Et dire que c’est moi qui disait que les Ombrunes ne sont jamais en retard. Que bêtises est-ce là. Poussant un profond soupir, je cours dans les couloirs de l’université pour ne pas trop faire attendre mes élèves de soutien. Je donnais depuis trois ans des cours de français au lycée mais prenait aussi du temps pour aider en soutien des élèves plus âgés qui en ressentaient la nécessité et en ce jeudi soir, c’était bel et bien le cas. Cependant, j’avais été retenue un peu plus longtemps au lycée que je ne le pensais et me voilà donc en retard comme je le disais précédemment.
« Par tous les oiseaux ! Je suis une honte pour les Ombrunes. » rallais-je alors que je me dirigeais vers la salle d’étude où m’attendait les étudiants.
Finalement, j’ai fini par y arriver et j’ai pu passé l’heure suivante à travailler sur Molière et à faire de la grammaire avec les étudiants de l’université, surtout ceux qui se destinaient à l’enseignement. Puis, ils sont partis, me laissant seule dans la salle d’étude. Rangeant mes affaires, je quitte la salle et rentre de plein fouet dans un homme. Lâchant mes affaires, toutes les papiers volent autour de moi avant de retomber à mes pieds tandis que je manque de casser la figure. Par chance, mes pieds décident de bien me tenir et je finis par lever le regard vers l’homme en question.
« Je suis vraiment désolée, habituellement je suis beaucoup plus précautionneuse que cela. Je suis même beaucoup plus agile que cela mais pour le coup…enfin, je suis désolée de vous être rentrée dedans. » énonçais-je avant de me mettre à genoux pour récupérer toutes mes fiches envolées.
Depuis le retour miraculeux et inexplicable de Poudlard – mais tout ici est pour ainsi dire miraculeux et inexplicable, même à ceux qui sont pourtant habitués aux événements magiques les plus incongrus, et même pour ceux qui peuvent se targuer de posséder un esprit de déduction tout à fait aiguisé (c’est bien de votre humble serviteur – qui n’est pas si humble – qu’il est question ici). Bref, depuis le retour miraculeux et inexplicable de l’école de sorcellerie, Albus a dû adapter son temps à la fois à ses cours à l’université et à l’enseignement qu’il tenait à dispenser aux jeunes sorciers dans le besoin, qui avait besoin d’aide et de guidance afin de parfaire leur magie autant que possible. Autant dire que ces occupations chronophages, auxquelles il était bien sûr nécessaire (indispensable) d’ajouter la refonte de l’Ordre du phénix et leur lutte active contre Lord Voldemort (et Grindelwald, mais c’est un sujet qu’il sait éluder avec une aisance remarquable).
En somme, Albus n’a que peu de temps pour lui, ce qui ne l’empêche pas de prendre très au sérieux ses fonctions au sein de l’université. Sans doute aurait-il pu choisir de faire un pas de côté pour se concentrer sur ses autres activités, mais l’enseignement, la matière qu’il a choisi d’instruire ainsi que ses élèves et leur suivi l’ont convaincu que quand bien même un retourneur de temps lui serait bien utile afin de pouvoir gérer son temps convenablement, il souhaite poursuivre ces fonctions qui ont été les premières qui lui ont été attribuées au moment d’arriver dans ce monde qui, même après trois années d’exploration attentive, reste un mystère pour lui par bien des aspects. Cette matière et les contacts qu’il se fait en dehors du cercle strict des sorciers lui permet aussi d’ouvrir ses perspective et d’agrandir son champ de compréhension de ce monde. Il ne se verrait pas, par conséquent, passer à côté de cette opportunité.
C’est pour cette raison que, ce jour, il traverse les couloirs de l’université, après avoir mis un terme à son dernier cours de la journée. Il compte échanger quelques mots avec quelques collègues avant de rentrer chez lui, mais avant d’avoir eu le temps de faire quoi que ce soit, une femme, sans doute enseignante elle aussi, le percute de plein fouet, trébuche et déverse ses affaires un peu partout.
« Ce n’est rien, j’en ai vu de pires, croyez-moi », lui répond Albus avec bonhommie quand elle s’excuse. « Laissez-moi vous aider. »
D’un geste de sa baguette, il s’applique à rassembler les affaires de son interlocutrice avant de les faire léviter sous ses yeux. Les précautions qu’il prenait autrefois pour dissimuler son don ne sont plus d’actualité. Force lui a été de réaliser que la politique du silence ferait plus de tort que de bien dans les circonstances très spécifiques qui les concernent.
« Vous enseignez le français ? » remarque-t-il en jetant un œil à l’une des fiches suspendues devant ses yeux comme maintenue par un fil invisible.
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Albus Dumbledore
Happiness can be found, even in the darkest of times, if one only remembers to turn on the light.
Grimaçant intérieurement de la situation dans laquelle je m’étais mise alors que ce n’était clairement pas dans mes habitudes en tant qu’Ombrune, je me relève et souris à l’homme en face de moi alors que je le vois user d’une baguette pour faire virevolter les feuilles devant nous, m’aidant ainsi à les récupérer plus facilement.
« Merci de votre aide. » énonçais-je avant de reprendre « Oh…Vous êtes donc un sorcier ? » énonçais-je alors.
