(abandonné) (( nsfw )) ⁂ all i wanted was you ❘ gannic.
Orson C. Krennic
▿ Ton univers : Rogue One: A Star Wars Story
▿ Date de naissance : 14/04/1981
▿ Age : 43
▿ Métier : Ex-romancier de génie, auteur de best-sellers et désormais ingénieur en armement à Mordor Industries depuis fin 2022 • Critique littéraire à ses heures perdues • Expert en science-fiction
▿ Quartier : Baker Street Avenue, dans un appartement en colocation avec son fiancé, Galen Erso.
▿ Côté cœur :
― Krennic laughed to ease the mood. “You know what I find interesting – or maybe ironic is the word. It’s that each of us wants what’s best for you. In a way, we’re competing to make you happy, as old-fashioned as that sounds. And each of us has a different idea about what you should be doing. (…) and I maintain that you’re meant for bigger things, and will continue to do whatever I can to bring opportunities to your attention.” Galen smiled thinly. “Don’t think I don’t appreciate it.”
(CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
― “We have to put some meat back on those bones of yours,” he said as he crossed the cabin to Galen, “but I think I could get used to the beard.” (Orson Krennic to Galen Erso – CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
― Was Galen to become the prize in a contest between them? Well, hadn’t he always been that? (Orson Krennic about Galen Erso and his rivalry to Lyra Erso – CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
••• ❝ i'll never stop looking for you. i'll never let you entierly. you’re the only truth in a sea of lies. you're in my blood. now and forever. ❞
—⥼ ※ ⥽—
—⥼ ※ ⥽—
― Beings had been known to hide on Coruscant for a lifetime, but Galen wouldn’t be one of them. He wouldn’t be able to stay away from his research. He would have a change of heart. He would turn himself in. He would reach out… The anger and despair he had felt in the air-speeder returned and settled on him like a great weight. “Galen,” he said, as if orphaned. Then: “Galen!” shouting it to the busy sky. (Orson Krennic about Galen Erso – CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
—⥼ ※ ⥽—
••• « It’s just so hard not to think of you...
think of where you are.
My Stardust, my Death Star. »
▿ Dons/capacités/pouvoirs :
▿ L’Étoile de la Mort
▿ Blaster lourd DT-29 amélioré (macroscope)
▿ Astromécano C2-B5
▿ Expertise tactique et stratégique
▿ Connaissances approfondies en armement
▿ Autre(s) compte(s) : Orion Black ◊ Nolan Sorrento ◊ Sheev Palpatine ◊ Thalassa Tarkin ◊ Celia St. James ◊ Sauron ◊ Perséphone
▿ Messages : 380
▿ Points : 986
▿ Date d'inscription : 05/03/2022
▿ Notes :
▵ LAME IVDU TAROT ○ L'EMPEREUR
—⥼ ※ ⥽—
AUTORITÉ ╳ ACTION ╳ POUVOIR ╳ DIRECTION ╳ VOLONTÉ ╳ PERSÉVÉRANCE ╳ ENTÊTEMENT ╳ PUISSANCE ╳ TYRANNIE
—⥼ ※ ⥽— « We were on the verge of greatness. »
-(O)rson (C)allan (K)rennic-
« I don't have to sell my soul. He's already in me. I wanna be adored. I don't need to sell my soul. He's already in me. I wanna be adored. You adore me. I wanna be adored. I gotta be adored. » ( i wanna be adored ϟ the stone roses )
« I used to roll the dice. Feel the fear in my enemy's eyes. Listen as the crowd would sing: now the old king is dead ! Long live the king ! One minute I held the key. Next the walls were closed on me and I discovered that my castles stand upon pillars of salt and pillars of sand.
People couldn't believe what I'd become. Revolutionaries wait for my head on a silver plate. Just a puppet on a lonely string. Who would ever want to be king.
┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ I used to rule the world.
┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉
Seas would rise when I gave the word. Now in the morning I sleep alone. Sweep the streets I used to own. For some reason I can't explain, once you'd gone there was never, never an honest word.
┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ That was when I ruled the world. » ( viva la vida ϟ coldplay )
— ◊ ◊ ◊ ◊ ◊ —
•••
it's his project.
it's his life.
it's his everything.
it's the death star.
•••
▴ WILHUFF T. (1 - AU) -0 BBY ❘ Krennic survit à Scarif ⋄ Retrouvailles explosives ✰ (MAJ ✎ 23.02)
▴ WILHUFF T. (2 - AU) -10 BBY ❘ Krennic a une liaison cachée avec le fils de Tarkin ⋄ Réalité dans laquelle Garoche est en vie ✰ (MAJ ✎ 09.10)
▴ WILHUFF T. (3 - AU) -31 BBY ❘ Jeunesse de Krennic à Brentaal ⋄ Tarkin est enseignant ⋄ Relation professeur-élève ✰ (MAJ ✎ 23.02)
▴ WILHUFF T. (4 - AU) -13 BBY ❘ Galen Erso est mort ⋄ Tarkin est amoureux de Krennic ⋄ Obsessions ✰ (MAJ ✎ ??.??)
▴ WILHUFF T. (5 - AU) 4 ABY ❘ Post-Bataille d'Endor ⋄ Tarkin et Krennic ont survécu à Scarif & Yavin ⋄ Incarcération ⋄ Passion inavouée ✰ (MAJ ✎ 23.02)
▴ WILHUFF T. (6 - AU) 4 ABY ❘ Post-Bataille d'Endor ⋄ Krennic a trahi l'Empire et est un agent important de la NR ⋄ Tarkin est arrêté ⋄ Krennic et Tarkin sont des ex-amants ⋄ Interrogatoire ✰ (MAJ ✎ 28.03)
▴ WILHUFF T. (7 - AU) 2022 ❘ Sur l'île ⋄ Krennic et Tarkin sont en couple ⋄ Leurs souvenirs sont revenus ✰ (MAJ ✎ ??.??)
▴ WILHUFF T. (8 - AU) 2022 ❘ AU!Moderne ⋄ Krennic et Tarkin sont associés de leur start-up ⋄ Passion refoulée ⋄ Galen a rompu avec Krennic ⋄ Voyage dans les îles ✰ (MAJ ✎ 17.03)
▴ WILHUFF T. (9 - AU) 4 ABY ❘ Suite AU!Prison ⋄ Douches ⋄ Incarcération ✰ (MAJ ✎ 02.02)
▴ WILHUFF T. (10 - AU) -18 BBY ❘ Babysitting qui tourne mal ⋄ Krennic surveille le fils insupportable de Tarkin ✰ (MAJ ✎ 27.03)
“You'll never know how it feels to be the one who's left behind. You'll never know the days, the nights, the tears, the tears I've cried. Now my time has come, and time, time is not on your side. You'll never know how I watched you, from the shadows as a child. You'll never know how it feels to get so close and be denied. It's a gold and honey trap I've got for you tonight. Revenge it's a kiss, this time I won't miss. Now I've got you in my sight with a Goldeneye.” (HIGHER ▵ michael buble)
◒◓
LOCAUX DU DÉPARTEMENT DES ARMES AVANCÉES DE L'EMPIRE – CENTRE DE RECHERCHES DE CORUSCANT – AN -17 BBY
« Orson ! » s’élève une voix masculine dans l’un des couloirs du centre scientifique impérial de Coruscant. Brierly Ronan. Douce mais ferme, elle fait l’écho de semaines de frustrations sous le commandement du directeur Krennic. « Orson ! » répète-t-il pour forcer l’intéressé à stopper sa course en direction de l’aile sud du complexe. Le « Orson » qu’il prononce en criant est un appel désespéré, un cri du coeur. L’usage du prénom de l’impérial en cape fait exploser les distances et barrières que la hiérarchie leur impose. Le « Orson » marque une proximité affective et physique. Brierly Ronan et Orson Krennic ne sont pas que des collègues, et encore moins des amis. La manière dont Brierly prononce son prénom rime avec sensualité, en dépit de l’énervement qui ressort dans le timbre de sa voix. « Ça suffit, arrête-toi et écoute-moi ! J’en ai assez, c’est encore la faute de cet imbécile d’Erso et tu prends publiquement sa défense au lieu de me donner raison, alors que j’occupe la position de numéro deux du département ! Que vont penser nos collègues de mon autorité maintenant ?! » Brierly Ronan fustige le fraîchement nommé directeur Krennic. Sous le flot de reproches, Orson Krennic s’arrête de marcher à l’opposé de Ronan. Il tend l’oreille, interpellé par les attaques du jeune homme. Krennic ne fait pas volte-face pour autant. Il reste dos, à bonne distance de son directeur adjoint, en gardant les poings fermés dans ses beaux gants en cuir noir. « Je me fiche complètement de l’impression que ça donne à ton autorité ! » cingle Krennic, en roulant les yeux au plafond. Il soupire exagérément en réponse à la crise égocentrique de Ronan. Qu’est-ce que cela peut bien lui faire ? Tant que la sienne – d’autorité – n'est pas remise en cause dans l’Empire, le reste n’a qu’une faible importance pour lui. Pour ne pas donner trop d’importance aux caprices de son jeune amant, il se dit que Brierly Ronan est jaloux de ses préférences – notamment vis-à-vis de Galen Erso. Il est vrai qu’Orson ne cesse de favoriser le meilleur rival de Ronan en bien des manières. Malgré le fait qu’Orson et Ronan soient intimes, Galen occupe toujours la tête de liste. Galen est sa préférence, son meilleur ami, son premier soutien depuis Brentaal. Personne n’est en mesure de rivaliser avec lui. Et encore moins un jeune arriviste aux dents longues comme Brierly Ronan. Ce sont des choses qu’il garde pour lui, afin de conserver une emprise sur son subalterne et amant. Orson écoute la suite des remontrances de son lieutenant, ce dernier est apparemment interloqué par l’égoïsme du directeur : « J’approuve tes choix sans les remettre en cause, tes projets mégalomanes et despotiques, tes aspirations depuis des années ! Je te dis toujours oui, j’encourage ton ascension, et il n’existe personne dans ce satané Empire qui te soutient avec plus de dévotion que moi ! Je te supporte dans tous tes plans foireux, je veille à ce qu’aucun complot ne t’atteigne, Orson, simplement parce que je crois en ton génie ! Je crois en toi, plus qu’en moi-même… Je pense sincèrement que tu es un visionnaire, et c’est par une humiliation publique que tu me remercies pour tout ce que je fais pour toi ? » Krennic soupire de fatigue. La colère du trentenaire est compréhensible, mais elle est répétitive, et lancinante. Les compliments de Ronan l’indifférent, tout comme ses remontrances. Ronan peut être si narcissique lorsqu’il décide de s’y mettre. Lui-même a suffisamment d’estime pour savoir qu’il est bien évidemment un visionnaire (Narcisse c’est son deuxième prénom). Il n’a pas besoin qu’on le lui rappelle constamment. C’est un fait avéré, un fait que tout l’Empire partage, ou est en voie de partager d’ici la finalisation de son projet. Avec Ronan, c’est toujours la même rengaine, toujours les mêmes reproches, comme un vieux disque rayé. Brierly Ronan essaie de l’émouvoir en rappelant qu’il est et sera toujours son plus fervent fanatique. Son bras droit, son bouclier humain. Orson est fatigué de ces scènes de ménage, qui se terminent souvent de la même manière – dans une chaude et violente étreinte. Il n’y a que de cette manière qu’il parvient à faire taire Ronan. Il n’y a qu’ainsi, qu’il le renvoie à son autorité dans la sphère intime. Quelle idée grotesque d’entretenir une liaison avec un collègue de travail – un subalterne de surcroit, aussi psychotique et obsessionnel que lui ? Quelle idée à la con, Krennic, la pire de toutes. Il regrette amèrement d’avoir cédé la première fois. Depuis, il est incapable de mettre un terme à cette liaison – Ronan lui apporte une stabilité, un moyen d’extérioriser toutes ses tensions, une affection dont il manque cruellement. Ronan est jeune, bien trop jeune, mais cette jeunesse est émoustillante. Ronan est dévoué, partisan de ses causes. Il dit amen à ses projets sans ciller, il partage et comprend mieux que quiconque ses ténèbres – une part d’ombre que Galen Erso ignore encore. Il l’encourage même sur cette voie, admiratif de sa cruauté et de sa détermination. Brierly Ronan aime le directeur Krennic, le monstre élégant, l’incarnation du mensonge, le mal absolu. Galen ne l’aime pas. Galen est témoin de la moitié de sa personnalité, celle qu’il édulcore, qu’il peaufine pour être parfait à ses yeux. Ronan comble un important vide affectif. Celui que laisse Galen Erso. Il lui permet de ne pas se noyer définitivement dans ses obsessions. Orson lève le bras dans sa direction, pour lui signifier de se taire, mais Ronan renchérit : « Tu ne penses pas que je mérite plus de considération de ta part ? Ce foutu Erso… Il est incapable de comprendre ta grandeur. Tu penses qu’il réagira comment lorsqu’il connaîtra tous les détails sordides des projets que vous avez en commun ? » Là, Ronan vient de marquer un point. Galen ignore encore ses véritables desseins. Krennic se fige soudainement, il a l’impression qu’on vient de lui mettre une claque. Il tourne sa tête pour jauger son directeur adjoint du coin de l’œil, tout en restant dos à lui. « Comment crois-tu qu’il réagira en découvrant ta part de noirceur ? Tu penses vraiment qu’il t’apportera sa bénédiction, Orson ? » Orson avale difficilement, avant de refermer son visage en faisant volte-face pour lui donner du directeur Krennic dans toute sa puissance. Il tilte une nouvelle fois sur le « Orson » qu’il juge bien trop intime pour être proféré dans n’importe quel couloir du centre impérial. Ronan se permet un nombre incalculable de familiarités, il est probablement temps qu’il lui rappelle leurs positions hiérarchiques réciproques. « Il semble que... je t’ai donné l’impression que tu avais certains privilèges ces derniers temps. Tu me vois dans l’obligation de les reprendre. J’admets que c’est de ma faute… J’ai outrepassé la ligne hiérarchique entre nous. J’ai oublié certaines choses, et je t’ai laissé prendre tes aises au sein du bureau. Je t’ai laissé croire que tu n’étais pas en-dessous de moi, alors que tu l'es. » Il s’exprime calmement, mais la voix glaciale qu’il emploie ne laisse pas de doute sur le degré de son agacement. Orson relève son menton et le torse — fièrement. Cette discussion ne mène nulle part pour Krennic, il cherche vainement à s’en détourner, avant que les mots ne viennent éclater le vernis lisse de ses mensonges. Qui sait ce qui peut ressortir d’un débat aussi tortueux. Qui sait encore qui peut se trouver à proximité d’eux et entendre les moindres bribes de leur conversation. Il s’approche d’un pas lourd vers Ronan pour empoigner son avant-bras un peu brutalement. « Puisque tu attaches autant d’importance à l’autorité… » le menace-t-il de son regard électrique. Krennic se met alors à le jauger de haut en bas, avant de lui claquer froidement une nouvelle remarque. « C’est directeur Krennic pour toi ! » vocifère la voix d’Orson Krennic depuis la porte entrebâillée donnant sur l’un des laboratoires sécurisés du complexe. Il monte d’un ton, en ignorant les oreilles indiscrètes qui peuvent se dissimuler derrière les portes coulissantes. « Directeur Krennic ? Tu me donnes du directeur, maintenant ? » Un rire blessé se percute entre les murs froids du centre. Celui de Ronan Brierly.« Il n’y a plus que nous deux, Orson, on n’a plus besoin de se cacher. Tu n’as pas besoin de me vendre ton titre. Je sais que tu es fier d’avoir enfin obtenu cette promotion, mais n’en abuse pas avec moi, je te prie. » Ronan est passablement agacé par les manières de celui qui est à la fois son supérieur et son amant depuis maintenant six mois. Le mince entrebâillement de la porte du laboratoire laisse apparaître deux visages — l’un est jeune, à peine trente ans, et l’autre est plutôt dans la milieu de sa quarantaine. Ronan comble les quelques centimètres qui séparent leurs corps pour lui donner un léger coup de pression. « D’ailleurs… Ce n’est pas ce que tu voulais la nuit dernière. Tu voulais tout, sauf du directeur Krennic. » se moque Ronan, en abusant de leur proximité intime pour faire valoir ses opinions. Quelque chose qu’il est incapable de faire en public, où les apparences sont préservées entre eux. Jusqu’à un certain niveau. Ronan prend trop de risques au goût de Krennic. Il est jeune, impatient et fougueux. Il ignore tout du danger qu’ils encourent pour leurs carrières respectives. Une relation de ce type, éloignée du modèle traditionnel et conservateur du couple dans l’Empire, est clairement désapprouvée entre les rangs des impériaux. La disgrâce en est la principale sanction, et par ricochet, l’impossibilité de s’élever plus haut dans la hiérarchie de la haute administration. « Je te préviens… Une seule fois. Baisse immédiatement de ton devant moi ou tu risques de le regretter, Ronan. » Krennic s’énerve. Les pans de sa cape virevoltent derrière lui lorsqu’il s’agite de chaque côté, scrutant les détours de couloir pour s’assurer que personne ne se trouve dans les parages. Cet idiot ne songe pas une seule seconde qu’une personne puisse se trouver derrière eux, à l’intérieur du laboratoire à cette heure — sans doute pour du travail nocturne. Orson ne fait que guetter les corridors et les coins de couloir extérieurs. « Calme-toi. Il n’y a personne. Détends-toi. » souffle Ronan en changeant de stratégie. Il lit dans l’expression faciale de son supérieur une arme qu’il peut utiliser contre lui. De la peur. Ronan sait comment utiliser la peur, c’est Orson qui le lui a appris. Il adopte alors un ton doux, presque caressant. « Je suis là, Orson. Il n’y a que moi. Il n’y a que nous. » chuchote-t-il en prenant le risque de se rapprocher de lui. Leurs torses se frôlent. Brierly Ronan se sent plus apaisé en découvrant la nervosité apparente de son amant. Son coeur se brise tout de même en le découvrant désorienté, comme un enfant craignant d’être pris en faute après une bêtise. Il pose alors sa main sur l’une de ses joues, pour la caresser doucement avec une tendresse inouïe. « Je sais à quoi tu penses. » Orson se laisse faire — il se permet même de fermer les yeux. Cette caresse est chaude, aérienne et étonnamment réconfortante. « Regarde-moi… » chuchote le trentenaire en approchant sa bouche de celle d’Orson — avant que ce dernier ne s’écarte violemment pour rejeter les avances de Ronan. « Pas ici. Pas dans le couloir. Viens. » grommèle Krennic en poussant la lourde porte d’acier d’un coup de pied de ses bottes noires. Il attire Ronan contre son corps d’un mouvement, puis referme les portes coulissantes en acier dans leur dos. Une fois avoir poussé Ronan à l’intérieur du laboratoire, il le plaque contre les portes fermées, sans relâcher son poignet. Il le fait violemment, sans se soucier du bruit retentissant qui résonne entre les quatre murs du laboratoire. Krennic a l’habitude de malmener Ronan, contre à peu près une grande variété de mobilier. Malgré la pénombre du laboratoire, quelques lampes de bureau sont encore allumées ici et là, et permettent d’offrir une ambiance tamisée aux amants.
