis environ trois semaines, à dire vrai. Voire des années, en étant parfaitement honnête et lucide sur la situation entre eux. Krennic n’y a pas prêté attention, car il a préféré l’enfouir sous une couche de mépris et de haine à l’attention de son compagnon de cellule. Après la mort de Galen Erso, il s’est entièrement dévoué à son travail, afin d’oublier le goût amer de la défaite, celui-ci s’étant matérialisé par des remontées acides et des palpitations cardiaques assez régulières au souvenir douloureux, mais nécessaire de son amour de jeunesse. Puis, un étrange sentiment a commencé à naître en lui. Insidieusement et lentement, suite à la mort tragique et malheureusement prématurée de Galen Erso.
Ce sentiment s’est frayé un chemin dans ses pensées, jusqu’à être en mesure d’occulter tout le reste. Jusqu’à lui faire perdre la raison. Orson Krennic refuse d’être parfaitement honnête sur la situation, il refuse d’admettre que ce qu’il s’est passé entre lui et son compagnon de cellule n’est simplement que le résultat de symptômes passés, de braises ardentes couvant silencieusement juste sous son nez. Ce sentiment… pendant longtemps, des jours, des mois et des années, Krennic a bien été incapable de vraiment le situer. Il le ressentait à chaque fois que Wilhuff Tarkin croisait son chemin, à chaque fois qu’il se trouvait dans les parages. Wilhuff Tarkin, lèvres amincies en signe de désapprobation, le visage légèrement tordu pour former une expression de mécontentement. Orson Krennic s’est toujours senti comme un enfant aux côtés du Grand Moff Tarkin. Wilhuff incarne depuis toujours l’autorité sous toute sa beauté insolente et sa dignité cruelle. Orson Krennic s’est toujours senti particulièrement insignifiant devant lui, ce qui n’a eu de cesse de motiver sa colère. Ce sentiment a exacerbé rapidement leur rivalité, jusqu’à ce qu’elle atteigne son paroxysme. En vérité et dans le plus grand secret, Orson Krennic éprouve de l’admiration pour la figure d’autorité que représente Wilhuff Tarkin. Il est fasciné par la facilité avec laquelle Tarkin exerce un contrôle sur tout, que ce soient ses propres émotions ou celles des autres. La présence de Krennic est certes ostentatoire, très perceptible, mais elle ne sonne pas comme celle de Wilhuff Tarkin. Loin de là, sa présence est même bien ridicule. Elle n’impose pas le même commandement ou la même crainte que le simple uniforme verdâtre de Wilhuff Tarkin est capable d’invoquer aux yeux de tous. Wilhuff Tarkin impose le silence, la diligence et le respect par le simple froissement de tissu vert olive. Par sa main levée, par sa paume sur une table, et surtout par son regard d’acier froid et calculateur.
Lorsqu’Orson a commencé à prendre conscience des longues minutes passées à épier les moindres faits et gestes du Grand Moff d’une manière déraisonnable, – et ce, bien avant la fin de la guerre – ce fut pour lui le début de la fin. Depuis la mort de Galen Erso… La figure d’autorité méprisable de Wilhuff Tarkin appelle en lui quelque chose de nouveau, sa voix traînante et cynique résonne différemment en son être. Là est le drame entre eux. Ce qu’éprouve actuellement Orson Krennic, ce qui malmène ses pensées depuis leur dernier rapprochement intime, entre les murs froids de leur cellule de détention, n’est pas un fait nouveau. Orson Krennic n’est pas arrivé en prison, et est mystérieusement tombé amoureux de son compagnon de cellule. Orson Krennic éprouve pour Wilhuff Tarkin quelque chose depuis bien des années. Une fascination malsaine. Une attirance née de leurs échanges musclés, de leurs remarques désobligeantes et cyniques, de leurs coups de poignard dans le dos, mais surtout, de la disparition tragique de son premier amour. Pendant quatre ans, Krennic a regardé « différemment » son légendaire et antipathique rival. Pendant quatre ans, il a joué des pieds et des mains pour se voir confier tout son temps et son attention. Tarkin ne s’est jamais donné la peine de le remarquer, alors que les affres de l’impatience et des blessures internes se sont toujours lues de façon claire sur le visage du directeur impérial. La culpabilité. C’est le sentiment qu’Orson Krennic ressent depuis la mort de Galen Erso.
La culpabilité, selon Krennic, est le pire des fléaux. L’un des plus rares le concernant. Orson n’éprouve pas une once de culpabilité pour la cruauté de ses actes passés ou de ses massacres, en revanche, il en éprouve en abondance à propos de ses désirs intimes. Quoi d’étonnant pour un égoïste tel que lui. Orson Krennic éprouve ce sentiment de culpabilité parce que l’image de Galen Erso ne l’a jamais quitté, et ce n’est pas bien différent aujourd’hui encore. Bien que Krennic éprouve constamment l’envie douloureuse de retrouver le contact de Galen, au moins juste une fois, il se découvre éprouver le même besoin pour Wilhuff Tarkin depuis maintenant quatre ans. Ce besoin est ridicule à ses yeux, car le Gouverneur n’a jamais rien fait pour lui. Comment le lui faire comprendre ? Krennic a maintes fois essayé par le passé, – à sa manière. Soit, en hurlant et gesticulant plus que d’habitude sur son sillage en espérant gagner son attention, d’une manière ou d’une autre. Tarkin lui a toujours paru complètement indifférent à cette tornade insupportable et agaçante qu’est Orson Krennic. Quelle tragédie. Orson est douloureusement tiraillé entre ce sentiment de culpabilité qui le ronge de l’intérieur et ce désir nouveau de donner une chance à cette nouvelle relation. Quoiqu’elle puisse être. Une romance insolite. Après tout, que lui reste-t-il ? Dans quelques semaines, lui et Tarkin seront jugés dans un procès fomenté par la Nouvelle République. Que risquent-ils à profiter de ce qui sont sûrement leurs derniers instants de « liberté » avant le jugement dernier ? Non... Krennic n'a pas le droit de faire une chose pareille. Ce n'est pas juste envers le souvenir de Galen Erso. (non mais il s'est jamais rien passé avec Galen en plus c'est ça le pire)
Face à un miroir mural à observer son reflet sous tous les angles, Orson est pour la première fois vraiment seul, au beau milieu d’une pièce donnant sur quelques cabines métalliques de douche réservées à une catégorie bien « particulière » de détenus. Tarkin est supposé le rejoindre, comme bien souvent, depuis trois semaines. En général, les deux impériaux se douchent au même moment. Depuis trois jours, Krennic exige d’être seul. Il laisse Tarkin se laver le premier, et il prend sa suite dans la cabine. Ils ont l’autorisation de leurs « bourreaux » de prendre des douches privées, et surtout séparées de celles de tous les autres détenus. Krennic aime croire que la raison est qu’ils sont, ou du moins, lui, est particulièrement important à leurs yeux. C’est simplement qu’en raison de leur passif compliqué, le risque que les autres détenus convoitent l’idée stupide de s’en prendre mortellement à eux est une chose que la Nouvelle République souhaite éviter par-dessus tout. Surtout à l’approche d’un procès qui promet d’être extrêmement médiatisé dans l’ensemble de la galaxie. Cette fois, il a demandé à se doucher en premier. Il a demandé, certes, il a surtout forcé le passage et verrouillé la cabine de douche. En sortant, Krennic n’a pas même adressé un regard à Tarkin. L’eau chaude coule depuis dix minutes déjà. Il l’entend de manière distincte depuis l’autre bout de l’immense salle de bain. Alors qu’il passe un coup de peigne dans ses cheveux argentés, Orson Krennic accepte enfin de repenser à cette première fois entre les murs de leur cellule d’infortune. La honte, la douleur, le mal, le plaisir, l’humiliation, mais aussi la tendresse, sont des émotions qui l’ont submergé longuement durant leurs ébats et bien après. Ces émotions reviennent aujourd’hui en rafale. Son cœur saigne, se contracte et bat toujours plus fort. Krennic a le sentiment de trahir son amour pour Galen, car l’attirance qu’il éprouve pour le scientifique ne l’a jamais vraiment quitté, malgré leur douloureux passif ou la manière cruelle dont Erso l’a poignardé avant de mourir. Galen ne peut être remplacé, quoique Krennic décide. Au lieu de cela, le directeur impérial a simplement élargi son cœur rancunier, afin de la place pour une autre personne... Pour Wilhuff Tarkin. Pour un être qui n’a certainement jamais cru entrer dans ledit cœur.
