“You realize that he’s never going to stop looking for you, Galen. You’re in his blood, crystal research or no. He’s never going to let go of you entirely.”
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Lun 21 Nov 2022 - 17:04
Don't let me lose you
C’est ridicule, c’est ce qu’il s’était répété tout d’abord, avec beaucoup trop de force et de conviction pour être vraiment crédible… Parce qu’il a beau se répéter que c’est ridicule… il y croit tout de même, il y croit suffisamment pour n’être plus capable de penser à autre chose. Le message lui venait de Wilhuff Tarkin, pour cette seule raison et au nom de tout le mépris que lui inspirait cet homme, Galen ne voulait pas l’entendre et certainement pas se laisser abuser par un discours qui serait forcément manipulatoire… Mais… Mais… Tarkin avait semé le doute dans son esprit, et voilà à présent qu’il remet en question la parole d’Orson… Malheureusement, il n’est pas difficile de trouver sur quels leviers appuyer quand il est question de leur relation. Quand bien même Galen veut à tout prix avoir toute confiance en Orson, la tâche lui est rendue difficile par leurs erreurs respectives et leur passé houleux. Ils ont décidé de laisser tout cela derrière eux… mais comment ne pas redouter le fait que son fiancé sombre dans ses anciens travers ? Galen a peur qu’Orson lui mente, Galen a peur d’avoir tout laissé derrière lui pour ne plus être qu’avec lui, tout ça pour être finalement oublié, rejeté… ou remplacé…
Orson n’a pas menti à Galen sur la nature de sa relation avec Thalassa… il sait que les deux ont été amants, et sont devenus amis… et c’est une chose qu’il est capable d’entendre et d’accepter, très sincèrement, car tout ceci appartenait selon lui au passé. Il ne lui reprocherait certainement pas son amitié envers l’épouse de Wilhuff Tarkin, sur ce point, il a voulu croire dans son honnêteté, tout comme lui-même s’est montré parfaitement honnête au sujet de chacune de ses dernières interactions, notamment bien sûr avec Lyra… Lyra avec qui il n’en a presque plus, d’interactions, à présent… Les circonstances ont rendu la chose trop compliquée. Galen sait qu’elle a toujours soupçonné cette ambiguïté entre lui et Orson. Il sait également qu’elle restera convaincue du mal qu’il sera susceptible de lui faire tôt ou tard (et difficile de la contredire sur ce point). Et puis il y a Jyn… Jyn qui refuse d’avoir le moindre contact avec lui, à présent. Et c’est parfaitement compréhensible. Lyra et Jyn ont été toute sa vie, et il les aime toujours profondément, mais en choisissant Orson, il a aussi accepté de les perdre, et c’est une des choses qui le terrifient. Avoir définitivement perdu sa propre fille, sa nébuleuse, la chair de sa chair, pour une relation dont Orson se lassera peut-être… s’il doit découvrir qu’il n’est peut-être pas à la hauteur de ses attentes, de ses fantasmes, il mettra fin à tout ça. C’est une angoisse récurrente chez lui, qui justifie sans doute qu’il soit si prompt à prendre les propos de Tarkin comme argent comptant. Orson l’a recherché, l’a désiré, l’a espéré si longtemps pour enfin l’obtenir qu’il pourrait bien éprouver la frustration, à présent, d’avoir obtenu ce qu’il désirait… de se rendre compte qu’il n’en valait pas la peine… va savoir. Galen sait que ces craintes sont irrationnelles… mais ils ont tant bataillé, tant traversé pour enfin être ensemble qu’il redoute à tout instant que quelque chose fasse basculer leur agréable dynamique vers un désagréable extrême… et de tout perdre alors.
