“You realize that he’s never going to stop looking for you, Galen. You’re in his blood, crystal research or no. He’s never going to let go of you entirely.”
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Jeu 23 Juin - 18:00
The Runaways
Lah'mu. 4 BBY.
Le soleil matinal répand sur l’étendue infinie de champs une lumière encore douce. Galen prend une grande inspiration et contemple, l’esprit encore embrumé d’une nuit d’un sommeil agité, ce qui sera dorénavant sa vie. Partagé entre appréhension et quelque chose qu’il apparenterait presque à de la sérénité, il chasse de ses pensées les souvenirs les plus douloureux qui l’avaient attaché jusqu’alors à Lah’mu, et qu’il ne tardera pas, l’espère-t-il, à remplacer par d’autres qui, sans supplanter les anciens, les rendront peut-être plus supportables… Ou bien est-ce que ce sera tout l’inverse ? La pensée de Lyra s’impose à son esprit… Si elle était encore là… elle ne comprendrait pas. Ou bien si, elle ne comprendrait que trop bien. Car au fond, elle avait toujours su, pas vrai ? Choisir sciemment de revenir sur Lah’mu avait été une décision stratégique… Ils auraient sans doute pu s’isoler ailleurs, sur une planète plus éloignée encore et désertique encore, mais au-delà des quelques contacts que Galen possède sur place, on ne saurait le soupçonner d’avoir choisi par deux fois de s’isoler sur la même planète, n’est-ce pas ? Surtout, il était impossible qu’Orson Krennic ait consenti à le suivre ici, pas vrai ? Pourtant… Alors que les champs à perte de vue sont le seul horizon qu’il lui reste, loin de tous ses projets et de toutes ses ambitions, Orson a bel et bien accepté de le suivre, et ce seul mais impossible compromis de sa part a convaincu Galen de sa sincérité.
Pourtant, l’échange qui avait mené à cette situation que l’on peut à coup sûr considérer comme désespérée avait été pour ainsi dire musclé, et pour cause, dans les circonstances qui avaient encouragé Galen à la fuite, il avait véritablement cru qu’il vivait ses derniers instants. Tout minutieux et appliqué avait-il été, tout soucieux fut-il de ne laisser aucune trace perceptible de ses manigances, il en était un qu’il pouvait duper moins que les autres… et, contradictoirement, plus que les autres aussi. Les années qui ont suivi leur retrouvailles sur cette même planète où ils se trouvent aujourd’hui ont été parmi les plus singulières et éprouvantes de son existence… mais pas uniquement. Voilà qu’il se retrouvait dans une configuration qu’il n’avait plus connue depuis trop longtemps, ou bien partiellement uniquement. Lyra n’était plus là, il n’y avait qu’Orson. Et si la douleur, l’amertume, la colère, la résignation avaient trouvé en son sein une place privilégiée, au jeu du pardon présumé, Galen s’était parfois laissé prendre plus qu’il n’osait se l’avouer. Ces longues conversations autour d’un verre, ces moments qu’ils ne partageaient qu’à deux n’étaient pas toujours aussi déplaisants qu’ils auraient dû être. Galen redécouvrait Orson comme du temps de Brentaal. Leur complicité lui revenait parfois presque par sursauts, irrépressibles, de même que ces autres sentiments qu’il avait de longue date relégué à l’ordre de l’impossible. Bien sûr, le tourment, la perte, le deuil, le souvenir de Lyra et cette pensée jamais absente pour Jyn, Jyn dont il ne sait comment elle s’en est sortie, si seulement elle a su s’en sortir, n’ont jamais manqué de frapper Galen d’un élan de culpabilité plus que mérité pour chacun de ces sursauts d’empathie et d’affection pure qu’il se découvrait pour Orson mais… En son esprit et en son cœur n’avaient pas tardé à batailler ces émotions contradictoires et l’une avait semble-t-il fini par avoir raison de l’autre.
Oui, Orson était peut-être celui qu’il était le plus à même de duper, parce que Orson avait envie de croire en lui, de raviver la flamme de cette amitié qui n’en avait jamais été tout à fait une au mépris du bon sens, il restait tout de même bien assez intelligent pour pouvoir faire le constat de ses manipulations, si subtiles furent-elles. Il avait tenu le coup de nombreuses années, pourtant, et encore maintenant, Galen ne saurait dire précisément ce qui l’a trahi. Toujours est-il que ses ambitions de sabotage sont arrivées à ses oreilles. Et cette nuit-là, oui, celle de la confrontation, Galen avait véritablement cru que ce serait la dernière. Orson l’a peut-être cru lui aussi… ou a voulu s’en convaincre au cours de cette fraction de seconde durant laquelle il avait tenu sa vie entre ses mains. Il pouvait le tuer, il en avait le droit, le faire de ses mains ou ordonner son exécution, et pourtant, l’arme qu’il avait pointée dans sa direction était mollement retombée en même temps que ses bras le long de son corps. « Fuis. » C’est ce qu’il avait exigé de lui. « Pars avec moi », c’est ce que Galen s’était entendu répondre sans même y avoir réfléchi, comme une impulsion irrépressible. Sans attente réelle de résultat, juste le constat de l’impasse où ils se trouvaient alors. En le couvrant, Orson se compromettait, Orson risquait bien plus que sa réputation, c’était sa vie qui était en jeu. L’encourager à fuir, c’était s’obliger à partir à son tour. S’engager à un tel sacrifice, de ses convictions et de sa personne… c’était s’engager auprès de lui. L’urgence de la situation ne les avait pas réellement invités à poser les mots nécessaires sur ce que pouvait représenter pour eux cette décision qui ferait d’eux, et pour de bon, des ennemis de l’Empire, et qui feraient d’eux, l’un pour l’autre… ce qui se définirait peut-être plus tard, dans d’autres circonstances.
Une semaine qu’ils sont sur Lah’mu, leurs interactions se sont réduites au strict minimum. Orson regrette probablement. Galen, quant à lui… ne saurait dire s’il regrette vraiment ou non. L’horizon infini de champs indistincts le rappelle à une vie brisée par celui qui partage dorénavant la sienne… Mais c’est aussi un champ d’opportunités infinies qui ne se disent pas parce qu’ils n’ont pas la force de se les dire. Tôt ou tard, il faudra briser la glace. Peut-être aujourd’hui ? Galen perçoit du mouvement dans son dos.
"Tu es réveillé. Bien." Galen tourne son regard vers Orson. "Je pense que nous devrions parler de… nos perspectives", tente-t-il de résumer avec moins de conviction qu’il ne le voudrait.
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Orson C. Krennic
▿ Ton univers : Rogue One: A Star Wars Story
▿ Date de naissance : 14/04/1981
▿ Age : 43
▿ Métier : Ex-romancier de génie, auteur de best-sellers et désormais ingénieur en armement à Mordor Industries depuis fin 2022 • Critique littéraire à ses heures perdues • Expert en science-fiction
▿ Quartier : Baker Street Avenue, dans un appartement en colocation avec son fiancé, Galen Erso.
▿ Côté cœur :
― Krennic laughed to ease the mood. “You know what I find interesting – or maybe ironic is the word. It’s that each of us wants what’s best for you. In a way, we’re competing to make you happy, as old-fashioned as that sounds. And each of us has a different idea about what you should be doing. (…) and I maintain that you’re meant for bigger things, and will continue to do whatever I can to bring opportunities to your attention.” Galen smiled thinly. “Don’t think I don’t appreciate it.”
(CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
― “We have to put some meat back on those bones of yours,” he said as he crossed the cabin to Galen, “but I think I could get used to the beard.” (Orson Krennic to Galen Erso – CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
― Was Galen to become the prize in a contest between them? Well, hadn’t he always been that? (Orson Krennic about Galen Erso and his rivalry to Lyra Erso – CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
••• ❝ i'll never stop looking for you. i'll never let you entierly. you’re the only truth in a sea of lies. you're in my blood. now and forever. ❞
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― Beings had been known to hide on Coruscant for a lifetime, but Galen wouldn’t be one of them. He wouldn’t be able to stay away from his research. He would have a change of heart. He would turn himself in. He would reach out… The anger and despair he had felt in the air-speeder returned and settled on him like a great weight. “Galen,” he said, as if orphaned. Then: “Galen!” shouting it to the busy sky. (Orson Krennic about Galen Erso – CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
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••• « It’s just so hard not to think of you...
think of where you are.
My Stardust, my Death Star. »
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▿ L’Étoile de la Mort
▿ Blaster lourd DT-29 amélioré (macroscope)
▿ Astromécano C2-B5
▿ Expertise tactique et stratégique
▿ Connaissances approfondies en armement
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▵ LAME IVDU TAROT ○ L'EMPEREUR
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AUTORITÉ ╳ ACTION ╳ POUVOIR ╳ DIRECTION ╳ VOLONTÉ ╳ PERSÉVÉRANCE ╳ ENTÊTEMENT ╳ PUISSANCE ╳ TYRANNIE
—⥼ ※ ⥽— « We were on the verge of greatness. »
-(O)rson (C)allan (K)rennic-
« I don't have to sell my soul. He's already in me. I wanna be adored. I don't need to sell my soul. He's already in me. I wanna be adored. You adore me. I wanna be adored. I gotta be adored. » ( i wanna be adored ϟ the stone roses )
« I used to roll the dice. Feel the fear in my enemy's eyes. Listen as the crowd would sing: now the old king is dead ! Long live the king ! One minute I held the key. Next the walls were closed on me and I discovered that my castles stand upon pillars of salt and pillars of sand.
People couldn't believe what I'd become. Revolutionaries wait for my head on a silver plate. Just a puppet on a lonely string. Who would ever want to be king.
┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ I used to rule the world.
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Seas would rise when I gave the word. Now in the morning I sleep alone. Sweep the streets I used to own. For some reason I can't explain, once you'd gone there was never, never an honest word.
┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ That was when I ruled the world. » ( viva la vida ϟ coldplay )
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it's his project.
it's his life.
it's his everything.
it's the death star.
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▴ WILHUFF T. (1 - AU) -0 BBY ❘ Krennic survit à Scarif ⋄ Retrouvailles explosives ✰ (MAJ ✎ 23.02)
▴ WILHUFF T. (2 - AU) -10 BBY ❘ Krennic a une liaison cachée avec le fils de Tarkin ⋄ Réalité dans laquelle Garoche est en vie ✰ (MAJ ✎ 09.10)
▴ WILHUFF T. (3 - AU) -31 BBY ❘ Jeunesse de Krennic à Brentaal ⋄ Tarkin est enseignant ⋄ Relation professeur-élève ✰ (MAJ ✎ 23.02)
▴ WILHUFF T. (4 - AU) -13 BBY ❘ Galen Erso est mort ⋄ Tarkin est amoureux de Krennic ⋄ Obsessions ✰ (MAJ ✎ ??.??)
▴ WILHUFF T. (5 - AU) 4 ABY ❘ Post-Bataille d'Endor ⋄ Tarkin et Krennic ont survécu à Scarif & Yavin ⋄ Incarcération ⋄ Passion inavouée ✰ (MAJ ✎ 23.02)
▴ WILHUFF T. (6 - AU) 4 ABY ❘ Post-Bataille d'Endor ⋄ Krennic a trahi l'Empire et est un agent important de la NR ⋄ Tarkin est arrêté ⋄ Krennic et Tarkin sont des ex-amants ⋄ Interrogatoire ✰ (MAJ ✎ 28.03)
▴ WILHUFF T. (7 - AU) 2022 ❘ Sur l'île ⋄ Krennic et Tarkin sont en couple ⋄ Leurs souvenirs sont revenus ✰ (MAJ ✎ ??.??)
▴ WILHUFF T. (8 - AU) 2022 ❘ AU!Moderne ⋄ Krennic et Tarkin sont associés de leur start-up ⋄ Passion refoulée ⋄ Galen a rompu avec Krennic ⋄ Voyage dans les îles ✰ (MAJ ✎ 17.03)
▴ WILHUFF T. (9 - AU) 4 ABY ❘ Suite AU!Prison ⋄ Douches ⋄ Incarcération ✰ (MAJ ✎ 02.02)
▴ WILHUFF T. (10 - AU) -18 BBY ❘ Babysitting qui tourne mal ⋄ Krennic surveille le fils insupportable de Tarkin ✰ (MAJ ✎ 27.03)
“The day we met, frozen I held my breath. Right from the start. I knew that I'd found a home for my heart. Beats fast. Colors and promises How to be brave? How can I love when I'm afraid to fall. But watching you stand alone, all of my doubt suddenly goes away somehow. One step closer, I have died everyday waiting for you. Every breath. Every hour has come to this. One step closer. I have died everyday waiting for you. Darling don't be afraid I have loved you for a thousand years. I'll love you for a thousand more. Time has brought your heart to me. I have loved you for a thousand years. I'll love you for a thousand more.” (a thousand years ▵ christina perri)
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-4 BBY • LAH'MU, FERME DES ERSO
« Fuis. » Un mot. Lourd de conséquences, mais soufflé avec une sincérité déconcertante. Un mot prononcé d’une voix tremblante et faible. Empreinte d’émotions si puissantes et palpables, qu’elles le firent chanceler en voilant ses deux orbes froids d’une fine couche d’humidité. Adieu. Ce « fuis » signifie adieu pour Orson Krennic. Un adieu qui lui déchire l’âme, qui lui brise le cœur en mille morceaux. Fuis. Galen. Fuis, avant qu’il ne soit trop tard. Fuis, avant que je ne change d’avis. Fuis, avant que je ne doive te tuer, tout comme elle. Orson se souvient très bien d’avoir gardé en joue son traître d’ami durant de longues minutes – les doigts tremblants dans ses gants – avant de relâcher toute cette pression en lui offrant la liberté. C’est le mieux qu’il puisse lui faire. Il lui offre la liberté, en profitant du fait que personne d’autre ne se soit encore rendu compte de la supercherie. Il ne peut pas le tuer. Il ne peut pas tirer sur Galen Erso, malgré tout ce qu’il vient d’apprendre sur son compte. Malgré le fait qu’il se soit rendu compte de sa trahison. Cette odieuse trahison qui risque de lui coûter bien plus que sa réputation. En relâchant ses bras le long de son corps, il abandonne toute résistance, toute tentative d’intimidation. Il accepte de laisser partir Galen Erso, parce qu’il est lui-même incapable de le retenir – ici, près de lui. Galen doit partir, ainsi est son destin. Orson ne peut rester avec lui. Il a beau insister, supplier, menacer et tuer – Galen Erso veut lui échapper par tous moyens. C’est en tout cas ce qu’il s’est persuadé, avant qu’une étrange demande ne franchisse la barrière des lèvres du scientifique : « Pars avec moi. » Orson se souvient avoir cligné des yeux et répondu spontanément par l’affirmative – sans avoir vraiment réfléchi, sans recul sur les conséquences de ses actes, bien trop emporté par ce boost d’adrénaline. « Oui. » Un oui sincère et honnête. Un oui qui signifie bien plus au fond de lui. Un oui qui veut dire qu’il lui remet sa loyauté, son affection et sa vie entière. « C’est de la folie, Galen... Ils nous retrouveront. Un jour ou l'autre. C'est quelque chose qui nous dépasse tous les deux. Bien au-dessus de moi. » Krennic a toutefois apporté certaines précisions en croyant être capable de rationaliser son coup de folie. L'instant d'après, ses émotions prennent le pas sur ce bref éclair de lucidité qui disparu aussi vite qu'il est apparu : « Prenons mon vaisseau. » Un dernier souvenir de son règne dans l’Empire galactique – un vestige d’un glorieux passé qu’il regrettera amèrement durant les prochains jours. Ils se sont enfuis dans la précipitation, en emportant le stricte nécessaire sur leur chemin, avant de retourner là où tout a commencé – plusieurs années en arrière. Lah’mu. Personne ne se doute qu’ils ont pu retourner sur cette planète déserte et éloignée de la bordure extérieure. Cela fait une semaine qu’ils ont élu domicile dans l’ancienne ferme des Erso, et pas une journée n’est passée sans qu’ils ne s’échangent que quelques banalités. Ce n’est pas faute de vouloir créer un contact de la part de Galen – mais Orson reste fermé aux tentatives de dialogue. Jusqu’à ce matin. Orson Krennic a passé une nuit terriblement agitée – entrecoupée de cauchemars et de sueurs froides. Ses réveils sont toujours douloureux et sa qualité de sommeil laisse cruellement à désirer. Orson Krennic n’est pas heureux. Il se trouve dans une situation inextricable qui est loin de le rendre très jouasse. Lorsqu’il quitte le seuil des portes de l’ancienne ferme des Erso, au beau milieu des champs, c’est pour s’intéresser au panorama incroyable qui s’ouvre devant lui. Lah’mu est une planète magnifique, douée d’un écosystème naturel et d’opportunités en termes d’agriculture – dans d’autres circonstances, Orson Krennic aurait pu s’en réjouir, si cela ne signifiait pas non plus l’arrêt brutal d’une vie privilégiée dans le faste et l’opulence. Il écrase d’un coup de botte l’herbe mouillée sous ses pieds, sans pitié. Galen Erso se trouve à quelques mètres de lui, les yeux rivés sur le vaste panorama et particulièrement sur le soleil qui se lève au-dessus de leurs têtes. Orson ne dit rien, ne souhaitant manifester sa présence en aucune façon. C’est finalement un craquement de brindille qui vient le trahir malgré lui. Lorsque Galen se retourne pour lui faire face, c’est alors comme une explosion d’émotions en son être – son cœur fait un bond gigantesque dans sa poitrine, ses mains se crispent dans son dos et ses yeux s’obscurcissent. Galen Erso éveille tant de sentiments et de douleurs en lui. « Tu es réveillé. » Il ne fait pas un mouvement vers Galen pour autant. Il reste stoïque, droit comme un I, devant lui. L’expression de son visage est sinistre, anormalement fermée, pour ne pas dévoiler l’ampleur de ses dégâts psychiques. Orson souffre d’insomnies qu’il ne peut dissimuler à Galen Erso, malgré tous ses efforts. Son visage ne peut que trahir son émoi, et la dureté de ses nuits à se morfondre. Les cernes s’accumulent sous ses yeux bleu océan, et ses rides sont encore plus marquées que d’habitude. Orson préfère rester à bonne distance de lui en prétendant contempler l’horizon. Orson donne l’air d’être fasciné par l’existence de ces nuages épais qui s’éloignent sous les nuances orangées du soleil levant. L’aube, comme le crépuscule, sont des phases qu’il apprécie beaucoup pour la variété de ses nuances de couleur, à la fois belles et intenses – la beauté fugace de ces instants évoquent pour lui la destruction et l’explosion. Cette myriade colorée de jaune, de rouge et d’orange lui procure un profond sentiment de satisfaction, en faisant scintiller ses prunelles glacées quelques secondes. Il se réjouit seulement un instant. Cette explosion lumineuse à lui en faire brûler ses rétines lui rappellent violemment le projet de toute sa vie, l’impétueuse Etoile de la Mort – et soudain, c’est le drame. Quelque chose se déconnecte dans son cerveau et fait immédiatement le vide. Son cœur manque même deux ou trois battements. Son estomac se resserre jusqu’à ce qu’il s’étrangle sous la pression. La douleur est si fulgurante qu’elle double en intensité, il est complètement dépassé par les contractions violentes qui se succèdent dans son palpitant. Il manque d’air, mais ces symptômes ne sont que l’expression d’une trop grande douleur morale. Sa psyché est en souffrance depuis une semaine – il a beau intérioriser sa douleur et la comprimer violemment, elle ne cesse de lui exploser en pleine figure. Elle explose tous les jours depuis qu’ils ont déserté leurs postes respectifs. Chaque nuit, pendant laquelle il peine à trouver le sommeil. Chaque matinée, pendant laquelle il regarde Galen Erso avec une dangereuse intensité – presque comme un prédateur sur le point de se jeter sur sa proie pour n’en faire qu’une bouchée. Ils déjeunent sans dire un mot, tous les matins depuis une semaine. A chaque question de Galen Erso, il répond d’un hochement de tête ou par une phrase courte et suffisamment sèche pour lui faire signifier son envie de couper court à ce début de civilité. Si ses lèvres demeurent closes, ses yeux, en revanche, ne cessent de le dévorer avec insistance. Il ignore exactement ce qu’il a envie de lui faire, mais il ne peut s’empêcher de le foudroyer de ses deux orbes, en mangeant, en se déplaçant, en allant se coucher, en allant se laver (EUUUUH…), en lisant – quoique fasse Galen Erso. Il l’observe avec insolence, comme un enfant en colère pour avoir été privé d’argent de poche ou de sortie pendant un mois – parfois même avec mépris. Ce regard insistant se traduit également comme celui d’un homme désireux de le l’égorger. Est-il seulement capable d’attenter à la vie de Galen Erso ? C’est un peu le cas. Krennic est tiraillé par des pulsions meurtrières et possessives, mais derrière toutes ses frustrations – il y a toujours de la bonté en lui, bien enfouie, mais pleine d’espérance. Il existe toujours dans le fond de ses pupilles quelque chose qui contraste avec sa colère qu’il exprime clairement, ainsi que sa rancune qu’il ne verbalise pas, mais qui est pourtant bien apparente. Elle hurle à Galen Erso que tout est sa faute, tous les jours, toutes les nuits. Cette lueur est plus… joueuse, plus docile, moins cruelle et psychotique. Une lueur de défi. Une lueur d’envie. Orson Krennic est dépassé par la contradiction de ses émotions et de ses sentiments. Derrière la glace de ses yeux se dissimule une faille – une brèche dans l’iceberg d’Orson Krennic – une lueur d’avidité et de chaleur qui s’exprime au bout de longues minutes. Elle ressort toujours après chaque après-midi, pendant laquelle il scrute l’horizon dans l’attente du crépuscule. Il observe en silence ces grandes étendues de champs de riz encore trempées d’eau de pluie. Un silence presque religieux. Puis, avant le début de soirée, il regarde encore Galen Erso. Il le regarde fixement – comme un obsédé. Il le fixe jusqu’à ce que ses yeux se drapent d’un mystérieux voile de mélancolie et de tristesse. Il le regarde jusqu’à ce que son regard soit si intense qu’il peut lui brûler la peau de la nuque, de ses avant-bras musclés par l’effort, de ses hanches, de ses jambes qu’il devine – à certains moments, dans ses obscurs fantasmes – entrelacées aux siennes et parfois maintenues dans le creux de ses mains puissantes et fortes. Il lui arrive d’avoir des instants où ses pensées deviennent beaucoup trop obscènes pour ne pas colorer ses joues pâles de son excitation. Il est bien fort pour dissimuler son état d’esprit troublé – celui d’avoir des pensées d’une trop grande impureté pour celui qui fut pendant plus de vingt ans son meilleur ami. Orson refoule ces sentiments comme la pire des hontes. Ce n’est pas honteux d’éprouver du désir, mais l’ex-impérial ne peut l’accepter. Il refoule ce qu’il ressent depuis bien trop de temps pour considérer cela comme sain ou normal. Chaque soirée, enfin, il s’endort sans un regard pour Galen Erso. Cette réaction contraste avec celle qu’il adopte tout le long de la journée, sans doute est-il épuisé de foudroyer Galen durant des heures. Aujourd’hui encore, il s’est réveillé avec seulement deux heures d’un sommeil agité au compteur. Orson est incapable de rester endormi plus de trois heures par nuit depuis une semaine – ce qui le rend encore plus irritable et antipathique qu’il ne l’est en temps normal (bonjour le colocataire). Chaque nuit, l’ex-impérial reste allongé, les yeux grands ouverts et posés sur la fenêtre de la chambre – qu’il entrouvre à chaque fois. Il regarde les étoiles dans le ciel obscur, guettant la présence d’un vaisseau impérial ou du moindre signe de danger. Krennic est d’un tempérament alarmiste, et presque enfermiste – persuadé que le danger va pointer le bout de son nez d’un instant à l’autre. Il compte alors les étoiles dans le ciel en espérant trouver le sommeil. Cela ne fonctionne malheureusement jamais. Orson s’agite, se retourne à droite, puis à gauche. Il retire les draps, puis les remet sur lui au point d’en avoir des bouffées de chaleur terribles. Il est incapable de rester calme. Quelque chose le dérange dans cette chambre, dans cette habitation, et plus généralement, dans cette vie. Galen en est conscient, sans doute est-ce pour cela qu’il a tout fait pour favoriser son bien-être. Ce n’est pas faute de la part de Galen de vouloir lui faciliter la vie. Galen a même préféré dormir sur le canapé du salon pour lui donner la grande chambre en pensant bien faire. Galen lui a gentiment confié le seul lit double, qui s’avère être le lit conjugal – celui qu’il a partagé avec Lyra. Quelle ironie. Orson n’a pas manifesté verbalement de reconnaissance ou de mécontentement – alors qu’il a fulminé intérieurement. Il a préféré se taire, mais cela l’a fortement frustré – une contrariété qu’il a exprimé par une grimace furtive et qui le contrarie toujours. D’une certaine façon, ce n’est qu’un juste retour des choses, comme une piqûre de rappel. Orson a fait tuer Lyra, la femme de Galen, et il est maintenant contraint de se remémorer cette tragédie. Cette maison est la sienne – la leur, à elle et Galen. Il sait que sa présence n’est pas désirée et qu’il n’a rien faire entre ces quatre murs – alors qu’est-ce qu’il fout encore là, dans leurs draps qui plus est ? Rien de plus normal que le souvenir de leur mariage vienne hanter ses rêves. Ses rêves… ou plutôt ses cauchemars. Et il y pense, toutes les nuits. Il pense à elle et à lui – à elle avec lui, dans des positions peu recommandables, ce qui ne facilite guère son sommeil. Il se déteste profondément de fantasmer son meilleur ami dans un acte intime avec celle qu’il a méprisé de toutes ses forces. Enfin… celui qui fut son meilleur ami, et qui aujourd’hui, possède un statut indéfinissable. Il déteste le fait d’imaginer les prouesses sexuelles de Galen – ou même Galen nu avec quelqu’un d’autre… Qui que ce soit – sauf lui. Il déteste imaginer quoi que ce soit avec celle qu’il a d’ailleurs pris un malin plaisir à faire tuer pour exorciser toutes ses frustrations. Orson a beau éluder ce passage, les draps de coton le lui rappellent toujours. Ce lit est le temple de leur amour, un sanctuaire dédié à leur fuite, loin de lui et de tout ce qu’il a représenté pour eux. Ce lit a beau être grand et confortable, ses pensées se dirigent toujours vers le couple qu’ils ont formé. C’est une punition. Bien méritée, sans doute, mais horrible. Terrible pour lui. Une véritable torture. Galen et Lyra. Quelle horreur. Cela lui donne souvent envie de vomir – quoique par moments, il se surprend d’en être moite. Moite et même dur. Pas à cause d’elle. Seulement à cause de lui. Ces nuits-là, et c’est arrivé par trois fois, il s’est même levé pour faire le tour de la maison en espérant calmer ses ardeurs. L’air frais des alentours l’aide toujours à se remettre les idées en place – en tout cas, jusqu’à ce qu’il rentre pour découvrir le corps étendu de Galen Erso sur le canapé. Par trois fois, Krennic a caressé l’envie de s’approcher et de tenter quelque chose – par faiblesse, sans doute. L’ex-impérial n’a jamais rien fait, malgré l’envie pulsatile. Ce qu’il a fait, en revanche, c’est de graviter autour du canapé, pendant quelques heures, dans la pénombre de la pièce. Une nuit, il est resté une heure à regarder Galen dormir. Debout devant le canapé, stoïque et pétrifié avec un regard toujours plus perçant. La seconde nuit, il s’est assis aux pieds du canapé, sans dire le moindre mot, en voulant contempler la silhouette endormie du scientifique. Il lui est même arrivé de tirer la couverture pour couvrir davantage son corps. La troisième nuit, – la nuit dernière – il a fait une première erreur en ayant eu l’audace de s’abandonner à un moment de faiblesse. Il a confessé des choses, à la faveur de la nuit et du sommeil de Galen. « Tu me rends faible. J’aimerais te dire que je te hais pour cela, mais j’aime l’effet que tu me fais. J’aime plus que tout… l’effet que tu fais à mon corps. Je sais que je suis loin d’être agréable avec toi depuis qu’on est sur Lah’mu. J’essaie de te le faire payer. Je veux te faire mal, Galen. Je t’en veux profondément d’avoir… détruit ma vie, tout comme j’ai détruit la tienne. » Dans un soupir las, il a continué ses chuchotements, affalé dans le fauteuil d’en face et les yeux rivés sur la forme silencieuse de Galen. « Pourquoi tu m’as fait venir ici… Tu sais que je n’ai rien à y faire. Je n’ai pas ma place… Ni dans cette chambre ni dans cette maison… » Il s’est ensuite levé pour couvrir complètement le corps de Galen avec la couverture – jusqu’au cou. « Je pense à toi. Tout le temps. Je pense à toi dans un sens que je ne devrais pas. C’est… cette chambre… Si tu savais toutes les pensées que j’ai pour toi… Si tu savais ce que j’aimerais te faire dans ton sommeil. J’aimerais tellement… te toucher. T’embrasser… Te faire soupirer et gémir mon nom… Que tu cries jusqu’à en perdre l’usage de ta voix. J’aimerais te posséder. Ton corps… J’ai envie de toi, si fort, Galen. Si fort que ça me rend… irritable. C’est une torture que de te voir sur ce canapé lorsque je rentre et de ne pas pouvoir… » soupire-t-il en riant chaudement dans un murmure. « Je me sens… idiot de me confier à toi de cette manière, mais ce sont des choses qui doivent sortir enfin… Si jamais je devais mourir demain. J’aimerais te les avoir dites sans que tu puisses me répondre. Ne me réponds pas, Galen. Ne me réponds jamais. Je connais déjà tes réponses. Laisse-moi dans mon silence. » Bien sûr qu’il en a déjà connaissance – Galen s’est marié avec Lyra. Cette nuit lui pèse encore sur la conscience, une faiblesse qui fait écho au sentiment de solitude qui l’opprime et aux regrets qu’il éprouve pour avoir bazardé sa vie entière. Orson est bien plus fort que ce qu’il ne croit – il dépassera ce moment gênant. Il s’est même surpris à caresser lentement l’épaule de Galen, remontant même sa main jusqu’à sa joue pour la couvrir d’une brève caresse, avant d’errer sur les lèvres du scientifique du bout de son index. Un instant, juste un. Un instant d’intimité qui ne risque pas de le compromettre. Personne ne saura. Son secret mourra dans sa tombe. Galen est endormi – comment ne pas en profiter ? Orson se souvient d'être resté encore quelques minutes dans cette position – debout dans le noir devant le canapé, les yeux brillants d’une lueur oscillant entre un désir sexuel brûlant et de la tendresse. Avant de retourner dans sa chambre avec regrets, il s’est laissé prendre au piège de dessiner une dernière fois la courbe parfaite de ses lèvres de son majeur, avant de lui avoir chuchoté ces derniers mots : « Je n’ai toujours voulu que ton bonheur. Je le désire toujours autant aujourd'hui, même si je ne peux être la personne qui te l’apportera. » Ce bref moment de chaleur l’a submergé pendant des heures, et lui a définitivement coupé toute envie de se rendormir.
