((1945, Hogwarts)) Sans surprise, Tom avait obtenu ses ASPIC. Sans surprise, il obtint la note maximale (Optimal) à chacune de ses matières, sauf en potion à cause d’une mixture ratée. Il avait malencontreusement interverti deux ingrédients — il s’était précipité, sûrement à cause d’un trop grand excès de cofinance. Un défaut de caractère sur lequel Albus lui avait conseillé avec bienveillance de travailler, mais Tom fit la sourde oreille. N’importe qui se serait contenté d’un Effort Exceptionnel dans une matière aussi complexe et rigoureuse que les potions, mais pas Tom. « J’aurais dû avoir un O pour cette matière. » Il avait passé la journée à maugréer dans son coin ou auprès des autres, mais ses paires de Serpentard n’avait aucune considération pour ses jérémiades puisque Tom avait toujours été le meilleur élève de leur maison, si ce n’est le l’école entière. Si certains admiraient son aisance et ses facilités dans n’importe quelles matières magiques, d’autres le jalousaient. Beaucoup pensaient que Tom jouissait d’une forme de favoritisme parce qu’il était le fils d’Albus Dumbledore et parce qu’il était dans les petits papiers du professeur Slughorn. Tom s’était toujours amusé de cette jalousie affichée et regardait avec condescendance ses condisciples. « Oh. Si croire de telles choses vous aide à mieux encaisser ma supériorité naturelle sur la vôtre, grand bien vous fasse. » Plus d’un aurait adoré lui arracher ce sourire satisfait qu’il affichait souvent, mais personne n’avait osé. Les élèves de la maison Serpentard étaient surtout bien trop heureux de ne plus fréquenter de toute leur vie entière un sinistre personnage comme Tom Dumbledore quotidiennement.
((Godric’s Hollow; début de soirée)) Le voilà de retour chez lui. Il avait refusé de fêter son diplôme avec celleux qui le comptaient comme ami dans leur cercle. Il avait prétexté avoir des choses plus importantes à faire, ce qui était faux. Il ne voulait simplement pas se mêler à cette plèbe qu’il exécrait de tout son cœur et pour laquelle il n’avait aucune considération. Puis, il avait horreur des fêtes. Surtout pour des choses aussi futiles que des résultats d’examens. Il n’avait rien à célébrer : ayant une très haute estime de lui-même, il était tout naturel d’obtenir ses ASPIC. Rien d’exceptionnel en somme. Ça n’avait pas été un effort particulier pour lui. Mais il sentait qu’au cours du repas de ce soir, il n’échapperait pas à une petite célébration — une chose pour laquelle il était déjà en rogne. Il poussait un profond soupir en y pensant, assis sur le rebord de sa fenêtre, le front pressé contre l’un de ses carreaux maltraités par une pluie démentielle à l’origine d’un orage violent. Il préférait réfléchir à ce qu’il ferait ensuite. Il ignorait ce que Gellert pensait, mais Tom était sûr que Dumbledore l’encouragerait, encore, à poursuivre ses études ou à embrasser une carrière au ministère. En pensant à cela, du coin de l’œil, il remarquait ce tas d’enveloppes probablement riche en offres d’emploi pour cette future carrière pavée d’or qui s’étendait devant lui. Tom quittait son coin de fenêtre pour se présenter devant son bureau avec son habituelle nonchalance. Sans aucune émotion particulière, il toisait le tas, sortit sa baguette et le fit flamber. Tandis que les flammes se reflétaient dans sa pupille, un rictus apparaissait enfin sur ses lèvres. Non, il ne voulait pas d’une vie barbante au ministère et encore moins poursuivre ses études dans un quelconque domaine. À ce stade, les diplômes n’étaient qu’accessoires, marquant simplement et officiellement ce qu’il savait déjà : qu’il était un sorcier grandiose. Il attendait que le feu se consume de lui-même avec une certaine satisfaction puis quittait sa chambre après avoir entendu qu’on l’appelait.