Maintenant qu’ils se retrouvent presque seuls dans le laboratoire, l’un contre l’autre, Brierly Ronan se sent d’humeur à forcer Orson aux confidences. « Je t’aime, Orson. » déclare chaudement Ronan en venant poser ses paumes de chaque côté du visage d’Orson Krennic. « Je sais. » répond l’architecte sur un ton presque résigné. Ce n’est pas la première fois que son jeune amant se déclare à lui — comme à chaque fois, il n’obtient aucune réciprocité. Krennic garde une expression impassible, se retenant d’explorer ses sentiments potentiels. Il se refuse tout simplement d’aimer Brierly. Sa réponse n’est peut-être pas très compréhensible, presque dédaigneuse, mais elle est prévisible lorsqu’on a un minimum connaissance de sa personnalité glaciale. « Je sais ? C’est tout ce que tu peux me répondre ? » claque Ronan un peu trop froidement. Il est blessé, profondément heurté dans son ego. Cela surprend Krennic. Habituellement, Ronan se contente de réponses mécaniques et vagues. Habituellement, il comprend qu’Orson a besoin de temps. Aujourd’hui, Brierly Ronan ne veut plus attendre. Il veut être aimé par Orson, sans concessions. « Que me veux-tu ? » soupire Krennic. « J’attends de toi plus qu’un je sais après six mois de relation. Tu me répètes toujours la même chose. J’aimerais te l’entendre dire. » Brierly insiste en pensant obtenir quelque chose de suffisamment significatif avec lequel se raccrocher. « Tu es ridicule… » Krennic s’écarte de son partenaire pour mettre un terme à cette discussion. Il agite sa main comme pour chasser un insecte invisible. « C’est lui, c’est ça ? » peste le jeune homme en réalisant qui est à l’origine des difficultés de l’homme qu’il aime. Ce ne peut être que lui. « Qui ? » répond Krennic sur un ton un peu trop évasif pour être complètement innocent. Il fait mine de ne pas comprendre où Brierly souhaite en venir. Krennic détourne le regard pour se concentrer sur l’ombre qui s’étend le long du mur. Son ombre.« Ne m’insulte pas, s’il te plaît, en commençant à me mentir. Tes petits numéros de charme ne fonctionnent pas avec moi. Je ne les connais que trop bien. » l’interrompt-il. Ronan ne peut masquer la pointe d’amertume qui agrémente le timbre de sa voix grave. « C’est à cause de lui que tu ne m’aimes pas ? » renchérit Ronan. Pour lui, ce sont forcément les sentiments d’Orson pour Galen qui se répercutent négativement sur leur relation de couple. Il est persuadé — à juste titre — que les pensées du directeur vagabondent un peu trop.« Ai-je dit une chose pareille ? » Non, mais tu n'as pas non plus dit l'inverse. Krennic se défend, mais il est désarmé. Il ne peut trouver de prétextes convaincants pour justifier l’emprise que Galen exerce sur lui. Ronan l’agace, et le rend de plus en plus nerveux. Krennic s’agite un peu en déambulant dans la pièce, sans un regard sur le fond de la pièce qui est plongée dans l’obscurité. S’il l’avait fait, sans doute aurait-il pu éviter la pire humiliation de sa vie. Parce qu’ils ne sont pas seuls. Loin de là. « Tu prends toujours sa défense. Orson, on couche ensemble depuis six mois. J’attends de toi que tu te détaches de certains liens… Qui sont toxiques pour toi. Pour nous. » Et par se détacher de liens toxiques, il veut dire se détacher de son amitié avec Galen Erso. « Galen Erso n’est pas toxique. » s’insurge Krennic. Il ne supporte pas que Ronan blâme quelqu’un pour ses propres failles. Il ne supporte pas non plus que l’on parle en mal de Galen Erso. Surtout pas Ronan. « Il l’est, je t’assure, Orson, et le fait que tu ne t’en rendes pas compte m’inquiète encore plus. » Il demeure sourd aux inquiétudes de son adjoint, mais seule la vérité blesse, et celle-ci blesse cruellement Orson Krennic à cet instant. Ronan a tristement raison, au point qu’il est incapable de lui donner tort. La douleur est si forte, qu’il ne peut l’enfouir profondément sans que l’expression de son visage ne trahisse le tourment de ses émotions. Il préfère alors se bander les yeux, se bercer de mensonges et d’illusions. C’est bien plus simple de nier le problème que de l’affronter de face. Krennic le sent dans son sang, mais il refuse de l’admettre — de se l’admettre. Il décide alors de répondre comme souvent, en ramenant le sujet sur des proportions moins dangereuses – de préférence sur sa réputation et le comportement instable de Ronan. « On ne peut se permettre ce genre d’esclandres ! Tu me mets en danger avec tes névroses. Tu me compromets dans tes crises insensées ! Ce n’est pas tolérable, comprends-tu ? » conclut Krennic avec violence, d’une voix froide et perçante. Il comble la distance entre leurs deux corps pour pointer son torse du doigt – brutalement – à la fin de chacune de ses phrases. Orson se voit impuissant, sur le point de perdre l’ascendant sur leur liaison, et cela le terrifie plus qu’il ne veut bien l’avouer. Ronan est incontrôlable – ses caprices, ses jalousies, ses obsessions ne font que rapprocher les ténèbres qui sommeillent en chacun d’eux. Deux personnalités aussi fortes, cruelles et égocentriques ne peuvent que créer des étincelles. Ronan le met dans un état de fureur qui le rapproche un peu plus de la crise d’hystérie. « Galen Erso est un ami très proche, depuis Brentaal. Je n’ai rien d’autre à te dire. Le débat est clos, n’en parlons plus. » précise-t-il en marchant vers les portes, une main à quelques millimètres de l’interrupteur du sas. Quelque chose le fait se pétrifier. Il s’apprête à partir, mais un détail le retient encore dans le laboratoire – le regard brûlant de Ronan dans son dos.« Tu te voiles la face, Orson. Tu fuis, toujours, constamment, voilà ce que tu fais ! Tu ne veux pas en parler – avec moi ou avec qui que ce soit de toute manière – tu t’emportes, tu refuses d’en entendre parler, tu agis comme un… » Ronan parle et Ronan l’accuse. Ronan commence à lui taper sur les nerfs. Orson préfère répondre d’un ricanement nerveux. Ronan comprend beaucoup trop de choses, mais ce qui l’agace le plus, c’est qu’il essaie trop souvent de le mettre face à celles-ci. « Ferme-là, Ronan. » cingle-t-il en craquant sous la pression. Il préfère s’éloigner physiquement comme mentalement, en espérant que cet interrogatoire cesse enfin. Orson ne supporte plus cette sensation de fébrilité. D’une seconde à l’autre, la vérité peut lui exploser en pleine figure. Il lui faut fuir à tout prix avant qu’une pareille chose se produise sous ses yeux impuissants. Une simple phrase. Une phrase terrible. Une phrase qu’il redoute fortement. Celle-là même qui s’échappe des lèvres de Brierly Ronan quelques secondes plus tard : « Tu l’aimes toujours. » Et voilà. C’est exactement cette phrase qu’il a redoutée. Son coeur fait un bond énorme dans sa poitrine, et ce dernier alterne alors entre des phases d’accélération et de contractions. Son coeur bat si fort qu’il craint l’infarctus. « Tu l’aimes toujours. » Cette phrase l’obsède, se propageant compulsivement, dans chaque recoin de son esprit. Les contractions de son cœur ralentissent enfin, mais ce qui vient ensuite est bien plus douloureux qu’un rythme effréné — son palpitant manque quelques battements, en faisant des bonds violents, avant de reprendre un rythme plus soutenu et doux. Krennic porte spontanément sa main à sa poitrine, en voulant se concentrer sur son rythme cardiaque. Il dissimule l’effet tragique que cette phrase fait à son corps – elle le déchire et le broie avec ce qui lui reste de dignité. Il préfère dissimuler sa souffrance en l’enfouissant profondément, plutôt que de l’exposer en place publique devant son amant. Ronan profite qu’il se soit mystérieusement figé, pour s’approcher de lui par derrière. « C’est absurde… » proteste Orson en rejetant la présence de Ronan à ses côtés, tout comme ses attentions calculées. « Regarde-moi dans ce cas. Regarde-moi et ose me dire en face que tu ne ressens rien pour Galen Erso. » Il est conscient que l’absence de réaction d’Orson Krennic est à elle seule une réponse – bien qu’elle lui soit très désagréable. L’architecte ne peut dire qu’il ne ressent rien pour Galen Erso, tout comme il est incapable d’affirmer l’inverse non plus. Les sentiments d’Orson Krennic sont bien trop violents et refoulés pour qu’il parvienne à se positionner sur leur vraie nature de manière claire. Pour Ronan, cela ne fait pourtant aucun doute : son compagnon aime Galen Erso. Il referme sa main sur le bras d’Orson en voulant le tourner dans sa direction. Krennic résiste une fraction de seconde, mais cède devant son insistance. Leurs regards se croisent et se défient longuement dans un silence presque religieux. « Dis-moi que tu m’aimes, Orson. » Krennic refuse toujours de parler, alors Ronan persévère dans l’espoir d’obtenir un moment de tendresse : « Parle-moi. » Ronan le regarde avec les yeux du désespoir — ses prunelles expriment tant de détresse et de désir que s’en est bouleversant. Krennic demeure insensible à la douleur qu’éprouve son amant – il est bien trop accaparé par la sienne pour être capable d’écouter celle de quelqu’un d’autre. (une insulte me vient à l’esprit et ça commence par un b et se termine en d) « Qu’est-ce que tu ressens ? »Mauvaise question. Krennic plonge immédiatement ses yeux glaciers dans les siens. C’est un premier avertissement qu’il lui donne. Ronan le pousse à bout depuis trop longtemps en voulant lui arracher de la bouche des réponses qu’il n’est pas encore prêt à verbaliser. Brierly Ronan veut savoir ce qu’il ressent, Orson Krennic va le lui imprimer à sa manière. Tant d’émotions et de sentiments le rendent malade. Il déteste les effusions sentimentales — elles le mettent toujours mal à l’aise.
« Tu veux m’entendre dire que j’aime Galen Erso ? » gronde-t-il en adoptant une voix glaciale, presque menaçante. Krennic s’approche rapidement et vient combler les derniers centimètres qui les séparent. Il attrape ensuite d’une main sa hanche, et pose son autre main contre le mur qui se trouve derrière. « C’est ce que tu veux, Ronan ? » Orson le jauge avec suffisance, le menton fièrement levé. Un léger tremblement dans sa voix trahit sa nervosité. Il est dévoré par la crainte de tout perdre d’un instant à l’autre, maintenant que son compagnon vient de lever le voile sur son plus grand secret. Ronan n’est pas dupe. Il comprend depuis longtemps les sentiments profonds qui lient le directeur Krennic au scientifique. Ronan essaie simplement de le faire dévier de sa route, en favorisant le développement de sentiments amoureux entre eux. Ronan aime profondément Krennic — un amour obsessionnel et possessif, ardent et passionné. Un amour très similaire à celui qu’Orson Krennic éprouve pour Galen Erso dans le plus grand secret. Krennic représente un dangereux challenge pour ce trentenaire aux dents longues. Il veut l’éloigner de Galen Erso. À n’importe quel prix. « Je vais te montrer si j’aime Galen Erso. » grogne-t-il contre ses lèvres, avant de le pousser violemment contre l’une des étagères de la bibliothèque. Ronan grimace de douleur, mais se laisse faire. Une épaule blessée n’est rien en comparaison au goût de sa bouche. Krennic agit exactement comme Ronan l’a désiré. Il savait qu’il ne pourrait pas résister à l’envie d’une démonstration de force, poussé dans ses derniers retranchements. En voulant montrer qu’il n’est pas amoureux, il lui prouve par cet acte de passion que c’est pourtant le cas. Krennic l’embrasse furieusement, sa langue assiège sa cavité buccale sans lui laisser de répit. Il l’embrasse si passionnément, qu’ils en ont tous les deux le souffle coupé à la fin du baiser. Il l’embrasse en pensant fortement aux lèvres de Galen Erso. Ses mains se perdent sur la nuque de Ronan, elles s’agrippent avec fermeté, tandis que ses ongles s’enfoncent profondément dans la chair tendre de sa peau blanche – jusqu’à ce que du sang vienne couvrir la pulpe de ses doigts. Ronan s’évertue de prendre les joues d’Orson dans ses paumes, fébrilement, en voulant savourer la texture de sa peau. Krennic répond avec un grognement de mécontentement, refusant d’être touché. Orson est déchaîné, pris dans une tornade passionnée, en s’en servant même comme d’un moyen d’oublier toute leur conversation. Il délaisse les hanches de son compagnon pour emprisonner ses poignets en les plaquant au-dessus des bords de l’étagère en bois vernis. Dans ce baiser violent, les amants grognent et de faibles gémissements s’échappent de leurs lèvres — ils cherchent à extérioriser leurs frustrations en s’abandonnant l’un à l’autre. Sans doute qu’en s’envoyant en l’air, sauvagement et sans tendresse, ils espèrent envoyer valser tous leurs problèmes de couple. Ronan espère faire sortir Galen Erso de la tête de son partenaire. Orson espère faire taire Ronan et que plus jamais, il ne vienne mettre parler de ses sentiments pour son meilleur ami. Il estime que personne n’a le droit de parler de Galen, et encore moins en mal. Il relâche la langue de son amant – avec laquelle il s’est livré à un ballet sulfureux – en voulant mordre la lèvre inférieure de Ronan, jusqu’au sang. Il aime goûter son sang, mêlé à leur salive, lorsqu’ils s’embrassent furieusement. Cette violence est sensuelle, et tous les efforts de Ronan pour se dégager de l’étreinte de Krennic sont vains. Ils s’embrassent parce que la vie en dépend. Ils s’embrassent pour oublier, pour s’oublier eux-mêmes. Lorsque Ronan gémit de douleur sous la morsure d’Orson, ce dernier se détache en voulant frotter son front en sueur contre celui de son jeune amant. Ils se dévisagent longuement — le bleu océan des yeux du directeur défiant leurs comparses, d’où une lueur ardente brille désespérément. Pas un instant, pas une fraction de seconde, les pensées d’Orson Krennic ne se sont pas aventurées sur le visage aux formes parfaites de Galen Erso. Il donnerait tout pour être avec lui. Orson ne relâche pas les poignets de Ronan, renforçant même sa prise pour lui arracher un cri de douleur. Il veut le faire taire et lui faire du mal. Il veut le faire hurler, son prénom et sa souffrance entre les quatre murs de ce laboratoire. « Alors ? Tu penses encore que j’aime Galen Erso ? » murmure-t-il, essoufflé et ses propres lèvres en sang. Orson garde la bouche mi-close quelques secondes en jouant avec celle de Ronan, pour s’emboîter et reculer au dernier moment autour de cette dernière. Ronan se met à rire chaudement, comblé par l’empressement du directeur. Ce rire sonne assez faux, une pointe d’amertume se glisse en arrière-fond. « Je sais que tu l’aimes, Orson. » Il ferme les yeux, agacé et s’apprête à répondre par une soufflante, lorsque Ronan le coupe en lisant sa colère dans le fond de ses prunelles glacées. Il pose son index sur les lèvres d’Orson pour le contraindre au silence. Puis, il vient les dessiner en s’attardant sur la courbe du coin de sa bouche. « Non non non, Orson. Ne dis rien. Ce n’est pas grave. Ne me réponds pas. Nous le savons tous les deux. Ton vilain petit secret est bien gardé avec moi. » rit-il, en caressant les lèvres d’Orson des siennes. « Je veux bien jouer à tes jeux. Je t’aime. Je ne désespère pas que tu puisses me rendre un jour la tendresse que tu éprouves pour lui. Si je peux avoir… cette passion et cette violence… C’est quelque chose qu’il n’aura jamais… Alors ça m’arrange. J’ai quelque chose de toi qu’il n’aura jamais… Et je te promets qu’un jour, c’est ton coeur que tu me donneras. » Un discours bouleversant, qui ne touche pas tant que cela Orson. Ronan aime à sens unique, et le fait qu’il en prenne conscience tout en s’acharnant malgré tout dans cette relation est pitoyable. Pitoyable, voilà tout ce qu’il inspire à Orson Krennic. L’amour inconsidéré qu’il éprouve pour Galen est également pathétique, mais Ronan n’est pas mieux que lui. Un silence s’installe ensuite entre eux — que Brierly Ronan rompt en déposant sa bouche dans le creux de son cou. Orson émet un mouvement de recul en voulant se dégager de son étreinte, s’éloigner de ses baisers. Il n’est plus d’humeur aux ébats, les propos de Ronan le perturbent fortement. Son esprit est accaparé par l’image de Galen Erso. Bien trop pour pouvoir enfiler son masque et faire comme si de rien. « Non… » chuchote-t-il en lâchant les poignets de Ronan, avant de lever ses paumes devant lui. Il interrompt brutalement leurs préliminaires en laissant Ronan désabusé. « On arrête là. C’est trop risqué. » Krennic se montre plus raisonnable, sans doute parce qu’il occupe la position de l’homme sage dans leur couple. Il a conscience des risques que Ronan semble bien trop souvent ignorer — faute à son impulsivité et à son inexpérience. « Laisse-toi aller… Orson… Ne t’inquiète pas… Il n’y a que nous. Tu peux te relâcher avec moi… » Ces derniers mots suffisent à achever les scrupules d’Orson Krennic. Il se laisse aller en fermant les yeux, et Ronan en profite pour embrasser la zone entre sa clavicule et sa pomme d’Adam. Il adore ces baisers – beaucoup trop, et c’est même l’une de ses failles. Ce geste arrache un soupir lascif de la part d’Orson. Il sourit narquoisement au fur et à mesure que les baisers de Ronan remontent le long de son cou et de sa nuque, jusqu’à ce que sa bouche vienne prendre possession de l’une de ses oreilles. Krennic s’abandonne aux baisers humides et aux mordillements de son jeune amant — Ronan sachant pertinemment comment exciter son supérieur pour lui donner envie de le prendre sans ménagement. « Tu aimes ça, n’est-ce pas ? Quand je te mords là… Et quand je te lèche… » Oui, il adore ça. Ses grognements l’attestent bien malgré lui. Orson jubile devant la fougue de Ronan — mais surtout la précision de ses coups de langue, qui remontent sensuellement sa jugulaire et qui redescendent ensuite, au gré des râles de plus en plus audibles d’Orson.
Ronan s’arrête finalement, en le laissant sur sa faim. Il vient poser son visage devant le sien, leurs lèvres s’effleurant sans s’embrasser, et leurs yeux se noyant dans ceux de l’autre. « Tu veux me prendre en pensant à lui ? Prends-moi, crie son nom, si tu veux. Tu sais bien qu’avec moi… tous tes secrets et tous tes fantasmes seront toujours entre de bonnes mains. » susurre-t-il en ne se cachant pas de lorgner sur la boucle de ceinture d’Orson Krennic. « Il ne comprendra jamais tes penchants… alors que moi je les partage. Je connais tes besoins mieux que personne. Il te repoussera violemment lorsqu’il les apprendra, tu le sais très bien. Comment veux-tu qu’il te comprenne, il préfère les femmes. Il a épousé cette idiote de Lyra, tu te souviens ? C’est bien ce que tu m’as dit, c’est bien de salope que tu l’as qualifiée avant de me céder la première fois. » murmure le brun en commençant à glisser ses mains sur le torse d’Orson en caressant par des effleurements son corps à travers le tissu de son uniforme. Comment ne pas céder aux sirènes sensuelles de Brierly Ronan ? (Galen vient le sauver) « J’étais en colère. » se justifie-t-il en détournant le regard, plein de culpabilité. Il n’est pas à l’aise avec les termes de leur relation. « Et tu avais raison… C’est une idiote, qui cherche à éloigner le seul ami que tu possèdes. Mais entre vous deux, tu sais quel est le choix qu’il fera toujours. Il la choisira elle. Il la choisira toujours avant toi, Orson. Il finira un jour ou l’autre par te trahir, parce que sa loyauté ira toujours vers sa famille. Il l’aime, elle est sa femme, et tu n’es que son ami. Meilleur ami, pardon. C’est un choix naturel, tu ne peux pas le lui reprocher. Il a toujours souhaité une vie de famille… Ennuyante, n’est-ce pas ce que penses ? Elle est ennuyante, oui— je pense aussi… Orson, on en a déjà parlé… Je peux le remplacer, je peux être ton plus proche ami… et l’homme de ta vie. Laisse-moi juste une place. » Ronan sait toujours exactement quoi lui dire pour dissiper ses moindres doutes. Krennic a bien conscience qu’il l’aime de manière destructrice, leurs personnalités abusives et égocentriques rendent nécessairement leurs rapports toxiques. « Ce n’est pas que je ne veux pas te laisser de place. »Il ne le peut pas, en réalité. Il est bien trop accroché à ses habitudes avec Galen Erso. « Tu ne peux pas me demander de remplacer quelqu’un aussi facilement. Sérieusement, Ronan ? Nous sommes amis depuis plus de vingt ans. Il est… tout ce que j’ai. Je suis attaché à notre dynamique. » Les mains de Ronan viennent caresser ses hanches, son ventre, ses pectoraux, le bas de son dos, avant d’accrocher sa nuque et sa courte chevelure argentée pour attirer sa bouche contre la sienne dans une nouvelle étreinte linguale et passionnée. « Il te faut du temps, je comprends. Je t’aime, Orson Krennic. Directeur Krennic. » Un frisson très agréable parcourt presque immédiatement son bas ventre et vient couvrir son intimité de légers spasmes à l’entente de son titre accolé à son nom d’une manière aussi… sale et sensuelle. « Tu n’es pas fatigué de tes mensonges ? Tu n’as pas de rôle à jouer lorsqu'on est ensemble. Laisse ce masque pour les autres impériaux — moi, je te connais et je t’accepte entièrement. J’aime ta part d’ombre, ta noirceur, Orson. Tu peux être un véritable tyran, je t’aimerais toujours autant. Je l’aime même encore plus que ta part de bonté. Est-ce que Galen Erso peut en dire autant ? » Devant le silence interdit de Krennic, il poursuit sur un ton plus chaud : « Je peux être lui en attendant, j’ai tout mon temps… Je ne veux que ton bonheur. Je peux être qui tu veux, tout ce que tu veux. Laisse-toi simplement aller. Je te sens sous pression ces jours-ci, Orson. Ce projet te détruit, c'est beaucoup trop de pression sur tes épaules... » Ils se livrent à un jeu sexuel tordu, mais qui appelle chez Krennic beaucoup d’intérêt. Bien sûr qu’il a envie d’imaginer Galen Erso en train de lui prodiguer du plaisir. Galen est sa faiblesse, c’est quelque chose que Ronan a parfaitement bien cerné. Au lieu d’être dégoûté par le fait que son amant soit attiré par quelqu’un d’autre, Ronan s’en sert comme d’une arme, afin de créer un lien de dépendance entre eux. Il veut lui faire comprendre qu’avec lui, Orson pourra réaliser tous ses fantasmes, comme murmurer le prénom de celui qu’il désire réellement. Il pourra donner libre court à ses fantasmes les plus sordides, sans craindre d’être rejeté ou insulté. Ronan est bien conscient que les sentiments d’Orson pour Galen sont vains en raison de leur unilatéralité. Il espère alors gagner l’affection d’Orson d’une manière plus sournoise et terriblement malsaine. Il se persuade qu’un jour ou l’autre, le coeur et l’esprit d’Orson Krennic lui appartiendront (spoiler alert : non). « Ronan… » soupire l’intéressé sur un ton grave, en se détachant de ses lèvres pour formuler cet avertissement. On sent une pointe d’agacement dans le son de sa voix. Ronan ne le fréquente pas suffisamment longtemps pour se rendre compte d’une information capitale — c’est qu’il est en train de mettre en avant une colère froide et sourde qu’il n’exprime que dans des très rares cas.« Je veux que tu me baises de toutes tes forces. Viens, directeur. » Krennic s’empare du col de l’uniforme de son compagnon pour l’attirer contre le bureau le plus proche — ils savourent tous les deux le fait d’être dans une certaine forme d’illégalité, dans l’obscurité d’un bureau d’études. Orson laisse ses doigts gantés se perdre sur la boucle de la ceinture de Ronan, qu’il débarrasse rapidement dans un cliquetis métallique. Ses gestes trahissent une impatience fébrile qui les enflamment tous les deux dans de sulfureuses préliminaires. Lorsque la ceinture s’écroule sur le sol, il vient maintenir la ligne du pantalon d’uniforme entre son index et son majeur. Sa bouche s’écrase une seconde fois sur celle de son amant. Violemment et passionnément. Ronan gémit d’envie, tandis que Krennic halète, tout en relâchant la pression de ses lèvres pour se perdre sur la ligne de son cou. Il le dévore, littéralement. Il embrasse, mordille, chaque parcelle de peau chaude. Ses mains ne restent pas inactives, loin de là, elles baissent la braguette de Ronan, afin d’ouvrir une voie d’accès vers son entrejambe sous ses vêtements. « Ferme-là, Ronan. Je ne te le dirais pas deux fois. » souffle Orson, agressif et exténué de ces disputes incessantes autour des mêmes et interminables sujets. Galen par-ci, Galen par-là. Ronan est obsédé dans le mauvais sens. Il est en compétition, et cette dernière doucement à lui sortir par les yeux. « Ne me parle plus jamais… » renchérit-il en cherchant à tâtons sa propre ceinture, qu’il entreprend de déboucler. « …de lui. » Menaçant et impérieux, Orson Krennic revêt l’habit de directeur ce soir. Sa voix est autoritaire — mais également très rauque et chaude. Un contraste saisissant entre ses deux personnalités. Orson tire alors violemment sur le col de l’uniforme de Ronan pour ramener son visage face au sien — qu’il embrasse une troisième fois avec hargne. Il se met ensuite à parcourir le corps de son compagnon de ses mains fébriles, cherchant à étreindre le tissu entre ses doigts, avant de se glisser sous ses vêtements pour atteindre sa peau — celle de son torse, de ses fesses. Il griffe sa chair tendre jusqu’au sang, palpant urgemment. Il veut le prendre et il va le prendre, ici et maintenant, dans l'obcurité des murs de ce laboratoire. C’est un besoin physique pour Orson Krennic, loin d’être mué par des sentiments tendres ou amoureux. C’est entre deux grognements, qu’un bruit étrange vient occuper toutes ses pensées. Comme une chaise que l’on déplace. Il ouvre les paupières pour scruter le fond du laboratoire — c’est à ce moment précis qu’il réalise son erreur. L’ombre qu’il a prise dans un premier temps pour le reflet d’une étagère est en réalité une personne bien vivante — et pas n’importe laquelle.« Galen. » appelle-t-il d’une voix sinistre et tremblante. Il relâche brutalement la pression exercée sur la taille de Ronan, et s’en éloigne un peu trop spontanément. Galen Erso se trouve devant lui, dos à Ronan. Que fait-il donc ici à cette heure ? Il est encore en train… de travailler ? Putain de cauchemar. Krennic se fige comme une statue de glace, il est dépassé par la brutalité des événements. N’importe qui, mais pas Galen Erso. Pas dans un moment pareil. Pas alors qu’il est en train de… Cette réalisation le dégoûte profondément. Orson baisse les yeux vers Ronan, puis les reportent en dernier sur Galen. Il sait tout maintenant. Il sait pour cette liaison. Il sait désormais pour… ses secrets et ses penchants sexuels. Peut-être qu’il suppose maintenant une attirance de sa part pour lui, ou en tout cas, d’une jalousie maladive de Ronan pour lui. « Galen ? Encore ? Je croyais que tu ne voulais plus qu’on en parle ? » Ronan souffle bruyamment, ignorant encore de ce qui vient de mettre en pause leurs ébats. Il est intrigué par la réaction de son amant, parce qu’il comprend que quelque chose vient de l’effrayer. Il se retourne vers le point fixe qui accapare toute l’attention d’Orson. C’est ainsi qu’il découvre la présence d’une ombre dans le fond de la salle (SURPRISE). Tout comme pour Krennic, son sang se glace et son rythme cardiaque se met à s’accélérer. Le visage d’Orson Krennic donne l’air d’être inexpressif, tant il est blanc comme un linge — une lueur de désespoir scintille même dans ses yeux bleu océan. Celui de Ronan se décompose à son tour, une fois confronté à la dureté de celui du scientifique. Krennic réalise que sa vie est foutue, comme sa magnifique réputation. Celle-ci ne tient qu’au silence de son ami. Galen Erso le tient.