Il s’efforce de ne pas céder à la paranoïa au moment de lui écrire, donnant à Orson l’occasion de se justifier. Une occasion qu’Orson ne saisit pas. Par deux fois, il lui ment… et quand il passe aux aveux, Galen a l’impression d’être pris en faute… La situation prend un tournant qui lui déplaît… Est-ce qu’il croit qu’Orson le trompe ? Forcément, cette pensée s’impose à son esprit. Forcément, cette pensée lui fait mal, un mal terrible. Il songe à ce qu’ils font peut-être, dans cette chambre d’hôtel, tandis que lui reste là, comme un con, à se raccrocher à l’espoir que Galen soit véritablement honnête envers lui. Il veut lui laisser le bénéfice du doute, croire dans ses explications, mais c’est difficile, si difficile de rester seul avec lui-même, seul avec les pensées qui le tourmentent, devant réaliser par la même occasion qu’il n’a définitivement plus personne. Si Orson veut s’épancher sur ses états d’âme, il courra dans les bras de Thalassa Tarkin. Galen, lui… n’a rien. Des connaissances de travail, des collègues, une famille brisée… rien d’autre. Orson s’est employé à l’isoler de tout et de tout le monde, et Orson y est parvenu. Galen ne le lui reproche pas, il se reproche surtout à lui-même cette vulnérabilité terrible contre laquelle il ne sait ni ne peut lutter… Il voudrait que son fiancé rentre. Il voudrait qu’il rentre afin de pouvoir profiter de sa seule compagnie et oublier ses inquiétudes dans ses bras. Il voudrait qu’il rentre afin de le rassurer et de lui prouver qu’il n’a rien à craindre, qu’il comprend à distance que lui aussi se sent mal et a besoin de lui. Mais Orson fait de Thalassa sa priorité, et Galen attend, attend… Il veille jusqu’à son retour. Il le lui a promis. Dans tous les cas, il aurait été incapable de trouver le sommeil. Assis sur le canapé, un livre à la main, il fait mine de s’occuper sans y parvenir. A la place, son regard revient constamment sur son téléphone, et sur le dernier message d’Orson : Je t'aime bien plus encore que tu ne l'imagines. Galen s’y raccroche autant qu’il le peut, de toutes ses forces. Jusqu’à ce qu’enfin, la porte d’entrée s’ouvre. Galen ne quitte pas sa place, il se contente de reposer avec précaution son livre sur la table basse devant lui, attendant qu’Orson le rejoigne. Il ne peut s’empêcher de le dévisager au moment de le retrouver, comme dans l’attente d’un signe, de quelque chose qui serait là pour le rassurer ou, bien au contraire, l’inquiéter. Il n’est pas sûr de trouver grand-chose de satisfaisant, ou en tout cas d’éloquent.
"Bonsoir", commence-t-il d’un ton manquant probablement de chaleur. "Tout s’est bien passé ?"
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Orson C. Krennic
▿ Ton univers : Rogue One: A Star Wars Story
▿ Date de naissance : 14/04/1981
▿ Age : 43
▿ Métier : Ex-romancier de génie, auteur de best-sellers et désormais ingénieur en armement à Mordor Industries depuis fin 2022 • Critique littéraire à ses heures perdues • Expert en science-fiction
▿ Quartier : Baker Street Avenue, dans un appartement en colocation avec son fiancé, Galen Erso.
▿ Côté cœur :
― Krennic laughed to ease the mood. “You know what I find interesting – or maybe ironic is the word. It’s that each of us wants what’s best for you. In a way, we’re competing to make you happy, as old-fashioned as that sounds. And each of us has a different idea about what you should be doing. (…) and I maintain that you’re meant for bigger things, and will continue to do whatever I can to bring opportunities to your attention.” Galen smiled thinly. “Don’t think I don’t appreciate it.”
(CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
― “We have to put some meat back on those bones of yours,” he said as he crossed the cabin to Galen, “but I think I could get used to the beard.” (Orson Krennic to Galen Erso – CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
― Was Galen to become the prize in a contest between them? Well, hadn’t he always been that? (Orson Krennic about Galen Erso and his rivalry to Lyra Erso – CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
••• ❝ i'll never stop looking for you. i'll never let you entierly. you’re the only truth in a sea of lies. you're in my blood. now and forever. ❞
—⥼ ※ ⥽—
—⥼ ※ ⥽—
― Beings had been known to hide on Coruscant for a lifetime, but Galen wouldn’t be one of them. He wouldn’t be able to stay away from his research. He would have a change of heart. He would turn himself in. He would reach out… The anger and despair he had felt in the air-speeder returned and settled on him like a great weight. “Galen,” he said, as if orphaned. Then: “Galen!” shouting it to the busy sky. (Orson Krennic about Galen Erso – CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
—⥼ ※ ⥽—
••• « It’s just so hard not to think of you...
think of where you are.
