(terminé) ((ft. galen)) ❘ fb ⁂ i will always find you;
Orson C. Krennic
▿ Ton univers : Rogue One: A Star Wars Story
▿ Date de naissance : 14/04/1981
▿ Age : 43
▿ Métier : Ex-romancier de génie, auteur de best-sellers et désormais ingénieur en armement à Mordor Industries depuis fin 2022 • Critique littéraire à ses heures perdues • Expert en science-fiction
▿ Quartier : Baker Street Avenue, dans un appartement en colocation avec son fiancé, Galen Erso.
▿ Côté cœur :
― Krennic laughed to ease the mood. “You know what I find interesting – or maybe ironic is the word. It’s that each of us wants what’s best for you. In a way, we’re competing to make you happy, as old-fashioned as that sounds. And each of us has a different idea about what you should be doing. (…) and I maintain that you’re meant for bigger things, and will continue to do whatever I can to bring opportunities to your attention.” Galen smiled thinly. “Don’t think I don’t appreciate it.”
(CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
― “We have to put some meat back on those bones of yours,” he said as he crossed the cabin to Galen, “but I think I could get used to the beard.” (Orson Krennic to Galen Erso – CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
― Was Galen to become the prize in a contest between them? Well, hadn’t he always been that? (Orson Krennic about Galen Erso and his rivalry to Lyra Erso – CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
••• ❝ i'll never stop looking for you. i'll never let you entierly. you’re the only truth in a sea of lies. you're in my blood. now and forever. ❞
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― Beings had been known to hide on Coruscant for a lifetime, but Galen wouldn’t be one of them. He wouldn’t be able to stay away from his research. He would have a change of heart. He would turn himself in. He would reach out… The anger and despair he had felt in the air-speeder returned and settled on him like a great weight. “Galen,” he said, as if orphaned. Then: “Galen!” shouting it to the busy sky. (Orson Krennic about Galen Erso – CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
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••• « It’s just so hard not to think of you...
think of where you are.
My Stardust, my Death Star. »
▿ Dons/capacités/pouvoirs :
▿ L’Étoile de la Mort
▿ Blaster lourd DT-29 amélioré (macroscope)
▿ Astromécano C2-B5
▿ Expertise tactique et stratégique
▿ Connaissances approfondies en armement
▿ Autre(s) compte(s) : Orion Black ◊ Nolan Sorrento ◊ Sheev Palpatine ◊ Thalassa Tarkin ◊ Celia St. James ◊ Sauron ◊ Perséphone
▿ Messages : 380
▿ Points : 986
▿ Date d'inscription : 05/03/2022
▿ Notes :
▵ LAME IVDU TAROT ○ L'EMPEREUR
—⥼ ※ ⥽—
AUTORITÉ ╳ ACTION ╳ POUVOIR ╳ DIRECTION ╳ VOLONTÉ ╳ PERSÉVÉRANCE ╳ ENTÊTEMENT ╳ PUISSANCE ╳ TYRANNIE
—⥼ ※ ⥽— « We were on the verge of greatness. »
-(O)rson (C)allan (K)rennic-
« I don't have to sell my soul. He's already in me. I wanna be adored. I don't need to sell my soul. He's already in me. I wanna be adored. You adore me. I wanna be adored. I gotta be adored. » ( i wanna be adored ϟ the stone roses )
« I used to roll the dice. Feel the fear in my enemy's eyes. Listen as the crowd would sing: now the old king is dead ! Long live the king ! One minute I held the key. Next the walls were closed on me and I discovered that my castles stand upon pillars of salt and pillars of sand.
People couldn't believe what I'd become. Revolutionaries wait for my head on a silver plate. Just a puppet on a lonely string. Who would ever want to be king.
┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ I used to rule the world.
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Seas would rise when I gave the word. Now in the morning I sleep alone. Sweep the streets I used to own. For some reason I can't explain, once you'd gone there was never, never an honest word.
┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ That was when I ruled the world. » ( viva la vida ϟ coldplay )
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it's his project.
it's his life.
it's his everything.
it's the death star.
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▴ WILHUFF T. (1 - AU) -0 BBY ❘ Krennic survit à Scarif ⋄ Retrouvailles explosives ✰ (MAJ ✎ 23.02)
▴ WILHUFF T. (2 - AU) -10 BBY ❘ Krennic a une liaison cachée avec le fils de Tarkin ⋄ Réalité dans laquelle Garoche est en vie ✰ (MAJ ✎ 09.10)
▴ WILHUFF T. (3 - AU) -31 BBY ❘ Jeunesse de Krennic à Brentaal ⋄ Tarkin est enseignant ⋄ Relation professeur-élève ✰ (MAJ ✎ 23.02)
▴ WILHUFF T. (4 - AU) -13 BBY ❘ Galen Erso est mort ⋄ Tarkin est amoureux de Krennic ⋄ Obsessions ✰ (MAJ ✎ ??.??)
▴ WILHUFF T. (5 - AU) 4 ABY ❘ Post-Bataille d'Endor ⋄ Tarkin et Krennic ont survécu à Scarif & Yavin ⋄ Incarcération ⋄ Passion inavouée ✰ (MAJ ✎ 23.02)
▴ WILHUFF T. (6 - AU) 4 ABY ❘ Post-Bataille d'Endor ⋄ Krennic a trahi l'Empire et est un agent important de la NR ⋄ Tarkin est arrêté ⋄ Krennic et Tarkin sont des ex-amants ⋄ Interrogatoire ✰ (MAJ ✎ 28.03)
▴ WILHUFF T. (7 - AU) 2022 ❘ Sur l'île ⋄ Krennic et Tarkin sont en couple ⋄ Leurs souvenirs sont revenus ✰ (MAJ ✎ ??.??)
▴ WILHUFF T. (8 - AU) 2022 ❘ AU!Moderne ⋄ Krennic et Tarkin sont associés de leur start-up ⋄ Passion refoulée ⋄ Galen a rompu avec Krennic ⋄ Voyage dans les îles ✰ (MAJ ✎ 17.03)
▴ WILHUFF T. (9 - AU) 4 ABY ❘ Suite AU!Prison ⋄ Douches ⋄ Incarcération ✰ (MAJ ✎ 02.02)
▴ WILHUFF T. (10 - AU) -18 BBY ❘ Babysitting qui tourne mal ⋄ Krennic surveille le fils insupportable de Tarkin ✰ (MAJ ✎ 27.03)
“Every breath you take and every move you make. Every bond you break, every step you take, I'll be watching you.
Every single day and every word you say. Every game you play, every night you stay, I'll be watching you.
How my poor heart aches with every step you take.
Every move you make, every vow you break. Every smile you fake, every claim you stake, I'll be watching you.
Oh, can't you see you belong to me.”
(every breath you take – the police)
◒◓
-13 BBY
NAVETTE T-3C DELTA DU DIRECTEUR KRENNIC – EN DIRECTION DE LA PLANETE EADU, CENTRE DE RECHERCHES DE L’EMPIRE
« Directeur Krennic… Que faisons-nous du prisonnier ? » « Ce n’est pas un prisonnier, imbécile, c’est un ami de longue date qui contribuera à apporter la paix dans la galaxie. Traitez-le avec les égards dus à un partisan de l’Empire. »
C’est un ami. Galen est un ami. Galen est mon ami. Un ami… Est-ce que c’est normal de traiter un ami de la sorte ?
Orson Krennic est loin d’être à l’aise avec sa conscience. Il déambule entre les couloirs étroits de sa navette de transport attitrée. Un T-3C de classe Delta, boudé par la majorité des impériaux, mais favorisé par le directeur du département de recherches avancées pour son design. Il fait les cent pas sans véritable but, en laissant les pans de sa cape suivre le moindre de ses mouvements. Krennic arbore une mine sinistre, un teint livide et des yeux vidés de toute expression. Les death troopers et les membres de l’équipage du « Pteradon », le surnom donné par son aide de camp au vaisseau, défilent sous ses yeux, et s’adressent même parfois à lui, sans que cela ne vienne troubler son état de transe. Orson Krennic se moque éperdument des personnes qui gambergent autour de lui, une seule personne occupe toutes ses pensées : Galen Erso. Il réalise peu à peu qu’il a commis l’irréparable en détruisant la vie de l’homme qu’il estime le plus dans toute la galaxie. Orson Krennic a détruit la vie de Galen Erso. Orson Krennic l’a séparé de sa femme et de son enfant pour le restant de ses jours. Les images de la capture de Galen Erso déferlent en lui comme les bourrasques d’un ouragan. Lyra est morte sous les yeux de son mari et de son enfant. Un enfant innocent que Krennic est même incapable de recaser par mépris pour cette mascarade qui sert de mariage. Lyra Erso est morte sous le coup des blasters de ses death troopers d’élite. Lyra Erso, la femme de Galen est morte à cause de lui.
Krennic repense à la manière sadique dont il s’est délecté de lire la dernière étincelle de vie s’échapper des yeux de Lyra. Il repense aux tirs de lasers qui sont entrés en collusion avec sa poitrine, projetant son corps faible contre le sol dans une explosion de lumière et de fumée grise. Un cri d’effroi, celui de Galen. Un cœur qui se brise, celui de Galen, encore une fois. Un sourire victorieux, celui de Krennic. L’impérial a trouvé la mort de sa rivale extrêmement jouissive, en repensant à ces années difficiles de lente agonie. Krennic a même senti son cœur s’emballer à la vue du cadavre sans vie de Lyra, écrasé contre les hautes herbes comme une poupée de chiffon. Une poupée désarticulée, au teint cireux, bonne à pourrir au milieu des fleurs mortes et des cailloux. Il repense à cette relation triangulaire : un couple marié et un ami un peu trop encombrant. Orson Krennic est ce vieil ami qui ne vous veut pas que du bien ; derrière ses manières, ses fausses politesses et ses sourires enjôleurs se cache un parasite. Une ordure se nourrissant du désespoir de ses ennemis et même de ses proches jusqu’à satiété. Orson Krennic est cet ami prêt à tout pour prendre la place des personnes qu’il jalouse, qui se met en travers du bonheur de son entourage afin de forcer le destin. Orson Krennic est aussi cette ombre qui flotte dans le dos, les pas qui se rapprochent, le reflet dans le miroir. Orson Krennic est partout. Il est partout dans la vie de Galen Erso depuis leur rencontre sous Brentaal IV. Le destin, c’est exactement comme le pouvoir : on le prendpar la force. Galen est comme le destin.
Krennic se souvient parfaitement des dernières heures ayant succédées à la mort de Lyra Erso. Elles hantent ses pensées dans un mélange de douleur et de plaisir. C’est quelque chose qu’il n’avouera jamais, mais voir le visage de Galen Erso ainsi déformé par le chagrin a écrasé son propre palpitant comme une statue de cristal sur du gravier. « Faites-le. » Voilà ce qu’il avait ordonné à sa garde rapprochée, alors que Lyra brandissait son arme. Merde, vociférait-il avant de se prendre un coup de laser dans l’épaule. Tuez-là. Krennic avait plaqué sa main contre son épaule blessée en jetant un regard haineux à la femme de son vieil ami. Depuis le temps que j’en rêve. L’instant d’après, la vie de Lyra Erso avait basculé dans les ténèbres. Orson Krennic avait assisté aux derniers coups des blasters de ses soldats de la mort, lorsqu’ils arrachèrent cet ultime souffle de vie. Lyra s’éteignit sous les yeux révulsés de Galen, son bien-aimé, quant à son bourreau, Krennic fut bien incapable de dissimuler son sourire, comme l’illustre enfant de salaud qu’il est. Lyra est morte. Aucune surprise dans la disparition de Lyra, tout est prémédité par ses bons soins. Elle est enfin morte. Krennic est conscient que cette perte tragique ne sera pas sans conséquences. Galen lui en voudra pour le restant de ses jours. Ce n’est pas vraiment qu’Orson se soucie d’elle, en toute honnêteté, il éprouve un plaisir malsain à l’idée d’enterrer son cadavre. Ce plaisir est immense, incommensurable, s’apparentant même à la jouissance. C’est tout ce qu’elle méritait. Orson Krennic n’a jamais eu d’égard pour Lyra Erso. Il n’a jamais porté cette femme dans son cœur, elle accaparait toute l’attention de son ami, en plus d’être l’amour de la vie de Galen.
Orson Krennic jalousait plus que de raison cette relation parfaite. Tout ce qu’Orson retenait du mariage de Galen et de Lyra, c’est qu’il a cessé du jour au lendemain d’être aussi proche de lui. Pire encore, depuis que Galen s’est marié avec Lyra, il n’a plus jamais été le même. Galen n’en avait que pour cette famille parfaite. Krennic n’en a jamais vraiment voulu à Galen, il en est tout bonnement incapable. Toutes ses frustrations et ses colères se sont portées sur Lyra Erso, la seule responsable de l’éloignement physique et psychique de son meilleur ami. Galen était à lui avant qu’il n’appartienne à Lyra. Galen était son meilleur ami depuis des années. Lyra est arrivée après lui. Orson n’a jamais digéré le fait qu’elle ait prit autant d’importance à ses dépens. Il était à lui et à lui seul.
Chaque fois qu’Orson repensait couple Erso, les poils de ses bras se hérissaient de dégoût. Tout ce qui les liaient, c’était Galen. L’impérial vouait une telle haine envers Lyra, qu’il n’avait jamais mémorisé le doux prénom du fruit de l’amour du couple Erso : la petite Jyn. Un prénom simple, concis et facile à retenir pourtant. Pas pour Krennic, visiblement. Combien de fois Lyra ou même Galen ont dû lui rappeler le prénom de leur fille unique. Cela s’explique par le fait que Krennic a vécu dans le déni de cette relation, en refusant d’accepter que cette femme lui eût volé Galen. Son meilleur ami. Son partenaire de Brentaal IV. Krennic s’est à peine intéressé à la famille de Galen en débarquant sur la planète Lah’mu. Tout ce qui l’intéressait, c’était de ramener Galen avec lui et de tuer l’encombrante Lyra. Il leur avait même proposé une sûreté en tant qu’otages de l’Empire, assurant une protection à la famille de Galen, y compris l’enfant, comme il l’avait appelé en ignorant une fois encore le prénom de Jyn. Krennic n’espérait qu’une seule chose : tuer la famille Erso.
Malgré ses efforts pour ramener Galen sur le droit chemin en fustigeant Lyra, en soulignant leurs différences et les obstacles qu’ils rencontreraient dans le futur, en manipulant le couple afin de le pousser à l’autodestruction, Galen n’en a toujours eu que pour les beaux yeux de sa femme. Cette Lyra… Une vraie plaie. Lorsque Galen a accepté de travailler sur le projet, Lyra s’y est opposée en soupçonnant Krennic de mentir sur la finalité de la station de combat impériale. Lyra avait raison sur toute la ligne. Krennic mentait au couple Erso sur ses véritables intentions. L’Étoile de la Mort avait pour objectif de détruire des planètes entières au bon vouloir de l’Empereur en vue d’apporter une vision bien fataliste de la paix dans la galaxie. Krennic se souvient avoir méprisé Lyra de toutes ses forces pour avoir essayé de monter Galen contre lui.
Orson n’a jamais réalisé que cette possessivité n’avait jamais été saine. Entre meilleurs amis, aussi fusionnels soient-ils, on ne se comporte pas de cette manière. On ne voue pas une haine sans merci pour la femme de son ami sans raison apparente, alors qu’elle s’est toujours montrée agréable et compréhensive. On n’essaie pas non plus de les séparer par tous les moyens imaginables, afin de garder son ami jusqu’à la fin de ses jours. Orson s’est illustré à merveille par un comportement reflétant une jalousie obsessionnelle et destructrice.