« Galen… » marmonne-t-il en cherchant les mots exacts pour lui faire gagner son pardon. Son visage perd toutes les couleurs que le désir a su faire naître quelques minutes plus tôt. Il se pétrifie devant Galen. Les minutes passent et l’air devient plus électrique. Le corps d’Orson est traversé par des sueurs froides. D’un instant à l’autre, sa vie risque de s’écrouler. « Orson… » souffle Ronan. Orson reste aveugle et sourd aux appels de son amant, tant il est bouleversé par le fait de s’être laissé surprendre comme un débutant. Par son meilleur ami qui plus est. Son secret est découvert, leur secret est exposé aux yeux de l’être le plus précieux de sa vie : Galen Erso. Pourquoi faut-il que ce soit précisément lui ? Orson a l’impression que sa vie défile sous ses yeux — il se voit déjà humilié publiquement, une fois son secret propagé par Galen dans toute la station, puis dans l’Empire. Galen est-il capable de lui faire un coup pareil ? Orson a toujours fait confiance à Galen, mais pour la première fois en vingt ans d’amitié, le voile de confiance parfait se fissure. Il est terrifié, comme un petit enfant apeuré. Il n’a jamais ressenti une telle douleur, profonde et lancinante, lacérant son âme en lambeaux. Une douleur intense qui lui rappelle qu’il n’est rien d’autre qu’un être humain avec ses faiblesses et ses incertitudes. Orson est en plein doute, il imagine difficilement Galen capable de lui faire du mal. Ils s’apportent depuis des années un soutien mutuel, ils n’ont que rarement eu de secrets l’un pour l’autre. Galen n’en a jamais eu, au contraire de l’impérial. Orson Krennic a toujours menti sur beaucoup de choses — leur projet, ses relations personnelles, la véritable nature de ses sentiments, les causes de son animosité envers Lyra. Orson voue en son ami une confiance absolue. La contradiction de ses émotions fait germer la graine du doute dans son esprit. Krennic est pris dans la tourmente — en craignant de découvrir une facette de la personnalité de Galen encore ignorée. Galen est-il capable de le trahir, de le bafouer par dégoût de sa personne ? « Va-t’en. » souffle Krennic à l’adresse de Ronan. « Laisse-nous. » Il doit tirer les choses au clair avec Galen Erso et le plus vite possible. « Mais… » Comme il s’y est attendu, Ronan émet des protestations, lesquelles sont rapidement balayées par Krennic. « Immédiatement ! LAISSE-NOUS ! » crache le directeur en perdant son sang-froid. Il veut se retrouver avec Galen Erso. Seuls. C’est un besoin vital et pulsatile, qui fait battre son coeur à tout rompre. Sans un mot supplémentaire, Brierly Ronan quitte le laboratoire en refermant les portes coulissantes derrière lui. Une fois seuls, la voix d’Orson s’élève dans l’air – hésitante.« Tu es là depuis longtemps ? » Il n'ose le dire, mais la réponse est positive. Oui, Galen est là depuis longtemps. Tu le sais au fond de toi, alors pourquoi tu lui demandes ? Comme c’est amusant, il essaie de gratter les informations dont Galen dispose pour préparer ses mensonges. Orson veut distinguer le vrai du faux dans le regard de Galen, mais d’un simple coup d’œil, il se rend compte que Galen est au courant de beaucoup trop de choses pour qu’il puisse tout balayer d’un simple claquement de doigt. Il lit une dureté dans les yeux de son meilleur ami qui ne laisse présager aucun doute sur son niveau de connaissance. Malheureusement. Orson le regarde fixement avec ses grands yeux d’acier — incapable de dévier son regard du sien. Il essaie inconsciemment de lui faire passer un message et de le convaincre de lui apporter son soutien. Encore une fois. Dans ses yeux, on peut lire de la terreur et de la honte. Un peu de chagrin, dans le fond de ses prunelles. Il n’a jamais observé Galen avec autant de… culpabilité. Il se décide alors à briser le silence pesant qui s’est installé entre eux, à la suite du départ de Ronan. « Je peux… tout expliquer. » dit-il, d’une voix rauque, encore essoufflée. Orson ne bouge pas d’un cil, quelques tables séparent les deux hommes. Une lampe se trouve non loin d’eux, et éclaire le visage livide d’Orson dans la pénombre du laboratoire de recherches. « Je te demande… » Non. Orson se coupe lui-même en réalisant que sa phrase n’est pas imprégnée du degré de son désespoir — il se trouve à genoux, ici et maintenant devant Galen Erso. « Je te supplie de… garder le secret de ma liaison. Je t’en prie. Galen… Ne… ne détruis pas ma réputation… J’en ai besoin. Ma carrière en dépend. Ne détruis pas ma carrière. Si tu es mon ami… Si tu tiens sincèrement à mon bonheur, tu ne diras rien et tu garderas notre secret. Tu ne nous jugeras pas. » Est-ce que Ronan en vaut la peine ? Est-ce qu’il vaut la peine de courir autant de risques ? En toute honnêteté, la réponse est négative. Orson Krennic n’est pas amoureux de Brierly Ronan. Il éprouve une grande affection pour ce dernier, mais ce n’est pas de l’amour à proprement parler. Orson est incapable d’aimer. Son coeur appartient déjà à quelqu’un — et cette personne de trouve juste sous ses yeux, mais elle est mariée avec une femme. « Tu ne me jugeras pas. » précise-t-il durement, en déglutissant péniblement. « Ces choses-là ne s’expliquent pas. » Krennic et Ronan… Il ne peut expliquer comment leur relation a pu déraper à ce point vers quelque chose de plus intime. Ronan désire son supérieur hiérarchique depuis des années, et ce dernier a toujours semblé être indifférent à sa personnalité servile et colérique. Jusqu’à il y a six mois. Que s’est-il passé exactement il y a six mois ? Orson se sent encore bien amer en cherchant dans ses souvenirs les détails de cette soirée qui l’ont conduit à craquer une première fois à Brierly Ronan. Puis une seconde fois, une troisième fois, ainsi de suite, jusqu’à ce que les deux hommes débutent une liaison secrète dans l’ombre de leurs collègues conservateurs. « Je t’implore. Galen. S’il faut que je me mette à genoux… Je le ferais. Je ferais tout ce que tu voudras. Je te supplie de te taire. Tais-toi, Galen. » parvient-il à dire avec sincérité et émotion. Il refuse de rompre le contact visuel entre eux — se noyant dans le marron chocolat de ses yeux. C’est tellement humiliant. Orson est rongé par la culpabilité, dévore par l’humiliation de devoir dévoiler tous les détails scabreux de sa vie intime. « J’ai manqué de discrétion. J’ai commis une erreur. Je ne pensais pas qu’il y aurait encore quelqu’un dans les locaux. Je ne pensais pas que tu serais là. » Il justifie cet écart de conduite tant qu’il le peut, mais le pire n’est pas seulement ces ébats, c’est le caractère insidieux de leurs échanges — du rôle de Galen Erso dans tout cela. C’est quelque chose qu’Orson Krennic cherche à ignorer, en se concentrant sur la nature de sa relation avec Brierly Ronan. Il est persuadé que Galen ne peut avoir compris toutes les subtilités de leur conversation, – ou du moins – qu’il aura bien trop honte de croire que les insinuations de Brierly Ronan puissent avoir une part de vérité. Orson est déjà paré à contre-attaquer. Il mettra tout sur le dos des divagations jalouses et possessives de Brierly Ronan. Il n’y a aucune part de vérité. Ce n’est qu’un délire monomaniaque. Galen le croira. Il le croit toujours. D’un coup d’œil, il s’aperçoit que sa ceinture est débouclée et sa braguette ouverte sur son sous-vêtement, mais Krennic n’ose se rhabiller correctement devant Galen. Il craint que ce dernier ne perçoive son geste comme une invitation. Il faut dire qu’il est bien trop pétrifié pour faire le moindre geste. « Pardonne-moi pour toute cette… mascarade. Tu n’étais pas censé être là. Ronan et… moi. » Toi… et moi. « Oublie tout ça. » Oui… Faisons comme si de rien n’était. Comme si les mots proférés pouvaient être enlevés. Comme s’il ne s’agissait que d’un mauvais rêve. Orson Krennic aimerait que ce ne soit qu’un rêve. Un cauchemar. Il aimerait se réveiller par-dessus tout.
all i wanted was you. writing music: higher ▵ michael bublé ; all i wanted ▵ paramore ; high hopes ▵ kodaline ; whataya want from me ▵ adam lambert ; note:
ஃ Haven't they suffered enough? But you can't get enough of shutting down systems for personal gain. If you mess with things selfishly, they're bound to come undone. Do you get off on pain? We're not pawns in your game. – Commander In Chief (demi lovato) ஃ
Galen Erso
▿ Ton univers : Rogue One : A Star Wars Story
▿ Date de naissance : 16/02/1976
▿ Age : 48
▿ Métier : Producteur de cinéma
▿ Quartier : Baker Street Avenue
▿ Côté cœur :
“You realize that he’s never going to stop looking for you, Galen. You’re in his blood, crystal research or no. He’s never going to let go of you entirely.”
▿ Dons/capacités/pouvoirs : Aucun pouvoir.
▿ Pseudo : Oly
▿ Avatar : Mads Mikklesen
▿ Copyright : Triumphandloss
▿ Disponibilités rp : Disponible
▿ Autre(s) compte(s) : Hannibal & Co
▿ Messages : 352
▿ Points : 609
▿ Date d'inscription : 29/03/2022
▿ Notes :
Mar 19 Juil 2022 - 8:31
All I wanted was you.
L’oreille tendue, le cœur en suspens. Galen entend tout. Et plus, bien sûr, que ce qu’il devrait entendre. Il ne veut pas croire, tout d’abord, dans ce qu’il discerne. Il songe qu’il aura mal entendu : Orson et Ronan, entretenir une liaison ? Par trop d’aspects, Galen refuse de croire que cela puisse véritablement être possible. Il met tout d’abord le comportement insistant (et qu’il trouve honnêtement déplacé) de Ronan sur le compte de sa jeunesse, de son impétuosité. Tant qu’Orson le remet en place, il peut croire en une manœuvre vulgaire de la part du jeune subordonné afin d’obtenir d’honteuses faveur de la part de Krennic. Cette pensée, déjà, pourtant, lui déplaît profondément. Et au moment d’envisager de se faire tout petit, de retourner à son ouvrage et d’admettre que tout ceci ne le regarde absolument pas, il ne sait s'en détourner. Il va attendre, se laisser ignorer, espérer que personne ne constate sa présence, et oublier tout ceci… Une conversation qu’il n’évoquera jamais en présence de son meilleur ami, de crainte de le mettre mal à l’aise. Sauf que ça ne s’arrête pas là. Pas ici, pas dans le couloir. C’est bien la voix d’Orson qui vient suggérer, bassement à Ronan de s’isoler. Dans quel but sinon de…
Et les voilà à présent dans le laboratoire. Galen n’ose plus faire un bruit et à peine respirer au moment d’assister à ce spectacle aussi inattendu que dérangeant, pour lui qui ne sait y assister, en spectateur involontaire, sans se sentir partagé entre l’embarras, la surprise… mais aussi l’incompréhension, et quelque chose qui ressemble fort à de la colère. Dans la pénombre, à la faveur des quelques rares lumières encore allumées, les silhouettes de Ronan et d’Orson se découpent dans les ténèbres. Je t’aime, Orson. Cette déclaration enflammée les impose dorénavant à l’esprit de Galen comme les amants qu’il n’avait pas voulu les savoir être. Et étonnamment, Galen se sent rassuré d’entendre Orson répliquer seulement par un « Je sais », qui lui plaît sincèrement quand il déplaît, bien sûr, à celui à qui il est adressé et qui se plaint de n’obtenir aucune réciprocité après six mois de relation. Six mois de relation. Une éternité. Cela fait donc six mois qu’Orson se cache, six mois qu’Orson lui ment. Cette révélation-là s’avère encore plus difficile à encaisser que les précédentes. Six mois, c'est si long. Et voilà à présent qu’il assiste à une véritable scène de ménage, et que Ronan reprocherait même à Orson d’en aimer un autre… Quand on pense à la manière hautement lacunaire qu’avait Orson d’évoquer sa vie sentimentale en sa présence. Et voilà qu’il apprend qu’il fréquente un homme, peut-être même deux. Et tout à coup, Galen n’a plus l’impression de savoir quoi que ce soit de son plus ancien ami, et ça le tue. ça le touche personnellement, ça lui fait du mal comme s’il était question de lui et non de son meilleur ami. Mais n'est-il vraiment pas question de lui ?
Galen Erso n’est pas toxique, vient de protester Orson d’un ton indigné. L’autre homme, celui qui vole à Ronan l’opportunité d’avoir l’exclusivité sur le corps d’Orson, ce serait lui… ? Non, ça n’aurait aucun sens. D’ailleurs, Orson lui-même admet que c’est insensé. Galen rejette derechef la part de lui qui aimerait un peu trop entendre que c’est vrai. S’il n’a aucun droit de prétendre à quoi que ce soit qui concerne Orson, il est vrai qu’une part de lui, très égoïste, a toujours apprécié de n’avoir à le partager avec aucune femme quand Orson, pour sa part, consentait à le partager avec Lyra. Pour autant, il s’était convaincu qu’il saurait se réjouir de son bonheur, le cas échéant. Sauf que Ronan n’est pas une femme. Et Galen se voit saisi d’un soudain élan de possessivité, qui le pousserait certainement à admettre qu’il veut être le seul homme de la vie d’Orson Krennic. Orson nie en bloc tout ce qui concerne Galen, et ce dernier suppose que les deux vont s’arrêter ainsi, sur cette dispute qui lui épargnera sans doute une scène autrement plus embarrassante. Du moins l’avait-il supposé… et doit-il être largement détrompé. Mais la discussion se poursuit, et quelques mots lâchés par Ronan se répètent en boucle dans l’esprit de Galen : Tu l’aimes toujours. Ronan force la porte des sentiments d’Orson et ce dernier bloque le passage. Et si, au fond, oui, Galen voudrait entendre Orson dire qu’il l’aime bel et bien, c’est à un spectacle qui lui arrache le cœur qu’il insiste à présent. La bibliothèque tremble légèrement au moment pour Orson de plaquer son amant contre cette dernière, et s’il ne devine que les silhouettes d’où ils se trouvent, murmures, soupirs et corps enlacés ne laissent aucun doute quant à ce qui se joue sous ses yeux. Deviner est bien pire que de voir on d’entendre. Leurs paroles échangées ne sont plus que murmures entrecoupés de râles et de gémissements. Ce qu’il comprend, il n’a pas envie de l’entendre. Ce que cette scène lui suggère l’atteint en plein cœur. Il est trop affectée par une situation qu’il voudrait savoir interrompre d’une parole sans l’oser pour même relever les termes d’une terrible indignités employés pour qualifier sa femme. Là encore, il est question de lui, présent et absent en même temps de cette scène qui se joue sous ses yeux. Il ne peut plus le supporter.
Il doit parvenir à quitter cet endroit, le plus discrètement possible, il doit réussir à s’éclipser avant de voir se produire l’insupportable. Une tentative qu’il veut discrète se solde immédiatement par un échec : Orson l’a entendu. Et Orson l’a vu. Cette fois, c’est bien à lui qu’il s’adresse en prononçant son nom. Galen, lui, ne dit rien. Il n’est pas prêt à avoir cette conversation. Si Orson ne l’avait pas surpris, il aurait simplement fait comme si de rien n’était. Orson ordonne à Ronan de partir, au grand soulagement de Galen qui n’aurait pas voulu, quitte à avoir cette conversation, devoir l’endurer en présence du gêneur. Une fois seul à seul, Orson lui demande s’il est là depuis longtemps. Galen ne répond pas, il a presque envie de prétendre qu’il vient d’arriver et qu’il n’a absolument rien vu, mais jamais Orson ne pourrait le croire. Alors à la place, il soutient son regard, et son regard tient lieu de réponse. Oui : il est là depuis longtemps. Trop longtemps. Plus longtemps qu’il ne l’aurait voulu. Orson prétend tout pouvoir expliquer, mais il n’y a rien à expliquer. Les faits parlent d’eux-mêmes, et ils sont accablants. Non, Orson n’a rien à expliquer… Alors il le laisse poursuivre, l’entendre le supplier de ne rien répéter de tout ceci. Jamais Galen ne l’a vu à ce point désespéré, et cela le touche autant que cela l’inquiète. Le blesse aussi, quand il évoque leur secret et son bonheur, ces choses qui ne s’expliquent pas, comme si Ronan et lui vivaient une véritable romance. Le jugement que porte Galen sur la situation n’est peut-être pas celui auquel Orson s’attend (Brierly Ronan ? Vraiment ?). Après avoir écouté l’entièreté des suppliques d’Orson avec patience, Galen daigne enfin prendre la parole. Pas de la meilleure des manières pour commencer. La froideur qu’il affiche n’a rien à voir avec du dégout, davantage avec une certaine forme de tristesse, celle qu’accompagne un constat trop tardif… et un autre tout neuf : plus rien ne sera jamais pareil entre eux.
"Tu ferais bien de reboucler ta ceinture en sortant d’ici. On pourrait se poser des questions." Il marque une pause, il a presque envie de conclure la conversation avant même qu’elle n’ait été entamée par un simple : « Rien ne s’est passé ». Avant de quitter les lieux et de faire mine que tout ceci n’a été que le fruit de son imagination. Sauf qu’il sait que jamais, sous aucun prétexte, il n’aurait inventé une chose pareille. "Je ne te dénoncerai pas, Orson. Comment peux-tu imaginer que je fasse une chose pareille ?" reprend-il alors, parce que c’est vrai. En dépit du choc frontal qu’a été pour lui la découverte de la liaison de son meilleur ami, cela n’ôte rien au fait qu’Orson reste son meilleur ami, l’homme qui importe le plus au monde pour lui. Jamais il ne lui ferait subir cette atteinte violente à sa réputation, de laquelle il ne se remettrait peut-être jamais. "Pourquoi tu ne m’en as pas parlé ? Je pensais que nous étions supposés tout nous dire. Tu me le fais bien assez comprendre chaque fois que j’ai le malheur de te cacher quoi que ce soit."
Ce n’est pas ce qu’il veut lui demander. Ce qu’il veut lui demander est d’une autre nature, mais comment l’interroger à ce sujet sans redouter de briser leur amitié une bonne fois pour toutes.
"Je n’attaquerai pas tes préférences, Orson… Mais…" D’accord, il ne peut pas s’en empêcher. "Ronan ? Vraiment ?"
[/size]
code by EXORDIUM. | imgs by tumblr
Orson C. Krennic
▿ Ton univers : Rogue One: A Star Wars Story
▿ Date de naissance : 14/04/1981
▿ Age : 43
▿ Métier : Ex-romancier de génie, auteur de best-sellers et désormais ingénieur en armement à Mordor Industries depuis fin 2022 • Critique littéraire à ses heures perdues • Expert en science-fiction
▿ Quartier : Baker Street Avenue, dans un appartement en colocation avec son fiancé, Galen Erso.