J’étais assez intriguée de cette magie que je ne connaissais que peu. Pour tout dire, pour moi tout ce qui faisait d’un humain quelqu’un de différent restait une particularité, c’était ce qui faisait de mes enfants et moi ce que nous étions, des particuliers. Attrapant certaines feuilles, je finis par toutes les ranger avant de lever le regard vers le sorcier.
« C’est exact. Je travaille généralement au lycée mais certains de mes élèves sont plus âgés et ont besoin d’aide et de soutien en la matière. » énonçais-je alors avant de refermer les dossiers « je m’appelle Alma Peregrine. » énonçais-je en tendant ma main après avoir ramené une mèche de ma chevelure bleue derrière mon oreille. Même si pour l’instant, je n’avais toujours pas retrouvé ma particularité d’être mi-femme, mi-oiseau, je n’avais pas perdu cette ressemblance que je possédais avec le faucon pèlerin, ma chevelure bleue, mes yeux maquillés d’un liner noir offrant un regard aussi perçant que celui de l’oiseau et une robe du ton de mon plumage habituel.
« Vous enseignez vous aussi ? » demandais-je alors.
La jeune femme ne semble pas outre mesure surprise de voir son vis-à-vis faire usage d’une baguette, chose qu’Albus observe non sans un certain intérêt. Il peut y avoir plusieurs raisons à cela. Soit elle est une sorcière elle-même, soit elle a déjà eu l’occasion de croiser des sorciers, soit elle est familière de nombreuses formes de magie qui lui rendent celle-ci acceptable sans se laisser surprendre, agréablement ou désagréablement. Au vu de son attitude, Albus aura tendance à pencher sur la seconde option. Il comprend assez rapidement que si son interlocutrice a connaissance de sa nature, elle ne sait pas tout de cette forme de magie. Il devine également que pour sa part, elle fréquente ou a fréquenté une autre forme de magie qui pourrait tout autant avoir le don de l’intriguer.
« En effet », confirme-t-il sans donner beaucoup plus de détails à son interlocutrice, en réponse à sa première question.
Ce n’est pas qu’il veut se montrer avare en réponses, loin de là, mais il estime plus simple de répondre au gré des interrogations plus spécifique de sa collègue, si du moins elle envisage en quoi que ce soit de les spécifier.
Celle qui se présente bientôt sous le nom d’Alma Peregrine lui apprend par la même enseigné au lycée mais néanmoins venir apporté son soutien en la matière à des élèves plus âgés. Albus accepte de bon cœur la main que lui tend son interlocutrice et la serre.
« Albus Dumbledore. Enchanté », se présente-t-il en retour, considérant au passage ces quelques particularités physiques qui peuvent laisser suggérer qu’elle n’est pas tout à fait humaine, mais qui pourraient tout autant être de simple fantaisies de sa part.
« J’enseigne l’histoire, ou plutôt, toutes les histoires », fait-il d’un ton entendu. « Et j’enseigne également la magie aux sorciers qui auraient la nécessité d’en maîtriser les subtilités. » Il marque une pause. « Si je ne m’abuse, vous ne m’avez pas semblé très surprise, à l’instant. »
Il laisse cette remarque en suspens sans véritablement aire de déduction supplémentaire à cela, ce qui revient pour lui à laisser une certaine forme de choix à son interlocutrice. Elle pourrait tout à fait décider de ne pas s’attarder sur son histoire ou sur ses connaissances, et ce serait tout à fait compréhensible. Après tout, il n’est qu’un inconnu à ses yeux, et il pourrait bien le demeurer encore longtemps. Parce qu’elle l’intrigue, il s’octroie le droit de l’intriguer en retour, comme un échange de bons procédés, mais ils pourraient tout autant décider qu’ils n’ont pas grand-chose de plus à se dire, et Albus l’accepterait en se montrant bon seigneur.
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Albus Dumbledore
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Dans mon monde, j’avais connu un nombre incalculable de particularités mais jamais ce type de magie, celui des sorciers, celle qu’utilisait l’homme en face de moi. En tout cas, mon instinct d’Ombrune et de protectrice me fit comprendre que je ne risquais rien. Je lui souris tandis qu’il me sert la main avant de se présenter.
« Ravie de vous rencontrer Albus. » énonçais-je alors.
Etonnement, j’essayais plus ou moins de le sonder, d’en apprendre plus sur lui mais sans doute dû à notre arrivée dans ce monde et la perte temporaire de mes dons, je ne le pouvais plus. Pour l’instant. J’allais devoir apprendre à le connaître comme n’importe qui d’autre. Cependant, il y a une chose que je conservais de l’ « ancienne moi » autre que mon apparence physique, cette facilité à parler à une sacrée vitesse, sans doute le fait d’être Ombrune, de contrôler le temps et les boucles temporelles, cela semblait être quelque chose d’inée. Enfin pour tout avouer, je n’en savais trop rien mais certaines des personnes que j’avais rencontré y compris les enfants dont je m’occupais me l’avait fait comprendre.