Jusqu’à… ce fameux matin, il y a trois jours. Krennic s’est dévoilé partiellement, mais pas sur le fond des choses. Non… C’est bien trop lui demander. Comment lui dévoiler ses sentiments, admettre l’avoir désiré pendant des années. Comment lui donner raison sur tout, sans prendre le risque d’être humilié ou manipulé en représailles ? Orson Krennic ignore tout des véritables intentions de Wilhuff Tarkin à son encontre, et c’est ce qui le terrifie à ce point. C’est comme nager en eaux troubles ou sauter en parachute… sans parachute. Il refuse d’en dire plus. Orson ne donnera pas la satisfaction à l’ancien Grand Moff d’avoir le dessus émotionnellement sur lui, ce que ce dernier dispose déjà, même si Krennic ne le réalise pas encore très bien. Tarkin l’obsède. Après leurs ébats, Krennic s’est refermé comme une huître, se refusant de commenter, ou même de recommencer ce qu’il s’est passé. Trois jours, c’est compliqué. Trois jours s'écoulent toujours très lentement, lorsque l’on partage la même cellule. Aucun des deux n’a finalement vraiment désiré reparler de ce moment grisant d’abandon. Leur décence et leur éducation les empêchent de s’ouvrir sur leurs attirances. Krennic n’a pourtant jamais éprouvé une telle tornade d’émotions, des sentiments tous plus contrastés et plaisants les uns que les autres. Des sentiments qui l’obsèdent et qui l’ont conduit au silence glaçant avec son partenaire de détention durant trois jours. Quelques mots sont sortis, de temps à autres, de sa bouche, mais rien de plus. Krennic s’est renfermé sur lui-même. Honteux de s’être laissé aller à ce point avec son pire ennemi. Coupable d’avoir oublié Galen Erso au profit… d’un homme que ce dernier n’aurait probablement jamais cautionné pour occuper la place de « remplaçant ». Coupable, oui. Krennic a maintes fois péché. Orson Krennic est coupable. C’est qu’il désire pécher encore avec Tarkin. Encore et encore et encore.
Il a adoré mourir avec Tarkin. Il a aimé bien trop mourir avec Tarkin. Il a tout simplement compris aimer Tarkin plus que de raison. Ce n’est pas simplement charnel entre eux, c’est sentimental. Pour Krennic, c’est la confirmation de quatre longues années à se flageller mentalement pour réprimer ses pulsions et sa culpabilité. Toujours plus présente, obsédante et oppressante. Krennic a cédé, et le voilà qui regrette amèrement. Son esprit est tourmenté, sans dessus dessous. Il a envie de dire à Tarkin… De lui dire quoi exactement ? De recommencer plus régulièrement ? De lui dire qu’il l’aime, au moins une dernière fois, avant le procès ? Orson n’a pu le dire clairement à Galen, et cela l’a lentement détruit, il a donc appris de ses erreurs. Mais là, il dispose encore de l’occasion de tout confesser… S’il doit mourir… Il mourra ivre de plaisir, certes en étant humilié, mais enfin en paix avec sa conscience ou ses émotions. Il mourra en ayant dit à quelqu’un qui compte plus que tout pour lui… qu’il compte réellement. Depuis des années. Il reconnaîtra avoir été un grand idiot pendant des années, en prétextant que son orgueil et sa culpabilité l’ont simplement empêché d’être parfaitement honnête sur la force de son désir. « Je… » marmonne-t-il à lui-même, devant son reflet dans la glace. « C’est plus fort que moi, tu comprends… Ce n’était pas… contre toi. Je ne sais pas comment te dire que… que c’était merveilleux, vraiment exceptionnel. Je n’avais jamais… ressenti quelque chose d’aussi grisant avant cette fois-là. » Krennic soupire, apparemment insatisfait, tout en se préparant à sortir enfin de son mutisme. « Je sais que ce n’est pas juste pour toi… ni pour moi. J’aurais dû te dire certaines choses il y a quelques jours, déjà, mais… »Confus, Krennic agite la tête négativement. Non, il fait fausse route. « Non, c’est vraiment idiot. Je ne devrais pas penser te le dire de cette manière… Peut-être plus franchement, sans détours… Wilhuff. Écoute. Ce qu’il s’est passé entre nous… ce n’était pas une erreur. Pardonne-moi de t’avoir laissé le croire ces derniers jours. Le problème c’est que… J’arrête pas d’y penser. J’ai envie… peut-être… si tu en as envie aussi de… de recommencer. On peut en profiter maintenant, comme on est plus ou moins libres de nos mouvements… c’est mieux que notre petite cellule, tu ne crois pas ? » bredouille-t-il, les joues légèrement roses, alors qu’il ne se trouve même pas encore devant le principal intéressé. Qu’est-ce que cela va donc donner en face à face… Rien de bien digne, en tout cas. « En fait… Wil, est-ce que je peux t’appeler Wil, maintenant que nous sommes intimes ? » ironise-t-il avec un sourire niais devant son reflet en espérant se « déstresser » en tournant en ridicule son actuel dilemme. Krennic grogne un peu bruyamment, tout en tapant ses poings contre le lavabo avec rage. « Pourquoi est-ce que c’est aussi compliqué, merde ! » vocifère l’ex-impérial en dévisageant son reflet dans le miroir. « Pourquoi ce doit être toi ! Parmi tous ces putains d’impériaux… Toi… »renchérit-il en s’emportant contre lui-même, désespéré, tout en prenant le risque involontaire d’élever un peu trop la voix. Orson est seul (ou pas ?), ou presque. Tarkin est sous la douche, c’est donc le moment d’en profiter. C’est le moment de répéter son discours. Krennic l’attend, alors qu’il peut retourner dans sa cellule depuis dix minutes, mais il a décidé de l’attendre pour lui en parler de vive voix, ici, et non pas là-bas. Ici, parce qu’il a l’impression de retrouver un semblant de… liberté. Krennic s’impatiente, tremblant de tout son être, avec les paumes plaquées de chaque côté du lavabo en porcelaine. Ses doigts s’enroulent et serrent fortement, jusqu’à s’en blanchir les phalanges. Il sait qu’il doit maximiser le peu de temps qui lui reste avant que l’eau de la douche ne se fasse plus entendre, avant que son compagnon d’infortune ne réapparaisse sous ses yeux. Nu, comme lui. Perdu dans ses pensées angoissantes, il n’a même pas jugé bon de se rhabiller.