▿ Côté cœur :
― Krennic laughed to ease the mood. “You know what I find interesting – or maybe ironic is the word. It’s that each of us wants what’s best for you. In a way, we’re competing to make you happy, as old-fashioned as that sounds. And each of us has a different idea about what you should be doing. (…) and I maintain that you’re meant for bigger things, and will continue to do whatever I can to bring opportunities to your attention.” Galen smiled thinly. “Don’t think I don’t appreciate it.”
(CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
― “We have to put some meat back on those bones of yours,” he said as he crossed the cabin to Galen, “but I think I could get used to the beard.” (Orson Krennic to Galen Erso – CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
― Was Galen to become the prize in a contest between them? Well, hadn’t he always been that? (Orson Krennic about Galen Erso and his rivalry to Lyra Erso – CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
••• ❝ i'll never stop looking for you. i'll never let you entierly. you’re the only truth in a sea of lies. you're in my blood. now and forever. ❞
—⥼ ※ ⥽—
—⥼ ※ ⥽—
― Beings had been known to hide on Coruscant for a lifetime, but Galen wouldn’t be one of them. He wouldn’t be able to stay away from his research. He would have a change of heart. He would turn himself in. He would reach out… The anger and despair he had felt in the air-speeder returned and settled on him like a great weight. “Galen,” he said, as if orphaned. Then: “Galen!” shouting it to the busy sky. (Orson Krennic about Galen Erso – CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
—⥼ ※ ⥽—
••• « It’s just so hard not to think of you...
think of where you are.
My Stardust, my Death Star. »
▿ Dons/capacités/pouvoirs :
▿ L’Étoile de la Mort
▿ Blaster lourd DT-29 amélioré (macroscope)
▿ Astromécano C2-B5
▿ Expertise tactique et stratégique
▿ Connaissances approfondies en armement
▿ Autre(s) compte(s) : Orion Black ◊ Nolan Sorrento ◊ Sheev Palpatine ◊ Thalassa Tarkin ◊ Celia St. James ◊ Sauron ◊ Perséphone
▿ Messages : 380
▿ Points : 986
▿ Date d'inscription : 05/03/2022
▿ Notes :
▵ LAME IVDU TAROT ○ L'EMPEREUR
—⥼ ※ ⥽—
AUTORITÉ ╳ ACTION ╳ POUVOIR ╳ DIRECTION ╳ VOLONTÉ ╳ PERSÉVÉRANCE ╳ ENTÊTEMENT ╳ PUISSANCE ╳ TYRANNIE
—⥼ ※ ⥽— « We were on the verge of greatness. »
-(O)rson (C)allan (K)rennic-
« I don't have to sell my soul. He's already in me. I wanna be adored. I don't need to sell my soul. He's already in me. I wanna be adored. You adore me. I wanna be adored. I gotta be adored. » ( i wanna be adored ϟ the stone roses )
« I used to roll the dice. Feel the fear in my enemy's eyes. Listen as the crowd would sing: now the old king is dead ! Long live the king ! One minute I held the key. Next the walls were closed on me and I discovered that my castles stand upon pillars of salt and pillars of sand.
People couldn't believe what I'd become. Revolutionaries wait for my head on a silver plate. Just a puppet on a lonely string. Who would ever want to be king.
┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ I used to rule the world.
┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉
Seas would rise when I gave the word. Now in the morning I sleep alone. Sweep the streets I used to own. For some reason I can't explain, once you'd gone there was never, never an honest word.
┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ That was when I ruled the world. » ( viva la vida ϟ coldplay )
— ◊ ◊ ◊ ◊ ◊ —
•••
it's his project.
it's his life.
it's his everything.
it's the death star.
•••
▴ WILHUFF T. (1 - AU) -0 BBY ❘ Krennic survit à Scarif ⋄ Retrouvailles explosives ✰ (MAJ ✎ 23.02)
▴ WILHUFF T. (2 - AU) -10 BBY ❘ Krennic a une liaison cachée avec le fils de Tarkin ⋄ Réalité dans laquelle Garoche est en vie ✰ (MAJ ✎ 09.10)
▴ WILHUFF T. (3 - AU) -31 BBY ❘ Jeunesse de Krennic à Brentaal ⋄ Tarkin est enseignant ⋄ Relation professeur-élève ✰ (MAJ ✎ 23.02)
▴ WILHUFF T. (4 - AU) -13 BBY ❘ Galen Erso est mort ⋄ Tarkin est amoureux de Krennic ⋄ Obsessions ✰ (MAJ ✎ ??.??)
▴ WILHUFF T. (5 - AU) 4 ABY ❘ Post-Bataille d'Endor ⋄ Tarkin et Krennic ont survécu à Scarif & Yavin ⋄ Incarcération ⋄ Passion inavouée ✰ (MAJ ✎ 23.02)
▴ WILHUFF T. (6 - AU) 4 ABY ❘ Post-Bataille d'Endor ⋄ Krennic a trahi l'Empire et est un agent important de la NR ⋄ Tarkin est arrêté ⋄ Krennic et Tarkin sont des ex-amants ⋄ Interrogatoire ✰ (MAJ ✎ 28.03)
▴ WILHUFF T. (7 - AU) 2022 ❘ Sur l'île ⋄ Krennic et Tarkin sont en couple ⋄ Leurs souvenirs sont revenus ✰ (MAJ ✎ ??.??)
▴ WILHUFF T. (8 - AU) 2022 ❘ AU!Moderne ⋄ Krennic et Tarkin sont associés de leur start-up ⋄ Passion refoulée ⋄ Galen a rompu avec Krennic ⋄ Voyage dans les îles ✰ (MAJ ✎ 17.03)
▴ WILHUFF T. (9 - AU) 4 ABY ❘ Suite AU!Prison ⋄ Douches ⋄ Incarcération ✰ (MAJ ✎ 02.02)
▴ WILHUFF T. (10 - AU) -18 BBY ❘ Babysitting qui tourne mal ⋄ Krennic surveille le fils insupportable de Tarkin ✰ (MAJ ✎ 27.03)
“People who matter don't mind. They don't need all of my time. Somebody told me to light up every room. Make them remember you. But nobody here knows what I'm going through. No, they never do. I miss my old friends. 'Cause they know when I need them the most. I made some new friends and they're cool friends. But they don't know. What I do, what I got, who I am and who I'm not. Now I don't know who's got my back. I know everybody changes. I just want familiar faces. Growing up can be amazing, but it can even break your heart. I miss my old friends. When I need them the most.” (old friends ▵ jasmine thompson)
◒◓
LOCAUX DU DÉPARTEMENT DES ARMES AVANCÉES DE L'EMPIRE – CENTRE DE RECHERCHES DE CORUSCANT – AN -17 BBY
Il y a des moments dans une vie qui valent la peine d’être vécus. Celui-là n’en est pas un. Celui-là est même le pire de tous pour Orson Krennic. Un moment d’humiliation totale, d’abandon. Tous ses secrets mis à nu par la personne qui lui importe le plus dans toute sa chienne de vie. Galen Erso vient de découvrir tous ses secrets. Le voile opaque recouvrant sa réputation parfaitement lisse, l’absence d’une vie sentimentale, la nature réelle de ses pulsions ou de ses sentiments à son égard vient d’éclater brutalement comme une putain de bombe à retardement. Orson Krennic se sent détruit de toutes parts. Anéanti par le poids immense de la culpabilité qui s’empare progressivement de lui, pour l’asphyxier dans son étau vengeur. Galen Erso est au courant de tout à présent. Il ne peut rien lui cacher. Il ne peut lui dissimuler sa liaison avec Brierly Ronan encore davantage. Six mois, c’est long. Presque une année. Il ne peut non plus lui cacher ses véritables sentiments, évoqués de manière directe par Ronan et secrètement consentis par Orson. Le sol s’écroule sous ses pieds, et tout ce qu’il espère, c’est de pouvoir s’y engouffrer pour ne plus avoir ce regard marron posé sur son corps fébrile. Krennic sent que ses poings se referment toujours plus fortement dans son dos. Il serre jusqu’à s’en faire blanchir les phalanges. Peut-être même se les briser, même s’il conserve encore suffisamment de lucidité pour s’épargner cette souffrance inutile. Il y a des souffrances qui surpassent celles du corps. La douleur d’une blessure d’égo et de cœur, par exemple. Orson essaie de se rassurer en prétextant qu’il vaut mieux que Galen soit la personne qui surprenne toutes ces confessions intimes. Il essaie de se persuader que Galen est la bonne personne. A quoi bon, finalement ? Galen est la pire personne. Orson Krennic n’a jamais voulu que ses penchants ou sentiments soient un jour révélés au principal intéressé. Leur amitié tiède et ambiguë lui a toujours suffi. Quoiqu’en dise Brierly Ronan. Puisqu’il ne peut avoir plus, autant se contenter d’un petit quelque chose.
Perdu dans ses pensées sombres et fatalistes, Galen vient le ramener à la réalité, ou plutôt au cauchemar : « Tu ferais bien de reboucler ta ceinture en sortant d’ici. On pourrait se poser des questions. » Il déglutit difficilement. Galen a raison. Galen a repéré ce léger détail, ce qui a le don de lui faire frôler la crise de vertiges. Il souffle un peu trop bruyamment pour se donner le cran de glisser ses mains sur le tissu de sa braguette pour la remettre en place d’un zip reconnaissable entre mille, même les yeux fermés – sans quitter une seule seconde Galen Erso du bleu océan de ses prunelles. Il y a même quelque chose de profondément intime et intense dans sa manière de toiser le scientifique. « Merci. » répond-il simplement, dans un léger grognement. Merci de l’intention. Merci du conseil. Ce merci brûlant de honte fait écho à tellement de choses qu’il ne peut verbaliser à haute voix. Orson s’attaque ensuite à sa ceinture, qu’il reboucle lentement mais sûrement. Tout est désormais normal dans son habillement. Un uniforme stricte, sans pli de travers ou bouton laissé de côté.
Alors qu’il s’imagine que tout va brutalement s’arrêter entre eux, la voix douce et sage de Galen s’élève dans l’air électrique pour le rassurer sur ses intentions. C’est exactement tout ce qu’il lui faut pour souffler un bon coup. « Je ne te dénoncerai pas, Orson. Comment peux-tu imaginer que je fasse une chose pareille ? » C’est vrai, pourquoi ? Comment peut-il imaginer aussi sérieusement la probabilité d’une trahison de la part de son « meilleur ami » ? C’est une parole non réfléchie, pensée sous le coup de l’impulsion. De la peur d’avoir été surpris par Galen. Dans d’autres circonstances, Orson aurait totalement éludé la thèse d’une trahison de la part de Galen Erso. Mais là, dépossédé de toute dignité (ça me rappelle quelqu’un), de toute raison, ce sont les pires émotions qui ressortent et explosent comme une bombe nucléaire autour de lui. « Comment je peux croire une chose pareille ? » répète Orson, sombrement. « Peut-être… sous le coup de la colère. » poursuit-il sans grandes convictions. « Qui sait ce que l’être humain est capable de faire à l’un des siens dans certaines circonstances… » Galen ne comprendra pas, mais Orson saura parfaitement ce qu’il laisse sous-entendre avec autant de gravité et de froideur. Il y a encore des choses d’une nature plus professionnelle que le scientifique ignore toujours au sujet d’Orson ou de leur projet de travail.
Ce qui motive Orson à croire en la possibilité d’une trahison de la part de Galen n’est pas si grotesque que cela. Il suffit de penser aux noirs desseins qu’il dissimule depuis des années à son entourage. Qui sait si une fois tous ses sombres secrets révélés, Galen ne sera pas tenté de lui porter le coup fatal par pur esprit de vengeance ? Il s’abstient de donner plus de précisions à son propos. Une chose à la fois. Un secret hideux à la fois. Galen ne le supportera sûrement pas. Lorsque le scientifique renchérit de plus belle en arguant le symbolisme de la confiance dans leur relation, tout comme celui de la transparence, cela foudroie le cœur de Krennic. « Pourquoi tu ne m’en as pas parlé ? Je pensais que nous étions supposés tout nous dire. Tu me le fais bien assez comprendre chaque fois que j’ai le malheur de te cacher quoi que ce soit. » Il entrouvre les lèvres dans l’intention de répliquer quelque chose de cinglant, de froid ou de cynique, mais aucun son ne s’échappe de sa bouche. Krennic est désarmé. Il s’avance alors dans la pénombre pour se rapprocher de Galen, tout en restant à une bonne distance. Il contourne au passage le bureau, et vient caler le bas de son dos contre le bord de ce dernier. Ils sont désormais face à face.
« Galen. J’avais… C’est très bête, en réalité. J’avais simplement peur de te perdre. » admet-il avec une sincérité désarmante le concernant. « Je n'aurais pas pu accepter… que tu me désapprouves. Tu es dans le schéma traditionnel désiré par l’Empire. Tu es marié à une femme et vous avez un enfant ensemble. Comment aurais-tu pu comprendre sans juger mes choix personnels ? » Le bleu océan de ses yeux brille chaudement, à la lueur des lampes de travail. « Mon secret… est différent des tiens. Ils ne sont pas comparables. » Orson insiste lourdement sur l'emploi de la négation dans sa tirade. Ce qui est en soi un sous-entendu. Le caractère scabreux de ses propres secrets justifie selon lui de contrevenir au devoir de transparence qu'il exige de Galen dans leur amitié. Ce qu’Orson impose aux autres ne vaut pas forcément pour lui-même. Voilà surtout ce qu’il omet de dire. Il exige beaucoup des autres, mais se refuse de se plier aux mêmes règles. Krennic vit dans le secret depuis toujours. Ses secrets sont quelque part réconfortants pour lui. Un bouclier contre le monde. « J’étais convaincu que tu aurais renoncé à notre amitié en l’apprenant. » Il veut l’entendre de la bouche de Galen. Il veut l’entendre murmurer dans l’obscurité de ce laboratoire qu’il est incapable de lui faire faux bond. Qu’il ne l’aurait jamais abandonné. Qu’Orson ne l’aurait jamais perdu. Il veut l’entendre avec colère et désespoir. « Tu aurais pu t’interroger sur notre relation, et croire des choses me concernant… » C’est une tentative comme une autre, mais il espère détourner le deuxième objet honteux de la soirée en misant sur les élucubrations de Brierly. Il ment, bien entendu, sur ce caractère purement hypothétique qui n'en est pas un. Orson tient à écarter cette possibilité de l’esprit de Galen. Il éprouve le besoin d'être rassuré sur ce point de manière détournée. Galen trouvera tout autant que lui cette idée complètement absurde. Orson et Galen ne sont pas que des amis. Des meilleurs amis. Il refuse l'idée d'un plus. Il n’y a jamais eu plus. Il n'y aura jamais plus. Il ne peut l'espérer, de peur d'en souffrir par la suite. Protéger ce qui doit être protégé, voilà ce qu'il recherche au détriment de ses sentiments profonds.
Orson s’accorde une courte pause avant de reprendre ses explications, juste le temps de mémoriser les dernières paroles du scientifique. « Pourquoi tu ne m’en as pas parlé (…) » Ces mots entêtants ne veulent pas quitter ses pensées. Galen parle-t-il seulement de sa liaison avec Brierly Ronan ou bien de… ses sentiments amoureux ? Krennic n’en est pas certain, au vu de l’ambiguïté de cette question, et surtout du fait qu’il n’a pas expressément confié ses sentiments à Ronan. Ce ne sont que des suppositions, des raccourcis. Krennic n’a jamais clairement dit : « Oui. » ou « J’aime Galen Erso. » Et du moment que ces mots terribles ne sortent pas de ses lèvres tremblantes, tout est encore possible. Il peut encore s’en sortir. Il peut toujours nier et tout rejeter sur le dos de son encombrant amant. Il décide alors de rester sur le sujet de sa liaison, quitte à occulter l’autre part de ses confessions nocturnes. La partie la plus sensible. « Je n’attaquerai pas tes préférences, Orson… Mais… » Enfin, le sujet Ronan est lancé. Avant même que Galen ne termine sa phrase… Orson sait déjà ce qu’il s’apprête à lui dire. « Ronan ? Vraiment ? » Il baisse alors la tête comme un enfant pris en faute. Cela l'embarasse fortement que Galen puisse contester le choix de son partenaire. Il gigote les épaules nerveusement en voulant dissimuler cette nervosité qui lui dévore les entrailles. C’est vrai que le choix de Ronan, un homme beaucoup plus jeune que lui est surprenant. « Parce que j’aurais pu avoir quelqu’un d’autre ? Ne me dis pas que tu as un nom à l’esprit ? » se moque-t-il dans un éclat de rire, en essayant de faire passer ses sous-entenfus par le bon vieux coup de la blague. Il meurt d’envie que Galen lui réponde par l’affirmative. Oui, moi Orson. Il le désire si ardemment que la lueur désespérée dans le fond de ses yeux vient trahir ses véritables intentions. Un mélange d’amusement, de désir, de peur aussi… mais surtout… d’adoration. « Oh il est vrai que j’ai une liste de prétendants aussi longue que mon bras, Galen… » soupire Krennic avec cynisme. Il soulève ses bras, afin d’écarter en arrière les pans fluides de sa cape immaculée. « Ronan est… certes, plein de défauts, mais il est le seul. » Le seul à m’aimer, se retient-il, dans un soupir las, en croisant les bras contre son torse. De l’amertume se ressent dans le son de sa voix. Brierly Ronan n’est pas son meilleur choix, mais il est le seul choix. « Qui peut m’être suffisamment loyal pour ne pas vouloir me détruire au moindre problème… mis à part un fanatique ? » Un calcul stratégique permettant de justifier l’ampleur de la bêtise qu’il commet en sortant avec Ronan. Parce que c’est une bêtise. Malgré son fanatisme admirable, Brierly Ronan reste jeune et donc profondément instable.
Il soupire longuement en s’appuyant sur les bords du bureau qui se trouve dans son dos. « Faisons quelque chose… Reprenons depuis le début. » Krennic s’agite nerveusement, et se met à parler avec les mains. Il lève les bras pour rejeter une fois encore les pans de sa cape, croisant et décroisant les bras contre son torse. « Imaginons que nous sommes six mois plus tôt. Que m’aurais-tu répondu si je t’avais parlé de mon intention de coucher avec Ronan ? » interroge-t-il, en haussant les sourcils, tout en relevant le menton. Malgré la pénombre, la silhouette de Galen se distingue distinctement face à lui. Quelques centimètres seulement séparent leurs corps. Étrangement, cela provoque chez Orson Krennic un certain malaise. « Que du mal, je parie ? Vous êtes loin d’être les meilleurs amis de la galaxie. » Et encore, la comparaison est faible au regard de la profonde animosité qu’ils se vouent. Du moins, dans le cas de Brierly Ronan. Il exècre Galen Erso comme aucun autre homme dans toute la galaxie. Ce qui a toujours insurgé Orson.
« Pour être parfaitement honnête… Les choses se sont précipitées entre nous. Il me tourne autour depuis longtemps, et j’ai toujours refusé pour certaines raisons, mais… » Il s’interrompt en se remémorant un détail précis. Ils ont pour la première fois couché ensemble à la suite d’une déception de sa part. Galen. Galen l’a blessé – indirectement bien entendu. Orson s’est alors senti tristement seul, convaincu que ses sentiments causeront un jour sa déchéance. Brierly… Brierly était là. Voilà tout. Là au bon moment. « On a trouvé du réconfort l’un auprès de l’autre. » Non, il ne faut pas qu’il se lance dans cette entreprise. Il risque de se trahir, si ce n’est pas déjà fait depuis son entrée dans le laboratoire avec Ronan. L’impérial a beau se trouver des prétextes, il est évident que Galen est conscient des sentiments véritables qu’il lui porte. Orson est désespérant. Il essaie envers et contre tout d’affirmer le contraire. Il marque un blanc, avant d’éclater de rire. Un rire triste et amer. Comme le sourire qui orne ses lèvres pâles. Krennic peine à affronter le regard de Galen dans un moment pareil. Il se montre anormalement fuyant, compte tenu des circonstances particulièrement humiliantes de la soirée. Orson estime en avoir déjà bien trop dit, ce pourquoi, il décide de s'interrompre de lui-même.
all i wanted was you. writing music: old friends ▵ jamison thompson ; higher ▵ michael bublé ; all i wanted ▵ paramore ; high hopes ▵ kodaline ; whataya want from me ▵ adam lambert ; note:
ஃ Haven't they suffered enough? But you can't get enough of shutting down systems for personal gain. If you mess with things selfishly, they're bound to come undone. Do you get off on pain? We're not pawns in your game. – Commander In Chief (demi lovato) ஃ
Galen Erso
▿ Ton univers : Rogue One : A Star Wars Story
▿ Date de naissance : 16/02/1976
▿ Age : 48
▿ Métier : Producteur de cinéma
▿ Quartier : Baker Street Avenue
▿ Côté cœur :
“You realize that he’s never going to stop looking for you, Galen. You’re in his blood, crystal research or no. He’s never going to let go of you entirely.”
▿ Dons/capacités/pouvoirs : Aucun pouvoir.
▿ Pseudo : Oly
▿ Avatar : Mads Mikklesen
▿ Copyright : Triumphandloss
▿ Disponibilités rp : Disponible
▿ Autre(s) compte(s) : Hannibal & Co
▿ Messages : 352
▿ Points : 609
▿ Date d'inscription : 29/03/2022
▿ Notes :
Dim 7 Aoû 2022 - 23:22
All I wanted was you.
Qui sait ce que l’être humain est capable de faire à l’un des siens dans des circonstances pareilles ? Qui sait, oui. Ce n’est pas comme si Galen avait eu l’habitude d’être confronté à de telles circonstances. D’ailleurs, encore maintenant, il ne sait pas exactement de quelle manière il convient qu’il réagisse, mais ce qui est certain en revanche, c’est qu’il n’a pas la moindre intention d’accabler Orson, encore moins de le dénoncer. Il veut croire – à tort en réalité – que dans n’importe quelles circonstances, il prendra toujours le parti d’Orson, ne serait-ce que parce qu’il est son plus vieil ami, et que c’est quelque chose d’entièrement naturel à ses yeux. Non, Galen n’a pas l’intention de trahir Orson – pas à ce sujet, du moins, mais pour le reste, il est encore crédule et ignorant. Il ne demande qu’à comprendre, tout comprendre, et que son ami de toujours lui accorde finalement cette confiance qu’il avait préféré ne pas lui céder jusqu’alors, par crainte du rejet très probablement. Par peur de le perdre, pour peut-être plus d’une raison, c’est une autre possibilité, que Galen n’est plus en mesure d’ignorer.