Au bout de minutes qui lui paraissent interminables, Orson Krennic se décide à refaire surface. Il bouge lentement sa de droite à gauche pour soulager ses tensions musculaires. Il s’éloigne du pont d’acier conduisant à la salle des machines du vaisseau galactique, et se dirige jusqu’à l’endroit où se trouve Galen Erso. D’un pas traînant, trahissant ses hésitations, Krennic fait alors un léger signe de tête aux deux death troopers qui veillent sur la sécurité de l’ingénieur. Orson observe longuement son ancien ami avec une lueur indéchiffrable dans le bleu océan de ses yeux. Cela lui coûte énormément de penser ces mots, mais la souffrance de Galen, perceptible et déchirante, morcelle son âme de la pire des manières. Orson ne pensait pas cela possible, il s’était même persuadé que les souffrances de Galen Erso auraient, en quelque sorte, exorcisé ses démons. Loin d’être le cas, ce sont les yeux clairs de Galen qui achevèrent ses tourments en leur donnant une raison d’être. Ce qu’Orson pu observer, le frappe à la poitrine de plein fouet. Un voile de tristesse traversant les beaux yeux de Galen. La tristesse d’avoir perdu sa femme, sa fille et sa maison dans la même journée, en l’espèce d’une heure à peine. Orson Krennic est responsable de la destruction de cette famille soudée et équilibrée. Une famille qu’il a toujours profondément méprisée, sans doute parce qu’il n’a jamais vraiment pu en faire partie. Après tout ce qu’il a accompli pour Galen ces vingt dernières années, ce qu’ils ont fait ensemble… Orson se sent trahi et amer d’avoir été mis sur le bas-côté de la route au profit d’une femme aussi insignifiante que Lyra Erso et d’un enfant dont il est simplement incapable de se rappeler le prénom. Orson considère que Galen l’a trahi en premier en se mariant avec Lyra, en ayant un enfant avec elle, en l’abandonnant, lui, seul avec ses projets fantasques, alors qu’ils auraient pu régner ensemble. C’est une pensée totalement égoïste, c’est même un comportement disproportionné, illogique et frisant la folie, mais Orson est un encore très immature. Il se comporte encore comme un enfant faisant des caprices.
Orson déambule dans la petite pièce qui sert de salle de repos aux membres de l’équipage. Elle est sommaire, loin d’être aussi luxueuse que ses quartiers à Coruscant City, sur Scarif, sur Eadu ou bien encore dans l’un des vaisseaux gigantesques de l’Empire. Son propre vaisseau n’est pas destiné à servir de mini-planète ou de seconde maison pour Orson Krennic, sa seule utilité est de permettre un déplacement rapide et efficace, en-dehors du fait que l’architecture très sophistiquée de ce type d’engins comble ses espérances. Orson a toujours aimé les designs très atypiques. En ce moment même, Krennic est comme une bombe à retardement. Il ne peut dissimuler quoi que ce soit en face de son ancien meilleur ami, lui qui le connait depuis toutes ses années. « Après tout ce que j’ai fait pour toi. » murmure-t-il en se mettant à faire les cent pas dans la pièce. « Te rends-tu compte des sacrifices que j’ai fait pour sauver ta vie, Galen ? » Orson est dépassé par les évènements, il essaie de dissimuler ses frustrations autant que possible sous couvert de reproches et des grands principes de moralité. La vérité est plus amère encore, elle est surtout beaucoup plus émotionnelle qu’il ne veut bien le laisser entendre. « Nous sommes amis. Depuis très, très longtemps… » Sa voix gronde comme un coup de tonnerre, elle monte crescendo, en passant du murmure à l’agacement, puis enfin à l’énervement. Orson tremble. Il est à deux doigts de libérer une explosion d’émotions contradictoires. « Tu m’as forcé à faire cela… Galen. C’est de ta faute. » Mensonges. Mauvaise foi. Orson Krennic refuse d’admettre être le seul salopard dans cette histoire, mais c’est ce qu’il est. C’est même un comble qu’il vienne reprocher à Galen d’être responsable de l’extinction de sa famille ; comme s’il cherche à se dédouaner pour la cruauté de ses actions en rejetant le blâme sur l’égoïsme de Galen. « Je n’ai jamais voulu que Lyra soit tuée. » Un autre mensonge, sans doute le plus gros de tous les autres. Il frise même le ridicule. Cette fois-ci, ses lèvres se courbent furtivement en un sourire durant quelques secondes ; trahissant ses véritables sentiments au sujet de la femme de Galen. Orson reprend presque immédiatement le contrôle de ses muscles faciaux en affichant une moue sinistre et compatissante. « Ni même que ton enfant disparaisse… Nous le retrouverons, ne t’en fait pas. Nous en prendrons grand soin. » Vraiment… ?
Krennic s’exprime avec une certaine sagesse, mais la dureté dans son regard témoigne de l’animosité qu’il éprouve pour sa progéniture. En repensant au fruit des amours de Lyra et de Galen, il se sent vriller en un battement de cil. « Tu as fait le mauvais choix Galen. Tu as été le premier à bafoué notre amitié. Tu as été le premier à mettre un coup de canif au contrat. Tu as bafoué tous nos idéaux, pour quoi, dis-moi ? » vocifère-t-il avec amertume. « Pour elle ? Ah ! Tu t’es fourvoyé, votre histoire n’a pas duré bien longtemps. » De la colère, mais surtout de la jalousie, s’exprime en arrière-fond de ses moqueries. Son ton est froid, cynique. Un sourire se dessine à la commissure de ses lèvres, narquois mais également triste. Galen ne lui pardonnera jamais d'avoir fait assassiner l'amour de sa vie. Krennic enfonce impitoyablement le couteau dans la pied, comme pour exorciser ses désillusions personnelles. S'il ne peut obtenir la loyauté de Galen, à quoi bon ménager ses états d'âme ? « Nous aurions pu être à l’origine d’un merveilleux projet, nous aurions pu apporter la paix dans toute la galaxie, main dans la main. » Orson se répète, c’est exactement ce qu’il lui a sorti dans les hautes herbes. « Tout ce qu’il s’est passé… est tragique, mais c’est le prix de ta trahison. Tu as fait le mauvais choix, encore. » Encore ? Krennic se comprend, et il ne parle pas seulement de la fuite de la famille Erso. Beaucoup de rancœurs se dissimulent sous ses rides d'expression. « Nous aurions pu travailler ensemble comme au temps de Brentaal IV… Rien de tout cela ne se serait produit, parce que tu n’aurais pas fui le progrès et la modernité que je t’ai proposé d’apporter à l’Empire. Fort heureusement… Il n’est pas trop tard, Galen. Demain est un nouveau jour. Je me sens disposé à… pardonner tes excès et tes abandons, tout comme notre vénérable Empereur est prêt à t’excuser. Nous dirons que… la réussite t’a effrayé. Nous sommes en mesure de reprendre exactement là où nous en étions. Nous sommes en mesure de contribuer au rayonnement de l’Empire grâce à tes recherches sur les cristaux Kyber et ton implication dans le projet… exactement comme autrefois. » Afin d’apporter un impact dramatique à ses tirades, Orson se penche vers son ami, et plante ses deux orbes glaciers dans les siens, tout en maintenant ses épaules de ses mains puissantes. « Toi et moi. Il n’y aura toujours que nous deux. Lyra n’est plus… ton enfant non plus. Nous ne sommes plus que deux. J’espère que cette fois-ci, tu comprendras que ton salut dépend de ton allégeance à notre cause... » Notre cause… Veut-il parler de celle de l’Empire ou de la sienne ?
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ஃ Haven't they suffered enough? But you can't get enough of shutting down systems for personal gain. If you mess with things selfishly, they're bound to come undone. Do you get off on pain? We're not pawns in your game. – Commander In Chief (demi lovato) ஃ
Galen Erso
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▿ Date de naissance : 16/02/1976
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“You realize that he’s never going to stop looking for you, Galen. You’re in his blood, crystal research or no. He’s never going to let go of you entirely.”
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Mar 5 Avr - 9:47
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Jamais il ne le lui pardonnera. Jamais il n’oubliera. L’image sinistre d’un regard d’où la vie s’éteint s’imprime sur ses propres rétines chaque fois qu’il daigne fermer les paupières, et c’est son cœur qui se brise, cruellement. Des milliers d’éclats d’une idylle brisée, fauchée, qui lacèrent à présent chaque fibre de son être. Ces yeux qui autrefois le détaillaient avec douceur, admiration, confiance. Galen ne sera plus que la moitié de lui-même sans ces yeux-là pour se poser sur lui. Il avait existé, changé, évolué à travers le regard de Lyra. Il ne peut certainement pas oublier ça. L’évocation de leurs moments les plus doux, de l’instant de leur rencontre à la naissance de Lyra, de leur premier baiser à leurs vœux de mariage, tout s’efface sous le poids insoutenable de l’image de ses derniers instants.
Orson aurait pu tout lui prendre. Son intégrité, sa liberté (tout ce qu’il s’octroie aujourd’hui)… mais c’est elle qu’il a touchée pour l’atteindre. Ce geste, d’une violence peu rare mais absolue, a été diablement efficace. Non, jamais il ne le lui pardonnera. Lyra avait été son oxygène, l’amour de sa vie, le seul amour de sa vie. Il avait broyé entre ses doigts ce qu’il y avait eu de plus important au monde à ses yeux. Un élan de culpabilité le reprend à la pensée de son épouse et à celle de sa fille. Il aurait pu l’empêcher… mais il ne veut pas encaisser le blâme d’un crime qu’il n’a pas commis. Il n’y a qu’un seul et unique responsable à son malheur. Entre l’ami, le meilleur, le seul ami que Galen ait jamais eu et l’homme qui avait permis l’exécution de son épouse, Galen voudrait croire qu’il y a un fossé, mais il sait que c’est faux. Orson a toujours été ainsi. Galen avait été aveugle à ses traits les plus inacceptables, dupé, naïf, volontairement naïf, respectueux de cette condition inhérente à la poursuite de leur amitié. Le sourire qui avait brièvement étiré ses lèvres au moment de voir s’effondrer au sol le cadavre de son épouse, jamais Galen ne l’oubliera. Lyra n’avait de cesse de le lui répéter, de le mettre en garde, de dresser à sa place les barrières qu’il ne savait ériger de lui-même entre lui et Orson. S’il l’avait écoutée, s’il avait à temps pris conscience des manipulations de son amie, aurait-il pu empêcher tout ceci ? Il en doute.
Le monde ne se satisfait pas de « si », ils ne se réalisent jamais. Il lui faut, à présent, se concentrer non pas sur des impossibilités mais sur les quelques possibilités qui demeurent, restreintes par sa nouvelle condition. Il est en vie, il sait pourquoi il l’est, c’est certainement la raison qui lui a offert de survivre si longtemps. Orson Krennic le veut à sa disposition, au nom peut-être de ce qu’il considère être une pure démonstration d’amitié, mais que Galen sait observer pour ce qu’elle, ou tout du moins pour ce qu’il considère qu’elle est. Galen n’est pas l’ami de Krennic, et pour rien au monde il ne voudrait l’être encore. Galen est sa propriété, lui donne la confortable assurance d’avoir sur lui cette sorte de contrôle et d’autorité qu’il a toujours eue, au grand dam de Lyra, parfois, qui avait toujours été plus lucide que lui sur la toxicité d’une amitié qui n’en avait très probablement que le nom.
Et maintenant ? Il sait ce qu’il veut, sur l’instant, cette rage qui sourd en lui et qu’il contient au creux de son cœur, sous un masque aussi neutre qu’il le peut, il veut qu’elle explose, pas sous cette forme chaotique et cathartique qui mettrait pour de bon fin à leurs deux existence en un seul geste, mais d’une autre manière. L’égoïsme d’une vengeance pure et directe se voit mise en sourdine par une pensée à la fois terrible et réconfortante. Jyn s’en est sortie. Jyn est toujours en vie. Et il faut qu’elle le reste… Alors, pour la protéger elle, il sait qu’il doit jouer la seule carte à sa disposition, horrifiante mais puissante. Orson n’a pas besoin de lui, pas autant qu’il le prétend pas au nom des motifs qu’il soulève. Mais Orson a besoin de lui.
Dans l’attente de ce qui adviendra, son esprit toujours sollicité par une multitude de pensées que jamais il ne sait taire songe à la meilleure façon de tirer son épingle du jeu. La douleur au cœur, le deuil de Lyra rend presque insoutenable toute pensée rationnelle, mais Orson a toujours été homme de raison… Il prend par conséquent sur lui de le demeurer au mépris de cette émotion violente, qui prend son cœur en étau, en complique les battements et l’empêcherait presque de respirer. Son amour pour Lyra pourrait le mener aux décisions les plus radicales et les plus sombres. La pensée de Jyn, sa pauvre Stardust, le maintient du côté des vivants.
Quand Krennic vient le trouver, c’est un regard voilé de douleur qui toise le sien. Il tente de le garder insondable, de n’exprimer ni rage ni colère, pas davantage de résignation. Mais la tâche se révèle plus ardue qu’il ne le voudrait. Malgré tout, il attend. De mesurer l’étendue de la folie de celui qui aura l’impudence de se présenter encore comme son ami après l’avoir amputé de tout ce qui avait jamais compté pour lui.
Alors, l’attendu se produit.
Des reproches, une salve de reproches. Comme s’il était responsable de cette situation, comme si c’était à lui de s’excuser d’avoir réduit à néant la vie de l’autre. Et le pire, c’est que Galen devine que Krennic doit croire en partie à ce qu’il dit. Et voilà qu’il monologue. Lyra serait morte par sa faute, lui n’aurait jamais voulu ça, mais il ne lui a pas laissé les choix. Ces paroles, profondément égoïstes, correspondent en tout à ce que Galen avait attendu de la part de son ancien ami. Il ne réagit pas, tente de garder ce masque de fausse indifférence gâché par la douleur, mais une lueur assassine passe dans son regard quand il ajoute qu’ils retrouveront Jyn, et en prendront grand soin. Il est prêt à tout sacrifier de lui-même pour garder Jyn en sécurité, c’est une promesse qu’il se fait à lui-même, et qu’il entend bien tenir.
"Quels étaient nos idéaux selon toi ?" ne peut s’empêcher de répliquer Galen, dont la voix tremble plus qu’il ne le voudrait, sous l’impulsion d’une émotion pas encore contenue. C’est la première fois qu’il reprend la parole depuis la mort de Lyra… Jusqu’ici, il était resté muet, même si ses pensées, elles, n’avaient su se réduire à aucune forme de silence. "Je serais curieux de l’entendre…" Il y a ces idéaux de paix qu’il lui a fait mariner, et ces intentions de chaos qu’il a véritablement caressés. Les poings de Galen se serrent quand Krennic ose commenter son histoire avec Lyra… cette histoire qui n’aura pas duré bien longtemps. "Tu n’y crois pas toi-même, tu n’y as jamais cru", reprend-il quand Orson daigne encore prétendre que leur but aurait bel et bien été d’apporter la paix dans toute la galaxie. Lyra n’était pas le mauvais choix. Lyra était le seul choix possible. Et Lyra n’est plus là… "Me pardonner…", répète Galen, alors qu’Orson prétend vouloir faire preuve de mansuétude à son égard. Ses poings se ferment si fort qu’il peut sentir ses ongles s’enfoncer dans la chair de ses paumes, mais il demeure statique. Seules ses lèvres prennent la peine de se mouvoir. Il le sait, il doit se contrôler, pour Jyn. Mais il ne peut taire sa colère, sa rancœur, sa douleur… Il ne peut pas l’écouter prétendre le pardonner quand lui-même ne s’excuse pas. Galen accepterait-il ses excuses ? Jamais. Mais il veut les entendre. Tandis que son regard soutient le sien et qu’il l’entend déblatérer, sur son grand pardon, la gloire de l’Empire et le succès futur de leurs projets, Galen cherche à reconnaître en lui cet ami, ce grand ami qui fut celui qui, il y a si longtemps qu’il se demande parfois si cette existence a vraiment été la sienne, lui avait donné foi dans sa capacité à s’ouvrir aux autres, dans sa capacité à éprouver une sincère affection pour quiconque. Que reste-t-il de cet homme-là ? De ce jeune homme rencontré sur Brentaal ? La réponse est déroutante… Car en vérité, si Galen veut imputer tous les maux de l’univers à Orson, il ne peut lui faire se reproche de ne plus être le même… La salve d’injures et d’arguments qu’il voudrait lui servir afin d’apaiser sa conscience, d’atténuer partiellement sa douleur, quitte à en payer le prix fort, il la contient au moment de l’entendre évoquer Jyn. Ton enfant n’est plus. Jyn est toujours. Elle continuera d’être si son père réussit à la protéger, s’il sait en détourner l’attention de Krennic. Ce n’est pas son salut qui dépend de son allégeance à l’Empire… Il n’y a plus de salut possible pour lui. Il y en a un pour Jyn. "Ne me mens plus." Ce sont les premiers mots qu’il prononce, après un moment de silence atterré. "Je ne peux contribuer à un projet dont tu déformes les objectifs dans la seule intention de me convaincre." Il le fixe sans ciller. "Il n’y a plus que toi et moi. Tu n’as plus à manipuler ton discours pour me convaincre. Et tu n’as plus rien à me prendre. Alors dis-le moi sincèrement, pour une fois. Sans excuses et sans ambages. Qu’est-ce que tu attends de moi ?"