Orson Krennic compose depuis une semaine avec les souvenirs d’un mariage dérangeant, ses pulsions malaisantes et ses angoisses. Il lutte quotidiennement pour apaiser ses peurs nocturnes, persuadé qu’il lui faut se bercer d’illusions pour que le sommeil trouve son chemin et l’emporte enfin. Il s’imagine qu’en s’endormant, tous ses problèmes disparaîtront comme par magie. Il croit qu’en se persuadant si fort que rien de mal ne lui arrivera, tous ses malheurs et ses douleurs – qu’elles soient physiques ou mentales – ne seront plus qu’un lointain souvenir. Il ignore toutefois qu’il en devient encore plus obsessionnel. « Tout ira bien pour moi. J’ai toujours eu beaucoup de chance. Rien de mal ne m’arrivera. Pas cette nuit. Demain, peut-être. Mais pas maintenant. Je l’aurais su. Je l’aurais senti. Je l’aurais vu. Ce n’est pas aujourd’hui que ça arrivera. » Il se répète ce même mantra des heures durant – toute la nuit – en espérant ne pas sombrer dans la folie – alors que chaque heure de chaque journée l’y précipite de plus en plus. « Ce n’est pas aujourd’hui. » Orson se bat contre ses propres démons, pour ne pas se convaincre que sa dernière heure est arrivée, que d’une seconde à l’autre – son monde entier s’effondrera. « Rien de mal ne m’arrivera. » Orson Krennic est faible – plus faible qu’il ne l’a jamais été de toute sa vie. Faible sans sa garde personnelle de death troopers, faible sans sa position de directeur d’un puissant département de la sécurité intérieure, faible sans la protection de l’Empereur Palpatine, faible sans ses subalternes et autres officiers qui lui cirent les bottes depuis des années, faible sans son rang distingué et ses acquisitions matérielles. Faible. Un mot qui le fait grimacer dans son lit, qui lui donne envie de vomir. Il refuse de souffrir, mais il ne se réalise pas encore qu’il est la seule personne à blâmer pour ses propres souffrances. Orson Krennic a toujours été quelqu’un de particulièrement psychotique, mais il s’enfonce davantage dans ses psychoses de jour en jour. Orson Krennic est apeuré, comme un enfant misérable – exactement comme l’enfant qu’il a été avant Brentaal IV. Faible et médiocre. C’est tout ce que lui inspire son propre reflet dans le miroir. Il n’est rien d’autre qu’un homme faible depuis qu’il a tout perdu dans cet acte de désertion – au nom de quoi, d’ailleurs ? Certainement pas par raison. C’est un autre sentiment qui l’a poussé à déserter le confort, le luxe et les privilèges qui lui ont apporté l’Empire galactique. Cet acte de désertion symbolise un acte d’amour véritable – bien que cela soit une conclusion désastreuse, qu’il n’est pas encore prêt à accepter pour l’instant. Il est si faible sans l’Empire. C’est en ayant tout perdu qu’il se rend enfin compte des privilèges, mais surtout de la chance, qu’il a eu de faire partie de l’Empire galactique. Il ne s’en est pas réellement rendu compte avant maintenant – mais il a été un véritable Dieu au sein de l’Empire galactique. Un être divin désormais déchu et recherché dans toute la galaxie, tout comme la famille Erso, quelques années plus tôt. Il réalise maintenant la peur qui comprime ses entrailles de manière irrépressible, cette même peur de mourir d’une seconde à l’autre ou de voir ce qui lui reste de proches lui être brutalement enlevé sous ses yeux impuissants. Orson Krennic comprend enfin la douleur d’être un fugitif dans une guerre galactique d’une rare cruauté. Il comprend ce qu’il a infligé pendant des années à Galen, Lyra ou Jyn Erso. Il comprend la peine et la terreur qu’il a insufflé dans les yeux de ses ennemis – ces rebelles. Il souffre tant de cette réalisation. Orson est toutefois plus fort qu’il ne le pense, il refuse de verbaliser ses hésitations et ses angoisses à l’homme qui l’accompagne. Il est fort, parce qu’il ne s’effondre pas en pleurant et en se lamentant. Il demeure silencieux, irascible et frustré, mais il reste digne et fort – même dans sa déchéance. Il comprime tout en lui, en intériorisant jusqu’au point de non-retour, dans l’espoir d’engloutir ces pensées d’une manière ou d’une autre. Il s’enferme dans un profond mutisme qui en dit long sur l’ampleur des regrets qui déchirent son âme.
Orson est toujours plein d’angoisses au fond de lui, obnubilé par ses pensées fatalistes et morbides. Il est convaincu que ce n’est qu’une question d’heures ou même de jours avant que ses anciens collègues le retrouvent pour mettre un terme à une existence de vie inachevée. Inachevé est le mot juste. Orson Krennic estime qu’il n’a pas terminé le projet de toute sa vie – s’il meurt demain, c’est une mort qui achèvera une vie à moitié pleine, à moitié réussie, à moitié comblée. Orson Krennic n’est que la moitié de lui-même. Il s’en rend cruellement compte depuis qu’il a fui l’Empire. Loin d’être dépressif habituellement – c’est pourtant le cas depuis une semaine. Son attitude évoque manifestement une dépression nerveuse, si ce n’est une envie sordide de se venger sur celui qu’il a pourtant suivi dans le projet fou de s’enfuir de l’Empire galactique. De se venger, mais aussi de l’aimer – parce qu’il reste malgré tout profondément choqué par sa requête. Les mots de Galen Erso se répètent en boucle depuis une semaine : « Pars avec moi. ». Orson a répondu spontanément – beaucoup trop spontanément pour ne pas regretter par la suite sa décision. Malgré tout ce qu’il a fait, malgré qu’il a brisé sa vie et a tué sa femme sous ses yeux – Galen lui a demandé de le suivre dans sa fuite. Et le pire, c’est qu’Orson a accepté. Orson ne comprend pas. Cette phrase est inexplicable. Pourquoi lui avoir demandé une telle chose ? Krennic préfère se focaliser sur les raisons de cette requête incongrue plutôt que de se concentrer sur le fait qu’il lui a simplement répondu… « Oui. ». Les raisons profondes qui ont entraîné une réponse positive sont trop douloureuses pour qu’il puisse les admettre. Il refuse d’être amoureux de Galen Erso. Il souffre d’être suffisamment épris au point de se jeter sur la première occasion de recueillir son pardon, son affection, ou quoi que ce soit d’autre qui provienne de lui.
« Je pense que nous devrions parler de… nos perspectives. » Galen Erso parle, ses lèvres formulent des mots, mais ils entrent dans ses oreilles et rencontrent le chaos qui règne dans son esprit. Ces mots s’entrechoquent dans chaque recoin de sa tête, et disparaissent bien trop vite pour qu’il puisse les garder en mémoire. Une part de lui refuse d’écouter un mot de Galen Erso. Il est encore furieux, rancunier et cruellement blessé. Il vient de tout perdre à cause de Galen Erso. Il a surtout tout perdu pour Galen Erso. Orson Krennic regrette sa vie d’avant. Orson Krennic regrette même la douceur de son uniforme blanc, la fluidité de cette cape majestueuse. La soie de ses draps, le velours de son précieux mobilier à Coruscant City, la horde d’employés qu’il a eu à son service pour satisfaire ses moindres désirs. Un véritable petit enfant Roi, qui n’est aujourd’hui plus qu’une ombre frustrée et pleine de tensions (il faut le décompresser, le défrustrer, roule-le dans la paille et ahem ahem ahem). Orson Krennic regrette les regards apeurés de ses subalternes et les regards terrifiés de ses ennemis. Orson Krennic regrette l’abondance de victuailles, les mets luxueux qu’il a eu l’immense plaisir de goûter à chaque déjeuner et à chaque dîner. Orson Krennic réalise à quel point il a été choyé, chanceux et privilégié pendant des années au sein de l’Empire galactique. Il regrette, mais refuse de formuler ces regrets devant Galen Erso. Pendant une fraction de seconde, il croit même que tout cela est calculé de la part de son acolyte. Il croit un instant – fugace mais suffisamment intense – que Galen Erso a sincèrement souhaité sa déchéance. Il conserve ses doutes, mais cela ne fait qu’envenimer les choses entre eux. Krennic n’écoute pas la suite, seuls certains mots parviennent à se frayer un chemin dans la confusion de ses pensées. « (…) nos perspectives. » Krennic cligne des yeux presque instantanément – ces mots lui restent en travers de la gorge. « Nos perspectives ? » répète-t-il, hallucinant même sur le choix de ces mots. Il dit cela sur un ton cynique, presque moqueur. Désagréable. Orson se moque et ironise la vie misérable qui est maintenant la sienne. La leur. Enfin, Orson s’exprime. Orson sort de son profond mutisme pour éclater de rire – un rire spontané, mais excessivement joyeux. Il est comme la face cachée de l’iceberg, elle camoufle l’ampleur de sa gêne – ce rire est plein d’anxiétés, de nervosités et de faux-semblants. Toutes ses tensions explosent violemment dans un simple éclat de rire – c’est si soudain que s’en est presque apocalyptique. Orson baisse la tête vers l’herbe qui recouvre ses bottes noires – qu’il conserve, malgré tout. Il refuse de renoncer à cet uniforme – il refuse de rejeter d’un coup toutes ces années de bons et loyaux services au sein de l’Empire. Orson Krennic n’est pas encore prêt à rejeter une partie de sa propre identité – de sa loyauté indéfectible envers la doctrine impériale. Cet uniforme, tout comme sa position de « Directeur » sont des éléments sacrés qui font partie de sa personne. Une fois calmé, Orson inspire une profonde bouffée d’air, puis relève la tête fièrement. Orson revêt le masque d’arrogance qui a longtemps été le sien. Il plante alors ses deux orbes glacés à faire frémir Galen Erso par leur intensité. « J’ignorais que nous avions des perspectives sur cette planète, Erso. » souffle-t-il avec tout le cynisme dont il est capable, en décidant de faire un pas en avant. Erso. Le nom de famille du scientifique s’échappe de sa bouche à la fois comme une boutade et un surnom affectueux. « Sur cette planète » … C’est un reproche. Orson l’entend comme tel. Il ne cherche pas à le cacher à Galen. « Qu’attends-tu exactement de moi ? » grommèle-t-il, en refusant de dissimuler sa mauvaise humeur – laquelle est assez frappante ce matin. Orson semble agacé, sa manière de s’exprimer est agressive, cinglante de froideur. Orson illustre par l'intonation de sa voix le comportement qui a été le sien pendant une semaine. Il s'est montré relativement calme, anormalement calme même, jusqu'à maintenant. Cette conversation commence doucement à le faire sortir de ses gonds. Il essaie de retenir ses pulsions, mais celles-ci le dépassent. Il a toujours été esclave de ses émotions et de ses crises intempestives de colère. Galen Erso l’ignore peut-être (ou pas), mais la nuit dernière a été forte en émotions pour lui – suffisamment en tout cas pour qu’il se soit réveillé mal luné, faute de ne pas avoir réussi à trouver le sommeil. La nuit dernière est encore une chose qu’il regrette, mais c’est un secret qu’il souhaite garder pour lui – sur Lah’mu ou ailleurs.« Que je joue au bon petit fermier dans ce trou perdu jusqu'à la fin de mes jours ? » De la colère. Elle s’échappe de lui comme un ouragan. Elle déferle sur Galen Erso de manière soudaine, comme une explosion. Sa voix grave s'élève dans l'air de Lah'mu, et résonne comme un écho à travers les rochers qui entourent les champs de riz. Ils sont seuls à des kilomètres à la ronde, et c'est sans doute ce qui donne à Krennic le courage de s'adonner à l'un de ses passes-temps favoris : crier. Ce n'est finalement pas si surprenant, cela fait sept jours qu'il se contient bien sagement. Galen a en quelque sorte dit le mot de trop. En parlant de ses perspectives d'avenir, il vient d'ouvrir la boîte de Pandore, de libérer le diable de la boîte. Orson Krennic craque dans une explosion de haine – ce sont les nerfs, tous ces non-dits qu’il a gardés pour lui, tout ce qu’il a profondément enfoui qui font enfin céder le vernis lisse de son silence. Même son cynisme est empreint de sérieux à présent. « Nous sommes perdus, Galen. Nous n’avons pas de perspectives. Nous ne pouvons qu’attendre qu’ils… » assène-t-il froidement en détachant bien ses mots pour être suffisamment persuasif, si ce n'est pas menaçant. Attendre quoi ? Que l’Empire vienne les trouver. Orson déglutit en faisant volte-face. C'est la peur qui s'exprime. Orson la comprime en lui, mais elle est bien là. Elle aveugle sa raison et étouffe ses pulsions romantiques pour Galen Erso. Une chose est sûre, ofson n’est pas prêt à mourir, non, et encore moins comme un ennemi de l’Empire. Un ennemi de sa propre « famille ». De tout ce qu’il a pris tant de plaisir à honorer par ses bons et loyaux services. Krennic repense à toutes ces conversations où il s’est allégrement laissé aller aux critiques et moqueries vis-à-vis des traîtres. Quelle ironie, lui qui en est maintenant un. Cela lui donne des vertiges et des nausées. Un traître. Il déglutit avec difficulté une fois encore en se répétant ce mot, qui sonne si douloureusement en son être. Cette insulte. Orson persiste à croire être une misérable victime collatérale, en voulant sauvegarder ce qui lui reste de dignité. Les yeux mi-clos, il observe alors un coin des champs à sa droite, en posant une main sur l’une de ses hanches. La suite de sa phrase est trop réelle pour qu’il parvienne à la formuler sans montrer un signe de faiblesse, alors il préfère la taire. En voulant éluder ce sujet, il agite sa main comme pour chasser un insecte invisible d'un air désinvolte. « C’était… une erreur. » confesse-t-il avec amertume en se refusant à croiser le regard de Galen Erso. Il ne se sent pas le coeur de l'affronter alors qu'il est en train de déverser toute sa lâcheté. Il lui reproche ses propres décisions. Orson opère un rétropédalage immédiat par lâcheté, et celle-ci s'exprime sous une forme égoïste et brutale. Non, ce n'est pas vraiment qu'il regrette d'être parti avec Galen. Orson ne regrette qu’à moitié son choix. Il est heureux tout en étant malheureux. Il est heureux d’être enfin seul avec Galen, mais malheureux d’avoir tant perdu au change. Sa vie entière, sa liberté. Il aurait voulu que Galen se soit docilement rangé à sa cause. Ils auraient pu faire de grandes choses pour l'Empire, et maintenant, tout est mort et enterré. Orson peine à s'avouer vaincu. Il souffre de devoir tirer une croix sur tant d'efforts et d'aspirations qui resteront à jamais hors d'atteinte. Les voies du mal semblent définitivement closes pour lui. Orson Krennic doit tirer le rideau de son ancienne vie. Il le fait, mais non sans une hargne perceptible et un besoin de tout casser sur son passage. « Je n’aurais jamais dû te suivre. J’aurais dû rester avec eux. J’aurais pu… sauver les apparences. J’aurais trouvé une explication qui ne m’aurait pas compromis. J’aurais dû te répondre non. J’ignore pourquoi… » Krennic est en plein délire. Il essaie lui-même de se convaincre que tout n'est pas perdu, mais la médiocrité de ses arguments sonne creuse. En aucune façon, il n'aurait pu sauver son poste après une faille aussi importante dans le projet. C'était bien trop gros pour être sauvable. Il était responsable du projet et il a laissé Galen Erso le compromettre dangereusement. Il était responsable de Galen Erso. L'erreur de Galen est son erreur. La sanction de Galen est donc la sienne. Orson Krennic était condamné quoiqu'il fasse et quoiqu'il dise. Cette réalité est difficilement acceptable pour quelqu'un comme lui, au point qu'il persévère à vivre dans ses illusions. Il se berce de mensonges comme il a bercé son entourage des siens durant des décennies entières. Il veut si désespérement croire à ses propres mensonges que s'en est presque touchant. Il veut croire que tout est encore possible et que sa place parmi les hauts dignitaires de l'Empire n'est pas définitivement compromise. Elle l'est, qu'il le veuille ou non. Et encore plus maintenant qu'il vient de fuir Coruscant. Pourquoi lui avoir dit oui ? Orson le sait au plus profond de lui et c’est précisément la raison qui le rend complètement fou de rage. « J'avais un avenir. » murmure-t-il, d’une voix si basse, que s’en est presque inaudible. Son murmure ressemble à s’y méprendre à une supplique. Orson referme fortement ses poings jusqu'à se faire mal aux phalanges, mais cela ne l'affecte pas plus que cela. Malgré la douleur, il ne s'arrête pas de serrer compulsivement, comme pour taire toutes ces voix qui hurlent dans sa tête de fuir une fois encore ou de retourner d'où il vient et d'implorer à genoux le pardon de Wilhuff Tarkin (c'est mal barré). Cette douleur lui rappelle le poids de sa culpabilité, de sa propre trahison. Cette douleur lui rappelle surtout qu'il est encore vivant pour l'instant. Il lui faut du temps – pour digérer sa déchéance, sa nouvelle vie loin de tout ce qui lui est familier. Krennic est partagé entre le plaisir d’avoir gagné le pardon de Galen et d’avoir été contraint de sacrifier sa vie entière pour le conforter dans sa loyauté. « J’ai tout sacrifié. » Pour lui. Orson s’agite, comme une tornade, en faisant les cent pas sur le territoire, sans vraiment prêter attention à ce dernier. Il crache sa frustration, celle qu’il a accumulé pendant une semaine en se murant dans son mutisme. Il a tout sacrifié pour Galen Erso. Krennic ne prend pas le soin d’apporter cette précision, elle est suffisamment flagrante. « J’espère que maintenant… Nous ne reparlerons plus d’elle. » Lyra. Il grimace en mentionnant ce « elle ». Il espère avoir obtenu le pardon définitif de Galen pour tous ses péchés. « Nous sommes quittes. » Les choses ne peuvent être plus claires maintenant. Orson refuse qu'on lui reproche une fois encore ce meurtre. Pour lui, c'est désormais de l'histoire ancienne. Une fois l'amertume passée, sa poitrine cesse de se soulever aussi énergiquement et il semble même retrouver un rythme cardiaque plus apaisé. Krennic soupire en se tenant toujours dos à Galen Erso, tout en observant l'horizon avec un air nostalgique et le regard vide. Orson se focalise alors sur les tremblements de ses mains en essayant de les réduire autant que possible. Ses lèvres se changent en une moue boudeuse, de nouveau closes. Il replonge urgemment dans son mutisme pour se protéger.
the runaways. writing music: as long as you're there ▵ charice ; a thousand years ▵ christina perri ; shout to the lord ▵ hillsong worship ; from the bottom of my broken heart ▵ britney spears ; i didn't mean it ▵ belle brigade ; note:
ஃ Haven't they suffered enough? But you can't get enough of shutting down systems for personal gain. If you mess with things selfishly, they're bound to come undone. Do you get off on pain? We're not pawns in your game. – Commander In Chief (demi lovato) ஃ
Galen Erso
▿ Ton univers : Rogue One : A Star Wars Story
▿ Date de naissance : 16/02/1976
▿ Age : 48
▿ Métier : Producteur de cinéma
▿ Quartier : Baker Street Avenue
▿ Côté cœur :
“You realize that he’s never going to stop looking for you, Galen. You’re in his blood, crystal research or no. He’s never going to let go of you entirely.”
▿ Dons/capacités/pouvoirs : Aucun pouvoir.
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Mer 29 Juin - 17:28
The Runaways
Galen s’attend, dans un premier temps, à ce qu’Orson ne réplique que par l’un de ces insoutenables silences qui sont leur lot quotidien depuis leur arrivée sur Lah’mu. Peut-il les lui reprocher ? Pas réellement, il en sait les raisons, il pense en connaître la nature. Sa rancœur est compréhensible. Elle est, par plusieurs aspects, partagée. Mais ils ne peuvent continuer ainsi. Galen ne saurait certainement pas se contenter éternellement du mutisme d’Orson et de ces regards parfois assassins, souvent inconfortables qui sont l’arme dont il se sert le plus régulièrement contre lui, pour lui faire payer sans le moindre mot des décisions qu’il n’accepte pas, des décisions prises dans la précipitation, et sur lesquelles il semble nécessaire, pour ne pas dire essentiel, de revenir. Encore faut-il, pour cela, parvenir à ouvrir le dialogue. Obliger Orson à parler. Plus il l’étouffe de son silence, plus ce dernier se fait insoutenable. Il faut que ça cesse. Galen ne se fait aucune sorte d’illusion : la conversation ne sera ni agréable, ni apaisée… cela ne la rend pas moins nécessaire pour autant, et il faut définitivement que des mots soient posés sur ce qui ne l’a pas encore été. Leur situation. Leurs perspectives, oui.
La réaction d’Orson est empreinte d’un cynisme manifeste, mais au moins, il réagit, et Galen s’en contentera, puisque c’est ce qu’il avait souhaité. Le rire qu’il lui offre en premier lieu n’a rien de communicatif. Bien au contraire, il ferme plus que jamais le visage de Galen qui entend dans ce rire toute l’instabilité d’Orson. Il lui oppose l’attitude la plus neutre qu’il peut tandis qu’il retrouve en Krennic ce comportement qui paraissait moins vain et ostentatoire quand il s’accompagnait d’un cadre qui n’est plus le leur. Ici, Orson n’est pas le moins du monde dans son élément naturel, et ni l’un ni l’autre ne peuvent être dupes de cela. Au moins, peu importe l’attitude qu’il adopte, qu’elle soit agressive ou sarcastique, il parle, et Galen se voit encore préféré être accablé de reproches – pas tous démérités – que d’avoir à soutenir plus longtemps ses silences. D’autant qu’il ne peut pas totalement donner tort à celui qui fut autrefois son ami.
Quelles sont vraiment leurs perspectives sur cette planète ? La seule chose certaine est qu’elles sont moindres. Au moment d’y refaire sa vie, en compagnie de son épouse et de sa fille, Galen avait su y trouver une forme d’équilibre, parce qu’il convenait à la famille qu’il cherchait à tout prix à protéger. Mais ici et maintenant, les circonstances sont différentes, et il ne sait pas plus que son interlocuteur ce qu’il attend de cette situation ou de cette vie. Ce qu’il attend de lui. Non, il ne le sait pas. Lui-même serait bien en mal de justifier son geste, son initiative. Il n’a pas réfléchi. Au moment de voir l’hésitation dans le regard d’Orson, au moment de comprendre qu’il ne le tuerait pas, il avait été incapable de l’abandonner là, au sort que les impériaux lui réserveraient très certainement pour l’avoir laissé s’échapper. Il avait été incapable de l’abandonner, point. Est-ce pour autant qu’il avait vraiment su ce qu’il conviendrait de faire ensuite ? Pas le moins du monde. Sa ferme sur Lah’mu avait été la seule à laquelle il avait été capable de songer dans l’urgence, ça n’en faisait pas une solution nécessairement viable, surtout sur le long terme. Ça en faisait juste… Une solution. Il n’attend rien de lui. Ou peut-être qu’il attend trop de choses, mais ses lèvres closes se gardent de prononcer aucun mot qui satisferait à cette question. Les paroles d’Orson, expression de toute sa colère et de sa haine, certainement, ne sont jamais que la traduction en mots de ce qu’il ne veut pas dire mais pense tout autant. Nous sommes perdus, Galen. Nous n’avons pas de perspectives… C’est probablement vrai… L’Empire les rattrapera tôt ou tard, et c’en sera fini d’eux. C’était une fugue vaine et absurde à laquelle ils s’étaient livrés… Ils sont sans doute condamnés, et ces instants de « liberté » grapillés ne ressemblent en rien à une liberté réelle. C’était probablement une erreur oui. Mais une part de lui ne la regrette pourtant pas. Cette part de lui qui sans cesse songe à ce que fut la réaction d’Orson au moment de lui demander de partir avec lui. Il n’y avait pas eu de réelle hésitation dans ce « oui » si spontané qu’il lui avait adressé, et qui à lui seul réussissait à cristalliser nombre des non-dits qui à présent les oppressent. Et ça, Galen le garde constamment à l’esprit.
Galen cherche le regard d’Orson quand ce dernier fait étalage de ses regrets, mais ce dernier lui refuse à présent obstinément de le regarder dans le blanc des yeux. Il est trop tard pour spéculer quant à ce qui se serait passé si Orson ne l’avait pas suivi. Aurait-il vraiment pu sauver les apparences, justifier sa complicité envers lui ? Galen est convaincu que non… mais s’il songe qu’Orson a certainement fui avec lui pour sa propre survie, une pensée insidieuse et tenace s’est également jointe à cette réflexion. Il l’a suivi pour fuir l’ire de ceux qu’il avait autrefois servis. Il l’a suivi… pour être avec lui. Son avenir, celui qu’il regrette à présent, n’était fait que de destruction… Pourtant voir Orson en proie à tant de rage, de doutes, de regrets, de culpabilité est un spectacle douloureux qui ferait presque regretter à Galen de l’avoir détourné d’un projet pourtant horrifiant. En l’emmenant avec lui, Galen a cherché à le sauver de bien des manières, mais il songe à présent qu’Orson lui reprochera peut-être éternellement un tel salut. Orson n’avait peut-être pas tant parlé qu’en cet instant depuis leur arrivée sur Lah’mu, et chaque parole, amère, grinçante, est comme un coup qui lui serait directement porté, indice de sa profonde frustration… Que répondre à cela ? Peut-être en fin de compte était-il préférable d’en rester à ces silences lourds de sens et de ressentiments… Mais Orson n’a pas fini encore, et ce sont ses dernières paroles qui font immédiatement réagir Galen. J’espère que maintenant nous ne reparlerons plus d’elle. A l’évocation de Lyra, son cœur se sent comme pris en étau. Nous sommes quittes.
"Tu n’avais pas d’autre solution", réplique Galen en tournant vers Orson un regard que ce dernier s’obstine toujours à ne pas lui rendre. "Ils t’auraient tué. Tu n’aurais retrouvé leurs bonnes grâces sous aucun prétexte, tu le sais très bien. Tôt ou tard, ils auraient su que tu étais responsable de mon évasion." Il marque une pause. "Tu m’as sauvé la vie, j’ai protégé la tienne. Là-dessus seulement, nous sommes quittes."
Ses yeux retournent se perdre dans la contemplation de cette infinité de champs à perte de vue. Il songe que ce même horizon était autrefois comblé de deux présences qui résident encore en ces lieux, réduites à présent au statut de fantômes. En se concentrant bien, il peut imaginer Jyn courant à travers les herbes hautes, comme si elle y était vraiment. Galen peut pardonner beaucoup de choses. Beaucoup trop de choses. Mais il ne pardonnera jamais à Orson la mort de son épouse. Là-dessus, ils ne seront jamais quittes.
"Tu peux partir si tu le décides. Tu n’as aucune obligation à rester avec moi", reprend-il en semblant s’adresser davantage à l’horizon face à lui qu’à son interlocuteur. Non, il ne veut pas qu’il s’en aille. Mais sans doute doivent-ils contempler les limites de leur situation dès maintenant. "En revanche, si tu choisis de rester… il nous faudra repenser cet endroit. Et communiquer."
Cet endroit qui est envahi des souvenirs de Lyra et de Jyn au point que c’en serait presque insoutenable. Il ne peut s’empêcher à elle, à ce qu’elle penserait de cette situation. Elle blâmerait sa pitié, sans doute, mais surtout reconnaîtrait avant lui-même que la pitié et la compassion seules n’avaient pas motivé son geste. S’il avait demandé à Orson de fuir avec lui, s’il l’avait fait sans l’ombre de la moindre hésitation, ce n’est pas sans raison. Il y a ces raisons qu’il est simple d’exprimer parce qu’elles ont trait à la morale et à ses idéaux pacifistes, et il y a celles moins exprimables qui ne savent se dire car elles peinent, déjà, à être assumées.
"Quand je t’ai demandé de partir avec moi…", reprend-il non sans une once d’hésitation. "Tu as dit oui immédiatement, tu n’as pas hésité un seul instant." Il veut lui demander pourquoi. Il ne le fait pas. "Tu as voulu cette vie. Ne me la reproche pas."
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Orson C. Krennic
▿ Ton univers : Rogue One: A Star Wars Story
▿ Date de naissance : 14/04/1981
▿ Age : 43
▿ Métier : Ex-romancier de génie, auteur de best-sellers et désormais ingénieur en armement à Mordor Industries depuis fin 2022 • Critique littéraire à ses heures perdues • Expert en science-fiction
▿ Quartier : Baker Street Avenue, dans un appartement en colocation avec son fiancé, Galen Erso.
▿ Côté cœur :
― Krennic laughed to ease the mood. “You know what I find interesting – or maybe ironic is the word. It’s that each of us wants what’s best for you. In a way, we’re competing to make you happy, as old-fashioned as that sounds. And each of us has a different idea about what you should be doing. (…) and I maintain that you’re meant for bigger things, and will continue to do whatever I can to bring opportunities to your attention.” Galen smiled thinly. “Don’t think I don’t appreciate it.”
(CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
― “We have to put some meat back on those bones of yours,” he said as he crossed the cabin to Galen, “but I think I could get used to the beard.” (Orson Krennic to Galen Erso – CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
― Was Galen to become the prize in a contest between them? Well, hadn’t he always been that? (Orson Krennic about Galen Erso and his rivalry to Lyra Erso – CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
••• ❝ i'll never stop looking for you. i'll never let you entierly. you’re the only truth in a sea of lies. you're in my blood. now and forever. ❞
—⥼ ※ ⥽—
—⥼ ※ ⥽—
― Beings had been known to hide on Coruscant for a lifetime, but Galen wouldn’t be one of them. He wouldn’t be able to stay away from his research. He would have a change of heart. He would turn himself in. He would reach out… The anger and despair he had felt in the air-speeder returned and settled on him like a great weight. “Galen,” he said, as if orphaned. Then: “Galen!” shouting it to the busy sky. (Orson Krennic about Galen Erso – CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
—⥼ ※ ⥽—
••• « It’s just so hard not to think of you...
think of where you are.
My Stardust, my Death Star. »
▿ Dons/capacités/pouvoirs :
▿ L’Étoile de la Mort
▿ Blaster lourd DT-29 amélioré (macroscope)
▿ Astromécano C2-B5
▿ Expertise tactique et stratégique
▿ Connaissances approfondies en armement
▿ Autre(s) compte(s) : Orion Black ◊ Nolan Sorrento ◊ Sheev Palpatine ◊ Thalassa Tarkin ◊ Celia St. James ◊ Sauron ◊ Perséphone
▿ Messages : 380
▿ Points : 986
▿ Date d'inscription : 05/03/2022
▿ Notes :
▵ LAME IVDU TAROT ○ L'EMPEREUR
—⥼ ※ ⥽—
AUTORITÉ ╳ ACTION ╳ POUVOIR ╳ DIRECTION ╳ VOLONTÉ ╳ PERSÉVÉRANCE ╳ ENTÊTEMENT ╳ PUISSANCE ╳ TYRANNIE
—⥼ ※ ⥽— « We were on the verge of greatness. »
-(O)rson (C)allan (K)rennic-
« I don't have to sell my soul. He's already in me. I wanna be adored. I don't need to sell my soul. He's already in me. I wanna be adored. You adore me. I wanna be adored. I gotta be adored. » ( i wanna be adored ϟ the stone roses )
« I used to roll the dice. Feel the fear in my enemy's eyes. Listen as the crowd would sing: now the old king is dead ! Long live the king ! One minute I held the key. Next the walls were closed on me and I discovered that my castles stand upon pillars of salt and pillars of sand.
People couldn't believe what I'd become. Revolutionaries wait for my head on a silver plate. Just a puppet on a lonely string. Who would ever want to be king.
┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ I used to rule the world.
┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉
Seas would rise when I gave the word. Now in the morning I sleep alone. Sweep the streets I used to own. For some reason I can't explain, once you'd gone there was never, never an honest word.
┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ That was when I ruled the world. » ( viva la vida ϟ coldplay )
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•••
it's his project.
it's his life.
it's his everything.
it's the death star.
•••
▴ WILHUFF T. (1 - AU) -0 BBY ❘ Krennic survit à Scarif ⋄ Retrouvailles explosives ✰ (MAJ ✎ 23.02)
▴ WILHUFF T. (2 - AU) -10 BBY ❘ Krennic a une liaison cachée avec le fils de Tarkin ⋄ Réalité dans laquelle Garoche est en vie ✰ (MAJ ✎ 09.10)
▴ WILHUFF T. (3 - AU) -31 BBY ❘ Jeunesse de Krennic à Brentaal ⋄ Tarkin est enseignant ⋄ Relation professeur-élève ✰ (MAJ ✎ 23.02)
▴ WILHUFF T. (4 - AU) -13 BBY ❘ Galen Erso est mort ⋄ Tarkin est amoureux de Krennic ⋄ Obsessions ✰ (MAJ ✎ ??.??)
▴ WILHUFF T. (5 - AU) 4 ABY ❘ Post-Bataille d'Endor ⋄ Tarkin et Krennic ont survécu à Scarif & Yavin ⋄ Incarcération ⋄ Passion inavouée ✰ (MAJ ✎ 23.02)
▴ WILHUFF T. (6 - AU) 4 ABY ❘ Post-Bataille d'Endor ⋄ Krennic a trahi l'Empire et est un agent important de la NR ⋄ Tarkin est arrêté ⋄ Krennic et Tarkin sont des ex-amants ⋄ Interrogatoire ✰ (MAJ ✎ 28.03)
▴ WILHUFF T. (7 - AU) 2022 ❘ Sur l'île ⋄ Krennic et Tarkin sont en couple ⋄ Leurs souvenirs sont revenus ✰ (MAJ ✎ ??.??)
▴ WILHUFF T. (8 - AU) 2022 ❘ AU!Moderne ⋄ Krennic et Tarkin sont associés de leur start-up ⋄ Passion refoulée ⋄ Galen a rompu avec Krennic ⋄ Voyage dans les îles ✰ (MAJ ✎ 17.03)
▴ WILHUFF T. (9 - AU) 4 ABY ❘ Suite AU!Prison ⋄ Douches ⋄ Incarcération ✰ (MAJ ✎ 02.02)
▴ WILHUFF T. (10 - AU) -18 BBY ❘ Babysitting qui tourne mal ⋄ Krennic surveille le fils insupportable de Tarkin ✰ (MAJ ✎ 27.03)
“You confessed one day to have been a snake and deceiver, but when your moment came, to shed that skin you just slithered away. Crystal clear to us all, when you say -- "We all want the same thing". That you don't, you want the bigger piece and the praise. There are those who have seen, and those soon to beware. What your smoke is concealing. Just a trail of bones, atop a lemming's hill. All fallen prey. We used to believe, when you'd say -- "Were all in this together". No more, we all see. Now the mirror is broken, we all know. What your spell was concealing. Just hollow eyes, a stolen crown but not a king” (smoke and mirrors ▵ puscifer)
◒◓
-4 BBY • LAH'MU, FERME DES ERSO
« Tu n’avais pas d’autre solution. » Galen Erso parle. Orson fait mine de rien, mais il tend les oreilles. Il semble perdu dans la contemplation de l’horizon, mais toutes ses pensées sont tournées vers Galen Erso. D’ailleurs, même son corps plus ou moins. Il fait face à Galen, mais son visage est penché sur le côté. La voix de Galen Erso résonne comme une symphonie atroce dans ses oreilles. Une symphonie pleine de vérités difficiles à entendre. Il refuse de les entendre, et encore moins de les accepter. Krennic agite nonchalamment la tête, puis fait un signe de la main pour balayer une brise d’air — comme pour l’implorer de se taire, de s’arrêter maintenant avant d’écraser ce qui lui reste de dignité.« C’est faux. » persifle-t-il dans un souffle. « J’avais tous les choix. » Orson s’enfonce sans s’en rendre compte. Tu avais toutes les opportunités, vraiment ? Alors pourquoi, dis-moi pourquoi, avoir suivi Galen Erso ? se moque une voix. Une toute petite voix qu’il rêve d’étrangler a mains nues — celle de sa conscience. Krennic s’agite encore, déambulant entre les hautes herbes, le pas lourd. Il a un étrange sourire sur les lèvres, amer et triste. Il essaie de se voiler la face, de prétendre que cela ne l’atteint pas, mais c’est faux. Orson Krennic n’a jamais été plus vulnérable et pauvre qu’aujourd’hui. La pauvreté… Une notion lointaine pour lui, qu’il a toutefois côtoyé dans le cadre d’une jeunesse misérable, avant de se hisser au sommet de la machine impériale avec détermination et ostentation. « Ils t’auraient tué. Tu n’aurais retrouvé leurs bonnes grâces sous aucun prétexte, tu le sais très bien. Tôt ou tard, ils auraient su que tu étais responsable de mon évasion. » D’un coup, il assène un coup de pied au sol. Violemment. Comme un caprice. Au lieu de frapper Galen, il se venge sur ce qui se trouve à ses pieds — sur ce qui est vulnérable, comme toujours. Toujours plus faible que lui, plus fragile que lui — le seul rapport de force qu’il connaisse. L’une de ses bottes éclate un morceau d’herbe fraîche et humide. « Arrête. » marmonne Orson, d’une voix traînante, si faible qu’elle en est presque inaudible. Elle revêt pourtant un timbre menaçant. « Arrête ça. » Arrêter quoi donc, d’être franc et honnête avec lui ? Arrête, Galen. Pitié. Ne me dis pas ces choses-là, pas maintenant. Il ne veut jamais les entendre. Ni maintenant ni demain. « Tout de suite. » Il élève doucement la voix, mais pas suffisamment pour être parfaitement audible. Orson détache chacun de ses mots pour leur apporter de l’impact, — une touche dramatique, — en souvenir du bon vieux temps de l’Empire. Dans sa tête, un seul mot se répète inlassablement : silence. Il prie Galen de se taire, de ne pas le provoquer, alors que ce dernier ne fait qu’énoncer des vérités. Tais-toi, pitié. Tais-toi, Galen. C’est faux. Tu mens. C’est faux. Je pouvais faire de grandes choses encore. Je pouvais être quelqu’un. Un nom que nul être vivant dans toute la galaxie n’aurait pu oublier. Orson Krennic est dévasté, mais garde le menton droit et le regard océan rivé sur les chaînes montagneuses et les carrés de champs qui s’étendent à perte de vue. Cela l’aide à contenir ses frustrations — vainement. Il ne suffit que d’un mot de plus de la part de Galen Erso pour fragiliser, fissurer et détruire le masque qu’il s’est fabriqué. Tu m’as privé de cette chance, Galen. Tu m’as privé de tout. Je t’en veux. Je te hais. Tais-toi. Tais-toi. Laisse-moi. Il entrouvre les lèvres et marmonne entre ses dents, mais Galen ne peut finalement être certain des mots exacts qui s’en échappent. « Tais-toi. » gronde Krennic, à deux doigts de criser, et de déferler comme un ouragan sur Galen Erso. Il gronde, il intériorise, il s’efforce de se taire et de regarder ailleurs — il résiste à la tentation d’exploser, parce qu’il sait qu’il aura bien des difficultés à ne pas se montrer sous son pire visage. Orson désespère de ne pouvoir garder son masque. Il doit à tout prix le conserver. Il refuse d’en arriver à cette extrémité — celle de donner à Galen la satisfaction de l’avoir blessé et détruit dans son ego, mais surtout dans son coeur. Orson serre ses poings à s’en briser les phalanges, se refusant de céder à la faiblesse d’une crise de nerfs. « Tu m’as sauvé la vie, j’ai protégé la tienne. Là-dessus seulement, nous sommes quittes. » Et là, c’est la phrase de trop. A la fin de cette phrase, Galen ne dit plus rien. Krennic non plus. Un silence pesant s’installe entre eux — électrique et menaçant. Il inspire une bouffée d’air, puis expire bruyamment, avant remplacer son sourire par une expression sinistre et livide. « Tais-toi, bordel ! » C’est un cri du coeur, cette fois. Sa voix résonne comme un écho glacial et dangereux entre les champs et les montagnes de Lah’mu. Les poings levés, doigts repliés dans ses paumes, il observe ces épais nuages aux teintes orangées. Le lever de soleil est de toute beauté, mais cela l’indiffère. Des tremblements saisissent ses membres, et le font desserrer les poings pour — très lentement — libérer ses doigts. Il garde cette position durant quelques secondes — hésitant entre se diriger vers Galen et l’empoigner par le col ou rester dans son coin et maugréer en silence. Krennic opte pour la seconde solution (pour l’instant). Il reste planté devant Galen, à une distance de sécurité de plusieurs mètres, une main au niveau de son visage, avant de la plaquer sur son front. Il se masse alors les tempes en effectuant des mouvements circulaires dans l’espoir d’apaiser ses veines sur le point d’exploser. Il se mord ensuite la lèvre inférieure très fort — jusqu’à sentir un goût de fer en bouche, qu’il récupère avec sa langue. Orson souffre, au point de sentir chaque muscle de son corps de tendre, chaque contraction cardiaque toujours plus piquante, chaque veine de ses tempes pulser. Il sent que son coeur saigne, abondamment, comme une cascade. Aucun pansement au monde ne peut couvrir les torrents de sang qui se déversent sur les ruines de son ancienne vie. Un blanc s’installe ensuite après cela, mais l’ex-impérial refuse de préciser ses propos. C’est suffisamment humiliant comme cela que de montrer sa souffrance — même si elle est criante.
Lorsque Galen reprend pour lui proposer ses perspectives, c’est avec un rictus moqueur qu’il retourne dans son mutisme pour écouter ces prochains mots. « Tu peux partir si tu le décides. » À cela, Krennic répond par un haussement d’épaule désinvolte et un ricanement moqueur — un mécanisme de défense, rien de plus. Krennic est heurté par l’éventualité d’être abandonné par celui pour lequel il a tout sacrifié. Il ouvre la bouche, mais se ravise. Non, mauvaise idée — il s’est apprêté à cingler une remarque désagréable, mais décide de la garder pour lui. Galen est sur un terrain glissant depuis quelques minutes. Orson sort peu à peu de son silence, mais ce n’est pas pour autant une bonne chose. Il n’est pas encore prêt à se montrer raisonnable. L’a-t-il seulement été une fois dans sa vie ? « Tu n’as aucune obligation à rester avec moi. » Encore une fois, il ricane à cette phrase — qui sonne douloureusement dans son palpitant contracté. Orson retient sa respiration — il en a le souffle coupé. Galen veut-il vraiment qu’il s’en aille ? Après l’ensemble de ses sacrifices ? Après tout ce qu’il a risqué pour lui sauver la vie ? Après tout, sans Orson, qu’est Galen Erso ? Cela le met dans une colère noire et dévorante. Lui, qui dispose d’une si haute opinion de lui-même. Il est tout pour Galen Erso. Il veut s’en persuader, se raccrocher à ces vestiges d’une amitié fusionnelle et pure. C’est finalement tout ce qui lui reste. Orson est dévoré par ses propres ténèbres — qu’il refuse encore de libérer. Les pensées d’Orson sont confuses, elles expriment des sentiments violents et contradictoire. Il est profondément blessé d’être laissé pour compte par Galen, mais d’un autre côté, il désire partir et tenter sa chance auprès de ses collègues. Pure folie, mais Krennic s’entête comme un enfant. Les mots de Galen le heurtent plus que de raison, parce qu’il a maintenant la sensation de tout perdre. Il s’est enfuit pour et à cause de Galen Erso, et voilà que ce dernier lui fait comprendre qu’il s’en moque, qu’Orson est même libre de s’en aller. Il ne veut pas entendre ça de la part de Galen. Il veut que Galen le retienne. Il veut que Galen lui dise qu’il a besoin de lui et qu’il est dans l’obligation de rester. Il veut être obligé de rester avec Galen — c’est ainsi qu’il a interprété sa proposition de fuite.« Ce n’est pas ce que je veux que tu me dises. » marmonne-t-il entre deux mots de Galen, plus pour lui-même que pour son interlocuteur. « Ce que je veux… Ce que je veux… » Orson bafouille, se perd dans ses murmures incohérents. Qu’est ce que tu veux à la fin Krennic ? Qu’est-ce que tu veux vraiment ? La petite voix de sa conscience le met au supplice de reconnaître une situation qui lui est insupportable — cette voix est dérangeante, exaspérante, pleine de vérités. Il peine à camoufler l’intense déception qu’il ressent en réalisant — une fois encore — ne pas compter plus que de raison pour Galen Erso. N’est-ce pas la cruauté de cette relation depuis déjà vingt-cinq ans ? Galen n’a jamais réellement tenu à lui, autrement que comme un bon camarade, ce dont il s’est accommodé par dépit. « Si tu choisis de rester… » Oui. Orson Krennic veut rester avec lui. Contre toute attente, où peut-il bien aller, puisqu’il ne s’est engagé dans ce plan foireux que pour suivre Galen ? Il désire ardemment sa repentance aux côtés de Galen Erso. « (…) il nous faudra repenser cet endroit. » Ce n’est pas qu’Orson désapprouve les perspectives de Galen, celles-ci sont d’ailleurs pleines de bon sens, c’est qu’il désespère de terminer ses jours dans cet endroit. Lah’mu est la planète où Galen a emmené Lyra et leur fille Jyn. Loin de lui. Lah’mu est le théâtre d’un drame — lorsqu’il a fait tué Lyra Erso par jalousie. Galen l’a emmené ici — là où tout, même ces vastes champs, lui rappellent Lyra. Cela le rend malade. Il est pris de nausées et de vertiges intenses, qui l’emportent encore plus dans ses propres ténèbres. Comment Galen peut-il lui faire subir cette torture infâme, d’une rare cruauté ? (C’est l’hôpital qui se fout de la charité) Est-ce qu’il se met un seul instant à sa place — lui qui doit encaisser le poids du lourd passif sentimental de Galen ?
« Et communiquer. » Lorsqu’il entend le mot « communiquer », Orson Krennic se met une fois encore dans un état proche de l’hystérie. Son rire est glaçant de reproches, d’amertume, de douleur. « Communiquer ? » répète-t-il dans un murmure. « Je communique là. » Orson répond brutalement — trop brutalement. Il ne réfléchit pas, il agit. Il fonce, comme un bélier (ça tombe c’est son signe Astro). Il communique ? Menteur, souffle une voix dans un coin de sa tête. La meilleure blague de l’année. Encore les mêmes mensonges, les mêmes schémas, les mêmes caprices d’enfant pourri gâté — Krennic est enveloppé d’un voile de lâcheté et de médiocrité. Ses efforts sont malheureusement vains pour intimider Galen — ils ne fonctionnent plus sans ses signes ostentatoires de supériorité hiérarchique et despotique. Sans le décor qui va avec, le contexte qui fait bien, l’habit qui le magnifie, les esclaves qui lui servent de subalternes, la menace suprême de l’Étoile de la Mort. Il n’est plus le « directeur Krennic » maintenant. Il ne porte plus cette magnifique cape blanche, cette allure princière, cette horde de death troopers qui l’accompagne telle une ombre métallique et dangereuse. Il n’est personne ici et désormais. Et cela, Orson Krennic ne le verbalise pas, mais il en souffre terriblement. Il en souffre au point de vouloir qu’on achève ses souffrances. Qu’on l’exécute, ici et maintenant, si son temps est révolu — s’il ne peut être quelqu’un dans la galaxie. Comment le dire à Galen, comment lui avouer ses faiblesses ? Qu’il n’est rien, qu’une simple poussière d’étoile dans un gigantesque trou noir sans son titre et ses privilèges ? Comment avouer, — notamment à soi-même — de n’être plus digne d’exister, parce que c’est exactement de cette manière qu’il voit les choses. Il ne communique pas, il ne veut pas communiquer, que ce soit avec Galen ou un autre. Il ne fait qu’attaquer. Il est en conflit ouvert, au lendemain d’une guerre froide qu’il s’est livré durant une semaine avec celui qui a été son meilleur ami. « Tu ne peux me reprocher de ne pas communiquer avec toi. Nous discutons en ce moment même. » Et le ton commence à monter. Orson adopte un timbre de voix grinçant, traînant et avec une pointe d’ironie. « Tu préfères mes silences ? » renchérit-il, en s’enfonçant encore plus dans le cynisme. Le sourire qu’il arbore n’est en rien amical ou compréhensif, c’est plus un rictus déformé par la violence de ses émotions qu’un geste communicatif. Galen ne préfère sans doute pas ses silences. Orson n’est pas stupide — cela a blessé et frustré Galen d’être dépossédé de toute réciprocité dans ses tentatives de dialogue. Maintes fois, Galen a tenté d’apaiser Krennic. Maintes fois, Galen s’est montré doux et compréhensif, capable de sacrifices. Maintes fois, Galen s’est illustré par sa patience légendaire. Au fond de lui, même s’il ne l’avoue pas par fierté, Orson est particulièrement fier des capacités de résistance de Galen Erso.
Lorsque Galen lui argue qu’il s’est enfuit sans discuter, sans même peser le pour et le contre de sa décision complètement insensée. « Tu as voulu cette vie. » Bien sur qu’il l’a voulu. Il l’a rêvé même, mais pas de cette manière-là. Il s’est imaginé vivre avec Galen dans leur monde. Dans son monde. « C’est une blague ? » vocifère-t-il. Ça y est, il est excédé. Krennic exulte enfin toute sa colère en déferlant tel un ouragan. Il se précipite à grandes enjambées vers Galen Erso pour empoigner le col de sa chemise — violemment.« Je n’ai jamais voulu de cette vie là ! Ce n’est pas cette vie là que j’ai voulu ! Tu n’as rien compris, Galen ! Ici ? Sérieusement ? Là, où toi et elle vous avez… » Il s’interrompt brutalement avant de terminer sa phrase. Là où elle et lui… Là où ils se sont aimés, ont vécus avant qu’il ne vienne tout casser. Orson est en supplice depuis une semaine et Galen est incapable de comprendre pourquoi — en-dehors du fait d’avoir tout perdu, c’est le fantôme de Lyra qui le nargue constamment sur cette terre maudite.« Tu n’as jamais rien compris ! » s’énerve Krennic en serrant encore le tissu du vêtement de son ami, puis du vêtement, il laisse des doigts glisser autour de sa gorge pâle. Cette peau ainsi offerte et vulnérable lui procure des frissons exquis. Orson l’enserre longuement, jusqu’à enfoncer ses ongles dans son cou. Il détache ses mots vers la fin de sa tirade, lui crachant toute sa haine au visage. Toute sa haine, mais aussi toute sa passion. Orson s’emporte en se pensant maître de ses émotions, mais il ne l’est pas. Il ne l’a jamais été — particulièrement devant Galen Erso. Ces frissons qui parcourent le bas de son dos s’apparentent à une douce torture — tant par leur longueur que par l’effet que cela procure à son esprit. Ils l’embrouillent encore plus. Galen n’a jamais compris. Cette phrase est pleine de reproches, au moins vieux de vingt-cinq ans, mais pour Orson, ce sont des reproches encore très vivaces. Il souffre encore de cette douleur cuisante d’être celui qu’on met de côté, qu’on ignore, qu’on refuse de choisir, au profit d’une vie de famille qu’il estime médiocre. « Ce n’est pas cette vie que je voulais. » précise-t-il en défiant Galen de son regard pénétrant et furieux. Il le dévisage sans prendre la peine de cligner des yeux ou de sourciller. Il impose sa présence, en se croyant encore tout puissant dans son uniforme impérial. Il lui impose sa loi, comme autrefois. Il veut le déshabiller du regard, scruter chaque recoin de ses iris, s’imprégner de leur couleur marron chocolat pour être capable de se les imaginer en rêve. Tout ce que veut Orson, tout ce qu’il a toujours voulu, c’est une vie avec Galen. Il veut Galen. Rien de plus. Pas de Lah’mu. Pas de vie d’agriculteur. Ses phrases sont pleines de sous-entendus. « Je voulais partir avec toi, depuis longtemps Galen, mais il n’a jamais été question des terminer dans ce… » Il ne trouve pas les mots pour décrire l’ampleur de son dégoût. « Nous méritions mieux ! »Nous ? Orson se trahit sous le coup de l’une de ses impulsions, il y a toujours un nous. Un éclair traverse le bleu océan de ses yeux en réalisant que sous cette couche d’amertume et de colère se dissimule une tendresse infinie, dont il vient de laisser un aperçu. Krennic, qu’est ce que tu viens de dire ? Il perçoit de l’incompréhension dans le regard de Galen. Cela le ramène à une dure réalité — cette peur perpétuelle du rejet. Il baisse la tête d’un instant, et détourne son regard. « Oublie ça. » Non, il refuse — cette tendresse, ces sous-entendus, cette envie de fuite à deux, ces sentiments qui ne doivent en aucun cas exploser. En réalisant cette erreur, il relâche brutalement le cou de son collègue et ami, et décide de réaliser un pas en arrière, puis un second et quelques uns ensuite. Il recule, en restant proche de Galen, avec une expression interdite au visage. « Tu ne connais rien de ce monde, tu es incapable d’en comprendre les rouages ! Tu ignores qui j’étais et ce qu’ils me devaient ! Ils m’auraient accueilli avec les distinctions que je méritais. Ils me devaient l’Étoile de la Mort ! Sans moi, elle ne fonctionnerait pas — sans moi, ils ne seraient rien ! » Du bla-bla-bla. Il essaie de détourner le sujet sur un autre problème, d’enfouir ce qu’il vient à demi-mot de confesser. Oui, il a eu envie de fuir avec Galen. Oui, il a voulu partir quelque part, juste tous les deux. Oui, il a eu des projets pour eux deux dans l’Empire. Si Galen lui demande, il dira qu’il n’a jamais pensé à autre chose que d’être son colocataire (M.D.R des colocataires qui prennent des bains ensemble).
En faisant volte-face, son seul désir est de calmer les battements frénétiques de son palpitant. « J’étais encore mieux qu’un Roi, j’étais un Dieu. » Du délire, vraiment. La fatigue, la colère et l’orgueil lui font progressivement perdre pied. Le pire c’est qu’il pense sincèrement chacun de ces mots — il s’est senti comparable à un Dieu pendant des années entières. Un Dieu de la Mort, celui qui apporte l’apocalypse et la destruction dans toute sa beauté. Un destructeur de planètes. Maintenant… Il n’est plus rien du tout. Krennic ne parvient pas à décompresser. Il s’agite de plus en plus et s’emporte dans une crise mégalomaniaque, en agitant ses bras. « Tu m’en as privé. » rétorque-t-il avec hargne. Il tourne les talons et se rapproche de nouveau pour pointer son torse du doigt — avant de remplacer son doigt par la paume de sa main. « C’est de TA faute. Depuis putain de Brentaal ! » Ça y est, il a retrouvé la possession de ses capacités. Krennic l’accuse de tous les maux de la galaxie, le pire d’entre tous étant celui de sa propre déchéance. Il l’accuse de l’avoir éloigné du droit chemin depuis leur rencontre à Brentaal. Il l’accuse — sans le dire — de lui faire ressentir toutes ces choses, notamment cette excitation dans son bas-ventre au son de sa voix. Krennic refoule obstinément son amour pour Galen Erso. Stupide désir qui aveugle sa raison. Galen a causé ma putain de perte. Certes mais… Afin d’illustrer le tourment de ses pensées, il le pousse en arrière sans aucune douceur, tout en s’avançant, pas à pas. Il se sent obligé d’être méchant pour dissimuler la véritable nature de ses sentiments — en sortant naïvement que Galen ne puisse lire entre les lignes.« Tu veux que je te dise ce que j’ai sur le coeur lorsque je te regarde ? » Orson n’a sans doute jamais été aussi menaçant qu’à cet instant précis. « J’ai envie de… Tu me dégoûtes. » Mensonges. C’est lui-même qui se dégoûte pour avoir autant d’attirance pour son ami. « Avec tes beaux principes moraux, pacifistes et nobles… Tu te crois supérieur ? Tu te crois supérieur à moi ? Mais moi — moi, Galen.. Je suis l’architecte de l’Étoile de la Mort ! » D’un autre geste, il le pousse plus violemment en arrière pour le faire tomber, puis, il s’en amuse. Le fait d’avoir Galen à ses pieds lui procure un sentiment d’intense satisfaction. Orson le jauge avec suffisance derrière des cils noirs — nous sommes quittes, semble-t-il vouloir dire. Il ne peut s’empêcher d’imaginer des tas de pensées lubriques à son sujet. C’est grisant, vraiment. Il se trouve en position de force, comme au bon vieux temps. Krennic ricane, et se retourne pour rester dos à lui (BASTON VAS Y SAUTE LUI DESSUS). Il veut lui faire payer, lui faire du mal — beaucoup de mal. Il veut griffer sa peau jusqu’au sang, le mordre jusqu’à ce qu’il gémisse suavement son prénom, le prendre si fortement qu’il en succombe sous le poids de ses orgasmes répétés. Les yeux perdus sur l’horizon, il s’efforce de rejeter toutes ses pulsions sordides pour se concentrer sur la vraie source de sa colère. Orson refuse de se perdre de nouveau dans ses pensées obscènes, et préfère les envelopper dans de beaux mensonges. Et son envie, là maintenant, c’est de crier, de lui faire payer la vie misérable à laquelle il a consenti malgré lui — parce qu’il est incapable de dire non à Galen Erso.« J'aurais pu te dire non. »Pu et non pas dû. Une nuance subtile, révélatrice d'un état mental d'une grande instabilité.
the runaways. writing music: smoke and mirrors ▵ puscifer ; a thousand years ▵ christina perri ; shout to the lord ▵ hillsong worship ; from the bottom of my broken heart ▵ britney spears ; i didn't mean it ▵ belle brigade ; note:
ஃ Haven't they suffered enough? But you can't get enough of shutting down systems for personal gain. If you mess with things selfishly, they're bound to come undone. Do you get off on pain? We're not pawns in your game. – Commander In Chief (demi lovato) ஃ
Galen Erso
▿ Ton univers : Rogue One : A Star Wars Story
▿ Date de naissance : 16/02/1976
▿ Age : 48
▿ Métier : Producteur de cinéma
▿ Quartier : Baker Street Avenue
▿ Côté cœur :
“You realize that he’s never going to stop looking for you, Galen. You’re in his blood, crystal research or no. He’s never going to let go of you entirely.”
▿ Dons/capacités/pouvoirs : Aucun pouvoir.
▿ Pseudo : Oly
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▿ Disponibilités rp : Disponible
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Mer 13 Juil - 1:02
The Runaways
Galen demeure sourd aux protestations d’Orson. Ce dernier est dans le déni, ils le savent tous deux, tout comme ils savent que sur ce point si ce n’est sur d’autres, Galen a effectivement raison : Orson n’avait pas tous les choix. Peut-être en avait-il d’autres que celui auquel il a cédé au final si facilement, mais ces derniers n’en étaient pas moins réduits à un nombre restreint malgré tout. Il le sait : Orson veut se convaincre de chimères pour rendre cette situation – à commencer par l’abandon de sa fierté – plus supportable. Mais ce qui est est, et ne peut être ignoré. Les protestations d’Orson se heurtent à la feinte indifférence de Galen. Chaque fois qu’il lui demande d’arrêter (d’arrêter quoi plus exactement ? De lui dire de but en blanc ce qu’Orson n’a pas envie d’entendre parce que ce n’est jamais que la plus stricte vérité, très certainement), Galen l’ignore davantage. Il est temps qu’ils se parlent franchement. La conversation ne promet pas d’être agréable, certes, mais c’est une nécessité à laquelle ils doivent consentir. Leur vie, à présent, dépend des décisions qu’ils prendront ici et maintenant. Jeter des regards en arrière en songeant à ce qui aurait pu être ne servirait définitivement à rien, c’est même certain. Certes, dans un tel endroit, rejeter le passé est presque chose impossible, mais ils doivent prendre leur parti des circonstances… Ils n’ont aucun autre choix. Alors Galen n’arrête pas, et il ne se tait pas. Il parle de façon directe, oblige Orson à cette réaction qu’il ne veut pas avoir. C’est assez de ces silences lourds de sens, c’est assez de ces regards incendiaires : ces conditions de vie ne sont plus possibles. C’est ainsi, il faut qu’ils parlent. Et le plus tôt sera définitivement le mieux.
Ce n’est pas ce que je veux que tu me dises. Cela, Galen ne le sait que trop bien, ce qu’il ignore, c’est ce qu’Orson peut réellement vouloir, et sur ce point, il a besoin de l’entendre de sa bouche. Des paroles qu’il esquisse pour une phrase qu’il ne termine finalement pas, c’est presque insupportable. Oui, ils doivent communiquer. Et non, pour l’heure, ce n’est pas ce qu’ils font. Qu’ils prennent successivement la parole ne signifie pas qu’ils communiquent, loin de là, et il va être plus que temps d’y remédier. Non, Galen ne préfère pas ses silences, et pour le confirmer, c’est lui qui se tait, mais il veut qu’Orson s’exprime véritablement sur la situation, autrement qu’en manifestant sa rage et sa frustration de manières que Galen ne peut contrôler convenablement. Le cynisme d’Orson est insupportable mais Galen le tolère, les poings serrés. Les circonstances n’autorisent pas grand-chose d’autre, et il le sait. C’est en le poussant dans ses retranchements que Galen finit par obtenir de lui exactement ce qu’il avait souhaité. Voilà, que les mots soient complexes à encaisser ou non, il faut qu’ils soient prononcés. Et Orson ne lui a pas semblé plus honnête récemment qu’à l’instant de reconnaître que cet endroit est le dernier où il aurait voulu qu’ils se retrouvent ensemble.
"Tu penses vraiment que j’ai voulu me retrouver ici ? Tu te plains de cet endroit, songe qu’il ne s’écoule pas une minute sans qu’il me faille songer à tout ce que j’ai perdu, je ne peux poser les yeux nulle part sans que quelque chose me fasse penser à Lyra. Ou à Jyn. Comment penses-tu que je me sente d’héberger l’assassin de mon épouse sous son propre toit ?"
S’ils doivent dire les choses clairement, alors Galen se doit de le faire aussi. Orson déteste être ici ? Eh bien ils sont deux. Le fantôme de Lyra le poursuit où qu’il aille. Le moindre détail du décor est automatiquement associé à un des moments qu’ils ont partagés ensemble. Cette situation n’est pas idéale pour lui non plus, mais il tente, pour eux deux, de prendre sur lui.
Galen soutient le regard d’Orson, ne tente pas de se dégager quand ce dernier, excédé, empoigne le col de sa chemise. Il veut l’exhorter au calme d’un simple regard, d’une simple parole, mais c’est présumer, bien sûr, de ce que ressent vraiment Orson en cet instant, de l’ampleur du tumulte intérieur qui le ronge. Tu n’as jamais rien compris. Au fond, c’est bien possible. Et il voudrait être en mesure de comprendre enfin. Bien sûr qu’Orson n’a jamais voulu sur cette vie : sur ce point, Galen ne découvre évidemment rien, mais il n’y a pas que cela. Galen cherche à se détacher de la prise de ses doigts et de ses ongles sur son cou, mais les paroles qu’Orson ajoute lui feraient presque oublier la violence de son geste, le laissant interdit. Je voulais partir avec toi depuis longtemps ? Ce qui pourrait passer pour une simple manipulation trouve un écho singulier dans l’esprit de Galen, qui ne parvient pas le moins du monde à l’occulter. Cette phrase se répète en boucle dans son esprit, et il ne peut s’empêcher de lui donner un sens des plus dangereux, qui le serait encore davantage si ce sens venait à se confirmer. Non, ils ne méritent pas mieux que ce qu’ils ont. Cet endroit est leur punition. Galen en est un peu plus convaincu à chaque jour qui passe. Il occulte cette pensée et le moindre de ses arguments au moment d’entendre Orson reprendre la parole, de retour à lui-même. Mais Galen l’écoute à peine tandis qu’Orson repart dans l’un de ses proverbiaux et bien rodés égotrips. Oublie ça. Il n’oublie rien du tout. Il ne peut s’empêcher d’y repenser, bien au contraire, si bien que le petit numéro d’Orson, voué sans doute à détourner son attention, n’a que le résultat de le focaliser encore davantage sur ses propos précédents. Il se permet tout de même une grimace cynique quand Orson le mégalomane se compare ni plus ni moins qu’à un dieu. Il ne s’excusera certainement pas de l’avoir privé de ce présumé statut. Il ne s’excusera de rien, d’ailleurs. Peut-être qu’il n’a pas sauvé Orson des impériaux… Mais Galen garde à l’esprit, peut-être naïvement, même après tout ce temps et après tout le mal qu’il a fait, qu’il pourrait tout de même être en mesure de sauver Orson de lui-même. Grossière erreur sans doute, mais qu’il garde à l’esprit pourtant. Tu veux que je te dise ce que j’ai sur le cœur lorsque je te regarde ? Oui. Et il serait plus que temps. Tu me dégoutes, prétend-il. Et voilà qu’il se réfugie une fois de plus derrière ses présumés grands projets, qu’il se drape dans sa fierté et s’en sert comme d’une échappatoire à tout ce qu’il devrait autrement lui apprendre.
D’un nouveau geste, Orson repousse Galen, qui se voit tomber en arrière, à ses pieds, sans avoir eu le temps de retrouver l’équilibre. Galen se redresse difficilement tandis qu’Orson lui tourne le dos. Il serait probablement simple de se précipiter sur lui et de le faire basculer à son tour, mais même si l’envie le taraude très franchement (il est pas drôle), le pacifiste qu’il est choisit, une fois de nouveau debout, de lui agripper le poignet, non pas dans l’intention de lui rendre coup pour coup, uniquement pour l’obliger à le regarder de nouveau dans le blanc des yeux et le forcer à poursuivre. Ils n’en ont pas fini encore.
"Tu aurais pu dire non. Tu ne l’as pas fait. Tu aurais sans doute dû dire non. Mais ce n’est pas ce que tu voulais." Il le toise un moment. "Tu te réfugies derrière ta rancune et tes rêves de grandeur mais tu n’es pas honnête avec moi, tu n’es pas honnête avec toi-même." Il marque une pause. "Tu m’as directement dit oui, tu n’as pas cherché à négocier, à discuter, pas tout de suite en tout cas, tu m’as dit oui. Tu l’attendais. Tu voulais partir avec moi depuis longtemps ? Dis-moi comment, dis-moi où, dis-moi ce que tu pensais que nous méritions. Tu te réfugies derrière ce que tu as perdu. Dis-moi ce que tu voudrais gagner."
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Orson C. Krennic
▿ Ton univers : Rogue One: A Star Wars Story
▿ Date de naissance : 14/04/1981
▿ Age : 43
▿ Métier : Ex-romancier de génie, auteur de best-sellers et désormais ingénieur en armement à Mordor Industries depuis fin 2022 • Critique littéraire à ses heures perdues • Expert en science-fiction
▿ Quartier : Baker Street Avenue, dans un appartement en colocation avec son fiancé, Galen Erso.
▿ Côté cœur :
― Krennic laughed to ease the mood. “You know what I find interesting – or maybe ironic is the word. It’s that each of us wants what’s best for you. In a way, we’re competing to make you happy, as old-fashioned as that sounds. And each of us has a different idea about what you should be doing. (…) and I maintain that you’re meant for bigger things, and will continue to do whatever I can to bring opportunities to your attention.” Galen smiled thinly. “Don’t think I don’t appreciate it.”
(CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
― “We have to put some meat back on those bones of yours,” he said as he crossed the cabin to Galen, “but I think I could get used to the beard.” (Orson Krennic to Galen Erso – CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
― Was Galen to become the prize in a contest between them? Well, hadn’t he always been that? (Orson Krennic about Galen Erso and his rivalry to Lyra Erso – CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
••• ❝ i'll never stop looking for you. i'll never let you entierly. you’re the only truth in a sea of lies. you're in my blood. now and forever. ❞
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― Beings had been known to hide on Coruscant for a lifetime, but Galen wouldn’t be one of them. He wouldn’t be able to stay away from his research. He would have a change of heart. He would turn himself in. He would reach out… The anger and despair he had felt in the air-speeder returned and settled on him like a great weight. “Galen,” he said, as if orphaned. Then: “Galen!” shouting it to the busy sky. (Orson Krennic about Galen Erso – CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
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••• « It’s just so hard not to think of you...
think of where you are.
My Stardust, my Death Star. »
▿ Dons/capacités/pouvoirs :
▿ L’Étoile de la Mort
▿ Blaster lourd DT-29 amélioré (macroscope)
▿ Astromécano C2-B5
▿ Expertise tactique et stratégique
▿ Connaissances approfondies en armement
▿ Autre(s) compte(s) : Orion Black ◊ Nolan Sorrento ◊ Sheev Palpatine ◊ Thalassa Tarkin ◊ Celia St. James ◊ Sauron ◊ Perséphone
▿ Messages : 380
▿ Points : 986
▿ Date d'inscription : 05/03/2022
▿ Notes :
▵ LAME IVDU TAROT ○ L'EMPEREUR
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AUTORITÉ ╳ ACTION ╳ POUVOIR ╳ DIRECTION ╳ VOLONTÉ ╳ PERSÉVÉRANCE ╳ ENTÊTEMENT ╳ PUISSANCE ╳ TYRANNIE
—⥼ ※ ⥽— « We were on the verge of greatness. »
-(O)rson (C)allan (K)rennic-
« I don't have to sell my soul. He's already in me. I wanna be adored. I don't need to sell my soul. He's already in me. I wanna be adored. You adore me. I wanna be adored. I gotta be adored. » ( i wanna be adored ϟ the stone roses )
« I used to roll the dice. Feel the fear in my enemy's eyes. Listen as the crowd would sing: now the old king is dead ! Long live the king ! One minute I held the key. Next the walls were closed on me and I discovered that my castles stand upon pillars of salt and pillars of sand.
People couldn't believe what I'd become. Revolutionaries wait for my head on a silver plate. Just a puppet on a lonely string. Who would ever want to be king.
┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ I used to rule the world.
┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉
Seas would rise when I gave the word. Now in the morning I sleep alone. Sweep the streets I used to own. For some reason I can't explain, once you'd gone there was never, never an honest word.
┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ That was when I ruled the world. » ( viva la vida ϟ coldplay )
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it's his project.
it's his life.
it's his everything.
it's the death star.
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▴ WILHUFF T. (1 - AU) -0 BBY ❘ Krennic survit à Scarif ⋄ Retrouvailles explosives ✰ (MAJ ✎ 23.02)
▴ WILHUFF T. (2 - AU) -10 BBY ❘ Krennic a une liaison cachée avec le fils de Tarkin ⋄ Réalité dans laquelle Garoche est en vie ✰ (MAJ ✎ 09.10)
▴ WILHUFF T. (3 - AU) -31 BBY ❘ Jeunesse de Krennic à Brentaal ⋄ Tarkin est enseignant ⋄ Relation professeur-élève ✰ (MAJ ✎ 23.02)
▴ WILHUFF T. (4 - AU) -13 BBY ❘ Galen Erso est mort ⋄ Tarkin est amoureux de Krennic ⋄ Obsessions ✰ (MAJ ✎ ??.??)
▴ WILHUFF T. (5 - AU) 4 ABY ❘ Post-Bataille d'Endor ⋄ Tarkin et Krennic ont survécu à Scarif & Yavin ⋄ Incarcération ⋄ Passion inavouée ✰ (MAJ ✎ 23.02)
▴ WILHUFF T. (6 - AU) 4 ABY ❘ Post-Bataille d'Endor ⋄ Krennic a trahi l'Empire et est un agent important de la NR ⋄ Tarkin est arrêté ⋄ Krennic et Tarkin sont des ex-amants ⋄ Interrogatoire ✰ (MAJ ✎ 28.03)
▴ WILHUFF T. (7 - AU) 2022 ❘ Sur l'île ⋄ Krennic et Tarkin sont en couple ⋄ Leurs souvenirs sont revenus ✰ (MAJ ✎ ??.??)
▴ WILHUFF T. (8 - AU) 2022 ❘ AU!Moderne ⋄ Krennic et Tarkin sont associés de leur start-up ⋄ Passion refoulée ⋄ Galen a rompu avec Krennic ⋄ Voyage dans les îles ✰ (MAJ ✎ 17.03)
▴ WILHUFF T. (9 - AU) 4 ABY ❘ Suite AU!Prison ⋄ Douches ⋄ Incarcération ✰ (MAJ ✎ 02.02)
▴ WILHUFF T. (10 - AU) -18 BBY ❘ Babysitting qui tourne mal ⋄ Krennic surveille le fils insupportable de Tarkin ✰ (MAJ ✎ 27.03)
« Lay my heart down. Laid it down for you. Put my arms out. Put 'em out to you. Lord I was reaching for you. But you will never know this love. Will never know this pain. Never know the way I feel for you. You will never know this touch. Will never know this shame. Will never know the way I want you to. You will never know my love. You will never feel the way I do. You will never know my love. You will never feel the way I do. Prayed my heart out, but my hands get raised and your soul got saved. » (the way i do ▵ bishop briggs)
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-4 BBY • LAH'MU, FERME DES ERSO
Krennic ne croit pas se souvenir d’un moment qui l’aurait autant mis en colère. Il n’en existe aucun. Ce moment-là est unique en son genre. Il ne se souvient pas non plus d’un moment où il aurait violenté Galen. Il n’aurait jamais osé lever la main sur lui. Jusqu’à maintenant. Il y tant de colère en lui qu’il est prêt à le frapper. Jusqu’au sang. Qu’il gémisse, qu’il se tortille, qu’il implore à genoux. « Tu penses vraiment que j’ai voulu me retrouver ici ? Tu te plains de cet endroit, songe qu’il ne s’écoule pas une minute sans qu’il me faille songer à tout ce que j’ai perdu, je ne peux poser les yeux nulle part sans que quelque chose me fasse penser à Lyra. Ou à Jyn. Comment penses-tu que je me sente d’héberger l’assassin de mon épouse sous son propre toit ? » Et c’est reparti. Krennic ne dit rien, non, rien d’autre que ce qu’il a déjà ordonné avec fermeté et autorité : « Arrête. » Il ne fait que se répéter depuis tout à l’heure. Son « arrête » sonne exactement comme un ordre, parce que s’en est un désormais. Il le répète encore trois fois, mais Galen Erso semble aveugle et sourd à ses demandes. À ses souffrances. Galen Erso veut briser la carapace, gratter dans le vernis lisse de l’image qu’il s’est fabriqué. C’est intolérable pour Orson Krennic. La souffrance est asphyxiante, au point qu’il vient à retenir son souffle quelques secondes. Comment le faire taire une bonne fois pour toutes ? Les mots de Galen font écho à ses propres pensées, celles qu’il n’a cessé d’éluder depuis son arrivée sur Lah’mu. Orson gesticule encore un peu, ses yeux se voilent d’obscurité et de confusion. Il est à deux doigts de sortir de ses gonds, une fois encore. « Je t’ai dit d’arrêter, Galen ! Veux-tu bien m’écouter pour une fois ! » s’énerve Orson. Arrête de me mettre hors de moi, tu finiras par le regretter. En vain. Galen Erso ne s’arrête pas, bien au contraire, il renchérit et le confronte à ce qu’il refuse d’admettre — pas même à lui-même. Pas même à ses propres sentiments. Orson Krennic est dans la tourmente. Il ne cédera pas, il ne montrera aucun signe de tendresse ou de faiblesse. Il refuse d’être celui sur lequel on s’apitoie. Il refuse que Galen le regarde avec — ces yeux-là. Orson préfère être haï, plutôt que lire de la pitié dans le marron chocolat de ses yeux.
Krennic s’apprête à rebrousser chemin vers l’intérieur de la ferme des Erso, ou bien alors à couper à travers champ, lorsque la main puissante de Galen s’enroule autour de son bras pour lui maintenir le poignet. D’un geste ferme de la part de son « meilleur ami », Krennic se laisse retourner (SANS MAUVAIS JEU DE MOT) et se confronte au regard inquisiteur de Galen Erso. Il le dévisage, leurs yeux sont désormais intensément plongés l’un dans l’autre. Ses pupilles se dilatent progressivement, alors qu’il prend conscience de la proximité brûlante et dangereuse de leurs corps. Leurs torses se frôlent, les doigts de Galen sur sa peau le brûlent. Orson prend peur. C’est bien trop dangereux. Il doit empêcher ça. Il doit s’empêcher à tout prix de ressentir ce qu’il est actuellement en train de ressentir. Galen le confronte à ses incertitudes, aux secrets inavoués, aux émotions qu’il a mis sous clé pendant plus de vingt ans. « Tu aurais pu dire non. Tu ne l’as pas fait. Tu aurais sans doute dû dire non. Mais ce n’est pas ce que tu voulais. » Ce n’est pas ce qu’il voulait. Galen est loin de faire fausse route. Eh bien, dans ce cas — que voulait-il ? Lui-même n’en est pas certain. Une petite voix lui chuchote qu’il le sait au fond, en accompagnant ses tourments intérieurs de propos obscènes, mais il refuse de l’envisager. Il le refuse tellement fort que s’en est douloureux. Krennic soupire. « Ce que je veux n’a aucune importance. » dit-il enfin, sa voix faiblissant, si bien qu’elle en devient presque inaudible. Ce qu’il veut n’a aucune importance. Vraiment ? Plus maintenant. Plus jamais. Orson ne peut avoir ce qu’il veut vraiment. Il s’agit d’un prix qui est malheureusement hors de sa portée — inabordable. Il le veut pour lui tout seul, et c’est le cas.
« Je ne veux pas en parler. » dit-il en agitant sa main dans la direction de Galen pour le faire taire. Comme si cela suffisait. Sérieusement ? Il est pitoyable, fuyant ses responsabilités comme ses sentiments. « Je ne veux pas t’entendre. » s’énerve-t-il encore. Krennic grogne méchamment en tirant sur son poignet pour lui faire lâcher prise, en vain, Galen s’y raccroche fermement. « N’insiste pas. » Au contraire, dit la voix de sa conscience. Insiste. Tu veux qu’il t’aime, alors donne t’en les moyens. Il ferme les yeux car la douleur psychologique est bien trop forte. Cette colère est une armure de bronze pour lui, elle le protège de la douleur d’une non réciprocité de son attirance. Elle le met en garde contre le danger que représente le voile extrêmement fin d’une amitié et d’un amour naissant. « Tu te réfugies derrière ta rancune et tes rêves de grandeur mais tu n’es pas honnête avec moi, tu n’es pas honnête avec toi-même. » Krennic détourne presque trop rapidement le regard pour ne pas que cela cache quelque chose de honteux le concernant. Sa réaction est surprenante de sincérité. Il répond d’un éclat de rire moqueur, méchant. Orson attrape le poignet de Galen, pour le forcer à lâcher prise sur son bras. Orson refuse de supporter une seconde de plus ce ton moralisateur, ces tentatives vaines de lui faire avouer ses obsessions. Il brûle d’envie de lui arracher ce petit sourire de pacifiste. Cette noblesse d’âme et de coeur l’écœure profondément, parce qu’elle renvoie à tout ce qu’il n’est pas et ne sera jamais.
Il reprend ensuite possession du col de sa chemise pour l’attirer tout contre son corps ferme. Leurs cœurs battent à l’unisson durant quelques secondes, ainsi plaqués l’un contre l’autre. Ses deux orbes glaciers se plongent de les siens, avec l’intention de l’intimider. De le menacer. De lui faire prendre conscience qu’il a fait preuve de bien trop de patience avec lui. Que s’il persévère sur la voie des aveux, il ne devra pas venir pleurer, parce que les mots ou les gestes ne pourront jamais être enlevés. « Ah… Tiens donc, ah oui… Et que crois-tu connaître de l’honnêteté ? » le coupe-t-il froidement. Que croit-il connaître de lui ? Lui, qui n’a fait que mentir ces dernières décennies ? « Tu m’as cru. Tu n’as fait que me croire pendant des années alors que je n’ai fait que te mentir. Que crois-tu connaître de moi ? » Il répond par la défensive. Il attaque pour ne pas laisser entrevoir que son coeur est une plaie béante. Il attaque dans l’intention de blesser, en espérant être en mesure de détourner le sujet. « Je me répète une dernière fois, mais tu ne me connais pas. » vocifère Krennic. Il se cache autant que possible derrière sa rancune, ses rêves de grandeur. Galen Erso a raison sur toute la ligne. Orson Krennic le sait, et c’est justement ce qui le rend malade. « Je ne suis pas… ce que tu penses que je suis. » Galen ne sait pas ce qu’il ressent au plus profond de sa chair, et qui le tourmente depuis tant d’années. Il ne sait pas quelle douleur sourde et plaintive se dissimule sous la carapace de l’impérial cruel et sordide. Il ne sait pas… qu’Orson Krennic l’aime.
« Tu m’as directement dit oui, tu n’as pas cherché à négocier, à discuter, pas tout de suite en tout cas, tu m’as dit oui. Tu l’attendais. » Oui, il l’attendait. Il attendait que Galen lui propose de fuir. Il attendait désespérément cette occasion. Depuis plusieurs décennies. Krennic sent son coeur de contracter douloureusement, en entendant la vérité s’échapper des lèvres de Galen. Tu l’attendais, Orson. Tu l’attendais… Lèvres entrouvertes, visage interdit, Orson se tend. Il est sous le choc. Pour une fois, il ne trouve rien à répondre. Rien pour se défendre. Galen est sur le point de le désarmer. Il se sent impuissant, comme un enfant, devant lui. Cette proximité physique est de plus insupportable. Il réalise alors toutes les frustrations qu’il a accumulé en gardant le silence sur ses sentiments. Le poids de cette tension sexuelle l’écrase, comme un étau. « Tu voulais partir avec moi depuis longtemps ? Dis-moi comment, dis-moi où, dis-moi ce que tu pensais que nous méritions. Tu te réfugies derrière ce que tu as perdu. Dis-moi ce que tu voudrais gagner. » S’en est trop. Il relâche le col du vêtement de Galen, en déroulant ses doigts un par un. Les mots de Galen percent son âme comme des centaines de flèches empoisonnées. « Ne me fais pas dire ce que je ne veux pas te dire ! » Non surtout pas. La voix d’Orson s’élève dans les airs comme une gifle, violemment et de manière écrasante. Il lâche par ces quelques mots un demi secret. Galen peut s’en rendre compte. Orson n’est pas honnête. Sur beaucoup de choses. « Galen… » gronde Orson. Un nouvel avertissement. Il serre les poings, prêt à extérioriser une fois de plus son énervement, en déferlant sur Galen comme une tornade. « Ça… » Sa voix froide n’est plus qu’un simple murmure, avant de se muer en un cri de colère, un cri qui vient du coeur : « SUFFIT ! »Un cri de douleur. Son coeur en sang hurle de mettre un terme à cette douce torture. Il supplie qu’on arrête de le confronter à ce qu'il est incapable d'admettre aujourd'hui. Orson Krennic n’est pas prêt. Et voilà qu’il agresse encore Galen en le poussant violemment, plus agressivement que la première fois, dans les hautes herbes mouillées. « Tu vas te taire, ma parole ? » Des reproches, toujours ces mêmes reproches. Krennic fait un pas, puis un deuxième, dans sa direction. Une aura dangereuse émane de lui, ce qui est un signe évident du fait qu'il vient de perdre tout contrôle. Ses deux orbes scrutent le corps au sol de Galen, jaugeant ses courbes avec suffisance. « Que dois-je faire pour que tu fasses ce que je t’ordonne ? » persifle-t-il en le dominant de toute sa hauteur. C'est tellement simple de dominer quelqu'un qui se trouve à ses pieds. Orson Krennic est d'une lâcheté effrayante. « Te faire du mal, c’est ce que je dois faire pour que tu te taises ? Je dois te frapper, jusqu’à ce que ta bouche soit en sang pour que tu daignes enfin… M’ÉCOUTER ?! »Des menaces, toujours les mêmes menaces. Elles ne sont pas suivies d’un acte de violence. Orson tremble de tout son être, ses yeux océan foudroient ceux de Galen. Des éclairs brillent et s'affrontent dans ses prunelles. L’envie de lui en coller une est viscérale, mais il s’en abstient. Il observe alors le corps étendu de Galen, avant de s’approcher à grandes enjambées. Ses bottes noires écrasent sans pitié l’herbe fraîche, jusqu’à se positionner près du corps de Galen, une jambe de chaque côté de ses hanches. Une lueur obscure éclaire son visage, un mélange de possession et de désespoir. Voir Galen aussi vulnérable, sous son corps, lui donne envie d’exulter toutes ses frustrations.
Orson s’agenouille alors. Il prend son menton entre son index et son pouce pour le ramener près du sien. Son souffle chaud se répand le long de sa gorge, son eau de Cologne (décidément) vient chatouiller les narines de sa victime. Orson Krennic est une véritable promesse ambulante de perversité, de sensualité et d’actes abusifs. Il attrape la chemise de Galen dans son autre main, au niveau de son torse, pour garder le scientifique au sol, mais surtout contre lui. Dans ses pensées, il y a des gifles, des coups, et des mouvements plus insidieux, comme des caresses sur sa joue et plus bas, sous sa ceinture. Il fantasme longuement sur sa propre main qui se glisse sous la ceinture du scientifique pour s'emparer d'une verge qu’il imagine impressionnante de vigueur. « Qui te dit que je veux gagner quelque chose ? » souffle Orson, très proche de son oreille. « Qu’est ce que tu voudrais que je gagne dans un endroit pareil ? Mis à part la fierté… de t’avoir pris ta femme. » Boum. Sa cruauté refait surface. Krennic est blessé et vulnérable. C’est dans ces moments là, qu’Orson devient encore plus instable. Il sent que les limites sont sur le point d’être franchies. Un sourire encadre ses lèvres — narquois et suffisant. Il se réjouit du souvenir de la mort de Lyra. Il s'enthousiasme d’avoir extériorisé sa jalousie. Krennic s’est caché derrière ses rêves de grandeur pour masquer son mal-être, et voilà qu’il essaie encore de détourner le sujet en ressassant les pires souvenirs du scientifique. Et ces mots-là, il les lui a susurré dans l’oreille à la manière d’un aveu salace. D’une voix rauque et brûlante, lente et désirable. C'est si jouissif d'être au-dessus et tout puissant. « Si tu veux me blesser, Galen, fais donc. Je peux te blesser tout autant. Tu auras beau essayer, tes efforts seront toujours vains. Je gagne toujours à ce petit jeu. Parce que tu sais quoi ? Tu ne sais rien sur moi. Tu n’as aucune arme contre moi. Alors que… D’une simple phrase, je peux éveiller en toi les pires douleurs. » dit-il d’une voix chuchotante, aussi douce qu’une caresse, en effleurant du bout des lèvres son lobe d’oreille, puis s’éloigne à regret avant que cette proximité ne soit jugée indécente. Galen ne le piégera pas. Il n’obtiendra aucune confession de sa bouche. (que tu crois) « Rien de ce que tu diras et rien de ce que tu feras ne pourra jamais m'atteindre. » Menteur. Putain de salopard de menteur. Il relâche la pression de ses mains, en voulant écarter son visage pour sa remettre debout, mais il ne le fait pas. Orson veut préciser quelque chose. Sa deuxième erreur. « J’oublie quelque chose… » dit-il, sombrement en se rappelant certains propos échangés. Il se penche près du visage de Galen, à quelques millimètres de ses lèvres. « Si ma présence dans votre lit te gêne autant… Libre à toi de créer de nouveaux souvenirs avec quelqu’un d’autre. La vie continue, Galen. Elle ne s’arrête pas à la mort de ta première femme. Tu es si… nostalgique et désespérément romantique. » Cette phrase est supposée être une insulte, mais elle sonne au contraire comme un compliment. « Tu penses que je me réjouis de partager vos draps ? » souffle Orson avec dégoût. « De penser à vous ? » Là est sa troisième erreur, non seulement de préciser la nature de ses pensées nocturnes, mais surtout d’assumer pleinement ce dégoût si caractéristique de la jalousie — celle d’un ancien amant ou d’un soupirant éconduit — qui encadre son visage sinistre et s’échappe de l’intonation de sa voix grave. Celle-ci a beau être froide, elle ne dupe pas le plus averti des hommes. « Tu me laisses son lit, ton lit — votre lit, sans te soucier de ce que je pourrais ressentir. Chaque nuit. Je te vois dormir si dans ton canapé, comme si c’était normal. Ton sommeil n’est jamais troublé. Tu as l’air si paisible… Comment peux-tu réussir à dormir dans la même pièce que moi ? » Oui, clairement, c’est une torture. Il ponctue ses aveux d’une méchanceté, afin d'enlever les traces de tendresse de son discours. Toutes les nuits. Il confesse à demi-mot tuer ses insomnies en regardant Galen dormir. Orson se trahi par ses mimiques, et certains sous-entendus dissimulés dans ce flot d’insultes et de reproches. « Vous m’avez toujours écœuré avec vos bons sentiments si nobles et pathétiques. » On y retourne — de la faiblesse déguisée en méchanceté. « Tu es faible, Galen. Tant que tu ne l’auras pas compris, tu en souffriras. »
the runaways. writing music: "DARK SIDE" ▵ BISHOP BRIGGS ; "WHERE THE DEVIL DON’T GO" ▵ ELLE KING ; "BLACK SHEEP" ▵ GIN WIGMORE ; "GHOSTS" ▵ BANNERS ; "THE WAY I DO" ▵ BISHOP BRIGGS ; "IF I COULD FLY" ▵ ONE DIRECTION ; "MISSED" ▵ ELLA HENDERSON ; "PRAYING" ▵ KESHA note:
ஃ Haven't they suffered enough? But you can't get enough of shutting down systems for personal gain. If you mess with things selfishly, they're bound to come undone. Do you get off on pain? We're not pawns in your game. – Commander In Chief (demi lovato) ஃ
Galen Erso
▿ Ton univers : Rogue One : A Star Wars Story
▿ Date de naissance : 16/02/1976
▿ Age : 48
▿ Métier : Producteur de cinéma
▿ Quartier : Baker Street Avenue
▿ Côté cœur :
“You realize that he’s never going to stop looking for you, Galen. You’re in his blood, crystal research or no. He’s never going to let go of you entirely.”
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Lun 8 Aoû - 2:51
The Runaways
Orson prétend que ce qu’il veut n’a aucune importance. C’est là qu’il se trompe. Ce qu’il veut, bien au contraire, a la plus grande des importances, sans savoir en prendre pleinement la mesure, Galen est incapable de se projeter quant à sa vie future – leur vie future. Il pourrait décider, par esprit de revanche, de se moquer totalement des envies, désirs et aspirations de son interlocuteur, mais ce n’est pas le cas. Il n’en est pas capable. Il n’en sera jamais capable. Sa vie est à présent entièrement liée à celle d’Orson. Au fond, elle l’a toujours été. Et il n’y a rien qu’il puisse faire à ce sujet. Alors oui, ce qu’il veut a de l’importance, et qu’il le souhaite ou non, il devra en parler. Il faudra qu’il en parle. Ce n’est pas seulement un caprice de la part de Galen, c’est une nécessité. Orson agite le bras, bien décidé à faire lâcher prise à Galen, mais ce dernier insiste, garde son poignet prisonnier de ses doigts autant qu’il le peut. Il n’a pas l’intention de rebrousser chemin, il n’a pas l’intention de laisser à Orson la moindre possibilité de se dérober. Qu’il le veuille ou non – et il est au-delà d’évident qu’il ne le veut pas –, ils auront cette conversation, il n’a absolument pas voix au chapitre sur ce sujet. Les concessions ont été suffisamment nombreuses, et il est temps que cela cesse, et que toutes les vérités soient dites, même celles qui ne veulent pas l’être.
Pourtant la situation s’inverse bien rapidement, c’est au tour d’Orson, dans un rire qui lui transperce le cœur de par sa méchanceté, d’attraper son poignet afin de l’obliger à lâcher prise. Physiquement, mais pas seulement. Avant de l’attraper par le col de sa chemise et de le plaquer contre le mur le plus proche. Les battements de son cœur se font chaotiques tandis qu’il soutient le regard d’Orson, menaçant, intimidant, mais surtout près, définitivement trop près. Les propos qu’il lui assène alors sont d’autant plus violents qu’ils recèlent une vérité que Galen n’est pas en mesure d’ignorer. Oui, ce qu’il pense connaître d’Orson et ce qu’il sait vraiment de lui est biaisé par des années de mensonges et de dissimulations. Pourtant, Galen persiste à penser qu’il sait d’Orson Krennic des aspects que nul autre n’aura jamais effleurés. Ceux-là même qui remontent à Brentaal, ceux-là même qui l’ont poussé à se raviser au moment où il tenait pourtant sa vie entre ses mains. Ceux-là même qui l’ont encouragé à répondre par un « oui » qui ne tolérait aucune forme d’hésitation au moment où Galen lui avait proposé de fuir avec lui. Galen ne sait peut-être pas tout de lui, mais il refuse de croire en revanche s’être complètement trompé sur son compte. Galen sent qu’en dépit de toutes les protestations d’Orson, ce dernier est proche de céder, d’admettre ce qu’il ne daigne pas encore affirmer, alors il insiste, persiste à le pousser dans ses retranchements, jusqu’aux mots de trop.
Quand la rage et la colère prennent le pas sur toutes les émotions d’Orson, elles prennent Galen de court, le voilà précipité dans les hautes herbes une fois de plus, avec toujours plus de violence. Orson, une fois de plus, l’exhorte au silence, mais Galen, en dépit de l’agressivité d’Orson, est fermement décidé à insister encore. Que dois-je faire pour que tu fasses ce que je t’ordonne ? lui assène-t-il en le dominant de toute sa hauteur. Et la réponse est bien simple : rien, il ne peut rien faire, car quoi qu’il puisse lui dire ou lui faire, Galen insistera. Qu’a-t-il à perdre dans tous les cas ? Sa dignité, peut-être ? Il s’en fiche, il s’en fiche royalement. Que la violence d’Orson exulte s’il faut cela pour qu’il se confesse enfin. Galen est prêt. Qu’il lui fasse du mal, qu’il le menace, qu’il le frappe jusqu’au sang. Il faudra bien qu’il parle.
Orson n’offre pas à Galen l’occasion de se redresser que déjà il s’installe au-dessus de lui, ses jambes de part et d’autre de ses hanches. Galen soutient son regard, et ce qu’il découvre tandis qu’Orson s’agenouille face à lui et attrape son menton entre ses doigts, ce n’est pas de la haine, ce n’est pas du mépris, c’est autre chose. Quelque chose de peut-être autrement plus dangereux, en vérité. Il ne le frappe pas, mais ses paroles lui font malgré tout l’effet d’une gifle en plein visage. Qu’est-ce que tu voudrais que je gagne dans un endroit pareil ? Mis à part la fierté… de t’avoir pris ta femme ? Ces mots sont d’une violence et d’une cruauté inouïes, pourtant prononcés à son oreille avec ce qui s’apparenterait presque à de la sensualité. Quand il affirme que Galen ne dispose d’aucune arme contre lui quand lui-même peut lui faire endurer la pire des souffrances en quelques mots seulement, il n’a sans doute pas tort. L’évocation de Lyra en est, à l’évidence, la preuve par l’exemple. Pourtant, Galen ne veut pas se croire désarmé. Il ignore dans quelles proportions, mais au fond il le sait. Orson ment quand il affirme qu’il ne dispose d’aucune arme contre lui. Il a conscience, sans en prendre totalement la mesure, qu’il est cette arme. Et quand il prétend mentir et ne pas se dévoiler, voilà qu’il en dit trop. Voilà qu’il évoque la possibilité qu’il pourrait avoir de se créer de nouveaux souvenirs avec quelqu’un d’autre, voilà qu’il affiche le dégoût qu’il ressent à dormir dans le lit qui fut autrefois le théâtre d’un amour qu’il avait toujours jalousé. Et ce qui n’avait pas encore de sens en prend doucement les contours.
"Si je partageais ce lit avec toi, Orson, serait-il soudainement plus simple pour toi d’y trouver le sommeil ?"
Ses paroles ont les accents de la provocation, et pourtant ils dissimulent une vérité que Galen cherche à mettre à jour, sans être totalement certain de ne pas se laisser partiellement biaiser par ce que lui-même voudrait interpréter de ces propos sans tout à fait l’admettre. Interprétation motivée encore par la proximité de leurs lèvres l’une près de l’autre.
"Tu peux partir quand bon te semble s’il n’est question que de cela, je ne t’ai jamais forcé à rester avec moi." Il marque une pause. "Je ne t’ai jamais retenu ici." Il marque une pause. "Ce que tu gagnes dans un endroit pareil, ce n’est pas la fierté de m’avoir pris ma femme. Ce que tu gagnes en restant ici, c’est d’être avec moi." Il marque une pause. "Je pourrais décider de partir, de refaire ma vie avec une autre comme tu me le conseilles, je pourrais choisir de te laisser seul ici." Son regard soutient le sien. "Es-tu sûr d’être vraiment le seul à pouvoir blesser l’autre ?"
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Orson C. Krennic
▿ Ton univers : Rogue One: A Star Wars Story
▿ Date de naissance : 14/04/1981
▿ Age : 43
▿ Métier : Ex-romancier de génie, auteur de best-sellers et désormais ingénieur en armement à Mordor Industries depuis fin 2022 • Critique littéraire à ses heures perdues • Expert en science-fiction
▿ Quartier : Baker Street Avenue, dans un appartement en colocation avec son fiancé, Galen Erso.
▿ Côté cœur :
― Krennic laughed to ease the mood. “You know what I find interesting – or maybe ironic is the word. It’s that each of us wants what’s best for you. In a way, we’re competing to make you happy, as old-fashioned as that sounds. And each of us has a different idea about what you should be doing. (…) and I maintain that you’re meant for bigger things, and will continue to do whatever I can to bring opportunities to your attention.” Galen smiled thinly. “Don’t think I don’t appreciate it.”
(CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
― “We have to put some meat back on those bones of yours,” he said as he crossed the cabin to Galen, “but I think I could get used to the beard.” (Orson Krennic to Galen Erso – CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
― Was Galen to become the prize in a contest between them? Well, hadn’t he always been that? (Orson Krennic about Galen Erso and his rivalry to Lyra Erso – CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
••• ❝ i'll never stop looking for you. i'll never let you entierly. you’re the only truth in a sea of lies. you're in my blood. now and forever. ❞
—⥼ ※ ⥽—
—⥼ ※ ⥽—
― Beings had been known to hide on Coruscant for a lifetime, but Galen wouldn’t be one of them. He wouldn’t be able to stay away from his research. He would have a change of heart. He would turn himself in. He would reach out… The anger and despair he had felt in the air-speeder returned and settled on him like a great weight. “Galen,” he said, as if orphaned. Then: “Galen!” shouting it to the busy sky. (Orson Krennic about Galen Erso – CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
—⥼ ※ ⥽—
••• « It’s just so hard not to think of you...
think of where you are.
My Stardust, my Death Star. »
▿ Dons/capacités/pouvoirs :
▿ L’Étoile de la Mort
▿ Blaster lourd DT-29 amélioré (macroscope)
▿ Astromécano C2-B5
▿ Expertise tactique et stratégique
▿ Connaissances approfondies en armement
▿ Autre(s) compte(s) : Orion Black ◊ Nolan Sorrento ◊ Sheev Palpatine ◊ Thalassa Tarkin ◊ Celia St. James ◊ Sauron ◊ Perséphone
▿ Messages : 380
▿ Points : 986
▿ Date d'inscription : 05/03/2022
▿ Notes :
▵ LAME IVDU TAROT ○ L'EMPEREUR
—⥼ ※ ⥽—
AUTORITÉ ╳ ACTION ╳ POUVOIR ╳ DIRECTION ╳ VOLONTÉ ╳ PERSÉVÉRANCE ╳ ENTÊTEMENT ╳ PUISSANCE ╳ TYRANNIE
—⥼ ※ ⥽— « We were on the verge of greatness. »
-(O)rson (C)allan (K)rennic-
« I don't have to sell my soul. He's already in me. I wanna be adored. I don't need to sell my soul. He's already in me. I wanna be adored. You adore me. I wanna be adored. I gotta be adored. » ( i wanna be adored ϟ the stone roses )
« I used to roll the dice. Feel the fear in my enemy's eyes. Listen as the crowd would sing: now the old king is dead ! Long live the king ! One minute I held the key. Next the walls were closed on me and I discovered that my castles stand upon pillars of salt and pillars of sand.
People couldn't believe what I'd become. Revolutionaries wait for my head on a silver plate. Just a puppet on a lonely string. Who would ever want to be king.
┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ I used to rule the world.
┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉
Seas would rise when I gave the word. Now in the morning I sleep alone. Sweep the streets I used to own. For some reason I can't explain, once you'd gone there was never, never an honest word.
┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ That was when I ruled the world. » ( viva la vida ϟ coldplay )
— ◊ ◊ ◊ ◊ ◊ —
•••
it's his project.
it's his life.
it's his everything.
it's the death star.
•••
▴ WILHUFF T. (1 - AU) -0 BBY ❘ Krennic survit à Scarif ⋄ Retrouvailles explosives ✰ (MAJ ✎ 23.02)
▴ WILHUFF T. (2 - AU) -10 BBY ❘ Krennic a une liaison cachée avec le fils de Tarkin ⋄ Réalité dans laquelle Garoche est en vie ✰ (MAJ ✎ 09.10)
▴ WILHUFF T. (3 - AU) -31 BBY ❘ Jeunesse de Krennic à Brentaal ⋄ Tarkin est enseignant ⋄ Relation professeur-élève ✰ (MAJ ✎ 23.02)
▴ WILHUFF T. (4 - AU) -13 BBY ❘ Galen Erso est mort ⋄ Tarkin est amoureux de Krennic ⋄ Obsessions ✰ (MAJ ✎ ??.??)
▴ WILHUFF T. (5 - AU) 4 ABY ❘ Post-Bataille d'Endor ⋄ Tarkin et Krennic ont survécu à Scarif & Yavin ⋄ Incarcération ⋄ Passion inavouée ✰ (MAJ ✎ 23.02)
▴ WILHUFF T. (6 - AU) 4 ABY ❘ Post-Bataille d'Endor ⋄ Krennic a trahi l'Empire et est un agent important de la NR ⋄ Tarkin est arrêté ⋄ Krennic et Tarkin sont des ex-amants ⋄ Interrogatoire ✰ (MAJ ✎ 28.03)
▴ WILHUFF T. (7 - AU) 2022 ❘ Sur l'île ⋄ Krennic et Tarkin sont en couple ⋄ Leurs souvenirs sont revenus ✰ (MAJ ✎ ??.??)
▴ WILHUFF T. (8 - AU) 2022 ❘ AU!Moderne ⋄ Krennic et Tarkin sont associés de leur start-up ⋄ Passion refoulée ⋄ Galen a rompu avec Krennic ⋄ Voyage dans les îles ✰ (MAJ ✎ 17.03)
▴ WILHUFF T. (9 - AU) 4 ABY ❘ Suite AU!Prison ⋄ Douches ⋄ Incarcération ✰ (MAJ ✎ 02.02)
▴ WILHUFF T. (10 - AU) -18 BBY ❘ Babysitting qui tourne mal ⋄ Krennic surveille le fils insupportable de Tarkin ✰ (MAJ ✎ 27.03)
“Where in the world's the forgotten? They're lost inside your memory. You're dragging on, your heart's been broken. As we all go down in history. Where in the world did the time go? It's where your spirit seems to roam. Like losing faith to our abandon, or an empty hallway from a broken home. Well don't look away from the arms of a bad dream. Sometimes, you're better lost than to be seen. I don't feel strange, it's more like haunted. Another moment trapped in time. I can't quite put my finger on it. But it's like a child that was left behind. Like soldiers from a long lost war, we share the scars from our abandon, and what we remember becomes folklore. Well don't look away from the arms of tomorrow. Well don't look away from the arms of a moment. Don't look away from the arms of love.” (the forgotten ▵ green day)
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-4 BBY • LAH'MU, FERME DES ERSO
Orson Krennic s’est attendu à tout, vraiment à tout… sauf à une provocation de cette nature. Pas venant du scientifique, si puritain et naïf. (pas tant que ça ma foi) Galen Erso le provoque de ses yeux, de sa voix, de ses sous-entendus étranges et pénétrants. « Si je partageais ce lit avec toi, Orson, serait-il soudainement plus simple pour toi d’y trouver le sommeil ? » Une gifle, voilà l’effet que cela lui fait. Une douche froide. Glacée, tout d’abord, puis de plus en plus brûlante. Krennic ressent immédiatement une tension apparaître entre les plus de son pantalon d’uniforme noir. Il a le réflexe de relever un peu son bas-ventre pour éviter que ce dernier ne rencontre celui de Galen, de peur d’être démasqué. (spotted, too late) Orson fronce les sourcils à l’instant même où cette drôle d’invitation franchit la barrière des lèvres du scientifique. Sa réponse est alors criante de sincérité. « Que… Comment… Dans quel sens ? » Le simple fait de demander une précision de cette nature – dans quel sens… est révélatrice du sens exacte qu’Orson souhaite lui apporter. Il est déboussolé, complètement perturbé par cette invitation incongrue. Galen veut donc qu’il partage son lit ? (non) Galen l’aime-t-il donc ? Est-ce tout bêtement de l’ironie, ou bien est-ce une confession intime particulièrement maladroite ? « Tu me proposes quoi exactement ? » s’enquit-il avec une étrange lueur dans le fond des yeux. De l’envie, de la béatitude, de l’incompréhension mais surtout beaucoup de soulagement. « Tu te moques de moi... ? » Orson perd momentanément sa capacité d’orateur. Il balbutie, et rougit à son insu. Cette proposition (c’est une question imbécile allons, Galen est la pureté incarnée) Galen est-il vraiment sérieux ? Krennic cherche à déchiffrer cette expression sur son visage pour s'assurer de la véracité de sa proposition, avant de se mouiller à son tour. Il refuse de sauter dans le vide sans filet de sécurité. « Je ne… J’ignore ce que je suis supposé répondre à cela. Flatté, probablement… » Il s’empêtre encore dans ses balbutiements. « Je… Non, c’est… entre amis ? Peut-être que… On peut toujours… Peut-être bien, ou pas. Je ne suis pas certain d’aller mieux après ça. Tu m’en demandes trop. Tu penses vraiment ce que tu me dis ? C’est ta chambre, Galen. Prends ce lit si tu en as vraiment envie. Rien ne t’empêche de le reprendre, si tu désires à ce point le partager avec moi… Je n’ai pas mon mot à dire, c’est ta décision. » marmonne-t-il d’une toute petite voix avec le souffle coupé et le cœur battant à cent à l’heure. Orson navigue en eaux troubles, gêné par ses propres insinuations. Il ignore le sens de la tournure de la phrase de Galen, ce qui est extrêmement important pour savoir comment se positionner. Orson n’ose dire clairement oui, mais ne dit pas non plus clairement non. Au lieu de ça, il préfère rester neutre, avec tout de même une forte orientation vers l’affirmative. Il laisse le choix final à Galen. Il ne peut croire que Galen lui propose véritablement de partager le lit conjugal. Perplexe, Orson a l’impression de marcher sur des braises ardentes. C’est peut-être un piège. (ah non mais oui carrément)
« Tu peux partir quand bon te semble s’il n’est question que de cela, je ne t’ai jamais forcé à rester avec moi. » Orson est toujours troublé par les précédents propos de Galen Erso, si bien qu’il demeure incapable de réfléchir sérieusement aux suivants. Durant quelques minutes seulement. Lorsqu’il percute enfin, et rassemble tous ses esprits, la voix chaude de Galen résonne à ses oreilles comme le douloureux écho d’une vérité qu’il réfute aveuglément et qui crève les yeux. « Je ne t’ai jamais retenu ici. » Orson acquiesce silencieusement d’un sourire cynique. Il n’est effectivement pas prisonnier de cette satanée planète, mais il est quelque part prisonnier de quelque chose d’encore plus profond. Ses propres sentiments qui l’emprisonnent à Galen Erso, ces mêmes sentiments qui l’empêchent de quitter son sillage sans ressentir son absence comme une déchirure amère. Krennic grimace, se retient de le reprendre sur cette vérité. Galen n'a pas terminé de lui balancer ses horreurs, ses soupçons, alors il le laisse aller au bout des choses. En silence. Toutefois, son visage ou ses légers ricanements témoignent d’un cynisme froid, agaçant même. Orson se moque impunément des propos soutenus par le scientifique. « Ce que tu gagnes dans un endroit pareil, ce n’est pas la fierté de m’avoir pris ma femme. Ce que tu gagnes en restant ici, c’est d’être avec moi. » Et pan. Orson a le sentiment de s’être pris une grosse claque au visage. D’être avec moi, soutient Galen Erso. Orson est frappé parce que seule la vérité blesse. Orson Krennic est sur Lah’mu pour gagner le cœur et l’âme de Galen Erso en échange de son sacrifice social. « Je pourrais décider de partir, de refaire ma vie avec une autre comme tu me le conseilles, je pourrais choisir de te laisser seul ici. » Cette possibilité lui donne envie de vomir. Orson ne fait même pas d’effort de dissimuler l’ampleur de son écœurement au principal intéressé. Une moue méprisante se forme progressivement sur son visage, alors qu’il éclate son poing contre l’herbe fraîchement humide qui se trouve sous eux. Un coup de poing violent, révélateur de toute sa détresse émotionnelle. Galen enchaîne les bonnes réponses, les bons points. Il met Krennic face au mur. « Es-tu sûr d’être vraiment le seul à pouvoir blesser l’autre ? » Krennic s’esclaffe. Un rire froid et condescendant, haineux même. Oh que oui, Galen Erso est en mesure de le blesser, même plus que n’importe qui d’autre en ce monde. « Qu’est-ce que tu penses connaître de moi ? » Il le provoque à son tour. Galen semble affirmer des choses, qu’il aille donc jusqu’au bout de ses insinuations. « Je t’en prie, Galen… Tu me provoques depuis tout à l’heure… Tu sembles savoir beaucoup de choses sur ce que je suis supposé ressentir… Éclaire moi donc de ton génie. » raille-t-il en vociférant ces quelques mots avec hargne et frustration. Orson n’est pas tout à fait certain de vouloir aller au bout des choses, mais il est parti se frayer un chemin dans la brèche contre son gré. « Tu penses être suffisamment important pour moi… au point d’entraîner l’acceptation de ma propre disgrâce sociale ? »Foutaises, pense Krennic. Il ne peut avoir compris. Ce n’est pas dans ce sens-là qu’il doit l’entendre… Orson a beau se perdre dans ses prétextes, il refuse d’admettre une vérité si évidente.
Et alors, un éclair de lucidité vient prendre possession du bleu océan de ses yeux sinistres. Galen a forcément entendu quelque chose pour être en mesure d’affirmer d’être sa faiblesse, ou du moins son arme. Galen sait forcément quelque chose pour se risquer à autant de sous-entendus scabreux, de soupçons sur ses véritables raisons de se trouver sur Lah’mu avec lui. C’est forcé. Selon Krennic, c’est la seule et unique explication rationnelle. Cela ne l’est pas, bien entendu, or, il n’en a pas encore conscience. « Tu… Tu te fous de moi depuis le début. » bredouille-t-il en s’empêtrant dans ses propres mensonges, et hallucinations. Galen ignore tout. Galen n’a rien entendu du tout. La fatigue, le désespoir et la colère, mêlés aux provocations bien placées et soupçons de Galen Erso suffisent à faire dérailler son esprit si brillant ne serait-ce qu’un instant – juste le temps de se trahir. « Tu m’as entendu la nuit dernière. » affirme-t-il, en faisant référence aux mots tenus devant un Galen endormi sur le canapé du salon. Orson prend un ton grave, et pour la première fois apeuré. « Tu sais… Tu sais ce que j’en pense… Tu sais pourquoi… Je suis là. Tu sais que je… Tu sais… » répète-t-il dans un souffle, si proche de ses lèvres. Non, Galen ne sait rien du tout. Orson s’apprête à confesser son amour. Tu sais que je t’aime. Il est à deux doigts, mais se retient in extremis. Il ne peut pas, sa gorge nouée est bien trop asséchée et contractée pour que les mots puissent sortir librement. Il a terriblement mal au cœur, à ses entrailles serrées qui lui font l’effet de brèves décharges électriques le long de son abdomen et de son bas-ventre. Orson Krennic n’a jamais souffert à ce point pour une simple et vulgaire crise d’anxiété de toute sa vie.
L’ex-directeur ne rompe toutefois pas les millimètres qui les séparent. Elles se brossent, ne font que s’effleurer sans se toucher – l’odeur corporelle de Galen mélangée à au goût de l’eau de pluie et de l’herbe fraîchement coupée l’asphyxie déjà bien assez. « Espèce de sale petit enfoiré. » grogne-t-il en restant parfaitement calme, mais toujours aussi haineux. Un deuxième coup vient frapper le sol sur le côté gauche du visage de Galen Erso. Il cogne pour extérioriser toute sa frustration, et son illusion d’être pris pour un imbécile. « Tu me prends pour un putain de clown, c’est ça ? » Krennic s’énerve, cette fois-ci. Il assène un troisième coup, en arrachant un peu d’herbe et de terre au passage dans le creux de sa main. « Tu penses que tu peux jouer aussi impunément avec mes sentiments ? » Son cœur s’emballe frénétiquement, tambourinant dans sa poitrine. Ce bruit profond, grave et interne devient bientôt le seul son audible dans ses oreilles rouges de honte. Orson Krennic s’enflamme. Dans tous les sens du terme. Ses joues prennent une légère teinte cramoisie, alors que la vérité lui éclate en plein visage de son propre fait. « Ça te fait bander, Galen, de me savoir à ce point affecté par ta petite personne ? Putain de menteur. Tu me refais encore le même coup que sur Eadu, à ce que je vois. Tu as bien aimé jouer avec mes nerfs depuis ces dernières heures ? Tu pensais que je me trahirais à un moment donné, alors que tu aurais simplement pu manifester ta voix ce soir-là. Mais non… Tu as sagement et vicieusement attendu aujourd’hui pour me confronter ? Pourquoi ? POURQUOI ! » hurle-t-il au visage de Galen, en serrant férocement les poings contre une touffe d’herbe. Orson s’empare ensuite de la mâchoire de Galen, qu’il maintient fermement entre ses doigts épais, avec l’intention de lui faire mal. Il ancre son regard dans le sien, lui faisant partager toute l’intensité de sa rancune.
Persuadé d’être une seconde fois le dindon de la farce (Galen, ce menteur), l’ex-directeur refuse de se confronter à ce qui crève pourtant les yeux. C’est lui seul qui ne cesse de se trahir depuis toujours, et encore plus depuis leur fuite de Coruscant City. Il est toutefois bien plus simple de rejeter la faute sur quelqu’un d’autre. Orson refuse de se confronter au problème, à ses sentiments grondants d’être libérés de leur cage. « Je n’ai absolument rien à te dire. Est-ce parfaitement clair pour toi ? » ment-il en accentuant la pointe d’arrogance dans le son de sa voix grave, mais étonnamment rauque et suave. Même ses menaces sont proférées avec séduction. Orson marmonne entre ses dents cette ultime menace. Il enfonce ses doigts dans le creux des joues du scientifique, tout en forçant sa mâchoire à se lever pour garder une emprise physique sur lui. Orson éloigne ses lèvres des siennes à contre cœur. Il reste au-dessus de lui, chacune de ses jambes étroitement callée contre l’une des hanches du scientifique. Non, il ne dira rien et ne fera rien. Galen n’obtiendra absolument rien de lui. Même sous la torture. (si si si si torture-le, vas-y c’est bon il est chaud là) « Je pars de Lah’mu. Ce n’est pas toi qui me quittes, c’est moi qui te quitte. »Te quitter… Encore un choix d’adjectif fait à dessein. Orson ne pense pas un traître mot de ce qu’il vient d’affirmer, mais son égo meurtri aime prendre les devants. Il bluffe. Il veut prouver à Galen que ce dernier ne dispose d'aucun moyen de pression. Lentement, ses doigts s’éloignent de ses joues et de sa mâchoire pour descendre vers la jugulaire du scientifique. Orson entoure le cou délicat de son interlocuteur dans le creux de sa main. Sa peau est chaude, incroyablement douce. Il retient ses pensées obscènes en les balayant, mais les prunelles de ses yeux le font à retardement. Ses pupilles dilatées, ainsi que le voile obscur dans ses yeux indiquent une excitation qu’il peine à mettre encore sous clé. « Je ne suis pas un clown. Tu ne te joueras plus facilement de moi. » répète-t-il, en relâchant peu à peu la pression de ses jambes contre les hanches de scientifique, alors qu’il s’apprête à se redresser. Ce qu’il ne fait toutefois pas en demeurant à califourchon sur lui, il en est bien incapable. Cette position est rassurante, elle le place comme dominant. Au lieu de cela, Orson lui assène un gifle. (choquée) Il se penche davantage, son bas-ventre effleurant au passage celui de Galen Erso.
the runaways. writing music: why try to change me now ▵ fiona apple ; the forgotten ▵ green day ; it will rain ▵ bruno mars ; turning page ▵ sleeping at last ; love will take you there ▵ angus & julia stone ; flightless bird, american mouth ▵ iron & wine ; smoke and mirrors ▵ puscifer ; a thousand years ▵ christina perri ; shout to the lord ▵ hillsong worship ; from the bottom of my broken heart ▵ britney spears ; i didn't mean it ▵ belle brigade ; note:
ஃ Haven't they suffered enough? But you can't get enough of shutting down systems for personal gain. If you mess with things selfishly, they're bound to come undone. Do you get off on pain? We're not pawns in your game. – Commander In Chief (demi lovato) ஃ
Galen Erso
▿ Ton univers : Rogue One : A Star Wars Story
▿ Date de naissance : 16/02/1976
▿ Age : 48
▿ Métier : Producteur de cinéma
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▿ Côté cœur :
“You realize that he’s never going to stop looking for you, Galen. You’re in his blood, crystal research or no. He’s never going to let go of you entirely.”
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Mar 23 Aoû - 8:07
The Runaways
En suggérant à Orson qu’il lui serait certainement plus simple de trouver le sommeil s’il partageait son lit, sa question n’avait pas valeur de proposition, c’était davantage une manière de le confronter, de le placer face à cette réalité qui vient de frapper Galen de plein fouet. Orson ne semble pas le comprendre, mais sa réaction vient définitivement confirmer toutes les suspicions du scientifique. Il semble dubitatif, dérouté… C’était en partie le but de la manœuvre, bien sûr. Non, Galen ne se moque pas, il est au contraire très sérieux, il attend d’Orson qu’il admette enfin ce qui pour l’heure ne s’est pas dit… seulement en prenant sa question pure et simple pour une suggestion, voilà qu’Orson paraît s’engager sur un chemin autrement plus dangereux. Plus il s’empêtre dans une réponse des plus hasardeuses, plus Galen gagne la conviction de ce qu’il a plus que largement deviné à présent. L’hypothèse s’est mue en certitude, il est à présent sûr de ce qu’il avançait jusqu’ici avec un semblant d’indécision tant cette idée lui avait semblé… improbable. Il garde cela à l’esprit, incapable de faire autrement. Il ne répond cependant rien, laisse Orson s’interroger sans lui offrir la satisfaction d’une réponse claire à sa provocation. Il prendrait presque un malin plaisir, à vrai dire, à se jouer de la confusion d’Orson. Le voir dans un tel état d’indécision a quelque chose de singulier… mais qu’il est loin de trouver déplaisant. C’est un plaisir presque malsain, oui, presque honteux en réalité, qui l’anime à l’idée d’être parvenu à déstabiliser Orson en cet instant. Un plaisir d’autant plus réel qu’il se dissipera sans doute bien vite. Quand Orson aura retrouvé toute sa contenance, et Galen perdu son très faible ascendant sur lui, les choses seront différentes à coup sûr. Alors Galen l’attaque sur d’autres terrains. Il veut forcer Orson à des confidences que ce dernier ne souhaite pas lui accorder. Galen veut mettre Orson au pied du mur et ne surtout pas lui laisser le choix, sous aucun prétexte. Il le confronte avec la plus grande honnêteté : Orson n’a pas l’obligation d’être ici. Il peu bien prétendre que sa présence à ses côtés et à cet endroit est une torture, mais c’est une torture consentie : il veut être ici parce qu’il veut être avec lui. De cela, Galen est plus que jamais convaincu, dorénavant.
C’est par la violence et le mépris qu’Orson rétorque, enfonçant son poing dans le sol, éclatant d’un rire qui lui glace le sang. La meilleure défense, aux yeux d’Orson Krennic, a toujours été l’attaque. Il le prouve une fois de plus en cet instant. Que pense-t-il connaître de lui ? Beaucoup de choses et si peu à la fois… Il persiste à penser le connaître sans doute mieux que quiconque d’autre de son entourage, et pourtant, les révélations récentes qui se sont imposées à son esprit lui ont nettement prouvé avoir été loin, bien loin de tout connaître de lui, de ses pensées, de ses aspirations… de ses désirs. Tu penses être suffisamment important pour moi… au point d’entraîner l’acceptation de ma propre disgrâce sociale ? Oui. Il le pense. Et plus il y pense, plus cela fait sens. Sa présence ici n’en dit que trop long à ce sujet. Sa colère elle-même, sa frustration… Tout cela également traduit un sentiment qui ne se formule toujours pas mais se laisse deviner par de trop nombreux aspects de cette conversation pour être véritablement ignorés de qui que ce soit. Galen pense comprendre, enfin, la manière de penser d’Orson Krennic, et sa manière d’agir également. Il lui manquait un élément essentiel, cette pièce du puzzle qui rend l’image finale soudainement plus évidente, quitte à lui donner un sens qu’on avait été incapable de percevoir auparavant. Pour autant, certaines choses manquent encore à Galen, et il ne manque pas de le comprendre quand Orson émet une supposition complètement erronée, et qui prend Galen de court. Tu m’as entendu la nuit dernière.
Que s’est-il passé la nuit dernière ? Galen sait sans preuve irréfutable, il sait parce qu’il devine. Il n’a rien entendu. Il ne sait pas ce qu’il pense, et il s’étonne d’entendre Orson suggérer qu’il pourrait en avoir la certitude. Qu’est-ce qu’Orson a bien pu dire… Et à qui, surtout ? Ici, il n’y a qu’eux, après tout. Aurait-il peur qu’il ait surpris une quelconque prière solitaire ? La vérité l’effleure mais Galen la chasse presque aussitôt : il n’envisage pas qu’Orson puisse s’être réellement adressé à lui dans son sommeil. Et voilà qu’Orson s’emporte, les insultes fusent, les accusations également. Galen n’a pas voulu jouer avec ses nerfs, Galen ne sait tout bonnement pas à quoi Orson fait référence en cet instant, et le peu d’avantage qu’il pensait avoir sur cette situation s’efface presque aussitôt au profit d’une intense circonspection. Il a perdu le peu de contrôle qu’il avait sur cette situation. Les doigts d’Orson se referment autour de la mâchoire de Galen. Un élancement douloureux accompagne ce geste brutal, mais Galen ne proteste pas : il se contente de soutenir le regard d’Orson, un regard de défi. Dans cette position, ses lèvres sont si proches des siennes qu’il n’aurait qu’à se relever de quelques ridicules centimètres seulement pour qu’elles se rencontrent. Cette pensée le trouble étrangement, mais il la rejette au moment d’entendre Orson reprendre la parole. Je pars de Lah’mu. Ce n’est pas toi qui me quittes, c’est moi qui te quitte. Orson emploie tous les poncifs d’une rupture. Une rupture d’une rare violence. Le cœur de Galen manque quelques battements au moment de sentir les doigts d’Orson se refermer autour de sa gorge. Galen retient son souffle. Sa joue s’écrase dans l’herbe au moment de sentir sa main s’écraser sur son visage en une gifle puissante. Sonné par ce geste inattendu quoi qu’au fond prévisible, Galen reste sans voix.
"Pourquoi est-ce que c’est si dur pour toi ?" demande-t-il d’un voix dont il modère les tremblements naturels en ces circonstances, tout en redressant la tête. "Pourquoi ne pas le dire une bonne fois pour toutes ? Qu’est-ce que ça change, maintenant, après tout ? Regarde autour de toi, Orson. Il n’y a plus que nous deux." Galen repose mollement la tête sur le sol, fixe un point invisible, quelque part dans le ciel nuageux. "Nous deux, c’est tout ce qu’il nous reste. C’est pour ça que tu es encore ici. C’est pour ça que tu es parti avec moi." Il marque une pause. "C’est pour ça que je t’ai demandé de m’accompagner. C’est toi et moi. Plus que toi et moi." Dans un geste qui le surprend lui-même, Galen passe une main dans les cheveux d’Orson, presque instinctivement. "Si tu décides de partir, alors pars, je ne te retiendrai pas. Mais…" Il y a un mais, évidemment. "Avant de t’en aller, je veux que tu me le dises." La main de Galen glisse de la chevelure d’Orson au creux de son cou. Leurs visages ne sont plus séparés que de quelques infimes centimètres, à présent. "Si tu m’aimes, Orson…" Voilà, le mot est prononcé. "… dis-le moi."
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Orson C. Krennic
▿ Ton univers : Rogue One: A Star Wars Story
▿ Date de naissance : 14/04/1981
▿ Age : 43
▿ Métier : Ex-romancier de génie, auteur de best-sellers et désormais ingénieur en armement à Mordor Industries depuis fin 2022 • Critique littéraire à ses heures perdues • Expert en science-fiction
▿ Quartier : Baker Street Avenue, dans un appartement en colocation avec son fiancé, Galen Erso.
▿ Côté cœur :
― Krennic laughed to ease the mood. “You know what I find interesting – or maybe ironic is the word. It’s that each of us wants what’s best for you. In a way, we’re competing to make you happy, as old-fashioned as that sounds. And each of us has a different idea about what you should be doing. (…) and I maintain that you’re meant for bigger things, and will continue to do whatever I can to bring opportunities to your attention.” Galen smiled thinly. “Don’t think I don’t appreciate it.”
(CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
― “We have to put some meat back on those bones of yours,” he said as he crossed the cabin to Galen, “but I think I could get used to the beard.” (Orson Krennic to Galen Erso – CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
― Was Galen to become the prize in a contest between them? Well, hadn’t he always been that? (Orson Krennic about Galen Erso and his rivalry to Lyra Erso – CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
••• ❝ i'll never stop looking for you. i'll never let you entierly. you’re the only truth in a sea of lies. you're in my blood. now and forever. ❞
—⥼ ※ ⥽—
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― Beings had been known to hide on Coruscant for a lifetime, but Galen wouldn’t be one of them. He wouldn’t be able to stay away from his research. He would have a change of heart. He would turn himself in. He would reach out… The anger and despair he had felt in the air-speeder returned and settled on him like a great weight. “Galen,” he said, as if orphaned. Then: “Galen!” shouting it to the busy sky. (Orson Krennic about Galen Erso – CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
—⥼ ※ ⥽—
••• « It’s just so hard not to think of you...
think of where you are.
My Stardust, my Death Star. »
▿ Dons/capacités/pouvoirs :
▿ L’Étoile de la Mort
▿ Blaster lourd DT-29 amélioré (macroscope)
▿ Astromécano C2-B5
▿ Expertise tactique et stratégique
▿ Connaissances approfondies en armement
▿ Autre(s) compte(s) : Orion Black ◊ Nolan Sorrento ◊ Sheev Palpatine ◊ Thalassa Tarkin ◊ Celia St. James ◊ Sauron ◊ Perséphone
▿ Messages : 380
▿ Points : 986
▿ Date d'inscription : 05/03/2022
▿ Notes :
▵ LAME IVDU TAROT ○ L'EMPEREUR
—⥼ ※ ⥽—
AUTORITÉ ╳ ACTION ╳ POUVOIR ╳ DIRECTION ╳ VOLONTÉ ╳ PERSÉVÉRANCE ╳ ENTÊTEMENT ╳ PUISSANCE ╳ TYRANNIE
—⥼ ※ ⥽— « We were on the verge of greatness. »
-(O)rson (C)allan (K)rennic-
« I don't have to sell my soul. He's already in me. I wanna be adored. I don't need to sell my soul. He's already in me. I wanna be adored. You adore me. I wanna be adored. I gotta be adored. » ( i wanna be adored ϟ the stone roses )
« I used to roll the dice. Feel the fear in my enemy's eyes. Listen as the crowd would sing: now the old king is dead ! Long live the king ! One minute I held the key. Next the walls were closed on me and I discovered that my castles stand upon pillars of salt and pillars of sand.
People couldn't believe what I'd become. Revolutionaries wait for my head on a silver plate. Just a puppet on a lonely string. Who would ever want to be king.
┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ I used to rule the world.
┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉
Seas would rise when I gave the word. Now in the morning I sleep alone. Sweep the streets I used to own. For some reason I can't explain, once you'd gone there was never, never an honest word.
┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ That was when I ruled the world. » ( viva la vida ϟ coldplay )
— ◊ ◊ ◊ ◊ ◊ —
•••
it's his project.
it's his life.
it's his everything.
it's the death star.
•••
▴ WILHUFF T. (1 - AU) -0 BBY ❘ Krennic survit à Scarif ⋄ Retrouvailles explosives ✰ (MAJ ✎ 23.02)
▴ WILHUFF T. (2 - AU) -10 BBY ❘ Krennic a une liaison cachée avec le fils de Tarkin ⋄ Réalité dans laquelle Garoche est en vie ✰ (MAJ ✎ 09.10)
▴ WILHUFF T. (3 - AU) -31 BBY ❘ Jeunesse de Krennic à Brentaal ⋄ Tarkin est enseignant ⋄ Relation professeur-élève ✰ (MAJ ✎ 23.02)
▴ WILHUFF T. (4 - AU) -13 BBY ❘ Galen Erso est mort ⋄ Tarkin est amoureux de Krennic ⋄ Obsessions ✰ (MAJ ✎ ??.??)
▴ WILHUFF T. (5 - AU) 4 ABY ❘ Post-Bataille d'Endor ⋄ Tarkin et Krennic ont survécu à Scarif & Yavin ⋄ Incarcération ⋄ Passion inavouée ✰ (MAJ ✎ 23.02)
▴ WILHUFF T. (6 - AU) 4 ABY ❘ Post-Bataille d'Endor ⋄ Krennic a trahi l'Empire et est un agent important de la NR ⋄ Tarkin est arrêté ⋄ Krennic et Tarkin sont des ex-amants ⋄ Interrogatoire ✰ (MAJ ✎ 28.03)
▴ WILHUFF T. (7 - AU) 2022 ❘ Sur l'île ⋄ Krennic et Tarkin sont en couple ⋄ Leurs souvenirs sont revenus ✰ (MAJ ✎ ??.??)
▴ WILHUFF T. (8 - AU) 2022 ❘ AU!Moderne ⋄ Krennic et Tarkin sont associés de leur start-up ⋄ Passion refoulée ⋄ Galen a rompu avec Krennic ⋄ Voyage dans les îles ✰ (MAJ ✎ 17.03)
▴ WILHUFF T. (9 - AU) 4 ABY ❘ Suite AU!Prison ⋄ Douches ⋄ Incarcération ✰ (MAJ ✎ 02.02)
▴ WILHUFF T. (10 - AU) -18 BBY ❘ Babysitting qui tourne mal ⋄ Krennic surveille le fils insupportable de Tarkin ✰ (MAJ ✎ 27.03)
“When I look into your eyes. It's like watching the night sky. Or a beautiful sunrise. Well there's so much they hold. And just like them old stars. I see that you've come so far. To be right where you are. How old is your soul? Well, I won't give up on us. Even if the skies get rough. I'm giving you all my love. I'm still looking upI don't wanna be someone who walks away so easily. I'm here to stay and make the difference that I can make. Our differences they do a lot to teach us how to use the tools and gifts. We got yeah we got a lot at stake. And in the end you're still my friend at least we did intend. For us to work we didn't break, we didn't burn. We had to learn, how to bend without the world caving in. I had to learn what I got, and what I'm not and who I am.” (i won't give up ▵ jason mraz)
◒◓
-4 BBY • LAH'MU, FERME DES ERSO
Et voilà que Galen trouve les mots exactes pour caractériser son mal-être, il s’étonne de la difficulté avec laquelle Orson Krennic ne trouve pas la force d’avouer ses sentiments. « Pourquoi est-ce que c’est si dur pour toi ? » Galen, pitié, tu ne vois vraiment pas ? maugrée Krennic intérieurement en roulant les yeux au ciel, offensé. C’est dur de dire « Je t’aime ». Tellement… de les confronter, de se les admettre, et de les verbaliser en sachant qu’ils ne peuvent être retournés. Il n’existe aucune réciprocité, se persuade Orson, qui est convaincu de ne pas vouloir se glisser sur ce terrain dangereux de peur de mettre des années à s’en remettre. Orson préfère demeurer dans cette tiédeur ambiguë. Elle fait moins mal, elle est irréelle, et elle lui permet de s’imaginer tout et n’importe quoi, tant que cela le rend heureux. Galen poursuit, considérant que cela ne lui coûte plus rien de le dire « une bonne fois pour toutes ». Galen Erso n’a pas totalement tort. Orson fronce les sourcils, et lève encore les yeux au ciel, tout en se pinçant les lèvres en une moue boudeuse – il est contrarié par ces sous-entendus. Il meurt d’envie de lui cracher au visage : « Puisque tu le sais, pourquoi me le demandes-tu ? », mais ne le fait pas.
« Il n’y a plus que nous deux » lui dit Galen. Cette phrase fait écho à ses plus intimes désirs et à ce qu’il a toujours voulu avoir avec le scientifique. Juste eux. Oui, c’est bien pour cela qu’il l’a suivi. Apparemment oui, c’est pour cela que Galen lui a proposé de fuir. « C’est pour ça que je t’ai demandé de m’accompagner. » Orson comprend cette phrase d’une seule manière. Galen a tout perdu, ce dernier estime donc sûrement judicieux de pardonner les atrocités d’Orson pour ne pas s’enfuir seul. A moins que ce ne soit un piège, destiné à faire plonger l’impérial dans la disgrâce. Et voilà que Galen accepte de laisser Orson partir, en lui promettant même de ne pas le retenir dans sa tentative – troublante révélation. Orson agite nonchalamment sa tête de droite à gauche, agacé. Il n’aime pas du tout ce qu’il entend, et hésite à gifler encore Galen pour cela. Enfin, l’impensable s’échappe de ses lèvres et le cloue littéralement sur place. Galen lui demande de lui confirmer ses soupçons, ou ses certitudes. « Si tu m’aimes… Orson, dis-le-moi. » Son cœur manque d’exploser, du fait du nombre de battements qu’il manque. Orson Krennic se crispe brutalement, au-dessus du corps vulnérable de Galen Erso. Son corps entier se tend, ses muscles se raidissent et son dos se cambre. Il a alors un mouvement de recul, spontané et sincère. Sa bouche s’écarte de celle de Galen – elles passent d’un simple frôlement à une séparation nette. Non, il ne peut pas lui demander un tel sacrifice, un don de lui-même… Krennic est hors de lui. C’est un comble, à quoi bon verbaliser ce qu’il ressent vraiment, si Galen en a déjà conscience ? Aimer, le mot est prononcé et prend une étrange saveur miellée entre les lèvres du scientifique. Orson est sensible à ce mot. Un éclair traverse ses prunelles. De l’excitation, de la culpabilité, mais aussi de la honte. Il baisse spontanément la tête, tout en se mordillant la lèvre inférieure. La moue boudeuse qui décore son visage se tend cette fois en une moue crispée, colérique. Orson serre la mâchoire, puis ses dents.
« A quoi cela t’amènera de le savoir ? » rétorque Krennic, un peu plus froidement qu’il ne le souhaite. Il ne comprend pas bien l’intérêt du scientifique à savoir quelque chose d’aussi… vain. Cela ne changera absolument rien à leurs rapports, mis à part de créer un profond malaise dans leurs futurs échanges, détruire tout le potentiel de retrouvailles amicales, et les conduire à faire route séparée. Orson est persuadé qu’à l’instant même où ces mots s’échapperont de ses lèvres minces et tremblantes, le scientifique prendra la poudre d’escampette. Il ne dira bien rien de blessant, afin de ne pas meurtrir davantage son cœur troublé, mais il pensera des choses abjectes le concernant. Il cherchera à s’éloigner de lui, car la situation sera bien trop pesante pour eux. Orson en est convaincu. A tort. « C’est ridicule, Galen… Tu m’en demandes beaucoup trop. » grogne l’impérial, alors qu’il détourne les yeux vers un morceau d’herbe fraîche. Orson écarte ses doigts épais vers cette touffe verdâtre, pour la caresser maladroitement, tout en renforçant son étreinte autour du cou de Galen Erso avec son autre main. Il se transforme en une véritable boule de nerfs. Ses membres tremblent de rage, son regard est désormais fuyant. Quant aux battements de son palpitant, ils peinent à ralentir leur cadence chaotique. Rien ne peut calmer la véritable furie qu’est devenue Orson Krennic. Il roule alors les yeux au ciel, cherchant à humilier Galen en donnant un sens ridicule à ses requêtes. Se confesser, quelle idée saugrenue ? Lui, être amoureux ? D’un homme, qui plus est ? De son plus vieil et proche ami, son meilleur ami – malgré leur douloureux et sanglant passif ?
Galen Erso le pousse dans ses derniers retranchements, pour des raisons qui lui sont encore inconnues. Orson a toutefois quelques soupçons. Galen est au courant, c’est la seule et unique explication. Galen a forcément dû l’entendre la nuit dernière, ou bien une autre nuit. La vérité est beaucoup plus insidieuse encore, Galen n’a entendu ni l’un ni l’autre, il l’a simplement deviné. Orson ne le réalise pas encore, mais son comportement et ses paroles tendent vers une ambiguïté flagrante. « Je te le dis et… tu me laisses partir vraiment, sans même me retenir ? » Krennic est plus que dubitatif. Cela ne lui plait que moyennement. Il trouve là une étrange contradiction. Galen affirme avoir besoin de réponses, mais il se sent également prêt à disparaître pour toujours de la vie de l’ancien directeur impérial. Orson en sera dévasté. Le fait que Galen semble prêt à le laisser partir sans un mot, malgré ce terrible aveu l’exaspère et le blesse en même temps. Une part de lui espère au contraire que Galen ne le laisse plus jamais partir loin de lui. Une autre part est outrée d’être poussé à bout aux confessions. Des confessions qu’il n'a jamais considérées comme nécessaires, malgré un besoin urgent de tendresse et d’aveux sordides au beau milieu de la nuit. Orson se voile en réalité la face. Bien sûr qu’il a besoin de libérer son plus vieux et douloureux fardeau. Il refuse simplement de l’admettre, par peur de perdre à tout jamais l’amitié de Galen. Seulement… sont-ils encore des amis, après tous ces mensonges, ces duperies ?
« Puisque tu insistes. » soupire-t-il exagérément, pour dissimuler cette apparente gêne qui hérisse les poils de ses bras et fait légèrement rosir le sommet de ses joues creuses. Orson Krennic donne l’air d’être indifférent, presque détaché, dans l’intonation de sa voix, mais chaque expression corporelle ne fait que confirmer davantage les certitudes de Galen Erso. « Je vais te donner ce que tu veux. » admet enfin Orson, dans le but de se débarrasser définitivement de Galen Erso. Plus jamais, Galen ne le confrontera. Plus jamais, Galen ne lui brisera le cœur. Une fois et ce sera bon. Comme enlever un pansement sans anesthésie. D’un coup sec. Brutal et douloureux durant quelques secondes seulement. Le temps d’assimiler l’humiliation cuisante de se faire repousser par l’être qui lui importe le plus dans toute la galaxie, et bien au-delà. « Oui. » Oui. Un mot fort, plein de retenue. Un mot qui veut dire tout et rien en même temps. Oui, oui mais quoi ? Orson soupire bruyamment, le regard toujours fuyant, et les battements de son cœur encore plus irréguliers. Il a presque l’impression que son palpitant va s’échapper de sa cage thoracique pour atteindre celle de Galen.
Orson jette un bref coup d’œil à l’expression du visage de Galen Erso, le scientifique n’a pas l’air satisfait par ce « oui » bredouillé sèchement, sans douceur et sans le moindre tact. Un « oui » craché avec agressivité, dans le seul but de se débarrasser de cette conversation comme d’un vulgaire bout de kleenex. Il soupire encore, pour la troisième fois. Galen lui demandera forcément une précision. Autant aller au bout des choses, non ? Autant en être soulagé. « Tu as raison sur toute la ligne. » Comme une tension brûlante dans le bas-ventre, Krennic éprouve un profond mal-être à admettre ce qui lance son cœur depuis toutes ces décennies. Il souffre atrocement de ce silence, de ce poids. Il sera enfin relaxé, plus serein après avoir avoué ces interdits. « Oui, je t’aime. Je t’aime et ça me fait mal. Galen, tu n’as pas idée de ce que je garde pour moi depuis toutes ces années. » Orson le désire, le cherche et se perd alors dans l’immensité du marron tendre de ses yeux. Deux grands yeux intelligents, patients. Ces yeux le foudroient par la lucidité qu’il découvre en arrière-fond. Orson marque une courte pause, un silence religieux. Il attend et guette désespérément les moindres tics faciaux du scientifique, le moindre signe de dégoût ou de colère. Orson cherche une preuve, même infime, pour tout arrêter. Mais Galen semble attentif à ses tirades, silencieux et particulièrement sensible à sa souffrance. Jusqu’où il est lui-même capable d’aller dans ses confessions. Galen est-il prêt à tout entendre ? Est-ce que Galen veut sincèrement tout entendre ?
« J’attends de te le dire depuis vingt-cinq ans. » marmonne-t-il. Orson se demande encore comment il a pu trouver le courage d’aller aussi loin. Cette main dans le creux de son cou, dans ses cheveux argentés – cette main baladeuse à la caresse légère et tendre causera son amère disgrâce. « On se fait du mal. Je te fais du mal parce que j’attends de toi quelque chose que tu ne me donneras jamais. Tu me fais du mal, en réponse, parce que tu ne comprends pas mes actes. Tu les assimiles même à des atrocités, mais Galen, ce sont des preuves de loyauté. » Orson tremble doucement en soufflant ce douloureux constat. Il se surprend même à fermer les yeux pour savourer ces quelques minutes de pure honnêteté, de vulnérabilité. C’est comme être entièrement nu devant son meilleur ami. Physiquement parlant. « J’aimerais que tu me fasses du bien. » Une contraction quelque part dans son corps le fait grimacer. Dans son ventre, au niveau de l’estomac. Krennic sent ses entrailles se tordre comme une décharge électrique. Il prétend ne pas vouloir créer de sous-entendu avec cette phrase, mais son corps se moque impunément de lui.
« C’est pour toi que je suis ici. C’est ce que tu voulais entendre de ma bouche ? » Voilà. Enfin, il le dit. « C’est pour toi et personne d’autre, ce n’est pas pour moi. C’est toi et moi, tu as raison de le souligner. Je voulais que ce soit seulement toi et moi. J’ai toujours voulu qu’on soit tous les deux. C’est pour ça que j’ai… tué Lyra. Je ne supportais pas de te partager avec qui que ce soit, même si ça te coûtait ton bonheur. Je m’en fichais. Je ne pensais qu’au mien. » Galen veut des aveux, parfait. Il aura donc les aveux les plus sordides, et après, ils se quitteront bons amis. « J’aurais pu rester là-bas. C’était impulsif de ma part. J’ai tout sacrifié sans réfléchir en pensant que tu… que tu voudrais… » Que tu voudrais de moi ? Un rire amer ponctue sa phrase désespérée. Il rit avec cynisme, mais rien n’est drôle dans cette conversation. Il rit de douleur. Orson Krennic est désespéré. Il serre un bout d’herbe entre ses doigts pour se distraire. Lentement, ses doigts viennent dessiner la ligne de la pomme d’Adam de Galen Erso, en desserrant son étreinte pour ne pas l’étrangler au beau milieu de ses explications. « Je ne suis qu’un putain d’imbécile... » Il est trop tard, l’amour ne se donne pas au hasard. Il est trop tard pour eux. Leur passif est bien trop encombrant. Orson le sait, mais il est malgré tout venu. Pire encore, il a pensé que quelque part, Galen le comprend. Galen ne comprendra jamais. Galen n’a jamais signifié le moindre intérêt pour lui. Que croyait-il en accompagnant son ex ami dans cette fuite insensée ? Il a assimilé la requête du scientifique comme un aveu implicite d’amour, ou du moins d’amitié.
Orson n’ira pas plus loin. Cela se devine à l’expression fermée de son visage, malgré l’éclat humide dans le bleu océan de ses yeux. Krennic a tout verrouillé et jeté la clé. Il ne pleurera pas, mais l’émotion est bien trop forte. Elle déferle en lui comme un raz-de-marée de violence. Son coeur se met à palpiter de plus belle, dans une danse frénétique. « C’est tout ce que tu voulais entendre, Galen ? » se moque-t-il en relevant le visage, faisant fi de la proximité de leurs lèvres ou de leurs narines qui s’effleurent au rythme de leur poitrine qui se soulève et redescend finalement. « C’est ce que je t’avais dit la nuit dernière. Je pensais que tu dormais. J’avais… besoin de clarifier des choses avec toi, sans que tu ne puisses me donner des réponses. Je n’en ai pas besoin de ta part. Je les aie déjà depuis vingt-cinq ans. Je sais déjà ce que tu ressens pour moi. » Il prend le temps de digérer cette tirade, avant de conclure froidement : « Il n’y a toujours eu que de l’amitié. » Dans l’esprit de Galen, oui. « Je n’attends plus rien de toi. » Orson prend soin de préciser. C’est un mensonge, un putain de mensonge. Bien sûr qu’il attend quelque chose de lui, beaucoup plus que de l’amitié.
Orson glisse son nez contre le sien en approchant son visage, cette proximité est désarçonnante. Elle le trouble, le gêne au centuple et le met dans une situation de nervosité extrême. Il se retient fortement de ne pas écraser ses lèvres des siennes. Non, il ne faut pas. Il n’attend rien de lui. Il n’aura jamais rien. C’est en cela une contradiction, parce qu’il a tout quitté sur un coup de folie en pensant justement obtenir quelque chose de lui. « Enfin… J’admets avoir cru, à un moment donné, pouvoir obtenir quelque chose de toi. D’où ma présence ici. » Orson est plein d’amertume, parce que cela fait des jours qu’il rumine la manière tragique dont sa carrière a pris fin juste sur des fantasmes absurdes. Cela lui procure un certain bien de se confesser ainsi. Il se sent progressivement libéré d’un poids immense. « Je ne te parle plus depuis des jours pour cette raison. J’ai cru que c’était une invitation, mais ce n’en était pas une, pas dans le sens où je l’entendais. J’ai mis des jours à l’accepter. Tu voulais simplement me sauver la vie, en mémoire de notre amitié, parce que tu es quelqu’un de profondément généreux, malgré tout le mal que j’ai bien pu te faire. » Il soupire. « C’était une erreur de ma part, plus jamais je ne me fourvoierais te concernant. » Sur ces mots, Orson se prépare à se séparer physiquement de Galen, toujours étendu dans l’herbe mouillée sous lui, mais quelque chose le retient. Au lieu de cela, il lève son visage, et les millimètres qui séparent leurs lèvres deviennent des centimètres, tout comme ses mains qui s’appuient sur le sol pour projeter son corps en arrière. Il hésite quelques secondes. Une lueur dans les yeux de Galen le font renoncer. Renoncer à tout.
Orson réalise une pression de ses bras pour se laisser retomber près de Galen. Tous les deux, sont désormais face au ciel nuageux de la planète Lah’mu, allongés et dos sur l’herbe fraîche. L’un à côté de l’autre. Krennic garde les bras le long de son corps, ses doigts non loin de ceux de Galen, sans toutefois les toucher. Il garde ses distances. Une distance de sécurité. « Je n’ai… jamais voulu tomber amoureux. » Et c’est sans doute la plus triste de toutes ses vérités. Orson ferme les yeux, alors qu’il sent une humidité de plus en plus forte dans le coin de ses cils. Il essaie alors de contrôler ses émotions, et vient poser les paumes de ses deux mains à plat contre son torse, dans l’espoir de calmer le rythme effréné de ses battements cardiaques. Orson est comme repu. Il s’est enfin libéré de ses chaînes, et se sent plus à même d’envisager son avenir, en se débarrassant de son passé. Épuisé moralement, il prend le temps de digérer ce qu’il vient de lui confesser. « De personne. » Et encore moins… « Et sûrement pas de toi. » Les yeux toujours fermés, concentré sur le rythme irrégulier de son palpitant, Krennic ajoute gravement en les ramenant tous les deux à la réalité : « Je partirais demain, si tu veux bien m’accorder encore une nuit dans ton humble gîte. » Ironique, Orson essaie de camoufler sa peine avec son légendaire et méprisant cynisme. Il lui faut encore quelques heures pour trouver une destination, une solution. Retourner là-bas, maintenant ? Du suicide. Quoique, s’il trouve une très bonne explication… Orson a besoin de réfléchir, mais cette option est de moins en moins réalisable, presque utopique, même si c’est vers celle-ci qu’il se tourne mécaniquement.
the runaways. writing music: why try to change me now ▵ fiona apple ; the forgotten ▵ green day ; it will rain ▵ bruno mars ; turning page ▵ sleeping at last ; love will take you there ▵ angus & julia stone ; flightless bird, american mouth ▵ iron & wine ; smoke and mirrors ▵ puscifer ; a thousand years ▵ christina perri ; shout to the lord ▵ hillsong worship ; from the bottom of my broken heart ▵ britney spears ; i didn't mean it ▵ belle brigade ; note:
ஃ Haven't they suffered enough? But you can't get enough of shutting down systems for personal gain. If you mess with things selfishly, they're bound to come undone. Do you get off on pain? We're not pawns in your game. – Commander In Chief (demi lovato) ஃ
Galen Erso
▿ Ton univers : Rogue One : A Star Wars Story
▿ Date de naissance : 16/02/1976
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“You realize that he’s never going to stop looking for you, Galen. You’re in his blood, crystal research or no. He’s never going to let go of you entirely.”
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Lun 12 Sep - 17:40
The Runaways
Galen exige plus qu’il n’est en droit d’exiger peut-être, mais avec la certitude d’y avoir une certaine légitimité. Ils ne pouvaient pas continuer ainsi, ils doivent parler, ils doivent crever l’abcès… Les conséquences en sont difficiles à déterminer, mais qu’ont-ils particulièrement à redouter, eux qui ont tout perdu, eux qui, quoi qu’il en soit, n’on jamais plus que l’un et l’autre. L’ambiguïté étrange (et ancienne) de leur relation n’est pas de celles qu’il leur est possible de conserver dans de telles circonstances. Galen, en tout cas, de son côté, ne le pourra pas… Il préfère encore qu’ils se blessent mutuellement, comme ils l’ont déjà fait – et des plus violemment – par le passé plutôt qu’ils en restent à cette situation insupportable. Insupportable pour Galen, en tout cas. Que changeront ces mots, ces aveux, si Orson doit les prononcer. Galen lui-même n’est pas tout à fait certain de le savoir. Ce qu’il sait en revanche, c’est qu’il espère les entendre au-delà des mots, qu’il le recherche terriblement, instinctivement, douloureusement. Probablement plus que nécessaire. Oui, il est vrai qu’entendre – enfin – les aveux d’Orson peut passer pour une requête totalement superficielle, et il le sait. Il se peut même qu’il signe l’arrêt de mort de cette relation vivotante, qui ne survivait jusqu’ici presque que miraculeusement – ou parce qu’ils s’aimaient trop fort pour accepter la mort des ce qui les unissait, alors même que tout pointait naturellement dans la direction de la fin radicale d’une amitié qui n’avait jamais eu d’amitié que le nom dans tous les cas. Il lui en demande trop, c’est vrai, mais sont-ils réellement à cela près ? Peut-être bien… Galen admet attendre d’Orson qu’il lui donne la seule chose qu’il ne lui a jamais sacrifié. Mais s’il ne se confesse pas dès maintenant, s’ils laissent cette réalité couver sous la cendre, la situation n’en sera que plus complexe, impossible, quand elle éclatera enfin.
Galen ne répond pas, ni par l’affirmative, ni par la négative, quand Orson lui demande s’il le laissera partir quand il lui aura confessé ses sentiments. Galen veut savoir, mais Galen ne veut pas voir Orson s’en aller. Ce n’est pas un sacrifice qu’il a fait au moment de demander à Orson de l’accompagner… il ne voulait pas le laisser là-bas, il ne voulait pas partir sans lui : il en était incapable, c’était impossible. Galen ne sait pas ce qu’il fera si Orson doit décider de se montrer totalement transparent avec lui, Galen ignore s’il sera véritablement capable de laisser Orson s’en aller. Galen sait seulement qu’il a envie et besoin de l’entendre. Et c’est un simple « oui » qu’il lui adresse tout d’abord. Juste ça. « Oui. » Un oui sec, agressif, un oui qui ne veut rien dire ou qui au contraire veut tout dire, un oui auquel Galen, d’ores et déjà, donne toute la puissance symbolique qui puisse être au monde. Galen soutient le regard d’Orson en une invitation silencieuse à ce qu’il poursuive. Suspendu à ses lèvres, c’est comme s’il n’avait plus de souffle. Il retient sa respiration, le cœur battant, attentif à chaque mot, chaque inflexion de sa voix, jusqu’à cette déclaration qui le bouleverse au-delà de tout ce qu’il avait bien pu présumer. Il ne prend pas conscience des sentiments d’Orson, il les a devinés… Mais l’entendre prononcer ces mots, « je t’aime », le plonge dans un état étrange, à mi-chemin entre l’extase et l’angoisse. Ce sont vingt-cinq longues années de non-dits qui éclatent et s’expriment enfin. Et même si c’est ce qu’il avait attendu, Galen se retrouve comme écrasé par le poids de ce qui n’est pas tant une révélation qu’une confession tant attendue.
Il se sent trembler légèrement quand Orson résume ce qui est au final l’histoire de leur vie… Ils se sont brisés mutuellement… et qui sait si tout ceci n’aurait pas pu être évité s’ils avaient été capable d’assumer pleinement, entièrement, sans équivoque, la force et la puissance de leurs sentiments. Galen grimace tout de même légèrement quand Orson veut faire passer les atrocités qu’il a commises – y compris la mort de Lyra – comme des preuves de loyauté de sa part. Le rendrait-il indirectement responsable de ce qui est arrivé à son épouse ? Galen veut répliquer mais les mots se meurent au fond de sa gorge aux paroles qu’il ajoute, pleines de sous-entendus pas si sous-entendus. J’aimerais que tu me fasses du bien. Il est sans voix, comme hébété. Dépassé par la force des confessions qu’il avait lui-même réclamées. Mais c’est bien ce qu’il voulait entendre, oui, c’est bien ce qu’il voulait qu’Orson admette une bonne fois pour toutes. Il est ici pour lui. Je voulais que ce soit seulement toi et moi. J’ai toujours voulu qu’on soit tous les deux. C’est pour ça que j’ai… tué Lyra. Je ne supportais pas de te partager avec qui que ce soit, même si ça te coûtait ton bonheur. Je m’en fichais. Je ne pensais qu’au mien. L’égoïsme d’Orson en cet instant est d’une telle violence qu’il fait à Galen l’effet d’une gifle en plein visage. Ses aveux sont violents, ses aveux sont sordides, ils déchirent Galen en deux. Sa culpabilité a atteint un seuil rarement atteint qui ne l’empêche pour autant, et honteusement, d’apprécier la sincérité d’Orson… Il peut ressentir dans l’articulation de chacun de ses mots la force des sentiments qu’il lui porte, l’importance de sa dévotion… C’est une passion destructrice qu’il affiche. Et cette passion a bel et bien tout détruit. Tout en dehors d’eux. Orson le confesse, il l’a suivi en espérant quelque chose, en espérant la consécration de sentiments qui se sont longtemps tus. A la place, Galen a fait preuve d’une distance prudente, nécessaire, pensait-il, afin de ne pas se perdre trop profondément dans ses propres tourments. Prétendre que Galen n’y a pas pensé, ou ne l’a pas voulu, ce serait mentir. Il a seulement fermé les yeux sur une vérité trop difficile à supporter, trop douloureuse à accepter. Il a besoin de la présence d’Orson à ses côtés, et dans le même temps, il ignore s’il sera capable de l’endurer. Non, il ne voulait pas simplement lui sauver la vie en mémoire de leur amitié. Il lui a sauvé la vie parce qu’il n’avait pas supporter de le savoir endurer le pire par sa faute. En mémoire de leur amitié peut-être. Au nom de sentiments bien plus complexes et beaucoup plus insidieux, c’est tout aussi certain.
Orson se redresse, s’étale à côté de lui, et c’est à ce moment-là que Galen réalise à quel point leurs visages avaient été proches, si proches, et combien il aurait voulu qu’ils restent dans cette position encore. Je n’ai jamais voulu tomber amoureux. De personne. Et sûrement pas de toi. Galen tourne la tête sur le côté, à la recherche d’un regard qu’Orson ne lui rend pas. Ses yeux sont résolument fermés. « Moi non plus ». C’est ce qu’il a envie de répondre. Mais il ne dit rien. Muet. Incertain. Il partira demain. Est-ce que c’est ce qu’il veut ? Ce n’est pas ce qu’il veut. Il songe à cette ferme vide, habitée des fantômes de sa vie passée, il pense à la vie qu’il mènerait ici, solitaire, aux jours qu’il coulerait, fugitif, sans plus rien ni personne. Galen se retourne, lève la tête vers le ciel, chargé de nuages.
"Je n’ai jamais dit que je voulais que tu partes…", confesse-t-il dans un souffle. "J’ai dit que tu le pouvais si tu le désirais."
Mais il ne le veut pas. A l’idée d’être privé du seul qu’il lui reste encore, d’être privé… de l’homme qu’il aime, il a le souffle coupé. Il n’y arrivera pas. Il n’y arrivera pas seul mais surtout, il n’y arrivera pas sans lui. Galen ne dit rien pendant plusieurs secondes, un lourd silence les enveloppe, qu’il ne cherche pas à briser, avant de finalement se retourner sur le côté, cherchant à attirer l’attention et le regard d’Orson.
"Tu ne peux pas retourner là-bas." Il marque une pause. "Je ne veux pas que tu retournes là-bas…" Ce serait suicidaire, il doit le savoir, mais Galen sait aussi que ce sera le choix qu’Orson fera naturellement s’il doit vraiment s’en aller. Avec douceur, presque mécanique, Galen vient glisser sa main sur la joue d’Orson en une tendre caresse, avec la volonté, surtout, de pouvoir enfin plonger ses yeux dans les siens. "On ne peut pas rester ici non plus." Cet endroit, choisi avec logique, dans l’urgence, n’est pas bon pour eux, il ne peut pas l’être. Galen pousse un soupir. "Je voudrais être capable de te haïr, je voudrais savoir te détester…" Mais il n’y parvient pas, il n’y arrive pas. "Je n’ai jamais voulu être amoureux de toi", ajoute-t-il dans un souffle, reprenant à son compte les paroles d’Orson. Non, il n’a pas voulu l’aimer à ce point, si intensément, si viscéralement. Mais il l’est, pour ainsi dire, depuis toujours, et ces sentiments ne disparaissent pas.
Galen se redresse finalement, et dans un élan qui le dépasse lui-même, il prend la décision impulsive d’inverser les rôles qu’ils ont tenus plus tôt. Sans laisser à Orson le temps de protester, il se positionne au-dessus de lui, l’instant d’après, ses lèvres s’écrasent avec passion sur les siennes, les embrassent avec un vigueur presque désespérée.
"Ne pars pas", souffle-t-il entre deux baisers brûlants. "On ira n’importe où. Mais ne pars pas sans moi."
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Orson C. Krennic
▿ Ton univers : Rogue One: A Star Wars Story
▿ Date de naissance : 14/04/1981
▿ Age : 43
▿ Métier : Ex-romancier de génie, auteur de best-sellers et désormais ingénieur en armement à Mordor Industries depuis fin 2022 • Critique littéraire à ses heures perdues • Expert en science-fiction
▿ Quartier : Baker Street Avenue, dans un appartement en colocation avec son fiancé, Galen Erso.
▿ Côté cœur :
― Krennic laughed to ease the mood. “You know what I find interesting – or maybe ironic is the word. It’s that each of us wants what’s best for you. In a way, we’re competing to make you happy, as old-fashioned as that sounds. And each of us has a different idea about what you should be doing. (…) and I maintain that you’re meant for bigger things, and will continue to do whatever I can to bring opportunities to your attention.” Galen smiled thinly. “Don’t think I don’t appreciate it.”
(CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
― “We have to put some meat back on those bones of yours,” he said as he crossed the cabin to Galen, “but I think I could get used to the beard.” (Orson Krennic to Galen Erso – CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
― Was Galen to become the prize in a contest between them? Well, hadn’t he always been that? (Orson Krennic about Galen Erso and his rivalry to Lyra Erso – CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
••• ❝ i'll never stop looking for you. i'll never let you entierly. you’re the only truth in a sea of lies. you're in my blood. now and forever. ❞
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― Beings had been known to hide on Coruscant for a lifetime, but Galen wouldn’t be one of them. He wouldn’t be able to stay away from his research. He would have a change of heart. He would turn himself in. He would reach out… The anger and despair he had felt in the air-speeder returned and settled on him like a great weight. “Galen,” he said, as if orphaned. Then: “Galen!” shouting it to the busy sky. (Orson Krennic about Galen Erso – CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
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••• « It’s just so hard not to think of you...
think of where you are.
My Stardust, my Death Star. »
▿ Dons/capacités/pouvoirs :
▿ L’Étoile de la Mort
▿ Blaster lourd DT-29 amélioré (macroscope)
▿ Astromécano C2-B5
▿ Expertise tactique et stratégique
▿ Connaissances approfondies en armement
▿ Autre(s) compte(s) : Orion Black ◊ Nolan Sorrento ◊ Sheev Palpatine ◊ Thalassa Tarkin ◊ Celia St. James ◊ Sauron ◊ Perséphone
▿ Messages : 380
▿ Points : 986
▿ Date d'inscription : 05/03/2022
▿ Notes :
▵ LAME IVDU TAROT ○ L'EMPEREUR
—⥼ ※ ⥽—
AUTORITÉ ╳ ACTION ╳ POUVOIR ╳ DIRECTION ╳ VOLONTÉ ╳ PERSÉVÉRANCE ╳ ENTÊTEMENT ╳ PUISSANCE ╳ TYRANNIE
—⥼ ※ ⥽— « We were on the verge of greatness. »
-(O)rson (C)allan (K)rennic-
« I don't have to sell my soul. He's already in me. I wanna be adored. I don't need to sell my soul. He's already in me. I wanna be adored. You adore me. I wanna be adored. I gotta be adored. » ( i wanna be adored ϟ the stone roses )
« I used to roll the dice. Feel the fear in my enemy's eyes. Listen as the crowd would sing: now the old king is dead ! Long live the king ! One minute I held the key. Next the walls were closed on me and I discovered that my castles stand upon pillars of salt and pillars of sand.
People couldn't believe what I'd become. Revolutionaries wait for my head on a silver plate. Just a puppet on a lonely string. Who would ever want to be king.
┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ I used to rule the world.
┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉
Seas would rise when I gave the word. Now in the morning I sleep alone. Sweep the streets I used to own. For some reason I can't explain, once you'd gone there was never, never an honest word.
┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ That was when I ruled the world. » ( viva la vida ϟ coldplay )
— ◊ ◊ ◊ ◊ ◊ —
•••
it's his project.
it's his life.
it's his everything.
it's the death star.
•••
▴ WILHUFF T. (1 - AU) -0 BBY ❘ Krennic survit à Scarif ⋄ Retrouvailles explosives ✰ (MAJ ✎ 23.02)
▴ WILHUFF T. (2 - AU) -10 BBY ❘ Krennic a une liaison cachée avec le fils de Tarkin ⋄ Réalité dans laquelle Garoche est en vie ✰ (MAJ ✎ 09.10)
▴ WILHUFF T. (3 - AU) -31 BBY ❘ Jeunesse de Krennic à Brentaal ⋄ Tarkin est enseignant ⋄ Relation professeur-élève ✰ (MAJ ✎ 23.02)
▴ WILHUFF T. (4 - AU) -13 BBY ❘ Galen Erso est mort ⋄ Tarkin est amoureux de Krennic ⋄ Obsessions ✰ (MAJ ✎ ??.??)
▴ WILHUFF T. (5 - AU) 4 ABY ❘ Post-Bataille d'Endor ⋄ Tarkin et Krennic ont survécu à Scarif & Yavin ⋄ Incarcération ⋄ Passion inavouée ✰ (MAJ ✎ 23.02)
▴ WILHUFF T. (6 - AU) 4 ABY ❘ Post-Bataille d'Endor ⋄ Krennic a trahi l'Empire et est un agent important de la NR ⋄ Tarkin est arrêté ⋄ Krennic et Tarkin sont des ex-amants ⋄ Interrogatoire ✰ (MAJ ✎ 28.03)
▴ WILHUFF T. (7 - AU) 2022 ❘ Sur l'île ⋄ Krennic et Tarkin sont en couple ⋄ Leurs souvenirs sont revenus ✰ (MAJ ✎ ??.??)
▴ WILHUFF T. (8 - AU) 2022 ❘ AU!Moderne ⋄ Krennic et Tarkin sont associés de leur start-up ⋄ Passion refoulée ⋄ Galen a rompu avec Krennic ⋄ Voyage dans les îles ✰ (MAJ ✎ 17.03)
▴ WILHUFF T. (9 - AU) 4 ABY ❘ Suite AU!Prison ⋄ Douches ⋄ Incarcération ✰ (MAJ ✎ 02.02)
▴ WILHUFF T. (10 - AU) -18 BBY ❘ Babysitting qui tourne mal ⋄ Krennic surveille le fils insupportable de Tarkin ✰ (MAJ ✎ 27.03)
“The day we met, frozen I held my breath. Right from the start. I knew that I'd found a home for my heart. Beats fast. Colors and promises How to be brave? How can I love when I'm afraid to fall. But watching you stand alone, all of my doubt suddenly goes away somehow. One step closer, I have died everyday waiting for you. Every breath. Every hour has come to this. One step closer. I have died everyday waiting for you. Darling don't be afraid I have loved you for a thousand years. I'll love you for a thousand more. Time has brought your heart to me. I have loved you for a thousand years. I'll love you for a thousand more.” (a thousand years ▵ christina perri)
◒◓
-4 BBY • LAH'MU, FERME DES ERSO
Orson désire s’enfuir. Là, maintenant. Il a confessé des mots bien trop intimes pour être capable de rester sur Lah’mu. Pour rester avec lui. Il doit partir. Demain matin. Il se le promet. « Je n’ai jamais dit que je voulais que tu partes… » répond Galen à son beau discours. Krennic hausse un sourcil, en sentant bien que son interlocuteur n’a pas encore terminé avec lui. « J’ai dit que tu le pouvais si tu le désirais. » Krennic préfère ne rien dire. Quoi ajouter de plus ? Au fond, oui, Orson désire partir. Il désire également rester. L’ex-impérial est tiraillé dans un dilemme obscur, portant sur ses désirs et ses devoirs. Allongé dans l’herbe fraîche et le regard bleu océan rivé sur le ciel clair, il refuse de répondre aux sollicitations de Galen. Il ne lui accorde aucun intérêt, aucun regard, aucun sourire, aucun geste d’affection quelconque. Rien d’autre qu’une mine inexpressive, livide. Krennic en a déjà trop dit. Il réfléchit activement sur la meilleure manière de retirer toutes ses confessions, ou d’espérer duper Galen sur leur nature, mais c’est bien impossible. Sa seule solution est de retourner à Coruscant et trouver une très bonne explication pour justifier de leur fuite, ou plutôt, de sa fuite. Un acte suicidaire, bien entendu, mais l’orgueil d’Orson Krennic est démesuré au point qu’il est persuadé de pouvoir les entourlouper.
Krennic ouvre la bouche, mais reste silencieux. Galen vient de le percuter de plein fouet avec sa requête. Il en peine à entendre ses oreilles et à en croire ses yeux. « Tu ne peux pas retourner là-bas. » affirme Galen, avant de préciser qu’il « ne veux pas » qu’Orson retourne là-bas. « Galen. » se contente-t-il de répondre sur un ton réprobateur et désinvolte. « C’est mon devoir. » Il doit y retourner, il doit reprendre le cours de sa vie, ou de se faire exécuter dans le pire des scénarios. « On ne peut pas rester ici non plus. » C’est à ce moment que son « meilleur ami » décide de créer un premier contact physique entre eux. Il vient mettre sa main sur sa joue, dans l’intention de lui prodiguer une caresse tendre. Krennic se laisse bercer par cette douceur qui émane de lui. Il accepte d’offrir le bleu océan de ses yeux en sacrifice. Leurs regards se croisent, s’apprivoisent et se contemplent, après toutes ces confessions. Orson tique mentalement sur le « on ». Il ne dit rien, mais ce choix le frappe. Que veut dire Galen, par l’emploi de ce « on » ? Est-ce que Galen envisage de l’emmener, dans tous ses voyages ? Est-ce qu’Orson peut réellement croire en la possibilité d’un « on » pour parler d’eux ? Non, il refuse d’y croire. Alors, Krennic fait ce qu’il fait souvent dans ces circonstances : il rejette toute l’affection, toute l’attention des autres. Il fait cela pour se protéger. D’une éventuelle déception, d’une trahison, d’un malentendu, ou tout simplement… de l’amour pur et hors de contrôle. Krennic aime le contrôle. Il refuse de le lâcher sans se battre. « Je ne peux pas, vraiment, Galen ? » se moque-t-il, cruel et froid. « Je me moque de ce que tu veux, c’est ce que moi, je veux, qui m’importe à cet instant. » Non, c’est faux. Krennic ne pense pas la moitié de ce qu’il vient de dire avant tant d’agressivité. Il cherche à blesser Galen. Il se montre cruel en cherchant le courage de fuir Galen Erso et de partir sans se retourner. Que Galen le haïsse pour de bon, qu’il ne le retienne pas. Ils ne peuvent être ensemble, ici ou ailleurs. Ils ne sont pas faits l’un pour l’autre. Orson essaie de s’en persuader, une fois encore. Cela fait au moins vingt-cinq ans qu’il s’en convainc chaque jour.
« Je voudrais être capable de te haïr, je voudrais savoir te détester… » Galen poursuit et ses prochains mots éveillent en Krennic une curiosité maladive. « Je croyais pourtant… que c’était déjà le cas. » chuchote-t-il sur un ton peu audible. C’est un murmure qui s’échappe de ses lèvres, comme une constatation qui n'a pas vocation à être partagée. Krennic s’exprime davantage pour lui-même. Galen ne le déteste pas comme il le croit. Galen affirme même être incapable de le détester. Ce qu’il se passe en lui, après avoir entendu ces premiers aveux, est troublant. Orson se sent comme mystérieusement happé par les yeux de Galen, par le mouvement de ses lèvres, par ce qu’il est susceptible de lui dire pour le retenir près de lui. Krennic est dépassé par une situation qu’il a lui-même provoqué. Il est touché par l’impossibilité pour Galen de véritablement le haïr, et encore plus par l’audace qu’il a de le lui confesser, les yeux dans les yeux. Peut-être alors… Une pensée pleine d’espoir se fraye un chemin dans son esprit. Non… Et si… Et s’il ne s’était pas trompé ? Si Galen était bien capable de lui retourner son affection ? Après quelques secondes de silence interminable, le couperet tombe enfin. La vérité se dévoile à Krennic. « Je n’ai jamais voulu être amoureux de toi. » Ses sentiments sont finalement réciproques. Orson est hébété. En-dehors de la surprise qui se lit clairement dans le fond de ses yeux, l’expression de son visage est comme pétrifiée. Depuis… depuis quand, finalement ? Orson a besoin de le savoir, alors, il prend son courage à deux mains pour lui poser cette question qui lui brûle les lèvres. Il entrouvre les lèvres, mais avant même que les mots se soient échappés, il remarque le corps de Galen au-dessus de lui, dans l’herbe. « Que… Galen ! » proteste-t-il quelques secondes, les sourcils froncés, la mine horrifiée. Krennic frissonne. Une part bien enfouie de lui est particulièrement émoustillée, tandis que l’autre est apeurée. Que compte-t-il lui faire exactement ? Orson a le réflexe de défense de lever ses mains, dans le but de repousser Galen. Il n’en fait rien, son corps entier se fige sous la pression du baiser que Galen Erso lui administre. Un baiser volé. Galen écrase avec passion ses lèvres minces sur les siennes, afin de les embrasser dans un mélange de désespoir et de vigueur. Krennic répond par automatisme. Fiévreusement, passionnément. Avec la même force et la même envie. Il ne réfléchit plus. Galen l’aime. Il n’a pas clairement formulé ces mots, mais ils sont suffisamment sous-entendus pour ne laisser planer aucun doute sur la nature du lien qui les lient. Krennic frissonne, ivre des caresses linguales de son « meilleur ami » dans sa bouche et de leurs révélations communes.
Ce qu’Orson retient de ce baiser, ce sont les requêtes formulées par Galen, avant que ce dernier ne recapture ses lèvres avec la même force. Ses « Ne pars pas. » et « On ira n’importe où. Mais ne pars pas sans moi. » déchirants de sincérité et de désespoir ont percés toutes ses défenses. Krennic ne désire plus partir. Plus si cela ne doit être avec Galen. Il grogne contre sa bouche, et attrape les joues de son ami dans ses paumes, pour maintenir son visage en place. Orson approfondit leur échange toujours plus profondément. Il encercle sa langue avec la sienne jusqu’aux premiers signes de fatigue et de contractions musculaires, comme dans un ballet sensuel. Il l’embrasse jusqu’à manquer de souffle, en préférant se nourrir de celui de son partenaire. « Je n’irai nulle part. » souffle-t-il d’une voix rauque, marquant une pause dans leur baiser. « Pour l’instant. » précise Krennic sur un ton joueur, en laissant ses mains se promener dans le creux de sa nuque. Pour l’instant. Il ne se ferme pas à la possibilité de repartir. Tout comme à celle de rester. Krennic s’amuse avec Galen, il est désireux d’en découvrir plus. Il laisse planer la menace de son départ comme d’une nouvelle revisite de leurs préliminaires. Orson le met au défi de lui donner une bonne raison de ne pas s’en aller au petit matin. De faire bien plus que ce qu’il est déjà en train de faire. Il enfonce ensuite ses doigts dans sa chair, en griffant au passage sa peau avec ses ongles. Orson renforce son emprise sur Galen du simple son de sa voix, de ses gestes exigeants. Il impose un rythme dans leurs échanges, en se prenant pour l’élément dominant des deux, alors qu’il se trouve allongé sous Galen. Les rôles sont inversés, mais Krennic essaie encore et toujours d’avoir l’ascendant sur le scientifique. « Prouve-moi à quel point tu es incapable de me détester. » Une lueur de malice brille dans le fond de ses yeux bleu océan. Du désir s’y cache, de la passion pure. « Donne-moi une raison de rester avec toi. » Il le provoque, désireux de savoir jusqu’où Galen Erso est capable d’aller pour le retenir, en-dehors d’un simple baiser langoureux. « Mets tes suggestions en oeuvre pour me convaincre. Montre-moi ce que tu as voulu dire tout à l’heure, en me proposant de partager ce lit. » murmure Orson dans son oreille, en ne faisant que l’effleurer pour éveiller une tentation de sa part. « Retiens-moi, Galen. » De toutes les manières possibles et imaginables entre eux. Krennic exprime toute l’ampleur de ses attentes, mais surtout de sa lubricité, dans cette simple requête.
the runaways. writing music: as long as you're there ▵ charice ; a thousand years ▵ christina perri ; shout to the lord ▵ hillsong worship ; from the bottom of my broken heart ▵ britney spears ; i didn't mean it ▵ belle brigade ; note:
ஃ Haven't they suffered enough? But you can't get enough of shutting down systems for personal gain. If you mess with things selfishly, they're bound to come undone. Do you get off on pain? We're not pawns in your game. – Commander In Chief (demi lovato) ஃ
Galen Erso
▿ Ton univers : Rogue One : A Star Wars Story
▿ Date de naissance : 16/02/1976
▿ Age : 48
▿ Métier : Producteur de cinéma
▿ Quartier : Baker Street Avenue
▿ Côté cœur :
“You realize that he’s never going to stop looking for you, Galen. You’re in his blood, crystal research or no. He’s never going to let go of you entirely.”
▿ Dons/capacités/pouvoirs : Aucun pouvoir.
▿ Pseudo : Oly
▿ Avatar : Mads Mikklesen
▿ Copyright : Triumphandloss
▿ Disponibilités rp : Disponible
▿ Autre(s) compte(s) : Hannibal & Co
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▿ Notes :
Mar 18 Oct - 23:38
The Runaways
Ils n’ont plus aucun devoir, envers personne, pas plus envers l’Empire qu’envers un quelconque sens moral à présent déshonoré. Ce serait vain, futile de le croire encore. Le seul devoir qu’ils puissent encore avoir, c’est l’un vis-à-vis de l’autre, et seulement s’ils doivent en décider ainsi. C’est maintenant, en cet instant, que tout se joue. Si Orson doit véritablement décider de s’en aller, s’il doit choisir sa propre route, alors Galen ne sera pas en mesure de l’en empêcher. Il ne pourra rien faire d’autre sinon le regarder s’éloigner, probablement à regret. Ce n’est certes pas ce qu’il veut, mais c’est très probablement ce qui adviendra si Orson doit faire le choix de se délester du poids de ses sentiments, de briser ce lien entre eux que le temps, les épreuves, les mensonges et la trahison n’ont pas suffi à couper. C’est maintenant que tout se joue, à présent que leurs sentiments respectifs ont été révélés au grand jour, puisqu’ils ne peuvent dorénavant plus rien se cacher, puisqu’ils ne peuvent plus que tout se dire et ne plus rien se dissimuler. Orson a beau affirmer que ce qu’il souhaite n’est pas ce qui lui importe, Galen est incapable de le croire. Quoi qu’il puisse prétendre, il le sait autant que lui – ce n’est pas réellement dépendant de leur volonté la plus profonde, c’est simplement un fait. Ils sont bel et bien dépendants de la volonté de l’autre, maintenant plus que jamais, le verdict suspendu à leurs gestes, à leurs paroles, au bout de leurs doigts, à portée de leurs lèvres.
Des lèvres qui s’embrassent et se découvrent, des lèvres qui s’attirent et qui s’aimantent. Des lèvres qui brûlaient probablement de s’embrasser depuis le tout premier jour. Ce baiser contient tout à la fois : leurs doutes, leurs frustrations respectives, leur rancœur, leur colère, mais également l’amour profond qu’ils se vouent l’un à l’autre, des sentiments qui ne devraient peut-être pas cohabiter en un seul être et qu’ils partagent pourtant, presque viscéralement. Ici et maintenant, ils ne sont plus rien pour personne, mais ils sont tout l’un pour l’autre, ce baiser fiévreux, ardent, parle de lui-même, il est le témoignage manifeste de tout ce qu’ils auraient peut-être encore des difficultés à se dire sans se l’imposer, comme d’autres le feraient tout naturellement. Leur histoire ne leur autorise aucune forme de sérénité mais en cet instant, alors qu’il embrasse si passionnément les lèvres d’Orson Krennic, Galen se sent bien. Il se sent complet. Fort d’une émotion qu’il n’aurait jamais cru éprouver. Il ne faut pas qu’ils partent, il ne faut pas qu’ils se séparent, c’est impossible. Galen a beaucoup trop besoin d’Orson, il en a besoin à un point inexprimable…. Entre deux baisers, Orson lui confirme exactement ce que Galen avait voulu entendre. Non, il n’ira nulle part, il ne l’abandonnera pas. Ce « pour l’instant » qu’il ajoute devrait l’alarmer, mais Galen sait précisément ce qu’il renferme. Il veut être convaincu… Il a repris le dessus sur cette situation, et il en est probablement plus que satisfait. C’est à présent Orson qui a toutes les cartes en mains. Il lui suffit de prononcer quelques mots seulement pour lui briser le cœur une bonne fois pour toutes.
Prouve-moi à quel point tu es incapable de me détester. Cet ordre dissimule bien sûr une intention toute autre, car les preuves que Galen vient de lui fournir ne sauraient être contestées. Orson lui a tout pris, il lui a tout pris en dehors de lui-même, et pourtant, ils en sont là, Galen au-dessus de son ami, son ennemi, son amour, son tout, à presque le supplier de rester avec lui, à embrasser ses lèvres comme si sa vie en dépendait, avec à l’esprit le sentiment que sa vie pourrait bel et bien en dépendre en réalité. Il n’a rien à lui prouver de plus que ce qu’il a déjà affirmé. Mais Orson veut reprendre l’ascendant sur lui, et Galen le lui concède, parce qu’il ne saurait passer à côté de toute la passion que ces mots renferment, de toute la lubricité qu’ils suggèrent. Voilà trop longtemps qu’il le veut sans l’admettre. Des années qu’il brûle d’un désir étouffé, jamais assumé, jamais assouvi. Peu importe la manière dont Orson obtiendra ce qu’il estime peut-être être son dû, Galen le lui accordera. Parce qu’il a bien trop envie, bien trop besoin de lui. Parce que son corps appelle le sien d’une manière presque impérieuse, et à laquelle il se retrouve incapable de résister. Ce n’est peut-être pas à lui de retenir et de convaincre l’autre, mais Galen s’en moque. Galen ne répond rien, d’ailleurs. Ce ne sont de toute façon pas des mots qu’Orson attend de sa part, mais bel et bien des actes, et ces actes, il est tout prêt à les lui concéder… Son corps réclame même cette approfondissement de leur proximité physique. Alors ses lèvres s’écrasent sur les siennes une nouvelle fois. Il l’embrasse fébrilement, fiévreusement, passionnément. Il l’embrasse comme si c’était la dernière chose qu’il ferait jamais, il l’embrasse comme si la terre était sur le point der s’écrouler, Il l’embrasse avec avidité, ferveur, il l’embrasse sans plus penser à rien, sinon à eux. Il l’embrasse comme il n’a jamais embrassé. Dans le même temps, son bassin collé à celui d’Orson ondule doucement contre ce dernier, en quête de caresses indirectes, à la recherche de toujours plus de friction, désireux de sentir grossir leurs virilités au contact l’une de l’autre.
"Ne pars pas…", souffle-t-il chaudement à son oreille alors qu’il vient déposer au creux de son cou une myriade de baisers possessifs. Ses doigts à la recherche presque frénétique de sa peau, soucieux de sentir enfin sa chaleur, trouvent à se frayer un chemin sous le tissus de son haut. L’un de ses index remonte la ligne de ses abdominaux jusqu’à son buste, ses tétons qu’il caresse et masse de la pulpe de ses doigts. Il veut s’approprier chaque centimètres de son corps, il veut le faire gémir de plaisir. Il veut qu’il reste, quoi qu’il puisse lui en coûter. "Je t’aime", lui confesse-t-il toujours à l’oreille. "Ne pars pas."
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Orson C. Krennic
▿ Ton univers : Rogue One: A Star Wars Story
▿ Date de naissance : 14/04/1981
▿ Age : 43
▿ Métier : Ex-romancier de génie, auteur de best-sellers et désormais ingénieur en armement à Mordor Industries depuis fin 2022 • Critique littéraire à ses heures perdues • Expert en science-fiction
▿ Quartier : Baker Street Avenue, dans un appartement en colocation avec son fiancé, Galen Erso.
▿ Côté cœur :
― Krennic laughed to ease the mood. “You know what I find interesting – or maybe ironic is the word. It’s that each of us wants what’s best for you. In a way, we’re competing to make you happy, as old-fashioned as that sounds. And each of us has a different idea about what you should be doing. (…) and I maintain that you’re meant for bigger things, and will continue to do whatever I can to bring opportunities to your attention.” Galen smiled thinly. “Don’t think I don’t appreciate it.”
(CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
― “We have to put some meat back on those bones of yours,” he said as he crossed the cabin to Galen, “but I think I could get used to the beard.” (Orson Krennic to Galen Erso – CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
― Was Galen to become the prize in a contest between them? Well, hadn’t he always been that? (Orson Krennic about Galen Erso and his rivalry to Lyra Erso – CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
••• ❝ i'll never stop looking for you. i'll never let you entierly. you’re the only truth in a sea of lies. you're in my blood. now and forever. ❞
—⥼ ※ ⥽—
—⥼ ※ ⥽—
― Beings had been known to hide on Coruscant for a lifetime, but Galen wouldn’t be one of them. He wouldn’t be able to stay away from his research. He would have a change of heart. He would turn himself in. He would reach out… The anger and despair he had felt in the air-speeder returned and settled on him like a great weight. “Galen,” he said, as if orphaned. Then: “Galen!” shouting it to the busy sky. (Orson Krennic about Galen Erso – CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
—⥼ ※ ⥽—
••• « It’s just so hard not to think of you...
think of where you are.
My Stardust, my Death Star. »
▿ Dons/capacités/pouvoirs :
▿ L’Étoile de la Mort
▿ Blaster lourd DT-29 amélioré (macroscope)
▿ Astromécano C2-B5
▿ Expertise tactique et stratégique
▿ Connaissances approfondies en armement
▿ Autre(s) compte(s) : Orion Black ◊ Nolan Sorrento ◊ Sheev Palpatine ◊ Thalassa Tarkin ◊ Celia St. James ◊ Sauron ◊ Perséphone
▿ Messages : 380
▿ Points : 986
▿ Date d'inscription : 05/03/2022
▿ Notes :
▵ LAME IVDU TAROT ○ L'EMPEREUR
—⥼ ※ ⥽—
AUTORITÉ ╳ ACTION ╳ POUVOIR ╳ DIRECTION ╳ VOLONTÉ ╳ PERSÉVÉRANCE ╳ ENTÊTEMENT ╳ PUISSANCE ╳ TYRANNIE
—⥼ ※ ⥽— « We were on the verge of greatness. »
-(O)rson (C)allan (K)rennic-
« I don't have to sell my soul. He's already in me. I wanna be adored. I don't need to sell my soul. He's already in me. I wanna be adored. You adore me. I wanna be adored. I gotta be adored. » ( i wanna be adored ϟ the stone roses )
« I used to roll the dice. Feel the fear in my enemy's eyes. Listen as the crowd would sing: now the old king is dead ! Long live the king ! One minute I held the key. Next the walls were closed on me and I discovered that my castles stand upon pillars of salt and pillars of sand.
People couldn't believe what I'd become. Revolutionaries wait for my head on a silver plate. Just a puppet on a lonely string. Who would ever want to be king.
┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ I used to rule the world.
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it's his project.
it's his life.
it's his everything.
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▴ WILHUFF T. (1 - AU) -0 BBY ❘ Krennic survit à Scarif ⋄ Retrouvailles explosives ✰ (MAJ ✎ 23.02)
▴ WILHUFF T. (2 - AU) -10 BBY ❘ Krennic a une liaison cachée avec le fils de Tarkin ⋄ Réalité dans laquelle Garoche est en vie ✰ (MAJ ✎ 09.10)
▴ WILHUFF T. (3 - AU) -31 BBY ❘ Jeunesse de Krennic à Brentaal ⋄ Tarkin est enseignant ⋄ Relation professeur-élève ✰ (MAJ ✎ 23.02)
▴ WILHUFF T. (4 - AU) -13 BBY ❘ Galen Erso est mort ⋄ Tarkin est amoureux de Krennic ⋄ Obsessions ✰ (MAJ ✎ ??.??)
▴ WILHUFF T. (5 - AU) 4 ABY ❘ Post-Bataille d'Endor ⋄ Tarkin et Krennic ont survécu à Scarif & Yavin ⋄ Incarcération ⋄ Passion inavouée ✰ (MAJ ✎ 23.02)
▴ WILHUFF T. (6 - AU) 4 ABY ❘ Post-Bataille d'Endor ⋄ Krennic a trahi l'Empire et est un agent important de la NR ⋄ Tarkin est arrêté ⋄ Krennic et Tarkin sont des ex-amants ⋄ Interrogatoire ✰ (MAJ ✎ 28.03)
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“The day we met, frozen I held my breath. Right from the start. I knew that I'd found a home for my heart. Beats fast. Colors and promises How to be brave? How can I love when I'm afraid to fall. But watching you stand alone, all of my doubt suddenly goes away somehow. One step closer, I have died everyday waiting for you. Every breath. Every hour has come to this. One step closer. I have died everyday waiting for you. Darling don't be afraid I have loved you for a thousand years. I'll love you for a thousand more. Time has brought your heart to me. I have loved you for a thousand years. I'll love you for a thousand more.” (a thousand years ▵ christina perri)
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-4 BBY • LAH'MU, FERME DES ERSO
Orson Krennic exige des actes, et non plus des paroles. C’est une certitude. Tout dans sa gestuelle ou dans sa rhétorique impose cette simple constatation. Orson Krennic veut plus. Il ne fait pas confiance au poids des mots, mais seulement à celui des actes. Il désire que Galen Erso se compromette avec lui, ici et maintenant. Qu’il porte ce fardeau sur la conscience. Qu’il lui donne tout. Qu’il lui donne sa virginité. Qu’il lui donne ses premières caresses, sa toute première fellation. Il veut le posséder, l’utiliser jusqu’à le détruire, jusqu’à le marquer de son nom, de son empreinte, de ses œuvres. Galen Erso lui appartient. Galen Erso semble l’avoir compris. Orson le regarde si intensément que s’en est presque insolent. Il le dévisage derrière ses cils noirs, dans le fond de ses orbes glacés. Ses pupilles sont légèrement dilatées, signe d’une excitation naissante, assez significative, tout comme celle dissimulée entre les plis de son pantalon. Galen comprend maintenant ce qu’il doit faire pour le convaincre de rester sur Lah’mu. De rester avec lui. De l’aimer.
Galen s’applique très consciencieusement à lui donner envie de rester à ses côtés. Galen écrase une nouvelle fois ses lèvres sur les siennes, afin de l’embrasser le plus fébrilement, fiévreusement et passionnément possible. Galen donne tout de lui. Vraiment tout. Il mouve contre le corps d’Orson, lui-même fébrile et excité par la présence de ce bas-ventre tout contre le sien, et de ces lèvres ardentes en train de meurtrir les siennes. Lentement, mais sûrement, Orson glisse ses mains le long des épaules de l’ancien scientifique, jusqu’à se nicher dans le creux de sa nuque, qu’il enserre possessivement. Orson y plante ses ongles, de la manière la plus sanglante et territoriale possible. Il le marque de ses ongles, il meurtri sa chair jusqu’au sang, il lui rappelle qu’il lui appartient dès à présent et pour toujours. Jusqu’à ce que la mort ne sépare leurs vieilles carcasses. Les lèvres humides de Krennic se mouvent avec réciprocité, plus exigeantes et dominatrices que ses comparses, en cherchant à contrôler leur échange buccal, cette danse sensuelle. Il cherche à faire plier Galen, chaque fibre de son corps, à ses exigences. Il s’impose à lui de toutes les manières possibles. Il impose sa langue contre la sienne, il impose ses grognements de satisfaction, il impose ses lèvres violemment pressées.
Et enfin, il impose le rythme de ses ondulations de bassin, de concert avec celles de Galen Erso. Il leur apporte plus de profondeur et de sensualité, en se mettant à remonter plus brutalement. Par des coups de reins bien placés, Krennic lui fait signifier qu’il désire le prendre, qu’il désire libérer sa virilité de sa prison de tissus. Orson Krennic brûle à l’idée de ravager le corps encore vierge de Galen Erso. Il veut et sera son premier. Le premier et le dernier. Ici. Dans le théâtre même du plus odieux de ses crimes passionnels, là où il a exprimé bien des années plus tôt, l’ampleur de sa possessivité et de toutes ses névroses. De son tempérament psychotique et violent. La mort de Lyra, le kidnapping de Galen, et la capture manquée de l’enfant du couple. Là où il a fait exécuter froidement la femme de Galen. C’est là, sur cette parcelle de terre humide, qu’il pénétrera Galen Erso pour la première fois. Orson espère simplement, que quelque part, l’esprit de Lyra Erso pourra assister à cet événement comme la spectatrice intime et invisible qu’elle a toujours été. (il est taré, c’est acté)
Alors que ses lèvres s’imprègnent de l’essence même de Galen Erso, voilà que ce dernier décide de mettre un terme à leurs embrassades pour venir loger les siennes au creux de son oreille. Il lui souffle alors de douces et exquises paroles qui le mettent profondément en émoi. « Ne pars pas… » Une phrase que Galen Erso lui répète à quelques reprises, entre un « Je t’aime. » bien placé, toujours dans un souffle, contre son oreille. Chacun de ses « Ne pars pas… » lui déclenche un frisson le long de sa colonne vertébrale, jusqu’au bas de ses reins. Son « Je t’aime. » éveille en lui les plus beaux sentiments qui existent au monde. Son cœur fait un bond gigantesque dans sa poitrine. Krennic est en émoi. Comment lui résister plus longtemps ? Il ordonne alors, d’une voix faible : « Encore. ». Puis, déglutissant, il reprend de manière à préciser son propos : « Redis-le-moi encore dans l’oreille. » Ce n’est jamais assez, maintenant que Galen Erso a ouvert la boite de Pandore. Orson Krennic désire se gargariser de cette si belle déclaration d’amour. « A chaque fois que tu me le dis… Je me surprends à vouloir te faire cette promesse. » Celle de rester. Parce qu’il restera. Orson le sait, maintenant, plus qu’un autre jour. Il restera pour les beaux yeux de Galen Erso. Il restera parce qu’il… l’aime tout autant. « Je t’aime, Galen. » souffle-t-il, pour ne pas laisser le scientifique sur sa faim. « Depuis Brentaal. » Il lui prend le visage dans le creux de sa paume, afin d’effectuer une tendre et légère caresse le long de sa pommette, avant de descendre vers son menton, qu’il prend entre son index et son majeur. Pendant ce temps, les doigts de Galen Erso se perdent le long de ses abdominaux et de son buste, caressant ses tétons sensibilisés qu’il masse de leur pulpe, en lui arrachant frissons et soupirs de plaisir. Orson se mord alors violemment la lèvre inférieure pour ne pas gémir de manière trop… facile. Il adore, il raffole. Il n’a jamais cru pouvoir apprécier ces simples caresses avant maintenant, lui qui s’est toujours affairé à pénétrer ses partenaires sans plus de cérémonie, sans véritablement s’intéresser aux règles des préliminaires. « J’adore ce que tu me fais. Continue… » souffle-t-il pour l’encourager, avant de fermer les yeux, et de laisser sa nuque se reposer sur l’herbe mouillée du champ. « Surprends-moi encore et je… te le promets. Je ne partirai pas. » Il ne partira jamais. Son choix est déjà fait, mais il joue encore avec la naïveté de Galen. Comme il l’a toujours fait, en fin de compte.
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ஃ Haven't they suffered enough? But you can't get enough of shutting down systems for personal gain. If you mess with things selfishly, they're bound to come undone. Do you get off on pain? We're not pawns in your game. – Commander In Chief (demi lovato) ஃ
Galen Erso
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“You realize that he’s never going to stop looking for you, Galen. You’re in his blood, crystal research or no. He’s never going to let go of you entirely.”
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Jeu 23 Fév - 0:57
The Runaways
Le regard intense que lui adresse Orson est décontenançant tant il est brûlant et scrutateur. De ces regards auxquels il est impossible d’échapper, de ces regards qui semblent vous transpercer l’âme. Un regard qui le déshabille, exigeant… Galen devra se mettre à nu, physiquement et métaphoriquement, afin de convaincre Orson de la force de ses sentiments, des sentiments dont il ne prend lui-même pleinement conscience qu’en cet instant, au moment de sentir combien intense est le besoin qu’il éprouve de garder son « meilleur ami » à ses côtés, envers et contre tout. Leurs chemins pourraient se séparer ici, et chacun retrouverait un semblant de liberté et d’anonymat loin l’un de l’autre… Mais c’est impossible. Impossible parce que quoi qu’il arrive, quoi qu’ils décident, leurs destins demeureront toujours intrinsèquement liés, envers et contre tout.
Galen s’efforce de faire comprendre à Orson le besoin qu’il a de le garder à ses côtés. Le baiser qu’il lui adresse est si passionné qu’il en paraîtrait presque désespéré, mais il ressent bien qu’il fait son effet. Il peut sentir les mains d’Orson se loger au creux de sa nuque pour le rapprocher impérieusement et possessivement de lui. Il y a de la rage, un sincère besoin de domination, dans la manière dont Orson s’évertue à prendre le contrôle du ballet de leurs lèvres et de leurs langues, et Galen le laisse faire. Tant que ses baisers sont à ce point exigeants, il lui prouve à quel point il a besoin de lui, à quel point il le veut. A quel point il veut rester. A quel point il l’aime, lui aussi. Pour Galen, c’est tout ce qui importe. Au-delà d’absolument tout le reste. Leurs bassins ondulent l’un contre l’autre…. Galen ressent puissamment le besoin de s’approprier son corps, si puissamment qu’il se sent prêt à absolument tout. Silencieusement, Orson lui fait comprendre ce qu’il désire : il veut prendre possession de lui tout entier, il veut ne faire qu’un avec lui, ici, à cet endroit si douloureusement symbolique. Et Galen le laissera faire. Galen y prendra même du plaisir. Pour une simple et bonne raison : il le veut tout autant que lui. Il serait prêt à le lui dire et à le répéter des heures durant : « Ne pars pas. » Il ne veut pas qu’Orson s’en aille, à aucun prix. Si Orson devait s’éloigner de lui pour de bon, Galen ne le supporterait tout bonnement pas… Ce n’est pas seulement un constat, c’est une douloureuse certitude. Quant à son « Je t’aime », il est prononcé avec une telle sincérité que Galen s’étonnerait presque d’avoir mis si longtemps à le lui dire, comme s’il n’attendait que cela depuis une éternité, pourtant. Il l’aime oui, il l’aime comme un fou, même. Il l’aime au point d’accepter le pire de lui. Il l’aime au point d’en devenir littéralement fou. Il ne lui refuserait rien, il en serait incapable. Il compte beaucoup trop, il importe plus que tout le reste. Alors, quand il en réclame encore, Galen n’hésite pas. Pour lui-même autant que pour Orson… C’est si agréable de dire ce qu’il a sur le cœur… ces sentiments qu’il a gardés pour lui pendant beaucoup trop longtemps, et qui avaient bien failli le consumer, lentement mais sûrement. Alors il le dit et le répète, et ponctue chacune de ses déclarations d’un nouveau baiser déposé au creux de son cou.
« Je t’aime. Je t’aime plus que tout. Je t’aime depuis toujours. »
Depuis Brentaal. Tout comme Orson. Mais à l’époque, il n’était pas en mesure de s’en rendre compte. Il lui avait été plus simple de mettre tous ses sentiments les plus contrastés – son besoin compulsif de le voir tous les jours, sa jalousie quand il le voyait avec ses multiples conquêtes, la peur constante qu’il avait de le perdre – sur le compte d’une amitié très solide et très profonde. Il sait maintenant, alors qu’Orson le regarde dans le blanc des yeux, lui promet à mi-mot de rester avec lui, et caresse doucement son visage du bout des doigts, avec une tendresse nouvelle, il sait que ces sentiments sont réciproques, et qu’ils ont perdu du temps, beaucoup trop de temps, quand ils auraient pu tout se dire il y a si longtemps. Mais il n’est pas trop tard… Ils peuvent s’aimer encore, ils peuvent vivre cette nouvelle vie à deux, ils peuvent rattraper le temps perdu. Rien n’est impossible. Il suffit qu’ils le décident. Chacune de ses caresses, sur son torses, sur ses tétons sensibles qu’il malmène légèrement entre ses doigts, pour les sentir durcir contre leur pulpe, est comme une nouvelle déclaration d’amour de sa part. Encouragé par les paroles de son meilleur ami mais surtout futur amant, Galen n’a pas l’intention de s’arrêter en si bon chemin. Il le sait à présent, Orson ne partira pas, mais s’il n’interrompt pas le cours de ses caresses toujours plus sensuelles et insistantes, ce n’est pas parce qu’il redoute encore de le voir s’en aller, c’est uniquement parce qu’il en a envie. Galen a envie de lui, oui. Et depuis très longtemps. Et il n’a plus la moindre intention de se retenir, à présent. Au contraire, encore moins alors qu’Orson se montre à ce point réceptif à ses attentions. Non, il n’a définitivement plus besoin de ses promesses, Galen n’écoute plus que son instinct. Il n’est pas en train de faire des pieds et des mains pour le retenir, il est en train de lui confesser son amour de toutes les manières susceptibles de lui venir à l’esprit. Il prend le temps de parcourir la peau de son torse et de son ventre du bout des doigts, attentif à chaque indice, chaque frisson, puis finalement, sa main se fraie un chemin jusqu’entre ses jambes… Il caresse sa virilité, qu’il découvre déjà dure, par-dessus le tissu de son sous-vêtement. Avant de s’en saisir plus franchement, à pleine main. Peau contre peau. Et d’entamer un lent mouvement de va-et-vient.
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