My Stardust, my Death Star. »
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▿ L’Étoile de la Mort
▿ Blaster lourd DT-29 amélioré (macroscope)
▿ Astromécano C2-B5
▿ Expertise tactique et stratégique
▿ Connaissances approfondies en armement
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▵ LAME IVDU TAROT ○ L'EMPEREUR
—⥼ ※ ⥽—
AUTORITÉ ╳ ACTION ╳ POUVOIR ╳ DIRECTION ╳ VOLONTÉ ╳ PERSÉVÉRANCE ╳ ENTÊTEMENT ╳ PUISSANCE ╳ TYRANNIE
—⥼ ※ ⥽— « We were on the verge of greatness. »
-(O)rson (C)allan (K)rennic-
« I don't have to sell my soul. He's already in me. I wanna be adored. I don't need to sell my soul. He's already in me. I wanna be adored. You adore me. I wanna be adored. I gotta be adored. » ( i wanna be adored ϟ the stone roses )
« I used to roll the dice. Feel the fear in my enemy's eyes. Listen as the crowd would sing: now the old king is dead ! Long live the king ! One minute I held the key. Next the walls were closed on me and I discovered that my castles stand upon pillars of salt and pillars of sand.
People couldn't believe what I'd become. Revolutionaries wait for my head on a silver plate. Just a puppet on a lonely string. Who would ever want to be king.
┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ I used to rule the world.
┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉
Seas would rise when I gave the word. Now in the morning I sleep alone. Sweep the streets I used to own. For some reason I can't explain, once you'd gone there was never, never an honest word.
┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ That was when I ruled the world. » ( viva la vida ϟ coldplay )
— ◊ ◊ ◊ ◊ ◊ —
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it's his project.
it's his life.
it's his everything.
it's the death star.
•••
▴ WILHUFF T. (1 - AU) -0 BBY ❘ Krennic survit à Scarif ⋄ Retrouvailles explosives ✰ (MAJ ✎ 23.02)
▴ WILHUFF T. (2 - AU) -10 BBY ❘ Krennic a une liaison cachée avec le fils de Tarkin ⋄ Réalité dans laquelle Garoche est en vie ✰ (MAJ ✎ 09.10)
▴ WILHUFF T. (3 - AU) -31 BBY ❘ Jeunesse de Krennic à Brentaal ⋄ Tarkin est enseignant ⋄ Relation professeur-élève ✰ (MAJ ✎ 23.02)
▴ WILHUFF T. (4 - AU) -13 BBY ❘ Galen Erso est mort ⋄ Tarkin est amoureux de Krennic ⋄ Obsessions ✰ (MAJ ✎ ??.??)
▴ WILHUFF T. (5 - AU) 4 ABY ❘ Post-Bataille d'Endor ⋄ Tarkin et Krennic ont survécu à Scarif & Yavin ⋄ Incarcération ⋄ Passion inavouée ✰ (MAJ ✎ 23.02)
▴ WILHUFF T. (6 - AU) 4 ABY ❘ Post-Bataille d'Endor ⋄ Krennic a trahi l'Empire et est un agent important de la NR ⋄ Tarkin est arrêté ⋄ Krennic et Tarkin sont des ex-amants ⋄ Interrogatoire ✰ (MAJ ✎ 28.03)
▴ WILHUFF T. (7 - AU) 2022 ❘ Sur l'île ⋄ Krennic et Tarkin sont en couple ⋄ Leurs souvenirs sont revenus ✰ (MAJ ✎ ??.??)
