Ordre du Phenix 3.0

« Je vois. » Difficile pour lui de masquer complétement sa déception. En venant ici il pensait retrouver sa mère -ainsi que son père également-. Si ils étaient réellement sur cette île, ils auraient été les premiers à répondre à l'appel. C'est une constatation qu'il doit encaisser en plus du mince espoir qu'il avait de retrouver son meilleur ami par le biais de Regulus Black.

L'espoir est quelque chose de fragile, friable dans cette ville. Surtout lorsqu'on se sent seul comme peut l'être Albus. Il n'avait d'attache avec personne dans cette pièce, mais il se battrait à sa manière pour que ça ne soit pas l'éternel recommencement. Les discussions se poursuivent autour d'eux mais il ne les écoute pas totalement. A voix basse, à la manière d'une confidence, l'ex mangemort lui apprend que les objets réapparaissent auprès de ceux qui ont été en contact avec. « C'est comme ça que ça marche » dit Albus à voix basse plus pour lui-même qu'autre chose. A l'heure d'aujourd'hui il n'avait toujours pas retrouvé sa baguette alors, c'était un concept qui lui été inconnu.

Alors que les grands s'affairaient a lister les horcruxes sur le tableau face à tous. Albus en fît du même après avoir sorti de sac à dos un cahier de cours et un stylo qu'il décapuchonna avec les dents. Ce n'était pas un exercice si compliqué de se rappeler de certain détails qui sont devenu connu dans l'histoire de la magie. Comme la bague des Gaunt, où même les origines du médaillon. Albus avait beau donné des airs de cancre dans ce nouveau monde, il était autrefois très studieux dans les matières qui ne l'obligé pas a user de sa baguette, où encore pire, de son balais. En 22 ans, les écrits sur la guerre pourraient se compter par centaine où même par milliers. Mais lui avait la chance -ou plutôt le malheur- d'avoir l'un des acteurs principal dans sa famille. C'est donc tout naturellement qu'il se mit a gribouiller sur son cahier tout se dont il savait. Finissant par tiquer sur le fait que si il retrouve le carnet, il aurait des chances de retrouver Ginny, Harry où peut-être même Lucius. Un Malefoy était un Malefoy. Il aimait se dire que si il en trouvait un, peut-être que Scorpius finira par lui revenir. C'était non négligeable comme plan. Mais même avec ça c'était... comme chercher une aiguille dans une crotte de dragon.

Il relève enfin le nez pour écouter le fil du débat. Combien d'autres mages noirs devaient-ils craindre au juste ? Deux semblaient déjà beaucoup trop. Ils avaient vaincu une fois Voldemort, au prix de nombreux sacrifices. Et en voyant cette scène juste sous ses yeux... il était difficile pour lui de ne pas imaginer un bain de sang. Car les survivants dans cette pièce, ne doivent se compter que sur les doigts du main. Ou pas du tout.

Le moyen de détruire les horcruxes est évoqué. Les trouvé était déjà une lourde tâche alors les détruire.. ? « Imbibé du venin de basilic » avoua-t-il à l'attention de Regulus, parce que tout comme lui, il ne voulait pas se mettre en avant. Parce qu'il avait été plutôt invité a faire un pas de côté plutôt que de se retrouver ici, dans les rangs.

Un peu de courage Albus. Comment tu peux imaginer les aider à vaincre Voldemort si tu n'arrives même pas a prendre un minimum d'initiative ? Alors finissant par prendre son courage à deux mains il se leva d'un bond de sa chaise en déclarant a grand débit : « L'épée imbibé de venin de basilic a détruit les horcruxes dans le passé. » voilà qu'il était carrément dans la malaise avec tout ces yeux sur lui. Il fit alors un petit signe de la main en faisant un « salut » timide. Il n'avait qu'a regardé Lily, ou bien Dumbledore pour reprendre un semblant de courage afin de poursuivre. « Pour résumé on ne pourra pas les détruire. A part si vous avez un gros serpent dans votre chapeau. » il observe l'assemblée, prend une inspiration et quitte finalement sa place pour rejoindre la centre de la pièce et apporter ces notes à Dumbledore. Pris dans le malaise, il eut bien l'impression que ses quelques pas prirent une éternité. « Je suis désolé, je ne me voyais pas mettre un pas de côté alors que... » il se reprend. « Bref, j'espère que ça vous sera utile. »