Finalement, il l’exprime lui-même en ces termes. Il lui a dissimulé la vérité parce qu’il a eu peur de le perdre. Pourtant, Galen est bien incapable de lui tourner le dos sous le prétexte de ce qu’il vient de découvrir. Il est sonné, c’est certain, choqué, il ne peut le nier, mais il lui serait plus difficile de se conformer à la bonne morale instituée par l’Empire au risque de perdre son seul ami depuis toujours que d’accepter ses… préférences dans l’espoir de le garder dans sa vie. Oui, il est certain que son secret à lui est plus lourd, plus délicat que tous ceux que Galen pourrait jamais lui confier. Du moins pour ceux qu’il a déjà daigné lui confier. Cette situation réveille en revanche d’autres sortes de secrets, bien enfouis, et qui à présent affleurent à la surface, sans qu’il soit possible de les ignorer pour autant.
"Il m’en faudrait davantage pour renoncer à notre amitié", répond doucement Galen quand Orson admet avoir été convaincu qu’il ne voudrait plus rien avoir à faire avec lui quand il aurait découvert toute la vérité. Il en faudrait énormément, en réalité, et une trahison bien plus grande (il va être servi) pour que Galen se sente capable de se détourner d’Orson. Il est capable de lui passer des comportement peu recommandables (sans rapport avec ses préférences sexuelles), uniquement parce que c’est lui, lui qui a tant compté dès les premiers instants de leur rencontre. Lui qui comptera toujours.
Il ne commente rien pour commencer quand Orson ajoute qu’il aurait pu s’interroger sur la nature de leur relation. Le fait est que oui, il s’interroge, et pour cause, il n’a rien manqué des paroles de Ronan et de ce qu’elles laissaient suggérer de l’attirance profonde que son meilleur ami ressentirait envers lui. Il en reste encore troublé, trop pour savoir pour l’heure l’articuler à voix haute, quand bien même c’est un sujet qui se devra d’être abordé. Tout comme Galen n’a pas pu prétendre ne rien avoir vu de la scène qui s’est jouée sous ses yeux dans l’obscurité de ce laboratoire, il ne pourra pas prétendre non plus n’avoir rien entendu.
Et il y a, dans la manière dont il s’interroge quant au choix de faire de Ronan son amant, ce quelque chose qui laisse bel et bien suggérer un fond de jalousie qu’il n’assume pas lui-même. A-t-il un autre nom à l’esprit ? S’il doit être tout à fait honnête envers lui-même, oui. Il en a un. Le sien, celui qui a été prononcé plusieurs fois au cours de cette conversation pour le moins intime, et qui n’aurait jamais dû arriver jusqu’à ses oreilles. Certes, à aucun moment Orson n’a confirmé les dires de Ronan. Mais Galen a bien constaté également qu’à aucun moment Orson ne les a démentis. Bien au contraire, son comportement avait eu l’air de trahir cette passion refoulée que Galen est à deux doigts de croire s’être imaginée tant cette information est complexe pour lui à intégrer, tant elle bouleverse de ses préconçus, tant elle chamboule ses émotions et trahit ses désirs les plus refoulés. Finalement, Orson lui confesse n’avoir jamais choisi Ronan que par dépit, parce qu’il est le seul, à pouvoir le satisfaire tout en préservant sa réputation. Le seul à adorer comme Orson doit forcément attendre qu’on l’adore afin de s’engager dans quelque relation que ce soit.
Galen veut reprendre quelque chose, mais Orson est plus rapide, alors qu’il lui suggère de reprendre les choses depuis le début. Si, six mois auparavant, il avait évoqué avec lui ses intentions de faire de Ronan son amant, qu’aurait-il répondu ? Il aurait été soufflé, très probablement, mais au-delà de ça… oui, il n’aurait en rien cautionné une telle relation, et Orson a raison de suggérer que cela est majoritairement dû au fait que Galen Erso ne porte pas le moins du monde Brierly Ronan dans son cœur. C’est le cas… et il est possible également que son animosité vienne en partie de ce qu’il doit concevoir à présent. Brierly Ronan est un homme qu’Orson est capable de choisir. Et pour cette raison, Galen le déteste profondément.
"Est-ce que c’est vrai ?" demande finalement Galen après avoir laissé peser un long moment de silence sur leur conversation. "Ce qu’il t’a dit à mon sujet", fait-il en restant relativement flou, comme une manière de laisser Orson se dérober s’il devait le décider. "C’est vrai ?" Son regard recherche le sien dans la pénombre. "Est-ce que s’il n’avait pas été le seul. Est-ce que…" Il hésite quant au choix de ses mots, il a parfaitement conscience de s’aventurer sur un terrain particulièrement glissant. "… si tu avais pu me choisir, tu l’aurais fait ?"
Quelle manière laborieuse de poser une question au fond bien plus simple : « Est-ce que tu m’aimes vraiment, Orson ? »
[/size]
code by EXORDIUM. | imgs by tumblr
Orson C. Krennic
▿ Ton univers : Rogue One: A Star Wars Story
▿ Date de naissance : 14/04/1981
▿ Age : 43
▿ Métier : Ex-romancier de génie, auteur de best-sellers et désormais ingénieur en armement à Mordor Industries depuis fin 2022 • Critique littéraire à ses heures perdues • Expert en science-fiction
▿ Quartier : Baker Street Avenue, dans un appartement en colocation avec son fiancé, Galen Erso.
▿ Côté cœur :
― Krennic laughed to ease the mood. “You know what I find interesting – or maybe ironic is the word. It’s that each of us wants what’s best for you. In a way, we’re competing to make you happy, as old-fashioned as that sounds. And each of us has a different idea about what you should be doing. (…) and I maintain that you’re meant for bigger things, and will continue to do whatever I can to bring opportunities to your attention.” Galen smiled thinly. “Don’t think I don’t appreciate it.”
(CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
― “We have to put some meat back on those bones of yours,” he said as he crossed the cabin to Galen, “but I think I could get used to the beard.” (Orson Krennic to Galen Erso – CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
― Was Galen to become the prize in a contest between them? Well, hadn’t he always been that? (Orson Krennic about Galen Erso and his rivalry to Lyra Erso – CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
••• ❝ i'll never stop looking for you. i'll never let you entierly. you’re the only truth in a sea of lies. you're in my blood. now and forever. ❞
—⥼ ※ ⥽—
—⥼ ※ ⥽—
― Beings had been known to hide on Coruscant for a lifetime, but Galen wouldn’t be one of them. He wouldn’t be able to stay away from his research. He would have a change of heart. He would turn himself in. He would reach out… The anger and despair he had felt in the air-speeder returned and settled on him like a great weight. “Galen,” he said, as if orphaned. Then: “Galen!” shouting it to the busy sky. (Orson Krennic about Galen Erso – CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
—⥼ ※ ⥽—
••• « It’s just so hard not to think of you...
think of where you are.
My Stardust, my Death Star. »
▿ Dons/capacités/pouvoirs :
▿ L’Étoile de la Mort
▿ Blaster lourd DT-29 amélioré (macroscope)
▿ Astromécano C2-B5
▿ Expertise tactique et stratégique
▿ Connaissances approfondies en armement
▿ Autre(s) compte(s) : Orion Black ◊ Nolan Sorrento ◊ Sheev Palpatine ◊ Thalassa Tarkin ◊ Celia St. James ◊ Sauron ◊ Perséphone
▿ Messages : 380
▿ Points : 986
▿ Date d'inscription : 05/03/2022
▿ Notes :
▵ LAME IVDU TAROT ○ L'EMPEREUR
—⥼ ※ ⥽—
AUTORITÉ ╳ ACTION ╳ POUVOIR ╳ DIRECTION ╳ VOLONTÉ ╳ PERSÉVÉRANCE ╳ ENTÊTEMENT ╳ PUISSANCE ╳ TYRANNIE
—⥼ ※ ⥽— « We were on the verge of greatness. »
-(O)rson (C)allan (K)rennic-
« I don't have to sell my soul. He's already in me. I wanna be adored. I don't need to sell my soul. He's already in me. I wanna be adored. You adore me. I wanna be adored. I gotta be adored. » ( i wanna be adored ϟ the stone roses )
« I used to roll the dice. Feel the fear in my enemy's eyes. Listen as the crowd would sing: now the old king is dead ! Long live the king ! One minute I held the key. Next the walls were closed on me and I discovered that my castles stand upon pillars of salt and pillars of sand.
People couldn't believe what I'd become. Revolutionaries wait for my head on a silver plate. Just a puppet on a lonely string. Who would ever want to be king.
┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ I used to rule the world.
┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉
Seas would rise when I gave the word. Now in the morning I sleep alone. Sweep the streets I used to own. For some reason I can't explain, once you'd gone there was never, never an honest word.
┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ That was when I ruled the world. » ( viva la vida ϟ coldplay )
— ◊ ◊ ◊ ◊ ◊ —
•••
it's his project.
it's his life.
it's his everything.
it's the death star.
•••
▴ WILHUFF T. (1 - AU) -0 BBY ❘ Krennic survit à Scarif ⋄ Retrouvailles explosives ✰ (MAJ ✎ 23.02)
▴ WILHUFF T. (2 - AU) -10 BBY ❘ Krennic a une liaison cachée avec le fils de Tarkin ⋄ Réalité dans laquelle Garoche est en vie ✰ (MAJ ✎ 09.10)
▴ WILHUFF T. (3 - AU) -31 BBY ❘ Jeunesse de Krennic à Brentaal ⋄ Tarkin est enseignant ⋄ Relation professeur-élève ✰ (MAJ ✎ 23.02)
▴ WILHUFF T. (4 - AU) -13 BBY ❘ Galen Erso est mort ⋄ Tarkin est amoureux de Krennic ⋄ Obsessions ✰ (MAJ ✎ ??.??)
▴ WILHUFF T. (5 - AU) 4 ABY ❘ Post-Bataille d'Endor ⋄ Tarkin et Krennic ont survécu à Scarif & Yavin ⋄ Incarcération ⋄ Passion inavouée ✰ (MAJ ✎ 23.02)
▴ WILHUFF T. (6 - AU) 4 ABY ❘ Post-Bataille d'Endor ⋄ Krennic a trahi l'Empire et est un agent important de la NR ⋄ Tarkin est arrêté ⋄ Krennic et Tarkin sont des ex-amants ⋄ Interrogatoire ✰ (MAJ ✎ 28.03)
▴ WILHUFF T. (7 - AU) 2022 ❘ Sur l'île ⋄ Krennic et Tarkin sont en couple ⋄ Leurs souvenirs sont revenus ✰ (MAJ ✎ ??.??)
▴ WILHUFF T. (8 - AU) 2022 ❘ AU!Moderne ⋄ Krennic et Tarkin sont associés de leur start-up ⋄ Passion refoulée ⋄ Galen a rompu avec Krennic ⋄ Voyage dans les îles ✰ (MAJ ✎ 17.03)
▴ WILHUFF T. (9 - AU) 4 ABY ❘ Suite AU!Prison ⋄ Douches ⋄ Incarcération ✰ (MAJ ✎ 02.02)
▴ WILHUFF T. (10 - AU) -18 BBY ❘ Babysitting qui tourne mal ⋄ Krennic surveille le fils insupportable de Tarkin ✰ (MAJ ✎ 27.03)
“When you meet a boy that you like a lot, and you fall in love, but he loves you not. If a flame should start. As you hold him near, better keep your heart out of danger, dear. For the way of love is a way of woe. And the day may come, when you'll see him go. Then what will ya do. When he sets you free just the way that you said goodbye to me.” (the way of love ▵ cher)
◒◓
LOCAUX DU DÉPARTEMENT DES ARMES AVANCÉES DE L'EMPIRE – CENTRE DE RECHERCHES DE CORUSCANT – AN -17 BBY
Lorsque Galen Erso affirme qu’il lui en faut davantage pour renoncer à leur amitié, Orson Krennic émet certains doutes, mais se garde bien de les exprimer à voix haute. « Il m’en faudrait davantage pour renoncer à notre amitié. » Ces mots du scientifique résonnent comme une mélodie d’amour aux oreilles du directeur Krennic. Il désire plus que tout croire en leur potentiel. Orson se mord lentement la lèvre inférieure, avant de l’effleurer du bout de sa langue mutine. Il a bien envie de se risquer à savoir jusqu’à quel point leur amitié est capable de résister à ses actes et ses vérités. Peut-elle résister à des aveux intimes ? Dans la pénombre du laboratoire de recherche, l’impérial en cape bénit toutes les étoiles dans la galaxie pour leur permettre de converser paisiblement, sans que la lumière du jour ne vienne mettre en relief la teinte cramoisie de ses joues. Parce qu’Orson Krennic rougit. Fortement même. Les propos tenus par Galen Erso le mettent au supplice – mentalement parlant. Quant à son physique, c’est inutile de tergiverser sur la situation de son corps, proche de l’état de transe. Krennic subi en silence les questions insidieuses et intimes de son « meilleur ami ». Galen cherche clairement à obtenir des aveux de sa part. Orson est loin d’être dupe sur ce fait. Il redoute cette conversation depuis que le scientifique s’est révélé à eux, dans le fond de son laboratoire. Galen a entraperçu des choses entre lui et Ronan, mais il a également pu entendre de terribles confessions de sa part. Des confessions qu’Orson brûle de retirer avant qu’elles ne viennent tout détruire entre eux. Seulement… Ce qui a été dit ne peut être enlevé. Ce qui a été dit doit être pleinement assumé, quelles que soient les conséquences.
« Est-ce que c’est vrai ? » se risque Galen Erso, après avoir laissé planer entre eux un silence trop solennel pour ne pas lui soulever un haut-le-cœur. Orson refuse de répondre à cette question, dont il devine facilement les contours. Galen ne donne pas de précision sur la nature de sa question, mais il est évident pour les deux hommes qu’elle porte sur les confessions d’Orson – sous-entendues à maintes reprises par son imbécile et fougueux amant de dix ans son cadet. Demeurant silencieux, droit comme un I, la mine livide et le regard vide, Orson Krennic ne quitte pas des yeux son interlocuteur, apparemment tout aussi troublé qu’il ne l’est. Il ne veut pas l’interrompre dans son élan, et quelques secondes plus tard, Galen renchérit. « Ce qu’il t’a dit à mon sujet. » Krennic roule intérieurement les yeux. Galen précise comme si Krennic n’a pas une sainte idée de ce terrible enjeu. Galen reste flou. Orson comprend que son heure est enfin venue. L’heure des confessions intimes. (c’est pas une émission de télé réalité ça ?) Son cœur se met alors à faire des soubresauts douloureux dans sa poitrine, de concert avec son estomac qui se tord. « C’est vrai ? » Oui, Galen, c’est vrai, souffle-t-il dans un coin de sa tête. Je ne peux pas lui dire ça. C’est impossible. Krennic se persuade de garder ses sentiments secrets, tout est déjà trop explosif entre eux à cause de Brierly Ronan. Mais Orson n’est qu’au début de ses peines, car ce que s’apprête à lui demander Galen, dépasse tout simplement l’entendement. Orson en tombe bien vite des nues. « Est-ce que s’il n’avait pas été le seul. Est-ce que… » Et paf. On vient de lui foutre une puissante gifle. Du moins, c’est l’impression qu’il a. Krennic cligne des yeux rapidement, comme les battements d’aile d’un papillon aveuglé par un flash de lumière. Galen n'est pas en train de sous-entendre ce qu’il redoute tant… Ou peut-être bien que si… Krennic sent que son rythme cardiaque vient de passer un cap. Il déglutit difficilement en sentant le regard de Galen qui le cherche dans la pénombre du laboratoire. Orson refuse toutefois de s’y soustraire. Ils plongent mutuellement dans l’immensité de leurs pupilles réciproques, en ayant conscience l’étrange tension qui électrifie le moindre de leurs gestes.
La pire, ce qu’Orson Krennic redoute arrive enfin. Galen verbalise les non-dits qui polluent leurs rapports depuis si longtemps. « … si tu avais pu me choisir, tu l’aurais fait ? » Bien que demandé à demi-mot, Orson Krennic comprend parfaitement le sens de sa question. L’impérial marque une pause relativement longue, afin de peser le pour et le contre avant de se manifester sur un ton défensif. « Galen, c’est ridicule. » souffle-t-il, dans un murmure rauque, presque heurté. Sa voix est tremblante, brisée. Orson ne s’est jamais senti aussi mal de toute sa vie. Le cœur battant la chamade, les mains moites, le regard fuyant dans l’obscurité, les lèvres tremblantes, la gorgée nouée et l’estomac qui papillonne. Ridicule, vraiment ? Loin de là. Orson est mal à l’aise avec son affirmation. Il se cherche des prétextes pour justifier les confessions étranges de Ronan sans se mettre en danger. « Ronan est… C’est de la jalousie, tu sais bien. Ronan n’est qu’un excessif, dévoré par des sentiments stupides comme la jalousie ou l’envie. Il pense des choses, mais ce ne sont que des fantasmes inavoués de sa part. Ne perds pas ton temps avec les élucubrations d'un pauvre idiot. » soutient-il en prenant sur lui pour affronter le marron glacé de ses pupilles quelques secondes. Menteur, cingle une voix dans sa tête. Orson préfère tout mettre sur le dos de Brierly Ronan plutôt que de se mettre en danger. Il fait passer son compagnon depuis six mois pour un mythomane, un possessif, un paranoïaque, une drama queen.
« Je t’assure que… Je n’ai que de bons sentiments pour toi. » poursuit-il en se détachant du meuble qui se trouve au-dessus de sa croupe. Orson s’éloigne et s’approche d’un pas, dans l’ombre du laboratoire. « De l’amitié. » ment-il, avec un léger tremblement dans la voix. Orson hausse les sourcils – ce que Galen peine sûrement à distinguer à cause du manque de luminosité entre eux. Ses tics de langage et sa gestuelle sont comme gommés. Enfin, c’est ce qu’il croit. Plus il s’approche, et plus les détails de son visage se révèlent aux yeux de son interlocuteur – faut-il que ce dernier se montre suffisamment attentif. « Rien d’autre. » conclut Orson un peu trop froidement. Ce qui est risible, c’est qu’Orson évite soigneusement de répondre à la question en la détournant pour centrer l’attention du scientifique sur Brierly Ronan. Il marque un silence pesant entre eux. Quelque chose l’intrigue, il lui faut en savoir plus. Pourquoi cela importe à ce point à Galen ? Au final… c’est son avis qui l’intéresse vraiment. Orson marque une courte pause, avant de reprendre. Il peut très bien s'arrêter là, mais il poursuit, en se mordant la lèvre inférieure. Une question lui brûle les entrailles. Orson est conscient de s'aventurer sur un terrain dangereux, mais il a besoin de savoir au moins ça pour passer à autre chose. Pour donner une vraie chance à Ronan. « Tu… aimerais qu’il en soit autrement ? » Et voilà. Krennic ne peut s’empêcher de dire ce qu’il ne faut pas. Ce qu’il ne doit pas. « Ne me dis pas que tu voudrais que les accusations de Brierly Ronan comportent une part de vérité... » Un léger rire gêné accompagne sa plaisanterie – qui n’en est pas vraiment une. Orson essaie de faire passer certaines questions plus facilement avec un sourire et un rire aux éclats. Ridicule. Il transpire de peur, dans le noir et devant Galen Erso. Galen sait qu’il l’aime, qu’il le désire, mais il préfère jouer un jeu de dupes avec lui. Il le sait grâce à cet imbécile de Ronan. Maudit soit-il. Orson boit les futures paroles de son « meilleur ami ». Il le défi d’un simple regard, en appréciant l’étrange bulle d’intimité qui se forme autour d’eux. Orson refuse de répondre pour ne pas détruire l’expression qu’il s’est fabriqué au prix d’une lèvre en sang et de phalanges blanchies le long de son dos. Est-ce qu’il l’aurait choisi ? Oui, bien sûr. Peut-être à chaque fois. Orson laisse ses doigts caresser le bois lisse et vernis du bureau derrière Galen. « Parce que ce serait… » chuchote-t-il, en prenant conscience de la proximité de leurs corps. Ils s’effleurent, probablement du bout des doigts. Krennic demeure à une certaine distance de sécurité, sans être trop intrusif dans la bulle intime de son interlocuteur. Il conserve une certaine décence. « …insensé. » soupire Orson, d’une voix rauque et chaude. Son mot roule sur sa langue comme une promesse inconvenante. Son souffle se transforme en un soupir lascif, avant qu’Orson ne mette fin à ce rapprochement des plus brûlants. « De ma part, cela voudrait dire que notre amitié est faussée depuis toujours. De ta part, cela impliquerait que tu aurais encouragé le refoulement de mes sentiments sans chercher à m’en dissuader. » confesse Krennic en s’écartant de plus en plus, afin de rencontrer une fois encore le bureau dans le bas de son dos. « Tu aimes Lyra, ta femme, Galen ? » Orson n’attend aucune réponse pour ajouter, sur un ton maussade et presque sarcastique : « Oui, bien sûr… Alors… cette question ne doit pas se poser entre nous. » affirme-t-il, sans réellement connaître les tourments qui traversent en ce moment même celui qu’il considère depuis toujours comme son meilleur ami. « Puisque tu l’aimes, tu n’as pas besoin de connaître cette réponse. Ne détruisons pas une amitié comme la nôtre pour des considérations puériles et vaines. » Orson se renferme brutalement, et son regard se durcit encore plus devant les yeux marrons, – d’une très belle intensité – de Galen Erso. « Tu n'as pas besoin de le savoir. » répète-t-il avec plus de force. Orson ne veut pas rentrer dans ce sujet, de peut de terminer la soirée avec le coeur brisé. Celle-ci a déjà été suffisamment riche en surprises, et particulièrement en humiliations.
all i wanted was you. writing music: old friends ▵ jamison thompson ; higher ▵ michael bublé ; all i wanted ▵ paramore ; high hopes ▵ kodaline ; whataya want from me ▵ adam lambert ; note:
ஃ Haven't they suffered enough? But you can't get enough of shutting down systems for personal gain. If you mess with things selfishly, they're bound to come undone. Do you get off on pain? We're not pawns in your game. – Commander In Chief (demi lovato) ஃ
Galen Erso
▿ Ton univers : Rogue One : A Star Wars Story
▿ Date de naissance : 16/02/1976
▿ Age : 48
▿ Métier : Producteur de cinéma
▿ Quartier : Baker Street Avenue
▿ Côté cœur :
“You realize that he’s never going to stop looking for you, Galen. You’re in his blood, crystal research or no. He’s never going to let go of you entirely.”
