It was the thing, above all, that drew us together. Two clever, arrogant boys with a shared obsession."
Grindelwald était un homme prudent. S'il avait pu se montrer quelque peu impatient dans sa jeunesse, il avait appris avec les années à se montrer patient. Il avait accompli bien des choses durant ces dernières années. Il n'était pas encore arrivé à son objectif ultime, mais il s'en rapprochait dangereusement. Il était parvenu à mettre la main sur la première relique, la baguette de sureau. Il avait rassemblé un grand nombre de partisans autour de lui. Il y avait bien sûr encore du travail à fournir, des recherches, des combats à mener pour arriver précisément là où autrefois Albus et lui avaient discuté longuement. Mais aujourd'hui, il se retrouvait dans cet étrange monde. Il cherchait encore à comprendre exactement le fonctionnement de la ville dont il était piégé, tout en poursuivant sa quête. Bien sûr, il était un peu revenu au point de départ car il avait perdu presque tous ses partisans et ses pouvoirs dans le processus. Frustrant après tout ce qu'il avait déjà construit.
Puis, il y avait eu Albus. Ah Albus. Gellert ne s'était pas attendu un seul instant à le retrouver dans ce monde. Pourtant, c'était bel et bien le cas. Conscients de la présence l'un de l'autre, ce fut finalement Albus qui à sa rencontre le premier, comme autrefois à Godric's Hollow. Cette rencontre l'avait autant ravi que frustré. Revoir son amant après toutes ces années lui rappelaient combien il l'avait aimé, mais aussi combien il avait été déçu de la tournure finale, tout ça à cause de son frère Abelforth. Et bien que Gellert était conscient que viendrait tôt ou tard le fameux duel que tous les deux redoutait, quelque part il espérait que ça n'arriverait jamais. Pour le bien des sorciers, il en viendrait à tuer Albus si nécessaire malgré que cela le briserait. Mais surtout, il ignorait s'il en sortirait vainqueur, même avec la baguette de sureau. Albus était en effet le seul sorcier capable de se mesurer à lui. Ils ne s'étaient jamais affrontés, aussi il ignorait réellement lequel était le plus bien que vraisemblablement, ils étaient de force égale. Mais maintenant qu'il ne possédait plus le pacte de sang, plus rien n'empêcherait Albus de le briser, à condition qu'il y parvienne. Le sort qu'ils avaient employé était fort complexe. Et dans ce monde, Dumblore ne possédait plus toutes ses cartes. Leur combat n'était donc pas encore pour tout de suite.
Alors que ses bottes noires s'enfonçaient légèrement dans le sable, Gellert pensait à Albus. Depuis sa rencontre avec lui, il était en quelques sortes bouleversé. Aussi quand il avait découvert qu'un autre mage noir tentait lui aussi de prendre le pouvoir, il n'avait pas hésité à se rendre à sa caverne pour détruire ce qu'il avait enfermé. Oh, il se doutait bien qu'il s'agirait probablement d'un piège, mais maintenant qu'il avait retrouvé en partie ses pouvoirs, il était certain de s'en sortir. Ce Voldemort le sous-estimait et il avait tort. Mais ce qu'il n'avait pas prévu, c'était de tomber nez à nez avec nul autre qu'Albus. Arrivé devant la grotte, il vit ce dernier examiner attentivement une paroi. Se demandant brièvement s'il était prix au piège, il croisa ses bras derrière son dos et lui demanda calmement un peu amusé :
- Visiblement, nous avons eu la même pensée. Dans un sens, cela ne me m'étonne pas vraiment. Mais dis-moi qu'est-ce que ce mur a de si intéressant ?
Certains événements d’une vie future qu’il ne connaîtra jamais lui ont été si souvent rapportés, de première ou de seconde main, qu’il a parfois le sentiment de les avoir réellement vécus. Il n’en est pourtant rien, mais il éprouve une certaine satisfaction à savoir s’approprier ses souvenirs qui ne lui sont pourtant pas véritablement légitimes, il n’y a qu’ainsi qu’il sera à même de convaincre ceux qui ont connu cette autre version de lui qu’ils ont semble-t-il tant admirée (et qui pourrait les blâmer) de se joindre à une cause qu’il estime plus que jamais nécessaire.
Ce n’est pas un mage noir, mais deux, qui constituent à présent une menace. Il le sait, nombre de ceux qui composent son ordre du phénix de fortune ne considèrent pas vraiment Gellert Grindelwald comme la menace qu’il représente pourtant, pour la simple et pure raison qu’il était déjà vaincu du temps où eux-mêmes ont vécu, contrairement à ce Lord Voldemort qu’ils ont bien connu, en revanche, et qui les inquiète davantage. Peut-il le leur reprocher ? Pas réellement. Il devine la grande menace que représente Lord Voldemort, mais il peine à penser qu’aucun sorcier puisse prétendre détrôner Gellert Grindelwald en termes d’ambition et de puissance. Pourtant, il aura toujours tendance à vouloir focaliser son attention sur le premier que sur le second… Pour gagner du temps ? Sans doute. Ça a été presque un soulagement de voir le pacte de sang reparaître, comme une manière de lui donner un prétexte à ralentir encore l’inévitable confrontation entre eux.
Bien sûr, il faudra, tôt ou tard, le détruire, mais tard lui semble plus plaisant que tôt. Le retrouver de nouveau, après tout ce temps, a réveillé en lui des sentiments qui n’avaient jamais été complètement enterrés, en réalité. Albus a porté sur lui, toutes ces années, le souvenir de cette relation passionnée et les regrets qui ont accompagné sa fin inévitable évidemment, nécessaire certes, mais douloureuse malgré tout. Bref, il lui est plus simple, en effet, de se concentrer sur le sort qu’il pourra réserver à Lord Voldemort, et c’est pour cette raison qu’il a décidé de se rendre en personne jusqu’à ce lieu qui ressemble à s’y méprendre à un piège – assez grossier, à son humble avis.
De la caverne, il n’a pas de souvenirs, puisqu’il n’a pas lui-même vécu cet épisode, en revanche, il en a suffisamment entendu pour en savoir quelles conséquences sa dernière expérience (enfin, la dernière expérience de son autre lui) dans une grotte similaire a eues sur lui… Sinistres conséquences. Fatales. Le message serait-il grossier, lui aussi ? Une simple menace de mort ? Mais sur les lieux, il comprend que si tel est le cas, elle n’est pas adressée qu’à lui seul alors qu’il entend es pas dans son dos tandis que lui-même examine la paroi en détail.
« Ce qu’il renferme est sans doute plus intéressant que ce qu’il donne à voir à première vue », répond tranquillement Albus en poursuivant d’examiner la façade en question avant de se tourner vers son interlocuteur. « Heureux de te revoir, Gellert », dit-il d’un ton qui pourrait sembler ironique s’il n’était pas, en réalité, si sincère. « Je crois que cette grotte est supposée me rappeler à d’anciens souvenirs. Trop peu anciens pour m’appartenir néanmoins. » Il marque une pause. « On nous demande de payer pour passer », constate-t-il après un temps d’examen. « Du moins je suppose. » Il pose un regard attentif sur Gellert. « Quel sang estimes-tu le plus précieux ? Le tien ou le mien ? »
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Albus Dumbledore
Happiness can be found, even in the darkest of times, if one only remembers to turn on the light.
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Est-ce que Gellert était réellement surpris de voir Albus ici ? Pas vraiment pour être honnête. Il se doutait bien que lui aussi avait entendu parler de ce Voldemort. Et le connaissant, il savait qu'il se mettrait aussitôt en travers de son chemin tout comme il l'avait fait avec lui, enfin en envoyant à sa place un de ses anciens élèves. La question était maintenant de savoir si Albus considérait ce Voldemort comme une menace potentiellement plus dangereuse que lui. Dans ce cas-là, le blond prendrait comme cela comme une insulte personnelle. La second option résidait dans le fait qu'Albus n'était pas encore décidé à le combattre et qu'il n'avait tout simplement pas réussi à détruire le pacte de sang. Cette question lui brûlait les lèvres depuis qu'il l'avait perdu à Paris. Ah ce Scamander ! La prochaine fois qu'il se mettrait en travers de sa route, il n'hésiterait plus à le tuer. Seulement, le blond n'avait pas posé la question à Albus lors de leur dernière rencontre. Quelque part, il avait peur d'entendre la réponse qu'il redoutait au fond. Mais la présence d'Albus en ces lieux montrait au moins que sa priorité pour le moment n'était pas lui, mais ce Voldemort. Quand bien même Albus préférait d'abord se débarrasser de lui, il se sentait offusqué.