▴ WILHUFF T. (8 - AU) 2022 ❘ AU!Moderne ⋄ Krennic et Tarkin sont associés de leur start-up ⋄ Passion refoulée ⋄ Galen a rompu avec Krennic ⋄ Voyage dans les îles ✰ (MAJ ✎ 17.03)
▴ WILHUFF T. (9 - AU) 4 ABY ❘ Suite AU!Prison ⋄ Douches ⋄ Incarcération ✰ (MAJ ✎ 02.02)
▴ WILHUFF T. (10 - AU) -18 BBY ❘ Babysitting qui tourne mal ⋄ Krennic surveille le fils insupportable de Tarkin ✰ (MAJ ✎ 27.03)
“Once upon a time, the planets and the fates and all the stars aligned. You and I ended up in the same room. At the same time. The touch of a hand lit the fuse of a chain reaction of countermoves to assess the equation of you. Checkmate, I couldn't lose. What if I told you none of it was accidental ? The first night that you saw me. Nothing was gonna stop me. I laid the groundwork, and then, just like clockwork, the dominoes cascaded in a line. What if I told you I'm a mastermind? Now you're mine. It was all by dеsign. 'Cause I'm a mastermind.”(MASTERMIND •• TAYLOR SWIFT)
20 NOVEMBRE 2022 ▴ APPARTEMENT DE GALEN ERSO, BAKER STREET AVENUE --- (( NSFW ))
Orson Krennic rentre le pas lourd, et hésitant. Il glisse son trousseau de clés hors de la poche arrière de son jean brut, avant d’enfoncer l’une d’elles dans le trou de la serrure de leur porte d’entrée. Lorsqu’il rentre dans leur appartement, c’est tard. Il doit être minuit passé. Krennic a un peu trop bu. Il titube, et peine à tourner correctement la clé. (ça commence bien) « Putain… » peste-t-il en se rendant compte qu’il s’est trompé de clé au passage. Krennic donne un coup de pied au sol carrelé, fou de rage. Il retourne aussitôt dans son trousseau, en cherchant la bonne clé, – qu’il trouve enfin et se dépêche de l’insérer. Une fois la porte poussée, Krennic la referme d’un coup de pied arrière, avant la verrouiller soigneusement. Galen Erso va hurler, c’est forcé. Il rentre tard, en état d’ébriété, et tous les deux ont eu des mots par téléphones interposés. Les choses ne peuvent aussi bien se passer qu’il l’a espéré en quittant la chambre d’hôtel de Thalassa Tarkin en trombe, après s’être lui-même énervé sur elle. Ce fut le soir de toutes les découvertes. Krennic peine encore à accepter le fait que son pire rival se soit moqué de lui durant toutes ces années. Il digère moins le fait que Thalassa, prétendument sa plus proche amie, se soit bien gardée de lui en toucher deux mots. Sa colère est injustifiée. Son impression de trahison n’a pas de raison d’être. Thalassa est la femme de Wilhuff Tarkin. Il est normal qu’elle le protège. Il est… normal qu’elle ne veuille blesser ni l’un ni l’autre ou ne souhaite pas non plus se mêler de leurs contentieux. Thalassa est une personne sage. D’autres s’en seraient mêlés. Pas elle. Bien que Krennic râle encore contre elle en cherchant son chemin dans le hall, une part raisonnable de lui admet que c’est une décision légitime de sa part. Lorsqu’il aura dessoulé, et pris quelques jours de recul, il en arrivera très certainement à cette même conclusion. Thalassa est son amie. Une ex-amante, certes, mais… contrairement à Wilhuff Tarkin et sa possessivité légendaire, Galen Erso sait heureusement faire la part des choses. Il sait qu’il ne se passera plus rien avec elle. Il le sait, n’est-ce pas ? Est-ce qu’il sait pour… l’enfant à naître ? Non, Tarkin l’ignore encore, ce sombre traître n’a donc pu prétendre des choses à son fiancé.