En arrivant dans le salon, il soupirait en levant les yeux au ciel lorsqu’il vit un gâteau trôner au milieu de la table. À sa couleur, Tom devinait qu’il était au citron. « Ça commence à virer à l’obsession cette histoire de citron, papa. » Il adressait un regard à Albus, s’efforçant de sourire avant de filer en cuisine pour se prendre un verre d’eau — une parade pour esquiver une potentielle future discussion dont il ne voulait pas : qu’allait-il faire maintenant ? Albus et Gellert l’avaient recueilli puis adopté à un jeune âge après que le premier l’eut découvert dans cet orphelinat d’un quartier plus que pauvre de Londres. Vu l’époque dans laquelle ils évoluaient tous les trois, bien des personnes désapprouvaient l’union d’Albus et Gellert, mais Tom n’en avait strictement rien à faire de la façon dont ils s’aimaient. Parce que les choses de l’amour (et tout ce qui était lié à ce sentiment complexe) avaient tout bonnement aucun intérêt à ses yeux — cette fille de Serpentard, par exemple, n’oublierait sûrement jamais le dédain et le mépris dans le regard de Tom ainsi que dans son rire quand elle avait trouvé le courage de se déclarer et de l’inviter au bal de Noël. Il avait été si odieux et mauvais qu’elle en avait pleuré pendant des semaines entières, n’osant même plus le croiser. Du coup, puisque l’union de ses pères ne l’intéressait guère, Tom était très pragmatique. Il avait un toit et deux personnes qui pouvaient subvenir à n’importe lequel de ses besoins matériels ; c’était tout ce qui importait. Si Tom portait le nom de famille d’Albus (parce qu’il est, sur le papier, celui qui l’avait officiellement adopté), il restait cependant plus proche de Gellert. Le jeune homme avait en effet l’impression que son autre père le comprenait mieux et ne cherchait pas à aplanir les pans de sa personnalité qui déplaisaient au commun des mortels, mais surtout parce qu’il laissait à Tom l’opportunité d’arpenter les voies de la magie noire et surtout de les approfondir sans contraintes, au nez et à la barbe d’Albus. Avec Gellert, Tom ne se sentait pas opprimé, mais pleinement lui. Malgré cette divergence d’affection, Tom les considérait tous les deux, au même niveau, comme ses pères. Néanmoins, les affubler de ce mot affectueux qu’était « papa » fut très loin d’être automatique : il l’employait depuis un an ou deux tout au plus seulement. Deux années où il se sentait, au fond, même s’il ne voulait pas se l’avouer, membre d’une famille à part entière après avoir été lâchement abandonné par sa famille de sang — c’est ainsi que Tom voyait la mort de Merope, sans chercher à réellement comprendre. Il restait buté depuis qu’il avait appris par lui-même toute son histoire.
Même s’il n’avait pas le cœur à la fête, Tom consentit cependant à leur faire plaisir en s’asseyant à table. Il tendait son assiette d’un air détaché, donnant l’impression de faire acte de présence. « À mes résultats, alors. Même si j’ai eu E au lieu de O en Potion, et que ça ne mérite pas autant de festivités, mais soit. » Il poussait un soupir puis reposait son assiette devant lui quand il eut été servi. Il ne touchait pas à sa part, par manque d’envie, mais surtout par politesse, attendant tout le monde. Mais on voyait qu’il était ailleurs, qu’il voulait déjà annoncer ses choix d’avenir, qu’il n’en pouvait plus de tenir sa langue, mais Tom n’était franchement pas d’humeur à entendre les conseils qu’il considérait comme écrasant d’Albus. Ses regards divaguaient principalement sur Gellert. Pour fuir.
PRETTYGIRL
Albus Dumbledore
▿ Ton univers : Fantastic Beasts
▿ Date de naissance : 30/08/1975
▿ Age : 49
▿ Métier : Professeur d'histoire à l'université
▿ Quartier : Hogwarts Place
▿ Côté cœur :
The trouble is, humans do have a knack of choosing precisely those things which are worst for them...
▿ Dons/capacités/pouvoirs :
▿ Baguette magique
▿ Pacte de Sang
▿ Legilimancie
▿ Transplanage
▿ Fumseck
▿ Magie non verbale
▿ Occlumancie
▿ Pensine
Sans surprise, Tom avait brillé par son excellence dans toutes les épreuves de ses examens. Albus n’en avait pas douté le moins du monde. S’il n’est pas ni son fils, ni celui de Gellert, ils pourraient pourtant sans mal affirmer que l’adolescent a hérité de leur intelligence, sans doute parce qu’il a bénéficié d’une éducation hors du commun, plus certainement parce que Tom a toujours été un garçon hors du commun, et c’est certainement parce qu’Albus avait tout de suite cerné cela chez lui qu’il avait décidé de l’adopter, alors même qu’il n’était pour commencer venu le trouver que dans l’intention de lui apprendre son admission à Poudlard.
Oui, que Tom obtienne ses ASPIC, c’était une évidence. En revanche, Albus s’était effectivement attendu (au même titre que son fils, il n’a aucun doute à ce sujet) à ce qu’il obtienne les meilleurs résultats dans chaque matière – comme ça avait été son cas du temps de ses études. Était-il pour autant déçu ? Non, Albus est fier, particulièrement fier de son fils. Et par ailleurs, il estime que cette note en potions ne pourrait lui être que bénéfique. Pour toutes les qualités que le père sait reconnaître à son fils (il faut dire qu’il a oublié d’être objectif depuis un bon moment le concernant), il estime qu’il pâtit beaucoup trop par son manque manifeste d’humilité, et qu’admettre que ce trop-plein d’orgueil pourrait bien lui être dommageable en certaines circonstances n’est pas un mal. Dans tous les cas, oui, l’occasion mérite d’être célébrée, eh oui, Albus a décidé de faire dans le classique. Un gâteau, oui. Au citron, et pourquoi pas.
« Et tu t’y connais en matière d’obsession, n’est-ce pas mon fils », répond tranquillement Albus, répondant avec décontraction à celui qu’il sait en rogne, sans doute agacé de son vague échec.
Les humeurs et les habitudes de son fils n’ont pas grand secret pour Albus, qui en fait peu de cas et a toujours réagi à ses accès de colère avec le plus grand calme. Dans ces circonstances spécifiques, par ailleurs, il sait très bien ce qu’il en est. Tom se retrouve à un moment charnière de son existence. Quand toutes les portes sont ouvertes à la fois, il est difficile de savoir plus exactement laquelle franchir.
« Tu as raison de te focaliser sur ce que tu estimes être un échec. L’erreur est ce qui nous offre de ne plus en commettre, mais si cela est source de tant de frustration pour toi, tu peux toujours repiquer ton année à Poudlard », suggère Albus sans le penser, tout en remplissant leurs assiettes respectives (ainsi que leurs verres de champagne, parce qu’il faut tout de même faire les choses en grand), uniquement dans l’intention de balayer d’un revers de la main toute réflexion inutile quant à ce qu’il estime visiblement être, et à tort, la piètre qualité de ses résultats.
Tout en faisant mine de savourer le contenu de son assiette dans la plus totale décontraction, Albus demeure observateur, et il ne peut être ignorant des regards que Tom jette régulièrement à la dérobée à Gellert. Il n’a pas à sonder le fond de sa pensée – en même temps, Tom s’en est judicieusement préservé depuis un moment déjà en apprenant l’occlumancie – pour deviner, oui du moins en partie, ce qui se trame dans son esprit, et peut-être est-il préférable en effet, si cela est plus confortable ainsi pour lui, qu’il en discute d’abord avec Gellert. Ce qui sera dit ne lui échappera évidemment pas pour autant. Au moment, donc, où il pourrait simplement interroger Tom sur ses projets, il n’en fait rien, et il attend… N’en déplaise à celui qui néglige son assiette, il est excellent, ce gâteau au citron.
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Albus Dumbledore
Happiness can be found, even in the darkest of times, if one only remembers to turn on the light.
Parfois, Gellert a encore l'impression que c'était hier le jour où, Albus et lui ont décidé d'adopter Tom. Pour être tout à fait sincère, le blond n'était pas totalement convaincu que ce soit une bonne idée. Il ne se voyait pas être père à vrai dire. Mais Albus avait beaucoup insisté, assurant que ce serait une expérience incroyable. Au final, c'est lui qui a eu raison, car aujourd'hui, Gellert ne verrait pas leur vie sans le jeune prodige qu'est Tom. À vrai dire, il lui rappelle chaque jour Albus et lui quand ils avaient son âge. Un jeune homme brillant, talentueux et qui a de l'ambition. Oh oui, Tom lui ressemble beaucoup et contre toute attente, il s'est beaucoup attaché à lui. Au début, il a eu du mal avec le jeune garçon, laissant pratiquement que Albus s'en occuper. Puis petit à petit, le gamin a su toucher son âme et réveiller en lui des sentiments qu'il ne soupçonnait pas. Alors qu'Albus se comporte parfois en parfait papa gâteux, lui est resté fidèle à lui-même. Et étrangement, c'est ce qui les a beaucoup rapproché, Tom et lui. Il se fascine également pour la magie noire et leurs conversations sont toujours fortes intéressantes. Tom ne pose jamais des questions sans arrière pensée. Il y a toujours un but précis derrière et ça lui plait énormément ce côté.
Aujourd'hui est un grand jour. Tom vient d'obtenir haut la main ses ASPIC. Albus et lui ayant décidé de s'installer en Angleterre, plus particulièrement à Godric's Hollow, lieu de leur première rencontre où est né leur amour, il a été tout naturel donc que Tom soit envoyer faire ses études à Poudlard. Pourtant, Gellert a quand même évoqué son école, Durmstrang assurant qu'elle aurait mieux convenu à Tom. Mais Albus a insisté pour qu'il reste en Angleterre et le blond n'avait pas insisté davantage. Si Tom a besoin de poser des questions sur la magie noire, il est bien servi à la maison avec lui. On pourrait se demander comment Albus et lui font pour fonctionner alors que l'un est épris du bien tandis que l'autre se passionne pour la magie noire. Eh bien parfois, le hasard fait simplement bien les choses. Ils sont une parfaite balance, un équilibre de la nature et par amour, Gellert a simlement décidé de rester aux cotés d'Albus plutôt que de voyager à travers le monde. Une vie simple, mais heureuse et confortable dans un charmant cottage à Godric's Hollow où il peut savourer chaque jour avec son compagnon une bonne tasse de thé fumante au citron à 17h00 tapante, généralement accompagné de quelques friandises au citron. Albus n'en a pas l'air comme ça, mais c'est un vrai gourmand ! Et sa passion pour les gourmandises ont fini par déteindre sur Gellert également.
Comme à chaque fois qu'ils fêtent quelque chose, Gellert a laissé Albus se charger de tout parce qu'il sait que ça lui fait plaisir et aussi parce de ce point de vue-là, il est comme Tom, n'appréciant pas plus que cela les festivités.
- C'est seulement maintenant que tu t'en aperçois ? Moi, je vis avec monsieur citron depuis plus de 20 ans. ne peut-il s'empêcher d'ajouter avec un petit sourire en coin.
Il lance cependant immédiatement un clin d'oeil à Albus avant de porter un toast avec le reste de la famille. À ses yeux, de simples notes ne valent absolument rien. Lui-même n'a jamais terminé ses études puisqu'il a été expulsé de Durmstrang. Pour autant, ça ne l'a pas empêché d'être brillant.
- De mon point de vue, tu te focalises sur ce qui importe peu. Parlons plutôt de tes projets d'avenir maintenant que tu es enfin libre. Et non, hors de question qu'il retourne encore à Poudlard, Albus.
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