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Orson C. Krennic
▿ Ton univers : Rogue One: A Star Wars Story
▿ Date de naissance : 14/04/1981
▿ Age : 43
▿ Métier : Ex-romancier de génie, auteur de best-sellers et désormais ingénieur en armement à Mordor Industries depuis fin 2022 • Critique littéraire à ses heures perdues • Expert en science-fiction
▿ Quartier : Baker Street Avenue, dans un appartement en colocation avec son fiancé, Galen Erso.
▿ Côté cœur :
― Krennic laughed to ease the mood. “You know what I find interesting – or maybe ironic is the word. It’s that each of us wants what’s best for you. In a way, we’re competing to make you happy, as old-fashioned as that sounds. And each of us has a different idea about what you should be doing. (…) and I maintain that you’re meant for bigger things, and will continue to do whatever I can to bring opportunities to your attention.” Galen smiled thinly. “Don’t think I don’t appreciate it.”
(CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
― “We have to put some meat back on those bones of yours,” he said as he crossed the cabin to Galen, “but I think I could get used to the beard.” (Orson Krennic to Galen Erso – CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
― Was Galen to become the prize in a contest between them? Well, hadn’t he always been that? (Orson Krennic about Galen Erso and his rivalry to Lyra Erso – CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
••• ❝ i'll never stop looking for you. i'll never let you entierly. you’re the only truth in a sea of lies. you're in my blood. now and forever. ❞
—⥼ ※ ⥽—
—⥼ ※ ⥽—
― Beings had been known to hide on Coruscant for a lifetime, but Galen wouldn’t be one of them. He wouldn’t be able to stay away from his research. He would have a change of heart. He would turn himself in. He would reach out… The anger and despair he had felt in the air-speeder returned and settled on him like a great weight. “Galen,” he said, as if orphaned. Then: “Galen!” shouting it to the busy sky. (Orson Krennic about Galen Erso – CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
—⥼ ※ ⥽—
••• « It’s just so hard not to think of you...
think of where you are.
My Stardust, my Death Star. »
▿ Dons/capacités/pouvoirs :
▿ L’Étoile de la Mort
▿ Blaster lourd DT-29 amélioré (macroscope)
▿ Astromécano C2-B5
▿ Expertise tactique et stratégique
▿ Connaissances approfondies en armement
▿ Autre(s) compte(s) : Orion Black ◊ Nolan Sorrento ◊ Sheev Palpatine ◊ Thalassa Tarkin ◊ Celia St. James ◊ Sauron ◊ Perséphone
▿ Messages : 380
▿ Points : 986
▿ Date d'inscription : 05/03/2022
▿ Notes :
▵ LAME IVDU TAROT ○ L'EMPEREUR
—⥼ ※ ⥽—
AUTORITÉ ╳ ACTION ╳ POUVOIR ╳ DIRECTION ╳ VOLONTÉ ╳ PERSÉVÉRANCE ╳ ENTÊTEMENT ╳ PUISSANCE ╳ TYRANNIE
—⥼ ※ ⥽— « We were on the verge of greatness. »
-(O)rson (C)allan (K)rennic-
« I don't have to sell my soul. He's already in me. I wanna be adored. I don't need to sell my soul. He's already in me. I wanna be adored. You adore me. I wanna be adored. I gotta be adored. » ( i wanna be adored ϟ the stone roses )
« I used to roll the dice. Feel the fear in my enemy's eyes. Listen as the crowd would sing: now the old king is dead ! Long live the king ! One minute I held the key. Next the walls were closed on me and I discovered that my castles stand upon pillars of salt and pillars of sand.
People couldn't believe what I'd become. Revolutionaries wait for my head on a silver plate. Just a puppet on a lonely string. Who would ever want to be king.
┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ I used to rule the world.
┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉
Seas would rise when I gave the word. Now in the morning I sleep alone. Sweep the streets I used to own. For some reason I can't explain, once you'd gone there was never, never an honest word.
┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ That was when I ruled the world. » ( viva la vida ϟ coldplay )
— ◊ ◊ ◊ ◊ ◊ —
•••
it's his project.
it's his life.
it's his everything.
it's the death star.
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▴ WILHUFF T. (1 - AU) -0 BBY ❘ Krennic survit à Scarif ⋄ Retrouvailles explosives ✰ (MAJ ✎ 23.02)
▴ WILHUFF T. (2 - AU) -10 BBY ❘ Krennic a une liaison cachée avec le fils de Tarkin ⋄ Réalité dans laquelle Garoche est en vie ✰ (MAJ ✎ 09.10)
▴ WILHUFF T. (3 - AU) -31 BBY ❘ Jeunesse de Krennic à Brentaal ⋄ Tarkin est enseignant ⋄ Relation professeur-élève ✰ (MAJ ✎ 23.02)
▴ WILHUFF T. (4 - AU) -13 BBY ❘ Galen Erso est mort ⋄ Tarkin est amoureux de Krennic ⋄ Obsessions ✰ (MAJ ✎ ??.??)
▴ WILHUFF T. (5 - AU) 4 ABY ❘ Post-Bataille d'Endor ⋄ Tarkin et Krennic ont survécu à Scarif & Yavin ⋄ Incarcération ⋄ Passion inavouée ✰ (MAJ ✎ 23.02)
▴ WILHUFF T. (6 - AU) 4 ABY ❘ Post-Bataille d'Endor ⋄ Krennic a trahi l'Empire et est un agent important de la NR ⋄ Tarkin est arrêté ⋄ Krennic et Tarkin sont des ex-amants ⋄ Interrogatoire ✰ (MAJ ✎ 28.03)
▴ WILHUFF T. (7 - AU) 2022 ❘ Sur l'île ⋄ Krennic et Tarkin sont en couple ⋄ Leurs souvenirs sont revenus ✰ (MAJ ✎ ??.??)
▴ WILHUFF T. (8 - AU) 2022 ❘ AU!Moderne ⋄ Krennic et Tarkin sont associés de leur start-up ⋄ Passion refoulée ⋄ Galen a rompu avec Krennic ⋄ Voyage dans les îles ✰ (MAJ ✎ 17.03)
▴ WILHUFF T. (9 - AU) 4 ABY ❘ Suite AU!Prison ⋄ Douches ⋄ Incarcération ✰ (MAJ ✎ 02.02)
▴ WILHUFF T. (10 - AU) -18 BBY ❘ Babysitting qui tourne mal ⋄ Krennic surveille le fils insupportable de Tarkin ✰ (MAJ ✎ 27.03)
“my heart knows only one song. those words, they echo on. it's the voice that follows me, cause there's only one thing, that my heart is set on. that never ending beat. i feel a hunger deep inside, from the dreams, that plague my mind. i crave a different kind of high, no pill could bring alive, ‘cause if i make this world mine, i want you by my side. no matter what will be, i'd do it all for you and me.” (my heart ▵ twinwild)
◒◓
-13 BBY
NAVETTE T-3C DELTA DU DIRECTEUR KRENNIC – EN DIRECTION DE LA PLANETE EADU, CENTRE DE RECHERCHES DE L’EMPIRE
Galen est l’ami d’Orson, quoiqu’en dise l’intéressé, c’est même son ami pour la vie (C’EST LA POUPEE CHUCKY XD). Orson continue de le considérer comme son ami, malgré tout ce qu’il s’est passé entre eux. Comme si tout est réparable, comme s’ils peuvent tourner la page et repartir sur des bases saines et pures. Ce ne sont que des choses insignifiantes pour l’architecte. Plus rien ne sera jamais comme avant. Galen est son ami, même s’il doit employer la force pour cela. Est-il seulement un ami ? Galen est plutôt « sa propriété ». Orson se comporte avec lui comme il s’est comporté pendant toutes ces années, en le considérant comme sa propriété. Avec possessivité et égoïsme. Krennic n’est pas l’un de ces hommes que la guerre change, c’est un triste constat que Galen réalise. Orson Krennic est toxique. Orson Krennic est malsain. Il l'a toujours été. Quand il aime, c’est toujours de manière excessive, parfois sans considération pour les sentiments de l’autre. Il s’est toujours illustré par une toxicité presque criminelle, une froideur émotionnelle, un égocentrisme méprisant, un manque cruel d’empathie envers quiconque, à l’exception de Galen. Galen, ce cher Galen, pour lequel Krennic a tant donné de sa personne, de sa réputation au fil des années. On lui reproche son manque d’humanité, sa précision chirurgicale dans sa manière d’aborder les relations affectives, qu’elles soient purement amicales ou sentimentales. Krennic est une machine. Un golem fait d’argile, avec dans sa poitrine, un cœur de glace. Ce n’est un secret pour personne, chose surprenante même que Galen ne se soit rendu compte de rien durant les premiers jours de leur relation, ou même à l’apparition des premières déviances de son comportement. Sa possessivité, ses obsessions, sa jalousie maladive, son arrogance, ses manipulations, ses aspirations dangereuses et sa folie des grandeurs constituent un véritable faisceau d’indices. Orson Krennic est arrivé sur Brentaal IV avec la panoplie du parfait sociopathe.
Tu n’y crois pas toi-même. Un léger pli s’installe au niveau de la commissure de ses lèvres. Un rictus. L’ombre d’un sourire. Orson Krennic essaie de contenir en lui un éclat de rire, il s’efforce de l’avaler dans sa gorge. Un rire amer. Pas un jour ne passe sans qu’il recherche à comprimer ses émotions en lui, ce qui provoque une intériorisation dangereuse, puisqu’elle est la cause de ses débordements et de ses colères intempestives. En réprimant avec force ses sentiments, ceux-ci finissent un jour ou l’autre par éclater au grand jour, et cela ne se fait jamais de la meilleure des manières. Krennic se comporte comme un enfant devant les sentiments, en les exprimant toujours de manière disproportionnée ou en les camouflant lorsqu’ils peuvent mettre en évidence ses faiblesses. Une fois ses explications faites, ses sourires enjôleurs et son timbre de voix chaud en place, l’impérial espère pouvoir séduire une seconde fois son ami. Ce n’est que folie que d’imaginer un instant qu’il se laissera prendre une seconde fois à son piège. Orson est dans le déni, persuadé que les choses ne peuvent se terminer aussi brutalement entre eux. Orson refuse tout bonnement d’accepter cette fatalité. Lyra n’est, aux yeux de Krennic, qu’un grain de sable dans un engrenage bien huilé. Selon lui, son ami est capable de passer au-dessus de cette perte tragique en retrouvant le goût de la création et de la recherche. Toujours selon Krennic, son ami est même en mesure de redevenir son meilleur ami. Lorsqu’il aura réalisé qu’Orson est et a toujours été le meilleur choix, les choses entre eux s’amélioreront. Foutaises. Utopies. Galen Erso ne pardonnera jamais. Orson Krennic persévère dans ses bêtises et ses fantasmes d’une relation épanouie, débarrassée de l’obstacle que représente Lyra. Orson ne s’en rend pas compte, mais il se trompe lourdement. Ses obsessions le conduisent droit vers sa propre chute. Il se bute aux souvenirs d’une amitié forte, fusionnelle, couplées à un égo surdimensionné et un amour démesuré pour sa propre personne. Orson est narcissique, au point qu’il doute que Galen soit capable de le renier, alors qu’il a tant fait pour lui. Orson est obnubilé par les choses du passé, si bien qu’il en oublie que le présent est en mesure d’effacer toutes traces d’une amitié, aussi forte soit-elle. Krennic pense que sa loyauté, sa mission de sauvetage à Vallt, son appui politique et personnel sont autant de preuves suffisantes pour convaincre Galen.
Tu n’y as jamais cru. Krennic se repasse cette phrase avec un étrange sourire. Cette phrase sonne extraordinairement juste. Galen est dans le vrai. Orson Krennic n’a jamais réellement cru que les objectifs de l’Empereur Palpatine fussent un jour d’apporter la paix dans la galaxie. Comment croire de telles inepties, lorsqu’on est soi-même un menteur hors pair ? « C’est ce que tu penses… » Ce murmure retranscrit ses pensées, et n’a pas pour vocation d’être perceptible. « Nous y avons cru, pourtant, à Brentaal, et bien après. » fait-il remarquer durement. Il lui rappelle que tous les deux ont espéré apporter la paix universelle, qu’ils ont voulu contribuer à cette dernière ensemble, main dans la main, leurs compétences à l’appui. Orson attend que Galen marque des pauses avant d’intervenir entre ses tirades. Pour l’instant, sa patience est intacte, mais un rien peut l’agacer. « Nous voulions simplement changer la face de la galaxie. Pour le meilleur. » précise-t-il avant de se mettre à faire les cent pas dans l’étroitesse de la salle de repos. Orson est anormalement nerveux. Il rassemble ses esprits afin de trouver le meilleur moyen de convaincre son ami. « Nous voulions apporter quelque chose de grand, de pur et de noble, à ce monde corrompu et perverti par les séparatistes. » affirme Krennic avec emphase, en gesticulant les bras pour donner de la profondeur à un timbre de voix condescendant.
Je ne peux contribuer à un projet dont tu déformes les objectifs pour me convaincre. Orson s’esclaffe bruyamment. Il ignore ce qu’il trouve aussi drôle, mais quelque chose l’amuse fortement dans la réponse de son ami. Cette réaction n’est pas anodine, elle trahit le sentiment de gêne qui le traverse à cet instant précis, celui de s’être laissé prendre au jeu de ses propres manipulations. Galen voit maintenant clair dans son lyrisme passionné et Orson ne peut plus dissimuler ses intentions sous couvert de beaux mensonges. Tu n’as plus à manipuler ton discours pour me convaincre. Ces mots résonnent en lui comme au fin fond d’une grotte, avec un écho désagréable et entêtant. Ces mots sont d’une justesse qui frappe son âme. Galen vient enfin de le cerner. Cela le réjouit tout en le peinant en même temps, chose étrange, puisqu’il se rend finalement compte que toutes ses stratégies ne conduiront nulle part. Ils sont à présent à armes égales. Vérités pour vérités. « Galen, Galen, Galen… » murmure-t-il d’une voix traînante. Orson déambule dans la pièce avec un air faussement dépité. Il est bien conscient que ses manipulations habituelles ne fonctionneront plus sur Galen. Au fil des secondes, Orson craque, son agacement est tel qu’il ne contient plus sa propre douleur, sourde et obsédante. « Tu sembles oublier quelque chose… Rappelle-toi qui t’a sauvé la vie, qui a sauvé la vie de ta famille sur Vallt. Rappelle-toi qui a remué ciel et terre pour t’apporter toutes ces offres d’emploi, toutes ces distinctions… Qui ? N’ai-je pas bien pris soin de toi pendant toutes ces décennies ? Ne t’ai-je pas prouvé ma fidélité et mon amitié, à maintes reprises, quitte à me mettre moi-même ou mes aspirations en danger ? Tu me dépeins comme… un monstre, mais si je l’étais vraiment, tu ne serais pas arrivé où tu en es aujourd’hui, tu ne serais même plus de ce monde. Pourquoi, Galen, dis-moi donc, pourquoi t’aurais-je donc épargné pendant plus de vingt ans ? Pourquoi me serais-je embarrassé, pourquoi me serais-je autant fatigué pour toi, si tu n’avais été qu’une arme entre mes mains ? » Orson s’exprime de manière forte en coupant la parole à son ami. Comme il l’a toujours fait. Galen, lui, s’est toujours montré plus respectueux, en laissant finir Orson avant de manifester son désaccord. Krennic est un sanguin. Il ne peut s’empêcher de manifester ses passions de manière intempestive. Sa gestuelle est révélatrice de son état de nervosité. Orson s’agite, marchant d’un pas décidé dans la salle en accordant de brefs coups d’œil à l’ingénieur. Ses yeux sont fuyants, se refusant de contempler la souffrance dans ceux de son ami. Cette même souffrance qui le renvoie à l’acte d’abandon de Galen, lorsque celui-ci a préféré une vie de famille à leur amitié. Un raisonnement absurde, puisqu’il est normal que Galen ait préféré construire sa vie. Orson ne l’a pas fait en considérant cette hypothèse comme une perte de temps. Une femme, des enfants ? Quelle idée ! Orson n’est jamais tombé amoureux d’une femme. Le seul grand amour dans sa vie est son projet, sa Deathstar. Ce qui est égoïste de sa part, c’est d’avoir considéré en priver Galen sous prétexte que lui-même ne s’est jamais intéressé à la chose. Dans le monde parfait d’Orson, les deux hommes auraient voué leur vie entière à son projet, et ils n’auraient été que tous les deux, sans Lyra, sans personne d’autre. En l’espace de quelques secondes, Orson se sent vriller. « Tu n’es pas le seul scientifique dans toute la galaxie, Galen. » s’énerve-t-il, le poing levé et les phalanges blanchies à force d’avoir crispé ses muscles. Orson est énervé. Pourquoi ? Galen ne fait que dire des vérités. Plein de choses l’agacent, notamment le fait de perdre toute son emprise psychologique et affective sur Galen Erso. « Je n’ai pris aucun plaisir à te mentir, cela n’a jamais été personnel, mais une obligation au vu de mes responsabilités. » Un demi-mensonge. Orson dit vrai sur le mensonge, cela ne lui a pas fait plaisir, bien au contraire. Cette situation l’a particulièrement rendu nerveux pendant quelques temps, avant de s’en accommoder. Ce qu’il a en revanche bien aimé pendant des années, c’est d’avoir pu accroître son emprise psychologique sur Galen. Il a adoré avoir la sensation d’être la seule personne la plus importante dans sa vie, en parallèle de sa vie maritale. « Je n’ai pas eu d’autre choix que de te mentir. » répète-t-il en mettant toutes ses forces dans son pouvoir de persuasion. Orson plante son regard dans le sien, afin d’apporter un ton dramatique à la situation. C’est un énième mensonge, mais il essaie de le faire passer. Orson Krennic avait en effet eu d’autres choix, il aurait pu être transparent avec Galen, au risque de perdre sa collaboration, mais celle-ci était bien trop précieuse pour ses projets. « Ce projet… mon projet était important, tout comme ton mariage l’était plus à tes yeux que notre amitié. » rétorque-t-il avec un cynisme écœurant en rappelant à Galen ce qu’il vient de perdre.
Tous les souvenirs, sous Brentaal IV et à Coruscant, tous ces bons souvenirs s’écrasent violemment sous le poids de sa cruauté, de son immaturité et de sa possessivité. Dire qu’il n’a jamais voulu tuer Lyra est un mensonge, puisqu’il l’a toujours considérée comme un obstacle dans sa relation avec Galen. C’est peut-être bien à cause de Galen, que les choses ont dérapées à ce point. Galen ne l’a pas choisi, lui, son vieil ami, le seul qui compte et qui aurait dû compter à ses yeux. Galen n’a pas choisi son affection, sa présence ou bien encore son soutien en préférant épouser Lyra et en s’éloignant de lui. Orson refuse de verbaliser sa jalousie, pas plus que de se l’admettre à lui-même. Lyra Erso est morte aujourd’hui parce qu’il n’a jamais été le premier choix de Galen. Lyra n’a jamais été le bon choix, ni même le seul choix possible. Galen a commis une erreur en épousant Lyra. Orson persiste sur son raisonnement qu’il considère comme le seul existant. Ses pensées sont tellement obsédantes et rivées sur Galen, qu’elles sont incapables d’être rationnelles. Krennic a conscience de la dangerosité, voire de l’absurdité de ses pensées, ce n’est que folie de croire à ses élucubrations. Orson lutte contre le poids de la culpabilité, non pas d’avoir tué la femme de Galen, mais d’avoir brisé son cœur malgré lui. Seul Galen lui importe, tout le reste n’a jamais eu de l’importance. Orson s’est toujours soucié de Galen, souvent à l’excès, et c’est sans doute pour cela que Lyra s’est toujours méfiée de lui. Elle n’a jamais trouvé le comportement d’Orson Krennic sain ou normal venant d’un ami, aussi proche soit-il. Des questions demeurent en suspens, maintenant qu’elle est morte, des questions qu’Orson se pose. Que savait-elle exactement ? Que lui disait-elle ?
Ne me mens plus. Cette phrase se répète dans les recoins de son esprit comme une ritournelle. Ne me mens plus. Orson semble en pleine réflexion. Cela le calme étrangement, et il s’arrête de faire les cent pas dans la pièce. Orson bute sur les reproches exprimés par Galen durant de longues secondes. Ses lèvres s’entrouvrent, à deux doigts de rétorquer quelque chose, mais s’en abstient finalement. Ne me mens plus. Une promesse qu’Orson est incapable de tenir, qu’il ne peut lui faire, même avec toute la bonne volonté du monde. Orson est ce que l’on qualifie de menteur pathologique. Il ment sur les réels buts de l’Empire, sur ses convictions et ses idéaux loin d’être aussi pacifistes qu’il le laisse sous-entendre, sur la finalité de son super-projet de station de la mort, il ment sur beaucoup de choses depuis plus de vingt ans. Il ment même sur les raisons profondes qui le font vouloir inévitablement s’attacher Galen. Tu n’as plus rien à me prendre. Alors dis le moi sincèrement. Sans excuses et sans ambages. Galen comprend tout. Tu n’as plus rien à me prendre. Orson sourit étrangement à cette phrase. Bien sûr que si, pense-t-il vaguement. Il y a toujours des choses, il y aura toujours quelque chose. Krennic entrouvre ses lèvres, mais s’arrête à mi-chemin pour la seconde fois. Il se mure en silence en voulant peser le pour et le contre, avant de couper Galen, ce qu’il ne fait finalement pas. Orson réalise quelque chose d’important à cet instant précis.
Depuis ces dix dernières minutes, Krennic demeure à distance, le dos plaqué contre le mur situé en face de Galen. Ses hommes de main, ses fidèles death troopers, se tiennent éloignés mais en position. Les bras croisés contre sa poitrine, Krennic savoure brièvement la sensation de toute-puissance que lui octroie cet uniforme. Blanc, symbole de pureté, un contraste malaisant avec la cruauté de son rang et les ténèbres qui enveloppent son âme. Son regard se noie dans celui de Galen Erso, cherchant à lire une émotion autre que l’amertume, la déception ou la tristesse. Orson cherche une émotion précise, en réalité, une émotion positive à laquelle se raccrocher. Une émotion comme… de l’affection. Aussi folle soit-elle, une pensée s’impose dans son esprit. Une pensée désespérée. Orson refuse de renoncer à cette amitié, ce n’est pas concevable, alors qu’ils ont traversés des épreuves pendant plus de vingt ans. Galen me pardonnera. Son esprit est embrouillé, se croyant indispensable aux yeux de Galen. La violence de ces dernières heures a révélé une part insoupçonnée de la personnalité d’Orson, une facette horrifiante qui a mis en lumière l’ampleur de sa malveillance. Lorsqu’il comprendra ce que je veux. Il ne lui reste qu’un moyen pour arriver à ses fins, c’est de le contraindre à l’aimer comme autrefois, comme avant Lyra. Lorsqu’il comprendra que sa place est d’être dans mon sillage. Ce n’est que pure folie que de croire avec autant d’obstination que Galen puisse vouloir encore son bien, comme si Galen accepterait de former une coalition à ses côtés contre ses détracteurs, tous ceux qui se dressent contre son ascension. Galen attend des excuses de sa part, Krennic en est bien conscient. Pourquoi s’excuser pour avoir tué Lyra, puisqu’il n’en éprouve aucun remord. Les choses ne pouvaient en être autrement. Krennic est agacé. Galen ne veut pas comprendre que tout ce qu’il a fait, depuis le début, c’était pour eux, pour leur offrir une meilleure vie, une meilleure galaxie. « Bien... » soupire-t-il en se détachant du mur contre lequel il s’est appuyé. Orson semble calme, mais ses veines bouillonnent encore.
Orson a la désagréable sensation que la galaxie entière s’est arrêtée de tourner pendant quelques secondes autour d’eux. Ils se dévisagent, ces anciens amis, devenus ennemis, avec la force de leurs convictions réciproques. Galen est brisé à jamais, mais cela ne semble pas affecter Orson d’une manière saine. Si Galen avait fait un autre choix… Si Galen n’avait pas épousé Lyra… Si Galen ne s’était pas enfuit. Si Galen ne s’était pas dressé contre lui, contre son autorité, contre ses aspirations… S’ils avaient tous les deux décidés de travailler ensemble pour l’Empire. Si Galen n’avait pas été aussi pacifiste. Tant de si, avec lesquels Orson Krennic aurait pu refaire l’histoire de tous les mondes. Orson cherche désespérément à capter le regard de Galen, et ce qu’il aperçoit dans ses prunelles est bouleversant. Cela le frappe, déchire son cœur, lacère son âme en morceaux, tout est terminé. Il vient de tout détruire entre eux. Non, c’est de la sienne. Orson refuse de porter le blâme. C’est à cause d’elle, Lyra, que tout s’est terminé entre eux. C’est Lyra qui s’est mise en travers de leur relation. Elle n’a jamais accepté cette relation. Elle n’a jamais compris ce que Galen devenait à ses côtés. Aux côtés d’Orson, il devenait meilleur, aux côtés du sien, il n’était que faible. C’est de la faute de Lyra que le lien complice qui existait entre eux s’est rompu un bain de sang. La force dans le regard de Galen le fait grandement douter d’un avenir commun. Orson se rend compte qu’une chose importante s’est brisée entre eux, même si malgré cela, il refuse d’abandonner en si bon chemin. On peut lire chez Galen toute la détresse, la tristesse et l’amertume qui succèdent la perte d’un être cher. Orson constate les souffrances de son ami, mais demeure volontairement éloigné de toute implication émotionnelle, comme aveugle et sourd à ces dernières. Orson refuse de compatir avec lui, certainement pas en faveur de celle qui lui a enlevé son ami. Lyra n’était qu’une erreur. Elle n’était qu’une erreur, persiste-t-il jusqu’à s’en convaincre lui-même. Toute la douceur, l’admiration et la confiance que Galen exprimait à travers ses yeux à chaque fois qu’il plongeait dans l’océan des pupilles d’Orson n’étaient plus. Comme un coup de poignard en plein cœur, Orson est brisé comme on ne l’avait jamais brisé. Ce regard lui manque, maintenant qu’il n’est plus. Orson comprend que les choses ne seront plus jamais les mêmes entre eux, et que tout ce qu’il peut espérer, c’est de le mettre à genoux au nom de l’Empire, à défaut de le mettre à genoux pour lui. Galen ne courbera jamais plus l’échine en son honneur, en ses nobles aspirations, en vertu de l’affection qu’il éprouve. Il n’y a plus d’affection, du moins, pas de manière réciproque. Orson continuera de veiller sur lui, en miroitant le doux fantasme que Galen puisse absoudre ses péchés. Orson espérera leur amitié renaîtra de ces cendres brûlantes et resplendira en même temps que l’Empire rayonnera dans toute la galaxie. Orson est responsable de cela, mais il refuse de l’assumer. Par douleur, par orgueil, par dignité, par amertume. Orson est incapable d’assumer les conséquences de ses actes, en préférant les rejeter sur les innocents, au lieu d’admettre l’existence de son mal-être et de la force de ses déviances. Krennic a porté son dévolu sur Lyra par égoïsme et facilité, au lieu d’opter pour quelque chose de moins radical, comme l’intégrité ou la liberté de Galen Erso. C’est finalement l’aveu d’une profonde animosité qui s’est tissée pendant des années, avant d’exploser en pleine figure. Krennic n’a pu réprimer l’aspect personnel qui implique sa relation triangulaire avec le couple Erso. Ses émotions ont pris le dessus, rendant impossible toute capacité de raisonnement, de s’en prendre à autre chose que la source de ses frustrations.
Qu’est-ce que tu attends de moi ? Il est impensable de croire que cette phrase laisse Orson Krennic de marbre. L’infâme directeur Krennic est même touché dans sa sensibilité. Il se noie dans ses pensées, complètement hors de contrôle, il fantasme même sur le vain espoir de retrouver son emprise. Qu’est-ce que tu attends de moi ? se répète-t-il dans un coin de sa tête. Orson se répète cette phrase au moins dix fois, voire cinquante fois, les minutes sont interminables mais ses pensées agitées. Orson ne saurait finalement dire depuis combien de temps exactement son esprit s’est muré dans un silence religieux. Tout semble s’être arrêté entre eux. Le temps, l’espace, et même son besoin d’oxygène. Ils ont l’impression d’être seuls dans cette pièce, l’un ayant le cœur définitivement brisé et l’autre s’en réjouissant par simple esprit de vengeance. Galen aurait dû le choisir, voilà tout. Orson considère que son amitié aurait dû supplanter l’amour de Lyra. Une amitié certes toxique, particulière et enjôleuse, mais c’est tout ce dont Krennic avait besoin. D’une preuve d’affection, d’une preuve de loyauté de la part de Galen. Une aura menaçante entoure la silhouette drapée de blanc du directeur. L’air ambiant semble même plus piquant depuis quelques secondes, une certaine tension est montée entre eux. Orson ne respire plus pendant au moins trente secondes, il préfère se concentrer sur les mots amers de Galen. Tu voudrais bien le savoir, n’est-ce pas, mon vieil ami ? Orson est dépassé par sa demande, au point qu’il ne relève pas la douleur de Galen. Après une courte pause, l’impérial lève sa main en direction des deux death troopers qui se trouvent dans la salle. D’un mouvement, il leur ordonne de quitter la pièce sans attendre. Orson souhaite s’entretenir en tête-à-tête avec cet otage de l’Empire ; ce qu’il compte révéler dans quelques minutes est d’un ordre trop privé pour prendre des risques inutiles. Tarkin ne doit pas en avoir connaissance. Une fois que les derniers bruits de pas et de carcasse métallique se sont évanouis à travers les portes d’acier, le directeur soupir de soulagement. Il ne peut s’empêcher de faire une réflexion. « Enfin seuls. » s’amuse-t-il, sans toutefois l’ombre d’un sourire.
Orson sent que son cœur vient de reprendre une cadence effrénée, tambourinant à l’intérieur de sa cage thoracique comme un lion féroce emprisonné, au point qu’il en manqua deux ou trois battements. Son cœur s’emballe, parce que ces mots éveillent en lui quelque chose de puissant. Qu’est-ce qu’il attend de lui, exactement ? Tout son être brûle désespérément, en quête d’une preuve de soumission de la part de celui qu’il considère encore comme son « ami ». Orson est resté silencieux durant plusieurs minutes, après son bref coup d’éclat. Orson marche vers son ami jusqu’à lui faire face, rompant les derniers centimètres qui les séparent, leurs visages ne se trouvant désormais plus qu’à quelques millimètres l’un de l’autre. Son corps est anormalement tendu, mais Krennic s’efforce de se tenir bien droit, luttant contre cette apparente fébrilité. L’expression de son visage reflète même un sentiment d’intense fierté. Krennic laisse son souffle chaud se répandre le long du cou de l’ingénieur, alors qu’il se met à murmurer quelques mots : « Ce que je veux ? » Orson baisse lentement les yeux quelques secondes, apparemment en plein dilemme, avant de les accrocher avec détermination dans ceux de Galen. « Tu sais très bien ce que je veux, Galen, la même chose qu’il y a plus de vingt ans. » Au-delà de la violence de ces dernières heures, du fait qu’Orson a failli passer l’arme à gauche et que Lyra soit morte pour cet affront, c’est le fait de faire preuve d’honnêteté qui le bouleverse le plus. Galen et Orson sont proches l’un de l’autre, physiquement proches, mais loin en termes d’idéaux et de communion d’esprit. Orson refuse de bouger d’un centimètre, appréciant le fait de frôler son ami, de le dominer avec un menton fièrement levé dans sa direction, un regard bleu océan à faire frissonner du fait de son caractère glaçant et sinistre. Orson reste près de lui, les bras le long de son corps, ses mains gantées caressant parfois le tissu fluide de sa cape blanche, comme pour se donner le courage de continuer ses coups de pression. Infantile, puérile, mais désespéré. Orson abandonne sa rhétorique manipulatrice, ses effets de style, ses regards charmeurs et ses paroles mielleuses pour laisser place à une véritable transparence ; conformément à ce que Galen lui a demandé quelques minutes plus tôt. Plus de mensonges. Plus de tentatives de le convaincre par des tournures de style fantasques sur les idéaux de l’Empire ou sur les siens. Un silence s’installe progressivement entre eux. Un silence pesant et déguisé. Un silence lourd de sous-entendus. Orson ne distingue désormais que les battements frénétiques de son cœur, ils résonnent même douloureusement à ses oreilles. Il inspire une profonde bouffée d’air, et se décide de sortir enfin de sa torpeur. Il laisse toute ses appréhensions l’envelopper, déchirer ce qui lui reste de scrupules, pervertissant toute once d’humanité existante encore en lui. « Ta loyauté. » Et il en sera toujours ainsi. « Envers l’Empire… envers mon département… Je demande ta loyauté envers notre projet. Tout n’est pas encore perdu, Galen, nous pouvons remporter cette guerre grâce à toi. Nous avons besoin de tes connaissances sur les cristaux Kyber pour développer le super laser. » Il attend de Galen une loyauté pleine et entière envers son autorité, envers l’Empire, envers tout ce que le projet représente à ses yeux. « Je demande ta participation dans mon projet. Nous le conduirons ensemble, comme autrefois. Nous sauverons la galaxie ensemble en la débarrassant des nuisibles, incapables de se sauver eux-mêmes. » Cette phrase marque la fin d’une mascarade vieille de quelques années, voilà que l’abominable vérité sort enfin de sa bouche. « Nous apporterons enfin l’équilibre dans le chaos qu’ils ont engendrés par leurs mauvaises décisions, nous rétablirons l’ordre que seul l’Empereur est capable de fournir à la galaxie entière. La paix… Galen… pour avoir la paix à laquelle on aspire, il faut nécessairement passer par un règne de terreur, c’est le seul et unique moyen de s’assurer de l’obéissance de tous les mondes. » Il n’y a jamais eu de paix, juste un moyen de pression dévastateur afin de plier tous les mondes à la volonté d’un régime dictatorial, d’un Empire glorieux et de partisans abjectes. « Nous fabriquerons une paix, artificielle, certes, mais éternelle. Tant qu’un moyen de pression existera, les mondes nous appartiendront. » Orson retient difficilement les légers tremblements qui trahissent ses faiblesses. En essayant de garder le contrôle, Orson se met à serrer les poings dans ses gants en cuir noir. Son souffle est bruyant, encore une fois, il trahit son impatience et sa fébrilité à l’idée d’obtenir de Galen ce qu’il a toujours voulu : sa loyauté absolue. « Grâce à toi, je deviendrais un héros de l’Empire. Et… plus que cela, je pourrais remplacer tous ces imbéciles qui gravitent autour de lui… » Lui. L’Empereur Palpatine. Celui qui détient le pouvoir suprême. Pour l’instant. Qui sait jusqu’où les aspirations d’Orson Krennic le conduiront ? « On me voudra dans les plus hautes sphères du pouvoir, l’Empereur voudra mes conseils. » En parlant avec la force de ses convictions profondes, Orson sent que ses tremblements redoublent d’intensité. Ses poings sont serrés au point que ses phalanges deviennent douloureuses. « Et un jour… un jour peut-être… » murmure-t-il plus pour lui-même que pour Galen. « Si nous réussissons… Toutes les portes me seront ouvertes. Ce que j’attends de toi, c’est ton soutien indéfectible à mes aspirations. Je te demande de m’aider à arriver au sommet. Je t’emmènerai avec moi, tu auras tout ce que tu mérites, en tant que héros de l’Empire. Tu mérites le meilleur, tout comme moi, et nous l’aurons à deux. Nous aurons tout ensemble. Nous aurons le pouvoir, la reconnaissance, la connaissance, la richesse. Nous pourrions être tellement de choses dans le nouvel ordre de l’Empereur. » Orson est emporté dans sa folie des grandeurs, au point de ne pas réaliser qu’il demande l’impossible à son ami. Son ancien ami. Entre les deux hommes, seul Orson fantasme sur la possibilité de retrouvailles heureuses et de voir renaître les cendres d’une amitié brisée. Il vient de détruire la vie de Galen, tout ce qui lui est cher, et il espère encore obtenir de lui sa loyauté et son soutien dans la conduite de ses propres ambitions. Il a la naïveté de croire que Galen se retournera favorablement en sa faveur. « Souviens-toi de ces soirées à refaire la galaxie à Brentaal IV. Nous étions jeunes et pleins d’idéaux. Nous rêvions… d’une meilleure vie, nous pensions être capables d’apporter l’équilibre et l’ordre dans un monde de chaos et de ténèbres. Nous pouvons le faire, Galen. Ensemble. » Tarkin, tous les autres, ceux qui servent de proches conseillers de l’Empereur… Ceux-là même que Krennic espère évincer afin de devenir son seul conseiller. Ses aspirations sont élevées, brûlantes et vieilles de plus de vingt ans, mais Krennic convoite ce dernier échelon avec l’appui de son vieil ami. « Je regrette sincèrement que les choses n’aient pu se passer autrement entre nous, mais tout n’est pas perdu, comme je te l’ai dit. Nous ne pouvons plus changer le passé, mais nous pouvons changer l’avenir. » Lentement mais avec assurance, Krennic vient poser ses mains contre les épaules de son vieil ami, en espérant effacer ses erreurs par cette marque de confiance. « Tout ce que j’ai fait, je l’ai fait pour toi. » Ce dernier point est la plus abominable de toutes les vérités qu’il vient de lui révéler. Tout ce qu’il a fait, c’est d’avoir tenté de le rapprocher encore de ses idéaux, et par ricochet, de lui. Orson a toujours pensé être la seule personne à savoir ce dont Galen avait réellement besoin, ce qui était vraiment bon pour lui, souvent contre son gré. Encore maintenant, Krennic est persuadé agir dans son intérêt en le préservant d’une vie de famille ennuyante. Encore une fois, Krennic est persuadé que la gloire et les honneurs sont tout ce que Galen est en droit d’avoir en contrepartie. Il pense lui suffire. « L'Empire a besoin de tes services, mon ami. » Non. Pas que l'Empire. Krennic a besoin de lui. Désespérément.
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Galen Erso
▿ Ton univers : Rogue One : A Star Wars Story
▿ Date de naissance : 16/02/1976
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“You realize that he’s never going to stop looking for you, Galen. You’re in his blood, crystal research or no. He’s never going to let go of you entirely.”
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Sam 16 Avr - 18:26
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Les signes avaient toujours été là, Galen avait simplement, obstinément, refusé de les voir. Par confort ? Très certainement, s’être finalement livré à quelqu’un d’autre, avoir consenti à s’ouvrir à une autre personne, pour réaliser l’erreur de cette attache ensuite a de quoi affecter l’orgueil de quiconque d’un tant soit peu fragile socialement… Les signes étaient là, et quand il s’efforçait de les ignorer, Lyra les lui pointait toujours du doigt sans retenue aucune, et sans y mettre les formes. Il n’a rien vu parce qu’il n’a rien voulu voir. Chaque rumeur au sujet de son meilleur ami, chaque reproche, chaque sujet d’indignation, il les balayait d’un revers de la main. Jouer l’autruche avait été plus simple que d’admettre les faits, que de consentir à reconnaître combien Orson Krennic pouvait être dangereux, pour lui-même, pour les autres, et pour tous ceux qu’il aimait. Car en dépit des circonstances et l’horreur de cette situation, c’est un constat que Galen ne peut que faire en cet instant : Orson continue de lui attacher cette amitié déméritée comme si elle était susceptible de résister véritablement à sa cruauté et à sa violence. La haine caractérisée que lui inspire son plus vieil ami va de pair avec l’ampleur de l’affection qu’il a pu lui accorder. Son aveuglement a coûté la vie de Lyra. Et dorénavant, Jyn grandira sans son père. Orson est le grand responsable des malheurs qui s’abattent à présent sur lui, mais Galen en a été l’acteur. C’est son inactivité affichée, son absence de reconsidération de ce qui au fond n’avait jamais été réellement acquis, qui leur vaut – en partie du moins – cette situation, et toutes les remises en question complexes et douloureuse qu’il est nécessaire d’y adjoindre.
Galen se demande si les paroles d’Orson ont toujours sonné aussi faux, ou s’il sait les entendre comme il l’aurait toujours dû pour la toute première fois. Chaque mot qu’il prononce semble avoir été formulé sur une tonalité dissonante. Comment avait-il pu seulement le croire ? Que ce soit sur Brentaal, ou plus tard… Orson peut bien prétendre à présent avoir partagé ses rêves de paix et d’harmonie, Galen ne saurait plus être dupe, et ce sont des années de manigances qu’il avait su si aisément faire passer pour de la bienveillance et de la considération que Galen doit à présent observer bien en face, et à ses risques et périls… Quand tout ceci a-t-il débuté ? A partir de quel instant Orson Krennic l’a-t-il considéré comme acquis, a-t-il estimé qu’il pourrait se l’approprier, peu importe dans quels confins de la galaxie il aura choisi de se réfugier. Est-ce cela qu’il a observé en lui, au cours de leur première rencontre, sur Brentaal IV ? La possibilité de s’assujettir cet ami brillant qui toujours serait de son côté pour peu qu’il l’y oblige ? Galen se retrouve partagé entre ce qu’il a toujours su au sujet d’Orson, et ce qu’il découvre de lui, et qu’il n’avait jamais envisagé, ne serait-ce qu’un seul instant. Même sa mission de sauvetage sur Vallt lui apparaît dorénavant comme une méthode particulièrement fine et insidieuse d’obtenir de sa part une reconnaissance si grande qu’aucun questionnement, même ceux d’une épouse aimante et inquiète, ne saurait bouleverser. L’ampleur éclatante de ses manipulations éclaire d’une lumière nouvelle chaque mot prononcé, et qu’il n’est plus guère capable d’entendre de la même manière à présent. Changer la face de la galaxie pour le meilleur. Mais ils n’ont rien fait de tel. Ce qu’ils ont contribué à mettre en œuvre n’a jamais été ni grand, ni pur, ni noble. Galen a couvé avec ferveur un idéal qu’il était au fond le seul à vouloir entretenir. Le reste ? Rien d’autre qu’un écran de fumée.
Galen ne sait pas s’il préfère entendre Orson lui rire au nez comme il ne se prive pas de le faire, ou s’il voudrait l’entendre se gargariser d’une prétendue compassion à l’adresse de son meilleur ami endeuillé. La première option a du moins le mérite de le présenter sous son vrai jour, de montrer son vrai visage… Pas qu’il lui soit plaisant à contempler, mais s’il déplore si terriblement l’absence manifeste d’honnêteté dont a souffert leur relation autrefois, il veut à présent qu’Orson se montre parfaitement sincère envers lui. Galen le sera-t-il en retour ? Il l’avait toujours été par le passé. Mais peut-être est-il temps que les rôles s’inversent à présent, et qu’Orson reçoive une bonne fois pour toutes la monnaie de sa pièce. Le voile d’illusion a été déchiré, Galen ne peut plus s’y laisser prendre, et il sait d’avance que le confort naturel que lui apportaient les illusions dans lesquelles il avait pris plaisir à se complaire lui manquera… mais chaque nouvelle parole prononcée par Orson ne sait que le convaincre du fait que ce qui a été brisée ne saura plus jamais, ô grand jamais, être réparé.
Galen serre les dents quand Orson lui rappelle ce qu’il a fait pour lui, qu’il les a sauvés, lui et sa famille, sur Vallt. Cet argument, Galen le connaît par cœur, pas parce qu’Orson le lui a déjà servi – il n’avait pas besoin de le faire – mais parce que c’était celui dont il usait lui-même chaque fois qu’il se sentait la nécessité de réduire aux silence les inquiétudes de son épouse (pour un résultat toujours inefficace)… Ce qu’il veut encore faire passer pour des marques d’amitié, de fidélité et de dévouement, toutes ces « preuves » mises bout à bout, sont soudainement comme le révélateur de ce qu’il a toujours eu sous les yeux sans oser l’observer. Ce n’était pas de l’amitié. C’était de l’obsession. Ce n’était pas de la considération. C’était de l’appropriation. Ce n’était pas de l’affection. C’était… autre chose. Pourquoi l’a-t-il donc épargné ces vingt années durant ? Pourquoi tous ces efforts ? Pourquoi… ? La réponse en semble si désarmante que même en ces circonstances, il n’est pas certain de vouloir y répondre. D’ailleurs, il ne dit rien. Il se contente de soutenir le regard d’Orson, comme une invitation silencieuse à y songer lui-même. Peut-être serait-il temps qu’il admette lui-même la réponse à de tels questionnements. Car c’est bien là l’une des choses les plus absurdes et déroutantes dans tout ceci : Orson semble presque convaincu, après avoir fait exécuter sa femme sous ses yeux et en avoir tiré une satisfaction manifeste, d’être dans son bon droit.
C’est toujours le même silence qu’il oppose à Orson quand ce dernier observe, justement, qu’il n’est pas le seul scientifique dans toute la galaxie. En effet, il n’est pas le seul scientifique dans toute la galaxie. Quelles conclusions faut-il en tirer, alors ? Qu’il n’ait pas pris plaisir à lui mentir, Galen n’en est pas tout à fait certain, mais serait prêt à le croire. Ce n’est pas le plaisir sadique de le berner ou de le mettre en difficulté qui l’ont motivé. Il avait d’autres choix. Mais il a fait le choix de le garder sous son influence, et par tous les moyens possibles. Une grimace cynique tort ses lèvres quand Orson, qui poursuit son monologue auquel Galen refuse catégoriquement d’accorder la moindre réplique, ose affirmer qu’il a préféré son mariage à leur projet. Une réflexion d’un cynisme et d’une violence que Galen trouve absolument révoltants. Pourtant, cette grimace s’efface bien vite et laisse de nouveau place à une mine résignée… L’erreur d’Orson Krennic aura été de rechercher constamment un contrôle qu’il avait déjà obtenu sur lui. Il s’est montré trop gourmand, et à présent, il est trop tard. Il l’a perdu. Quoi qu’il puisse dire ou faire, plus jamais Galen Erso ne se rangera aux décisions et à l’opinion de cet homme qui avait tant compté pour lui, qui compte encore, d’une autre manière. Plus jamais autrement qu’en apparence.
Galen ne veut pas d’excuses, de prétextes, de justifications, il n’attend pas d’Orson qu’il refasse l’historique complet de leur relation, qu’il se dédouane de ses actes les plus terribles ou lui donne des raisons de croire en ce en quoi il n’accordera plus jamais ni foi ni crédit – en lui. Galen veut seulement qu’il soit sincère, jauger cette honnêteté, et en accuser les conséquences. Tandis que son regard soutient le sien, il peut découvrir dans les prunelles d’Orson cette lueur de compréhension tardive : ce qui a été ne sera plus jamais. Un instant, tandis qu’Orson lève la main pour faire signe aux deux death troopers, Galen se demande s’il ne va pas ordonner son exécution, purement et simplement. Le simple fait que cette pensée lui apparaisse si envisageable en cet instant en dit plus long que quoi que ce soit d’autre quant à la nouvelle teneur de leur relation. Mais bien sûr, Orson ne laissera pas Galen si facilement… S’il est une chose que cette situation doit également mettre à jour, c’est définitivement ceci : Orson ne le laissera jamais lui échapper. C’était déjà le cas par le passé, ça l’est plus que jamais.
Finalement, les deux death troopers sont congédiés, et tous deux se retrouvent seuls. Galen ne se recule pas quand il le toise de si près qu’il peut sentir le souffle de Krennic se déposer sur son visage à chaque mot qu’il prononce. Tu sais très bien ce que je veux. Il le sait à présent, mais il ne l’a pas toujours su, et Galen n’est pas convaincu qu’Orson en ait forcément conscience lui-même. Mais c’est sans doute, oui, la même chose qu’il y a plus de vingt ans. Seulement, ça n’a jamais été ce que Galen avait pu croire.
Sa loyauté. Voici ce qu’il exige. Et il faut à Galen un certain self control pour ne pas profiter de leur proximité physique en cet instant pour ne pas lui envoyer son poing en plein visage. Ce serait si simple. Suicidaire, oui, mais satisfaisant. Il l’aurait sans doute fait si sa vie seule était en jeu… Mais en cet instant, l’esquisse d’un plan encore fragile se dessine dans son esprit. Il n’est pas encore temps d’abandonner. Et il n’est pas question que de lui. Il est aussi question de Jyn, et de ce qu’il pourrait réussir en prenant Orson à son jeu dont les règles n’avaient jamais été suffisamment bien fixées. Et concernant lequel il n’a que trop triché. Son discours aurait peut-être fonctionné sur une autre version de lui, une autre version de lui qui n’aurait fait que douter, et qui aurait été automatiquement rassurée par ses paroles enjôleuses. Mais il ne sait plus rien écouter de ce qu’Orson affirme sans l’entendre avec le plus grand cynisme, tandis que ce dernier évoque une forme de paix artificielle comme si ces deux termes pouvaient seulement aller de pair. Les aspirations d’Orson n’ont pas grand-chose à voir avec celles de Galen, et cette course à l’ascension sociale, ce désir de pouvoir et d’autorité sont pour le moins alarmants aux yeux de Galen. Néanmoins, il le laisse poursuivre, sans acquiescer ni approuver, prenant le temps seulement de mesurer l’ampleur de sa folie… Comment, vraiment, avait-il fait pour ne pas le voir plus tôt ? Comment avait-il pu s’autoriser une telle défaillance, une telle naïveté, au nom d’une amitié dont il doit à présent reconsidérer la moindre fondation ? Ce qui l’inquiète est presque autant la nature de son discours que la conviction de ce dernier. Parce qu’il y croit. Il ne lui ment pas, cette fois… Et c’est alarmant.
"Ce n’est pas l’Empire que tu veux que je serve, mais uniquement toi", répond doucement Galen, reprenant la parole pour la première fois depuis qu’a commencé cette longue tirade qu’il n’a sciemment pas interrompue ne serait-ce qu’une seule fois. "Les choses ne seront plus jamais ce qu’elles ont été. Je ne pourrai jamais ignorer ce que tu as fait…" Ni la mort de Lyra, ni ces autres manœuvres, conscientes ou non, qu’il a déployées pour le garder dans son giron, encore et encore. Et le pire dans tout cela, c’est qu’il y est parvenu, d’une certaine manière. Car Galen Erso est dorénavant déterminé à rester dans le sillage d’Orson Krennic jusqu’à la fin. Leurs motivations seules divergent. Comme cela, en réalité, a toujours été le cas, tout compte fait. "Te rends-tu compte que pas une seule fois, tu ne m’as demandé pardon ?" Il n’attend pas sa réponse, il n’a pas besoin de l’entendre pour la connaître. "Je te remercie de ta sincérité. J’aurais voulu l’obtenir plus tôt." Il aurait su à quoi s’attendre, de la sorte. "Quant à ma loyauté, elle t’était déjà acquise." Parce qu’il ne savait pas réellement à qui il l’adressait. "Nous ne sommes plus ceux que nous étions sur Brentaal, il est temps que nous en fassions le deuil. Il était sûrement naïf, de ta part comme de la mienne, de supposer qu’une telle situation ne se présenterait pas tôt ou tard." Il marque une pause. "Pourtant, je continue de croire que notre idéal commun est accessible."
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Orson C. Krennic
▿ Ton univers : Rogue One: A Star Wars Story
▿ Date de naissance : 14/04/1981
▿ Age : 43
▿ Métier : Ex-romancier de génie, auteur de best-sellers et désormais ingénieur en armement à Mordor Industries depuis fin 2022 • Critique littéraire à ses heures perdues • Expert en science-fiction
▿ Quartier : Baker Street Avenue, dans un appartement en colocation avec son fiancé, Galen Erso.
▿ Côté cœur :
― Krennic laughed to ease the mood. “You know what I find interesting – or maybe ironic is the word. It’s that each of us wants what’s best for you. In a way, we’re competing to make you happy, as old-fashioned as that sounds. And each of us has a different idea about what you should be doing. (…) and I maintain that you’re meant for bigger things, and will continue to do whatever I can to bring opportunities to your attention.” Galen smiled thinly. “Don’t think I don’t appreciate it.”
(CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
― “We have to put some meat back on those bones of yours,” he said as he crossed the cabin to Galen, “but I think I could get used to the beard.” (Orson Krennic to Galen Erso – CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
― Was Galen to become the prize in a contest between them? Well, hadn’t he always been that? (Orson Krennic about Galen Erso and his rivalry to Lyra Erso – CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
••• ❝ i'll never stop looking for you. i'll never let you entierly. you’re the only truth in a sea of lies. you're in my blood. now and forever. ❞
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― Beings had been known to hide on Coruscant for a lifetime, but Galen wouldn’t be one of them. He wouldn’t be able to stay away from his research. He would have a change of heart. He would turn himself in. He would reach out… The anger and despair he had felt in the air-speeder returned and settled on him like a great weight. “Galen,” he said, as if orphaned. Then: “Galen!” shouting it to the busy sky. (Orson Krennic about Galen Erso – CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
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••• « It’s just so hard not to think of you...
think of where you are.
My Stardust, my Death Star. »
▿ Dons/capacités/pouvoirs :
▿ L’Étoile de la Mort
▿ Blaster lourd DT-29 amélioré (macroscope)
▿ Astromécano C2-B5
▿ Expertise tactique et stratégique
▿ Connaissances approfondies en armement
▿ Autre(s) compte(s) : Orion Black ◊ Nolan Sorrento ◊ Sheev Palpatine ◊ Thalassa Tarkin ◊ Celia St. James ◊ Sauron ◊ Perséphone
▿ Messages : 380
▿ Points : 986
▿ Date d'inscription : 05/03/2022
▿ Notes :
▵ LAME IVDU TAROT ○ L'EMPEREUR
—⥼ ※ ⥽—
AUTORITÉ ╳ ACTION ╳ POUVOIR ╳ DIRECTION ╳ VOLONTÉ ╳ PERSÉVÉRANCE ╳ ENTÊTEMENT ╳ PUISSANCE ╳ TYRANNIE
—⥼ ※ ⥽— « We were on the verge of greatness. »
-(O)rson (C)allan (K)rennic-
« I don't have to sell my soul. He's already in me. I wanna be adored. I don't need to sell my soul. He's already in me. I wanna be adored. You adore me. I wanna be adored. I gotta be adored. » ( i wanna be adored ϟ the stone roses )
« I used to roll the dice. Feel the fear in my enemy's eyes. Listen as the crowd would sing: now the old king is dead ! Long live the king ! One minute I held the key. Next the walls were closed on me and I discovered that my castles stand upon pillars of salt and pillars of sand.
People couldn't believe what I'd become. Revolutionaries wait for my head on a silver plate. Just a puppet on a lonely string. Who would ever want to be king.
┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ I used to rule the world.
┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉
Seas would rise when I gave the word. Now in the morning I sleep alone. Sweep the streets I used to own. For some reason I can't explain, once you'd gone there was never, never an honest word.
┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ That was when I ruled the world. » ( viva la vida ϟ coldplay )
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•••
it's his project.
it's his life.
it's his everything.
it's the death star.
•••
▴ WILHUFF T. (1 - AU) -0 BBY ❘ Krennic survit à Scarif ⋄ Retrouvailles explosives ✰ (MAJ ✎ 23.02)
▴ WILHUFF T. (2 - AU) -10 BBY ❘ Krennic a une liaison cachée avec le fils de Tarkin ⋄ Réalité dans laquelle Garoche est en vie ✰ (MAJ ✎ 09.10)
▴ WILHUFF T. (3 - AU) -31 BBY ❘ Jeunesse de Krennic à Brentaal ⋄ Tarkin est enseignant ⋄ Relation professeur-élève ✰ (MAJ ✎ 23.02)
▴ WILHUFF T. (4 - AU) -13 BBY ❘ Galen Erso est mort ⋄ Tarkin est amoureux de Krennic ⋄ Obsessions ✰ (MAJ ✎ ??.??)
▴ WILHUFF T. (5 - AU) 4 ABY ❘ Post-Bataille d'Endor ⋄ Tarkin et Krennic ont survécu à Scarif & Yavin ⋄ Incarcération ⋄ Passion inavouée ✰ (MAJ ✎ 23.02)
▴ WILHUFF T. (6 - AU) 4 ABY ❘ Post-Bataille d'Endor ⋄ Krennic a trahi l'Empire et est un agent important de la NR ⋄ Tarkin est arrêté ⋄ Krennic et Tarkin sont des ex-amants ⋄ Interrogatoire ✰ (MAJ ✎ 28.03)
▴ WILHUFF T. (7 - AU) 2022 ❘ Sur l'île ⋄ Krennic et Tarkin sont en couple ⋄ Leurs souvenirs sont revenus ✰ (MAJ ✎ ??.??)
▴ WILHUFF T. (8 - AU) 2022 ❘ AU!Moderne ⋄ Krennic et Tarkin sont associés de leur start-up ⋄ Passion refoulée ⋄ Galen a rompu avec Krennic ⋄ Voyage dans les îles ✰ (MAJ ✎ 17.03)
▴ WILHUFF T. (9 - AU) 4 ABY ❘ Suite AU!Prison ⋄ Douches ⋄ Incarcération ✰ (MAJ ✎ 02.02)
▴ WILHUFF T. (10 - AU) -18 BBY ❘ Babysitting qui tourne mal ⋄ Krennic surveille le fils insupportable de Tarkin ✰ (MAJ ✎ 27.03)
“i'm so afraid of what you'll say, i'd like to know if you'd be open to starting over from scratch. i'd like to know if you'd be open to giving me a second chance. i used to think i was special. and only i have proved me wrong. and all this time, i thought that we were friends, my stubborn will is learning to bend.” (scratch ▵ kendall payne)
◒◓
-13 BBY
NAVETTE T-3C DELTA DU DIRECTEUR KRENNIC – EN DIRECTION DE LA PLANETE EADU, CENTRE DE RECHERCHES DE L’EMPIRE
Orson Krennic est aveuglé par ce qu’il pense être la vérité, ce qui lui fait manquer une fragilité dans leur relation. Il passe littéralement à côté de la transformation qui s’opère dans l’esprit de son vieil ami. Si on peut encore l’appeler ami, après tout ce qu’il vient d’accomplir de manière à s’attacher son affection. En observant les prunelles de Galen, l’impérial semble lire quelque chose de nouveau, son égo est tel qu’il ne s’aperçoit pas réellement du drame en préparation. Il est tant aveuglé par sa propre personne, se croyant être indispensable dans le cœur de Galen Erso, qu’il ne voit pas que ce dernier lui se met à mentir. Il ne réalise pas que Galen a décidé lui rendre la monnaie de sa pièce en faussant leurs rapports, en le manipulant, en lui laissant croire qu’il a tout gagné. Parce que c’est exactement ce que Krennic veut : tout gagner. Il veut le pouvoir, les honneurs et l’affection profonde de Galen. Orson ne s’aperçoit pas qu’il est sur une pente glissante, et que toutes ses réussites actuelles et à venir seront balayées du revers de la main par son vieil ami. Galen prépare sa vengeance. Galen arrivera brillamment à enlever tout ce à quoi Orson Krennic tient : sa réputation, son commandement, son projet, son cœur, et enfin, sa vie. D’ici quelques années, Galen Erso causera la chute et la disgrâce d’Orson Krennic. Le pire, c’est que l’intéressé est trop obnubilé par son égo pour voir le coup venir. Cette chute sera amèrement dure et d’une violence inouïe. Elle se traduira par des vertiges et des nausées, ainsi qu’une puissante gifle, et la mort de Galen sous le coup d’une intervention des rebelles. Puis viendra la sienne, quelques semaines plus tard, sur la planète Scarif. Ses dernières pensées seront pour l’Etoile de la Mort, mais surtout pour Galen Erso. Jusqu’à la fin, les deux amis se retrouveront liés l’un à l’autre, leurs destins inexplicablement imbriqués pour le meilleur et pour le pire. L’avenir est funeste, mais Krennic n’en a pas une simple idée. Persuadé d’être à l’aube d’une ascension prodigieuse, où la vie lui sourira et où les honneurs lui seront faits en tant que héros de l’Empire. Dans ses fantasmes les plus fous, Orson s’imagine en grand conquérant aux côtés de Galen. L’un est l’autre ne peuvent être séparés, comme les faces d’une même pièce. Orson croira aux paroles rassurantes et faussement dévouées de Galen pendant des années, tout comme Galen a pu croire aux siennes. Orson croira sincèrement que Galen est et restera son plus proche allié dans sa conquête des plus hautes sphères de l’administration impériale. Orson y croira, tout simplement parce qu’il est fou de Galen. Son obsession est dévastatrice, aussi brûlante que les flammes des feux de l’Enfer. Orson y croira parce qu’il aime Galen, au point qu’il a éprouvé le besoin d’éliminer toutes les personnes proches de ce dernier afin d’asseoir son exclusivité, son affection. Tout ce qu’Orson a toujours voulu, c’est que Galen finisse par voir, respirer et aimer seulement à travers lui. Un amour obsessionnel d’une rare toxicité, dont il n’a pas bien saisi la portée encore à ce jour. Orson ne réalise pas qu’il est amoureux de Galen. Galen est son premier amour, son coup de foudre, sa faiblesse la plus intime, sa faille. Galen s’engouffrera dans cette faille en berçant l’impérial sur un idéal commun, d’une loyauté pleine et totale enfin acquise, alors qu’il n’en est rien. Galen Erso est la faiblesse d’Orson Krennic. Cette faiblesse a toujours existé, profondément enfouie, et c’est pourquoi Orson se laissera prendre au piège de Galen dans les prochaines années. Il sera convaincu d’avoir enfin Galen, de l’avoir mis à genoux, alors tout n’est qu’illusions. Orson ne réalise pas ses motivations sont amoureuses, alors que dans un coin de son esprit, une voix chuchote que c’est bien le cas. Cette même voix qui a chuchoté des pensées noires pendant des années après que Galen s’est marié avec Lyra. Un amour inconditionnel, compulsif. Orson a été capable des pires horreurs du fait de sa jalousie obsessionnelle. Cette obsession est tout ce qui rattache Orson à sa part d’humanité, c’est pourquoi le prix de sa propre trahison conduira à sa perte. Orson croira surtout aux paroles de Galen parce qu’il le considère et le considérera toujours comme un très bon ami. Bien qu’il soit responsable de la mort de Lyra Erso et de l’enfance malheureuse de Jyn, Orson continue de se croire dans son bon droit. Galen lui a toujours appartenu. Galen lui appartient. Galen lui appartiendra. Orson Krennic n’imagine en aucun cas les choses autrement que dans cette configuration malsaine. Galen vient de comprendre quelque chose sur son vieil ami, que lui-même refuse de comprendre. La nature tordue des sentiments qui sommeillent en lui depuis plus de vingt ans, et qui n’ont absolument rien avoir avec cette prétendue amitié qu’il n’a cessé de brandir, comme un fier étendard. Galen Erso se doute enfin de la vérité, mais il n’est pas disposé à éclairer les tourments de son ancien ami. « Ce n’est pas l’Empire que tu veux que je serve, mais uniquement toi. » écoute-t-il. Orson hausse les épaules quelques secondes, tout en baissant la tête et en l’agitant de droite à gauche, un sourire aux lèvres. Cette réaction trahit la force de ses émotions, Orson est embarrassé par la fin de la phrase de Galen. Uniquement toi. Uniquement toi. Uniquement toi. Orson répète ses mots dans un coin de sa tête comme une ritournelle. Oui, oui, oui… confirme-t-il, toujours dans ses pensées. Uniquement moi, Galen. Ce sera toujours toi et moi, tu ne le comprends pas encore ? L’envie de rire est brûlante, mais il parvient à la réprimer suffisamment longtemps pour qu’elle lui passe. Plus Galen avance dans ses explications, et plus Orson réalise que la vérité est dérangeante. Pour lui, bien entendu, alors que Galen s’en réjouit. Orson est enfin transparent sur tout avec lui, et cela le met dans un état de nervosité extrême. « L’un ou l’autre, c’est du pareil au même. » rétorque-t-il en roucoulant, ses lèvres se pinçant dans une moue. « Oh, Galen, pourquoi jouer encore et toujours avec les mots… » s’exclame-t-il en roulant des yeux. Il eut un sourire narquois, les rides autour de sa bouche se tirant vers le haut, ses yeux bleus pétillant d'amusement. Krennic s’éloigne spontanément de lui en voulant faire les cent pas dans la pièce. Il adore la sensation de sa cape qui virevolte de manière fluide sous ses bottes et entre ses jambes, cela lui donne presque une impression de grandeur et de supériorité. Krennic s’éloigne surtout pour ne pas que ses réflexes inconscients de trahissent tout le tumulte intérieur qui est en train de se jouer en lui. Cette proximité, bien qu’il l’ait initiée, ne l’a pas laissé de marbre. Il a savouré le fait de se trouver à quelques millimètres de lui, tout comme il aime se sentir proche de Galen de toutes les manières imaginables. (PSYCHO) Galen est… Galen est sa faiblesse, son vilain petit secret, le seul et unique qu’il conservera dans la tombe. Pour un geste de sa part, pour un sourire, pour une preuve d’affection… Il est prêt à détruire absolument tout ce qui se trouve autour d’eux, mais surtout ceux qui se trouvent dans le sillage de la cible de ses affections.
« Nous ne sommes plus ceux que nous étions sur Brentaal, il est temps que nous en fassions le deuil. » Krennic demeure sous le choc de ces quelques mots, cela éveille des émotions qu’il n’a que bien rarement ressenti. Une gifle en pleine figure. Ces mots lui font cet effet-là. Orson se crispe et ses muscles faciaux se tordent alors dans une grimace peinée. Des émotions tristes et mélancoliques submergent ses pensées à la manière d’un puissant tsunami. Orson est endeuillé. C’est un comble, parce qu’il vient tout juste de briser la vie de famille, voire la vie entière, de Galen. Mais étant donné les circonstances, Krennic est trop nombriliste pour se rendre compte que ses actes sont abominables. Il s’obnubile sur le fait que Galen est enfin seul, uniquement à lui et à personne d’autre. « Les choses ne seront plus jamais ce qu’elles ont été. » Encore un coup de massue. Orson accuse le coup dignement. Galen vient de morceler son âme et de casser quelque chose en lui. Son cœur se brise doucement, mais sûrement, alors qu’il s’évertue à rassembler les morceaux. « Te rends-tu compte que pas une seule fois, tu ne m’as demandé pardon ? » Orson est tellement blessé par les précédents propos de Galen, qu’il ne rebondi même pas à cette accusation. D’une certaine façon, c’est un prétexte, parce qu’il ne veut pas avoir à empirer la situation. Il ne ressent tout simplement pas le besoin de s’excuser pour quelque chose qui semble hors de sa portée. Ce n’est pas lui qui a tiré sur Lyra. Il estime ne pas être responsable, pas directement, du moins. Orson est blessé, et c’est avec la tête baissée sur le cuir vernis de ses bottes, qu’il rassemble tout son courage pour faire face. « Je te remercie de ta sincérité. J’aurais voulu l’obtenir plus tôt. » Orson est silencieux, une fois encore, mais ses lèvres tremblent doucement. Galen a raison sur toute la ligne, et Krennic en a bien conscience. S’il avait su la vérité, toute la vérité, Galen s’en serait allé loin de lui. Orson n’était pas prêt à perdre Galen, quel qu’en soit le prix, il devait le garder dans son sillage. Orson lève le menton fièrement en faisant mine de ne pas avoir l’air affecté par cette triste réalité. C’est pourtant un véritable raz-de-marée en lui, les émotions sont violentes et le font courber l’échine. Orson souffre enfin et vraiment de la perte de cette amitié. Parce qu’elle est perdue. Orson le sait, le voit et le sent. Il déteste ce qu’il est en train de vivre, il se sent acculé de toutes parts, et malgré toute sa mauvaise foi, il est aussi conscient qu’il en est responsable. Comment réparer ? Comment avoir une seconde chance ? Galen le lui accorderait-elle ? Il réalise par la dureté de ces tirades d’avoir perdu le Galen de son passé. Leur relation n’est plus, et cela le met dans un état de colère et d’incompréhension. Orson s’est accroché avec désespoir à l’idée que leur amitié se renforce après tous ces drames, comme un véritable sociopathe. Il n’en sera rien. Krennic désapprouve la tournure de la situation, réfutant la fin de la relation la plus importante de toute sa vie. Galen ne peut pas le quitter. C’est impensable. C’est une donnée qu’il n’a malheureusement pas voulu prendre en compte. Comme si Galen allait l’accueillir chaleureusement, après avoir fait exécuter Lyra et voulu capturer Jyn ? Comme si les fantasmes absurdes d’Orson allaient se réaliser, après que Galen se retrouverait veuf et endeuillé ? Comme si l’ami deviendrait l’amant, le confrère l’amoureux. « Quant à ma loyauté, elle t’était déjà acquise. » Conneries, pense-t-il rageusement en donnant un coup de pied contre le sol d’acier un peu trop durement en voulant faire volte-face. Cette fois, Orson coupe la parole à son interlocuteur. Cette fois, sa voix gronde, menaçante. Il refuse d’entendre une seconde de plus de pareilles foutaises. « Non. » grogne-t-il en reniflant, capricieux et colérique. Elle ne l’a jamais été ! a-t-il envie de hurler, mais se retient de justesse, lorsque Galen reprend ses explications. Plus précisément, elle ne l’a jamais été dans le sens qu’il voulait qu’elle soit. Ce n’était pas seulement de l’amitié qu’Orson voulait, c’était quelque chose que Galen ne pouvait pas lui donner. Ces états de confusion extrême et de frustration ont précipité les actes ignobles sur Lah’mu. Après quelques minutes de silence, une fois que Galen ait terminé son discours, Orson sort de sa torpeur pour dire quelques mots à son tour. « Est-ce que tu me demandes de te supplier ? » murmure-t-il, à voix basse en jouant avec le cuir qui enveloppe ses gants, afin d’extérioriser toute sa frustration en grattant à certains endroits. Orson fait tout pour ne pas avoir à se confronter au regard de son vieil ami. Parce que s’il le faisait, si leurs yeux se confrontaient, à ce moment précis, si le bleu glacier rencontrait le marron chocolat, Galen se rendrait compte de l’ampleur de sa douleur. Galen découvrirait la mélancolie, la détresse, mais surtout l’amour qu’il éprouve pour lui et qui brille comme une flamme incandescente dans le fond de ses prunelles. Galen se rendrait compte qu’Orson est dépassé par les évènements et par ses émotions. Dans son regard, il y a beaucoup d’insécurité et de remords. « Parce que tu penses que je le ferais ? » dit-il en élevant la voix, avant de se perdre dans un rire nerveux, qui veut dire « oui », sans le dire clairement. Ce rire est étrangement triste, il s’étrangle même dans le fond de sa gorge. Oui. Oui, il le ferait. Bien sûr qu’il le ferait. Il ferait tout pour conserver l’affection de Galen. Il le supplierait, il lui donnerait tous les honneurs, lui débloquerait toutes les finances pour ses travaux, lui donnerait même les meilleurs quartiers dans toutes les planètes et à bord de tous les vaisseaux. Il ferait tout pour que Galen soit heureux d’être avec lui, quitte à l’acheter jusqu’à la fin des temps. Il pourrait même se contenter d’un semblant de lien affectif artificiel. Il n’y a aucune raison à ce que sa voix monte dans les tons, mais il peine à accuser le coup de cette relation qui ne sera jamais plus comme avant, alors que c’est exactement le but recherché en se débarrassant de Lyra et de Jyn. Orson commence à s’exciter contre Galen. Ses mots sont froids, tremblants et pour la première fois, sa voix craque. Orson repense aux mots prononcés par Galen. « Je te donnerais tout Galen, pour que tu boucles ce projet. » dit-il enfin. Ce projet, ce projet, ce projet… Encore des conneries, ces mêmes tentatives de fuite en avant, ce même déni de ses propres désirs, cette même insécurité. « Tu auras les meilleurs quartiers sur Eadu, les équipes scientifiques les plus expérimentées de toute la galaxie, les meilleurs laboratoires… J’œuvrerais personnellement pour te débloquer tous les fonds que tu me demanderas. Si tu restes avec moi, je te donnerais tout, absolument TOUT. » s’énerve-t-il.
Tout en lui faisant de nouvelles promesses, vraies cette fois-ci, Orson essaie de calmer les battements frénétiques de son cœur. Il inspire une profonde bouffée d’air, puis l’expire durement, en espérant retrouver un rythme cardiaque plus serein. Galen fait monter sa tension, dangereusement, et c’est une mauvaise idée de se laisser aller à l’explosion de ses émotions. Son regard se limite aux yeux marrons de Galen, refusant de se perdre dans ses rides d’expression, ou dans la beauté gracieuse de la structure de son visage. Seuls ses yeux l’obnubilent, deux orbes chocolat perçants, d’où brille une lueur de déception, voire de résignation. Galen est presque acquis. Orson doit convaincre Galen de contribuer à ses projets, mais surtout, il doit le convaincre de se battre pour les ruines de leur amitié. Son expression est sévère et concentrée, ses yeux regardent directement les portes en acier de la salle de repos, puis se reportent dans ceux de Galen avec défi. « Les choses ne seront plus ce qu’elles ont été… » répète-t-il, mot pour mot, douloureusement. « Tu te trompes. Elles peuvent encore être, cela ne dépend que de nous, Galen. Ce n’est pas non plus trop tard pour nous. » Pour nous. Quelle audace. Presque comme un ordre, comme suggère cette pointe d’autorité dans le son traînant de sa voix. « Je ne peux accepter que l’on envoie au cimetière une relation de plus de vingt ans. Une relation qui compte encore, pour toi comme pour moi. J’en suis persuadé, Galen, tu aimerais la retrouver. Une part de toi y tient encore. Tu aimerais seulement comprendre pourquoi mes aspirations ont dépassé ma part d’humanité. » Orson ne peut accepter d’être jeté aux oubliettes. L’idée que Galen le repousse, que Galen ne lui pardonne pas est insoutenable. Orson persévère dans son refus de tirer une croix sur leur amitié. Elle doit continuer d’exister de la même manière qu’avant, comme si rien ne s’était passé. C’est d’une grande naïveté de penser une chose pareille, une erreur fatale de sa part, puisque ses caprices révèlent ses plus honteuses faiblesses. Orson est abasourdi par la tournure de leur discussion, lui qui pensait que Galen comprendrait et se rangerait de son côté au bout de quelques mensonges se fourvoie. « Tout n’est pas terminé… » affirme-t-il avec force et conviction en agitant négativement la tête, en proie à une colère sourde. « Je veux retrouver cette relation. » Un ordre. Un caprice. Un besoin. Il n’ose pas clairement lui demander de faire les efforts nécessaires pour qu’ils puissent renouer de nouveau, bien que son cœur supplie de verbaliser ses besoins. Orson déploie des efforts surhumains afin de ne pas exploser devant lui, mais le fait de comprimer autant ses émotions lui fait perdre momentanément toute lucidité sur la situation. Orson a besoin de Galen, c’est sa bouffée d’oxygène. Il lui faut à tout prix que Galen reste sous son emprise. « Tu pourrais me pardonner, tout simplement, les choses sont compliquées en temps de guerre. Je te demande de me croire. Je n’ai sincèrement pas… voulu que les choses tournent de cette manière. » Étrangement, ce n’est pas un mensonge. Orson n’a effectivement jamais voulu que les choses tournent de cette manière-là. Il ne voulait pas que Galen perde tout, parce qu’il voulait que Galen n’ait finalement jamais eu de famille. Il aurait voulu que Galen le choisisse, lui, depuis le début. S’il l’avait fait, il n’y aurait jamais eu Lyra ou Jyn. Il n’y aurait donc jamais eu de massacre et leur relation ne se serait pas brisée comme du cristal contre une roche. Pour Krennic, tous ces malheurs découlent d’une succession de mauvais choix de la part de Galen. « Galen… » Pardonne moi ? « Je voulais juste… » souffle-t-il une fois calmé, sans vraiment savoir où aller avec cette phrase. Elle reste en suspens, bloquée à la frontière de ses lèvres, n’osant se finir. Elle illustre toute sa vulnérabilité. Et s’il rejetait ses avances ? Orson s’avance d’un pas vers lui, plantant ses deux orbes bleus dans ceux de Galen, afin d’amplifier le ton sérieux de ses propos. Orson est dans une situation fragile, ses fragilités explosent hors du voile d’illusion qui l’entoure habituellement. Orson est en insécurité face à Galen, craignant de perdre l’homme qui compte le plus pour lui, maintenant que ses aspirations ont pris le pas sur ses désirs inassouvis. Une pensée s’impose clairement dans son esprit : si Galen avait cédé, il y a bien des années, rien ne serait arrivé. Si Galen avait désiré le rejoindre dans ses rêves de conquête, ils auraient été heureux ensemble à ce moment précis. S’il n’avait pas épousé Lyra ou bien s’il l’avait quitté, ils n’en seraient pas à se confronter comme deux vieux amis devenus des ennemis. « Tu penses que je suis en tort, libre à toi de le croire, mais je refuse d’en entendre davantage. Tout ce que j’ai fait, je te l’ai déjà dit, mais je l’ai fait pour toi. Laisse-moi réparer notre relation. Nous dépasserons ces… fâcheux évènements ensemble, comme de vieux amis. Nous nous sommes trouvés à Brentaal pour faire des choses formidables ensemble. » Alors qu’il se trouve près de lui, il plaque la paume de sa main contre le mur d’en face, afin de garder Galen à sa portée, comme toujours. Ses beaux yeux se plongent dans ceux de son vieil ami, observant ses prunelles comme s’il les découvraient pour la première fois de sa vie. Non, c’est une erreur. Krennic se rattrape, ce n’est pas l’heure des états d’âme ou des cas de conscience. Il ne peut être arrivé au niveau où il est sans avoir fait des sacrifices. Il en fera d’autres, Galen est son sacrifice, le plus beau et le plus grand de ses sacrifices. « Donnons-nous une seconde chance, tu l’as toi-même dit, notre idéal commun est accessible. Accrochons-nous à cet espoir. Reprenons tout à zéro comme au début, travaillons ensemble, cette relation est la chose qui m’importe le plus. Je m’améliorerais avec toi à mes côtés. Ce projet… sera comme l’aboutissement de notre amitié. Que dis-je, la renaissance de notre amitié. » Orson commet une erreur en dévoilant ses intentions de manière aussi franche, mais il espère secrètement que Galen le rejoigne en prenant conscience de son honnêteté. Orson fait de véritables efforts pour satisfaire Galen, ce dernier ne peut que l’en féliciter, n’est-ce pas ? « Une amitié plus forte, plus durable et encore plus fusionnelle qu’elle ne l’était par le passé. » soutient-il, se bornant à croire que ce qu’il vient de briser peut être réparé d’un simple claquement de doigt. Quoique Galen dise ou fasse, Orson continuera de le considérer comme un très bon ami, comme son seul ami en ce bas monde. Un ami qu’il ne peut accepter de perdre de vue. Quitte à devoir mettre un terme lui-même à sa vie. « Je te demande simplement de considérer ce projet comme la preuve de ton affection. » Ses demandes sont absurdes, disproportionnées et égoïstes, mais Krennic ne pense qu’à son propre bien-être, avant celui des autres, y compris celui de ses proches. De ceux qu’il prétend aimer avec autant d’ardeur. Orson Krennic est dangereux pour lui-même et pour tous ceux auxquels sont cœur s’attachera. Quelle ironie, en pensant que c’est justement ce projet, que Galen compromettra afin de mieux le faire plonger dans une défaite cuisante sur la planète Scarif. Une mort prématurée, mais humiliante. Ce projet que Galen compromettra fera non seulement chuter Orson, mais entraînera l’Empire avec lui. L’Étoile de la Mort, le projet d’une vie d’Orson Krennic. Ce même projet pour lequel il a tant sacrifié pendant trente ans, brisant la vie de ses plus proches alliés en pensant réduire des systèmes entiers sous sa domination, en croyant pulvériser des millions de vies innocentes, finira par exploser en un éclair sa propre existence sous ses yeux impuissants et mortifiés. Un retour de karma, ni plus ni moins. Galen Erso ne sera que la main de la justice dans cette entreprise, et Orson Krennic ne s’en rendra compte que bien trop tard pour échapper à son funeste destin. Tel est le prix d’une amitié obsessionnelle de plus de vingt ans, de sentiments puissants et inavoués si longtemps comprimés en lui, de vies brisées sous ses caprices infantiles et sous le poids de ses ambitions démesurées.