« J’ai toujours aimé l’histoire, bien que j’en connaisse bien plus sur une autre histoire que celle que tout le monde connaît. » énonçais-je avec un sourire alors que je faisais référence à l’histoire des particuliers depuis des millénaires mais ça, bien sûr, il ne pouvait en avoir conscience alors je gardais mes réflexions pour moi avant de lever le regard quand ce dernier énonça également qu’il donnait des cours de magie aux sorciers qui en avaient besoin. Un petit sourire perle sur mes lèvres alors que je sors ma pipe de ma poche et l’allume « habitude que j’ai conservé. » expliquais-je simplement alors que je portais la pipe à mes lèvres, ça me permettait de réfléchir et ça me permettait également de me détendre, c’était pas mal comme principe.
« Vous êtes fin observateur Monsieur Dumbledore. Effectivement, je n’ai pas été surprise par votre magie, je suis coutumière également de choses peu ordinaires, bien que ce que je connaisse différencie beaucoup de la magie que vous pratiquez. » énonçais-je alors tandis que je soufflais un nuage de fumée « et je pense que je ne me trompe guère si j’énonce le fait que je vous intrigue autant que vous m’intriguez. Que diriez-vous d’une tasse de thé au citron ? » énonçais-je alors.
« Je ne suis pas entièrement convaincu que tout le monde ici connaisse la même histoire, pour tout dire, je ne suis même pas certain de tout savoir en ce qui concerne ma propre histoire », observe Albus d’un ton passablement amusé. « C’est très précisément ce qui rend cette matière si passionnante », reprend-il d’un ton sincère.
Et c’est vrai. Si Albus a décidé de se tourner vers l’enseignement de l’histoire, ce n’est pas une raison, il a eu une motivation bien précise à cela, et qui résidait dans une soif d’un savoir qui ici se révélait inextinguible. Dans un monde parfaitement coordonné et structuré, l’érudition semble déjà n’avoir que très peu de limites, mais dans une dimension telle que celle-ci, les frontières paraissent être comme repoussées à l’infini, et pour tout dire, c’en serait presque déroutant, en fin de compte.
Enseigner l’histoire, dans ce monde, cela se résume davantage à enseigner les histoires. Car personne ne connaît vraiment l’histoire de ce monde précis. Plus déroutant encore, il semblerait que ce monde n’ait pas d’histoire, ou du moins pas d’histoire qui précède leur arrivée à tous il y a environ trois années de cela. Bien sûr, cela ne fait pas vraiment de sens, ce n’est pas pour autant que ce n’en est pas moins fascinant. En dépit de toutes les connaissances qu’il a accumulées au cours de sa vie (une vie qui aurait été vouée à être bien plus longue, il l’a bien compris), il est à mille lieues d’avoir encore tout cerné, tout exploré. C’est exaltant, quelque part, car ici, il n’est nul laurier sur lequel espérer se reposer, à aucun moment. Ce n’en est pas moins dangereux également, car c’est bien souvent la connaissance qui nous préserve, fort heureusement, de l’obscurantisme. Il l’observe tirer sa pipe de sa poche et l’allumer sans mot dire. Ce n’est pas un comportement commun, mais cela a le mérite, d’une certaine manière, de fixer son caractère, pour ainsi dire. Et sans doute le sait-elle, cela ne la lui rend que plus intrigante encore à ses yeux.
Ce n’est qu’après ce geste qui n’est guère anodin qu’elle reconnaît ne pas, en effet, être étrangère à la magie, et bien sûr, les formes de magie qui lui sont familières intriguent directement Albus, qui ne demande qu’à en apprendre davantage.
« Vous ne vous trompez pas, en effet », reconnaît Albus avec un sourire en coin. Avant qu’elle ne lui propose une tasse de thé – au citron qui plus est. « Je ne dis jamais non à une tasse de thé au citron. » Et puisque les questions semblent tolérées et même souhaitées, Albus reprend immédiatement : « M’autorisez à vous demander quelles étaient vos occupations dans votre vie précédente ? »
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[HJ : Désolée du temps de réponse, j'étais persuadée de t'avoir répondu ]
Albus Dumbledore
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Me pinçant les lèvres, je souris néanmoins à Albus avant de finalement reprendre la parole.
« Je n’en doute aucunement très cher. Je connais sans nul doute bien mieux l’histoire de mon univers que celle de ce monde. » avouais-je « mais je suis toujours friande de découvertes. » énonçais-je alors avec un léger sourire.
En tant qu’ombrune, je connaissais beaucoup de choses, mais la plupart de ses choses prenait part au monde dont je suis issue et moins du monde normal, le monde ordinaire où grandissent tous les gens lambdas, les non-particuliers. Bien sûr, ici, nous sommes dans une situation bien différente, ça va s’en dire. Je me plaisais à enseigner le français, que ce soit aux plus jeunes comme aux étudiants que j’aidais ici, à l’Université. Mon emploi du temps avait été aménagé afin que j’ai également du temps pour être à la maison avec les enfants dont j’avais la garde en tant que mère d’accueil mais j’arrivais plutôt bien à gérer les choses et concrètement, là, j’avais du temps devant moi afin de faire connaissance avec Albus et surtout de pouvoir assouvir ma soif de curiosité. Soif de curiosité qui semblait d’ailleurs plutôt bien similaire à la sienne.