En arrivant dans le salon, la voix froide de Galen Erso l’accueille : « Bonsoir. ». Le sang d’Orson ne fait qu’un tour. Il fronce les sourcils et demeure quelques secondes sur le pas de la pièce, cherchant et balayant la pièce sans but véritable. Orson avale difficilement sa salive, conscient que Galen l’a attendu toute la soirée sur le fauteuil, un livre en main. Loin d’être dupe, il devine facilement que la concentration de l’ex-scientifique sur sa lecture n’a pas dû être très efficace. Galen a les traits tirés. Il ne sourit pas. Krennic ne répond pas verbalement, et se contente d’un simple hochement de tête pour manifester un « Bonsoir » qu’il accompagne d’un léger mouvement de ses lèvres sèches. « Tout s’est bien passé ? » Oui… En quelque sorte, a-t-il envie de répondre, sans y parvenir. Orson est comme bouche bée devant Galen. Trop fatigué, trop affamé, trop alcoolisé pour avoir une discussion sérieuse. Ils l’auront pourtant, cette discussion. Qu’il le veuille ou non. « Tu m’as attendu toute la soirée ? » Question stupide. Krennic, pourquoi ? Il a bien envie de se taper le mentalement le front. Quel imbécile. « Non, bien sûr… Tu es là… » se corrige-t-il, un peu perdu. « Désolé, c’est la fatigue… » Oui, oui, la fatigue. L’alcool surtout. Orson déambule dans le grand salon, en guettant quelque chose à la fenêtre. Il n’y a rien, mais c’est son esprit de paranoïa qui parle. Krennic est agité, faisant les cent pas, tout en tirant de temps en temps les longs rideaux pourpre de l’une ou de l’autre des fenêtres. « Il est venu ici, c’est ça ? » Avant même que Galen ne l’interroge sur ce « qui », Krennic le coupe en agitant la main avec désinvolture, sans un regard pour son amant, ses orbes froids fixant toujours obstinément la rue sous un panorama de pluie battante depuis la fenêtre. « Tarkin. » grogne-t-il. Ce nom s’échappe de sa bouche presque dans un gémissement de colère. L’idée que ce sombre connard soit venu chez lui, qu’il foule son parquet lui donne sérieusement envie de tout casser. « Il est venu ? Tu l’as laissé entrer ? S’il est venu, il faut tout refaire, non… » Il se reprend en agitant la tête. « Il faut déménager. » Krennic perd la tête, aveuglé par son contentieux et par cette haine viscérale qui bouillonne dans ses veines. Il a le Grand Moff Wilhuff Tarkin dans le sang.
Il soupire, en essayant vainement de contrôler le rythme de sa respiration. On inspire et on expire. Krennic doit vraiment se calmer. Lorsqu’il en a eu terminé de jeter des coups d’œil à toutes les fenêtres du salon, en s’assurant même qu’elles soient toutes verrouillées de l’intérieur, il fait volte-face et découvre les yeux marron chocolat, si tendres, de Galen Erso. Quelques mètres les séparent, lui devant la fenêtre, à côté de la bibliothèque, et Galen installé sur l’un des fauteuils. « Il reste du vin ? » demande-t-il dans la précipitation, en détournant son attention du salon pour se diriger jusqu’au mini bar. Krennic en extirpe une bouteille avec agitation, tout en grognant et marmonnant des propos incompréhensibles. La journée a été forte, très forte en émotion. Il y a eu un retour de bâton de son passé dans la matinée, Thalassa Tarkin dans la soirée et maintenant Galen Erso. Que lui veut donc le monde ? Qu’a-t-il fait pour mériter tant de sanctions karmiques ? Plein de choses, en vérité. Krennic est de mauvaise foi. Il a brisé tellement d’existences… Son désarroi n’est pas uniquement le fruit de sa dispute avec Galen ou de ses contrariétés avec Thalassa et pas nécessairement de sa rivalité avec Tarkin. C’est une accumulation de choses qui le désolent. Et puis… après ce qu’il s’est passé ce matin… Orson Krennic est sincèrement perdu. Il en a assez. Il a l’impression que sa vie ne cesse de s’effondrer depuis deux mois déjà. (oui ça fait 2 mois qu’il sait pour l’enfant) Il ne s’est simplement… jamais… posé la question. Cette question. Celle que beaucoup d’hommes se posent, celle qui motive même ces hommes à prendre une femme. Fonder un foyer, avoir un enfant. Ce sont des conneries pour Orson Krennic. Il n’a jamais été intéressé par le fait d’avoir une famille, ni hier, ni aujourd’hui, et encore moins demain. Il n’a toutefois pas le choix. Elle lui a donné la preuve formelle, irréfutable qu’il est bien impliqué.
Il a contesté, une première fois. Des documents falsifiés. Il y a un mois. Ils ont recommencé, cette fois, il a demandé à être personnellement informé. Il y a une semaine, on l’a appelé. C’est la même réponse, le même résultat… Krennic a nié, a cherché du réconfort dans les bras de Thalassa. Elle seule peut comprendre ce genre de choc. Elle seule ne jugera pas ses actes passés. Galen le lui reprochera… Galen le quittera forcément en apprenant une telle chose. Ils n’ont pas besoin d’un nouveau drame. Ils n’ont pas besoin… de ce poids dans leur couple. C’est sa vie, après tout. Cela ne concerne pas Galen Erso. C’est sa chair et son sang. Il l’a rejeté, dès qu’elle est venue le trouver dans l’espoir de le reconquérir. Il l’a encore rejeté, il y a un mois. Il l’a également rejeté, il y a une semaine. Il a fait le mort, en ne leur donnant aucune nouvelles, le temps de réfléchir. Krennic l’a refusé si fort. Il a pensé aux pires choses, au meurtre, à l’abandon. Krennic a pensé à tout… Un accident est si vite arrivé. Oui, mais… une petite voix dans sa tête n’a eu de cesse de lui souffler que c’est sa chair et son sang. Vraiment. L’éliminer, peut-il seulement allier les actes aux pensées ? Peut-il tuer son propre enfant, sous prétexte qu’il ne doit pas exister, qu’il ne doit pas perturber le cycle naturel de sa vie ? Thalassa a été l’oreille et la confidente qui lui a permis de prendre « la bonne décision ». Thalassa a insisté, en douceur, pour lui laisser le temps de se faire à l’idée. « Rencontre-la, Orson. » lui a-t-elle chuchoté, une main sur son bras. « Au moins une fois. » Trois jours plus tard, ce matin donc, Krennic l’a rencontré. Il les a rencontrés. Frappé par leurs ressemblances, l’ex-impérial s’est mis dans la tête d’envisager « peut-être » de passer du temps avec elle… Ils doivent se revoir demain. Seuls. Lui et sa fille bâtarde. Une bâtarde, c’est ce qu’il a clamé durant des semaines, hors de lui. L’idée d’avoir une extension de sa propre personne… n’est finalement pas si désagréable que cela, après avoir digéré l’information. (narcissique) Il n’en parlera pas à Galen. Pas maintenant. Il apprendra à la connaître et décidera si elle doit un jour entrer de manière complète dans sa vie. Pour l’instant, elle reste sous la garde précieuse de sa mère. (qui va crever bientôt)
Tout en maugréant les derniers évènements de sa vie, Krennic se montre bruyant dans la cuisine. Il sort un verre du placard du haut qu’il fait claquer, il pose brutalement la bouteille sur le meuble. Une fois terminé, il laisse tout en plan et change de pièce avec son verre dans la main gauche et la droite au niveau de ses tempes, se les massant douloureusement. « Oui. » souffle Krennic en faisant couler le vin rouge dans le fond de sa gorge, debout, au beau milieu du salon. Il marque une pause et fixe Galen. Au moins une moitié de pièce les séparent. Orson reste dans l’entrebâillement du salon, lorgnant de temps à autres sur la bouteille de vin rouge épicé restée sur le plan de travail de la cuisine. « Elle va bien. Tout s’est bien passé. » Elle retournera sans doute le voir, d’ailleurs… « Elle ne le quittera pas. Je ne pense pas. » Krennic grimace, son dégoût est clairement perceptible. « Elle est bien trop scotchée à cet enfoiré. » Il referme ses doigts le long du verre, à deux doigts de l’exploser dans le creux de sa main. Sa nervosité irradie de lui comme la chaleur d’un feu de cheminée. Elle embaume la pièce entière et embrouille les esprits. « Elle est enceinte. » grommèle-t-il, amer. Krennic ne peut s’empêcher de faire un parallèle avec sa situation personnelle chaotique. Il rit, nerveux. C’est dur, si dur. Il n’ose regarder Galen Erso dans les yeux en lui annonçant la grossesse de Thalassa Tarkin. Alors, il boit encore.