- Je n'en doute pas. Cet endroit regorge de magie, de magie noire. rétorque Gellert sur le ton de la conversation comme s'ils discutaient de la pluie et du beau temps.
Puis Albus se retourna vers lui en affirmant qu'il était heureux de le voir. Bon sang. Comment faisait-il ? Ils étaient ennemis et pourtant, il parvenait encore à lui sourire, à lui parler comme s'ils étaient toujours ces deux jeunes amants d'autrefois. Ce serait tellement plus simple s'il arrêtait de lui sourire et de lui parler poliment comme si tout était toujours pareil. Il suffisait d'une seule parole crue, d'un seul regard empli de haine pour que tout s'arrête. À la place, Albus ravivait en lui les souvenirs de leur jeunesse. S'il avait réussi à fermer les yeux et à mettre le passé derrière lui pour mener à bien leur projet commun, au fond de lui il avait toujours conservé son amour pour lui. Combien de fois avait-il espéré qu'il finisse par le rejoindre ? Combien de fois avait-il attendu une lettre de sa part ? Combien de fois avait-il regardé par dessus son épaule pour regarder si Albus ne se trouvait pas juste derrière lui ? Puis, il avait arrêté, conscient que leur chemin ne se croiserait plus jamais comme il le voudrait. Il s'était préparé durant toutes ces années à devoir l'affronter tôt ou tard. Il avait pensé être prêt. Et voilà qu'un simple sourire sincère faisait tout voler en éclat. Ah ! Les sentiments, la pire faiblesse de l'humain. Il se laissait pourtant que rarement envahir par ses sentiments. Mais Albus Dumbledore était et demeurerait toujours sa faiblesse.
- Heureux de constater que nous pensons tous les deux que ce Voldemort doit être neutralisé. se contenta-t-il de répondre sans retourner le sourire d'Albus.
Mais, il ne détourna pas le regard parce qu'il aimait tant les yeux bleus d'Albus en vérité. Il n'eut ensuite aucune réaction face aux commentaires d'Albus concernant des supposés souvenirs par rapport à cette grotte. Il reporta finalement son regard sur la paroi. Oui, il fallait visiblement payer pour entrer. Il s'agissait donc bien d'un piège. Mais ce Voldemort ne viendrait pas à bout des deux plus grands sorciers du début du 20ème siècle. Finalement, il lâcha un petit rire amusé. C'était puéril.
- Il songe qu'affaiblir son ennemi lui donne l'avantage. La question n'est pas de savoir lequel de nos sang est le plus précieux, mais bien le plus utile. Et je pense qu'on connaît tous les deux la réponse à cette question dans un lieu rempli de magie noire.
Il s'avança enfin vers Albus, à quelques mètres à peine de lui. L'avantage de faire face à Albus Dumbledore, c'était qu'on pouvait toujours faire confiance à ses paroles. Il connaissait suffisamment bien ce dernier pouvait savoir qu'il ne tenterait à aucun moment de prendre avantage sur lui. Il pourrait penser qu'il se débarrasserait des deux mages noirs en faisant une pierre deux coups. Mais, il devait également savoir qu'il avait besoin de lui car ses connaissances en magie noire étaient supérieures à lui. Quant à lui, il désirait combattre Albus dans un véritable duel et non dans un tel endroit indigne d'eux. Et cela, Albus devait probablement le savoir également. Aussi l'un comme l'autre ne pouvait que s'allier pour défaire la magie noire de cette grotte.
- Je ne sais pas toi, mais j'ai hâte de voir quel grossier piège nous attend à l'intérieur. dit-il alors qu'il se coupa la main avant d'abreuver la paroi de son sang.
« C’est sans doute bien la seule chose sur laquelle nous saurons tomber d’accord », confirme Albus sans se départir de son fin sourire quand Gellert observe de son côté qu’ils estiment tous deux que Lord Voldemort doit être neutralisé.
Il ne lui rend pas son sourire ni même la politesse de répondre en retour qu’il apprécie également de le revoir, mais Albus n’attendait rien de tel, et il aurait d’ailleurs été particulièrement déstabilisé si ça avait été le cas. Il a besoin qu’à sa cordialité, Gellert réponde par une certaine froideur, il n’y a que de cette manière qu’il saura garder la tête froide et ne pas oublier que, quoi qu’il puisse advenir, et peu importe la nature de ses sentiments pour lui (qui après tant d’années n’ont en rien évolué), les choses ont changé, ils appartiennent à des camps opposés. Même l’ennemi qu’ils affrontent aujourd’hui, ils ne l’affrontent pas au nom des mêmes motifs : l’un par esprit de concurrence, l’autre dans l’espoir de rétablir un peu de paix dans un monde qui en a cruellement besoin.
Oui, il n’y a sans doute que sur la nécessité de neutraliser Voldemort qu’ils sauront se mettre d’accord, et c’est là un constat qui ne manque pas de l’attrister… Car en vérité, ils sont semblables à plus de titres que ce que leurs choix respectifs pourraient laisser paraître. Des compétences et, quelque part, des travers similaires, qu’ils ont décidé de mettre au service de deux causes si différentes qu’elles en sont opposées. Cette occasion sera peut-être la seule qu’ils auront de collaborer, et même si Albus ne devrait sans doute pas s’en réjouir, il ne peut s’empêcher d’en éprouver une certaine satisfaction… Ce n’est sans doute pas une excellente chose que de se donner des occasions de simplement passer du temps avec son ennemi sans besoin de s’en prendre à lui, mais il saura difficilement ne pas rechercher ces moments, d’une façon ou d’une autre.
Le passage exige d’eux qu’il donne de leur sang. Albus est tout à fait convaincu que Gellert partage la même impression que lui à ce sujet… c’est grossier, c’est indigne… Mais cela leur en dit long sur l’ennemi qu’ils devront affronter. Certes, présenté ainsi, ils pourraient s’enorgueillir de n’avoir à s’inquiéter de rien le concernant, mais Albus a croisé suffisamment de ceux qui ont dû l’affronter et subir la guerre des sorciers sous son égide pour savoir que ce serait une conclusion très hâtive.
« C’en serait presque divertissant », admet Albus quand Gellert observe être curieux de découvrir les grossiers pièges qui les attendent à l’intérieur.
Presque, pas complètement. Quand la paroi accepte finalement de leur laisser une ouverture, après que Gellert ait suffisamment donné de son sang, ils peuvent pénétrer à l’intérieur. Un puissant lumos leur permet d’observer les lieux plus en détails. Pour le moment, rien d’anodin. Plus loin, on entend le clapotis d’une eau stagnante, celle d’un grand lac noir, suffisamment large pour ne pas permettre de voir la rive opposée, une lueur verdâtre, lointaine, brillant au centre du lac.
« C’est dans un lieu similaire, paraît-il, que je suis supposé… disons connaître les prémices de mon agonie. » Il le dit d’un ton léger, plus curieux qu’inquiet. « Seulement je doute que ce que je serais venu chercher ici s’y trouve aujourd’hui, ce qui signifie qu’il attend après autre chose pour nous tuer. » Albus oriente la lumière de sa baguette vers le lac. « J’éviterai de me rapprocher du bord, si j’étais toi », ajoute-t-il tranquillement tandis qu’un grondement sourd les avertit d’une présence hostile à proximité.
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Gellert avait beau être devenu celui qu'il était aujourd'hui, il n'en conservait pas moins certains valeurs auxquelles il y tenait. L'une d'entre elles, c'était d'affronter ses ennemis dans un duel juste. Raison pour laquelle à ses yeux cet endroit était tout simplement puéril et grossier. Ce Voldemort ne possédait vraisemblablement aucune morale et fierté. Le genre d'individus qu'il détestait. Parce que même si Albus était désormais son ennemi juré, il ne le détestait pas pour autant. Bien que déçu de ses choix et décisions, il les acceptait même s'il estimait que c'était pur gâchis. Non, ce Voldemort ne pourrait jamais être comparé à Albus ou même à lui. Cet endroit, bien rempli de magie, l'ennuyait au plus haut point. C'était également du gâchis d'une certaine façon. Pour être devenu un puissant mage noir, lui aussi devait posséder des pouvoirs extraordinaires. Albus et lui n'avaient donc rien à craindre de la relève. C'en était même désolant. Ah si seulement Albus avait fait le choix de le suivre, ce Voldemort n'aurait même pas vu le jour. Tous les deux, ils l'auraient tué avant même qu'il ne connaisse la gloire.
- C'est toujours mieux que rien. rétorque le blond.