▿ Dons/capacités/pouvoirs : Aucun pouvoir.
▿ Pseudo : Oly
▿ Avatar : Mads Mikklesen
▿ Copyright : Triumphandloss
▿ Disponibilités rp : Disponible
▿ Autre(s) compte(s) : Hannibal & Co
▿ Messages : 352
▿ Points : 609
▿ Date d'inscription : 29/03/2022
▿ Notes :
Jeu 1 Sep 2022 - 14:30
All I wanted was you.
La réponse d’Orson n’a rien de vraiment inattendue. Galen sait bien que ce dernier, en dépit de l’évidence que la situation qu’il a surprise semble souligner, n’ira pas admettre ce qu’il doit forcément considérer comme terriblement embarrassant à confesser en cet instant. Pourtant, Galen avait, malgré tout, espéré une autre réponse que celle-ci. Galen, c’est ridicule. Est-ce que ça l’est vraiment ? Ce devrait peut-être l’être, car si ça ne l’est pas, alors… qu’est-ce que cela signifie pour leur relation tout entière, cette amitié pure et fusionnelle qu’ils ont prétendu construire depuis des années déjà, depuis Brentaal ? Orson n’est pas prêt à lui faire la confession du plus grand mensonge de leurs existences, et ce n’est pas réellement une chose que Galen peut se permettre de reprocher à son meilleur ami (s’il l’est encore). En fait, c’est peut-être mieux ainsi. Il y a des questions qu’il est probablement préférable de ne pas poser lorsque l’on sait qu’on ne sera pas capable d’en entendre la réponse. Peut-être bien… Pourtant, Galen ne peut s’empêcher d’être déçu. Une part de lui a envie d’entendre cette confession sincère de sentiments mis sous clé pendant si longtemps, quitte à ce qu’ils en souffrent tous deux, car une fois la boîte de Pandore ouverte, elle ne peut être refermée… et ce n’est pas pour autant, malgré tout, qu’ils parviendront à quoi que ce soit… Ce sera juste un secret de plus à porter, qui ne pourra être rien d’autre car, après tout, tout ceci ne dépend pas que d’eux.
Orson tente de se défendre de toute cette situation. Ronan aurait simplement affiché une jalousie totalement déplacée vis-à-vis de lui. Est-ce que cette théorie est envisageable ? C’est peut-être par complaisance qu’Orson la rejette, parce qu’il n’a pas envie, au fond d’en accepter la totale probabilité. Brierly Ronan a toujours affiché une animosité manifeste envers lui (animosité toute partagée au passage. Il n’y aurait rien de surprenant à ce que celle-ci se justifie seulement par un sentiment de jalousie qui donc… serait inapproprié ? Déplacé ? Quand il y pense, ce sont ses questionnements qui sont déplacés. Galen devrait se satisfaire des excuses, confortables, qu’Orson lui proposent et qui leur épargne quoi que ce soit de plus embarrassant. Même si Galen n’est pas certain de savoir un jour chasser de son esprit la vision de la scène qui s’est jouée sous ses yeux ce soir, il sait en revanche qu’il ne sera jamais capable quoi qu’il advienne de se passer de l’amitié et de la présence d’Orson. Alors autant accepter ses excuses, tirer un trait sur tout ceci, reprendre le cours de leur amitié comme si de rien n’était… C’est impossible. Bien sûr que c’est impossible. Et Galen en a tout à fait conscience.
Orson le dit et se répète, il n’éprouve que de l’amitié envers lui, et plus il l’affirme, plus Galen se sent presque… heurté par ses propos ? Comme s’il devrait avoir plus d’importance que cela à ses yeux, comme s’il réclamait plus d’importance que cela à ses yeux – et pour une bonne raison : c’est bien ce qu’il réclame. Il veut compter, importer davantage. Il veut compter de la manière que Ronan avait si frontalement insinué. Il veut tout représenter pour Orson, être tout ce qu’il aime et tout ce qu’il désire. L’égoïsme d’une telle pensée le frappe de plein fouet en même temps que cette dernière s’articule dans son esprit, et pourtant, elle est on ne peut plus réelle. Il veut qu’Orson l’aime et le désire. Parce que lui-même… Lui-même ne peut pas, ne doit pas le dire.
Je t’assure que je n’ai que de bons sentiments pour toi. De l’amitié. Rien d’autre. Galen devrait se satisfaire de ces propos. Qui sait, il devrait peut-être même s’en sentir soulagé. Ce n’est pourtant pas ce qui se produit. Ce n’est absolument pas le cas. Au contraire, pourtant ses propos le blessent, et quand, tout en se rapprochant de lui, Orson lui demande s’il aimerait qu’il en soit autrement, Galen se sent perdre une partie de sa contenance, au fond rassuré que cela soit à peine perceptible, dans la semi-pénombre de la pièce. Ne me dis pas que tu voudrais que les accusations de Brierly Ronan comportent une part de vérité… Si, il le voudrait… et c’est à son tour de se sentir prêt à mentir effrontément pour dissimuler à son interlocuteur l’ampleur de son véritable désir. Plus Orson se rapproche, plus leur proximité lui coupe le souffle, il se forme autour d’eux comme une bulle d’intimité, fragile, qu’un rien, un seul souffle, un seul mot serait capable de faire éclater. Galen tente d’ignorer les battements frénétiques de son cœur alors que son regard se fixe avec un peu trop d’insistance sur les lèvres d’Orson, Orson qui lui fait remarquer combien il serait insensé que les insinuations de Ronan soient vrai.
Et il a raison, sur toute la ligne. Cela fausserait tout, à commencer par leur amitié. Et puis il y a Lyra. A son évocation, Orson s’écarte et la bulle explose, franchement. Tu aimes Lyra, ta femme, Galen ? Galen ne répond pas. Bien sûr qu’il aime Lyra. Sincèrement, profondément. Mais ce qu’il éprouve envers Orson, ce qu’il prend pleinement conscience de ressentir pour lui…. Cela va bien au-delà de tout ce qu’il s’était autorisé à conscientiser jusqu’alors. Et une fois de plus, Orson a raison. Cette question ne doit pas se poser entre eux. Cette possibilité est proscrite. Parce qu’il est marié, parce qu’il tient à son mariage autant qu’à son amitié. Parce que de telles confessions lui ferait, leur ferait tout perdre. Tu n’as pas besoin de savoir. Il a raison. Galen sait qu’il a raison, et il doit se résigner. Ils devraient décider d’en rester là. Chacun tracera sa route, et ils ne s’en porteront probablement que mieux. Autant l’un que l’autre.
"Tu as probablement raison", semble se résigner Galen. "C’est ridicule… Je n’aurais pas dû te poser cette question." Il le dit, mais il ne réussit pas à le penser. Et les propos qui suivent alors ne viennent que le prouver d’une manière des plus évidentes. "J’admets qu’il serait sûrement préférable que nous fermions les yeux sur cette conversation, et sur toute… cette situation…" Il affiche une légère grimace, presque malgré lui. "Mais Orson…" Son regard, qui durant ces dernières secondes, avait fui celui de son interlocuteur daignent trouver ses yeux. "J’ai besoin de le savoir." Il marque un temps de pause. "Nous pourrons retourner à nos vies, je pourrai prétendre ne rien avoir vu cette nuit, je pourrai reprendre le fil de nos conversations comme si de rien n’était, mais au fond de moi je… j’y songerai toujours." Il ne sait comment le formuler, lui-même est terrifié à l’idée de le dire, mais il poursuit malgré tout. "Ça n’a rien à voir avec Lyra, ni même avec Ronan. Ça ne concerne que nous." Comment exprimer ce dont on prend à peine conscience ? C’est plus difficile que tout ce que Galen aurait pu soupçonner. "Il y a des choses que je réalise seulement, d’autres que j’ai voulu ignorer et d’autres…" Il soupire légèrement. "En vous voyant ensemble… j’ai eu le sentiment qu’on m’arrachait le cœur…"
code by EXORDIUM. | imgs by tumblr
Orson C. Krennic
▿ Ton univers : Rogue One: A Star Wars Story
▿ Date de naissance : 14/04/1981
▿ Age : 43
▿ Métier : Ex-romancier de génie, auteur de best-sellers et désormais ingénieur en armement à Mordor Industries depuis fin 2022 • Critique littéraire à ses heures perdues • Expert en science-fiction
▿ Quartier : Baker Street Avenue, dans un appartement en colocation avec son fiancé, Galen Erso.
▿ Côté cœur :
― Krennic laughed to ease the mood. “You know what I find interesting – or maybe ironic is the word. It’s that each of us wants what’s best for you. In a way, we’re competing to make you happy, as old-fashioned as that sounds. And each of us has a different idea about what you should be doing. (…) and I maintain that you’re meant for bigger things, and will continue to do whatever I can to bring opportunities to your attention.” Galen smiled thinly. “Don’t think I don’t appreciate it.”
(CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
― “We have to put some meat back on those bones of yours,” he said as he crossed the cabin to Galen, “but I think I could get used to the beard.” (Orson Krennic to Galen Erso – CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
― Was Galen to become the prize in a contest between them? Well, hadn’t he always been that? (Orson Krennic about Galen Erso and his rivalry to Lyra Erso – CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
••• ❝ i'll never stop looking for you. i'll never let you entierly. you’re the only truth in a sea of lies. you're in my blood. now and forever. ❞
—⥼ ※ ⥽—
—⥼ ※ ⥽—
― Beings had been known to hide on Coruscant for a lifetime, but Galen wouldn’t be one of them. He wouldn’t be able to stay away from his research. He would have a change of heart. He would turn himself in. He would reach out… The anger and despair he had felt in the air-speeder returned and settled on him like a great weight. “Galen,” he said, as if orphaned. Then: “Galen!” shouting it to the busy sky. (Orson Krennic about Galen Erso – CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
—⥼ ※ ⥽—
••• « It’s just so hard not to think of you...
think of where you are.
My Stardust, my Death Star. »
▿ Dons/capacités/pouvoirs :
▿ L’Étoile de la Mort
▿ Blaster lourd DT-29 amélioré (macroscope)
▿ Astromécano C2-B5
▿ Expertise tactique et stratégique
▿ Connaissances approfondies en armement
▿ Autre(s) compte(s) : Orion Black ◊ Nolan Sorrento ◊ Sheev Palpatine ◊ Thalassa Tarkin ◊ Celia St. James ◊ Sauron ◊ Perséphone
▿ Messages : 380
▿ Points : 986
▿ Date d'inscription : 05/03/2022
▿ Notes :
▵ LAME IVDU TAROT ○ L'EMPEREUR
—⥼ ※ ⥽—
AUTORITÉ ╳ ACTION ╳ POUVOIR ╳ DIRECTION ╳ VOLONTÉ ╳ PERSÉVÉRANCE ╳ ENTÊTEMENT ╳ PUISSANCE ╳ TYRANNIE
—⥼ ※ ⥽— « We were on the verge of greatness. »
-(O)rson (C)allan (K)rennic-
« I don't have to sell my soul. He's already in me. I wanna be adored. I don't need to sell my soul. He's already in me. I wanna be adored. You adore me. I wanna be adored. I gotta be adored. » ( i wanna be adored ϟ the stone roses )
« I used to roll the dice. Feel the fear in my enemy's eyes. Listen as the crowd would sing: now the old king is dead ! Long live the king ! One minute I held the key. Next the walls were closed on me and I discovered that my castles stand upon pillars of salt and pillars of sand.
People couldn't believe what I'd become. Revolutionaries wait for my head on a silver plate. Just a puppet on a lonely string. Who would ever want to be king.
┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ I used to rule the world.
┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉
Seas would rise when I gave the word. Now in the morning I sleep alone. Sweep the streets I used to own. For some reason I can't explain, once you'd gone there was never, never an honest word.
┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ That was when I ruled the world. » ( viva la vida ϟ coldplay )
— ◊ ◊ ◊ ◊ ◊ —
•••
it's his project.
it's his life.
it's his everything.
it's the death star.
•••
▴ WILHUFF T. (1 - AU) -0 BBY ❘ Krennic survit à Scarif ⋄ Retrouvailles explosives ✰ (MAJ ✎ 23.02)
▴ WILHUFF T. (2 - AU) -10 BBY ❘ Krennic a une liaison cachée avec le fils de Tarkin ⋄ Réalité dans laquelle Garoche est en vie ✰ (MAJ ✎ 09.10)
▴ WILHUFF T. (3 - AU) -31 BBY ❘ Jeunesse de Krennic à Brentaal ⋄ Tarkin est enseignant ⋄ Relation professeur-élève ✰ (MAJ ✎ 23.02)
▴ WILHUFF T. (4 - AU) -13 BBY ❘ Galen Erso est mort ⋄ Tarkin est amoureux de Krennic ⋄ Obsessions ✰ (MAJ ✎ ??.??)
▴ WILHUFF T. (5 - AU) 4 ABY ❘ Post-Bataille d'Endor ⋄ Tarkin et Krennic ont survécu à Scarif & Yavin ⋄ Incarcération ⋄ Passion inavouée ✰ (MAJ ✎ 23.02)
▴ WILHUFF T. (6 - AU) 4 ABY ❘ Post-Bataille d'Endor ⋄ Krennic a trahi l'Empire et est un agent important de la NR ⋄ Tarkin est arrêté ⋄ Krennic et Tarkin sont des ex-amants ⋄ Interrogatoire ✰ (MAJ ✎ 28.03)
▴ WILHUFF T. (7 - AU) 2022 ❘ Sur l'île ⋄ Krennic et Tarkin sont en couple ⋄ Leurs souvenirs sont revenus ✰ (MAJ ✎ ??.??)
▴ WILHUFF T. (8 - AU) 2022 ❘ AU!Moderne ⋄ Krennic et Tarkin sont associés de leur start-up ⋄ Passion refoulée ⋄ Galen a rompu avec Krennic ⋄ Voyage dans les îles ✰ (MAJ ✎ 17.03)
▴ WILHUFF T. (9 - AU) 4 ABY ❘ Suite AU!Prison ⋄ Douches ⋄ Incarcération ✰ (MAJ ✎ 02.02)
▴ WILHUFF T. (10 - AU) -18 BBY ❘ Babysitting qui tourne mal ⋄ Krennic surveille le fils insupportable de Tarkin ✰ (MAJ ✎ 27.03)
“When you meet a boy that you like a lot, and you fall in love, but he loves you not. If a flame should start. As you hold him near, better keep your heart out of danger, dear. For the way of love is a way of woe. And the day may come, when you'll see him go. Then what will ya do. When he sets you free just the way that you said goodbye to me.” (the way of love ▵ cher)
◒◓
LOCAUX DU DÉPARTEMENT DES ARMES AVANCÉES DE L'EMPIRE – CENTRE DE RECHERCHES DE CORUSCANT – AN -17 BBY
Galen Erso se résigne finalement sans grande difficulté. Orson Krennic est quelque part mitigé, entre le soulagement et la frustration. Il est soulagé de ne pas avoir à affirmer les propos fantasques de Brierly Ronan, lesquels sont toutefois complètement véridiques, mais il est également frustré de comprimer si férocement en lui les sentiments profonds et intenses qu’il éprouve pour son plus vieil ami. Les choses ne peuvent être simples. Galen affirme ensuite que son intention est ridicule. Krennic soupire, et à cette proximité, son souffle chaud caresse les lèvres de son ami dans une étreinte fébrile. Est-ce que Galen n’aurait jamais dû poser cette question ? Probablement. Elle engage de la douleur. Krennic n’a en tout cas jamais prévu d’en arriver un jour aux confidences intimes avec lui. Sa liaison avec Brierly Ronan lui suffit amplement, tout comme l’amitié forte et solide qu’il entretient avec l’objet de toutes ses convoitises. A défaut d’être dans son lit, être dans son cercle d’amis, pour ne pas dire être « son seul ami » est une gratification suffisante. Orson souffre intérieurement de ne pas pouvoir délier sa langue. Alors que tout est si évident, si flagrant entre eux. Galen n'est pas un imbécile. Il a entendu les propos d’Orson et de Ronan. Il a vu de ses propres yeux la fougue et la détermination avec laquelle Krennic a embrassé Ronan dans l’idée de s’abandonner à un jeu malsain entre eux. Un jeu sordide, dans lequel Ronan jouera le rôle de Galen, et lui… et bien lui, interprétera son propre rôle. En imaginant pouvoir combler toutes ses pulsions en se servant du corps offert et docile de Brierly pour assouvir une passion inavouable et non réciproque. Galen pose toutefois une question intéressante. S’il avait pu le choisir, à l’époque, est-ce qu’il l’aurait fait ? La réponse coule de source, elle est affirmative. Oui, mille fois oui. Il ne se serait jamais épuisé avec Brierly Ronan s’il avait pu obtenir le cœur et le corps de Galen Erso.
« J’admets qu’il serait sûrement préférable que nous fermions les yeux sur cette conversation, et sur toute… cette situation… » reprend Galen, en grimaçant. Cela n’échappe pas à l’œil furtif de Krennic, malgré la semi-obscurité du laboratoire de recherches. Tout comme le regard un peu trop insistant de son « ami » sur ses lèvres. Krennic tilte là-dessus, mais préfère éluder ce doux fantasme. Il doit rêver. Non… Il est en plein fantasme, dans un délire nocturne. Le faible éclairage lui fait voir des choses fausses. Galen ne voudra pas. Il ne voudra pas l’embrasser. Orson ne doit pas prendre ce risque. Il se ridiculisera et brisera à tout jamais leur amitié, plus qu’autre chose. Assouvir une pulsion à l’instant risquera, certes, de diminuer sa frustration, mais de créer une cassure entre eux. Ce qu’il ne veut pas. Il veut conserver son emprise sur Galen et sur leur amitié. Galen n’a visiblement pas terminé de s’expliquer, mais Krennic le devance sans état d’âme et le coupe brutalement : « En effet, c’est préférable pour nous deux, Galen. » Net et précis. Sa voix gronde, comme l’éclair du tonnerre dans un ciel ombragé. Glaciale, comme une brise de vent en plein hiver. Orson ne laisse aucune échappatoire à Galen Erso. Il refuse de débattre sur le sujet de ses sentiments ou de ses fantasmes. C’est vrai que… C'estest peine perdue. Krennic refuse d’admettre que tout a déjà été révélé par la faute de Ronan. Il refuse d’admettre l’évidence même du fait que plus jamais ses rapports avec Galen ne seront comme avant. Galen aura toujours des soupçons. Galen le pensera amoureux ou attiré par lui, mais jamais il ne lui fera l’affront de le confronter à ses suspicions et incertitudes. Krennic en a conscience. Galen est un gentil garçon, pudique et réservé – exactement comme sous Brentaal. Il ne dira rien et ne fera rien susceptible d’offenser ou de remuer Krennic. Galen poursuit toutefois, et cela surprend l’impérial qu’il en trouve le courage. Il se tait et se détache de lui, en faisant quelques pas en arrière, alors que les mots résonnent douloureusement dans ses oreilles. « J’ai besoin de le savoir. » C’est si inattendu de sa part. Le sang d’Orson ne fait qu’un tour dans ses veines. Il se sent mis au pied du mur.
Lorsque Galen évoque le fait qu’il « en a besoin » plus que tout, quelque chose se passe en Orson. Un élan d’empathie. Il entrouvre ses lèvres minces, avec l’intention de soulager les incertitudes de son « meilleur ami », mais se retient de justesse. Une force invisible le contraint au silence. La honte. La peur. Galen veut savoir, si désespérément, mais en est-il vraiment conscient que tout... tout peut changer entre eux ? La dynamique parfaite et fusionnelle de leur relation en sera troublée à jamais. « Je… » marmonne-t-il, de plus en plus sceptique. Mais, Galen n’en a pas terminé avec lui. Pas encore. Il enchaîne en précisant que cela n’a rien avoir avec Lyra ou Ronan. C’est vrai, Galen a raison. « En effet… » répète Krennic, plus pour lui-même qu’à l’attention de Galen. En effet, il se répète encore une fois. Cela n’a rien avoir avec leurs amants respectifs, cela à tout avoir avec la potentialité d’une nouvelle dynamique dans leur relation. Voilà pourtant… que Galen met en relief quelque chose d’étonnant. « Il y a des choses que je réalise seulement, d’autres que j’ai voulu ignorer et d’autres… » Krennic déglutit, en craignant de comprendre la suite. « En vous voyant ensemble… j’ai eu le sentiment qu’on m’arrachait le cœur. » Boum. Cela, Orson Krennic ne s’y est pas attendu. C’est son cœur qu’on arrache, à cet instant précis. Douloureusement, mais étrangement… c’est une douleur satisfaisante. Une douce chaleur se met à irradier dans sa poitrine, jusqu’à prendre possession de son bas-ventre, et même plus bas encore, à la simple idée que… Oui, que Galen puisse avoir éprouvé de la jalousie pour ses ébats sauvages avec Ronan. Il se sent chaud, parce que tout est propice à déclencher chez lui des réactions intempestives. L’obscurité du laboratoire, les battements frénétiques de son palpitant dans sa cage thoracique, le goût métallique du sang qui s’engouffre dans sa bouche après s’être mordu l’intérieur de la joue, la manière dont Galen Erso le couve d’un regard… peu innocent, les sous-entendus dans cette conversation, son érection créée plus tôt par Ronan qui n’a pas encore totalement disparue. Krennic est gêné pour plusieurs raisons. Il n’aime pas, ou plutôt, il craint d’être fou amoureux de la tournure que prend cette discussion.