ஃ Haven't they suffered enough? But you can't get enough of shutting down systems for personal gain. If you mess with things selfishly, they're bound to come undone. Do you get off on pain? We're not pawns in your game. – Commander In Chief (demi lovato) ஃ
Galen Erso
▿ Ton univers : Rogue One : A Star Wars Story
▿ Date de naissance : 16/02/1976
▿ Age : 48
▿ Métier : Producteur de cinéma
▿ Quartier : Baker Street Avenue
▿ Côté cœur :
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Ven 9 Déc 2022 - 11:55
Don't let me lose you
Inutile d’être un fin limier ou de poser les yeux sur Orson bien longtemps pour comprendre que ce dernier est ivre. Idiot. Galen se sent idiot d’être allé chercher à la cave une bouteille de vin du meilleur cru dans l’espoir qu’ils la partageraient ensemble afin de discuter longuement et à cœur ouvert d’une situation qui le chagrine, mais qui saurait probablement se résoudre aisément en communiquant ne serait-ce qu’un peu. A l’évidence, il n’obtiendra rien d’Orson ce soir, et cette pensée le chagrine quelque peu… comme toutes ces autres pensées insidieuses qu’il s’efforce de chasser pour leur accorder le moins de crédit possible, au moment de s’imaginer, un peu trop distinctement Thalassa et Orson ensemble, deux anciens amants qui peut-être parfois se disent qu’ils seraient plus heureux ensemble que dans leur ménage actuel.
"Tu m’avais demandé de t’attendre, alors…", répond simplement Galen quand Orson lui demande s’il l’a attendu toute la soirée.
Oui, c’est ce qu’il a fait, en s’angoissant, en se découvrant incapable de penser à quoi que ce soit d’autre, en ressassant chaque mot de leur conversation virtuelle avec anxiété, en se faisant à l’esprit mille et un scénario inconfortable. Cette part de lui, la plus naïve, avait aussi songé aux mots qu’ils échangeraient quand Orson rentrerait, et il avait naïvement songé au fait qu’Orson aurait les mots qu’il faut, qu’ils la déboucheraient bel et bien, cette bouteille de vin, et qu’en quelques mots, il n’y paraîtrait plus, et si une part de lui aurait le sentiment de se laisser endormir par Orson comme c’est trop souvent le cas, une autre serait juste soulagée de l’avoir retrouvé et de pouvoir se rassurer dans ses bras. Maintenant, il se sent encore plus idiot. Orson ne s’était pas impatienté de le retrouver une fois de retour chez eux. Orson avait probablement espéré que Galen soit déjà endormi, et ne l’embarrasse pas de sa présence et de ses questions après une nuit agité.
Galen cesse pour de bon d’accorder le bénéfice du doute à Orson quand ce dernier, plutôt que de s’excuser, plutôt que de lui parler plus franchement de toute cette situation, retourne à sa fixette obsessionnelle sur Tarkin, au point d’en devenir paranoïaque, laissant suggérer que cet homme dangereux serait venu chez eux, qu’il l’aurait laissé entrer, qu’ils devraient déménager, qu’il ne sont plus en sécurité. Agité, Galen attend qu’il se calme un peu pour répondre, constatant l’état de nervosité extrême dans lequel Orson se trouve.