Comme il était désormais loin le temps où tous les deux étaient d'accord sur absolument tout. Parfois, il avait même l'impression que ce temps appartenait à une autre personne tant leurs chemins avaient pris des directions opposés. Maudit Abelforth, maudit destin. Si son idiot de frère ne s'était mêlé de leurs affaires, Ariana ne serait jamais morte et Albus aurait été sien à jamais probablement. Un seul évènement, un simple accident tragique pouvait changer une vie à jamais. Une fois le passage ouvert, Gellert referma sa main. S'il avait retrouvé une bonne partie de sa puissance, il n'avait pas encore retrouvé tous ses pouvoirs pour autant. Ainsi, il ne parvenait pas encore à utiliser sa capacité de soigner les blessures. Il préférait ainsi cacher au mieux ses faiblesses à Albus, même s'il doutait que ce dernier s'en apercevrait rapidement.
- Presque en effet, car je doute que cela soit à notre hauteur.
La grotte n'était pas vraiment ce à quoi Gellert s'attendait. Néanmoins, il ne put s'empêcher de soupirer en songeant que ce Voldemort s'était donné sûrement beaucoup de mal pour pas grand-chose. Le lac était probablement infesté de créatures maléfiques. Gellert observa attentivement l'endroit pendant un bon moment. Finalement, ils allaient être encore plus déçus que prévu. Il n'y avait manifestement rien ici d'intéressant pour eux à détruire. C'était un vulgaire piège et il doutait qu'il soit suffisamment puissant pour les distraire. Quelle perte de temps.
- Une grotte similaire à celle-ci te conduira à ta mort ? Que c'est charmant, venant de toi j'aurais plutôt parié que tu rendrais ton dernier souffle dans un bon fauteuil confortable avec une tasse de thé et un tricot à tes côtés. Pourquoi ? Tu viendrais me sauver ?
En temps normal, Gellert n'était pas du genre sarcastique, mais les propos d'Albus l'avaient poussé. Être à ses côtés sans s'entretuer avec lui ravivait une fois de plus de vieux souvenirs qu'il pensait avoir pourtant réussi à enfuir. Pendant un moment, rien ne se produit hormis un grondement sourd. Puis le grondement s'accentua suivit d'un bruit signifiant qu'une chose gisait dans l'eau. Une chose plutôt grande car l'eau commença à fortement s'agiter provoquant même des vagues. Allons bon, ils allaient affronter une créature maléfique marine ? Sa baguette prête, Gellert attendit de voir leur ennemi avant d'agir. Il 's’agissait bien d'une sorte de monstre des mers qui devait faire au moins 10 mètres de long. Sans hésiter, il lança son fameux protego diabolica pour les protéger tous les deux tout en leur permettant d'attaquer. Seulement cette fois, il n'aurait jamais pensé qu'Albus se tiendrait dans son cercle, à ses côtés.
My brothers... my sisters. The clock is ticking faster. My dream, we who live, for truth, for love. The moment has come, to take our rightful place... in the world, where we wizards... are free. Join me... or die
Albus Dumbledore
▿ Ton univers : Fantastic Beasts
▿ Date de naissance : 30/08/1975
▿ Age : 49
▿ Métier : Professeur d'histoire à l'université
▿ Quartier : Hogwarts Place
▿ Côté cœur :
The trouble is, humans do have a knack of choosing precisely those things which are worst for them...
▿ Dons/capacités/pouvoirs :
▿ Baguette magique
▿ Pacte de Sang
▿ Legilimancie
▿ Transplanage
▿ Fumseck
▿ Magie non verbale
▿ Occlumancie
▿ Pensine
La réflexion ironique de Gellert décoche un sourire amusé à Albus. S’il devait évoquer un avenir qui serait le fruit de sa décision à quiconque, c’est sans doute ainsi qu’il le décrirait à qui voudrait l’entendre. Quelque chose de terriblement banal : une tasse de thé, une paire de chaussettes bien chaudes, un tricot, un bon livre, une bonne tasse de thé – au citron, cela va sans dire –, mais dans les faits, cette image ne tiendrait sans doute pas la distance bien longtemps. Car quoi qu’il puisse prétendre, il s’ennuierait très certainement s’il devait vraiment mourir ou vivre dans de telles conditions. La réalité, c’est que la vie mouvementée qu’il n’a pas vécue mais que d’autres lui ont dépeinte lui aurait tout à fait convenue. Pas par tous les aspects, certes, mais par nombre d’entre eux, c’est une certitude. Il ne répond rien à ces remarques un rien sarcastiques, et dont Albus pense deviner, du moins en partie, ce qu’elles dissimulent.
« Il y a longtemps que j’ai renoncé à te sauver, Gellert », répond-il doucement, plus sérieusement alors.
Parce que c’est la vérité. Et un constat qu’il ne fait pas de gaieté de cœur, et encore maintenant. La vérité, c’est que chaque jour, c’est lui-même qu’Albus cherche à sauver en résistant à l’appel parfois irrésistible de la vie à laquelle il a renoncé. Il connaît Gellert, il veut croire, même, le connaître mieux que personne, il sait que rien au monde ne le dissuadera, rien au monde ne le détournera du chemin qu’il a choisi. Alors chercher à le sauver serait une perte de temps. Ce qu’il peut faire, en revanche, c’est sauver les autres de lui, en attendant l’éventualité d’une confrontation qu’il retarde sous des prétextes qui, certes, sont légitime mais – il faut le dire tout de même – l’arrangent également.
Il n’ajoute rien de plus. Outre le fait qu’il n’y a sans doute rien à dire de plus, l’occasion ne lui en est pas donnée. Un grondement sourd vient interrompre leur conversation. Les poings refermés autour de sa baguette, Albus reste, au même titre que Gellert attentif, guettant le surgissement de la créature en question. Un monstre marin gigantesque.
Gellert, le premier, use du sort de protection le plus puissant qui soit pour les mettre à l’abri le temps d’attaquer la créature. Manœuvre au fond si vulgaire de la part de leur ennemi commun. Avec agilité et maîtrise, Albus enchaîne les sortilèges les plus puissants à sa disposition. Force lui est de reconnaître que la créature est particulièrement coriace, la plupart des sortilèges rebondissent sur ce qui ressemble à d’épaisses écailles, mais un puissant confringo déstabilise la créature qui pousse un gémissement de douleur comme venu d’outre-tombe, de ceux que jamais Albus n’avait entendus de toute sa vie.
Peut-être la créature sera-t-elle secondée d’autres, en attendant, celle-ci s’affaiblit, et le sortilège de protection qui les entoure, dans le même temps, tient bon et ne faiblit pas le moins du monde. Ils ont l’ascendant. Ils devaient forcément l’avoir en de si communes circonstances.
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Du coin de l’œil, le mage noir ne manque pas de relever le petit sourire amusé d'Albus. Son ancien amant a toujours eu le sourire facile, un côté de sa personnalité qu'il apprécie. Bien souvent, il s'est demandé comment il fait pour paraître toujours aussi poli et agréable. Il n'a jamais vu Albus avec un visage en colère à vrai dire. En revanche, il l'a déjà vu être dévasté, notamment le fameux jour où sa soeur Ariana a été tuée dans la bagarre. Et encore maintenant, il ne peut s'empêcher de penser que ce serait plus facile s'il arrêtait de le regarder avec tant de joie. Il devrait au contraire le haïr et ne plus avoir envie de le voir. Au moins, sa réponse démontre que sa vision des choses est parfaitement claire. Il ne devrait pas ressentir cela, mais quelque part ça le soulage tout de même. Gellert désirait l'affronter dans un vrai combat loyal où il donnerait libre cours à tout son talent. Il n'ajoute d'ailleurs rien d'autres, mettant ainsi fin à la conversation. Une conversation qui de toute façon n'aboutirait nulle part.
Le monstre marin finit par se montrer. Il doit bien admettre qu'il n'a jamais vu une telle créature de toute sa vie. Ce Voldemort a au moins le mérite d'être original dans son choix de gardien de la grotte. Enfin si tel est la mission de la créature. Le blond aimerait penser en effet que cette grotte renferme autre chose qu'un vulgaire monstre. Ou ce Voldemort pense-t-il réellement que se retrouver enfermé avec un monstre est suffisant pour vaincre ses ennemis ? Il ne connait pas la réponse et pour le moment, cela n'est de toute façon pas la priorité. Tandis qu'il les protège avec son cercle de flammes bleus, Albus ne perd pas de temps pour attaquer de son côté. Il lance de puissants sortilèges, mais le monstre est plus résistant que prévu. Néanmoins, un sortilège Confringo bien puissant affaiblit enfin le monstre qui pousse un gémissement de douleur. Sans hésiter, Gellert lui vient en aide et ordonne à ses flammes de l'attaquer également. Si dans un premier cela ne semble rien faire, il apparaît cependant rapidement que les flammes le blessent également. Le monstre poussa un second rugissement et battit en retraite dans le lac pour quelques instants. Va-t-elle appeler des renforts ? Ou alors est-elle en train de mourir ? Difficile de le dire.
