Albus avait dû s’y reprendre à plusieurs fois pour admettre que le nom qu’il découvrait en tête d’affiche au hasard d’un affichage publicitaire pour le cinéma du quartier était bien celui d’un des quatre grands fondateurs de Poudlard. En soi, bien sûr, ce pourrait être un pur hasard, mais si cette ville est bien étrange, en revanche, elle semble répondre à une certaine forme de logique intrinsèque qui ne laisse pas vraiment sa place au hasard, au final. Parlons plutôt dans ce cas d’une heureuse coïncidence qui, s’il ne se trompe pas, pourrait être une excellente chose.
Dans sa recherche des horcruxes et de leur localisation ainsi que d’un moyen efficace de les détruire, il s’était bien évidemment interrogé quant à la fameuse épée de Gryffondor qui, par le passé (un passé qui en l’occurrence aurait été son futur, mais n’y songeons pas trop voulez-vous), imprégnée du venin du basilic, avait eu le pouvoir de détruire les horcruxes. Il ne s’attendait pas réellement à voir Godric Gryffondor surgir en personne dans cette ville, quand bien même cette dernière avait déjà prouvé que des individus de tous âges et de toutes époques pouvaient se retrouver ici… il se souvient même avoir élégamment rejeté cette hypothèse quand sa sœur l’avait formulée, mais il s’était de toute évidence trompé. Et c’est une erreur qu’il estime heureuse.
Albus a dès lors pris ses renseignements. Une chance que ce Godric Gryffondor, si vraiment il s’agit de qui il pense, ait choisi de se reconvertir en acteur dans ce monde, cela lui permet de trouver plus facilement les informations qui l’intéressent à son sujet. Il lui a fallu agir finement pour obtenir son adresse, mais il y est parvenu, et puisque la manière la plus efficace d’obtenir les réponses à ses questions est de trouver directement le principal concerné. Il a donc déniché son adresse a décidé de lui rendre visite sans s’annoncer. Il aurait peut-être été de bon ton de s’annoncer, mais à circonstances exceptionnelles, mesures exceptionnelles, et Albus escompte que cet homme pour qui il nourrit une profonde admiration lui pardonne cet écart de conduite. Son doigt appuie donc sur la sonnette, et le sorcier attend patiemment que l’on ouvre.
Un homme vient ouvrir, son physique ressemble bel et bien à celui de l’homme dépeint dans les quelques portraits qui avaient survécu aux siècles écoulés. Il en est convaincu en cet instant, il est bel et bien en présence de qui il espérait rencontrer.
« Godric Gryffondor ? C’est un honneur et un privilège de vous rencontrer. » Il lui adresse un sourire sincère. « Permettez-vous que je prenne un peu de votre temps ? » Il n’attend pas véritablement son autorisation, même s’il attend vraiment après cette conversation. « Albus Dumbledore, votre maison à Poudlard a longtemps été mon foyer. »
Et il aurait bien des questions à lui poser. Pour autant, ce n’est pas pour cette raison qu’il est ici, et ce n’est pas de cela qu’ils parleront au cours de cette conversation qui, peu importe l’issue de cette dernière, promet de ne pas manquer d’intérêt.
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Albus Dumbledore
Happiness can be found, even in the darkest of times, if one only remembers to turn on the light.
Godric avait terminé son tournage actuel, un film dont personne ne pouvait rater l'énorme affiche afficher sur les panneaux publicitaires de la ville. Le jeune homme était très heureux d'avoir tourné ce film et il était fier du résultat, il y avait passé un bon nombre de mois avec toute l'équipe du film, cependant il ne s'était toujours pas habitué à voir sa tête partout. Bien sur dans le monde des sorciers, il était très célèbre et son portrait était affiché souvent mais cette époque là, il ne la connaissait pas car il n'était plus de ce monde alors il n'avait pas de notoriété à son époque, elle était présente certes puisqu'il avait créer Poudlard avec ses amis mais cette dernière n'a cessée de s'accroitre au fil des siècles.
C'était donc la période où Godric attendait avec impatience l'avant première du film qui allait se dérouler d'ici une bonne semaine. En attendant et bien il allait se reposer, s'occuper de la maison, passer plus de temps avec sa femme. Il allait s'occuper alors même si par moment la sorcellerie lui manquait bien, il avait prit l'habitude de s'occuper de la maison en un coup de baguette maintenant il devait passer le balai et l'aspirateur lui même, oui oui il se plaignait de ça alors que c'était ce qu'il y avait de plus normal ahah. Mais bon il espérait tout de même retrouver ses pouvoirs un jour, il avait entendu parler que dans ce monde ci il y avait d'autres sorciers dépourvu de leur pouvoir qui les retrouvaient à un moment donné alors il n'y avait plus qu'à attendre.