« Bon… » souffle Krennic en soupirant bruyamment. Il pèse intérieurement le pour et le contre, avant de prendre une décision qu’il considère comme… irréparable. Lourde de conséquence. Orson se recule encore et s’éloigne de quelques bons mètres, pour caler le bas de son dos contre le rebord du bureau qui se trouve derrière lui. Il fait désormais face à Galen, mais avec une distance de sécurité. L’envie qu’il se passe quelque chose entre eux est manifeste. Ses yeux, malgré la faible luminosité, luisent d’une lueur sauvage, libre. Le timbre de sa voix se fait plus chaud, suave et dangereux, alors qu’il murmure ce que Galen Erso a tant besoin de savoir pour tourner la page sur cette fameuse nuit. « Ce qu’a dit Ronan... » commence Orson, en donnant l’illusion d’être parfaitement serein, alors qu’il est tétanisé à l’intérieur. « Tout ce qu’a dit Ronan… est vrai. Tout, absolument tout. »Oui, je t’aime, Galen. Depuis toujours. Krennic ne prononce pas les mots fatidiques, mais le fait qu’il affirme les propos précédemment tenus par Brierly reviennent à une confession amoureuse. Orson se protège à moitié, en préférant appuyer Ronan, plutôt que de mettre clairement des mots sur ses sentiments. Il se cache, autant que possible. Il en a même si honte, qu’il détourne les yeux en lui avouant cela. Il place ses mains dans son dos pour enrouler ses doigts sur le rebord du meuble. Il s’accroche comme pour trouver un appui moral. Quelque chose qui l’aidera à aller au bout des choses. « Alors, oui… Je peux comprendre que la scène t’a… profondément troublé. Ronan sait tout depuis le début. Je n’ai pas eu à lui dire. Il l’a deviné. Un jour, il me l’a demandé. Je lui ai répondu que oui. Depuis, il… il est en boucle sur… sur moi. Je ne l’en blâme pas, je ne lui ai jamais donné de raisons de croire que j’étais bien passé à autre chose. Je lui ai menti au début. Il a compris que c’était encore le cas. Je lui ai confirmé que ce serait toujours le cas. Toujours. » Orson Krennic appuie ce dernier mot par deux fois, avec force et gravité. Il l’aimera toujours. Toujours.
« C’était la condition pour être avec moi. Ronan l’a compris et l’a toléré. Alors… Ce que tu as vu, c’est notre manière de l’exorciser entre nous. C’est devenu comme… comme un jeu sordide dans nos rapports. Il parle de toi, il se fait passer pour toi pendant que nous… couchons ensemble. Je l’imagine. Je l’appelle par ton prénom. Je fais comme si… C’est juste un jeu. La première fois… c’est arrivé alors qu’on se disputait à propos de toi, et ce n’était pas censé se répéter. On l’a refait encore et encore. C’est devenu nos préliminaires. » Orson baisse longuement les yeux vers le sol métallique du laboratoire, en marquant une pause. Ses propos sont indécents et brutaux, mais il ne ressent pas de gêne particulière à s’exprimer sur sa vie sexuelle. Pas après ce que Galen a aperçu. Il est plus décomplexé, il l’a toujours été, par rapport à l’homme pudique et discret qu’est Galen. « Ronan est… Ronan m’aime profondément. Il accepte que je pense à quelqu’un d’autre que lui. Il pense que ce sera temporaire. Il croit qu’en me mettant dans ces conditions… En faisant comme si j’étais avec toi, je finirais bien par l’aimer en retour. » Les jeux entre Ronan et Krennic sont particuliers. Malsains et sordides à souhait, mais ils le comblent suffisamment pour se maintenir à bonne distance de Galen. « J’ai fini par me convaincre que les choses sont supposées évoluer de cette manière… » En vain. Krennic n’aime toujours pas Ronan. Krennic aime encore Galen. « Qu’un jour, je lui rendrais ce qu’il me fait. J’essaie sincèrement. J’essaie mais… c’est compliqué, parce que tu es tout le temps là, partout. » C’est un reproche sans en être totalement un. Krennic a besoin d’être dans le sillage de Galen, mais il se fait lui-même du mal en demeurant dans cette tiédeur ambiguë.
Lorsqu’enfin, il estime en avoir terminé, l’impérial soupire une seconde fois. Comme un râle de soulagement, de délivrance. Il réalise qu’une douleur sourde émane de ses mains. Ses ongles se sont enfoncés si profondément dans le meuble en métal, qu’il en saigne et que ses phalanges ont légèrement blanchies. Cette apparente décomplexion en racontant les détails scabreux de sa liaison et de ses sentiments se sont exprimés avec force sur le plan physique. Krennic réalise même avoir retenu à quelques moments sa respiration. « C’est ce que tu voulais entendre, Galen ? » l’accuse-t-il, en osant enfin lever les yeux. « Tu as la sensation que ton cœur s’arrache encore désormais ? » Ce ton cynique est fabriqué de toutes pièces. Orson est tremblant. « Si tu n’avais pas été là, ce soir, si tu n’avais pas entendu les… délires jaloux de Ronan, tu ne l’aurais finalement jamais su… Je ne te l’aurais jamais dit. Maintenant… Maintenant, notre amitié est brisée. » Malheureusement, mais c’est inévitable, dans ces circonstances. « On peut faire comme si nous n’avions jamais eu cette discussion ou bien… » Ou bien quoi ? Krennic ne peut s’empêcher de repenser à ce regard furtif, mais Ô combien insistant, des yeux marrons de Galen sur ses lèvres un peu plus tôt. Il laisse sa phrase en suspens, troublé par ses propres constatations. Il a peur, oui, si peur de faire fausse route. Galen a confessé à demi-mot avoir été jaloux de Ronan. Mais… ce peut être une simple jalousie possessive entre amis, sans aucune implication émotionnelle ou sentimentale. Orson essaie de se convaincre d’être rationnel et moins utopiste. Il décide de ne pas terminer sa phrase et de changer brutalement de sujet pour s'échapper d'une situation qu'il est incapable de contrôler ou de mesurer les conséquences. « Pourquoi tu… Qu’est-ce qui te gênes vraiment entre moi et Ronan ? C'est un gars bien. Tu apprendras à le connaître. Mon... meilleur ami et mon amant doivent bien s'entendre, un jour ou l'autre. Tu feras des efforts pour moi, je le sais, Galen. Tu apprendras à l'apprécier, parce qu'il fait partie de ma vie. » Presque plus sereinement, il se permet de faire un mouvement en arrière pour s’asseoir sur le bord du meuble de laboratoire, près d’une pile de dossiers, de documents compliqués et pleins d’équations mathématiques, ainsi que de vieux bouquins.
all i wanted was you. writing music: old friends ▵ jamison thompson ; higher ▵ michael bublé ; all i wanted ▵ paramore ; high hopes ▵ kodaline ; whataya want from me ▵ adam lambert ; note:
ஃ Haven't they suffered enough? But you can't get enough of shutting down systems for personal gain. If you mess with things selfishly, they're bound to come undone. Do you get off on pain? We're not pawns in your game. – Commander In Chief (demi lovato) ஃ
Galen Erso
▿ Ton univers : Rogue One : A Star Wars Story
▿ Date de naissance : 16/02/1976
▿ Age : 48
▿ Métier : Producteur de cinéma
▿ Quartier : Baker Street Avenue
▿ Côté cœur :
“You realize that he’s never going to stop looking for you, Galen. You’re in his blood, crystal research or no. He’s never going to let go of you entirely.”
▿ Dons/capacités/pouvoirs : Aucun pouvoir.
▿ Pseudo : Oly
▿ Avatar : Mads Mikklesen
▿ Copyright : Triumphandloss
▿ Disponibilités rp : Disponible
▿ Autre(s) compte(s) : Hannibal & Co
▿ Messages : 352
▿ Points : 609
▿ Date d'inscription : 29/03/2022
▿ Notes :
Dim 2 Oct 2022 - 22:42
All I wanted was you.
Oui, c’est préférable. Pour eux deux. Ils doivent clôturer ce sujet, il faudra prétendre que rien ne s’est passé, ne plus jamais en parler… ça ne doit pas être si difficile, pas vrai ? Il a suffisamment de respect et d’affection pour son ami de toujours pour fermer les yeux sur ses secrets les plus sombres et les plus inavouables… Orson ferait probablement la même chose pour lui, après tout, n’est-ce pas ? Même si le secret le plus inavouable que Galen pourrait bien avoir à confesser se trouve en réalité sous ses yeux. Oui, il pourra fermer les yeux, parce que c’est mieux ainsi. Le problème… le problème, c’est qu’il pourra probablement faire mine de rien, mais il ne sera pas capable, en revanche, de cesser d’y penser. Il le sait d’avance, que tout ce qu’il a vu et entendu, cette nuit, reviendra hanter ses pensées constamment. Cette situation a remué trop de pensées, trop de fantasmes inavoués qu’il n’est pas capable de nier ou d’occulter. C’est… tout bonnement impossible. Ce qui est préférable pour eux deux, en théorie, ne lui convient pas, en pratique. Il a besoin, envie d’autre chose, c’est une certitude pure et certaine. Alors plutôt que d’en rester là, plutôt que de passer tout le reste sous silence, il a l’audace d’en demander davantage. Il le dit comme il le pense : il a besoin de savoir. Un besoin puissant, un besoin impérieux, et qu’il décide d’écouter plutôt que de se torturer en l’absence de ces réponses qu’il lui semble pourtant essentiel d’obtenir. Galen met le temps de cette conversation Ronan de côté. Il met même de côté son épouse, la mère de sa fille, pour ne concentrer le sujet que sur eux. Eux et uniquement eux… bien conscient du fait qu’il est probablement dangereux de raisonner ainsi, mais déterminé à le faire malgré tout.
Il lui dit tout. Il est plus honnête qu’il ne s’en pensait capable pour commencer. Il avoue à Orson la douleur qu’il a ressentie au moment de voir Orson avec un autre homme. Une douleur qui l’a largement dépassé, parce qu’il ne s’était pas attendu à l’éprouver si vivement… Bien sûr, il ne pouvait pas s’attendre à une telle situation pour commencer, mais elle avait remis en question la moindre de ses certitudes. Il ne sait pas s’empêcher de le dire, parce que cette impression que son cœur s’est brisé, il la ressent encore en cet instant. Il souffre de cette situation, et il ne peut s’empêcher de vouloir le verbaliser, au risque de ne pas être entendu, au risque de ne pas être compris, au risque de compliquer une situation bien trop complexe déjà, et qu’il devrait à tout prix éviter d’envenimer encore plus que nécessaire.
Après un silence, c’est un long soupir qui, tout d’abord, accompagne les propos d’Orson, et Galen redoute terriblement ce qui va suivre. Pourtant, la suite n’est en fait pas si terrible, elle est même… agréable à l’oreille. Orson passe aux aveux, il admet que Ronan n’a rien dit qui ne soit pas vrai, concernant, donc, les sentiments d’Orson à l’adresse de son plus vieil ami. Chaque parole d’Orson lui fait du bien et du mal à la fois. Galen est placé face à ses propres contradictions. Il brûle d’envie d’entendre son ami de toujours lui confirmer la nature de ses sentiments à son égard, mais il sait aussi pertinemment que ce faisant, il s’impose un constat qu’il aurait pu autrement éluder : que fera-t-il de ces sentiments indirectement confessés ? Choisira-t-il de les rejeter ou acceptera-t-il de leur accorder l’importance qu’ils méritent ? Osera-t-il lui rendre ces sentiments ? Osera-t-il tout remettre en question pour lui ? Il n’en est pas certain. Il est pourtant convaincu, en cet instant, d’en mourir véritablement d’envie. Il fait face à ses envies, à des désirs qu’il n’avait jamais consenti avant ce jour à regarder en face. C’est… délicat, et en même temps… c’est agréable ? A l’idée qu’Orson puisse ressentir des sentiments si puissants, si viscéraux à son adresse, Galen ne se sent pas seulement flatté, il se sent… comme sur un épais et doux nuage cotonneux. C’est grisant, c’est agréable, c’est fascinant… il ne serait capable de le comparer à rien d’autre… C’est étrange, aussi, de se dire qu’Orson en passe par un autre afin de s’imaginer avec lui. Ce n’est pas sain, bien sûr, et Galen devrait en être probablement horrifié. Il ne l’est pas. Ce n’est pas agréable que de l’entendre évoquer sa vie sexuelle avec Ronan, même après le manège auquel il a assisté, mais cela vaut mieux à ses yeux que de demeurer dans l’ignorance. Il ne supporte pas l’idée qu’un jour, l’image de Ronan puisse se substituer à la sienne. Dans un élan de possessivité égoïste, il caresse le désir que, pour toujours, les sentiments de son plus vieil ami lui soient dédiés, à lui et à lui seul. Il ne veut pas que Ronan, ou n’importe qui d’autre au demeurant, sache le remplacer dans son cœur.
C’est ce que tu voulais entendre, Galen ? Quelque part, oui, c’est ce qu’il voulait, et maintenant qu’Orson s’est exprimé sans détours, il est grand temps pour Galen d’assumer ses propres désirs. Leur amitié est brisée, c’est un fait, après ce qui vient d’être dit, elle ne pourra plus jamais être ce qu’elle était… mais qui sait, peut-être pourrait-elle être remplacée par autre chose ? Quelque chose de nouveau ? De plus sain, va savoir ? Quelque chose de différent, en tout cas… Ou par rien, le vide, une rupture claire et nette… Galen serait-il réellement capable de supporter une chose pareille ? Il connaît déjà la réponse à cette question. Le souci n’est pas tant de la connaître, d’ailleurs, c’est de réussir à véritablement l’assumer. Orson pose les bonnes questions. Qu’est-ce qui le dérange véritablement ? Quand il suggère que son meilleur ami et son amant devrait bien s’entendre, quand il ajoute qu’il devrait apprendre à l’apprécier, il y lit comme une forme de provocation qui le touche en plein cœur.
"Je n’ai jamais porté Brierly Ronan dans mon cœur, bien avant tout cela, tu le sais bien."
Il faut dire que Galen avait toujours ressenti de la part de ce dernier une certaine forme d’animosité pour le moins appuyée. Vu les circonstances, il n’est pas bien difficile d’en déterminer l’origine.
"Mais s’il s’était agi d’un autre que lui, ma réaction aurait probablement été la même", daigne-t-il confesser plus honnêtement. "Je ne supporte pas de te voir avec un autre, c’est ça la vérité." Le regard de Galen se fait de plus en plus fuyant à mesure qu’il daigne avouer ce qui est. "J’ai senti mon cœur s’arracher parce que …" Il lui faut déployer bien des efforts pour poursuivre. "J’aurais voulu être à sa place." Il marque une pause. "Je sais, je n’ai aucun droit de regard sur tes fréquentations, et ce n’est pas juste de ma part de me comporter ainsi. Je suis marié, j’ai ma famille, et toi, tu es bien libre de faire ce que tu veux avec qui tu veux." ça, c’est la théorie. Et la théorie, c’est bien joli, mais… "J’aurais voulu savoir ce que tu ressentais pour moi. J’aurais voulu…" Il marque une pause. "… être capable de comprendre plus tôt ce que je ressentais pour toi, sans avoir besoin d’être ainsi mis devant le fait accompli." Il marque une pause. "J’espère que tu seras capable un jour d’aimer réellement quelqu’un, Ronan ou un autre. Je n’ai jamais voulu gâcher tes relations. Et…" Il reprend, indécis. "… je regrette d’avoir rendu impossible ce que nous aurions pu être."
Il ne peut pas abandonner Lyra et Jyn. Alors il doit vivre avec ses regrets.
code by EXORDIUM. | imgs by tumblr
Orson C. Krennic
▿ Ton univers : Rogue One: A Star Wars Story
▿ Date de naissance : 14/04/1981
▿ Age : 43
▿ Métier : Ex-romancier de génie, auteur de best-sellers et désormais ingénieur en armement à Mordor Industries depuis fin 2022 • Critique littéraire à ses heures perdues • Expert en science-fiction
▿ Quartier : Baker Street Avenue, dans un appartement en colocation avec son fiancé, Galen Erso.
▿ Côté cœur :
― Krennic laughed to ease the mood. “You know what I find interesting – or maybe ironic is the word. It’s that each of us wants what’s best for you. In a way, we’re competing to make you happy, as old-fashioned as that sounds. And each of us has a different idea about what you should be doing. (…) and I maintain that you’re meant for bigger things, and will continue to do whatever I can to bring opportunities to your attention.” Galen smiled thinly. “Don’t think I don’t appreciate it.”
(CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
― “We have to put some meat back on those bones of yours,” he said as he crossed the cabin to Galen, “but I think I could get used to the beard.” (Orson Krennic to Galen Erso – CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
― Was Galen to become the prize in a contest between them? Well, hadn’t he always been that? (Orson Krennic about Galen Erso and his rivalry to Lyra Erso – CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
••• ❝ i'll never stop looking for you. i'll never let you entierly. you’re the only truth in a sea of lies. you're in my blood. now and forever. ❞
—⥼ ※ ⥽—
—⥼ ※ ⥽—
― Beings had been known to hide on Coruscant for a lifetime, but Galen wouldn’t be one of them. He wouldn’t be able to stay away from his research. He would have a change of heart. He would turn himself in. He would reach out… The anger and despair he had felt in the air-speeder returned and settled on him like a great weight. “Galen,” he said, as if orphaned. Then: “Galen!” shouting it to the busy sky. (Orson Krennic about Galen Erso – CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
—⥼ ※ ⥽—
••• « It’s just so hard not to think of you...
think of where you are.
My Stardust, my Death Star. »
▿ Dons/capacités/pouvoirs :
▿ L’Étoile de la Mort
▿ Blaster lourd DT-29 amélioré (macroscope)
▿ Astromécano C2-B5
▿ Expertise tactique et stratégique
▿ Connaissances approfondies en armement
▿ Autre(s) compte(s) : Orion Black ◊ Nolan Sorrento ◊ Sheev Palpatine ◊ Thalassa Tarkin ◊ Celia St. James ◊ Sauron ◊ Perséphone
▿ Messages : 380
▿ Points : 986
▿ Date d'inscription : 05/03/2022
▿ Notes :
▵ LAME IVDU TAROT ○ L'EMPEREUR
—⥼ ※ ⥽—
AUTORITÉ ╳ ACTION ╳ POUVOIR ╳ DIRECTION ╳ VOLONTÉ ╳ PERSÉVÉRANCE ╳ ENTÊTEMENT ╳ PUISSANCE ╳ TYRANNIE
—⥼ ※ ⥽— « We were on the verge of greatness. »
-(O)rson (C)allan (K)rennic-
« I don't have to sell my soul. He's already in me. I wanna be adored. I don't need to sell my soul. He's already in me. I wanna be adored. You adore me. I wanna be adored. I gotta be adored. » ( i wanna be adored ϟ the stone roses )
« I used to roll the dice. Feel the fear in my enemy's eyes. Listen as the crowd would sing: now the old king is dead ! Long live the king ! One minute I held the key. Next the walls were closed on me and I discovered that my castles stand upon pillars of salt and pillars of sand.
People couldn't believe what I'd become. Revolutionaries wait for my head on a silver plate. Just a puppet on a lonely string. Who would ever want to be king.
┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ I used to rule the world.
┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉
Seas would rise when I gave the word. Now in the morning I sleep alone. Sweep the streets I used to own. For some reason I can't explain, once you'd gone there was never, never an honest word.
┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ That was when I ruled the world. » ( viva la vida ϟ coldplay )
— ◊ ◊ ◊ ◊ ◊ —
•••
it's his project.
it's his life.
it's his everything.
it's the death star.
•••
▴ WILHUFF T. (1 - AU) -0 BBY ❘ Krennic survit à Scarif ⋄ Retrouvailles explosives ✰ (MAJ ✎ 23.02)
▴ WILHUFF T. (2 - AU) -10 BBY ❘ Krennic a une liaison cachée avec le fils de Tarkin ⋄ Réalité dans laquelle Garoche est en vie ✰ (MAJ ✎ 09.10)
▴ WILHUFF T. (3 - AU) -31 BBY ❘ Jeunesse de Krennic à Brentaal ⋄ Tarkin est enseignant ⋄ Relation professeur-élève ✰ (MAJ ✎ 23.02)
▴ WILHUFF T. (4 - AU) -13 BBY ❘ Galen Erso est mort ⋄ Tarkin est amoureux de Krennic ⋄ Obsessions ✰ (MAJ ✎ ??.??)
▴ WILHUFF T. (5 - AU) 4 ABY ❘ Post-Bataille d'Endor ⋄ Tarkin et Krennic ont survécu à Scarif & Yavin ⋄ Incarcération ⋄ Passion inavouée ✰ (MAJ ✎ 23.02)
▴ WILHUFF T. (6 - AU) 4 ABY ❘ Post-Bataille d'Endor ⋄ Krennic a trahi l'Empire et est un agent important de la NR ⋄ Tarkin est arrêté ⋄ Krennic et Tarkin sont des ex-amants ⋄ Interrogatoire ✰ (MAJ ✎ 28.03)
▴ WILHUFF T. (7 - AU) 2022 ❘ Sur l'île ⋄ Krennic et Tarkin sont en couple ⋄ Leurs souvenirs sont revenus ✰ (MAJ ✎ ??.??)