Ne baissant pas sa garde pour l'immédiat, Gellert attend un moment, mais rien ne se passe. Alors, il fait disparaître ses flammes. Jetant un coup d’œil à Albus, il continue d'attendre patiemment tout comme lui. Plusieurs minutes s'écoulent et toujours rien. La créature est-elle morte au fond du lac ?
- À ton avis, est-ce une invitation pour se baigner ? demande-t-il calmement à Albus.
Il finit par s'approcher du lac, mais toujours aucun signe du monstre. Alors, il pose un doigt sur la surface de l'eau en signe de provocation. La réponse ne se alors pas attendre. Le monstre ressurgit du fond en poussant un cri tandis qu'elle provoqua à nouveau des vagues. Voyant une ouverte, elle fond sur Gellert qui n'a pas bougé, estimant que jouer les appâts leur permet d'en finir plus rapidement.
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Albus ne peut pas prétendre disposer du savoir encyclopédique de Newt Scamander en matière de créatures fantastiques, néanmoins, il s’étonne de n’avoir aucune idée de ce que peut bien être ce monstre, de ce que peut être sa nature et donc ses aptitudes. Certes, on ne peut pas tout savoir (mais Albus arguera que malgré cela, il connaît presque tout), mais il considère d’une certaine façon que cela peut s’expliquer par le fait que cette créature relève peut-être bien d’une forme de monstruosité qui n’appartient pas au monde des sorciers. Ici, il a fallu admettre que la magie pouvait prendre des formes bien diverses, et qui échappent naturellement à leur compréhension. C’est peut-être la seule chose qu’Albus sait trouver brillante dans le piège qui s’est, à l’évidence, refermé sur eux : leur imposer une compagnie tout à fait inconnue, d’une créature dont ils ne savent absolument rien, et dont ils ne peuvent deviner à l’avance les attaques, les met quelque part en difficulté.
Les deux n’ont d’autre choix que de collaborer en la circonstance, cas de figure qu’Albus n’aurait pas le moins du monde envisagé, et qui est définitivement loin de déplaire au professeur, aurait plutôt tendance à être le point positif qu’il trouve à cette situation. Pas qu’il s’imagine que cela changera quoi que ce soit entre eux à l’avenir, mais il trouve à ces circonstances comme une impression de ce que les choses auraient pu être, quand bien même elles ne le seront jamais, et c’est, à dire vrai, l’inverse de déplaisant, vraiment. Alors que la créature, touchée, s’enfouit dans les profondeurs du lac. Albus ne crie pas victoire trop vite, évidemment, il se doute que ce ne sera sans doute pas si simple. Et si ça l’est, alors il faut sans doute s’attendre à ce que d’autres épreuves les attendent au tournant. Finalement les minutes passent, rien ne se produit… Albus en viendrait presque à baisser sa garde. Presque.
« Je n’aurais pas été contre un bain de minuit », se contente-t-il de répondre d’un ton léger quand Gellert suggère qu’on attend d’eux qu’ils se baignent.
Il ne quitte pas sa position, sa baguette toujours fermement serrée au creux de son poing tandis qu’il regarde son ancien amant s’avancer précautionneusement en direction du lac… Quand il effleure la surface de l’eau du bout des doigts, Albus reconnaît bien là ce qui ressemble à s’y méprendre à une forme de provocation. L’instant d’après, la créature surgit des eaux… Gellert ne bouge pas, Albus a compris pourquoi… C’est à lui d’intervenir. Il endosse, exceptionnellement, le rôle de l’appât… Ce n’est pas dans ses habitudes mais cela en dit long sur le caractère exceptionnel de la situation, et du fait qu’en dépit de tout ce qui s’est passé, les deux se connaissent malgré tout encore très bien : suffisamment pour savoir quelle méthode adopter et sans redouter que l’un abuse de la position de l’autre pour lui nuire. Albus ne laisse pas à la créature le temps de s’attaquer à Gellert… Il ne saurait quoi qu’il en soit le permettre. Même maintenant, en dépit de tout ce qui s’est passé, il sait que perdre Gellert serait comme perdre une partie de lui-même, et c’est une chose qu’il ne serait en aucun cas capable de supporter. Alors une salve de sortilèges cuisants s’abattent sur la créature qui, cette fois, n’a aucune chance de s’en sortir. Elle s’effondre, sans vie, sur le rebord, juste à côté d’eux. Albus l’observe avec minutie, autant pour s’assurer qu’elle est toujours en vie qu’en pure curiosité.
« Fascinant, vraiment… »
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Gellert sait que jouer les appâts est leur meilleure chance de vaincre rapidement cette créature marine. Raison pour laquelle, il a décidé de la provoquer en touchant légèrement la surface de l'eau. Sans bouger, il attend que cette dernière ressurgisse ainsi du lac. Et comme il s'y est attendu, Albus en profite pour l'attaquer aussitôt. Il lance plusieurs sortilièges qui finissent par avoir raison de la créature. Poussant un dernier cri perçant, celle-ci s'effondre sur le rebord, non loin des deux sorciers. Gellert, lui, n'a pas bougé. Toujours accroupi, il se contente de regarder le cadavre du monstre marin. Pas une seule fois il ne s'est retourné pour s'assurer qu'Albus n'en profite pas pour le trahir. Il a ses raisons de ne pas vouloir le trahir ici et il en va de même pour Albus. Tous les deux, ils parviennent encore à se comprendre malgré leur vision du monde totalement opposée. Albus a renoncé à le sauver, mais pourtant il parvient encore à lui faire confiance et il en va de même pour Gellert.
Au commentaire d'Albus, Gellert ne dit rien. Pour sa part, il ne s'est jamais intéressé aux créatures magiques qui peuplent leur monde magique. À vrai dire, il n'a jamais eu vraiment beaucoup de respect pour ces dernières. Finalement, il détourne le regard et se relève. Passant ses mains dans son dos, il observe la caverne s'attendant à voir surgir d'autres créatures ou épreuves. Mais rien ne se produit. Gellert sait être patient et reste parfaitement stoïque mais au bout de cinq longues minutes de silence, le doute commence à s'insinuer dans son esprit. Ce Voldemort doit sûrement sur-estimer sa caverne et la force de sa créature. Jetant un dernier coup d'oeil autour de lui attentivement, il finit par en venir à la conclusion que rien d'autre ne les attend. Quelle belle perte de temps, mais aussi quelle belle déception. Au moins, cela lui permet d'en savoir plus sur son ennemi et cela le conforte dans la perspective que ce Voldemort n'est tout simplement pas à leur niveau, à Albus et lui.
- Il faut peut-être payer à nouveau pour sortir d'ici. dit-il finalement alors qu'il est rapprochée de la paroi qui s'est refermée avant sur eux.
Sa blessure n'ayant pas encore cicatrisé, il pose sa main sur la roche humide, mais rien ne se passe. Gellert recommence l'opération en laissant plus longtemps sa main, mais toujours rien. Alors, il se retourne vers Albus, espérant que ce dernier a une meilleure idée. La situation devient aussi ennuyeuse qu'embarrassante. Le danger n'est pas encore totalement écarté bien sûr, mais pour l'heure ils se retrouvent tous les deux enfermés dans une caverne. Las, le blond finit par s'asseoir sur une roche et laisse son regard se poser sur Albus. Il s'autorise alors à rouvrir les blessures du passé, à laisser les souvenirs du passé l'envahirent. Même lui, parfois, laisse la nostalgie l'envahir.
- Ce Voldemort chercherait-il à nous vaincre par l'ennui ? dit-il finalement, brisant ainsi le silence qui devient pesant.
Ce serait donc tout ? Ce semble… trop simple… mais peut-être est-ce là l’unique subtilité de ce plan autrement grossier, distribuer des cartes si évidemment basses qu’elles semblent n’avoir aucune valeur, pour en dévoiler des plus intéressantes ensuite, au cours d’une partie différente, qui les aurait poussés à ne plus craindre de leur adversaire commun ? Difficile à dire. Ce qui est certain, c’est que la créature ne se réveille pas, et qu’aucune autre ne se réveille pour prendre la relève… Il ne s’agirait donc bel et bien que de cela.
Le regard d’Albus se détourne pour de bon de l’animal vaincu pour s’intéresser à Gellert, qui observe la caverne en détail, alerte, attentif sans doute à la moindre intervention d’une nouvelle créature. Mais tout comme lui, il en vient à la conclusion qu’aucune autre créature ne se présentera à eux… Irrésistiblement, Albus ne peut s’empêcher de se frayer un chemin à travers les pensées de Gellert, qui lui sont accessibles pour la toute première fois de son existence. Simple curiosité… Difficile d’y résister, à l’heure où il s’interroge quant à la manière dont son ancien ami appréhende cette situation singulière. Et il ne peut que constater combien leur analyse de la situation, leurs modes de réflexion et de pensée sont similaires. Ils se sont toujours ressembler, il faut dire, plus que les apparences et les légendes qu’ils ont respectivement construites autour d’eux ne pourrait le laisser suggérer. Et ce même après toutes ces années, et en dépit de leurs choix respectifs.
Il suggère qu’il faut peut-être payer à nouveau pour sortir, ce qui est loin d’être une hypothèse absurde. Malheureusement, elle ne trouve pas de confirmation quand Gellert se sert de sa blessure pas encore refermée pour suggérer d’ouvrir un passage inverse. Rien ne se passe. Un temps, Albus s’essaie à une multitude de sortilèges en quête de celui qui les libèrera der ces lieux, mais rien ne se passe. Peut-être était-ce aussi simple que cela, tout compte fait ? Tom Jedusor aurait seulement cherché à les enfermer là, rien de plus ? Ce semble une entreprise bien hasardeuse. Peut-être y a-t-il une chose qui les échappe encore. Difficile à dire, en réalité.
Quand Albus tourne son regard vers Gellert, il ressent un puissant élan de nostalgie et se surprend à constater qu’il ne vient pas seulement de lui… Le calme ambiant, leur présence, la promiscuité, le danger écarté. Un terreau fertile à l’ouverture de portes qu’ils ont tous les deux pris le plus grand soin de garder closes : des portes qui ouvrent sur leurs souvenirs communs. Plus difficiles encore à occulter au moment où Albus réalise que l’émotion qui l’étreint en présence de Gellert s’avère être, en vérité, une émotion partagée.
« Si telle est son intention, il aura fait un bien mauvais calcul », observe doucement Albus en décidant finalement de s’asseoir à côté de Gellert, sans envisager de mettre la moindre distance de rigueur entre eux, bien au contraire. « Je serais bien incapable de m’ennuyer en ta présence », ajoute-t-il avec une pointe de malice dans la main avant de récupérer sans prévenir la main blessée de Gellert. Il contemple un instant sa plaie, profonde. « Il faut remédier à ça », ajoute-t-il doucement en désignant la coupure sur sa main avant de se saisir de sa baguette de sa main vacante. « Vulnera Sanentur. »
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Le premier réflexe de Gellert lorsqu'Albus s'assoit à ses côtés, c'est de se crisper. Néanmoins, il ne bouge pas, acceptant que son ancien amant se retrouve si près de lui. C'est bien la première fois depuis plus de 20 ans qu'ils se retrouvent tous les deux aussi près physiquement. Les souvenirs continuer d'affluer dans son esprit, tandis qu'il ignore qu'Albus a retrouvé sa capacité de lire les esprits et que désormais, il peut lire le sien comme un livre ouvert. En temps normal, il sent aussitôt lorsque que quelqu'un tente de s'immiscer dans son esprit et le bloque aussitôt. Malheureusement, il n'a pas retrouvé son don d'occlumencie. Heureusement, il ne pense pas en ce moment précis à ses plans, mais bien à Albus et à leur passé commun. Il se rappelle de chaque détail avec une grande précision, allant de leur rencontre dans la maison de sa tante Bathilda jusqu'au fameux combat qui a tué Ariana. Ils ont passé environ deux mois, mais ce furent deux mois intenses et torrides. Des souvenirs dont il est bien incapable de s'en débarrasser, malgré tout ce qu'il a entrepris jusqu'ici. Et dans un sens, tout cela, il le fait pour Albus. Pour eux. Pour leur rêve commun d'autrefois.
- Ou alors, il ne pense que pas deux sorciers puissent le surpasser. fait remarquer Gellert.
Mais lorsqu'Albus souligne qu'il est incapable de s'ennuyer en sa présence tout en attrapant sa main blessée sans prévenir, là il ne sait comment réagir. D'abord, il a envie de frapper Albus et de lui jeter un sortilège, mais un souvenir particulièrement plaisant et érotique lui vint précisément en tête. Foutues émotions humaines. Parfois, il haït vraiment cette part de lui et en même temps, il la chérit parce qu'elles lui rappellent son humanité. Finalement, il ne fait rien et se contente de laisser Albus le soigner. À présent, c'est certain, il sait qu'il n'a pas retrouvé sa capacité de guérir les blessures sans baguette magique. Cela lui déplait profondément, car il estime que c'est une faiblesse de sa part dont Albus pourrait en profiter dans l'avenir à tout moment. Il lui faut réagir, se ressaisir, mais la vérité, c'est qu'il apprécie de sentir la chaleur dans la main d'Albus. Il n'est jamais tactile avec ses partisans et quelques fois, il doit bien admettre que ça lui manque.
- Ce n'était pas nécessaire, tu sais. Contrairement à ce qu'il croit, une blessure ne rend que plus fort un individu. La douleur n'est que dans la tête.
Il finit par récupérer sa main et observe durant un instant l'endroit où la plaie s'y trouvait encore quelques instants avant. Et maintenant ? Il aimerait se lever et chercher à nouveau un moyen de quitter cette caverne, mais la vérité c'est qu'il se sent bien là. Il a même envie de se blottir contre Albus, de retrouver cette sensation qu'il aimait tant à ses côtés autrefois. Finalement, il tourne la tête vers lui, son visage se retrouvant seulement à moins d'un mètre du sien.
My brothers... my sisters. The clock is ticking faster. My dream, we who live, for truth, for love. The moment has come, to take our rightful place... in the world, where we wizards... are free. Join me... or die
Albus Dumbledore
▿ Ton univers : Fantastic Beasts
▿ Date de naissance : 30/08/1975
▿ Age : 49
▿ Métier : Professeur d'histoire à l'université
▿ Quartier : Hogwarts Place
▿ Côté cœur :
The trouble is, humans do have a knack of choosing precisely those things which are worst for them...
▿ Dons/capacités/pouvoirs :
▿ Baguette magique
▿ Pacte de Sang
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▿ Transplanage
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▿ Magie non verbale
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▿ Pensine
Albus aurait peut-être pu profiter de la faiblesse, de la vulnérabilité (néanmoins toute relative) de celui qui ne pouvait qu’être son ennemi, mais c’est là une chose dont il est tout à fait incapable. Au-delà du fait qu’il ne saurait jamais affronter Gellert que comme son égal quoi qu’il en soit. Et des pensées d’affrontement sont bien loin de l’effleurer à l’heure actuelle. Non, ses pensées auraient tendance à aller dans une tout autre direction, à dire vrai.
« J’estime que la douleur que l’on peut s’épargner n’a guère besoin d’être inutilement endurée », répond tranquillement Albus en considérant son œuvre. La peau de sa main redevenue lisse, impossible de deviner la profonde blessure qui y avait précédemment été imprimée.
Il est du même avis que Gellert, au fond, certaines douleurs vous renforcent, et il le sait d’autant plus que ces douleurs ne sont pas toujours physiques. Sa plus grande souffrance, la perte d’Ariana, immédiatement suivie du départ de Gellert, reste gravée en lui, et il ne voudrait pas s’en guérir car elle est ce qui l’a poussé à prendre ce qu’il estime être la bonne direction, à choisir, avec certitude et détermination, la voie du bien, celle qui l’avait détourné d’un pouvoir qu’il n’avait que trop convoité, et qui l’avait plongé dans des extrêmes où il n’escomptait pas sombrer de nouveau. Oui, il comprend son point de vue, mais en l’occurrence, ces paroles n’ont que vocation à rebondir sur ses propos, sans plus… il pourrait difficilement disserter sur la question (alors qu’il se sent capable de disserter sur absolument tout) quand ses pensées n’ont que trop tendance à s’égarer ailleurs.
Ailleurs, où se retrouvent également les pensées de Gellert, qu’il ne résiste pas au plaisir de lire pour constater un trouble similaire au sien. Un désir similaire au sien. Leur proximité n’arrange évidemment rien. Le cadre n’est peut-être pas le plus propice aux retrouvailles échevelées, mais le cœur a ses raisons que la raison ignore. Quand Albus se retrouve en présence de Gellert, la raison part aux oubliettes et ne demeure plus que ce souhait irrépressible, celui d’être aussi proche de lui qu’il avait pu l’être par le passé…
« Il paraît que c’est une marque de sagesse », répond Albus avec un fin sourire quand Gellert lui fait remarquer qu’il a pris des rides, son visage si proche du sien que la seule chose à laquelle il se sent capable de penser à l’heure actuelle est la chaleur de son souffle contre sa peau, et à ces lèvres qu’il brûlerait d’embrasser à nouveau, juste une fois, une seule, pour retrouver ces anciennes sensations auxquelles il est appelé autant par sa proximité avec Gellert que par les pensées qui les traversent à l’unisson et qui ne l’encouragent pas outre mesure à être raisonnable. « Toi tu es toujours aussi séduisant, j’en ai peur », constate-t-il en le fixant longuement.
Avant de céder finalement à l’appel de ses lèvres, qu’il plaque contre les siennes, faute de savoir se retenir plus longtemps.
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S'il maudit sa faiblesse en présence d'Albus ainsi que ses sentiments pour lui, il sait néanmoins que ce dernier se trouve dans le même cas que lui. Ils ont beau avoir pris des chemins différents, totalement opposés et être devenus des ennemis, la vérité c'est qu'ils s'aiment toujours. Au fond, il a toujours redouté ces retrouvailles, craignant justement que ses sentiments pour Albus ne le trahissent et l'empêchent d'aller jusqu'au bout de ses projets. Il avait raison. Maintenant qu'il se trouve à nouveau si près de lui, il est incapable de penser de manière rationnelle. Il se surprend même à perdre son calme et son côté stoïque habituels. Toutes ses pensées sont uniquement dirigées vers son ancien amant. Il en oublierait presque ses projets et ce pourquoi il se bat quotidiennement. D'un seul coup, tout cela lui paraît si banal à côté d'Albus. Pourquoi s'est-il enfui ce fameux jour déjà ? Pourquoi n'est-il jamais retourné voir Albus ? Oh la réponse, il la connait mais ici et maintenant, il n'est pas certain qu'elle soit importante.
Le blond récupère sa main et tandis qu'il finit par plonger son regard dans celui d'Albus. Il lui fait remarquer d'une vois plus douce, plus sensuelle qu'habituellement qu'il a pris des rides. Ce dernier lui répond alors qu'il paraît que c'est une marque de sagesse. C'est bien vrai. Et à ses yeux, cela le rend plus séduisant que jamais. En parlant d'être séduisant, c'est d'ailleurs bien Albus qu'il prononce ces mots en premier en le fixant longuement. Il s'ensuit un moment de silence entre eux où ils se content de se fixer sans bouger. Finalement, Albus cède le premier et plaque ses lèvres contres les siennes. Si sa première pensée c'est celle de le repousser et de mettre de la distance entre eux, il l'oublie bien rapidement en cédant finalement à ses désirs intérieurs. Il n'a jamais cessé d'aimer Albus, bien qu'il se soit concentré sur ses projets. Et à vrai dire, cela fait bien longtemps qu'il ne s'est plus permis une telle pause. Oh sa dernière fois ne remonte pas à Albus, mais avec une femme pour mieux l'attirer dans son camp. Mais, il n'a jamais connu une seconde histoire aussi passionnée et torride qu'avec Albus.
Lorsqu'il répond finalement au baiser d'Albus après un moment de doute, c'est avec passion et fougue. Il attrape le visage d'Albus entre ses mains tandis qu'il approfondit le baiser. Maintenant qu'il se laisser aller, il veut en profiter pleinement de ce moment même si le lieu n'a rien de romantique. De toute façon, Gellert n'est pas un romantique. Il ne l'a jamais été. Et même si c'est lui qui l'a embrassé la première fois autrefois, il n'a jamais démontré un côté romantique, se contentant de séduire Albus en lui parlant des reliques de la mort et de ses intentions de briser le code du secret magique international. Lorsqu'il rompt le baiser pour reprendre son souffle, il plonge son regard dans les yeux d'Albus, les admirant avec passion. Il a toujours aimé ces yeux bleus pétillants et pénétrants vous donnant l'impression d'être passé aux rayons X.
- Tu n'as pas perdu la main. lui souffle-t-il.
Il n'attend pas sa réponse, l'embrassant fougueusement à nouveau tandis qu'il laisse ses mains se glisser sous ses habits, venant caresser sa peau.
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Dernière édition par Gellert Grindelwald le Mar 18 Jan - 19:22, édité 1 fois
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Les émotions, nombreuses et contradictoires, affleurent à la surface, tout en même temps, et se disputent une place de choix dans cet esprit qui si brillant soit-il semble avoir rendu les armes pour ne plus se satisfaire que de l’impulsion du moment, du besoin impérieux de sentir ses lèvres contre les siennes, d’éprouver à nouveau cette chaleur si caractéristique qui ne sait s’emparer de son être qu’en présence de celui que, après tout ce temps et en dépit de tout, il n’a jamais cessé d’aimer, incapable d’éprouver à son adresse autre chose qu’une pleine et entière attirance.
Albus s’attendait à tout instant à ce que Gellert le rejette, peut-être même y comptait-il un peu, mais rien de tel ne se produit. S’il peut deviner la surprise que suscite son geste en premier lieu, elle n’est pas suivi d’un rejet pur et simple. Son baiser répond au sien, brûlant, impérieux, car au fond ils le savent, ils en ont eu envie dès l’instant où ils se sont retrouvés. Si leurs convictions respectives les éloignent, leur passion mutuelle, en revanche, les attire comme des aimants, au point même qu’il semble tout à fait impossible de lutter contre cela.
Une fine esquisse de sourire orne ses lèvres quand Gellert observe qu’il n’a pas perdu la main : il semblerait que lui non plus. Voilà une éternité à présent qu’ils ne se sont pas retrouvés dans une telle situation, on pourrait même dire que leur idylle passée appartient à une autre vie. Pourtant, avec Gellert, tout est simple, intuitif, et c’est comme si les années écoulées n’existaient tout simplement plus. Incompréhensiblement, là, en cet instant, et dans le lieu le moins propice au monde, Albus ne songe plus à rien de ce qui devrai naturellement interrompre un geste si impulsif. Il s’abandonne à un désir latent, à des sentiments qui ont couvé sous la cendre une éternité durant.
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Pourquoi lutter contre un sentiment qu'il sait dont il ne sortira pas vainqueur ? C'est la conclusion logique à laquelle il arrive après avoir essayé de mettre dans la balance tous les arguments qu'il a contre. Oui, mais sauf qu'il n'a aucun argument justement. La présence d'Albus près de lui, lui fait perdre tous ses moyens. D'ordinaire d'un stoïsme presque alarmant, Gellert laisse ses barrières de protection s'effonder lamentablement en l'espace de quelques instants lorsqu'Albus le touche. Pourquoi est-il si faible ? Dans le passé, c'était pourtant lui qui l'avait séduit et avait utilisé à son avantage l'amour que lui portait Albus. Oui la vérité, c'était qu'il était lui-même tombé amoureux d'Albus dans un second temps. Et maintenant qu'ils sont réunis, c'est bien trop enivrant. Il aime son odeur, ses yeux bleus perçants, sa barbe qui commence à griser à certains endroits, son sourire et la façon dont il a de lui parler. Après toutes ces années, Gellert a cru s'être persuadé que son ambition a pris le dessus pour son amour pour lui. Il a cru qu'il serait suffisamment fort pour le haïr désormais. Il a eu tort. Il a eu tort d'ignorer la force de ses sentiments qu'il estime être une grande faiblesse chez lui, mais pourtant bien présents. Et peut-être qu'il a tort de voir les choses ainsi. Peut-être que son amour pour Albus est justement une force.
Si l'endroit n'a rien de romantique, le blond s'en moque bien, tout comme le fait qu'il ne fait pas spécialement chaud. Mais pour lui qui vient des pays nordiques, il fait au contraire presque chaud. Ou en tout cas tiède. Lorsqu'il s'empare à son tour des lèvres d'Albus, ce dernier répond aussitôt à son baiser, succombant comme Gellert à ses sentiments. Deux esprits brillants qui l'un comme l'autre se laissent guider dans la situation présente par leurs émotions et non la raison. Vont-ils le regretter ? Il est fort probable que non. De toute façon dans ce monde, Albus ne représente plus tant que cela un obstacle majeur à ses projets. Ici, le secret du code international magique n'existe. Les Moldus connaissent leur existence. Il y a peut-être donc un infime espoir que leurs chemins se rejoignent une nouvelle fois.
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Dernière édition par Gellert Grindelwald le Mer 2 Fév - 20:35, édité 1 fois
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Passer de l'amour à la haine, c'est si facile. Pour Gellert, ça a été si simple au cours de toutes ces années d'éprouver de la haine envers Albus. Ce sentiment a su le motiver tout au long de ses quêtes. Persuadé qu'il n'y aurait plus d'amour entre eux, il a su mener à bien toutes ses quêtes jusqu'ici. Si le résultat n'est pas encore suffisant, le blond a tout de même réalisé bon nombres de choses. Tout d'abord, il est parvenu à mettre la main sur la baguette de Sureau, la relique qu'il convoitait le plus forcément. Sa puissance s'est accrue de façon phénoménale après l'avoir obtenue. Ensuite au cours de ses voyages, il a su s'entourer de fidèles, devenant au fil des années de plus en plus nombreux. Malheureusement, il n'a jamais réussi à trouver le moindre indice sur les deux autres reliques. En soit, elles ne l'intéressent pas, il les veut uniquement parce qu'elles forment les reliques de la mort avec la baguette réunies ensemble. Et bien sûr, il n'est pas encore parvenu à son objectif final, c'est-à-dire briser le code du secret international magique.
Mais s'il est facile de passer de l'amour à la haine, il est tout aussi facile de passer de la haine à l'amour. Gellert s'est persuadé que ses sentiments ne changeraient pas à nouveau. Il a eu tort. Grandement tort. Au fond, il n'est qu'humain malgré tout son talent et sa puissance. Et, il en va de même pour Albus. Le blond sait que son vieil ami a lui aussi mis derrière lui leur passé pour se consacrer à l'avenir, à savoir lui mettre des bâtons dans les roues pour l'arrêter. Seulement en se retrouvant à nouveau ensemble aujourd'hui, leurs sentiments ont parlé et leur raison s'est fait la malle. Est-ce mal ? Est-ce bien ? Qu'est-ce que cela importe finalement ? Pour sa part, Grindelwald n'est pas du genre à vivre avec des regrets. Oh bien sûr, il en a concernant son histoire avec Albus, mais il n'a jamais laissé ce passé se mettre en travers de ses projets. Jamais. Et aujourd'hui même après ce petit égard, il n'est pas question qu'il fasse marche arrière. Il est bien trop tard pour cela et Albus le sait pertinemment bien. Mais même eus les plus grands sorciers de leur temps ont besoin de s'octroyer une pause.
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Dernière édition par Gellert Grindelwald le Lun 14 Fév - 21:20, édité 1 fois
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Gellert ne répond pas à Albus, ce qu’il pense logiquement être effectivement un signe de faiblesse qui peut se retourner contre lui à tout moment dans ce monde. Si Albus se laisse aller aujourd’hui, rien ne lui garantit cependant que demain il ne viendra pas l’attaquer. Il ne peut se permettre de se montrer faible. Plus maintenant. Autrefois, cela n’aurait eu aucune incidence, mais désormais il est trop tard pour songer à un avenir où tous les deux puissent partager en toute simplicité une tasse de thé fumante. Même s’il a encore des sentiments bien présents pour Albus, il ne peut se permettre de les laisser le guider. Pour leur rêve commun à tous les deux, il ne peut guère s’égarer quand bien même il le désire au plus profond de lui-même. Ils ont choisi en toute connaissance de cause leur voie et elle n’est pas compatible. Alors même si ce moment d’égarement est bon, trop bon même, Gellert redeviendra impassible après cette rencontre. Mais le sera-t-il réellement ? Une petite voix au fond de lui, lui suggère de bien réfléchir à deux fois. Parce que cette fois, il n’y aura pas de troisième chance pour eux. C’est déjà si incroyable qu’ils se retrouvent tous les deux à affronter une menace qu’ils estiment tous les deux nécessaires à abattre maintenant. Et ça l’est encore plus en sachant qu’ils ont tous les deux succombés à leurs désirs réciproques. Car s’il y a bien une chose qui ne changera visiblement pas entre eux, c’est l’attirance qu’ils éprouvent l’un pour l’autre. Sur de nombreux points, ils se ressemblent. Brillants, intelligents et passionnés, ils ont de l’ambition et l’envie de changer le monde des sorciers. Ensemble, ils auraient pu être invincible. Ensemble, ils auraient peut-être déjà pu briser le secret du code international magique. À la place, Albus a choisi de se cacher dans une école de magie, pour fuir ses problèmes mais aussi ses désirs, laissant la voie à Gellert pour plonger le monde magique dans le chaos.
Si ce Voldemort apparaissait ici et maintenant, nul doute que la situation deviendrait aussi gênante qu’étrange. Mais ce dernier semble penser que son monstre est suffisamment capable d’arrêter n’importe qui. Quelle arrogance. Comment peut-il songer qu’aucun sorcier ne puisse le surpasser ? Comment peut-on penser que personne n’est apte à vous défier ? Gellert, lui, a toujours su qu’Albus est capable de l’arrêter. Il reconnaît et reconnaîtra probablement toujours que son ancien amant est autant puissant que lui. Ce n’est pas pour autant un signe de faiblesse, mais bien de sagesse et clair vision.
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Dernière édition par Gellert Grindelwald le Lun 18 Avr - 17:24, édité 1 fois
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Il ne donnera jamais raison à Albus. Oh ça non, il est bien trop fier. Non seulement il n'est pas le genre d'homme romantique, mais en plus sa fierté personnelle prend généralement le dessus. Et puis à quoi bon s'avouer ces paroles ? À ce stade à quoi bon ? Ils ne peuvent pas revenir en arrière, changer le passé ni leurs dessins respectifs. Il est trop tard, trop tard depuis bien trop longtemps maintenant. Albus a décidé de lutter contre sa soif de pouvoir et de demeurer quelqu'un de bien, c'est tout à son honneur, il ne peut que l'admettre. Mais en même temps, c'est selon lui un énorme gâchis. Tous les deux ensemble, ils pourraient facilement renverser le monde magique, mais aussi celui des Moldus. Ensemble, rien ne pourrait les arrêter. À la place, ils ont décidé de devenir des ennemis mortels. Néanmoins, s'accorder une pause et prendre du plaisir, c'est un luxe que le blond estime avoir le droit. Le sexe, c'est bon et ça, il ne dira jamais le contraire. En revanche, il juge inutile de mettre des mots sur ce qu'ils vivent en cet instant. Il sait qu'Albus a toujours des sentiments pour lui et il en est de même pour lui.
Fermer les yeux, savourer cet instant de plaisir, accorder sa respiration sur celle d'Albus, c'est prendre le temps de faire une pause. Avec ses ambitions qu'il compte réaliser, il ne s'accorde que trop rarement des pauses, il faut l'admettre. Il sait aussi qu'après cette journée, tout reviendra comme la veille. Les idéaux qu'ils poursuivent tous les deux sont bien trop importants à leurs yeux pour laisser leurs sentiments prendre le dessus. Gellert a depuis longtemps perdu espoir que son vieil ami le rejoigne sur sa route. La sienne se trouve désormais à Poudlard, dans la complaisance de l'enseignement des générations futures. C'est une carrière noble, il ne peut le nier, mais qui ne fait freiner l'homme qu'il aurait pu être à ses côtés. Pour Gellert, Albus est à la fois de la déception, du regret mais aussi un amour qu'il ne retrouvera jamais. Ce n'est en effet sûrement pas cette petite partie de jambe en l'air qui changera la donne entre eux, n'est-ce pas ?
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Dernière édition par Gellert Grindelwald le Jeu 21 Avr - 20:05, édité 1 fois
Albus Dumbledore
▿ Ton univers : Fantastic Beasts
▿ Date de naissance : 30/08/1975
▿ Age : 49
▿ Métier : Professeur d'histoire à l'université
▿ Quartier : Hogwarts Place
▿ Côté cœur :
The trouble is, humans do have a knack of choosing precisely those things which are worst for them...
▿ Dons/capacités/pouvoirs :
▿ Baguette magique
▿ Pacte de Sang
▿ Legilimancie
▿ Transplanage
▿ Fumseck
▿ Magie non verbale
▿ Occlumancie
▿ Pensine
Ce n’est ni la chose à faire, ni la chose à désirer, mais Albus a rarement fait ce que l’on attendait de lui, et plus rarement encore désiré ce qu’il devrait. Prétendre que ce n’est rien, une intermède sans conséquence, est une pensée rassurante, mais, dans le cas d’Albus, c’est aussi une pensée profondément, fondamentalement fausse. Entretenir cette flamme quand il devrait s’efforcer de l’étouffer, de l’éteindre pour de bon, ça n’a rien de très sage, ni rien d’inconséquent… Il sait se raisonner et admettre le caractère exceptionnel de cette situation, il sait que tout reprendra où les événements se seront arrêtés. Mais pas sans conséquence, chaque moment de plaisir qu’il grapille aux circonstances est un nouveau souvenir qu’il se façonne et auquel il s’accrochera tout en sachant, pertinemment ces morsures sur son cœur déjà affligé de multiples blessures qui n’ont guère eu le temps de cicatriser. Qu’importe, il fait mine de les ignorer, exprime ce que Gellert ne lui retournera pas – et qu’il n’attend pas qu’il lui retourne, puisqu’il en a l’occasion et ne l’aura peut-être plus, savoure cet échange comme le dernier car il est, au fond, plus que probable qu’il le soit, effectivement : le dernier, et pour de bon.
Submergé d’une première vague de plaisir, il songe à fermer les yeux un instant, mais il n’en fait rien, soucieux de s’imprégner de chaque sensation, mais pas uniquement. Il veut mémoriser chaque détails, chaque micro-expression de son visage, de son regard, chaque indice d’abandon à son plaisir, qui est une forme d’abandon à lui… Gellert ne lui a jamais semblé à la fois, contradictoirement, puissant et vulnérable que dès lors que leurs corps ne font plus qu’un, que le plaisir se fait marqueur essentielle d’une relation contrastée de tant d’émotions en apparence antagonistes… Il n’est sans doute que dans le sexe, en fin de compte, qu’ils sont encore susceptibles de se retrouver, où la déception et la rage, le désir et l’amour, peuvent ne former qu’un tout empressé. Albus accompagne chaque coup de reins d’un mouvement de bassin. C’est une danse ancienne, mais dont il maîtrise encore chaque mouvement, car il n’exige aucune réflexion de sa part, seulement un total abandon… et c’est si simple en présence du seul qui ait jamais su faire battre son cœur de cette façon-là.
Le plaisir l’emporte, le submerge, et a finalement raison de lui, de sa raison et de ses sens. Quand il atteint son apogée, il étouffe un ultime gémissement de plaisir au creux du coup de son amant et demeure là un temps, à s’imprégner de son odeur, de sa présence, du contact de sa peau, de chacune de ces sensations qu’il sait qu’il ne retrouvera pas avant longtemps malheureusement. Il saisit par conséquent la nécessité de les savourer autant que possible. Il voudrait pouvoir étirer ce moment dans le temps, encore et encore, malheureusement, il sait bien que c’est impossible. La réalité le rattrape déjà, et cette réalité est ce qu’il y a de plus implacable… Finalement, il se détache légèrement de lui pour ancrer son regard dans le sien, une lueur de malice familière au creux de tes prunelles.
« Je n’avais jamais eu accès à tes pensées avant aujourd’hui », lui révèle—il innocemment. « C’est… instructif », reprend-il avec détachement. « Même s’il n’y a rien ici que je n’aurais été susceptible de deviner par moi-même, bien sûr. »
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Albus Dumbledore
Happiness can be found, even in the darkest of times, if one only remembers to turn on the light.
It was the thing, above all, that drew us together. Two clever, arrogant boys with a shared obsession."
Au fond, Gellert lui aussi, aurait aimé que cet instant dure éternellement. Il ne peux le nier, il aime le sexe, mais surtout Albus. Il a beau faire tous les efforts qu'il veut, la vérité c'est qu'il ne peut pas l'oublier. Comment pourrait-il en même temps ? En 44 ans de vie, il n'a jamais rencontré un autre esprit aussi brillant qu'Albus. Tous les deux, ils se ressemblent énormément autant qu'ils sont différents. Pour Gellert, c'est une bonne chose, mais malheureusement l'homme qui aurait pu être son bras droit, son compagnon de route éternel et son grand amour, avait choisi un autre chemin. Et si durant toutes ces années, il était parvenu à l'oublier quelque peu dans son cœur, tout lui revenait en pleine figure actuellement. Au fond. Gellert n'en demeurait pas moins un homme avec des sentiments comme tous les autres. Quelle honte. Peut-être que finalement, il n'est pas digne de devenir le souverain des sorciers. Il a besoin d'Albus, il le sait pertinemment bien parce que le combat qu'il veut mener est long, laborieux et qu'il doit affronter des adversaires puissants. Ses partisans sont nombreux, mais il sait que ce n'est pas encore suffisant. Alors qu'avec un talent comme celui d'Albus, tout serait bien plus facile. Le monde leur appartiendrait déjà.
Durant une partie de jambes en l'air, il est relativement difficile de ne pas laisser ses pensées prendre le dessus. Même lui n'a aucun contrôle dessus. Et pour quelqu'un comme Albus qui peut lire dans les pensées, ça devait être le festival. Lorsque l'acte prend fin, Albus reste cependant un moment accroché à lui, son visage au creux de son cou, respirant son odeur et de sa présence. Gellert ressent ainsi sa respiration chaude contre lui, alors que son corps est légèrement recouvert de sueur, tout comme le sien. Lui aussi aimerait que cet instant dure éternellement, que jamais rien ne vient les séparer à nouveau. La dernière fois, c'était à cause de la famille d'Albus. Et aujourd'hui, c'est simplement la réalité qui vient les rattraper, rappelant à chacun d'eux la voie qu'ils ont choisi d'emprunter. La vie est cruelle, mais ça, il le sait depuis toujours. Il n'est pas devenu l'homme qu'il est aujourd'hui sans avoir une bonne connaissance du monde. Des sacrifices, il en a fait, beaucoup. Il a renoncé à tant de choses pour atteindre leur but, pour continuer la quête qu'autrefois ils s'étaient fixés d'accomplir ensemble. Parfois, il se convint qu'il fait tout cela pour lui, pour Albus que réellement pour lui-même. Mais en regardant aujourd'hui Albus Dumbledore, Gellert ne peut admettre qu'une vérité simple : il n'est plus le jeune brûlant d'aventures et de soif de pouvoir qu'il a connu. Sur bien des aspects, il le reconnait plus.
Finalement, Albus se détache de lui pour croiser son regard. Le blond ne dit rien. Il n'y a rien à dire. Il est cependant toujours autant fasciné par ses yeux bleus et il pourrait probablement resté là pendant des heures encore. Mais Albus rompt le silence en lui annonçant presque innocemment que c'est la première fois qu'il peut lire ses pensées et qu'elles sont très instructives. Ainsi, Albus a bel et bien retrouvé son don de lire les esprits alors que lui-même n'a pas encore retrouvé cette faculté. Il pourrait se vexer ou se sentir en danger. Mais, il n'est cependant rien de tout cela étonnant. Quelque part, il est presque heureux parce que même s'il ne peut pas lire ses pensées en temps normal, il sait qu'il devine relativement bien les choses le concernant. Ils ont ce lien en quelques sortes qui perdure entre eux malgré le temps et l'espace qui les sépare. Et nier tout cela n'aurait aucun. Mais par fierté, il n'en dit rien bien qu'il n'en pense pas moins.
Lorsque le moment vint de séparer définitivement, Gellert s'éloigne d'Albus et ramasse ses habits. Prenant son temps, il examine à nouveau la caverne pour tenter de trouver un moyen d'en sortir. Et lorsqu'il remet son manteau noir sur ses épaules, la réponse se présente toute seule. Il s'étonne ainsi de ne pas l'avoir vu avant, mais dans ce cas-là, rien ne se serait passé entre eux. Soupirant légèrement, il lève sa baguette et lance un sortilège qui force finalement la caverne à se rouvrir. Avant de partir néanmoins, il se retourne une dernière fois vers Albus. Sans un mot, il vient déposer un dernier baiser sur ses lèvres avant de lui murmurer à l'oreille « Le destin n’est pas encore tout tracé. Il y a encore de l’espoir. ». Puis, il lui tourne définitivement le dos et quitte la caverne sans se retourner cette fois. Il aurait pu lui demander de le rejoindre à nouveau, mais la demande aurait été trop directe. Là, ses mots sont plus nuancés bien qu'il sait pertinemment bien qu'Albus les a parfaitement compris. Mais il sait que le sorcier apprécie ces jeux de mots.
My brothers... my sisters. The clock is ticking faster. My dream, we who live, for truth, for love. The moment has come, to take our rightful place... in the world, where we wizards... are free. Join me... or die
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