« Je dois te dire quelque chose… depuis plus longtemps que notre détention, en réalité… Si tu me demandes une vraie honnêteté sur mes… sentiments… Je… C’est trop dur. Être avec toi, constamment… Savoir que tu me désires autant… Mais, Wilhuff… Ce n’est pas que du sexe. Je sais que pour toi, ce n’est que ça. Je ne suis qu’un pion dans ton échiquier, comme je l’ai toujours été. Tu as des besoins depuis qu’on est enfermé ici. Ça aurait été n’importe qui d’autre… Tu aurais fait la même chose. Moi, non. C’est pour ça que… J’ai réagi aussi abruptement. Tu signifies beaucoup pour moi… Plus que je ne peux me permettre de l’admettre… Je me sens sale. Je me déteste. Galen est… Galen... je sais qu'il désapprouve de là où il est. Je ne peux tromper sa mémoire avec toi. Je me sens terriblement coupable… et sale. Je pense à toi constamment… J’ai… besoin de toi. C'est au-delà de cette affaire de détention, c’est… c’est beaucoup plus, est-ce que tu me comprends ? J’ai… » chuchote-t-il pour s’assurer une meilleure confidentialité de ses « répétitions ». « J’ai des sentiments pour toi. » A l’instant même où cette confession s’échappe de sa bouche, c’est un poids immense qui se libère au même moment. « Je sais… C’est une putain de farce à tes yeux. Moque-toi. Humilie-moi. Rabaisse-moi. C’est tout ce que tu sais me faire et tu le fais si bien, d’ailleurs… » se moque-t-il en riant doucement. Un sourire amer se dessine sur son visage, pendant qu’il prend conscience de la cruauté de son existence. « J’ai de vrais sentiments, Wilhuff… Ils me dévorent. Ils m’obsèdent. Je me sens indigne de les avoir. Je ne devrais pas… être amoureux de toi. Je t’aime, tu comprends ? Je t’aime vraiment, ce n’est pas un choix par dépit ou par manque… J’avais déjà tout ça en moi… à l’époque. Lorsque j’ai perdu Galen, j'ai eu le réflexe de m'accrocher à toi... Je ne l’avais jamais vraiment compris… ou simplement accepté… C’était là depuis le début. »Un déclic s’opère dans son esprit. Krennic réalise quelque chose d’important à cet instant. Plus son reflet lui semble lointain, du fait de la fine couche de buée qui se forme de chaque côté du grand miroir, plus il a le sentiment… de disparaître. « Je t’aimais déjà avant. Je ne voulais pas le voir. Je ne pouvais pas… On va mourir, bientôt, tous les deux… Si on a de la chance, on finira nos jours en prison. J’ai échoué une fois avec Galen, alors si je te dis toutes ces mièvreries pathétiques et médiocres aujourd’hui… C’est pour soulager ma conscience. Si je dois mourir dans quelques semaines, si tu dois partir… définitivement… Alors tu dois le savoir. Je dois te l’avoir dit avant. Je ne veux pas que tu meures… en ignorant mes sentiments… en ignorant que quelqu’un t’a vraiment aimé avant la fin… en croyant que ce n’était… que par ennui, en pensant que je t’utilisais… comme on l’a toujours fait à l’époque…C’était notre jeu, mais… Je ne joue plus aujourd’hui. J’en ai assez. Je ne veux pas que tu penses ça de moi. Enfin, de nous. Je ne m’ennuyais pas. Je n’étais pas non plus en manque. Je voulais… partager ces instants de liberté avec toi. Je suis ridicule, pas vrai ? Un putain de bouffon. Tu l'as toujours dit. »Sa voix se fait plus caressante au fil des secondes, et enrouée. Krennic éprouve une impression contrastée, une part de lui… se soulage, mais l’autre est apeurée. Le pire reste encore à venir. Se confesser à soi-même est une tâche courageuse, mais dire les choses en face de l’intéressé relève tout bonnement du suicide. Krennic réalise subitement, alors qu’il émet un long soupir, qu’un silence pesant s’est installé dans la salle d’eau. L’eau…
L’eau ne coule plus. Le corps du directeur impérial se raidit comme un morceau de bois dur, il est pétrifié à l’idée de ne pas s’être rendu compte de ce détail plus tôt. Absorbé par ses tirades, par l’humidité au coin de ses yeux, Orson a baissé sa garde quelques minutes. Peut-être des minutes cruciales… L’eau ne coule plus, certes, mais… Depuis quand ? Peut-être que cela ne fait que quelques secondes, et dans ce cas, sa dignité est encore sauve. Il l’ignore, et n’ose faire le moindre mouvement depuis son lavabo, de crainte que la silhouette de Tarkin ne l’observe dans son dos, rieuse et cruelle. Orson a peur, vraiment peur. Est-ce qu’il doit tourner la tête ? Est-ce que Tarkin le fixe ? Est-ce que Tarkin est tout simplement sorti de sa cabine ? Il ne lui semble pas non plus avoir entendu le bruit du verrou de la douche… Tremblant, Orson Krennic rassemble son courage, avant de faire volte-face. Personne. La salle est déserte mais silencieuse. Une part de lui soupir de soulagement. Tout n’est peut-être pas perdu. Mais… cela ne le rassure pas complètement non plus. Ce silence est plus que dérangeant. Krennic soupire lascivement en se décollant du lavabo pour se diriger jusqu’aux portes des douches. « Wilhuff ? » Krennic l’appelle, d’une voix clairement hésitante. « Je peux entrer… ? » De toute manière, l’impérial n’attend pas son autorisation. Il referme sa main sur la poignée et l’ouvre en grand, cherchant Wilhuff des yeux. « Ah… » Enfin, le voilà. « Navré, tu ne sortais pas, alors j’ai pensé… »Que tu avais tout entendu… se retient-il. Au lieu de cela, Krennic se mord la lèvre pour se passer l’envie de se dévoiler tristement. Il s'efforce tant bien que mal de garder les yeux fixés sur ceux de Wilhuff Tarkin. Sans un regard pour le corps entièrement nu de l'ancien Grand Moff. Un corps qui l'attire irrésistiblement comme le pollen pour les abeilles. Cette gêne est perceptible, elle se lit à travers son regard fuyant, allant de droite à gauche, par l'expression résignée de son visage ou bien encore par la légère rougeur cramoisie présente au coin de chacune de ses joues. « Si tu as fini… Je dois te parler de quelque chose. »Il y a un petit côté solennel dans le son de sa voix, presque d'autoritaire. Orson demeure dans l’entrebâillement de la porte de la cabine, une main plaquée sur le haut de cette dernière, et l’autre étendue le long de son corps chaud. L’impérial cherche le regard de Wilhuff avec un certain désespoir. Une fois capturé, il ne le lâche plus une seule seconde. Krennic s’accroche à l’acier des orbes de l’ancien Grand Moff comme à la prunelle de ses propres yeux. Il cherche à lire… une émotion, n’importe laquelle, – absolument tout sauf de l’indifférence, cela risque de le détruire. Krennic éprouve le besoin viscéral de soulager sa conscience, au moins une dernière fois avant de tout perdre. (NO WAY ILS VONT S'ENFUIR)
ஃ Haven't they suffered enough? But you can't get enough of shutting down systems for personal gain. If you mess with things selfishly, they're bound to come undone. Do you get off on pain? We're not pawns in your game. – Commander In Chief (demi lovato) ஃ
Wilhuff Tarkin
▿ Ton univers : Star Wars
▿ Date de naissance : 17/10/1975
▿ Age : 49
▿ Métier : Homme politique, à la tête de son propre parti.