M’humectant les lèvres, je propose à Albus ayant conscience qu’on voulait assouvir notre soif de connaissance autant l’un et l’autre, une bonne tasse de thé au citron, je savais parfaitement qu’il ne dirait pas non. Comment me direz-vous ? Eh bien parce que je le sais, c’est tout.
« Il est assez rare que ce soit le cas. » énonçais-je avec un sourire bienveillant avant de reprendre la parole « eh bien, parfait alors ! » Je suis Albus jusqu’à son bureau alors que ce dernier me questionne sur ma vie d’avant « Eh bien, j’étais une Ombrune. Les Ombrunes sont des femmes capable de se changer en oiseau et qui possède également la capacité de contrôler le temps afin de créer une boucle temporelle afin de piéger les dernières vingt quatre heures qui deviennent éternelles tant que la boucle est remise à zéro. Tout se fait à la seconde près. Mes occupations d’avant étaient de veiller sur mes pupilles, de jeunes enfants particuliers qui n’étaient pas adaptés au monde normal. Je parcourais le monde pour trouver ces enfants qui avaient besoin de moi. Pour tout dire, j’avais connaissance de la particularité de toutes mes pupilles dès leur naissance. J’étais la directrice du foyer de Cairnholm dans notre boucle temporelle de 4 septembre 1943, une boucle dont les dernières 24 heures se répétaient sans cesse. Le devoir d’une Ombrune est de protéger les jeunes enfants des Estres ainsi que des Sépulcreux, les Estres sont des particuliers qui ont choisis de travailler dans l’obscurité plutôt que la lumière mais ce serait une longue histoire dont je serais ravie de vous parler si bien sûr vous en êtes curieux. Les Sépulcraux sont des monstres invisibles qui souhaitent simplement dévorer les yeux des autres particuliers. C’est pour cela que nous les Ombrunes avons pris soin de créer nos boucles temporelles. » énonçais-je à Albus. Je m’étais rendue compte que j’avais déblatérer tout cela très vite « Pardon pour la rapidité à laquelle je raconte cela, c’est une tendance chez moi. Il faut croire que même ce monde n’a pas pu empêcher cette tendance d’Ombrune de parler très vite. Sans doute, une histoire de temps… » énonçais-je avec un clin d’oeil « Et vous alors ? Que faisiez-vous avant ? » demandais-je.
Une fois tranquillement installés dans son bureau, où ils peuvent se satisfaire d’un excellent thé au citron (car Albus en a bien évidemment toujours en réserve, il ne serait pas question pour lui qu’il puisse en être autrement), Alma accepte sans réserve de lui parler de ce que fut sa vie avant son arrivée dans ce monde qui avait dû, à coup sûr et comme pour eux tous, être particulièrement abrupte et inattendue. Certains se montrent très frileux quand il est question de leur vie passée, que ce soit par réserve, nostalgie, tristesse ou encore par crainte de ne pas être cru. Albus, pour sa part, n'a jamais rencontré de telles difficultés, et il apprécie de constater que son interlocutrice, elle aussi, n'a aucun mal à se montrer transparente quant à ce que fut sa vie avant son arrivée dans ce monde.
Albus doit reconnaître rencontrer les limites d’un savoir qui – il l’affirmerait humblement – n’en a que très peu quand son interlocutrice lui dit être, ou plutôt avoir été, une Ombrune. C’est là un terme qu’il n’avait jamais entendu auparavant. Une femme capable de se changer en oiseau, Albus pourrait noter que d’où il vient, on l’appellerait animagus, encore que les animagi ne sont pas toujours des oiseaux. Mais ce n’est pas là sa qualité la plus remarquable. Sa capacité de contrôler le temps et de mettre en place une éternelle boucle temporaire durant le temps d’une journée est absolument fascinante. Aucun retourneur de temps, même le plus élaboré, ne serait capable d’un prodige aussi spécifique, surtout à si grande échelle.
Albus comprend qu’Alma et lui, à leur manière, ont eu des vies très différentes mais des vocations similaires. Sa fonction a été de s’occuper de jeunes âmes exceptionnelles, d’enfants particuliers pour leur apporter l’attention qu’ils méritaient, et les protéger d’entités diaboliques. En somme, en peu de mots, Alma se présente comme une femme remarquable, et Albus ne peut être qu’admiratif. Même si peu surpris, en revanche, il avait été rapidement convaincu du fait qu’il avait là affaire à une femme hors du commun.
« J’aime que les choses soient dites rapidement tant qu’elles sont bien dites », répond Albus avec un sourire de connivence tandis que son interlocutrice s’excuse d’avoir peut-être trop parlé, et peut-être trop vite, surtout. Question de temps, ainsi qu’elle le dit si bien. « En ce qui me concerne, j’étais professeur dans une école de sorcellerie. Ma mission était certainement moins noble que la vôtre, mais j’ai eu souvent à former de jeunes esprits exceptionnels, comme ça a été votre cas. » C’est un résumé bien léger de ce qu’il a été – sans même évoquer ce qu’il aurait dû être, mais il n’est pas certain que nombre d’aspects de l’histoire de sa vie soient à mettre à portée d’oreilles certes sympathiques, mais encore relativement inconnues. « Je ne crois pas me tromper si je suggère qu’ici, vos pouvoirs ne vous sont pas encore revenus, n’est-ce pas ? »
Il le suggère sans certitude, se fondant sur le temps qu’elle a employé pour évoquer ses compétences, celui du passé.