Ce jour là, Godric était en train de lire un livre, troisième tome d'une saga littéraire connu, dans son salon lorsque la sonnette retentit, surpris car il n'attendait personne et Astoria étant à la maternelle, il se demandait qui cela pouvait être. Le jeune brun ferma son livre, le posa sur la table puis alla ouvrir la porte. Un homme se trouva en face de lui, apparament il le connaissait puisqu'il l'appela par son nom, il lui informa qu'il était honoré de le rencontrer. Il lui demanda si il pouvait lui prendre de son temps et se présenta comme étant Albus Dumbledore et à la mention de Poudlard, Godric lui rendit son sourire. Il venait de rencontrer un autre sorcier, même si il se demandait comment ce Albus l'avait trouvé, il était bien heureux de voir l'un des siens. "Et bien enchanté Albus, puisque vous savez qui je suis, je ne me présente pas. En tout cas je vous remercie." En tant qu'acteur, il avait l'habitude de rencontrer des fans mais en tant que Fondateur, c'était tout autre chose, il ne savait pas comment réagir à ça. "Je manque à la politesse, rentrez donc et bienvenue chez moi." Il se décala afin de laisser sa nouvelle connaissance rentrer à l'intérieur. "Alors comme ça vous êtes un Gryffondor ?"
« Je vous remercie », fait poliment Albus en n’attendant pas davantage pour faire un pas à l’intérieur quand son interlocuteur – qui en effet n’a nul besoin de se présenter – lui propose de faire un pas à l’intérieur avant de lui souhaiter la bienvenue chez lui.
Il n’a pas l’intention de prendre à son interlocuteur plus de temps qu’il n’est nécessaire de s’en approprier, néanmoins, il estime que la conversation qu’ils doivent avoir – et plus encore la conversation qu’il veut avoir sera certainement plus agréable s’il peut bel et bien prendre quelques confortables minute du temps de l’un des quatre grands fondateurs de la prestigieuse école de sorcellerie Poudlard.
En dépit de sa curiosité toute naturelle, Albus ne balaie pas l’espace qui l’entoure du regard avec une insistance trop grande, comme il pourrait le faire avec certains autres : non pas qu’il ne soit pas curieux du tout d’où il se trouve, loin s’en faut, mais il devine que rien de ce qui l’intéresse dans cette rencontre ne lui apparaîtra en fonction de ce qu’il trouvera dans le décor de ces lieux.
« Et comment », répond Albus avec un soupçon de fierté dans le regard et plus encore dans le ton de sa voix
Entretenir ce sentiment de chauvinisme qui touchait tous ceux qui étaient excessivement fiers de leur maison, ce n’était sans doute pas la meilleure des choses, mais ça avait souvent été plus fort que lui. Il avait toujours été très fier de sa maison et de porter les couleurs rouge et or, de même qu’il avait toujours estimé important de porter haut les valeurs de cette maison. Pour cette raison, faire la connaissance de celui qui incarne à proprement parler de telles valeurs est forcément une expérience importante et remarquable.
« J’ai même été directeur de votre maison, à vrai dire. » Il laisse passer un temps de silence. « J’aimerais prétendre que ma présence ici n’est qu’une visite de courtoisie, et une manière de vous présenter mes respect, même si c’est également le cas », reprend-il après un instant. « Mais je ne suis pas ici pour cette seule raison. »
Non, il couve également d’autres intentions, et même si faire la conversation avec son interlocuteur pour le simple plaisir de la conversation lui paraît être une perspective assez plaisante, il n’est absolument pas question que de cela. Dans ces circonstances difficiles, il est d’une importance primordiale que de savoir se trouver des alliés de taille. Et c’est bien là la ferme intention de notre professeur.
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Lorsque Godric invite son interlocuteur à enter chez lui en lui souhaitant la bienvenue, ce dernier le remercie avant d'entrer à l'intérieur. Le jeune homme ne recevait pas souvent de visite alors lorsqu'il en avait l'attention, il en était très heureux. De plus cette nouvelle connaissance avait dirigé Poudlard et était un Gryffondor, c'était une belle coïncidence. Ils se dirigèrent donc vers le grand salon puis Godric se tourna vers Albus. "Je vous sers quelque chose à boire, j'ai un très bon whisky où vous voulez peut-être quelque chose d'autre ?"
Albus répondit à son interlocuteur avec un ton de fierté d'être dans la maison Gryffondor, il était heureux et fier de ses valeurs. Tout comme Godric, il était fier des valeurs de sa maison et surtout de ceux qui en faisaient partis, au fil des siècles il y en avait eu qu'il n'avait pas pu connaitre, de grand et grande sorcier et sorcière, qui ont mérité leur renommé et aujourd'hui le jeune fondateur a la possibilité d'en rencontrer un et d'avoir une discussion toute aussi banale que possible du moins il ne sait pas ce que cela va en découler. Mais qu'importe si il pouvait parler de son monde d'avant il en était comblé, la magie était importante tout de même et pour le moment il n'était qu'un simple humain avec des habitudes de moldus. Cependant, incarner les valeurs de la maison Gryffondor est une chose mais pouvoir les transmettre est beaucoup plus important aux yeux de Godric et de ce fait il peut se dire fier de ses "pupilles". "Je suis fier d'en rencontrer un."
Lorsqu'Albus lui révèle avoir été directeur de Gryffondor, Godric ne peut s'empêcher de sourire, il décelait quelque chose de bon en Albus, sans vraiment comprendre comment il savait que c'était un grand homme, un grand sorcier qui méritait toute la reconnaissance. Puis il lui avoue qu'il n'est pas ici pour une simple visite de courtoisie, il lui présenta ainsi ses respects et une autre raison était sur le point de se dévoiler. "Et bien je vous remercie tout de même et je suis curieux de savoir quelle est cette raison qui a l'air d'être importante."
« Je crois que je me laisserais bien tenter par un whisky, en effet », fait Albus avec un ton aimable quand son interlocuteur lui en propose.
Au vu de la conversation qu’il a l’intention d’avoir avec son interlocuteur, il a tout intérêt à garder l’esprit clair, mais cela ne sera certainement pas empêché par un verre de bon whisky, et il se dit que ça ne lui fera pas de mal. Cela changera en tout cas de ses habituels thés au citron (même s’ils sont relativement inégalables, il faut tout de même reconnaître cela).
Albus ne saurait dire la fierté qu’il ressent à l’idée de faire partie de la maison Gryffondor. Il a beaucoup d’estime pour les valeurs transmises par cette maison. Oh, il considère que les autres maisons en transmettent de tout aussi essentielles, mais cela ne l’empêche pas pour autant d’y jeter un œil très attentif et d’y prêter, tout naturellement, le plus grand intérêt. Godric Gryffondor peut être très fier de ce qu’il a construit, et c’est une chose que l’ancien directeur des rouge et or entend bien faire comprendre à son interlocuteur, même s’il n’a pas souhaité le voir pour cette seule raison. Il y en a d’autres. Après en être passé aux civilités, et son verre servi, Albus consent à en apprendre davantage à son interlocutrice, qui mérite de comprendre de quoi tout ceci retourne.
« Je ne suis peut-être pas le premier sorcier que vous rencontrez ici », suggère-t-il d’un ton devenu plus sérieux après avoir savouré une première gorgée de son verre. « Et peut-être que certains d’entre eux vous auront parlé de ce mage noir que l’on nomme Lord Voldemort », suggère-t-il ensuite avec prudence.
Il n’y va pas par quatre chemins, c’est vrai, mais il n’y a pas des dizaines de manières de faire les choses, et celle-ci paraît être la plus naturelle mais aussi la plus efficace, en fin de compte. La menace est telle, dans tous les cas, qu’elle ne tolère pas d’emprunter trop de voies détournées. Il faut savoir entrer de manière plus directe dans le vif du sujet, sans l’ombre d’une seule hésitation.
« Il est ici », explicite-t-il, même si son interlocuteur l’aura très certainement compris et deviné. « Et il est très dangereux. » Cela aussi, c’est un ajout qui n’est pas forcément nécessaire, mais la menace est telle qu’il ne peut qu’être d’une grande importance d’en répéter l’ampleur. « J’ai une faveur à vous demander, si du moins elle est possible. » Il marque une pause. « Nombre d’entre nous ont retrouvé dans ce monde des objets qui leur avait appartenu dans l’ancien. Est-ce également votre cas ? »
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Godric proposa donc un whisky à Albus que celui ci accepta avec un ton très aimable, un verre ne peut pas faire de mal et puis même si ils allaient avoir une conversation sérieuse, rien n'empêche de se détendre un peu. Le jeune homme lui sert donc un de ces bon whisky avec un petit sourire. "Vous m'en direz des nouvelles, je le trouve vraiment extra."
Godric était si fier de rencontrer un sorcier appartenant à sa maison, les valeurs des Gryffondors sont si importantes pour lui. Des qualités qui lui appartienne mais qu'il apprécie de partager avec d'autres. Le fait de voir qu'il y a des sorciers partageant ses valeurs et d'en rencontrer rend fier Godric. De se dire que des siècles après sa mort, cela continue c'est très beau pour lui. Et oui Albus était le premier sorcier qu'il rencontrait et il était très heureux que cela soit un Gryffondor. Même si il admire les autres maisons, puisqu'il a travaillé avec les fondateurs, il sera toujours heureux de rencontrer l'un des siens. "Et bien si au contraire, vous êtes le premier que je rencontre." Ecoutant Albus parler, Godric bu une bonne gorgée de sa boisson avant de passer à un sujet plus sérieux. Son interlocuteur lui parla de Lord Voldemort, un nom étranger pour Godric mais apparament c'était un nom que beaucoup connaissaient, un mage noir cela ne prédisait rien de bon. Le visage du fondateur prit un ton sérieux avant de reprendre la parole. "Et bien je n'ai pas entendu parler de ce mage noir mais dites moi en plus."
Lorsqu'Albus lui révèle que ce mage noir est ici, dans ce même monde, cela confirme que la situation est périlleuse et surtout lorsqu'Albus insiste sur le fait que Voldemort est dangereux. Puis ce dernier ajoute qu'il a besoin d'une faveur, il demande à Godric si il a retrouvé un objet qui lui appartenait avant. Le jeune homme comprit de suite qu'il parlait de son épée qui dans le futur pour Godric, sera utilisé à de nombreuses reprises pour sauver leur héros et elle est imbibé de venin de basilic. Il l'avait apprit ici. "Et bien j'aurai bien voulu vous aider mais je ne sais pas où ce trouve mon épée. Je n'ai retrouver aucun de mes pouvoirs..."
Albus adresse un sourire aimable à son interlocuteur quand ce dernier lui sert un verre. A l’évidence, il n’est pas ici pour juger de la qualité de son whisky, et ils doivent tous deux discuter d’affaires bien plus graves que celle-ci, mais si en effet, la boisson en question peut être aussi « extra » que ne la lui vend son interlocuteur, nul doute que cela représentera un plus non négligeable. Et peut-être aussi que l’alcool aura le mérite de rendre plus acceptables certains points de leur conversation qui pourraient éventuellement déplaire à son interlocuteur. Car oui, quand bien même il ne s’agira pas ici de négociations à proprement parler, il est bien possible que le sorcier n’apprécie pas ce qu’Albus peut avoir à lui proposer. Malheureusement, à situations extrêmes, mesures extrêmes. Albus considère qu’ils n’ont pas véritablement le choix, en l’occurrence.
Albus est étonné d’apprendre être le premier sorcier qu’il a rencontré ici compte tenu du nombre de sorciers qu’il a rencontrés lui-même, mais il ne peut qu’estimer que c’est une bonne chose, en réalité, et même une excellente chose, car s’il est bel et bien le premier sorcier qu’il rencontre dans ce monde, cela signifie donc qu’il n’aura pas été abordé par les mauvaises personnes et qu’il aura par conséquent tout le loisir de parler aussi longuement que nécessaire à son interlocuteur et de le convaincre que sa cause doit être défendue au mépris de celle de l’ennemi.
Malheureusement, il découvre bien vite que Godric Gryffondor n’a pas retrouvé son épée. Ce n’est pas une bonne chose en soi, mais ce n’est pas non plus chose désespérée. Nombre de reliques revenues à leur « propriétaire » l’ont été tardivement, et après le retour de leurs pouvoirs… Ainsi en a-t-il été pour le pacte de sang qu’Albus a finalement retrouvé, et ce après avoir regagné ses pouvoirs.