Coucher avec Orson Krennic avait été une erreur. Une erreur délicieuse, certes, mais une erreur tout de même. Qu’il ne se permettra en aucun cas de réitérer. Après leurs ébats musclés, dans le confinement restreint de leur misérable cellule, le silence s’est abattu sur les deux impériaux qui se sont entendus sans un mots à ne surtout pas discuter de ce qui venait de se produire. Ce qui revenait plus ou moins à ne plus discuter de rien, en l’occurrence. C’était une erreur, oui, et Tarkin se réfugie mentalement et confortablement derrière toutes les circonstances atténuantes qui peuvent justifier un tel acte d’abandon : l’extrême solitude, le manque, la promiscuité… Ils ont été tous deux victimes des circonstances, cela ne doit rien dire d’eux, pas plus que de leur sexualité… Mais Tarkin le pense-t-il véritablement ? Non, il ne le croit pas, il ne le croit pas car, bien avant que leurs désirs n’atteignent ce point de paroxysme, les pensées de l’ancien Grand Moff s’attardaient déjà en des territoires moins que recommandables, et qui devaient naturellement lui faire grande honte… Oui, il a conscience autant de l’ambiguité de leur relation que de la nature indigne de ses émotions. Est-ce pour autant qu’il doit s’abandonner à ses pulsions comme s’il n’était jamais rien d’autre qu’un vulgaire animal ? Hors de question, pensez-vous. Un accès de faiblesse ne doit pas déterminer le reste de leurs interactions. Cette fois était unique. Et à présent, ils doivent revenir à leur désagréable routine qui durera le temps que n’ait enfin lieu ce fichu procès qui quoi qu’il en soit signera très probablement leur arrêt de mort… Oui, Tarkin est assez convaincu de cela, les jours lui sont comptés. A ce titre, quelle importance que les actes qu’il se permet de commettre encore ? Il devrait admettre que sa dignité, sa morale et sa réputation ne sont plus véritablement à prendre en considération. Mais ce sont les dernières choses qu’il lui reste peut-être, alors… Alors il étouffe ses désirs et ses émotions et s’abandonne à une routine devenue plus inconfortable et insoutenable encore depuis que les deux anciens rivaux se contentent de s’observer en chiens de faïence sans s’adresser le moindre mot.
Sous l’habitacle de douche, tout bruit extérieur étouffé par la pluie d’eau chaude glissant sur sa peau nue, Tarkin se pense seul, seul avec ses pensées qui s’égarent un peu trop en des territoires interdits quand il laisse glisser le savon sur des zones sensibles de son anatomie. Il se pense seul, à l’abri des oreilles et des regards, à l’abri de son regard à lui, sans comprendre qu’il est juste à proximité. C’est quand l’eau se coupe automatiquement qu’il entend la voix d’Orson résonner depuis l’extérieur de la cabine. Tout d’abord, Tarkin pense que son compagnon de cellule s’adresse directement à lui avant de comprendre qu’il répète… Il répète un discours. Une déclaration. Une déclaration qui lui glace le sang et emballe son cœur tout en même temps. Une déclaration d’une chaleur et d’une transparence inouïe, une déclaration qui parvient à toucher profondément l’être insensible que Wilhuff Tarkin prétend être. Des mots qui réveillent autant ses émotions que ses envies, celles qu’il n’est pas parvenu à contenir, quelques jours plus tôt, celles qu’il n’est pas certain de savoir contenir davantage après ce qu’il a entendu. Car il a tout entendu. Ou presque… Il en a suffisamment entendu, du moins, pour osciller entre la tentation de prétendre l’ignorance ou de lui soutirer ses aveux. Cette situation lui inspire des envies charnelles et violentes, douces et enivrantes. Il a envie de lui arracher ces mots, de punir son insolence (qui sait qui aurait pu l’entendre). Il a envie de le faire taire pour de bon, et dans le même temps, il veut l’entendre lui répéter ces mêmes mots, encore et encore, car ils sont trop agréables à son oreille, au point de lui paraître presque essentiels.
Il ne bouge pas d’une once quand, s’avertissant à peine, Orson pénètre dans la cabine de douche qu’il occupe. Wilhuff ne s’embarrasse pas de fausse pudeur, pas après ce qui est arrivé, de même qu’il ne cherche pas non plus à dissimuler son sexe à la vue de son compagnon de cellule. A quoi bon. Il se contente d’observer fixement son interlocuteur et d’attendre que ce dernier ne poursuive, son regard amarré aux siens. Wilhuff sait qu’il a les meilleures cartes à sa disposition, en la circonstance. Il peut décider de feindre l’ignorance et écouter froidement Krennic dérouler le fil de sa déclaration brûlante, s’il l’ose encore. Il peut aussi admettre avoir tout entendu et se moquer ostensiblement de l’extrême sensibilité de son interlocuteur sous le prétexte que cette dernière lui ferait honte. Il envisage très sérieusement l’une et l’autre de ces options, en particulier la seconde, qui désamorcerait immédiatement la situation avant qu’elle ne prenne, éventuellement, une tournure un peu trop concrète. C’était une chose que d’avoir cédé à l’appel de la chair, c’en serait une autre que de céder à celui du cœur, et Tarkin sait qu’il doit être prudent, au risque de se voir confronté à une situation sur laquelle il n’exercera pas le moindre contrôle. Oui, cette option lui semble la plus sûre. Fouler au pied les sentiments de Krennic et enterrer les siens profondément. Il mourra avec ses secrets, avec ses désirs… Et ce sera mieux ainsi.
« J’ai tout entendu », énonce froidement Tarkin.
Les mots qui devront suivre tiendraient de l’évidence. Il blâmerait le ridicule de Krennic, il l’exhorterait à garder pour lui-même ses pensées les plus malsaines. Il lui demanderait de se raisonner et d’étouffer ses émotions les plus indignes, il le couvrirait d’un mépris aussi violent que salutaire. C’est ce qu’il doit. Ce n’est pas ce qu’il fait. Aucun mot n’échappe de ses lèvres après ceux-ci. Tarkin toise quelques longues secondes son interlocuteur avec une fureur si puissante qu’il semble à deux doigts de lui sauter à la gorge. A la place, il se rapproche brusquement, saisit fermement sa nuque entre ses doigts et écrase ses lèvres sur les siennes.
(c) DΛNDELION
Orson C. Krennic
▿ Ton univers : Rogue One: A Star Wars Story
▿ Date de naissance : 14/04/1981
▿ Age : 43
▿ Métier : Ex-romancier de génie, auteur de best-sellers et désormais ingénieur en armement à Mordor Industries depuis fin 2022 • Critique littéraire à ses heures perdues • Expert en science-fiction
▿ Quartier : Baker Street Avenue, dans un appartement en colocation avec son fiancé, Galen Erso.
▿ Côté cœur :
― Krennic laughed to ease the mood. “You know what I find interesting – or maybe ironic is the word. It’s that each of us wants what’s best for you. In a way, we’re competing to make you happy, as old-fashioned as that sounds. And each of us has a different idea about what you should be doing. (…) and I maintain that you’re meant for bigger things, and will continue to do whatever I can to bring opportunities to your attention.” Galen smiled thinly. “Don’t think I don’t appreciate it.”
(CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
― “We have to put some meat back on those bones of yours,” he said as he crossed the cabin to Galen, “but I think I could get used to the beard.” (Orson Krennic to Galen Erso – CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
― Was Galen to become the prize in a contest between them? Well, hadn’t he always been that? (Orson Krennic about Galen Erso and his rivalry to Lyra Erso – CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
••• ❝ i'll never stop looking for you. i'll never let you entierly. you’re the only truth in a sea of lies. you're in my blood. now and forever. ❞
—⥼ ※ ⥽—
—⥼ ※ ⥽—
― Beings had been known to hide on Coruscant for a lifetime, but Galen wouldn’t be one of them. He wouldn’t be able to stay away from his research. He would have a change of heart. He would turn himself in. He would reach out… The anger and despair he had felt in the air-speeder returned and settled on him like a great weight. “Galen,” he said, as if orphaned. Then: “Galen!” shouting it to the busy sky. (Orson Krennic about Galen Erso – CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
—⥼ ※ ⥽—
••• « It’s just so hard not to think of you...
think of where you are.
My Stardust, my Death Star. »
▿ Dons/capacités/pouvoirs :
▿ L’Étoile de la Mort
▿ Blaster lourd DT-29 amélioré (macroscope)
▿ Astromécano C2-B5
▿ Expertise tactique et stratégique
▿ Connaissances approfondies en armement
▿ Autre(s) compte(s) : Orion Black ◊ Nolan Sorrento ◊ Sheev Palpatine ◊ Thalassa Tarkin ◊ Celia St. James ◊ Sauron ◊ Perséphone
▿ Messages : 380
▿ Points : 986
▿ Date d'inscription : 05/03/2022
▿ Notes :
▵ LAME IVDU TAROT ○ L'EMPEREUR
—⥼ ※ ⥽—
AUTORITÉ ╳ ACTION ╳ POUVOIR ╳ DIRECTION ╳ VOLONTÉ ╳ PERSÉVÉRANCE ╳ ENTÊTEMENT ╳ PUISSANCE ╳ TYRANNIE
—⥼ ※ ⥽— « We were on the verge of greatness. »
-(O)rson (C)allan (K)rennic-
« I don't have to sell my soul. He's already in me. I wanna be adored. I don't need to sell my soul. He's already in me. I wanna be adored. You adore me. I wanna be adored. I gotta be adored. » ( i wanna be adored ϟ the stone roses )
« I used to roll the dice. Feel the fear in my enemy's eyes. Listen as the crowd would sing: now the old king is dead ! Long live the king ! One minute I held the key. Next the walls were closed on me and I discovered that my castles stand upon pillars of salt and pillars of sand.
People couldn't believe what I'd become. Revolutionaries wait for my head on a silver plate. Just a puppet on a lonely string. Who would ever want to be king.
┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ I used to rule the world.
┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉
Seas would rise when I gave the word. Now in the morning I sleep alone. Sweep the streets I used to own. For some reason I can't explain, once you'd gone there was never, never an honest word.
┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ That was when I ruled the world. » ( viva la vida ϟ coldplay )
— ◊ ◊ ◊ ◊ ◊ —
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it's his project.
it's his life.
it's his everything.
it's the death star.
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▴ WILHUFF T. (1 - AU) -0 BBY ❘ Krennic survit à Scarif ⋄ Retrouvailles explosives ✰ (MAJ ✎ 23.02)
▴ WILHUFF T. (2 - AU) -10 BBY ❘ Krennic a une liaison cachée avec le fils de Tarkin ⋄ Réalité dans laquelle Garoche est en vie ✰ (MAJ ✎ 09.10)
▴ WILHUFF T. (3 - AU) -31 BBY ❘ Jeunesse de Krennic à Brentaal ⋄ Tarkin est enseignant ⋄ Relation professeur-élève ✰ (MAJ ✎ 23.02)
▴ WILHUFF T. (4 - AU) -13 BBY ❘ Galen Erso est mort ⋄ Tarkin est amoureux de Krennic ⋄ Obsessions ✰ (MAJ ✎ ??.??)
▴ WILHUFF T. (5 - AU) 4 ABY ❘ Post-Bataille d'Endor ⋄ Tarkin et Krennic ont survécu à Scarif & Yavin ⋄ Incarcération ⋄ Passion inavouée ✰ (MAJ ✎ 23.02)
▴ WILHUFF T. (6 - AU) 4 ABY ❘ Post-Bataille d'Endor ⋄ Krennic a trahi l'Empire et est un agent important de la NR ⋄ Tarkin est arrêté ⋄ Krennic et Tarkin sont des ex-amants ⋄ Interrogatoire ✰ (MAJ ✎ 28.03)
▴ WILHUFF T. (7 - AU) 2022 ❘ Sur l'île ⋄ Krennic et Tarkin sont en couple ⋄ Leurs souvenirs sont revenus ✰ (MAJ ✎ ??.??)
▴ WILHUFF T. (8 - AU) 2022 ❘ AU!Moderne ⋄ Krennic et Tarkin sont associés de leur start-up ⋄ Passion refoulée ⋄ Galen a rompu avec Krennic ⋄ Voyage dans les îles ✰ (MAJ ✎ 17.03)
▴ WILHUFF T. (9 - AU) 4 ABY ❘ Suite AU!Prison ⋄ Douches ⋄ Incarcération ✰ (MAJ ✎ 02.02)
▴ WILHUFF T. (10 - AU) -18 BBY ❘ Babysitting qui tourne mal ⋄ Krennic surveille le fils insupportable de Tarkin ✰ (MAJ ✎ 27.03)
“Meet me at midnight. Staring at the ceiling with you. Oh, you don't ever say too much, and you don't really read into my melancholia. I've been under scrutiny. You handle it beautifully. All this shit is new to me. I feel the lavender haze creeping up on me. Surreal. Talk your talk and go viral. I just need this love spiral. Get it off your chest. Get it off my desk. That lavender haze. I just wanna stay. I just wanna stay in that lavender haze.”(LAVENDER HAZE •• TAYLOR SWIFT)
4 ABY (( AU- PRISON PART. 2 )) ▴ QUELQUES JOURS APRÈS LEUR PREMIER RAPPROCHEMENT. ( PRISON DE CORUSCANT CITY, DOUCHES COMMUNES ) --- (( NSFW ))
Orson Krennic s’attend à tout, lorsqu’il fait désormais face à la figure autoritaire et fermée de l’ancien Grand Moff Tarkin. Ce dernier a probablement terminé sa douche, Orson n’en est pas certain. Il ne cherche en tout cas pas à se soustraire à son regard bleu glacé. Orson apprécie. Intérieurement. Il laisse même ses yeux se promener le long des courbes finement musclées de l’impérial en disgrâce. Il longe la ligne de ses muscles abdominaux, la courbe parfaite de ses fesses blanches, jusqu’à l’auréole située entre chacune de ces douces et sensibles petites pointes érogènes, au niveau de son torse, – qu’il se souvient même avoir mordillé et sucé au cours de leur seule et unique nuit « d’amour » dans leur cellule. Il observe compulsivement les poils sombres, cette pilosité clairsemée, parcourue de gris, qui recouvre tout son torse. Tarkin lui fait désormais face. Krennic laisse son regard se balader dans des zones bien plus tendancieuses, juste sous le nombril. Tarkin ne dissimule pas son sexe à sa vue, alors, il en profite pour scruter cette chose gonflée, pourtant au repos. Elle est incroyablement épaisse, suffisamment longue pour remplir une cavité entière. La sienne, de préférence. Orson se souvient bien de sa taille et de sa forme, une fois stimulée. Il en frémit d’avance. De longs frissons parcourent sa colonne vertébrale entière, jusqu’à se mouvoir dans le creux de ses reins encore secs, puisqu’il est resté à bonne distance du puissant jet d’eau brûlante. Malgré la mousse qui recouvre le corps de Wilhuff Tarkin, l’ancien directeur du bureau des armes avancées n’en manque pas une miette. Sans aucune gêne, il scrute son corps nu dans les moindres détails. Insolent et capricieux. Krennic attend d’être remis à sa place, d’un instant à l’autre, mais Tarkin le laisse observer les détails les plus précieux de son anatomie virile et puissante. Le regard cupide et brillant d’émotion d’Orson se perd momentanément sur les bras qui massent à présent ses hanches, des bras forts, des bras d’ancien général d’armée, des bras de Grand Moff. Il rêve de se trouver sous ces bras puissants qui le dominent et le malmènent. Une pensée qui meurt, tout comme les autres, à l’instant même où la voix de l’ex-Grand Moff s’élève dans le petit habitacle humide : « J’ai tout entendu ». Orson se crispe. Il peine à réaliser ce qu’il est sur le point de dire ou de faire. Un silence pesant s’installe entre eux, tandis que l’air se charge en électricité. Krennic cherche à fuir le regard d’acier de Tarkin en se perdant une fois encore au niveau de la jonction de ses cuisses. Il contemple la pilosité couvrant sensuellement l’intérieur de chacune de ses cuisses, puis celle qui se trouve sur le pubis du Moff. Il admire ce qui lui semble être un pelage soyeux, très sombre, avec des mèches grises, du fait de l’âge avancé de Tarkin. Il fantasme un instant de poser la paume de sa main sur cette entrejambe bien fournie, et de caresser les bouclettes qui s’en échappent entre ses doigts impatients, Ô combien fébriles.
Wilhuff Tarkin le regarde avec fureur. Orson Krennic craint de se faire sévèrement remonter les bretelles. Probablement qu’il l’insultera, le ridiculisera, ou pire encore. Le violentera-t-il pour ses pensées obscènes et ses sentiments interdits ? Orson avale sa salive avec difficulté. Il a peur, vraiment peur de la réaction de l’ancien Grand Moff. Il a peur au point… de faire un pas en arrière. Tarkin s’approche, Krennic hésite à sortir immédiatement de l’habitacle de douche. Il sent son cœur tambouriner dans sa cage thoracique, jusqu’au bout. Il frémit. Tarkin le prend de surprise, en agrippant sa nuque avec fermeté pour écraser ses lèvres sur les siennes, dans un baiser aussi chaud que violent. Il ne s’y attend pas, non. Ce geste le cloue littéralement sur place. Krennic ouvre la bouche, en voulant crier sa surprise, lorsque la langue de son partenaire vient rencontre la sienne. Cette chaude étreinte le fait presque défaillir de bonheur, de familiarité. Il a comme l’impression d’être « chez lui ». Orson répond ardemment, cherchant à dominer la langue de Wilhuff Tarkin, sans jamais se séparer de son emprise. Il garde la tête bien droite, légèrement penchée, maintenue avec autorité par la main de Tarkin. L’air vient bientôt à lui manquer… Il halète, se nourrissant de la sensualité que lui offre l’ancien Grand Moff. Ce baiser dure de longues minutes. Orson tient à savourer chaque seconde qu’il prend pour un signe de réciprocité. Après tout, pourquoi venir l’embrasser, après avoir affirmé avoir tout entendu ? D’autant qu’il l’embrasse avec une fougue à peine contenue. Une fureur dans le regard, ce bleu magnétique et électrifiant qui le transperce de haut en bas comme avec des millions d’aiguilles. Les frissons sont nombreux, le long de la colonne de Krennic. Il résiste, même s’il sent son corps basculer en arrière. Celui du Moff, mouillé et savonneux, vient se presser au sien, encore sec. Orson gémit d’impatience, alors que son corps entier se réchauffe de plusieurs degrés grâce à la seule étreinte encore chaste de l’impérial. Leurs bassins s’effleurent, se titillent, sans jamais complètement s’épouser, à son plus grand regret. Il se sent toutefois durcir, incroyablement vite, qu’il lui faut plusieurs secondes pour réaliser cet exploit.
« A… Attends. » Il le coupe, tremblant, en venant positionner ses mains sur les hanches de l’ancien Grand Moff, à quelques centimètres de cette croupe musclée qui lui fait tant envie. « Tu… tu as bien entendu la partie où je disais avoir des sentiments pour toi ? » marmonne Krennic en peinant à articuler trois mots, sans avoir le regard fuyant ou le visage blême. Il observe ensuite Tarkin avec ses grands yeux d’un bleu océanique, pénétrant et magnétique. Il le regarde, tout en affichant une petite moue. Il peine à croire que Tarkin ne blâme pas le ridicule de la situation, ne cherche pas à l’humilier, à rejeter en bloc toutes ces belles paroles mièvres d’un futur condamné à mort. Peut-être que Tarkin ne le fait pas… parce qu’ils sont tous deux condamnés à mort. « Parce que… c’est la vérité. J’ai besoin de te le dire, avant… »Avant de mourir ? Krennic agite sa tête, en voulant chasser ces pensées obscures et fatalistes. Il n’est pas encore temps de penser à la mort, cette chose irréelle qui le tourmente et l’oppresse depuis que la guerre a pris fin en faveur des rebelles. Orson refuse de mourir. Il est même terrifié par cette idée. « Il faut que tu le saches. Il faut que tu l’entendes de ma bouche. » affirme Krennic, les yeux dans les yeux. Une lueur de détermination dans le regard, malgré les circonstances particulières de leurs « retrouvailles ». « Ce n'était pas une erreur entre nous, la fois dernière. C'était une révélation. C'était le plus beau moment de ma vie depuis... bien trop longtemps. J'ai aussitôt pensé à recommencer... Je pense constamment à recommencer avec toi... Si nous devons mourir à l’issue de ce procès, si mes derniers instants de vie sont avec toi… Je refuse de mourir avec mes secrets. Je t’aime, Wilhuff. Je crois même… t’avoir toujours aimé. Je n’en ai pris conscience que depuis… la disparition de Galen, mais… Je pense que le feu couvait déjà sous la cendre. » susurre-t-il au bord des lèvres fines de Tarkin, brossant ces dernières avec une infinie dévotion. « Je ne veux pas mourir maintenant… » Sa voix se brise, au même moment et ses yeux se baissent honteusement vers le sol plein d’eau et de mousse. « Maintenant que je t’ai trouvé. » Il déglutit, en relevant les yeux vers ceux de son interlocuteur, la gorge sèche et les doigts baladeurs, venant glisser sous le nombril de Tarkin pour s’engouffrer sous la pilosité intime de ce dernier, jusqu’à attraper une virilité à moitié endormie. « Maintenant que je suis avec toi, parfaitement clair avec ma conscience et transparent sur mes sentiments… Je sais que c’est grotesque, à tes yeux. Toute démonstration d’affection est perçue comme une faiblesse selon ton éducation. Comme la pire des hontes. La mienne aussi. Je déteste profondément parler de mes sentiments. Les choses de l’amour m’ennuient généralement, mais… Tu l’as déjà remarqué, hein ? Je ne suis pas le meilleur dissimulateur. Mes émotions me trahissent toujours. » Ses coups de sang sont légendaires dans toute la galaxie.
Il rit alors, comme un idiot amoureux. « Tu m’embrasses en affirmant avoir tout entendu… Est-ce que je dois en déduire des choses ? » Orson hausse un sourcil. « Si tu m’aimes en retour, ne dis rien, si tu ne t’en sens pas capable et embrasse-moi encore, ce sera ta réponse. Je comprendrais alors que tu m’aimes aussi. » Il comprend que Tarkin préférera sans doute mourir avec ses émotions, même si Orson aurait bien eu besoin d’un peu d’honnêteté, avant de faire le grand saut. « Si tu ne m’aimes pas, alors… Si je me fais des idées sur toute la ligne entre nous… S’il ne doit jamais y avoir de réciprocité, rejette-moi maintenant. Repousse-moi, dis-moi de partir et ne m’adresse plus jamais la parole. Brise-moi comme tu le fais si bien. » Ils mourront bientôt, de toute manière. Cela ne sera pas bien long. Orson se mord la lèvre inférieure, avant de venir s’humecter cette dernière du bout de la langue. « Mais, Wilhuff… Je me dois d’être honnête, nous allons certainement être condamnés à mort dans quelques semaines, alors… Nous vivons probablement nos derniers instants de « liberté », et nos derniers échanges… ensemble. A quoi bon vouloir rester digne et secret, à présent ? Plus personne ne nous jugera pour nos actes actuels. J’aimerais beaucoup… que tu admettes cette attirance. Je me dis, que je n’ai plus à te la cacher. Je vais partir pour toujours… Tu pourrais te dire la même chose et me dire enfin ce que tu as sur le cœur… ce que tu as toujours eu. » Orson sous-entend déjà l’existence d’une réciprocité amoureuse, parce qu’une part de lui en est convaincue. Il n’a pas fantasmé leur première fois. La manière dont Tarkin l’a pris, l’a touché, l’a embrassé… La manière, dont il vient encore de l’embrasser à cet instant. « Je cède à tous les appels, du moment que c’est avec toi. L’appel de la chair, mais aussi du cœur. » Il affiche un sourire amer, quoique gêné, un peu comme un adolescent qui se découvre des premiers émois. « Ca me fait très peu aussi, Wil… Mais, si tu es avec moi… Je saurais aller au bout. Je mourrais avec toi, c’est déjà un cadeau pour moi. » soupire-t-il en venant plaquer Tarkin contre le mur le plus proche de la cabine. « Je sais que tu es terrifié, même si tu ne le verbalises pas. C’est normal d’avoir peur dans ces circonstances. Mais, je suis là. Je ne te quitterai pas, jusqu’au procès. Je serai là, Wil. »
Il dépose ensuite ses lèvres humides sur la jugulaire de Tarkin, en se laissant asperger d’eau brûlante en provenance des jets situés au-dessus d’eux. Un baiser doux, tendre, suivi d’une petite morsure cupide. Ses mains, quant à elles, se perdent entre les fesses de l’ancien Grand Moff et à l’avant de son corps. Elles effleurent, elles caressent, elles titillent, sans jamais pénétrer ou franchement prendre en main. Elles font monter la pression d’un cran. « Nous devons nous dire les choses avant de mourir... Nous devons profiter des heures qui nous restent pour nous abandonner et leur enlever le droit de nous voler notre plaisir. Nous devons avoir de meilleurs souvenirs que cette arrestation grotesque. Je ne veux pas avoir mon incarcération en tête avant de mourir. Ils seraient bien trop heureux. Ils nous auraient achevé, si nous nous laissons dépérir, au lieu de profiter de ce contexte pour… nous dire les choses et pour les vivre. Maintenant que… J’en ai pris conscience, je ne veux manquer aucune minute qu’il me reste, sans la partager avec toi. Je veux passer tout mon temps à t’embrasser, à te toucher… » Tout en lui chuchotant de manière enjôleuse ces mots, Orson prend la verge de son amant entre ses doigts mousseux, et entreprend de longues et lascives caresses de haut en bas, tout en dévorant le creux du cou de l’impérial de baisers chauds et exigeants. « … à t’aimer... » Tout le temps qu’il leur reste pour s’aimer autant que possible. Orson semble convaincu que leur heure est arrivée, mais peut-être… peut-être qu’ils pourront trouver un moyen de s’enfuir. (PARTIE 3 : ILS S’ENFUIENT EN MODE FUGITIFS, JE REFUSE LA POTENCE) « … à chérir chaque partie de toi… ton corps… à commencer par ta bouche. » chuchote Krennic en riant, tout en remontant la ligne de l’os du menton de Wilhuff, pour capturer ses lèvres avec les siennes dans un deuxième baiser violent, ivre de passion. « … à te faire l’amour, profondément… longuement… » promet-il en accélérant ses caresses au niveau de sa verge, désormais aussi dure que le plus beau marbre. Sa voix est désormais comme un doux chuchotement obscène, traînante et brûlante, à l'oreille de l'ex-Grand Moff. « Pour le temps qu’il nous reste ensemble, je suis à toi. Je prends tout de toi. Même tes sarcasmes désobligeants… » Ils lui manqueront, ces fameux sarcasmes. Wilhuff lui manquera. Terriblement. A cette pensée, son cœur se serre, et c’est dans un gémissement, qu’il mord la lèvre inférieure de son amant pour oublier le chagrin et la douleur de perdre quelque chose qui vient enfin de commencer. « C’est injuste. » commente-t-il, plus pour lui-même. « Je suis enfin clair avec toi. Je peux enfin te toucher. Tu acceptes de m’embrasser. On se désire, on baise et… Après plus rien ? On va mourir maintenant… C’est vraiment injuste. On commence tout juste… quelque chose entre nous… » Orson est bien incapable de définir ce qu’ils vivent actuellement. Une romance ? « Notre histoire est avortée, alors qu’elle commence à peine. Je déteste cette injustice. » S’il s’était déclaré bien plus tôt… « On aurait pu avoir plus de temps… » Ses doigts se resserrent doucement, et Krennic vient planter ses ongles dans la chair du fessier de Tarkin. « En étant parfaitement honnête, sans cette fin tragique, je n'aurais sûrement rien dit… Oui… Je ne t’aurais jamais dit la vérité. J’aurais gardé ces sentiments pour moi. Est-ce que je dois les remercier pour cela ? » ironise-t-il, de plus en plus amer. « Je ne veux pas te quitter, Wil. Reste avec moi. Même si tu ne m’aimes pas, peu importe… Reste. Fais semblant. Ne me quitte pas un seul instant, laisse-les me condamner, mais cesse de le faire, toi, et donne-moi enfin le meilleur de toi. Donne-moi de beaux souvenirs auxquels je pourrais m’accrocher, dans les dernières secondes de mon exécution. Je veux penser à toi avant de mourir. Je veux que tu sois ma dernière pensée dans cette putain de galaxie. » Un amour meurtri.