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J’appréciais les avantages de la destinée. Je ne veux pas dire que nous ne pouvions aller contre mais parfois, ça fait du bien, de pouvoir se laisser porter par les rencontres et celle que je vivais actuellement avec Albus était l’une de celles qui ne s’oublieraient sans doute aucunement. Installés dans son bureau, avec une bonne odeur de thé au citron survolant les lieux, je me perds à discuter de mon passé. Il n’avait jamais été mon genre de garder les choses pour moi, sauf cette fois là, à la demande d’Abraham Portman quand il m’avait demandé de ne pas contacter Jake pour qu’il puisse avoir une enfance aussi ordinaire que possible. J’avais eu connaissance de son appartenance à notre monde à la seconde même où il a poussé son premier cri mais j’avais obéis à Abe et j’avais simplement accueilli Jake quand il était arrivé dans notre boucle de Cairnholm. Puis la suite des événements s’est faite ainsi et il faisait officiellement parti de notre « famille ».
Mes lèvres closent, je m’excuse néanmoins de la vitesse à laquelle j’ai pu énoncer tous mes propos et souris à Albus quand ce dernier exprime le fait de ne pas m’en vouloir et d’apprécier que les choses soient dites rapidement tant qu’elles sont bien dites justement « Je suis du même avis. » ajoutais-je avec un léger petit sourire. J’avais tendance à répondre aux questionnements à grande vitesse, bien plus que la normale et j’appréciais quand les choses étaient dites et qu’on ne passait pas dix ans à tourner autour du pot. Je venais de lui conter une bonne partie de mon histoire et me montrait donc fortement curieuse d’en savoir plus sur sa propre histoire. Après tout, j’avais attisé sa curiosité de part ma façon d’agir et il avait clairement fait de même de mon côté et bien que je ne le quittais pas des yeux, je n’arrivais pas vraiment à savoir qui il était réellement mais par ses paroles, il me fit comprendre que nous n’étions finalement pas si différents l’un de l’autre.
« Toutes les missions de protection des enfants se valent Albus, ma mission était aussi noble qu’a pu l’être la votre. Nous sommes là pour veiller à ce qu’il ne leur arrive rien. » énonçais-je alors avec douceur « et ce n’était pas une mince affaire, croyez-moi mais au moins, dans la boucle, chacune de mes pupilles possédait son « travail » » énonçais-je en mimant les guillemets avant de reprendre « comme au bout de vingt quatre heures, je remettais la boucle à zéro, les vingt quatre heures que j’avais « capturées » se répétaient et donc, toute chose qui venait de se produire se reproduirait dans l’avenir, chaque fois, à la seconde près. Mes enfants utilisaient donc leurs dons pour notre vie au sein de la boucle et ça fonctionnait plutôt bien. » énonçais-je à ce dernier. Portant la tasse de thé à mes lèvres, je prends le temps de boire un peu avant de lever le regard vers Albus « Exact, vous ne vous êtes pas trompés. Je n’ai pas encore retrouvé mes pouvoirs ici. J’espère pouvoir bientôt retrouver mes ailes car c’est bien utile, on en voit beaucoup plus depuis le ciel que sur la terre ferme et pour chercher mes enfants, c’est un bon moyen. Je possède toujours ma montre à gousset mais bien sûr, désormais, elle montre seulement l’heure jusqu’à ce que ma capacité de contrôle temporel ne me soit rendue sans doute. » énonçais-je à Albus en sortant la montre à gousset de ma poche avant de lui la tendre « Elle date du début des années 1900. » expliquais-je alors. Montrant le faucon pèlerin peint à l’arrière « Elle est assez simple mais chaque ombrune possède sa propre montre et le faucon pèlerin, c’est mon oiseau. Je veux dire, j’étais capable de me changer en faucon pèlerin, mais chaque ombrune est capable de se changer en oiseau de races différentes. » expliquais-je alors « Là d’où vous venez, il existe des personnes comme moi ? » demandais-je alors.
Un sourire empreint d’une légère humilité se dépose sur les lèvres d’Albus tandis que son interlocutrice observe que toutes les missions de protection des enfants ont une valeur similaire. Tout est relatif, mais il est vrai que son intention première avait toujours été de façonner le meilleur avenir possible pour tous ses élèves… Mais les menaces desquelles il était nécessaires de les protéger, et le rôle qu’ils devaient tenir étaient néanmoins bien différent.
C’est non sans curiosité, et avec un intérêt certain qu’Albus écoute son interlocutrice lui parler du travail qui était affecté à chacune de ses pupilles afin que tout se passe pour le mieux et que chacune d’elles s’en sorte. Elle était parvenu à mettre en place une organisation efficace, et même si elle ne le dit pas, Albus devine que ses enfants particuliers doivent terriblement lui manquer. Comme lui manquent encore ses pouvoirs, chose qu’il a présumée et qu’Alma lui confirme finalement de vive voix. Elle semble convaincue qu’elle finira par retrouver ses pouvoirs, et c’est une mentalité qu’il ne peut qu’encourager. Lui-même a mis un certain temps avant de retrouver les siens, et il aurait été aisé de s’abandonner à une certaine forme de détresse face à l’absence de capacités qui avaient été une constituante de son identité, mais finalement, ses pouvoirs lui étaient revenus petit à petit. Il en serait de même pour elle, il n’a pas le moindre doute à ce sujet.
Elle lui confie son souhait de retrouver ses ailes en priorité, il peut comprendre en effet que cette hauteur qu’elle pouvait prendre sur les choses lui avait été bienfaitrice à plus d’un titre. Quant à sa montre à gousset, elle la possède toujours, même si, en l’occurrence, ce n’est jamais qu’une simple montre à gousset, mais très élégante. Albus se permet de la regarder de plus près, non sans faire montre d’une évidente curiosité quant à cet objet en apparence anodin mais qui avait joué un rôle à ce point crucial dans la vie de son interlocutrice. C’est souvent dans les plus infimes détails, qui paraissent terriblement insignifiants, que l’on trouve en vérité ce qu’il y a de plus remarquable.
« Elle est plus jeune que moi », observe-t-il avec humour quand elle lui apprend que la montre à gousset en question date du début des années 1900. « C’est un très bel objet. J’espère que vous m’offrirez la possibilité de la voir à l’œuvre – quand elle sera à nouveau fonctionnelle, bien sûr. » Il reprend, répondant à la question de son interlocutrice. « Des personnes comme vous, pas exactement. Certains sorciers ont mis au point ce que l’on appelle de retourneurs de temps, mais ils ne procèdent pas de la même manière que votre montre à gousset. Quant à votre autre capacité… certains sorciers acquièrent la capacité de se transformer en animal, pas nécessairement des oiseaux. » Il marque une pause. « Est-ce vous qui avez choisi cet oiseau, le faucon pèlerin ? »
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Albus Dumbledore
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Par moment, mes ailes me manquaient atrocement. Il était si facile de voir le monde du ciel plutôt que de la terre mais c’est ainsi que les choses fonctionnaient ici et il fallait s’adapter. Je savais parfaitement que mes dons me reviendraient à un moment ou un autre, après tout, ils sont toujours là, quelque part, au fond de moi. Il suffisait juste de patience pour que je puisse les retrouver. Donc j’attendais. Levant le regard vers Albus, je lui explique rapidement ce que je suis avant de lui montrer ma montre à gousset, cette fameuse montre que je conservais désormais mais qui se contentait de donner l’heure, jusqu’à ce que je retrouve ma capacité de contrôle temporel sans nul doute.
Je souris légèrement « tout comme moi » énonçais-je avec un léger sourire « je suis née à la fin des années 1890. Bien sûr, dans ce monde, le 9 et le 8 ont changé d’emplacement afin que la logique de ce monde suive mon apparence physique » expliquais-je alors avant de reprendre la parole « Merci » repris-je alors avant de remettre la montre à gousset dans la poche de ma tenue tout en relevant le regard vers le sorcier « Bien sûr. Dès que le contrôle temporel me sera rendu, je vous le dirais et vous montrerez comment ça fonctionne. » ajoutais-je avec un clin d’oeil.
Le contrôle temporel, la transformation en faucon pèlerin, ça avait toujours fait partie de moi. C’est ainsi que je fonctionnais. J’étais née particulière et je ne contais pas me résigner à vivre sans ma particularité. M’humectant les lèvres, je lève le regard vers Albus alors que ce dernier m’explique que dans son monde, le contrôle temporel est très différent et également pour les transformations comme la mienne. Portant la tasse à mes lèvres, je bois une gorgée avant de reposer la tasse et reprends la parole par la suite « Oh…je serais malgré tout intriguée de voir comment fonctionne un retourneur de temps. Ma montre à gousset me permet de créer des boucles temporelles et de piéger les dernières 24h mais je serais très intéressée de voir un retourneur de temps à l’oeuvre. » énonçais-je alors avant de reprendre la parole « je suis contente de voir que ma capacité n’est pas unique au monde d’où je viens. » énonçais-je alors au sorcier avant de reprendre un peu de thé.
Tapotant mes lèvres avec une serviette, je reprends la parole par la suite « Eh bien non, je suis née avec cette particularité. Chaque ombrune se voit naître avec cette particularité propre mais nous ne choisissons pas l’oiseau en lequel on se transforme. La première fois que je me suis changée en oiseau, j’avais trois ans. » énonçais-je à Albus avant de reprendre « mon frère cadet possédait également la particularité de se changer en faucon pèlerin mais lui étant un homme ne possédait pas la capacité de créer des boucles temporelles mais…mon frère cadet a mal tourné…il est…enfin l’obscurité est apparente dans tous les univers je suppose. Ce qui est assez étonnant c’est que pour l’instant, je ne peux plus me transformer mais ça fait trois ans que j’ai toujours la même apparence, cette apparence qui rappelle tant l’oiseau que je suis en secret. Cette apparence qui vous a surpris tantôt, je l’ai remarqué. » énonçais-je avec un petit sourire « vous savez Albus, votre bienveillance et votre curiosité me rappelle un peu Miss Avocette, la directrice de l’Académie pour jeunes ombrunes dans laquelle j’ai étudié. J’étais la plus jeune élève aussi prometteuse de Miss Avocette. J’aimais beaucoup être là-bas, à l’époque, mes frères n’avaient pas encore changer de chemin pour suivre celui du pouvoir et de l’obscurité. Ils vivaient dans la boucle avec moi… » me pinçant l’arrête du nez, je reprends rapidement la parole « pardon, je parle beaucoup mais il y a peu de personnes depuis trois ans à qui je peux me confier. » avouais-je alors « et le pire, c’est que même si mes frères ont vrillé, je crois qu’au fond de moi, tout au fond, au plus profond de mes entrailles, il y a toujours une partie de moi qui les aime. » soufflais-je alors.
« A une dizaine d’année près, vous auriez été ma jumelle », s’amuse Albus qui n’est pas mécontent, à vrai dire, de trouver sur son chemin une jeune femme non seulement brillante et aux pouvoirs hors du commun, mais qui plus est venant de son époque. Même parmi les présumées connaissance qui devraient être les siennes, il ne connaît pas grand-monde qui ait vécu les années 1880, la faute à ce très grand âge qu’il espère parvenir à atteindre dans cette vie également.
Il hoche la tête avec satisfaction quand son interlocutrice lui confirme que dès qu’elle aura récupéré sa capacité de contrôle temporel, elle lui en fera une démonstration. Il reconnaît être sincèrement curieux. Il a bien vu quelques retourneurs de temps à l’œuvre, mais il devine que c’est loin d’être la même chose malgré tout. Et même, que c’est quelque chose de tout à fait différent. Curieux qu’il est de nature, il n’attend donc que d’en découvrir plus sur les compétences de son interlocutrice, mais en attendant, il se satisfait tout à fait des récits qu’elle lui fait de sa vie et de ses fonctions passées. Faire plus ample connaissance avec chacun de ces individus singuliers qu’il n’aurait eu aucune chance de rencontrer dans son propre univers, cela fait partie des dons précieux qu’il a conscience de devoir cultiver avec le soin le plus attentif. Cet endroit donne presque autant qu’il prend, c’est là que réside sa singulière harmonie, au milieu de tout ce chaos à ciel ouvert.
« Je n’ai malheureusement pas de retourneur de temps sous la main, mais si d’aventure cela doit m’arriver, vous serez la première à pouvoir en constater les effets », fait Albus avec un fin sourire.
Quant à sa capacité de transformation, elle prend, de toute évidence, très bien le fait qu’elle puisse être retrouvée ailleurs. D’autres l’auraient peut-être considéré moins légèrement et auraient estimé que cela était une offense à ce qui avait le mérite de les rendre unique. Une telle réaction en dit long sur sa personnalité, et le professeur en prend mentalement note tandis que son interlocutrice lui apprend qu’elle n’a guère choisi l’oiseau dans lequel elle se transformerait : c’est un don de naissance, comme les sorciers ne décident pas de leur magie ou non.
« Je suis sincèrement désolé, en ce qui concerne vos frères », fait doucement Albus avec sincérité, et pour cause, s’il ne lui demande pas de détails, il est bien placé pour savoir combien de telles situations peuvent se révéler complexes autant que douloureuses. « Ne vous inquiétez jamais de trop parler, surtout si c’est pour dire des choses dignes d’intérêt. Tout le monde ne peut pas toujours en dire autant », observe Albus avec un fin sourire, non sans une certaine malice. « Les liens fraternels sont… compliqués, j’en sais quelque chose. Je suis à peu près convaincu que vos frères vous aiment toujours, eux aussi. »
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Albus Dumbledore
Happiness can be found, even in the darkest of times, if one only remembers to turn on the light.
Et c'est le faucon qui bousculealbus & almaUn léger sourire perle sur mon visage. Il est vrai qu’il avait énoncé présentement être plus âgée que ma montre qui datait du début des années 1900. Je connaissais peu de personnes naissantes avant le 20ème siècle mais c’était présentement chose faite. Terminant ma tasse de thé, je me pince les lèvres mais ne dit mot. Je me sentais étonnement en sécurité avec Albus et je savais pouvoir lui faire confiance. Confiance au point que je parlais beaucoup, peut être même un peu trop mais cela ne semblait pas le déranger.
Je lui fais rapidement part du fait que lors du retour de mon contrôle temporel, il sera le premier prévenu et ainsi pourra voir comment fonctionne ma montre à gousset. Après, je ne cessais de me questionner. Peut être qu’être dans ce monde modifierai ma capacité. Je ne pouvais pas en être certaine sans avoir justement retrouvé ma capacité à créer des boucles temporelles. Il fallait simplement être patiente et je savais l’être, vraiment trop même. Levant mon regard pour croiser celui d’Albus, je reprends la parole bien rapidement.
« C’est très gentil de votre part Albus. » énonçais-je alors « Je suis vraiment intriguée je dois bien l’avouer. » expliquais-je alors.