▴ WILHUFF T. (8 - AU) 2022 ❘ AU!Moderne ⋄ Krennic et Tarkin sont associés de leur start-up ⋄ Passion refoulée ⋄ Galen a rompu avec Krennic ⋄ Voyage dans les îles ✰ (MAJ ✎ 17.03)
▴ WILHUFF T. (9 - AU) 4 ABY ❘ Suite AU!Prison ⋄ Douches ⋄ Incarcération ✰ (MAJ ✎ 02.02)
▴ WILHUFF T. (10 - AU) -18 BBY ❘ Babysitting qui tourne mal ⋄ Krennic surveille le fils insupportable de Tarkin ✰ (MAJ ✎ 27.03)
“When you meet a boy that you like a lot, and you fall in love, but he loves you not. If a flame should start. As you hold him near, better keep your heart out of danger, dear. For the way of love is a way of woe. And the day may come, when you'll see him go. Then what will ya do. When he sets you free just the way that you said goodbye to me.” (the way of love ▵ cher)
◒◓
LOCAUX DU DÉPARTEMENT DES ARMES AVANCÉES DE L'EMPIRE – CENTRE DE RECHERCHES DE CORUSCANT – AN -17 BBY
Lorsque Galen Erso mentionne qu’il n’a jamais porté Brierly Ronan dans son cœur, ce n’est pas une surprise. Cela fait des années que les deux hommes sont loin de se porter en très haute estime. Ronan est bien entendu le pire des deux. Il déteste plus que tout Galen en raison des sentiments profonds que Krennic éprouve pour ce dernier. Ce n’est que de la jalousie, rien de plus. Ce qui l’étonne toutefois, c’est que Galen puisse être jaloux d’un autre homme que Brierly Ronan. Il fronce alors les sourcils, mais demeure dans son coin – contre le meuble. Il se retient d’approcher, ou même de dévoiler son étonnement. « Ah oui ? » grommèle-t-il, perplexe. Orson imagine alors plusieurs raisons à cela, mais à aucun moment, il se persuade qu’il s’agit de sentiments profondément enfouis en lui. A aucun moment, il envisage que Galen Erso puisse… vraiment le désirer dans un sens autre qu’amical. C’est pourtant clair, mais Krennic ne parvient pas à rassembler les informations. C’est bien trop beau pour être vrai. « Je ne supporte pas de te voir avec un autre, c’est ça la vérité. » Le pouls d’Orson s’accélère brusquement, à mesure que les confessions du scientifique le frappent en plein cœur. Galen est sur le point de confesser ce qu’il a toujours désiré entendre depuis toutes ces années. Il ne peut le croire. La surprise est telle, qu’il se sent cloué. Orson a pris une gifle en pleine figure « J’ai senti mon cœur s’arracher parce que … » Pendu à ses lèvres, Orson réalise que ses mains tremblent dans son dos, alors il referme ses doigts sur la table en métal, pour y planter ses ongles. Il s’y accroche désespérément en voulant contrôler son émoi, qui s’apprête à déferler comme un tsunami dans son corps. « Parce que… ? » insiste Krennic. Il craint d’apprendre la vérité, de comprendre ce qu’il devine maintenant de manière si limpide, qu’elle lui coupe net le souffle. Orson s’arrête momentanément de respirer, le temps d’entendre jusqu’au bout les confessions de celui qu’il a longtemps considéré comme son meilleur ami. « J’aurais voulu être à sa place. » Boum. Cette phrase éveille chez lui un feu d’artifices d’émotions, toutes violentes et paradoxales les unes que les autres. Un éclair de malice scintille dans le bleu océan de ses yeux. Le bonheur le submerge comme un raz-de-marée. Bientôt, une chaleur douce et agréable se répand dans son bas-ventre et dans sa poitrine. Il est heureux. Véritablement heureux. Ce bonheur est fugace, malheureusement, mais au moins durant un court instant, Galen vient de lui offrir le plus beau cadeau qu’il puisse lui faire. La réciprocité de ses sentiments et de son attirance pour lui. Orson réfléchit à toute allure, et se détache quelque peu du meuble, dans un élan spontané, avec l’intention de prendre Galen dans ses bras pour l’embrasser avec passion. Il ne le fait pas, car quelque chose le freine dans son élan sincère. Galen reprend, le visage terne et la voix grave. Quelque chose sonne faux dans ses déclarations. Galen n’a pas l’air aussi heureux qu’il doit normalement l’être. C’est là qu’Orson comprend qu’il s’apprête à déchanter. D’une perspicacité redoutable, il lit dans les tics de langage et dans les expressions de Galen comme dans un livre. « Je sais, je n’ai aucun droit de regard sur tes fréquentations, et ce n’est pas juste de ma part de me comporter ainsi. Je suis marié, j’ai ma famille, et toi, tu es bien libre de faire ce que tu veux avec qui tu veux. » Il ne comprend pas. Galen confesse avoir une attirance pour lui, probablement des sentiments, mais…
Il y a toujours un mais. « J’aurais voulu savoir ce que tu ressentais pour moi. J’aurais voulu… être capable de comprendre plus tôt ce que je ressentais pour toi, sans avoir besoin d’être ainsi mis devant le fait accompli. » Voilà le mais. Krennic se glace devant le refus de Galen de se confronter à l’attirance qu’ils se portent tous les deux. Le bref instant d’euphorie qui l’a brièvement traversé s’évanouit en un claquement de doigt. Orson déchante. Il vit l’Enfer, maintenant. « J’espère que tu seras capable un jour d’aimer réellement quelqu’un, Ronan ou un autre. Je n’ai jamais voulu gâcher tes relations. Et… » Krennic n’écoute même plus. Les quelques pas qu’il vient de réaliser en direction de Galen s’estompent, car il opère un mouvement en arrière afin de se caler contre le bureau qui se trouve dans son dos. Il n’y aura pas d’étreintes chaudes entre eux, contrairement à ce qu’il a cru durant quelques secondes seulement. Krennic n’écoute plus, non, il a l’esprit plein de pensées violentes, d’insultes, de remords. Le cœur d’Orson est plein de colère. Brisé. L’amertume qui s’échappe de lui n’échappera sans doute pas à son interlocuteur. Orson refuse d’écouter. Il agite négativement la tête, prêt à tout casser, à entrer dans une colère folle. Pourquoi lui confesser toutes ces choses, si c’est finalement pour les lui retirer et en rester là ?
« Pourquoi me dire tout ça si c’est pour ne rien y changer ? » enrage-t-il, les poings fermés dans son dos de rage. Krennic le coupe brutalement, presque malgré lui. La douleur sourde qu’il ressent au fond de son cœur tambourine dans ses oreilles. « Tais-toi, Galen. Je ne veux rien entendre qui ne soit pas… » marmonne-t-il en mâchant ses mots, au même moment, la voix de Galen couvre ses maigres protestations. « … je regrette d’avoir rendu impossible ce que nous aurions pu être. » Impossible. Impossible. Tout est impossible entre eux. C’est définitivement acté. Galen l’aime, Galen le désire, mais Galen le refuse. Galen refuse de se jeter à corps perdu dans quelque chose d’inconnu. Un silence pesant s’installe immédiatement entre eux, qu’Orson rompe en éclatant d’un rire froid et cynique. Il sourit, amer. « Tu es un lâche, Galen. » marmonne Krennic, plus fortement. « Putain de lâche. » vocifère-t-il avec l’intention de faire passer cette phrase à la manière d’une insulte. S’en est une à ses yeux. Galen est lâche de lui confesser ses sentiments et de ne pas chercher à les exploiter en se cachant derrières de beaux principes moraux. « Je ne suis pas comme toi. Je préfère vivre avec des regrets qu’avec des remords. » l’accuse-t-il, toujours avec cette même violence dans la voix, dans les tremblements de ses membres. Orson soupire. Ses yeux se ferment quelques secondes, de manière à retrouver son sang-froid et un début de calme, avant de reprendre.
« Bien, nous y sommes donc. » soupire-t-il sur un ton mesuré, un peu trop solennel. C’est une apparence de calme, en réalité, Orson est toujours sur les nerfs. Il serre les dents par moments et contracte sa mâchoire. « Tout ce qu’il y avait entre nous… Cette amitié, cette relation, cette ambiguïté, tout… » Il s’arrête à mi-chemin, le souffle court. Son cœur bondit dans sa poitrine au même moment. Il veut lui faire payer de l’avoir brisé, de l’avoir fait espérer une idylle qui ne peut prendre forme. Il veut le blesser si fortement qu’il ne s’en relèvera jamais. « Ronan est le directeur adjoint du département. » Orson s’exprime froidement, un peu trop d’ailleurs, mais il accuse difficilement le coup. Il annonce cela, comme une évidence. Il marque une pause, en lisant l’incompréhension dans le regard chocolat de Galen Erso. Galen doit sans doute se demander où Orson compte en venir avec cette affirmation. Orson hésite, son timbre de voix se fait plus grave et entrecoupé de secondes de silence. Il prend son temps avant que le couperet ne tombe. Le couperet marquant la rupture nette et brutale de leur relation. De tous leurs rapports. Quels qu’ils soient. Ils ne seront plus amis, ils ne seront que des collègues – et encore, sur cette dernière partie, Krennic tient à créer un fossé encore plus profond entre eux. C’est bien trop dur pour lui. Pour sa relation avec Brierly. Il doit donner toutes ses chances à Ronan. (j’arrive pas à croire que je suis en train d’écrire ça) « Dorénavant, c’est avec lui que tu traiteras de l’avancée des projets. » précise Krennic, comme si les sous-entendus qu’il a laissé précédemment ne sont pas déjà en soi plus clairs.
« Je compte donner toutes ses chances à ma relation avec Ronan. » soupire-t-il en se détachant du meuble contre lequel sa croupe s’est appuyée depuis dix minutes. « Tu as raison. Je dois l’aimer réellement. Je me perds avec… toi, à courir après des chimères. C’est lui qui a raison depuis le début. Vous avez tous les deux raison. J’ai été bête, mais… Cette conversation m’a fait prendre conscience de mon aveuglément. Je n’y serai jamais arrivé sans elle, alors je te remercie, Galen. Tu m’as ouvert les yeux. Tu m’as permis de faire enfin un choix. Après tout ce temps… Je réalise que cela n’aurait finalement jamais rien changé entre nous. » C’est un fait. Orson le sait, mais Galen n’a fait que le confirmer. Galen vient de faire son choix, il ne le lui reprochera pas. Il ne peut pas lui reprocher cette prise de distance violente. « Je vais donner toutes mes chances à Ronan. » souffle-t-il d’une voix difficilement audible, qui claque comme un courant d’air. Orson se détache davantage et se met à marcher en direction de Galen. Un pas avant l’autre. Lentement, dangereusement. Le regard vide, presque inexpressif. Un voile étrange dans le bleu océanique de ses prunelles. Orson ignore ce qu’il ressent à cet instant précis, mais ce qu’il éprouve met son cœur et son âme à feu et à sang.
« Tu comprendras aisément que nous… nous ne pouvons plus nous côtoyer, quelle que soit notre relation. » Cela le déchire de prononcer cette phrase, mais il le fait quand même. C’est sa seule et unique solution. Son moyen de tirer sur la corde sensible. Il doit donner le sentiment à Galen qu’il va bel et bien le perdre. Il doit lui faire connaître ce vertige, lui imposer cette douleur lancinante et brûlante. Maintenant qu’il est conscient des sentiments amoureux que lui porte son « meilleur ami », Orson doit jouer le tout pour le tout, afin de s’engouffrer dans la brèche. Il doit le faire céder, il doit lui faire peur. Si cela ne fonctionne pas, ce sera le destin. Krennic donnera vraiment toutes ses chances avec Ronan. « Nous deux, c’est fini. En tous points de vue. » répète-t-il, comme si ce n’est pas déjà suffisamment limpide. Krennic insiste pour que Galen défaille. Pour qu’il comprenne maintenant cette sensation de vide glaçant qui s’engouffre en soi, lorsque son propre cœur se brise en mille éclats. Il est désormais tout près de lui. A quelques millimètres. Leurs corps se frôlent sans se toucher, et bientôt, son souffle chaud vient se répandre sur les joues de Galen.
« Adieu, Galen. » murmure-t-il au bord de ses lèvres, avant d’écraser les siennes, sans lui faire l’affront de sa langue dans sa bouche. Le contact est chaud, très doux. Orson manque de défaillir au même moment. Ses jambes chancèlent légèrement, mais il tient bon en accrochant ses paumes sur le bord du meuble qui se trouve derrière Galen. Il ne l’embrasse pas langoureusement, non, il se contente d’un simple baiser chaste. Il ouvre la bouche, sans se frayer un chemin dans celle de son « meilleur ami ». Il ouvre et la referme, en réalisant une aspiration brûlante. Il recommence au moins trois fois, tout en se contrôlant intérieurement. Il résiste à ses pulsions primaires qui lui soufflent de forcer un passage dans sa cavité buccale. Il ne le fait pas. Il tremble, cependant. Orson réprime toute sa passion, toutes ses envies folles et décadentes pour garder un tendre souvenirs de son « meilleur ami », de l’amour de sa vie. Les bras laissés le long du corps, Krennic approche sa main timidement de la sienne. Il hésite à la prendre franchement.
« Tu auras été… mon premier amour. Ne l’oublie jamais, même lorsque… Je t’oublierai pour lui. Lorsqu’il prendra ta place, parce qu’il la prendra nécessairement, et ce jour-là… »Pour lui. Pour Ronan. Il sous-entend, alors que ses lèvres caressent les siennes, que Brierly Ronan sera son second et dernier amour. Orson s’interrompe, mais les choses sont claires. Ce jour-là, Galen n’aura que ses yeux pour pleurer. Il lui a donné une chance de se jeter dans l’aventure, mais il ne le désire finalement plus tant que cela. Galen est lâche. Galen le déçoit. Il le décevra toujours, parce qu’il n’assumera jamais l’abandon de son foyer. Leur histoire est… condamnée avant même d’avoir pu commencer. Ronan est probablement le choix le plus sain qu’il puisse faire, et c’est ce qu’il va décider de faire. Pour sa propre santé mentale. Pour punir Galen Erso. Pour le voir les jalouser, le deviner se morfondre dans son lit en pensant à lui. C’est ce qu’il veut. Détruire toute volonté chez Galen. Le mettre à genoux. « Tu auras été mon premier et il sera mon dernier. » La boucle et enfin bouclée. Il prend la main de Galen dans la sienne, en voulant toucher la peau chaude de ses doigts. « Merci de m’avoir aimé, Galen, même si je ne l’ai… jamais soupçonné. Tu me délivres d’un poids immense. » Toutes ces questions qu’il n’a cessé de se poser, toutes ces incertitudes, toutes ces ambiguïtés… Elles sont toutes enfin eu des réponses. Des réponses frustrantes, à vrai dire.
« Adieu. » répète-t-il avec conviction, cette fois. Tout cela, c’est maintenant de l’histoire ancienne. Maintenant, Orson a enfin les réponses à toutes ses questions. Galen l’a aimé, autant que lui-même l’a aimé dans le plus grand secret. Ils se sont aimés en silence, compulsivement, douloureusement sans jamais vivre avec leurs sentiments. Ils n’ont jamais pu vivre leur passion, pas même une fois. C’est d’un funeste, mais c’est une bonne chose. Orson caresse une dernière fois ses lèvres des siennes, très lentement, savourant leur texture douce et leur goût miellé. Enfin, ses lèvres s’écartent définitivement des siennes. Orson Krennic se détache à regret de lui, enroulant tendrement ses doigts dans les siens durant quelques secondes avant de les quitter dans une lente agonie, tout en se déplaçant sur le côté. Ce n’est qu’à bonne distance, qu’il relâche enfin sa main avec une dernière caresse furtive de la pulpe de ses doigts.
all i wanted was you. writing music: old friends ▵ jamison thompson ; higher ▵ michael bublé ; all i wanted ▵ paramore ; high hopes ▵ kodaline ; whataya want from me ▵ adam lambert ; note:
ஃ Haven't they suffered enough? But you can't get enough of shutting down systems for personal gain. If you mess with things selfishly, they're bound to come undone. Do you get off on pain? We're not pawns in your game. – Commander In Chief (demi lovato) ஃ
Galen Erso
▿ Ton univers : Rogue One : A Star Wars Story
▿ Date de naissance : 16/02/1976
▿ Age : 48
▿ Métier : Producteur de cinéma
▿ Quartier : Baker Street Avenue
▿ Côté cœur :
“You realize that he’s never going to stop looking for you, Galen. You’re in his blood, crystal research or no. He’s never going to let go of you entirely.”
▿ Dons/capacités/pouvoirs : Aucun pouvoir.
▿ Pseudo : Oly
▿ Avatar : Mads Mikklesen
▿ Copyright : Triumphandloss
▿ Disponibilités rp : Disponible
▿ Autre(s) compte(s) : Hannibal & Co
▿ Messages : 352
▿ Points : 609
▿ Date d'inscription : 29/03/2022
▿ Notes :
Sam 1 Avr 2023 - 19:56
All I wanted was you.
Pourquoi lui dire tout ça si c’est pour ne rien y changer ? Orson est plus qu’en droit de se poser la question, et Galen voudrait prétendre avoir une bonne réponse à lui donner… Ce n’est pas le cas. Galen s’est laissé surprendre par ses propres sentiments, par la force violente de sa jalousie…. Il ne s’attendait ni à cette situation, ni aux émotions, si forte, qu’elles éveilleraient en lui. Il était incapable de ne pas se montrer sincère envers Orson… Mais ce dernier a sans doute raison…. Si c’est pour ne rien y changer, il aurait été préférable qu’il se taise… Car oui… Rien ne peut changer à leur situation. Galen peut bien réaliser maintenant être terriblement jaloux de Ronan, et aimer Orson comme un fou, est-ce que cela change quoi que ce soit pour autant ? Non, bien sûr que non… Galen n’en est pas moins marié et père d’une enfant. Il a une vie. Maritale, sentimentale, familiale. Une vie qu’il ne peut pas se permettre de balayer d’un revers de la main sous le prétexte d’avoir découvert la véritable nature de ses sentiments envers son « meilleur ami ». Ou bien… ou bien le peut-il ? Il se sent décontenancé, perdu, et comme s’il n’était pas suffisant de faire à présent face à ces tourments vifs car dorénavant assumés, il doit également supporter les reproches – bien mérités – d’Orson à son égard.
Orson le traite de lâche, et Galen n’a même pas la force de le contredire. Et pourquoi le contredirait-il d’ailleurs ? Après tout… c’est la vérité. Galen peut contempler la situation de toutes les manières qu’il veut, et chercher à y apporter la justification de son choix… au bout du compte, c’est tout de même Orson qui a raison… Galen préfère fuir, et se réfugier dans cette vie qu’il a construite et qu’il ne se sent pas le courage d’abandonner, plutôt que de se jeter à cœur et à corps perdu dans une relation qui serait probablement passionnelle et mouvementée… mais aussi dangereuse. Dangereuse pour eux deux… Il faudrait consentir à bouleverser leurs vies du tout au tout. Et Galen ne sait pas s’il saura en être capable. Oui, Orson a complètement raison. Galen est bel et bien lâche. D’une lâcheté sans nom. Ils sont très différents, tous les deux, Orson le lui fait comprendre en des termes qui le heurtent mais que le scientifique ne peut pas lui reprocher, car il a entièrement raison. Je préfère vivre avec des regrets qu’avec des remords. En cet instant, Galen a ceci dit l’impression d’éprouver à la fois l’un et l’autre, indistinctement… Même si son cœur est tant et tant serré, proche de se briser, qu’il n’est pas tout à fait sûr de savoir encore faire le tri dans ses émotions.
Galen ne peut pas reprocher l’attitude qu’Orson adopte envers lui, elle est la conséquence directe de ses propres décisions. Il suggère qu’il passe dorénavant par Ronan afin de traiter de l’avancée du projet. Plus par lui. Ils doivent restreindre leurs échanges au strict minimum s’ils veulent étouffer leurs sentiments une bonne fois pour toute et se donner une chance d’être heureux l’un sans l’autre, Galen avec Lyra, Orson avec Ronan. De mauvaise foi, Galen réalise combien le fait que son plus vieil ami soit capable d’envisager si sérieusement de renoncer à lui et à leur amitié pour vivre l’idylle parfaite avec ce… (dis-le, c’est un connard) satané (mouais) Ronan, ça lui fait mal. Un mal de chien. Quelque part, il lui faut bien admettre que c’est malgré tout la meilleure des solutions. Galen est marié, il est père, il doit songer à sa famille… Et Orson… Orson mérite d’être heureux. Galen peut bien prétendre que c’est le choix de son amant qui l’affecte tout particulièrement, mais ce serait mentir. Peu importe l’homme ou la femme qu’il aurait décidé de mettre dans son lit, il en aurait autant affecté… Galen est jaloux parce que l’homme de sa vie lui échappe. Mais ce n’est que justice. Galen doit accepter de dire adieu à Orson. Il hoche doucement la tête quand Orson affirme qu’il donnera toutes ses chances à Ronan, d’un ton à peine audible, tout en se rapprochant de lui. Nous deux, c’est fini. En tous points de vue. Chacun des mots préalablement prononcés devaient mener à cette insoutenable conclusion, ce n’est pas pour autant que Galen sait l’entendre sans en éprouver la sensation hautement désagréable de se faire arracher le cœur en milliers de morceaux.
« Je sais… », répond Galen dans un souffle, brisé.
Des années d’une amitié profonde, d’un amour gardé sous clé… Orson fait partie de la vie de Galen depuis si longtemps, il n’arrive pas à concevoir que tout se termine, que tout puisse vraiment s’arrêter… C’est trop douloureux. Si douloureux. Adieu Galen. Est-ce qu’il sera seulement capable de lui dire adieu un jour ? Il en doute très franchement. Ce serait comme renoncer à une partie de lui… c’est au-dessus de ses forces. Galen reste interdit… il n’est pas capable de lui dire « adieu » en retour. Mais il n’a rien le temps de dire du tout. Les lèvres d’Orson se posent sur les siennes et c’est… exceptionnel… L’émotion qui l’envahit… jamais il n’en a ressenti d’équivalente par le passsé. Ce baiser est pourtant presque pudique, chaste, mais il suffit néanmoins à bouleverser Galen plus qu’il ne pensait pouvoir l’être suite à un unique baiser. L’entendre lui dire qu’il a été son premier amour, c’est trop pour lui, entendre qu’un autre prendra sa place, c’est insupportable… Galen voit l’amour de sa propre vie lui échapper, et c’est douloureux… probablement plus douloureux qu’il ne ressentirait le fait de renoncer à sa famille. Perdre Lyra, devoir partager la garde de sa fille, lui paraît… difficile mais acceptable. Perdre Orson, en revanche… lui semble insoutenable. Quand il lui dit une nouvelle fois adieu, Galen comprend. Il comprend qu’il ne sera pas capable d’accepter que cette conversation soit la dernière…
« Attends. »
Alors qu’Orson s’éloigne finalement, et que leurs doigts se détachent, Galen a le réflexe de le rattraper, enroulant ses doigts autour de son poignet pour le retenir, plus fermement.
« Je ne peux pas. Je ne peux pas te dire adieu. Je n’y arrive pas. » Sa voix tremble à chaque mot qu’il prononce. « Je ne peux pas. Je ne peux pas imaginer ma vie sans toi. Je n’y arriverais pas. S’il te plaît… » Galen l’attire à lui afin de venir déposer ses lèvres sur les siennes une fois de plus, un baiser cette fois exigeant, passionné. « J’ai eu tort… pardonne-moi… Ne me laisse pas. » Chaque bribe de phrase est ponctuée d’un nouveau baiser brûlant. « Quitte Ronan. » Il marque une pause. « Quitte-le et je ferai tout ce que tu voudras. »
code by EXORDIUM. | imgs by tumblr
Contenu sponsorisé
(abandonné) (( nsfw )) ⁂ all i wanted was you ❘ gannic.
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum