(terminé) (( nsfw)) ⁂ love taste so sweet at good-bye ❘ Galen x Krennic
Orson C. Krennic
▿ Ton univers : Rogue One: A Star Wars Story
▿ Date de naissance : 14/04/1981
▿ Age : 43
▿ Métier : Ex-romancier de génie, auteur de best-sellers et désormais ingénieur en armement à Mordor Industries depuis fin 2022 • Critique littéraire à ses heures perdues • Expert en science-fiction
▿ Quartier : Baker Street Avenue, dans un appartement en colocation avec son fiancé, Galen Erso.
▿ Côté cœur :
― Krennic laughed to ease the mood. “You know what I find interesting – or maybe ironic is the word. It’s that each of us wants what’s best for you. In a way, we’re competing to make you happy, as old-fashioned as that sounds. And each of us has a different idea about what you should be doing. (…) and I maintain that you’re meant for bigger things, and will continue to do whatever I can to bring opportunities to your attention.” Galen smiled thinly. “Don’t think I don’t appreciate it.”
(CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
― “We have to put some meat back on those bones of yours,” he said as he crossed the cabin to Galen, “but I think I could get used to the beard.” (Orson Krennic to Galen Erso – CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
― Was Galen to become the prize in a contest between them? Well, hadn’t he always been that? (Orson Krennic about Galen Erso and his rivalry to Lyra Erso – CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
••• ❝ i'll never stop looking for you. i'll never let you entierly. you’re the only truth in a sea of lies. you're in my blood. now and forever. ❞
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― Beings had been known to hide on Coruscant for a lifetime, but Galen wouldn’t be one of them. He wouldn’t be able to stay away from his research. He would have a change of heart. He would turn himself in. He would reach out… The anger and despair he had felt in the air-speeder returned and settled on him like a great weight. “Galen,” he said, as if orphaned. Then: “Galen!” shouting it to the busy sky. (Orson Krennic about Galen Erso – CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
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••• « It’s just so hard not to think of you...
think of where you are.
My Stardust, my Death Star. »
▿ Dons/capacités/pouvoirs :
▿ L’Étoile de la Mort
▿ Blaster lourd DT-29 amélioré (macroscope)
▿ Astromécano C2-B5
▿ Expertise tactique et stratégique
▿ Connaissances approfondies en armement
▿ Autre(s) compte(s) : Orion Black ◊ Nolan Sorrento ◊ Sheev Palpatine ◊ Thalassa Tarkin ◊ Celia St. James ◊ Sauron ◊ Perséphone
▿ Messages : 380
▿ Points : 986
▿ Date d'inscription : 05/03/2022
▿ Notes :
▵ LAME IVDU TAROT ○ L'EMPEREUR
—⥼ ※ ⥽—
AUTORITÉ ╳ ACTION ╳ POUVOIR ╳ DIRECTION ╳ VOLONTÉ ╳ PERSÉVÉRANCE ╳ ENTÊTEMENT ╳ PUISSANCE ╳ TYRANNIE
—⥼ ※ ⥽— « We were on the verge of greatness. »
-(O)rson (C)allan (K)rennic-
« I don't have to sell my soul. He's already in me. I wanna be adored. I don't need to sell my soul. He's already in me. I wanna be adored. You adore me. I wanna be adored. I gotta be adored. » ( i wanna be adored ϟ the stone roses )
« I used to roll the dice. Feel the fear in my enemy's eyes. Listen as the crowd would sing: now the old king is dead ! Long live the king ! One minute I held the key. Next the walls were closed on me and I discovered that my castles stand upon pillars of salt and pillars of sand.
People couldn't believe what I'd become. Revolutionaries wait for my head on a silver plate. Just a puppet on a lonely string. Who would ever want to be king.
┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ I used to rule the world.
┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉
Seas would rise when I gave the word. Now in the morning I sleep alone. Sweep the streets I used to own. For some reason I can't explain, once you'd gone there was never, never an honest word.
┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ That was when I ruled the world. » ( viva la vida ϟ coldplay )
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it's his project.
it's his life.
it's his everything.
it's the death star.
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▴ WILHUFF T. (1 - AU) -0 BBY ❘ Krennic survit à Scarif ⋄ Retrouvailles explosives ✰ (MAJ ✎ 23.02)
▴ WILHUFF T. (2 - AU) -10 BBY ❘ Krennic a une liaison cachée avec le fils de Tarkin ⋄ Réalité dans laquelle Garoche est en vie ✰ (MAJ ✎ 09.10)
▴ WILHUFF T. (3 - AU) -31 BBY ❘ Jeunesse de Krennic à Brentaal ⋄ Tarkin est enseignant ⋄ Relation professeur-élève ✰ (MAJ ✎ 23.02)
▴ WILHUFF T. (4 - AU) -13 BBY ❘ Galen Erso est mort ⋄ Tarkin est amoureux de Krennic ⋄ Obsessions ✰ (MAJ ✎ ??.??)
▴ WILHUFF T. (5 - AU) 4 ABY ❘ Post-Bataille d'Endor ⋄ Tarkin et Krennic ont survécu à Scarif & Yavin ⋄ Incarcération ⋄ Passion inavouée ✰ (MAJ ✎ 23.02)
▴ WILHUFF T. (6 - AU) 4 ABY ❘ Post-Bataille d'Endor ⋄ Krennic a trahi l'Empire et est un agent important de la NR ⋄ Tarkin est arrêté ⋄ Krennic et Tarkin sont des ex-amants ⋄ Interrogatoire ✰ (MAJ ✎ 28.03)
▴ WILHUFF T. (7 - AU) 2022 ❘ Sur l'île ⋄ Krennic et Tarkin sont en couple ⋄ Leurs souvenirs sont revenus ✰ (MAJ ✎ ??.??)
▴ WILHUFF T. (8 - AU) 2022 ❘ AU!Moderne ⋄ Krennic et Tarkin sont associés de leur start-up ⋄ Passion refoulée ⋄ Galen a rompu avec Krennic ⋄ Voyage dans les îles ✰ (MAJ ✎ 17.03)
▴ WILHUFF T. (9 - AU) 4 ABY ❘ Suite AU!Prison ⋄ Douches ⋄ Incarcération ✰ (MAJ ✎ 02.02)
▴ WILHUFF T. (10 - AU) -18 BBY ❘ Babysitting qui tourne mal ⋄ Krennic surveille le fils insupportable de Tarkin ✰ (MAJ ✎ 27.03)
“I made you laugh, I made you cry. I made you open up your eyes. I helped you open out your wings. Am I the greatest bastard that you know? The only one who let you go. The one you hurt so much you cannot bear. Well we were good, when we were good, when we were not misunderstood. You helped me love, you helped me live. You helped me learn how to forgive, didn't you ? I wish that I could say the same, but when you left, you left the blame. Am I the greatest bastard that you met? The only one you can't forget. Am I the one your truth's been waiting for or am I just dreaming once again? We learn to win and then to fail, didn't we? When will we learn to let this go? We fought so much, we've broken all the charm, but letting go is not the same as pushing someone else away, so please don't let on. You don't know me. You don't love me because I know you do. I never meant to let you down.”(the greatest bastard – damien rice)
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11 MAI 2022 • APPARTEMENT DE GALEN ERSO
Orson Krennic fait les cent pas dans le salon de son appartement depuis une bonne heure, un verre de vin rouge – un Merlot – dans la main gauche et son smartphone dans la main droite. Ses pas sont lourds, presque plaintifs. Il peine à lever suffisamment ses pieds pour ne pas se prendre dans le tapis berbère qui recouvre le vieux parquet. Orson grimace à chaque fois, se laissant aller à son énervement en rejetant le pan du tapis d’un coup de pied. Quelle décoration médiocre. Un tapis berbère, quelle idée ? Est-ce qu’il a une tête à aimer la décoration bohème ? Quant au mobilier… Orson s’abstient de le commenter, en sachant pertinemment que cela risque d’être une perte cruelle de temps. Orson se retient d’exploser de colère entre les quatre murs de son appartement d’Hogwarts Place. Il brûle d’envie de balancer chaque pièce de son mobilier par la fenêtre de son salon. Il exècre absolument tout ici. Tout sur cette île ne lui inspire qu’un profond dégoût de lui-même et de la vie qu’il a conduite pendant ces trois dernières années. Orson en arrive même au point de regretter de ne pas être réellement mort. Quelle vie misérable. Comment a-t-il pu terminer son existence dans un appartement pitoyable et situé dans un quartier d’étudiants et de voisins ennuyants ? Comme écrivain. Un écrivain, certes brillant et de grande notoriété, mais apparemment transparent et dépressif. Dépressif. Lui ? Orson Krennic, dépressif, maniaque et alcoolique ? Ses souvenirs retrouvés, il se rappelle chaque détail de sa vie d’avant, mais surtout de sa vie actuelle. De sa nouvelle identité sur cette île malheureuse. Orson réalise qu’il a mené une vie qui n’est en rien digne ou aussi honorifique que celle qu’il a eu dans son véritable monde. Ici, il n’est rien. Invisible. Un auteur célèbre uniquement sur papier. Non reconnaissable dans la rue. Nullement acclamé par des foules et encore moins craint par ses détracteurs. En proie avec ses problèmes d’alcool, ses phases d’introspection et ses dilemmes moraux. Là-bas, il était un puissant haut dignitaire de l’Empire galactique. Loin d’être alcoolique, dépressif ou dans un repli permanent de lui-même et des relations sociales. C’est à ne rien y comprendre. Il a toujours adoré les relations sociales, les soirées mondaines ou les beuveries interminables sous Brentaal IV et au-delà. Il n’a jamais été une personne définissable comme… dépressif ou solitaire. Une exception demeure toutefois dans le cadre de ses relations personnelles. Orson ne s’est jamais marié. Orson n’a jamais eu d’enfants. Cela ne l’a jamais particulièrement dérangé, seules ses aspirations ont occupé son attention pendant la moitié de sa vie. Ses ambitions et… Galen Erso. Les deux choses les plus importantes de sa vie : son projet de super-arme et son meilleur ami, Galen. Orson Krennic n’a jamais eu besoin d’autre chose. L’ironie est qu’il n’a jamais non plus été parfaitement satisfait. Comment l’être, alors que Galen ne lui a jamais véritablement appartenu ? Comment l’être maintenant, alors que Galen a détruit le projet de toute sa vie ? Galen Erso a précipité la fin de sa vie en corrompant le projet de l’intérieur, à son insu. Il l’a tué. Galen Erso l’a tué. Galen Erso a détruit sa vie, en plus d’avoir détruit son cœur. Une vie si prometteuse. Orson se voyait aller loin, vraiment très loin dans leur vrai monde. Il se voyait finir un beau jour proche conseiller de l’Empereur Palpatine après avoir évincé Wilhuff Tarkin. Il se voyait envié dans tout l’Empire comme l’architecte de l’Etoile de la Mort, l’arme de destruction massive ultime. Lui et Galen avaient les moyens de réaliser des choses formidables ensemble. Lui et Galen auraient pu être puissants ensemble. Lui et Galen ont été quelque chose… Des amis. Une amitié fusionnelle, merveilleuse qui dissimulait une frustration chez Orson Krennic. Il ne voulait pas seulement une amitié avec Galen Erso. Il voulait l’amour de Galen Erso. Il voulait Galen Erso pour lui seul. Il le voulait entièrement dévoué à tous ses caprices. Il le voulait fiévreusement amoureux. Il ne le voulait rien qu’à lui. Corps et âme. Orson n’a jamais pu l’avoir entièrement, ce qui a inexorablement provoqué un déferlement de colère et d’actes atroces. Il s’est contenté pendant vingt-cinq ans d’une simple amitié. Il pensait que cela lui suffirait. Au début, cela lui suffisait. Il préférait graviter près de Galen Erso à n’importe quel prix, il s’imaginait que Galen ne ferait jamais sa vie avec quelqu’un d’autre. Tant qu’ils restaient tous les deux célibataires, tout allait bien. Tout allait pour le mieux. Ils étaient inséparables, comme les oiseaux. A défaut de son amour, Orson avait le mérite d’être son seul et unique ami. Tout a commencé à capoter au moment où une troisième personne est apparue dans le tableau parfait qu’Orson avait dressé de leur relation. Une relation qui était et se devait d’être exclusive. Galen s’est marié et a fondé une famille. A son plus grand déplaisir. A chaque fois qu’il croisait le visage de Lyra Erso ou de leur enfant, Jyn, c’était comme un véritable déchirement. Orson réalisait dans la douleur que l’amitié de Galen ne pourrait jamais lui suffire.
« Galen… » marmonne-t-il entre ses dents, tout en appuyant sur les touches de son smartphone. Ses yeux manquent de se liquéfier sous la force de la luminosité de son écran dans l’obscurité de son salon. Il est bientôt vingt-et-une heure, mais il ne compte toujours pas baisser les volets ou apporter une autre source de lumière que celle de l’écran de sa télévision ou de son téléphone portable. Orson aime les ténèbres de son appartement, elles lui rappellent celles qui sont enfouies en lui. « Pourquoi tu ne me réponds toujours pas. » Orson est agacé par l’absence de réponse de la part de Galen Erso. Ce silence est plus que déchirant, il éveille en lui des pulsions meurtrières. Il pianote quelques secondes sur son téléphone en cherchant dans la liste de ses dernières notifications l’espoir d’une réponse. Un SMS, un appel manqué, un message vocal ou même un courriel sur son compte professionnel. Ce compte professionnel… songe-t-il distraitement avec une hargne perceptible. Profession de malheur. Écrivain n’est pas un métier convenable. C’est une profession de l’ombre, alors que lui aime tant être dans la lumière et sous les acclamations. Quelle déchéance depuis trois ans. Cette île n’est rien d’autre qu’un purgatoire dans lequel il n’a été que l’ombre de lui-même. Ses choix ont tous été mués par ses pulsions névrosées. Il a agi en homme faible et lâche. Cette facette de sa vie l’horripile tant depuis qu’il a retrouvé ses souvenirs. Orson est en boucle depuis des semaines sur cette île et ses fréquentations. Elle n’aura finalement eu le mérite que de lui permettre de retrouver Galen et de savourer une amitié retrouvée quelques temps avant qu’on la lui arrache violemment. « On en est encore là… » soupire-t-il en rompant les centimètres qui le sépare de son balcon. Il marche en ne prêtant pas attention à ce qui se trouve autour de lui, piétinant les journaux et vêtements qui traînent à ses pieds avec ses chaussures. La main qui tient le verre se referme d’un coup sec sur ce dernier, ses doigts épais viennent enrouler les bords jusqu’à provoquer quelques fissures. Tu me refais encore la même scène. Cette putain de comédie grotesque. Il observe longuement son propre reflet à travers l’une des vitres. Le regard vide, dénué d’expression, faisant écho à la peine qui enserre son cœur à cet instant précis. Orson constate que ses cernes sont toujours marquées, faute d’heures de sommeil correctes. Comment dormir dans une pareille situation ? Orson décide de passer un énième coup de fil à son « ami ». « Réponds-moi. » chuchote-t-il, alors qu’il se focalise sur les derniers bruits du bip familier avant que la communication ne se coupe. Galen ne décroche pas au bout du fil. Cette indifférence lui rappelle de mauvais souvenirs. Krennic est vexé au plus profond de son être. Humilié, une fois encore. C’est toujours lui qui revient, ce n’est jamais Galen. Au contraire, Galen ne cesse de le fuir. Son rythme cardiaque s’accélère à l’idée d’entendre enfin la voix de Galen au téléphone après un nouvel essai. Encore une fois, cet effort se traduit par un échec cuisant. Orson ne désespère pas. Il s’acharne, il rappelle, encore et encore, mais tombe toujours sur le répondeur. Orson comprend alors que ce dernier a certainement bloqué son numéro. Un sourire amer orne ses lèvres minces et rosées. Ses yeux bleus fixent obsessivement l’écran bleuté de son appareil. Galen a pourtant été clair depuis une semaine. « Adieu, Orson. » ont été les derniers mots échangés par Galen à Orson. Dans les premiers jours, Krennic n’a pas cru en ces quelques mots, qu’il a préféré imputer à la colère de l’ingénieur. Aujourd’hui, sept jours après ce dernier message, il constate que Galen se tient fermement à sa résolution. Orson se sent désabusé et frustré. Il vient d’atteindre le point culminant de sa patience. Il décide de relire les derniers messages qu’ils se sont échangés sur son smartphone, tout en terminant son verre de vin rouge. « Adieu, Orson » Adieu ? Adieu, Orson… Adieu, Orson… Ces mots se répètent dans son esprit en voulant se convaincre qu’ils ne sont pas réels. Ils ne peuvent pas l’être. Galen ne peut pas lui faire subir cette trahison. Pas encore une fois. Il ne peut pas le quitter. Orson Krennic refuse d’être quitté par Galen. Personne ne le quitte et encore moins sans en subir les conséquences. « Je te l’interdis, Galen. Tu ne te débarrasseras pas de moi de cette manière. » chuchote-t-il à la manière d’une menace douce et amère. Pour se donner le courage de prendre une décision importante. Celle de se rendre directement chez Galen. « C’est moi qui décide des adieux. » grogne-t-il en serrant si fort son verre de vin au point que les fissures deviennent des crevasses et éclatent finalement entre ses doigts. Il observe avec dédain le rouge recouvrir ses phalanges avec un mélange de vin humide et de sang. Une grimace vient déformer les coins de son sourire, tandis que ses lèvres se mettent progressivement à trembler de rage. Tout ça, c’est encore la faute de Galen Erso. Krennic coupe son smartphone avant de le balancer sur son canapé. Il ne lui accorde pas de regard, tout ce qui l’importe à cet instant précis, c’est d’imprimer dans l’esprit de Galen Erso tout le mépris que ce dernier lui inspire. Maintenant qu’il est réveillé, il n'est plus question de jouer le rôle de l’écrivain maudit et dépressif qui se morfond dans son canapé, avec une bouteille de vin et une chanson de blues ou de soul en arrière-fond. Orson jette un dernier coup d’œil à son verre, qui vient d’éclater en partie dans sa main, au moment de se débarrasser de son téléphone. Il remarque la surface du cristal de son verre sans ressentir l’envie de le remplir. Depuis qu’il est redevenu l’homme qu’il a est vraiment, Krennic n’a plus jamais pris une cuite. L’alcool ne représente plus un problème aussi récurrent. Il aime toujours les bonnes choses, le bon vin compris, mais avec une certaine modération. Ces trois années comme alcoolique l’ont profondément écœuré de ses propres démons, cela lui a permis de comprendre que cette faiblesse aurait pu se produire dans son monde dans un moment de désespoir. Du temps de Brentaal IV et de ses années étudiantes, Orson avait la détestable réputation d’être un étudiant particulièrement fêtard et désinvolte. Il était familier des soirées de beuveries, au point d’étonner l’ensemble de sa promotion en décrochant ses diplômes avec toutes les mentions et félicitations du jury. Personne n’aurait parié sur lui, mais son génie était impressionnant. Il décrochait les meilleures notes et son esprit d’analyse comptait toujours une longueur d’avance sur celle des autres. Malgré sa passion pour les soirées alcoolisées et les relations sociales, Krennic est capable de dégager une force impressionnante de travail. Ses qualités intellectuelles sont innées, contrairement à certaines personnes qui doivent les développer en passant leurs nuits dans une bibliothèque au prix de lourds sacrifices. Krennic s’est nourri de la jalousie de ses camarades qui devinrent par la suite ses collègues dans la machine impériale.
Galen veut lui échapper, une fois encore. Pour la troisième fois. Orson refuse qu’une pareille hérésie se produise sous ses yeux. Il jette un coup d’œil à sa montre et constate que l’heure est déjà bien avancée. Presque 22 heures. Est-ce que cela a finalement de l’importance ? Orson repose le verre presque brisé sur le meuble de cuisine, avant de s’emparer d’une veste de costume bleu marine dans son armoire. Il s’observe une dernière fois à travers le miroir suspendu au mur de son hall d’entrée avant de quitter son appartement. C’est une simple visite de courtoisie, ou plutôt, de persuasion. Orson attache toutefois de l’importance à son apparence physique. Après tout, c’est censé être un au revoir. Il doit être parfait en toutes circonstances, même dans les adieux déchirants ou insultants. Orson s’assure que ses rides soient bien lissées, que son teint – bien que livide et légèrement cerné – soit lumineux, mais surtout que ses cheveux argentés soient correctement coiffés. Il replace ensuite une mèche sur le côté de son visage, non loin de ses tempes (non mais genre, il va en date là). Orson remarque que le col de sa chemise blanche est mal positionné, ce qu’il arrange aussitôt pour se donner un air faussement intellectuel. Il déplore que dans ce monde, les vêtements soient radicalement différents des uniformes réglementaires impériaux. Orson regrette son uniforme de l’Empire – ce bel ensemble d’un blanc immaculé assorti d’une cape fluide et majestueuse –. Sa cape lui manque étrangement. Tout lui manque, même ses bottes en cuir ou son pantalon noir. Cet uniforme lui donne un air important qu’il ne possède malheureusement pas dans cette ville. Krennic soupire de lassitude pour la énième fois, en époussetant les pans de sa veste en coton luxueux. Il déteste son nouveau style vestimentaire, lui qui est si familier des uniformes militaires de son monde. Orson s’efforce d’admettre que cela lui donne malgré tout un certain charme. Un look de bourgeois intellectuel avec des vêtements griffés d’une célèbre marque de luxe allemande. Orson s’observe même avec un certain intérêt, apprenant peu à peu à aimer le « nouveau-lui ». Des chaussures en cuir foncé, un jean bleu brut, une ceinture en cuir accompagnée d’une élégante boucle en acier argentée, une chemise blanche en coton rigide légèrement déboutonnée, un pull en col V en cachemire de grande qualité, une veste de costume épaisse de couleur bleu marine. Classe et sobre. Orson est forcé de reconnaître qu’il y a de quoi se retourner dans la rue (TES CHEVILLES, ORSON). Une fois satisfait de son apparence qu’il juge idéale pour des adieux magnifiques, il récupère ses clés en partant. Un dernier détail le fait retourner dans son appartement et se précipiter vers le tiroir du meuble de séjour pour en récupérer une bouteille en verre assez luxueuse. On ne sait jamais. Il parfume chaque côté de son cou avec un peu d’eau de Cologne (non mais… il croit trop qu’il va à un date). Cette fois-ci, c’est la bonne. Orson quitte enfin son appartement. Les rues sont peu fréquentées en fin de soirée dans ce coin de la ville, ce qui le rassure tout en accentuant son sentiment d’angoisse. Il est parti avec la conviction que les choses ne peuvent que bien se passer, mais plus les minutes défilent et plus Orson réalise que c’est probablement la pire erreur de sa vie. Il s’imagine en train de le menacer, de lui hurler dessus – vraiment tout – comme un enfant pourri-gâté en espérant que Galen cède enfin. C’est forcément une erreur stratégique, mais il ne peut s’empêcher de foncer dans le tas comme un bon bélier. Orson roule avec une main sur le volant, en se massant les tempes de temps à autres. Parfois, ses yeux dévient de la route vers l’écran de son téléphone portable pour vérifier ses notifications. Il arrive au bout d’une quinzaine de minutes, soit bien plus tôt que prévu, au bout de son allée. Orson se gare le long d’une rue, en face de l’habitation de Galen Erso. Il pianote ensuite sur son téléphone pour se donner le courage de poursuivre sur sa lancée. Une question lui brûle les lèvres… Qu’en est-il de Lyra ? Il grimace en pensant à elle, s’imaginant le pire. Il a déjà envisagé l’hypothèse qu’elle se trouve également dans l’appartement. Orson a pensé lui régler son compte une bonne fois pour toutes. C’est toutefois une très mauvaise idée, selon lui. Ce n’est certainement pas en la tuant pour la seconde fois que Galen acceptera de le suivre. Orson recherche dans son tiroir un paquet de cigarettes, afin d'en extirper une, qu’il entreprend de fumer quelques minutes. Il rejette de frustration l’arrière de son crâne contre le siège de son fauteuil. Lyra est forcément avec Galen. Il déteste le fait de devoir user de la force contre Galen, et plus encore s’il doit le faire devant elle. Cela risque de partir violemment, il risque de la tuer encore une fois et de perdre définitivement tout espoir avec Galen. Entre deux bouffées de tabac, il jette un coup d’œil vers l’une des fenêtres encore allumée de l’immeuble. L’appartement de Galen. Il prend alors le temps de réfléchir à un plan d’attaque, avant de s’apercevoir qu’une silhouette féminine et familière vient de quitter l’immeuble. Orson cligne des yeux de surprise, ne pouvant croire que les astres viennent d’exaucer ses prières. Lyra Erso est sortie de l’immeuble. Il ignore pourquoi ou pour combien de temps, mais cela tombe à point nommé. Son premier réflexe est de se mettre à rire tout seul de soulagement. Maintenant… Il doit y aller. Il doit lui faire savoir personnellement ce qu’il pense de ses misérables adieux. Personne ne le rejette. Personne ne le quitte. Personne ne lui dit adieu. C’est lui qui brutalise, qui repousse, qui dit au revoir. Lui seul et personne d’autre. Orson exprime son agacement en donnant un coup de coude contre le volant de sa magnifique berline BMW série 7 bleu électrique. La colère s’insuffle et lui fait perdre toute sa superbe. Il s’accroche au volant, ses doigts se refermant lentement sur le manche, tandis que son regard se voile peu à peu. Un voile obscur et sanglant. Alors qu’il relève lentement la tête des pédales au pare-brise de sa voiture, ses yeux bleus foudroient un point fixe devant lui. Une balançoire en cuivre située au beau milieu d’un petit parc à quelques mètres de l’immeuble de Galen Erso. Des flammes dans ses yeux bleus – les flammes de la vengeance luisent avec énergie. Elles dansent sensuellement dans le fond de ses prunelles et évoquent tout ce qu’il meurt d’envie de faire à Galen Erso. Orson est tant pris dans ses fantasmes, qu’il ne remarque pas même les cendres de sa cigarette qui retombent sur sol de sa précieuse voiture allemande. Il la déteste, en réalité, elle est loin d’être aussi impressionnante que ses navettes galactiques. Cette pensée éveille en lui d’étranges pulsions. Il assène alors un coup poing contre le tableau de bord dans un accès de rage. Cette colère est dévastatrice, elle paralyse tous ses membres. Il reporte ensuite son regard sur la cigarette fumante qui se trouve entre deux doigts. Orson aspire une bouffée de tabac avant d’écraser le bout contre le tronc d’arbre qui se trouve à l’extérieur de son véhicule. « Galen... » marmonne-t-il, les lèvres tremblantes. Orson ne peut s’empêcher de maudire l’homme qui a longtemps été son allié le plus fidèle. Galen. Une part de lui le déteste d’une force, mais une autre part désire plus que tout retrouver ce qu’ils ont perdu. Il balance ensuite sa cigarette par la fenêtre sur le bord de la route. Orson referme la vitre de sa portière dans un soupire, en déplorant le fait de devoir en venir aux mots – et probablement aux mains – avec son ami de toujours. Pourquoi s’acharne-t-il tant que cela finalement ? Galen ne veut plus rien avoir affaire avec lui et les choses se sont clairement dégradées entre eux. Il serait bien plus sain de se trouver un autre meilleur ami, plus jeune et candide. Plus manipulable. C’est ce qu’il aurait fait en n’ayant pas connaissance du passif tumultueux qui les lient. La vérité, c’est qu’Orson ne peut se détacher de Galen Erso, même après vingt-cinq ans de mensonges, de relation toxique et de coups de poignard dans le dos. Galen fait partie de sa vie, de lui. Galen est la moitié de sa pièce. Le Ying de son Yang. Galen doit revenir dans sa vie d’une manière ou d’une autre – avec plaisir ou sous la contrainte. C’est le constat qu’Orson se fait après avoir claqué la portière de sa voiture dans un geste précipité et violent. Il verrouille ensuite sa voiture à distance à l’aide de sa clé au bout de quelques mètres. Ce n’est pas la première fois qu’il se rend chez Galen, mais cette fois-ci, il y a quelque chose qui le prend à la gorge. Cette désagréable sensation de n’être finalement qu’un pantin désarticulé, rigide, qui s’élance vers son destin. Il sent son estomac se nouer en fantasmant les premiers mots qu’ils sont sur le point de s’échanger. Il a conscience de ne pas être attendu, mais cela ne l’inquiète pas outre mesure. Orson espère déclencher quelque chose chez Galen à sa simple vue. Un éclair de lucidité, un mouvement de recul, une confession. Qu’importe, tant qu’il revient sur sa décision de lui tourner définitivement le dos. Orson se rend par surprise chez celui qu’il considère et ne cessera de considérer comme son meilleur ami. Orson savoure le silence qui règne à l’extérieur de son véhicule, ce même silence qui précède l’expression de sa folie. Les rues sont calmes et remplies de voitures garées pour la nuit. Seul le bruit de ses pas résonne dans la ruelle, accompagné du léger cliquetis du trousseau de clé qui lui sert de boule anti-stress. Une fois rentré dans l’immeuble avec le code, il trace son chemin vers les étages supérieurs. Pour s’être déjà rendu chez lui, c’est un jeu d’enfant de retrouver le numéro de son appartement. Orson arpente les couloirs lugubres en serrant et desserrant les poings au fur et à mesure de son avancée. Ses phalanges blanchissent sous la force de ses poings, ses muscles se contractent à cause des bouffées d’anxiété qui s’engouffrent en lui à la manière de vagues brûlantes. Orson ne pense pas avoir déjà été aussi nerveux depuis ces trois dernières années. Il hésite longuement sur la conduite à adopter : s’énerver, tout casser ou le bercer de mensonges ? Supplier… C’est désormais exclu, car cela ne fonctionne jamais. Orson compte faire preuve d’honnêteté et de transparence pour une fois dans une existence couverte de mensonges.
Lorsque la porte de l’appartement de Galen se trouve face à lui, il inspire une profonde bouffée d’air avant de sonner une fois, deux fois, puis enfin trois fois. Il décrispe ses muscles et s’efforce de revêtir un visage impassible, vide de toute expression, alors qu’au fond de lui, c’est un véritable volcan à deux doigts d’entrer en éruption. Il lutte contre la passion qui tiraille ses entrailles, la fougue qui déchire tous ses sens. Il tente d’avoir un regard glacial et dur, mais un certain embrasement se reflète dans le fond de ses prunelles. Galen se fait attendre. L’une de ses mains se referme sur les lanières d’un sac cadeau dissimulé dans son dos. Orson n’est pas venu les mains vides. Il a pensé à des attentions pour Galen en pensant acheter ses faveurs – son pardon – surtout. Il est certainement fou d’espérer que tout s’arrange avec une bouteille de vin et une boîte de chocolats. Orson pense acheter Galen, comme il l’a souvent fait par le passé. Comme un mari croit acheter sa femme après moultes infidélités. Comme un enfant pris en faute qui espère regagner les faveurs de ses proches. Il n’a pas vidé sa tirelire, la bouteille de vin est déjà un cadeau, puisqu’elle provient de Galen (LE RAT). Il observe ses pieds tout en réfléchissant à leurs premiers mots, mais surtout à comment réagir pour se donner un air parfaitement sain d’esprit et non pas complètement psychotique. Tout ce qui lui vient à l’esprit, ce sont des insultes et des reproches. Orson soupire encore. Il ignore ce qu’il doit faire pour convaincre Galen de lui accorder une seconde chance. Au bout de quelques minutes, la porte s’ouvre sur le visage apparemment surpris de Galen. Il relève les yeux du sol pour les ancrer dans les siens. C’est la première fois qu’ils se retrouvent, qu’ils se dévisagent en pleine connaissance de leurs souvenirs. C’est la première fois depuis… Eadu. Orson se remémore les derniers moments de vie de Galen Erso. La gifle, les reproches, les insultes sous la pluie battante avant que les premières explosions des bâtiments aux alentours et les tirs de rebelles ne viennent rompre ces amères retrouvailles. Orson a les mains qui tremblent, mais il s’efforce de cacher sa faiblesse en les gardant occupées à maintenir un coin du mur ou sa taille. « Bonsoir Galen. » Sa voix est cinglante, menaçante même – elle gronde entre les murs froids du hall de l’immeuble. Quant à son regard bleu, il est foudroyant de colère. Des éclairs jaillissent dans le fond de ses prunelles océan et dirigés sur le marron chocolat de celles de Galen. Il ne digère pas le fait d’avoir été snobé pendant maintenant une semaine. Ce qu’il digère encore moins, c’est ce nouvel abandon. Quelque se passe toutefois en un éclair. Un échange de regards qui éclate son âme en morceaux, qui déchire son palpitant en deux et qui enveloppe son corps d’une sensation chaude et apaisante. Galen… Il lui a atrocement manqué. Ces années passées avec le poids de la culpabilité ont été une terrible épreuve. Il revoit la mort de Galen, ce corps sans vie sur le sol sous la pluie. Il se revoit partir en l’abandonnant avec de lourds regrets. Il y a tant de choses qu’il avait voulu lui dire avant de le perdre définitivement. Pardonne-moi, Galen. J’ai été un monstre. « Je t’ai manqué ? » murmure-t-il en appuyant soigneusement ses syllabes avec ironie. Orson ponctue ses propos par un clin d’œil provocant. Il marque une courte pause, en profitant pour détailler l’expression du visage de Galen. Il meurt d’envie de lire quelque chose qu’il peut utiliser pour se donner une bonne raison d’exploser devant lui. « Adieu Orson, sérieusement… Galen ? » Orson soupire lascivement, tout en agitant nonchalamment sa tête de droite à gauche. Orson désapprouve fortement l’attitude de Galen. Il semble réagir de manière sereine, mais c’est un leurre. Krennic bouillonne de rage et d’excitation. Une expression illustre à merveille cet état transitoire : le calme avant la tempête. Orson attend un mot précisément de la part de Galen pour déployer tout son arsenal de persuasion. Il anticipe les réactions de son interlocuteur, comme celle de lui fermer la porte au nez, et avant que cela n’arrive, il place l’une de ses jambes dans l’entrebâillement. Orson plonge ensuite son regard océan dans le sien avec défiance. Le bleu de ses yeux se noie presque automatiquement dans les pupilles foncées de Galen. Cette intensité submerge l’architecte dans un océan de sentiments contradictoires. De la haine, de la colère, de la déception… mais aussi de l’amour. Orson est traversé par des émotions qui amplifient son envie de pénétrer dans l’appartement. « Tu penses vraiment que je suis le genre de personne que l’on quitte aussi facilement ? » dit-il en prenant un timbre de voix plus grave. Orson prend le soin d’articuler ses mots pour apporter un certain impact. Quitter… Galen le quitte. Le choix de ce mot est particulier, il s’avère mûrement réfléchi dans l’esprit de Krennic. On parle de quitter quelqu’un avec qui on est dans une relation de couple, pas lorsqu’on est seulement… amis. Orson garde un bras levé contre le mur qui se trouve à côté de la porte, ses doigts effleurent doucement la sonnette. Loin de la presser comme un forcené, il opère de légères caresses circulaires du bout de son pouce. Son autre main rejette le pan de sa veste de costume en arrière pour se dégager de l’espace, tout en gardant deux doigts sur les lanières de son sac. Krennic déglutit péniblement avant de souffler d’une voix autoritaire, mais aussi faible qu’un murmure : « Je quitte les gens et non pas l’inverse. »
Il assène ensuite un coup de pied dans la porte en voulant se frayer un chemin de force dans son hall d’entrée. En passant devant Galen, il pose le sac cadeau contre la poitrine de Galen. « J’ai pensé que c’était une occasion d’ouvrir la bouteille que tu m’avais acheté. » dit-il en déposant de force entre les mains de Galen la bouteille de Crozes-Hermitage. Cela semble presque naturel pour Orson d’entrer dans l’appartement de Galen avec l’intention d’échanger en toute amitié des verres de vin. Il baisse les yeux vers le sac et désigne d’un coup d’œil un assortiment de chocolats fins assez hors de prix enveloppé dans une élégante boîte blanche. « Je t’ai pris tes préférés. » Quelle si adorable attention. « J'aurais bien pris des fleurs à ta femme, mais... A cette heure tardive, tu comprends... » se moque-t-il en dodelinant de la tête comme un enfant ayant commis une bêtise dont il est particulièrement fier. Non... En fait non, jamais il n'aurait acheté quoi que ce soit pour Lyra Erso. Plutôt se faire pulvériser une deuxième fois par l’Étoile de la Mort. Il ricane ensuite, cela l'amuse, vraiment. Orson prend beaucoup de plaisir à provoquer Galen. Il scrute le visage de son ami quelques instants avec une drôle de lueur, en voulant partager avec lui le sentiment de fierté qu’il éprouve à l’idée d’avoir connaissance de ses goûts. Bien sûr qu’Orson a connaissance des goûts de Galen – jusqu’au type de chocolat qu’il préfère, les variétés de fleurs qu’il déteste, le genre d’ouvrage qu’il aime lire avant de se coucher, sa couleur de vêtement préférée, ainsi que la race de chat qui lui fait tant horreur. Orson est un perfectionniste. Il prête attention aux détails, c’est pour ainsi dire… son domaine de spécialité. Un architecte fait attention aux détails. Toujours. Il récupère finalement la bouteille des mains de Galen, en se frayant un chemin dans le couloir étroit donnant sur la cuisine. « Où est-ce que tu ranges ton tire-bouchon ? Non… Laisse-moi deviner... » En ouvrant un tiroir au hasard, Orson finit par trouver ce qu’il cherche. « C’est bon. Laisse-moi faire. » Oui, qu’il le laisse prendre les devants. Ses lèvres se courbent en un sourire victorieux, un léger rire s’en échappe, alors qu’il déniche le précieux sésame. En un clin d’œil, il ouvre la bouteille de vin dans un pop retentissant. Orson se croit chez lui. Il semble faire totalement abstraction de leurs disputes ou des derniers mots de Galen à son encontre. Est-ce que cela a vraiment de l’importance ? « Des adieux méritent un bon vin, n’est-ce pas ? » Orson est cynique. Il ne compte pas faire ses adieux à Galen. Il espère en revanche le faire changer d’avis – de gré ou de force. Il verse un peu de liqueur rougeâtre dans deux beaux verres à vin qu’il vient de dénicher dans le placard supérieur du meuble de cuisine. Orson s’approche ensuite de celui qui n’est aujourd’hui… plus qu’un ex-ami. Ils se toisent longuement. Orson est silencieux. Cela le touche profondément de se retrouver face à Galen après… tout ce qu’il s’est passé. Sans un mot, il place le verre dans sa main et ne se fait pas prier pour trinquer délicatement avec le sien. L’architecte se détourne ensuite, longeant les murs tout en buvant. Il profite pour lorgner sur les acquisitions mobilières et décoratives de Galen. Il observe chaque détail de l’appartement – scrutant les bibelots entreposés ici et là, contemplant la couleur de ses murs et le choix de sa bibliothèque –. Il déambule dans la vaste pièce sans se soucier des protestations du propriétaire des lieux, le regard presque éteint, toujours aux aguets. « Tu as une décoration intéressante. » commente-t-il cynique sans vraiment le penser. C'est une phrase balancée de manière aléatoire dans le but de faire la conversation. Orson s’arrête devant une étagère en raison d’un détail qui attire son attention. Il récupère entre ses doigts un ouvrage, après l’avoir immédiatement identifié grâce à la couverture. Le sien. Il s’agit de l’un de ses livres. Ceux qu’il a écrit dans cette vie comme un écrivain de science-fiction. Orson l’ouvre tout en faisant abstraction de la présence de Galen dans l’appartement. Il est comme projeté dans une bulle idyllique, faite de nostalgie et de fascination. Il caresse avec une admiration presque malsaine son précieux ouvrage, le détaillant sous toutes ses coutures. Malgré tout le mépris qu’il éprouve pour l’écrivain qu’il a été pendant trois ans, il constate que ses propres réalisations le fascinent autant que celles de son véritable monde. Orson pose son verre sur l’étagère pour avoir les mains disponibles. En tournant les premières pages, – en caressant le grain de papier au passage de ses doigts –, il s’attarde sur une page spécifique. Il y découvre une dédicace très personnelle, dont il comprend violemment l’ambiguïté de ses tournures de phrases. Dire qu’à l’époque, Orson était persuadé qu’il n’y avait que de l’amitié entre eux. Il était incapable de distinguer le mal dans ses phrases, dans ses requêtes, dans ses besoins envers Galen. Maintenant que ses idées sont bien en place, tout est parfaitement limpide en lui. Ces mots, cette dédicace sordide… c’est une déclaration d’amour dissimulée. Il pèse chacun de ces mots dans sa tête, savourant la courbe manuscrite de sa plume élégante au stylo, et imaginant même l’état d’esprit qu’il a eu à l’époque de sa rédaction. Ces sentiments enfouis qui ne se sont éveillés que très récemment. Orson Krennic se sent enfin en pleine possession de ses moyens. « Elle est en tout cas mieux que la mienne… » Orson continue de commenter la décoration de l’appartement de Galen, en gesticulant à droite et à gauche. Orson se comporte comme s’il n’était pas… perdu entre ses souvenirs et ses sentiments. Cette remarque cynique vient précéder un rire nerveux, caractéristique d’un état de tumulte intérieur. Orson est perturbé. Son devoir est de sanctionner durement Galen pour tout le mal qu’il lui a infligé. Il était même parti pour lui enfoncer son poing au visage, en lui hurlant qu’il avait détruit sa vie et sa précieuse super-arme de destruction massive, avant de l’avoir manipulé et leurré pendant des années. Maintenant qu’il se retrouve face à Galen, en possession de ce livre – quelque chose s’opère alors dans son esprit. Comme un revirement digne d’une tragédie grecque. Orson garde encore les yeux rivés sur les lignes de son écriture manuscrite, assimilant encore un peu ses propres mots, avant de refermer le bouquin dans un claquement sonore. Orson semble sorti de sa torpeur momentanée. Il fait volte-face, le livre toujours ouvert dans ses mains.
Orson garde les lèvres closes quelques instants, jaugeant longuement le propriétaire des lieux. « J’aurais cru que tu te serais empressé de les brûler… » confesse-t-il en ancrant ses deux orbes bleu océan dans les siens. Il gigote ses épaules, tout en arborant un air contemplatif au visage. Il est heureux. Ses tics nerveux ainsi que sa gestuelle sont autant d’indices qui le troublent et l’enchantent en même temps. D’une certaine façon, malsaine bien évidemment, cela le réjouit au plus haut point. Pire encore, cela l’excite fortement. Galen n’a pas détruit ses livres. Il ne s’en est pas encore débarrassé, en tout cas. Cela signifie peut-être que Galen n’est pas encore prêt à rompre définitivement avec lui. C’est en tout cas ce qu’Orson désire croire plus que tout. Il s’accroche désespérément aux moindres signaux indiquant que leur amitié n’est pas terminée. « Laissez-moi te lire quelque chose. » Orson rouvre son roman pour s’imprégner mentalement de sa dédicace, avant de relever ses yeux bleus sur Galen. C’est avec intensité qu’il se met à partager un extrait à haute voix. « ‘Pour celui qui n’a jamais cessé de croire en la force de mes sentiments et de mes aspirations. Galen, tu es le commencement de ma vie et tu en seras la fin. Tant que ces écrits existeront, notre lien sera voué à l’éternité.’ » lut-il sans ciller et encore moins rougir. Il se souvient parfaitement avoir été gêné – pour une raison inconnue à l’époque – de cette dédicace. Il avait d’ailleurs offert son livre à Galen sans se montrer physiquement présent, en lui déposant dans ses affaires après un rendez-vous d’affaires. Il avait refusé de se confronter à cette dédicace en face de l’intéressé. Ils n’en avaient jamais vraiment discuté mais Orson était persuadé que Galen en avait eu connaissance. Rien d’étonnant à ce qu’Orson ait été particulièrement gêné par ses propres mots. Ils n’étaient pas amicaux, ils étaient romantiques et une part de lui l’avait compris. « Oh, c'est mon passage préféré... Attends... ‘Tu es la personne la plus importante, je saurais que ce lien t’impacte autant, si tu gardes une part de moi auprès de toi, grâce à ce livre.’ » dit-il en dramatisant quelque peu la teneur de cette dédicace. Une fois qu’il eut terminé sa petite lecture instructive, Orson défia son interlocuteur des yeux. « Tu as manqué à ton devoir Galen... » dit-il en riant à moitié. « Un ami digne de ce nom prévient l’autre de ce genre de niaiseries. » Orson essaie de détendre l’atmosphère, cette tension palpable est foudroyante, mais il espère pouvoir mettre un terme à leur litige en l’aidant à se remémorer les bons moments sur l’île. « Ne me dis pas que tu ne savais pas. » s’étonne-t-il en se fondant dans un rire nerveux, tout en agitant le livre. Orson se coupe en réalisant que cela est absurde. Il se met à gigoter sa tête et ses épaules dans un mécanisme d’auto-défense. Galen ne peut pas ignorer l’ambiguïté de leurs rapports ou de ses sentiments... Il refuse pour l’instant de prononcer ces mots fatidiques, de lui dire qu’il l’aime. Mais il l’aime, c’est maintenant une certitude pour lui. Orson est désabusé par le fait que même sur cette île, ses sentiments si profondément enfouis pour Galen causent encore sa chute. « Je ne sais pas, à ta place, je me serais posé des questions. Tu m’as laissé… dans cette tiédeur ambiguë pendant trois ans. Je pense que… d’une certaine manière, cela te plaisait de recevoir autant d’attentions de ma part. » Orson hausse les épaules en se déplaçant vers le balcon qui donne sur le salon de l’appartement. Il refuse de reposer le livre, il s’accroche à lui comme au vestige d’une relation qui a énormément compté pour lui. « J’ai beaucoup réfléchi depuis… que tu as bloqué tous mes appels. J’ai réalisé que tu avais gardé une grande partie de tes souvenirs en arrivant dans ce purgatoire. » Ce purgatoire, comme il aime nommer l’île depuis son « réveil ». « Je ne me souvenais de rien, mais toi si. Pas des sujets conflictuels, mais tu savais que nous venions d’ailleurs. Tu savais, Galen. Tu me reproches de t’avoir menti pendant des années. Tu as raison. J’ai commis des erreurs. Mais toi, es-tu vraiment... mieux que moi ? Tu as prétendu être mon ami sur cette île. Tu m’as laissé dans l’ignorance de notre véritable monde. Tu m’as laissé croire que je n’étais qu’un pauvre type dépressif et alcoolique ! Quel genre d'ami laisse l’autre sombrer dans une telle… médiocrité sans en tirer un certain plaisir ? » Orson adopte un ton réprobateur. « Tu aurais dû m’en parler… Je me serais peut-être souvenu de tout bien plus tôt. » soupire-t-il un peu trop exagérément, comme à son habitude, dans une démonstration presque théâtrale. « Tu permets ? » s’enquit-il de demander en sortant de l’une des poches de son jean un paquet de cigarettes et un briquet. Il se retourne pour confronter le regard désapprobateur de son interlocuteur, tout en désignant une cigarette entre son index et son majeur, qu’il prend soin d’allumer sans attendre son autorisation. Il ouvre ensuite la fenêtre du balcon pour aérer un peu la pièce avant d’aspirer une profonde bouffée de fumée. Il ne fumait pas avant son arrivée sur cette île, et bien que l’alcool ne soit plus son plaisir coupable, Orson n’a pu renoncer définitivement à toutes ses habitudes. Trois ans d’une autre vie et d’un quotidien d’excès pèsent encore lourdement sur sa conscience. « Rassure-moi… Tu ne voulais sérieusement pas me dire au revoir avec un pauvre message après vingt-cinq ans d’amitié ? » Orson tire sur sa cigarette, le regard rivé sur le panorama du quartier plongé dans l’obscurité à cette heure tardive de la journée. « Tu me brises le cœur, Galen. » Orson prononce ces mots sur le ton de la moquerie, mais il a bel et bien le cœur brisé. Ce cœur brisé semble légitimer absolument tout désormais. « Je mérite mieux que ça. » conclut-il alors que ses lèvres se fondent dans un sourire. Un sourire amer. Un sourire triste. Ce masque d’indifférence qu’il revêt par fierté depuis qu’il est entré se fissure peu à peu. Orson est en effet convaincu de mériter mieux qu’un simple message d’au revoir. Orson laisse son dos se reposer contre le mur, à quelques centimètres de la fenêtre du balcon, et vient croiser les bras contre son pull. Une minute de silence passe sans qu’il ne trouve quoi que ce soit à lui dire. Orson semble focalisé sur un point fixe dans le coin de la pièce, sans vraiment l’être. Rien dans cette pièce ne l’intéresse vraiment. Il réfléchit simplement à la meilleure manière d’obtenir ce qu’il veut – tout ce qu’il veut – sans tout détruire sur son passage. Ce qu’il en déduit lui plaît moyennement, mais il est malheureusement dépossédé de son libre-arbitre. En soupirant un fois encore, Orson hoche la tête plus pour lui-même que pour le propriétaire des lieux. Il marque son agacement en claquant sa langue contre son palet, furieux contre ses faiblesses. Orson vient de prendre une décision. Il plante alors ses yeux dans ceux de Galen avec une force insolente. Ses yeux perçants reflètent toute l’intensité des émotions violentes qui sommeillent en lui. Il déteste cette situation plus que tout. Il déteste Galen Erso. Il le déteste parce qu’il le fait encore et toujours sombrer dans la folie. Il le déteste autant qu’il l’aime. Il le déteste parce qu’il le fait l’aimer encore plus fort, malgré toute la haine ou l’ampleur de ses trahisons. « Laisse-moi te dire adieu à ma manière. » souffle-t-il en avalant une dernière bouffée de fumée opaque, tout en jouant avec sa cigarette, négligemment logée entre son index et son majeur. Il l’agite de droite à gauche et de haut en bas, sans rompre le contact visuel avec Galen. Cette désinvolture n’est rien d’autre qu’une façade, car au fond de lui, Orson n’est qu’un champ de ruines. Plus qu’une menace, c’est avant tout une promesse. Son timbre de voix est comparable à celui d’un murmure, rauque et chaud, ne présageant certainement rien de bon, ou du moins, rien d’amical.
love taste so sweet at good-bye. writing music: "the greatest bastard" ▵ damien rice ; "through with you" ▵ maroon 5 ; "i hate myself for loving you" ▵ joan jett & the blackhearts ; "without me" ▵ halsey ; "say something" ▵ a great big world note:
ஃ Haven't they suffered enough? But you can't get enough of shutting down systems for personal gain. If you mess with things selfishly, they're bound to come undone. Do you get off on pain? We're not pawns in your game. – Commander In Chief (demi lovato) ஃ
Dernière édition par Orson Krennic le Sam 25 Juin - 22:09, édité 1 fois
Galen Erso
▿ Ton univers : Rogue One : A Star Wars Story
▿ Date de naissance : 16/02/1976
▿ Age : 48
▿ Métier : Producteur de cinéma
▿ Quartier : Baker Street Avenue
▿ Côté cœur :
“You realize that he’s never going to stop looking for you, Galen. You’re in his blood, crystal research or no. He’s never going to let go of you entirely.”
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Lun 13 Juin - 13:25
Love taste so sweet at good-bye.
Adieu, Orson. Deux mots en réponse à une longue diatribe qu’il aurait pu discuter, argumenter, contester sur d’infinis paragraphes. Mais il ne doit pas rentrer dans ce jeu-là. Alors… Seulement ces deux mots. Catégoriques. Définitifs. Quelques secondes s’écoulent. Pas de réponse. Pas même ces trois points caractéristiques de la rédaction d’un message. Galen s’était attendu à une réaction instantanée, un message à rallonge, une succession de textes rédigés dans la précipitation, qui passeraient de la supplique à la menace, de la menace à l’ordre pur et strict… Mais en fin de compte, c’est bien le silence qui accompagne son dernier message. Et ainsi… tout s’arrêterait là ? C’est ce que Galen a voulu, bien sûr. Il est même convaincu de sa décision. Orson Krennic est néfaste pour lui, il est néfaste pour sa famille. Il fallait nécessairement le tenir à l’écart. Après tout ce qu’il a découvert et compris à son sujet, ce n’était tout simplement plus possible. Il ne peut plus ni l’approcher, ni le sauver… Leurs vies, dorénavant, doivent se faire indépendamment l’une de l’autre. C’est mieux ainsi. C’est évidemment mieux ainsi. Alors… Alors pourquoi fixe-t-il l’écran de son smartphone comme s’il s’attendait à tout instant à voir une notification de sa part, à recevoir un appel qu’il déclinera de toute façon ? Il peut prétendre ne pas croire qu’Orson puisse si facilement se satisfaire d’un adieu tel que celui qu’il lui a adressé (et c’est vrai)… mais ne doit-il pas reconnaître également qu’une part de lui se raccroche à l’idée que, désespérément Orson reparte à la charge, quand bien même il le rejettera malgré tout ? Le calme s’étire encore un peu, brutal, et qui laisse augurer la plus violente des tempêtes. Puis son portable vibre entre ses doigts. Un léger sentiment de malaise l’étreint au moment de constater, quand il décline immédiatement l’appel avant de tout bonnement bloquer le numéro d’Orson, qu’il se sent en partie… soulagé ? Ce n’est pas encore fini.
Des jours durant, il se tient strictement à sa politique du silence. Galen devrait se sentir soulagé. Il a tout ce qu’il voulait. Lyra de retour dans sa vie, Jyn et lui réconciliés, bien qu’il la sache encore affectée par la déconvenue sentimentale qu’elle a essuyée, malheureusement par sa faute. Oui, l’ordre bouleversé de leur existence est à présent rétabli. Et ce léger vide, ce sentiment que l’on nomme le manque et qu’il se refuse à observer comme tel, Galen le refoule au plus loin de son inconscient pour ne surtout pas devoir y faire face. La vie peut et doit reprendre son cours à présent. Sans Orson. Mais il n’a plus vraiment le souvenir d’une vie dont il n’ait pas fait partie, pas même le temps passé sur Lah’mu, où son ombre et son souvenir planaient malgré tout sur son existence. C’est une seconde chance… Pas de regard en arrière, cette fois… Supposer un attachement factice, questionner ses fondements pour l’invalider, ce devrait être simple pour peu que l’on ait sous les yeux tous les éléments de l’histoire. Mais c’est, pour Galen, définitivement plus complexe qu’il ne l’avait soupçonné. Au fond, il attendait la venue d’Orson. Il s’attendait surtout à ce que ce dernier arrive plus tôt.
Lyra quitte l’appartement tardivement. Pour l’instant, chacun a conservé son adresse, et si l’idée qu’ils emménagent ensemble sans doute plus tôt que tard les a effleurés tous deux et a été plusieurs fois évoquée, quelque chose les freine immanquablement dans cette initiative, sous le prétexte peut-être effrontément mensonger de se redécouvrir après tout ce temps passé l’un sans l’autre… Il ne doit sans doute s’écouler que quelques minutes entre le moment où Lyra s’en va et celui où finalement l’on sonne à la porte. Une première sonnerie laisse suggérer à Galen que Lyra a oublié quelque chose. Une deuxième, trop rapprochée, qu’Orson se trouve de l’autre côté de la porte. Une troisième qu’il ne partira pas tant qu’Orson ne lui aura pas ouvert.
"Tu vas ameuter tous les voisins", se contente de dire froidement Galen sans répondre aux salutations d’Orson, comme une confortable excuse pour lui avoir ouvert malgré tout, indifférent à ce qu’il perçoit de menace évidente dans la voix et dans le regard assassin de celui qu’il ne pourra plus jamais, dorénavant, considérer comme un ami.
C’est le masque de la plus stricte impassibilité qu’il dépose sur son visage quand Orson le provoque d’un « Je t’ai manqué ». Il ne peut pas le dire, ne doit pas le penser. Non, Orson ne lui a pas manqué. Si, il lui a sincèrement manqué. Une semaine seulement. Mais pas un jour, sans doute pas une seule heure sans que ses pensées convergent, malgré lui, dans sa direction. Galen veut le gratifier du plus sévère « Rentre chez toi » mais Orson a déjà glissé une jambe dans l’entrebâillement de la porte afin de s’octroyer le droit de forcer l’entrée dans son appartement.
Il n’a jamais cru qu’Orson se laisserait… quitter aussi facilement. Le vocabulaire choisi n’échappe pas à Galen. Il n’est pas anodin, et Galen sait qu’Orson l’a choisi à dessein. Les ruptures amicales existent, certes, et elles peuvent être aussi ravageuses que les ruptures d’ordre strictement sentimental, mais dans leur cas, il serait absurde de se leurrer. Pas alors que ces voiles illusoires ont été brutalement arrachés pour laisser place à une vérité qui ne peut plus réellement se laisser ignorer. S’il était d’humeur à faire dans l’ironie, Galen se prétendrait touché par l’attention d’Orson quand ce dernier a le culot de vouloir semble-t-il acheter son pardon avec une bouteille qu’il lui avait lui-même offerte. Mais à dire vrai, il ne se sent clairement pas d’humeur à faire dans la dérision. Tandis qu’Orson force son passage dans l’appartement et que Galen referme la porte derrière eux. Il baisse ensuite le regard sur les chocolats qu’il a également apportés. Ses préférés, effectivement, et chers, par la même occasion. Compte-t-il vraiment racheter ses crimes avec du vin et du chocolat ? L’absurdité de la situation prend Galen de court presque autant que l’apparence d’Orson, quand il daigne le regarder plus attentivement, et qui n’aurait sans doute pas mis plus de soin à sa tenue s’il s’était préparé pour un rendez-vous galant. La mention de Lyra le fait légèrement grimacer, mais il ne dit rien pour commencer. Dans tous les cas, Orson est sans doute trop agité pour entendre quoi que ce soit de ce qu’il peut avoir à dire. Le voilà qui prend ses aises, fouille ses affaires, s’impose… En sous-texte, il fait face à une certitude qu’au fond il savait déjà. Orson Krennic ne laissera jamais Galen Erso vivre indépendamment de lui. Il n’y aurait pour qu’il y consente qu’une seule et unique manière de faire, et Galen en est incapable. Galen ne touche bien sûr pas au verre qu’Orson lui sert. Il repose ce dernier avec précaution sur le premier meuble qu’il trouve. Et Orson de sonder chaque détail de cet appartement, commentant une décoration trop épurée pour être aussi intéressante que ce que son ancien ami peut bien vouloir prétendre. Alors, son attention s’arrête sur le fameux livre.
"Tu n’es pas le seul à avoir travaillé sur ces livres", rétorque Galen, son regard soutenant le sien, quand Orson observe qu’il l’imaginait déjà s’être servi de ses ouvrages pour entretenir sa cheminée. Bien sûr, c’est vrai. Cet objet, ce livre, c’est autant le fruit du travail d’Orson que celui de Jyn… mais Jyn ne lui reprocherait très probablement pas d’en arracher toutes les pages à l’heure actuelle, tant il symbolise au fond bien plus que ce que les apparences seules laissent entrevoir. Mais la parade est efficace, surtout, elle permet d’adresser ce sujet qui restera épineux quoi qu’il advienne : son inacceptable relation avec sa fille.
Pourtant, s’il veut être honnête, ce n’est pas pour cette raison qu’il a conservé ces ouvrages en dépit de ce qu’il prétend. La raison en est définitivement plus insidieuse. Ça a été, bien davantage, une manière de garder de lui ce quelque chose qui avait été à ses yeux la marque manifeste de tout ce que Orson Krennic peut être. Cet ouvrage renferme autant la finesse de sa plume, la qualité de ses récits, qu’une multitude de souvenirs qu’ils ont en commun… Ceux d’une amitié qu’il avait pensé sincère (quoique biaisée). Silencieux, il écoute Orson lui réciter cette dédicace qui sur le moment l’avait laissé… perplexe ? Il avait été plus simple de supposer qu’Orson l’avait écrite sous l’effet de l’alcool et s’était targué alors d’un langage un peu trop emphatique. Mais emphase ou non, le message est bel et bien là, et il est en réalité très clair. Tu es la personne la plus importante, je saurais que ce lien t’impacte autant si tu gardes une part de moi auprès de toi, grâce à ce livre. Et c’est ce qu’il a fait. Consciemment ou non, c’est ce qu’il a fait.
"Mais nous n’avons jamais été des amis dignes de ce nom", remarque-t-il d’une voix qui ressemble à un souffle quand Orson remarque qu’il a manqué à ses devoirs en le laissant écrire de telles niaiseries.
C’est vrai. Sous plusieurs angles et par bien des aspects. De véritables amis ne se comportent pas ainsi. Ils ne mentent pas, ne trahissent pas… Un véritable ami ne soupire pas après l’autre, prêt à tout lui arracher au nom de l’amour destructeur qu’il a pour lui. Car c’est bien ce dont il est question. Les mots ne sont pas prononcés mais ils le savent tous deux. L’impulsivité et parmi les actes les plus odieux dont Orson s’est rendu coupable l’ont été… par amour envers lui. Et c’est à lui de vivre à présent avec ce que cette observation doit éveiller en lui de remords, à bien des niveaux. Est-ce qu’il ne s’est pas posé des questions, sur le moment ? Est-ce qu’Orson a tort de croire qu’en effet, il avait apprécié cette attention qui lui était adressée ? Peut-être pas. Mais il est des choses que Galen ne sait se résoudre ni à entendre, ni à comprendre. Ce n’est pas tant ce qu’elles diraient d’Orson qui l’inquiète… Il pourrait difficilement tomber plus bas, après tout… Mais ce qu’elles diraient de lui. Il ne commente pas tandis qu’Orson se grille une cigarette sous son nez. Pas qu’il apprécie particulièrement, mais il n’est plus à ça près. Tant qu’il ne lui vient pas l’idée d’incendier son appartement dans la foulée… quoique ce ne serait pas surprenant.
"Et si tu t’étais souvenu de tout bien avant ?" réplique froidement Galen. "Je peux te donner raison sur ce point – et sur ce point seulement –, tout te dire nous aurait épargné des années d’une amitié stérile. Je m’étais vainement convaincu que tu en valais la peine. J’ai eu tort, à l’évidence", remarque-t-il toujours de la même voix sans timbre. "Notre amitié est une illusion, tu n’as pas encore compris ? Ces vingt-cinq années d’amitié n’existent pas. Je n’ai sans doute jamais été un ami pour toi. Tu n’aurais pas dû en être un pour moi." Il marque une pause. Cœur brisé ou non, c’est donc l’heure de mettre toutes ces vérités à plat, face à face. "Tu n’as que ce que tu mérites, et tu t’en sors à trop bon compte, en réalité." Le priver de lui. C'est le pire qu'il sache lui faire. Il marque une pause. "Tu sais la vérité depuis combien de temps ? Tu l’aurais passée sous silence combien de temps si je ne t’avais pas envoyé ces messages ? Ne me fais pas l'affront de te prétendre meilleur que moi."
Un regard. Perçant, intense. La violence des émotions qu’il lit dans les yeux d’Orson au moment où ce dernier suggère qu’il lui dira adieu à sa manière arrête les battements de son cœur une courte seconde.
"Arrête ça." Arrêter quoi ? Galen l’ignore, il sait seulement que la menace dans sa voix et la lueur de folie pure dans son regard peuvent présager du pire de sa part. Et quand il suggère de lui dire adieu à sa manière, toutes les possibilités qui viennent à son esprit sont plus inacceptables les unes que les autres. L’agresser ? Se jeter de ce putain de balcon ?... Il brise les quelques mètres qui les séparaient l’un de l’autre pour lui arracher sa cigarette des mains. Il vient l’écraser négligemment dans un pot de fleur, première cendrier « convenable » qu’il trouve à proximité. "Je te demande de t’en aller, Orson", il ajoute, son regard planté dans le sien. "Et si tu m’aimes autant que tu le prétends", même s’il ne l’a que suggéré, mais si sûrement. "Tu partiras."
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Orson C. Krennic
▿ Ton univers : Rogue One: A Star Wars Story
▿ Date de naissance : 14/04/1981
▿ Age : 43
▿ Métier : Ex-romancier de génie, auteur de best-sellers et désormais ingénieur en armement à Mordor Industries depuis fin 2022 • Critique littéraire à ses heures perdues • Expert en science-fiction
▿ Quartier : Baker Street Avenue, dans un appartement en colocation avec son fiancé, Galen Erso.
▿ Côté cœur :
― Krennic laughed to ease the mood. “You know what I find interesting – or maybe ironic is the word. It’s that each of us wants what’s best for you. In a way, we’re competing to make you happy, as old-fashioned as that sounds. And each of us has a different idea about what you should be doing. (…) and I maintain that you’re meant for bigger things, and will continue to do whatever I can to bring opportunities to your attention.” Galen smiled thinly. “Don’t think I don’t appreciate it.”
(CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
― “We have to put some meat back on those bones of yours,” he said as he crossed the cabin to Galen, “but I think I could get used to the beard.” (Orson Krennic to Galen Erso – CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
― Was Galen to become the prize in a contest between them? Well, hadn’t he always been that? (Orson Krennic about Galen Erso and his rivalry to Lyra Erso – CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
••• ❝ i'll never stop looking for you. i'll never let you entierly. you’re the only truth in a sea of lies. you're in my blood. now and forever. ❞
—⥼ ※ ⥽—
—⥼ ※ ⥽—
― Beings had been known to hide on Coruscant for a lifetime, but Galen wouldn’t be one of them. He wouldn’t be able to stay away from his research. He would have a change of heart. He would turn himself in. He would reach out… The anger and despair he had felt in the air-speeder returned and settled on him like a great weight. “Galen,” he said, as if orphaned. Then: “Galen!” shouting it to the busy sky. (Orson Krennic about Galen Erso – CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
—⥼ ※ ⥽—
••• « It’s just so hard not to think of you...
think of where you are.
My Stardust, my Death Star. »
▿ Dons/capacités/pouvoirs :
▿ L’Étoile de la Mort
▿ Blaster lourd DT-29 amélioré (macroscope)
▿ Astromécano C2-B5
▿ Expertise tactique et stratégique
▿ Connaissances approfondies en armement
▿ Autre(s) compte(s) : Orion Black ◊ Nolan Sorrento ◊ Sheev Palpatine ◊ Thalassa Tarkin ◊ Celia St. James ◊ Sauron ◊ Perséphone
▿ Messages : 380
▿ Points : 986
▿ Date d'inscription : 05/03/2022
▿ Notes :
▵ LAME IVDU TAROT ○ L'EMPEREUR
—⥼ ※ ⥽—
AUTORITÉ ╳ ACTION ╳ POUVOIR ╳ DIRECTION ╳ VOLONTÉ ╳ PERSÉVÉRANCE ╳ ENTÊTEMENT ╳ PUISSANCE ╳ TYRANNIE
—⥼ ※ ⥽— « We were on the verge of greatness. »
-(O)rson (C)allan (K)rennic-
« I don't have to sell my soul. He's already in me. I wanna be adored. I don't need to sell my soul. He's already in me. I wanna be adored. You adore me. I wanna be adored. I gotta be adored. » ( i wanna be adored ϟ the stone roses )
« I used to roll the dice. Feel the fear in my enemy's eyes. Listen as the crowd would sing: now the old king is dead ! Long live the king ! One minute I held the key. Next the walls were closed on me and I discovered that my castles stand upon pillars of salt and pillars of sand.
People couldn't believe what I'd become. Revolutionaries wait for my head on a silver plate. Just a puppet on a lonely string. Who would ever want to be king.
┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ I used to rule the world.
┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉
Seas would rise when I gave the word. Now in the morning I sleep alone. Sweep the streets I used to own. For some reason I can't explain, once you'd gone there was never, never an honest word.
┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ That was when I ruled the world. » ( viva la vida ϟ coldplay )
— ◊ ◊ ◊ ◊ ◊ —
•••
it's his project.
it's his life.
it's his everything.
it's the death star.
•••
▴ WILHUFF T. (1 - AU) -0 BBY ❘ Krennic survit à Scarif ⋄ Retrouvailles explosives ✰ (MAJ ✎ 23.02)
▴ WILHUFF T. (2 - AU) -10 BBY ❘ Krennic a une liaison cachée avec le fils de Tarkin ⋄ Réalité dans laquelle Garoche est en vie ✰ (MAJ ✎ 09.10)
▴ WILHUFF T. (3 - AU) -31 BBY ❘ Jeunesse de Krennic à Brentaal ⋄ Tarkin est enseignant ⋄ Relation professeur-élève ✰ (MAJ ✎ 23.02)
▴ WILHUFF T. (4 - AU) -13 BBY ❘ Galen Erso est mort ⋄ Tarkin est amoureux de Krennic ⋄ Obsessions ✰ (MAJ ✎ ??.??)
▴ WILHUFF T. (5 - AU) 4 ABY ❘ Post-Bataille d'Endor ⋄ Tarkin et Krennic ont survécu à Scarif & Yavin ⋄ Incarcération ⋄ Passion inavouée ✰ (MAJ ✎ 23.02)
▴ WILHUFF T. (6 - AU) 4 ABY ❘ Post-Bataille d'Endor ⋄ Krennic a trahi l'Empire et est un agent important de la NR ⋄ Tarkin est arrêté ⋄ Krennic et Tarkin sont des ex-amants ⋄ Interrogatoire ✰ (MAJ ✎ 28.03)
▴ WILHUFF T. (7 - AU) 2022 ❘ Sur l'île ⋄ Krennic et Tarkin sont en couple ⋄ Leurs souvenirs sont revenus ✰ (MAJ ✎ ??.??)
▴ WILHUFF T. (8 - AU) 2022 ❘ AU!Moderne ⋄ Krennic et Tarkin sont associés de leur start-up ⋄ Passion refoulée ⋄ Galen a rompu avec Krennic ⋄ Voyage dans les îles ✰ (MAJ ✎ 17.03)
▴ WILHUFF T. (9 - AU) 4 ABY ❘ Suite AU!Prison ⋄ Douches ⋄ Incarcération ✰ (MAJ ✎ 02.02)
▴ WILHUFF T. (10 - AU) -18 BBY ❘ Babysitting qui tourne mal ⋄ Krennic surveille le fils insupportable de Tarkin ✰ (MAJ ✎ 27.03)
“I'll be the one, if you want me to. Anywhere, I would've followed you. I am feeling so small. It was over my head. I know nothing at all, and I will stumble and fall. I'm still learning to love. Just starting to crawl. Say something, I'm giving up on you. I'm sorry that I couldn't get to you. I will swallow my pride. You're the one that I love, and I'm saying goodbye. Say something, I'm giving up on you. ”(say something – a great big world)
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11 MAI 2022 • APPARTEMENT DE GALEN ERSO
Les réactions de Galen Erso sont prévisibles pour Orson Krennic. Il s’est attendu à ce que Galen le laisse entrer dans son appartement et l’autorise quasiment à farfouiller ici et là. Galen dit toujours oui à tout. Galen intériorise beaucoup. Déjà à Brentaal, il incarnait le stéréotype du rat de bibliothèque réservé et timide qui se faisait moquer par ses camarades. L’absolu contraire d’Orson Krennic. Ce dernier devait parfois le harceler (décidément leur amitié a commencé sur le harcèlement c’est cool comme base) pour le convaincre de le rejoindre en soirée. Orson illustrait déjà toute l’ambiguïté et la malveillance de ses intentions en usant et abusant de techniques très personnelles, comme le chantage affectif. « Galen, je t’en prie, ces imbéciles m’ont presque forcé la main. Ils ne peuvent pas s’amuser sans moi. Je sais bien… Je suis vraiment populaire dans ma promotion, mais je ne le serais pas sans tes conseils. Je sais, ils sont plus âgés que toi, mais… J’ai donné ma parole. Notre parole, tu comprends. Je leur ai dit que je leur amenais un proche ami. Ils ont très hâte de te rencontrer. Viens avec moi, tu sais que ce ne sont pas vraiment mes amis. Ils me couvrent parfois en lendemain de soirée en cours… Il n’y a que toi qui compte. On passera la soirée ensemble. Ça te détendra avant tes examens. Ne m’as-tu pas dit hier que tu étais stressé ? Allez, viens. On s’amusera bien tous les deux. De toute manière, on a les meilleures notes dans la plupart des matières, ce n’est pas comme si l’examen de demain comptait vraiment pour un génie comme le tien ou le mien. » Ou bien encore ses fameux : « Galen, je ne te remplacerais jamais, même si je te perdais. Un meilleur ami, c’est pour la vie. Je serai ton ami, ton vrai confident. Je serai le seul sur lequel tu pourras toujours t’appuyer. Je ne te trahirai jamais. Si je le faisais… Tu pourras m’en mettre une ! » Une tirade qu’il prenait souvent comme référence dans le but de l’émouvoir avant de lui proposer tous les deux jours : « On sort ce soir ? » Krennic était un fêtard invétéré au grand malheur de Galen Erso. En repensant à ces anecdotes, un mystérieux sourire furtif se dessine sur ses lèvres. Galen a toujours cédé à ses caprices depuis Brentaal IV. Galen dit toujours oui. Encore aujourd’hui entre les quatre murs de son appartement épuré et lumineux, Galen se montre particulièrement docile à son égard. Aussi docile qu’un petit chaton, plaisante Orson dans sa tête. Le fourbe permet de se moquer du laxisme de Galen, parce qu’il est le dominant dans leur relation. Il a toujours dominé leurs rapports, quels qu’ils soient. Orson se moque parce qu’il est en situation de force, mais d’ici quelques minutes, les rôles vont s’inverser entre eux. Pour toujours. Krennic soupire en tirant sur sa cigarette pour aspirer quelques bouffées espacées d’une fumée grise assez opaque. « Arrête ça. » Un sourire presque niais encadre son visage tiré et marqué par la fatigue et le stress. Ce arrête ça est bien la seule chose qu'il ne comprend pas de Galen Erso. Arrêter quoi ? Ses allusions scabreuss ? Cela le dérange donc à ce point ? Krennic semble parti dans les méandres de sa psyché en voulant décoder les phrases de Galen. Il leur cherche un sens caché dont il peut tirer un avantage non négligeable. Galen le ramène à la réalité assez violemment en l'interrogeant sur la temporalité exacte dans l’apparition de ses souvenirs. Orson se sent immédiatement comme piqué au vif. Il ne prétend pas être meilleur que Galen. Il est simplement doué pour dissimuler certains faits d’importance dans un but purement stratégique. « Quelle importance ? » rétorque Orson en haussant les épaules. C’est un mécanisme d’auto-défense. Orson est offusqué que Galen le confronte à ses propres erreurs. Il se braque, mais c’est une réaction que Galen n’ignore pas de sa part. Orson se défend avant qu’on ne le blesse. Il attaque souvent de manière… incohérente et disproportionnée. Seul lui comprend ses réactions qui dépassent généralement son entourage. Il anticipe ce qui n’a pas lieu d’être. Est-ce que c’est si important de savoir depuis quand exactement il a retrouvé la mémoire ? Orson soupire un peu trop lascivement pour que ce ne soit pas dans le but de provoquer Galen. « Depuis un certain temps. » Il grommelle en ouvrant à peine la bouche, ce qui traduit une gêne par rapport à sa propre conscience. Orson parle entre ses dents, agacé par cette question. Cela fait un moment qu’il a retrouvé ses souvenirs – probablement au moins deux semaines. Il est certain que si Galen n’en avait pas parlé avant, Orson aurait gardé le silence. Il aurait joué de ses connaissances en espérant tisser sa toile autour de Galen Erso et de ses proches. Comme il l’a toujours fait.
Puis vint le moment le plus délicat de leur entrevue. Lorsque Galen fait signifier à Orson son envie de le congédier hors de son appartement. « Je te demande de t’en aller, Orson. ». Ces mots froissent l’intéressé bien plus qu’il ne veut le laisser paraître. Orson a la sensation de tomber d’un immeuble douze étages. Aussi fou cela soit-il, il a espéré un retour en grâce. Grossière erreur de calcul, Krennic. En un éclair, presque un battement de cil, Galen vient rompre les mètres qui les séparent pour se placer devant lui. Trop près de lui. Orson cligne des yeux, stupéfait. Il observe en silence Galen, se laissant dérober sa précieuse cigarette sans émettre la moindre protestation. Il se contente de suivre des yeux les gestes de Galen avec une étrange dévotion. Le cerveau d’Orson Krennic vient littéralement de bugger. Il ne peut nier que quelque chose d’assez malaisant est en train de se produire. Il demeure stoïque en ne bougeant pas son visage d’un cil, mais ses yeux bleus se déplacent pour suivre la main de Galen qui vient éteindre la braise de sa cigarette sur un pot de fleur. Cela lui coupe même le souffle. Orson sent que son palpitant vient de rater deux ou trois battements. Ce n’est pas une proximité amoureuse, mais elle est de trop. Trop pour un homme aussi prévisible, trahi par ses émotions. Un sentiment de honte l’enveloppe instantanément en comprenant ce qui est en train de se passer en-dessous de la ceinture. Il déglutit en essayant de rassembler ses esprits pour ne pas perdre l’ascendant sur son ancien ami. Il ne peut prendre le risque d’exhiber le moindre signe de faiblesse, et pourtant, une certaine grosseur s’est installée sous les plis de son jean bleu brut de très bonne marque. Une tension qu’il se serait bien épargné au vu des circonstances. Orson prie intérieurement pour que Galen ne s’en rende pas compte. Ils sont si proches et en même temps si loin. Krennic se maudit d’être aussi faillible. Depuis que ses souvenirs sont revenus, il ne parvient pas à combattre le terrifiant pouvoir d’attraction de Galen. « Et si tu m’aimes autant que tu le prétends… » Orson déglutit une fois encore. Il est si focalisé par les réactions de son corps qu’il ne se rend pas compte du chantage affectif que lui livre Galen sur un plateau d’argent. « Tu partiras. » Et là, c’est le choc. « Qu… Quoi ? » s’exclame-t-il de surprise. Galen vient de mettre le mot sur des années de mensonges et de duperies affectives. « Je n’ai jamais prétendu… »T’aimer ? Ce mot lui reste en travers de la gorge. Orson tilte enfin. Il a complètement déconné. Orson s’est trahi. Depuis quand exactement ? C’est à cause de la dédicace, de ses chocolats, de son eau de Cologne hors de prix ou bien encore de ses sous-entendus scabreux ? Orson a joué avec malveillance de cette ambiguïté. Il s’est délecté du silence funeste de Galen en pensant exercer une pression affective sur ce dernier. Orson a profité de cette situation pendant trop longtemps. Jusqu’à la seconde où le mot fatidique traverse la bouche de Galen. Il est finalement temps qu’il paie au centuple le prix de son arrogance et de sa très haute estime de lui. Pour Orson, c’était amusant tant que Galen ne tombait pas dans le piège. Il n’aurait jamais cru que Galen oserait verbaliser cette ambiguïté. Il se croyait protégé. Encore une connerie. Le voilà pris au piège dans sa propre toile. « Si tu m’aimes… » Orson s’offusque. Orson nie. Orson espère encore s’entourer d’un voile protecteur pour vivre dans le déni de ses propres sentiments ou de ses sous-entendus. « Galen. » souffle-t-il à quelques centimètres de son visage. Il adopte un timbre de voix doucereux et réprobateur – presque paternaliste – en voulant l’induire en erreur. Il adopte ce fameux ton de voix qui possède même un surnom dans son esprit : « le ton pour contrôler Galen Erso ». Un timbre faible et faussement posé, qui laisse sous-entendre que Galen s’embarque sur une fausse route alors qu’il est en réalité sur le point de faire éclater la vérité. Krennic comprend que son cœur vient de faire un bond gigantesque dans sa poitrine. S’en est trop pour lui. « Si je tiens à toi, tu veux dire. » corrige-t-il. Orson en fronce les sourcils. Il désire rattraper la phrase de Galen pour la tourner d’une manière qui le préserve des difficultés. Parler de ses sentiments est un problème pour lui. Il tremble à l’idée même d’être repoussé. « Comme ami. » précise-t-il, celle-ci est inutile. Orson peine à prononcer le mot amour qui lui arrache toujours une grimace. L’amour… Quelle connerie. Il laisse échapper ce mot de ses lèvres dans un souffle rauque. Orson se rend compte que la proximité entre eux est plus que déplaisante. Entre les allusions de Galen et la chaleur de son corps irradiant jusqu’au sien, c’est un trop plein émotionnel qu’il ne peut encaisser sans douleur. Orson est en train de perdre le contrôle. « Je n'apprécie pas tes sous-entendus. T’aimer ? Galen, allons… Tu te fais des idées. Pas de cette manière-là… Je t’aime, certes, mais… comme un ami, c’est ce que je t’ai toujours dit. Depuis Brentaal. Encore maintenant, rien n’a changé. » Et il a toujours menti à Galen. En face. « Galen, c’est ridicule… J’ai eu une liaison avec ta fille, ne serait-ce pas malsain ? » murmure Orson sur le ton de la plaisanterie. Cela ne fait rire que lui. Il en rit, mais son rire taquin sonne terriblement faux. Orson rigole, tout en s’agitant devant la fenêtre du balcon. Il vient rompre les centimètres qui sépare son dos du mur en voulant trouver refuge quelque part pour cacher l’ampleur de sa nervosité. Ses joues passent du blanc au rose au fur et à mesure que ses pensées vagabondent vers l’hypothèse d’une déclaration d’amour. Comment masquer davantage sa gêne, si ce n’est en simulant l’énervement ? Orson plisse alors les yeux et gesticule ses mains dans tous les sens, cherchant quelque chose sans vraiment la trouver. Il récupère finalement son briquet dans une poche de son précieux jean. Clic, clac. Du bout de son pouce, il presse la zone métallique furieusement en faisant apparaître une brève flamme, avant de la couper presque aussitôt. Un tic nerveux. Il lui faut impérativement tripoter quelque chose pour calmer ses nerfs. Il essaie de fuir la proximité physique, de fuir Galen tout court, mais il ne trouve pas de porte de sortie. Il n’y a qu’un balcon et Galen entre lui et contre lui. Orson adopte un comportement extrêmement lâche, mais n’est-ce pas ce qu’il est au fond ? Lâche, le genre d’homme à fuir ses responsabilités. Il semble tomber des nues alors qu’il a lui-même provoqué la découverte de Galen. Le poids de son silence et de ses secrets lui a bien trop pesé sur le cœur, au point qu’il essaie inconsciemment de se trahir. Orson baisse les yeux, pour les poser sur un meuble dans le coin, avant de revenir sur Galen. Un simple échange de regard suffit à confirmer ce que Galen est maintenant convaincu. Il se sent humilié par quelque chose qu’il a lui-même provoqué dans un mécanisme d’autodestruction. Orson remue sa tête en espérant chasser ces pensées qui étreignent son palpitant si férocement. Orson est apeuré, terrifié même, comme il ne l’a jamais été de toute sa vie.
Orson est comme un enfant pris en faute devant le principal de son collège. La vérité lui file entre les doigts, elle explose en plein visage et tentatives de manipulation ou de détournement habituelle ne lui sont d’aucun secours. Ce qui est encore plus troublant, c’est qu’il s’empêtre dans sa comédie, au lieu d’éluder le sujet. Une part de lui meurt d’envie de balancer l’abominable vérité, tandis qu’une autre désire fuir loin de Galen Erso. « Si je t’aime ? » s’esclaffe-t-il pour cacher sa honte suprême, le tremblement de ses mains qui remonte jusqu’à ses lèvres et dans le fond de sa gorge. Sa voix est entrecoupée de légers soubresauts. « Galen. » Une répétition de son prénom sur un ton réprobateur. Sa voix gronde comme une menace froide, insidieuse. Il sent que son rythme cardiaque vient de passer la seconde. Orson essaie de détourner la phrase à son avantage, sans réussir à capturer son auditeur dans son tissu de mensonges. Orson s’efforce d’être convainquant, et il a l’impression que c’est gagné. Il espère que son petit jeu de dupe a fonctionné, mais il se heurte à la nouvelle réalité de leur relation. Galen Erso n’est plus à même d’avaler ses couleuvres. Plus maintenant. Orson lit dans le regard dur et froid de Galen quelque chose qu’il n’a jamais pu voir avant ce jour. Le masque est tombé. Galen Erso comprend enfin qu’Orson Krennic est amoureux de lui. Éperdument amoureux. Tristement amoureux. Obsessivement amoureux. « Galen… » soupire-t-il avec la voix de la résignation. Enfin, elle s’exprime. Orson est plus doux. Il lève les bras exagérément. Il est toujours aussi dramatique et théâtral, y compris dans la honte. Pourquoi n’a-t-il pas fait carrière dans le cinéma sur cette foutue île ? Il n’est peut-être pas trop tard. Orson souffle bruyamment, c’est le signe qu’il s’apprête à craquer. Lorsqu’enfin, il fait tomber le masque, il rejette son dos contre le mur qui se trouve derrière. Orson grimace, il semble faire totalement abstraction de sa douleur physique. Comment nier ce qui ne peut plus l’être ? Pourquoi lutter contre ses propres sentiments ? Orson se sent contraint de faire preuve d’honnêteté. La transparence absolue qu’il s’apprête à montrer devant Galen le tétanise, mais il lui doit des explications sur tout. Depuis le début. Depuis le commencement de leur relation, jusqu’à sa fin. « Tu te berces d’illusions. » Un nouveau rire qui s’exprime par un mouvement de recul de la tête, un regard qui se pose sur le briquet niché dans l’un de ses poings. Cette gêne est palpable, parce qu’elle enveloppe l’air d’une tension morbide. Orson a le regard fuyant, comme le reste de sa gestuelle. Orson ne reflète que la fuite et la désinvolture depuis quelques minutes. Il dissimule sa souffrance par une attitude volontairement détachée, et pendant un instant, il lui semble même être extérieur à cette scène. C’est une réelle torture que que d’avouer son secret le plus violent – le plus intime – en face de l’objet de ses affections malsaines. « Je t’aime… Galen, c’est idiot… Je t’aime ? » s'étonne-t-il avec cynisme. Orson ricane une fois encore en voulant faire croire à sa plaisanterie, mais il a bien conscience que plus rien ne peut convaincre Galen Erso du contraire. Orson le distingue de manière claire dans le fond de ses yeux. Lorsque le calme enveloppe son esprit, c’est presque comme une libération. Orson souffre de tous ces non-dits, en même temps, la vérité déchire chaque fibre de son être comme avec une lame de rasoir. Il relâche finalement la pression de ses bras, de ses muscles. Le briquet sur lequel il s’est énervé s’écroule sur le parquet, dans un bruit métallique et grave. L'expression de son visage passe de l'amusement à l'impassibilité. Il arbore une mine sinistre, presque livide, et ses traits se tirent encore plus que d'habitude. Quant à ses yeux, ils se plantent désespérement dans ceux de son interlocuteur. Un silence presque religieux précède le mouvement de ses lèvres minces, nouées l'une contre l'autre, tout comme ses doigts sont entrelacés entre eux dans son dos. Il est prêt à avouer ce qui ne peut être refoulé plus longtemps dans les bas-fonds d'un esprit tourmenté et pychotique : « Je t’aime. » Deux mots. Huit petites lettres qu’il prononce enfin devant lui. Certains diront qu'il était temps. Il souffle ces mots avec une voix timide, pleine d’incertitudes. Vingt-cinq ans d’une attente douloureuse et intériorisée pour se terminer par ces deux mots et ces huit lettres. Je t’aime. Il souffle ces mots près de son visage. Son souffle chaud se répand le long de la gorge de Galen, et à cette proximité, l’odeur musquée de son eau de Cologne vient frétiller leurs narines respectives. C’est une affirmation. Il n’ose ajouter quelque chose et laisse planer un silence religieux entre eux pendant quelques secondes — presque une minute. C’est la fin du monde pour Orson Krennic. L’apocalypse. Galen va le détester c’est forcé, cela n’absoudra pas ses péchés, mais l’aidera à mieux les comprendre. Orson est conscient de sa fragilité, c’est même encore pire que de se mettre physiquement nu. Il plante machinalement ses deux orbes glacés dans ceux de Galen. Une lueur brille au fond de ses prunelles — de la compassion. Il implore la compassion de Galen. « Galen, par pitié. Ne me déteste pas. » souffle-t-il, alors qu'il est dépassé par son propre comportement audacieux. Il vient de lever le voile malheureux sur sa vulnérabilité. Orson observe son visage fixement en voulant déchiffrer son expression. Il a besoin de déceler une émotion – n’importe laquelle – suffisamment réconfortante pour ne pas lui confirmer qu’il vient de commettre la pire erreur de toute sa vie. C’est effrayant de se trouver dans la position du faible. Orson n’est pas habitué à une inversion de leurs positions respectives. Il est terrifié par le fait de lire dégoût ou du mépris dans le fond des prunelles de Galen. Tout ce qui l’a effrayé depuis Brentaal IV. Orson l’implore de ne pas le détester pour l’avoir aimé toutes ces années et pour l’aimer encore maintenant. Encore et toujours.
Ce qu’il vient d’avouer n’est pourtant que le début d’une très lente descente aux Enfers pour Orson Krennic. Il perçoit cet aveu comme une délivrance qui délie sa langue une bonne fois pour toutes. « Pardonne-moi. » Orson ne réfléchit aux mots qui sortent de sa bouche qu’une fois ceux-ci dehors. Il l’entrouvre doucement, en s’approchant davantage de la commissure des lèvres de Galen. Il comprend que ces mots lui coûtent énormément, en longeant sa gorge asséchée par tant d’honnêteté et de fragilité. Dire la vérité – comme s’excuser platement – est une véritable souffrance pour Orson Krennic. « Pour tout… » Inutile d’apporter des précisions, tout est parfaitement limpide entre eux. « Je tiens à toi plus que de raison. »Plus que je ne le dois… Orson est honteux d’avoir verbalisé ces mots et de les avoir longtemps enfouis. Une montée d’adrénaline s’engouffre en lui, intimant de prendre tous les risques maintenant que la boite de Pandore est ouverte. Que peut-il risquer à dire la vérité – toute la vérité. Afin d’illustrer sa détermination, l’une de ses mains s’approche de son bras, qu’il agrippe fermement. Il caresse le biceps gauche de Galen en voulant s’en emparer. Les tremblements qui le saisissent par surprise sont incontrôlables. « Depuis toujours. » confesse-t-il. « Je garde toujours en mémoire la première fois où nous nous sommes rencontrés sur Brentaal IV. » Je t’aime depuis toujours. Orson sort les violons en libérant cette mélancolie si profondément enfouie, comme pour soulager les maux de son pauvre cœur. Un sourire vient se nicher au coin de ses lèvres. Ce n’est pas un sourire moqueur, arrogant ou cynique. C’est un sourire empreint d’une grande sincérité, presque… heureux. Orson est toujours heureux lorsqu’il repense à leur jeunesse commune sur les bancs de l’école. « Tu étais et tu es toujours, Galen, exceptionnel. Je n'avais jamais rencontré un esprit aussi brillant. » Orson se coupe dans un mécanisme d’autodéfense. L’esprit de l’ex-impérial refuse de poursuivre sur cette voie, elle est dangereuse et glissante, même pour quelqu’un comme lui. Orson vient de perdre de vue son véritable objectif. « Est-ce que… Est-ce que tu sais combien ça m’a coûté… » Est-ce qu’il se rend compte à quel point ces sentiments l’ont dévoré durant toutes ces années ? Son âme est en lambeaux, s’étant éprise de ses ténèbres et de ses rancœurs. Orson tremble de rage. Cette situation conflictuelle que se livre sa psyché depuis ces vingt dernières années l’étouffe. Il se déteste avec une force terrifiante. Il éprouve un profond dégoût de lui-même pour cette faiblesse. Il se déteste d’aimer autant Galen Erso. Il se déteste encore plus pour continuer à l’aimer, malgré le poids de sa trahison ou le fait qu’il a détruit le projet de toute une vie. Galen l’a manipulé et a corrompu son projet dans leur monde, réduisant à néant sa merveilleuse et fulgurante ascension dans la machine impériale. Orson doit en venir aux mains avec lui – par exemple – le tuer. C’est ce qu’il doit faire. Il doit tuer Galen Erso. Quelque chose l’en empêche, c’est cette chose-là qui lui donne envie de vomir. Il se dégoûte au point qu’il est incapable de contempler son reflet dans un miroir sans revoir le visage de Galen sous la pluie battante. Est-ce que Galen peut seulement imaginer à la douleur qui a percé son âme en le regardant convoler en justes noces avec Lyra, ou même de contempler jour après jour le fruit maudit de leur amour ? Cet enfant dont il a toujours été incapable de retenir le prénom. Jyn. Il agite sa tête pour chasser ces souvenirs pénibles. « J’ai détruit la seule personne qui avait de l’importance. Je t’ai détruit, Galen. »Galen. L’ex-impérial ne porte personne d’autre dans son cœur froid et sec. « Je t’ai brisé… mais ne crois pas que cela n’a pas été insoutenable de te voir souffrir à ce point… » Il admet avoir tout perdu. Il est question de toute la tendresse et la beauté de leur relation. Il a perdu Galen ce jour-là. Orson réalise vraiment maintenant de l’avoir perdu. Cette perte lui est insoutenable, probablement la raison de ses excès, et maintenant de cette confession. Il est prêt à tout pour retrouver Galen. Quitte à… donner de sa propre personne. Quitte à se mettre à genoux.« J’ai été faible. Je l’ai détestée pendant des années. »Lyra. La femme de Galen. Il l’évoque sans réellement la mentionner, c’est encore bien trop difficile pour lui de prononcer son prénom. « Elle avait ce que je voulais. » Cet aveu est effrayant, parce qu’il marque toute la force de son égoïsme et toute la beauté de son amour pour Galen. Il confesse avoir souffert silencieusement pendant des années, contraint de réprimer des sentiments qu’il a refusé de reconnaître jusqu’à maintenant. Lorsque Orson lui expliquait qu’il ne lui avait jamais été acquis, c’était la vérité. Galen ne lui appartenait pas dans le sens qu’il voulait. Il lui appartenait seulement comme un ami. Orson Krennic ne voulait pas être son ami, malgré ce qu’il lui disait et ce qu’il voulait lui-même se convaincre. « Et moi… Qu’est-ce que j’avais ? Je n’avais plus personne. » Je t’ai perdu lorsque tu l’as épousé, Galen. Il confesse s’être senti abandonné par son meilleur ami dans un sens qui peut lui desservir, puisqu’il lui donne les moyens de le briser. « Je voulais que tu me reviennes, et à cette fin, je me sentais prêt à tous les sacrifices. » Y compris à détruire et brûler toutes les personnes proches de l’objet de ses affections – tuer Lyra Erso ou n’importe qui d’autre n’est qu’un moyen parmi d’autres de parvenir à ses fins (help psycho spotted). Orson en a conscience sans vraiment l’être. Il se sent extérieur à ses propres confidences, comme possédé par une force mystérieuse qui le préserve de la honte. « J’étais jaloux. Je le suis toujours. Vous deux ensemble… C’est insupportable. Vous me donnez envie de vomir. » Tout en lui disant cela, son visage se déforme brièvement pour faire apparaître une grimace de dégoût. Orson confesse sa jalousie maladive – les yeux dans les yeux – sans même ciller ou rougir. Il sous-entend surtout que sa jalousie n’a jamais été muée par des intentions amicales et saines. « J’ai été… le témoin à ton mariage. » C’est d’une sincérité troublante et dérangeante. « Est-ce que tu imagines un seul instant ce que j’ai pu ressentir ? Ce que j’ai pu éprouver toutes ces années – avant elle, pendant elle et même… après elle. » Cette fois, c’est la colère qui l’emporte sur la mélancolie. Orson sent que le timbre de sa voix monte dans les aigus. « Je te détestais. Je la détestais. Je vous détestais tellement. Je voulais vous briser tous les deux, parce qu’ainsi, tu aurais forcément fait l’autre choix qui se présentait à toi. » Il ne regrette pas la mort de Lyra en tant que telle. Ce qu’il regrette, c’est d’avoir détruit Galen. Malgré ce qu’il a imaginé, ce qu’il s’est persuadé – Galen ne s’est pas rué vers lui une fois avoir perdu Lyra. Orson porte encore le deuil de cet échec cuisant. Quelle erreur. Galen n’imaginait pas d’autre choix que celui de Lyra. « Je pensais que si tu la perdais… » Orson s’interrompt spontanément en sentant le regard de Galen durcir sous cette confession. Orson comprend qu’il marche maintenant sur des charbons ardents. Il respire profondément et termine sa phrase, quoi qu’elle puisse lui coûter. De toute manière, c’est certainement la dernière fois qu’ils se voient (NON HORS DE QUESTION). Il peut enfin tout lui dire sans artifices, sans retenue. « Je pensais naïvement que tu reviendrais. » se moque-t-il en bougeant sa tête de droite à gauche. Naïvement, c’est le bon mot. Orson a été bien naïf de croire une chose pareille. L’amour ne rend-il pas aveugle ? « Je pensais que tu comprendrais ce que je sais déjà depuis des années, que toi et moi… Nous formons un tout. Nous sommes formidables ensemble. Nous ne pouvons que faire des choses merveilleuses. Si tu t’étais simplement donné la peine de le comprendre… » Orson remarque que ses poings se serrent furieusement dans son dos. Il laisse ses doigts se délier puis se refermer dans ses paumes. L’envie de casser la vitre de la fenêtre qui se trouve à côté est de plus en plus tentante. Elle ne cesse de cogner contre l’une de ses épaules sous la brise du vent. Mécaniquement. Cela le rend complètement fou. Il essaie de rester concentré, mais le coin en bois ne fait que le distraire dans son envolée lyrique. Lorsqu’il cogne son épaule à quelques reprises, intériorise la sensation piquante qui se répand jusqu’au haut de son bras, cette douleur n’est rien en comparaison à celle qui dévore son âme. « Je sais ce que tu te dis, c’est pathétique. Je dois être complètement fou de compter là-dessus. J’ai tué ta femme sous tes yeux, comment aurais-tu pu sincèrement changer d’avis ? » Orson ne peut s’empêcher de rire en réfléchissant à l’absurdité de ses prétentions. Ce rire nerveux illustre la folie destructrice de son amour pour Galen Erso. Parce que c’est ce qu’il est : de la pure folie. Orson Krennic est complètement détraqué, mais il reste particulièrement touchant à sa manière. Il vient presser son dos contre le mur en s’écartant enfin du bord de la fenêtre. « Je voulais que tu m’appartiennes. Quel qu’en soit le prix, Galen. » Ces mots résonnent comme une promesse amère. Il se met à mordre sa lèvre inférieure en voulant sentir un goût métallique se propager dans sa bouche. Du métal, comme du fer, mélangé au vin rouge qu’il a précédemment savouré. Du sang. Son propre sang.
Orson est dévoré par des émotions violentes et fragiles, au point qu’il décide de les extérioriser d’une manière inattendue. Le goût de son sang est encore sur son palet, lui rappelant toute la colère qu’il intériorise encore à cet instant même. Il attrape son ami par le col de sa chemise pour le pousser jusqu’au mur le plus proche, non loin d’une élégante bibliothèque bien fournie. Cette proximité est d’une violence qui l’anime de sentiments peu nobles. Orson lève fièrement son menton en croyant avoir le contrôle de la situation, mais il ne fait que s’enfoncer davantage dans son propre piège. Il peut bomber le torse et se montrer méprisant, son corps vibre et pulse face à ce simple rapprochement. Galen est bel et bien sa plus grande faiblesse – celle de son corps et de son cœur. « Je me trompais sur toute la ligne. Même sans elle, tu n’aurais jamais fait le bon choix. » Quel est exactement « le bon choix » pour Orson Krennic ? Il exprime des reproches et des sentiments, sans les nommer. Jusqu’à maintenant. Cette fois, les masques tombent vraiment. Et cette abominable vérité explose sans qu’il ne puisse l’empêcher, seulement, le veut-il ? Si Galen avait eu des soupçons depuis quelques années, depuis Lah’mu ou sur l’île, c’est désormais une certitude qu’Orson confirme. « Moi. » affirme-t-il en grognant doucement. Ses grands yeux bleu océan luisent dangereusement à la lueur de l’éclairage émanant de la bibliothèque. Orson refuse de baisser le regard, appréciant la forme des pupilles de Galen, dans lesquelles il rêve de lire autre chose que de la froideur – pour une fois. « J’aurais dû être l’autre choix. Le premier choix, Galen. » Presque pour lui prouver sa douleur, il vient heurter son poing contre le mur qui se trouve derrière. Un coup soudain et violent. Fort de ses frustrations, de sa colère mais surtout de la haine qu’il ressent envers lui-même. « Si tu savais comme je te hais. » vocifère-t-il près de son visage, leurs nez se frôlent et leurs yeux se dévisagent fixement. Qu'il le veuille ou non, de la passion s'échappe de la manière qu'il a de le dévorer des yeux. Je te hais. Mensonges. Sa respiration, la chaleur irradiante de sa peau, l'intensité de son regard sont des facteurs qui trahissent le fond de ses pensées. Des flammes dansent dans ses yeux – séductrices et ardentes. D'autant plus qu'il vient de lui déclarer sa flamme, quelques minutes plus tôt. Orson souffre de cette dualité affective qui lui fait découvrir soit les portes des Enfers soit celles du Paradis. Orson respire très mal, à un rythme saccadé. Il sent que sa poitrine se soulève grossièrement, frôlant celle de Galen à chaque montée. Il n’est jamais le bon choix pour Galen et cela le rend malade. « Comme je me hais. » corrige-t-il en serrant les mâchoires. Ce qu’il ressent est sincère, il éprouve une véritable haine envers Galen Erso, qu’il compose à un amour puissant et obsessionnel. « Ça fait des années que je suis brisé. Je t’ai fait une chose horrible, mais j’en porte une autre depuis Brentaal. Depuis que je t’ai rencontré, Galen. Je suis déjà brisé. Je l’ai toujours été. Je ne te l’ai jamais avoué à l’époque, simplement parce que tu m’aurais… » Repoussé ? Il se perd dans un rire triste à cause de l’amertume qu’il ressent en pensant à tous ces mauvais choix. Elle éveille en lui une douleur insoutenable, celle d’un homme qui en aime un autre alors qu’il a reçu une éducation très conservatrice, mais surtout d’être l’homme que l’on ignore. Pire que le rejet.« Tu sais ce qui fait le plus de mal ? C’est l’indifférence. Ton indifférence. Je n’ai pas été rejeté. J’ai été ignoré pendant presque vingt-cinq ans. Tu ne m’as jamais envisagé et c’est sans doute ce qui m’a été le plus… difficile à cacher sans développer envers toi beaucoup de rancune. J’en ressens aujourd’hui encore plus aujourd’hui, maintenant que je comprends que tu savais. » s’énerve-t-il en élevant la voix, avant de prendre le col de la chemise de Galen une nouvelle fois entre ses doigts. C’est bien cette rancune qui a entraîné tous ces mensonges et la mort de Lyra Erso. « Tu savais et tu m’as laissé t’aimer. »La colère se lit dans ses traits déformés par la souffrance de se sentir trompé, voire trahi, par l’être cher. T’aimer. Tu m’as laissé t’aimer. Une fois encore. C’est la deuxième fois qu’il l’admet clairement et sincèrement, sans cynisme et sans détournement. Orson verbalise enfin ses sentiments. Il réalise avoir fait un progrès incroyable en vingt-cinq ans. Il est bien trop aveuglé par son énervement pour comprendre que le mot fatidique – celui de l’amour – vient résonner agréablement à ses oreilles. Il le plaque encore contre le mur – plus violemment cette fois –. Puis, Orson vient épouser son corps du sien – en effleurant simplement ses vêtements des siens, sans dépasser les limites de la décence. « Je n’ai pas de regrets, comme je ne t’ai jamais rien dit. Je n’ai que des remords. J’aurais dû t’en parler quand nous étions sur Brentaal. Tu m’aurais… brisé une bonne fois pour toutes et nous n’aurions jamais été aussi proches, parce que tu aurais toujours su ce que je ressentais pour toi. Tu aurais toujours su que notre proximité, même amicale, me faisait autant souffrir. Nous n’aurions jamais été amis. » Mais Orson ne voulait pas se séparer de Galen. « J’étais déjà suffisamment brisé pour ne pas avoir à affronter ton jugement… ou ton dégoût. » Un sourire amer se dessine sur ses lèvres. Orson est convaincu que Galen ne peut que le repousser, lui-même est dégoûté d’éprouver une attirance aussi profonde pour lui. Il déglutit, avant d’admettre naturellement le statut particulier que revêt leur amitié : « Tu avais raison… Je t’ai menti. Encore. Notre amitié n’était vraie quede ton côté. Quant au mien… Tu sais maintenant ce que j’en ai toujours pensé. » Orson soupire de lassitude, en rapprochant son visage sans craindre d’être repoussé. Il exerce une pression à l’aide du poids de son corps qui le protège de ce genre de réaction. Orson approche son visage du cou de son ami, puis remonte vers son oreille, en l’effleurant sur son passage de son souffle chaud. Il reprend sur le ton du secret dans le creux de son oreille : « Nous étions les meilleurs amis, mais ce n’était pas suffisant. » Il murmure, en prenant soin de détacher ses mots et d’articuler pour apporter plus d’impact, jouant légèrement avec son accent : « Je ne voulais pas être ton ami. Je te voulais toi. Je voulais que tu m’aimes à la hauteur de mes sentiments. » Cette phrase laisse des séquelles en lui, celles d’un cœur sur le point de se rompre. Il déglutit et précise son propos : « Ton amitié me suffisait en tout cas jusqu’à ce que tu la rencontres. Je pensais… pouvoir continuer à être ton ami, mais c’était… douloureux. Je suis donc devenu ton ennemi, mais cela ne me convenait pas non plus. J’ai réprimé ce que je considérais comme… contre nature pendant vingt-cinq ans. » Il remonte sa main le long du cou de Galen pour l’enserrer entre ses doigts, de manière à appliquer une légère pression. Les secondes défilent et Orson resserre sa prise sur le cou de son ancien ami, tout en gardant son autre main plaquée contre le mur qui se trouve derrière eux. Il comprend ce qu’il s’apprête à faire, son visage se rapprochant dangereusement des lèvres du scientifique, sans pour autant céder à la tentation. « Sur Lah’mu… J’aurais pu te blesser. J’en avais l’autorisation. Je ne l’aurais jamais permis. »Je ne pourrais jamais te tuer. Qu’importe les trahisons, Orson Krennic ne pressera jamais la détente sur Galen Erso. Il préférera défouler ses frustrations sur d’autres – jamais sur le principal concerné. « Tu aurais pu faire de moi quelqu’un d’autre. »Quelqu’un de meilleur. C’est bien vrai. Tout aurait été différent.
Il profite de ce rapprochement pour respirer son odeur, en baissant le visage vers la pulpe exquise de ses lèvres – malgré l’envie qui tiraille ses entrailles, il n’ose pas encore l’embrasser. Orson respire difficilement à mesure que monte son excitation, mais il respire tout de même contre la peau du scientifique. Du bout des lèvres, il vient goûter la douceur de sa peau d’albâtre du creux de son cou. Une caresse légère et aérienne. Il devine le plaisir immense qui est celui de posséder ses lèvres et de partir à la conquête de sa langue – de son corps entier. La possibilité d’une exultation fait de plus en plus de ravages en lui. Il n’ose le toucher, préférant le frôler en craignant d’être incapable de se contrôler. Orson referme ses doigts sur le mur, tout en pressant sa paume avec plus de force afin de supporter cette tension palpable. Son souffle saccadé est le seul son qui flotte dans l’air. Orson semble avoir terminé ses longues tirades, et hésite longuement à faire un pas en direction de Galen. Il veut l’aimer, pas seulement en mots, mais aussi en gestes. Orson se sent en proie à une profonde crise intérieure. « Fais quelque chose. Libère-moi. Laisse-moi partir. » Tu me tues. Il souffre depuis longtemps. Dans son esprit complètement détraqué, il compte sur le fait que Galen lui cède enfin pour aller de l’avant. Il n’existe pas de plus belle preuve de faiblesse que celle qu’il lui présente. Il lui offre son cœur et son âme. Il dépose tout entre ses mains. C’est sa preuve. Son acte. Il lui confesse d’ailleurs être incapable de le laisser partir ou de tourner la page sans un geste de sa part. Depuis deux décennies, c’est de l’acharnement. Galen Erso est le seul homme capable de le détruire, sans qu’il ne soit capable de réagir en retour. Comme de le tuer. Impossible pour Orson même s’il convoite parfois cette idée pour se libérer de cette emprise toxique (help). « Laisse-moi… Laisse-moi t’aimer. Rien qu’une fois. » Ce qu’Orson demande est loin d’être surprenante en soi, il y a eu un faisceau d’indices depuis son arrivée dans l’appartement (non mais il se fringue comme pour un date et tu crois qu’il a des intentions pures et nobles ?). Galen a sûrement compris le sens détourné de sa demande. Orson est stupéfait par le courage qu’il a déployé dans l’expression de ses désirs. Il ne réalise pas ce qu’il lui demande, ce qu’il lui supplie de faire. Cette confession achève ses derniers scrupules. L’intensité du moment le traverse comme un ouragan, Orson est ravagé par ce qu’il vient de provoquer. Il adopte une expression fermée, mais on peut lire de l’insécurité dans le bleu océan de ses yeux. Ils sont légèrement voilés par un désir de possession, qui l’anime comme un brasier ardent. Orson ancre ses deux orbes perçants dans les siens, pour lui partager l’intensité de son regard. « S’il te plaît. » grogne-t-il en approchant ses lèvres des siennes, sans franchir les millimètres qui les séparent. Orson insiste, on a presque l’impression de déceler une intonation propre à la supplication. Il reste stoïque, la bouche ouverte et le regard vide, terrifié par ses rancoeurs et le poids des secrets qu’il a confessé sans sourciller. Galen est capable de le mettre à genoux. Galen est maintenant le témoin intime de cette profonde vulnérabilité – touchante et rare chez lui. « Si tu ne peux… me donner plus. » Ce qu’Orson vient de sous-entendre est tragique, mais vrai. Galen ne l’aime pas comme lui est amoureux. Galen n’éprouve de désir pour aucun homme. Galen est purement hétérosexuel, alors que lui — alterne entre les deux sexes, sans pour autant être friand de contact physique et d’étreintes passionnées. La sexualité d’Orson a toujours été assez compliquée. Il n’a jamais été véritablement porté sur les choses du sexe. Il a préféré gravir les marches du pouvoir et se nourrir d’orgasmes intellectuels répétés. Chaque fois qu’il franchi un échelon, c’est une consécration à la fois mentale et physique. Orson est beaucoup trop cérébral pour être un véritable Don Juan. Cela ne le gêne pas outre mesure de ne pas avoir de famille. Il a été marié à son travail toute sa vie, et cela lui a toujours amplement suffi. Galen est en revanche une exception, dans le sens où il est le premier et le seul pour lequel Orson éprouve un désir sexuel constant, suffisamment fort pour éveiller chez lui des fantasmes et des besoins que le travail ou le pouvoir ne peuvent satisfaire. Galen est aussi le seul homme qui n’est pas attiré par les membres de son propre sexe et qui ne peut que repousser ses avances. C’est en tout cas ce qu’Orson se persuade pour anticiper la chute prochaine de ses aspirations. Galen le repoussera toujours. C’est l’histoire de sa vie depuis vingt-cinq ans. On sent une pique de désespoir dans le son de sa voix grave, qui s’efforce d’être autoritaire et arrogante, mais qui n’est finalement que l’ombre d’elle-même. Une fois ne serait jamais assez. Il essaie lui-même de s’en convaincre. Après tout, Galen est sa malédiction. Il représente deux décennies de frustrations sexuelles et d’attentes irréalisables. Peut-être qu’en goûtant enfin le fruit interdit, il en sera définitivement débarrassé, ou pire encore, il ne sera plus jamais en mesure d’y résister. Fais au moins ça pour moi. « Rien qu’une fois. » Orson insiste lourdement, s’en est désespérant, mais si familier. Un baiser, rien qu’un baiser. Un baiser pour l’instant. La pression de sa main sur le cou d’albâtre de Galen se relâche, laissant même croire à Galen qu’il s’apprête à rompre cette proximité, mais c’est pour mieux l’agripper sous lui par la suite. Dans un léger grognement d’énervement, Orson s’empare des poignets de son ami, qu’il vient plaquer sur le mur. Rageusement. Il sent qu’il lui fait mal, par le choc de l’os contre le mur et par sa manière d’entourer ses doigts aussi compulsivement et de les serrer. « Je te laisserai définitivement tranquille après ça. » Vraiment ? Alors là, c’est le plus gros mensonge de l’année. Orson n’en a pas vraiment conscience, il croit sincèrement en la force de sa résolution, mais si Galen lui cède, ne serait-ce qu’une fois… Il ne le lâchera plus jamais. Orson fait remonter les poignets de son ami jusqu’au-dessus de sa tête pour entraver tous ses mouvements. Il écrase ensuite le poids de son corps contre le sien. C’est un instant figé dans le temps, qu’Orson savoure chaque seconde. D’un instant à l’autre, Galen va se rebiffer, le repousser et certainement lui en coller une. Orson tient à aller au bout de sa plaidoirie. Il désire obtenir Galen une seule fois. Posséder Galen rien qu’une fois et avoir l’impression qu’il lui appartient enfin, même si ce doit être un doux mensonge. Une seule étreinte, avant de disparaître de sa vie. N’est-ce pas mérité, après vingt-cinq ans de sacrifices et de retenue ? Quelques secondes d’hésitation lui font presque faire machine-arrière, mais il est allé beaucoup trop loin dans cette confession. Orson décide alors de prendre d’assaut les lèvres de Galen dans un baiser plein d’exigence et de colère. Ce qui le frappe à la seconde où sa bouche s’emboîte dans la sienne, c’est la chaleur qui s’en échappe et l’incroyable douceur des lèvres de Galen. L’iceberg qu’il a été ces dernières minutes se met à fondre, comme neige au soleil, et se transforme en un véritable brasier. Au début, ses lèvres demeurent closes, écrasées contre celles de Galen, elles s’ouvrent alors furieusement pour laisser la place à sa langue. Il veut sentir, goûter et savourer tout de Galen Erso avant qu’il ne soit trop tard. Un grognement s’échappe de sa bouche – un grognement de satisfaction et d’envie. Maintenant que ses lèvres ont posé leurs valises, elles ne veulent plus quitter ce petit coin de paradis. Orson est littéralement transporté, le cours du temps s’est brusquement arrêté entre eux. Plus rien n’a d’importance que la ferveur avec laquelle il profite de ce baiser volé, Enfin, c’est exactement tout ce dont il a toujours rêvé. Il ne peut croire qu’il est lui-même en train de provoquer quelque chose qui risque de l’emporter dans un véritable ouragan de sensations fortes. Ce baiser est forcé, puisqu’il ne demande pas l’autorisation de Galen pour accaparer ses lèvres et sa bouche, mais il y a un caractère exquis sous la contrainte. Orson ressent comme un goût de conquête et de possession en arrière-bouche. Il referme implacablement ses mains autour des poignets de Galen pour l’empêcher de bouger. Hors de question qu’il lui échappe maintenant. Pas aussi vite. orson sauf que la force de ses mains contre les poignets de son ami sont brusques et douloureuses ; mais c’est exactement ce qu’il veut produire comme effet. Il veut y Orson compte s’imprégner de son odeur avant de relâcher sa prise. Comme un souvenir. Un goût sucré, presque miellé. Les lèvres de Galen sont merveilleuses, et Orson comprend enfin tout ce que Lyra lui trouve et pourquoi elle s’acharne autant à vouloir le garder près d’elle. Elles sont d’une douceur incroyable, comme un coussin en soie, et elles glissent naturellement contre ses propres lèvres. Il veut encore profiter de cet échange, mais ce qu’il veut par-dessus tout, c’est se fondre dans la chair et l’âme de Galen, jusqu’à en oublier sa propre identité. Orson vit ces dernières secondes comme les ddd dernières de son existence. Poussé par ses instincts primaires, il vient se rapprocher de Galen, son corps se pressant dangereusement contre le sien, tout en approfondissant le baiser langoureux et possessif qu’il lui donne. D’un geste de la jambe, il écarte brutalement celles de Galen pour venir loger son genou entre ses cuisses, mais surtout à quelques centimètres de son entrejambe. Cela lui permet de renforcer sa prise le temps du baiser. Orson transmet dans un simple baiser toute la puissance de sa passion dévorante et des sentiments comprimés en lui depuis toutes ces années. Ce baiser symbolise plus de vingt-cinq ans d’attente, de sacrifices et de souffrances. Un seul baiser suffit à mettre les mots sur les sentiments d’Orson Krennic. Je t’aime. Orson veut lui faire comprendre qu’il l’aime d’une force qui en est irréelle rien qu’en l’embrassant. Au bout de secondes interminables, comparables à des minutes, Orson Krennic relâche la pression exercée sur le corps de Galen Erso. Leurs bouches se séparent à grand regret pour Orson mais cette séparation est nécessaire afin de lui permettre de récupérer un peu de souffle. « C’est tout ce que je voulais. » Quel odieux et piètre menteur. Orson convoite beaucoup plus, mais il est soudainement pris d’un éclair de lucidité. Une fuite en avant. Il est d’une lâcheté bien prévisible. « J’ai imaginé plusieurs manières de te faire mes adieux, mais celle-ci est la plus travaillée. » dit-il dans un souffle au bord de ses lèvres. Son beau regard bleuté n’a pas cessé de contempler Galen Erso. Non… Ce n’est pas suffisant, mais un baiser est tout ce que Galen peut certainement consentir à lui donner. Orson se persuade qu’il ne peut tirer davantage. « Je suppose que c’est maintenant que l’on se quitte et que l’on se dit adieu, Galen. » Conscient qu’il doit relâcher les poignets de Galen, il hésite encore à le faire. Orson se pince les lèvres, avant qu’elles ne se forment en une moue contrariée. « C’est ce que tu veux que je te dise… ? » marmonne Orson d'une voix difficilement audible, tant elle est étouffée par des soupirs trahissant un rythme cardiaque encore fébrile et une excitation qui peine à retomber. Orson marque une pause dans leurs échanges en espérant obtenir la réponse fatidique de Galen. A défaut, ce baiser sera le seul souvenir qu'il emportera de lui au plus profond de sa chair. Un baiser volé. Bon, puissant et vertigineux. Un goût de reviens-y. Orson repense soudainement aux mots prononcés par Galen il y a une dizaine de minutes. Arrête ça. Arrête ça... Et là, est-ce que c'est également ce qu'il veut maintenant ? « J'arrête tout, si c'est ce que tu veux. Je pars, si c'est vraiment ce que tu veux. Je ne te demande qu'une faveur. Comme tu le dis si bien, je m'en sors à bon compte. Ta perte est... la meilleure sanction que tu puisses me faire. Tu me briseras encore plus, si tu me quittes de cette manière. » Même la mort en personne n'est pas aussi effrayante que le fait de perdre Galen Erso. Orson se crispe malgré lui, sans lâcher les poignets de Galen, mais ses forces faiblissent — faute de se focaliser seulement sur les battements de son palpitant et la teinte chocolat des pupilles de Galen Erso. « Parce que c'est ce que tu veux, n'est-ce pas ? »N’est-ce pas…. Galen veut se venger et le détruire, pas vrai ? Orson soupire lascivement en baissant lentement les yeux des orbes chocolat de Galen vers ses lèvres rougies par la pression des siennes quelques minutes plus tôt. Retiens-moi, Galen.
love taste so sweet at good-bye. writing music: "the greatest bastard" ▵ damien rice ; "can't stop loving you" ▵ phil collins ; "kissing a fool" ▵ gorge michael ; "without me" ▵ halsey ; "say something" ▵ a great big world note: On a ouvert la boîte de Pandore
ஃ Haven't they suffered enough? But you can't get enough of shutting down systems for personal gain. If you mess with things selfishly, they're bound to come undone. Do you get off on pain? We're not pawns in your game. – Commander In Chief (demi lovato) ஃ
Galen Erso
▿ Ton univers : Rogue One : A Star Wars Story
▿ Date de naissance : 16/02/1976
▿ Age : 48
▿ Métier : Producteur de cinéma
▿ Quartier : Baker Street Avenue
▿ Côté cœur :
“You realize that he’s never going to stop looking for you, Galen. You’re in his blood, crystal research or no. He’s never going to let go of you entirely.”
▿ Dons/capacités/pouvoirs : Aucun pouvoir.
▿ Pseudo : Oly
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Ven 17 Juin - 10:44
Love taste so sweet at good-bye.
S’il ne daigne pas rebondir sur les paroles d’Orson, quand ce dernier demeure évasif quant au temps qu’il a passé en pleine possession de ses souvenirs sans pour autant les partager avec lui, ce n’est pas que Galen n’y attache pas d’importance, c’est seulement que, comme bien souvent – comme trop souvent –, il intègre l’information, la garde en pensée, mais intériorise, analyse en silence comme il a toujours eu trop souvent tendance à le faire. Sa tendance exacerbée à garder les choses pour lui, cette inclination naturelle pour la réserve et le secret n’auront certainement pas aidé la situation à prendre une autre direction que celle qu’ils ont dorénavant empruntée… sans aucun retour en arrière possible. Bien sûr que l’information a son importance. Ce que Galen voulait savoir, c’est depuis combien de temps son « ami » s’est joué de lui, et combien de temps il aurait continué si Galen n’avait pas fini par le confondre, mais bien sûr, il ne répondra pas… Galen le sait, s’il veut vraiment obtenir d’Orson la transparence qu’il attend à présent de lui, en guise de conclusion – définitive ? – à une relation qui ne saurait durer davantage, il faut le confronter. Et la meilleure façon de le faire aura été de se montrer direct, de mettre des mots sur ce qu’Orson n’a jamais dit mais tant laissé suggérer, au point d’en devenir presque provocant… et avec une telle audace récemment que Galen ne peut que se demander si ce n’est pas ce qu’il a désiré d’emblée, qu’il le pousse dans ses retranchements, qu’il ne lui laisse pas d’autre choix que de passer aux aveux. Car oui, s’il ne peut plus nier les horreurs commises, sa responsabilité dans le sort rencontré par sa famille, ses motivations réelles, profondes, elles, se dissimulaient sous les atours de parades ironiques, qu’il avait été plus que nécessaire de percer enfin à jour.
Alors il le dit, il le dit comme cela est, sans périphrase, sans détour. Orson Krennic l’aime. Il l’aime non pas comme un ami mais comme l’amant qu’il n’aura jamais eu. Et qu’il n’aura jamais… ? C’est une chose que de conscientiser, c’en est une autre que de voir à présent Orson en lutte avec toutes ces émotions qu’il avait certainement enfouies, refoulées pour s’épargner la déplaisante obligation d’y faire face. Galen, tentant de conserver le masque d’impassibilité auquel les circonstances l’obligent, observe celui qu’il ne pourra certainement plus jamais considérer comme le meilleur de ses amis (le seul de ses amis) en lutte avec des émotions qu’il n’a jamais vraiment verbalisées… Comme s’il daignait enfin en prendre conscience lui-même. Galen se contente de soutenir le regard d’Orson dans le plus implacable silence à mesure qu’il déroule des arguments supposés le convaincre du fait qu’il serait en train de faire fausse route… Mais ce qui les lie depuis toujours n’est pas que de l’amitié. Il le sait. Ils le savent… Depuis sans doute bien plus longtemps encore qu’ils n’oseront le prétendre. Seule une grimace, légère et fugace, passe sur son visage quand Orson remarque de lui-même combien il serait malsain d’avoir eu une liaison avec Jyn en étant en réalité épris de son père… Oh, comme la plus acerbe des répliques se fait violence pour ne pas franchir le seuil de ses lèvres ! Mais il ne dit rien. Articuler ce reproche maintenant, c’est prendre le risque qu’Orson n’aille pas au bout de ses aveux… et il le faut. Si cette conversation doit être la dernière (et il faut qu’elle le soit), alors tout doit avoir été dit, une bonne fois pour toutes. Faute d’arguments, constatant sans doute que Galen ne lui accordera pas le soulagement peut-être espéré de revenir sur ses paroles, faisant fi de son agitation de plus en plus grande, il capitule. Cette fois, Galen ne se laissera pas duper, manipuler. Cette fois, le mensonge ne suffira pas. Alors, enfin, il le dit.
Il est une différence remarquable entre le fait de savoir qu’Orson Krennic est amoureux de lui et celui de l’entendre prononcer ces mots si directement, son regard plongé dans le sien. Sa voix est douce, faible, presque un murmure… mais ses paroles, elles, ont un effet inattendu sur Galen. Elles marquent son esprit et sa chair d’une manière qui le dépasse soudainement. Trois mots seulement font cogner son cœur soudainement si fort contre sa cage thoracique que se voit trahie là une émotion que Galen avait été plus prompt à déceler chez l’autre qu’il n’avait été apte à la constater en lui-même. La proximité de leurs corps n’arrange rien, bien sûr. Chaque mot qu’Orson formule laisse sa marque en souffle chaud sur son épiderme, et les effluves de son eau de Cologne se font de plus en plus entêtants. Le décor alentour se confond en un flou singulier alors que chaque détail de son visage lui apparaît à présent avec une netteté presque fascinante. Et c’est le silence. Galen ne sait que dire ni comment réagir. Il a extirpé ces aveux à Orson, et à présent qu’ils lui ont été adressés, il ne sait qu’en faire. Il n’en avait pas véritablement deviné les effets. De longues secondes de silence ne suffisent peut-être pas, en réalité, à mesurer le poids d’un secret tel qu’ils le portent sur eux depuis ce qui est, à présent, une insupportable éternité. Et finalement, la voix d’Orson rompt le silence.
Sa supplique est réelle, sincère. Soudainement, le voile brisé, Orson n’est plus qu’honnêteté. Le découvrir sous ce nouveau jour, un jour si vulnérable, est décontenançant pour Galen. Orson Krennic ne demande pas pardon ou pitié, Orson Krennic ne met pas ses émotions à nu au risque de les voir être violemment piétinées, et pourtant, il vient bel et bien de remettre son cœur entre ses mains. Il ne faudrait pas grand-chose à Galen pour l’écraser, le briser, l’arracher en dizaines de fragments. Mais le voilà, ce bien si unique et précieux entre ses mains, et soudainement il ne sait plus que faire de cette offrande. Le pardon qu’Orson attend de lui, Galen ne se sent pas capable de le lui accorder, qu’importe qu’il le réclame le plus sincèrement du monde, sans intention, cette fois, de manipulation, de quelque nature que ce soit. Il a voulu ses excuses, mais il sait qu’elles ne seront pas suffisantes. Elles ne peuvent décemment pas l’être. Il se doit de substituer à l’image de son ami suppliant, cherchant désespérément à obtenir son pardon, celle de l’homme qui a fait assassiner son épouse et détruit sa vie entière. Tenir à lui plus que de raison explique ses actions mais ne les justifie pas, et leur donne par ailleurs dès lors un caractère plus violent, plus insidieux, de ceux auxquels Orson avait autrefois voulu songer.
Galen devrait exiger d’Orson qu’il s’arrête là, la suite, il ne veut pas l’entendre… ou du moins il devrait le prétendre, mais il ne sait ignorer l’émotion qui l’étreint au moment pour son interlocuteur d’admettre que ses sentiments sont nés presque au moment de leur rencontre. A l’évocation de leurs années passées sur Brentaal IV, Galen découvre sur le visage d’Orson un sourire sincère… et lui-même aurait presque envie de sourire. Tout semblait plus simple, à l’époque. Tout semblait possible, à ce moment-là… La nostalgie qui vient abruptement le cueillir s’accompagne d’une émotion plus insidieuse. Quelque chose qui ressemble à du regret, et qu’il tente de rejeter d’un revers de la main. Et finalement, Orson l’admet. Il admet l’avoir détruit. Brisé. Ce mot, il le répète à plusieurs reprises, et ce n’est pas sans raison car en effet, c’est bien ce qu’il a fait, ce grand tort qu’il ne sera peut-être jamais en mesure de réparer. Il a brisé quelque chose en lui en même temps qu’il a brisé quelque chose entre eux. Qu’Orson en ait souffert, d’une certaine manière, est d’une moindre consolation. Mais il avait eu besoin de l’entendre le lui dire. Admettre combien il avait haï Lyra pour des raisons injustes, combien chaque action, chaque décision qu’il avait pu prendre le concernant, et concernant, par la même, sa famille, n’avait été motivée que par ces sentiments refoulés et jamais exprimés. Par amour mais surtout par jalousie. La haine, la passion, la jalousie, les regrets, tout se confond alors en un tout qui le submerge, qui lui fait même perdre son cynisme quand Orson suggère vraiment avoir cru qu’en tuant Lyra, Galen reviendrait vers lui. Il ne devrait y avoir que de la colère, du mépris, de la haine pour briller dans ses yeux au moment de recueillir les terribles confidences d’Orson, et quelque chose d’autre, pourtant, se fraie un chemin dans ses pensées, quelque chose de peut-être plus complexe et douloureux encore. Ce n’est pas de la pitié, ça ressemblerait presque à de la tendresse, mais ce n’en est pas non pls. Pas exactement… Une fraction de seconde, Galen a songé à tout ce qu’ils auraient pu être. A tout ce qu’il aurait peut-être pu empêcher… La violence d’un passé qu’il ne peut plus refouler, d’alternatives qui ne sauraient exister, de cet instant présent dont il n’avait pas présumé de la violence émotionnelle… Tout s’entrechoque et se confond, en lui. A lui en presque couper le souffle.
Galen veut se débattre au moment de sentir Orson l’attraper par le col de sa chemise et le pousser en direction du mur le plus proche. Ses protestations restent sans réponse néanmoins. Orson n’est plus tout à fait lui-même… ou bien l’est-il plus qu’il ne l’a jamais été ? Galen ne l’avait jamais vu si fragile, si vulnérable… mais cela ne l’en rendrait presque que plus dangereux, en réalité. Si tu savais comme je te hais. Son regard trahit une histoire bien différente, et que Galen lit entre les lignes, dans la lueur de ses yeux clairs, si proches de lui… La proximité de leurs corps en deviendrait presque insoutenable, et pourtant, Galen ne cherche pas à se débattre, en cet instant. Comme je me hais. C’est très probablement l’affirmation la plus vraie à laquelle Orson ait jamais consentie à son propre sujet, et elle n’en est que plus troublante. Galen prend la pleine mesure d’une souffrance qui elle non plus n’avait jamais été dite. Ils se sont brisés mutuellement, à force de silence, et s’il ne devrait ressentir aucune forme d’empathie à l’adresse de celui qui lui a fait tant de mal, celui qui a tout détruit, son cœur autant que sa vie, ses paroles lui arrachent une sincère sympathie. A sa manière, plus inconsciente qu’autre chose, Galen Erso a toujours voulu protéger Orson Krennic de lui-même. En cet instant, il réalise ne pas avoir seulement échoué, mais avoir activement contribué à sa déchéance. S’il ne peut pardonner à Orson ce qu’il a fait, peut-il se pardonner à lui-même ? La réponse, au fond, tombe sous le sens. Tu m’as laissé t’aimer. Que se serait-il passé si, sur Brentaal, il avait tout avoué, si ces mots prononcés trop tard aujourd’hui pour ne pas être autre chose que douloureux l’avaient été dans d’autres circonstances ? Plus tôt, à temps, quand il n’y avait ni Lyra, ni Jyn, ni projets insensés et destructeurs au nom de la République galactique ? Quand il n’y avait qu’eux et leurs rêves plus grands qu’eux, leurs ambitions allant de pair avec leur brillant potentiel. L’aurait-il brisé alors ? L’aurait-il jugé ? Aurait-il été dégouté ? Galen s’efforce d’ignorer ces questionnements, ceux qui leur aurait peut-être épargné vingt-cinq ans d’une souffrance silencieuse. Mais comment ne pas garder cette pensée à l’esprit ?
Tu aurais pu faire de moi quelqu’un d’autre. Et il l’aurait voulu, sincèrement voulu. Même, il le veut toujours. Sans plus le pouvoir. En dépit de tout. Il est trop tard. Ce nouveau monde n’occulte pas les erreurs impardonnables, elles demeurent, ne peuvent être niées ou effacées. Il aurait pu faire de lui quelqu’un d’autre, quelqu’un de meilleur, sans doute, mais il est trop tard à présent. La messe est dite, et il faut seulement que tout cela cesse. Il le faut impérativement.
"Arrête." A croire qu’il ne sait plus que prononcer ce mot, à croire que ceux d’Orson n’en mériteraient pas de milliers d’autres. Rien qu’une fois. Ses poignets cognent violemment contre le mur, et cette fois, c’est tout le corps jusqu’alors presque léthargique de Galen qui se réveille. "Tout de suite." Je te laisserai définitivement tranquille après ça. Galen sait que c’est un mensonge.
Une ultime protestation se perd dans le néant quand les lèvres d’Orson viennent alors s’emparer des siennes. Un instant, Galen ne réagit pas, ne réagit plus, son cœur semble s’être arrêté. Le temps lui-même semble avoir suspendu son cours… Même au terme de toutes ces révélations, le baiser d’Orson réussit à le prendre de court, autant par sa spontanéité que par son intensité. Une seconde, une seule, Galen se surprend à fermer les yeux, à entrouvrir les lèvres. Ça ne dure qu’un temps infinitésimal, mais ce temps durant, il se laisse transporter, ne pense plus à rien, les sensations priment sur la raison, l’instinct sur la réflexion. Et c’est… bon. Un incendie qui doucement se propage en lui, une chaleur qui se diffuse dans tout son être. Leurs lèvres aimantées, leurs corps si près, le sien réagit plus qu’il ne le devrait au constat de ce qu’il découvre proéminent entre les jambes d’Orson quand il le sent contre sa cuisse. Et ce qui se joue entre ses propres jambes devient alors incontrôlable. La ferveur de ce baiser fugace autant que forcé lui coupe le souffle, et quand leurs lèvres s’écartent, il doit chasser à la fois cette pensée malsaine, celle de vouloir sentir sa bouche à nouveau contre la sienne, et l’inconfort de ce qu’un désir inattendu a fait naître en lui.
Je suppose que c’est maintenant qu’on se dit adieu, Galen. Il est plus que temps, en effet. Mais est-ce vraiment ce qu’il veut qu’il réponde ? En lui laissant de telles cartes entre les mains, Orson procède avec lui à une nouvelle forme de manipulation qui n’échappe pas à Galen. Il joue avec ses émotions, avec ce qu’il pense savoir de lui, et ce faisant, il a peut-être trouvé la manière la plus sûre de faire en sorte qu’il le retienne. Parce que c’est ce que tu veux, n’est-ce pas ?
"Je n’ai rien voulu de tout ça", répond Galen dans un souffle, sans cesser de soutenir le regard d’Orson. "Tu es responsable de tes actes, Orson. Tu es le seul coupable de tes silences." Il laisse passer un temps de pause. Reprend doucement ses esprits. "Tu te victimises. C’est ce que tu fais. Tu te victimises en me culpabilisant. Et maintenant, tu voudrais que je vive avec la pensée que Lyra est morte par ma faute, que j’ai perdu ma famille non pas de ton fait mais du mien. Tu veux que je te laisse m’aimer en me demandant de me haïr moi. Comment crois-tu que je puisse vivre avec moi-même en sachant…" Le poids d’une effroyable culpabilité l’assaille soudain, renforcée encore par l’empreinte de ses lèvres qu’il peut encore sentir contre les siennes, qui s’emboîtaient si parfaitement qu’on aurait pu les croire faites pour s’embrasser. La situation dans tout ce qu’il la découvre être à présent, dans toute sa cruelle complexité, le plonge dans de violents abîmes de détestation pure, d’embarras, de honte, de remords… "Comment veux-tu que je t’aime, toi ou quiconque, en me laissant me haïr à ce point ?" Il détourne les yeux. "Je veux que tu t’en ailles, Orson. C’est ce que je veux."
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Orson C. Krennic
▿ Ton univers : Rogue One: A Star Wars Story
▿ Date de naissance : 14/04/1981
▿ Age : 43
▿ Métier : Ex-romancier de génie, auteur de best-sellers et désormais ingénieur en armement à Mordor Industries depuis fin 2022 • Critique littéraire à ses heures perdues • Expert en science-fiction
▿ Quartier : Baker Street Avenue, dans un appartement en colocation avec son fiancé, Galen Erso.
▿ Côté cœur :
― Krennic laughed to ease the mood. “You know what I find interesting – or maybe ironic is the word. It’s that each of us wants what’s best for you. In a way, we’re competing to make you happy, as old-fashioned as that sounds. And each of us has a different idea about what you should be doing. (…) and I maintain that you’re meant for bigger things, and will continue to do whatever I can to bring opportunities to your attention.” Galen smiled thinly. “Don’t think I don’t appreciate it.”
(CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
― “We have to put some meat back on those bones of yours,” he said as he crossed the cabin to Galen, “but I think I could get used to the beard.” (Orson Krennic to Galen Erso – CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
― Was Galen to become the prize in a contest between them? Well, hadn’t he always been that? (Orson Krennic about Galen Erso and his rivalry to Lyra Erso – CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
••• ❝ i'll never stop looking for you. i'll never let you entierly. you’re the only truth in a sea of lies. you're in my blood. now and forever. ❞
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― Beings had been known to hide on Coruscant for a lifetime, but Galen wouldn’t be one of them. He wouldn’t be able to stay away from his research. He would have a change of heart. He would turn himself in. He would reach out… The anger and despair he had felt in the air-speeder returned and settled on him like a great weight. “Galen,” he said, as if orphaned. Then: “Galen!” shouting it to the busy sky. (Orson Krennic about Galen Erso – CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
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••• « It’s just so hard not to think of you...
think of where you are.
My Stardust, my Death Star. »
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▿ L’Étoile de la Mort
▿ Blaster lourd DT-29 amélioré (macroscope)
▿ Astromécano C2-B5
▿ Expertise tactique et stratégique
▿ Connaissances approfondies en armement
▿ Autre(s) compte(s) : Orion Black ◊ Nolan Sorrento ◊ Sheev Palpatine ◊ Thalassa Tarkin ◊ Celia St. James ◊ Sauron ◊ Perséphone
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▿ Notes :
▵ LAME IVDU TAROT ○ L'EMPEREUR
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AUTORITÉ ╳ ACTION ╳ POUVOIR ╳ DIRECTION ╳ VOLONTÉ ╳ PERSÉVÉRANCE ╳ ENTÊTEMENT ╳ PUISSANCE ╳ TYRANNIE
—⥼ ※ ⥽— « We were on the verge of greatness. »
-(O)rson (C)allan (K)rennic-
« I don't have to sell my soul. He's already in me. I wanna be adored. I don't need to sell my soul. He's already in me. I wanna be adored. You adore me. I wanna be adored. I gotta be adored. » ( i wanna be adored ϟ the stone roses )
« I used to roll the dice. Feel the fear in my enemy's eyes. Listen as the crowd would sing: now the old king is dead ! Long live the king ! One minute I held the key. Next the walls were closed on me and I discovered that my castles stand upon pillars of salt and pillars of sand.
People couldn't believe what I'd become. Revolutionaries wait for my head on a silver plate. Just a puppet on a lonely string. Who would ever want to be king.
┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ I used to rule the world.
┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉
Seas would rise when I gave the word. Now in the morning I sleep alone. Sweep the streets I used to own. For some reason I can't explain, once you'd gone there was never, never an honest word.
┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ That was when I ruled the world. » ( viva la vida ϟ coldplay )
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it's his project.
it's his life.
it's his everything.
it's the death star.
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▴ WILHUFF T. (1 - AU) -0 BBY ❘ Krennic survit à Scarif ⋄ Retrouvailles explosives ✰ (MAJ ✎ 23.02)
▴ WILHUFF T. (2 - AU) -10 BBY ❘ Krennic a une liaison cachée avec le fils de Tarkin ⋄ Réalité dans laquelle Garoche est en vie ✰ (MAJ ✎ 09.10)
▴ WILHUFF T. (3 - AU) -31 BBY ❘ Jeunesse de Krennic à Brentaal ⋄ Tarkin est enseignant ⋄ Relation professeur-élève ✰ (MAJ ✎ 23.02)
▴ WILHUFF T. (4 - AU) -13 BBY ❘ Galen Erso est mort ⋄ Tarkin est amoureux de Krennic ⋄ Obsessions ✰ (MAJ ✎ ??.??)
▴ WILHUFF T. (5 - AU) 4 ABY ❘ Post-Bataille d'Endor ⋄ Tarkin et Krennic ont survécu à Scarif & Yavin ⋄ Incarcération ⋄ Passion inavouée ✰ (MAJ ✎ 23.02)
▴ WILHUFF T. (6 - AU) 4 ABY ❘ Post-Bataille d'Endor ⋄ Krennic a trahi l'Empire et est un agent important de la NR ⋄ Tarkin est arrêté ⋄ Krennic et Tarkin sont des ex-amants ⋄ Interrogatoire ✰ (MAJ ✎ 28.03)
▴ WILHUFF T. (7 - AU) 2022 ❘ Sur l'île ⋄ Krennic et Tarkin sont en couple ⋄ Leurs souvenirs sont revenus ✰ (MAJ ✎ ??.??)
▴ WILHUFF T. (8 - AU) 2022 ❘ AU!Moderne ⋄ Krennic et Tarkin sont associés de leur start-up ⋄ Passion refoulée ⋄ Galen a rompu avec Krennic ⋄ Voyage dans les îles ✰ (MAJ ✎ 17.03)
▴ WILHUFF T. (9 - AU) 4 ABY ❘ Suite AU!Prison ⋄ Douches ⋄ Incarcération ✰ (MAJ ✎ 02.02)
▴ WILHUFF T. (10 - AU) -18 BBY ❘ Babysitting qui tourne mal ⋄ Krennic surveille le fils insupportable de Tarkin ✰ (MAJ ✎ 27.03)
“Daylight, spent the night without you, but I've been dreaming about the loving you do. I'm over being angry about the hell you put me through. Hey man, bet you can't treat me right. You just don't know what you was missing last night. I wanna see you begging, say, "Forget it" just for spite. I think of you every night and day. You took my heart, and you took my pride away. I hate myself for loving you. Can't break free from the the things that you do. I wanna walk but I run back to you. That's why I hate myself for loving you.”(i hate myself for loving you – joan jett & the blackhearts)
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11 MAI 2022 • APPARTEMENT DE GALEN ERSO
« Arrête. » Ce n’est pas la première fois. Encore une fois, son arrête perturbe grandement Orson Krennic. Il écoute silencieusement cet avertissement suivi d’un prévisible « Tout de suite » légèrement menaçant. Il se souvient l’avoir entendu avant de rompre les derniers millimètres pour l’embrasser la bouche grande ouverte. Pourquoi arrêter ? Son « arrête » siffle presque mélodieusement à ses oreilles, il symbolise la vulnérabilité de Galen Erso. Orson n’est plus le seul à se trouver dans une position embarrassante. Galen préfère éviter tout rapprochement entre eux, et l’esprit compliqué d’Orson Krennic ne peut s’empêcher d’y déceler des signes d’une éventuelle affection. « Tu es responsable. » Ces mots résonnent douloureusement dans ses oreilles. Il les interprète comme une sanction. « Tu es responsable de tes actes (…). » Orson fait bonne figure alors que son cœur rate un battement, avant de s’emballer de manière fulgurante. Il déteste entendre ces mots de la bouche de Galen, parce qu’ils sonnent excessivement justes. Orson ne peut s’en prendre qu’à lui-même. Il ouvre les lèvres, mais une force extérieure lui ordonne de rester silencieux. Il se sent toutefois prêt à répliquer, à attaquer, à crier s’il le faut – mais c’est une colère froide qui prend progressivement place en lui. Orson a beau reprocher tout ce qu’il veut à Galen, ces mots sont paroles d’évangile. « Tu es coupable de tes silences. » Il laisse ses yeux sonder chaque étincelle dans ceux de Galen Erso, avant de se baisser vers leurs pieds, en se sentant pris en faute. Orson est troublé d’entendre de la bouche de l’objet de ses affections ce qu’il pense depuis tant d’années. « Je sais. » répond-il enfin, dans un murmure chaud et brisé. Son souffle est entrecoupé de soupirs las, et parfois même, il aspire une profonde bouffée d’air dans l’espoir de calmer la cadence effrénée de son rythme cardiaque. Son palpitant se crispe dans sa poitrine, au point qu’il se met à opérer comme des petits soubresauts nerveux. « Je sais tout cela, Galen. » répète-t-il gravement. Ne voit-il pas qu’il porte suffisamment douloureusement le deuil de son silence ? De ces instants gâchés, volés entre eux ? Les choses sont ce qu’elles sont aujourd’hui parce qu’il s’est montré beaucoup trop lâche pour assumer ses sentiments, et voilà qu’il les lui reproche. « Tu m’accuses de lâcheté, et je ne peux te le reprocher. Maintenant, tu comprends mes vraies raisons. » Pas d’excuses supplémentaires. Orson estime être allé suffisamment crescendo dans l’humiliation. « Tu te victimises. » Aïe. Orson sent que son cœur se contracte de plus belle. « Tu te victimises en me culpabilisant. » Orson sent que sa tension s’emballe, et ses mains glissent lentement le long du mur. Elles deviennent de plus en plus moites. Orson comprend que tout dérape en lui, son corps ne lui obéit plus. Galen a raison. Orson est blessé. Il hésite entre nier tout en bloc, inventer une excuse ou aller dans son sens. C’est la troisième option qui l’emporte à son plus grand malheur, mais il a juré une transparence absolue à Galen dans l’espoir de regagner sa confiance. « Je déteste lorsque tu as raison. » murmure-t-il. « Je te culpabilise. Je t’en veux, Galen. » Je veux te blesser, parce que je souffre. Tu ne comprends pas que c’est à desseins ? Il réalise que son âme se noirci davantage sous le coup de toutes ces rancœurs dissimulées en lui depuis bien trop longtemps pour ne pas éclater sans causer de dommages collatéraux. Orson a dégagé une telle colère, un déferlement cruel et injuste, au moment de ses confessions qu’il peine encore à se remettre de toute cette violence. Orson lui confesse vouloir clairement lui faire du mal en réponse à son propre mal-être – ce qui est un comportement familier de sa part, mais toujours aussi sordide et égoïste.« Tu aurais pu m’en empêcher, mais tu ne l’as pas fait. Pourquoi ? Est-ce que tu… » Est-ce que toi aussi, tu as eu des sentiments ? Orson s’interrompe au beau milieu de sa phrase, en n’osant prononcer cette question fatidique, de peur qu’elle soit négative. Il n’est pas encore certain d’être capable d’endurer une phrase du genre : « Je ne t’aurais jamais aimé ». « Je suis parfaitement lucide. » dit-il sèchement en prenant sur lui pour ne pas dévoiler sa douleur, mais un léger tremblement dans le son de sa voix bien de trahir son chagrin qu’il intériorise – une fois encore. Le fatalisme d'Orson Krennic est touchant. Je sais que tu ne m’aimes pas, que tu ne m’aimais pas et que tu ne me m’aimeras jamais, Galen. Je le sais déjà. Je le sais depuis vingt-cinq ans. Orson est suffisamment réaliste, en effet. Son silence est un moyen de défense comme un autre. « Tu ne peux me reprocher d’avoir simplement voulu me protéger. » s’énerve-t-il lentement, mais pas encore assez pour vouloir tout casser, comme de s’en prendre au mur. Orson pense encore et toujours de manière égoïste. Il ne semble pas comprendre que ses mots reflètent une fuite en avant de ses responsabilités – qu’il projette toutes ses erreurs sur l’ignorance et le désamour de Galen Erso. Il ne le comprend pas qu’il blesse Galen par cette manie pathologique de toujours rejeter la faute sur autrui. Il ne comprend pas, jusqu’aux derniers mots de Galen qui déchirent son âme. « Comment crois-tu que je puisse vivre avec moi-même en sachant… » Galen ne termine pas sa phrase, mais il n’en a pas besoin. Orson devine parfaitement et cela le froisse plus qu’il ne le pense. Il réalise la dureté de ses accusations, mais les choses sont dites et ne peuvent être retirées, elles ont fait leur chemin dans l’esprit de son ami. Il a voulu le blesser et c’est maintenant chose faite. « Galen… » souffle-t-il, stoïque mais heurté par la sincérité de Galen. Il perçoit toute la honte, l’embarras, la douleur et les remords en lui comme une véritable éponge émotionnelle. C’est ce qu’Orson a désiré si fortement – lui rendre la pareille et que Galen en vienne à se détester lui-même. Il a sincèrement voulu le voir à genoux, désespéré et en souffrance, mais cette vision est loin de le combler.
« Comment veux-tu que je t’aime (…) » Au moment même où ces quelques mots parviennent à ses oreilles, c’est le blackout dans le cerveau d’Orson Krennic. Une part de lui jubile intérieurement, tandis qu’une autre se brise en mille morceaux. Orson se sent vraiment heureux d’entendre le mot « aimer » entre les lèvres de Galen Erso, parce que quelque part, ce n’est pas un rejet de ses confessions. Il expose qu’il est compliqué pour lui de l’aimer, ou même d’aimer quelqu’un d’autre, en portant le poids de la culpabilité sur ses frêles épaules – mais c’est un premier signe favorable pour Orson Krennic. Si Galen se sentait incapable de lui retourner un jour ses sentiments, il l’aurait repoussé directement, au lieu de s’étendre sur ses états d’âmes. Il n’aurait jamais émis l’hypothèse de pouvoir l’aimer, lui ou une autre personne. Orson souffle bruyamment. Il ferme les yeux quelques instants pour se recaser ses mots – les savourer comme une exquise sucrerie. Il se répète ces mots parce qu’il décèle une faille dans la rhétorique de Galen, avec laquelle il compte travailler pour obtenir ce qu’il désire depuis tant d’années. Orson en a assez d’être frustré, que ce soit sexuellement, émotionnellement ou intellectuellement. Il est temps que les émotions explosent et que les rapprochements s’amplifient entre eux – il en va de sa santé mentale.« Comment veux-tu que je t’aime… » Dans l’esprit de Krennic, c’est comme une déclaration amoureuse, ou du moins, la promesse de quelque chose pour eux (MON DIEU IL EST EROTOMANE EN PLUS DE CA… IL N’EST PAS SAUVABLE). « … en me laissant me haïr à ce point ? » Krennic déglutit péniblement et ressasse avec amertume les dernières paroles de Galen. Il est allé très loin, beaucoup trop loin dans sa volonté de lui reprocher tous les maux de la galaxie pour ses propres erreurs, pour sa propre lâcheté. Il est peut-être temps qu’il les reconnaissent enfin, avant de détruire définitivement ce qu’il aime le plus au monde – c’est précisément ce que Galen lui a un jour reproché. Orson est dans une dynamique d’autodestruction perpétuelle depuis toujours. « Tu détruis toujours ce que tu aimes. » Voilà ce que Galen lui a dit. Cette phrase lui revient en plein visage et précipite ses palpitations cardiaques. Orson est comme éteint, affichant une mine blafarde et tirée. Il ferme les yeux en voulant faire passer sa brève montée de tension, puis les plongent dans ceux de Galen. « Galen. » dit-il plus froidement pour le rappeler à l'ordre. Orson souffle en prenant le soin de détacher ses mots et d’accentuer certaines syllabes : « Je suis le seul responsable de la déchéance de notre amitié. J’ai détruit ce qui t’était cher. J’ai détruit ta vie. Je voulais te détruire, maintenant, pour que tu comprennes... c’est pourquoi… J’ai été brutal, mais je ne tiens pas à ce que tu portes ce poids. C’est le mien, Galen. Ce n’est pas dans mon intention… que tu en viennes à te haïr. Tu ne le mérites pas. Je ne mérite pas que tu portes ce fardeau. Je t’ai dit toutes ces choses parce que… » soupire-t-il en rapprochant son visage, qui au lieu de se poser sur ses lèvres, se penche vers son cou. Il inspire son odeur par de lentes et profondes inspirations, tout en savourant le goût de sa peau avec ses lèvres. « Tu étais prêt à le croire, Galen. Tu étais prêt à me croire. » confesse-t-il froidement, seules ses lèvres tremblantes expriment une grande fragilité émotionnelle. C’est l’histoire de leur relation, de leur vie. Galen a toujours été prêt à croire Orson. Dans les bons comme dans les mauvais moments.
« Je veux que tu t’en ailles. » lui dit Galen Erso, sans ciller, après ses avances des plus déplacées. Orson se remet depuis quelques minutes de l’intensité de son baiser. Il cligne des yeux, quelque peu surpris d’entendre cette phrase s’échapper des lèvres de son meilleur ami. Peut-il seulement encore le surnommer son « meilleur ami » ? Galen Erso a toujours été un prétendant dans le cœur et dans l’esprit d’Orson Krennic. Il lui est bien compliqué de masquer son étonnement. Après un baiser aussi intense, il s’est imaginé obtenir de Galen une réponse moins tranchée. Orson est non seulement décontenancé, mais aussi profondément blessé. Il rassemble ses souvenirs de ces dernières minutes, et quelque chose sonne faux dans le discours de Galen. Il n’a tout de même pas halluciné cette réciprocité ? Orson est persuadé d’avoir senti une certaine réciprocité au cours de leur échange. Il se souvient s’être même réjoui de constater un Galen réceptif à ses avances. Il a d’ailleurs souri contre ses lèvres, avant que sa langue n’assiège le fond de sa bouche. Galen lui a cédé l’accès à sa bouche et à sa langue – c’est forcément arrivé. Il se souvient même de les avoir meurtries, pressées fortement, jusqu’à ce qu’elles lui répondent. Galen l’a embrassé en retour, alors pourquoi ? Galen ne l’a pas rejeté et encore moins frappé. Il s’est laissé docilement embrasser, et rien que cela représente un signe du destin pour Orson Krennic. Un signe inattendu. Orson s’est attendu à tout sauf à pouvoir donner libre court aussi facilement à ses fantasmes. « C’est ce que je veux. » C’est ce qu’il veut. Orson fulmine intérieurement, mais répond avec un soupire. Galen a bien raison. Il est lui-même responsable de ses silences. Orson a préféré taire et enfouir ses sentiments pendant vingt-cinq ans, avant de les lui balancer après toutes ces atrocités commises et leurs blessures d’égo. « Très bien. » conclut Orson sur un ton ennuyé. Un peu trop froidement, mais son cœur ne peut en supporter davantage. Il est incapable de dissimuler l’intensité de sa déception à cet instant précis. Son cœur bat la chamade dans sa cage thoracique, heurté aussi profondément qu’il soit possible de l’être. Rejeté et humilié. Galen vient de le rejeter après toute ses confessions intimes et humiliantes. Il a refusé de lui accorder ce « rien qu’une fois », d’une manière bien cruelle mais prévisible au vu des circonstances. Orson est blessé mais s’efforce de ne pas faire une esclandre. Il refuse de contraindre Galen à quelque chose qui le dégoûte. Il souffre alors en silence, comme il a toujours fait depuis vingt-cinq ans. L’adrénaline de l’instant présent commence à redescendre, comme dans des montagnes russes, le laissant chancelant et frustré. Il prend conscience de la force de ses confessions et notamment de sa nudité émotionnelle. Qu’a-t-il bien pu lui avouer ? Pourquoi s’est-il permis une telle bêtise, maintenant, Galen ne risque pas de changer d’avis. Il vient de mettre un point final à une amitié de très longue date en agissant de manière impulsive et irréfléchie. Il a laissé ses émotions prendre le pas sur sa raison, comme il lui arrive bien trop souvent de faire. Orson se détache à regret du corps de Galen. Il s’aide du mur qui se trouve derrière le scientifique pour relâcher la pression de son propre corps. C’est à ce moment qu’il remarqua quelque chose de véritablement fascinant. Une sensation dure contre sa cuisse, de forme arrondie, qu’il présume être une érection. Ce n’est pas la sienne, c’est forcément celle de… Par automatisme, il sent que ses lèvres s’étirent en un sourire amusé. Orson est sur un petit nuage, heureux comme jamais. Alors qu’il se fait cet étrange constat dans sa tête, l’incohérence de la situation le coupe au beau milieu de sa réflexion. Il n’ose poser le prénom de Galen. Il peine à croire que ce désir puisse être réciproque. Cela le cloue complètement sur place. Un éclair de lucidité vient traverser les yeux d’Orson Krennic. Il prend conscience de la fragilité de Galen avec une certaine gourmandise. Orson a du mal à croire ce qui se trouve contre sa cuisse droite, et il lui faut même quelques minutes pour réaliser que cette érection est bien réelle, et non pas le fruit de son imagination débordante et détraquée. Orson a passé des années à se convaincre d’être coupable d’une attirance sexuelle entre eux. Il a passé des années à se flageller pour ses désirs. Galen n’est pas amoureux de lui, mais il est apparemment attiré par lui, et c’est amplement suffisant pour remettre une pièce dans la machine de ses fantasmes. Krennic ne peut décemment pas abandonner Galen maintenant, en si fâcheuse posture (non bien entendu, lui qui a si bon cœur et qui se soucie tant des autres… c’est inconcevable de laisser un ami en difficulté !). « Ahhh… Un instant… » souffle-t-il en élargissant son rictus carnassier. « Finalement… Je vais rester encore un peu. » susurre-t-il au bord des lèvres de son ancien ami, désormais… prétendant ? Orson s’impose, comme souvent d’ailleurs, avant de faire mine de se détacher pour mieux revenir contre lui. Pourquoi partir, alors qu’il existe une alchimie évidente entre eux. Une alchimie qu’Orson peut attester d’un simple coup d’œil. « Je ne crois pas que c’est ce que tu souhaites vraiment, n’est-ce pas Galen ? » souffle-t-il d’une voix provoquante en se mettant à tirer profit de cette faiblesse. Il ne révèle pas encore toutes ses cartes, en préférant dissimuler le fait qu’il vient de comprendre ce qui est en train de se passer sous la ceinture de Galen Erso. Il désire le pousser dans ses derniers retranchements pour obtenir enfin de lui cette intimité tant fantasmée, rêvée et désormais à portée de main. Littéralement. Un simple mouvement, et il peut tenir toute la force de sa virilité dans sa paume. Cela l’excite fortement d’avoir un train d’avance sur Galen. On ne se refait pas. Orson est manipulateur et profiteur. Il est également assez… malsain – suffisamment pour vouloir jouer de la contradiction qui se noue dans l’esprit de Galen Erso.« Galen, Galen, Galen… » soupire-t-il d’une voix lascive, se mettant peu à peu à jour avec les nerfs du scientifique. Il soupire exagérément en le jaugeant derrière ses cils noirs. Orson éprouve un plaisir malsain à torturer l’esprit, et bientôt le corps de Galen Ero. La voix d’Orson se veut tentatrice, aussi faible qu’un souffle contre l’oreille de Galen. « Que je m’en aille ? Quelle idée grotesque… » s’étonne-t-il en accentuant la pointe de moquerie dans le timbre de sa voix. Krennic reprend en roulant des yeux, plein d’assurance. Il est fier d’avoir retrouvé sa confiance, après s’être métaphoriquement mis à genoux quelques minutes plus tôt en lui déclarant toutes ces confidences. « Ce n’est pas vraiment ce que tu veux et nous le savons parfaitement tous les deux. Qui crois-tu leurrer ? » Par maintenant, il sous-entend des choses, mais il demeure silencieux. Orson et Galen savent pertinemment ce qu’ils veulent au fond d’eux. Leurs corps trahissent leurs véritables intentions – notamment celui de Galen Erso, qui n’échappe pas au radar d’Orson Krennic. Il s’avance encore, réduisant les derniers millimètres qui séparent leurs corps pour venir presser le sien plus fortement. Leurs corps ne s’emboitent pas encore, mais ils s’effleurent à travers leurs vêtements respectifs. C’est un premier pas. « Je sais exactement ce que tu veux… » fait-il remarquer en déviant ses yeux bleu glacier vers le bas du corps de Galen. Enfin, il lui fait comprendre ce qu’il sait. Il a fait monter la température, insidieusement, avant de lui éclater au visage cette réalité sordide et gênante. Un simple coup d’œil vers son entrejambe lui permet de prouver ses détestables sous-entendus salaces. « Je le sens entre tes jambes. » chuchote-t-il dans son oreille, en habile séducteur, comme si le premier sous-entendu n’est pas déjà suffisant. Orson ne tremble pas en prononçant ces mots – crus et obscènes. Il ne rougit pas non plus. Il garde un visage impassible, un regard perçant mais obscurci par ses pulsions sexuelles. Le désir se lit de manière très claire dans ses prunelles océan, un désir qui gronde et qui va déferler sur Galen d’ici quelques minutes. « Comme c’est fascinant. Ton corps me dit l’inverse de ta bouche. » se plait-il à souligner comme pour enfoncer le couteau dans la plaie. Il est d’humeur charmeuse, maintenant qu’il a conscience que le désir physique – à défaut de l’amour – de Galen Erso est en tout cas réciproque. Orson contemple les pupilles sombres du scientifique, avant de décider de faire un pas de plus pour le faire succomber. Il menace de détruire toutes ses résistances, une par une, jusqu’à ce qu’ils puissent jouir ensemble de concert de leur premier rapprochement intime. Orson ferme les yeux, en réfléchissant à la meilleure manière de briser sa volonté. Ses paupières s’ouvrent sur ses orbes bleus, voilés par le désir lubrique qui émane de son être. Il décide d’écarter largement les jambes de Galen en insinuant la sienne entre elles. Avec autorité et fermeté, Orson impose la présence de son corps qui épouse merveilleusement les formes de celui de Galen Erso. Il installe son genou contre le mur pour être certain que Galen ne puisse pas échapper à ses futurs assauts. Son eau de Cologne hors de prix, délicieusement musquée et miellée se répand dans leurs narines jusqu’à les intoxiquer à la manière d’une douce étreinte invisible. Il maintient son emprise autour des poignets de Galen Erso, pour s’assurer qu’il ne se rebiffe pas. Il murmure ensuite d’une voix si froide mais chuchotante – caressante même : « Tu veux les mêmes adieux que moi, Galen. » Il affirme cela sans rougir de sa perversité. Lorsqu’il prononce cette phrase, il sent qu’une vague de chaleur déferle dans son propre corps. La constatation de ce désir mutuel lui prodigue l’envie d’aller encore plus loin. Orson se sent enflammé, une vraie bombe à retardement. Il est persuadé que c’est exactement ce que veut Galen, au vu des réactions honteuses de son corps, mais que ses considérations de nature morale, éthique et psychologique sont des obstacles à l’expression de ses pulsions en sa compagnie. « Ose prétendre que tu ne me veux pas. Ici et maintenant. Ose le dire de vive voix devant moi... » souffle-t-il d’une voix presque menaçante. Orson n’a pas encore eu le coeur brisé — il l’a eu momentanément lorsque Galen lui a demandé de partir, mais ce qu’il vient de sentir contre sa cuisse en s’appuyant sur son corps vient de tout balayer. Galen est trahi. Orson est persuadé qu’il y a quelque chose d’autre que de la froideur et de l’impassibilité en son meilleur ami. « Dis-moi que tu ne me veux pas. Dis-moi que tu es… incapable de m’aimer. » Qu’il lui brise le coeur s’il en est capable. Ce désir fugace conforte clairement Orson dans ses fantasmes. Galen n’est pas resté indifférent à leur rapprochement physique et encore moins à leur premier baiser. Orson reste focalisé sur les souvenirs de leurs lèvres meurtries se mouvant ensemble jusqu’à en perdre la tête. Galen a répondu à ses avances – ces détails n’ont pas échappé à son œil avisé.« Je ne partirais qu’à cette condition. » dit-il en appuyant le poids de son corps sur le sien. Orson sait que c’est une condition que Galen ne peut remplir. Sa bouche peut proférer de doux mensonges et des paroles acerbes, mais les réactions de son corps le trahissent à chaque fois. Ce qu’il sent sous la ceinture de Galen Erso vient rencontrer son bas-ventre – ce qui amplifie sa propre excitation. Mué par des intentions peu recommandables, il se penche vers la ligne parfaite de sa pomme d’Adam pour la remonter de ses lèvres, avant de se perdre dans la zone de son cou – parcourant du bout de ses lèvres humides chaque parcelle de peau pour mieux l’embrasser et la mordiller, jusqu’à atteindre le sommet de sa nuque. « Je sais que tu veux me sentir encore une fois. Tu es un bon scientifique mais un très mauvais menteur. » Il rit chaudement un instant, alors que les vibrations de son rire parcourent la peau parfaitement lisse et incroyablement douce de Galen Erso. « Tu peux toujours essayer de me convaincre du contraire... » dit-il dans le but d’éveiller en lui un reste d’instinct de survie. Il remonte le bout de son genou contre le fameux endroit litigieux. Le centre névralgique du désir de Galen Erso. Orson remarque une grosseur satisfaisante – ronde et dure – mais il désire approfondir celle-ci. Il veut vérifier que celle-ci n’est pas uniquement le fruit de son imagination. Afin d’en être encore plus proche, il remonte progressivement le genou, se frottant pour éveiller toujours plus de sensations chez son otage. Il savoure cette sensation de toute puissance physique sur Galen Erso, au point qu’il est même capable d’en jouir sur le coup. Krennic s’approche toujours jusqu’au point de non-retour. Il décide d’emboiter le creux présent entre ses propres jambes contre l’une de celles de Galen Erso – sa propre entrejambe se trouvant désormais sur le haut de l’une des cuisses du scientifique, aussi dure qu’un très beau marbre blanc.« Rien qu’une fois… » Orson réitère sa proposition indécente et scandaleuse – que Galen a cruellement décliné – mais cette fois-ci, c’est en gémissant qu’il la lui susurre dans le creux de l’oreille. « Rien qu’une fois, Erso. » répète-t-il avec la même intonation, le même accent dans la voix. Un gémissement léger et rauque – brûlant comme un volcan en éruption.Erso. Un surnom qui remonte à Brentaal IV. C’est à desseins qu’Orson Krennic le répète maintenant, en espérant déclencher chez son interlocuteur une certaine nostalgie. Sa manière de rouler les « r » s’opère toujours dans un but de séduction, d’autant plus avec son accent fortement prononcé. Un accent qui souligne ses origines provinciales, très loin de l’effervescence d’une capitale comme Coruscant. Un accent rauque, charmeur. Orson est perpétuellement dans le calcul et l’anticipation de ses échanges avec Galen Erso. Erso… C’est par son nom de famille qu’il l’appelait – au début de leur relation – avant de comprendre qu’il raffolait bien plus de la manière dont son prénom claquait sur le bout de sa langue. Krennic vient ensuite presser plus fortement son genou sous l’entrejambe prisonnière de cette pression scandaleuse. Il apprécie le fait de sentir cette dernière enfler avec les mouvements circulaires de son genou. Quoique dise Galen, rien ne peut changer ce qu’il se passe actuellement entre eux. Rien ne peut lui retirer que Galen apprécie ses caresses, la chaleur de sa peau, sa proximité et ses grognements d’aise contre son oreille. Orson est encore groggy par ce qu’ils sont en train de vivre ensemble. Il est même mué d’un sentiment d’intense fierté à la vue de cette grosseur impressionnante sous les plis du pantalon de Galen. Une grosseur dont il est responsable. Une grosseur qu’il revendique comme la sienne. Possessivement et fièrement. Alors que le supplice de Galen Erso ne fait que commencer, il délaisse le creux de son oreille pour reporter son désir sur ses lèvres fines et légèrement rougies. Il les observe de ses grands yeux bleus froids, en les sondant avec une émotion palpable – une certaine retenue – durant quelques secondes, avant d’écraser les siennes sur elles. Tandis que sa main droite se glisse à l’arrière de sa nuque en libérant l’un de ses poignets au passage. Au même moment, son genou s’affaire plus insidieusement contre son entrejambe – avec plus d’insistance et de précision. Leurs corps s'emboîtent à la perfection, parce que là est leur véritable place après toutes ces années.
love taste so sweet at good-bye. writing music: "i hate myself for loving you" ▵ joan jett & the blackhearts ; "where we go" ▵ p!nk ; "without me" ▵ halsey ; "say something" ▵ a great big world ; "unintended" ▵ muse ; note: On a ouvert la boîte de Pandore
ஃ Haven't they suffered enough? But you can't get enough of shutting down systems for personal gain. If you mess with things selfishly, they're bound to come undone. Do you get off on pain? We're not pawns in your game. – Commander In Chief (demi lovato) ஃ
Galen Erso
▿ Ton univers : Rogue One : A Star Wars Story
▿ Date de naissance : 16/02/1976
▿ Age : 48
▿ Métier : Producteur de cinéma
▿ Quartier : Baker Street Avenue
▿ Côté cœur :
“You realize that he’s never going to stop looking for you, Galen. You’re in his blood, crystal research or no. He’s never going to let go of you entirely.”
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Sam 18 Juin - 17:42
Love taste so sweet at good-bye.
Qu’il s’en aille. Le plus rapidement possible. Qu’il ne lui donne pas la moindre occasion, même infime, de le retenir, car s’il doit le faire… Galen n’est pas certain de savoir encore répondre de lui-même. Il y a, oui, une différence notable entre ce que ses propos soulignent et ce dont son corps témoigne, une tension douloureuse qui ne demande qu’à être soulagée d’une façon trop inacceptable pour qu’il ose l’envisager. Alors Galen veut se concentrer sur les vraies bonnes raisons qu’il a d’exiger d’Orson qu’il s’en aille. Cela n’a guère de rapport avec ce qu’il pourrait vouloir vraiment, désirer au plus profond de lui-même, cela a tout à voir avec un devoir strictement moral duquel il ne veut ni ne doit se détourner. Dans des circonstances comme celle-ci, où la vérité nue semble lui avoir dérobé pour de bon une part conséquente de lui-même, son intégrité morale est tout ce qu’il lui reste. Orson lui a déjà tant pris…
Galen ne peut pas accepter qu’il lui en prenne davantage. Galen n’a rien dit à Orson qu’il ne sache déjà, et c’est peut-être ce qui rend cette situation plus complexe encore. En obtenant de lui une confession qu’il n’avait fait qu’effleurer jusqu’alors, il s’est également exposé aux conséquences de cette vérité, sans détour ni dérobade. Il doit, lui aussi, accuser les répercussions de ses actes. Il a raison, bien sûr qu’il a raison, mais en avoir conscience ne rend pas ce constat, même admis par Orson, plus simple ou plus agréable. Oui, Orson n’a eu de cesse que de le culpabiliser, et les raisons en sont manifestes… Il veut qu’ils partagent une souffrance identique. C’est très probablement le cas… Ce qui est ironique dans l’affaire, c’est qu’il serait sans doute partiellement possible pour eux de soulager leurs souffrances respectives d’une même manière… Sauf que ça aurait dû arriver plus tôt. Beaucoup plus tôt. Et si Orson s’était déclaré à lui du temps de Brentaal ? Est-ce que Galen aurait été capable de l’entendre ? Se serait-il abandonné à l’assaut de ses lèvres avec plus d’irrévérence ? Une part de lui est convaincue que oui, et c’est cette même part de lui qu’il cherche à étouffer à présent, celle-là même qui s’applique à répandre en son cœur et en son corps une chaleur si brûlante qu’elle en serait presque asphyxiante. Orson peut dire à présent qu’il est le seul responsable de la déchéance de leur amitié, il peut bien dire à présent qu’il ne veut pas lui faire porter un tel fardeau, le mal est fait, et ces paroles prononcées au plus près de son visage, si près que chaque mot se dépose sur sa peau en un souffle délicat, leur en altère la valeur sans que Galen ne sache vraiment dire si elle la diminue ou l’augmente plutôt. Une certaine fragilité fait trembler la voix d’Orson, qui donne à chacune de ses paroles une portée plus grande encore. Cette fragilité manifeste, exposée, rend cette situation toujours plus complexe, elle humanise la monstruosité, elle le pousse à l’empathie, à substituer à l’image de l’assassin cruel et calculateur celle de l’ami qu’il a été dans un passé pas si lointain. Ils ne peuvent pas effacer trois années d’une amitié si complice, en apparence si sincère… pas d’un revers de la main, et ça qu’importe la somme des mensonges et des atrocités commises… Qu’importe la nature exacte de leur amitié. C’est compliqué de renoncer à lui. C’est presque impossible de lui dire adieu, mais c’est sa résolution finale. Car c’est la seule qu’il imagine concevable. Il y a une différence entre ce qu’il veut réellement et ce qu’il doit, mais ça n’a pas d’importance… le second doit forcément primer sur le premier.
Galen pense s’en tirer à bon compte… Ou du moins… Il pense qu’Orson partira et que s’empêcher de le retenir jusqu’à ce qu’il passe le seuil de sa porte sera sa seule obligation, sa seule épreuve… Au fond de lui, pourtant, il ressent cette envie, aussi violente qu’insidieuse. Celle de le voir insister envers et contre tout, et au mépris de ce que lui dicte le moindre de ses préceptes moraux. Orson se détache, s’écarte… Galen ne comprend pas immédiatement que ce faisant, il lui est offert de constater ce que Galen serait bien en mal de dissimuler, cet indice malheureusement flagrant du plaisir qu’il à eu à sentir ses lèvres contre les siennes. Qu’il aurait à les sentir encore. Quand Orson se ravise, Galen, pour sa part, retient son souffle. Il n’aime pas le sourire carnassier qu’il voit se dessiner sur ses lèvres. Il n’aime pas ce qu’il s’imagine qu’il pourrait bien représenter. Et voilà qu’il joue avec ses nerfs… et cette situation cristallise toutes les raisons qui font que lui céder ne pourrait être qu’une mauvaise chose. Et en même temps… cela ne le rend que plus attirant. Le ton de sa voix, sa soudaine assurance le rebutent en même temps que l’espace qu’il restreint à peau de chagrin entre eux lui coupe littéralement le souffle, au point de ne laisser plus place qu’à un espace de raisonnement et de réflexion aussi réduit que les quelques rares atomes qui séparent encore leurs lèvres l’une de l’autre. Alors Orson dévoile ses cartes et lui fait comprendre qu’il a été trahi comme il n’aurait pas pu s’empêcher de l’être… Je le sens entre tes jambes. Et lui l’éprouve de plus en plus douloureusement également. Comme son souffle à son oreille augmente son envie plutôt que de la contenir… Le besoin d’être soulagé de ce qui accapare, qu’il le veuille ou non, une attention qu’il voudrait dédier à le fuir… Ou à l’encourager à le fuir, du moins. Il le veut plus intensément à chaque seconde qui passe, tout conscient qu’il est pourtant de devoir le rejeter. Pour son bien, pour leur bien… Difficile de raisonner ainsi tandis que ses paroles et ses gestes lui laissent entrevoir avec quelle satisfaction il serait sans doute capable de l’apaiser enfin, de mettre un terme à ce doux supplice. Juste une fois, rien qu’une fois… Merde… C’est si tentant, au fond. Un frisson le parcourt au moment de sentir la jambe d’Orson s’insinuer entre les siennes. La caresse de son genou est venimeuse, le parcourt d’un feu de plus en plus ardent. Comment lui dire encore qu’il est incapable de l’aimer ? Il l’aime déjà trop en réalité… Se faire violence en plein incendie pour éviter qu’il ne le consume, c’est la chose à faire, bien sûr… Alors pourquoi s’en sent-il si foncièrement incapable ? Au point que la prise d’Orson sur ses poignets soit en vérité une précaution bien inutile : Galen ne se voit pas aller où que ce soit, en cet instant, pris dans l’étau d’une passion trop brûlante pour en réchapper. Non, il ne sera pas capable de le lui dire, de prétendre ne pas le vouloir… Entrouvrir les lèvres pour ne serait-ce que tenter d’articuler un seul mot serait le trahir par ces soupirs et gémissements qu’il a de plus en plus de mal à contenir à mesure que son désir augmente encore, à un point qu’il estimait impossible. La pression de l’intimité d’Orson contre sa propre cuisse, ses gémissements à son oreille et surtout, surtout, la caresse appuyée de son genou contre sa virilité…. Le tout lui vrille les sens.
Rien qu’une fois, Erso.
Juste une fois…
Quand les lèvres d’Orson se pose sur les siennes, c’est un véritable feu d’artifice. Cette fois, Galen n’est tout simplement plus capable de ne pas réagir, de prétendre ou de le rejeter. Tandis que l’une des mains d’Orson libère son poignet, il aurait là une occasion en or de s’écarter, de s’éloigner dès quelques mètres qui lui seraient nécessaires afin de reprendre ses esprits. A la place, il ne sait que s’abandonner aux exigences d’un corps qui en réclame un autre si ardemment que c’en serait presque une souffrance. Loin de lui refuser ce nouveau baiser, Galen le rend avec une passion presque adolescente, comme s’il découvrait pour la première fois ce que c’est que d’embrasser, comme s’il voulait en absorber chaque sensation, s’en imprégner pour toujours. Rien qu’un fois. Sa main dorénavant libre vient se nicher dans la chevelure d’Orson, ses doigts s’y agrippent avec force tandis qu’il s’intoxique de son odeur, se laisse dépasser par la sensation grisante de son genou entre ses jambes. De sa langue, de sa bouche, de ses dents, il l’embrasse si passionnément qu’il en oublie de respirer. D’un geste volontaire, soudain, qui le surprendrait probablement lui-même s’il se sentait encore véritablement maître de ses actions, pas seulement guidé par une pulsion si vive et brutale qu’elle occulterait sa propre raison, il plaque Orson d’un mouvement au mur contre lequel il était adossé plus tôt, repartant à l’assaut de ses lèvres sans aucune retenue. Seul importe alors le besoin d’exprimer la somme d’émotions contenues depuis une éternité, et dont il avait ignoré lui-même l’intensité avant que d’oser les dévoiler enfin, presque par urgence, presque par obligation. Une main parcourt à tâtons un corps dont il voudrait soudainement tout explorer, sans réserve aucune. Exit la raison, plus rien ne compte en cet instant si ce n’est de se l’approprier, imbriquer sa chair dans la sienne et brûler d’un feu commun. Ses lèvres désertent presque à regret les siennes pour se loger au creux de son cou, tandis que sa main se perd plus bas, effleure cette intimité enflée par-dessus le tissu de son jean, prêt à soulager son désir comme le sien réclame plus que jamais de l’être. L’empressement des précédents instants cède à une appréhension soudaine au moment d’envisager de défaire sa ceinture, de libérer sa virilité, de la prendre à pleines mains… l’envie cède soudainement à ces questionnements primaires, ceux qu’imposent l’inexpérience, et avec ces questionnements, sa bulle de certitude et de plaisir éclate soudainement.
Les lèvres qu’il a embrassées si passionnément sont des lèvres qui ont possédé sa propre fille, des lèvres qui ont ordonné froidement l’exécution de sa propre épouse. Qu’est-ce que tu fais, Galen ? Ce sursaut de conscience est aussi douloureux qu’un marquage au fer rouge, il le prend au dépourvu, violente piqûre de rappel, désagréable mais nécessaire retour à la réalité… Il n’est pas question que de lui. Ce n’est pas juste un choix qui l’impactera égoïstement, ce n’est pas juste une manière d’assouvir quantité de désirs mis sous clé depuis près de deux décennies. En se laissant aller, que ce soit cette fois uniquement ou non, il se trahit pour toujours… c’est impossible. S’arracher à un corps dont il brûlait de tout découvrir lui demande plus d’efforts qu’il ne l’aurait soupçonné, mais il s’écarte finalement de plusieurs mètres, tente de reprendre son souffle et ses esprits, non sans la plus grande difficulté.
« Je ne peux pas », souffle-t-il en lui tournant le dos, comme si prononcer ces mots en le regardant droit dans les yeux lui ferait naturellement renoncer à toutes ses résolutions.
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Orson C. Krennic
▿ Ton univers : Rogue One: A Star Wars Story
▿ Date de naissance : 14/04/1981
▿ Age : 43
▿ Métier : Ex-romancier de génie, auteur de best-sellers et désormais ingénieur en armement à Mordor Industries depuis fin 2022 • Critique littéraire à ses heures perdues • Expert en science-fiction
▿ Quartier : Baker Street Avenue, dans un appartement en colocation avec son fiancé, Galen Erso.
▿ Côté cœur :
― Krennic laughed to ease the mood. “You know what I find interesting – or maybe ironic is the word. It’s that each of us wants what’s best for you. In a way, we’re competing to make you happy, as old-fashioned as that sounds. And each of us has a different idea about what you should be doing. (…) and I maintain that you’re meant for bigger things, and will continue to do whatever I can to bring opportunities to your attention.” Galen smiled thinly. “Don’t think I don’t appreciate it.”
(CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
― “We have to put some meat back on those bones of yours,” he said as he crossed the cabin to Galen, “but I think I could get used to the beard.” (Orson Krennic to Galen Erso – CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
― Was Galen to become the prize in a contest between them? Well, hadn’t he always been that? (Orson Krennic about Galen Erso and his rivalry to Lyra Erso – CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
••• ❝ i'll never stop looking for you. i'll never let you entierly. you’re the only truth in a sea of lies. you're in my blood. now and forever. ❞
—⥼ ※ ⥽—
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― Beings had been known to hide on Coruscant for a lifetime, but Galen wouldn’t be one of them. He wouldn’t be able to stay away from his research. He would have a change of heart. He would turn himself in. He would reach out… The anger and despair he had felt in the air-speeder returned and settled on him like a great weight. “Galen,” he said, as if orphaned. Then: “Galen!” shouting it to the busy sky. (Orson Krennic about Galen Erso – CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
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••• « It’s just so hard not to think of you...
think of where you are.
My Stardust, my Death Star. »
▿ Dons/capacités/pouvoirs :
▿ L’Étoile de la Mort
▿ Blaster lourd DT-29 amélioré (macroscope)
▿ Astromécano C2-B5
▿ Expertise tactique et stratégique
▿ Connaissances approfondies en armement
▿ Autre(s) compte(s) : Orion Black ◊ Nolan Sorrento ◊ Sheev Palpatine ◊ Thalassa Tarkin ◊ Celia St. James ◊ Sauron ◊ Perséphone
▿ Messages : 380
▿ Points : 986
▿ Date d'inscription : 05/03/2022
▿ Notes :
▵ LAME IVDU TAROT ○ L'EMPEREUR
—⥼ ※ ⥽—
AUTORITÉ ╳ ACTION ╳ POUVOIR ╳ DIRECTION ╳ VOLONTÉ ╳ PERSÉVÉRANCE ╳ ENTÊTEMENT ╳ PUISSANCE ╳ TYRANNIE
—⥼ ※ ⥽— « We were on the verge of greatness. »
-(O)rson (C)allan (K)rennic-
« I don't have to sell my soul. He's already in me. I wanna be adored. I don't need to sell my soul. He's already in me. I wanna be adored. You adore me. I wanna be adored. I gotta be adored. » ( i wanna be adored ϟ the stone roses )
« I used to roll the dice. Feel the fear in my enemy's eyes. Listen as the crowd would sing: now the old king is dead ! Long live the king ! One minute I held the key. Next the walls were closed on me and I discovered that my castles stand upon pillars of salt and pillars of sand.
People couldn't believe what I'd become. Revolutionaries wait for my head on a silver plate. Just a puppet on a lonely string. Who would ever want to be king.
┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ I used to rule the world.
┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉
Seas would rise when I gave the word. Now in the morning I sleep alone. Sweep the streets I used to own. For some reason I can't explain, once you'd gone there was never, never an honest word.
┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ That was when I ruled the world. » ( viva la vida ϟ coldplay )
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it's his project.
it's his life.
it's his everything.
it's the death star.
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▴ WILHUFF T. (1 - AU) -0 BBY ❘ Krennic survit à Scarif ⋄ Retrouvailles explosives ✰ (MAJ ✎ 23.02)
▴ WILHUFF T. (2 - AU) -10 BBY ❘ Krennic a une liaison cachée avec le fils de Tarkin ⋄ Réalité dans laquelle Garoche est en vie ✰ (MAJ ✎ 09.10)
▴ WILHUFF T. (3 - AU) -31 BBY ❘ Jeunesse de Krennic à Brentaal ⋄ Tarkin est enseignant ⋄ Relation professeur-élève ✰ (MAJ ✎ 23.02)
▴ WILHUFF T. (4 - AU) -13 BBY ❘ Galen Erso est mort ⋄ Tarkin est amoureux de Krennic ⋄ Obsessions ✰ (MAJ ✎ ??.??)
▴ WILHUFF T. (5 - AU) 4 ABY ❘ Post-Bataille d'Endor ⋄ Tarkin et Krennic ont survécu à Scarif & Yavin ⋄ Incarcération ⋄ Passion inavouée ✰ (MAJ ✎ 23.02)
▴ WILHUFF T. (6 - AU) 4 ABY ❘ Post-Bataille d'Endor ⋄ Krennic a trahi l'Empire et est un agent important de la NR ⋄ Tarkin est arrêté ⋄ Krennic et Tarkin sont des ex-amants ⋄ Interrogatoire ✰ (MAJ ✎ 28.03)
▴ WILHUFF T. (7 - AU) 2022 ❘ Sur l'île ⋄ Krennic et Tarkin sont en couple ⋄ Leurs souvenirs sont revenus ✰ (MAJ ✎ ??.??)
▴ WILHUFF T. (8 - AU) 2022 ❘ AU!Moderne ⋄ Krennic et Tarkin sont associés de leur start-up ⋄ Passion refoulée ⋄ Galen a rompu avec Krennic ⋄ Voyage dans les îles ✰ (MAJ ✎ 17.03)
▴ WILHUFF T. (9 - AU) 4 ABY ❘ Suite AU!Prison ⋄ Douches ⋄ Incarcération ✰ (MAJ ✎ 02.02)
▴ WILHUFF T. (10 - AU) -18 BBY ❘ Babysitting qui tourne mal ⋄ Krennic surveille le fils insupportable de Tarkin ✰ (MAJ ✎ 27.03)
“Got a hole in my head and my heart tonight. Well you shot me down, you just ain't right. Comes a time when you know you must let go. We fixed it, but it's broken. Got a feeling we gonna get this wrong. I can't be this strong. It's a breath that you take right before you die. We lie and lie can't say we didn't try though. So here we go. Take my body, not my soul. Took me high and left me low. I honestly never imagined we'd get this far. There's a road that takes me home. Take me fast or take me slow. Throw my head out the window. Feel the wind, make me whole. Write my name up in the sky, as we contemplate goodbye. I don't know, we don't know, where we go. ”(where we go – p!nk)
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11 MAI 2022 • APPARTEMENT DE GALEN ERSO
Lorsque ses lèvres s’écrasent une nouvelle fois contre celles de Galen Erso, il s’attend à tout, sauf à une réponse, et encore moins une réponse sincère et complètement désinhibée. Il s’attend à un rejet, une insulte, n’importe quoi. Ce qu’il reçoit en retour est à la hauteur de sa surprise – un baiser adolescent, plein de passion et de fragilité. Galen l’embrasse comme on embrasse pour la première fois, ses lèvres se mouvent à la perfection, sa langue emporte la sienne dans un ballet sulfureux, ses mains agrippent sa chevelure argentée sous l’effort. Orson Krennic lui offre tout de lui – sa bouche, sa langue, son corps, vraiment tout. Il le laisse prendre possession de sa nuque, tirer autant qu’il le désire ses mèches de cheveux ou bien encore assiéger sa bouche de ses désirs. Orson se laisse faire. Il sent que ses muscles se ramollissent au fil des secondes, tant il est frappé au plus profond de son être par une puissance imprévisible. Ses jambes chancèlent doucement, mais résistent à la tentation de s’effondrer sous le coup des battements effrénés de son palpitant. Il sent son cœur se serrer et se desserrer douloureusement – des contractions qui lui rappellent à chaque seconde qu’il est encore vivant et en mesure de savourer la beauté de l’instant. Orson est dépassé par ce déferlement de passion violente – une chose inattendue chez Galen Erso. Il faut dire qu’en passant la porte de son appartement à Baker Street Avenue, Orson Krennic n’a jamais cru qu’une passion incontrôlable puisse exploser entre eux. Il a toutefois l’impression que cette réaction traduit un désir refoulé. Orson n’est donc pas le seul à avoir un manque à combler, et cette réalisation lui donne l’impression d’avoir un essaim d’abeilles dans l’estomac. Sa poitrine se soulève violemment lorsque Galen Erso l’attrape et d’un mouvement ferme, le plaque contre le mur pour asseoir à son tour sa supériorité physique. C’est toutefois inutile, Galen Erso exerce déjà sur Orson Krennic une emprise psychologique de longue date. Krennic grimace lorsque son dos rencontre le mur – un peu trop durement. Il sent que son épaule souffre, mais l’ouragan qui déferle autour de lui supplante toute douleur physique pour laisser place au plaisir d’obtenir enfin ce qu’il veut depuis tant d’années. L’autorité qui émane du scientifique l’excite de manière disproportionnée, et celle-ci se manifeste par une grosseur plus importante entre ses jambes. Qu’il continue, qu’il embrasse, suce et morde. Qu’il lui fasse subir les pires atrocités et les pires délices. Qu’il marque son corps de ses baisers jusqu’à ce que sa peau rougisse et jusqu’à ce qu’il se mette à le supplier de mettre un terme à ses supplices. Il réalise qu’il aime lorsque Galen Erso le domine, lorsqu’il le plaque contre quelque chose pour l’embrasser et le toucher par surprise. Il veut rester dans cette position plus que tout au monde, comme une poupée que l’on étreint et que l’on malmène avant de la faire jouir de toutes ses forces. Cet instant bref mais délicieux dans lequel il se retrouve à sa merci enflamme son corps, en laissant sur sa peau l’empreinte des lèvres de Galen Erso. Lorsque la bouche de son partenaire s’attaque au creux de son cou, c’est comme un véritable feu d’artifices. Un 14 juillet dans chaque fibre de son corps, dans chaque parcelle de peau chauffée à blanc, dans chaque partie de son anatomie. Il adore, il savoure même avec délectation tous les gestes intimes de Galen sur son corps. Il aime au point que son corps ne cesse de trahir ses intentions. Ce qu’il y a de si dur sous son jean s’amplifie au contact des doigts de Galen sur son torse, son bas-ventre et sur son entrejambe. Il se met à sourire béatement – ce qui lui donne un air quelque peu niais durant une fraction de seconde – pendant que les lèvres de son amant dévorent le creux de son cou. « Oh... » souffle-t-il d’une voix rauque. « Bon sang, Galen... » Alors qu’il s’imagine qu’il ne peut être encore plus comblé qu’il ne l’est déjà, les lèvres chaudes et humides de Galen embrassent une zone dans son cou qui le fait chavirer. Un simple bout de peau, plus fine et nervée que le reste de son cou, qui déchaîne une explosion retentissante dans son corps. Un point sensible. Les attentions de Galen Erso le bercent, et le rendent aussi docile qu’un petit animal sans défense. Orson se mord la lèvre inférieure si fortement qu’un goût métallique vient embaumer sa bouche. Il se mord jusqu’au sang, tellement le plaisir est trop grand – mais surtout surprenant. Cette découverte inattendue le dépasse, au point qu’il désire fortement que Galen le morde, sans toutefois réussir à exprimer son fantasme. La bouche de Galen le rend fou, complètement fou. Comme réaction, il se met alors à ricaner chaudement. Trop de plaisir lui fait tourner la tête, voilant sa vision parfaite. Orson ne réagit pas en réalisant qu’elle est de plus en plus trouble, comme floutée. Orson n’attend qu’une chose, c’est d’atteindre le paroxysme de son propre plaisir. Il veut se consumer, s’évanouir sous la force de ses orgasmes et du brasier ardent qui enflamme sa peau d’albâtre. Plus que tout, il veut se consumer avec Galen Erso. Il a l’impression d’étouffer dans son costume, surtout dans le bas de son pantalon – sa précieuse zone intime ne cesse d’enfler jusqu’à ne plus pouvoir se dissimuler sous les plis du jean. Il ferme les yeux pour se concentrer exclusivement sur la texture de cette langue qui glisse doucement sur sa peau nue et offerte. Orson n’ose le verbaliser, mais il se délecte de la position dans laquelle il se retrouve prisonnier. Il tombe des nues dans les bras de Galen Erso. Son plaisir augmente d’un cran, une sensation de bien-être absolu s’engouffre en lui, qui ne laisse que des ruines de son propre corps – plus rien au monde n’a maintenant autant d’importance que cette intimité violente. Il répond avec un grognement d’aise, avant de rejeter sa tête en arrière, heurtant le mur contre lequel il se retrouve piégé. Les râles qui s’échappent de ses lèvres sont entrecoupés de brefs ricanements lancinants. Comme deuxième réponse, il gémit à son oreille, après penché sa bouche vers cette dernière pour créer entre eux une bulle d’intimité. « Putain, oui. » soupire Orson en l’encourageant à poursuivre son exploration – désirant plus que tout qu’il dévore chaque morceau de son cou. Il lui faire comprendre par ses râles et ses gémissements de ne surtout pas s’arrêter en si bon chemin. Il encourage ses caresses et ses baisers par des soupirs plus lancinants, et enfin, il lui répond avec un gémissement. « Ne t’arrête pas. » Orson baisse ses yeux bleus – obscurcis par la lueur de pure lubricité qui scintille autour de l’anneau coloré de ses iris – vers la bouche aux lèvres bien rouges qui capture sa peau. Il pense fortement à la main qui effleure son entrejambe à travers son jean, ainsi qu’à ces lèvres son cou. C’est comme être au paradis. Orson roule des yeux, en se mordant encore la lèvre inférieure. Quant à ses mains, elles maintiennent la nuque de Galen en place, tandis que ses doigts enserrent plus fortement les mèches blondes de sa chevelure parfaite. Il ne peut s’empêcher de manifester son plaisir par des légers râles et des soupirs plus rapprochés, au rythme des battements frénétiques de son palpitant sur le point d’exploser. « Jamais. » supplie-t-il en gémissant plus lourdement, avant de se fondre une seconde fois dans un rire gêné et excité. Son corps aime bien trop ce que lui fait son amant pour envisager – ne serait-ce qu’un instant – d’y renoncer. Orson effectue alors un mouvement si prévisible, en se cambrant contre la paume de la main de Galen. Il désire ardemment que Galen referme ses doigts sur sa virilité – qu’il la prenne en main, dans un premier temps, puis en bouche. Orson est obnubilé par l’intensité de leur étreinte, désespérant devant l’attente terrible d’un soulagement de la tension que Galen a fait naître. Il recherche davantage de friction, en espérant que d’une seconde à l’autre, Galen vienne déboucler sa ceinture et baisser sa braguette. Je te veux Galen. Putain, je te veux d’une force que s’en est… perturbant. Peut-il seulement le faire ? Peut-il seulement l’aimer de cette manière ? Prends-moi. Prends-moi dans ta main. Prends-moi dans ta bouche. Baise-moi. Fais tout ce que tu veux, mais touche-moi. Les pensées d’Orson Krennic sont troublées, et à mesure que les secondes passent, elles s’agglutinent autour d’une constatation qui lui hérisse les poils : Galen Erso le désire, mais pas n’importe comment, il le désire furieusement. Orson n’a absolument rien fait et rien demandé pour justifier un baiser aussi passionné de sa part, des caresses et un rapprochement torride. Cette attitude étonnante met en relief une évidence, mais Orson Krennic peine encore à croire cela possible. Galen n’est pourtant pas sous l’emprise de stupéfiants ou d’alcool – puisqu’il n’a pas voulu toucher à son vin. Orson a adoré être contre le mur, complètement à sa merci. Il adoré laisser Galen décider de faire monter la chaleur entre eux – dans son corps, dans sa virilité. Il a adoré sentir la froideur du mur derrière lui, même si ce mouvement lui a arraché un grimacement au passage. Il a adoré sentir les lèvres de Galen sur son cou, ces mêmes lèvres minces et humides qui ont mis le doigt sur les parcelles les plus sensibles de son anatomie. Il a adoré avoir la main de Galen en train de palper son entrejambe, presque sur le point de déboucler sa ceinture. Il a adoré jusqu’à ce que Galen Erso se détache dans un éclair de lucidité.
« Je ne peux pas. » Quatre mots et onze lettres. Galen Erso rejette leurs étreintes en se tenant dos à lui. Galen Erso est en train de regretter ce qu’il vient de se passer. Je ne peux pas. Je ne peux pas. Je ne peux pas. Galen, c’est une blague ? « Je ne peux pas, je ne peux pas ? » répète-t-il avec plus d’énervement, en se mettant à serrer les poings dans son dos. « Putain Galen ! C’est tout ce que tu trouves à dire pour m'avoir… »Quoi donc ? Pour l’avoir… Embrassé d’une force imprévisible, comme on ne l’a jamais embrassé de toute sa vie ? Pour l’avoir si violemment plaqué contre le mur de son appartement, pour l’avoir embrassé avec dévotion le creux de son cou, au point de déclencher en lui une horde interminable de frissons et de petites décharges électriques ? « Tu ne peux pas me laisser dans cet état. Tu ne peux pas. Tu dois terminer ce que tu as commencé. » siffle-t-il en élevant la voix pour lui faire part de sa colère. C’est injuste. Il n’a clairement plus envie de rire. Orson n’en revient pas. L’expression de son visage reflète toute la force de son agacement – par ses sourcils froncés, ses rides plus marquées au coin de ses yeux ou de ses lèvres, son regard vide et dénué d’émotions. Il sort de son état de transe d’un coup. « Tu m’as répondu, merde, Galen ! Tu l'as voulu ! Si tu ne voulais pas… Comment tu peux me faire ça ? Tu imagines dans quelle position tu me mets ? » persifle-t-il en agitant ses bras par de grands mouvements circulaires, le torse bombé et la respiration saccadée. Tu me dois quelque chose, Galen ! Tu dois terminer ce que tu as commencé ! Cette réaction lui glace le sang, et le met dans un état chaotique. Galen Erso lui laisse un détestable goût d’inachevé. Il ne comprend pas comment la situation a pu déraper à ce point – comment il a pu ignorer la réciprocité de son ami. Il s’en veut terriblement de ne pas s’être déclaré beaucoup plus tôt – au vu des réactions de Galen. Il s’en veut mais refuse de le verbaliser. Il se déteste encore plus en sachant maintenant que son attirance est loin d’être unilatérale. Orson déchante, comme dans des montagnes russes. Oh oui, Galen Erso imagine bien dans quelle position Orson Krennic se trouve maintenant. Frustré comme il ne l’a jamais été. Il s’est senti à deux doigts de la délivrance, et il l’a même prise pour acquise durant quelques minutes. Ce qui le détruit autant, c’est le fait qu’il a pris Galen pour acquis. Il se remémore encore les gestes de Galen Erso avec mélancolie – particulièrement de ses doigts autour de sa virilité gonflée et prête à exploser à la simple sensation d’un effleurement de sa part, même derrière un bout de tissu. Il ressent encore la présence invisible des doigts de Galen Erso, qui se sont pressés sur son jean, palpant sa grosseur jusqu’à l’envelopper dans la paume de sa main. Galen Erso a laissé sur lui une empreinte brûlante. Orson est furieux. Il a goûté au paradis un instant, avant d’être ramené aux portes des Enfers. C’est Galen qui s’est jeté sur ses lèvres et sur son corps. C’est Galen qui l’a embrassé. C’est Galen qui l’a plaqué contre ce mur. C’est encore une fois Galen qui l’a dévoré à l’en faire frissonner et gémir, dénichant ses points sensibles avec une facilité déconcertante. C’est Galen qui a même eu l’audace de caresser son intimité sous son jean. Ce sont des souvenirs auxquels il tient tout précieusement. Orson referme ses poings de colère, ce qui fait blanchir ses phalanges. Il prend une grande inspiration pour calmer ses nerfs. « Galen, c’est… » bafouille-t-il, alors qu’il est encore sous le choc du comportement de son meilleur ami. Enfin, de celui qu’il considère toujours comme son meilleur ami, malgré tout. Galen est passé de l’ami dévoué à l’amant passionné, sans qu’il ne puisse faire ou dire quoi que ce soit. Le feu recouvre ses joues habituellement si pâles. Cette couleur reflète un mélange de colère et d’humiliation. Krennic cligne des yeux un nombre incalculable de fois, ses nerfs sont en feu. C’est si déstabilisant que de se voir arracher le corps de l’objet de ses obsessions depuis tellement d’années – particulièrement après un tel déchaînement passionnel. Orson reste stoïque contre le mur, les yeux rivés sur la silhouette parfaite et masculine de Galen. Ses yeux fixent obstinément sa nuque, d’une manière compulsive. Il s’imagine l’attraper par le bras pour l’attirer contre lui et l’embrasser fougueusement. Au lieu de cela, il reste détaché pour ne pas dévoiler son profond émoi. « ...de la torture. » avoue Krennic. Il soupire bruyamment, se lamentant de ne pas avoir obtenu satisfaction. Son visage s’étire pour former une grimace qui symbolise la douleur lancinante qui sommeille dans son bas-ventre. Passé le cap de l’énervement, Orson Krennic décide d’adopter un timbre de voix plus doux et lancinant, afin d’achever les derniers scrupules de Galen. « Galen. » chuchote-t-il d’une voix traînante, en rompant les derniers mètres qui séparent leurs corps. Il marche lentement, déterminé à ne pas laisser Galen s’en sortir après une telle effusion de désir apparemment refoulé. Cela laisse encore Orson bien perplexe. Galen le veut tout autant que lui. Il vient de le lui prouver, de marquer son corps au fer rouge. C’est un constat très perturbant pour Orson Krennic, qui s’est persuadé pendant vingt-cinq ans que rien de romantique ou de sexuel ne peut arriver entre eux. Orson affiche une mine livide qui illustre non seulement sa contrariété d’avoir été interrompu, mais aussi son incompréhension. Un véritable tumulte intérieur se joue en lui depuis quelques minutes – si bien qu’il se demande s’il n’est pas en train de divaguer. Galen l’a embrassé. Galen l’a touché – là, entre ses cuisses. Galen l’a senti. Il m’a senti durcir. Cette pensée lui arrache une bouffée de chaleur, tandis que ses joues prennent une jolie teinte cramoisie. Galen me veut. Impensable, n’est-ce pas ? Comment Galen Erso peut-il vouloir quoi que ce soit d’intime avec le meurtrier de sa femme ? Tout son être brûle, ses pensées sont en effervescence, mais c’est une situation qui lui procure un certain bien-être. Malgré les questions qui s’agglutinent dans son esprit troublé, malgré tous ses doutes, rien n'est en mesure d’entacher la beauté de ces dernières minutes. Galen Erso me veut. Pendant quelques minutes seulement, mais Krennic s’accroche à ces dernières minutes. Il croit rêver. Dans son esprit tourmenté, une pensée obscure s’insinue, avant d’être rapidement balayée. Et si… c’était un piège ? Non… Orson refoule cette possibilité – il a été témoin de sa sincérité, c’est d’ailleurs quelque chose que l’on ne peut simuler. Pendant quelques instants, seul le bruit de ses pas résonne, jusqu’à ce qu’un silence religieux s’installe entre eux. Il s’arrête derrière lui, dans une posture stoïque. Il frôle le dos de Galen de son propre torse en s’arrêtant de manière à l’effleurer. Orson pèse dans sa tête les options qui lui permettent de faire céder les résistances de Galen Erso. Maintenant et pour toujours. Galen est sur le point de craquer et de lui offrir ce qu’il a désespérément et toujours voulu. Galen est sur le point de me donner un orgasme. Galen est à deux doigts de déboucler sa ceinture et de prendre sa virilité, de l’embrasser langoureusement encore et encore. C’est ce qu’Orson Krennic veut. Il veut qu’il le fasse jouir, qu’il le fasse gémir encore. Supplier, même. Tout ce que Galen Erso désire obtenir – Orson Krennic le lui donnera. Orson veut s’oublier dans ses bras, et ne plus jamais en repartir. « Bien sûr que tu le peux… » murmure-t-il au creux de son oreille d'une voix faussement bienveillante et compréhensive. Ce qu'il veut vraiment, c'est de l'attirer encore plus dans ses filets. Il veut le noyer. Orson souffle alors exagérément sur sa nuque pour répandre son souffle brûlant dans son cou. Il vient ensuite poser ses mains de chaque côté des hanches de Galen, enserrant ses doigts contre sa chair, avant de planter ses ongles dans sa chemise pour asseoir son emprise. Orson refuse de le laisser s’en aller – pas après ce qu’il vient de se passer, pas en le laissant… frustré sexuellement. Galen ne lui échappera jamais après cette explosion de passion et de sexualité sauvage – qui représente pour Krennic un aveu de culpabilité. Orson Krennic veut se confronter à la force dont Galen Erso est capable – à sa punition, qu’il espère aussi délicieuse que dans ses fantasmes. Il installe son menton dans le creux de son épaule – à quelques millimètres de sa nuque – de façon à renforcer sa présence physique. Il s’approche pour lui faire respirer son eau de Cologne enivrante. « Je te veux… » confesse-t-il à voix basse, en détachant ses mots avec force et intensité – autant dans le son de sa voix que dans son regard. Orson déloge ensuite ses mains vers ses avant-bras, en les remontant progressivement, jusqu’à s’accrocher à ses biceps. « Je sais que tu me veux. » affirme-t-il en mordillant le lobe de son oreille quelques secondes – ses dents se refusant de lâcher ce petit bout de chair moelleux. « Rien qu’une fois, et tu pourras tout oublier. » Mensonge. Il n’oubliera rien. Orson s’exprime contre son oreille, et dans un soupir qui se fond en un gémissement, il délaisse son lobe pour venir brosser la ligne parfaite de son oreille avec ses lèvres – jusqu’à ce que le bout de sa langue les remplace.Tu pourras tout oublier, lui promet-il avec une voix aussi enjôleuse que le sifflement d’un serpent. Cette précision est nécessaire pour rappeler à Galen ce qu’il vient de se passer entre eux. Il soupire une fois encore – toujours aussi chaudement.« Tu pourras m’oublier. » ajoute-t-il en terminant sa phrase dans un léger rire – mué par une gêne et une nervosité apparente. Personne n’oubliera. Il ne veut pas que Galen oublie – lui-même ne souhaite rien oublier de cette soirée.
Orson opère un revirement en tirant sur le biceps de Galen pour le forcer à se retourner. Désormais face à face, ses deux orbes glacés plongent instantanément dans le marron chocolat de ceux de son amant. Orson ne prononce aucun mot – savourant au lieu de cela la proximité visuelle et physique entre eux. Il désire tant les noyer dans l’intensité de son désir. Il le contemple avec une drôle de lueur dans le fond de ses yeux bleus, ce n’est plus de la lubricité à ce stade, c’est quelque chose d’encore plus puissant. Un mince sourire se niche au coin de ses lèvres – un sourire arrogant et séducteur. Orson Krennic jubile intérieurement. Il jubile si fort, qu’il en est détestable, tout en restant terriblement irrésistible. « Venge-toi. » propose-t-il dans un souffle. Il s’appuie de la paume de sa main contre sa poitrine pour le pousser en arrière. Presque machinalement, sa main tremble sous les vibrations du cœur battant de Galen Erso, à chaque mouvement de pression de sa paume. Il le fait reculer – pas à pas – jusqu’à ce que les mollets du scientifique se heurtent dans les coins d’un grand canapé. L’aura qu’il dégage n’est pas malfaisante, mais ses allures séductrices éveillent toutefois l’ombre d’une menace non négligeable. Dans le fond de ses yeux pénétrants, on peut y lire une envie irrépressible de possession – et ce à n’importe quel prix. Krennic arrête de le pousser, tout en conservant la paume de sa main contre le torse de Galen de manière à garder contact. Les doigts de l’ex-impérial se resserrent sur le tissu de sa chemise – lentement mais fortement. « Pas de limites. » précise-t-il avec une étonnante froideur, ce qui contraste avec le fait que son corps est dévoré par les flammes du désir. Il reste immobile une fraction de seconde, sondant le visage de Galen de son regard inquisiteur. Puis, il s’en détourne pour dévier ses yeux vers le canapé dans son dos. Il caresse l’envie de l’y pousser furieusement. Le rictus présent à la commissure de ses lèvres s’étire à force de visualiser son acte dans sa tête. Une fois avoir bien pensé son action, il émet un long soupir. Orson desserre alors la pression de ses doigts contre sa poitrine en laissant croire à Galen qu’il s’apprête à s’éloigner de lui. C’est un leurre, il réfléchit simplement à la meilleure manière de le surprendre. Orson relâche la pression pour mieux la réaffirmer par la suite. En un battement de coeur, il pousse le scientifique en arrière. Violemment. Orson le rejoint sur le canapé, en s’appuyant sur les bords de ce dernier pour emprisonner le corps de son amant. « Venge-toi sur mon corps. » lui dit-il en capturant ses lèvres des siennes dans un baiser passionné. Orson s’amuse du tumulte intérieur de son partenaire, la position de corrupteur la meilleure à laquelle il puisse prétendre. Fort de son charme sulfureux, il se jette sur cette occasion inespérée de prendre possession une bonne fois pour toutes de Galen Erso. Alors qu’il se trouve à califourchon au-dessus de lui, ses mains délaissent le canapé en voulant parcourir le corps de son amant par-dessus la couche épaisse de ses vêtements – de ses épaules à son torse, de son ventre à ses cuisses, sans oublier de passer sur son entrejambe. Il désire ardemment conquérir ce corps à la manière d’un territoire vierge qu’il espère souiller encore et encore de ses caprices. Submergé par des vagues de chaleur provoquées par la proximité de leurs corps, entreprend de se débarrasser de sa veste de costume bleu marine. Orson rompt leur baiser dans un grognement, alors que ses mains tâtonnent à l’aveugle le tissu qu’il fait ensuite glisser le long de ses épaules. Il se redresse dans la précipitation – sa croupe épousant parfaitement l’entrejambe du scientifique – pour terminer d’enlever sa veste. Une fois dans ses mains, Orson la balance dans un coin de la pièce, sans un regard. Il reporte alors son attention sur les yeux de Galen, et lui offre un charmant sourire, empreint d’un certain prédatisme. Orson repart immédiatement à l’assaut de ses lèvres, refusant de le laisser respirer plus de trois minutes loin de sa bouche. Cette chaleur qui irradie dans tout son corps est étouffante, mais se délester d’une couche de vêtement n’est pas encore un geste suffisant pour apaiser le brasier qui obscurci son jugement. Il hésite un instant à enlever son pull en cachemire – ce qu’il ne fait pas, et préfère au lieu de cela déboutonner les deux premiers boutons de la chemise blanche qui se trouve en-dessous. Agenouillé au-dessus du corps de Galen Erso, c’est exactement comme dans un rêve pour Orson Krennic. Il dévore sa bouche, meurtrissant ses lèvres avec force et possessivité – son baiser est exigeant et langoureux. Il exprime tant ses perversions qu’il en est indécent. Il l’embrasse avec l’envie de marquer son territoire, de malmener sa conscience comme ses lèvres malmènent son corps. De la même manière que ses mains se referment vigoureusement sur ses vêtements, les plissant et les remontant – non sans trembler – pour dévoiler à ses yeux pleins d’avidité la plus infime partie de peau. Il se moque bien de froisser sa chemise ou de faire sauter un ou deux boutons sous la maladresse de ses gestes, Ses mains opèrent des gestes précipités et tremblants au contact de la chair tendre de son amant – si douce et maintenant sienne. Elles sont si zélées qu’elles se mettent à griffer sa peau de façon irrégulière – alternant entre caresses, palpation et griffures. Il se dégage de chacun de ses gestes beaucoup d’impatience et de violence. Il veut marquer Galen Erso à mains nues. Il veut le marquer en personne – partager son sang et ses fluides avec les siens. Il veut le souiller à tout jamais. Que Galen Erso ne désire plus jamais se retrouver dans un moment de partage et d’intimité avec qui que ce soit d’autre. Qui que ce soit, tout court. Il veut le marquer dans ce qu’il a de plus cher, de plus fragile, pour que jamais plus il ne lui échappe. Cela a toujours été le cas – même au temps de Brentaal, de leurs travaux communs. Orson Krennic a toujours voulu que Galen Erso ne vive, ne respire et ne voit qu’à travers sa bouche, ses yeux et sa personne. Une obsession terrible et dangereuse qui a coûté la vie de tellement d’êtres innocents. Orson ne réalise pas qu’il est vraiment en train de parcourir les abdos et la poitrine de l’objet de ses affections. Sous ses vêtements, peau contre peau. Il crève d’envie de faire céder tous ses verrous, de faire éclater le vernis lisse de sa moralité pour le ramener au seul constat possible : s’unir ici et maintenant. L’une de ses mains dessine des cercles invisibles sur son bas-ventre, lorgnant sur la boucle argentée de sa ceinture – qu’il déboucle en une fraction de seconde, avant d’écarter les pans de son pantalon autour de son entrejambe. Avec un soin presque méticuleux, il déplie le haut de son pantalon de part et d’autre, afin de mettre en évidence l’incroyable grosseur de son partenaire – qu’il caresse à travers le tissu du sous-vêtement, avec des caresses lentes, circulaires et précises. Il savoure cette dureté sous ses doigts – qu’il assimile à une roche calcaire (non mais cherche pas il est parti loin et moi aussi omg) pour sa pureté et sa solidité. Elle est exactement comme dans ses fantasmes, en tout cas, de ce qu’il a pu imaginer en pensant à une éventuelle situation d’intimité entre eux. Elle est parfaite, elle est faite pour ses mains puissantes et fortes, pour ses doigts experts, pour lui, en somme. Pas un seul instant, les lèvres d’Orson ne quittent celles de Galen Erso – sa langue s’agite davantage, alors qu’il se met à approfondir les caresses sur la virilité de son partenaire. Quelques grognements d’aise s’échappent de ses lèvres, de son baiser de plus en plus possessif. Il l’emporte dans un déferlement de passion et de violence. La tendresse des premiers instants n’est plus, ce qu’il en reste, c’est une envie de le posséder jusqu’à en perdre la raison. Un besoin viscéral de combler un manque et d’extérioriser vingt-cinq ans de désir sexuel. Galen lui appartient ici et maintenant. Tout. Il prend tout, il s’octroie le droit de tout prendre. Après toutes ces années d’espoirs brisés et d’attentes disproportionnées, n’est-ce pas une récompensée bien méritée ? Plus les secondes passent et plus son corps s’affaisse pour épouser celui de son amant dans les moindres détails – leurs torses, leurs bas-ventre, leurs jambes, mais surtout leurs entrejambes réciproques, sont maintenant plus proches qu’ils ne l’ont jamais été. Galen le veut – ce n’est désormais plus qu’une question de temps avant qu’il puisse exulter un besoin comprimé depuis vingt-cinq ans.
love taste so sweet at good-bye. writing music: "i hate myself for loving you" ▵ joan jett & the blackhearts ; "where we go" ▵ p!nk ; "without me" ▵ halsey ; "say something" ▵ a great big world ; "unintended" ▵ muse ; note: its getting hot out there
ஃ Haven't they suffered enough? But you can't get enough of shutting down systems for personal gain. If you mess with things selfishly, they're bound to come undone. Do you get off on pain? We're not pawns in your game. – Commander In Chief (demi lovato) ஃ
Galen Erso
▿ Ton univers : Rogue One : A Star Wars Story
▿ Date de naissance : 16/02/1976
▿ Age : 48
▿ Métier : Producteur de cinéma
▿ Quartier : Baker Street Avenue
▿ Côté cœur :
“You realize that he’s never going to stop looking for you, Galen. You’re in his blood, crystal research or no. He’s never going to let go of you entirely.”
▿ Dons/capacités/pouvoirs : Aucun pouvoir.
▿ Pseudo : Oly
▿ Avatar : Mads Mikklesen
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▿ Disponibilités rp : Disponible
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▿ Messages : 352
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Mar 21 Juin - 9:08
Love taste so sweet at good-bye.
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Orson C. Krennic
▿ Ton univers : Rogue One: A Star Wars Story
▿ Date de naissance : 14/04/1981
▿ Age : 43
▿ Métier : Ex-romancier de génie, auteur de best-sellers et désormais ingénieur en armement à Mordor Industries depuis fin 2022 • Critique littéraire à ses heures perdues • Expert en science-fiction
▿ Quartier : Baker Street Avenue, dans un appartement en colocation avec son fiancé, Galen Erso.
▿ Côté cœur :
― Krennic laughed to ease the mood. “You know what I find interesting – or maybe ironic is the word. It’s that each of us wants what’s best for you. In a way, we’re competing to make you happy, as old-fashioned as that sounds. And each of us has a different idea about what you should be doing. (…) and I maintain that you’re meant for bigger things, and will continue to do whatever I can to bring opportunities to your attention.” Galen smiled thinly. “Don’t think I don’t appreciate it.”
(CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
― “We have to put some meat back on those bones of yours,” he said as he crossed the cabin to Galen, “but I think I could get used to the beard.” (Orson Krennic to Galen Erso – CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
― Was Galen to become the prize in a contest between them? Well, hadn’t he always been that? (Orson Krennic about Galen Erso and his rivalry to Lyra Erso – CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
••• ❝ i'll never stop looking for you. i'll never let you entierly. you’re the only truth in a sea of lies. you're in my blood. now and forever. ❞
—⥼ ※ ⥽—
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― Beings had been known to hide on Coruscant for a lifetime, but Galen wouldn’t be one of them. He wouldn’t be able to stay away from his research. He would have a change of heart. He would turn himself in. He would reach out… The anger and despair he had felt in the air-speeder returned and settled on him like a great weight. “Galen,” he said, as if orphaned. Then: “Galen!” shouting it to the busy sky. (Orson Krennic about Galen Erso – CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
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••• « It’s just so hard not to think of you...
think of where you are.
My Stardust, my Death Star. »
▿ Dons/capacités/pouvoirs :
▿ L’Étoile de la Mort
▿ Blaster lourd DT-29 amélioré (macroscope)
▿ Astromécano C2-B5
▿ Expertise tactique et stratégique
▿ Connaissances approfondies en armement
▿ Autre(s) compte(s) : Orion Black ◊ Nolan Sorrento ◊ Sheev Palpatine ◊ Thalassa Tarkin ◊ Celia St. James ◊ Sauron ◊ Perséphone
▿ Messages : 380
▿ Points : 986
▿ Date d'inscription : 05/03/2022
▿ Notes :
▵ LAME IVDU TAROT ○ L'EMPEREUR
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AUTORITÉ ╳ ACTION ╳ POUVOIR ╳ DIRECTION ╳ VOLONTÉ ╳ PERSÉVÉRANCE ╳ ENTÊTEMENT ╳ PUISSANCE ╳ TYRANNIE
—⥼ ※ ⥽— « We were on the verge of greatness. »
-(O)rson (C)allan (K)rennic-
« I don't have to sell my soul. He's already in me. I wanna be adored. I don't need to sell my soul. He's already in me. I wanna be adored. You adore me. I wanna be adored. I gotta be adored. » ( i wanna be adored ϟ the stone roses )
« I used to roll the dice. Feel the fear in my enemy's eyes. Listen as the crowd would sing: now the old king is dead ! Long live the king ! One minute I held the key. Next the walls were closed on me and I discovered that my castles stand upon pillars of salt and pillars of sand.
People couldn't believe what I'd become. Revolutionaries wait for my head on a silver plate. Just a puppet on a lonely string. Who would ever want to be king.
┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ I used to rule the world.
┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉
Seas would rise when I gave the word. Now in the morning I sleep alone. Sweep the streets I used to own. For some reason I can't explain, once you'd gone there was never, never an honest word.
┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ That was when I ruled the world. » ( viva la vida ϟ coldplay )
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it's his project.
it's his life.
it's his everything.
it's the death star.
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▴ WILHUFF T. (1 - AU) -0 BBY ❘ Krennic survit à Scarif ⋄ Retrouvailles explosives ✰ (MAJ ✎ 23.02)
▴ WILHUFF T. (2 - AU) -10 BBY ❘ Krennic a une liaison cachée avec le fils de Tarkin ⋄ Réalité dans laquelle Garoche est en vie ✰ (MAJ ✎ 09.10)
▴ WILHUFF T. (3 - AU) -31 BBY ❘ Jeunesse de Krennic à Brentaal ⋄ Tarkin est enseignant ⋄ Relation professeur-élève ✰ (MAJ ✎ 23.02)
▴ WILHUFF T. (4 - AU) -13 BBY ❘ Galen Erso est mort ⋄ Tarkin est amoureux de Krennic ⋄ Obsessions ✰ (MAJ ✎ ??.??)
▴ WILHUFF T. (5 - AU) 4 ABY ❘ Post-Bataille d'Endor ⋄ Tarkin et Krennic ont survécu à Scarif & Yavin ⋄ Incarcération ⋄ Passion inavouée ✰ (MAJ ✎ 23.02)
▴ WILHUFF T. (6 - AU) 4 ABY ❘ Post-Bataille d'Endor ⋄ Krennic a trahi l'Empire et est un agent important de la NR ⋄ Tarkin est arrêté ⋄ Krennic et Tarkin sont des ex-amants ⋄ Interrogatoire ✰ (MAJ ✎ 28.03)
▴ WILHUFF T. (7 - AU) 2022 ❘ Sur l'île ⋄ Krennic et Tarkin sont en couple ⋄ Leurs souvenirs sont revenus ✰ (MAJ ✎ ??.??)
▴ WILHUFF T. (8 - AU) 2022 ❘ AU!Moderne ⋄ Krennic et Tarkin sont associés de leur start-up ⋄ Passion refoulée ⋄ Galen a rompu avec Krennic ⋄ Voyage dans les îles ✰ (MAJ ✎ 17.03)
▴ WILHUFF T. (9 - AU) 4 ABY ❘ Suite AU!Prison ⋄ Douches ⋄ Incarcération ✰ (MAJ ✎ 02.02)
▴ WILHUFF T. (10 - AU) -18 BBY ❘ Babysitting qui tourne mal ⋄ Krennic surveille le fils insupportable de Tarkin ✰ (MAJ ✎ 27.03)
“Think of me when you're out, when you're out there. I'll beg you nice from my knees. And when the world treats you way too fairly, well it's a shame I'm a dream. I think I'll pace my apartment a few times. And fall asleep on the couch. Wake up early to black and white re-runs? That escaped from my mouth. All I wanted was you. I could follow you to the beginning, and just to relive the start, and maybe then we'll remember to slow down. At all of our favorite parts. All I wanted was you.”(all i wanted – paramore)
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11 MAI 2022 • APPARTEMENT DE GALEN ERSO
Sans qu’il ne s’en aperçoive, – accaparé comme il est par l’intensité de leur baiser – Galen le retourne sous le poids de son corps dans le canapé. Il percute en se séparant à regret de ses lèvres – loin d’être offusqué, cela le laisse même chancelant. Orson s’installe plus confortablement contre l’un des accoudoirs, la nuque placée contre le dos d’un oreiller rigide. La bouche mi-close, les yeux brillants d’une lueur passionnée, l’ex-directeur dévisage de haut en bas son meilleur ami – devenu son meilleur amant – en train de le déshabiller. Il se laisse faire, comme un pantin désarticulé devant un marionnettiste sans pitié. Ce réflexe l’étonne, sans toutefois le choquer. Galen semble vouloir prendre les devants, il lui cède alors ce plaisir, tant que cela lui permet de profiter de ses caresses. Il s’abandonne aux gestes empressés de celui qui se trouve au-dessus de son corps en feu sous cette couche encombrante de vêtements – le dominant dans toute sa splendeur. Krennic apprécie de découvrir une nouvelle facette de son ancien ami et collègue de Brentaal. Il se surprend même d’éprouver un plaisir malsain à permettre à sa victime – celle qu’il a privé de tout, d’une vie maritale épanouie et d’une vie familiale complète – de le dominer physiquement. Il scrute ces mains puissantes – qu’il imagine parfaitement installées autour de sa virilité – se mettre à écarter ses vêtements, lui extirpant en une fraction de seconde son pull en cachemire (ça y est, ça aussi il va se mettre à regretter son pull comme sa cape) de marque de luxe. Krennic avale difficilement sa salive, il est interloqué par le tempérament audacieux du scientifique. Interloqué mais heureux. Il n’ose dire un mot, en ne voulant pas briser la magie de leurs adieux (mais oui mais oui). Galen persévère, satisfaisant les élans douloureux et compulsifs du corps d’Orson. Vingt-cinq années de frustrations sur le point d’être enfin relâchées. Orson Krennic n’en revient pas, c’est bien trop irréel pour qu’il puisse vraiment se rendre compte du point de rupture qu’ils viennent de franchir à deux. Il baisse la tête – son menton s’écrasant contre la peau de ses clavicules – pour mieux voir son partenaire le débarrasser de sa chemise blanche, qu’il écarte violemment en faisant sauter quelques boutons au passage. Ses sourcils se froncent d’agacement, pendant que ses yeux suivent les boutons qui explosent entre les pouces de Galen pour rebondir du canapé au parquet parfaitement ciré. Enfin, son torse est exposé au regard pénétrant de son amant qui l’observe alors longuement. Lorsqu’Orson se rend compte de désir partagé par Galen Erso, son corps réagit malgré lui. Orson se découvre excité par le fait d’être presque nu. Presque nu devant Galen. Il se met à durcir tellement fort, qu’il en grogne de douleur. Orson est à l’étroit dans son jean, serré comme il ne l’a jamais été – son entrejambe n’ayant finalement jamais été à ce point mise au supplice. Habituellement, il n’attend pas longtemps pour ordonner à ses partenaires de libérer sa verge de sa prison de vêtements pour le combler de délicieux va et viens langoureux ou manuels. Galen ne lui laisse pas d’autre choix que d’attendre. Pour quelqu’un d’aussi impatient, mais surtout expéditif, c’est un exercice compliqué qui s’apparente à de la torture – douloureuse mais exquise à la fois. Galen est libre de se satisfaire d’un simple coup d’œil de l’ampleur de l’excitation de l’ancien directeur impérial. Krennic ne peut s’en cacher, quoiqu’il fasse. Et c’est exactement ce qu’il essaie désespérément de faire pour conserver un semblant de contrôle. Il veut cacher cette grande fragilité, se donner l’impression d’être le plus résistant des deux, mais Orson est le plus impacté par leurs ébats. Il gesticule sous son ami, se cherchant une position plus confortable pour son entrejambe – Galen ne lui laisse pas malheureusement cette occasion. Leurs virilités enflées sont pressées l’une contre l’autre, chaque mouvement réalisé, volontairement ou par inadvertance, provoque une friction délicieuse – Krennic s’en amuse quelques minutes comme un sadique, avant de réaliser à quel point cette proximité embrase son corps d’une souffrance inattendue. Lorsque Galen termine d’exposer son ventre, c’est un véritable soulagement. D’intenses bouffées de chaleur enveloppent son corps tout entier, se diffusent par vagues lourdes et incontrôlables. La chaleur seule ne lui fait pas perdre la raison, Galen Erso est celui qui lui fait perdre définitivement toute notion d’espace et de temps. Durant quelques minutes, les deux hommes se fixent sans faire le moindre geste. Ils se jaugent à travers leurs cils noirs, s’imprégnant de l’instant et des sentiments intenses qu’ils partagent l’un pour l’autre. Orson Krennic prend conscience d’une chose inouïe en laissant ses yeux se perdre dans ceux de Galen. Leurs gestes, leurs échanges, leurs désirs de proximité et de violence trahissent pour l’un comme pour l’autre des sentiments refoulés à tort – de très vieux sentiments. Orson a conscience des siens, mais il réalise enfin ceux de Galen. Orson Krennic ne peut rêver à de meilleurs adieux. Il se sent traversé par un sentiment de culpabilité et même de honte, en réalisant que sa lâcheté lui a coûté plus qu’une amitié vieille de vingt-cinq ans. Elle lui a coûté une vie entière de jouissance, de complicité amoureuse, d’apaisement. Il a préféré la guerre à l’amour, le pouvoir aux confidences intimes, la réputation à la vie de couple. Orson s’est longtemps persuadé du caractère néfaste et toxique de cette attirance – en se complaisant même dans son caractère unilatéral. Il est bien plus simple de se convaincre qu’elle ne peut être réciproque, plutôt que de reconnaître qu’elle existe bel et bien. Orson Krennic a été sanctionné, durement sanctionné, pour des décennies de mensonges et de lâcheté. Orson a beau être lâche, – à ce moment précis dans l’appartement de Galen – il se surprend d’avoir le courage de rompre avec certains vieux schémas.
C’est le scientifique qui rompt finalement la beauté de ce silence. Lorsque les doigts de Galen se mettent à dessiner la courbe de ses muscles abdominaux, Orson semble totalement happé par sa contemplation exquise. Ces doigts longs et délicats qui effleurent les courbes parfaitement dessinées de son torse finement musclé (si si) lui procurent des sensations électriques dans tout le corps. Il se trouve porté par les vertiges qui le saisissent, par la douceur de ce simple effleurement de peau, et surtout par la manière dont Galen traite respectueusement son corps. Orson prie pour que ce moment soit éternel – ainsi suspendu dans le temps, malgré le poids douloureux de leurs passifs respectifs. Il est transporté dans un autre monde. Il se sent enivré par les effluves de leurs parfums et odeurs respectives, au point qu’il n’écoute que d’une oreille distraite les paroles de son amant. « Tu m’aimes, n’est-ce pas ? » Galen le ramène brutalement sur terre. Bien sûr. Le premier réflexe d’Orson est de cligner des yeux, heurté par cette question qu’il interprète violemment. « Que… » marmonne-t-il plus pour lui-même que pour son interlocuteur. « Qu’attends-tu de moi avec cette question ? » Orson ne peut masquer sa confusion, se demandant même si Galen en vient à douter de la sincérité de ses précédents aveux. Bien sûr qu’il l’aime. Il le sait, il lui a dit – non sans difficulté. Une part de lui est contrariée par cette possibilité, – après tous ses sacrifices ? – mais une autre réalise que c’est une réaction naturelle. Après tous ses mensonges, ses fourberies, ses manipulations – Galen est en droit de remettre en question sa sincérité, qu’Orson l’accepte ou non. Qu’attends Galen de lui à présent ? Il craint de ne pas comprendre – ou plutôt, il comprend parfaitement où veut en venir Galen, mais cela ne lui plait qu’à moitié –, et il se prépare déjà à ériger des murs entre eux. Le dire une fois n’a pas été sans douleur, il appréhende de devoir se risquer à des précisions. « Je veux que tu le répètes. » Krennic ferme les paupières à l’instant même où Galen termine sa phrase. C’était prévisible, c’est même exactement ce qu’il craignait. Galen veut qu’il lui prouve encore la vraie nature de ses sentiments, qu’il lui dise, – cette fois-ci – sans retenue. Galen Erso veut que ce prochain je t’aime ne soit pas le fruit d’un fait accidentel ou d’une impulsion. Krennic ne répond pas immédiatement, en prenant le temps de bien penser sa réponse. Un frisson parcoure le bas de son dos, avant de remonter le long de sa colonne vertébrale. Loin d’être un frisson de plaisir cette fois, c’est un frisson de peur. Un frisson d’effroi. Une pudeur règne dans la construction de son esprit torturé. Ce que Galen lui demande est comparable au fait de gravir une montagne escarpée. Il hésite à se dévoiler encore, cette hésitation se manifeste alors par une légère absence qui paralyse son corps. Krennic est bloqué par l’idée de se montrer tel qu’il est – d’avouer clairement ce qu’il ressent, sans boost d’adrénaline ou sans crise de colère pouvant justifier de tels élans passionnés. Orson est comme nu émotionnellement parlant. « Je veux que tu le répètes jusqu’à ne plus avoir de souffle. » Galen le fait frissonner, c’est une demande qui appelle des sentiments puissants. Galen veut l’entendre à nouveau, et il veut l’entendre plusieurs fois. Orson l’a déjà fait, alors pourquoi est-ce compliqué maintenant ? La première fois, c’est sous le coup de l’adrénaline qu’il lui a craché ces mots d’amour – la meilleure excuse au monde. Orson ferme les yeux un instant, très fort, jusqu’à plisser les paupières et froncer les sourcils. Il essaie alors de faire le vide dans son esprit, en voulant plus que tout satisfaire les désirs de Galen. Il garde la bouche à moitié close, tremblant, quelques secondes, avant de lui céder : « Je t’aime. » Il répond d’une voix traînante, rauque, un peu trop solennelle. On lit beaucoup de dureté dans le bleu océan de ses pupilles, mais également de la fragilité. Ces mots font écho à sa déclaration d’il y a au moins vingt minutes. Orson accuse le coup, et chaque mot qui s’échappe lui fait rater un battement. Il lutte pour rester indifférent aux contractions de son palpitant ou des sueurs qui traversent sa nuque. Il parvient à dépasser cet état latent, plein d’incertitudes, la gêne qui enserre douloureusement ses entrailles. Cette même gêne qui le fait haleter, même légèrement – très – rougir. Les yeux foncés de son ancien collègue et ami n’ont jamais été aussi déstabilisants qu’à cet instant précis. Ils le scrutent, le déshabillent comme un rayon laser – Orson se sent si petit et vulnérable en-dessous de lui. Orson déteste cette sensation, mais il trouve quand même un moyen de se complaire dans cet étrange rapport de force. Il trouve le courage de répéter cette phrase Ô combien symbolique. Une phrase dont il pense chacun des mots. « Je t’aime, Galen. » Orson exprime une sincérité rare, une de celles qui transperce son âme, et probablement aussi celle de son interlocuteur. Entre chaque « je t’aime », le silence revient dans l’appartement, jusqu’à ce que la voix d’Orson vienne le briser à nouveau. Un léger tremblement s’échappe du son de sa voix, habituellement pleine d’assurance, mais qui n’est maintenant que résistance et pudeur. « Je t’aime. » Une fois engagé sur la voie des confessions, plus rien n’est en mesure de le troubler. Il admet avoir eu profondément honte en s’exprimant pour la première fois, mais ce sentiment s’est bien vite dissipé, tout comme l’appréhension qu’il a éprouvé en sonnant à la porte de son appartement. « Je t’aime. » dit-il encore en défiant Galen de son regard perçant. Il n’hésite plus, et le redit encore, en encourageant Galen à glisser sur son corps pour l’embrasser et le lécher ici et là. « Je t’aime... » supplie-t-il, à bout de souffle, alors que Galen mordille chaque parcelle de sa peau, parcourant de sa langue chaque point sensible. « Je t’aime… Je t’aime... Je t’aime... » dit-il encore en s’étranglant à moitié dans un premier gémissement. Orson ne peut faire autrement que craquer sous les caresses expertes de son partenaire. Galen semble même connaître son corps sur le bout des doigts. Il jubile d’avoir enfin l’objet de ses convoitises près de lui, en train de caresser chaque parcelle de son corps, de couvrir de ses baisers son cou, son torse, son ventre. Les baisers humides que déposent les lèvres de son amant ne font qu’accroître l’incendie qui émarge dans son corps. Orson est dépendant de ce contact, de cette pression extatique. Il savoure la texture des lèvres, de la bouche et de la langue de son partenaire sur certaines zones réactives et hypersensibles de son anatomie – ses oreilles et particulièrement à l’arrière de ses lobes, le long de son cou, sous sa pomme d’Adam, le coin de sa nuque et de son oreille, le creux de ses hanches, ses abdominaux, jusqu’à ses deux petits tétons durcis qui lui arrachent des râles d’extase. Il confesse volontiers adorer être mordu par Galen – cela le rend d’ailleurs complètement fou. « Je t’aime, merde… » grince-t-il en rejetant sa tête en arrière, tout en se mordant fortement la lèvre inférieure pour contrôler le rythme de ses soupirs d’aise et de ses râles. Galen délivre enfin son entrejambe de sa prison en écartant les plis de son jean après avoir débouclé sa ceinture. Il trouve l’idée de l’implorer de s’en saisir de plus en plus tentante. Galen lui accorde un regard avant de stimuler le point névralgique de son plaisir. Entre ses doigts, dans le creux de sa main. Galen Erso le prend en main, et chevauche sa virilité. Orson s’empresse alors de l’encourager d’un échange de regards. L’intensité de sa lubricité qui se distingue dans ses prunelles est touchante, bouleversante même. Parce que derrière cette lubricité se dissimule de la reconnaissance. Orson ne le dit pas, mais il est reconnaissant des caresses et de l’attention que lui porte Galen Erso – particulièrement après le meurtre atroce de sa femme, toutes ses manipulations, ses chantages ou ses mensonges accumulés en deux petites décennies (c’est bien on enfonce le couteau dans la plaie). Galen s’empare de son sexe avec tant de dévotion – franchement et sans retenue. Orson est agréablement surpris de l’audace de son ami, maintenant amant. « Merde, Galen... Prends-là comme ça… » grimace-t-il, avant de rire. Ce n’est pas un rire moqueur ou nerveux – c’est un rire d’aise et de soulagement. « Oui… » l’encourage-t-il, en souriant doucement, comme un idiot. Galen Erso se donne, et Orson Krennic reçoit. Ce qui change à d’habitude, est le caractère sexuel de leurs échanges. Les pensées de l’ex-impérial divaguent sur les gestes de son ami qui s’affairent à le faire gémir, voire crier son plaisir. Orson savoure pleinement ces minutes qui s’écoulent, et se félicite d’avoir insisté auprès de son ami pour franchir le cap de non-retour. Les battements de son palpitant sont précipités, ils alternent entre des phases plus calmes et emballées lorsque son partenaire découvre une zone plus sensible. Des frissons délicieux parcourent sa peau — jusque dans des endroits beaucoup trop intimes pour ne pas en rougir. Galen se fait attendre. Il le fait attendre — le corps entier d’Orson est impatient de voir ces doigts enrouler sa verge, mais surtout de les sentir. Ce que Galen procure son corps est incroyable, non seulement parce qu’il adopte le bon geste, mais surtout parce qu’il a attendu très longtemps pour ce moment d’intimité et de confiance. C’est comme se priver pendant des mois de quelque chose d’extrêmement bon, et d’enfin avoir accès à l’objet de ses convoitises. Dépassé par ce plaisir qui déferle dans ses parties sensibles, sous la forme des vagues brûlantes, il formule une étrange requête. « Dis-moi des saloperies. » confesse-t-il avec une certaine hardiesse, les yeux mi-clos, la bouche allongée en sourire de pure béatitude. Orson n’a pas honte de sa demande. Il veut entendre des propos salaces dans le creux de son oreille – si sales et obscènes qu’il en frémira d’extase. « Je veux les entendre de ta bouche. » soupire-t-il exagérément pour témoigner de son impatience. De sa bouche. Il convoite certaines choses supplémentaires de Galen – ses baisers et ses caresses ne sont pas suffisantes. Il est parvenu à le compromettre, mais il veut toujours plus. Il veut que ses oreilles rougissent sous les propos indécents de son amant, que son corps frissonne sous les premières secousses d’un plaisir qu’il imagine fulgurant d’ici quelques instants. « Ne t’arrête pas. » ordonne-t-il, un peu trop autoritaire. Une déformation professionnelle, sans doute... Non, il refuse que son partenaire s’arrête – alors qu’il s’apprête à être ravagé par son orgasme. Il le désire si obsessionnellement, il recherche sa jouissance et focalise toutes ses pensées sur la montée crescendo de son plaisir. Orson est convaincu que Galen ne l’abandonnera pas dans un état de grande fragilité. Pas alors qu’il s’apprête à embarquer dans le train du plaisir. Galen, donne-le-moi. J’y suis presque.
« Ne t’arrête pas... » dit-il dans un murmure qui s’apparente à un gémissement. Il aime beaucoup trop, il même est à deux doigts (d’apporter la paix dans la galaxie) d’exploser de plaisir entre les doigt de Galen, allongé sur ce canapé, dans l’appartement de ce dernier. Qu’il ne s’arrête pas, qu’il ne s’arrête jamais. Continue. Encore. Ne t’arrête pas. Fais-moi… Oui, putain. Comme ça, baise-moi.« Jamais… Pas tant que… Offre-là moi… » Par offre-là moi, il sous-entend sa jouissance. Malgré la douleur due aux contractures de son corps, la chaleur qui s’écrase en lui, la tension dans son bas-ventre qui lui fait crier grâce ou la tête qui se met peu à peu à tourner, Orson Krennic trouve encore la capacité de faire acte d’autorité. Son corps est en sueur, mais au lieu de se calmer ou de faire ralentir la cadence à Galen, il s’énerve en se pressant contre cette main puissante qui le possède. Qu’importe si son cœur cesse de battre, si les émotions éveillent un infarctus fulgurant – avant de mourir, il veut être ravagé par un orgasme puissant et inoubliable. Orson Krennic oublie tout le reste sous le coup de l’émotion et des sensations vertigineuses qui l’assaillent – sa vie est enfin pleine et bienheureuse. Orson retient même son souffle, en sentant qu’il est à quelques secondes de la délivrance. Il se concentre autant que possible sur la douceur de cette main qui longe sa virilité. Progressivement, le bas de son corps arrête de lui obéir et gesticule sous celui de Galen. Orson donne des petits coups de bassin, en voulant cogner contre la main de son amant, afin d’amplifier cette friction exquise. Il s’agite et tape de plus en plus fort, au rythme de son plaisir qui monte comme le liquide contenu dans un baromètre. Il ferme les paupières pour visualiser mentalement le poing de Galen enfermant son sexe – allant et venant, humide à cause des premières gouttes de son excitation. Les yeux fermés, il s’apprête à se laisser chevaucher par l’orgasme, surtout, se laisser aller complètement. Orson est dans un besoin constant de contrôle – encore maintenant, il veut diriger son corps, en vain. Aussi incongru soit-il, Orson savoure chaque seconde de leurs préliminaires dans une position d’impuissance. Il adore cette sensation de vulnérabilité – presque nu et fragile sous la main de celui qui occupe toutes ses pensées depuis son adolescence. Il réalise bien que son membre se contracte parfois, enflant encore entre les doigts longs et fins de son partenaire et ennemi. Il comprend qu’il n’en a plus pour longtemps pour s’abandonner pour la première fois – avant la jouissance de Galen. Cela le terrifie, même s’il ne l’avoue pas. Cela lui fait très peur de se retrouver hors de contrôle le premier. Un certain nombre de questions abonde dans son esprit, il ignore s’il doit se montrer expansif dans l’explosion de son plaisir, s’il doit étouffer une grimace au moment de l’orgasme ou afficher une mine impassible. Krennic en veut plus, la gourmandise qui supplante les sept péchés capitaux camouflés en lui. Cette main qui recouvre sa virilité est possessive, la faisant venir d’avant en arrière, en le laissant tremblant. Ce qu’il fait est plus que délicieux, c’est une ode à la luxure et à la sensualité. Krennic ne parvient pas à trouver les mots exactes pour décrire ce qu’il éprouve. Vu l’état de fébrilité qui est le sien depuis dix bonnes minutes, c’est de toute manière impossible – un propos rationnel de sa part relève du miracle. Les caresses de Galen le confortent dans l’idée qu’il répond à ses besoins – en plus d’avoir un esprit brillant, c’est une vraie putain au lit (allez ça y va déjà les petits surnoms intimes). Il est rare qu’Orson Krennic se montre aussi vulnérable – même devant Galen Erso – qu’il a côtoyé pendant vingt-cinq ans. Et le voilà qui offre son corps et âme aux mains expertes de son ancien collègue et ami. Orson Krennic dévoile une part très intime de lui, violemment. « Si tu… continues comme ça, tu vas me faire… » Presque par automatisme, Orson s’interrompe. Tu vas me faire jouir, putain. Dieu seul sait à quel point il désire cet orgasme. Le premier, celui donné par Galen. Une pensée effleure déjà son esprit torturé par les caresses franches de son amant, et la chaleur qui désoriente ses sens – cet orgasme à venir mérite d’être chérit plus que tout, parce qu’il vient justement de Galen Erso. Pas d’hésitation ou de méprise sur ses intentions – il veut se libérer ici et maintenant entre les doigts de Galen Erso, et pourquoi pas sa bouche.
Enfin, Galen exige de nouvelles choses de lui – des confessions qu’il aurait certainement éludé en temps normal, par gêne et lâcheté, mais qu’il ne peut refuser aujourd’hui. Orson Krennic est incapable de refuser quelque chose à Galen Erso, sans quoi cette douce torture risque de prendre fin. « Dis-moi qu’il n’y a que moi. Que tu ne veux que moi. » Il est cloué par tant de possessivité – c’est improbable venant de son partenaire, lui qui est toujours froid d’apparence. Orson ne le fait pas attendre, les mots sortent de ses lèvres. « Il n’y a toujours eu que toi, Galen… » répond-il avec un timbre de plus en plus rauque. « Il n’y a toujours eu que toi depuis Brentaal… » Une lueur étrange brille dans le fond de ses yeux – il se risque à un geste tendre en posant sa main contre la joue de Galen, puis à une nouvelle audace, en la caressant. Il ne dit rien, mais ses yeux expriment pleinement la force de ses émotions. Cette caresse ne dure que quelques secondes, au moment où il prend conscience de la sincérité de son intention, il s’en détourne immédiatement par pudeur. Il n’y aura toujours que toi. Son visage se durcit quelque peu, comme ses prunelles glacées qui s’assombrissent pour exprimer un désir lubrique pur. « Je… ne veux que toi. Ne doute pas un instant… oh putain… de ma loyauté… » articule-t-il péniblement, emporté par les tremblements d’un plaisir incommensurable. Il est même forcé de couper sa phrase, pour contrôler son souffle, avant de reprendre. Il se sent venir – puissamment et urgemment. Les muscles de son corps se crispent, son bas-ventre se cambre contre la main de Galen, afin d’approfondir ses va et viens passionnés, tandis qu’une fine pellicule de sueur recouvre bientôt son torse. Orson est moite, brûlant – comme dans une chaudière. Il est à deux doigts d’implorer qu’on l’achève, cette sensation cuisante lui donne l’impression de perdre ses facultés respiratoires. Il manque cruellement d’air, son rythme cardiaque est loin de faciliter ses efforts. Son cœur s’emballe dans sa cage thoracique, lui faisant manquer des battements par minute, ce qui le renvoie à sa propre mortalité. Orson Krennic est faillible. Galen Erso en est conscient maintenant.
« Erso… Putain, ne t’arrête pas. Je te l’interdis. Garde ce rythme, c’est trop… C’est trop bon… » Encore un ordre, qui s’avère moins menaçant que le premier, puisqu’il s’entrecoupe de râles et de légers gémissements. La pression est très forte, si forte qu’il se venge sur le canapé en rejetant sa tête contre l’un des oreillers. Il rejette le plus loin possible l’arrière de son crâne pour contempler le lustre suspendu au plafond. Orson se met à faire le vide dans son esprit — seuls les gestes de Galen sur sa virilité ont de l’importance. Il avance son bassin en adoptant le même rythme que ses va et viens. Il est proche, si proche de la délivrance que s’en est infiniment douloureux. Krennic serre en réponse la mâchoire au point de se faire mal, tout en luttant pour s’empêcher de gémir encore plus plaintivement. La jouissance est un exercice douloureux, qui demande une concentration absolue pour être savourée à son paroxysme. Il a l’impression que son cœur va exploser. Bientôt, ses râles deviennent des soupirs plus prononcés et longs, plus suppliants et extatiques – et ses soupirs se transforment en légers gémissements, accompagnés de tremblements et de réflexes nerveux.« Erso… » murmure-t-il en fermant les yeux pour faciliter son abandon. Krennic agrippe l’une des cuisses de son partenaire d’une main, tandis que l’autre s’accroche au canapé. Instinctivement, ses ongles s’enfoncent dans les vêtements de Galen Erso, cherchant à tâtons à le débarrasser de ces couches de tissus encombrantes. « Encore… » Il gratte, creuse de ses ongles dans le pantalon de son partenaire, avant de remonter la ligne de son entrejambe et de sa hanche, jusqu’à empoigner l’une de ses fesses à travers le vêtement. Il grogne, en recherchant un contact peau contre peau. « Fais-moi venir… » Orson glisse sa main sous la ceinture, puis sous le pantalon, – sans les enlever – mais en les écartant suffisamment pour se frayer un chemin jusqu’à ses fesses rebondies et fermes. Orson les palpe avec envie, les griffe même jusqu’au sang – enfonçant ses ongles toujours plus profondément. Il le désire à un point inimaginable. Il le veut très fort, beaucoup trop fort. « Putain… » gémit-il, puis se fond dans un rire euphorique. Cette requête est symbolique, parce qu’elle renvoie à sa volonté de s’abandonner avec lui, d’envoyer valser toutes ses peurs et ses incertitudes. Lorsqu’il regarde Galen, il trouve la force de se livrer à lui sans retenue. D’oublier qui il est, l’espace d’un instant – d’un orgasme. « Je te veux. Je te veux très fort. »Trop fort, même. Orson a résisté – longtemps, bien trop longtemps –, même lutté contre l’envie irrépressible de chevaucher son premier orgasme dans les bras d’un homme. Il a résisté à la fois par orgueil et par honte, tout en étant accablé par les yeux pénétrants de Galen Erso. Cette envie de résister s’est très vite muée en une envie d’exulter devant lui, les yeux dans les yeux. Orson se perd, et se noie dans le fond des iris de son amant. Je veux lire l’expression de tes yeux lorsque tu me feras jouir, Galen. Est-ce que ça te fera autant plaisir que moi ? Est-ce que tu… auras envie que je te fasse la même chose ? Tu me laisseras te prendre, n’est-ce pas ?« Regarde-moi lorsque tu me feras jouir. Je veux avoir tes yeux dans les miens. »Je veux capter tes émotions, lorsque tu apprécieras le fruit de ton travail… Orson remonte la main qui maintient le canapé jusqu’au visage de son partenaire, qu’il caresse au niveau du cou, cherchant à étreindre furieusement sa nuque. Quant à son autre main – celle sur ses fesses, sous son vêtement –, elle ne quitte pas cet endroit sacré (amen), qu’il espère chérir et combler des caresses de sa virilité. Il souhaite le combler tout court et le remplir dans un soupir lascif. Galen est presque sien, et sa jouissance est maintenant entre ses mains.
love taste so sweet at good-bye. writing music: "the greatest bastard" ▵ damien rice ; "all i wanted" ▵ paramore ; "i hate myself for loving you" ▵ joan jett & the blackhearts ; "without me" ▵ halsey ; "say something" ▵ a great big world note:
“You realize that he’s never going to stop looking for you, Galen. You’re in his blood, crystal research or no. He’s never going to let go of you entirely.”
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Orson C. Krennic
▿ Ton univers : Rogue One: A Star Wars Story
▿ Date de naissance : 14/04/1981
▿ Age : 43
▿ Métier : Ex-romancier de génie, auteur de best-sellers et désormais ingénieur en armement à Mordor Industries depuis fin 2022 • Critique littéraire à ses heures perdues • Expert en science-fiction
▿ Quartier : Baker Street Avenue, dans un appartement en colocation avec son fiancé, Galen Erso.
▿ Côté cœur :
― Krennic laughed to ease the mood. “You know what I find interesting – or maybe ironic is the word. It’s that each of us wants what’s best for you. In a way, we’re competing to make you happy, as old-fashioned as that sounds. And each of us has a different idea about what you should be doing. (…) and I maintain that you’re meant for bigger things, and will continue to do whatever I can to bring opportunities to your attention.” Galen smiled thinly. “Don’t think I don’t appreciate it.”
(CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
― “We have to put some meat back on those bones of yours,” he said as he crossed the cabin to Galen, “but I think I could get used to the beard.” (Orson Krennic to Galen Erso – CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
― Was Galen to become the prize in a contest between them? Well, hadn’t he always been that? (Orson Krennic about Galen Erso and his rivalry to Lyra Erso – CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
••• ❝ i'll never stop looking for you. i'll never let you entierly. you’re the only truth in a sea of lies. you're in my blood. now and forever. ❞
—⥼ ※ ⥽—
—⥼ ※ ⥽—
― Beings had been known to hide on Coruscant for a lifetime, but Galen wouldn’t be one of them. He wouldn’t be able to stay away from his research. He would have a change of heart. He would turn himself in. He would reach out… The anger and despair he had felt in the air-speeder returned and settled on him like a great weight. “Galen,” he said, as if orphaned. Then: “Galen!” shouting it to the busy sky. (Orson Krennic about Galen Erso – CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
—⥼ ※ ⥽—
••• « It’s just so hard not to think of you...
think of where you are.
My Stardust, my Death Star. »
▿ Dons/capacités/pouvoirs :
▿ L’Étoile de la Mort
▿ Blaster lourd DT-29 amélioré (macroscope)
▿ Astromécano C2-B5
▿ Expertise tactique et stratégique
▿ Connaissances approfondies en armement
▿ Autre(s) compte(s) : Orion Black ◊ Nolan Sorrento ◊ Sheev Palpatine ◊ Thalassa Tarkin ◊ Celia St. James ◊ Sauron ◊ Perséphone
▿ Messages : 380
▿ Points : 986
▿ Date d'inscription : 05/03/2022
▿ Notes :
▵ LAME IVDU TAROT ○ L'EMPEREUR
—⥼ ※ ⥽—
AUTORITÉ ╳ ACTION ╳ POUVOIR ╳ DIRECTION ╳ VOLONTÉ ╳ PERSÉVÉRANCE ╳ ENTÊTEMENT ╳ PUISSANCE ╳ TYRANNIE
—⥼ ※ ⥽— « We were on the verge of greatness. »
-(O)rson (C)allan (K)rennic-
« I don't have to sell my soul. He's already in me. I wanna be adored. I don't need to sell my soul. He's already in me. I wanna be adored. You adore me. I wanna be adored. I gotta be adored. » ( i wanna be adored ϟ the stone roses )
« I used to roll the dice. Feel the fear in my enemy's eyes. Listen as the crowd would sing: now the old king is dead ! Long live the king ! One minute I held the key. Next the walls were closed on me and I discovered that my castles stand upon pillars of salt and pillars of sand.
People couldn't believe what I'd become. Revolutionaries wait for my head on a silver plate. Just a puppet on a lonely string. Who would ever want to be king.
┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ I used to rule the world.
┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉
Seas would rise when I gave the word. Now in the morning I sleep alone. Sweep the streets I used to own. For some reason I can't explain, once you'd gone there was never, never an honest word.
┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ That was when I ruled the world. » ( viva la vida ϟ coldplay )
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it's his project.
it's his life.
it's his everything.
it's the death star.
•••
▴ WILHUFF T. (1 - AU) -0 BBY ❘ Krennic survit à Scarif ⋄ Retrouvailles explosives ✰ (MAJ ✎ 23.02)
▴ WILHUFF T. (2 - AU) -10 BBY ❘ Krennic a une liaison cachée avec le fils de Tarkin ⋄ Réalité dans laquelle Garoche est en vie ✰ (MAJ ✎ 09.10)
▴ WILHUFF T. (3 - AU) -31 BBY ❘ Jeunesse de Krennic à Brentaal ⋄ Tarkin est enseignant ⋄ Relation professeur-élève ✰ (MAJ ✎ 23.02)
▴ WILHUFF T. (4 - AU) -13 BBY ❘ Galen Erso est mort ⋄ Tarkin est amoureux de Krennic ⋄ Obsessions ✰ (MAJ ✎ ??.??)
▴ WILHUFF T. (5 - AU) 4 ABY ❘ Post-Bataille d'Endor ⋄ Tarkin et Krennic ont survécu à Scarif & Yavin ⋄ Incarcération ⋄ Passion inavouée ✰ (MAJ ✎ 23.02)
▴ WILHUFF T. (6 - AU) 4 ABY ❘ Post-Bataille d'Endor ⋄ Krennic a trahi l'Empire et est un agent important de la NR ⋄ Tarkin est arrêté ⋄ Krennic et Tarkin sont des ex-amants ⋄ Interrogatoire ✰ (MAJ ✎ 28.03)
▴ WILHUFF T. (7 - AU) 2022 ❘ Sur l'île ⋄ Krennic et Tarkin sont en couple ⋄ Leurs souvenirs sont revenus ✰ (MAJ ✎ ??.??)
▴ WILHUFF T. (8 - AU) 2022 ❘ AU!Moderne ⋄ Krennic et Tarkin sont associés de leur start-up ⋄ Passion refoulée ⋄ Galen a rompu avec Krennic ⋄ Voyage dans les îles ✰ (MAJ ✎ 17.03)
▴ WILHUFF T. (9 - AU) 4 ABY ❘ Suite AU!Prison ⋄ Douches ⋄ Incarcération ✰ (MAJ ✎ 02.02)
▴ WILHUFF T. (10 - AU) -18 BBY ❘ Babysitting qui tourne mal ⋄ Krennic surveille le fils insupportable de Tarkin ✰ (MAJ ✎ 27.03)
“just tonight, i will stay and well throw it all away, when the light hits your eyes, it’s telling me i’m right, and if, i am through, then it’s all because of you. do you understand who i am, do you wanna know. can you really see through me, now i have got to go. just tonight, i won’t leave, i’ll lie and you’ll believe. just tonight, i will see that it’s all because of me.”(just tonight – the pretty reckless)
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11 MAI 2022 • APPARTEMENT DE GALEN ERSO
Galen est tout. À cet instant précis de sa vie, entre les murs étroits de cet appartement situé dans une ville inconnue, Galen Erso est tout. Il est son espoir d’aspirer enfin à une vie meilleure. Il est son courage d’assumer enfin la véritable nature de ses sentiments. Il est son lendemain. Son maintenant et son toujours. Sa chance d’être encore en vie. Orson Krennic savoure chaque seconde passée en compagnie de son meilleur ami — de celui qui a longtemps été son meilleur ami. De celui qu’il aime profondément. Celui qui est maintenant son ennemi. Son ennemi, mais aussi son amant. Coucher avec l’ennemi — c’est si excitant. Et quel amant — Orson n’en revient pas. Galen se livre comme il ne s’est jamais livré en vingt-cinq ans d’amitié. Orson le regarde fixement avec ses deux grands yeux bleu océan — il refuse de rater chaque seconde, chaque expression faciale, chaque sourire, chaque regard. Une lueur enflamme ses orbes, dégelant la glace qui recouvre ses pupilles. Orson n’a jamais été aussi expressif de toute sa vie au cours d’un rapport sexuel. Tout se lit dans son regard, alors que ses lèvres demeurent closes et courbées en une moue de béatitude, mêlée à de la reconnaissance. Orson est aux portes du paradis, caressé de tout son long par les mains expertes de son partenaire. Galen lui est supérieur. Pour la première fois, il laisse quelqu’un lui être supérieur. Galen lui est supérieur parce qu’il se trouve physiquement au-dessus, mais parce qu’il comble de ses mouvements manuels de va et viens. Galen Erso le domine et est le seul maître de son plaisir, de sa future jouissance. Orson ne désapprouve pas. Cela l’excite comme un grand enfant d’être impuissant, presque pieds et poings liés — en subissant le rythme lancinant ou plus effréné de Galen.
Ses yeux dévorent cette main qui monte et qui redescend le long de sa verge — enflée et pulsatile. Ses veines doublent instantanément de volume, son corps entier se met à trembler à mesure que les frissons déferlent comme des vagues violentes. « Bon sang, Galen… » murmure-t-il. Une lueur de désir intense, d’envies urgentes et d’abandon complet. Orson Krennic s’abandonne, tout comme Galen Erso. Ils s’abandonnent l’un à l’autre dans un somptueux ballet d’une rare sensualité. Orson recherche la peau de son amant, celle de ses fesses en particulier — qu’il griffe jusqu’au sang afin de lui partager ses fantasmes, ses pulsions. Orson veut ses fesses, son corps entier. Lorsque la main bénie de Galen Erso s’écarte de sa virilité, c’est une grande souffrance pour lui. Orson grimace et donne un coup de son bassin en avant, comme pour l’implorer de ne pas délaisser son plaisir. « Non. » supplie-t-il d’une voix traînante, comme une supplique. Orson sent que son coeur s’emballe dangereusement, la peur gronde en lui, elle gronde parce qu’il a l’impression que Galen va tout stopper. Pas en si bon chemin. Pas ça, Galen. Il a envie de hurler — le plaisir est beaucoup trop grand. Orson en est maintenant dépendant. Prends-là. Reprends-là. Bordel. Tu me tues. Je veux que tu me saisisses encore dans ta main. La colère et la frustration ne sont bien heureusement que de courte durée. Orson cligne des yeux en voyant son amant se débarrasser de son pantalon et de son sous-vêtement. Il comprend alors ce qui est en train de se passer. Galen l’encourage à toucher les parties les plus intimes de son anatomie. Ses doigts s’affairent alors, en explorant pour la première fois le corps masculin. Orson appréhende, mais se laisse finalement prendre au jeu des caresses. Un corps différent de celui d’une femme, mais s’en est encore plus excitant. Il découvre pour la première fois l’intimité d’un homme, et cela le transporte dans une tornade d’extase et de désir encore plus brûlant. Ses doigts se mettent à effleurer chaque centimètre de sa peau, cherchant à déclencher chez Galen des frissons — et pourquoi pas les réactions d’un plaisir interdit, refoulé, mais Ô combien puissant et vertigineux.
Pour une fois, Orson demeure silencieux (Ouf) pour ne pas briser la magie de cette intimité à deux. Il prend son temps, en voulant tout découvrir de Galen. L’impatience des premières minutes cède alors la place à une véritable tendresse — une douceur inouïe, afin de chérir ce corps encore vierge de lui, de toute intrusion masculine. Il introduit un doigt dans cette intimité tant convoitée, — lentement — afin de ne pas le brusquer. Loin de là l’envie de lui faire du mal ou rejeter brutalement la possibilité d’une union de leurs corps moites et chauds. Orson désire faire qu’un avec Galen. C’est un désir puissant, qui émerge en lui et qui commande alors toutes ses capacités de réflexion. Il est capable de réprimer ses élans pour ne pas prendre le risque de foutre en l’air tous ses efforts à cause de son tempérament excessif. De longs et lancinants va être viens se produisent alors. Orson introduit un deuxième doigt, au fur et à mesure — puis un troisième, selon le niveau d’appréciation de son compagnon d’une nuit — qu’il espère être pour la vie. Il le prépare — à lui. À le recevoir, sans artifices ou mise en scène. Cela lui semble d’ailleurs si naturel de faire l’amour à Galen. Chaque chose est enfin à sa place. Et la sienne est d’être dans Galen, de se répandre en lui et sur lui — de toutes les manières possibles et envisageables. De son autre main, il vient envelopper le galbe parfait de ses fesses fermes, qu’il claque à quelques reprises un peu sèchement. Il veut l’entendre gémir. Il veut l’entendre supplier. Il veut le mettre à genoux, ici et maintenant.
Et puis… Galen se positionne naturellement entre ses jambes. C’est inattendu et chaud. Bon dieu, qu’est-ce que c’est bon. Orson rejette sa tête en arrière, lorsque Galen vient se mettre entre ses jambes. Il ne s’est pas attendu à un acte de telle dévotion — d’abandon total. Pas de la part de Galen Erso. Pas aussi rapidement. Pas dans ce contexte. Pas alors qu’ils viennent de se disputer, de « rompre » leur amitié fusionnelle. Pas après que les mensonges d’Orson résonnent encore dans leurs oreilles. Orson soupire exagérément, mais il ne peut dissimuler l’euphorie qui le traverse devant la simple constatation d’être enfin uni à Galen. Ils sont ensemble, l’un dans l’autre — unis comme ils ne l’ont jamais été de toute leur vie, pour la première fois. Et la beauté de geste est d’autant plus merveilleuse qu’elle vient de Galen lui-même. C’est Galen qui est à l’initiative de ce rapprochement torride entre eux. Un rapprochement qui devient alors plus que vital — qui est pour chacun d’eux une véritable bouffée d’oxygène. Lorsque son membre gonflé et brûlant rencontre Galen, c’est une explosion de joie intérieure. Il est si bon. Cette sensation est merveilleuse — un véritable feu d’artifices de plaisir. Orson grimace dans un premier temps, en sentant sa verge enveloppée entre les murs chauds de ce nouveau territoire. Il doit apprendre à se l’appartenir. Il veut se l’appartenir. Cette grimace se mue en une expression d’étonnement et d’euphorie. Il se sent si bien dans Galen. Comme dans un cocon réconfortant, dans une agréable couverture en laine douce. Sa peau est douce, glissante, et emprisonne son membre entre ses plis. Les sensations sont alors décuplées au centuple, toute cette chaleur est écrasante. Il gémit presque plaintivement, forcé de dégager des efforts surhumains pour se montrer digne. Tous ses codes habituels et chéris sont chamboulés — c’est une première fois pour eux deux. Il rentre progressivement pour que Galen s’habitue à sa présence dans un endroit aussi secret.
« Tu es… » murmure Orson en ne trouvant pas les mots pour décrire l’ampleur de son excitation. Il parle, ses lèvres tes bougent mais aucun mot ne s’en réchappe. « Oh, Galen. » gémit-il. Oui, Galen. Comme ça. Tu es si… Galen épouse à la perfection chacune de ses formes, la longueur comme la grosseur de sa virilité. Il soupire d’aise, mais aussi de douleur. C’est terrifiant d’être excité et mis au supplice. Orson se cambre doucement, pour rompre les derniers millimètres qui les séparent, en veillant à ce que son sexe entier soit enfin dans Galen. Plus il s’avance et plus la chaleur l’écrase, plus celle-ci devient asphyxiante. Orson se mord la lèvre inférieure pour s’empêcher de jouir d’un coup. Ces sensations sont mémorables — Orson garde à l’esprit l’étroitesse de l’intimité de son partenaire, la manière dont se mouve son sexe avec sensualité, et la force de leurs sentiments qui s’exprime en eux comme un raz-de-marée. « Tu es si étroit… » Il le complimente par un chuchotement. Cette plainte n’en est qu’à moitié une — Orson aime la sensation d’être son premier. Il n’en doute pas un seul instant. La seule étroitesse des murs de son intimité lui rappelle qu’il est l’exception dans le coeur et le corps de Galen. Le plaisir monte crescendo, comme une vague, et ces sensations presque nouvelles obscurcissent ses sens, tout comme son jugement. Orson se livre et s’abandonne, plus rien d’autre n’a d’importance — rien sauf les mouvements de son bas-ventre et les soubresauts qui accompagnent chacune de ses poussées. Il se focalise sur son plaisir, afin de le capturer des doigts. Les secondes défilent, son coeur manque d’exploser dans sa cage thoracique. Il supplie intérieurement, maudit cette satanée chaleur qui ne fait que le rendre faible. Oui… Viens… Viens à moi… Orson se redresse doucement, afin de capturer le cou de Galen dans sa bouche. Il veut le faire crier, le faire transpirer, le faire saigner sous ses caresses et ses morsures. Ses lèvres goûtent la saveur sucrée et musquée de sa peau d’albâtre, tandis que sa langue vient dessiner la ligne de sa jugulaire, jusqu’à s’attarder sur sa pomme d’Adam. Galen Erso est délicieux. Orson mord puis remonte jusqu’à ses lèvres pour les embrasser langoureusement. Il persévère dans ses coups de rein, en faisant bouger son bassin de plus en plus fort, de plus en plus profondément — sa tête se met alors à tourner, tant le plaisir qui s’empare de lui est foudroyant. Je vais… Oui… Je vais… Encore… Putain, Galen… Il se retient encore pour faire éprouver ce même désir à son partenaire. Qu’il soit également submergé par le plaisir, qu’il vacille autant que lui. Alors que ses mains parcourent le bas du corps de Galen en s'accrochant à ses hanches pour guider les mouvements de leurs bassins respectifs, il en délaisse une au profit du point névralgique principal de son amant. Orson s'en empare alors à pleine main, tout comme Galen a fait à la sienne quelques minutes plus tôt. Il opère un rythme lent les premières secondes, puis rapide, en surveillant chaque signe de plaisir dans le regard et le visage de Galen. Des doigts se plaisent au contact de la virilité parfaitement enflée et bien dessinée de son partenaire. Elle est chaude, légèrement humide sur le dessus, agréable. Il ne peut s'empêcher de fantasmer sur son goût. Orson longe les puissantes veines bleutées et violacées qui ressortent, en imaginant le sang affluer au contact de la pulpe de ses doigts. Sa main glisse par moments, mais il ne montre aucun signe de faiblesse, jusqu'à se laisser avaler par son propre plaisir. Orson plonge ses yeux dans les siens, en voulant capter chaque ride d’expression de chaque lueur de lubricité ou de contentement dans l’éclat de son regard. Orson guette ses réactions pour obtenir de lui une approbation. « Tu aimes ce que je te fais ? » Un sourire se niche au coin de ses lèvres. Bien sûr qu’il aime — c’est évident. Il le sent, il le voit dans ses mimiques. Il a Galen Erso dans son sang. Lui aussi doit jouir, lui aussi doit s’abandonner dans ses bras. Orson remonte ses lèvres jusqu’à son oreille pour lui susurrer sensuellement : « Dis-moi comment tu l’aimes... » Est-ce qu’il veut qu’il accentue, qu’il diminue ? Est-ce qu’il aime ses baisers et ses caresses ? « Laisse-moi te faire frôler la folie. » Un rire s’échappe de sa bouche, aérien et chaud. Orson désire apporter autant de bien-être à Galen, car tel est l’unique moyen de se l’attacher pour toujours.
« Je vais jouir en toi. »Entre tes fesses. Voilà, comme ça. Laisse-moi te marquer de mon nom. Orson confesse sa faiblesse, notamment ce qui est imminent mais qui ne l’est pas encore tout à fait. Un avertissement, comme pour lui laisser le temps de se rétracter avant qu’il ne soit trop tard. Ce n’est toutefois pas comme s’il se serait désisté au dernier moment. Trop tard. Il est engagé dans la tourmente. Orson soupire, sa bouche lâche des gémissements lascifs au fur et à mesure de va et viens lents et profonds de son bassin. Il se sent incapable d’aller trop vite, pas dans un premier temps — de peur de blesser Galen d’un simple faux-mouvement, mais surtout de peur de ne pas pouvoir retenir l’explosion de son plaisir. Puis, ses mouvements s’intensifient, et prennent en vitesse. Orson se mord encore la lèvre en se focalisant sur le rythme soutenu de ses coups de rein, tout en écoutant les battements frénétiques de son palpitant. Tout va très vite, beaucoup trop vite. Orson rejette une fois encore sa tête en arrière tout en expirant une bouffée d’air jusqu’à bloquer ses poumons au moment crucial du paroxysme de son plaisir. Et ce même plaisir déferle, un coup de rein plus tard. Orson relâche la pression et sa foutue retenue, jusqu’à l’apogée de son orgasme. Sa main se referme implacablement autour de sa nuque, afin de la maintenir en place. Il l'embrasse sans prendre la peine d'inspirer une bouffée d'air entre deux étreintes linguales. Du bout des doigts, il vient gratter la peau de l'arrière de son cou, avant de remonter jusqu'aux mèches soyeuses de ses cheveux. De si belles mèches, qu'il enserre entre ses doigts pour se donner un meilleur appui, sans cesser de gesticuler sous lui pour le combler de l'impatience de son bassin. La pression est telle que son autre main, celle qui se trouve autour de la virilité de Galen s'en détourne. Il ne peut la garder plus longtemps en main à cause de ses tremblements et de ses spasmes, et encore moins opérer le moindre mouvement. Les envies de son corps l'accaparent de manière démesurée. Il éclate finalement quelques secondes plus tard, dans un long gémissement de libération. Ses muscles sont en feu, son corps se contracte sous celui de Galen, ses veines pulsent dans ses tempes, alors tout son être exulte un désir trop longtemps réprimé. Ces nuits de solitude passées à imaginer le visage de Galen Erso au-dessus de lui, en train de l’embrasser et de le caresser. Ces nuits où il s’est caressé en fantasmant les doigts, les lèvres, la bouche de son meilleur ami, en éprouvant un profond dégoût de lui-même — faible de s’être senti possédé par un besoin viscéral de satisfaire une pulsion primaire. Un orgasme fulgurant, piquant et profond — qui explose comme une bombe à retardement. Orson ne se contrôle plus. Son corps ne lui obéit plus. Galen Erso a réussi à opérer le miracle de le rendre aussi fébrile qu’une brindille. Dans sa jouissance Orson Krennic ne peut qu’exprimer son enthousiasme d’une seule manière — il crie, il crie son plaisir de sa voix rauque, il crie ce sentiment de bien-être qui enveloppe son corps et qui l’enivre jusqu’au point de non-retour. Il enfonce ses ongles dans la chair de ses fesses, remontant jusqu’au bas de son dos et de ses hanches. « Galen… » souffle-t-il en rompant leurs échanges pour lui murmurer : « Je t’aime. » Il l’a déjà dit, mais il le lui redit. Cette déclaration a beaucoup plus de valeur et de symbolique. Ce sont les premiers mots qui s’échappent de ses lèvres meurtries, rouges d’effort. C’est la première chose qui lui vient à l’esprit après son orgasme. C’est à Galen qu’il doit sa jouissance, c’est Galen qui s’est offert à lui, c’est Galen qui réalise son plus grand fantasme. Il murmure sa déclaration, à bout de souffle et exténué de son orgasme, avant de sceller les lèvres de Galen avec un nouveau baiser — passionné et violent. Il le remercie en recherchant sa langue de la sienne, pour mieux l’étreindre jusqu’à en avoir le souffle coupé. Orson espère une chose, c’est qu’ils ne soient plus jamais séparés l’un de l’autre. Il espère que ce moment intense qui caractérise cette réunion des corps se reproduira encore et encore. « Donne-moi plus. » confesse-t-il en libérant à regret ses lèvres. « Plus… de toi. » C’est sa manière de dire — merci Galen. C’était magique. C’était exceptionnel. La meilleure jouissance de toute sa vie. Oui, c’est interdit. Ils ont dit qu’il n’y aurait aucune fois. Ils ont convenu qu’il n’y aurait pas plus. Là est le marché proposé par Orson, auquel Galen a finalement concédé — et voilà, qu’encore ivre de sa jouissance, il en devient insatiable. C’est une nuit qui ne doit surtout pas prendre fin. Orson Krennic désire tout explorer, tout expérimenter, tout goûter avec Galen Erso — jusqu’à l’épuisement de leurs corps et que la mort vienne les prendre.
Il vient effleurer le menton de celui qui lui donne autant de plaisir du bout des doigts, tout en savourant la moiteur de sa peau. Ses doigts se perdent ensuite le long de son cou, puis de sa nuque. Orson ne la lâche pas. Il ne fait aucun mouvement, pas même pour se retirer de lui. Non, il préfère savourer encore un peu la sensation d’étau qui l’enveloppe, la chaleur qui l’écrase. Il peine à réaliser ce qui vient de se passer entre eux. Cette jouissance exceptionnelle et la libération physique de son plaisir sont deux actes qui le marquent profondément ce soir. Orson se sent vidé, mais il en redemande encore. Son corps vient d’exulter ses fluides dans l’endroit le plus intime de son meilleur ami, de son ennemi, et maintenant son amant. Il s’est libéré, mais ce n’est pas encore assez pour son coeur embrasé ou pour son esprit obsessionnel. Son membre est encore parcouru de spasmes et de contractions, au point que s'en est presque douloureux, mais ce n'est toujours pas suffisant. Une seule jouissance n’est pas suffisante — c’est la jouissance de Galen Erso qu’il lui faut obtenir. Il ne s’est jamais senti autant protégé dans toute son existence. C’est probablement idiot, mais Galen incarne son opposé — un opposé qu’il aspire à détruire, à faire plier, à brûler de toutes les manières envisageables pour en pervertir toute la bonté et la lumière. Ce soir, Galen s’est offert à lui sans la moindre pudeur (coquin va). Un souvenir qui se répète inlassablement en lui. Il se revoit en train de bouger ses hanches, en sueur, dévoré par le désir de possession et de domination, obsédé par la montée de sa propre jouissance. Une jouissance qui rempli le corps de son amant, coulant entre ses cuisses, jusqu'à rompre sa course sur son jean en quelques perles nacrées. Krennic ne prête aucune attention à ce détail, parce que la seule chose qui l'obnubile est la réaction sincère de Galen Erso quant à sa jouissance. Une question lui brûle alors les lèvres : Galen a-t-il aimé et chéri leur union charnelle ? Autant que lui ? Son inexpérience ne lui permet pas d'affirmer quoi que ce soit, et cela le rend littéralement malade. Il veut savoir. Il veut comprendre. Il veut avoir l'approbation de Galen. Il ne la quitte pas, appréciant que leurs deux corps restent emboités l’un en l’autre, l’un sur l’autre. Orson reste profondément enfoui dans cette intimité chaude et accueillante. Elle est son phare dans la nuit noire, sa bouée de sauvetage en pleine tempête, son point de salut pour expier l’ensemble de ses péchés. Elle est tout. Galen Erso est tout. Et ce soir, il est sien. Galen Erso est marqué comme tel. Ce soir, tout ce qu’a éprouvé Galen Erso et tout ce qu’il va éprouver dans les heures qui suivent est de son fait. Celui d’Orson Krennic. Ce qui survient ensuite est étonnant : le silence. Un silence religieux, solennel et doux. Un silence qui succède un moment intense, fait de râles, de soupirs et de gémissements. De cris, aussi. Un silence qui scelle quelques minutes de va et viens tumultueux et passionné, de griffures sanguinolentes sur des chairs malmenées et rougies par la pression des doigts glissant sous l'excitation. Un silence qui s'achève par la voix rauque, suave et chaude d'Orson. « Comment tu me veux maintenant ? » souffle-t-il après un court silence. Oui... Cela ne peut se produire entre eux que de cette manière-là. C'est Galen qui choisira, et Orson s'exécutera.
love taste so sweet at good-bye. writing music: "just tonight" ▵ the pretty reckless ; "can't stop loving you" ▵ phil collins ; "kissing a fool" ▵ gorge michael ; "without me" ▵ halsey ; "say something" ▵ a great big world note:
ஃ Haven't they suffered enough? But you can't get enough of shutting down systems for personal gain. If you mess with things selfishly, they're bound to come undone. Do you get off on pain? We're not pawns in your game. – Commander In Chief (demi lovato) ஃ
Galen Erso
▿ Ton univers : Rogue One : A Star Wars Story
▿ Date de naissance : 16/02/1976
▿ Age : 48
▿ Métier : Producteur de cinéma
▿ Quartier : Baker Street Avenue
▿ Côté cœur :
“You realize that he’s never going to stop looking for you, Galen. You’re in his blood, crystal research or no. He’s never going to let go of you entirely.”
▿ Dons/capacités/pouvoirs : Aucun pouvoir.
▿ Pseudo : Oly
▿ Avatar : Mads Mikklesen
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▿ Disponibilités rp : Disponible
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Orson C. Krennic
▿ Ton univers : Rogue One: A Star Wars Story
▿ Date de naissance : 14/04/1981
▿ Age : 43
▿ Métier : Ex-romancier de génie, auteur de best-sellers et désormais ingénieur en armement à Mordor Industries depuis fin 2022 • Critique littéraire à ses heures perdues • Expert en science-fiction
▿ Quartier : Baker Street Avenue, dans un appartement en colocation avec son fiancé, Galen Erso.
▿ Côté cœur :
― Krennic laughed to ease the mood. “You know what I find interesting – or maybe ironic is the word. It’s that each of us wants what’s best for you. In a way, we’re competing to make you happy, as old-fashioned as that sounds. And each of us has a different idea about what you should be doing. (…) and I maintain that you’re meant for bigger things, and will continue to do whatever I can to bring opportunities to your attention.” Galen smiled thinly. “Don’t think I don’t appreciate it.”
(CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
― “We have to put some meat back on those bones of yours,” he said as he crossed the cabin to Galen, “but I think I could get used to the beard.” (Orson Krennic to Galen Erso – CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
― Was Galen to become the prize in a contest between them? Well, hadn’t he always been that? (Orson Krennic about Galen Erso and his rivalry to Lyra Erso – CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
••• ❝ i'll never stop looking for you. i'll never let you entierly. you’re the only truth in a sea of lies. you're in my blood. now and forever. ❞
—⥼ ※ ⥽—
—⥼ ※ ⥽—
― Beings had been known to hide on Coruscant for a lifetime, but Galen wouldn’t be one of them. He wouldn’t be able to stay away from his research. He would have a change of heart. He would turn himself in. He would reach out… The anger and despair he had felt in the air-speeder returned and settled on him like a great weight. “Galen,” he said, as if orphaned. Then: “Galen!” shouting it to the busy sky. (Orson Krennic about Galen Erso – CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
—⥼ ※ ⥽—
••• « It’s just so hard not to think of you...
think of where you are.
My Stardust, my Death Star. »
▿ Dons/capacités/pouvoirs :
▿ L’Étoile de la Mort
▿ Blaster lourd DT-29 amélioré (macroscope)
▿ Astromécano C2-B5
▿ Expertise tactique et stratégique
▿ Connaissances approfondies en armement
▿ Autre(s) compte(s) : Orion Black ◊ Nolan Sorrento ◊ Sheev Palpatine ◊ Thalassa Tarkin ◊ Celia St. James ◊ Sauron ◊ Perséphone
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▿ Points : 986
▿ Date d'inscription : 05/03/2022
▿ Notes :
▵ LAME IVDU TAROT ○ L'EMPEREUR
—⥼ ※ ⥽—
AUTORITÉ ╳ ACTION ╳ POUVOIR ╳ DIRECTION ╳ VOLONTÉ ╳ PERSÉVÉRANCE ╳ ENTÊTEMENT ╳ PUISSANCE ╳ TYRANNIE
—⥼ ※ ⥽— « We were on the verge of greatness. »
-(O)rson (C)allan (K)rennic-
« I don't have to sell my soul. He's already in me. I wanna be adored. I don't need to sell my soul. He's already in me. I wanna be adored. You adore me. I wanna be adored. I gotta be adored. » ( i wanna be adored ϟ the stone roses )
« I used to roll the dice. Feel the fear in my enemy's eyes. Listen as the crowd would sing: now the old king is dead ! Long live the king ! One minute I held the key. Next the walls were closed on me and I discovered that my castles stand upon pillars of salt and pillars of sand.
People couldn't believe what I'd become. Revolutionaries wait for my head on a silver plate. Just a puppet on a lonely string. Who would ever want to be king.
┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ I used to rule the world.
┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉
Seas would rise when I gave the word. Now in the morning I sleep alone. Sweep the streets I used to own. For some reason I can't explain, once you'd gone there was never, never an honest word.
┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ That was when I ruled the world. » ( viva la vida ϟ coldplay )
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•••
it's his project.
it's his life.
it's his everything.
it's the death star.
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▴ WILHUFF T. (1 - AU) -0 BBY ❘ Krennic survit à Scarif ⋄ Retrouvailles explosives ✰ (MAJ ✎ 23.02)
▴ WILHUFF T. (2 - AU) -10 BBY ❘ Krennic a une liaison cachée avec le fils de Tarkin ⋄ Réalité dans laquelle Garoche est en vie ✰ (MAJ ✎ 09.10)
▴ WILHUFF T. (3 - AU) -31 BBY ❘ Jeunesse de Krennic à Brentaal ⋄ Tarkin est enseignant ⋄ Relation professeur-élève ✰ (MAJ ✎ 23.02)
▴ WILHUFF T. (4 - AU) -13 BBY ❘ Galen Erso est mort ⋄ Tarkin est amoureux de Krennic ⋄ Obsessions ✰ (MAJ ✎ ??.??)
▴ WILHUFF T. (5 - AU) 4 ABY ❘ Post-Bataille d'Endor ⋄ Tarkin et Krennic ont survécu à Scarif & Yavin ⋄ Incarcération ⋄ Passion inavouée ✰ (MAJ ✎ 23.02)
▴ WILHUFF T. (6 - AU) 4 ABY ❘ Post-Bataille d'Endor ⋄ Krennic a trahi l'Empire et est un agent important de la NR ⋄ Tarkin est arrêté ⋄ Krennic et Tarkin sont des ex-amants ⋄ Interrogatoire ✰ (MAJ ✎ 28.03)
▴ WILHUFF T. (7 - AU) 2022 ❘ Sur l'île ⋄ Krennic et Tarkin sont en couple ⋄ Leurs souvenirs sont revenus ✰ (MAJ ✎ ??.??)
▴ WILHUFF T. (8 - AU) 2022 ❘ AU!Moderne ⋄ Krennic et Tarkin sont associés de leur start-up ⋄ Passion refoulée ⋄ Galen a rompu avec Krennic ⋄ Voyage dans les îles ✰ (MAJ ✎ 17.03)
▴ WILHUFF T. (9 - AU) 4 ABY ❘ Suite AU!Prison ⋄ Douches ⋄ Incarcération ✰ (MAJ ✎ 02.02)
▴ WILHUFF T. (10 - AU) -18 BBY ❘ Babysitting qui tourne mal ⋄ Krennic surveille le fils insupportable de Tarkin ✰ (MAJ ✎ 27.03)
“just tonight, i will stay and well throw it all away, when the light hits your eyes, it’s telling me i’m right, and if, i am through, then it’s all because of you. do you understand who i am, do you wanna know. can you really see through me, now i have got to go. just tonight, i won’t leave, i’ll lie and you’ll believe. just tonight, i will see that it’s all because of me.”(just tonight – the pretty reckless)
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11 MAI 2022 • APPARTEMENT DE GALEN ERSO
A peine s’est-il remit de son orgasme fulgurant, Orson Krennic se voit encore parcouru par des tremblements extatiques et des spasmes de plaisir. Il rejette sa tête en arrière contre l’accoudoir du canapé en cuir, en soufflant bruyamment, exténué par les ébats passionnés auxquels il vient de se livrer. Il patiente quelques instants, juste le temps de retrouver un rythme cardiaque à peu près normal. Enfin, Orson Krennic remonte son visage vers celui de son amant, avant d’ancrer ses yeux glacés dans les siens. Son amant d’une nuit. Son aventure sans lendemain. Il vient de lui demander ce qu’il veut obtenir de lui, maintenant. Sans hésitation. Que veut Galen, comment veut-il être satisfait – presque autant que lui-même a été comblé par sa croupe étroite, et ses murs humide. Brûlants. « Je veux que tu la prennes en bouche. » souffle Galen, sans trembler. Cette confiance le frappe de plein fouet. Elle perce son âme et explose son cœur froid. Galen est parfait. Galen est magnifique. Galen est séduisant, lorsqu’il se montre aussi cru, décidé à réclamer son dû. Orson aime cette version libérée, décomplexée de son plus vieil ami. C’est ainsi qu’il veut être aimé. Par un homme qui sait exactement ce qu’il veut. C’est ainsi qu’il veut aimer Galen Erso. Dire qu’il y a quelques heures, les deux amis étaient sur le point de se dire au revoir pour toujours. Les voilà qui se retrouvent dans une situation compromettante, autant pour l’un que pour l’autre. « Je veux jouir entre tes lèvres. » Orson Krennic n’a pas besoin de se le dire deux fois. Il s’exécute, en un clin d’œil. Un mince sourire se niche à ses lèvres mutines, dessinées en une moue boudeuse.
Il se redresse, sans un mot, sur le canapé, afin de retourner le corps de Galen dans le fond de ce dernier. Orson se tient alors à califourchon au-dessus de lui, une fois leurs positions inversées. Il embrasse son cou de baisers brûlants, tout en descendant pour baiser chaque centimètre carré de son torse à pleine bouche. Il la garde longuement ouverte, tout en laissant courir le bout de sa langue ici et là, afin de savourer le goût de Galen, mais surtout ces frissons saisissent la peau de son amant à chacune de ses sollicitations. Ses baisers sont pressés, gourmands et exigeants. Galen lui appartient enfin, et il tient à s’en assurer en souillant chaque parcelle de son corps encore innocent. Ses dents se frayent un chemin entre ses côtes, le long de ses muscles abdominaux, la ligne arrondie de son nombril qu’il couve de ses assiduités avec une extrême dévotion. Orson exprime toute la force de son bonheur de se retrouver enfin dans cette position avec Galen. Enfin, après presque trente ans d’amitié. C’est l’apothéose d’une frustration sexuelle et émotionnelle. Orson explose, comme des feux d’artifices un soir du 14 juillet. Il veut remercier Galen pour lui avoir offert ce qu’il pense être sa virginité. Ce n’est pas le cas. Parce que ce n’est pas leur véritable première fois. Ce n’est pas la première fois que Galen Erso se retrouve dans cette position avec Orson Krennic. Ce n’est qu’une fois parmi tant d’autres, mais les deux amants l’ont tout simplement oublié. Ou bien occulté. Orson est persuadé que ses souvenirs lui sont revenus dans leur grande majorité, mais les plus sombres d’entre eux restent encore dissimulés dans un coin de son inconscient. Pour le mieux. Parce qu’il se souvenait vraiment de la sordidité de ses rapports avec Galen Erso à l’époque de l’Etoile de la Mort, ce serait catastrophique. Cela lui ferait l’effet d’une bombe nucléaire en plein coeur.
Ses baisers sont de plus en plus lents, alors qu’il se rapproche de son bas-ventre. Rapidement, il arrive vers son entrejambe, qu’il embrasse en son sommet enflé. Rouge comme le sang. Orson goûte pour « la première fois » ce sexe érigé, fièrement tendu en sa direction. C’est pour lui et à cause de lui que Galen Erso est dans cet état d’excitation. C’est pour lui qu’il veut être embrassé, pour enfin connaître la jouissance pure. C’est dans ses bras, que Galen Erso compte s’abandonner complètement. De toutes les manières possibles. Par toutes les jouissances imaginables. Orson lui en a fait connaître une première, alors il s’affaire à lui en faire connaître une seconde. Orson embrasse sa verge, de sa base, jusqu’à son sommet. Sa langue parcoure chaque centimètre de sa hampe tremblante, crispée. Il jubile en sentant ces légers frissons qui parcourent la peau du scientifique. Krennic exulte sa joie par un grognement de plaisir en sentant contre sa langue les premières contractions et pulsations de cette virilité magnifique, qu’il désire magnifier plus que n’importe quoi en ce bas monde. Quant à ses mains, elles agrippent chacune de ses hanches, pour y planter ensuite ses ongles jusqu’au sang. Orson marque la peau de Galen. Il la marque de son empreinte, persuadé d’arriver au point culminant de leur relation.
Orson Krennic a un goût étrange en bouche, et ce n’est pas spécialement dû à Galen Erso. Il éprouve même une impression de déjà-vu. Les caresses qu’il prodigue au corps désormais dénudé du scientifique sont familières. Douloureusement familières. Alors qu’il est en train de mémoriser chaque grain de peau, chaque cicatrice, chaque centimètre de sa peau diaphane, parfaite et musclée, une petite voix souffle mystérieusement dans sa tête que ce n’est pas la première fois qu’ils s’unissent ainsi. Par le passé, il y a bien longtemps, ils se sont déjà aimés avec vigueur et violence. Du temps de ses travaux sur l’Etoile de la Mort. Orson ne s’en souvient pas, et n’est pour le moment pas encore prêt à s’en souvenir. Il savoure l’instant présent, cette sensation de conquérir un corps encore vierge de toute intrusion masculine. Il l’embrasse, le savoure, le mordille, le lèche et le baise vulgairement parlant. Il le baise de ses lèvres, de sa bouche avide, de sa langue experte. Il emprisonne rapidement sa verge entre ses joues, se refermant implacablement autour d’elle, pour former une prison brûlante et humide. Il veut entendre Galen Erso crier grâce, se délecter de ses frissons, de ses crispations, de ses râles, de ses soupirs, ainsi que de ses gémissements de plaisir au rythme de ses va et viens langoureux.
Les mots sont inutiles entre eux, seuls la beauté de leurs gestes a de l’importance. Elle scelle à tout jamais la nouvelle dynamique de leur relation. D’amis, ils sont passés à ennemis, de nouveau amis, puis enfin amants. En sentant son ami approcher de l’orgasme, Krennic accélère alors la cadence. Ses lèvres se referment plus fortement, afin de ne laisser aucun espace entre le flanc brûlant de la virilité de Galen et sa bouche. Ses ongles s’enfoncent encore plus dans la chair tendre de son amant, et descendent doucement pour créer des griffures qui deviendront par la suite les premières marques de leurs ébats. Son rythme est plus frénétique, il cesse de respirer momentanément. Sous sa langue, les veines de Galen enflent davantage, il s’amuse alors à les dessiner de tout leur long, en de sensuelles caresses dévouées. Orson se focalise pleinement sur le plaisir éprouvé par Galen, au détriment des battements irréguliers et intempestifs de son propre palpitant. Il veut conduire son amant à la jouissance promise. C’est sa seule et unique priorité. Il retient alors son souffle, en accélérant ses va et viens, toujours plus lascifs, toujours plus profonds jusqu’à la garde – jusqu’à la prendre entièrement en bouche, afin de sentir le sommet de sa virilité dans le fond de sa gorge. Orson halète, mais ne s’arrête pas. Il veut sentir Galen Erso au plus profond de lui, et recevoir absolument tout de sa part. Ses lèvres capturent cette verge dans une cage brûlante, tandis que sa langue se concentre pleinement sur ce sommet de plus en plus rouge et gonflé.
Lorsque l’orgasme frappe enfin le corps de Galen Erso, l’impérial ne relâche pas pour autant sa virilité, la conservant intégralement dans sa bouche, au moment fatidique. Il savoure la jouissance de Galen Erso, se l’appartenant en la capturant dans sa gorge. Elle coule dans sa trachée, comme un précieux nectar. (plus dévoué que lui, cela n’existe pas) Ce n’est qu’au bout de quelques minutes, qu’il se décide à lentement faire glisser ses lèvres brûlantes le long de cette dernière, en récupérant chaque goutte de ses fluides de plaisir au passage, afin de nettoyer ce qu’il considère à cet instant comme la huitième merveille du monde. Puis, il s’humecte les lèvres du bout de la langue, en se redressant pour faire face au visage de Galen Erso. Ses orbes glacés plongent longuement dans les siens, à la recherche d’une quelconque lueur réconfortante. A laquelle se raccrocher, pour se dire que ce n’est pas seulement un au revoir. « Je t’aime plus que tout dans la galaxie, Galen Erso. » murmure-t-il enfin dans un souffle, au bord des lèvres du scientifique, avant de s’abandonner une fois encore à la passion dévorante, grondante en son être depuis des décennies. Il l’embrasse avec force, urgemment. Il ne relâche pas ses lèvres avant qu’elles soient meurtries sous le poids des siennes. Il le conquiert. Il gagne ce soir le corps de Galen Erso. Il le domine de ses assauts, il embrase son corps entier de ses ardeurs. Dans son regard, à cet instant, il y a un léger voile qui vient couvrir ses orbes glacés. Ses yeux brillent d’une étrange lueur, qui n’est ni du désir, ni de la haine, ni de la colère. Un éclair de lucidité, quant à la force de ses sentiments. Loin d’être amicaux, ils sont et ont toujours été la cause de sa disgrâce. Ces sentiments sont bien trop puissants et le dévastent. « Je… tuerai pour toi. » confesse-t-il, sans surprise, en tremblant à la simple verbalisation de sa souffrance intérieure. L’amour qu’il porte au scientifique le détruit. Cet amour l’aveugle, l’enivre et le torture depuis si longtemps. Orson l’aime désespérément. Plus que tout, oui. Plus que sa propre vie. « Aime-moi, je t’en prie. » chuchote-t-il enfin en interrompant sa fougueuse étreinte un instant, « Encore cette nuit avant que l’on ne se séparent. Aime-moi jusqu’à l’aube. Aime-moi encore l’espace de quelques heures. Donne-moi… la sensation que c’est bien ce que tu veux de moi. Fais-moi oublier la haine que tu me portes pour quelques heures encore. » Orson refuse de partir maintenant, alors qu’ils viennent de s’abandonner l’un à l’autre – il en veut plus. Une nuit avec Galen Erso. Voilà ce qu’il essaie de marchander une fois encore, après avoir déjà obtenu de Galen une étreinte brûlante. Orson vient caresser de la paume de sa main l’une des joues du scientifique, – tendrement. Il écrase ensuite sa bouche contre la sienne, pour embarquer sa langue dans un nouveau ballet à couper le souffle, tant par sa sensualité que par le goût de désespoir qui s’en échappe. Ne me quitte pas encore. Laisse-moi passer la nuit dans des draps. Donne-moi encore au moins ça.
love taste so sweet at good-bye. writing music: "just tonight" ▵ the pretty reckless ; "can't stop loving you" ▵ phil collins ; "kissing a fool" ▵ gorge michael ; "without me" ▵ halsey ; "say something" ▵ a great big world note:
ஃ Haven't they suffered enough? But you can't get enough of shutting down systems for personal gain. If you mess with things selfishly, they're bound to come undone. Do you get off on pain? We're not pawns in your game. – Commander In Chief (demi lovato) ஃ
Galen Erso
▿ Ton univers : Rogue One : A Star Wars Story
▿ Date de naissance : 16/02/1976
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“You realize that he’s never going to stop looking for you, Galen. You’re in his blood, crystal research or no. He’s never going to let go of you entirely.”
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Dim 2 Oct - 22:37
Love taste so sweet at good-bye.
D’où lui vient une telle audace, celle de prononcer des mots si crus, à l’adresse de celui qu’il ne devrait certainement pas combler d’attentions langoureuses mais exhorter à sortir de sa vie pour toujours ? Il serait bien en peine de le dire. En réalité, en cet instant, il s’épargne par-dessus tout de réfléchir. Le faire serait forcément des plus dangereux pour lui. Le faire ne saurait lui être que fatal. Il se surprend à laisser ce moment envahir un lieu de l’espace et du temps qui en serait presque exclu, comme si cela pouvait suffire à pardonner ce qui n’est probablement qu’une erreur. Mais une erreur délicieuse. Galen Erso désire Orson Krennic comme il ne se souvient pas avoir désiré qui que ce soit au cours de son existence. Ses baisers empressés, gourmands, le long de sa peau frissonnante, sont à la fois délicieux et étrangement familiers… et c’est avec une inexcusable docilité qu’il s’abandonne à la manière dont Orson s’approprie chaque centimètre carré de son corps, semblant presque exiger, de par les râles de plaisir qui de temps à autre s’échappent de ses lèvres tremblantes, qu’il le marque et se l’approprie pour de bon, pour toujours. Il y a dans tout ce qui a lieu ici quelque chose qui ressemble fort à du déjà-vu, dans l’abandon mutuel de leurs corps nu, dans l’expression totale de leur plaisir et de leur attirance, mais Galen occulte cette pensée qui est, en fait, un souvenir, et se laisse à la place foudroyer par l’ampleur du plaisir que de se langue, de ses lèvres, Orson sait lui procurer, alors qu’il vient emprisonner sa virilité contre les parois de sa joue. Galen rejette la tête en arrière, pris de court par un grognement de plaisir qui accélère les battements de son cœur et lui coupe littéralement le souffle. C’est si bon… tellement bon… irrésistible, en réalité. D’un mouvement incontrôlé du bassin, il encourage les va-et-vient dévoué d’un amant très appliqué à la tâche, et qui ne daigne mettre fin à ses traitements qu’une fois l’extase obtenue de la part de Galen, qu’une fois son excitation répandue au creux de sa gorge dont il conserve la moindre goutte en bouche.
Galen est pantelant, chancelant, quand Orson, après l’avoir si sûrement fait jouir d’une manière si puissante qu’elle lui paraît inédite, revient auprès de lui, se redresse pour toiser son regard pour ce qu’l prétendra être la dernière fois. Le regard de Galen est encore voilé d’un plaisir puissant, pas encore tout à fait remis de l’orgasme que son ami vient de lui offrir. Les mots qu’il prononce alors lui coupent un souffle qu’il n’avait pas complètement eu l’opportunité de reprendre. Tout en le regardant dans le blanc des yeux, il le lui dit avec une assurance qui le trouble plus qu’il ne le voudrait. Je t’aime plus que tout dans la galaxie, Galen Erso. En cet instant, Galen serait bien en mal de dire quelle émotion le trouble et le tourmente le plus : celle que lui inspire le fait de ne savoir douter un seul instant de la sincérité de son amant ? Ou celle qui l’oblige à prendre conscience de la nature conflictuelle mais aussi bien réelle de ses propres sentiments. Lui aussi l’aime, il l’aime si profondément que c’en est une torture. Il l’aime trop profondément pour le nier, l’ignorer ou prétendre quoi que ce soit d’autre. Il l’aime au point d’avoir le sentiment de devenir fou. Fou de lui en tous les cas. Il l’aime aussi sûrement qu’il sait ne pas devoir l’aimer. Ses sentiments pour Orson Krennic causeront sa perte, il en a l’assurance la plus stricte, à présent. Non, c’est bien pire encore. Ses sentiments pour Orson Krennic ont déjà causé sa perte, et il ne peut plus prétendre l’ignorer dorénavant… il doit faire face à cette réalité, la contempler dans le blanc des yeux et s’efforcer de ne pas détourner le regard, sous aucun prétexte.
Et les paroles qu’il ajoute ensuite confirme la complexité de ses émotions et combien il doit faire preuve de prudence concernant ces dernières… Je tuerais pour toi. C’est ce qu’il a dit, et en ce moment bien précis, Galen est convaincu qu’Orson le pense bel et bien. Orson serait prêt à toutes les folies, à toutes les violences, pour lui… et en retour ? En retour, il est évident que Galen lui-même n’est pas exempt de défauts. S’il s’est si facilement abandonné à lui en dépit de tout ce qu’il a découvert, en dépit de tout ce qu’il sait, alors il est bien contraint de regarder la vérité en face, même si celle-ci doit profondément lui déplaire : il serait capable du pire, probablement, auprès d’Orson et pour Orson. Ou, plus exactement, il serait probablement capable de s’oublier au point de ne plus savoir qui il est. Pour lui. Pour Orson Krennic. Il ne peut pas le permettre. Il ne peut pas s’autoriser à aimer Orson, pas avec tout ce qu’il a compris, pas avec tout ce qu’il sait. Orson peut bien le supplier, il sait qu’il doit se montrer digne et surtout intransigeant. Il ne doit surtout pas permettre cette situation.
Aime-moi, je t’en prie. Encore cette nuit avant que l’on ne se séparent. Aime-moi jusqu’à l’aube. Aime-moi encore l’espace de quelques heures. Donne-moi… la sensation que c’est bien ce que tu veux de moi. Fais-moi oublier la haine que tu me portes pour quelques heures encore. Oh comme il en a envie. Oh comme il voudrait lui répondre oui. Mais Galen Erso ne le fera pas. Galen Erso ne se le permettra surtout pas. Chaque seconde qu’il s’autorise à passer tout contre son corps encore brûlant de leurs ébats est un marqueur affirmé de sa trahison la plus impardonnable. C’est presque impossible de lui répondre non quand ses doigts caresser sa joue avec une douceur et une tendresse qui le désarment, c’est encore pire quand il l’embrasse de la sorte, presque comme si sa vie en dépendait. Dans un premier temps, Galen ne sait pas faire autrement que de répondre à ce baiser, avec force, dans un élan presque tragique et désespéré. Orson cherche à le retenir, par tous les moyens, et Galen se sent si faible, en sa présence. Il lui faut rassembler tous les efforts et toute la volonté du monde pour écarter son visage de celui de son amant qui ne doit l’être que d’un soir (même si ce soit n’est en vérité pas leur premier – loin de là, même).
"Il faut que tu partes", dit-il d’un ton résolu, un souffle sur son visage. "Que tu t’en ailles pour de bon, que tu me laisses tranquille, que tu nous laisses tranquille, moi et ma famille." Ces mots lui sont difficiles à prononcer, mais il tient bon. "Je veux que tu partes. Tiens tes engagements et va-t'en, maintenant."
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Orson C. Krennic
▿ Ton univers : Rogue One: A Star Wars Story
▿ Date de naissance : 14/04/1981
▿ Age : 43
▿ Métier : Ex-romancier de génie, auteur de best-sellers et désormais ingénieur en armement à Mordor Industries depuis fin 2022 • Critique littéraire à ses heures perdues • Expert en science-fiction
▿ Quartier : Baker Street Avenue, dans un appartement en colocation avec son fiancé, Galen Erso.
▿ Côté cœur :
― Krennic laughed to ease the mood. “You know what I find interesting – or maybe ironic is the word. It’s that each of us wants what’s best for you. In a way, we’re competing to make you happy, as old-fashioned as that sounds. And each of us has a different idea about what you should be doing. (…) and I maintain that you’re meant for bigger things, and will continue to do whatever I can to bring opportunities to your attention.” Galen smiled thinly. “Don’t think I don’t appreciate it.”
(CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
― “We have to put some meat back on those bones of yours,” he said as he crossed the cabin to Galen, “but I think I could get used to the beard.” (Orson Krennic to Galen Erso – CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
― Was Galen to become the prize in a contest between them? Well, hadn’t he always been that? (Orson Krennic about Galen Erso and his rivalry to Lyra Erso – CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
••• ❝ i'll never stop looking for you. i'll never let you entierly. you’re the only truth in a sea of lies. you're in my blood. now and forever. ❞
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― Beings had been known to hide on Coruscant for a lifetime, but Galen wouldn’t be one of them. He wouldn’t be able to stay away from his research. He would have a change of heart. He would turn himself in. He would reach out… The anger and despair he had felt in the air-speeder returned and settled on him like a great weight. “Galen,” he said, as if orphaned. Then: “Galen!” shouting it to the busy sky. (Orson Krennic about Galen Erso – CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
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••• « It’s just so hard not to think of you...
think of where you are.
My Stardust, my Death Star. »
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▿ L’Étoile de la Mort
▿ Blaster lourd DT-29 amélioré (macroscope)
▿ Astromécano C2-B5
▿ Expertise tactique et stratégique
▿ Connaissances approfondies en armement
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▿ Notes :
▵ LAME IVDU TAROT ○ L'EMPEREUR
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AUTORITÉ ╳ ACTION ╳ POUVOIR ╳ DIRECTION ╳ VOLONTÉ ╳ PERSÉVÉRANCE ╳ ENTÊTEMENT ╳ PUISSANCE ╳ TYRANNIE
—⥼ ※ ⥽— « We were on the verge of greatness. »
-(O)rson (C)allan (K)rennic-
« I don't have to sell my soul. He's already in me. I wanna be adored. I don't need to sell my soul. He's already in me. I wanna be adored. You adore me. I wanna be adored. I gotta be adored. » ( i wanna be adored ϟ the stone roses )
« I used to roll the dice. Feel the fear in my enemy's eyes. Listen as the crowd would sing: now the old king is dead ! Long live the king ! One minute I held the key. Next the walls were closed on me and I discovered that my castles stand upon pillars of salt and pillars of sand.
People couldn't believe what I'd become. Revolutionaries wait for my head on a silver plate. Just a puppet on a lonely string. Who would ever want to be king.
┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ I used to rule the world.
┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉
Seas would rise when I gave the word. Now in the morning I sleep alone. Sweep the streets I used to own. For some reason I can't explain, once you'd gone there was never, never an honest word.
┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ That was when I ruled the world. » ( viva la vida ϟ coldplay )
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it's his project.
it's his life.
it's his everything.
it's the death star.
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▴ WILHUFF T. (1 - AU) -0 BBY ❘ Krennic survit à Scarif ⋄ Retrouvailles explosives ✰ (MAJ ✎ 23.02)
▴ WILHUFF T. (2 - AU) -10 BBY ❘ Krennic a une liaison cachée avec le fils de Tarkin ⋄ Réalité dans laquelle Garoche est en vie ✰ (MAJ ✎ 09.10)
▴ WILHUFF T. (3 - AU) -31 BBY ❘ Jeunesse de Krennic à Brentaal ⋄ Tarkin est enseignant ⋄ Relation professeur-élève ✰ (MAJ ✎ 23.02)
▴ WILHUFF T. (4 - AU) -13 BBY ❘ Galen Erso est mort ⋄ Tarkin est amoureux de Krennic ⋄ Obsessions ✰ (MAJ ✎ ??.??)
▴ WILHUFF T. (5 - AU) 4 ABY ❘ Post-Bataille d'Endor ⋄ Tarkin et Krennic ont survécu à Scarif & Yavin ⋄ Incarcération ⋄ Passion inavouée ✰ (MAJ ✎ 23.02)
▴ WILHUFF T. (6 - AU) 4 ABY ❘ Post-Bataille d'Endor ⋄ Krennic a trahi l'Empire et est un agent important de la NR ⋄ Tarkin est arrêté ⋄ Krennic et Tarkin sont des ex-amants ⋄ Interrogatoire ✰ (MAJ ✎ 28.03)
▴ WILHUFF T. (7 - AU) 2022 ❘ Sur l'île ⋄ Krennic et Tarkin sont en couple ⋄ Leurs souvenirs sont revenus ✰ (MAJ ✎ ??.??)
▴ WILHUFF T. (8 - AU) 2022 ❘ AU!Moderne ⋄ Krennic et Tarkin sont associés de leur start-up ⋄ Passion refoulée ⋄ Galen a rompu avec Krennic ⋄ Voyage dans les îles ✰ (MAJ ✎ 17.03)
▴ WILHUFF T. (9 - AU) 4 ABY ❘ Suite AU!Prison ⋄ Douches ⋄ Incarcération ✰ (MAJ ✎ 02.02)
▴ WILHUFF T. (10 - AU) -18 BBY ❘ Babysitting qui tourne mal ⋄ Krennic surveille le fils insupportable de Tarkin ✰ (MAJ ✎ 27.03)
“Say something, I'm giving up on you. I'll be the one, if you want me to. Anywhere, I would've followed you. I am feeling so small. It was over my head. I know nothing at all, and I will stumble and fall. I'm still learning to love. Just starting to crawl. I'm sorry that I couldn't get to you. Anywhere, I would've followed you. I will swallow my pride. You're the one that I love, and I'm saying goodbye. Say something, I'm giving up on you. Say something.”( say something– a great big world )
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11 MAI 2022 • APPARTEMENT DE GALEN ERSO
Ce baiser représente tout pour lui, absolument tout. Galen Erso incarne à la faveur de l’intimité de cet appartement son monde tout entier. Ce soir, en tout cas. Krennic croit avec une grande naïveté pouvoir rester encore un peu, s’imaginant déjà savourer jusqu’à l’aube la chaleur du corps de Galen endormi contre le sien. De pouvoir l’enlacer, nu et repu de leurs chaudes étreintes. De pouvoir l’embrasser jusqu’à tomber de fatigue. De pouvoir ouvrir les yeux, aveuglé par les rayons du soleil au petit matin, en sa compagnie. Galen Erso lui appartient. Galen Erso est sien. Galen Erso lui a confié – ce qu’il pense, à tort – sa virginité. Il s’imagine qu’il s’agit de la première fois que leurs corps se découvrent et apprennent à s’aimer, faute d’avoir retrouvé la totalité de leurs souvenirs, mais ce n’est pas ce qui importe le plus à cet instant. Ce qui importe, c’est la manière dont il croit tout savoir. Il croit avec fermeté avoir réussi à le convaincre de lui donner une seconde chance. Il croit que Galen lui a tout pardonné – Lyra, Jyn, ses mensonges, sa personnalité narcissique et abusive, leur relation toxique. Il croit qu’en s’enfonçant en lui, Galen a préféré le fantasme à la réalité, l’amant à l’homme dangereux, l’orgasme à la fuite. Il croit qu’il tient enfin Galen dans le creux de sa main. Qu’en un simple claquement de doigt, il lui fera faire exactement tout ce qu’il désire. Il croit être enfin à sa place. Il croit que Galen est sien, corps et âme. Oui, Orson Krennic est persuadé de beaucoup de choses, mais pas des bonnes. Galen Erso n’a rien oublié, rien pardonné, et jamais, il ne lui appartiendra vraiment. Galen Erso ne lui est pas acquis, comme il s’obstine à croire avec un sourire béat encore accroché au visage. Il sépare ensuite ses lèvres meurtries des siennes, toujours persuadé d’être redevenu un véritable héros aux yeux de son amant.
« Galen… »chuchote-t-il de sa voix enjôleuse, légèrement tremblante – pas de peur, non, d’impatience. Il sait que Galen lui répondra par l’affirmative, il ne peut faire que cela, mais il s’impatiente d’entendre le « Oui » fatidique de la bouche de ce dernier. Orson visualise quelques instants mentalement sa réaction lorsque Galen consentira à l’emmener dans son lit. Dormir tout près de lui. Combien de fois l’a-t-il rêvé, et idéalisé même ? « Quelle est ta réponse ? »précise-t-il. Une lueur de pure complicité brille dans ses yeux, alors qu’il éloigne doucement son visage du sien, tout en décidant d’étreindre ses hanches de ses mains puissantes. « Il faut que tu partes. » Une phrase courte, mais qui fait son petit effet dans le cœur froid d’Orson Krennic. En un rien de temps, son humeur bascule de l’euphorie au désespoir. En un battement de cil, la chaleur qui empli son corps, particulièrement, son bas-ventre se transforme en un vent glacé. En en un claquement de doigt, Galen Erso balaie toutes ses certitudes, toutes ses joies. Il vient de pulvériser à la manière d’une bombe nucléaire son état d’euphorie. Krennic ne réagit pas immédiatement. Il cligne des yeux une fois, puis deux, et enfin trois. Il peine à comprendre l’attitude de Galen, si distante à son égard, alors que la proximité de leurs corps prêche aux réconciliations et étreintes brûlantes. Orson subi en silence les mots durs et glacés de son amant d’une nuit, en arborant une expression sinistre au visage. Blanc comme un linge, les sourcils froncés et le regard vide, presque inexpressif, Orson Krennic tombe des nues. Il fait une chute métaphorique d’au moins douze étages. Le souffle de Galen se répand sur sa joue, et pour la première fois de la soirée, Orson semble parfaitement indifférent à ce dernier. Loin d’avoir envie de l’embrasser, de l’étreindre, tout ce qu’il veut là et maintenant, c’est se retirer et claquer la porte de toutes ses forces dans un accès de rage.
Orson remarque péniblement que ses lèvres tremblent en voulant former des mots, mais ces derniers ne parviennent pas à franchir la barrière de sa bouche. Quelque chose le bloque. Krennic est heurté, profondément blessé par les propos violents de Galen. Il n’a pas imaginé un seul instant être ce soir témoin d’un tel déferlement de haine et de mépris. Galen ne lui a pas pardonné. Galen ne lui est pas acquis. Il ne l’a jamais été. Orson Krennic prend douloureusement conscience soir qu’il ne le sera même jamais. « Que tu t’en ailles pour de bon, que tu me laisses tranquille, que tu nous laisses tranquille, moi et ma famille. » Encore un nouveau coup de poignard en plein cœur. Son palpitant s’emballe dangereusement dans sa cage thoracique, saignant et fébrile. Orson souffle de plus en plus bruyamment, en cherchant à calmer les contractions de ses muscles qui lui donnent l’impression d’être enfermé comme dans un étau. Galen lui brise le cœur de la pire des manières, ce soir. Il le lui brise après lui avoir fait connaître la plus belle des jouissances. Il déchire son âme en lambeaux, piétine son cœur de ses pieds, le prend et le brise en mille éclats rouges. Orson étouffe, il manque cruellement d’air. D’un geste significatif, il repousse le torse nu et encore chaud de Galen arrière pour reprendre son souffle. Il doit s’éloigner, oui, Galen a raison. C’est mieux pour eux. Krennic détache rapidement son corps de celui de son amant d’une nuit. Il se tient en position assise sur le canapé, à seulement quelques mètres de Galen. « Je veux que tu partes. Tiens tes engagements et va-t'en, maintenant. » Ces derniers mots l’achèvent. Il cligne un nombre incalculable de fois des yeux pour retenir les larmes naissantes qui menacent de perler au coin de ses yeux. Krennic ressent la douleur pour la première fois. Ces gouttes humides et brûlantes lui donnent envie de vomir, de tout casser autour de lui. Il ne fait toutefois rien, et se contente de maudire Galen avec force. Il se lève enfin, nu. Sans lui apporter de réponse ou même de regard, l’ex-impérial recherche ses vêtements éparpillés aux quatre coins du salon et se rhabille dans la précipitation.
Une fois avoir ramassé ses habits, il enfile dans un premier temps son boxer sombre haut de gamme de marque allemande (HUGO BOSS), puis son jean, qu’il rezippe et reboutonne, avant de reboucler sa ceinture sèchement. Dans un second temps, c’est sa chemise blanche qu’il se dépêche de remettre en place, en voulant oublier l’odeur du parfum de Galen fortement imprégnée dans le tissu en coton de cette dernière. Galen est partout. Son odeur et son parfum sont partout sur son corps, tout comme sur ses vêtements – imbibés au point de lui donner des vertiges, maintenant qu’il se fait jeter comme un mal propre, après de si beaux et passionnés ébats. Alors qu’il a tout donné, de sa personne, de sa vigueur, de ses confessions intimes pour impressionner Galen, pour lui donner envie de recommencer et de lui donner une seconde chance. Il ne l’aura jamais, c’est acté désormais dans son esprit tourmenté et mélancolique. Galen Erso ne voudra jamais de lui. « Tu ne me pardonneras donc jamais... »souffle-t-il froidement, comme une porte que l’on claque ou une brise glacée en plein mois de janvier. Krennic détourne volontairement le regard pour ne pas se confronter au marron chocolat des orbes de Galen. S’il le fait, il est certain que ses larmes naissantes couleront malgré lui. Orson lutte pour les garder dans ses orifices, et surtout hors de portée de Galen, qu’il ne soit pas témoin de la manière dont il lui a brisé le cœur. Orson est détruit, mais il ne veut surtout pas donner un tel plaisir à Galen. Le plaisir de l’avoir blessé, mais surtout humilié après toutes ses précédentes déclarations. La honte le submerge, avec ses voisines : le doute, l'incompréhension, la rancune, et enfin la colère.
Mais Krennic n'attend pas une réponse de la part de celui qu'il a pris pour amant cette nuit. Il ne veut pas entendre sa réponse. Il la devine trop douloureuse. Bien sûr qu'il ne lui pardonnera jamais. Bien sûr. Depuis le début, c'est acté entre eux. Krennic a simplement espéré pouvoir le retourner, comme il l'a toujours fait. Depuis Brentaal IV. Aujourd'hui, Galen n'est plus dupe. Galen Erso n'ignore plus toutes ses manipulations, ses mensonges. « Ce n’était pas si exceptionnel, de toute manière. » renchérit-il en haussant les épaules, une fois avoir remis sa veste de costume légèrement froissée au niveau des manches sur le dos. Menteur, putain de menteur. Krennic ment comme un arracheur de dents. Il ment comme il respire. Il ment pour conserver ce qui lui reste de dignité et de fierté, alors que tout n’est qu’une zone dévastée au fond de lui. Il ment en voulant se redonner la force de mépriser celui qui a détruit sa vie entière dans leur monde, et qui est ce soir en train de pulvériser son palpitant fragile. Son cœur, qu’il lui a offert sans réfléchir. Mais surtout, il ment pour le blesser en réponse à sa propre souffrance. Que fait-il encore là, que fait-il encore ici ? Qu'a-t-il osé espéré de Galen ? Orson ment, et Galen n’aura pas de difficulté à s’en apercevoir. Sa gestuelle ne fait que trahir chacun de ses mensonges. Chaque silence gênant est en soi un aveu douloureux. Chaque soupir exaspéré est un cri de détresse émotionnelle. Krennic s’obstine à ne pas regarder son amant dans les yeux, et termine de récupérer toutes ses affaires dans l’appartement. Bouger, marcher et faire mine de chercher quelque chose est une assez bonne stratégie. Elle lui permet de se dépenser physiquement sans fondre en larmes ou dans une crise de colère noire devant Galen Erso. « Ce fut un plaisir. »ironise-t-il en agitant sa tête de droite à gauche, avant de contourner le canapé, avec la ferme intention de quitter au plus vite l’appartement pour laisser exprimer toute sa colère, son désespoir ou encore son chagrin à l’abri des regards – surtout de celui de Galen Erso. Alors que sa main se referme sur la poignée de la porte, il remarque que sa vue se trouble de plus en plus, pour se voiler complètement. Krennic craint un instant que ses larmes ont finalement pris le pas sur sa volonté de ne pas les laisser sortir, mais c’est autre chose de bien plus grave encore. Son monde bascule. De nouveaux vertiges le foudroient et le font même trébucher contre un meuble, auquel il s’accroche désespérément. Il ne comprend pas ce qu’il se passe. Ce qui rend son corps si… faible. Orson se trouve plongé dans l’obscurité, ses membres chancèlent un à un, si bien qu’il se sent basculer en arrière. Il suffit d’un rien, et le voilà qui s’écroule sur le parquet du hall de l’appartement de Galen. Tout bascule vraiment pour de bon, mais il n’est pas le seul à ressentir ces vertiges puissants. Galen aussi. Tous les deux s’évanouissent, pour se réveiller bien des décennies plus tôt, dans leur véritable monde.
(( FIN DU SUJET. ))
love taste so sweet at good-bye. writing music: "just tonight" ▵ the pretty reckless ; "can't stop loving you" ▵ phil collins ; "kissing a fool" ▵ gorge michael ; "without me" ▵ halsey ; "say something" ▵ a great big world note:
ஃ Haven't they suffered enough? But you can't get enough of shutting down systems for personal gain. If you mess with things selfishly, they're bound to come undone. Do you get off on pain? We're not pawns in your game. – Commander In Chief (demi lovato) ஃ
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(terminé) (( nsfw)) ⁂ love taste so sweet at good-bye ❘ Galen x Krennic
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