“You realize that he’s never going to stop looking for you, Galen. You’re in his blood, crystal research or no. He’s never going to let go of you entirely.”
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Lun 1 Aoû 2022 - 9:24
What if we rewrite the stars
Le passé se rejoue encore, cette fois pourtant il possède les atours tentateurs d’un présent encore vierge de toute fatalité, une histoire pas encore écrites, qui peut encore être modifiées. Le piège réside néanmoins dans ce qu’il n’a pas le moins du monde conscience de ce qui se joue ici. Ses souvenirs altérés lui font miroiter des tourments que Galen n’a jamais connus, et les rendent tout à coup si réels qu’ils semblent avoir hanté ses pensées depuis des jours et des jours pourtant inexistants. Les angoisses qui l’animent sont d’un ordre différent de celles qui jusqu’alors étreignaient un cœur que, dernièrement, les circonstances ne cessent de brutalement malmener. Du confort de son salon, le voilà projeté dans une illusion qu’il n’interprète pas comme tel. Quand il croise son reflet dans le miroir, il n’a pas conscience d’avoir rajeuni, quand il considère l’alliance à son doigt, il ne réalise pas qu’il l’a retirée plusieurs semaines auparavant, et quand il observe par l’imposante baie vitrée de la pièce spacieuse où il se trouve le paysage urbain de Coruscant City, il a l’impression d’être chez lui. Le léger pincement qui lui agrippe le cœur lui semble également familier… Il ne se pose pas de question, il croit être où il a décidé d’être par un concours de circonstances qui est d’autant plus irréel que l’illusion s’accompagnent de faux tourments.
Galen est hanté, hanté par le souvenir d’une conversation qui n’a pourtant jamais eu lieu mais dont il se pense capable de répéter chaque réplique, si bien qu’il ne sait croire que tout ceci n’a véritablement jamais eu lieu. Il se souvient le regard d’Orson qui soutenait le sien tandis qu’il rassemblait le courage remarquable de lui confesser ce qu’il avait sur le cœur. Cette conversation avait eu lieu plusieurs mois auparavant – c’est du moins ce dont savent le convaincre ses souvenirs pour le moins tronqués. Il revoit le sincérité dans ses yeux et cet élan de doute, de surprise et… d’autre chose qui l’avait envahi alors. Orson lui avait ouvert son cœur comme il ne l’avait jamais fait de toute son existence. Il lui avait confié ses sentiments sans hésitation et sans détour, sans passer par quatre chemins. Des mots qu’il avait sans doute répété pour leur donner plus d’impact. Orson s’était mis à nu (pas littéralement, ne sautons pas les étapes) devant lui, il avait déposé son cœur en offrande sous ses yeux, et faute de savoir comment gérer cette situation, Galen avait piétiné ce cœur sans ménagement.
Ce n’est pas ce qu’il avait voulu, la dernière chose qu’il pouvait vouloir était de blesser son meilleur ami (qui à l’évidence représente bien davantage à ses yeux, il ne peut plus se leurrer, dorénavant), mais c’est ce qu’il avait fait bien malgré lui. Sans être indifférent à sa déclaration, sans négliger la souffrance qui se lisait en filigrane dans chacun des mots qu’il prononçait, Galen s’était vu incapable de répondre à Orson ce qu’il avait voulu entendre. Au moment de comprendre la nature des sentiments réels de son meilleur ami, Galen avait eu le sentiment de refaire en un clin d’œil le fil entier de son existence. Tout s’en était vu bouleversé, depuis la perception de leur relation jusqu’à ce qui avait été jusqu’alors ses convictions profondes concernant cette dernière. Et à son propre sujet d’ailleurs. Sa réponse, il le sait rétrospectivement pour l’avoir rejouée en boucle dans son esprit sans être jamais revenu sur ses dires, sa réponse a été nécessairement insatisfaisante. Il a bredouillé quelques mots hésitants, n’a pas su se positionner, a rapidement invoqué son mariage avec Lyra, et bien sûr sa famille, Jyn, tout ce qui le rattachait à un quotidien d’une conformité réconfortante. Il n’était pas prêt. Cela ne signifie pas pour autant qu’il ne le sera jamais. Une part de lui a terriblement envie de l’être, ne songe qu’à l’être alors que les mots d’Orson, même des semaines et des mois plus tard, continuent de le tourmenter.
Depuis cette discussion pour le moins houleuse, Orson et Galen ne se sont plus parlé – ou à peine. Constamment en déplacement, rarement présent, leurs échanges se limitaient à peau de chagrin. Galen a besoin de parler à Orson, mais il a également peur de le faire, il a eu beau envisager la chose sous tous les angles, chaque fois, des arguments qui ne dépendent presque pas de lui l’inviteraient presque à rebrousser chemin. Ce n’est pas, quoi qu’il en soit, comme si Orson lui laissait réellement l’opportunité de cette conversation tant attendue et nécessaire. Ils se sont reparlés depuis, mais toujours succinctement. Toujours pour le travail. C’est au moment de voir Orson prendre ses distances que Galen a réalisé à quel point il avait toujours été présent pour lui. Au moindre appel, à la moindre sollicitation, il était capable de bouleverser tous ses projets pour le retrouver… mais à présent, chacun de leurs échanges n’était que succinct, toujours relatif au travail, chaque fois que Galen tentait de dévier sur quelque chose de plus personnel, Orson s’arrangeait pour détourner le sujet. Galen souffre de l’absence d’Orson. Terriblement. Elle remet tout en question, tout. Y compris son mariage et sa vie de famille.
Avec Lyra, Galen devient injustement irascible. Il se réfugie dans son travail, et quand son épouse le lui reproche à juste titre, il ne trouve que des réflexions sèches et désagréables à lui opposer. Même si elle lui tient régulièrement tête, Lyra est d’une patience d’ange avec lui, mais ça ne durera probablement pas. Loin d’être idiote, elle a sans doute compris ce qui se tramait avant qu’il ne s’en rende compte lui-même. Elle multiplie les occasions de consolider leur mariage, de renforcer leurs famille, et Galen rejette constamment ses initiatives. Il ne pense qu’à lui. Combien il lui manque, combien son absence a créé une sorte de fossé entre eux. Combien il a besoin de le retrouver… Leur amitié – si ce n’est pas autre chose – lui est essentielle. Comme un souffle vital. Une respiration nécessaire sans laquelle sa personne entière s’étiole progressivement. Il doit lui parler, ne serait-ce que cela. Cette conviction s’est imprimée en lui à la manière d’une idée puissante et fixe. Inaltérable. Il ignore ce que sera l’issue de leur conversation, il sait simplement que ce ne saurait durer ainsi.
Pour cette raison, et même si les événements mondains de la nature de celui auquel il assiste en cet instant sont généralement de ceux auxquels Galen s’épargne de se rendre, il est là, conscient du fait qu’Orson sera certainement présent lui aussi. Et en effet, alors qu’une bonne demi-heure s’est déjà écoulée au cours de laquelle Galen n’a écouté que d’une oreille distraite les quelques convives venus lui tenir la jambe tandis que lui-même n’attendait que de le voir arriver, la porte s’ouvre et il apparaît enfin. Il ne saurait dire si l’émotion qui l’envahit alors est l’effet de sa nervosité ou de la simple joie de le revoir, la perspective d’une vraie conversation, qui s’épargne le fait de devoir supporter Ronan comme entremetteur. Il l’observe un instant à distance, cherche à croiser son regard, à attirer son attention, mais il est évident que, bien que conscient de sa présence, Orson s’efforce de l’ignorer de façon pour ainsi dire magistrale. Soit. Galen ne compte plus s’accommoder de cette distance forcée plus longtemps, c’est même hors de question. Alors, décidé, il prend congé de ses quelques interlocuteurs qu’il n’écoutait de toute manière que d’une oreille très distraite et vient le trouver directement.
"Je peux vous l’emprunter quelques instants ?" fait aimablement Galen à l’adresse des quelques interlocuteur rôdant autour d’Orson. Il n’attend pas vraiment la réponse de ces derniers pour saisir le bras d’Orson et le conduire dans un coin de la pièce, légèrement isolé. "Je ne voulais pas m’y prendre ainsi mais tu ne me laisses pas le choix. Tu déclines tous mes appels, tu refuses la conversation", fait-il une fois qu’ils sont isolés. "Il faut qu’on parle, Orson." Il marque un temps de pause avant de reprendre plus doucement. "S’il te plaît."
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Orson C. Krennic
▿ Ton univers : Rogue One: A Star Wars Story
▿ Date de naissance : 14/04/1981
▿ Age : 43
▿ Métier : Ex-romancier de génie, auteur de best-sellers et désormais ingénieur en armement à Mordor Industries depuis fin 2022 • Critique littéraire à ses heures perdues • Expert en science-fiction
▿ Quartier : Baker Street Avenue, dans un appartement en colocation avec son fiancé, Galen Erso.
▿ Côté cœur :
― Krennic laughed to ease the mood. “You know what I find interesting – or maybe ironic is the word. It’s that each of us wants what’s best for you. In a way, we’re competing to make you happy, as old-fashioned as that sounds. And each of us has a different idea about what you should be doing. (…) and I maintain that you’re meant for bigger things, and will continue to do whatever I can to bring opportunities to your attention.” Galen smiled thinly. “Don’t think I don’t appreciate it.”
(CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
― “We have to put some meat back on those bones of yours,” he said as he crossed the cabin to Galen, “but I think I could get used to the beard.” (Orson Krennic to Galen Erso – CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
― Was Galen to become the prize in a contest between them? Well, hadn’t he always been that? (Orson Krennic about Galen Erso and his rivalry to Lyra Erso – CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
••• ❝ i'll never stop looking for you. i'll never let you entierly. you’re the only truth in a sea of lies. you're in my blood. now and forever. ❞
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― Beings had been known to hide on Coruscant for a lifetime, but Galen wouldn’t be one of them. He wouldn’t be able to stay away from his research. He would have a change of heart. He would turn himself in. He would reach out… The anger and despair he had felt in the air-speeder returned and settled on him like a great weight. “Galen,” he said, as if orphaned. Then: “Galen!” shouting it to the busy sky. (Orson Krennic about Galen Erso – CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
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••• « It’s just so hard not to think of you...
think of where you are.
My Stardust, my Death Star. »
▿ Dons/capacités/pouvoirs :
▿ L’Étoile de la Mort
▿ Blaster lourd DT-29 amélioré (macroscope)
▿ Astromécano C2-B5
▿ Expertise tactique et stratégique
▿ Connaissances approfondies en armement
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▵ LAME IVDU TAROT ○ L'EMPEREUR
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AUTORITÉ ╳ ACTION ╳ POUVOIR ╳ DIRECTION ╳ VOLONTÉ ╳ PERSÉVÉRANCE ╳ ENTÊTEMENT ╳ PUISSANCE ╳ TYRANNIE
—⥼ ※ ⥽— « We were on the verge of greatness. »
-(O)rson (C)allan (K)rennic-
« I don't have to sell my soul. He's already in me. I wanna be adored. I don't need to sell my soul. He's already in me. I wanna be adored. You adore me. I wanna be adored. I gotta be adored. » ( i wanna be adored ϟ the stone roses )
« I used to roll the dice. Feel the fear in my enemy's eyes. Listen as the crowd would sing: now the old king is dead ! Long live the king ! One minute I held the key. Next the walls were closed on me and I discovered that my castles stand upon pillars of salt and pillars of sand.
People couldn't believe what I'd become. Revolutionaries wait for my head on a silver plate. Just a puppet on a lonely string. Who would ever want to be king.
┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ I used to rule the world.
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Seas would rise when I gave the word. Now in the morning I sleep alone. Sweep the streets I used to own. For some reason I can't explain, once you'd gone there was never, never an honest word.
┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ That was when I ruled the world. » ( viva la vida ϟ coldplay )
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it's his project.
it's his life.
it's his everything.
it's the death star.
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▴ WILHUFF T. (1 - AU) -0 BBY ❘ Krennic survit à Scarif ⋄ Retrouvailles explosives ✰ (MAJ ✎ 23.02)
▴ WILHUFF T. (2 - AU) -10 BBY ❘ Krennic a une liaison cachée avec le fils de Tarkin ⋄ Réalité dans laquelle Garoche est en vie ✰ (MAJ ✎ 09.10)
▴ WILHUFF T. (3 - AU) -31 BBY ❘ Jeunesse de Krennic à Brentaal ⋄ Tarkin est enseignant ⋄ Relation professeur-élève ✰ (MAJ ✎ 23.02)
▴ WILHUFF T. (4 - AU) -13 BBY ❘ Galen Erso est mort ⋄ Tarkin est amoureux de Krennic ⋄ Obsessions ✰ (MAJ ✎ ??.??)
▴ WILHUFF T. (5 - AU) 4 ABY ❘ Post-Bataille d'Endor ⋄ Tarkin et Krennic ont survécu à Scarif & Yavin ⋄ Incarcération ⋄ Passion inavouée ✰ (MAJ ✎ 23.02)
▴ WILHUFF T. (6 - AU) 4 ABY ❘ Post-Bataille d'Endor ⋄ Krennic a trahi l'Empire et est un agent important de la NR ⋄ Tarkin est arrêté ⋄ Krennic et Tarkin sont des ex-amants ⋄ Interrogatoire ✰ (MAJ ✎ 28.03)
▴ WILHUFF T. (7 - AU) 2022 ❘ Sur l'île ⋄ Krennic et Tarkin sont en couple ⋄ Leurs souvenirs sont revenus ✰ (MAJ ✎ ??.??)
▴ WILHUFF T. (8 - AU) 2022 ❘ AU!Moderne ⋄ Krennic et Tarkin sont associés de leur start-up ⋄ Passion refoulée ⋄ Galen a rompu avec Krennic ⋄ Voyage dans les îles ✰ (MAJ ✎ 17.03)
▴ WILHUFF T. (9 - AU) 4 ABY ❘ Suite AU!Prison ⋄ Douches ⋄ Incarcération ✰ (MAJ ✎ 02.02)
▴ WILHUFF T. (10 - AU) -18 BBY ❘ Babysitting qui tourne mal ⋄ Krennic surveille le fils insupportable de Tarkin ✰ (MAJ ✎ 27.03)
writing music: BURN •• THE PRETTY RECKLESS ▵ JUST TONIGHT •• THE PRETTY RECKLESS ▵ BLAME ME •• THE PRETTY RECKLESS ▵ SECRET •• THE PIERCES ▵ THREE WISHES •• THE PIERCES ▵ ME AND HIM •• THE PIERCES ▵ SHOULD'NT COME BACK •• DEMI LOVATO ▵ TAINTED LOVE •• SOFT CELL ▵ WITHOUT YOU •• MARIAH CAREY note:
“I'm so tired, yes, I'm so tired, and I want you to know. That cigarettes and blow. Don't do it for me no more. You must understand: No woman, no man will ever decide who I am. It just feels right to feel right. Can't you see the fire inside that is burning me? Ah, if you don't, I will be gone. So take in your arms all the love we made, and throw it in fire with the debt we paid. It's always been. Me and him. Would you carry me? My heart's too heavy for my two feet. The day is done, but here comes the sun.” (ME AND HIM ▵ the pierces)
◒◓
500 REPUBLICA, APPARTEMENT DES TARKIN, CORUSCANT CITY – AN -19 BBY
Quelle erreur n’a-t-il pas commise, par excès de confiance ? Avec le recul d’aujourd’hui – trois à quatre mois après leur discussion entre les quatre murs de ses quartiers à Coruscant –, il ignore encore ce qui lui a laissé croire en ce vain espoir d’une réciprocité de ses sentiments amoureux. Galen Erso est son ami. Son meilleur ami depuis Brentaal IV. Il n’est rien d’autre qu’un ami, et au mieux – c’est un excellent collaborateur de travail. Cela fait quelques années qu’ils travaillent ensemble sur le projet « Celestial Power », sans que Galen ne connaisse encore tous les détails sordides derrière le projet de la super-arme impériale. Orson porte seul, depuis des années, tous les secrets qui l’entourent. Ses secrets autour du projet de l’Empereur. Ses secrets autour de la véritable nature de ses sentiments pour Galen. Tous ces secrets font partie de lui. Depuis toujours. Ils tapissent son âme bien sombre, l’enveloppent comme une couverture. Ces secrets le rassurent et le confortent dans son avenir. Ils lui donnent une longueur d’avance sur tout le monde, et particulièrement sur Galen Erso. Pourquoi s’en séparer en si bon chemin, alors que tout semble lui sourire depuis des mois ? Le projet avance, à l’insu des desseins bien sombres auxquels il se prédestine. L’amitié entre Orson et Galen n’a jamais été aussi fusionnelle, malgré le mariage du scientifique avec Lyra. Tout va bien. Orson est heureux, quelque part dans son propre malheur. Il devient quelqu’un dans la hiérarchie impériale grâce au soutien de Galen, mais surtout grâce à l’avancée de ses travaux. Pourquoi donc se tirer une balle dans le pied ? Personne n’a besoin de connaître ses secrets. Galen n’a pas besoin de les connaître. Ses secrets ne feront que tisser une toile autour d’eux, creuser un fossé gigantesque dans leur relation et briser à tout jamais la confiance établie depuis vingt ans. Plus rien ne sera jamais pareil. Orson Krennic est profondément attaché à ses secrets. Seule la mort l’en séparera. Il s’est promis il y a bien longtemps de ne jamais en parler à Galen, même sous la torture. Il se l’est promis, mais pour une simple impulsion matinale, tout a basculé. Le vernis lisse de ses mensonges, l’image qu’il s’est fabriqué pendant vingt ans lui a explosé en pleine figure, en réduisant ce qui compte le plus pour lui à peau de chagrin. Galen et Orson. Leur si belle amitié. Meilleurs amis pour la vie. Conneries. Ils ne sont plus rien l’un pour l’autre. Des vieux amis avec des rancœurs, des blessures. Orson Krennic est le seul et unique responsable de cette apocalypse. Ils ne sont plus les meilleurs amis d’autrefois. Krennic est brisé. En mille morceaux. Son cœur, son âme et son égo ont été piétinés sans ménagement par l’homme qu’il estime le plus dans toute la galaxie. Galen Erso lui a brisé le cœur. Par sa faute. Par un excès de zèle. Cette erreur lui a coûté très cher. Ce n’est pourtant pas comme s’il n’avait pas déjà conscience de l’unilatéralité de ses sentiments.
Mais alors, pourquoi avoir brisé le vœu sacré du silence ? Qu’est-ce qui lui a pris ? Pourquoi s’est-il réveillé un matin dans ses appartements à Coruscant, avec l’envie impérieuse de convoquer son chef de projet dans son bureau pour échanger un verre de whisky – et éventuellement de se confier sur leur relation ? De libérer tout le poids de ses mensonges, toute la force de ses tourments intérieurs depuis plus de vingt ans ? Orson Krennic est particulièrement doué pour cacher des choses. Il enterre des secrets, jusqu’à ce que ce soit eux qui finissent par creuser sa propre tombe. Il n’a jamais eu de problème de conscience à mentir aussi impunément à son « meilleur ami ». Leur amitié est tronquée depuis le départ, mais qu’importe. Orson Krennic s’est toujours satisfait d’une amitié fusionnelle, à défaut d’avoir une romance passionnelle. Il a accepté depuis très longtemps le fait de n’être rien d’autre qu’un ami pour Galen Erso. Cela ne l’a jamais à ce point chiffonné – jusqu’à cette matinée tragique. Orson se souvient de manière parfaitement claire de ce réveil, qu’il a par ailleurs trouvé particulier. Il se remémore la chaleur des rayons solaires perçant les lourds pans de ses rideaux, tout comme la présence de son datapad sur le côté de sa son lit, encore ouvert sur la page 328 (paie ta lecture de nuit) de la dernière thèse de Galen Erso sur les cristaux kyber. Il se souvient précisément de s’être assoupi avec le souvenir des derniers mots compliqués, quoique pompeux, issus des écrits du scientifique. Il s’est couché en gardant le sourire et le regard de Galen Erso dans son esprit. De ses lèvres, si fines et douces. Elles sont forcément douces, Orson en est persuadé. Douces et sucrées. Il s’est endormi, fasciné par l’intelligence rare de son « meilleur ami ». Galen Erso est un véritable génie. Un scientifique renommé. Un mathématicien. Un homme qu’Orson Krennic ne deviendra jamais, malgré tous ses efforts.
Ce qu’Orson Krennic ne réalise pas encore, c’est qu’ils ont déjà dépassé ce stade. Orson et Galen sont des amants depuis un certain temps, dans un autre monde. Sur cette île. Pour une raison inconnue, il s’est couché dans son propre appartement à Hogwarts Place, pour se réveiller dans les quartiers qu’il a occupé durant des années à Coruscant City avec une bonne partie de sa mémoire amputée. Orson ne se souvient pas d’avoir atterri sur l’île. Il ne garde à l’esprit que son parcours comme futur haut dignitaire de l’Empire galactique. Ce qu’il est aujourd’hui, d’une certaine manière grâce aux efforts de Galen Erso. Ce qui l’a incité à convoquer Galen dans son bureau cette fameuse matinée est étroitement lié à cette partie disparue de ses souvenirs. Une part de lui, profondément enfouie, sait que Galen l’aime. Galen Erso est amoureux de lui. Orson a simplement eu le réflexe de reprendre leur relation, sans savoir qu’en faisant cela, il s’est lui-même condamné à la disgrâce. Obsédé par le besoin viscéral de mettre ses états d’âme à nu, Krennic n’a pas tergiversé bien longtemps avant de convier son « meilleur ami » à une entrevue. C’est avec le visage crispé, les poings serrés dans son dos, qu’il a tout déballé. Sans omettre le moindre détail. Il est allé loin, très loin dans ses confessions, persuadé d’être bien accueilli en retour. Grossière erreur. Il a confié l’existence d’une ambiguïté entre eux. Galen est demeuré interdit. Orson a renchéri et développé ses arguments de long en large. Il a avancé des suppositions pertinentes, il a clamé l’aimer corps et âme depuis Brentaal IV. Il a confessé avoir mal, très mal en raison de cette situation inextricable depuis son mariage avec sa meilleure rivale. Il a avoué être blessé par le fait de se retrouver plongé au cœur d’un triangle maudit. Lui, Galen et Lyra. Un trio qui revêt davantage l’apparence d’un duo. Lyra et Galen. Un tango à deux. Sans lui. Il a regretté d’avoir perdu la fusion de leurs premières années. Il a admis avoir commis la pire erreur de sa vie en le laissant épouser Lyra, et encore plus de l’avoir laissé tomber amoureux d’elle. Il s’en est voulu terriblement, jusqu’à en faire des insomnies et se montrer particulièrement irritable auprès de son entourage – bien plus qu’à l’accoutumée.
Devant le silence de Galen, sa gêne et son inconfort, il a continué en appuyant chacun de ses mots avec une précision presque chirurgicale. D’une voix forte, grave, rauque et froide. Il a récité son discours, parce que s’en est un. Orson s’est préparé depuis longtemps. Ses mots sont calculés, choisis avec soin. Il a répété à la manière d’un comédien le soir de sa grande première. Un discours presque mécanique, déshumanisé. Beaucoup d’arguments, de preuves irréfutables sur les rapports particuliers qu’ils entretiennent depuis Brentaal et qui ne peuvent être décemment être que le fruit d’une amitié passionnelle. Enfin, ses aveux prirent un tournant tragique, lorsqu’il s’est aventuré à demander des comptes à Galen Erso. « Je t’aime Galen. Je te demande de… m’aimer en retour. » se souvient-il lui avoir dit, le bleu océan de ses yeux luisant d’un éclat mélancolique. « Je t’aime depuis vingt ans, Galen. Je t’aime au point d’en étouffer chaque jour, de m’endormir avec ton visage, d’avoir l’impression… de perdre la raison, lorsque je te vois avec elle, lorsque tu me parles d’elle comme de l’unique amour de ta vie. Je t’apporte mon soutien depuis des années en espérant que l’affection que tu me portes sera à la hauteur de la mienne. Je t’ai sauvé sur Vallt, parce que je t’aime, et non pour elles… J’admets mon égoïsme. Je n’ai pensé qu’à une seule personne pendant tout ce temps. Je t’ai sauvé toi. Je suis venu pour toi. Seulement toi. Il n’y a toujours eu que toi. Je continuerai de le faire. Je t’apporterai chaque jour des opportunités pour que le monde puisse rencontrer l’homme merveilleux qui se trouve devant moi. » Orson s’est abandonné corps et âme à ce qui semble être le plus beau discours de toute son existence. (c’est bon je pleure, c’est trop beau) Il a enchaîné, devant l’air incrédule de Galen Erso, en captant quelque chose sur lequel se raccrocher dans le fond de ses orbes chocolat. « Tu me ramènes à ma seule part d’humanité, à la lumière qui se cache derrière mes ténèbres. Je suis un homme compliqué, Galen. Je ne suis pas quelqu’un de bien, selon ton propre idéal de la bienveillance. Je suis un monstre en tes propres termes. Et malgré cela, je continue de chérir ta douceur et d’espérer que tu devineras la mienne en creusant l’iceberg qui me protège du monde. Elle me donne envie de m’améliorer pour être… ce que tu as trouvé de si beau en Lyra, et que tu as refusé de voir en moi. Elle est mon opposé. Elle l’a toujours été. » Ses phrases, entrecoupées de moments d’absence et de soupirs lascifs, se sont faits plus personnels et poignants au fil des minutes. Une bulle intime s’est créée entre eux. Une bulle qu’Orson a tenté vainement de garder intacte entre eux. Jusqu’au bout. Jusqu’à se dévoiler intégralement et nu. Jusqu’à se retrouver à bout de souffle devant lui. « Tu apaises mes colères. Tu dissipes ma noirceur, Galen, par ta bonté d’âme et ton affection. Tu es le pont entre mon empathie et ma cruauté. Tu es ma seule et unique part de lumière. » Orson Krennic a pensé chacun de ces mots, le plus sincèrement du monde. Sans artifices, manipulations.
L’intonation de sa voix faible, doucereuse, a illustré la nature intime et fragile de ses confessions. « Pas un jour ne s’écoule, depuis que je t’ai rencontré à Brentaal lorsque nous étions jeunes, sans que je ne pense à toi en des termes… peu amicaux. Je pense à toi comme un amant, non pas comme un ami. J’éprouve une tendresse démesurée pour chacun de tes faits et gestes. Je rêve de toi comme de la moitié manquante de mon corps. Je pense à toi comme un homme avec des besoins à combler et un cœur à chérir. Je t’aime et j’attends de toi un abandon total à ma personne. » a-t-il répété en rompant avec son apparente froideur, mécanique, pour se montrer sincère et sensible. Son petit speech, digne d’une soutenance de thèse se légitimise par le fait qu’il a laissé son embarras prendre le dessus. Il a eu peur de rater une étape, tout devant être parfait pour convaincre Galen Erso. Pour ébranler toutes ses convictions et les tourner en sa faveur. Une fois que la germe du doute s’est implanté dans l’esprit brillant du scientifique, Orson Krennic s’est attaqué à son cœur en voulant le percer de ses paroles charmeuses. Il s’est avancé pour prendre ses bras dans ses mains puissantes, et les serrer fortement jusqu’à lui briser les os. Tant de passion réprimée, d’ardeurs étouffées au prix de lourds sacrifices, enfin révélée au grand jour. Il a plongé ses deux orbes glacés dans les siens pour partager l’intensité de ses émotions. Une pureté rare, inespérée est ressortie de cet échange visuel. Il a voulu séduire Galen et le rallier à sa noble cause sans état d’âme pour la famille de ce dernier. Sans le moindre scrupule pour sa vie, ou pour ses engagements. Orson Krennic a agi égoïstement, et le karma l’a finalement rattrapé. Il s’est confronté au reflet de sa propre cruauté à travers l’incertitude de Galen Erso. Les propos sceptiques, bafouillés de ce dernier lui ont fait l’effet d’une centaine de lames de couteau en plein cœur. La cerise sur le gâteau a d’ailleurs été le moment où Galen s’est défendu d’avoir une famille – une vie sans lui. Malgré tous les risques, Orson a poursuivi en refusant de lâcher les biceps gonflés de Galen à travers le tissu de ses vêtements. Il s’est accroché si fermement à lui, – durant de longues minutes – en espérant obtenir une réponse satisfaisante. « Quitte-là. » Deux mots. Neuf lettres. Des mots avec un impact fort, encore plus avec la dureté qu’Orson a laissé transparaître dans sa voix en les prononçant à quelques millimètres des lèvres de Galen Erso. « Quitte Lyra et prends-moi à sa place. » Force et convictions se sont illustrés dans l’intensité de son regard, légèrement voilé et assombri par la dilatation de ses pupilles. Galen Erso n’a pu répondre autrement que par la négative, quitte à lire dans les yeux d’Orson une véritable avalanche d’émotions violentes et contradictoires. Détruit, brisé. Mis à nu, et si violemment piétiné dans tout ce qui lui est cher. Il s’interroge encore en ce moment sur l’intuition foireuse qui l’a laissé croire à une réciprocité de ses sentiments. Foutue intuition. Elle a tout détruit. Krennic est parti de ses propres appartements sans un mot, le regard meurtrier et le visage blanc comme le marbre – incapable de congédier Galen Erso en personne après cette humiliation cuisante. Une humiliation qui le hantera des mois durant, qui le prendra à la gorge, enserrera ses entrailles et enveloppera son cœur de contractions douloureuses. Pourquoi tant de souffrances ? A-t-il à ce point mérité d’être humilié et repoussé par Galen Erso, après tout ce qu’il a fait pour lui depuis Brentaal IV ? (oui oui oui oui)
Depuis des mois, c’est le silence plat entre eux. Il se remémore dans ses moments intenses de solitude la manière si lâche avec laquelle il s’est enfuit. Il s’est même envolé le jour même de cette entrevue vers Bastion, en prétextant avoir un nouveau centre de recherches à chapeauter, cela pour gagner quelques mois de répit loin de Coruscant et de Galen Erso. Krennic limite depuis ses contacts avec Galen Erso au strict minimum, en l’occurrence à tout ce qui a trait à leur projet professionnel. Il s’amuse de cette situation comme d’un moyen cruel de punir son « ami » pour avoir piétiné son égo et son cœur. Les deux vieux amis ne s’échangent plus. Brierly Ronan, le directeur adjoint du département, occupe maintenant un poste de premier plan dans la vie d’Orson Krennic. (c’est son nouveau bff) C’est à lui qu’Orson délègue la majeure partie de ses communications avec Galen. Lorsque l’impérial a quelque chose à faire savoir au scientifique, il missionne Ronan pour cela. Parfois, il arrive aux deux hommes de s’entretenir sur certains points de l’avancée du projet. De manière brève et glaciale. Toujours. De préférence par datapads interposés ou communications holographiques. Jamais en face à face. Cela fait des mois qu’ils ne se sont pas revus en chair et en os. Krennic multipliant ses voyages à l’autre bout de la galaxie en justifiant auprès de ses supérieurs d’impératifs en rapport avec la confidentialité de l’arme de l’Empereur. Krennic est un autodidacte un brin prétentieux. Il considère pouvoir tout effectuer à distance, rien ne l’oblige finalement à confronter le chef de son équipe scientifique en personne. (ouais vive le télétravail quoi, là-bas aussi c’est hyper développé quand ça les arrangent)
Au bout de quelques semaines, les tentatives de réconciliation de Galen Erso se sont multipliées auprès de l’impérial en cape blanche. De manière ponctuelle, comme elles ont toujours été entre eux – sauf que pour la première fois, Krennic les a toutes déclinées les unes après les autres. Parfois avec une réponse courte de quelques mots, d’autres fois sans même apporter de réponse à ses invitations. Un snobage en bonne et due forme. Ce qui tranche radicalement avec ses habitudes, lesquelles ont toujours été de répondre à la seconde même et de se précipiter auprès de son plus vieil ami, quelle que soit l’urgence. Loin d’être dupe des manœuvres de son « meilleur ami », Orson a toujours cherché à fuir la possibilité d’une conversation trop personnelle entre eux. Un dîner au restaurant ou une promenade quelque part s’avère être une entreprise bien trop risquée. Orson Krennic peine encore une fois à concilier les conséquences de ses actes et ses responsabilités vis-à-vis de son collaborateur et vieil ami. « J’ai besoin de te parler. » Il a besoin, il a besoin... Est-ce qu'il s'intéresse à ce dont Orson a besoin, lui ? Galen a eu la position la plus enviée, celle de bourreau, lorsqu'OrsonDire qu’Orson Krennic ne tire aucun plaisir malsain de la situation qu’il a lui-même provoqué est mal le connaître. Il adore en réalité cette situation inextricable, semblant se complaire dans la destruction et le sadisme. Il devine très facilement aux réactions de Galen Erso que ce dernier est dévoré par la culpabilité et la tristesse. Celle d’avoir perdu son meilleur ami, son seul ami, comme il le lui a souvent dit. Orson Krennic reste campé sur ses positions depuis des mois. Ils ne reprendront pas leur amitié. Ils ne se reverront plus dans un cadre personnel. Les choses entre eux seront strictement professionnelles – pour son propre bien. Krennic a abusé ces derniers mois de la présence de Brierly Ronan, son adjoint. Brierly est devenu en quelque sorte son « nouveau meilleur ami ». Il est sorti plusieurs fois avec lui, au restaurant ou dans des bars. Ils se sont écrits tous les jours, ils ont échangés sur tout sauf le travail. Ronan, en personne nombriliste, n’a pas décelé la tronquerie évidente dans le changement soudain de comportement de son supérieur. Brierly Ronan a sans doute cru que les astres parfaitement alignés ont décidé de favoriser la naissance d’une belle et grande amitié entre eux – et pourquoi pas… autre chose. Une amitié avec certains bénéfices. C’est en tout cas ce que Ronan espère obtenir de son nouvel ami. Quant à ce dernier, Orson ne désire pas sincèrement être ami avec un subalterne, et encore moins avec quelqu’un qui lui ressemble autant. Une personnalité explosive, désordonnée, instable et mégalomane. Lui-même se suffit amplement. Il désire juste oublier Galen Erso en se construisant une amitié parallèle. Une amitié bouche-trou. Une amitié qui ne sera jamais comme celle de Galen Erso, mais qui permet d’apaiser ses journées difficiles et d’adoucir ses nuits solitaires parcourue de cauchemars et d’instants sinistres entre un verre de vin rouge et le panorama de la galaxie depuis les fenêtres de son vaisseau.
Les appels manqués, les notifications sur son datapad, les communications via HoloNet, les tentatives de Galen Erso se sont toutes écrasées à la froideur hivernale et la rancune tenace d’Orson Krennic, récemment promu directeur du département. « Dis-moi au moins que tout va bien. » Un énième message pope sur l’écran de son datapad. Orson a eu maintes fois envie de répondre d’un simple mouvement du pouce pour lui répondre que non, non rien ne va. Plus rien n’ira jamais bien entre eux. Tout va d’ailleurs extrêmement mal depuis des mois. Parce que tu t’en soucies vraiment, Galen ? songe-t-il, en affichant un sourire amer devant ses dernières notifications. Krennic repose son écran dans un coin du vaisseau, alors que l’un de ses officiers vient l’interpeller. Ils approchent de Coruscant City. Cela fait probablement plus de trois mois que ses bottes en cuir n’ont pas foulé le sol de cette planète. Aujourd’hui n’est pas un jour comme un autre. Comment Galen peut espérer un instant retrouver la même relation ? Orson Krennic est bouleversé. Un pan de leur relation est détruit à tout jamais. Cette amitié tant chérie, fusionnelle et pleine de mensonges. Aujourd’hui est toutefois le grand jour de son retour en grâce, à la suite de sa nomination au poste de directeur du département des armes avancées de l’Empire. Une fois son vaisseau atterri à Coruscant, il s’est empressé de reprendre possession de ses quartiers, avant de s’enfermer en prétextant avoir du travail jusqu’au début de la soirée. Ce soir, l’un des hauts dignitaires de l’Empire, Wilhuff Tarkin, organise une réception conviant tous les gradés et personnels importants, tels que d’éminents scientifiques. Galen Erso est naturellement convié, mais Orson Krennic est conscient qu’il existe un très mince pourcentage de chance pour qu’ils se retrouvent au même endroit, au même moment. Galen Erso méprise les soirées mondaines, même lorsqu’on le supplie de s’y rendre. Orson Krennic se remémore ces soirées étudiantes à Brentaal IV avec un fin sourire amer, tout en se préparant pour faire une entrée remarquée dans l’appartement luxueux de la famille Tarkin, situé dans la plus haute tour résidentielle de Coruscant. La 500 Republica.
A peine eut-il franchit les portes de l’appartement, qu’une horde de subalternes et de collègues bien gradés se précipitent autour de lui – le félicitant pour sa promotion, arguant avoir des doutes sur la viabilité du projet ou s’interrogeant sur son ressenti. Krennic, drapé d’une cape blanche, habillé d’un uniforme de la même couleur, – l’uniforme réglementaire des membres du département de la sécurité intérieure – se gargarise presque instantanément de paroles vaniteuses, superficielles et outrageusement détestables. Il entre dans la cour des grands, il le sait, et il est maintenant prêt à le montrer. Fidèle comme lors de chacun de ses déplacements, Brierly Ronan se trouve à sa droite, en train de boire ses paroles et ses anecdotes amusantes (non elles sont nulles ses blagues) comme du petit lait. Ronan rit. Ronan rit exagérément. Krennic n’est pas dupe mais s’en amuse comme un grand enfant devant un nouveau jouet – un pantin ridicule, docile. Krennic l’encourage dans ses efforts, en enchaînant les anecdotes ou en déposant sa main le long de son épaule de temps à autres pour instaurer une atmosphère proche et amicale entre eux – bien que le plus jeune interprète ce geste plutôt comme un signe d’attirance. (le fou il va virer érotomane) Ronan vante les mérites d’Orson Krennic. Ronan considère même qu’il est le haut gradé le plus méritant de sa génération et ne se prive pas de le souligner avec insolence et impétuosité – des défauts propres à son jeune âge –. Brierly Ronan est décidément le nouveau meilleur ami éphémère rêvé. (Galen reprend ta place) Orson accueille favorablement le premier verre de whisky tendu par Brierly pour se désaltérer la gorge. Puis un second, apparemment de bonne humeur. Ils conversent ensuite sur les chances minces de rébellion dans certaines planètes stratégiques. Krennic ne se privant pas pour railler les forces de l’Alliance. Oui, cette soirée se passe merveilleusement bien. Pour l’instant. Ronan lui sort presque servilement des « Directeur » à tout bout de champ, en sachant pertinemment qu’Orson Krennic raffole de sa nouvelle position dans la société impériale. Le pouvoir, enfin dans la paume de sa main. A défaut d’avoir gagné l’amour de Galen Erso. Une pensée qui s’insinue dans son esprit pour mieux voiler le bleu océan de ses yeux de tristesse. Une émotion fugace, toutefois, qu’il parvient à maîtriser rapidement en se noyant dans le fond de son deuxième verre de whisky, avant que Ronan ne se mette à alpager un serveur pour lui en fournir un autre. (mais il veut le saouler ce con) Krennic agite avec désinvolture l’une de ses mains gantées dans sa direction, pour le dissuader de continuer. Il pense avoir atteint un quota raisonnable pour l’instant. D’autant qu’un élément inhabituel vient troubler de plein fouet son paysage idyllique. Un élément perturbateur. Inattendu. Irrésistible et imprévisible. Sa force majeure. Galen Erso. Son Galen.
Et là, c’est comme si un éclair vient de lui tomber sur le sommet du crâne. Son cœur se déchire, ses doigts épais se crispent autour du verre vide de whisky. Orson Krennic est dépassé par les évènements. Cela doit faire trois ou quatre mois qu’ils ne se sont pas revus en chair et en os. De longs mois d’absence, terribles. Galen lui a manqué à chaque seconde de chaque journée. Pendant un temps, il s’est convaincu d’être arrivé à tourner la page sur une relation bien trop destructrice et décevante pour mériter son attention. Il y a cru un certain nombre de jours. Il s’est même efforcé de le mettre de côté, mais la force de ses sentiments lui fait aujourd’hui prendre conscience de la nature de son obsession malsaine. Galen se trouve dans la même pièce que lui, et la première chose à laquelle il pense, c’est de camoufler la légère teinte cramoisie qui recouvre ses joues d’ordinaire blafardes. Les détails de leur entrevue remontent à la surface, lui qui a tout fait pour les enfouir dans une boîte et de jeter la clé dans les méandres de son esprit torturé. Tous les détails de ce jour-là déferlent en lui, toutes les phrases brûlantes, toutes les promesses et les supplications. « Je t’aime depuis vingt ans, Galen. » Une bouffée de chaleur s’insuffle alors dans son corps fragilisé par ces retrouvailles, celle-ci est puissante et impérieuse. Il vient porter délicatement deux doigts sur le col de son uniforme pour dégrafer quelques centimètres, afin de libérer un petit espace entre son cou et ce dernier. Galen Erso se trouve ici. Galen Erso l’observe au loin, discrètement, lui-même en pleine conversation avec d’autres scientifiques de génie.
Les yeux d’Orson Krennic sont de véritables lasers de droïde. Ils donnent l’air de ne pas avoir remarqué la présence ou les piètres efforts de Galen Erso pour susciter son attention du fond de la salle, mais ils ont bien pris conscience de ses sollicitations désespérées, auxquelles Orson refuse obstinément de répondre. Il se venge, d’une certaine manière par une attitude snobinarde, une prise de distance brutale et des colères froides. Krennic se flagelle mentalement pour avoir foulé le pied à Coruscant. Loin d’imaginer une telle surprise, il a presque le sentiment de s’être pris une gifle étourdissante en plein visage. Galen continue de l’observer avec insistance. Krennic a beau refléter l’indifférence absolue, les battements chaotiques et violents de son palpitant le ramènent constamment à Galen Erso. Alors qu’il cherche à s’éclipser dans sa tête, il s’aperçoit que la silhouette parfaite du scientifique se rapproche d’eux à grands pas, déterminé. Krennic déglutit silencieusement, tout en lui tournant obstinément le dos pour faire face à Ronan. « Je peux vous l’emprunter quelques instants ? » siffle la voix de Galen Erso. Cette voix… Orson tressaillit. Un long frisson vient parcourir son échine, loin d’être déplaisant. Cela fait des mois qu’elle n’a pas caressé ses oreilles. Maintenant que les choses sont assumées de son côté, cette voix évoque en lui sensualité et désir. Il a envie que ses bien détestables collègues répondent par la négative. Qu’ils répondent n’importe quoi. Orson est prêt pour une discussion interminable et ennuyante. Il se sent même d’attaque à converser avec Wilhuff Tarkin durant deux heures, sans aucune interruption et sans accès de colère. Que n’est-il pas disposé à faire pour s’éviter tout embrassement public. Orson espère que l’un de ces guignols en uniforme militaire, décorés bien comme il faut, interviendra. Krennic espère en vain un geste de leur part, car le scientifique se montre plus rapide que leurs lèvres. La main de Galen se referme implacablement sur son avant-bras pour lui signifier son intention de « l’enlever », avant qu’ils ne puissent dire quoi que ce soit. Krennic se laisse embarquer dans un coin de la salle avec une facilité déconcertante – perplexe en réalité par la présence de Galen en ce lieu et par la proximité physique qu’il désire instaurer entre eux. Orson rejette toute possibilité de rapprochement. Ce n’est pas ce qu’il croit. Vraiment pas. Mais… La fermeté mêlée à la chaleur de la peau de Galen contre les fibres de son uniforme l’ont particulièrement troublé, si ce n’est pas émoustillé.
Krennic grogne intérieurement, tout dans l’expression de son visage vient trahir sa frustration grandissante. Et voilà qu’à peine se retrouvent-ils quelque peu isolés du reste des invités, les premiers reproches fusent contre lui. Krennic conserve une mine imperturbable, sinistre et livide devant les arguments de Galen. Il écoute avec attention le scientifique chercher à justifier son audace de venir troubler ses conversations – soi-disant, qu’il ne lui a pas laissé le choix, qu’il décline tous ses appels, qu’il refuse même l’idée d’une conversation plus personnelle avec lui. Galen se plaint, Krennic se montre insensible. En apparence du moins, parce qu’intérieurement, c’est une tornade qui retourne toutes ses convictions. Il se sent comme écrasé par le poids de ses aveux, surtout par la manière cruelle dont il se comporte par caprice avec son plus vieil ami. Il n’a pas obtenu ce qu’il a demandé, – alors en enfant capricieux et gâté – il préfère prendre ses distances du jour au lendemain dans l’espoir de réveiller un sursaut de lucidité chez l’objet de ses convoitises. Force est de constater que cette stratégie marche à la perfection, mais pas encore au-delà de ses attentes.
Krennic sort de son silence en plissant ses lèvres minces pour former une moue boudeuse. Les paroles de Galen Erso ont sur lui comme un effet cathartique. « Et tu t’interroges encore sur mes raisons d’éviter toute conversation avec toi ? » rétorque-t-il froidement, comme un coup de vent en plein hiver. Une claque à la figure. Une porte que l’on referme brutalement d’un coup de pied. Il roule instinctivement les yeux vers le plafond de la salle de réception, en profitant pour admirer au passage l’élégant lustre en cristal surmonté de bougies artificielles. Les plaintes du scientifique le laissent sur la défensive. Après de longues minutes de réflexion sur la meilleure manière de détruire son interlocuteur d’une simple phrase, il décide d’opérer un revirement. Ne pas le brusquer trop rapidement. Non, il va d’abord l’apitoyer et le faire culpabiliser, puis, il lui portera le coup de grâce. Parce que là, maintenant, c’est lui qui est dans la demande de ses attentions, de leur amitié indéfectible. D’une certaine façon sadique, c’est exactement ce que Krennic a voulu éveiller en Galen. Il s’est éloigné aussi froidement, – presque comme un putain de droïde – dans le but de le blesser au plus profond de sa chair. Galen ne l’aime peut-être pas d’amour, mais son amitié est tout ce qu’il a de plus cher, en-dehors de la présence de Lyra ou de Jyn. Le fait de la perdre affole tous les sens du scientifique et excite fortement ceux de l’impérial. Il adore cette sensation de supériorité, c’est comme détenir le droit de vie ou de mort sur l’être aimé. Krennic jubile mentalement. Il jubile en tout cas quelques instants, la douleur et l’amertume prennent assez rapidement la place de cette euphorie sordide.
Krennic se perd dans ses élucubrations mentales, dans ses stratagèmes sournois pour tirer avantage de cette situation par pur esprit de revanche et d’égo meurtri. La voix de Galen le ramène à la réalité, celle-ci le confronte à sa pire crainte. La peur de revenir sur ce qui a été dit par le passé. De devoir argumenter à nouveau, de réveiller les plaies loin d’être cicatrisées, de meurtrir encore plus profondément son cœur. Lorsqu’il repense à l’humiliation d’avoir été parfaitement transparent, pour ensuite se faire repousser de la pire des manières, c’est juste au-dessus de ses forces. Orson refuse de revivre cette expérience malheureuse. Alors, il essaie de la fuir, de toutes les manières possibles. Il adopte un regard fuyant, n’osant confronter le marron glacé des yeux de Galen. Il gesticule, un peu beaucoup. Il croise les bras contre sa poitrine, écarte les pans de sa longue cape, puis les décroisent finalement pour remettre le tissu blanc en place sur ses épaules. Krennic redoute une phrase particulière, une simple petite phrase susceptible de tout bouleverser en lui, comme fissurer le vernis lisse de son masque de cérémonie. « Il faut qu’on parle, Orson. » Et voilà qu’elle arrive enfin. La phrase fatidique, celle qui hante ses jours et ses nuits depuis de longs mois. Bien sûr qu’ils doivent parler. Orson a beaucoup parlé, au moment de confesser ce qui l’a taraudé en vingt ans d’amitié, mais Galen l’a simplement écouté. Ils n’ont pas vraiment parlé ensemble des aveux d’Orson. Il s’y est attendu durant de longues minutes, avec un désespoir presque touchant. Il s’est attendu à les entendre à un moment donné au cours de cette soirée, lorsqu’il l’a aperçu au loin. Galen méprise ce genre d’évènements. Il préfère les fuir comme la peste, mais le voilà devant lui – sans doute dans l’espoir de croiser sa route. C’est quelque part extrêmement flatteur, et Orson Krennic est loin d’y être insensible. Il préfère simplement donner l’illusion de l’être pour regagner un peu de sa dignité écrasée, de son cœur brisé en mille morceaux.
Il faut qu’on parle. La réaction d’Orson est quasi immédiate, elle est gestuelle dans un premier temps et légèrement caricaturale. Krennic hausse les sourcils, en écarquillant les yeux de surprise. De fausse surprise. Il espère gagner du temps, juste quelques minutes, afin de trouver une parade ou une insulte à lui proférer en réponse. S’il refuse d’abord d’accorder du crédit à ces sollicitations, c’est particulièrement le « S’il te plaît. » de la part de Galen Erso, prononcé avec sincérité, ainsi qu’émotion, qui fait éclater ses dernières résistances. « Il faut qu’on parle ? » répète ensuite Orson, lentement, en détachant chaque syllabe avec soin. Il donne l’air de sérieusement penser cette requête, alors que tout est déjà calculé dans son esprit. La réponse est négative. « Je ne crois pas, non. » affirme-t-il en bombant légèrement le torse, avant d’opter pour une distance physique raisonnable. Quelques mètres seulement. Galen est déjà encore trop près de lui. Krennic préfère éluder tout espoir de converser et rechercher un moyen de s’éclipser. Il veut fuir, fuir loin de Galen, loin de sa voix grave, de leur proximité, de ces fameuses explications. La marque des doigts de Galen Erso sur son avant-bras brûle encore sa peau comme avec un fer rouge. « Nous n’avons absolument rien à nous dire ce soir. » vocifère Krennic en élevant légèrement la voix, celle-ci cingle l’air sur un ton désapprobateur. Il essaie toutefois de maîtriser son intonation, afin de ne pas alerter des personnes autour d’eux. L’impérial marque avec un certain sadisme ces deux derniers mots, afin de souligner l’importance de cette soirée mondaine – inintéressante aux yeux de Galen, mais prometteuse pour le nouveau Directeur qu’il est devenu. Krennic ne lui laissera pas la moindre occasion de lui gâcher cette soirée en réveillant de douloureux états d’âmes qu’il a tâché de mettre sous clé depuis des mois. Il y est même presque arrivé. Galen n’étant désormais plus qu’un simple collaborateur, un collègue de travail, dans son esprit à la construction si manichéenne. Un collègue qui embrase toutefois ses pensées de choses obscènes, qui lui soulève le cœur à chaque fois que leurs regards se trouvent, et qui déclenche inévitablement des tremblements dans tous ses membres au simple son de sa voix. Non, Galen Erso n’est pas qu’un simple collègue de travail. Il ne l’a jamais été et il ne le sera jamais. Il est sa faiblesse. Sa kryptonite.
Orson renforce sa prise, en serrant davantage ses bras croisés contre le tissu soyeux et blanc de son uniforme. Il hausse ensuite un sourcil, l’air dubitatif. « C’est pour le travail ? » s’enquit-il, en sachant bien que ce n’est pas le cas. Galen désire reparler de ses confessions. Il désire sans doute retrouver leur amitié perdue. Krennic refuse d’ouvrir les yeux sur ce qui semble si évident. Galen s’ennuie de lui et peut-être bien qu’il l’aime tout autant. Orson espère que c’est le cas. Il espère que Galen ressent le manque de sa personne comme une dent manquante, une jambe estropiée ou un œil bandé. Il espère être irremplaçable, inoubliable, pour mieux briser tous ses espoirs en refusant de se réconcilier. Ils ne seront plus amis. C’est en l’état impossible. Krennic souffre bien trop, même s’il refuse de se dévoiler. « Il y a un problème avec le projet ? » La voix cynique d’Orson résonne entre les colonnes de marbre de l’appartement. Il joue avec Galen comme ce dernier s’est moqué de lui. Il feint l’ignorance, l’indécence. « Non ? » renchérit-il en baissant la tête pour admirer le cuir vernis de ses bottes noires. Cela ne dure quelques secondes, parce que l’instant d’après, le voilà qui replonge dans les yeux de Galen en espérant ne pas s’y noyer. Il reprend avant même que Galen ne formule une réponse. Expéditif et cassant. Du Orson Krennic offensé dans toute sa splendeur. « C’est bien ce que je me disais. Donc, nous n’avons rien à nous dire, Galen, ni maintenant, ni demain, ni dans six mois. » Une conclusion rapide, simple et efficace. Probablement pas pour Orson, et encore moins pour Galen. Son insensibilité illustre ses difficultés relationnelles, mais surtout à s’attacher à quelqu’un qui ne veut pas de soi.
« Les amis se disent des choses entre eux. Les amis ont des choses à se dire. » reprend-il d’une voix excessivement glaciale, au point d’en être beaucoup trop théâtrale. Orson marque une courte pause, déglutissant longuement avant de trouver le cran d’aller au bout de sa cruauté. Tout en lui disant ces choses horribles, il garde les yeux rivés sur l’autre bout de la pièce, afin de s’assurer que personne ne vienne les interrompre. C’est là qu’il se rend compte des coups d’œil furtifs de Brierly Ronan. Il grimace, non à l’adresse de Galen, mais de son adjoint un peu encombrant. « Toi et moi n’avons pas ce genre de rapports. » Krennic détourne son attention de la salle pour la porter sur son interlocuteur. Au diable Ronan et sa manie de mettre son nez dans les affaires des autres. Il ancre ses deux orbes froids dans ceux de Galen, de manière à apporter une touche dramatique à ses tirades sévères. « Nous ne sommes pas amis. » Il se répète en appuyant ses mots avec dureté, hésitant d’ailleurs à rompre les centimètres qui les séparent, ce qu’il ne fait pas. Orson est très bien où il est. Affalé contre l’une des colonnes du hall donnant sur la porte de la bibliothèque et le salon de musique. « Nous ne le sommes plus. » Cette phrase sonne comme une sentence funeste. Une condamnation à mort. Elle est prononcée froidement, sans détours et sans la moindre hésitation. Orson ne tremble pas en lui annonçant sa décision de rompre brutalement leur amitié Ô combien fusionnelle, mais déchirante en ce qui le concerne.
« Nous nous sommes déjà tout dit. Je n’ai rien d’autre à ajouter. Maintenant, si tu n’as rien de particulier à m’annoncer par rapport à notre projet, j’ai des choses à faire. » D’un simple coup d’épaule, il désigne le groupe d’officiers au fond de la salle, mais particulièrement Brierly Ronan. Ce dernier semble avoir capté dans l’expression du visage de son supérieur une anxiété et une colère grondante. Il congédie ses interlocuteurs et s’apprête à les rejoindre, inquiet, avant d’être coupé net sur sa lancée. Krennic lève la main dans sa direction pour lui faire tourner les talons et retourner auprès des siens. Il gère la situation. Pas besoin d’intervention extérieure. Galen est sous contrôle. Dans un soupir ennuyé, le nouveau directeur porte son regard sur son « vieil ami ». Krennic refuse de s’isoler plus que nécessaire avec Galen. Pas tant que la situation reste à son humble avis sous contrôle, et qu’il est en mesure de s’éclipser sans encombre. De temps à autres, toutefois, il jette des coups d’œil vers les portes du salon dans son dos. Une fraction de seconde plus tard, un léger voile recouvre ses prunelles. Krennic hésite à avoir cette fameuse discussion. Il hésite vraiment, mais sa lâcheté est telle que tant qu’il considérera être en capacité de refuser, il se dérobera à chaque tentative. « Comme tu peux le constater. mon ami m’attend. » ironise-t-il, en sachant que cette dernière pique achèvera le cœur de celui qui fait désespérément battre le sien. Orson dissimule une dernière tentative d’obtenir bien plus de la part de Galen. Jusqu’où le scientifique sera prêt à aller pour ne pas le perdre ?
ஃ Haven't they suffered enough? But you can't get enough of shutting down systems for personal gain. If you mess with things selfishly, they're bound to come undone. Do you get off on pain? We're not pawns in your game. – Commander In Chief (demi lovato) ஃ
Galen Erso
▿ Ton univers : Rogue One : A Star Wars Story
▿ Date de naissance : 16/02/1976
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“You realize that he’s never going to stop looking for you, Galen. You’re in his blood, crystal research or no. He’s never going to let go of you entirely.”
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Mer 3 Aoû 2022 - 0:20
What if we rewrite the stars
C’est une attitude pour le moins impassible, pour ne pas dire insensible, que lui oppose Orson au moment pour Galen d’obtenir de sa part une attention, une parole, quelque chose qui le convaincrait de ne pas foncer droit dans un mur, une invitation, même, à la conversation, à un dialogue peut-être laborieux mais nécessaire. Galen devine qu’Orson avait longuement répété cette tirade aussi belle que désespérée qu’il lui avait adressée des mois plus tôt dans l’espoir d’une réciprocité. Aujourd’hui, c’est Galen qui veut prendre la parole et prononcer des mots répétés mille fois en pensées, peu importe la manière dont son « ami » les accueillera. Encore faut-il pour cela qu’il daigne se montrer autre chose que froid et méprisant à son adresse.
Les premiers propos qu’Orson lui rétorque donnent immédiatement le ton. Non, il ne s’interroge pas vraiment sur ses raisons, il pense les connaître, mais il les réfute, car il estime qu’elles ne méritent pas qu’ils renoncent à vingt années d’une belle et profonde (peut-être pas assez profonde) amitié. La froideur d’Orson est difficile à soutenir, elle lui fait l’effet d’une claque en plein visage, mais Galen tient bon. Il avait su que ce ne serait pas facile, loin de là. Mais il avait sous-estimé le tempérament d’Orson, qu’il connaît pourtant très bien, mais dont il aurait presque oublié l’extrémité, peut-être parce que justement, cela fait trop longtemps qu’il n’a pas eu l’occasion de le côtoyer. Beaucoup trop longtemps.
Oui, il faut qu’ils parlent, n’en déplaise à Orson. Cette situation ne peut plus durer, et Galen en est plus convaincu encore à présent qu’ils se retrouvent face à face. Il ne peut pas le laisser disparaître et ne simplement plus faire partie de sa vie. Si c’est un choix personnel de sa part, et qu’il n'a sans doute pas le droit de contrarier, il lui fait bien trop de mal pour qu’il réussisse ne serait-ce qu’à le tolérer. Croiser ce regard dur, glacial, lui brise le cœur en milliers d’éclats, c’est tout bonnement insupportable. Orson peut insister, affirmer encore et encore qu’ils n’ont rien à se dire ce soir, Galen refuse de l’entendre et plus encore de le croire. Il se rappelle chacune des paroles qu’il lui avait adressées au moment de mettre son cœur à nu devant lui. On ne peut exprimer tant d’amour pour le reprendre ensuite sans sommation et simplement considérer qu’il est trop tard : ces sentiments qu’il lui a dévoilés dans un accès de sincérité autant que de faiblesse sont forcément encore là, présents, peinant à se dévoiler sous peine d’être une nouvelle fois négligés par ses soins. Il a tant de regrets par rapport à ce que fut son attitude au moment d’entendre les aveux d’Orson. Avec le recul suffisant aujourd’hui, il sait précisément ce qu’il aurait dû dire, ne pas dire, faire, ne pas faire. Mais il est bien évidemment trop tard pour rejouer cette scène et en retirer quoi que ce soit. Ce qu’il peut en revanche, c’est en jouer une autre, de scène, et lui donner une issue plus favorable. Et à cela, il est déterminé. S’il a su passer outre son aversion pour les rassemblements sociaux comme celui-ci, c’est bien qu’il se sent capable de tout pour enfin dire à Orson tout ce qu’il n’a pas su lui dire des mois plus tôt. Il faut seulement qu’il lui laisse une chance, même infinitésimale, de s’exprimer.
Quand Orson lui demande si cette discussion concerne le travail, Galen envisage de lui mentir uniquement pour recueillir suffisamment de son temps et de son attention, mais il ne parvient pas à s’y résoudre. A quoi bon de toute manière, quand ses intentions sont si flagrantes ? Alors il se contente de faire doucement non de la tête. Non, il n’y a pas de problème avec le projet, mais ce n’est pas pour autant qu’ils n’ont rien à se dire. Ni maintenant, ni demain, ni dans six mois. Galen n’attendra pas aussi longtemps sans le voir. Ces derniers mois ont été beaucoup trop insupportables. Privé du seul homme qui ait jamais compté pour lui, il s’est senti dépossédé d’une part de lui-même. Avec le temps, peut-être que l’absence d’Orson aurait pu lui paraître plus supportable, mais Galen en doute, ces semaines et ces mois ont été interminables et douloureux, et pouvoir être avec Orson, même si c’est pour accuser son comportement désagréable, est presque une source de soulagement pour lui. Cependant, quand Orson reprend la parole pour lui rétorquer ces quelques mots qui lui arrachent littéralement le cœur, le peu de plaisir qu’il savait trouver au seul fait de pouvoir entendre le son de sa voix et l’avoir dans son champ de vision s’estompe immédiatement, fond comme neige au soleil. Nous ne sommes pas amis. Orson a voulu lui faire du mal. Nous ne le sommes plus. Et ça fonctionne. A ces mots, Galen a le sentiment qu’on vient de lui planter un couteau en plein cœur. Il ne peut pas tirer un trait sur leur amitié, c’est impossible. Galen est incapable de vivre sans cette amitié. Elle a été le premier lien qu’il ait jamais tissé avec quelqu’un qui ne soit pas son père ou sa mère, sa première vraie relation forte. Orson est son pilier, son point d’ancrage. Sans lui, Galen a le sentiment de partir à la dérive.
"Il peut t’attendre encore quelques instants", réplique immédiatement Galen dans l’espoir de retenir Orson, alors que ce dernier évoque la présence de Ronan, cet ami qui aurait droit à ce titre quand lui-même l’a perdu (Ronan, sérieusement ? La bonne blague). Il ne peut pas le laisser partir, c’est hors de question. "Peut-être que tu m’as tout dit, mais ce n’est pas mon cas. Je ne t’ai rien dit du tout, ou à peine, ou bien je te l’ai mal dit." Il marque une pause. "Si tu ne veux pas me parler, peux-tu au moins m’écouter ?" Sans doute que non, c’est déjà lui demander trop d’efforts. Mais Galen insiste, il n’a pas le choix. C’est sa chance, la seule peut-être… Il ne peut pas passer à côté. "Dix minutes de ton temps, c’est tout ce que je te demande. S’il te plaît, Orson…" Oui, Galen en vient à le supplier. Il est au pied du mur, il a le sentiment d’avoir déjà écumé toutes ses options. Celle-ci est la dernière, et la marque d’une évidente détresse. "Dix minutes, et après ça, tu décideras de si notre amitié mérite encore d’exister ou non, et je te promets de ne plus jamais insister." Promesse difficile à tenir, s’il en est. Dix minutes, ce n’est pas assez long, mais c’est le temps qu’il se donne pour convaincre Orson Krennic de ne pas renoncer à lui… même si l’espoir est peut-être trop faible, au fond.
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Orson C. Krennic
▿ Ton univers : Rogue One: A Star Wars Story
▿ Date de naissance : 14/04/1981
▿ Age : 43
▿ Métier : Ex-romancier de génie, auteur de best-sellers et désormais ingénieur en armement à Mordor Industries depuis fin 2022 • Critique littéraire à ses heures perdues • Expert en science-fiction
▿ Quartier : Baker Street Avenue, dans un appartement en colocation avec son fiancé, Galen Erso.
▿ Côté cœur :
― Krennic laughed to ease the mood. “You know what I find interesting – or maybe ironic is the word. It’s that each of us wants what’s best for you. In a way, we’re competing to make you happy, as old-fashioned as that sounds. And each of us has a different idea about what you should be doing. (…) and I maintain that you’re meant for bigger things, and will continue to do whatever I can to bring opportunities to your attention.” Galen smiled thinly. “Don’t think I don’t appreciate it.”
(CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
― “We have to put some meat back on those bones of yours,” he said as he crossed the cabin to Galen, “but I think I could get used to the beard.” (Orson Krennic to Galen Erso – CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
― Was Galen to become the prize in a contest between them? Well, hadn’t he always been that? (Orson Krennic about Galen Erso and his rivalry to Lyra Erso – CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
••• ❝ i'll never stop looking for you. i'll never let you entierly. you’re the only truth in a sea of lies. you're in my blood. now and forever. ❞
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― Beings had been known to hide on Coruscant for a lifetime, but Galen wouldn’t be one of them. He wouldn’t be able to stay away from his research. He would have a change of heart. He would turn himself in. He would reach out… The anger and despair he had felt in the air-speeder returned and settled on him like a great weight. “Galen,” he said, as if orphaned. Then: “Galen!” shouting it to the busy sky. (Orson Krennic about Galen Erso – CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
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••• « It’s just so hard not to think of you...
think of where you are.
My Stardust, my Death Star. »
▿ Dons/capacités/pouvoirs :
▿ L’Étoile de la Mort
▿ Blaster lourd DT-29 amélioré (macroscope)
▿ Astromécano C2-B5
▿ Expertise tactique et stratégique
▿ Connaissances approfondies en armement
▿ Autre(s) compte(s) : Orion Black ◊ Nolan Sorrento ◊ Sheev Palpatine ◊ Thalassa Tarkin ◊ Celia St. James ◊ Sauron ◊ Perséphone
▿ Messages : 380
▿ Points : 986
▿ Date d'inscription : 05/03/2022
▿ Notes :
▵ LAME IVDU TAROT ○ L'EMPEREUR
—⥼ ※ ⥽—
AUTORITÉ ╳ ACTION ╳ POUVOIR ╳ DIRECTION ╳ VOLONTÉ ╳ PERSÉVÉRANCE ╳ ENTÊTEMENT ╳ PUISSANCE ╳ TYRANNIE
—⥼ ※ ⥽— « We were on the verge of greatness. »
-(O)rson (C)allan (K)rennic-
« I don't have to sell my soul. He's already in me. I wanna be adored. I don't need to sell my soul. He's already in me. I wanna be adored. You adore me. I wanna be adored. I gotta be adored. » ( i wanna be adored ϟ the stone roses )
« I used to roll the dice. Feel the fear in my enemy's eyes. Listen as the crowd would sing: now the old king is dead ! Long live the king ! One minute I held the key. Next the walls were closed on me and I discovered that my castles stand upon pillars of salt and pillars of sand.
People couldn't believe what I'd become. Revolutionaries wait for my head on a silver plate. Just a puppet on a lonely string. Who would ever want to be king.
┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ I used to rule the world.
┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉
Seas would rise when I gave the word. Now in the morning I sleep alone. Sweep the streets I used to own. For some reason I can't explain, once you'd gone there was never, never an honest word.
┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ That was when I ruled the world. » ( viva la vida ϟ coldplay )
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•••
it's his project.
it's his life.
it's his everything.
it's the death star.
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▴ WILHUFF T. (1 - AU) -0 BBY ❘ Krennic survit à Scarif ⋄ Retrouvailles explosives ✰ (MAJ ✎ 23.02)
▴ WILHUFF T. (2 - AU) -10 BBY ❘ Krennic a une liaison cachée avec le fils de Tarkin ⋄ Réalité dans laquelle Garoche est en vie ✰ (MAJ ✎ 09.10)
▴ WILHUFF T. (3 - AU) -31 BBY ❘ Jeunesse de Krennic à Brentaal ⋄ Tarkin est enseignant ⋄ Relation professeur-élève ✰ (MAJ ✎ 23.02)
▴ WILHUFF T. (4 - AU) -13 BBY ❘ Galen Erso est mort ⋄ Tarkin est amoureux de Krennic ⋄ Obsessions ✰ (MAJ ✎ ??.??)
▴ WILHUFF T. (5 - AU) 4 ABY ❘ Post-Bataille d'Endor ⋄ Tarkin et Krennic ont survécu à Scarif & Yavin ⋄ Incarcération ⋄ Passion inavouée ✰ (MAJ ✎ 23.02)
▴ WILHUFF T. (6 - AU) 4 ABY ❘ Post-Bataille d'Endor ⋄ Krennic a trahi l'Empire et est un agent important de la NR ⋄ Tarkin est arrêté ⋄ Krennic et Tarkin sont des ex-amants ⋄ Interrogatoire ✰ (MAJ ✎ 28.03)
▴ WILHUFF T. (7 - AU) 2022 ❘ Sur l'île ⋄ Krennic et Tarkin sont en couple ⋄ Leurs souvenirs sont revenus ✰ (MAJ ✎ ??.??)
▴ WILHUFF T. (8 - AU) 2022 ❘ AU!Moderne ⋄ Krennic et Tarkin sont associés de leur start-up ⋄ Passion refoulée ⋄ Galen a rompu avec Krennic ⋄ Voyage dans les îles ✰ (MAJ ✎ 17.03)
▴ WILHUFF T. (9 - AU) 4 ABY ❘ Suite AU!Prison ⋄ Douches ⋄ Incarcération ✰ (MAJ ✎ 02.02)
▴ WILHUFF T. (10 - AU) -18 BBY ❘ Babysitting qui tourne mal ⋄ Krennic surveille le fils insupportable de Tarkin ✰ (MAJ ✎ 27.03)
writing music: BURN •• THE PRETTY RECKLESS ▵ JUST TONIGHT •• WHY TRY TO CHANGE ME NOW ▵ FIONA APPLE •• THE PRETTY RECKLESS ▵ SECRET •• THE PIERCES ▵ THREE WISHES •• THE PIERCES ▵ ME AND HIM •• THE PIERCES ▵ SHOULD'NT COME BACK •• DEMI LOVATO ▵ TAINTED LOVE •• SOFT CELL ▵ WITHOUT YOU •• MARIAH CAREY ▵ JE TE DÉTESTE PAS DU TOUT •• JOYCE JONATHAN note:
“Quand j'ai envie de voir le jour, même si lui même est capricieux. Quand les nuages sont si lourds, qu'ils jettent leur peine dans nos yeux. Quand l'espoir fait vivre à nouveau tous nos poèmes. Quand ton amour me donne envie de dire: Je t'aime. Je t'aime à deux quand c'est pluvieux. Je t'aime à mort quand je m'en veux. Je t'aime à tort quand j'ai un creux. Je t'aime tout, je te déteste pas du tout. Je t'aime fou quand j'ai pas l'droit. Je t'aime nous quand t'es pas là. Je t'aime à cran quand j'ai sommeil. Je préfère dire au temps qu'il avance sans moi. Je t'aime un peu quand c'est pluvieux. Je t'aime tant quand c'est soleil. Je t'aime fort quand j'me réveille. Je t'aime tout, je te déteste pas du tout. Je t'aime fou près de l'oreille. Je t'aime nous quand t'es en veille. Je t'aime à cran quand j'ai sommeil. Je préfère dire avant que je t'aime quoi qu'il en soit.” (JE TE DÉTESTE PAS DU TOUT ▵ JOYCE JONATHAN)
◒◓
500 REPUBLICA, APPARTEMENT DES TARKIN, CORUSCANT CITY – AN -19 BBY
Lorsque Galen Erso soutient que Brierly Ronan est capable d’attendre son retour, cette réaction le fait rire méchamment. Ronan est loin d’être aussi patient que lui. Toutefois, l’impérial ne fait aucun commentaire sur ce point, mis à part d’afficher un rictus narquois. Krennic ne donne pas l’air d’être heureux de voir Galen revenir auprès de lui avec l’intention de faire amende honorable, mais son cœur réalise des bonds gigantesques dans sa cage thoracique. Orson est dans la pudeur de ses émotions, un exercice qui s’avère bien compliqué pour cet homme impulsif. Galen Erso ne semble pas avoir de mauvaises intentions à son égard. Bien au contraire, il veut quelque chose de lui. Il veut lui donner des explications. C’est ce qu’il chuchote, sur un ton doux et décidé. « Si tu ne veux pas me parler, peux-tu au moins m’écouter ? » Krennic décèle toute la persévérance dont le scientifique est capable et qui le séduit tant à travers la simple intonation de sa voix. Quant à son regard perçant, l’impérial en cape préfère ne pas s’y attarder plus longtemps. C’est un terrain risqué, dangereux pour un homme encore fragile, gouverné par la force d’émotions contradictoires. Galen Erso affirme ne pas avoir tout dit la fois dernière, ou de l’avoir « mal dit ». Cela le laisse pensif malgré lui, même s’il conserve une expression dure et fermée. Comme une huître. Orson Krennic est qualifiable par un certain nombre d’adjectifs, rarement agréables cela dit. Un en particulier illustre toute la complexité de sa psychologie. Sadique. Orson Krennic est coupable de sadisme. Particulièrement lorsque son égo est meurtri, ravagé par un être cher. Krennic prend beaucoup de plaisir dans le fait de voir Galen Erso se jeter dans ses bras, de supplier son regard, son attention. Il est groggy par la sensation aérienne et divine que Galen Erso lui confère en se mettant métaphoriquement à genoux devant lui. Orson en veut encore, toujours plus. Il faut dire que l’attitude de Galen l’aide à apaiser la force de ses rancœurs. Krennic demeure silencieux, muet comme une tombe. Il ne dit rien mais n’en pense pas moins. Orson attend quelque chose de Galen, même s’il ne l’exprime pas. Il espère obtenir enfin de lui un abandon total. Un abandon en réponse à ses confessions, qui se sont soldées par un rejet brutal de sa personne. Des confessions qui l’ont bouleversé au point de s’en aller, en laissant Galen dans son bureau. « C’est tout ce que tu as à me dire, Galen ? » se souvient-il avoir chuchoté dans un murmure amer. Des bribes de leur dernière conversation s’entremêlent dans ses pensées aux propos actuellement tenus par Galen Erso. « Dans ce cas, j’ai un rendez-vous important. Ferme la porte en sortant. » Ces paroles brusques, glacées ont précédé un départ en direction du centre de communication pour une visioconférence. Orson Krennic n’a trouvé rien d’autre à lui dire, bien trop peiné pour trouver le cran d’afficher un semblant de sourire. Rien d’autre que… de prendre la décision de partir immédiatement et de ne plus se reconfronter à lui avant d’avoir digéré cet échec.
« Dix minutes de ton temps, c’est tout ce que je te demande. S’il te plaît, Orson… » Le coeur d'Orson Krennic rate quelques battements lorsque ces mots sifflent dans ses oreilles. L'étonnement s'empare violemment de lui, enveloppant son être dans un tourbillon d'excitation et d'effroi. Et voilà que Galen réclame son attention pleine et entière pour dix petites minutes. Dix minutes, cela passe vite, non ? Orson refuse catégoriquement, ce refus se matérialise par un froncement de sourcils et un mouvement de recul contre le mur qui se trouve dans son dos. Il tourne la tête à droite, puis à gauche. Non, non non. Hors de question. Il refuse de se laisser prendre au piège de Galen. C’est forcément quelque chose qui lui retournera le cœur. Orson refuse de pardonner à Galen et de redevenir l’ami qu’il a longtemps, été pour lui. Les choses sont différentes à présent. Il ne peut concevoir d’être à ce point hypocrite après s’être littéralement vautré à ses pieds quelques mois plus tôt. Orson se respecte suffisamment pour préférer son égo. « Dix minutes, et après ça, tu décideras de si notre amitié mérite encore d’exister ou non, et je te promets de ne plus jamais insister. » Lorsqu’il entend les prétextes de son plus vieil ami, le premier réflexe d’Orson Krennic est d’éclater de rire. Il rit fortement. Il rit, en détournant les yeux vers un point invisible dans un coin du hall. Ce regard fuyant veut tout dire. Orson Krennic n’est pas à l’aise avec son propre comportement. Loin d’être amusé, ce rire n’est rien d’autre que le reflet de sa douleur. Froid, condescendant et plein d’amertume. Comment peut-il se réjouir de tels propos. Cette réjouissance est tronquée, destinée à blesser Galen tout en s’armant d’un bouclier pour se préserver. Est-ce qu’il pense sincèrement que les explications de Galen Erso apaiseront sa peine ? Non. Bien au contraire, elles ne feront que l’amplifier. « Oh, Galen. je t’en prie, je sais déjà ce que tu vas me dire. » l’interrompt-il en agitant sa main dans un geste désinvolte, comme pour chasser un insecte volant invisible. S’en suit un léger haussement d’épaules, un soupir lascif qui s’échappe de ses lèvres minces, et enfin, une moue boudeuse. Orson cache sa surprise, mais surtout sa douleur à travers un comportement puant d'arrogance. Quelques failles se dissimulent toutefois à la surface. Krennic plisse ses deux orbes d’un bleu ressemblant à s’y méprendre aux lacs gelés, d’où scintille furtivement une lueur de curiosité. Galen vient de réveiller quelque chose chez Orson. Il vient de faire germer l’envie d’en entendre davantage, mais surtout l’espoir fugace que les quatre mois qu’ils ont passé l’un sans l’autre ont finalement fait leur chemin dans la psyché du scientifique. Orson a envie de croire, – durant une fraction de seconde – que Galen Erso s’apprête à revenir sur sa décision première. Peut-être que Galen a eu une révélation soudaine ? Peut-être que des sentiments sont progressivement nés en lui. Les coins de sa mâchoire se crispent sous cette pensée qui n’est rien d’autre que chimère. Krennic commence à fantasmer quelques secondes, ses yeux expriment d’ailleurs cet espoir vain. L’idée d’être pourchassé par amour le bouleverse profondément, autant que celle d’être la nouvelle obsession de Galen. Or, son esprit fataliste le rattrape. Ce n’est qu’une idée, pas une réalité. Galen a certes fait l’effort de le contacter à maintes reprises pour lui proposer des dîners, des sorties, et s’est même décidé à le rejoindre dans une réception ennuyante, mais il ne s’agit pas forcément de preuves d’une attirance sentimentale. Orson ne doit pas perdre de vue sa résolution de se séparer de tous ses liens toxiques, dont le majeure se trouve juste sous ses yeux. Sa gestuelle est fermée, presque mécanique, mais son esprit est en ébullition.
« Je sais déjà, Galen. » répète-t-il toujours aussi froidement, et sans se confronter au marron chocolat des iris de son interlocuteur. Il sait, non. Il ne sait pas. Il pense savoir. Il se protège, en érigeant des murs froids entre eux. Un signe de mal-être, de contrôle. Krennic refuse de regarder Galen dans les yeux. Le regarder dans les yeux représente d’ailleurs un véritable danger pour lui. Non. Tu l’ignores en réalité, Orson. Tu te fourvoies. Tu fantasmes le pire. Et si… Non. Rien de ce qu’il dira ne changera quoi que ce soit à la finalité de notre relation. Il ignore tout, mais persévère dans ses erreurs. Il préfère imaginer le pire, de s’attendre au pire, plutôt que de croire en une finalité radieuse entre eux. Galen aime les femmes. Galen est marié à Lyra. Galen a un enfant. Janice. Non. Ryn. C’est Jyn, déjà ? (pitoyable, même pas foutu de retenir le prénom de la gosse de son bff) Il lève les yeux au ciel, dépassé par sa propre incapacité de se souvenir du prénom de l’enfant de son « meilleur ami ». Krennic laisse transparaître une profonde indifférence, loin d’être le reflet de la réalité. Il semble d’ailleurs faussement ennuyé par les propos insistants de Galen. Au fond de lui, Orson Krennic brûle de connaître les pensées de Galen Erso. Il ne peut se montrer aussi prévisible, pas après avoir eu le rôle de celui que l’on rejette, celui que l’on quitte. Orson Krennic a son égo meurtri. Il compte exploiter la faille qu’il découvre dans la psyché de Galen Erso jusqu’à ce qu’il se mette littéralement à genoux. Quel doux fantasme, n’est-ce pas ? Galen Erso sur ses genoux, le suppliant de lui donner une seconde chance, l’implorant de redevenir son ami, et pourquoi pas même de… l’aimer ? De lui faire l’amour ? Orson s’emballe furieusement. Galen Erso ne compte absolument pas lui accorder la réciprocité de ses sentiments amoureux. En aucun cas. Galen s’ennuie simplement de l’absence d’Orson, de son amitié indéfectible et fusionnelle. C’est finalement prévisible. Galen lui a maintes fois expliqué qu’Orson est son seul et unique ami. Son véritable ami depuis Brentaal IV. Galen a besoin d’Orson. Pas comme Orson le désire, mais cela reste un besoin tout de même viscéral pour le scientifique. L’impérial est parfaitement conscient des faiblesses de son « meilleur ami ». Et il en joue avec un sadisme effroyable. Il ne peut obtenir l’amour de Galen, mais par vengeance, il peut en tout cas le priver de son amitié. C’est tout ce qu’il est capable de lui rendre comme représailles. Orson Krennic est en tout cas persuadé que Galen Erso ne désire rien d’autre de sa part que l’expression d’une amitié pure et loyale.
Orson souffle bruyamment pour manifester son agacement. Galen Erso le dérange, l’ennuie copieusement. Galen Erso trouble la quiétude de son esprit. Galen Erso le force à penser à des choses dangereuses, qu’il a volontairement relayées au rang de fantasmes. Il craque finalement en répondant, avec tout le cynisme qui est le sien : « Laisse-moi deviner. Nous sommes capables de dépasser ce conflit ? Tu vas me chanter la sérénade pour me dire que notre amitié est ce qui compte le plus à tes yeux, et que ce serait bien idiot de couper les ponts de cette manière ? Tu veux me convaincre de t’accorder dix minutes de mon temps pour me dire ce que je sais déjà ? » Moqueries. Il n’éclate cette fois pas de rire, et se contente de darder son interlocuteur de haut en bas. Krennic le jauge avec une étonnante suffisance derrière ses cils noirâtres. De haut en bas. Il est dans son rôle à fond, en jouant l’amant rejeté et rancunier, dramatisant sa propre situation. Au fond, cela l’amuse autant que cela le blesse. Il semble se complaire dans cette dualité. Un brin masochiste, Krennic aime souffrir, puisqu’il se jette à corps perdu sur chaque miette de pain que Galen Erso lui tend. « Mon temps est infiniment précieux, Galen. » Agressif, virulent. Orson ne montre aucune pitié. Il écrase toutes les tentatives de Galen du revers de sa botte. Il décroise les bras, effleurant les pans de sa cape immaculée au passage. (LA CAPE) Krennic peine à dissimuler l’ampleur de sa nervosité. Il se tourne à droite, puis à gauche. Il semble chercher quelque chose des yeux au loin, derrière Galen. Son fidèle partisan, son bouclier, son bouche-trou. Ronan continue de les observer, en quête du moindre signe de la part de son supérieur hiérarchique pour intervenir et mettre un terme brutal à cette « conversation ». Si Orson Krennic est suffisamment mal à l’aise, s’il désire fuir toutes ses responsabilités, Brierly Ronan interviendra. Krennic le sait, il ne suffit que d’un signe. Un geste de la main, un regard ou même un sourire amer en sa direction. Ronan est son bouclier. Il prendra tous les coups. Il séparera les deux hommes en prétextant avoir besoin de s’entretenir avec lui pour le travail. Il le fera, mais Orson n’est pas encore certain de désirer réellement son intervention. L’impérial est dans une dualité violente. Une part de lui désire partir, loin, très loin de Galen Erso. Elle lui intime de persévérer dans ses efforts de mettre le plus de distance possible, de ménager sa psyché et les blessures de son pauvre cœur. Au contraire, l’autre part de lui est curieuse de connaître ces fameuses explications. Pourquoi ? Parce qu’elle espère secrètement un revirement favorable entre eux. Un déclic de la part du scientifique. Une déclaration brûlante, enthousiaste, suivie d’un baiser tout aussi cuisant. Les mains de Galen partout sur son corps et sous son uniforme, ces mains qui lui arrachent sa cape (décidément), débouclent sa ceinture et le caressent à des endroits encore vierges et inexplorés par un autre homme. Si seulement…
Orson hésite entre accorder ces fameuses dix minutes à Galen Erso pour l’entendre lui prouver qu’il fait fausse route en se séparant de leur amitié. Dix minutes pour le convaincre de donner une chance à leur amitié, bien que brisée par le poids de ses confessions intimes. Dix minutes pour tout changer, en bien comme en pire. Krennic n'est pas certain d’être prêt à souffrir une fois encore – en pleine réception chez les Tarkin. Il lui sera bien compliqué de camoufler toute la déception, l’amertume et le chagrin qui le submergeront en cas de rupture brutale. Il pèse intérieurement le pour et le contre, en fuyant toujours les yeux de son plus vieil ami pour ne pas être influencé dans sa décision. Il s’apprête à répondre par la négative, et cingle d’une voix grave : « Tu veux vraiment ces dix minutes ? » Dans sa tête, tout est bien calculé. Comme du papier à musique. Il projette de lui faire espérer une réponse affirmative de sa part durant quelques minutes, avant d’écraser brutalement tous ses espoirs. Dans sa tête, tout est clair. Dans son cœur, en revanche, c’est une autre histoire. Krennic entrouvre ses lèvres, avant de se fondre dans un nouveau ricanement amer. Sa voix s’élève, glaciale. Il s’apprête à dire « non ». Mais… Orson Krennic commet l’erreur terrible de croiser le regard suppliant, plein d’émotions de son « meilleur ami » au même moment – un regard qui transperce son âme. Il a presque l’impression de sentir un millier de lames tranchantes s’enfoncer dans la chair sanguinolente de son cœur. Ce qui le traverse le coupe dans son élan. Il se retient de révéler son plan machiavélique. Au lieu de cela, c’est un revirement qui s’opère en lui. Et tout autre chose s’échappe de ses lèvres minces, si pâles… Quelque chose qu’il ne peut contrôler. On ne peut bafouer des années de sentiments aussi puissants. On ne peut tourner le dos à son plus vieil ami aussi facilement, lorsque ce dernier vous implore littéralement de lui donner la chance de s’expliquer. « Très bien. Tu as dix minutes à partir de maintenant. » grommèle-t-il, peu fier d’avoir cédé à ce regard humide. Krennic se flagelle mentalement. Il s’en veut terriblement pour faire preuve de si peu de convictions. Il essaie de donner l’air de savoir très bien ce qu’il fait, mais c’est bien évidemment une piètre mascarade. Krennic, en bon acteur du film de sa propre vie, hoche la tête en direction de quelque chose qui se trouve dans le dos du scientifique. Afin d’illustrer sa menace, Orson lève les yeux vers une immense horloge qui se trouve au-dessus d’une commode ancienne en bois vernis, cette dernière est parcourue de dorures et d’un finissage en écailles de nuances plus sombres. L’une des aiguilles en or fin pointe vers 22h depuis le cadran. Jusqu’à 22h10.
Le supplice de Galen Erso semble prendre fin. Krennic en a assez de jouer avec ses nerfs. Il craque. Un premier signe de faiblesse se révèle sous la couche de mensonges, de duperies. On lit un éclair de tendresse sous la sévérité de ses traits faciaux. Orson garde les lèvres ouvertes, ses yeux scrutent respectivement l’horloge et le visage ému de Galen. « Je t’écoute. » souffle-t-il à voix très basse, comme pour partager un secret. L’intonation de sa voix est plus douce, moins réprobatrice. Elle encourage les confidences. C’est la curiosité qui l’emporte maintenant. Malsaine, mais puissante. Celle-ci urge de déposer les armes devant Galen Erso. Une dernière fois, en tout cas. Krennic ne propose pas à son interlocuteur de s’isoler dans l’une des pièces de l’appartement de Wilhuff Tarkin. (allez viens, on va coucher dans son lit) Orson préfère conserver un contrôle sur leurs échanges, se laissant une porte de sortie en cas de difficulté. Si quoi que ce soit est susceptible de l’atteindre ou de le blesser, il se laisse la possibilité de fuir en douceur et avec dignité. Le choix de Krennic de se confronter au scientifique dans un lieu public est également un moyen supplémentaire de pression. Il utilise la timidité de Galen Erso comme d’un bouclier. Galen Erso n’osera jamais faire quoi que ce soit d’insensé, d’humiliant ou de particulièrement risqué avec des personnes autour d’eux. Galen et Orson sont plus ou moins isolés dans l’immense salle de réception, mais quelques groupes d’officiers se trouvent à plusieurs mètres, en train de converser et d’échanger des verres. Personne ne fait réellement attention à eux – à l’exception de Brierly Ronan. Cela le conforte dans son intention de laisser Galen aller au bout de ses explications. Il ne risque rien, après tout. Ils ne sont pas seuls, Ronan se trouve non loin de là. Krennic est confiant. Du moins, il essaie de l’être tant bien que mal. Cela s’avère ridicule de vouloir ériger autant de barrières, alors que son instinct premier a été de toutes les faire sauter. C’est désormais la peur du retour de bâton, de l’humiliation ou… de la réciprocité de ses sentiments qui le terrifie. Krennic est apeuré au fond de lui que Galen puisse revenir sur sa décision. Il désire fortement ce revirement, tout en le redoutant au plus profond de sa chair. Les choses vont beaucoup trop vite. Orson s’est senti audacieux il y a quatre mois, en se confessant sans réellement saisir la force de ses impulsions. Une audace spontanée, beaucoup trop pour ne pas susciter regrets et honte après coup.
Il faut lire entre les lignes pour comprendre toute la stratégie actuelle du directeur Krennic. Il utilise et abuse de la candeur, du sens du sacrifice et de la culpabilité de son ami. Il a conscience de la peine que lui aussi éprouve en raison de leur rupture brutale, qu'il a lui-même provoqué. Orson n'a pas eu ce qu'il a voulu, alors il le lui fait payer au centuple en le privant de tout. De sa présence, de son amitié, de sa gentillesse, de son respect. Orson Krennic est en réalité en train de tester Galen Erso. Il désire savoir jusqu'où ce dernier est susceptible d'aller, et éventuellement de se compromettre pour conserver ce lien si fort et beau qui existe entre eux. Galen Erso n'a personne en-dehors d'Orson Krennic. Galen Erso n'a qu'un seul véritable ami depuis vingt ans. La disparition d'Orson ne peut qu'avoir des répercussions tragiques et violentes dans le coeur du scientifique. Alors, Orson en profite. Galen Erso donne l'air d'être suffisamment courageux pour endurer le froid hivernal qui émane du puissant directeur. C'est en tout cas l'image que l'impérial a de son plus vieil ami. Un homme courageux, endurant et déterminé. Un scientifique que rien n'arrête. Tant de qualités qui le séduisent depuis Brentaal IV. Orson est séduit par la capacité de résistance de Galen. Ce n'est que par ce biais, que ce dernier est susceptible d'obtenir quelque chose de sa part. N'importe quoi. Galen persévère en le pourchassant jusque dans une soirée mondaine qu'il exècre tout particulièrement, et ne cesse de lui envoyer de manière régulière des appels sur son datapad depuis quatre mois. Galen Erso est motivé. Il faut dire que son adversaire fait vraiment tout ce qui est en son pouvoir pour le décourager. Encore une fois, c'est un test. Orson Krennic apprécie fortement cette bravoure. Cela lui donne presque envie de pardonner à Galen son absence de délicatesse lors de leur dernière entrevue. Presque.« Je t’écoute attentivement. » l’encourage-t-il un peu sèchement, de manière expéditive. Il agite sa main en ce sens, présentant sa paume avant de replier ses doigts dans son creux. Orson est pressé, il souhaite que Galen aille au bout de sa démarche et le laisse enfin vivre son deuil paisiblement. Le deuil d’un amour brisé, unilatéral et terrifiant. L’anxiété d’Orson se ressent autant dans la rapidité de sa voix ou de sa gestuelle tremblante et nerveuse. Krennic s’agite, il se détache de la colonne de marbre, pour mieux y retourner, jusqu’à trouver le bon emplacement pour reposer l’une de ses épaules. Ce petit jeu dure bien cinq minutes. Il se cherche, se préparant comme un maniaque aux explications libératrices de Galen. L’impérial insiste, à sa grande surprise, pour que la blessure soit comparable à celle d’un pansement que l’on arrache d’un coup sans anesthésie. Krennic inspire une profonde bouffée d’air, avant d’ancrer ses deux orbes glacés dans le chocolat des yeux de Galen. Il est enfin prêt à entendre le meilleur comme le pire – en optant secrètement pour la deuxième option. Cela ne peut qu’être destructeur pour sa psyché, et malgré cela, il s’obstine à choisir de s’autodétruire au lieu de se préserver en fuyant à l’autre bout de la salle. Quelque chose dans le regard de Galen Erso – une tendresse inespérée, un voile d’humidité recouvrant ses iris pénétrants – capte inexplicablement son intérêt. Malgré les battements chaotiques et irréguliers de son palpitant, le sang affluant dans ses tempes au point de lui déclencher de sévères migraines, ou bien encore la fine particule de sueur qui s’installe à l’arrière de sa nuque, Orson Krennic décide de donner une chance à Galen Erso de rattraper ses erreurs.
Que Galen se rassure sur les intentions d’Orson Krennic, ce sadisme si détestable lui revient de plein fouet, comme un ouragan. Krennic lève fièrement le menton, les bras croisés contre le tissu épais mais doux de son uniforme blanc. « Dix minutes, Galen. Dix et pas une de plus. » précise-t-il après avoir marqué une légère pause, le temps de reprendre ses esprits. Il garde les bras croisés, mais relâche un peu sa poigne pour présenter sa main dans sa direction – afin de l’inviter poliment à s’exprimer. Il finit même par agiter son doigt, réprobateur. Pas une de plus. Sur ce point, l’architecte est catégorique. Dix minutes pour que Galen se vende auprès de lui. Dix minutes pour le convaincre de rester son meilleur ami pour la vie. Dix minutes pour donner de sa personne. On peut faire tellement de choses en dix minutes, ou en dire. Orson déglutit péniblement, sa gorge s’assèche mystérieusement alors que sa respiration se fait plus saccadée. De plus en plus craintif d’entendre ce que Galen menace de lui dire, il ressent le besoin d’humidifier ses lèvres avec le bout de sa langue – dans un geste malgré lui sensuel. Fidèle à lui-même, Krennic met de côté ce bref moment de vulnérabilité, survenu lorsque leurs regards se sont échangés dans une étrange intimité, pour laisser place à son inconditionnelle sévérité, suffisance et froideur. Il ignore les élans de son cœur, ses muscles qui se crispent, pour se concentrer pleinement sur les deux orbes désarçonnant de Galen Erso. Une fois pris dans son piège, il est impossible d’en ressortir indemne. Krennic est incapable de se détourner de ces yeux qui le supplient littéralement d’écouter son âme. Orson s’abandonne alors durant quelques secondes, en oubliant presque tout le reste. Il oublie les festivités de cette soirée, la présence de ses collègues détestables, et même le regard insistant de Ronan qui brûle sa peau dans son dos lui est insipide. Tout ce qui l’intéresse, c’est le voile d’humidité qui recouvre les yeux de Galen Erso. L’émotion qui le saisit frappe notre impérial si brutalement, qu’il n’est maintenant plus qu’un champ en ruines dévasté. Le regard d’Orson Krennic est plein de dureté, si bien qu’il se donne un air inaccessible. Ce n’est bien sûr pas le cas. Au fond de lui, Orson Krennic est loin d’être aussi imperturbable que semble dépeindre l’expression de son visage – sévère et livide, les traits froncés.
ஃ Haven't they suffered enough? But you can't get enough of shutting down systems for personal gain. If you mess with things selfishly, they're bound to come undone. Do you get off on pain? We're not pawns in your game. – Commander In Chief (demi lovato) ஃ
Galen Erso
▿ Ton univers : Rogue One : A Star Wars Story
▿ Date de naissance : 16/02/1976
▿ Age : 48
▿ Métier : Producteur de cinéma
▿ Quartier : Baker Street Avenue
▿ Côté cœur :
“You realize that he’s never going to stop looking for you, Galen. You’re in his blood, crystal research or no. He’s never going to let go of you entirely.”
▿ Dons/capacités/pouvoirs : Aucun pouvoir.
▿ Pseudo : Oly
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▿ Notes :
Ven 5 Aoû 2022 - 0:05
What if we rewrite the stars
Galen s’attend à tout instant à subir le refus de celui dont il a tant recherché la présence et l’attention. Il a dû feinter pour ne serait-ce qu’obtenir une piètre entrevue publique avec lui, il ne s’attend pas forcément à ce qu’Orson lui accorde davantage. Mais il est déterminé, il tente le tout pour le tout. Le rire bruyant avec lequel Orson accueille sa proposition sonne désagréablement à l’oreille du scientifique mais il choisit de faire abstraction. Plutôt que de se focaliser sur ce qui est le plus ostensible, il décide de s’intéresser à ces détails plus discrets, et autrement plus encourageants, comme ce regard qui fuit le sien, et qui témoigne d’un embarras plus grand que ce qu’il veut bien démontrer.
"Je pourrais te surprendre."
C’est tout ce que Galen lui dit au moment d’entendre Orson affirmer qu’il sait déjà tout de ce que son ami (si tant est qu’il le soit toujours) pourrait bien avoir à lui dire. Galen est convaincu du contraire, et par cette seule phrase, il espère titiller suffisamment la curiosité de son interlocuteur pour qu’il daigne lui accorder ces dix précieuses minutes, ces inestimables six cents secondes. Galen fait fi de la désinvolture d’Orson, il laisse entrevoir dans le ton de sa voix quelque chose qui ressemble à une promesse. Celle de faire mieux. Celle de faire bien. Comme il n’a pas su faire jusqu’alors, ou si mal. Orson prétend qu’il sait déjà, mais c’est faux, il n’a pas la moindre idée des efforts que Galen rassemble en cet instant, des tourments qu’il a traversés, du nombre de fois qu’il a remanié un discours qui ne sera sans doute pas définitif, pourtant, et qu’il remaniera encore pour la peine. Car sans même avoir eu ne serait-ce qu’une ouverture, l’opportunité de le prononcer, il en est déjà insatisfait. Rien de ce qu’Orson suggère n’est ce qui s’apprête à s’échapper de ses lèvres, quand bien même il avait bel et bien envisagé tout d’abord de lui adresser cette sorte de discours plus convenu sur la valeur de leur amitié et leur capacité à dépasser ce différend… ça, c’était quand le manque qu’il ressentait d’Orson n’était pas encore si viscéral qu’il était capable de se leurrer encore, de faire abstraction de ce que devaient véritablement être ses résolutions – des résolutions qui feraient souffrir son épouse, qui susciteraient sans doute l’incompréhension de sa fille, bien trop jeune… mais qui devenaient nécessaire tant se priver d’Orson avait fini par se résumer pour lui à se priver d’oxygène. Dix minutes de son temps si précieux. C’est tout ce qu’il exige. Galen hoche la tête quand Orson lui demande si c’est vraiment ce qu’il réclame. Et il sent venir d’ici ce moment de latence calculée qu’Orson accompagnera finalement d’un « non » catégorique.
Son regard se fait aussi suppliant que possible, mais il y croit de moins en moins, si bien que quand Orson – semble-t-il à contrecœur – consent à lui accorder ces fameuses dix minutes, Galen tomberait presque des nues. Dix minutes à partir de maintenant. Le regard de Galen suit celui de son interlocuteur, venu se poser sur l’horloge murale. Le décompte a d’ores et déjà commencé, et les secondes semblent à présent s’écouler à la vitesse d’un train fou. Il les a tant réclamées mais a tant cru ne pas les obtenir qu’il est comme pris de court. Il sait qu’il doit parler de façon directe, sans fioriture, tout dire en même temps. Ne pas parler trop vite mais ne pas laisser le temps lui échapper. Orson l’écoute, il l’écoute attentivement. C’est son occasion. Le regard du scientifique passe de l’aiguille impitoyable de l’horloge murale à la foule alentour : un cadre plus intimiste aurait sans doute favorisé des confessions moins timides, mais il avait été convaincu que demander à Orson de s’isoler avec lui l’aurait immédiatement braqué, et qu’il n’aurait définitivement pas obtenu gain de cause. Là, maintenant, il doit faire avec les restrictions qui lui sont imposées par un cadres et des contraintes de temps qu’il s’est fixés lui-même. Mais il sait que c’est mieux que rien. Et que ça pourrait même tout représenter à ses yeux s’il s’y prend bien. Le regard de Galen, finalement, s’arrête sur celui d’Orson, qui semble imperturbable, sévère… Il doit amarrer son regard au sien pour aller au bout de son discours, mais ils sent que ces yeux-là ne vont guère lui faciliter la tâche.
Galen prend une grande inspiration. Dix minutes, c’est si court, au fond. Qu’a-t-on le temps de faire en dix minutes ? Rien ou presque. Et en même temps, ça peut être si long. Dix minutes, c’est sept cents battements de cœur. Dix minutes, c’est ce qui pourrait bien à tout jamais changer le cours d’une existence. De leur existence.
"Je suis désolé, Orson." C’est par ça qu’il commence, et ça lui semble bien faible, mais les secondes s’égrainent et ses discours tout préparés lui paraissent d’une vacuité sans nom. "Je suis désolé de t’avoir rejeté, de t’avoir fait du mal. Tu m’en as fait beaucoup en retour, je sais que c’était le but, et tu n’as sans doute pas besoin que je te le dise, mais ainsi tu sauras que c’est bien le cas. Tu m’as fait payer mon rejet par ton absence, et ton absence est la chose la plus douloureuse que j’ai jamais endurée." Il baisse la voix. Il a l’impression de se mettre à nu devant une foule tout entière. Pourtant, personne ne l’écoute à l’exception d’Orson. Personne ne le regarde non plus – si ce n’est Ronan dont les regards à la dérobée se font de moins en moins discrets. "Il ne s’est pas écoulé une seconde sans que je pense à toi, mais pour être complètement honnête envers toi… C’était déjà le cas avant tout cela. Je ne m’en rendais plus vraiment compte, parce que tu étais présent à chaque instant quoi qu’il en soit. Je n’avais pas à m’interroger sur ce que cette présence signifiait pour moi parce que je l’ai considérée comme acquise, je nous ai considérés comme acquis. J’ai pensé pouvoir me satisfaire de ce que nous avions, parce qu’il était raisonnable de ne rien désirer d’autre. Et parce que j’étais convaincu que toi, Orson, tu ne désirais rien d’autre." Il prend une grande inspiration. "J’en ai toujours conscience, je crois que c’est ce qui m’a fait peur, au-delà de tout ce que je m’apprêtais à perdre. C’était difficile de mettre des mots sur l’importance que tu avais pour moi, sur les sentiments que tu m’inspirais, parce qu’il n’y avait que toi, uniquement toi, et tu prenais toute la place… C’est toujours le cas. J’ai épousé Lyra parce que ça semblait…. Logique… Mais je sais me satisfaire d’une certaine solitude si elle n’est pas à mes côtés. Ton absence en revanche m’est insoutenable." Il marque une pause. "Tu m’as dit, la dernière que nous nous sommes parlés, que je te révélais à ta part d’humanité, que tu n’étais pas quelqu’un de bien, mais tu as tort. Je sais oui, qu’il y a cette… noirceur en toi, mais c’est ta lumière qui m’a conquis, et tu n’en imagines pas l’ampleur. Je ne suis pas ton unique part de lumière, elle est déjà en toi, mais je crois qu’égoïstement, j’ai toujours aimé l’idée d’être celui qui pourrait l’entretenir…" Il sourit doucement, jette un regard furtif à l’horloge murale, est soulagé de constater qu’il a encore du temps. "Je t’ai aimé avant de savoir ce qu’aimer signifie. J’ai tout découvert avec toi. Notre rencontre, à Brentaal… Je pense que tu ne sauras jamais ce qu’elle a représenté pour moi. Ce qu’on ressent quand soudain on n’est plus seul, quand un autre prend toute la place. Avec toi, j’ai appris la tendresse, la jalousie, la possessivité, la complicité… le désir." Ces mots prononcés, il a plus de mal à garder son regard ancré à celui d’Orson. "J’ai tout gâché, et je n’en ai pris conscience qu’au moment de comprendre ce que j’avais représenté pour toi… C’était… Je ne te demande pas de te mettre à ma place, mais c’était comme refaire le fil de toute mon existence sous un prisme nouveau. C’était… vertigineux. J’ai pensé à tout ce que ça allait changer pour moi." Il marque une nouvelle pause. "Si j’avais répondu à tes attentes, alors, ma réponse aurait été… impulsive, incertaine. Mais j’ai eu des semaines pour y penser, pour m’interroger sur ce que je voulais réellement, et la réponse était finalement… limpide." Il aurait envie d’attraper sa main dans la sienne. Créer un contact, n’importe lequel. Mais bien sûr c’est impossible. "Je t’aime, Orson." Sa voix n’est plus qu’un murmure à présent. "Si tu me laisses une chance, je pourrais être tout ce que tu veux que je sois pour toi."
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Orson C. Krennic
▿ Ton univers : Rogue One: A Star Wars Story
▿ Date de naissance : 14/04/1981
▿ Age : 43
▿ Métier : Ex-romancier de génie, auteur de best-sellers et désormais ingénieur en armement à Mordor Industries depuis fin 2022 • Critique littéraire à ses heures perdues • Expert en science-fiction
▿ Quartier : Baker Street Avenue, dans un appartement en colocation avec son fiancé, Galen Erso.
▿ Côté cœur :
― Krennic laughed to ease the mood. “You know what I find interesting – or maybe ironic is the word. It’s that each of us wants what’s best for you. In a way, we’re competing to make you happy, as old-fashioned as that sounds. And each of us has a different idea about what you should be doing. (…) and I maintain that you’re meant for bigger things, and will continue to do whatever I can to bring opportunities to your attention.” Galen smiled thinly. “Don’t think I don’t appreciate it.”
(CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
― “We have to put some meat back on those bones of yours,” he said as he crossed the cabin to Galen, “but I think I could get used to the beard.” (Orson Krennic to Galen Erso – CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
― Was Galen to become the prize in a contest between them? Well, hadn’t he always been that? (Orson Krennic about Galen Erso and his rivalry to Lyra Erso – CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
••• ❝ i'll never stop looking for you. i'll never let you entierly. you’re the only truth in a sea of lies. you're in my blood. now and forever. ❞
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― Beings had been known to hide on Coruscant for a lifetime, but Galen wouldn’t be one of them. He wouldn’t be able to stay away from his research. He would have a change of heart. He would turn himself in. He would reach out… The anger and despair he had felt in the air-speeder returned and settled on him like a great weight. “Galen,” he said, as if orphaned. Then: “Galen!” shouting it to the busy sky. (Orson Krennic about Galen Erso – CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
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••• « It’s just so hard not to think of you...
think of where you are.
My Stardust, my Death Star. »
▿ Dons/capacités/pouvoirs :
▿ L’Étoile de la Mort
▿ Blaster lourd DT-29 amélioré (macroscope)
▿ Astromécano C2-B5
▿ Expertise tactique et stratégique
▿ Connaissances approfondies en armement
▿ Autre(s) compte(s) : Orion Black ◊ Nolan Sorrento ◊ Sheev Palpatine ◊ Thalassa Tarkin ◊ Celia St. James ◊ Sauron ◊ Perséphone
▿ Messages : 380
▿ Points : 986
▿ Date d'inscription : 05/03/2022
▿ Notes :
▵ LAME IVDU TAROT ○ L'EMPEREUR
—⥼ ※ ⥽—
AUTORITÉ ╳ ACTION ╳ POUVOIR ╳ DIRECTION ╳ VOLONTÉ ╳ PERSÉVÉRANCE ╳ ENTÊTEMENT ╳ PUISSANCE ╳ TYRANNIE
—⥼ ※ ⥽— « We were on the verge of greatness. »
-(O)rson (C)allan (K)rennic-
« I don't have to sell my soul. He's already in me. I wanna be adored. I don't need to sell my soul. He's already in me. I wanna be adored. You adore me. I wanna be adored. I gotta be adored. » ( i wanna be adored ϟ the stone roses )
« I used to roll the dice. Feel the fear in my enemy's eyes. Listen as the crowd would sing: now the old king is dead ! Long live the king ! One minute I held the key. Next the walls were closed on me and I discovered that my castles stand upon pillars of salt and pillars of sand.
People couldn't believe what I'd become. Revolutionaries wait for my head on a silver plate. Just a puppet on a lonely string. Who would ever want to be king.
┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ I used to rule the world.
┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉
Seas would rise when I gave the word. Now in the morning I sleep alone. Sweep the streets I used to own. For some reason I can't explain, once you'd gone there was never, never an honest word.
┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ That was when I ruled the world. » ( viva la vida ϟ coldplay )
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•••
it's his project.
it's his life.
it's his everything.
it's the death star.
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▴ WILHUFF T. (1 - AU) -0 BBY ❘ Krennic survit à Scarif ⋄ Retrouvailles explosives ✰ (MAJ ✎ 23.02)
▴ WILHUFF T. (2 - AU) -10 BBY ❘ Krennic a une liaison cachée avec le fils de Tarkin ⋄ Réalité dans laquelle Garoche est en vie ✰ (MAJ ✎ 09.10)
▴ WILHUFF T. (3 - AU) -31 BBY ❘ Jeunesse de Krennic à Brentaal ⋄ Tarkin est enseignant ⋄ Relation professeur-élève ✰ (MAJ ✎ 23.02)
▴ WILHUFF T. (4 - AU) -13 BBY ❘ Galen Erso est mort ⋄ Tarkin est amoureux de Krennic ⋄ Obsessions ✰ (MAJ ✎ ??.??)
▴ WILHUFF T. (5 - AU) 4 ABY ❘ Post-Bataille d'Endor ⋄ Tarkin et Krennic ont survécu à Scarif & Yavin ⋄ Incarcération ⋄ Passion inavouée ✰ (MAJ ✎ 23.02)
▴ WILHUFF T. (6 - AU) 4 ABY ❘ Post-Bataille d'Endor ⋄ Krennic a trahi l'Empire et est un agent important de la NR ⋄ Tarkin est arrêté ⋄ Krennic et Tarkin sont des ex-amants ⋄ Interrogatoire ✰ (MAJ ✎ 28.03)
▴ WILHUFF T. (7 - AU) 2022 ❘ Sur l'île ⋄ Krennic et Tarkin sont en couple ⋄ Leurs souvenirs sont revenus ✰ (MAJ ✎ ??.??)
▴ WILHUFF T. (8 - AU) 2022 ❘ AU!Moderne ⋄ Krennic et Tarkin sont associés de leur start-up ⋄ Passion refoulée ⋄ Galen a rompu avec Krennic ⋄ Voyage dans les îles ✰ (MAJ ✎ 17.03)
▴ WILHUFF T. (9 - AU) 4 ABY ❘ Suite AU!Prison ⋄ Douches ⋄ Incarcération ✰ (MAJ ✎ 02.02)
▴ WILHUFF T. (10 - AU) -18 BBY ❘ Babysitting qui tourne mal ⋄ Krennic surveille le fils insupportable de Tarkin ✰ (MAJ ✎ 27.03)
writing music: BURN •• THE PRETTY RECKLESS ▵ JUST TONIGHT •• WHY TRY TO CHANGE ME NOW ▵ FIONA APPLE •• THE PRETTY RECKLESS ▵ SECRET •• THE PIERCES ▵ THREE WISHES •• THE PIERCES ▵ ME AND HIM •• THE PIERCES ▵ SHOULD'NT COME BACK •• DEMI LOVATO ▵ TAINTED LOVE •• SOFT CELL ▵ WITHOUT YOU •• MARIAH CAREY ▵ JE TE DÉTESTE PAS DU TOUT •• JOYCE JONATHAN note:
“Do you understand who I am, do you wanna know. Can you really see through me. Now I have got to go. Just tonight. I won't leave. I’ll lie and you'll believe. Just tonight. I will see that it’s all because of me. Just tonight, I will stay and well throw it all away. When the light hits your eyes, it’s telling me I'm right. And if I am through, then it’s all because of you.” (JUST TONIGHT ▵ THE PRETTY RECKLESS)
◒◓
500 REPUBLICA, APPARTEMENT DES TARKIN, CORUSCANT CITY – AN -19 BBY
Lorsque Galen Erso évoque la possibilité de surprendre ses attentes, Krennic se contente d’hausser les épaules, puis de reculer de quelques pas pour instaurer une distance physique entre eux. Non, cingle-t-il dans sa tête. Galen Erso ne le surprendra jamais. Galen Erso en est incapable. C’est ce qu’Orson Krennic se persuade, mais les prochaines minutes lui coupent momentanément le don de la parole. Galen prend tout son temps, ce qui a le don de l’irriter. Krennic s’impatiente. Il claque violemment sa langue contre son palet, et vient croiser ses bras avec autorité. Qu’attend-il pour parler ? Galen vient déjà de perdre une bonne minute à tergiverser avec ses propres pensées, à scruter les aiguilles de l’horloge en cherchant ses mots. Alors qu’Orson est à deux doigts de couper court à ce « défi » des plus audacieux, voilà que Galen Erso sort enfin de sa torpeur. Voilà que Galen Erso débute les dix prochaines minutes par quelques mots d’excuses. « Je suis désolé, Orson. » Krennic s’esclaffe malgré lui. C’est bien plus fort que lui. Il meurt d’envie de proférer des paroles désagréables, de rejeter les excuses de son « vieil ami » de toutes ses forces. Ses lèvres se mouvement malgré lui, formant des mots qu’il ne prononce pas. Orson agite en même temps sa tête de droite à gauche, réprobateur. Il n’est pas facile de s’adresser à quelqu’un d’aussi fermé. Orson fuie encore le regard du scientifique, préférant s’intéresser aux groupes d’officiers, à l’horloge ou bien aux lèvres de ce dernier. En revanche, lorsqu’il décide de planter ses yeux dans les siens le temps d’un échange, c’est un regard froid et sévère qui se confronte à la chaleur et la douceur des prunelles de Galen Erso. Parce que tu penses que c’est suffisant ? se retient-il. Je suis désolé, Orson. Je suis désolé. Je suis désolé. Ces excuses sont dites avec une sincérité qui ne laisse pas l’intéressé indifférent, – loin de là – mais Orson Krennic persiste et signe dans sa rancœur. Il dédaigne alors son interlocuteur en opérant un nouveau pas en arrière, afin de caller son dos dans le creux situé entre un mur et une colonne de marbre du hall de l’appartement. Orson soupire bruyamment à la suite des premières excuses de Galen. Il ne peut s’empêcher de fulminer devant la simplicité de son « Je suis désolé, Orson ». Sait-il ce qu’il a enduré en se donnant corps et âme sans aucune pudeur ou retenue ? A-t-il seulement une idée de la souffrance qui a succédé l’affront ultime de Galen Erso ? Il lui a bien fallu de nombreuses semaines pour digérer la douleur cuisante de cette humiliation. Orson est aujourd’hui un homme amer, en colère et sans la moindre pitié. Galen a toujours éveillé le bien chez lui. Orson a toujours donné le meilleur. Il est maintenant juste que le scientifique récolte le plus mauvais, le pire de lui en représailles.
Galen ne s’arrête pas à la réaction un peu trop spontanée et méprisante d’Orson, puisqu’il continue dans discours : « Je suis désolé de t’avoir rejeté, de t’avoir fait du mal. Tu m’en as fait beaucoup en retour, je sais que c’était le but, et tu n’as sans doute pas besoin que je te le dise, mais ainsi tu sauras que c’est bien le cas. Tu m’as fait payer mon rejet par ton absence, et ton absence est la chose la plus douloureuse que j’ai jamais endurée. » A cela, il offre en réponse toute son attention et son silence le plus religieux. Il a promis d’offrir à Galen ces dix prochaines minutes, Orson Krennic est, – contre toute attente – un homme de parole. Qu’est-ce que dix minutes dans une vie ? Ces dix minutes ne représentent rien. Orson n’est plus à dix minutes de vie, désormais âgé dans ce souvenir d’une petite trentaine d’années. Galen énonce des vérités, ce à quoi Orson acquiesce par quelques hochements de tête silencieux. Bien sûr qu’il a voulu lui faire payer son rejet par son absence. Bien sûr qu’il a tout calculé, conscient que son absence est la chose la plus douloureuse qu’il puisse lui faire. Galen a souffert. Galen admet avoir souffert de ses manœuvres sadiques – et d’une certaine manière, cela réchauffe le cœur d’Orson Krennic. Il semble tirer un peu trop de plaisir dans la souffrance de son « meilleur ami ». Krennic répond par un léger rictus, s’allongeant en un sourire arrogant. Ils sont presque à armes égales, presque quittes. Orson n’en a toutefois pas encore terminé avec Galen. Bien que ce dernier confesse une terrible douleur, cela ne lui suffit pas. Cela ne comble que partiellement la douleur d’égo de notre impérial. Galen doit être à genoux pour espérer un quelconque pardon de sa part.
Malgré son dédain, Orson ne l’interrompt pas une seconde. Il écoute avec intérêt les propos de Galen, en donnant l’impression d’être totalement happé par le mouvement de l’aiguille sur la vieille horloge murale située devant lui. Il se retient malgré tout à quelques reprises de lui couper la parole, en cherchant à comprendre ce qui va suivre. Orson essaie d’anticiper les prochains mots de plus vieil ami, en vain. Dans un but d’auto-protection. Il est loin, de très loin d’imaginer ce qui va suivre entre eux. « Il ne s’est pas écoulé une seconde sans que je pense à toi, mais pour être complètement honnête envers toi… C’était déjà le cas avant tout cela. Je ne m’en rendais plus vraiment compte, parce que tu étais présent à chaque instant quoi qu’il en soit. Je n’avais pas à m’interroger sur ce que cette présence signifiait pour moi parce que je l’ai considérée comme acquise, je nous ai considérés comme acquis. J’ai pensé pouvoir me satisfaire de ce que nous avions, parce qu’il était raisonnable de ne rien désirer d’autre. Et parce que j’étais convaincu que toi, Orson, tu ne désirais rien d’autre. » Et là, il vient de se passer quelque chose dans le cerveau d’Orson Krennic. Un début de feux d’artifices. Il refuse d’y croire. Orson plisse lentement les yeux, dardant ses deux orbes glacés dans ceux de Galen à présent – sans le moindre intérêt pour le compte à rebours. Galen vient d’attiser sa curiosité. « J’en ai toujours conscience, je crois que c’est ce qui m’a fait peur, au-delà de tout ce que je m’apprêtais à perdre. C’était difficile de mettre des mots sur l’importance que tu avais pour moi, sur les sentiments que tu m’inspirais, parce qu’il n’y avait que toi, uniquement toi, et tu prenais toute la place… C’est toujours le cas. J’ai épousé Lyra parce que ça semblait…. Logique… Mais je sais me satisfaire d’une certaine solitude si elle n’est pas à mes côtés. Ton absence en revanche m’est insoutenable. » renchérit Galen, d’une intonation qui interpelle particulièrement Orson. La voix du scientifique est pleine de vigueur, déterminée, mais également très douce. Elle apaise la colère d’Orson Krennic. Galen ne s’exprime pas assez fort pour que les personnes qui gravitent autour d’eux puissent percevoir assez de mots pour se faire une idée de la teneur véritable de leur conversation.
Woah. Que peut-il répondre à ces premières confessions intimes qui ne soit pas un mélange de soupirs lascifs et d’exclamations de surprise ? C’est ce qu’il fait. Orson garde les lèvres résolument closes, verrouillées comme le sont les portes d’accès à son cœur battant. Le plus beau reste toutefois à venir. Et pour la première fois, Orson Krennic comprend que sa vie vient d’atteindre un tournant décisif. Son corps réagit plus qu’il ne le soit. Orson sent comme des palpitations dans sa cage thoracique. Son cœur froid se met à faire des soubresauts, et rate quelques battements. La surprise est telle qu’il est désormais impuissant devant la scène qui se joue sous ses yeux voilés. Humides. Ses yeux s’humidifient légèrement, alors que ses pupilles commencent à se dilater. Quant à ses mains, elles se font moites sous le cuir de ses gants noirs. « Tu m’as dit, la dernière que nous nous sommes parlés, que je te révélais à ta part d’humanité, que tu n’étais pas quelqu’un de bien, mais tu as tort. Je sais oui, qu’il y a cette… noirceur en toi, mais c’est ta lumière qui m’a conquis, et tu n’en imagines pas l’ampleur. Je ne suis pas ton unique part de lumière, elle est déjà en toi, mais je crois qu’égoïstement, j’ai toujours aimé l’idée d’être celui qui pourrait l’entretenir… » Galen confesse avoir toujours aimé l’idée d’être son unique part de lumière. Orson ne répond pas, conformément à ses instructions. Aucun mot ne sort de sa bouche, mais il approuve avoir aimé que Galen occupe cette difficile fonction durant de longues années. Orson est persuadé que Galen incarne cette fameuse lumière depuis le commencement, et que celle-ci n’a jamais épousé sa personnalité avant qu’ils ne se rencontrent. Orson possède une noirceur d’âme telle qu’elle dissipe toute tentative de bonté, de pitié. L’empathie n’est pas le trait de caractère qui l’illustre particulièrement. Galen Erso est quelqu’un d’empathique. Galen et Orson sont diamétralement différents mais complémentaires. La lumière et les ténèbres.
Orson ne réalise pas qu’il commence inconsciemment à s’adoucir devant les mots de son « meilleur ami ». Cet adoucissement se révèle à la manière dont ses sourcils se défroncent, ses rides d’expression se lissent, ses muscles se relâchant, ses lèvres se courbant en une moue neutre et non plus sévère ou boudeuse. L’expression du visage d’Orson Krennic reste impassible, mais étonnamment douce. Galen s’y prend bien. Vraiment très bien. Il parvient à capter son attention et lui donner envie de connaître la finalité de son beau discours larmoyant. C’est déjà un point de gagné. « Je t’ai aimé avant de savoir ce qu’aimer signifie. J’ai tout découvert avec toi. Notre rencontre, à Brentaal… Je pense que tu ne sauras jamais ce qu’elle a représenté pour moi. Ce qu’on ressent quand soudain on n’est plus seul, quand un autre prend toute la place. Avec toi, j’ai appris la tendresse, la jalousie, la possessivité, la complicité… le désir. » Le désir. Ce mot éveille toute la lubricité dont Orson Krennic est capable. Il se sent emporté par de surprenantes vagues de chaleur. Je t’ai aimé. Galen Erso confesse avoir aimé Orson Krennic. Galen Erso dit aimer Orson Krennic. Impossible. Sacrilège. Il ne peut croire une chose pareille, alors que Galen est toujours marié à Lyra. Alors que Galen… se trouve juste devant ses yeux – suppliant et dans l’émotion de ses confessions. Galen Erso vient toutefois de démontrer sa bonne foi en se rendant à une réception mondaine – une de celles qu’il exècre tant. Tout cela pour lui. Pour l’atteindre. Pour discuter avec lui. En tête à tête.
« J’ai tout gâché, et je n’en ai pris conscience qu’au moment de comprendre ce que j’avais représenté pour toi… C’était… Je ne te demande pas de te mettre à ma place, mais c’était comme refaire le fil de toute mon existence sous un prisme nouveau. C’était… vertigineux. J’ai pensé à tout ce que ça allait changer pour moi. » A partir de cet instant, Orson Krennic est pendu aux lèvres de Galen Erso, dévore chacune de ses phrases en la décortiquant durant plusieurs secondes dans un coin de sa tête. Orson scrute chaque lueur dans le fond des yeux de son « meilleur ami », recherchant la moindre faille ou duplicité par rapport à son discours. Rien. Galen semble sincère avec lui, confiant dans ses affirmations, conscient de ses sentiments à son encontre. Il sent le couperet tomber d’ici peu. Il devine que Galen va lui dire ce qu’il brûle d’envie d’entendre. Krennic observe à bonne distance son ami, celui-là même qui déclare être attaché à un point qu’il n’a jamais osé soupçonner jusqu’à maintenant. Galen est attaché dans un sens qui n’a apparemment rien de strictement amical. Krennic s’empêche de lui confirmer ce que l’intéressé sait déjà – Galen a tout gâché, en effet, comment le nier ? Il refuse de se mettre à sa place en bon égoïste avec son égo meurtri. L’impérial roule des yeux en se faisant le constat que ce discours arrive au pire moment, dans un lieu public et dans un contexte de rancœurs et de remords. Il est vrai que toutes ses explications ont du sens. Orson ayant toujours évolué autour de Galen en lui accordant une attention constante, ce dernier n’a donc jamais pu réaliser le poids douloureux de son absence ou bien la nature de leurs sentiments réciproques. Krennic a su longtemps avant Galen la place véritable que ce dernier occupe dans sa vie. La meilleure de toutes. Parce que Galen Erso est le meilleur.
« Si j’avais répondu à tes attentes, alors, ma réponse aurait été… impulsive, incertaine. Mais j’ai eu des semaines pour y penser, pour m’interroger sur ce que je voulais réellement, et la réponse était finalement… limpide. » Krennic referme brutalement sa mâchoire, en serrant les dents jusqu’à l’engourdissement. Limpide… Comme quoi ? Orson boit les paroles de son « meilleur ami ». Un court moment d’absence s’installe ensuite entre eux. Ce moment particulier qui précède la plus belle déclaration d’entre toutes le rend fébrile. Il veut le supplier de cracher le morceau, enfin. Orson sent que le moment fatidique est arrivé. Il le devine à la manière dont son interlocuteur crispe son visage, éclaircit son regard marron et adoucit le timbre de sa voix grave. Galen le fait attendre avant de lui annoncer de vive voix ce qui semble évident dans son esprit. Galen s’apprête à le choisir. Orson en est désormais convaincu, à quelques minutes de la fin du délai imparti. Galen change soudainement d’intonation. La voix du scientifique se fait plus douce, murmurante. Sans doute a-t-il peur que des oreilles indiscrètes viennent troubler leurs échanges. Et quelques secondes plus tard, ses prières sont enfin exaucées de la plus belle des manières : « Je t’aime, Orson. » Un « je t’aime » doux, murmuré dans un souffle. Un « je t’aime » qui éveille le volcan en éruption en lui. Un « je t’aime » qui l’emporte dans une tornade de sensations fortes. Orson est pris de vertiges, et de nausées. Pourquoi faut-il que ce soit maintenant ? Il s’est senti arrogant quelques minutes plus tôt, persuadé de pouvoir contrôler la situation. Maintenant, ses émotions le submergent et le mettent à genoux. Orson tremble intérieurement. Sa fierté l’empêche de confesser ses fragilités ou ses erreurs. Les pupilles d’Orson Krennic se dilatent à leur maximum, et se voilent d’une lueur symbolisant le désir physique pur. Orson le défi de son regard avec intensité. Magnétique. Son bleu océan est comme fêlé dans la glace, désormais plein d’ardeur et de chaleur. Des flammes dansent dans ses prunelles. Galen l’aime. Galen veut de lui. Galen est prêt à tout sacrifier pour lui. Woah. C’est inattendu et magique en même temps. Orson se mord ensuite la lèvre inférieure après les avoir pincées. Les battements irréguliers de son cœur reprennent une fois encore. L’impérial s’est complètement fourvoyé sur les intentions de Galen Erso. Il en a même la migraine. Comment a-t-il pu passer complètement à côté de cette possibilité ? Sans doute parce qu’elle est bien trop grosse pour être sérieusement envisagée. Et voilà que le scientifique poursuit une dernière fois pour le mettre au supplice : « Si tu me laisses une chance, je pourrais être tout ce que tu veux que je sois pour toi. » Galen achève Krennic. Les vertiges s’amplifient, alors que la force dans ses muscles s’affaiblit au fil des secondes. Il se sent chancelant, au bord d’un gouffre sans fond. Les mots prononcés par Galen Erso ont eu un impact retentissant dans sa psyché, mais également dans son corps qui n'est désormais plus qu’un brasier en flammes. Si tu me laisses une chance… répète Orson à lui-même. Il ne se pose aucune question – cette chance, il la lui donnera sans la moindre hésitation.
Orson Krennic ne commente pas ce long discours — il en est pour l’instant incapable. Trop d’émotions sont comprimées en lui, trop de mots qu’il brûle de lui dire, trop de gestes qu’il se retient d’exprimer en public. Sa pudeur l’opprime. La présence des autres l’étouffe. Il veut être seul avec lui. Krennic désire l’attraper par la nuque et emprisonner sa langue dans la sienne, écraser ses lèvres minces contre celles du scientifique jusqu’à les meurtrir sous l’assaut de ses dents. Orson a soif de sang et de passion. Une passion qu’il n’a malheureusement jamais pu exprimer jusqu’à maintenant — il est à deux doigts de pouvoir s’abandonner à ses pulsions sordides. Galen Erso l’aime. Galen Erso vient de lui faire la plus belle déclaration de toute sa vie. Une déclaration d’amour si profonde, si sincère et si inattendue — Orson en reste chancelant, ses jambes tremblent doucement, tout comme ses doigts sous le cuir de ses gants. Il dissimule sa nervosité en plaçant ses mains dans le bas de son dos. Orson serre alors les poings jusqu’à faire blanchir ses phalanges. Il tremble d’impatience, de désir, — et sans même s’en rendre compte — le voilà qui se retrouve comprimé dans son pantalon à cause d’une tension diffèrent.
« Arrête. Immédiatement. » dit-il simplement. C’est tout ce qu’il est capable de dire, avant de déloger l’une de ses mains de son dos en voulant empoigner le bras de Galen. Ses doigts gantés se referment implacablement sur son avant-bras, — et d’un simple mouvement — Krennic le tire plus près de lui. « Pas maintenant. » ordonne le directeur Krennic en ancrant le bleu océan de ses yeux dans le marron de ceux de Galen. Une lueur glaciale brille dans le fond de ses pupilles. L’intonation de sa voix reflète toute la dualité de ses sentiments. Son visage est toujours fermé inexpressif — ses rides se détendent quelque peu. Une moue sévère prend naturellement place. Orson gronde. Il ne peut lui faire une chose pareille ici et maintenant. Il ne peut détruire sa réputation en l’exposant aux élans impulsifs de son corps ou de son coeur. Il ne peut espérer faire une déclaration aussi merveilleuse et s’attendre à ce qu’il ne désire pas y répondre de manière physique. Il ne peut prendre le risque de révéler ce qui se passe entre eux devant tous leurs collègues. Il ne le peut, mais Galen s’en octroie malgré tout le droit. Il cherche à l’atteindre, ce qui est chose faite. Galen vient de capturer ses pensées, son souffle, ses battements de cœur. C’est alors comme si le monde entier vient de disparaître autour d’eux. Orson ne fait plus attention à personne. Pas même les regards répétés et intrusifs de Brierly Ronan ne l’atteignent. Galen vient de percer son âme, de martyriser son rythme cardiaque, de faire frémir son corps comme jamais aucune autre personne n’a su lui prodiguer d’exquises et extatiques sensations avant lui. Krennic est sous le choc. Il vient de se prendre une gigantesque enclume en pleine tête. Une claque magistrale. C’est plus que ce qu’il ne peut supporter à cet instant précis. Beaucoup plus.
Orson est dans une confusion totale, il lutte désespérément contre ses émotions violentes comme un lion en cage. Il tâche de rester inexpressif, indifférent devant tous ces gens qui gravitent en petit groupe autour d’eux, mais c’est une véritable torture pour un homme aussi impulsif que l’est Orson Krennic. « Pas ici. Ailleurs. » précise-t-il en soulageant sans doute son interlocuteur sur ses véritables intentions. Il a laissé planer le doute durant quelques minutes, avant d’écraser toute cette retenue d’un coup. Il ne compte pas rejeter les déclarations de Galen Erso. Il ne compte pas l’insulter ou lui faire du mal. Il ne compte pas non plus se moquer de son discours. Ce discours l’a touché dans sa chair, dans son sang, dans son âme. Ce qu’il vient de dire est exactement tout ce qu’il a toujours rêvé d’entendre de la bouche de Galen Erso. Maintenant qu’il y est — la seule chose qu’il déplore c’est de ne pas avoir décidé de s’isoler avec lui avant de lui concéder ces dix précieuses minutes de son temps. Orson veut être seul avec Galen. Maintenant. Ce besoin urge et l’obsède. Orson n’est pas vraiment en colère. Pas contre Galen en tout cas. Il est en colère de ne pas pouvoir exprimer à son tour toute la force de son bonheur. « Viens. »Viens, Galen. Partons. De nombreuses idées s’entremêlent dans son esprit sur la meilleure manière de répondre aux propos intenses de Galen. Il hésite entre ne rien dire du tout et embrasser le scientifique à pleine bouche, violemment, ou bien se perdre à son tour dans un lyrisme larmoyant. Afin d’illustrer sa demande, il tire d’un coup sec sur l’avant-bras de Galen pour le ramener de quelques centimètres plus près. Leurs corps se frôlent alors, dans une décence encore incertaine. Ses doigts tremblent au contact des muscles du bras de Galen à travers son vêtement, alors qu’ils remontent progressivement jusqu’à s’accrocher à l’un de ses biceps. Chaque mouvement est lent, précis et mué par son impulsion. Rien n’est calculé, tout est au contraire impulsif. Un désir de friction, de chaleur, de tendresse.
Orson exprime à demi-mot une profonde détresse émotionnelle. La tendresse qu’il exprime dans le simple fait de caresser ses muscles discrètement, — comme pour donner l’impression aux yeux du monde qu’il guide un simple ami vers un coin de l’appartement — revêt un visage plus insidieux en connaissant les propos qu’ils viennent de s’échanger. Rien n’indique que quelque chose cloche entre eux, qu’il y a bien plus que de simples retrouvailles amicales dans une salle bondée d’officiers impériaux. Rien dans l’attitude de Krennic n’éveille des soupçons, pas plus que celle de Galen Erso. Seuls les deux hommes ont conscience de ce qui est en train de se jouer. Orson ne dépasse pas les limites. Il se maintient tout simplement aux bords de ces dernières. Entre la décence et la bizarrerie. Entre l’amitié et l’amour. Entre le désir sexuel et la simple expression d’empathie. Entre la caresse amicale et la caresse sensuelle. Orson presse ses doigts contre le biceps de son « meilleur ami » pour imposer une nouvelle dynamique entre eux. Il presse fortement, – jusqu’à serrer ses os – jusqu’à lui faire mal. L’impérial révèle ce qui le comprime de manière lancinante. Il partage la souffrance qu’il comprime en lui. Il lui fait comprendre qu’il a terriblement envie de son corps, de son amour, de sa tendresse. Il confesse sans vraiment le dire qu’il aime ce qu’il vient d’entendre, — et par-dessus tout — qu’il l’aime lui. Galen sait ce qu’il y a derrière le geste d’Orson. Orson sait ce que Galen veut vraiment. Lorsqu’un bonheur est trop intense, il est difficile de le qualifier.
Puis, il se tourne pour désigner d’un haussement d’épaule l’un des couloirs de l’immense appartement. Alors qu’il s’apprête à embarquer Galen dans le corridor le plus proche en direction d’une salle déserte, une voix vient troubler la quiétude de cette intimité tant méritée. (devine qui c’est, c’est le casseur d’ambiance) « Directeur ? » Brierly Ronan se tient dans leur dos, apparemment soucieux des changements d’expression et de comportement qu’il a décelé chez son supérieur hiérarchique. Alors que personne n’a fait attention à ces micro-détails, Brierly Ronan se félicite de l’avoir fait. L’apparition de Ronan provoque en Orson l’effet d’une bombe. L’impérial relâche immédiatement le bras de Galen, avant de s’éloigner quelque peu pour dissimuler son vif émoi. « Un souci peut-être, directeur Krennic ? » s’enquit son fidèle lieutenant, qui est bien incapable à ce moment précis de dissimuler son euphorie en réalisant avoir coupé une discussion cruciale entre les deux amis. Brierly jette un coup d’œil à Galen et Orson, mais ancre l’intensité de ses prunelles dans celles de son supérieur – seul Orson lui importe. Seule la santé d’Orson l’intéresse. Il dédaigne magistralement Galen Erso qui se trouve à sa droite, en voulant même se positionner devant ce dernier pour marquer une nette séparation physique entre les deux amis. « Ça ira. » rétorque l’impérial en cape sur un ton légèrement bourru. « Nous conversions. » grommèle Orson un peu trop froidement pour ne pas trahir son agacement naissant. Il se montre succinct dans ses réponses mécaniques, en préférant ne pas trop se dévoiler devant son adjoint. Ronan le rend irascible, il faut avouer que sa présence lui fait alors l’effet d’une douche glacée. Une seule pensée obnubile son esprit : s’isoler avec Galen. Le jeune homme semble d’ailleurs posséder des dons extra-lucides.
Krennic élude par la suite sa présence en agitant sa main comme pour chasser un indésirable. (ah mais c’est clairement le cas) Il espère que ce geste lui permettra de le congédier efficacement. « Je vous ai trouvé agité. » précise Ronan pour justifier son intervention. Le jeune homme témoigne de son inquiétude. Orson détourne le regard en sentant un haut-le-cœur le saisir. Ronan impose sa présence, sa personnalité arrogante et colérique – à l’image de son mentor et ami. (ils sont amis dans ses rêves peuh) « Vous discutiez du projet de notre vénérable Empereur ? » commente-t-il ensuite, avec la ferme intention de s’incruster maintenant qu’une nouvelle lecture de leur relation lui est apparue comme par magie. Les soupçons de Ronan se confirment peu à peu. Il faut dire qu’au cours de ces quatre derniers mois, le directeur s’est senti particulièrement loquace sur l’importance des liens du passé. Les liens créés sur les bans de l’école sont des liens que l’on conserve pour le restant de ses jours. Ronan a toujours été perplexe quant à l’amitié de Krennic et du scientifique. Il a décelé quelque chose que personne n’a été capable de remarquer parce qu’il est lui-même dans un cas similaire. Une attirance interdite, pour quelqu’un de son propre sexe – un ami, un supérieur. Orson.
Avant que l’impérial ne puisse lui adresser une réplique cinglante, Ronan le devance en élevant la voix : « Je présume qu’il stagne toujours… n’est-ce pas, docteur Erso ? » Une pique légère destinée à son bien-aimé rival, qu’il accompagne d’un rictus. Cette fois, Ronan se tourne vers Galen. Il lui adresse enfin toute son attention. Ronan a le regard froid, comme un laser, déshabillant de haut en bas le scientifique. Krennic se crispe. « Je ne comprends pas, vous bénéficiez des meilleurs scientifiques dans votre équipe, mais nous n’avons toujours pas droit à un premier coup d’essai ? » soupire Ronan en se permettant un excès de zèle qu’il sera bien susceptible de regretter par la suite. Ronan pense être dans le juste en se positionnant du côté d’Orson contre Galen, mais il ignore que les derniers échanges de ces derniers ont rabattus toutes les cartes, notamment le devoir de loyauté d’Orson. Il n’est désormais plus question de faire payer quoi que ce soit à Galen ou de l’humilier – c’est d’ailleurs un état d’esprit qui a rapproché les deux impériaux ces derniers mois. Galen étant devenu à la fois le sujet tabou et le sujet brûlant de leurs conversations au restaurant. Orson a vociféré contre son ami durant des mois auprès de Ronan, en lui reprochant certaines faiblesses dans la gestion du projet. Au lieu de faire des commentaires personnels, il a préféré s’attaquer au travail de son « meilleur ami » pour ne pas éveiller les soupçons sur la véritable nature de leur différend. Ronan est tombé bêtement dans le panneau. Jusqu’à maintenant. Il a besoin d’en avoir la preuve.
« Si je ne m’abuse… Le directeur vous octroie des dispositions de travail idéales. Qu’avez-vous fait ces quatre derniers mois ? Qu’en pensez-vous, directeur Krennic ? » Ronan espère plaire encore une fois au directeur par cette intervention. « J’en pense que le docteur Erso a d’autres choses à régler pour le moment. » réplique l’intéressé, sans accorder d’attention à Ronan tout en prononçant ces mots. Il sent les yeux brûlants de ce dernier sur lui, mais se refuse d’entrer en contact avec lui maintenant. « Nous ne sommes pas devant une cour martiale, Ronan. Les retards arrivent sur des projets de cette envergure. » Orson prend toutefois soin de préciser sa pensée en prenant ouvertement position en faveur de Galen. Il plonge ses orbes dans ceux du scientifique, afin de le rassurer sur le rôle qu’il tient entre eux. Le rôle qu’il aura à présent que leur amour est partagé. Galen aura toujours la priorité. Galen aura toujours raison. Orson prendra sa défense jusqu’à la fin – comme ce qu’il a finalement toujours fait, même au temps de Brentaal. « Nous en discuterons plus tard. » Ronan n’est pas satisfait par cette réponse qu’il juge bien trop sèche. « Mais… » Il essaie de protester, en vain, puisqu’Orson l’interrompt à la seconde : « Plus tard, j’ai dit. » Un blanc s’installe aussitôt. Aucun des deux hommes n’émet de son durant une bonne minute. C’est étrange. Cette situation semble presque grotesque, d’une absurdité sans nom. On devine des règlements de comptes sous la surface d’un comportement faussement cordial. Krennic garde les yeux dans ceux de Galen Erso, se cherchant un point de sécurité sur lequel se raccrocher, alors qu’il se sent clairement en difficulté. Galen ignore encore à quel point il l’est. L’excitation éprouvée quelques minutes plus tôt est encore présente en lui, ses veines bouillonnant d’impatience à l’idée de se retrouver de nouveau en tête à tête avec lui, enfin débarrassé de la menace que représente Ronan.
« À vos ordres. » marmonne le jeune Ronan, en refusant toujours de s’intéresser à Galen Erso. Il semble faire totalement abstraction de l’existence du scientifique entre eux, ce qui n’échappe pas au radar d’Orson Krennic. Cela le blesse plus que de raison, mais Krennic doit s’efforcer de maintenir une certaine distance entre ses émotions et ses devoirs. « Je ne voulais juste pas faire attendre la super arme de l’Empereur… » En réponse, Krennic se tend douloureusement. Ses yeux deviennent de Ronan à Galen, avec une pointe d’inquiétude dans les prunelles. Il espère que Galen ne retiendra pas cette dernière provocation. Quel imbécile. Krennic lui adresse un regard brûlant, foudroyant de colère. Parce qu’il ose en plus laver son égo par des sous-entendus puériles ? Ronan se comporte comme un amant éconduit. Pour son plus grand déplaisir.
Krennic fait rouler les yeux au plafond devant son attitude déplorable. L’expression de son visage, qui est passée dans la douceur grâce aux propos de Galen Erso, redevient soudainement aussi sinistre et sévère qu’en début de soirée. Il regrette fortement d’avoir eu la naïveté de lui faire des confidences dans un instant de faiblesse. « Ce n’est pas une arme, Ronan, mais un moyen d’assurer la paix. » Krennic le coupe froidement, avant de soupirer bruyamment. Il fait alors mine de ne pas comprendre les insinuations de son adjoint devant Galen, alors que tout est parfaitement limpide pour eux. D’un simple échange de regards, Orson et Brierly communiquent toute la violence de leurs pensées. Ronan cherche à faire éclater le voile parfait de ses mensonges devant Galen. La paix, oui, bien sûr. Un moyen de raser des planètes entières au moindre comportement que l’Empire considérera comme incorrect. « Vous n’avez décidément rien compris aux schémas. » s’offusque Orson en agitant ses mains pour rejeter les pans de sa cape en arrière. Il rit ensuite, moqueur. Un réflexe trahissant une grande nervosité. Brierly Ronan ne le quitte pas une seconde des yeux, et il lui semble même déceler un certain plaisir malsain à ressentir toute sa fébrilité. Galen ne comprendra pas la légère pointe d’animosité ou de rancune qui ressort dans la voix de l’un comme de l’autre, mais les deux hommes se comprennent parfaitement. Les secrets rapprochent les amis entre eux, avant de mieux les éloigner.
Ronan acquiesce silencieusement, puis reprend sur un ton plein d’ironie : « J’aurais aimé, directeur, mais certains ne sont malheureusement pas conviés aux réunions avec le gouverneur Tarkin. D’ailleurs, docteur Erso, vous n’y êtes pas non plus cela dit, alors que vous êtes tout de même le chef de projet. » Non mais c’est une blague ? Krennic tombe des nues. Ses yeux s’écarquillent comme des soucoupes. Ronan s’empêtre dans ses sous-entendus dangereux. Le jeune lieutenant veut lui faire payer l’affront d’avoir pris la défense de Galen Erso contre lui. Orson se flagelle mentalement. Pourquoi lui avoir raconté tout ça ? Ronan en sait beaucoup trop, il devient extrêmement compliqué de contrôler ses pulsions revanchardes d’ami laissé pour compte — ou d’amant, même si cela, Orson s’abstient également de l’expliquer à Galen. Il n’y a eu qu’un baiser alcoolisé entre eux après tout. Cela ne signifie rien. Un baiser n’a aucune valeur, lorsque les sentiments ne sont pas partagés. « Le chef de projet, c’est moi. » cingle Krennic comme une porte qu’on claque, tout en tapotant le bout de ses doigts contre chacun de ses coudes, passablement irrité. Ronan se tourne instinctivement vers lui, et adopte son air le plus faux-jeton possible en croyant l’attendrir. « Je suis sincèrement navré d’avoir fait cette confusion, directeur. » Ce « directeur », c’est dans un souffle qu’il le fait rouler sur sa langue acerbe. D’une voix trop rauque pour ne pas laisser planer une pointe d’hypocrisie. De l’hypocrisie, oui, mais pas seulement. Ronan se comporte familièrement et se permet des taquineries qu’Orson ne reprend pas immédiatement, puisqu’au lieu de cela, il semble davantage embarrassé par la complexité de la situation. La voix qu’adopte Brierly laisse même supposer une proximité plus forte qu’un simple lien hiérarchique entre eux. Qu’importe les excuses de Brierly Ronan. Elles n’ont aucune valeur pour Orson Krennic. Il est bien conscient du fait que le jeune homme n’en pense pas un traître mot.
Les secondes passent et la tension qui s’est installée en lui s’impatiente. Orson n’est pas un homme réputé pour sa patience. Il craque au bout de quelques minutes et lâche une nouvelle tirade assassin, sur un ton expéditif : « Bon, disparaissez. Je dois m’entretenir avec mon chef d’équipe sur le prochain planning. C’est une conversation qui ne vous concerne pas. » Le visage de Brierly Ronan se décompose, mais celui-ci ne semble pas attirer la moindre sympathie de la part d’Orson Krennic. « J’attends de vous, Ronan, de me rapporter les dernières lubies du gouverneur. » conclut le directeur sur un ton plus doucereux, quelque peu enjôleur pour convaincre son interlocuteur de la bonne foi de ses intentions, alors que tout n’est qu’un jeu de dupes entre eux. « Bien, directeur Krennic. » répond l’intéressé, les lèvres pincées en une moue boudeuse. Il salut respectueusement son supérieur, avant de tourner les talons, non sans avoir snobé dans toute sa splendeur la présence de Galen Erso à leurs côtés. Finalement, il ne l’a calculé qu’en l’espace de cinq minutes pour lui asséner reproche sur reproche, sans jamais rompre le contact visuel avec Krennic, en quête de l’approbation de ce dernier. Une approbation qu’il n’a pu obtenir, malgré tous ses efforts serviles et habiles.
Ronan est dangereux. Un électron libre. On ne peut décemment pas lui faire confiance, faute de sa fourberie et de sa jeunesse. Vexé, il est capable de transgresser certains ordres et de semer la discorde en mettant en relief certaines confessions. Orson soupire en comprenant qu’il ne s’en débarrassera pas facilement. La jalousie que le jeune homme ressent pour le scientifique est viscérale. Alors, en le distrayant de cette manière, cela lui laisse au moins quelques heures de répit. Ronan est incapable de garder un secret indéfiniment à cause de son ego. Orson le rattrape avec la promesse d’une gratification ultérieure en lui confiant cette mission. Il espère ainsi le distraire pour le reste de la soirée. Ronan aura l’impression de gagner ses faveurs et Orson aura enfin la satisfaction bien méritée de ne pas le voir rôder autour d’eux comme un vautour affamé, prêt à trahir tous ses secrets dans le seul but de le séparer encore plus de Galen. « Reprenons cette conversation ailleurs. » murmure-t-il à l’oreille de Galen, une fois l’intrus parti rejoindre d’autres officiers hauts gradés afin de collecter des informations pour son compte. Krennic s’empare une seconde fois de son bras, pour le pousser un peu brutalement vers le corridor opposé. Personne ne viendra les déranger par là-bas. Personne.
L’impérial s’empresse de guider le scientifique vers l’une des salles obscures les plus éloignées des appartements luxueux du Grand Moff. Orson déambule avec assurance dans les couloirs, son visage sévère scrutant sa droite et sa gauche. Il sait très bien ce qu’il fait. Il sait également où il va. Bien qu’il ne soit pas chez lui, l’impérial se comporte comme tel. L’arrogance qui s’échappe de chacun de ses faits et gestes est agaçante. Orson ne prononce pas de mot durant le trajet, son cerveau est en ébullition — partagé entre l’envie de déshabiller Galen pour le prendre sur-le-champ et celle d’égorger Brierly Ronan pour avoir eu l’audace de venir troubler leurs échanges, d’autant plus pour insuffler le doute dans le travail du scientifique. Galen ne doit rien savoir pour son propre bien. Pour leur bien. Qu’est ce qu’un petit mensonge ? Est-ce que cela a vraiment de l’importance ? La finalité du projet reste la même. On assure une paix universelle dans la galaxie. Au prix du sang.
« Là. » Il s’arrête devant la porte du salon de musique. « Rentre. » ordonne Orson Krennic, incapable de masquer son empressement. Une fois Galen dans la pièce, il referme les portes dans leur dos en les verrouillant de l’intérieur. Orson fait ensuite volte-face et reprend possession du biceps du scientifique. D’un geste autoritaire, il le pousse violemment contre la porte. Le dos du scientifique rencontre dans la douleur la poignée en cuivre, mais Krennic n’en a cure, il ne s’en soucie pas non plus du bois vernis contre lequel sa colonne vertébrale se heurte au passage. Orson se plaque ensuite contre lui, et vient poser les paumes de ses mains autour de son visage, de chaque côté de la porte. Il plonge ses deux beaux yeux bleus dans les siens, cherchant à capturer chaque fragment d’émotion. Un voile obscur recouvre ses orbes glacés, ce qui laisse deviner la nature libérée des pensées du directeur. La passion, le désir, l’envie. La dilatation extrême de ses pupilles ne laisse planer aucun doute sur ses intentions véritables, loin d’être pures. « Redis-moi tout maintenant. Redis-le-moi lentement. »Nous sommes seuls, meurt-il d’envie de préciser.
ஃ Haven't they suffered enough? But you can't get enough of shutting down systems for personal gain. If you mess with things selfishly, they're bound to come undone. Do you get off on pain? We're not pawns in your game. – Commander In Chief (demi lovato) ஃ
Galen Erso
▿ Ton univers : Rogue One : A Star Wars Story
▿ Date de naissance : 16/02/1976
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“You realize that he’s never going to stop looking for you, Galen. You’re in his blood, crystal research or no. He’s never going to let go of you entirely.”
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Ven 12 Aoû 2022 - 0:22
What if we rewrite the stars
Le soulagement premier de Galen, c’est qu’Orson a tenu son engagement, il lui a laissé ces dix minutes demandées (finalement, son discours en aura certainement pris moins), et il daigne l’écouter sans l’interrompre. C’est quelque part encourageant et quelque part désarmant aussi, car en l’absence de réactions de la part du si bavard Orson, Galen est bien incapable de déterminer s’il est sur la bonne voie ou s’il fonce droit dans un mur. Il évite de se montrer trop attentif à son regard ou aux expressions de son visages. Si ces derniers pourraient éventuellement lui fournir un indice plus précis de ce à quoi il doit s’attendre, il sait aussi qu’il sera probablement par trop déstabilisé pour venir à bout de sa tirade. S’il avait, dans les premiers instants, jaugé attentivement ces microexpressions qui devaient trahir sa pensée, il aurait certainement perdu tous ses moyens et ne se serait pas senti capable de poursuivre. Découvrir du dédain, ou pire encore de l’indifférence dans les yeux d’Orson au moment de lui ouvrir son cœur aurait été chose insoutenable. Déjà comme ça, cette entreprise exige tous les efforts du monde de sa part. Et pour cause, il n’a jamais été à ce point expansif… certes, il le fait avec la discrétion qu’exigent les circonstances, mais Galen Erso, quoi qu’il en soit, n’a jamais été de nature à s’épancher sur ses sentiments, et voilà pourtant qu’il dépose aux pieds de son ancien meilleur ami la plus belle déclaration qu’il soit capable de lui adresser, de celles auxquelles Lyra, de son côté, n’aura jamais eu droit. Ce « Je t’aime » par lequel il conclut son monologue du bout des lèvres, aussi discrètement que le nécessitent le contexte d’un tel aveu, résume en lui seul tout ce qu’il vient de dire. Au fond, il n’avait pas besoin de dix minutes, seulement de quelques secondes. De quelques secondes et de trois mots. Et maintenant, il se retrouve suspendu au verdict d’Orson, comme suspendu au-dessus du vide, sans savoir si celui à qui il vient de confesser tout son amour daignera le rattraper avant la chute, violente et brutale.
Quand le regard de Galen daigne enfin prendre pleine conscience de ce qui se trame dans les yeux bleu d’Orson, il découvre avec quelle facilité il serait possible de s’y noyer, son regard se voit comme aimanté au sien, et s’il ne sait totalement interpréter la lueur qu’il y découvre, il la traduit en désir… Orson ne le rejette pas, il ne moque pas son discours ni ne le méprise… Cette chance qu’il réclame, Galen comprend qu’Orson est prêt à la lui offrir. Mais dans de telles conditions, ils ne peuvent que freiner leurs élans respectifs, et c’était, bien sûr, le risque, mais un risque que Galen serait prêt à courir encore mille fois pour qu’Orson le regarde de nouveau de cette façon-là. Quand il lui demande d’arrêter, ce n’est pas nécessaire, Galen a fini. Il a donné tout ce qu’il avait de cœur à Orson et l’a remis entre ses mains, avec le risque qu’il le piétine. Il n’a rien à ajouter. De même quand Orson lui signifie que ce n’est pas le moment. Malheureusement non… L’autorité avec laquelle il prononce ce « Pas maintenant » invite Galen à douter. Est-ce qu’il se serait fourvoyé, finalement ? Est-ce qu’Orson n'aurait pas été aussi réceptif qu’il ne l’avait cru ? S’est-il imaginé un émoi partagé ? Mais il se reprend rapidement, levant ses doutes et apaisant les battements d’un cœur déjà malmené par l’intensité de ses aveux, et qui peine à retrouver un rythme normal. Pas ici. Ailleurs. Quand Orson attrape son avant-bras pour l’entraîner plus loin, un léger frisson lui traverse l’échine. Oui, ils doivent quitter cette pièce au plus vite, s’isoler, loin des regards insistants, et au plus près de tout ce qu’ils pourront s’autoriser à être à présent que toutes les cartes ont été posées sur la table.
La pression de ses doigts autour de son biceps est presque douloureuse, sans doute autant que l’attente d’une expression plus totale – et plus physique aussi – de leurs sentiments respectifs. Mais ils n’ont pas le temps de quitter la pièce que Ronan (ce casseur d’ambiance multidimensionnel) vient les rappeler au moment présent. C’est la douche froide, et si Orson devait estimer qu’elle n’était pas encore suffisamment glacée, cela ne saurait tarder. Galen s’était contenté d’adresser un sourire poli – et franchement hypocrite – à Ronan quand ce dernier lui avait adressé une légère pique concernant ses travaux, qui dernièrement le progressaient effectivement pas avant d’afficher son incompréhension à ce sujet, comme pour souligner son incompétence. Et voilà qu’il en rajoute, encore et encore. Galen veut le toiser de toute son indifférence et laisser ses remarques couler sur lui, mais cela ne semble pas suffire à Ronan, qui attend d’Orson un soutien qui fort heureusement n’advient pas. Oui, ils ont d’autres choses à régler pour le moment. Et en cet instant, Galen les juge autrement plus importantes que n’importe quel projet. Galen pense qu’ils sont débarrassés au moment où Ronan consent à un « A vos ordres » de mauvaise grâce, mais c’est sans compter les mots qu’il ajoute ensuite, et qui dès lors ne quittent plus l’esprit du scientifique. Je ne voulais juste pas faire attendre la super arme de l’empereur. La super arme. Orson a beau répliquer immédiatement, affirmer que cela n’a rien à voir avec une arme, la graine du doute est bel et bien semée dans l’esprit de Galen – et nul doute que c’était là l’intention de Ronan. Galen a beau le trouver désagréable et irritant, il faut bien qu’il le reconnaisse, n’est-il pas étrange qu’il ne soit jamais convié à aucune réunion avec le gouverneur Tarkin, en tant que chef de projet ? Galen reste interdit et se tend clairement (pas le genre de tension qu’on aime) tandis que les paroles de Ronan claquent dans l’air à la manière d’un fouet (pas de la manière qu’on aime). Quand Orson et Galen sont enfin laissés tranquilles, l’impatience et le besoin des retrouvailles seul à seul, bien qu’encore bien présents, ont aussi laissé place à quelque chose d’autre, un sentiment plus insidieux et que Galen laisse à regret peser sur son cœur à présent. Il se laisse tout de même entraîner jusqu’à une salle déserte et éloignée, dans un silence qui l’oppresse mais qu’il n’ose pas rompre pour commencer. Il n’a aucune envie d’avoir ce genre de conversation, ses envies l’entraînent ailleurs, mais la décision qu’il a prise en choisissant Orson l’engage à bien des niveaux, il est obligé de prendre compte de cette nouvelle information dont il espère sincèrement qu’elle peut être démentie. Enfermés dans une pièce, face à face, Galen se laisse plaquer contre la porte. Quand Orson prend son visage entre ses mains, Galen meurt d’envie de l’embrasser et de ne plus penser à rien d’autre. Il pourrait tout lui redire. Lui apporter satisfaction. Ce n’est pas ce qu’il fait.
"Orson…" Ça commence mal. "Tu as été totalement honnête avec moi au sujet du projet, n’est-ce pas ?" Son regard sonde celui d’Orson, pour y déceler soit mensonge, soit sincérité. "Je m’apprête à tout quitter pour toi. Je vais mettre un terme à plusieurs années de mariage, je ne sais pas quand j’aurais l’occasion ou l’opportunité de voir ma fille… Je suis prêt à te sacrifier ma vie entière." Il marque une légère pause. "Parce que je t’aime. Plus que tout. Mais je ne pourrais pas m’engager dans une relation avec toi si tu n’es pas tout à fait honnête avec moi."
Son regard le supplie en cet instant de lui donner les meilleures raisons du monde de croire en lui, et pourtant, une part de lui n’a déjà que trop conscience du mensonge que représentera chacune de ses paroles rassurantes.
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Orson C. Krennic
▿ Ton univers : Rogue One: A Star Wars Story
▿ Date de naissance : 14/04/1981
▿ Age : 43
▿ Métier : Ex-romancier de génie, auteur de best-sellers et désormais ingénieur en armement à Mordor Industries depuis fin 2022 • Critique littéraire à ses heures perdues • Expert en science-fiction
▿ Quartier : Baker Street Avenue, dans un appartement en colocation avec son fiancé, Galen Erso.
▿ Côté cœur :
― Krennic laughed to ease the mood. “You know what I find interesting – or maybe ironic is the word. It’s that each of us wants what’s best for you. In a way, we’re competing to make you happy, as old-fashioned as that sounds. And each of us has a different idea about what you should be doing. (…) and I maintain that you’re meant for bigger things, and will continue to do whatever I can to bring opportunities to your attention.” Galen smiled thinly. “Don’t think I don’t appreciate it.”
(CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
― “We have to put some meat back on those bones of yours,” he said as he crossed the cabin to Galen, “but I think I could get used to the beard.” (Orson Krennic to Galen Erso – CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
― Was Galen to become the prize in a contest between them? Well, hadn’t he always been that? (Orson Krennic about Galen Erso and his rivalry to Lyra Erso – CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
••• ❝ i'll never stop looking for you. i'll never let you entierly. you’re the only truth in a sea of lies. you're in my blood. now and forever. ❞
—⥼ ※ ⥽—
—⥼ ※ ⥽—
― Beings had been known to hide on Coruscant for a lifetime, but Galen wouldn’t be one of them. He wouldn’t be able to stay away from his research. He would have a change of heart. He would turn himself in. He would reach out… The anger and despair he had felt in the air-speeder returned and settled on him like a great weight. “Galen,” he said, as if orphaned. Then: “Galen!” shouting it to the busy sky. (Orson Krennic about Galen Erso – CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
—⥼ ※ ⥽—
••• « It’s just so hard not to think of you...
think of where you are.
My Stardust, my Death Star. »
▿ Dons/capacités/pouvoirs :
▿ L’Étoile de la Mort
▿ Blaster lourd DT-29 amélioré (macroscope)
▿ Astromécano C2-B5
▿ Expertise tactique et stratégique
▿ Connaissances approfondies en armement
▿ Autre(s) compte(s) : Orion Black ◊ Nolan Sorrento ◊ Sheev Palpatine ◊ Thalassa Tarkin ◊ Celia St. James ◊ Sauron ◊ Perséphone
▿ Messages : 380
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▿ Date d'inscription : 05/03/2022
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▵ LAME IVDU TAROT ○ L'EMPEREUR
—⥼ ※ ⥽—
AUTORITÉ ╳ ACTION ╳ POUVOIR ╳ DIRECTION ╳ VOLONTÉ ╳ PERSÉVÉRANCE ╳ ENTÊTEMENT ╳ PUISSANCE ╳ TYRANNIE
—⥼ ※ ⥽— « We were on the verge of greatness. »
-(O)rson (C)allan (K)rennic-
« I don't have to sell my soul. He's already in me. I wanna be adored. I don't need to sell my soul. He's already in me. I wanna be adored. You adore me. I wanna be adored. I gotta be adored. » ( i wanna be adored ϟ the stone roses )
« I used to roll the dice. Feel the fear in my enemy's eyes. Listen as the crowd would sing: now the old king is dead ! Long live the king ! One minute I held the key. Next the walls were closed on me and I discovered that my castles stand upon pillars of salt and pillars of sand.
People couldn't believe what I'd become. Revolutionaries wait for my head on a silver plate. Just a puppet on a lonely string. Who would ever want to be king.
┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ I used to rule the world.
┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉
Seas would rise when I gave the word. Now in the morning I sleep alone. Sweep the streets I used to own. For some reason I can't explain, once you'd gone there was never, never an honest word.
┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ That was when I ruled the world. » ( viva la vida ϟ coldplay )
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it's his project.
it's his life.
it's his everything.
it's the death star.
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▴ WILHUFF T. (1 - AU) -0 BBY ❘ Krennic survit à Scarif ⋄ Retrouvailles explosives ✰ (MAJ ✎ 23.02)
▴ WILHUFF T. (2 - AU) -10 BBY ❘ Krennic a une liaison cachée avec le fils de Tarkin ⋄ Réalité dans laquelle Garoche est en vie ✰ (MAJ ✎ 09.10)
▴ WILHUFF T. (3 - AU) -31 BBY ❘ Jeunesse de Krennic à Brentaal ⋄ Tarkin est enseignant ⋄ Relation professeur-élève ✰ (MAJ ✎ 23.02)
▴ WILHUFF T. (4 - AU) -13 BBY ❘ Galen Erso est mort ⋄ Tarkin est amoureux de Krennic ⋄ Obsessions ✰ (MAJ ✎ ??.??)
▴ WILHUFF T. (5 - AU) 4 ABY ❘ Post-Bataille d'Endor ⋄ Tarkin et Krennic ont survécu à Scarif & Yavin ⋄ Incarcération ⋄ Passion inavouée ✰ (MAJ ✎ 23.02)
▴ WILHUFF T. (6 - AU) 4 ABY ❘ Post-Bataille d'Endor ⋄ Krennic a trahi l'Empire et est un agent important de la NR ⋄ Tarkin est arrêté ⋄ Krennic et Tarkin sont des ex-amants ⋄ Interrogatoire ✰ (MAJ ✎ 28.03)
▴ WILHUFF T. (7 - AU) 2022 ❘ Sur l'île ⋄ Krennic et Tarkin sont en couple ⋄ Leurs souvenirs sont revenus ✰ (MAJ ✎ ??.??)
▴ WILHUFF T. (8 - AU) 2022 ❘ AU!Moderne ⋄ Krennic et Tarkin sont associés de leur start-up ⋄ Passion refoulée ⋄ Galen a rompu avec Krennic ⋄ Voyage dans les îles ✰ (MAJ ✎ 17.03)
▴ WILHUFF T. (9 - AU) 4 ABY ❘ Suite AU!Prison ⋄ Douches ⋄ Incarcération ✰ (MAJ ✎ 02.02)
▴ WILHUFF T. (10 - AU) -18 BBY ❘ Babysitting qui tourne mal ⋄ Krennic surveille le fils insupportable de Tarkin ✰ (MAJ ✎ 27.03)
writing music: BURN •• THE PRETTY RECKLESS ▵ JUST TONIGHT •• THE PRETTY RECKLESS ▵ BLAME ME •• THE PRETTY RECKLESS ▵ SECRET •• THE PIERCES ▵ THREE WISHES •• THE PIERCES ▵ ME AND HIM •• THE PIERCES ▵ SHOULD'NT COME BACK •• DEMI LOVATO ▵ TAINTED LOVE •• SOFT CELL ▵ WITHOUT YOU •• MARIAH CAREY note:
“Why do you smile, like you've been told a secret. Now you're telling lies, because you have sworn to keep it. But no one keeps a secret. No one keeps a secret. Why when we do our darkest deeds. Do we tell? They burn in our brains. Become a living hell. 'Cause everybody tells. Everyone tells. Look into my eyes. Now you're getting sleepy. Are you hypnotized by secrets that you're keeping?. I know what you're keeping. Got a secret. Can you keep it? Swear, this one you'll save. Better lock it in your pocket. Takin' this one to the grave. If I show you, then I know you. Won't tell what I said. 'Cause two can keep a secret. If one of them is dead.” (SECRET ▵ THE PIERCES)
◒◓
500 REPUBLICA, APPARTEMENT DES TARKIN, CORUSCANT CITY – AN -19 BBY
Orson Krennic réalise avoir été particulièrement bien naïf de croire pouvoir manipuler l’esprit aussi brillant de Galen Erso. Du moins, pas après les sous-entendus cruels et médisants de Brierly Ronan, qui furent destinés à insinuer le germe du doute dans Galen et tapisser les recoins son magnifique cerveau de phrases lourdes de conséquence. Quel imbécile orgueilleux. Ronan a très bien effectué son travail. Galen Erso doute. Il doute fortement de tout. Orson a beau garder un masque d’indifférence devant ces prunelles sombres et inquisitrices, au fond de lui, c’est un champ de ruines. Orson lit dans le regard marron de Galen quelque chose qui le fait douloureusement grincer des dents. Son cœur bat la chamade en se disant que tout est peut-être bien terminé. Tout est peut-être avorté entre eux. Cette belle histoire d’amour ne commencera finalement jamais. Les deux hommes sont trop différents pour être heureux, à l’image de l’astre solaire et lunaire. Ils ne peuvent être heureux ensemble. Ils ne seront jamais heureux ensemble. Ils évoluent dans des cercles radicalement opposés, ils ont des aspirations différentes. L’un aspire à de nobles et pacifistes idéaux, tandis que l’autre ne rêve que de sang, de feu et de destruction. « Orson… » Lorsqu’il entend son prénom murmuré avec une voix aussi inquiète, Orson Krennic se sent pris d’assaut par ses premiers remords. La culpabilité se fraie insidieusement un chemin dans chaque recoin de son esprit. Krennic reste silencieux, craignant le pire. Malgré tous ses efforts pour conserver un semblant de dignité, quelques froncements de sourcils et quelques micro-expressions au coin de sa bouche trahissent sa nervosité. Ronan a réalisé là un travail de maître. De grand manipulateur. L’élève dépasse clairement le maître. Orson peut être fier de lui. Dans d’autres circonstances, peut-être. Orson se réjouit à sa manière des progrès de son fervent disciple – en grimaçant et serrant les poings dans son dos. (ce fervent CONNARD !) Dans d’autres circonstances, Orson aurait pu l’en féliciter. Brierly Ronan vient de foutre en l’air des mois de travail intensif pour amener Galen à lui confesser ses sentiments. Et voilà qu’enfin, Galen annonce être amoureux. De lui. C’est un vrai miracle pour Orson. Et voilà qu’il se réjouit intérieurement durant une bonne dizaine de minutes, en goûtant même aux plaisirs du paradis, avant de prendre un aller-simple pour les feux de l’Enfer. Ronan, ce sombre salopard. Ronan, cet illustre traître. Ronan, ce satané bras droit qui ne montre une quelconque loyauté que dans l’optique de le séduire. Et voilà que tout s’apprête à s’écrouler sous le poids d’années de mensonges et de manipulations. Galen n’en a pas encore terminé avec sa conscience.
Les yeux froids d’Orson Krennic sondent avec attention toutes les expressions faciales et dans le regard de Galen Erso pour déterminer ce qu’il est en mesure de confesser. Ses méninges s’activent, ses sens sont en ébullition. Il doit trouver une parade lui permettant de gagner encore du répit avant que la vérité n’éclate un beau jour. Jamais, dans sa définition du monde idéal. La vérité ne doit jamais exploser. Elle doit rester dissimulée, et préservée au mieux du cœur fragile de Galen Erso. Galen ne lui pardonnerait jamais une pareille trahison. Orson est persuadé que Galen le quittera, quels que soient ses sentiments. Il n’y aura plus jamais de « Je t’aime Orson » qui tienne entre eux. Orson devine même très bien l’intonation de voix de Galen – qu’il suppose glacée et brisée, avant de mettre un point d’honneur à rompre cette amitié curieuse le plus solennellement possible. Galen le quittera. Galen ne l’aimera plus. Galen ne doit pas connaître la vérité. Galen ne doit jamais le découvrir. Orson persiste à se répéter cette bonne (mauvaise) résolution comme un mantra. Il est encore assez naïf de sa part de s’imaginer que Galen n’en aura jamais vent. Un jour ou l’autre, Galen Erso découvrira forcément l’abominable vérité, que ce soit de la bouche d’Orson ou de quelqu’un d’autre. Lorsque le projet fonctionnera enfin, lorsque Tarkin ordonnera un premier essai sur une quelconque planète de la galaxie, lorsque l’Empereur paradera dans le Sénat avec cette fabuleuse invention – que dira Orson Krennic pour sa défense ? Lorsque tout l’Empire sera au courant, lorsque les ennemis rebelles trembleront devant l’arme de l’Empereur Palpatine, devant l’Etoile de la Mort – son arme funeste et dévastatrice… Lorsque tout sera enfin terminé. Où sera Orson Krennic ? L’intéressé s’imagine à un poste d’envergure – pourquoi pas proche conseiller de l’Empereur en récompense de ses loyaux et serviles efforts. Où sera Galen Erso ? Probablement loin, après avoir compris que Krennic lui a menti sur toute la ligne pendant presque quinze ans. « Tu as été totalement honnête avec moi au sujet du projet, n’est-ce pas ? » Orson déglutit difficilement, tout en contractant sa mâchoire pour se donner la force de ne pas montrer le moindre signe de faiblesse. Une quelconque faiblesse risque d’être perçue par Galen Erso comme un aveu de sa part, et il n’aura certainement pas tort de le penser.
« Je m’apprête à tout quitter pour toi. Je vais mettre un terme à plusieurs années de mariage, je ne sais pas quand j’aurais l’occasion ou l’opportunité de voir ma fille… Je suis prêt à te sacrifier ma vie entière. » Lorsque ces quelques mots franchissent la barrière de ses oreilles, Orson réalise qu’il est de plus en plus difficile de maintenir le voile parfaitement lisse du mensonge sans éprouver quelques remords. Galen lui confie son âme, son cœur sans hésitation. Galen est prêt à tous les sacrifices par amour, il ne peut décemment continuer à lui mentir. N’est-ce pas cruel ? Orson digère amèrement ces phrases. Un éclair de lucidité traverse au même moment le bleu océan de ses yeux. Ces yeux qui passent d’un embrasement à un voile de froideur. Orson se maudit d’être pour la première fois suffisamment faible pour envisager de révéler toute la vérité sur le projet. L’inquiétude qu’il décèle dans l’intonation de la voix de son « ami » le foudroie par sa fragilité. Est-ce qu’il peut réellement poursuivre leur relation dans ces conditions ? Orson pèse le pour et le contre. S’il parle, il risque de tout perdre de manière définitive. Galen peut également saluer son honnêteté – certes tardive – en le récompensant d’une seconde chance, mais à quel prix ? Galen risque très certainement de se désolidariser du projet. Un tel acte d’abandon risque de jeter le discrédit sur sa réputation, rendre toute tentative d’ascension hiérarchique vaine et stérile. De l’autre côté, Galen risque d’apprendre la vérité de la bouche d’une autre personne, et probablement de la pire manière. S’en sera bien terminé de leur relation. Galen ne lui pardonnera pas d’avoir menti si longtemps, alors qu’il a eu tant de fois la possibilité d’être parfaitement transparent. Orson frémit à cette simple idée. Il commence spontanément à se tourner vers la première solution, avant d’être traversé par d’odieuses et sadiques pensées. Le petit diable qui se dissimule en lui s’éveille avec une idée de génie. Après tout… Galen peut très bien ne jamais connaître la vérité. Et s’il l’apprend un jour, ce peut être « sa version de la vérité ». Pas même les prochains mots de Galen, – si forts et émouvants – ne réussissent à réveiller le bon côté d’Orson Krennic, maintenant que sa décision est prise. « Parce que je t’aime. Plus que tout. Mais je ne pourrais pas m’engager dans une relation avec toi si tu n’es pas tout à fait honnête avec moi. » Son cœur rate quelques battements. Galen Erso lui confesse une fois encore son amour. Un amour absolu et total. Un amour capable de survivre aux mensonges. Capable d’affronter tout. Même la vérité sur l’Etoile de la Mort. Orson en est dorénavant persuadé. (il n’a rien compris du tout) Galen l’aime d’une force inattendue qui lui donne la sensation d’être invulnérable. Au lieu de saisir cette chance unique que Galen lui tend en espérant que son « meilleur ami » fera le meilleur choix – le plus honnête, le plus sentimental, Orson Krennic utilise les failles qu’il décèle dans la rhétorique du scientifique contre ce dernier. Galen Erso n’a que des soupçons. Aucunes preuves. Orson en tire le constat que son « meilleur ami » peut donc être manipulé en usant des bons mots.
Krennic soupire, un peu trop exagérément en préparant sa défense – toute calculée et bien trouvée. Tout mettre sur le dos de Brierly Ronan et de Wilhuff Tarkin. Il n’existe pas de meilleure stratégie parfaitement crédible que celle-là. Encore faut-il qu’Orson réalise un habile numéro de comédien, feignant le désespoir et la colère de savoir le projet de toute sa vie injustement parasité par des êtres aussi fourbes que Ronan et Tarkin, alors qu’il n’en est rien. Le parasitage est son idée – à lui et à lui seul, même si Tarkin ou l’Empereur l’approuvent. L’Etoile de la Mort n’a jamais été un moyen d’assurer la paix entre les peuples. Dès sa conception, ses premiers schémas découverts au moment de la Guerre des Clones et arrachés des mains des séparatistes, ce projet n’a eu de cesse de revendiquer une funeste destinée. L’Etoile de la Mort est une arme. (oui parce que déjà, il y a « mort » dedans donc bon… c’est pas pour descendre d’un arc-en-ciel avec des licornes et des paillettes hein) « Il y a des personnes qui aimeraient donner une orientation plus funeste à ce projet. » confesse – à tort – Orson Krennic, en adoptant un timbre de voix particulièrement hésitant. Orson marche sur des charbons ardents. Est-ce que cette parade fonctionnera, ou bien réduira-t-elle à néant cette belle histoire d’amour naissante ? « Je préférais occulter cette possibilité pour ne pas t’inquiéter, tant que je n’avais pas de raison de m’en inquiéter personnellement. » Krennic répond en ancrant ses deux orbes glacés dans ceux de son interlocuteur. « Ronan fait partie de ces partisans. Tarkin également. Quant à l’Empereur… » soupire-t-il, devant de claquer sa langue contre son palet en signe de désapprobation. « Il commence à y songer, sous les bons conseils de son proche ami et gouverneur Tarkin… » Quel sombre menteur.
Les yeux d’Orson dévient un instant sur la serrure de la porte qui se trouve devant lui, et semblent s’intéresser particulièrement à elle. Orson recherche en réalité un point fixe, n’importe quoi lui permettant d’assimiler les couleuvres qu’il s’amuse à faire avaler au scientifique. « Pour cette catégorie d’impériaux, la paix n’est accessible que par la voie de la menace, notamment celle de la terreur. » Il éloigne enfin ses yeux du trou de la serrure pour les plonger dans ceux de Galen, tout en gardant ses paumes de chaque côté du mur qui lui fait face. Krennic espère se créer un appui et piéger Galen entre la porte et son propre corps – qu’il rapproche centimètre par centimètre à chacune de ses tirades éplorées. « Ils veulent parasiter le projet. » clame Orson avec gravité. « Rien de concret pour le moment. C’est pour cette raison que je n’ai pas encore abordé le sujet avec toi. Je comptais t’en parler, bien sûr Galen que je t’en aurais parlé… si cela devenait réel. » Orson relâche progressivement son emprise sur le mur, pour laisser ses bras retomber de chaque côté de son corps. « Il n’y a pour l’instant pas lieu de s’inquiéter. » ment-il effrontément, sans sourciller ou cligner de l’œil pendant ces tirades larmoyantes, lesquelles le dépeignant comme un héros en armure, alors qu’il n’est en réalité que le sinistre antagoniste. « Tarkin essaie de convaincre l’empereur mais je suis là pour le dissuader de corrompre les véritables desseins du projet. » Menteur, menteur, menteur. Putain de bâtard de menteur. Galen ne sait pas, mais sa conscience le sait. Orson Krennic s’enfonce encore plus dans ses mensonges en voulant conserver sa carrière en pleine ascension. Et le pire dans tout cela, c’est qu’il est incroyablement bon dans ses manipulations. Très convaincant. Autant dans le ton parfaitement maîtrisé de sa voix, que dans sa gestuelle. De temps à autres, Orson referme sa main sur l’avant-bras de Galen, avant de le lui lâcher – non sans avoir effectué une pression douce, pleine de tendresse en essayant de rassurer son interlocuteur de la sincérité de ses intentions. « Je t’assure Galen, je fais tout ce qui est en mon pouvoir pour que rien ne vienne corrompre nos idéaux. » dit-il dans un souffle, en se tenant tout près de son oreille. Il joue encore sur l’aspect « secret » de leurs confessions réciproques, convaincu qu’instaurer une bulle entre eux est la meilleure manière d’endormir la méfiance de Galen Erso. « Je parlerais au Grand Moff… Je saurais le convaincre. » (alors là je siffle très fort) affirme-t-il, plein de condescendance et de certitudes – infondées – alors qu’il n’a en aucune façon l’intention de dissuader qui que ce soit de transformer le projet en autre chose qu’en une super-arme de destruction massive.
Tout est parfait selon Orson Krennic, pour l’instant en tout cas. Le ton de sa voix est faiblement audible, – comme un chuchotement caressant – assez traînant et grave pour être interprété par son interlocuteur comme un gage de sincérité. « Pour revenir à Ronan… Il n’aurait jamais dû te dire ces choses-là. Surtout qu’elles ne sont pas encore confirmées. » Il veut instaurer une bulle d’intimité entre eux, de façon à partager « un secret » tous les deux. Par l’obscurité du salon de musique, la proximité brûlante de leurs corps, son souffle caressant le cou de son ami, sa voix légèrement tremblante mais solennelle, on peut reconnaître que tous les éléments semblent définitivement réunis en un cocktail époustouflant. Orson est parfaitement sérieux et honnête dans ses mensonges, c’est un art dans lequel il excelle brillamment. « Il a fait ça pour… m’atteindre. » renchérit Krennic avec un ton coupable. « Je dois t’avouer quelque chose qui ne va pas te plaire Galen. Ça te brisera le coeur mais je préfère être parfaitement transparent avec toi avant de plonger à corps perdu dans cette relation. » Orson marque une pause nécessaire. Nécessaire, non pas vraiment. Elle l’est uniquement pour perfectionner son jeu d’acteur. (vas-y recrute le, deviens son agent sur l’île, je veux qu’il devienne acteur dans une série Netflix !) Il fait semblant de réfléchir à la tournure de ses phrases, tout en déglutissant de temps à autres pour se donner l’impression de craindre de révéler la vérité – toute la vérité au scientifique. Un tic calculé lui permettant de mimer la nervosité propre à toute confession particulièrement délicate. En agissant ainsi, avec autant de soin et d’hésitation, Orson Krennic conforte sa position de victime dans l’histoire – de pauvre chevalier en armure (en cape blanche) espérant protéger les intérêts de son « meilleur ami » avant toute chose. « Lui et moi… On… Il y a eu quelque chose, pendant que nous étions en froid, toi et moi. On a un passif ensemble. » Et quel passif… Un passif au goût d’alcool, de whisky âgé, de mains qui s’effleurent sous le comptoir d’un bar miteux avec une grande timidité, et qui se caressent au niveau des cuisses, puis de l’entrejambe, dans un quartier mal fréquenté de Lexrul ou dans ses quartiers sur Bastion. « Je confesse avoir utilisé l’amour et la fascination qu’il me voue depuis des années pour t’oublier. Mais, Galen... Je pensais à toi. Tout le temps. » En admettant avoir été manipulateur avec Ronan, il confesse une part de sa noirceur, mais celle-ci est bien plus digérable. Tant qu’il n’admet pas avoir également manipulé l’esprit brillant de Galen, pour des fins plus glorieuses et moins sexuelles, soit-dit en passant. « Lorsque je l’embrassais, c’est à toi que je pensais. Lorsqu’il me touchait… c’est à tes caresses que je pensais… en imaginant tes doigts sur ma peau. » chuchote-t-il contre ses lèvres, en rompant les quelques centimètres qui séparent leurs visages. Orson halète contre la bouche de son « meilleur ami », hésitant encore à l’idée de céder à l’envie irrésistible qui gronde en son bas-ventre. Orson résiste à écraser ses lèvres contre les siennes. Ce n’est pas le moment. « Il m’aime. Follement. » Pour une fois, c’est la vérité qu’il souffle – comme le feu sur la glace. « Mais Galen… tu sais à quel point il m’indiffère... » confesse-t-il, les joues légèrement empourprées devant la nature intime de ces véritables aveux. Loin d’être fabriqués de toutes pièces, c’est la vérité pure, la vérité nue qu’il délivre au scientifique. « A cause de notre passif, il est jaloux de toi. Il espère te faire douter de moi pour que je me retrouve comme ces deniers mois, un homme brisé et abandonné. Il cherche simplement à marquer son territoire. Sous prétexte de… cette ambiguïté entre nous… » Une ambiguïté tout à fait légitime, cela dit. Krennic a encouragé à desseins les élans fougueux et passionnés de Brierly Ronan, par des phrases légèrement tendancieuses, des sous-entendus, ainsi que par des gestes équivoques.
« Je comprendrais toutefois que tu ne veuilles plus rien avoir à faire avec moi le temps de digérer cette information. Je pense qu’il vaut mieux que je retourne là-bas et que je te laisse pour ce soir. » Et sur ces paroles prononcées avec amertume, un sourire fin et triste sur les lèvres, qu’Orson Krennic s’éloigne pour créer une distance physique entre leurs corps chauds. C'est du bluff. Orson ne compte pas partir. Il espère au contraire que Galen le retienne. Il contourne Galen doucement, pour attraper la poignée de la porte entre ses doigts gantés, à deux doigts de l'ouvrir. Orson marque toutefois un silence, avant de reprendre avec culpabilité : « Je... dois préciser que... Même si je t’en voulais du fond de mon âme… J’étais incapable de coucher avec Ronan. J’étais incapable de ne pas penser à toi. J’étais incapable de ne pas vouloir de toi. » Sa voix tremble au même moment, loin d’être un quelconque stratagème de sa part, ce sont ses propres peurs qu’il met à nu. Orson a eu maintes fois l’envie de craquer. De céder aux avances de Brierly. Après tout, Ronan l’aime, lui au moins. Ronan lui est fidèle. (quand ça l’arrange) Ronan est même prêt à donner de sa personne pour le combler. Il en a eu envie, mais il s’est toujours retenu d’aller plus loin que des préliminaires, plus ou moins poussées. Parfois, un baiser, d’autres fois, des caresses sous les vêtements, un torse dénudé, une ceinture qui saute… Ronan l’a même déjà goûté dans sa bouche. Il l'a fait jouir une fois. Mais, c'est à Galen qu'Orson a pensé tout le long de cette fellation. Une fois seulement. Ils ont même failli véritablement coucher ensemble, ce soir-là sur Bastion. Orson s’est rattrapé à la dernière minute, en se rappelant une notification de Galen. Galen… Il n’y a toujours eu que Galen Erso. « Je t’en voulais, Galen, mais j’étais incapable de m’abandonner... avec une autre personne que toi. Je ne voulais que toi. Je n'ai toujours voulu que toi. Je ne voudrais toujours que toi. » répète-t-il sur un ton légèrement suppliant – suppliant d’être pardonné pour ses excès, pour qu’il ne lui tienne pas rigueur de cette relation avec Ronan. En lui dissimulant un gros mensonge, Orson Krennic accepte de mettre à nu un autre mensonge, plus intime et secret. Plus dangereux encore. Orson prend le risque de dégoûter Galen, en sachant quel rôle a exactement joué Ronan dans le fait de le réconforter en son absence. C’est un risque qu’il prend afin de protéger le projet des cas de conscience de Galen Erso. En prenant un tel risque, il renforce ses précédents mensonges, il apporte une plus-value de nature émotionnelle. C'est un moindre coût, en réalité. Orson ment encore sur les véritables desseins du projet, mais il confesse l'impensable en retour. Une ambiguïté sexuelle avec Brierly Ronan. Des nuits passées à s'embrasser, à se caresser jusqu'à la jouissance. Sans toutefois unir leurs corps. Orson n'a jamais pu sauter le pas. Il a toujours espéré que Galen revienne dans sa vie, un jour ou l'autre, pour être son premier.
ஃ Haven't they suffered enough? But you can't get enough of shutting down systems for personal gain. If you mess with things selfishly, they're bound to come undone. Do you get off on pain? We're not pawns in your game. – Commander In Chief (demi lovato) ஃ
Galen Erso
▿ Ton univers : Rogue One : A Star Wars Story
▿ Date de naissance : 16/02/1976
▿ Age : 48
▿ Métier : Producteur de cinéma
▿ Quartier : Baker Street Avenue
▿ Côté cœur :
“You realize that he’s never going to stop looking for you, Galen. You’re in his blood, crystal research or no. He’s never going to let go of you entirely.”
▿ Dons/capacités/pouvoirs : Aucun pouvoir.
▿ Pseudo : Oly
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▿ Notes :
Dim 28 Aoû 2022 - 23:47
What if we rewrite the stars
Galen est suspendu aux lèvres d’Orson, des lèvres qu’il brûle d'envie d’embrasser, d’écraser contre les siennes pour balayer pour de bon toute inquiétude, toute hésitation. Il voudrait, de tout cœur, savoir faire abstraction de ce sentiment si déplaisant qui étreint son cœur à présent et l’empêche de profiter de ce qui pourrait, de ce qui devrait être leur moment. Enfin, il a avoué à Orson ses sentiments, sans détour, dans leur plus stricte expression, avec une sincérité qui avait vocation à les désarmer tous les deux. Il ne peut pas revenir en arrière, il ne peut pas revenir sur ses dires, et il ne veut pas s’être confessé en vain, pour réaliser ensuite qu’une part essentielle de ce qui a achevé de façonner leur relation à ce point fusionnelle n’a été qu’un tissu de mensonges. Il a besoin d’explications, concrètes et rassurantes, quand bien même aucune ne le sera peut-être pour lui permettre de croire réellement dans le discours de son interlocuteur. Car au fond c’est peut-être trop tard. Quoi qu’il puisse lui dire, et peu importe la conviction qu’il mettra dans son propos, il ne pourra ignorer pour autant ce doute, persistant, qui planera toujours sur leur relation quoi qu’il advienne et quoi qu’il fasse. Malgré tout, il le laisse s’exprimer. Il a besoin d’une explication : bonne, mauvaise, il faut du moins qu’il en obtienne une…
Et le fait est qu’Orson est un excellent menteur – ou bien que Galen a trop envie et besoin de le croire pour ne pas se laisser berner par ses belles paroles. Quand il lui assure que d’autres ont l’ambition de détourner leur projet, il parvient à le croire, quand il lui promet que ce n’est pas sa propre intention et qu’il se pense capable d’empêcher un tel parasitage de leurs ambitions, là encore, il se permet de penser qu’il dit vrai, quand bien même cela confine probablement à l’absurde. Après tout, ce ne serait sans doute pas le premier projet de grande ampleur corrompu par un gouvernement belliqueux. Orson le regarde droit dans les yeux, ces yeux dans lesquels Galen ne demande qu’à se noyer, et il lui promet faire tout ce qu’il peut pour que rien ne vienne corrompre leurs idéaux. Qu’il mente ou non, ce qui importe est ce qui suivra. Si Orson fait véritablement montre de la dévotion qu’il prétend afficher envers leurs idéaux, alors il saura empêcher leur projet commun d’être détourné de la pire des manières. Dans le cas contraire… il faudra employer d’autres moyens. Une chose est certaine, à présent que Galen a conscience de ce qui se trame dans l’ombre, il ne laissera rien de tel se produire. Il préfère encore mourir lui-même et se sacrifier que d’être en partie l’architecte de la destruction de milliers, de milliards d’autres vies.
"Si tu ne parviens pas à les convaincre, Orson, je veux que tu me promettes que nous mettrons fin au projet, peu importe de quelle manière."
Il est très sérieux quand il prononce ces mots. Il a besoin de l’entendre le lui dire, il a besoin de pouvoir le lui répéter pour toutes les fois où il doutera, où il ne sera pas complètement certain d’avoir fait le bon choix. Galen ne peut être avec Orson au mépris de ses idéaux, c’est impossible, et Orson le sait sans doute, il serait la moitié de l’homme dont il est tombé amoureux s’il devait tolérer d’encaisser de telles informations sans vouloir intervenir. Galen est prêt à saborder des heures et des heures de travail s’il peut avoir en contrepartie l’assurance que rien de ce qu’il appréhende et redoute tant ne se produira.
Quant à Ronan, même si son intervention lui a été particulièrement désagréable, il devrait presque le remercier, il préfère avoir toutes ces informations à sa disposition plutôt que de demeurer dans le flou le plus total, sans aucune certitude quant à ce qui adviendra. Quand Orson lui apprend d’abord que Ronan a agi de la sorte dans l’attention de l’atteindre, Galen n’en est pas réellement surpris, il en était lui-même convaincu, mais au moment pour Orson d’ajouter qu’il doit lui apprendre une chose qu’il ne lui a pas dite encore et qui risque fort de lui briser le cœur, il appréhende aussitôt le pire… à juste titre, malheureusement, il le comprend très vite. On a un passif ensemble. Orson avait raison. Ces seuls mots parviennent à arracher le cœur de Galen. Une partie de lui veut exiger de lui qu’il se taise. Mieux vaut qu’il n’en sache pas davantage quand en connaître pourtant si peu lui fait déjà si mal. Mais une autre partie de lui préfère tout savoir, au risque de combler les vides par des réalités douloureuses et qui sait mensongères. Alors il l’écoute poursuivre, et se maudit de sentir ses yeux se couvrir d’un léger voile humide à mesure qu’Orson déroule ses explications. Lorsque je l’embrassais, c’est à toi que je pensais. Lorsqu’il me touchait… c’est à tes caresses que je pensais… en imaginant tes doigts sur ma peau. Ces mots lui font si mal qu’il a l’impression qu’ils lui transpercent littéralement le cœur, alors que s’imposent à lui des images qu’il ne voudrait pas se figurer : celles d’instants intimes et peut-être torrides entre Ronan et Orson. Bien sûr, il sait qu’il n’est pas en droit de reprocher quoi que ce soit à Orson. Quand bien même ce dernier aurait nourri de véritables sentiments pour Brierly Ronan (mais il est quand même soulagé d’entendre que ce n’est pas le cas), il n’y avait rien entre eux, Galen l’avait rejeté, même, Galen qui lui est marié, après tout, et père… il ne peut décemment rien reprocher à Orson sans le lui reprocher injustement. Ça ne fait pas moins mal pour autant, loin de là même. Galen goûte complètement au bluff d’Orson quand ce dernier fait mine de vouloir partir, sous prétexte que ce serait mieux ainsi. Galen a beau vouloir prétendre connaître son plus vieil ami mieux que personne, cette situation prouve le contraire… il sait la capacité d’Orson Krennic à se montrer manipulateur pour parvenir à ses fins, mais naïvement, après avoir déposé son cœur à ses pieds, après s’être montré si honnête et transparent envers lui, il s’est convaincu du fait qu’Orson ne piétinerait pas ces sentiments en mentant ou en travestissant la réalité à sa guise pour lui donner les atours qui l’arrangent. Quand il prétend vouloir partir, c’est en redoutant qu’il s’en aille qu’il prend fermement son poignet entre ses doigts afin de retenir son geste.
"Je ne veux pas que tu y retournes", confie-t-il doucement. Il s’efforce de garder les yeux amarrés à ceux de son interlocuteur au moment de reprendre la parole, mais c’est en fait loin d’être chose facile. "Je ne peux pas te reprocher d’avoir…" Il ne veut pas l’exprimer en mots faute de devoir se l’imaginer. S’il est soulagé d’entendre Orson affirmer qu’il n’était jamais allé jusqu’au bout avec Ronan, il ne peut s’empêcher d’éprouver ce sentiment qui n’est jamais bien noble, cette jalousie qui le ronge. "Je serais mal placé pour ça, pas vrai ?" Il esquisse un sourire embarrassé, après tout, ce sentiment qui le ronge depuis quelques secondes seulement, Orson ne l’aura-t-il pas ressenti plusieurs années durant ? Et par sa seule et unique faute ? Il serait injuste de le blâmer. "Même si ça fait un mal de chien", confesse-t-il tout de même, très honnêtement. "C’est toi et moi, à présent." Galen rapproche ses lèvres de celles d’Orson et l’embrasse avec passion. Il cède trop facilement, c’est un fait. Mais il en a trop besoin, trop envie, pour savoir s’en empêcher. "Tu n’as plus besoin de projeter tes désirs sur un autre à présent", souffle-t-il contre ses lèvres, ses doigts effleurant ses joues en une caresse tendre et possessive. "Je suis là. Et tu peux me faire absolument tout ce que tu voudras."
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Orson C. Krennic
▿ Ton univers : Rogue One: A Star Wars Story
▿ Date de naissance : 14/04/1981
▿ Age : 43
▿ Métier : Ex-romancier de génie, auteur de best-sellers et désormais ingénieur en armement à Mordor Industries depuis fin 2022 • Critique littéraire à ses heures perdues • Expert en science-fiction
▿ Quartier : Baker Street Avenue, dans un appartement en colocation avec son fiancé, Galen Erso.
▿ Côté cœur :
― Krennic laughed to ease the mood. “You know what I find interesting – or maybe ironic is the word. It’s that each of us wants what’s best for you. In a way, we’re competing to make you happy, as old-fashioned as that sounds. And each of us has a different idea about what you should be doing. (…) and I maintain that you’re meant for bigger things, and will continue to do whatever I can to bring opportunities to your attention.” Galen smiled thinly. “Don’t think I don’t appreciate it.”
(CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
― “We have to put some meat back on those bones of yours,” he said as he crossed the cabin to Galen, “but I think I could get used to the beard.” (Orson Krennic to Galen Erso – CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
― Was Galen to become the prize in a contest between them? Well, hadn’t he always been that? (Orson Krennic about Galen Erso and his rivalry to Lyra Erso – CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
••• ❝ i'll never stop looking for you. i'll never let you entierly. you’re the only truth in a sea of lies. you're in my blood. now and forever. ❞
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― Beings had been known to hide on Coruscant for a lifetime, but Galen wouldn’t be one of them. He wouldn’t be able to stay away from his research. He would have a change of heart. He would turn himself in. He would reach out… The anger and despair he had felt in the air-speeder returned and settled on him like a great weight. “Galen,” he said, as if orphaned. Then: “Galen!” shouting it to the busy sky. (Orson Krennic about Galen Erso – CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
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••• « It’s just so hard not to think of you...
think of where you are.
My Stardust, my Death Star. »
▿ Dons/capacités/pouvoirs :
▿ L’Étoile de la Mort
▿ Blaster lourd DT-29 amélioré (macroscope)
▿ Astromécano C2-B5
▿ Expertise tactique et stratégique
▿ Connaissances approfondies en armement
▿ Autre(s) compte(s) : Orion Black ◊ Nolan Sorrento ◊ Sheev Palpatine ◊ Thalassa Tarkin ◊ Celia St. James ◊ Sauron ◊ Perséphone
▿ Messages : 380
▿ Points : 986
▿ Date d'inscription : 05/03/2022
▿ Notes :
▵ LAME IVDU TAROT ○ L'EMPEREUR
—⥼ ※ ⥽—
AUTORITÉ ╳ ACTION ╳ POUVOIR ╳ DIRECTION ╳ VOLONTÉ ╳ PERSÉVÉRANCE ╳ ENTÊTEMENT ╳ PUISSANCE ╳ TYRANNIE
—⥼ ※ ⥽— « We were on the verge of greatness. »
-(O)rson (C)allan (K)rennic-
« I don't have to sell my soul. He's already in me. I wanna be adored. I don't need to sell my soul. He's already in me. I wanna be adored. You adore me. I wanna be adored. I gotta be adored. » ( i wanna be adored ϟ the stone roses )
« I used to roll the dice. Feel the fear in my enemy's eyes. Listen as the crowd would sing: now the old king is dead ! Long live the king ! One minute I held the key. Next the walls were closed on me and I discovered that my castles stand upon pillars of salt and pillars of sand.
People couldn't believe what I'd become. Revolutionaries wait for my head on a silver plate. Just a puppet on a lonely string. Who would ever want to be king.
┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ I used to rule the world.
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Seas would rise when I gave the word. Now in the morning I sleep alone. Sweep the streets I used to own. For some reason I can't explain, once you'd gone there was never, never an honest word.
┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ That was when I ruled the world. » ( viva la vida ϟ coldplay )
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it's his project.
it's his life.
it's his everything.
it's the death star.
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▴ WILHUFF T. (1 - AU) -0 BBY ❘ Krennic survit à Scarif ⋄ Retrouvailles explosives ✰ (MAJ ✎ 23.02)
▴ WILHUFF T. (2 - AU) -10 BBY ❘ Krennic a une liaison cachée avec le fils de Tarkin ⋄ Réalité dans laquelle Garoche est en vie ✰ (MAJ ✎ 09.10)
▴ WILHUFF T. (3 - AU) -31 BBY ❘ Jeunesse de Krennic à Brentaal ⋄ Tarkin est enseignant ⋄ Relation professeur-élève ✰ (MAJ ✎ 23.02)
▴ WILHUFF T. (4 - AU) -13 BBY ❘ Galen Erso est mort ⋄ Tarkin est amoureux de Krennic ⋄ Obsessions ✰ (MAJ ✎ ??.??)
▴ WILHUFF T. (5 - AU) 4 ABY ❘ Post-Bataille d'Endor ⋄ Tarkin et Krennic ont survécu à Scarif & Yavin ⋄ Incarcération ⋄ Passion inavouée ✰ (MAJ ✎ 23.02)
▴ WILHUFF T. (6 - AU) 4 ABY ❘ Post-Bataille d'Endor ⋄ Krennic a trahi l'Empire et est un agent important de la NR ⋄ Tarkin est arrêté ⋄ Krennic et Tarkin sont des ex-amants ⋄ Interrogatoire ✰ (MAJ ✎ 28.03)
▴ WILHUFF T. (7 - AU) 2022 ❘ Sur l'île ⋄ Krennic et Tarkin sont en couple ⋄ Leurs souvenirs sont revenus ✰ (MAJ ✎ ??.??)
▴ WILHUFF T. (8 - AU) 2022 ❘ AU!Moderne ⋄ Krennic et Tarkin sont associés de leur start-up ⋄ Passion refoulée ⋄ Galen a rompu avec Krennic ⋄ Voyage dans les îles ✰ (MAJ ✎ 17.03)
▴ WILHUFF T. (9 - AU) 4 ABY ❘ Suite AU!Prison ⋄ Douches ⋄ Incarcération ✰ (MAJ ✎ 02.02)
▴ WILHUFF T. (10 - AU) -18 BBY ❘ Babysitting qui tourne mal ⋄ Krennic surveille le fils insupportable de Tarkin ✰ (MAJ ✎ 27.03)
writing music: BURN •• THE PRETTY RECKLESS ▵ JUST TONIGHT •• THE PRETTY RECKLESS ▵ BLAME ME •• THE PRETTY RECKLESS ▵ SECRET •• THE PIERCES ▵ THREE WISHES •• THE PIERCES ▵ ME AND HIM •• THE PIERCES ▵ SHOULD'NT COME BACK •• DEMI LOVATO ▵ TAINTED LOVE •• SOFT CELL ▵ WITHOUT YOU •• MARIAH CAREY note:
“Why do you smile, like you've been told a secret. Now you're telling lies, because you have sworn to keep it. But no one keeps a secret. No one keeps a secret. Why when we do our darkest deeds. Do we tell? They burn in our brains. Become a living hell. 'Cause everybody tells. Everyone tells. Look into my eyes. Now you're getting sleepy. Are you hypnotized by secrets that you're keeping?. I know what you're keeping. Got a secret. Can you keep it? Swear, this one you'll save. Better lock it in your pocket. Takin' this one to the grave. If I show you, then I know you. Won't tell what I said. 'Cause two can keep a secret. If one of them is dead.” (SECRET ▵ THE PIERCES)
◒◓
500 REPUBLICA, APPARTEMENT DES TARKIN, CORUSCANT CITY – AN -19 BBY
« Je te le promets. » ment-il, lorsque Galen Erso lui demande, ici et maintenant, de lui promettre qu’il mettra un terme au projet, si ce dernier s’avère dangereux pour la galaxie entière. Krennic promet sans sourciller. Il ment sans rougir, sans éprouver la moindre hésitation. Sans être traversé par une quelconque culpabilité. Orson ment facilement, parce qu’il est persuadé de l’importance de ce projet – de ce qu’il accompli, avec Tarkin et les autres. Il sait que c’est exactement ce qu’il doit faire. Nul ne doit se mettre en travers de ses aspirations et de lui. Galen lui pardonnera, il le fera, parce qu’il l’aime. Galen ne saura jamais la vérité, toute la vérité. Il ne saura pas que Krennic n’a jamais eu l’intention de faire quelque chose de bien avec ce projet, car tout ce qu’il a toujours voulu, c’est d’asseoir la suprématie de l’Empire, dont la sienne, sur la galaxie entière. Galen ne saura pas qu’il n’a jamais eu l’intention de convaincre qui que ce soit de faire « le bien » et non le mal avec ce projet. Jamais. Alors, il lui ment aveuglément et impunément, en se croyant à cet instant… tout puissant.
Alors que sa main se referme sur la poignée de la porte, avec l’intention de partir de cette pièce, voilà que Galen s’empare de son bras et lui souffle des mots qui le font frémir jusque dans le bas des reins : « Je ne veux pas que tu y retournes. » Galen Erso est conquis. Galen Erso est gagné. Krennic ferme les paupières, en mimant une expression de douleur amère, alors qu’au plus profond de lui, il est dans un état de béatitude extrême. Il jubile, il savoure cet instant, plus que n’importe lequel autre. « Galen, ce n’est pas raisonnable… » dit-il en exagérant le trait. Orson donne vraiment l’air perdu, perplexe même. De la comédie, rien de plus. (mais quel bâtard de menteur) Galen reprend ensuite les propos d’Orson sur Ronan. Sa confession intime. Sa seule vérité de la soirée. Krennic déglutit, cette fois, il est sincère. Il craint sincèrement de perdre Galen au prix de ses manigances. Galen semble lui pardonner d’avoir fait des choses avec Brierly. Un soupir de soulagement s’échappe de ses lèvres pâles.
« Merci. » répond-il doucement, sans artifices. « Merci de comprendre. » Galen se montre raisonnable, car après tout, en homme marié, en homme l’ayant repoussé, il ne peut le blâmer d’avoir trouvé du réconfort dans les bras d’un autre que lui. Orson sent que son cœur se serre douloureusement. Galen a mal. Il a très mal. Ses histoires sur Ronan l’ont blessé, et cela déchire l’âme d’Orson, malgré tout. Car malgré tous ses mensonges, ses duperies, ses complots… Il ne veut et n’a jamais désiré voir Galen Erso souffrir. Pas à cause de lui. Même si c’est exactement ce qu’il a toujours fait. Leur amour est toxique, leur relation est abusive, mais les sentiments qu’ils se portent son sincères et profonds. Orson Krennic a beau être un vrai salopard, psychopathe et mégalomane, ses sentiments pour Galen Erso sont véritables. Il le traite mal, il le traite de manière abusive et humiliante, mais il l’aime profondément. Orson est simplement… psychotique. (rien que ça) « Je ne voulais pas te faire souffrir à cause de Ronan… Pardonne-moi. Je… Je n’avais personne d’autre vers qui me tourner. » confesse-t-il, sans hypocrisie ou exagération. Il se met une fois encore à nu. Cette dualité lui donne des vertiges terribles. Il oscille entre mensonges et vérités comme on change de couvert entre chaque plat.
Orson assimile les paroles de Galen Erso et se met à les chérir comme la prunelle de ses yeux. « C’est toi et moi, à présent. » Galen lui pardonne pour Ronan. Peut-être pas pour le projet, puisqu’il n’est conscient que d’une vérité fabriquée, mais c’est un bon début pour eux. (non mais de où tu commences une relation sur un mensonge putain) Il l’embrasse ensuite. Oui, Galen Erso l’embrasse avec passion. C’est rapide, tôt, mais cela fait un bien fou. Galen Erso poursuit sa déclaration, en lui assurant qu’il n’a plus besoin de projeter ses désirs sur quelqu’un d’autre. « Je… » marmonne Krennic, sous le choc de ce revirement. Il demeure silencieux, car Galen n’a pas terminé. Galen lui caresse les joues, dans une caresse tendre et possessive. Orson se surprend à apprécier tellement le geste, qu’il se désarme complètement. Il révèle une part de sa vulnérabilité en fermant les yeux, gémissant presque sous le touché tendre de son amant. L’amour de sa vie. « Tu es là… et tu seras toujours avec moi. Quoiqu’il se passe entre nous. Tu es à moi. Je suis à toi. » termine Krennic. Toujours, pense-t-il avec force, avant de sortir de sa torpeur, quelques minutes plus tard. Il en a profité longuement, savouré cet instant de pure possessivité entre eux – une possessivité exprimée non par lui mais par Galen, pour changer. C’est rafraîchissant. C’est la perfection.
« Viens… » chuchote suavement Orson au bord de ses lèvres, en les lui mordant avec force. « Viens… » répète-t-il, comme un ordre, en prenant ses hanches pour le projeter contre la porte qui se trouve dans leur dos. Il se positionne contre lui, et d’un coup de genou, lui écarte les jambes, afin de glisser son entrejambe contre la sienne à travers leurs vêtements respectifs. Il s’y frotte, de manière circulaire, dans un premier temps. Sa virilité enfle à vue d’œil, le sang afflue dans chacune des veines de son bas-ventre, déformant les plus parfaits de son uniforme. Orson inverse les positions. Tout en collant son corps au sien, comme une moule à son rocher (j’aime mes métaphores), il l’embrasse avec passion. Il l’embrasse jusqu’à en perdre le souffle, il l’embrasse jusqu’à ce que la terre cesse de tourner, jusqu’à ce qu’une catastrophe galactique ne vienne réduire leurs corps en cendres. Il l’embrasse, parce que sa vie en dépend, là maintenant. Orson est aveuglé par ses passions, par ses désirs brutaux. Il veut tout avoir de Galen Erso. Ce soir.
Il a gagné. Il est victorieux. Il a réussi à convaincre Galen Erso de sa propre vérité. Il est parvenu à la travestir, au point d’être dépeint comme le véritable héros d’une machination politique. Dans le fond, tout n’est que duperie. Orson ne compte pas mettre fin à leur projet, d’une manière ou d’une autre. Il compte utiliser les connaissances de Galen jusqu’au bout. Lorsque le projet aboutira, il prétextera avoir été à son tour dupé par Wilhuff Tarkin et l’Empereur Palpatine. Il se défendra auprès de Galen, en expliquant qu’on lui a laissé croire des choses, qu’on a prétendu l’écouter pendant toutes ces années… Oui, cela fonctionnera. Krennic en est persuadé. Il réitérera son petit numéro de ce soir, en travestissant la vérité et en édulcorant ses mensonges fantasques. Il ajoutera sans doute même une vérité, pour combler les failles, comme il vient de le faire avec sa liaison avec Ronan. Oui… tout ira très bien pour eux. Orson aura tout. Le projet et le cœur de Galen Erso. A cet instant, il est excité comme jamais. Il réalise deux fantasmes, en faisant d’une pierre deux coups.
Tout lui réussit, vraiment tout. Galen l’aime, et le projet sera sauvé – finalement, Brierly Ronan lui a rendu un immense service ce soir en confiant certaines inquiétudes sur les desseins du projet. Orson a ainsi pu préparer ses mensonges, préparer la désillusion prochaine de Galen Erso en se mettant hors de cause. Lorsque le projet sera terminé, Galen ne pourra absolument rien lui reprocher, puisqu’il le pensera honnête. Les seuls responsables seront ce satané Tarkin, Vador et l’Empereur. Tous les autres impériaux. Tous les autres… sauf lui. C’est un coup de génie qu’il vient d’opérer ce soir. Galvanisé par ses réussites, et surtout par le fait que Galen Erso vient de lui confier l’usage de son corps tout entier, Orson Krennic cède à l’expression d’une passion violente et désordonnée.
Orson se sépare de ses lèvres, après les avoir mordillées passionnément. Il attire ensuite Galen vers le meuble le plus proche, une étagère – il l’y plaque entre deux rangées de livres, un peu brutalement, pour ensuite s’attaquer à sa ceinture, qu’il déboucle rageusement et balance dans un coin obscur de la pièce. « Je te veux… » murmure-t-il contre la bouche de Galen, en gardant la sienne à moitié ouverte. Il respire l’air qui s’échappe de celle de Galen, se l’appropriant, pour ne plus jamais le lui rendre. « Putain… » jure-t-il, déboussolé par la puissance de ses sentiments. Il explose, comme une bombe nucléaire. Cela fait tant d’années qu’il comprime ses sentiments comme la pire des hontes. Des années. Voilà qu’enfin, il est en mesure de les laisser s’exprimer au grand jour. « Je te veux tout entier. » Orson ancre ensuite ses deux orbes glacés dans le siens, longuement – il partage la lueur de son désir, de ses pupilles dilatées à l’éclat malicieux qui illumine à certains instants son regard. Les yeux d’Orson Krennic brillent comme les éclats d’un diamant étincelant, à l’état brut.
Il tire ensuite sur le tissu de son pantalon, pour l’attirer dans un autre endroit de la pièce, contre un large bureau – celui de Wilhuff Tarkin, sans doute. (c’est bien ils font un petit tour de l’appartement) Il le pousse sur le rebord, afin de le mettre en position assise, et se positionne debout, entre ses jambes. Orson Krennic est déchaîné, prêt à toutes les obscénités pour enfin récupérer son dû. Le fait de se livrer à ce genre de jeux dans l’appartement de Tarkin l’excite d’autant plus, trop même. Maintenant que la ceinture du scientifique est loin, il baisse sa braguette afin de glisser sa main, sans plus de cérémonie, vers son entrejambe. « Je peux faire tout ce que je veux de ton corps, c’est bien ça… ? » grogne-t-il à son oreille, tout en mordillant son lobe. Il sort enfin sa langue, et vient parcourir la ligne de son cou, jusqu’aux clavicules, qu’il couvre de baisers mouillés et de morsures. Il dévore littéralement son cou, aspirant chaque centimètre de sa peau pour l’aspirer entre ses dents, maltraiter sa chair afin de créer des marques rouges un peu partout. Les marques de son passage. Ce terrain qu’il attend de conquérir. De faire plier à tous ses caprices. Orson laisse son souffle chaud se répandre sur la gorge de son amant, comme une promesse d’ébats sauvages et ardents. « Je veux te rendre moite. » Krennic plonge une fois encore ses yeux dans les siens. « Je veux te faire trembler. » dit-il, sans cligner les yeux. « Je veux te faire exulter de toutes les manières possibles. » Krennic lui dit cela, sans rompre le contact visuel. Il promet de le faire jouir. Orson promet de lui donner le meilleur de lui-même.
Orson recherche sans difficulté la virilité de son « meilleur ami », qu’il prend entre ses doigts gantés, et s’affaire à la sentir enfler dans le creux de sa main. Il va et viens, sans relâche – lentement, mais sûrement. Orson réveille cette verge, qui grossit sous ses nombreuses sollicitations. Il soupire d’aise, avant de se fondre en un rire euphorique. Orson a presque l’impression de rêver. « J’attends ça… depuis si longtemps. Tu sais, Galen, le nombre d’années que je rêve de te toucher… aussi intimement ? » Tout en lui murmurant ces mots, Orson accentue l’intensité de son regard, ancré dans le sien. « Tu aimes ? » Lui, oui, en tout cas. Il adore le sentir enfler sous ses doigts, sous le cuir de ses gants noirs. Mais bien vite, c’est un contact peau contre peau, qu’il désire avec plus d’ardeur. Alors, il prend l’une des mains de Galen pour la guider vers sa propre entrejambe, aussi dure que le marbre, mais dissimulée sous son uniforme. « Prends-là… En même temps… » chuchote-t-il. Il veut le toucher, le caresser et le voir exulter, et en même temps, que Galen s’affaire à lui prodiguer autant de plaisir. Mais pas jusqu’à la jouissance. Orson a d’autres plans pour Galen.
« Tu sais ce que je vais faire à ton corps ? Je vais continuer… à te caresser, tout en te regardant m’implorer des yeux de ne m’arrêter qu’au moment de ton orgasme. Je te promets qu’il sera spectaculaire. » Orson Krennic lui donne sa parole. Et ces promesses scabreuses, c’est sur un ton enjôleur qu’il les lui formule, au bord des lèvres. Il approfondit les va et viens de ses mains autour de la virilité du scientifique, désormais exposée à l’air libre, bien qu’il soit encore habillé. Orson est trop pressé. Il ne s’embête pas à déshabiller entièrement Galen, pas à une soirée publique. Ils doivent être capables de se rhabiller suffisamment rapidement. Non, au lieu de cela, il éloigne simplement les bouts de tissu qui bloquent son ascension vers l’intimité tant convoitée de son amant. « Je vais te faire jouir, répandre ta semence sur mes doigts… Je vais te laisser me tâcher les gants, et ensuite… ensuite je te dirais d’arrêter tes mouvements… » Orson illustre son propos en encourageant Galen à dégrafer sa braguette, pour enfouir sa main sous son sous-vêtements et son pantalon noir, afin de saisir sa virilité à pleine main. « Ceux-là… » Il guide les doigts de Galen le long de sa verge, déjà brûlante et pulsatile. Les veines qui la recouvrent se dessinent de manière nette, en de larges et violacées sillons honteux. « Et puis… et puis… je te ferais l’amour. » promet Krennic, ses yeux brillants d’un étrange amusement cruel et sordide. « Je te prendrais si sauvagement, que tu en auras le souffle coupé. Je te ferai oublier tout ce que tu as connu avant moi. Il n’y aura que nous deux, comme tu l’as dit, Galen. Toi et moi. Je te ferais jouir encore une fois, et encore, et encore… » Son murmure devient de moins en moins audible, alors que ses lèvres se mouvent sensuellement contre celles de Galen, avant de se perdre en un baiser langoureux et passionné. « Et encore, encore… encore… » lâche-t-il en rompant leur baiser pour prononcer chaque « encore » dans un souffle rauque et séducteur, avant de reprendre possession de sa bouche, tout en accentuant ses va et viens sous la ceinture du scientifique, pour le faire cambrer de plus belle. Une fine particule humide et moite recouvre bientôt ses doigts, elle provient du sommet de la verge de son amant. Signe qu’il aime ses sollicitations sensuelles et lascives. Un sourire se dessine le long de ses lèvres, dans le baiser qu’ils s’échangent. Un sourire amusé et fier. Cela amplifie son excitation, et Krennic vient se presser davantage contre la main de Galen, pour éprouver à son tour le même degré de plaisir.
ஃ Haven't they suffered enough? But you can't get enough of shutting down systems for personal gain. If you mess with things selfishly, they're bound to come undone. Do you get off on pain? We're not pawns in your game. – Commander In Chief (demi lovato) ஃ
Galen Erso
▿ Ton univers : Rogue One : A Star Wars Story
▿ Date de naissance : 16/02/1976
▿ Age : 48
▿ Métier : Producteur de cinéma
▿ Quartier : Baker Street Avenue
▿ Côté cœur :
“You realize that he’s never going to stop looking for you, Galen. You’re in his blood, crystal research or no. He’s never going to let go of you entirely.”
▿ Dons/capacités/pouvoirs : Aucun pouvoir.
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Dim 2 Oct 2022 - 22:39
What if we rewrite the stars
Orson lui fait une promesse qu’il n’a pas la moindre intention de tenir. Et Galen, par faiblesse, par facilité… par amour, décide de le croire sans remettre en question sa sincérité, en dépit de toutes les raisons qui devraient le faire douter de sa bonne foi. Galen s’aveugle parce qu’il a trop peur qu’Orson lui échappe encore. Avoir souffert son absence, le silence radio qu’il lui a imposé des semaines durant, a été trop éprouvant pour lui. Il ne veut plus jamais vivre ce vertige, cette douleur, ce tourment. Ce qu’il veut, à la place, c’est lui, offrir à leurs sentiments la place qu’ils avaient toujours exigée et qu’ils n’ont jamais été en mesure de leur accorder. Il croit en ses promesses parce que c’est la seule façon pour lui de croire en eux. Si Orson doit revenir sur sa parole, alors c’en sera fini d’eux, de tout ce qu’ils auraient pu être, c’en sera fini de tout. Galen n’est pas en mesure de l’accepter, de le supporter. Non, cette pensée lui est bien trop douloureuse, proche d’insurmontable… il ne veut tout simplement pas l’envisager. Alors il décide de boire ses paroles comme du petit lait, et elles sont bien trop savoureuses pour qu’il parvienne à son empêcher. Son regard sonde le sien, oui, mais dans la semi-obscurité, il n’y lit pas de mensonge, uniquement du désir. Un désir partagé. Trop longtemps refoulé. Un désir qui ne demande qu’à éclater, qu’à s’exprimer enfin, une bonne fois pour toutes.
Galen est ferme dans sa décision. Il ne veut pas qu’Orson y retourne, et il se permet de le lui dire directement, sans hésitation et sans détour. Ce n’est peut-être pas raisonnable, mais il est évident qu’ils ont tous les deux fait fi de la raison en cet instant (l’un des deux plus que l’autre, certes). Galen veut tout oublier, y compris la pensée ô combien déplaisante de ces moments d’intimité qu’Orson et Ronan ont pu partager. Bien sûr qu’il déteste y penser, bien sûr que ça lui déplaît, mais il sait également qu’il ne peut pas se permettre de faire un tel reproche à Orson. Il veut laisser le passé derrière eux – comme si ça pouvait être si simple – et façonner un nouvel avenir ensemble, tous les deux. Est-ce seulement possible ? Probablement que non, mais il le désire ardemment, comme il a le sentiment de n’avoir jamais rien tant désiré, rien ni personne en dehors de lui. Lui et tout ce qui le concerne, bien évidemment. Orson le remercie de le comprendre, et Galen s’efforce de le faire. Il le veut pour lui, pour eux, pour tout ce qu’il pourrait être. Il a eu le temps de ruminer ses sentiments pour son « meilleur ami » qui a toujours été bien davantage à ses yeux, il y a trop pensé, il s’est trop interrogé, il l’a bien trop désiré… il ne peut pas faire marche arrière. Il ne le veut pas. Ce qu’il apprend lui fait du mal, mais il sait qu’Orson aussi a souffert. Il ne fait peut-être qu’endurer en cette seconde qu’une fraction infime de la douleur qu’Orson a ressentie durant son mariage avec Lyra, et toutes ces fois où il lui parlait d’elle quand son ami, lui, espérait la réciprocité de leurs sentiments. C’est ainsi qu’il l’affirme lui-même. C’est eux deux à présent, eux deux et personne d’autre, et c’est tout ce qui doit compter. Galen embrasse Orson avec passion, il l’embrasse comme il s’autorise enfin à le faire, il l’embrasse pour lui exprimer l’ampleur de sa passion, l’étendue infinie de ses sentiments, que rien n’altère. C’est si bon de poser ses lèvres sur les siennes, c’est si bon de le sentir répondre à ses baisers… c’est si bon d’être avec lui… Tu es là… et tu seras toujours avec moi. Quoiqu’il se passe entre nous. Tu es à moi. Je suis à toi. Galen accueille cette affirmation avec un tendre sourire, tout contre ses lèvres qui daignent à peine s’éloigner des siennes. Ils s’appartiennent, oui, Galen le sait et Galen le pense, et il aime sentir une telle possessivité de la part de l’homme qu’il aime. Il en ressent tout autant pour sa part, et tient tout autant à l’exprimer… Il oublie tout, il oublie même que cet endroit est tout sauf approprié… ça n’a aucune importance. Il a l’impression de toucher du doigt la perfection, et il ne veut y renoncer sous aucune forme de perfection. Non, pas juste une sorte de perfection. Eux deux, ensemble, ici et maintenant, c’est bel et bien la perfection. Et il ne veut rien gâcher…
Galen se laisse faire quand Orson le plaque contre la porte attenante et se presse contre lui. Entre ses jambes, sous leurs vêtements respectifs, il peut sentir sa virilité dressée, qui rivalise en dureté avec la sienne. L’incendie qui se propage au creux de son bas-ventre devient insoutenable. Il a envie de lui, terriblement envie de lui, comme jamais. Il veut tout posséder de lui, s’approprier le moindre centimètre carré de son corps. Il veut tout, absolument tout, et encore davantage, il le veut plus que tout au monde, il le désire plus qu’il ne s’estimait capable de désirer quoi que ce soit ou qui que ce soit en ce bas monde. Il n’y a plus qu’eux, en cet instant. Eux, leurs corps brûlants qui s’aimantent et leurs lèvres incapables de se détacher l’une de l’autre au point de s’en retrouver meurtries.
Trop de désirs contenues, trop d’envies réprimées, elles ne peuvent s’exprimer que brutalement, de manière empressée. C’est le cas. C’est avec empressement qu’ils s’embrassent, avec empressement qu’ils se déshabillent, avec empressement qu’ils s’adressent l’un à l’autre.
"Je te l’ai dit", répond Galen, le souffle court, quand Orson lui demande s’il peut bien faire tout ce qu’il veut de son corps – son souffle tout contre son oreille le rend complètement dingue. "Je suis tout à toi."
C’est le cas : Orson peut disposer de lui comme bon lui semble, Galen est pêt à satisfaire à tous ses caprices, parce qu’il le veut autant que lui. Tout ce que désire Orson, Galen le veut aussi… il ne veut conserver aucune barrière entre eux et leurs envies, entre eux et leurs sentiments… plus jamais. Ils se sont trop attendus, il ne veut pas attendre davantage, il veut qu’ils s’autorisent tout, absolument tout, sans restriction et sans pudeur : jamais de la vie. Chaque parole obscène qu’Orson glisse à son oreille intensifie son excitation, son érection est telle qu’elle est absolument douloureuse. Orson se saisit de sa virilité. Un grognement de plaisir s’échappe des lèvres de Galen, qu’il vient nicher au creux du cou de son amant. Lui aussi attend ça depuis une éternité, plus qu’il ne serait capable de l’assumer.
"Oui…", confesse-t-il dans un râle proche du gémissement quand il lui demande s’il aime ce qu’il est en train de lui faire. Oui, il aime ça, terriblement, il se sent gagné d’un plaisir incomparable, et il en redemande toujours davantage, encore et encore. « Retire tes gants », lui suggère-t-il en même temps que lui-même, à l’invitation d’Orson, vient glisser ses doigts sur la verge enflée de son amant. Il veut sentir sa peau contre la sienne, il veut que leurs épidermes, leurs battements de cœurs, leurs fluides corporels ne fassent plus qu’un.
Ils veut qu’ils se fassent ressentir le même plaisir d’un seul mouvement. Galen est excité, terriblement excité par tout ce qu’Orson ne manque pas d’ajouter. Le caresser, le voir l’implorer des yeux de le mener à l’orgasme. Cette pensée l’excite encore davantage, comme il ne pensait pas pouvoir l’être plus. Ce que veut Galen, lui, est d’un ordre similaire. Il veut les sentir atteindre un même seuil de plaisir précisément au même moment. Qu’ils s’abandonnent aux caresses de l’autre de la même manière, et presque d’un même mouvement. Chaque parole d’Orson s’accompagne des caresses de Galen contre la verge d’Orson, alors qu’il s’efforce à présent de le regarder droit dans les yeux. Ils feront l’amour, oui, et il n’y aura qu’eux. Eux et leur jouissance. Eux et les baisers qu’ils s’offrent à présent avec force et langueur.
"Il n’y a déjà que toi, Orson", articule-t-il d’une voix essoufflée contre ses lèvres. "Que nous", ajoute-t-il en s’efforçant d’offrir à son amant le même plaisir que lui, alors que ses caresses se font toujours plus soutenues.
Il n’y a bientôt plus rien d’autres que leurs souffles entremêlés, entrecoupés de râles et de gémissements, de l’écho de leurs baisers et de leurs langues enlacées… Galen se sent au bord du gouffre, en équilibre sur un fil ténu, suspendu au-dessus d’un véritable précipice. Il en veut davantage à présent. Bien davantage.
"Prends-moi", dit-il alors d’une voix altérée par le plaisir intense auquel il est soumis, à deux doigts de l’orgasme le plus salvateur de toute son existence.
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Orson C. Krennic
▿ Ton univers : Rogue One: A Star Wars Story
▿ Date de naissance : 14/04/1981
▿ Age : 43
▿ Métier : Ex-romancier de génie, auteur de best-sellers et désormais ingénieur en armement à Mordor Industries depuis fin 2022 • Critique littéraire à ses heures perdues • Expert en science-fiction
▿ Quartier : Baker Street Avenue, dans un appartement en colocation avec son fiancé, Galen Erso.
▿ Côté cœur :
― Krennic laughed to ease the mood. “You know what I find interesting – or maybe ironic is the word. It’s that each of us wants what’s best for you. In a way, we’re competing to make you happy, as old-fashioned as that sounds. And each of us has a different idea about what you should be doing. (…) and I maintain that you’re meant for bigger things, and will continue to do whatever I can to bring opportunities to your attention.” Galen smiled thinly. “Don’t think I don’t appreciate it.”
(CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
― “We have to put some meat back on those bones of yours,” he said as he crossed the cabin to Galen, “but I think I could get used to the beard.” (Orson Krennic to Galen Erso – CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
― Was Galen to become the prize in a contest between them? Well, hadn’t he always been that? (Orson Krennic about Galen Erso and his rivalry to Lyra Erso – CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
••• ❝ i'll never stop looking for you. i'll never let you entierly. you’re the only truth in a sea of lies. you're in my blood. now and forever. ❞
—⥼ ※ ⥽—
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― Beings had been known to hide on Coruscant for a lifetime, but Galen wouldn’t be one of them. He wouldn’t be able to stay away from his research. He would have a change of heart. He would turn himself in. He would reach out… The anger and despair he had felt in the air-speeder returned and settled on him like a great weight. “Galen,” he said, as if orphaned. Then: “Galen!” shouting it to the busy sky. (Orson Krennic about Galen Erso – CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
—⥼ ※ ⥽—
••• « It’s just so hard not to think of you...
think of where you are.
My Stardust, my Death Star. »
▿ Dons/capacités/pouvoirs :
▿ L’Étoile de la Mort
▿ Blaster lourd DT-29 amélioré (macroscope)
▿ Astromécano C2-B5
▿ Expertise tactique et stratégique
▿ Connaissances approfondies en armement
▿ Autre(s) compte(s) : Orion Black ◊ Nolan Sorrento ◊ Sheev Palpatine ◊ Thalassa Tarkin ◊ Celia St. James ◊ Sauron ◊ Perséphone
▿ Messages : 380
▿ Points : 986
▿ Date d'inscription : 05/03/2022
▿ Notes :
▵ LAME IVDU TAROT ○ L'EMPEREUR
—⥼ ※ ⥽—
AUTORITÉ ╳ ACTION ╳ POUVOIR ╳ DIRECTION ╳ VOLONTÉ ╳ PERSÉVÉRANCE ╳ ENTÊTEMENT ╳ PUISSANCE ╳ TYRANNIE
—⥼ ※ ⥽— « We were on the verge of greatness. »
-(O)rson (C)allan (K)rennic-
« I don't have to sell my soul. He's already in me. I wanna be adored. I don't need to sell my soul. He's already in me. I wanna be adored. You adore me. I wanna be adored. I gotta be adored. » ( i wanna be adored ϟ the stone roses )
« I used to roll the dice. Feel the fear in my enemy's eyes. Listen as the crowd would sing: now the old king is dead ! Long live the king ! One minute I held the key. Next the walls were closed on me and I discovered that my castles stand upon pillars of salt and pillars of sand.
People couldn't believe what I'd become. Revolutionaries wait for my head on a silver plate. Just a puppet on a lonely string. Who would ever want to be king.
┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ I used to rule the world.
┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉
Seas would rise when I gave the word. Now in the morning I sleep alone. Sweep the streets I used to own. For some reason I can't explain, once you'd gone there was never, never an honest word.
┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ That was when I ruled the world. » ( viva la vida ϟ coldplay )
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•••
it's his project.
it's his life.
it's his everything.
it's the death star.
•••
▴ WILHUFF T. (1 - AU) -0 BBY ❘ Krennic survit à Scarif ⋄ Retrouvailles explosives ✰ (MAJ ✎ 23.02)
▴ WILHUFF T. (2 - AU) -10 BBY ❘ Krennic a une liaison cachée avec le fils de Tarkin ⋄ Réalité dans laquelle Garoche est en vie ✰ (MAJ ✎ 09.10)
▴ WILHUFF T. (3 - AU) -31 BBY ❘ Jeunesse de Krennic à Brentaal ⋄ Tarkin est enseignant ⋄ Relation professeur-élève ✰ (MAJ ✎ 23.02)
▴ WILHUFF T. (4 - AU) -13 BBY ❘ Galen Erso est mort ⋄ Tarkin est amoureux de Krennic ⋄ Obsessions ✰ (MAJ ✎ ??.??)
▴ WILHUFF T. (5 - AU) 4 ABY ❘ Post-Bataille d'Endor ⋄ Tarkin et Krennic ont survécu à Scarif & Yavin ⋄ Incarcération ⋄ Passion inavouée ✰ (MAJ ✎ 23.02)
▴ WILHUFF T. (6 - AU) 4 ABY ❘ Post-Bataille d'Endor ⋄ Krennic a trahi l'Empire et est un agent important de la NR ⋄ Tarkin est arrêté ⋄ Krennic et Tarkin sont des ex-amants ⋄ Interrogatoire ✰ (MAJ ✎ 28.03)
▴ WILHUFF T. (7 - AU) 2022 ❘ Sur l'île ⋄ Krennic et Tarkin sont en couple ⋄ Leurs souvenirs sont revenus ✰ (MAJ ✎ ??.??)
▴ WILHUFF T. (8 - AU) 2022 ❘ AU!Moderne ⋄ Krennic et Tarkin sont associés de leur start-up ⋄ Passion refoulée ⋄ Galen a rompu avec Krennic ⋄ Voyage dans les îles ✰ (MAJ ✎ 17.03)
▴ WILHUFF T. (9 - AU) 4 ABY ❘ Suite AU!Prison ⋄ Douches ⋄ Incarcération ✰ (MAJ ✎ 02.02)
▴ WILHUFF T. (10 - AU) -18 BBY ❘ Babysitting qui tourne mal ⋄ Krennic surveille le fils insupportable de Tarkin ✰ (MAJ ✎ 27.03)
writing music: BURN •• THE PRETTY RECKLESS ▵ JUST TONIGHT •• THE PRETTY RECKLESS ▵ BLAME ME •• THE PRETTY RECKLESS ▵ SECRET •• THE PIERCES ▵ THREE WISHES •• THE PIERCES ▵ ME AND HIM •• THE PIERCES ▵ SHOULD'NT COME BACK •• DEMI LOVATO ▵ TAINTED LOVE •• SOFT CELL ▵ WITHOUT YOU •• MARIAH CAREY note:
“Why do you smile, like you've been told a secret. Now you're telling lies, because you have sworn to keep it. But no one keeps a secret. No one keeps a secret. Why when we do our darkest deeds. Do we tell? They burn in our brains. Become a living hell. 'Cause everybody tells. Everyone tells. Look into my eyes. Now you're getting sleepy. Are you hypnotized by secrets that you're keeping?. I know what you're keeping. Got a secret. Can you keep it? Swear, this one you'll save. Better lock it in your pocket. Takin' this one to the grave. If I show you, then I know you. Won't tell what I said. 'Cause two can keep a secret. If one of them is dead.” (SECRET ▵ THE PIERCES)
◒◓
500 REPUBLICA, APPARTEMENT DES TARKIN, CORUSCANT CITY – AN -19 BBY
Galen Erso lui a dit et répété, il est tout à lui. Orson Krennic ignore encore pourquoi il éprouve ce besoin viscéral de lui poser et de lui reposer la question. Il sait déjà tout. Il ne croit finalement pas cela possible. Il ne pense pas que Galen puisse s’abandonner enfin dans ses bras, après l’avoir cruellement repoussé, et tragiquement humilié, il y a des semaines. Galen Erso l’a poussé dans les bras de Brierly Ronan… Voilà, où se trouve la véritable tragédie. Orson n’aime pas Ronan, loin de là. Il apprécie son efficacité, le fait que ce soit un bon exécutant, un partisan des plus dévoués, un amant passif. Simplement. Rien de plus. Il ne s’est pas attendu à tomber amoureux fou de son directeur adjoint – simplement à tourner la page de Galen avec plus d’aisance. Au fond, Orson a toujours su, – même s’il prétend le contraire, en bon manipulateur et menteur pathologique qu’il est – que les choses se passeront exactement de cette manière. Il a senti le retour de Galen, tout comme il a décelé l’ambiguïté présente dans leur relation depuis très, très longtemps. Ce n’est finalement aujourd’hui que la confirmation d’un amour caché.
Galen confesse ses râles et ses soupirs d’aise, proche de gémir contre sa bouche, contre ses caresses. Orson apprécié entendre Galen lui confirmer qu’il est sur la bonne voie pour lui faire éprouver du plaisir. Il le sent à sa chair qui frissonne sous ses gestes empressés et dominants. Il l’entend à sa voix altérée par les battements frénétiques de son cœur et par le crescendo délicieux de la jouissance qui approche. Orson savoure l’excitation de Galen contre le cuir de ses gants noirs, une fine particule d’un liquide translucide s’y colle assez rapidement, et provient du sommet de cette verge parfaite et bien enflée. Galen aime, alors Orson est en transe. « Retire tes gants. » suggère le scientifique, en répondant dans le même temps à son invitation de le caresser sous son pantalon d’uniforme. Ils savourent tous les deux pour la première fois (non) le plaisir de se faire mutuellement du bien, l’un devant l’autre, les yeux dans les yeux. Krennic peine à croire cette scène possible, il y a même quelque chose d’irréel dans leurs retrouvailles. « Quel dommage que tu ne sois pas fétichiste… » grommèle-t-il pour jouer, une lueur de défi dans le fond de ses orbes glacés. « J’aime beaucoup mes gants en cuir. » Et pas seulement les gants. Il rit chaudement, avant de reprendre son baiser avec force et domination. Orson abandonne temporairement ses caresses, tout en gémissant du fait de celles de Galen le long de sa propre verge, bouillante et également trempée de gouttes de sa semence. Il gémit fortement en lui mordant la lèvre inférieure jusqu’au sang, comme d’une manière de le punir de le mettre dans un tel état d’excitation et d’abandon. Lentement, Orson retire le cuir de ses gants, doigt après doigt. Une fois s’être débarrassé de ses deux gants, il les balance dans un coin du salon de musique sans plus de cérémonie. Leurs battements cardiaques ne font désormais plus qu’un. Leurs palpitants battent à l’unisson, tandis que leurs fluides corporels – bouche et intimité se découvrent, se savourent, se confrontent et s’entremêlent.
Ses doigts, désormais nus et débarrassés du superflus, se promènent le long de la verge fragile, fièrement dressée de Galen Erso. Ils reprennent le cours de leurs caresses, et le soupir de soulagement qui s’échappe des lèvres de son amant renforce sa propre excitation. Ils se caressent ensemble, se masturbent de concert, s’embrassent pour camoufler le bruit de leurs râles et de leurs gémissements, à l’approche d’un orgasme qui s’annonce d’une fulgurance folle. « Il n’y a déjà que toi, Orson. » Il l’entend lui murmurer tout ce qu’il a toujours rêvé d’entendre de sa bouche. Tout ce qu’il a longtemps fantasmé, entre les draps humides de son lit. « Que nous. » Krennic soupire lorsque le rythme des mouvements de Galen s’accélère, le mettant de plus en plus au supplice. La voix de Galen est chargée en électricité, mais pas seulement – celle d’Orson l’est tout autant. L’air ambiant est pesant, lourd et brûlant entre les deux amants. Krennic ne répond pas, il en est pour l’instant incapable. Trop émoustillé, trop emporté par la vague déferlante de son plaisir, trop soumis aux frissons répétés qui se meurent le long de sa colonne vertébrale, trop enthousiasmé par les décharges électriques qui rendent ses jambes chancelantes. Galen lui prodigue par ces caresses étonnamment expertes – au point qu’il se demande même si c’est la première fois – beaucoup trop vertigineuses pour qu’il se sente capable d’aligner trois mots sans bafouiller ou se perdre dans un gémissement plaintif.
Ce n’est finalement qu’une phrase de la part de Galen qui le fait réagir. « Prends-moi. » La réponse d’Orson Krennic est immédiate. Il cesse ses caresses, et supplie Galen d’interrompre les siennes d’un échange de regards. Il se sent au bord de la jouissance, et pour ce qu’il s’apprête à faire, il lui faut réprimer la furieuse envie qu’il a de se déverser salement entre les doigts de son partenaire. « Oh, oui. Bien sûr que je vais te prendre. Je vais te prendre, Galen, ici, contre ce piano, et je vais te faire hurler mon nom. Je te le promets. » souffle-t-il sur un ton amusé, mais surtout d’une voix rauque et chaude dans le creux de l’oreille de son amant. Krennic s’empare des poignets de Galen, pour le forcer à interrompre ses caresses. Il exprime sa frustration dans un gémissement, avant de retourner brutalement Galen contre la surface du piano. Ses mains agrippent ensuite ses hanches, qu’il dénude avec empressement, en tirant sur le reste de ses habits pour l’en débarrasser définitivement. Les vêtements de Galen tombent au sol, mais Krennic ne s’embête pas à lui enlever son pantalon de costume. On ne sait jamais. Il le descend juste suffisamment pour que ce dernier lui retombe jusqu’aux chevilles, et enfin, il se positionna dans son dos, entre ses fesses blanches bien fermes. « Je te veux si fort… » confesse-t-il en dessinant des cercles invisibles sur les hanches dénudées de son « meilleur ami ». « Tu me sens… Tu la sens entre tes cuisses ? » Afin d’illustrer ses propos, Krennic s’enfonce entre elles, et entame quelques mouvements de va et viens, sans pour autant le pénétrer. Il loge le sommet de sa verge sous les testicules de Galen pour les stimuler sensuellement, et surtout très lentement, durant quelques minutes, tout en soupirant d’aise. Cette proximité l’étouffe complètement, elle le rend dingue. Galen est un diamant brut qu’il désire prendre et retourner dans tous les sens, jusqu’à le faire hurler durant des heures.
« Entre tes fesses… » renchérit-il dans un souffle, plein de désir pour le corps de Galen. Il remonte alors son membre entre les fesses de celui qu’il compte prendre pour amant, et écarte du bout de l’index et du pouce sa chair, pour se frayer un chemin contre l’entrée de son intimité vierge. (qu’il croit) Il glisse ses doigts vers l’avant, pour caresser ses testicules, tandis que le sommet de sa verge simule des allées et venues contre son intimité. « J’y vais… » souffle-t-il pour préparer Galen à l’introduction d’un corps étranger. Après s’être suffisamment lubrifié avec les premières gouttes de sa semence, et avoir préparé l’entrée en frottant sa verge pour agrandir légèrement l’accès, Orson le pénètre doucement, dans un premier temps. Il émet presque immédiatement un long râle de satisfaction en se sentant en lui. L’intimité de Galen épouse à la perfection les moindres détails de sa virilité enflée, si contractée. Il se sent frémir. Il tremble aussitôt, ce moment est exceptionnel. C’est leur moment, leur première fois. Il le possède après toutes ces années. Krennic sent un nouveau frisson venir courir sa colonne pour se nicher dans le bas de ses reins. Enfin. Krennic est bien incapable de dissimuler la force de son plaisir de ne faire plus qu’un avec lui. Leurs corps sont maintenant emboités, l’un dans l’autre, à la perfection. Une sensation de familiarité vient de l’envahir, mais Krennic l’élude aussi vite que possible. C’est leur première fois. Ils n’ont pu déjà faire l’amour, c’est impossible. Dans ses rêves, probablement. « Galen, putain, c’est si bon. » marmonne Krennic en cessant tout mouvement durant quelques secondes. Il prend le temps de savourer cette sensation étouffante, son sexe enfermé comme dans un étau entre les murs intimes et chauds de Galen Erso. Le plaisir est immense, il déferle longuement sous la forme de vagues brûlantes et de décharges. « Tu es si étroit… » gémit-il alors qu’il commence son exploration intime, lentement mais sûrement. Il le prend longuement, pendant quelques minutes, pour familiariser Galen à le sentir en lui, mais c’est une sensation étrange qui le submerge maintenant. Il a l’impression que Galen s’est déjà habitué à lui. Tout est si facile, si doux, si simple en réalité. Orson se met à accentuer ses mouvements, au rythme des battements de son propre cœur et des râles de plaisir étouffés par Galen.
Krennic guette avec attention les moindres réactions faciales ou corporelles de son amant, afin de lui donner le plus de plaisir possible. Il veut lui faire du bien, pas du mal. Il veut que Galen savoure cet acte d’union charnelle si fort, qu’il en redemandera encore et encore. Une pensée effleure son esprit, au moment de prendre la virilité de Galen à pleine main, c’est d’être à son tour possédé, une fois qu’il aura exulté toutes ses tensions et rempli l’intimité de Galen de son empreinte. Un sourire se dessine sur ses lèvres, béat et vicieux, alors que son autre main vient d’accrocher à l’une des hanches de son amant pour le maintenir dans une position confortable. D’un léger mouvement de la paume, il accompagne le basculement du corps de Galen Erso contre la surface lisse et vernis du grand piano de Wilhuff Tarkin. (sacrilège) Il le prend, toujours plus profondément, et maintenant avec rapidité. Plus Galen s’ouvre à lui, et plus il apporte de la force à leurs ébats. Krennic se laisse embarquer, sur le point de défaillir sous le coup de ses mouvements. Il se sent partir. Orson ferme les yeux, le souffle coupé. Il n’entend plus les battements de son propre cœur, alors qu’ils martèlent sa poitrine. Bientôt en sueur sous ses vêtements, il halète, et forme des mots d’une voix suppliante, altérée par le plaisir, au moment précis de s’abandonner : « E… Épouse-moi. » Il crie sans retenue, au moment où il décide d’embrasser Galen pour camoufler les bruits de leurs ébats. Il ne faut pas qu’on les entende dans les couloirs, bien que déserts de l’appartement. Son corps entier brûle et tous ses muscles se tendent, au moment d’exulter enfin. Il exulte en lui demandant l’impensable, ici et maintenant, dans l’appartement de son détesté rival, alors qu’il prend son amant contre le piano à un rythme appuyé, profond et plus énervé. Qu’il l’épouse, que Galen l’épouse… Il le pense, il le veut. Il ignore ce qui le pousse à lui faire une telle déclaration qui n’est d’ailleurs pas la première – mais Orson ne se souvient pas encore. Ce n’est pourtant que leur première fois, mais il ressent les choses différemment. C’est une fois parmi tant d’autres. Ils se sont déjà déclarés l’un à l’autre. Ils se sont aimés et déchirés un nombre incalculable de fois. Orson le sent dans sa chair, malgré l’absence de ses souvenirs.
ஃ Haven't they suffered enough? But you can't get enough of shutting down systems for personal gain. If you mess with things selfishly, they're bound to come undone. Do you get off on pain? We're not pawns in your game. – Commander In Chief (demi lovato) ஃ
Galen Erso
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▿ Date de naissance : 16/02/1976
▿ Age : 48
▿ Métier : Producteur de cinéma
▿ Quartier : Baker Street Avenue
▿ Côté cœur :
“You realize that he’s never going to stop looking for you, Galen. You’re in his blood, crystal research or no. He’s never going to let go of you entirely.”
▿ Dons/capacités/pouvoirs : Aucun pouvoir.
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Jeu 16 Fév 2023 - 17:17
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