Nous en venons rapidement à parler de mon autre capacité, celle de me transformer en faucon pèlerin. Il ne fut pas surpris d’apprendre cela, alors sans doute connaissait-il d’autres personnes aptes à ce genre de transformation. C’était le cas, bien que dans son monde, on les appelait des animagus. J’étais heureuse de voir que ce genre de capacité n’était pas uniquement pour mon propre univers. Puis de toute manière, cette capacité de transformation en oiseau, je la partageais avec toutes les ombrunes donc je n’avais pas grand chose à jalouser. Je lui explique ensuite que je n’ai pas pu choisir l’oiseau faucon. Que toutes les ombrunes possédait un oiseau de naissance, comme un sorcier possède sa magie de naissance.
« Merci, c’est…il est vrai que j’aurais préféré un autre destin pour mes frères mais il faut croire qu’on ne peut hélas pas choisir l’avenir. » énonçais-je alors « Merci Albus, il est vrai que depuis que je suis ici, je n’ai trouvé personne à qui pouvoir parler de tout ça, du manque que j’ai au fond de moi de ne pas savoir où se trouvent mes pupilles, de la crainte qu’il leur soit arrivé quelque chose, du fait que je sois si…humaine on va dire. Je crains de ne pas être capable de les protéger vous savez. Ils sont ce que j’ai de plus précieux au monde et je ne sais même pas où ils se trouvent. » avouais-je alors.
C’était la première fois que je me montrais sous mon vrai jour auprès de quelqu’un d’autre que Miss Avocette, elle seule connaissais ma fragilité que je ne montrais que très rarement parce que je me devais d’être forte pour pouvoir veiller sur mes pupilles et les protéger du monde extérieur mais depuis mon arrivée ici et la perte de mes facultés, c’est bien trop dur de garder cette carapace qu’on m’a apprit à forger « compliqués, c’est clairement le mot. Oh je ne sais pas…quand on sait que mon second a toujours voulu me voir morte parce qu’il était jaloux de moi et du fait que je sois une Ombrune et que je suis clairement inexistante pour le troisième, je ne sais pas trop quoi en penser vous savez… » soufflais-je alors « vous avez des frères et soeurs ? » demandais-je alors, soudainement curieuse. ️ 2981 12289 0
Albus Dumbledore
▿ Ton univers : Fantastic Beasts
▿ Date de naissance : 30/08/1975
▿ Age : 49
▿ Métier : Professeur d'histoire à l'université
▿ Quartier : Hogwarts Place
▿ Côté cœur :
The trouble is, humans do have a knack of choosing precisely those things which are worst for them...
▿ Dons/capacités/pouvoirs :
▿ Baguette magique
▿ Pacte de Sang
▿ Legilimancie
▿ Transplanage
▿ Fumseck
▿ Magie non verbale
▿ Occlumancie
▿ Pensine
Albus ressent qu’ils ont tous les deux une curiosité similaire. De manière générale, certes, mais aussi une certaine curiosité l’un de l’autre qui fait que cette tasse de thé est plus que bienvenue, elle leur permet d’échanger, de faire plus ample connaissance et de mieux se comprendre. Oui, il est convaincu qu’ils auront beaucoup à apprendre de leurs expériences respectives, et cela devrait largement leur servir de manière générale, dans les temps à venir, si leurs compétences respectives doivent leur revenir, entre autres.
Il laisse ce sujet de côté néanmoins pour s’intéresser à la vie et à l’histoire d’Alma. Forcément, quand elle évoque ses frères, il pense à sa propre fratrie, et il sait à quel point des situations dramatiques peuvent advenir auprès de ceux avec qui l’on devrait pourtant partager un lien si fort… avec qui l’on partage un lien si fort, bien que tordu, brisé d’une certaine manière par les circonstances.
Elle lui en parle plus longuement, lui laisse entendre qu’elle aurait souhaité un autre destin à ses frères… malheureusement, il est déjà difficile de prendre en main son propre destin, il est impossible de contrôler celui des autres, au mieux peut-on l’influencer… et ce n’est jamais complètement une bonne chose.
« Peut-être n’ont-ils plus ici autant besoin qu’autrefois de votre protection », remarque-t-il au sujet des pupilles d’Alma. « Ce qui ne signifie pas qu’ils n’ont pas besoin de vous. »
Ce sont deux notions très différentes, mais il comprend très bien ce qu’il en est, en effet, mais il veut la rassurer. Elle doit se raccrocher à l’espoir que tout ceci se passera pour le mieux.
« Ne désespérez pas de les retrouver, cet endroit prend son temps, mais il ne tarde jamais à placer sur votre chemin ceux que vous souhaitez retrouver. »
De même que ceux qu’il serait préférable que vous ne retrouveriez pas, mais ça c’est une autre affaire. Dans tous les cas, c’est tout le mal qu’il souhaite à Alma, car il ressent bien qu’elle aurait le plus grand besoin de retrouver ses enfants. C’est une femme intelligente, pleine de ressources, cela se ressent immédiatement, mais à l’évidence, elle a besoin que cette force lui serve à quelque chose.
« J’ai un frère et une sœur, oui. » Le premier le déteste et ne lui parle plus ou à peine depuis qu’il lui a cassé le nez, la deuxième est morte par sa faute et miraculeusement revenue dans ce monde. « Je les ai perdus il y a longtemps, chacun à leur manière », lui explique-t-il alors, sans rien expliquer du tout, au final.
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