« Si l’épée devait vous être retournée tôt ou tard, et si cela, bien sûr, ne vous dérange pas, je souhaiterais que vous m’en informiez. Elle pourrait être un atout précieux, si ce n’est décisif, dans le combat que nous menons actuellement. »
Il ne passe pas par quatre chemins, mais les circonstances ne permettent pas véritablement de faire autrement, en réalité. Bien au contraire, même. Les circonstances les obligent, ils ne peuvent ni ne doivent tourner autour du pot. Ils se doivent d’intervenir le plus rapidement possible.
« Lord Voldemort s’est crée une multitude d’horcruxes, il a dispersé son âme dans différents objets avant d’accéder au plus près à une immortalité qu’il convoite depuis toujours. Votre épée est peut-être la meilleure arme dont nous disposions pour détruire ces objets. »
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Même si le whisky était très bon, tel n'était pas le sujet. Albus était surpris de savoir qu'il était le premier sorcier que Godric retrouvait, c'est vrai qu'il y avait de nombreux sorciers dans ce monde ci mais c'était une bonne chose après tout cela signifiait que ce dernier n'avait pas pu rencontre de mauvais sorciers comme Grindewald ou encore Jedusor. Et puis quand bien même ils se seraient rencontrés, Godric sait bien départager le bon du mauvais et il sait repérer lorsque les choses vont mal et là c'est le cas. Ensuite les deux jeunes gens se mirent à parler d'un sujet bien inquiétant.
Godric était bien triste de répondre à Albus qu'il n'avait ni épée ni pouvoir, depuis qu'il se trouvait ici il n'était qu'un simple humain, bel acteur mais sans la moindre parcelle de magie. Albus prit la chose bien convenablement, il était même positif en réalité. Il demanda à Godric si il acceptait de le prévenir si il retrouve son épée un jour ou l'autre car en réalité elle servirait bien en tant qu'atout dans leur combat actuel, l'heure était donc grave pour qu'Albus lui demande cela, de plus lorsqu'il est venu à la rencontre du jeune fondateur c'était dans le but de trouver une solution. "Oui bien sur je vous préviendrai lorsqu'elle me sera restituée. J'ai bien compris qu'elle était devenue importante au fil des siècles qui nous sépare."
Godric lui avait donc demandé de lui parler en détail de ce mage noir et c'est qu'Albus fit. Il lui expliqua donc que Voldemort avait séparé son âme dans 7 objets, appelé des horcruxes. Mais qui fait ça ? Ce genre de magie noir, horrible obscénité. Cela lui permettrait en autre de devenir immortel et Albus ajouta que l'épée de Gryffondor serait l'une des meilleures armes afin de détruire ses horcruxes "Ce monde n'est pas aussi tranquille qu'on puisse l'espérer. Comment a-t-il pu faire ce genre de choses....qu'importe je ferai tout mon possible afin de vous aider à mettre un terme à ces agissements." Même si Astoria ne serait pas vraiment d'accord qu'il prenne part à ce qui semblerait être une nouvelle guerre.
Godric Gryffondor ne lui doit rien (l’inverse, en revanche, n’est pas vrai : même si c’est la première fois qu’ils se rencontre, Albus Dumbledore doit naturellement beaucoup à cet homme et surtout à la maison de Poudlard à laquelle il a donné son nom), mais Albus le croit tout de même sur parole quand il affirme que dès lors qu’il aura retrouvé son épée, il le préviendra. Rien ne l’oblige à le faire, bien sûr, mais le professeur n’en a pas moins confiance en lui. Il sent que sont intention d’aider est sincère, même s’il ne peut pas avoir complètement idée de la nature de la menace.
Oui, l’épée de Gryffondor est effectivement devenue essentielle. Est-ce que, pour autant, elle permettra bel et bien à détruire les horcruxes ? Rien n’est moins sûr : mais cela vaut tout de même le coup d’essayer. Ils se doivent d’explorer toutes les options qui se trouvent à leur disposition, et sans en négliger la moindre : ce n’est qu’ainsi qu’ils pourront parvenir, si ce n’est à la victoire, du moins à une certaine forme de progrès qui ne pourra, bien sûr, qu’être des plus bienvenues.
Quand, au terme de son récit au sujet du mage noir qui devait les préoccuper, Godric reconnaît que ce monde n’est pas aussi tranquille que ce que l’on aurait pu espérer, le professeur ne peut évidemment qu’approuver d’un hochement de tête. Il est impossible de prétendre le contraire : ce n’est jamais que la pure et stricte vérité. Chaque nouvelle situation apporte avec elle son lot complexe de difficultés qu’il faut accepter d’affronter, et c’est tout sauf quelque chose de simple.
Malheureusement, le mal peut trouver sa source même dans le terreau le moins fertile et propice à son expansion. C’est chose à redouter, très naturellement, quand il est question de faire le bien, il lui faut un mal qui n’est pas toujours moindre pour lui donner ce sens. Le monde qu’ils ont connu et celui qu’ils connaissent à présent sont, par bien des aspects, sans rapport avec ce qu’ils ont connu. La menace est double, et ce n’est que pour parler de celle qu’ils sont en mesure d’appréhender. Les voilà dans l’obligation de se montrer prudents – et au-delà de prudents, même. Il n’y a qu’ainsi qu’ils parviendront véritablement à leurs fins.
« Malheureusement, ce qui motive les actions de tels individus demeurera toujours chose inexplicable. Ce que nous pouvons faire à notre échelle, c’est empêcher ce mal de se répandre faute d’en comprendre un jour complètement les origines. » Il marque une pause tout en le regardant. « Je vous remercie pour votre aide, soyez assuré qu’elle nous sera précieuse », reprend-il avec un fin sourire tout ce qu’il y a de plus honnête. « Vous avez peut-être d’autres questions ? Si tel doit être le cas, je serai honoré d’y répondre. »
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Godric était sincère, à la seconde où il récupère son épée, il sera là pour aider, il serai prêt à participer à une guerre si il fallait même si Astoria ne serai surement pas d'accord, surtout qu'ils n'étaient plus que tout les deux, le jeune homme devait être présent pour sa famille et pas partir dans une guerre dont personne ne savait si il allait en revenir. En réalité, le jeune fondateur ne sait pas réellement à quoi il doit faire face, il n'a jamais connu ce Voldemort, et juste le fait d'entendre que cet homme, si on peut le qualifier de ainsi, a été jusqu'à dispersé son âme dans plusieurs objets magiques, des horcruxes, afin d'être immortel, ne présage rien de bon. L'épée de Gryffondor était devenue au fil des siècles très importantes au vue de sa capacité magique, imprégné du venin de basilic elle a été utilisé contre Nagini dans un moment final sans vraiment penser que cela aller fonctionner mais ça a marché et un horcruxe a été détruit par le jeune Neville, mais ça Godric ne le sait pas, si il savait il serait peut-être plus confiant, plus qu'il ne les déjà.
Lorsque Godric fit la remarque que ce monde n'était pas si paisible que ça, Albus émet un hochement de tête afin de confirmer ses dires. Godric posa également la question à haute voix, se demandant comment un individu pouvait faire ce genre de choses, de la magie noir à cette échelle, c'était inexplicable et c'est à son tour de hocher la tête lorsque son interlocuteur lui informe que malheureusement même si ils ne connaissent pas les origines de l'agissement du mage noir, ils peuvent tenter de l'empêcher par tout les moyens possibles et envisageables. "Oui il est vrai que c'est la seule chose à faire." Godric fera tout ce qu'il a en son pouvoir pour contrecarrer les plans de ce malade même si cela n'amène pas plus dans la compréhension.
Albus le remercia ensuite de l'aide qu'il pourra apporter puis lui demanda si il avait des questions et que si c'était le cas, il serai ravi d'y répondre."J'ai tellement de questions par rapport à notre monde que vous devez connaitre bien plus que moi, vu que j'y ai vécu il y a fort longtemps, ça a du bien changer. Comment est Poudlard ?" Pardonnez-le de ne pas poser de questions sur Voldemort mais plutôt sur son monde mais il est curieux d'en savoir un peu plus.
La conviction dont fait preuve Godric Gryffondor fait honneur à la réputation qui le précède. Les grandes figures historiques peuvent parfois nous étonner, nous décevoir, quand nous finissons par oublier qu’elles sont avant tout des êtres humains, mais cet homme est à la hauteur de tout ce qui a été dit sur lui. En quelques minutes seulement de conversation, Albus s’est déjà fait une opinion des plus positives de Godric. Certes, il est très bien placé pour savoir qu’il ne faut pas le moins du monde se fier aux premières impressions, mais Albus a aussi un bon instinct, et il est à peu près certain, en l’occurrence, de ne pas se tromper. Il sait qu’il a bien fait de s’adresser à son interlocuteur, c’est même une certitude. Quand Godric Gryffondor affirme qu’agir au mieux pour le bien commun est la meilleure des choses à faire, Albus est certain qu’il le ressent, du plus profond de son être, vraiment.
Alors oui, sur ce point, il sait à présent qu’il s’est trouvé un allié loyal et précieux, sur qui il pourra définitivement compter. Maintenant, il n’est plus temps d’autre chose que d’écouter les questions de son interlocuteur, et d’y répondre s’il le peut. Et les questions, visiblement, sont nombreuses dans l’esprit du fondateur de sa maison, cette maison qui le tient à cœur. Et dont il a toujours porté très fièrement les couleurs. Ses questions concernent leur monde, en somme, ses questions concernent ce qui lui a succédé, et c’est bien compréhensible, en réalité. Le monde, en effet, a bien évolué, et certaines choses, pourtant, sont restées les mêmes.
« Poudlard a respecté scrupuleusement l’héritage que vous-mêmes et les autres fondateurs de l’école nous avez à tous transmis. Les élèves ont continué d’être répartis dans vos maisons respectives, en fonctions de leurs qualités et de leurs vertus. Bien sûr, en fonction des circonstances, les messages que nous avons voulu dispenser aux jeunes générations et les connaissances que nous avons voulu leur transmettre ont bien évolué. »
En temps de guerre, Poudlard n’était plus seulement une école, c’était un havre de paix, un sanctuaire, où chacun pouvait espérer une protection et un réconfort nécessaires.
« Votre choixpeau nous a été des plus utile, d’ailleurs », observe-t-il avec une once de malice dans le regard. « A vrai dire… » Il marque une pause. « Si ce qu’il est advenu de Poudlard vous intéresse… que diriez-vous de vous y rendre ? » suggère-t-il alors.
Godric n’est sans doute pas au courant que le château est accessible ici, en ville. Comment est-ce seulement possible ? Albus ne le sait toujours pas, ce qu’il sait en revanche, c’est que s’il doit partager cette découverte avec qui que ce soit, c’est bel et bien son interlocuteur qui devrait en avoir la primeur.
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Albus Dumbledore
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Godric admire le courage de son interlocuteur, Albus a été directeur de Poudlard pendant tellement longtemps, il a su à son tour porté les couleurs des Gryffondors et il a su faire valoir l'une des meilleures écoles du monde. Même si il y a encore quelques heures, Godric ne connaissait pas Dumbledore, il était ravi d'avoir fait sa connaissance et il savait à juste valeur que c'était un homme bon et juste. Rencontrer ses idoles ce n'est pas toujours comme on peut l'imaginer, parfois cette rencontre s'avère être décevante plutôt qu'autre chose et parfois c'est ce qu'il y a de mieux, meilleur que dans nos rêves. Et bien ici au contraire, la rencontre fu joviale pour les deux parties, car tout ce qui était écrit sur Godric est vrai, il est honnête, juste, il prône les valeurs de sa maison, ce pourquoi il se battait et il est bien heureux de voir que cela continue des décennies après sa mort. Le jeune homme est aussi bien content de rencontrer des sorciers, comme lui, de son monde.
Albus lui demanda ensuite si il avait des questions et en effet, c'était bien le cas. Le jeune brun en avait des tonnes et il ne savait pas par où débuter. Il commença donc par lui demander comment se trouvait leur monde à présent et surtout Poudlard, l'école qu'il avait fondé avec ses trois amis. La réponse que lui donna Albus le fit sourire, ce que lui et ses amis ont entreprit a continué de prospérer et de fonctionner au fil des siècles comme la répartition des élèves en fonction de leurs qualités, même si certaines choses avaient changées, ce qui était logique en réalité, les messages et les connaissances transmises aux élèves ont bien sur évolués en tant d'années. Dumbledore ajouta comme quoi le Choixpeau avait été bien utile. "Je suis heureux d'entendre ça, ce que pourquoi nous nous sommes battus a perdurer." Puis il lui proposa quelque chose qu'il le surprit. "Attendez quoi ? Poudlard est ici ? Comment c'est possible ?" Cette nouvelle l'enthousiasmait tellement qu'il pourrait sautiller sur place mais c'était Godric Gryffondor, il se devait d'avoir un peu de tenu.
Albus affiche un fin sourire, accompagné d’un hochement de tête, quand son interlocuteur lui affirme être heureux d’apprendre que ce pourquoi il s’est battu a su perdurer. Le sorcier est tout à fait capable de comprendre ce sentiment. On ne peut jamais être sûr que les combats que l’on mène auront véritablement l’impact que l’on souhaiterait, c’est une chose qui ne se découvre bien souvent que sur le tard, et rarement de notre vivant. Par exemple, Albus pourrait longuement s’interroger sur ce que son combat contre Gellert aura apporté au monde des sorciers. Un moment de paix et d’accalmie peut-être, mais seulement jusqu’à ce que le mage noir le plus redouté d’alors soit supplanté par une nouvelle menace qu’il avait fallu juguler.
Une autre menace aurait-elle suivi ? Aucun des sorciers qu’il avait rencontrés jusqu’ici n’avait pu apporter de réponse à cette question ; mais cette dernière ne s’en faisait que plus grande et plus insistante. Oui, il y a définitivement de quoi s’interroger, c’est la plus grande des certitudes. Et pour la peine, la question de l’héritage, de ce que l’on est ou non en mesure d’apporter au monde et à autrui, est une question que celui qui n’aura techniquement jamais eu l’occasion d’être directeur de Poudlard ne cessera jamais de se poser, pas une seule seconde.
« Je ne me l’explique pas », répond Albus quand son interlocuteur s’étonne de la présence de l’école de sorcellerie dans la ville.
A l’évidence, cela fait partie des indénombrables mystères qui ont accompagné leur présence dans ce nouveau monde. Il y a définitivement de très nombreuses choses qu’Albus ne sera jamais en mesure de s’expliquer : celle-ci en est une parmi de très nombreuses autres, à l’évidence. Oui, Albus Dumbledore se révèle bien incapable de comprendre de quoi il retourne. Beaucoup se sont tournés vers lui en s’imaginant qu’il saurait, d’instinct, tout ce que les autres ignoraient. Il semblerait qu’il ait effectivement le don de savoir répondre aux questions insolubles, mais Albus n’est jamais qu’un homme, un sorcier faillible, et loin, très loin de tout savoir, bien au contraire. Alors non, il n’a en réalité pas la moindre idée de la nature de ce mystère et de ce qui serait en mesure de l’expliquer. Il a constaté la présence de l’école de magie au même titre que beaucoup d’autres, presque comme sortie de nulle part.
« Je suppose qu’il s’agit là d’un des nombreux et insondables mystères propres à cette île », ajoute-t-il, ravi de constater que la nouvelle paraît véritablement réjouir son interlocuteur. « Alors ? Que diriez-vous d’y faire un tour ? » demande-t-il en lui tendant le bras pour lui proposer un transplanage d’escorte.
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Albus Dumbledore
Happiness can be found, even in the darkest of times, if one only remembers to turn on the light.
Apprendre que ce pourquoi il s'est battu a perdurer bien des siècles après sa mort, réjouit Godric au plus haut point. Si il n'était pas revenu dans ce monde, jamais il n'aurait su que ce qu'il avait entreprit avec ses amis avait fonctionné. Le jeune homme s'est battu pour que tout les sorciers, qu'importe leur classe sociale, ou bien même si il était né moldus, ai leur chance d'étudier à Poudlard. Au fil des années et des siècles, ceci a perduré même si ce n'était pas facile pour certains, tout le monde a le droit d'avoir les connaissances qu'il faut pour leur évolution. Alors oui le fondateur de Poudlard est bien en joie d'apprendre ça, même si il y a eu des hauts et des bas, que dans les derniers il y avait une grande menace qui pesait sur l'endroit où on est le plus en sécurité, que des guerres entre sorciers ont explosés. Malheureusement c'est ainsi et on ne peut pas changer le cours de l'histoire, on peut tout de même l'améliorer.
Godric était tout aussi content d'apprendre que Poudlard était dans ce monde même si ni lui ni Albus ne savait ni pourquoi ni comment il était arrivé là. En vrai personne ne savait comment ils étaient arrivés là alors comment savoir pour une grande école de magie. Albus a raison, c'est encore là un mystère sans explication apparente ce cette île, il y a tant de mystères et aucune réponse à ce sujet. Cependant c'est une chance pour le jeune brun de pouvoir s'aventurer dans les bancs de son école. De voir les évolutions qu'il y a pu avoir, de voir de ses propres yeux, ce qu'il en est aujourd'hui. Alors lorsque Albus lui propose de l'y emmener par transplanage en lui montrant son bras, un grand sourire s'affiche sur le visage de Godric et il ne peut refuser cette proposition. "Je ne peux pas refuser cette proposition alléchante." Lui répondit-il avant de prendre son bras et de transplaner vers Poudlard.
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