(abandonné) ((nsfw)) ❘ au ⁂ follow me down (gannic) ;
Orson C. Krennic
▿ Ton univers : Rogue One: A Star Wars Story
▿ Date de naissance : 14/04/1981
▿ Age : 43
▿ Métier : Ex-romancier de génie, auteur de best-sellers et désormais ingénieur en armement à Mordor Industries depuis fin 2022 • Critique littéraire à ses heures perdues • Expert en science-fiction
▿ Quartier : Baker Street Avenue, dans un appartement en colocation avec son fiancé, Galen Erso.
▿ Côté cœur :
― Krennic laughed to ease the mood. “You know what I find interesting – or maybe ironic is the word. It’s that each of us wants what’s best for you. In a way, we’re competing to make you happy, as old-fashioned as that sounds. And each of us has a different idea about what you should be doing. (…) and I maintain that you’re meant for bigger things, and will continue to do whatever I can to bring opportunities to your attention.” Galen smiled thinly. “Don’t think I don’t appreciate it.”
(CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
― “We have to put some meat back on those bones of yours,” he said as he crossed the cabin to Galen, “but I think I could get used to the beard.” (Orson Krennic to Galen Erso – CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
― Was Galen to become the prize in a contest between them? Well, hadn’t he always been that? (Orson Krennic about Galen Erso and his rivalry to Lyra Erso – CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
••• ❝ i'll never stop looking for you. i'll never let you entierly. you’re the only truth in a sea of lies. you're in my blood. now and forever. ❞
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― Beings had been known to hide on Coruscant for a lifetime, but Galen wouldn’t be one of them. He wouldn’t be able to stay away from his research. He would have a change of heart. He would turn himself in. He would reach out… The anger and despair he had felt in the air-speeder returned and settled on him like a great weight. “Galen,” he said, as if orphaned. Then: “Galen!” shouting it to the busy sky. (Orson Krennic about Galen Erso – CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
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••• « It’s just so hard not to think of you...
think of where you are.
My Stardust, my Death Star. »
▿ Dons/capacités/pouvoirs :
▿ L’Étoile de la Mort
▿ Blaster lourd DT-29 amélioré (macroscope)
▿ Astromécano C2-B5
▿ Expertise tactique et stratégique
▿ Connaissances approfondies en armement
▿ Autre(s) compte(s) : Orion Black ◊ Nolan Sorrento ◊ Sheev Palpatine ◊ Thalassa Tarkin ◊ Celia St. James ◊ Sauron ◊ Perséphone
▿ Messages : 380
▿ Points : 986
▿ Date d'inscription : 05/03/2022
▿ Notes :
▵ LAME IVDU TAROT ○ L'EMPEREUR
—⥼ ※ ⥽—
AUTORITÉ ╳ ACTION ╳ POUVOIR ╳ DIRECTION ╳ VOLONTÉ ╳ PERSÉVÉRANCE ╳ ENTÊTEMENT ╳ PUISSANCE ╳ TYRANNIE
—⥼ ※ ⥽— « We were on the verge of greatness. »
-(O)rson (C)allan (K)rennic-
« I don't have to sell my soul. He's already in me. I wanna be adored. I don't need to sell my soul. He's already in me. I wanna be adored. You adore me. I wanna be adored. I gotta be adored. » ( i wanna be adored ϟ the stone roses )
« I used to roll the dice. Feel the fear in my enemy's eyes. Listen as the crowd would sing: now the old king is dead ! Long live the king ! One minute I held the key. Next the walls were closed on me and I discovered that my castles stand upon pillars of salt and pillars of sand.
People couldn't believe what I'd become. Revolutionaries wait for my head on a silver plate. Just a puppet on a lonely string. Who would ever want to be king.
┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ I used to rule the world.
┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉
Seas would rise when I gave the word. Now in the morning I sleep alone. Sweep the streets I used to own. For some reason I can't explain, once you'd gone there was never, never an honest word.
┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ That was when I ruled the world. » ( viva la vida ϟ coldplay )
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•••
it's his project.
it's his life.
it's his everything.
it's the death star.
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▴ WILHUFF T. (1 - AU) -0 BBY ❘ Krennic survit à Scarif ⋄ Retrouvailles explosives ✰ (MAJ ✎ 23.02)
▴ WILHUFF T. (2 - AU) -10 BBY ❘ Krennic a une liaison cachée avec le fils de Tarkin ⋄ Réalité dans laquelle Garoche est en vie ✰ (MAJ ✎ 09.10)
▴ WILHUFF T. (3 - AU) -31 BBY ❘ Jeunesse de Krennic à Brentaal ⋄ Tarkin est enseignant ⋄ Relation professeur-élève ✰ (MAJ ✎ 23.02)
▴ WILHUFF T. (4 - AU) -13 BBY ❘ Galen Erso est mort ⋄ Tarkin est amoureux de Krennic ⋄ Obsessions ✰ (MAJ ✎ ??.??)
▴ WILHUFF T. (5 - AU) 4 ABY ❘ Post-Bataille d'Endor ⋄ Tarkin et Krennic ont survécu à Scarif & Yavin ⋄ Incarcération ⋄ Passion inavouée ✰ (MAJ ✎ 23.02)
▴ WILHUFF T. (6 - AU) 4 ABY ❘ Post-Bataille d'Endor ⋄ Krennic a trahi l'Empire et est un agent important de la NR ⋄ Tarkin est arrêté ⋄ Krennic et Tarkin sont des ex-amants ⋄ Interrogatoire ✰ (MAJ ✎ 28.03)
▴ WILHUFF T. (7 - AU) 2022 ❘ Sur l'île ⋄ Krennic et Tarkin sont en couple ⋄ Leurs souvenirs sont revenus ✰ (MAJ ✎ ??.??)
▴ WILHUFF T. (8 - AU) 2022 ❘ AU!Moderne ⋄ Krennic et Tarkin sont associés de leur start-up ⋄ Passion refoulée ⋄ Galen a rompu avec Krennic ⋄ Voyage dans les îles ✰ (MAJ ✎ 17.03)
▴ WILHUFF T. (9 - AU) 4 ABY ❘ Suite AU!Prison ⋄ Douches ⋄ Incarcération ✰ (MAJ ✎ 02.02)
▴ WILHUFF T. (10 - AU) -18 BBY ❘ Babysitting qui tourne mal ⋄ Krennic surveille le fils insupportable de Tarkin ✰ (MAJ ✎ 27.03)
Nights avoiding things unholy, your hand slips across my skin. I go down on you so slowly. Don't confess none of your sins. Follow me down to the river, drink while the water is clean. Follow me down to the river tonight. Follow me down through the trees. I'll be down here on my knees. (follow me down ▴ the pretty reckless)
-19 BBY – CORUSCANT. Amphithéâtre de Coruscant – Étage des loges réservées aux membres du corps politique
Orson Krennic arpente les couloirs obscurs des étages supérieurs de l’amphithéâtre de Coruscant City, le pas lourd mais plein d’assurance. Le dos bien droit, menton fièrement levé et les mains dans le dos, il fait totalement abstraction des citoyens qui se dirigent vers les loges pour assister au spectacle le plus attendu de la saison. Orson apprécie le théâtre, la musique et toutes ces activités culturelles, qui sont selon lui, propices aux réunions entre politiciens et rendez-vous particuliers. Mais ce soir, son esprit est loin d’être à la contemplation de tels divertissements. S’il avait pu anticiper les évènements tragiques de la journée, il aurait très certainement décalé la représentation. Sheev Palpatine, actuel Chancelier Suprême, est mort. Krennic a été l’un des premiers membres du cercle intime du Chancelier à avoir été mis au courant. Depuis des années, il occupe une place privilégiée sur la scène politique, une relation de confiance qui est désormais brisée. Les pans de sa cape virevoltent au rythme de ses mouvements et épousent parfaitement la courbe de ses hanches, ainsi que la stature de ses épaules carrée. Le geste est fluide et gracieux, tout comme sa démarche. Il garde les yeux rivés devant lui, en ignorant les salutations et les regards admiratifs qui se tournent sur son passage. « Oh, n’est-ce pas le Vice-Chancelier ? » entend-il dire dans son dos, ce qui naturellement le gonfle d’orgueil. « C’est Orson Krennic. Le représentant du parti politique du Chancelier au Sénat. C’est son bras droit. » Krennic a conscience de sa popularité, mais cela fait bien des années qu’attirer l’attention des autres lui est égal. Depuis lui.
L’amphithéâtre est spacieux, avec un mobilier riche et coloré dans des teintes bordeaux et prune. Les tentures en velours sont couleur rouge sang. L’ambiance est feutrée, quelque peu intimiste. Orson aime cette notion d’intimité, cela le conforte dans ses envies d’y emmener une personne particulière. Un spectacle prévu depuis un mois auquel il a convié Galen Erso, un éminent scientifique. Galen est un ami proche pour tout le monde, mais il est beaucoup plus dans l’intimité. Galen est l’homme qui partage secrètement sa vie. Un homme politique ne peut afficher ses affections aussi facilement, sans craindre que ses proches ne deviennent des cibles. Particulièrement lorsque l’homme politique possède des aspirations hautement élevées et est incapable de se contenter d’une seconde ou troisième place. Krennic garde toujours une pensée pour Galen, même dans un moment aussi intense. Galen doit très certainement l’attendre dans la loge réservée aux proches du Chancelier, voire au Chancelier en personne. Comment lui dire ? Krennic arbore une mine sinistre, se remémorant les échanges tendus qu’il vient d’avoir avec les représentants des différents partis politique du Sénat républicain. Son visage est impassible, mais une grimace se dessine progressivement en réalisant les mots qu’ils vont devoir s’échanger avec Galen. Il est de son devoir de se positionner rapidement, après la mort du Chancelier Palpatine. C’est même la chance de sa vie. Galen peut comprendre. Il comprendra ce qui viendra frapper toute la galaxie dans les prochains jours. Quand il réalisera la place qu’ils occuperont tous les deux, il comprendra que leur relation ne doit pas encore exploser à la figure du monde.
En arrivant près de la loge qui lui est réservée, celle du défunt Chancelier, un petit groupe de quatre personnes semblent l'attendre de pied ferme. Krennic soupire intérieurement et décide d'arborer l'expression faciale la plus sévère possible. « Vice-Chancelier. » dit une voix forte, de concert avec celle d’autres hommes qui entoure le deuxième homme de l’Ancienne République. Quelques hommes, des officiers et des hommes politiques républicains, inclinent respectueusement leur tête en voyant arriver la silhouette familière de l’un des hommes politiques les plus puissants du régime républicain. « C’est Chancelier, maintenant. » rétorqua Orson Krennic sur un ton grave. Ils se jaugèrent presque religieusement et hochèrent la tête. Vice-Chancelier. Un titre qui appartient à Orson Krennic depuis quelques années, mais qui est aujourd’hui en passe de connaître un bouleversement majeur. Ces hommes sont pourtant au courant de la terrible nouvelle, mais le titre de Vice-Chancelier est comme un automatisme pour chacun d’entre eux. Krennic décèle toutefois de l’agacement dans l’expression faciale de certains d’entre eux, mais s’abstient de faire tout commentaire. Il est conscient que sa politique ne fera pas l’unanimité. Quoiqu’ils en pensent, les rênes du pouvoir lui appartiennent désormais. « N’avez-vous pas encore eu vent de la terrible nouvelle ? » poursuit-il en logeant l’une de ses mains au niveau de sa ceinture, ses doigts gantés caressant le manche de son blaster. Un tic nerveux. Krennic n’est pas entièrement à l’aise. Une partie de lui est encore sous le choc de la mort de son idole, mais l’autre est excitée par l’idée de devenir le nouveau leader politique. « Sheev Palpatine est mort, il y a quelques heures. Un Maître Jedi, Mace Windu, est à l’origine de cette trahison. Une trahison que la République et le Sénat ne sauraient cautionner sans représailles. » Bien que le timbre de sa voix soit imprégné d’émotions vives et mélancoliques, Orson Krennic essaie de faire bonne figure. Sheev Palpatine incarnait l'avenir, avec lui la galaxie aurait vu la fin de la République et le début d’un projet de grande envergure. Ils avaient des projets ensemble. Ils voulaient instaurer une paix durable, sécurisée et ordonnée dans toute la galaxie. Une paix artificielle, parfaite. Une paix à laquelle le Vice-Chancelier Krennic fantasmait depuis son entrée auprès d’un mentor aussi brillant et charismatique que Palpatine. Krennic était obnubilé par le charisme et les ambitions de Palpatine. Il exerçait sa mission de Vice-Chancelier avec une dévotion extrême, non sans développer au passage ses propres ambitions. « Notre dévoué Chancelier Suprême m’avait personnellement fait part de ses soupçons quant à l’éventualité d’un coup d’état de la part de l’Ordre Jedi… Nous avons refusé de le croire, et nous avons fauté, messieurs. Nous perdons ce soir un grand homme. » Krennic soupire lascivement, faussement impacté par cette nouvelle. Le décès de Sheev Palpatine arrange ses affaires, puisqu’il est maintenant en lice pour récupérer son poste, et poursuivre le projet sinistre du Chancelier de transformer la République en Empire galactique. « La purge Jedi est en marche. » murmure-t-il en baissant la tête vers ses bottes cirées pour manifester le désespoir qui l’accable à cet instant précis. L’expression de son visage semble imperturbable et livide, ses traits faciaux sont tirés, mais on peut lire de l’excitation dans le bleu océan de ses yeux. « Je me vois donc dans l’obligation de continuer son travail. » De son vivant, Palpatine avait ambitionné de récupérer les pleins pouvoirs en passant par la purge de l’Ordre Jedi et la terreur provoquée par la Guerre des Clones. « Comme Chancelier Suprême ? » s’enquit de demander l’un des officiers qui se trouve à sa droite, non loin du corridor donnant sur l’une des loges du théâtre réservée au Vice-Chancelier. « Pour l’instant. » La voix du Vice-Chancelier cingle l’air ambiant, elle est froide et précipitée. Il en a presque la gorge nouée, c’est beaucoup de pression d’affirmer sa position de leader politique sur le corps encore chaud de Sheev Palpatine. Chaque minute est comptée, les évènements doivent s’enchaîner exactement comme Sheev Palpatine l’avait planifié. Krennic est confiant. Il parvient à mesurer le ton de sa voix en contrôlant les tremblements fébriles provoqués par son excitation. Il soupire pour la quatrième fois depuis dix minutes, d’une manière un peu trop exagérée pour ne pas être une vulgaire démonstration théâtrale. « Le feu Chancelier Palpatine avait d’autres projets pour notre galaxie. » Krennic réprime l’ombre d’un rictus. « Je me présente comme son successeur, en la qualité de Chancelier Suprême, tel que l’exige la coutume pour le moment. Cependant… Je peux vous mettre dans la confidence. Des choses vont changer dans les prochains jours. Compte tenu de la brutalité de ce coup d’état, nous ne pouvons que rejoindre les aspirations Sheev Palpatine. » Dans la confidence des projets de l’ex-Chancelier contrairement au reste des politiciens, Krennic se sent enfin Roi. Ces imbéciles ne savent pas, c’est pourquoi il est envahi par une grande nervosité. Cette tension n’est pas seulement palpable dans l’air, elle gronde également dans son être. Orson est dans la confidence de beaucoup de choses, comme des projets impériaux de Palpatine. Il a conservé le secret sur les projets politiques de l’ex-Chancelier Suprême. Il n’en a fait part à personne, craignant que l’Ordre Jedi ne se rebelle, ou que leurs plans échouent. Une exception demeure pour Galen Erso. La personne la plus proche d’Orson Krennic depuis Brentaal IV. La personne qu’Orson Krennic aime profondément, dans le plus grand secret de la vie politique de Coruscant City. « Je viens de m’entretenir avec les représentants de chaque groupe politique du Sénat pour que nous organisions au plus vite un vote en faveur de la modification de notre Constitution. Ce vote… – je peux d’ores et déjà vous affirmer qu’il sera en faveur des aspirations du feu Chancelier – , apportera un vent nouveau sur cette République vieillissante. Sheev Palpatine considérait que le seul moyen d’apporter une paix durable, l’ordre et la discipline dans toute la galaxie passait par la mutation de notre République en un Empire. Je compte réaliser ses dernières volontés comme un honneur à titre posthume. » dit-il en tournant la tête vers les personnes qui arpentent le couloir du dernier étage de l’amphithéâtre. Il s’abstient d’apporter des précisions en craignant que des oreilles indiscrètes ne puissent anticiper ses actions. Quelques secondes plus tard, Krennic reporte son attention sur les partisans de son régime. Il donne l’air de se soucier sincèrement des dernières volontés du feu Chancelier. D’une part, c’est bien le cas, mais d’autre part, c’est uniquement parce qu’il y trouve un intérêt personnel. Ses intentions semblent louables, mais elles dissimulent une volonté de marquer la galaxie de son empreinte. Krennic n’a jamais pensé en arriver à ce stade un jour. Il a embrasé une carrière d’architecte durant de longues années, avant de s’emparer de la chance de se faire un nom dans la politique. Ses conseils avisés ont toujours le Chancelier, jusqu’à maintenant.
« Vice-Chan… » L’un de ses confrères au Sénat vint l’interrompre, avant d’être brutalement foudroyé des yeux par le regard méprisant du nouveau leader politique. « Chancelier. » se rattrapa-t-il avant de reprendre plus sereinement, encouragé par la gestuelle du Chancelier Krennic : « Que voulez-vous faire des opposants de Palpatine ? » Krennic éclate de rire. Cela l’amuse, en réalité, ces idiots de politiciens et d’officiers n’ont aucune idée de comment mater une rébellion ou de proclamer l’avènement d’un ordre nouveau. Par le feu et le sang. Dans la force et la contrainte. Sheev Palpatine n’éprouvait aucune once de pitié, pas plus qu’Orson Krennic. C’est son couronnement qui est en jeu. « Sheev Palpatine ne comptait en épargner aucun. » trancha Krennic le plus naturellement du monde. « Chancelier n’est donc plus le titre adéquate, Chancelier Krennic. » ironise l’un de ses assistants politiques au Sénat. « Empereur. » souffle-t-il en observant ses interlocuteurs avec suffisance à travers ses cils. Orson semble être plus détendu, maintenant que les choses ont été clarifiées entre eux. Il est confiant sur l’allégeance que ses partenaires politiques cèderont à son nouveau gouvernement. « Et que comptez-vous faire de nous… ? » Cette question n’est pas dénuée d’arrière-pensées, Krennic le réalise aussitôt. Ils espèrent tous une place de choix dans le nouveau régime, ce qu’Orson est en mesure de leur offrir en échange de leur loyauté. « Votre allégeance contre une place dans mon nouveau gouvernement vous satisferait-elle ? » Le sourire d’Orson s’allonge, et les visages autour de lui se détendent tout autant. Ils acquiescent silencieusement à ces arrangements, forts d’une place dans l’ébauche de cette nouvelle configuration galactique. D’un coup d’œil vers la droite, Orson remarque que sa loge est entrouverte sur une silhouette familière. Galen. Quelque chose traverse ses yeux durant une seconde, une lueur de désir mêlée à de l’inquiétude. « Si vous voulez bien m’excuser… J’ai un spectacle qui m’attend. Nous en reparlerons au Sénat, demain matin. » les coupe-t-il froidement. Orson décide de les abandonner en s’éclipsant derrière la porte de la loge réservée.
Il prend soin de refermer la porte dans son dos, espérant profiter de ce tête-à-tête avec Galen. « Bonsoir Galen. » dit-il chaudement, une pointe d’excitation dans le son de sa voix. Sa silhouette parfaitement dessinée, son profil, ses cheveux, tout chez lui attire Orson Krennic. Il lui faut quelques secondes pour trouver un rythme cardiaque plus calme. Orson inspire silencieusement une profonde bouffée d’air pour se donner le courage de l’affronter. Ce moment privilégié est un rendez-vous qu’il a attendu avec impatience depuis une semaine. Ses mains tremblent légèrement dans son dos et comme à son habitude, il enlève ses gants pour les ranger dans l’une des poches de sa veste. Il le fait souvent en anticipation d’un moment entre eux. Orson adore sentir la peau nue de son amant. Il s’approche lentement par derrière et vient mettre ses mains sur les épaules de Galen. Une pression légère, ferme mais pleine de tendresse. Ses doigts se referment dans le creux de ses épaules, et lentement, Krennic vient approcher son visage de sa nuque pour embrasser son cou. « Je suppose que tu as tout entendu ? » murmure-t-il au creux de son oreille, confiant. Un léger tremblement dans la voix vient toutefois nuancer cette assurance. Cette question à l’apparence anodine dissimule une véritable anxiété. « Tu étais le prochain sur ma liste. » s'assure-t-il de préciser, pour qu'il ne se sente pas mis sur la touche. Orson essaie de lui dire qu’il avait pour but de s’entretenir avec lui, une fois avoir été averti de la mort de Palpatine. Il comptait même fêter avec lui cette promotion inespérée.
Orson relâche au bout de quelques minutes la pression exercée sur les épaules de Galen Erso, non sans une brève caresse possessive. Il vient ensuite s’installer dans le fauteuil à côté du sien, avant de soupirer longuement, exténué par le poids de toutes ses nouvelles responsabilités. D’un coup d’œil vers Galen, le politicien comprend que quelque chose semble le distraire. Orson devine ce dont il est question et s’efforce d’amorcer une tension. « Ne tire pas une tête aussi dramatique. Nous en avions parlé. C'était le projet de Palpatine. C’est la fin d’un monde, mais le commencement de quelque chose de meilleur. » remarque-t-il en croisant élégamment les jambes, ses mains vinrent se placer sur le genou qui est légèrement surélevé par rapport à l'autre. Galen est au courant depuis longtemps des projets de l’ex-Chancelier. Ils en ont déjà discuté tous les deux. Orson s’est montré impuissant en voulant lui dissimuler une chose aussi importante. Il était bien trop enthousiaste à l'idée de faire partie d'un projet de si grande ampleur pour ne pas le mettre dans la confidence. Il pensait que Palpatine l'ignorait, mais il se trompait. Palpatine savait tout, et la vérité, c'est que s'il n’était pas mort, il aurait très certainement évincé Krennic après avoir sérieusement douté de sa confiance, au vu des ambitions cachées de ce dernier et de ses faiblesses affectives. Un homme amoureux est un handicap, d'autant plus s'il est amoureux d'un pacifiste capable d’influencer grandement sa politique. Palpatine était persuadé que Krennic aurait, d'une façon ou d'une autre, changé son fusil d'épaule suite à quelques mots doux de la part de Galen Erso. Il n'était pas fiable pour le projet, mais il était intéressant de le garder en poste jusqu'à l'avènement de l'Empire. Sa dévotion et son efficacité représentaient de redoutables atouts, jusqu'à ce que l'homme en cape commence à bifurquer... Palpatine était un sujet de discorde entre eux. Galen ne comprenait pas l'obsession de Krennic pour l'ex-Chancelier, ses beaux discours sur un nouvel ordre galactique... Quelles conneries. Krennic croyait Palpatine. Il avait une foi aveugle en ses projets fantasques, jusqu'à maintenant. Quelques minutes de silence s'imposèrent entre eux, le temps que la première partie du ballet ne commence depuis le dernier étage de l'amphithéâtre de leur loge princière. Orson observe avec indifférence le spectacle qui se joue devant eux, un mélange de danse et de musique classique. Quelle importance, seule la présence de Galen est un spectacle à ses yeux.
Leur relation est sans doute le secret le mieux gardé de tout l’Empire. Orson Krennic s’est arrangé pour que la vérité sur la vraie nature de leur relation ne soit jamais révélée. Un poids lourd à porter. Des sacrifices assommants. Pour arriver au sommet, il a dû étouffer leur liaison durant de longues années. Krennic a conscience d’avoir fait été fanatique dans sa quête vers le sommet, mais il a toujours promis à Galen d’œuvrer pour leur avenir commun. Krennic a simplement toujours été profondément dévoré par le pouvoir, tout comme l'aura démoniaque de Sheev Palpatine l'a toujours fascinée. Il a voulu se construire son propre ascenseur social au prix de lourds sacrifices. Le voilà enfin arrivé au sommet par un heureux concours de circonstances. Quelle joie de pouvoir exprimer son amour, sa reconnaissance envers Galen. Galen s’est montré patient pendant longtemps. Un ami fidèle et chaleureux. Un amant passionné et généreux. Krennic veut récompenser cette loyauté. Il s’est reposé pendant des années sur son soutien afin de puiser en lui la force d’accéder à ses objectifs.
« Je ne veux pas me disputer ce soir. Je veux simplement… me détendre et profiter du spectacle. » Orson apprécie fortement cet éclairage tamisé, qu’il juge propre à des échanges de nature privés et sensuels entre eux. « Avec toi. » précise-t-il suavement. « A moins que tu ne veuilles négocier une place dans mon gouvernement ? Le ministère des sciences et de l’innovation, peut-être ? » plaisante-t-il. Il est toutefois sérieux. Il obéira à tous les caprices de Galen. Il lui confiera n'importe quel poste les yeux fermés. « Je suis ouvert à toute forme de négociation avec toi. » lance-t-il en voulant réchauffer l’atmosphère entre eux. Orson sent qu’une certaine tension est palpable, mais il décide simplement de l’occulter. « Dis-moi ce qui te ferait plaisir. »
Afin d’illustrer ses mots, il vient poser sa main délicatement sur le genou droit de Galen. Il effectue une caresse lente qui se veut rassurante, mais surtout désireuse de friction. Cela fait plus d’une semaine qu’ils n’ont encore rien fait, faute d’être parti en déplacement sur une autre planète pour le compte de l’ex-Chancelier. Pendant cette absence, Galen a occupé toutes ses pensées. Orson a regretté d’être parti en froid avec Galen. Les choses étaient parfois compliquées à cause des hautes aspirations d’Orson, lequel n’a été qu’une boule de frustration pendant des années. Orson considérait en effet que ses ambitions n'étaient reconnues que par Palpatine et que Galen ne comprenait pas son admiration pour ce dernier, ce qui le poussait donc à se lamenter. Pire encore, il se lamentait de ne pouvoir aimer aussi librement Galen qu’il l’aurait voulu, ce à quoi, l’intéressait lui répondait souvent que cela ne tenait qu’à lui. Krennic était terrifié du jugement des autres, il craignait que cette relation n’expose dangereusement Galen et finisse par constituer un obstacle à son ascension. Galen était certainement rôdé à la rhétorique d’Orson depuis toutes ces années. Malgré leurs disputes, leurs réconciliations avaient toujours lieu dans l’intimité. « Je t’aime. Je t’ai toujours aimé. Je t’aimerai toujours. » Lorsque ces mots sortaient de la bouche d’Orson, en de très rares moments, Galen pouvait être certain que ce n’étaient pas des mensonges. C’était la vérité la plus belle et pure qui soit. Orson l’aimait comme un fou, bien sûr qu’il l’aimait, et il lui aurait tout donné pour le lui prouver. La galaxie entière. Ce n'était donné à Orson d’être capable d’une pareille forme d’attachement. Galen était son exception.
« Galen, parle-moi. Dis-moi que tu me soutiens. Dis-moi que tu m’aimes. » implore-t-il, en dessinant des cercles invisibles le long de sa cuisse, afin de lui arracher des frissons. Un sourire se dessine à la commissure de ses lèvres. Il approche son visage de l’oreille de son amant pour lui souffler d'une voix rauque et chaude, emplie d'un désir qu'il ne refoule plus depuis des années : « Je te veux en moi. » Orson préfère faire preuve de franchise. Ses yeux se perdent lentement sur le visage de son amant, détaillant chaque ride d’expression, chaque lueur d’émotion qui traverse son regard avec dévotion. « Nous pourrions… » chuchote-t-il, de plus en plus audacieux. Il laisse sa main remonter vers son entrejambe. « ...après le spectacle… » Ce sous-entendu veut tout dire. C’est un moyen pour Orson de se faire pardonner de son absence, de leurs disputes, et surtout, de ce qu’il s’apprête à faire pour accéder enfin à ses rêves de carrière politique. Une carrière qu’il souhaite partager avec la seule personne qui compte réellement : Galen Erso. « Tu es le partenaire du nouveau Chancelier... et bientôt Empereur. N'est-ce pas... excitant ? » ronronne-t-il. Orson se jette lui-même des fleurs, tout en laissant Galen caresser le doux fantasme de préliminaires particulièrement sordides entre les murs de la loge.
ஃ Haven't they suffered enough? But you can't get enough of shutting down systems for personal gain. If you mess with things selfishly, they're bound to come undone. Do you get off on pain? We're not pawns in your game. – Commander In Chief (demi lovato) ஃ
Galen Erso
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“You realize that he’s never going to stop looking for you, Galen. You’re in his blood, crystal research or no. He’s never going to let go of you entirely.”
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Lun 6 Juin 2022 - 0:05
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Arrivé avant l’heure, comme à son habitude. Galen n’aime pas faire attendre, et par excès de zèle, il aura toujours tendance à prendre de l’avance sur tout rendez-vous, si du moins il n’est pas pressé par le temps, et cela que le rendez-vous en question soit professionnel ou bien davantage personnel comme c’est le cas ce soir. D’un regard non pas curieux mais presque méthodique, il contemple les lieux, chaque détail d’un décor relativement familier, qu’il associe autant à la perspective d’événements culturels captivants qu’à celle d’une intimité d’autant plus recherchée qu’il a sans cesse le sentiment de devoir la dérober à des circonstances trop peu nombreuses, quand il voudrait pour sa part Orson dans sa vie, dans son lit, dans son quotidien à chaque instant qui le ponctue, et sans s’embarrasser de ces contrariétés constantes qui les empêchent de vivre pleinement ce qu’il s’est lassé depuis longtemps de savourer seulement dans le plus grand secret. Ces instants volés avaient eu quelque chose d’excitant dans les premiers temps de leur relation, et Galen n’est pas homme à faire démonstration de ce qu’il estime être de l’ordre du privé, mais entre l’exhibition éhontée de leurs sentiments et cette manie constante qu’a Orson à vouloir les enfouir sous terre, hors de portée de tous, et presque hors de portée d’eux-mêmes, il y a un monde. Et un fossé que Galen voudrait bien franchir. Cependant, ce soir, il ne compte pas jouer les moralisateurs. Leur dernière conversation s’est soldée par une dispute, faisant affleurer à la surface toujours les mêmes reproches, dont ils se sont sans doute lassés tous deux. Ce soir, il veut seulement profiter de lui, dans tous les sens du terme, du cadre intimiste de leur loge et de la satisfaction d’un proximité plaisante. L’esprit parcouru de tous les fantasmes qu’ils pourraient assouvir dans cette pièce, il fait bientôt abstraction du décor en lui-même, dans l’attente seulement de les savoir satisfaits, jusqu’à entendre l’écho de voix familières à proximité de sa loge. Dont la voix d’Orson.
Galen tend l’oreille, et après quelques secondes seulement de conversation, il comprend. C’est chancelier, maintenant. Immédiatement, Galen devine ce qu’Orson ne tarde pas à expliciter. Son ton est grave, mais le scientifique le connaît. En dépit de cette nouvelle terrible qui naturellement a dû le bouleverser, une part de lui en est forcément exaltée. Galen a bien souvent songé que son compagnon devait sûrement aimer le pouvoir et les trésors qu’il offre plus qu’il ne serait capable de l’aimer lui-même. Dans ces moments parfaits, enivrants, où n’existent plus qu’eux, il sait se convaincre qu’il saurait suffire à l’homme qu’il aime, au-delà de tout prestige. Mais à d’autres instants, comme celui-ci, il en doute plus largement. Sheev Palpatine est mort, Galen n’a pas véritablement besoin d’en entendre plus pour comprendre ce que cela implique naturellement, et ce que cela voudra dire pour Orson. Et tout ceci, cela va sans dire, l’impactera égalent. C’est toujours le cas. Ce qui concerne l’un affecte naturellement l’autre, mais les proportions que cette situation pourrait atteindre dépassent tout ce qu’ils avaient connu jusqu’alors. Et naturellement, cela l’inquiète. Et son inquiétude ne fait qu’augmenter à mesure que se déroule à portée de son oreille la conversation entre Orson et ces hommes qu’il devine être des officiers et autres hommes politiques. Galen ne déplore pas tant la perte de leur Chancelier suprême que les conséquences de cette dernière. Il n’a toujours eu pour Palpatine qu’un respect très modéré, de surface, et n’a jamais véritablement compris la dévotion singulière qu’il avait su inspirer à Orson. Ou du moins oui, il la comprenait en théorie mais il la trouvait excessive au regard de ce à quoi il se dévouait. La conversation progresse et dans la voix d’Orson, Galen découvre ces accents d’exaltation et de fébrilité qui échappent peut-être à d’autres mais qu’il serait bien en mal d’ignorer. Je compte réaliser ses dernières volontés, affirme-t-il, et c’est très précisément ce que Galen avait redouté, au-delà de tout le reste. Ce que certains découvrent, et dont ils ne prennent pas encore l’ampleur, c’est ce que Galen sait déjà, et de longue date, pour recueillir, sur l’oreiller ou en d’autres circonstances, des confidences qu’il se sait l’un des rares à savoir obtenir, secrets d’alcôve qu’il a toujours respectés, pas tant par conviction que par amour. La suite ne lui plaît pas davantage. Elle est l’illustration par l’exemple de tout ce que Galen redoute naturellement. Ce qu’entraînera logiquement une position de supériorité et de pouvoir telle qu’il la trouvera grisante, et plutôt que de l’exploiter en un sens plus honorable, il restera dans la stricte lignée de l’homme qu’il remplace, et dont les ambitions dangereuses n’ont jamais pourtant cessé d’alarmer Orson.
Quand ce dernier referme la porte de leur loge derrière lui et le rejoint enfin, le visage de Galen s’est perceptiblement fermé. Raide sur son fauteuil, il ne se redresse pas pour accueillir son amant et le toise seulement d’un regard sans équivoque. Il se sentirait presque faiblir en cernant ces indices remarquables qui sont autant de preuves du plaisir qu’il a d’être avec lui, mais il se veut inflexible, même au moment de sentir ses mains sur ses épaules et la caresse de son souffle au creux de son cou. Tout se lit dans un regard. Galen n’a guère besoin de confirmer verbalement qu’il a tout entendu, pas même de hocher la tête. Son attitude parle d’elle-même. Galen n’a aucun doute quant au fait qu’Orson avait eu l’intention de le prévenir en priorité, ce n’est pas réellement ce qui fait ici l’objet de sa réserve. Et cela, Orson le sait forcément. La fin d’un monde et le commencement de quelque chose de meilleur, c’est ce dont il cherche à le convaincre, mais Galen est loin d’être complètement acquis au discours qu’il lui sert. Un discours qu’il avait déjà entendu par le pass, ces histoires de nouvel ordre galactique, ces promesses en lesquelles Orson devrait être trop intelligent pour y croire aveuglément. Le projet de Palpatine ne devrait pas être le sien mais il l’est. Et Galen se sent une responsabilité plus grande encore envers Orson qu’il ne l’éprouve d’ordinaire, lui qui espère et espérera toujours se faire le garant, si ce n’est de l’intégrité moral de l’homme qu’il aime, du moins de sa santé psychique. Orson sait très bien ce que Galen a toujours pensé de Palpatine. Il s’était montré franc envers lui à ce sujet. Le voir vouloir s’inscrire dans son exacte lignée n’a que peu de chances, par conséquent, de le ravir.
Le silence se dépose entre eux sans que Galen ne cherche à le rompre, faisant mine de s’intéresser au spectacle qui se joue sur scène, quand en réalité son esprit n’est focalisé que sur Orson. Il lui dit ne pas vouloir se disputer avec lui ce soir. Galen ne le veut pas davantage. Il ne le veut jamais, mais il ne sait faire abstraction ni de ce qu’il a entendu, ni de ce qu’il appréhende, et s’il ressent ce frisson caractéristique l’animer à la seule perspective de ce qu’augure ce « Avec toi » prononcé lascivement, il se veut impassible, refroidi par cette promesse plaisantine d’une place dans son gouvernement…
"Tu sais déjà ce qui me ferait plaisir", rétorque Galen en baissant les yeux sur la main qu’Orson est venue poser sur son genou. Il pourrait la retirer, il n’en fait rien. Même s’il y songe un instant, il est en réalité tout aussi désireux que lui d’un contact physique qui lui a beaucoup trop manqué. Ce qu’il veut, c’est que la soif d’ambition d’Orson n’obscurcisse pas son jugement. Ce qu’il veut, c’est qu’ils s’aiment enfin librement sans se contraindre sans cesse au secret. Bien sûr, Galen comprend les inquiétude d’Orson, sa crainte du jugement des autres, la peur que cela ne freine en partie ses ambitions. Et lui-même n’est pas exempt de craintes équivalentes… Mais elles s’effacent au profit de ce besoin violent, impérieux, d’être à lui, et de l’être constamment. Peu importe les circonstances et peu importe son état de contrariété. Difficile de lui résister quand il l’implore presque de lui déclamer son amour et son soutien. Impossible de demeurer de marbre quand il ajoute le vouloir en lui… "Te savoir chancelier ou même empereur ne m’excite pas outre mesure", répond tout d’abord Galen en plantant son regard dans celui d’Orson, et si ses propos révèlent une certaine froideur, la suite trahit l’envie que sa seule présence sait faire naître en lui. "En revanche j’aime l’effet que ça te procure…" A son tour, une de ses mains vient longer la jambe d’Orson, depuis son genou jusqu’à l’intérieur de sa cuisse. Ses doigts remontent jusqu’à son entrejambe, le caressent lascivement par-dessus le tissu de son pantalon. "Que va-t-il se passer pour nous à présent ? Maintenant que tu t’apprêtes à obtenir tout ce que tu as toujours désiré ? Quelle place comptes-tu m’accorder ?" l’interroge-t-il tandis qu’il s’applique à sentir enfler sous sa paume l’objet de son plaisir.
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Orson C. Krennic
▿ Ton univers : Rogue One: A Star Wars Story
▿ Date de naissance : 14/04/1981
▿ Age : 43
▿ Métier : Ex-romancier de génie, auteur de best-sellers et désormais ingénieur en armement à Mordor Industries depuis fin 2022 • Critique littéraire à ses heures perdues • Expert en science-fiction
▿ Quartier : Baker Street Avenue, dans un appartement en colocation avec son fiancé, Galen Erso.
▿ Côté cœur :
― Krennic laughed to ease the mood. “You know what I find interesting – or maybe ironic is the word. It’s that each of us wants what’s best for you. In a way, we’re competing to make you happy, as old-fashioned as that sounds. And each of us has a different idea about what you should be doing. (…) and I maintain that you’re meant for bigger things, and will continue to do whatever I can to bring opportunities to your attention.” Galen smiled thinly. “Don’t think I don’t appreciate it.”
(CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
― “We have to put some meat back on those bones of yours,” he said as he crossed the cabin to Galen, “but I think I could get used to the beard.” (Orson Krennic to Galen Erso – CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
― Was Galen to become the prize in a contest between them? Well, hadn’t he always been that? (Orson Krennic about Galen Erso and his rivalry to Lyra Erso – CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
••• ❝ i'll never stop looking for you. i'll never let you entierly. you’re the only truth in a sea of lies. you're in my blood. now and forever. ❞
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― Beings had been known to hide on Coruscant for a lifetime, but Galen wouldn’t be one of them. He wouldn’t be able to stay away from his research. He would have a change of heart. He would turn himself in. He would reach out… The anger and despair he had felt in the air-speeder returned and settled on him like a great weight. “Galen,” he said, as if orphaned. Then: “Galen!” shouting it to the busy sky. (Orson Krennic about Galen Erso – CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
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••• « It’s just so hard not to think of you...
think of where you are.
My Stardust, my Death Star. »
▿ Dons/capacités/pouvoirs :
▿ L’Étoile de la Mort
▿ Blaster lourd DT-29 amélioré (macroscope)
▿ Astromécano C2-B5
▿ Expertise tactique et stratégique
▿ Connaissances approfondies en armement
▿ Autre(s) compte(s) : Orion Black ◊ Nolan Sorrento ◊ Sheev Palpatine ◊ Thalassa Tarkin ◊ Celia St. James ◊ Sauron ◊ Perséphone
▿ Messages : 380
▿ Points : 986
▿ Date d'inscription : 05/03/2022
▿ Notes :
▵ LAME IVDU TAROT ○ L'EMPEREUR
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AUTORITÉ ╳ ACTION ╳ POUVOIR ╳ DIRECTION ╳ VOLONTÉ ╳ PERSÉVÉRANCE ╳ ENTÊTEMENT ╳ PUISSANCE ╳ TYRANNIE
—⥼ ※ ⥽— « We were on the verge of greatness. »
-(O)rson (C)allan (K)rennic-
« I don't have to sell my soul. He's already in me. I wanna be adored. I don't need to sell my soul. He's already in me. I wanna be adored. You adore me. I wanna be adored. I gotta be adored. » ( i wanna be adored ϟ the stone roses )
« I used to roll the dice. Feel the fear in my enemy's eyes. Listen as the crowd would sing: now the old king is dead ! Long live the king ! One minute I held the key. Next the walls were closed on me and I discovered that my castles stand upon pillars of salt and pillars of sand.
People couldn't believe what I'd become. Revolutionaries wait for my head on a silver plate. Just a puppet on a lonely string. Who would ever want to be king.
┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ I used to rule the world.
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Seas would rise when I gave the word. Now in the morning I sleep alone. Sweep the streets I used to own. For some reason I can't explain, once you'd gone there was never, never an honest word.
┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ That was when I ruled the world. » ( viva la vida ϟ coldplay )
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it's his project.
it's his life.
it's his everything.
it's the death star.
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▴ WILHUFF T. (1 - AU) -0 BBY ❘ Krennic survit à Scarif ⋄ Retrouvailles explosives ✰ (MAJ ✎ 23.02)
▴ WILHUFF T. (2 - AU) -10 BBY ❘ Krennic a une liaison cachée avec le fils de Tarkin ⋄ Réalité dans laquelle Garoche est en vie ✰ (MAJ ✎ 09.10)
▴ WILHUFF T. (3 - AU) -31 BBY ❘ Jeunesse de Krennic à Brentaal ⋄ Tarkin est enseignant ⋄ Relation professeur-élève ✰ (MAJ ✎ 23.02)
▴ WILHUFF T. (4 - AU) -13 BBY ❘ Galen Erso est mort ⋄ Tarkin est amoureux de Krennic ⋄ Obsessions ✰ (MAJ ✎ ??.??)
▴ WILHUFF T. (5 - AU) 4 ABY ❘ Post-Bataille d'Endor ⋄ Tarkin et Krennic ont survécu à Scarif & Yavin ⋄ Incarcération ⋄ Passion inavouée ✰ (MAJ ✎ 23.02)
▴ WILHUFF T. (6 - AU) 4 ABY ❘ Post-Bataille d'Endor ⋄ Krennic a trahi l'Empire et est un agent important de la NR ⋄ Tarkin est arrêté ⋄ Krennic et Tarkin sont des ex-amants ⋄ Interrogatoire ✰ (MAJ ✎ 28.03)
▴ WILHUFF T. (7 - AU) 2022 ❘ Sur l'île ⋄ Krennic et Tarkin sont en couple ⋄ Leurs souvenirs sont revenus ✰ (MAJ ✎ ??.??)
▴ WILHUFF T. (8 - AU) 2022 ❘ AU!Moderne ⋄ Krennic et Tarkin sont associés de leur start-up ⋄ Passion refoulée ⋄ Galen a rompu avec Krennic ⋄ Voyage dans les îles ✰ (MAJ ✎ 17.03)
▴ WILHUFF T. (9 - AU) 4 ABY ❘ Suite AU!Prison ⋄ Douches ⋄ Incarcération ✰ (MAJ ✎ 02.02)
▴ WILHUFF T. (10 - AU) -18 BBY ❘ Babysitting qui tourne mal ⋄ Krennic surveille le fils insupportable de Tarkin ✰ (MAJ ✎ 27.03)
Nights avoiding things unholy, your hand slips across my skin. I go down on you so slowly. Don't confess none of your sins. Follow me down to the river, drink while the water is clean. Follow me down to the river tonight. Follow me down through the trees. I'll be down here on my knees. (follow me down ▴ the pretty reckless)
-19 BBY – CORUSCANT. Amphithéâtre de Coruscant – Étage des loges réservées aux membres du corps politique
Galen Erso aime l’effet que le pouvoir a sur Orson Krennic. C’est d’ailleurs le plus beau compliment qu’il puisse lui faire à cet instant précis. Krennic dodeline doucement de la tête comme une poupée, à la fois flatté et ému par les mots de son compagnon. Comment passer à côté de quelque chose d’évident ? Chaque pore de sa peau transpire l’envie de conquête, de puissance et de domination. Krennic est excité par le pouvoir – cela se voit dans l’expression de son visage, faussement impassible, et dans les légers tremblements de ses mains placées sur les accoudoirs de son fauteuil. « J’en suis ravi. » répond-il, un rictus sur ses lèvres – son sourire signature, séducteur et narquois. Orson prétend être simplement ravi, mais Galen sait que c’est encore plus fort que cela au fond de lui. Orson se retient d’exulter toute la force de son enthousiasme, de son contentement, de son excitation. Orson essaie de faire bonne figure pour ne pas se trahir aussi facilement, mais les astres sont parfaitement alignés pour lui assurer une prise de pouvoir rapide et efficace après des années de bons et loyaux services pour la République. « Je suis heureux que tu t’impatientes de ma future prise de fonction… » ironise-t-il en serrant plus fortement le genou de Galen dans sa main. « Aaaah… Galen, tu es le seul qui connaisse vraiment tout de moi. » Galen sait tout de lui. Il sait lire en lui, que ce soit dans ses expressions ou ses mimiques. Il remarque parfaitement qu’Orson vient d’atteindre le paroxysme du bonheur par la mort prématurée de Sheev Palpatine. Orson n’ose verbaliser clairement la joie que le décès de son mentor lui procure – par décence – parce qu’il reste tout de même profondément affecté par cette perte. C’est une véritable dualité qui se livre en lui. Une part de lui est heureuse d’être débarrassé de Palpatine et une autre déplore sa disparition. Il n’existe plus aucun obstacle entre lui et le sommet du pouvoir à présent. Pour un assoiffé comme Krennic, les portes du pouvoir qui s’ouvrent enfin à lui sont similaires aux portes du paradis pour un criminel qui aspire à une repentance. A l’instant où Galen pose sa main sur son genou, son corps se tend violemment sans qu’il ne puisse contrôler les élans de son corps. Presque mécaniquement, son bas-ventre presse contre cette main caressante et insidieuse. Orson devient blanc comme un linge. Il sent les muscles de son visage se crisper, alors qu’il lutte désespérément pour que son désir ne déforme pas de trop son pantalon. Krennic déglutit avec difficulté, en imaginant en amont ce qui est sur le point de se produire entre eux. « J’attendais ce moment depuis...longtemps. » confesse-t-il dans un chuchotement fébrile, rougissant presque de sa propre cruauté. Un putain de vautour beau-parleur. « Je lui étais dévoué… Tu le sais mieux que personne. » Galen est bien placé pour savoir que l’allégeance d’Orson n’a jamais eu de limites raisonnables. Orson a souvent passé ses soirées dans des dîners ou évènements mondains avec Palpatine, au lieu de les passer avec lui. Orson aime dire que le travail et ses responsabilités comprennent des avantages qui leur permettent de jouir tous les deux, mais surtout un lot de concessions et de sacrifices dont ils ne peuvent se dépêtrer. « Je suis sincèrement peiné... » A moitié peiné. La mort de Palpatine n’implique que des avantages pour Orson Krennic. Il respire difficilement, son rythme cardiaque s’accélère en dévisageant cette main qu’il espère voir sur une zone plus élevée encore de son corps. La vérité s’échappe de ses lèvres sous le rapprochement physique que Galen vient d’instaurer. « Je me sens… coupable. » Coupable de jouir de la mort de Palpatine ? Tout va excessivement vite. Orson est dépassé par la situation, même s’il donne l’impression d’exercer un contrôle absolu sur cette dernière. Sa langue se délie à une vitesse incroyable, à mesure que les doigts habiles de son amant se glissent entre les plis de son pantalon d’uniforme et viennent d’atteindre le point névralgique de son désir. « Tous ces sacrifices… » Orson repense à ces sacrifices, dont le pire de tous, celui d’avoir occulté la relation la plus importante de sa vie pour le pouvoir. « Galen… Est-ce que tu sauras me les pardonner ? » Orson ferme les yeux dans l’espoir de garder son impassibilité. Ce qui est chose vaine, puisque la fébrilité de son corps vient une fois encore trahir ses intentions. Orson ne peut refuser quoi que ce soit à Galen Erso, tout comme il échoue lamentablement à lui opposer la moindre résistance lorsque ce dernier réclame son excitation. Galen dispose de tous les droits sur son corps. Seul Galen parvient à hérisser les poils de ses membres et embraser son être tout entier avec un effleurement du bout de ses doigts. Un sourire se dessine au coin des lèvres du nouveau Chancelier, si furtivement qu’il est difficilement perceptible pour son compagnon. Un grognement léger s’échappe des lèvres d’Orson Krennic. Plus les doigts de Galen s’aventurent au-dessus de sa cuisse et plus les frissons se multiplient sans qu’il ne puisse faire quoi que ce soit pour les réprimer. C’est de la torture, mais Krennic se sent à deux doigts d’abandonner toute résistance. Doit-il vraiment se laisser aller… dans un lieu semi-public ? Cela l’excite tout en le terrifiant à la fois. Certes, leur loge est la plus éloignée. Une atmosphère intimiste les enveloppe, leur faisant fantasmer la possibilité de réaliser leurs pires fantasmes. Malgré tout, cela reste une expérience terrifiante pour une personne qui se soucie autant des conventions et de l’image qu’il reflète. Le Chancelier Orson Krennic est supposé avoir le courage de ne pas se livrer à des badinages en public. Un homme politique de son envergure peut tout de même dissimuler l’ampleur de son désir, même à ses plus proches intimes. A défaut de les surprendre, on peut les entendre dans les couloirs des loges. Krennic sent son rythme cardiaque s’accélérer, la paranoïa s’engouffre dans son esprit. Cette idée l’angoisse, elle met le doigt sur un problème de fond dans leur relation personnelle. Ils se déchirent sur le problème de la publicité dans leur couple depuis des années. Krennic refuse de parler de son intimité avec quiconque. Il refuse tout autant que des personnes en parlent. Orson s’efforce de conserver leur relation cachée, quitte à dégainer un véritable arsenal de prétextes psychotiques. Ses raisons se justifient par un conservatisme au sein de l’Empire qui s’avère bien cruel, par les aspirations politiques d’Orson, plus secrètement, par le propre conservatisme de l’impérial en cape. Orson a rencontré des difficultés importantes dans le fait d’assumer ses sentiments et son désir pour un autre homme dans un monde profondément machiste.
Orson essaie de résister, avant de s’effondrer misérablement. Il vient à serrer sa main libre – celle qui ne se trouve pas sur la cuisse de Galen – mais négligemment étendue le long de son corps contre l’un des accoudoirs. Orson s’accroche de manière presque compulsive, sans doute pour se donner le courage de ne pas dévoiler sa faiblesse aussi vite. Galen vient à peine de le toucher, et le voilà tout feu tout flamme – frémissant et suppliant. Cela fait des jours et des jours qu’il ne s’est pas retrouvé dans une situation intime avec Galen ou avec qui que ce soit. Cela fait trop de temps qu’ils ne se sont pas abandonnés l’un à l’autre dans un somptueux ballet de corps et de langues. La détermination d’Orson de ne pas éveiller les soupçons est faillible, parce qu’elle ne tient finalement qu’à la résistance de son propre corps face à celui de Galen. L’abstinence, la distance entre eux, ses voyages interminables aux quatre coins de la galaxie pour des raisons toujours plus politiques et obscures, sa quête frénétique vers le pouvoir suprême – sont autant de choses qui l’ont éloigné de la chaleur corporelle et des affections de Galen Erso. Oui… Continue, supplie-t-il en pensée. Caresse-moi. Ne t’arrête pas… Enlève ce pantalon. Je veux sentir ta peau. Orson rejette sa tête en arrière brutalement, ce qui le fait instantanément grimacer lorsqu’elle rencontre le haut de son siège. « Je t’en prie. » Prends… Prends-là. Prends-là dans ta main. Prends-moi. Putain, Galen. L’esprit d’Orson Krennic est en ébullition. Je t’en prie. N’est-ce pas pitoyable de voir le chef du parti le plus puissant du Sénat se comporter d’une manière aussi primitive ? La présence de cette main est de trop dans son esprit tourmenté, elle glisse entre les plis de son pantalon d’uniforme noir, recouvrant à merveille la taille impressionnante (hum hum hum) de son membre viril. Cette main est faite pour son sexe. Krennic est intimement persuadé de cet état de fait. « Pourquoi tu me fais ça maintenant… » grogne-t-il, en se trouvant partagé entre le mécontentement et l’excitation. Une part de lui veut qu’il continue et ne s’arrête qu’une fois l’avoir fait hurler entre les quatre murs de leur loge. Une autre part espère reprendre son sérieux et toute sa contenance pour traiter d’affaires politiques de la plus haute importance avec lui. Orson est maintenant un homme extrêmement important, mais le voilà qui se pâme à la moindre caresse et qui ronronne presque contre l’oreille de Galen. « Je sais où tu veux en venir… » chuchote-t-il près de son oreille, en enfouissant son visage dans son cou. Orson cache sa honte d’être aussi… faible et fébrile. Il faut dire que cela fait trop longtemps que l’odeur de Galen ne lui a pas chatouillé les narines. Il hume son parfum, en savourant la façon dont ce dernier embaume sa peau si pâle et si chaude. Un baiser se dépose dans le creux de son cou en remerciement. Orson en dépose un deuxième, puis un troisième. Il garde ensuite sa bouche à moitié ouverte contre le cou de son amant, ses lèvres sont maintenant tremblantes. « Je te connais, Galen. » grogne-t-il à la fois d’aise et de reproche. Une accusation qui se veut suave, celle-ci est beaucoup trop sensuelle pour être prise sous le ton de la menace. Orson a connaissance des envies de son compagnon de longue date. Il n’ignore pas ses moyens détournés pour lui rappeler qu’il est sa priorité avant ses aspirations politiques et mégalomaniaques. C’est une manière de l’éloigner de ses véritables objectifs, de le préparer à lui faire avaler de belles couleuvres. Galen déteste la part obscure d’Orson. Depuis toujours. Il essaie de le ramener vers ce qu’il considère « le bon côté de la vie ». Orson s’en amuse depuis des années, se moquant même parfois de la tendance excessivement pacifiste de Galen. Orson vit avec ses démons depuis toujours et ses aspirations sont aussi noires que du charbon. Galen l’aime contre toute attente, en faisant fi de ses fourberies et de ses ténèbres. Malgré son besoin presque maladif et psychotique d’être sur le devant de la scène, de briller en bien ou en mal, d’attirer l’attention sur sa personnalité narcissique et obsessionnelle. Il se nourrit de sa course vers le pouvoir comme un assoiffé, se remplissant des manigances et complots politiques jusqu’à la satiété. Or… celle-ci ne vient jamais. Ce n’est jamais suffisant. Il n’est jamais complètement satisfait. Orson Krennic aime le pouvoir par-dessus tout. Il aime aussi Galen Erso. Profondément. A mourir. Orson espère encore pouvoir concilier ces deux besoins vitaux dans sa vie actuelle. Maintenant qu’il détient le poste suprême de Chancelier et bientôt d’Empereur… Le voilà pratiquement repu aux côtés de Galen, qu’il espère en mesure de partager sa joie de conquête galactique. Parce que c’est un leurre d’imaginer qu’il s’arrêtera en si bon chemin avec la proclamation de l’Empire galactique. Sheev Palpatine avait quelques projets — noires et macabres — pour la galaxie entière. Une question lui brûle les lèvres : Galen consentira bel et bien à sa nouvelle et future politique ? Orson n’est pas convaincu de cela, c’est donc à lui de le persuader de l’importance capitale d’une guerre et d’un asservissement complet et total de tous les peuples et de tous les mondes. À moins que ce ne soit finalement Galen qui parvienne à le convaincre, en tirant assez de bonté en lui pour en faire un bon Empereur soucieux des populations autres que celles ayant prêté allégeance à son Empire.
« Ce que je pense de notre avenir… » répète-t-il en réfléchissant sérieusement au sens de sa phrase. Orson donne une impression de surprise, qui s’avère faussée, mais c’est la nervosité qui s’exprime. Il a maintes fois pensé cette possibilité – celle d’afficher officiellement leur couple. Il est vrai qu’Orson s’est toujours montré frileux à l’idée d’exhiber ses sentiments ou son amant en public. Il y a toujours eu beaucoup de pudeur dans l’expression de ses émotions, du moins, certaines seulement. S’il ne se montre absolument pas gêné à exploser de colère ou d’impatience, c’est différent lorsqu’il faut révéler certaines faiblesses au monde. Ses sentiments amoureux en font partie. Il est honteux d’aimer, car il a bien conscience de l’importance de cette faiblesse. Orson enterre leur relation, tirant les rideaux sur leur intimité pour que personne ne puisse avoir vent de leur idylle. L’idée que l’on puisse être au courant le tétanise à un point inimaginable. L’idée que l’on puisse se servir de ses préférences sexuelles, de ses sentiments pour Galen contre lui, mais surtout contre son ascension politique lui assène des vertiges. Après une courte pause durant laquelle Krennic a pesé le pour et le contre avant d’ouvrir la bouche, il décide de proposer une solution à leurs difficultés. Il reprend tout en lâchant un léger rire nerveux : « Nous pourrions être… encore plus proches au cours de certaines occasions. » Orson bombe le torse et se redresse dans son siège, tout en décroisant lentement les jambes pour offrir à son amant un meilleur accès à son intimité. Il tourne sa nuque vers sa droite pour confronter le regard chocolat de son compagnon. Orson adore ses yeux. Ce qu’il aime vraiment, c’est de perdre les siens dans cette contemplation dans les moments les plus intimes de leur relation. Il se retient de poursuivre quelques secondes pour réfléchir à la proposition qu’il s’apprête à lui formuler. Il inspire pour se donner du courage et se jette à l’eau : « Je dois me déplacer sur Alderaan dans quatre jours. » Il vient tout juste de rentrer à Coruscant, mais il doit repartir à cause de ses obligations politiques et diplomatiques. Lorsqu’Orson commence sa phrase de cette manière – avec ce ton si détaché, passablement ennuyé – c’est pour amortir « en douceur » tout conflit entre eux sur ses prochaines indisponibilités. Orson abandonne toujours Galen sur Coruscant ou dans l’un de ses centres de recherche. Orson s’en va toujours sans un regard en arrière. Une différence majeure s’impose dans son discours habituel, cette fois-ci, parce qu’il désire emmener Galen. « Tu m’accompagneras. » Cette phrase sort de sa bouche comme une affirmation, voire comme un ordre. Galen le suivra, c’est parfaitement acté dans sa tête. Le fait de demander à Galen de l’accompagner en déplacement est une proposition inédite pour Orson. C’est quelque chose qui a mis un certain temps à faire son chemin dans l’esprit d’Orson. Maintenant qu’il est Chancelier suprême, Krennic sent qu’il peut se permettre d’imposer sa vie et les personnes qui en font partie sur son sillage. « Pour toutes les suivantes aussi. » précise-t-il en balayant mécaniquement les soupçons de Galen sur les prochains évènements politiques. « Je te propose d’être tout ce que tu désireras, Galen, dans mon Empire. » dit-il simplement en gardant la nuque relevée contre le siège de son fauteuil et les yeux fermés dans l’espoir de contrôler le durcissement de son corps. Chose vaine, puisque plus Orson pense à contrôler son désir et plus celui-ci se montre très explicite et bien trop visible pour être éludé. Orson baisse les yeux vers cette main experte qui s’amuse à faire enfler encore et encore le point névralgique de son plaisir. Comment se concentrer sérieusement sur une tâche intellectuelle, avec cette main contre son entrejambe ? Ce moment est important, mais Galen accapare ses pensées en les détournant de toutes manœuvres politiques. Un désir impérieux appelle le nouveau Chancelier et futur Empereur à retrouver les bras de son amant. « Je ne peux pas. » confesse-t-il à regret. Pas sans toi. Il ne pourra pas le faire sans Galen. « J’ai besoin de toi avec moi. » Krennic avoue sa faiblesse, celle qui le liera pour toujours à Galen Erso. Il a désespérément besoin de Galen pour son avenir personnel et politique. Il a besoin de Galen pour régner et pour faire acte d’autorité, et surtout pour lui permettre d'être la vitrine de toute la galaxie, le vrai leader politique.
« Si tu continues… Je ne pourrais pas penser à notre avenir politique plus longtemps. » se lamente-t-il, focalisé sur la dextérité des doigts de Galen qui tracent leur chemin vers son intimité. Il veut que Galen continue. Encore et encore. Orson confesse sa vulnérabilité, mais les signes qu’envoient son corps le trahissent depuis quelques minutes. Il meurt d’envie de sentir la main de Galen sous les plis de son pantalon, peau contre peau, afin de lui arracher des frissons extatiques et des râles de plaisir. Orson risque d’avoir envie de plus de Galen. Rien ne peut avoir autant d’importance que cette main sur la partie la plus fragile de son anatomie. Rien ne peut éveiller autant son intérêt que le souffle de son amant sur sa peau, ses lèvres sur les siennes, ses mains caressantes sur chaque partie de son corps. Les pensées d’Orson Krennic se voilent et prennent la forme de fantasmes sordides, provoqués aux pulsions éprouvées par la seule présence de Galen à ses côtés. Il fantasme sur ce que Galen va lui faire, ici et maintenant. Que des choses délicieuses et extatiques, sans l’ombre d’un doute. Il imagine le tracé de ses doigts sur chaque partie de son corps qu’il dénude au passage, griffant sa chair jusqu’au sang au moment de sa jouissance. Galen est plus qu’une distraction, c’est un véritable supplice que de se trouver à quelques centimètres de lui sans pouvoir lui arracher ses vêtements. Cette attente pèse doucement sur ses nerfs, au point qu’il se sent vraiment partir. On a tous un secret, celui d’Orson Krennic est qu’il est incapable de dire non à Galen Erso. « Galen… Bon sang. » murmure-t-il en fermant les yeux pendant quelques secondes. Il se tortille dans son fauteuil en voulant reprendre possession de son corps pour ne pas avoir l’air dépendant du toucher de son amant sur sa peau. Orson ne peut s’empêcher d’avancer brutalement son bas-ventre contre la paume de Galen. Ses gestes sont maladroits, précipités. Orson se met doucement à bouger son bassin pour favoriser un mouvement de va et viens. Il recherche désespérément une friction plus violente et dévouée. « Bon sang… » soupire-t-il en s’étranglant dans un rire, se moquant à moitié de ses propres faiblesses. Galen le rend fou, ce contact embrase sa peau et bientôt, son corps tout entier se met à brûler. On ne doit pas, mais j’en ai tellement envie. Cette absence d’une semaine et demie fait des ravages sur son corps, surtout sur ses capacités de résistance. La main qui remonte dans l’intérieur de la cuisse de Galen se crispe violemment, à deux doigts de prendre son sexe en main en réponse aux douces caresses de son partenaire. Il referme sa main autour de la cuisse de Galen en voulant s’accrocher au tissu de son pantalon comme une moule à son rocher. Ses ongles s’accrochent au vêtement au point qu’il ne peut plus espérer masquer sa détresse. Son corps a besoin des caresses de Galen. Son corps désespère depuis des jours de recevoir une sollicitation. D’une certaine façon, cela ne peut qu’être flatteur pour Galen. Ces réactions fragiles et cet esprit capable de se briser en une caresse bien placée témoignent de la fidélité d’Orson. Loin de tromper Galen pendant ses nombreux déplacements, le voilà qui se pâme en un clin d’œil. Rien n’entache sa dévotion, même ses absences répétées ou leurs disputes tonitruantes sur les mêmes sujets. Orson lui est tragiquement fidèle. Il n’a besoin que de Galen dans sa vie et dans son lit. Il sent que si Galen persévère sur cette voie, il n’y aura pas de retour en arrière possible. Orson sera incapable de s’empêcher de vouloir conclure. Est-ce si problématique ? Il est encore partagé entre le désir comprimé dans son bas-ventre qui n’attend que d’être assouvi et cet impérieux devoir de retenue du fait de sa position hiérarchique. Orson désire si violemment Galen que s’en est douloureux. Partout. Son corps est tendu, crispé, dans l’attente d’une exploration plus approfondie de ses parties intimes. Il veut que Galen glisse sa main sous sa braguette, qu’il vienne déboucler sa ceinture et lui ouvre les portes du paradis. Qu’il le prenne franchement en main, voilà tout ce qu’Orson désire ardemment à cet instant.
ஃ Haven't they suffered enough? But you can't get enough of shutting down systems for personal gain. If you mess with things selfishly, they're bound to come undone. Do you get off on pain? We're not pawns in your game. – Commander In Chief (demi lovato) ஃ
Galen Erso
▿ Ton univers : Rogue One : A Star Wars Story
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“You realize that he’s never going to stop looking for you, Galen. You’re in his blood, crystal research or no. He’s never going to let go of you entirely.”
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Ven 29 Juil 2022 - 16:18
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Ravi est certainement un mot insuffisant pour qualifier l’émotion qui doit être celle d’Orson a cet instant précis, mais Galen n’a pas besoin de l’entendre se montrer plus explicite pour savoir très précisément ce qu’il peut éprouver. Il se flatte de ne le connaître que trop bien, peut-être mieux que personne, raison pour laquelle il sait également de quelle façon lui faire baisser sa garde et dans quelle mesure il peut en être capable. L’ironie que manifeste Orson au moment d’évoquer l’impatience de Galen à l’idée des nouvelles fonctions qui incomberont bientôt à son amant n’échappe bien évidemment pas au scientifique, qui n’y réagit pas. Il y a matière à débat, bien sûr, et à débat houleux, même, mais Orson sait déjà ce que Galen, expliciter sa pensée n’aurait par conséquent qu’un moindre intérêt en la circonstance. Non, il ne s’impatiente pas de sa future prise de fonction, en revanche, il sait qu’il ne l’empêchera pas. Il serait impossible de demander à Orson de négliger son nouveau titre, de tirer un trait sur des ambitions qu’il caresse depuis beaucoup trop longtemps. Il ne peut pas non plus lui reprocher de savourer ce que les circonstances ont de positif. Ce qu’il peut faire en revanche, c’est s’assurer qu’il sache user de son influence à meilleur escient, encore qu’il n’a qu’un pouvoir limité sur Orson quand on pénètre uniquement le champ des opportunités et des ambitions démesurées de l’homme qu’il aime malgré tout de tout son être, même quand la mégalomanie pointe d’un peu trop près le bout de son nez et lui laisse entrevoir ce que peuvent être les pires travers d’Orson Krennic. Oui, Galen Erso est le seul à vraiment tout savoir de lui. Ce qui est une chance et un avantage non négligeable, ce qui veut dire aussi que ne peuvent pas toujours lui échapper ces tourments qu’il préférerait ignorer. Il sait la joie que ressent Orson, et il ne veut pas l’entacher, d’autant que lui-même est plutôt satisfait de voir Palpatine disparaître du paysage une bonne fois pour toutes. Ce qui va suivre n’est pas gravé dans le marbre, il est peut-être possible d’en retirer quelque chose de réellement positif.
Quand Orson lui confie ses états d’âme, Galen les sait sincère. Il sait qu’il attendait ce moment. Il sait aussi que sa dévotion envers Palpatine n’était pas feinte : Galen la lui a suffisamment reprochée, et à plus d’une reprise, pour en avoir tout à fait conscience. Pour tout le temps et toute l’énergie qu’il lui a consacrée. Oui, il doit au moins être partiellement peiné, mais tout autant exalté. La perte de cet homme à qui il avait voué tant d’admiration se voit largement compensée par les ambitions qu’il peut à présent caresser en toute impunité. Les options qui s’offrent à lui est infini, le pouvoir qu’il saura en retirer de même. Et Galen, lui, compense par son pouvoir personnel, celui qu’il sait avoir sur Orson, et qu’il exprime en caresses insidieuses alors que sa main se promène lascivement entre ses jambes. Son aveu de culpabilité est partiellement réel, raison pour laquelle Galen est capable de l’entendre, quand il lui demande s’il sera capable de lui pardonner tous les sacrifices qui ont été nécessaires à cette situation, le plus violent d’entre eux ayant certainement été celui de leur relation… ou du moins de ce que leur relation aurait pu être. Galen ne lui répond pas, il ne lui offre pas d’office ce pardon réclamé, car en réalité il n’en sait rien… Il pourrait balayer d’un revers de la main ces sacrifices en question s’il obtenait en retour la garantie que les choses allaient bel et bien changer.
Galen a bien conscience de jouer avec les nerfs et l’excitation d’Orson, il a bien conscience d’employer des méthodes pour le moins déloyales au moment de vouloir affirmer la place qu’il escompte tenir auprès de lui quel que puisse être son titre. Il le fait à dessein, et sans réelle réserve, en dépit de sa pudeur et du danger pour leurs réputations respectives – et celle d’Orson en priorité – que représente le fait d’agir de la sorte publiquement. Certes, dans l’intimité relative de leur loge, mais qui les expose au risque évident d’être surpris. Un rire certes excitant, mais un risque tout de même. Une réponse physique à une situation qui exigerait davantage de mots, c’est ce dont il s’agit. Et, plus prosaïquement c’est aussi une manière de se sentir plus proche de lui alors qu’ils n’ont pas eu d’occasions d’être vraiment intimes depuis trop longtemps… Selon la manière dont les choses s’orchestreront, qui sait quand ils pourront se donner l’occasion de l’être de nouveau ? Ou même si tout ceci aura encore du sens. Il ne lui répond pas quand Orson lui demande pourquoi il agit ainsi maintenant, parce que la réponse, Orson la connaît déjà, ainsi qu’il le lui confirme, son souffle contre son oreille, au moment d’ajouter qu’il voit où il veut en venir. Il n’a que ses attentions et sa tendresse pour le détourner de ce qu’il y a de plus sombre en lui… et la tentation d’y céder sera sans doute plus forte que jamais compte tenu des nouvelles circonstances. Pouvoir sentir la caresse de son souffle contre son cou, voler ce moment d’intimité aux circonstances, c’est tout ce que Galen demande. Du moins pour l’instant. Parce qu’il sait qu’il peut l’obtenir. Et parce qu’il en a besoin. Le sentir tout contre lui, il en a plus besoin que jamais, autant que de ces baisers qu’Orson dépose au creux de son cou.
Oui, Galen attend une réponse sincère, il veut qu’Orson lui dise réellement ce qu’il pense et attend de leur avenir. Il a été compréhensif et patient parce qu’il envisageait que la donne finirait par changer. La donne a changé. Est-ce que ce ne sera pas pire à présent ? Difficile de le savoir. C’est en tout cas le moment de bascule où il peut faire valoir ses désirs et ses souhaits les plus profonds. Alors, Orson joue la carte de la compromission, suggère qu’ils pourraient être plus proches dans les moments à venir. Immédiatement, Galen voit se profiler dans le regard d’Orson quelque chose de nouveau, et quelque chose qu’il lui plaît. Quand il lui annonce son futur voyage à Alderaan, ce n’est pas dans l’intention de le laisser sur Coruscant sans se soucier de lui davantage, c’est afin de lui proposer de l’accompagner. Un bond de géant, pour Orson, qui n’avait jusqu’ici jamais été capable de telles concessions, mais suffiront-elles ? Un léger sourire s’affiche au coin des lèvres de Galen quand Orson lui garantit qu’il l’accompagnera aussi les fois suivantes. Je te propose d’être tout ce que tu désireras, Galen, dans mon Empire. La formule est séduisante. Y croire est plus tentant que jamais. Quand Orson ajoute qu’il a besoin de lui à ses côtés, Galen se sent pour sa part rassurer. Il restera auprès de lui parce qu’il ne veut pas imaginer sa présence où que ce soit ailleurs, mais il avait besoin d’entendre Orson lui assurer que c’est ce qu’il veut. Plus encore, que c’est ce dont il a le plus besoin. Galen n’écoute absolument pas Orson quand ce dernier lui fait remarquer qu’il ne le met pas vraiment en position de décider de leur avenir politique. Il est bien décidé à terminer ce qu’il a commencé, surtout quand il voit ce que cela a d’effet sur son amant, qui ne saurait prétendre vouloir qu’il s’arrête là alors que les mouvements de son bassin trahissent l’envie qu’il éprouve de davantage, qu’importe que ce ne soit ni le lieu ni le moment. La pression des doigts d’Orson, qui s’agrippent à sa cuisse, représentent la plus délicieuse des invitations à ses yeux.
« Comment est-ce que tu justifieras le fait que je sois partout où tu te rendras ? » demande Galen tout en se faisant plus aventureux, déboutonnant d’une main son pantalon afin de se frayer un chemin propice jusqu’à sa virilité, qu’il prend à pleine main sans attendre. Sa peau contre la sienne, ses caresses sont à présent ce qu’il y a de plus expertes. « J’ai besoin de toi moi aussi. Mais pas à n’importe quel prix. »
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Orson C. Krennic
▿ Ton univers : Rogue One: A Star Wars Story
▿ Date de naissance : 14/04/1981
▿ Age : 43
▿ Métier : Ex-romancier de génie, auteur de best-sellers et désormais ingénieur en armement à Mordor Industries depuis fin 2022 • Critique littéraire à ses heures perdues • Expert en science-fiction
▿ Quartier : Baker Street Avenue, dans un appartement en colocation avec son fiancé, Galen Erso.
▿ Côté cœur :
― Krennic laughed to ease the mood. “You know what I find interesting – or maybe ironic is the word. It’s that each of us wants what’s best for you. In a way, we’re competing to make you happy, as old-fashioned as that sounds. And each of us has a different idea about what you should be doing. (…) and I maintain that you’re meant for bigger things, and will continue to do whatever I can to bring opportunities to your attention.” Galen smiled thinly. “Don’t think I don’t appreciate it.”
(CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
― “We have to put some meat back on those bones of yours,” he said as he crossed the cabin to Galen, “but I think I could get used to the beard.” (Orson Krennic to Galen Erso – CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
― Was Galen to become the prize in a contest between them? Well, hadn’t he always been that? (Orson Krennic about Galen Erso and his rivalry to Lyra Erso – CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
••• ❝ i'll never stop looking for you. i'll never let you entierly. you’re the only truth in a sea of lies. you're in my blood. now and forever. ❞
—⥼ ※ ⥽—
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― Beings had been known to hide on Coruscant for a lifetime, but Galen wouldn’t be one of them. He wouldn’t be able to stay away from his research. He would have a change of heart. He would turn himself in. He would reach out… The anger and despair he had felt in the air-speeder returned and settled on him like a great weight. “Galen,” he said, as if orphaned. Then: “Galen!” shouting it to the busy sky. (Orson Krennic about Galen Erso – CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
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••• « It’s just so hard not to think of you...
think of where you are.
My Stardust, my Death Star. »
▿ Dons/capacités/pouvoirs :
▿ L’Étoile de la Mort
▿ Blaster lourd DT-29 amélioré (macroscope)
▿ Astromécano C2-B5
▿ Expertise tactique et stratégique
▿ Connaissances approfondies en armement
▿ Autre(s) compte(s) : Orion Black ◊ Nolan Sorrento ◊ Sheev Palpatine ◊ Thalassa Tarkin ◊ Celia St. James ◊ Sauron ◊ Perséphone
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▿ Points : 986
▿ Date d'inscription : 05/03/2022
▿ Notes :
▵ LAME IVDU TAROT ○ L'EMPEREUR
—⥼ ※ ⥽—
AUTORITÉ ╳ ACTION ╳ POUVOIR ╳ DIRECTION ╳ VOLONTÉ ╳ PERSÉVÉRANCE ╳ ENTÊTEMENT ╳ PUISSANCE ╳ TYRANNIE
—⥼ ※ ⥽— « We were on the verge of greatness. »
-(O)rson (C)allan (K)rennic-
« I don't have to sell my soul. He's already in me. I wanna be adored. I don't need to sell my soul. He's already in me. I wanna be adored. You adore me. I wanna be adored. I gotta be adored. » ( i wanna be adored ϟ the stone roses )
« I used to roll the dice. Feel the fear in my enemy's eyes. Listen as the crowd would sing: now the old king is dead ! Long live the king ! One minute I held the key. Next the walls were closed on me and I discovered that my castles stand upon pillars of salt and pillars of sand.
People couldn't believe what I'd become. Revolutionaries wait for my head on a silver plate. Just a puppet on a lonely string. Who would ever want to be king.
┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ I used to rule the world.
┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉
Seas would rise when I gave the word. Now in the morning I sleep alone. Sweep the streets I used to own. For some reason I can't explain, once you'd gone there was never, never an honest word.
┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ That was when I ruled the world. » ( viva la vida ϟ coldplay )
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it's his project.
it's his life.
it's his everything.
it's the death star.
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▴ WILHUFF T. (1 - AU) -0 BBY ❘ Krennic survit à Scarif ⋄ Retrouvailles explosives ✰ (MAJ ✎ 23.02)
▴ WILHUFF T. (2 - AU) -10 BBY ❘ Krennic a une liaison cachée avec le fils de Tarkin ⋄ Réalité dans laquelle Garoche est en vie ✰ (MAJ ✎ 09.10)
▴ WILHUFF T. (3 - AU) -31 BBY ❘ Jeunesse de Krennic à Brentaal ⋄ Tarkin est enseignant ⋄ Relation professeur-élève ✰ (MAJ ✎ 23.02)
▴ WILHUFF T. (4 - AU) -13 BBY ❘ Galen Erso est mort ⋄ Tarkin est amoureux de Krennic ⋄ Obsessions ✰ (MAJ ✎ ??.??)
▴ WILHUFF T. (5 - AU) 4 ABY ❘ Post-Bataille d'Endor ⋄ Tarkin et Krennic ont survécu à Scarif & Yavin ⋄ Incarcération ⋄ Passion inavouée ✰ (MAJ ✎ 23.02)
▴ WILHUFF T. (6 - AU) 4 ABY ❘ Post-Bataille d'Endor ⋄ Krennic a trahi l'Empire et est un agent important de la NR ⋄ Tarkin est arrêté ⋄ Krennic et Tarkin sont des ex-amants ⋄ Interrogatoire ✰ (MAJ ✎ 28.03)
▴ WILHUFF T. (7 - AU) 2022 ❘ Sur l'île ⋄ Krennic et Tarkin sont en couple ⋄ Leurs souvenirs sont revenus ✰ (MAJ ✎ ??.??)
▴ WILHUFF T. (8 - AU) 2022 ❘ AU!Moderne ⋄ Krennic et Tarkin sont associés de leur start-up ⋄ Passion refoulée ⋄ Galen a rompu avec Krennic ⋄ Voyage dans les îles ✰ (MAJ ✎ 17.03)
▴ WILHUFF T. (9 - AU) 4 ABY ❘ Suite AU!Prison ⋄ Douches ⋄ Incarcération ✰ (MAJ ✎ 02.02)
▴ WILHUFF T. (10 - AU) -18 BBY ❘ Babysitting qui tourne mal ⋄ Krennic surveille le fils insupportable de Tarkin ✰ (MAJ ✎ 27.03)
Nights avoiding things unholy, your hand slips across my skin. I go down on you so slowly. Don't confess none of your sins. Follow me down to the river, drink while the water is clean. Follow me down to the river tonight. Follow me down through the trees. I'll be down here on my knees. (follow me down ▴ the pretty reckless)
-19 BBY – CORUSCANT. Amphithéâtre de Coruscant – Étage des loges réservées aux membres du corps politique
Lorsque les doigts de Galen s’agitent au niveau de sa ceinture et de sa braguette, le corps entier d’Orson Krennic se tend – comme au garde à vous. Il réalise que la soirée chavire dans un sens plus que dangereux. Pour lui, spécialement. On n’est plus qu’à quelques doigts de la libération. Bientôt, la peau de Galen rencontrera la sienne. Pour son plus grand plaisir ou sa pire humiliation. Orson peine à se focaliser sur l’instant présent, tant il garde les oreilles concentrées sur les bruits dans le couloir des loges. La peur d’être surpris, d’un instant à l’autre le terrifie. Une peur électrisante, mêlée au plaisir éprouvé par les caresses de son amant sur la partie la plus charnue et sensible de son anatomie. Orson resserre sa poigne au niveau de la cuisse de son partenaire, – brutalement – comme pour lui dire d’arrêter en croyant entendre quelqu’un, avant de se raviser. Les bruits se dissipent assez vite au loin. Orson soupire de soulagement, avant de se relaxer contre son siège. Une fausse alerte, comme toutes les autres. Krennic peine à véritablement lâcher prise. Il est si stressé, une véritable boule de nerfs. Un orgasme mérité le détendra enfin. C’est quelque chose qu’il recherche, tout en écartant l’idée pour des raisons superficielles. Les raisons de refuser ce rapprochement sont politiques, de principe. Les désirs de son corps ou de son cœur, quant à eux, sont plus que criants. Ils s’expriment à cet instant même dans toute leur superbe. « Hum. Tu n’as pas perdu la main en mon absence… Je constate que je t’ai manqué… autant que tu m’as manqué. » halète-t-il en scellant ses paupières, avant ricaner doucement. Il rit pour ne pas perdre la face, mais au fond de lui, c’est désormais évident qu'il ne contrôle plus leurs échanges. Le scientifique peut faire ce que bon lui semble de lui à présent. Galen Erso a manqué à son corps, autant qu’à son cœur. Orson se focalise sur les gestes précautionneux de son amant entre les plis de son pantalon. Orson souffle bruyamment – un peu trop, pour ne pas trahir un empressement à les sentir sur la peau de son membre tendu au possible. Il va exploser. Il veut exploser. Sa décence l’empêche tout simplement de l’exprimer à voix haute, mais il ne peut résister à la tentation de subir cette délivrance inespérée. Le politicien paie des semaines d’abstinence. Le moindre contact est salvateur, presque inoubliable. Plus Galen s’avance dans les confins de son intimité, et plus Orson sent qu’il sera bien incapable de lui dire d’arrêter au moment fatidique. Il craint pourtant de perdre tout contrôle en public, au risque d’entacher sa précieuse réputation. Habituellement, ce n’est pas un problème. Krennic est capable de dégager une lointaine froideur, quitte à déchirer le cœur de son amant au passage. De l’écraser sans pitié. Mais là, dans un contexte d’abstinence et d’intimité feutrée, tous les facteurs sont réunis pour emporter le politicien dans un tourbillon ravageur. Cette fois-ci, c’est à Galen de prendre les devants. C’est à Galen de décider d’écraser ou non sa réputation. La question se posera nécessairement un jour ou l’autre.
Krennic est loin d’être indifférent aux besoins de Galen Erso. Il y est même très sensible, et cela le met d’autant plus dans une position compliquée. Il est profondément amoureux de cet homme, prêt à toutes les atrocités, mais malheureusement, pas à tous les sacrifices. La raison le pousse à rejeter en bloc toute révélation publique sur sa vie personnelle, tandis que le désir impérieux d’être soulagé l’implore de céder à toutes les folies pour les beaux yeux de son compagnon. « Putain, Galen… » murmure Orson en se cambrant violemment contre la main qui libère sa virilité de sa prison de tissus. Ce touché fatal vient d’achever tous ses scrupules de la plus douce des manières. « Pas… Pas ici… » Un souffle, un murmure. Une supplique qui sonne terriblement fausse. Il déteste cette impression de n’être qu’une poupée de chiffon entre les mains expertes de son partenaire. Est-ce qu’il peut vraiment se laisser aller dans cette loge ? Est-ce qu’il peut jouir et répandre sa propre semence sur la moquette rouge de ce lieu sacré, dédié à la culture, au prix de devenir l’objet des rumeurs les plus folles ? « Pas maintenant… » Sa bouche se tord, il ment encore. Ses lèvres disent l’inverse de son corps. Si, maintenant. C’est exactement ce qu’il veut. Il veut se laisser aller et donner de sa personne entre les doigts souples de son amant. Alors qu’il essaie de ralentir la cadence verbalement, son bas-ventre enflammé réalise de légers mouvements pour accompagner les gestes de Galen contre sa virilité. Il cogne frénétiquement, de plus en plus fort, pour encourager Galen à franchir les derniers centimètres qui sépare sa main de sa virilité dissimulée. Il meurt d’envie de le supplier de tout arrêter. Il crève de jouir, ici et maintenant. Une voix au fond de lui l’intime de tout arrêter. De l’ordonner, s’il le faut. Mais rien n’y fait, Orson ne fait que se confondre en murmures faiblement autoritaires. Les mots ne parviennent pas à franchir la barrière de ses lèvres entrouvertes, tremblantes d’excitation et d’impatience.
Orson ne répond presque plus de lui. Un voile obscur se révèle comme un bandeau sur ses yeux. Ses pupilles dilatées témoignent de l’ampleur de son excitation. C’est maintenant compliqué de retourner en arrière. Krennic vient de franchir un nouveau seuil. Il a beau conserver un visage impassible, ses muscles se crispent et ses rides s’accentuent au niveau de son front, ainsi que du coin de ses lèvres. Si Galen glisse sa main dans son sous-vêtement, s’en sera terminé de lui. De tous ses beaux principes. Galen devra terminer ce qu’il a commencé. Quoiqu’il en coûte, quoi qu’il se passe. C’est déloyal, mais Galen semble avoir appris auprès du meilleur. Il s’illustre une fois encore par un certain sadisme qui le dépasse, tout en le faisant tomber encore plus amoureux de lui qu’il ne l’est déjà. Il aime particulièrement lorsque Galen lui tient tête. Cela lui donne le sentiment qu’il peut continuer à duper sa confiance aussi aveuglément. Et pour cause, après tous les secrets et les mensonges, il est de plus en plus compliqué pour lui de le regarder droit dans les yeux sans éprouver de culpabilité. La dualité qui se cache en Orson n’est pas simplement liée au fait de se laisser aller ou non dans cette loge. Elle est plus profonde, et est encore le fruit de manigances politiques. Il y a des choses qui ne changent pas, malgré la bonne volonté d’Orson Krennic. Il est naïf de la part de son amant de le croire sincère quant à ses intentions de faire quelque chose de radicalement différent. Les voyages qu’il lui propose ne sont qu’un leurre, un moyen de gagner du temps – pourquoi pas des années, avant de passer aux confidences. Leur liaison est secrète depuis le tout début et le demeurera à leur mort, maintenant qu’Orson vient d’acquérir le poste suprême de Chancelier. Ce n’est que la suite d’une très longue descente aux Enfers. Si Galen craint que les choses n’empirent, maintenant que son amant en arrive à un stade crucial de sa carrière politique. Bien sûr que les choses empireront. Cela ne se passera pas comme Galen Erso l’espère. Ils ne vivront jamais une relation publique, assumée et libérée de toutes entraves. Orson fait ses premiers pas dans le grand bain de la vie publique maintenant. Un Empereur ne peut être faillible. Un Empereur qui aspire à diriger une galaxie ne doit pas révéler des failles compromettantes. Une relation avec un scientifique. Une relation avec un homme. Une relation interdite, impensable pour un homme de sa stature. Finalement, que ce soit avant ou maintenant, rien ne change vraiment. Krennic est désespérément apeuré. Il n’existe pas de « bon moment » pour eux. Il n’existe pas de moment favorable à des confessions publiques, sans courir le risque d’une humiliation ou d’une mise au placard. Si ce n’est pas plus aujourd’hui qu’avant, alors qu’il se trouve à deux doigts de détenir la galaxie dans la paume de sa main. Orson le sent au fond de lui, mais il préfère ne pas le verbaliser. Pas maintenant. Pas au risque de se disputer une fois encore, alors qu’ils viennent tout juste de se retrouver entre les quatre murs de la loge. Ils auront cette discussion plus tard, en huis-clos. Comme toujours. Il refuse de briser la magie de cet instant, bien que son esprit soit ailleurs depuis ces dernières minutes. Orson anticipe les réactions glaciales de Galen, et celles-ci le front grimacer d’avance.
« Je te l’ai déjà dit… » grogne-t-il en rejetant brutalement sa tête contre le dossier de son siège. « Je te réserve la meilleure place d’entre toutes. » parvient-il à souffler avant de se crisper davantage dans son fauteuil en sentant la main puissante de Galen se refermer sur sa virilité. Il la prend avec force, et commence ces longs mouvements de va et viens si familiers et dévastateurs. Ils laissent Krennic chancelant, suppliant et d’une fébrilité bien risible au regard de sa fonction suprême. Il est toujours surprenant de voir que des caresses le long d’une intimité enflée peuvent faire faiblir le plus puissant des hommes de la galaxie entière. (attention les chevilles, il ne passera plus les portes maintenant) « Tu seras… toujours avec moi. Dans chacun de mes déplacements. Galen, je te le promets. Tu auras la meilleure place, la place centrale, sur la scène personnelle et… publique. » Il peine à prononcer ces quelques mots, entrecoupés de silences gênants, qui se fondent dans ses râles de plus en plus rauques. Orson se sent mal, terriblement mal – sur tous les plans. Il commence à perdre le contrôle, dépossédé de toute son autorité au profit de celle de Galen. Il est également dévoré par la culpabilité de manquer d’honnêteté et de transparence avec son compagnon. Orson se répète inlassablement, en lui promettant un poste d’envergure, ce qui est à moitié vrai. Galen essaie de creuser toujours plus loin en ne se suffisant pas des miettes qu’il lui concède. Il sent en réalité un étau se mettre en place autour de lui, pour mieux l’écraser sous le poids d’une torture sexuelle exquise. Orson préfère penser à autre chose qu’à leur avenir, d’autant qu’il s’empêtre de minute en minute dans ses mensonges et ses belles paroles. Pourquoi est-ce toujours si compliqué avec Galen ? Krennic est persuadé pouvoir le faire attendre quelques années, cela fait bien vingt ans qu’ils se cachent, dix, vingt ou trente ans de plus ne changeront absolument rien pour eux. (bah oui voyons, tant qu’à faire, autant garder le secret jusqu’à la tombe, on n’est pas à trente ans de plus) Il comprend le besoin de Galen de davantage de transparence, mais Orson n’est pas encore prêt à sauter cette étape importante. Il demeure persuadé que dès l’instant où la galaxie saura, toute sa carrière sera emportée dans la tornade. Tous ses efforts réduits à peau de chagrin. A juste titre ou simple fabulation d’un homme terrifié et paranoïaque – il n’y a qu’une seule manière de le savoir. Prendre tous les risques. Il ne le veut pas, il se refuse à le faire. Il rejette également le fait de dévoiler toutes ses insécurités à Galen, au risque de le perdre définitivement, alors qu’il est plus agréable pour ses aspirations de continuer à lui faire miroiter une visibilité un jour prochain. Quant à sa conscience… Elle est malmenée depuis des années, mais que peut-il faire d’autre pour garder les deux – à la fois le pouvoir et l’amour de sa vie ? L’un ne peut aller sans l’autre.
« Si tu veux vraiment tout… tout… » Bon sang, c’est trop dur. Galen est de plus en plus bon. Il excelle dans cet art – il a connaissance de tous ses points sensibles, ce qui rend toute résistance vaine et inopérante. « …tout savoir… Galen, oui… Oh, putain. Tu… Là… Comme ça… » murmure-t-il, à deux doigts de sentir sa voix se muer en un gémissement lancinant. Quelques spasmes de plaisir recouvrent sa verge, enflée gorgée de sang. Orson tremble. Il se tend, pour garder une certaine contenance, mais l’exercice est de plus en plus difficile. « Ahhh… Pour te répondre… » reprend-il en réussissant à faire abstraction des soubresauts de son corps pour trouver la meilleure réponse à lui apporter. Seulement pour quelques secondes, avant d’oublier de nouveau toute décence dans un florilège de soupirs et de gémissements plus prononcés. « Je pensais justifier ta présence en te confiant un poste de premier plan… A mes côtés… Comme mon… mon conseiller… politique et diplomatique. Tu… adoreras traiter à mes côtés avec les représentants des autres planètes, j’en suis persuadé. » confesse-t-il. C’est le poste parfait pour justifier la présence systématique de Galen Erso à chacun de ses voyages, sans éveiller le moindre soupçon sur la nature de leur relation. « Est-ce que ce statut te convient ? » murmure Krennic, haletant, à moitié convaincu par ses propres arguments. Ce qu’il lui propose, c’est un nouvel emploi. Un poste renommé, bien payé et surtout protégé. Un statut loin de la promesse d’officialisation qu’il lui a déjà faite par le passé. Un statut d’amant non officiel. C’est la seule chose qu’il trouve à lui proposer pour justifier leur proximité en public. Est-ce que ce sera suffisant pour Galen ? Orson craint sa réponse, même s’il ne le montre pas spécialement. Il sent que le sang afflue à ses tempes, et non pas seulement vers son intimité. Il redoute fortement une réponse négative, ou une tentative de négociation. Alors, pour appuyer sa proposition, il rajoute avec force et conviction : « Ce poste que je t’offre nous permettra de tout avoir, Galen, sans que personne n’en souffre. » Surtout sans réputation entachée… La sienne, de surcroît. Sa respiration est saccadée, mais il lutte de toutes ses forces pour retenir sa jouissance. Pas ici, pas maintenant, se répète-t-il comme un mantra. En toute honnêteté, ce poste est un moyen intelligent d’aveugler Galen, et de le faire patienter sagement. Il place Galen dans son sillage en ne prenant aucuns risques. Krennic est lâche, mais il se défend en estimant que c’est une lâcheté noble, qui les protègent des autres.
Krennic garde la tête projetée en direction du ciel, la nuque bien installée sur le dossier du siège en velours. Les yeux fermés, le corps tremblant et fébrile, Orson Krennic est déboussolé par tant de plaisir. Chaque détail de son visage rougi et crispé retranscrit parfaitement l’état d’excitation dans lequel il se trouve à cet instant. Un fin sourire béat s’est même installé au coin de ses lèvres. Il se les mord doucement, avant de laisser le bout de sa langue courir sur leur chair charnue pour les humidifier quelque peu. Orson accepte, non sans une certaine réserve, de laisser la jouissance monter en lui comme un raz-de-marée. La chaleur de la loge devient très vite insoutenable, au point qu’il décide de déboutonner quelques boutons au niveau du col de son uniforme pour libérer de l’air. Orson se sent monter – dangereusement et insidieusement. Il sent son orgasme venir, si bien qu’il peut presque le saisir entre ses doigts. Plus un mot ne s’échappe de sa bouche, plus un son. Il reste silencieux, focalisé sur le rythme de la main de Galen et celui de son corps qui décide d’épouser à la perfection le sien. C’est terrible, il se sent si proche – encore quelques minutes… Oui, il va vraiment jouir ici. Il peine à le réaliser, mais c’est maintenant le cadet de ses soucis. Orson emprunte un chemin dangereux, mais la tension grossissant entre ses jambes hurle, pleure même d’être libérée à n’importe quel prix. Alors que son bas-ventre s’agite davantage, et que ses cuisses s’écartent naturellement pour permettre un meilleur accès à Galen à toute son intimité, un bruit vient le faire tressaillir dans son siège. Une personne vient de s’arrêter devant leur loge. De légers coups de poings résonnent par surprise contre la porte. Poliment mais avec une fermeté plus que familière. Orson rouvre brutalement les yeux qui sont maintenant rivés sur le plafond en marbre de sa loge. Une étrange lueur scintille dans ses prunelles, loin de témoigner d’une excitation. « Chancelier ? » dit une voix dans son dos, provenant des lourdes portes en bois vernis. « Pardonnez-moi de vous déranger en plein spectacle, mais j’espérais que vous auriez quelques minutes à m’accorder pour que nous discutions de la dynamique de notre groupe pour le vote du projet de plein pouvoirs au Sénat. » Nul doute ne subsiste sur le propriétaire de cette voix – Brierly Ronan, le chef de son groupe politique au Sénat républicain, bien évidemment. (ENCORE LUI OMFG) D’un coup, la main d’Orson se referme violemment sur celle de Galen, pour l’inviter à interrompre les mouvements de ses doigts autour de sa verge gonflée. Il le retient d’aller plus loin en se punissant lui-même de retarder son orgasme. Galen est le maître absolu ce soir. Un seul geste ou un seul mot et tout peut basculer entre eux. Orson lui fait alors comprendre l’importance de la situation d’un simple regard – presque trop autoritaire. Un regard froid, dangereux et menaçant. Il l’intime de ne pas trahir ce qu’ils sont en train de faire. Surtout pas.
Pas une seconde, Krennic ne détache son regard de celui de Galen. Il se mord furieusement l’intérieur de la bouche jusqu’au sang, avant de grincer des dents quelques secondes des dents. Un sentiment de colère prend immédiatement possession de lui. Il soupire gravement, puis se penche vers Galen. Ses lèvres brossent le lobe de son oreille, avant de souffler à voix très basse : « Pas… maintenant. » C’est un ordre. Galen le respectera-t-il ? Orson n’en est pas convaincu. Pas totalement, du moins. De l’autre côté de la loge, l’encombrant invité referme sa main sur la poignée de la porte en espérant l’ouvrir – en vain, puisqu’elle est verrouillée. Son sang se glace quelques secondes, ce qui est assez perceptible. La peur se lit dans ses yeux, cette même peur qu’il partage à Galen, sans rompre leur contact. Ni la main sur son poignet, ni leurs yeux ancrés l’un dans l’autre. « Chancelier Krennic ? » Cela le frustre de ne pas pouvoir se libérer. Il se sent plus irritable qu’en temps normal – après tout, il s’est retrouvé à deux doigts de l’orgasme et cette interruption l’en a malheureusement privé. Une part de lui, bien enfouie, souhaite que les doigts de Galen persévèrent malgré tout. Cette même part a envie que Galen passe outre ses ordres et le conduise à la jouissance, sans pour autant être capable d’être verbalisée. D’un simple regard, la dualité qui ronge son être tout entier se dévoile dans l’intimité de leurs rapports. Elle brille de manière claire et certaine dans le fond de ses yeux bleus, sous la dureté qui s’exprime également par le fait d'être potentiellement désobéi. Orson se révèle, lui et toute l’ambiguïté de ses désirs. Il est partagé entre ses pulsions et ses devoirs. Entre sa raison et sa folie. Entre l’amour et le pouvoir.
Krennic inspire lentement, dans l’espoir de retrouver un rythme cardiaque à peu près normal et une voix plus dans le contrôle – moins fébrile. Elle ne doit surtout pas trahir ses intentions. « Pas maintenant, Ronan. » dit-il d’une voix forte, glaciale et partiellement irritée. « Nous discuterons à la fin du spectacle. J’ai attendu ce rendez-vous depuis des semaines. » se justifie-t-il en adoptant un timbre détaché, alors que ses doigts se mettent à caresser ceux de son amant, en dessinant des formes géométriques invisibles. Il suit le trajet de ses veines, appréciant la texture de la peau lisse de Galen sous la pulpe de ses doigts tremblants. La présence de Galen à ses côtés ne suffit pas à apaiser sa crainte d'être découvert en pleine action. Son corps entier transpire de nervosité, d'anxiété, mais aussi... de désir sexuel fortement prononcé. L'envie folle de continuer continue de lui enserrer les entrailles, de faire pulser son sexe dangereusement contre la paume de son partenaire. Krennic se montre distrait, il essaie tant bien que mal d’extérioriser ses émotions, dont toute la nervosité qui sommeille en lui. Il relâche doucement la pression sur le poignet de Galen, en réalisant l'avoir serré un peu trop compulsivement. « Mais… Chancelier. Je me dois d’insister. Juste cinq minutes. Je ne vous dérangerai pas plus longtemps. Je sais que vous profitez de ce très beau spectacle avec l’un de vos plus vieux amis, et loin de moi l’envie de troubler vos échanges, mais c’est important que… » Une tension électrique est désormais palpable dans l’air. Krennic s’agite dans son siège, désespérant de ne pouvoir envoyer balader son subalterne en un claquement de doigt. Il se raccroche à la main de Galen, qui emprisonne encore son sexe palpitant, brûlant et surtout désireux de nouvelles sollicitations. Krennic ne tient plus. Il commence à s’énerver : « Puisque vous en avez conscience, n’insistez pas, Ronan. Disparaissez. Je suis au beau milieu d’une conversation de la plus haute importance. Vous passerez après. Je ne veux plus vous entendre, me suis-je bien fait comprendre ? » L’intonation est claire. Il refuse de s’entretenir avec Ronan maintenant. Il n’est de toute manière pas en état de discuter avec qui que ce soit – s’il peut contrôler sa voix à distance, il est impossible pour lui de sortir dans cet état d’excitation monstre sans avoir été libéré de son supplice le plus rapidement possible. Un soupir de lassitude résonne derrière les portes luxueuses. Ronan désapprouve, mais Krennic n'en a cure. Ce qui l'obsède à cet instant, c'est de reprendre ses échanges avec son amant, en le défiant avec ses deux grands yeux bleus profonds. Si le ton de Krennic est d'une implacable dureté à l'encontre de Ronan, l'expression de son regard est toute autre chose, alors qu'il se trouve capturé par celui de son compagnon. Une complicité s'exprime dans le fond de ses prunelles. Quelque peu insistante, mais voilée par une émotion sauvage, libre. Une lubricité décomplexée. Il lui fait comprendre son impatience, en comptant mentalement les secondes qui les séparent de la poursuite de leurs jeux. Faites qu'il s'en aille maintenant, supplie-t-il aux centaines d'étoiles qui gravitent dans le ciel de la galaxie.
ஃ Haven't they suffered enough? But you can't get enough of shutting down systems for personal gain. If you mess with things selfishly, they're bound to come undone. Do you get off on pain? We're not pawns in your game. – Commander In Chief (demi lovato) ஃ
Galen Erso
▿ Ton univers : Rogue One : A Star Wars Story
▿ Date de naissance : 16/02/1976
▿ Age : 48
▿ Métier : Producteur de cinéma
▿ Quartier : Baker Street Avenue
▿ Côté cœur :
“You realize that he’s never going to stop looking for you, Galen. You’re in his blood, crystal research or no. He’s never going to let go of you entirely.”
▿ Dons/capacités/pouvoirs : Aucun pouvoir.
▿ Pseudo : Oly
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Mer 10 Aoû 2022 - 15:41
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Galen commente seulement en geste ce qui ne nécessite pas d’être exprimé de vive voix, tandis qu’il s’aventure à procurer à Orson ce plaisir que les circonstances interdisent. Non, il n’a pas perdu la main, quoique son impatience à l’idée de pouvoir à nouveau retrouver Orson très intimement rendrait peut-être ses gestes un peu précipités s’il ne travaillait pas à leur maîtrise. Oui, Orson lui a manqué. Le temps passant devrait peut-être rendre ses absences plus acceptables, par la force de l’habitude, mais ce n’est pas le cas : plus le temps passe, plus l’absence de son amant devient proche d’insoutenable. Il a besoin, plus que jamais de l’avoir près de lui, en lui, à lui… oui, il lui manque et c’est ce manque en même temps qu’un net élan de possessivité qui vient motiver le moindre de ses gestes. Galen n’est pas dupe du léger rire qui s’échappe des lèvres d’Orson et qui pourrait être entendu comme le témoignage de sa suffisance : il sait ce qu’il signifie… Orson s’abandonne, de corps au moins, si ce n’est d’esprit. Et c’est ce que Galen souhaitait. C’est le seul ascendant qu’il peut avoir sur lui, et il l’accapare d’autant plus que tout en lui administrant ces caresses expertes, il redoute, en réalité que celui sur qui il veut conserver une emprise physique autant qu’affective ne lui échappe pour de bon.
Galen obéirait sans doute aux suppliques de son amant, quand ce dernier affirme ne pas vouloir qu’il poursuive le cours de ses caresses, pas ici, pas maintenant, mais ses mots sonnent terriblement faux. Bien trop en réalité pour que Galen daigne y accorder le moindre crédit. Cette supplique, en vérité, semble en dissimuler une autre, bien plus séduisante et très accessible : une requête, celle de le soulager au plus vite de cette tension insoutenable que le scientifique peut nettement ressentir entre ses doigts, qui entourent à présent la partie la plus sensible de son anatomie, à même sa peau chaude et fébrile. Ses yeux fermés, la manière dont sont bassin ondule certes discrètement mais bel et bien contre sa main sont autant de signes de ce qu’Orson désire véritablement, et que Galen est tout disposé à lui offrir en cet instant – une offrande qui ne se dépare pas de quelques exigences dissimulées. En glissant sa main sous le sous-vêtement d’Orson, Galen retourne la meilleure arme qu’il ait jamais possédé contre Orson. C’est une manière de faire plutôt déloyale, Galen pourrait en convenir. Mais il estime qu’elle n’est pas si condamnable pour peu qu’elle soit véritablement efficace.
Orson prétend, suggère qu’il lui réservera la meilleure place entre toutes. Peut-être qu’il le pense, mais cette place n’est pas encore suffisante. Il n’a pas besoin de l’expliciter pour que Galen le devine déjà : Galen Erso est le petit secret d’alcôve d’Orson Krennic depuis bon nombre d’années, et si cela n’a jamais changé, c’est qu’Orson est capable de s’en satisfaire. Galen, lui, ne l’est plus. Sans doute devrait-il le lui dire, le mettre devant le fait accompli, le menacer, même, le soumettre au plus cruel des chantages : ta carrière ou moi. Mais Galen a bien trop peur des conséquences d’un tel ultimatum, parce qu’il en sait déjà l’issue. Orson ne le choisirait très probablement pas. Et s’il ne supporte plus cette vie clandestin, cette relation secrète, il supporterait encore moins de perdre son amant pour de bon. Obtenir de sa part quelques promesses étourdies par le plaisir qu’il lui procure n’est pas franchement la garantie d’accéder à ce qu’il souhaite véritablement, mais c’est ce qu’il peut de mieux, dans des circonstances qui le dépassent et qui jamais ne joueront en sa faveur. Alors c’est à la plus douce des tortures qu’il s’appliquent. Ses doigts évoluent le long de sa verge et s’approprient tous ces riens, ces gestes qui, Galen le sait, ont le don de rendre Orson complètement fou. Les concessions qu’il obtient par l’intermédiaire de ces caresses insidieuses ne sont pas au goût de Galen. S’il poursuit ses gestes, s’il se satisfait de chaque spasme de plaisir de la part de son amant, il est au fond affecté par cette suggestion qui n’a pourtant rien de franchement surprenante… Son conseiller politique et diplomatique, hein ? Cette proposition ne lui fait ni chaud ni froid. Ce poste que je t’offre nous permettra de tout avoir, Galen, sans que personne n’en souffre. Non, pas tout. Pas ce que Galen souhaite véritablement en tout cas. Galen ne dit rien, il contemple le visage de son amant, qui rencontre de plus en plus de difficultés à dissimuler sa fébrilité et son plaisir. Même si une part de lui s’agace de ses propos, une autre savoure seulement cette vision dont il est incapable de se lasser. Quand Orson s’abandonne au plaisir que Galen seul est capable de lui procurer, alors Galen, de son côté, éprouve un semblant d’orgueil, oui, mais un autre sentiment également, comme une sorte de tendresse inexprimable à l’égard de celui qui ne dévoile ses fragilités que dans ces instants d’abandon à nuls autres semblables. Galen connaît Orson par cœur, elle sait qu’il est proche de la jouissance alors qu’il accélère à dessein le rythme de ses mouvements. Ils s’adonnent à un jeu risqué, mais Galen s’en moque. C’est sa basse revanche pour tout ce qu’il se voit dans l’obligation d’oublier pour lui-même. Orson jouira entra ses mains, puisqu’il l’a décidé. Puis l’instant s’interrompt. Brutalement.
Une voix, celle de Brierly Ronan. Galen interrompt son geste à contrecoeur, proprement agacé par cette présence importune de l’autre côté des portes en bois. Galen n’avait guère besoin qu’Orson interrompe son geste pour l’interrompre de lui-même. Quoi qu’il en soit, il s’exécute. Ce qui calme Galen pour de bon, en revanche, c’est cette lueur glaciale, tranchante, dans ses yeux clairs. Un avertissement violent quoique silencieux, et qui lui serre le cœur. Pas maintenant. Orson s’adresse à Ronan, le rembarre en bonne et due forme. Dans le même temps, quelque chose semble changer dans son attitude jusqu’ici trop ferme au point d’en être désagréable. Cette douce caresse de ses doigts sur les siens. Et ce regard qui semble à présent plus doux, presque complice. Galen peut ressentir l’ampleur de la dualité qui agite l’âme de son amant en cet instant. Et par la même occasion, il comprend également que dans cette lutte sans fin entre la soif de pouvoir d’Orson et ses sentiments, il peut bel et bien tirer son épingle du jeu.
"Si, maintenant", vient-il souffler à l’oreille d’Orson avant de reprendre finalement le cours de ses caresses.
De l’autre côté de la porte, Ronan n’est toujours pas parti, mais ça n’a aucune importance. Au contraire, c’est encore mieux, ainsi. Cet interdit supplémentaire l’électrice, et il veut croire qu’Orson n’y est pas indifférent non plus.
"Chancelier, je pense sincèrement..." "Je crois que votre chancelier a été très clair, non ? Votre affaire importante attendra", fait Galen, prenant le relai d’Orson, conscient que ce dernier ne sera bientôt plus en mesure de contrôler le ton de sa voix. Ronan proteste encore un peu, l’agacement naturel qu’il ressent à l’adresse de Galen s’entend dans les inflexions de sa voix, et le scientifique en retire, il est vrai, une certaine satisfaction. Ronan peut bien vouloir obtenir d’Orson toute l’attention du monde, c’est entre ses doigts experts à lui qu’il s’abandonne, au mépris même de toutes ses angoisses. Le mouvement de sa main s’accélère encore un peu au moment où Ronan abandonne pour de bon. Ils peuvent entendre ses pas s’éloigner, en même temps que quelques jurons marmonnés dans sa barbe.
"Je veux plus que ce que tu as à m’offrir, Orson", ajoute-t-il d’une vois basse et ferme, tout en guidant pour de bon son amant jusqu’à une jouissante tant attendue et éprouvée. "Je veux tout avoir. Pour de vrai."
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Orson C. Krennic
▿ Ton univers : Rogue One: A Star Wars Story
▿ Date de naissance : 14/04/1981
▿ Age : 43
▿ Métier : Ex-romancier de génie, auteur de best-sellers et désormais ingénieur en armement à Mordor Industries depuis fin 2022 • Critique littéraire à ses heures perdues • Expert en science-fiction
▿ Quartier : Baker Street Avenue, dans un appartement en colocation avec son fiancé, Galen Erso.
▿ Côté cœur :
― Krennic laughed to ease the mood. “You know what I find interesting – or maybe ironic is the word. It’s that each of us wants what’s best for you. In a way, we’re competing to make you happy, as old-fashioned as that sounds. And each of us has a different idea about what you should be doing. (…) and I maintain that you’re meant for bigger things, and will continue to do whatever I can to bring opportunities to your attention.” Galen smiled thinly. “Don’t think I don’t appreciate it.”
(CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
― “We have to put some meat back on those bones of yours,” he said as he crossed the cabin to Galen, “but I think I could get used to the beard.” (Orson Krennic to Galen Erso – CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
― Was Galen to become the prize in a contest between them? Well, hadn’t he always been that? (Orson Krennic about Galen Erso and his rivalry to Lyra Erso – CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
••• ❝ i'll never stop looking for you. i'll never let you entierly. you’re the only truth in a sea of lies. you're in my blood. now and forever. ❞
—⥼ ※ ⥽—
—⥼ ※ ⥽—
― Beings had been known to hide on Coruscant for a lifetime, but Galen wouldn’t be one of them. He wouldn’t be able to stay away from his research. He would have a change of heart. He would turn himself in. He would reach out… The anger and despair he had felt in the air-speeder returned and settled on him like a great weight. “Galen,” he said, as if orphaned. Then: “Galen!” shouting it to the busy sky. (Orson Krennic about Galen Erso – CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
—⥼ ※ ⥽—
••• « It’s just so hard not to think of you...
think of where you are.
My Stardust, my Death Star. »
▿ Dons/capacités/pouvoirs :
▿ L’Étoile de la Mort
▿ Blaster lourd DT-29 amélioré (macroscope)
▿ Astromécano C2-B5
▿ Expertise tactique et stratégique
▿ Connaissances approfondies en armement
▿ Autre(s) compte(s) : Orion Black ◊ Nolan Sorrento ◊ Sheev Palpatine ◊ Thalassa Tarkin ◊ Celia St. James ◊ Sauron ◊ Perséphone
▿ Messages : 380
▿ Points : 986
▿ Date d'inscription : 05/03/2022
▿ Notes :
▵ LAME IVDU TAROT ○ L'EMPEREUR
—⥼ ※ ⥽—
AUTORITÉ ╳ ACTION ╳ POUVOIR ╳ DIRECTION ╳ VOLONTÉ ╳ PERSÉVÉRANCE ╳ ENTÊTEMENT ╳ PUISSANCE ╳ TYRANNIE
—⥼ ※ ⥽— « We were on the verge of greatness. »
-(O)rson (C)allan (K)rennic-
« I don't have to sell my soul. He's already in me. I wanna be adored. I don't need to sell my soul. He's already in me. I wanna be adored. You adore me. I wanna be adored. I gotta be adored. » ( i wanna be adored ϟ the stone roses )
« I used to roll the dice. Feel the fear in my enemy's eyes. Listen as the crowd would sing: now the old king is dead ! Long live the king ! One minute I held the key. Next the walls were closed on me and I discovered that my castles stand upon pillars of salt and pillars of sand.
People couldn't believe what I'd become. Revolutionaries wait for my head on a silver plate. Just a puppet on a lonely string. Who would ever want to be king.
┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ I used to rule the world.
┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉
Seas would rise when I gave the word. Now in the morning I sleep alone. Sweep the streets I used to own. For some reason I can't explain, once you'd gone there was never, never an honest word.
┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ That was when I ruled the world. » ( viva la vida ϟ coldplay )
— ◊ ◊ ◊ ◊ ◊ —
•••
it's his project.
it's his life.
it's his everything.
it's the death star.
•••
▴ WILHUFF T. (1 - AU) -0 BBY ❘ Krennic survit à Scarif ⋄ Retrouvailles explosives ✰ (MAJ ✎ 23.02)
▴ WILHUFF T. (2 - AU) -10 BBY ❘ Krennic a une liaison cachée avec le fils de Tarkin ⋄ Réalité dans laquelle Garoche est en vie ✰ (MAJ ✎ 09.10)
▴ WILHUFF T. (3 - AU) -31 BBY ❘ Jeunesse de Krennic à Brentaal ⋄ Tarkin est enseignant ⋄ Relation professeur-élève ✰ (MAJ ✎ 23.02)
▴ WILHUFF T. (4 - AU) -13 BBY ❘ Galen Erso est mort ⋄ Tarkin est amoureux de Krennic ⋄ Obsessions ✰ (MAJ ✎ ??.??)
▴ WILHUFF T. (5 - AU) 4 ABY ❘ Post-Bataille d'Endor ⋄ Tarkin et Krennic ont survécu à Scarif & Yavin ⋄ Incarcération ⋄ Passion inavouée ✰ (MAJ ✎ 23.02)
▴ WILHUFF T. (6 - AU) 4 ABY ❘ Post-Bataille d'Endor ⋄ Krennic a trahi l'Empire et est un agent important de la NR ⋄ Tarkin est arrêté ⋄ Krennic et Tarkin sont des ex-amants ⋄ Interrogatoire ✰ (MAJ ✎ 28.03)
▴ WILHUFF T. (7 - AU) 2022 ❘ Sur l'île ⋄ Krennic et Tarkin sont en couple ⋄ Leurs souvenirs sont revenus ✰ (MAJ ✎ ??.??)
▴ WILHUFF T. (8 - AU) 2022 ❘ AU!Moderne ⋄ Krennic et Tarkin sont associés de leur start-up ⋄ Passion refoulée ⋄ Galen a rompu avec Krennic ⋄ Voyage dans les îles ✰ (MAJ ✎ 17.03)
▴ WILHUFF T. (9 - AU) 4 ABY ❘ Suite AU!Prison ⋄ Douches ⋄ Incarcération ✰ (MAJ ✎ 02.02)
▴ WILHUFF T. (10 - AU) -18 BBY ❘ Babysitting qui tourne mal ⋄ Krennic surveille le fils insupportable de Tarkin ✰ (MAJ ✎ 27.03)
Nights avoiding things unholy, your hand slips across my skin. I go down on you so slowly. Don't confess none of your sins. Follow me down to the river, drink while the water is clean. Follow me down to the river tonight. Follow me down through the trees. I'll be down here on my knees. (follow me down ▴ the pretty reckless)
-19 BBY – CORUSCANT. Amphithéâtre de Coruscant – Étage des loges réservées aux membres du corps politique
« Si, maintenant. » Galen Erso est autoritaire. Galen Erso le prend de court. Orson Krennic en est tout émoustillé. Alors que la voix de Brierly Ronan résonne encore à l’autre bout de la pièce, derrière ce mur épais, mais pas suffisamment pour masquer toutes traces de leurs préliminaires, le Chancelier Krennic se pâme sous le doigté expert de son compagnon. Un frisson se meurt le long de son échine, tandis que son bassin se met à réaliser de léger mouvements circulaires, lancinants, pour accompagner les caresses franches de Galen Erso tout autour de sa virilité enflée, prête à se déverser entre ses doigts, dans un râle de satisfaction pure. Par les astres de la galaxie, comme Orson Krennic adore entendre Galen Erso s’adresser de la sorte à lui. Imposer son rythme, ses désirs, qui sont aussi les siens, même s’il a bien trop de fierté pour les admettre à voix haute. Son corps aime ce que Galen lui fait – contre son gré. Il aime tant, qu’il en redemande, et s’agite de plus en plus frénétiquement. Ses mouvements circulaires deviennent des petits coups d’avant en arrière, mimant l’acte de pénétration. Bientôt, la présence de Ronan derrière la porte l’indiffère totalement. Seuls les doigts de Galen Erso, enroulés sur sa verge brûlante et pulsatile, l’importe réellement.
« Chancelier, je pense sincèrement… » Voilà que Ronan insiste, venant troubler la quiétude de leurs rapports intimes. Krennic réprime autant que possible un gémissement. Il plaque sa main contre sa bouche pour taire ses soupirs de plaisir. Son cœur se met alors à battre la chamade, comme un petit lapin apeuré. Orson Krennic craint de se faire surprendre en fâcheuse posture par son assistant et bras droit. Ce serait une véritable tragédie. Il se mord la lèvre inférieure jusqu’à la tâcher de sang, en se forçant à garder son sang-froid, alors que les sensations dans le bas de son corps et la vision des doigts de Galen Erso allant et venant sur sa verge lui font presque tourner de l’œil. Krennic résiste, et bientôt, il est incapable de prononcer le moindre mot, sans que sa voix ne vienne trahir leurs véritables activités. Il jette un coup d’œil désespéré à son compagnon, dans l’espoir que ce dernier intervienne en sa faveur. Fort heureusement, c’est ce qu’il fait. Galen écarte Ronan du tableau.
Krennic soupire bruyamment, une fois les derniers murmures de Ronan prononcés. Maintenant qu’il est loin, les deux amants peuvent s’exprimer plus librement. Krennic enlève sa main de sa bouche, pour dévoiler des lèvres entrouvertes et légèrement ensanglantées. Rouges de plaisir, de pression. Sa respiration devient plus haletante, signe qu’il vient d’embarquer dans le train de son orgasme. Encore un peu et… Et il sera délivré de toutes ses tensions musculaires. Les gestes de Krennic se font plus empressés, tandis que ses hanches s’agitent contre la main de Galen. Il rejette brutalement sa tête en arrière, contre le dossier de son fauteuil en velours. Totalement indifférent au spectacle qui se joue devant eux, en bas de l’amphithéâtre. Il se moque bien des danses, de la musique, du prix des billets… Il est obsédé par le fait de jouir. Maintenant. Enfin. « Je veux plus que ce que tu as à m’offrir, Orson. » Krennic grimace, enragé par la situation. Il est certes préoccupé par les caresses délicates et expertes de son compagnon, mais il n’est pas complètement dupe. Il devine sans mal les règles d’un jeu vicieux auquel les deux amants se livrent depuis plusieurs dizaines de minutes.
« C’est… déloyal. » répète-t-il. Orson l’a fait remarquer plus tôt, mais le voilà qui se répète comme un vieux disque rayé. Il déteste tellement son amant à cet instant précis, même si ce qu’il déteste encore plus, c’est son propre corps, incapable de résister à quelques caresses bien placées. Galen Erso abuse de lui sur tous les plans. Galen Erso essaie d’obtenir quelque chose de lui, une chose qu’il n’est pas encore prêt à concéder. « Ga…Galen. » murmure-t-il, en souriant un peu béatement. « Tout ce que tu veux. » Vraiment ? Il ne pense pas vraiment ce qu’il dit, du moins, il ne le pense pas dans le sens que Galen espère, mais Krennic ne peut résister aux caresses appuyées de Galen Erso. L’esprit de l’impérial a envie de lui crier fermement non, mais son corps en demande encore et toujours. Plus vite. Plus fort. Plus comme ça… Plus… « Je veux tout avoir. Pour de vrai. » Galen ne semble pas avoir pitié de ses états d’âme, puisqu’il lui énonce enfin ses exigences, tout en conduisant Krennic au bord d’un orgasme fulgurant.
« Ce que tu veux… Je te donnerai… tout… Laisse-moi juste… Je n’en peux plus… Tout… Tu m’entends… Si tu veux tout, je le veux aussi… » Orson se répète. Orson cède. Il s’engage malgré lui à quelque chose qui le dépasse en temps normal. Galen peut savourer cette victoire, il l’a bien méritée. Il a profité des faiblesses d’un corps brûlant, trop peu soigné ces dernières semaines, pour tirer des engagements de sa part. Krennic désire bien trop être comblé pour s’intéresser à la portée des requêtes de Galen, et encore moins de ses propres réponses, formulées à la hâte, entre deux râles de plaisir. « Ne t’arrête pas. » supplie le Chancelier. C’est la seule réponse qu’il peut lui apporter à cet instant fébrile. « Ne t’arrête surtout pas... » Il insiste. Il niera le fait que l’intonation de la voix de Galen, particulièrement ferme, redouble la qualité d’une jouissance qui le dévaste des pieds à la tête. Il explose dans un râle puissant de satisfaction entre les doigts habiles de son amant. « Putain, oui ! » rugit-il, en haussant le ton de sa voix, bien trop spontanément pour être raisonné. Krennic perd le contrôle.
Qu’importe les murs de la loge, qu’importe si des personnes traversent le couloir, plus rien n’a d’importance maintenant. Plus rien, sauf son orgasme, qu’il chevauche ardemment, tout en donnant des coups frénétiques contre la paume de main de Galen. Il pousse, il cogne, il n’en peut plus. Cet orgasme est une tornade de sensations extatiques, de frissons qui le parcourent de tout son être, de décharges électriques dans le bas des reins et de spasmes agréables tout le long de sa virilité enflée. « Putain ! » La nuque en arrière, Krennic exulte puissamment. Il crispe ses mains contre l’un des accoudoirs du fauteuil en velours et l’autre autour du genou de Galen Erso. Lorsqu’enfin, il se termine dans le creux de sa main, Krennic rouvre les paupières pour lire les moindres expressions dans les yeux de son amant. Il souffle, et dévie son regard vers sa semence, qui recouvre maintenant les doigts de Galen. « Tu as… tu as eu ce que tu voulais… » constate-t-il, en riant à moitié. Cynique. Galen n’a pas été très fair-play, ce coup-ci. Il l’a mis dans une position difficile, pour capturer des promesses d’engagement véritable. Essoufflé, Orson essaie de retrouver un rythme cardiaque plus apaisé, avant de reprendre d’une voix terne : « Ne… Ne refais plus jamais ça. Pas lorsque Ronan peut nous entendre. » Menteur. Tu as adoré ce que Galen a fait – qu’il te surprenne, qu’il te caresse alors que des personnes se trouvent à proximité, tu as pris ton pied à l’idée qu’ils puissent tous comprendre au moindre signe suspect.
Orson a exprimé trop d’excitation et de plaisir pour convaincre Galen. Ce n’est sûrement pas le ton ferme et froid de sa voix qui facilitera l’exercice. Ferme et froid, mais tremblant et encore haletant des restes de son orgasme. « On aurait pu nous entendre, Galen… On aurait pu savoir que tu… Que tu me donnais tout… ce plaisir. » Il est gêné de confesser à haute voix avoir adoré ce moment intime et dangereux entre eux. Un moment qu’il désire vouloir répéter, sans plus attendre, même s’il ne le verbalise pas. Orson soupire et inspire de lentes bouffées d’air avant de reprendre la parole en voulant apporter une précision. « C’était parfait. » Galen mérite de le savoir, malgré ces réprimandes. Est-ce si nécessaire de le préciser, alors qu’il vient d’exulter si fort au moment de sa jouissance ? Orson refuse de le dire à voix haute, mais le fait d’avoir été caressé, contre son gré, avec Ronan à la porte a clairement décuplé son plaisir. Le fait de pouvoir être surpris en pleine action, entendu par quelqu’un dans le couloir a amplifié son excitation. Galen a eu raison d’insister et d’aller au-delà de son ordre. Orson aime quand Galen se montre aussi autoritaire dans l’intimité.
« Et maintenant ? » interroge Orson, en haussant un sourcil. Maintenant… Maintenant, il est temps de passer aux choses sérieuses. « Viens… » souffle-t-il en adoptant une voix enjôleuse. Krennic illustre son propos en tapotant ses cuisses, en voulant encourager le scientifique à se lever et s’installer au-dessus de lui, dans le fauteuil. « Viens sur moi. » Oui, viens Galen… Laisse-moi à mon tour te faire du bien. Viens… Laisse-moi te caresser. Viens te frotter à moi. Viens… Viens en moi. Krennic tend les bras pour l’accueillir, fébrile et toujours secoué par le plaisir désarçonnant que Galen Erso vient de lui prodiguer. Il rêve de prendre ses cuisses dans ses mains, pour mieux le guider, lorsqu’il viendra et repartira dans son intimité, en lui. Si profondément. Avant cela, il veut le toucher. Partout. Caresser, presser, palper et mordre chaque centimètre de son corps d’albâtre parfait. Musclé.
ஃ Haven't they suffered enough? But you can't get enough of shutting down systems for personal gain. If you mess with things selfishly, they're bound to come undone. Do you get off on pain? We're not pawns in your game. – Commander In Chief (demi lovato) ஃ
Galen Erso
▿ Ton univers : Rogue One : A Star Wars Story
▿ Date de naissance : 16/02/1976
▿ Age : 48
▿ Métier : Producteur de cinéma
▿ Quartier : Baker Street Avenue
▿ Côté cœur :
“You realize that he’s never going to stop looking for you, Galen. You’re in his blood, crystal research or no. He’s never going to let go of you entirely.”
▿ Dons/capacités/pouvoirs : Aucun pouvoir.
▿ Pseudo : Oly
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Dim 2 Oct 2022 - 22:38
Follow me down
Brierly Ronan finit par rendre les armes et fait le choix judicieux de s’en aller. Bientôt, c’est un silence presque religieux qui vient accompagner les activités pas franchement catholiques de Galen Erso et Orson Krennic. Avec toute l’expertise qu’il a pu acquérir au cours de toutes ses années durant lesquelles le couple se sera contenté de moments d’intimité volés tels que celui-ci, faute de pouvoir s’afficher fièrement aux yeux de tous, Galen prend les choses en main au sens le plus strict du terme. Le mouvement lancinant de son poignet vient accompagner lentement, mais sûrement, son amant vers un orgasme auquel il sera naturellement bien incapable de résister. Quand le regard de Galen croise celui d’Orson, il peut lire dans ses prunelles l’ampleur de son désir le plus absolu, et d’un plaisir en train d’atteindre son paroxysme. Bientôt, il n’y a plus que les soupirs d’Orson pour venir troubler le silence de la loge (si l’ont fait exception bien sûr du spectacle auquel ni l’un ni l’autre n’a l’intention de se montrer franchement attentif, c’est assez évident). Les hanches d’Orson s’agitent sous ses doigts, et Galen aime par-dessus tout le voir ainsi rechercher, consciemment ou non, à obtenir encore davantage de plaisir de sa part, jusqu’à atteindre le point d’orgue de ce même plaisir.
Orson a tout à fait raison de le faire remarquer : la manière qu’a Orson de vouloir le faire plier à sa volonté est bel et bien ce que l’on pourrait qualifier de plus déloyale, mais ce n’est certainement pas ce qui l’arrête. Galen rétorquerait bien qu’il réplique avec les armes qu’il peut, mais ce n’est pas nécessaire, bien sûr. Parce que tout cela, Orson le sait d’ores et déjà. Bien sûr, quand il tient le plaisir d’Orson entre ses doigts experts, il est facile pour Galen d’exiger de lui ce qu’il veut, et d’entendre ce dernier lui affirmer dans un murmure qu’il lui accordera tout. Les mots sont plaisants à entendre, bien sûr, et Galen les savoure à leur juste valeur, mais il ne les prend certainement pas pour argent comptant. Galen affiche et impose ses exigences de manière plus directe – et forcément plus radicale, aussi, ne voulant laisser aucune forme d’échappatoire à un homme qu’il aime par-dessus tout, oui, mais qui a depuis bien trop longtemps abusé de sa patience, une patience mise à rude épreuve par les événements, le temps, et la certitude de plus en plus éprouvante que rien ne changera jamais, même à l’heure des plus grands changements. Pas entre eux en tout cas. Il a beau lui promettre qu’il lui donnera tout ce qu’il veut, absolument tout ce qu’il réclame, il est aisé de supposer qu’il oubliera ses belles promesses une fois son plaisir satisfait…
Peu importe, Galen ne s’arrête pas, il ne serait pas capable de s’arrêter ainsi alors que le plaisir qu’il sait procurer à son amant est toujours aussi un peu le sien. Il ne s’arrête pas, non, encouragé par la voix suppliante d’Orson, il met même davantage de cœur à l’ouvrage. C’est bien trop bon. Et les moments qu’ils peuvent ainsi savourer sont eux bien trop rares, beaucoup trop rares pour qu’il s’épargne de les vivre, alors, sans cesser de contempler le visage extatique de son amant, encouragé par ses paroles un rien obscènes, il le mène jusqu’aux combles de son plaisir. Galen le sent se déverser au creux de sa main, et cette sensation familière lui est plus agréable en cet instant que n’importe quel autre. Orson Krennic peut prétendre à tous les titres les plus ambitions, il peut rêver de gloire, de pouvoir et d’influence, mais ici, dans l’intimité de cette loge, il n’est jamais qu’un homme, un homme abandonné à ses instincts, un homme qui l’aime passionnément et qu’il aime tout autant.
Un sourire s’esquisse au coin des lèvres de Galen quand Orson remarque, cynique, qu’il a eu ce qu’il voulait. C’est le cas, oui, et il n’a certainement aucun regret à ce sujet, tout comme il ne prend pas vraiment au sérieux ses avertissements. Bien sûr que la situation rend ses caresses plus dangereuses… mais cette situation dangereuse rend justement l’acte plus excitant, et Galen est prêt à parier que la possibilité d’être éventuellement surpris à accentué le plaisir de son amant.
"C’est vrai, n’importe qui aurait pu nous entendre", confirme Galen d’un ton joueur, tout en constatant bien que les paroles d’Orson tiennent moins du reproche que de l’expression pure de sa satisfaction, comme le prouve encore les mots qu’il ajoute ensuite. C’était parfait. Absolument parfait pour lui aussi… Parce qu’il n’est jamais aussi satisfait que quand Orson l’est également, parce qu’il aime être le maître de sa jouissance et le seul capable de lui faire prendre son pied de cette manière, une manière à laquelle aucun autre ne saurait prétendre.
Et maintenant ? Une lueur mutine passe dans le regard de Galen tandis que, sans se faire prier, il obéit docilement aux ordres de son alant qui lui suggère de venir s’installer au-dessus de lui, sur ce fauteuil. Le peu qu’il leur restait encore de réserve et de décence (c’est-à-dire définitivement pas grand-chose) a définitivement volé en éclats à cet instant, alors que Galen s’installe sur lui, comme Orson le lui demande si fébrilement.
"Tu sais qu’on pourrait nous surprendre à tout instant, pas vrai ?" suggère-t-il non pas pour le dissuader de quoi que ce soit, mais au contraire, pour l’encourager encore davantage, tandis qu’il frissonne d’avance à la perspective de sentir les doigts de l’homme qu’il aime parcourir la moindre des zones ô combien sensibles d’un corps qu’il connaît par cœur. "Imagine seulement, si cela devait arriver", ajoute-t-il sans donner à sn amant l’occasion de répliquer quoi que ce soit, puisque dans le même temps, ses lèvres viennent s’écraser contre celles d’Orson, qu’il embrasse le plus avidement du monde, plus désireux que jamais de le posséder, de ne faire qu’un avec lui, un désir que ne trahit que trop cette grosseur insoutenable entre ses jambes, et la chaleur brûlante qui a pris possession de son être tout entier.
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Orson C. Krennic
▿ Ton univers : Rogue One: A Star Wars Story
▿ Date de naissance : 14/04/1981
▿ Age : 43
▿ Métier : Ex-romancier de génie, auteur de best-sellers et désormais ingénieur en armement à Mordor Industries depuis fin 2022 • Critique littéraire à ses heures perdues • Expert en science-fiction
▿ Quartier : Baker Street Avenue, dans un appartement en colocation avec son fiancé, Galen Erso.
▿ Côté cœur :
― Krennic laughed to ease the mood. “You know what I find interesting – or maybe ironic is the word. It’s that each of us wants what’s best for you. In a way, we’re competing to make you happy, as old-fashioned as that sounds. And each of us has a different idea about what you should be doing. (…) and I maintain that you’re meant for bigger things, and will continue to do whatever I can to bring opportunities to your attention.” Galen smiled thinly. “Don’t think I don’t appreciate it.”
(CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
― “We have to put some meat back on those bones of yours,” he said as he crossed the cabin to Galen, “but I think I could get used to the beard.” (Orson Krennic to Galen Erso – CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
― Was Galen to become the prize in a contest between them? Well, hadn’t he always been that? (Orson Krennic about Galen Erso and his rivalry to Lyra Erso – CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
••• ❝ i'll never stop looking for you. i'll never let you entierly. you’re the only truth in a sea of lies. you're in my blood. now and forever. ❞
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― Beings had been known to hide on Coruscant for a lifetime, but Galen wouldn’t be one of them. He wouldn’t be able to stay away from his research. He would have a change of heart. He would turn himself in. He would reach out… The anger and despair he had felt in the air-speeder returned and settled on him like a great weight. “Galen,” he said, as if orphaned. Then: “Galen!” shouting it to the busy sky. (Orson Krennic about Galen Erso – CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
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••• « It’s just so hard not to think of you...
think of where you are.
My Stardust, my Death Star. »
▿ Dons/capacités/pouvoirs :
▿ L’Étoile de la Mort
▿ Blaster lourd DT-29 amélioré (macroscope)
▿ Astromécano C2-B5
▿ Expertise tactique et stratégique
▿ Connaissances approfondies en armement
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▵ LAME IVDU TAROT ○ L'EMPEREUR
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AUTORITÉ ╳ ACTION ╳ POUVOIR ╳ DIRECTION ╳ VOLONTÉ ╳ PERSÉVÉRANCE ╳ ENTÊTEMENT ╳ PUISSANCE ╳ TYRANNIE
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-(O)rson (C)allan (K)rennic-
« I don't have to sell my soul. He's already in me. I wanna be adored. I don't need to sell my soul. He's already in me. I wanna be adored. You adore me. I wanna be adored. I gotta be adored. » ( i wanna be adored ϟ the stone roses )
« I used to roll the dice. Feel the fear in my enemy's eyes. Listen as the crowd would sing: now the old king is dead ! Long live the king ! One minute I held the key. Next the walls were closed on me and I discovered that my castles stand upon pillars of salt and pillars of sand.
People couldn't believe what I'd become. Revolutionaries wait for my head on a silver plate. Just a puppet on a lonely string. Who would ever want to be king.
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Seas would rise when I gave the word. Now in the morning I sleep alone. Sweep the streets I used to own. For some reason I can't explain, once you'd gone there was never, never an honest word.
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it's his project.
it's his life.
it's his everything.
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▴ WILHUFF T. (1 - AU) -0 BBY ❘ Krennic survit à Scarif ⋄ Retrouvailles explosives ✰ (MAJ ✎ 23.02)
▴ WILHUFF T. (2 - AU) -10 BBY ❘ Krennic a une liaison cachée avec le fils de Tarkin ⋄ Réalité dans laquelle Garoche est en vie ✰ (MAJ ✎ 09.10)
▴ WILHUFF T. (3 - AU) -31 BBY ❘ Jeunesse de Krennic à Brentaal ⋄ Tarkin est enseignant ⋄ Relation professeur-élève ✰ (MAJ ✎ 23.02)
▴ WILHUFF T. (4 - AU) -13 BBY ❘ Galen Erso est mort ⋄ Tarkin est amoureux de Krennic ⋄ Obsessions ✰ (MAJ ✎ ??.??)
▴ WILHUFF T. (5 - AU) 4 ABY ❘ Post-Bataille d'Endor ⋄ Tarkin et Krennic ont survécu à Scarif & Yavin ⋄ Incarcération ⋄ Passion inavouée ✰ (MAJ ✎ 23.02)
▴ WILHUFF T. (6 - AU) 4 ABY ❘ Post-Bataille d'Endor ⋄ Krennic a trahi l'Empire et est un agent important de la NR ⋄ Tarkin est arrêté ⋄ Krennic et Tarkin sont des ex-amants ⋄ Interrogatoire ✰ (MAJ ✎ 28.03)
▴ WILHUFF T. (7 - AU) 2022 ❘ Sur l'île ⋄ Krennic et Tarkin sont en couple ⋄ Leurs souvenirs sont revenus ✰ (MAJ ✎ ??.??)
▴ WILHUFF T. (8 - AU) 2022 ❘ AU!Moderne ⋄ Krennic et Tarkin sont associés de leur start-up ⋄ Passion refoulée ⋄ Galen a rompu avec Krennic ⋄ Voyage dans les îles ✰ (MAJ ✎ 17.03)
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▴ WILHUFF T. (10 - AU) -18 BBY ❘ Babysitting qui tourne mal ⋄ Krennic surveille le fils insupportable de Tarkin ✰ (MAJ ✎ 27.03)
Nights avoiding things unholy, your hand slips across my skin. I go down on you so slowly. Don't confess none of your sins. Follow me down to the river, drink while the water is clean. Follow me down to the river tonight. Follow me down through the trees. I'll be down here on my knees. (follow me down ▴ the pretty reckless)
-19 BBY – CORUSCANT. Amphithéâtre de Coruscant – Étage des loges réservées aux membres du corps politique
Ils réalisent à quel point ce qu’ils sont en train de faire est dangereux. Très dangereux. La porte est certes verrouillée, mais les murs ne sont pas tant épais que cela. N’importe qui est, de plus, en mesure de venir frapper à la porte pour s’entretenir avec le nouveau Chancelier. Comme Ronan, un plus tôt. Krennic jette par moments des coups d’œil furtifs en arrière, afin de s’assurer que les portes sont toujours fermées. Elles le sont, puisqu’elles sont verrouillées, mais sa carrière politique et les intrigues s’y déroulant depuis des années l’ont rendu quelque peu paranoïaque. « C’est vrai, n’importe qui aurait pu nous entendre. » lui dit Galen, avant de se déplacer pour le rejoindre sur la chaise. Orson accompagne le mouvement de jambes de son amant, en l’aidant à écarter ses cuisses de part et d’autre de la chaise, de manière à positionner son bassin contre le sien et son bas-ventre dans le creux de son entrejambe. Ayant joui et fortement sensibilisé, Krennic esquisse un frisson au contact de la virilité bien dure tout près de la sienne. Un sourire mélangeant douleur et plaisir s’étire sur ses lèvres fines.
Lorsqu’il repense au fait que Ronan s’est bien trouvé à deux doigts de les surprendre, ou du moins, de les entendre, son sang ne fait qu’un tour dans ses veines. Krennic se glace, tétanisé. Son visage s’assombrit brusquement, et un étrange voile traverse le bleu océanique de ses yeux. Un voile de peur, mais pas seulement. Il se déteste profondément à cet instant pour éprouver autant d’excitation dans le fait d’être mis en danger ou bien encore humilié. Une grimace se forme progressivement dans le coin de sa bouche, à mesure qu’il se remémore dans sa tête les derniers évènements. Une part de lui désire créer un scandale, parce que l’idée même d’être surpris dans une position aussi compromettante alimente clairement son plaisir. L’autre part de lui refuse à tout prix d’être confronté à son homosexualité, que celle-ci devienne publique est un châtiment amer à ses yeux. Galen semble avoir compris que cette situation le met dans tous ses états, puisqu’il renchérit au bord de ses lèvres une douce promesse : « Tu sais qu’on pourrait nous surprendre à tout instant, pas vrai ? » Un frisson se meurt le long de sa colonne vertébrale. Comme Galen l’excite, là, maintenant.
Il ne répond pas immédiatement, cherchant à rassembler ses pensées, avant de souffle d’une voix rauque et tentante : « Personne ne peut nous entendre… » Pour l’instant ? Krennic s’étonne de cette pensée fugace, dangereuse. « Nous ne faisons rien de… bien gênant. » Orson Krennic adopte un timbre de voix presque joueur, tandis qu’un éclat de malice luit dans le fond de ses prunelles. Il s’amuse de la situation risquée dans laquelle ils se trouvent tous les deux. Ce n’est qu’une question de temps avant que leurs corps ne brûlent à force de friction, que leurs souffles se mêlent dans leurs bouches, ou que leurs râles et leurs gémissements embaument délicieusement la loge entière au point de faire vibrer les murs colorés.
Il toise longuement Galen d’un œil amusé, le coin de sa bouche fièrement étiré en un sourire presque carnassier. Il le jauge avec un désir bien palpable, encore sous les vibrations agréables et les spasmes exceptionnels de son précédent orgasme. Krennic le dévisage de ses orbes hypnotiques, complètement dilatés. Il a bien envie de dire quelque chose, mais la voix de Galen résonne dans ses oreilles comme un aveu d’une rare sensualité. « Imagine seulement, si cela devait arriver. » Et là, Orson ne répond plus de rien. Ses frissons redoublent, tout comme les tremblements de ses doigts logés au niveau des cuisses de son amant, encore habillées d’un élégant pantalon de costume. Cette idée le met dans un état de transe presque embarrassant. Il adore, il sent son sexe se faire parcourir de nouveaux spasmes. Orson Krennic entrouvre ses lèvres, avec l’intention de rajouter quelque chose de salace, mais Galen le devance en l’embrassant avec force et passion. Les lèvres de Galen Erso meurtrissent les siennes, se mouvent violemment, jusqu’à lui arracher un faible gémissement. Il ouvre la bouche pour que leurs langues se rencontrent dans un ballet humide. Orson cherche à tout prix à dominer la danse, à faire plier Galen aux assauts de ses lèvres ou de sa langue. Il veut lui faire mal, le faire jouir, le faire gémir, le faire crier, le faire supplier pour davantage d’intensité. Orson veut lui faire payer d’avoir eu l’audace de le masturber, avec Brierly Ronan tout proche de leur loge.
Krennic rompt à contre coeur leur baiser pour lui souffler ces quelques mots contre les lèvres meurtries de son amant : « Je vais te faire ce que tu m’as fait. » promet-il, une excitation palpable dans le regard. « Je vais te faire goûter… à la peur… » Celle de perdre tout contrôle et d’être la pauvre victime d’un jeu sordide en public. « …mais surtout au plaisir de jouir à quelques étages d’une salle bondée de hautes personnalités publiques, et qui sait… on viendra peut-être frapper à notre loge et tu devras… être le plus discret possible si tu tiens à ce que je te laisse chevaucher ta jouissance. » Un éclat rieur dans les yeux, Orson fait remonter ses doigts jusqu’à la ceinture argentée de son amant, qu’il déboucle froidement. Il baisse ensuite sa braguette, et tire violemment sur le tissu de son pantalon pour libérer un espace suffisamment grand pour en extirper sa virilité. D’une simple caresse fébrile à travers le sous-vêtements, Krennic se permet de constater l’importance de l’érection de son amant. La pulpe de ses doigts est si chaude sous les lignes épaisses des veines de la verge de Galen, oscillant entre le bleu et le violet. Krennic dessine leur tracé avec une infinie dévotion, en imaginant même ses lèvres ou sa langue longer ces dernières. Plus tard. Maintenant… Orson compte dans un premier temps le caresser et le masturber au-dessus de lui, puis, il le prendra d’un coup sec. Il se laissera alors chevaucher par Galen, tout en comblant les murs intimes de ce dernier de coups de reins experts, toujours plus profondément, jusqu’à ce que Galen Erso atteigne un orgasme caverneux et interne si fort qu’il en défaillira sur le coup.
Il prend alors sa verge à pleine main, et se met à réaliser des mouvements lascifs. Bien trop lents pour satisfaire pleinement le scientifique, mais suffisamment tactiles pour le faire soupirer et supplier davantage. Tout en adoptant un rythme de torture, il ancre ses yeux dans les siens, afin de savourer chacune des expressions qui les traverseront. L’excitation par la dilatation complète de ses pupilles au moment de s’accrocher au début de son orgasme, la reconnaissance de se voir recevoir ces attentions particulières, l’amour que son cœur éprouve pour lui, et enfin… la dévotion, quelques secondes avant de jouir dans le creux de sa main, entre ses doigts épais. « Si tu parles, si tu gémis, si tu cries… J’arrête tout, et nous ne reprendrons pas avant mon départ pour Alderaan. Je partirai seul, sans toi. » Autrement dit, il s’absentera pour au moins trois bonnes semaines. « Tu te caresseras toutes les nuits en pensant à moi et à ce que j’aurais pu te faire, si tu t’étais montré plus obéissant. » chuchote-t-il d’une voix caressante, en venant mordre son lobe, avant de longer la ligne de sa jugulaire du bout de sa langue mutine.
Il accentue ensuite ses mouvements, en se basant sur les élans frénétiques son propre rythme cardiaque et des râles de plaisir de son amant. Les soupirs de Galen, les légères crispations musculaires de son corps, les tics extatiques présents sur son visage le guident et l’emportent dans la tourmente. Les sourires de son amant et les éclats lubriques dans le fond de ses yeux, tout comme ses gémissements étouffés nourrissent sa perversité et sa volonté de briser toute décence ou morale entre eux. Orson se focalise également sur ses propres battements, qui vibrent et qui remontent jusque dans son cerveau. L’odeur de sexe, de sa propre jouissance encore présente, mais séchée, sur les doigts de Galen Erso, ainsi que de leur eau de Cologne mutuelle l’asphyxie littéralement. Il se nourrit de tous ces détails qui agrémentent ses fantasmes et lui donnent envie de la jouer sale avec Galen. Vraiment sale. « Jouis sur moi. » chuchote-t-il dans le creux de son oreille, alors qu’il accélère dans le même temps le geste de ses doigts bien enroulés autour de sa verge. Ils s’y sont accrochés avec tant de possessivité, que s’en est magnifique.
Orson déboutonne son propre gilet, puis sa chemise d’une main, tout en allant et venant le long de la virilité de Galen de l’autre. Il expose sa poitrine nue, pour la préparer à recevoir la semence de son amant. « Jouis pour moi. » grogne-t-il en glissant sa main sur le torse de Galen, caressant le tissu rigide, et parfois soyeux, de son beau costume, jusqu’à atteindre son cou. Il reprend son baiser avec violence et décadence. Alors qu’il s’essouffle en dévorant la langue de son partenaire, Krennic fait redescendre la main qui se trouve à l’arrière de sa nuque, en suivant le tracé de sa colonne vertébrale par-dessus es vêtements jusqu’à se frayer un chemin entre le tissu de son pantalon et la chair tendre de sa croupe. Ses doigts palpent, griffent la zone de ses fesses, avant de se glisser entre ces dernières et d’explorer la partie innervée de son intimité. Il caresse l’entrée de tous ses plaisirs avec une fébrilité touchante, la préparant avec lenteur et douceur à le recevoir plus tard. D’abord, il introduit un doigt, puis un deuxième, et réalise de lascifs va et viens, sans jamais s’arrêter de caresser sa virilité de son autre main ou de se nourrir du goût de la salive de son amant. Krennic le baise, vulgairement parlant. D’avant en arrière, il le prend avec passion et profondeur, afin de lui procurer le plus de sensations possibles. Il désire tant lui faire perdre la raison, le combler de toutes les manières possibles. Il veut l’aimer en le torturant, en lui imposant ses caprices et sa cadence. Galen veut jouer avec lui, alors ils joueront et jouiront ensemble en toute impunité, à quelques centaines de mètres d’autres adorateurs de musique et de ballet dans ce gigantesque amphithéâtre.
ஃ Haven't they suffered enough? But you can't get enough of shutting down systems for personal gain. If you mess with things selfishly, they're bound to come undone. Do you get off on pain? We're not pawns in your game. – Commander In Chief (demi lovato) ஃ
Galen Erso
▿ Ton univers : Rogue One : A Star Wars Story
▿ Date de naissance : 16/02/1976
▿ Age : 48
▿ Métier : Producteur de cinéma
▿ Quartier : Baker Street Avenue
▿ Côté cœur :
“You realize that he’s never going to stop looking for you, Galen. You’re in his blood, crystal research or no. He’s never going to let go of you entirely.”
▿ Dons/capacités/pouvoirs : Aucun pouvoir.
▿ Pseudo : Oly
▿ Avatar : Mads Mikklesen
▿ Copyright : Triumphandloss
▿ Disponibilités rp : Disponible
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Mer 22 Mar 2023 - 15:54
Follow me down
Galen n’est pas du genre à provoquer, ni de nature à verser dans la confiance à outrance. Mais Orson a ce pouvoir sur lui, surtout quand il s’est écoulé trop de temps sans qu’ils puissent être intimes tous les deux, surtout quand il ne sait pas quand viendra le moment où ils pourront l’être de nouveau. Sans oublier également le fait, bien sûr, que Galen Erso avait une idée bien précise en tête au moment de se jouer des nerfs et des envies de son amant. L’idée de goûter à son tour à la peur d’être surpris ne devrait probablement pas l’exciter à ce point, de fait, lui qui est d’ordinaire d’un naturel si discret… Mais c’est plus fort que lui. Ces premiers préliminaires ont aiguisé toutes ses envies, et il brûle d’en vivre et d’en apprécier davantage. Il devra se retenir, il devra supporter la perspective d’une éventuelle humiliation… Mais il est prêt à tout ça. Il y est prêt parce qu’il veut Orson avec une force et une intensité qui ne peut que s’absoudre de la moindre appréhension… Et il sait que ce désir est totalement réciproque, il peut le voir à cette lueur lubrique qui brille dans le regard de son amant, et à l’impatience de ses caresses, alors qu’il s’applique à déboucler sa ceinture afin de libérer sa virilité enflée de sa prison de tissu pour la prendre à pleine main.
La moindre de ses caresses le fait frissonner. Orson connaît son corps comme personne, et en de simples effleurements, il est capable de lui faire perdre la raison dans de proportions absolument démesurées. Galen doit étouffer un premier gémissement, qu’il atténue tout contre l’épaule d’Orson, qu’il imprègne malgré lui de sa salive. Galen s’efforce de faire le moins de bruit possible alors que son amant le masturbe avec une maîtrise que seul lui, qui au fil des années a apprivoisé son corps et le connaît dorénavant pas cœur, est capable de le faire. Il ne veut pas attirer l’attention sur eux, pour lui-même bien sûr, mais pour Orson encore davantage, alors il fait au mieux pour ne pas verbaliser son plaisir, pour ne témoigner qu’en grimace et en morsure sans doute trop profondes contre la clavicule de son amant le plaisir que ce dernier lui prodigue… Insoutenable… C’est si bon d’être à lui, c’est si délicieux de succomber à chacune de ses caresses. Galen n’y résiste pas. Galen n’y a jamais résisté. Et ce depuis les origines mêmes de leur relation. Orson sait exactement quoi faire pour le faire plier, pour l’entendre hurler. Ses points faibles, les zones les plus érogènes de son corps… rien, absolument rien n’a de secret pour lui. C’en est même dangereux. Mais c’est surtout délicieux. La prudence s’étiole doucement quand le plaisir prend tous ses droits et ne laisse que peu de place à la raison… Galen le veut trop urgemment, trop violemment pour savoir réfréner des soupirs et des râles que ses efforts ne parviennent plus à sourdre.
Ce qui le retient, ce n’est plus tant la dangerosité de la situation, le fait de risquer être surpris à tout moment. Non, ce qui le retient, ce sont les avertissements, sévères autant qu’implacables, de son amant. Si tu parles, si tu gémis, si tu cries… J’arrête tout, et nous ne reprendrons pas avant mon départ pour Alderaan. Je partirai seul, sans toi. Tu te caresseras toutes les nuits en pensant à moi et à ce que j’aurais pu te faire, si tu t’étais montré plus obéissant. Ne se laissant gagner par aucun esprit de contradiction, Galen se montre aussi docile qu’un agneau. Il ne veut pas que ça s’arrête. Surtout pas. Il veut en profiter, autant que possible, et peu importe qu’Orson saisisse cet avantage pour le malmener. Galen en aura bien profité un peu plus tôt, lui aussi… ce n’est pas véritablement une chose qu’il peut se permettre de lui reprocher. Pas plus que ce n’est une chose qu’il veut lui reprocher quoi qu’il puisse en être. Il lui est toujours plus difficile, néanmoins, de taire son plaisir à mesure qu’il augmente. Ses hanches s’agitent au rythme frénétique des caresses expertes de son amant, et Galen explose presque au moment même d’entendre Orson l’y inviter, de cette manière délicieuse et puissante, qui a de quoi lui faire perdre la raison. Il gémit sans doute trop fort au moment de succomber à cet orgasme électrisant, qui fait trembler son corps tout entier, ses doigts agrippés si fermement aux bras d’Orson qu’il y a probablement déposé une marque autant douloureuse que profonde. Le cœur battant à tout rompre, le souffle coupé, il baisse les yeux sur la poitrine de son amant, mise à nu, superbe, souillée de ses œuvres. Oui, Galen a joui pour lui. Il a joui avec force et sans retenue – ou presque.
Il n’a pas le temps de se remettre de cet orgasme saisissant que son souffle à peine repris est brisé par la proximité des lèvres d’Orson, qu’il écrase contre les siennes avec autorités, et tandis qu’ils s’embrassent au point d’en oublier même le besoin essentiel de respirer, Galen éprouve un nouveau plaisir électrisant, celui de sentir les doigts d’Orson explorer lentement et profondément son intimité. Galen encourage ses caresses intrusives et ne sait définitivement pas contenir un grognement d’extase au moment pour leurs corps de s’unir. Ils ne forment plus qu’un dorénavant, et Galen se laisse posséder avec plaisir, s’agitant au-dessus de son amant sans la moindre réserve, abandonné à une perversion totale et dangereuse, protégé par cette fragile bulle d’intimité qu’un rien serait susceptible de faire exploser.
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