"Je ne suis pas sûr que tu en aies besoin", réplique Galen fermement (mais sans effet) quand Orson lui demande s’il reste du vin. Dans tous les cas, il ne l’écoute pas et se dirige d’ores et déjà en direction du mini-bar. Il envisage de le suivre jusque dans la cuisine. Il n’en fait rien. Orson a visiblement besoin d’un espace vital dans lequel, en cet instant, Galen a sincèrement le sentiment d’être de trop. "Il n’est pas venu ici", explicite-t-il tout de même, concernant Tarkin, afin de retirer rapidement cette idée de l’esprit de son interlocuteur. "Il m’a appelé. C’était très bref, et je l’ai envoyé promener."
Cela n’ôte probablement pas grand-chose au fait qu’il doit savoir où ils habitent. L’information n’a rien de confidentielle, et s’il est aisé pour Tarkin de pister sa femme à travers la ville et d’espionner le moindre de ses faits et gestes, il faut s’attendre à ce qu’il sache pertinemment où ils se trouvent. Aux yeux de Galen, ça n’a pas grande importance. Il n’a définitivement aucune estime pour Tarkin, il n’aime pas le savoir roder auprès d’Orson et il s’en méfie comme de la peste, mais détourner le sujet en laissant suggérer que seul le comportement de cet enfoiré de première aurait été problématique, c’est tout de même passer à côté de la réalité de leur situation, qu’Orson, à l’évidence, cherche à étouffer sous d’autres considérations, empêtré dans ses propres craintes, ses propres tourments, qui ne laissent pas grande place à ceux que Galen peut lui-même éprouver. Il se met de côté, il l’accepte – temporairement en tout cas. Il lui assure que Thalassa va bien, même si elle ne quittera probablement pas son mari. S’ils peuvent s’entendre sur un point, c’est probablement celui-ci. Thalassa mérite certainement mieux que l’homme qu’elle a épousé. Galen, même sans vraiment la connaître, a conscience de ça. Et en dépit de la jalousie presque naturelle qu’elle lui inspire, il aurait plutôt tendance à éprouver à son adresse une certaine sympathie. Mais le cœur a ses raisons que la raison ignore. Et si quelqu’un est bien placé pour le savoir, c’est définitivement Galen.
"Ah..."
Galen sent un long frisson lui traverser l’échine au moment d’entendre Orson lui apprendre que Thalassa est enceinte. Il y a, dans la manière, très nerveuse, dont il prononce ces mots, quelque chose qui le perturbe immensément. Il détourne le regard. Il se réfugie dans son verre. Comme s’il avait quelque chose à se reprocher… Galen observe silencieusement, non sans une certaine prudence, son fiancé dans le moindre détail. Il aimerait être capable de lire dans son esprit. Il voudrait comprendre réellement quels tourments l’accaparent. Galen a envie de lui poser la question. Directement. Sans détour. « Qui est le père de l’enfant ? » Mais il sait d’office de quelle manière Orson réagira, et pour cette raison, il s’en abstient. Et si c’était vraiment le cas ? S’il devait découvrir que Thalassa était enceinte de lui ? Ce pourrait dater d’avant leur réconciliation, qui sait… mais alors, qu’est-ce que ça signifierait pour eux ? Et même, s’il l’avait vraiment trompé… Ces différents questionnements lui font tourner la tête et lui donnent le vertige. Galen s’efforce de les chasser de son esprit, mais c’est évidemment plus facile à dire qu’à faire.
"L’arrivée d’un enfant, surtout au sein d’un couple fragile c’est… une épreuve, j’imagine." Il prend une grande inspiration. "Si elle a besoin de ton soutien, je comprendrais. Si tu ressens le besoin de l’aider, de l’accompagner dans sa grossesse, je…" Il s’interrompt, il n’a plus vraiment conscience de ce qu’il dit, les pires hypothèses tournent en bouche dans son esprit, et elles lui brisent le cœur. "Pardon. Je sais pas quelle place je suis supposé tenir dans tout ça."
Il est question de Tarkin, d’Orson, de Thalassa, d’un enfant à naître… Dans ce schéma qui se dessine sous ses yeux, Galen n’entrevoie aucune place pour lui. Il n’est même plus certain qu’Orson veuille lui en faire une.
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(abandonné) Don't let me lose you | Orson
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