ஃ Haven't they suffered enough? But you can't get enough of shutting down systems for personal gain. If you mess with things selfishly, they're bound to come undone. Do you get off on pain? We're not pawns in your game. – Commander In Chief (demi lovato) ஃ
Wilhuff Tarkin
▿ Ton univers : Star Wars
▿ Date de naissance : 17/10/1975
▿ Age : 49
▿ Métier : Homme politique, à la tête de son propre parti.
Le regard on ne peut plus indiscret que Krennic pose sur son corps entièrement nu n’échappe pas le moins du monde à l’ancien Grand Moff, mais ce dernier le laisse faire, sans envisager un seul instant de dissimuler sa nudité à son regard, ou de prétendre à une quelconque pudeur, qui serait bien superflue au regard de ce qu’ils ont fait ensemble, quelques jours plus tôt. Au contraire, il prend un certain plaisir à lire le désir qui perturbe légèrement les traits de ce visage que, presque malgré lui, il a appris à aimer. Il sait, évidemment, qu’il ne le laisse pas indifférent. Et à présent, il sait également que ce n’est pas seulement son corps qu’Orson Krennic convoite avec tant de ferveur. C’est également son âme, son esprit, tout ce qui le constitue. Il l’aime. Il l’aime véritablement. Après le discours qu’il vient de tenir sans savoir que Tarkin y prêtait une oreille des plus attentives, le principal concerné ne peut plus avoir aucun doute à ce sujet. Pas plus qu’il ne manifeste d’hésitation au moment de se rapprocher de lui et lui apprendre avoir tout entendu. En une phrase, il peut tout changer, choisir de moquer ses inclinations ou les embrasser pleinement. Dans un cas, il pourrait sembler avoir plus à perdre que dans un autre, mais la vérité… la vérité, c’est qu’ils n’ont de toute façon plus rien à perdre, quelle que soit l’option qu’ils choisiront. Ils mourront d’ici peu, condamnés à la peine capitale, au nom de tous les crimes nécessaires qu’ils auront commis au service de l’Empire… Une fois un tel constat parfaitement admis, plus rien n’a réellement d’importance. Alors, naturellement, il l’embrasse, il l’embrasse violemment, il l’embrasse jusqu’à en perdre le souffle. Puisque plus rien ne compte, il lui reste Orson. Puisque toute illusion est morte, puisque toute perspective d’avenir est étouffée, enterrée, ses barrières n’ont plus qu’à s’effondrer. Tarkin veut aimer Orson sans condition aucune, il veut le posséder, il veut savourer jusqu’à la moindre parcelle de son corps chaud et acquis. Parce que c’est Orson. Parce qu’il l’aime… depuis probablement bien plus longtemps qu’il ne s’est autorisé à l’admettre. Parce qu’il est la seule chose qui fasse encore sens dans un monde qui n’en a plus le moindre.
« Je te l’ai dit. J’ai tout entendu », répète Tarkin, les lèvres à quelques millimètres seulement de celle de son amant, alors que ce dernier peine encore à croire qu’il puisse agir de la sorte après avoir entendu qu’il avait des sentiments pour lui. C’est pourtant le cas.
Il sait, oui, que c’est la vérité. Il est convaincu que Krennic n’aurait pas menti à ce sujet, et n’y aurait pas trouvé d’intérêt par ailleurs. Il sait. Il a déjà tout entendu, mais il accepte de l’écouter à nouveau. Oui, lui aussi a vécu leurs ébats passionnés comme une révélation. Des émotions mises sous clé faute de pouvoir être pleinement vécues avaient trouvé leur pleine expression dans les manifestations bruyantes, avides et brutales de leurs corps qui se réclamaient comme s’ils s’étaient désespérément attendus des années durant. Orson Krennic l’aime, et si Wilhuff n’est pas tout à fait certain de pouvoir lui rendre ses sentiments, ils n’en sont pas moins réciproques. Tarkin l’aime tout autant. Il lui aura fallu du temps et de nombreux débats intérieurs, ô combien mouvementés, pour accepter cette vérité, mais c’est bien le cas. Il l’aime avec force, il l’aime d’une manière qui semblerait presque désespérée tant elle est puissante. Ils auront mis une éternité à se trouver et à se confesser, et à présent que leurs vies touche à leur fin, enfin leur amour peut naître. Au fond, ce n’est pas bien surprenant. Sans cet ultimatum, sans cette situation re réclusion, sans la menace d’une mort prochaine, jamais ils n’auraient couché ensemble, et ni l’un ni l’autre ne serait passé aux aveux. Pétris d’orgueil comme ils le sont, ils se seraient réfugié derrière toutes les excuses à leur disposition afin de ne pas devoir supporter les tourments bien plus complexes de leurs émotions respectives. Non, il ne sera pas capable de lui dire qu’il l’aime, et ce n’est pas faute de le ressentir, pourtant, et cela, Orson l’a parfaitement compris. L’embrasser, c’est assumer la réciprocité de leurs sentiments. Le repousser, c’est rejeter ces mêmes sentiments et l’accabler de honte et de haine, en peuplant leurs derniers instants communs d’un silence particulièrement lourd et oppressant. C’est un choix simple, au fond. Wilhuff ne veut pas mourir seul. Wilhuff ne veut pas mourir, point. Mais s’il devait ne pas avoir le choix, il est évident qu’il déciderait de mourir aux côtés de cet homme, qui exprime pour lui tout ce qu’ils se refusent à dire. Ils s’appartiennent, ils s’appartiennent, et leurs gestes le prouvent avec évidence. Loin d’être insensible aux caresses qu’Orson dépose sur sa virilité, Tarkin ressent une agréable chaleur se répandre dans tout son être. Bientôt, elle l’accapare et le domine, complètement.
« Je n’ai pas besoin de faire semblant. »
Après un si long discours, c’est tout ce qu’il lui répond. Il ne lui dit pas qu’il l’aime, il ne lui dit pas qu’une part de lui est soulagé de mettre de côté tous ces faux semblants et ces mensonges faits à lui-même, il ne lui dit pas qu’il se serait probablement tué avant qu’on ne le fasse s’il n’avait pas été là. Il ne dit rien en mots. Mais ses lèvres s’agitent pourtant fortement. Elles s’agitent contre celles d’Orson au moment de les embrasser à pleine bouche, sa langue s’entremêlant à la sienne, tout en invitant d’un geste du bassin son amant à poursuivre ses caresses les plus obscènes, sous la pluie d’eau chaude devenu le témoin privilégié de leurs ébats inacceptables. Des lèvres qui viennent se loger au creux du coup d’Orson, dont il mordit légèrement la chère, en même temps que ses doigts longent sa colonne vertébrale et la recouvrent de caresses fébriles, jusqu’à atteindre ses fesses parfaitement galbées, ses doigts le taquinent de caresses de plus en plus intrusives, à l’orée de son intimité, alors qu’il étouffe un grognement de plaisir tout contre son épaule.
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