i will always find you. writing music: scratch ▵ kendall payne ; quiet times ▵ dido ; sad eyes ▵ josh rouse ; brown eyes ▵ lady gaga ; in too deep ▵ genesis ; here without you ▵ jay smith ; tears and rain ▵ james blunt. note:
ஃ Haven't they suffered enough? But you can't get enough of shutting down systems for personal gain. If you mess with things selfishly, they're bound to come undone. Do you get off on pain? We're not pawns in your game. – Commander In Chief (demi lovato) ஃ
Galen Erso
▿ Ton univers : Rogue One : A Star Wars Story
▿ Date de naissance : 16/02/1976
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Mer 4 Mai - 9:08
I will always find you
Galen réprime un sourire amer quand Krennic, sans sourciller, lui rétorque que lui ou l’Empire, c’est du pareil au même. C’est peut-être encore pire de songer que c’est ce qu’il croit réellement. Il accuse cette réflexion le plus impassiblement possible. Oh non, il n’a pas fini de jouer avec les mots. Il n’a jamais été un menteur, pourtant, mais il découvre aujourd’hui, sans l’ombre possible du moindre doute, qu’en matière de mensonge, il a été à bonne école, et pour la peine, l’élève prendra exemple sur le maître. Combien de mensonges cousus de fils colorés son prétendu ami lui a-t-il servi durant toutes ces années, à commencer par cette garantie qu’il lui faisait toujours de caresser précisément le même rêve que lui ? Oh, comme il a été aveugle. Si aveugle. Et pour peu que quelque scrupule doive lui traverser l’esprit, il les balaiera d’un revers de la main. Il lui suffira pour cela de se souvenir du corps de Lyra, étendu et sans vie, morte par la faute de Krennic et morte par sa faute à lui, incapable qu’il fut de comprendre à temps le drame qui se jouerait forcément, et dont, en en devenant le complice inconscient, il se faisait l’acteur. Chaque mot sera dorénavant consciencieusement mesuré, parce que chacun d’eux lui garantira éventuellement la vie sauve, d’une part, et d’autre part, parce qu’il est probablement plus que temps qu’Orson Krennic goûte à son propre médicament. Galen devine d’ores et déjà que quand son « vieil ami » comprendra l’ampleur de ses mensonges, il sera trop tard, pour eux deux. Mais il ne l’envisage pas comme un sacrifice. Qu’a-t-il encore à perdre quand l’homme qui se tient devant lui, si certain d’être dans son bon droit, lui a déjà tout pris ?
Les quelques paroles qu’il consent à prononcer, bien que conscient de leur portée, sont l’ultime exutoire qu’il s’autorise comme une manière à rendre quelques maigres coups à celui qui, quoi qu’il en soit, l’a mis au sol de manière telle qu’il est convaincu qu’il ne sera capable de se relever que d’une seule manière. Il ne veut blesser Krennic que superficiellement pour le moment, dans ses convictions et dans son ego. Il sait qu’il ne pourra en revanche pousser le vice plus loin qu’en se montrant particulièrement insidieux. Et il saura l’être puisqu’il le faut. Les réactions de Krennic sont si discrètes qu’on pourrait même remettre en question leur seule existence, mais certains signes ne trompent pas, et Galen pense les appréhender plutôt justement. Et pour cause – et c’est peut-être faiblesse de sa part –, même au regard de toute la déception et de toute la rage qu’il a su lui inspirer, Galen continue de penser qu’il connaît de son ami une facette à laquelle personne d’autre, peut-être, n’a jamais eu accès. Orson Krennic a un point faible. Il est ce point faible. S’il n’imagine pas (pas encore) dans quelles proportions, il est en revanche tout à fait décidé à en jouer.
Galen ne prend pas la peine de répliquer quand Krennic, de but en blanc, veut le contredire d’un simple mot quand il assure que sa loyauté lui était déjà acquise. Pourtant, c’était effectivement le cas. Ou du moins, cela l’a été pendant très longtemps. Orson a exploité la confiance de Galen comme si elle lui était due, sans jamais l’entretenir. Ce point de non-retour, à bien y regarder, était sans doute inévitable.
Il y a une légère lueur de défi dans le regard de Galen quand Orson lui demande si ce qu’il attend de lui est qu’il le supplie. Il n’ira pas jusque-là, mais ce serait presque tentant. Parce qu’il pense qu’il le ferait ? Il ne le pensait pas vraiment, mais il commence à se poser la question. Une question déroutante. Qu’est-ce que son ancien ami peut être capable de tolérer de sa part dans la seule intention de le garder dans son giron ? En résumé… quelle est l’ampleur de l’influence que Galen Erso peut avoir sur Orson Krennic ?
"Tu penses que tu le ferais ?" demande simplement Galen d’un ton égal, et sans répondre à la question de son « ami ».
Il écoute, impassible, Orson lui vendre monts et merveilles. Qu’en a-t-il à faire que d’occuper les meilleurs quartiers sur Eadu, d’être entouré des meilleures équipes, d’obtenir tous les fonds nécessaires… Orson ne peut pas tout lui promettre après lui avoir tout ôté, ça ne fonctionne pas ainsi. Rien de tout ceci n’a plus d’importance pour lui s’il ne peut plus se réveiller aux côtés de Lyra, ou serrer sa fille dans ses bras. Mais tandis que Krennic lui fait l’étalage de tout ce qu’il serait capable de lui offrir, Galen entrevoit de plus en plus distinctement où se situe son avantage, et l’ampleur des concessions qu’il peut obtenir de celui qui en fait d’ordinaire si peu.
Alors il poursuit, et Galen peut prendre conscience d’à quel point ses paroles ont blessé Orson. Une bien maigre blessure, une blessure d’orgueil, éventuellement de cœur, rien de comparable à cette plaie béante qu’est celle dont souffre Galen, et que rien au monde ne sera jamais capable de refermer à présent. Mais c’est quelque chose de notable, et qu’il retient précieusement.
C’est trop tard pour eux, bien sûr que ça l’est. Leur relation de plus de vingt ans n’avait été ni honnête, ni franche, et si Galen peut donner raison à Orson sur un seul point, c’est qu’une part de lui, oui, tient encore à ce que fut leur complicité autrefois. Mais c’est une chimère, qu’il regrette, car libérée du voile de mensonge que Krennic avait posé sur leur relation depuis, peut-être, ses origines, il sait dorénavant que l’amitié qu’il regrettera sans doute toujours est une amitié qui n’a jamais vraiment existé. Krennic en avait fixé les termes, et Galen n’avait tout simplement rien vu.
En cet instant, à voir Krennic si… désespéré de retrouver leur relation telle qu’elle fut, Galen songe à l’ampleur de son avantage. Il sera sans doute simple, au fond, de lui faire croire à cette complicité retrouvée, parce que son ancien ami veut trop la croire possible pour voir à travers ses manigances, mais si c’est là la carte qu’il veut jouer, il devra le faire finement. Revenir vers lui trop abruptement et prétendre que tout est pardonné serait bien trop suspect. Il doit prétendre avoir fait un deuil qu’il ne cessera pourtant jamais de porter… et prétendre accepter l’inacceptable. Tout est terminé, oui, mais Galen convaincra dorénavant Orson du contraire, avec peut-être d’autant plus de facilité que c’est déjà ce dont ce dernier veut à tout prix se convaincre.
Il ne le croit pas, pas un seul instant, quand Krennic affirme qu’il n’a pas voulu que les choses prennent cette tournure. Non, Galen en est convaincu, à présent, c’est bel et bien ce qu’il avait toujours voulu : le gardé pour lui seul. Débarrassé de Lyra, débarrassé de Jyn.
"Tu voulais juste… ?" répète Galen dans l’intention d’entendre Orson finir sa phrase. Mais il ne le fait pas.
A la place, une fois n’est pas coutume, il se perd en conjectures, répète comme une litanie absurde qu’il aurait fait tout ça pour lui. Ce qu’il qualifie de fâcheux événements, c’est ni plus ni moins sa vie qu’il a brisée. Bien sûr que non, il ne sera pas possible de réparer leur relation. Quant à ces choses formidables qu’ils auraient dû accomplir ensemble, elles avaient dès le départ été utopistes, et Galen aurait dû être capable de le voir. Orson s’accroche à lui à la manière d’un amant désespéré, et Galen l’écoute sans mot dire, rejette mentalement chacun de ses arguments avant même qu’il ait été formulé, mais s’agit-il seulement d’arguments ? Non. Galen pose les yeux sur celui à qui il avait accordé tant de temps, d’énergie et de confiance, et que voit-il, à présent ? Un fou. Orson Krennic est complètement fou. « Une amitié plus forte, plus durable et encore plus fusionnelle qu’elle ne l’était par le passé. » Entend-il seulement ce qu’il dit ?
"Les promesses sont simples à faire, Orson. Elles sont en revanche plus difficile à tenir", consent-il à dire finalement après avoir gardé le silence durant plusieurs longues secondes. "Ai-je d’autres choix que de poursuivre ce projet dans tous les cas ?" Non… c’est sa vie qui est en jeu, et si elle ne représente plus grand-chose pour lui, il lui trouve encore une utilité, une ultime utilité. "Je reprendrai le travail, tu n’as plus à me convaincre de cela. Quant à notre… amitié…" Il le considère un instant du regard. "… il me faudra plus que des mots pour me prouver qu’elle existe encore. Si elle a seulement un jour existé."
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Orson C. Krennic
▿ Ton univers : Rogue One: A Star Wars Story
▿ Date de naissance : 14/04/1981
▿ Age : 43
▿ Métier : Ex-romancier de génie, auteur de best-sellers et désormais ingénieur en armement à Mordor Industries depuis fin 2022 • Critique littéraire à ses heures perdues • Expert en science-fiction
▿ Quartier : Baker Street Avenue, dans un appartement en colocation avec son fiancé, Galen Erso.
▿ Côté cœur :
― Krennic laughed to ease the mood. “You know what I find interesting – or maybe ironic is the word. It’s that each of us wants what’s best for you. In a way, we’re competing to make you happy, as old-fashioned as that sounds. And each of us has a different idea about what you should be doing. (…) and I maintain that you’re meant for bigger things, and will continue to do whatever I can to bring opportunities to your attention.” Galen smiled thinly. “Don’t think I don’t appreciate it.”
(CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
― “We have to put some meat back on those bones of yours,” he said as he crossed the cabin to Galen, “but I think I could get used to the beard.” (Orson Krennic to Galen Erso – CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
― Was Galen to become the prize in a contest between them? Well, hadn’t he always been that? (Orson Krennic about Galen Erso and his rivalry to Lyra Erso – CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
••• ❝ i'll never stop looking for you. i'll never let you entierly. you’re the only truth in a sea of lies. you're in my blood. now and forever. ❞
—⥼ ※ ⥽—
—⥼ ※ ⥽—
― Beings had been known to hide on Coruscant for a lifetime, but Galen wouldn’t be one of them. He wouldn’t be able to stay away from his research. He would have a change of heart. He would turn himself in. He would reach out… The anger and despair he had felt in the air-speeder returned and settled on him like a great weight. “Galen,” he said, as if orphaned. Then: “Galen!” shouting it to the busy sky. (Orson Krennic about Galen Erso – CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
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••• « It’s just so hard not to think of you...
think of where you are.
My Stardust, my Death Star. »
▿ Dons/capacités/pouvoirs :
▿ L’Étoile de la Mort
▿ Blaster lourd DT-29 amélioré (macroscope)
▿ Astromécano C2-B5
▿ Expertise tactique et stratégique
▿ Connaissances approfondies en armement
▿ Autre(s) compte(s) : Orion Black ◊ Nolan Sorrento ◊ Sheev Palpatine ◊ Thalassa Tarkin ◊ Celia St. James ◊ Sauron ◊ Perséphone
▿ Messages : 380
▿ Points : 986
▿ Date d'inscription : 05/03/2022
▿ Notes :
▵ LAME IVDU TAROT ○ L'EMPEREUR
—⥼ ※ ⥽—
AUTORITÉ ╳ ACTION ╳ POUVOIR ╳ DIRECTION ╳ VOLONTÉ ╳ PERSÉVÉRANCE ╳ ENTÊTEMENT ╳ PUISSANCE ╳ TYRANNIE
—⥼ ※ ⥽— « We were on the verge of greatness. »
-(O)rson (C)allan (K)rennic-
« I don't have to sell my soul. He's already in me. I wanna be adored. I don't need to sell my soul. He's already in me. I wanna be adored. You adore me. I wanna be adored. I gotta be adored. » ( i wanna be adored ϟ the stone roses )
« I used to roll the dice. Feel the fear in my enemy's eyes. Listen as the crowd would sing: now the old king is dead ! Long live the king ! One minute I held the key. Next the walls were closed on me and I discovered that my castles stand upon pillars of salt and pillars of sand.
People couldn't believe what I'd become. Revolutionaries wait for my head on a silver plate. Just a puppet on a lonely string. Who would ever want to be king.
┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ I used to rule the world.
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Seas would rise when I gave the word. Now in the morning I sleep alone. Sweep the streets I used to own. For some reason I can't explain, once you'd gone there was never, never an honest word.
┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ That was when I ruled the world. » ( viva la vida ϟ coldplay )
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it's his project.
it's his life.
it's his everything.
it's the death star.
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▴ WILHUFF T. (1 - AU) -0 BBY ❘ Krennic survit à Scarif ⋄ Retrouvailles explosives ✰ (MAJ ✎ 23.02)
▴ WILHUFF T. (2 - AU) -10 BBY ❘ Krennic a une liaison cachée avec le fils de Tarkin ⋄ Réalité dans laquelle Garoche est en vie ✰ (MAJ ✎ 09.10)
▴ WILHUFF T. (3 - AU) -31 BBY ❘ Jeunesse de Krennic à Brentaal ⋄ Tarkin est enseignant ⋄ Relation professeur-élève ✰ (MAJ ✎ 23.02)
▴ WILHUFF T. (4 - AU) -13 BBY ❘ Galen Erso est mort ⋄ Tarkin est amoureux de Krennic ⋄ Obsessions ✰ (MAJ ✎ ??.??)
▴ WILHUFF T. (5 - AU) 4 ABY ❘ Post-Bataille d'Endor ⋄ Tarkin et Krennic ont survécu à Scarif & Yavin ⋄ Incarcération ⋄ Passion inavouée ✰ (MAJ ✎ 23.02)
▴ WILHUFF T. (6 - AU) 4 ABY ❘ Post-Bataille d'Endor ⋄ Krennic a trahi l'Empire et est un agent important de la NR ⋄ Tarkin est arrêté ⋄ Krennic et Tarkin sont des ex-amants ⋄ Interrogatoire ✰ (MAJ ✎ 28.03)
▴ WILHUFF T. (7 - AU) 2022 ❘ Sur l'île ⋄ Krennic et Tarkin sont en couple ⋄ Leurs souvenirs sont revenus ✰ (MAJ ✎ ??.??)
▴ WILHUFF T. (8 - AU) 2022 ❘ AU!Moderne ⋄ Krennic et Tarkin sont associés de leur start-up ⋄ Passion refoulée ⋄ Galen a rompu avec Krennic ⋄ Voyage dans les îles ✰ (MAJ ✎ 17.03)
▴ WILHUFF T. (9 - AU) 4 ABY ❘ Suite AU!Prison ⋄ Douches ⋄ Incarcération ✰ (MAJ ✎ 02.02)
▴ WILHUFF T. (10 - AU) -18 BBY ❘ Babysitting qui tourne mal ⋄ Krennic surveille le fils insupportable de Tarkin ✰ (MAJ ✎ 27.03)
“were you ever taught when you were young, if you mess with things selfishly, they're bound to come undone. i'm not the only one, that's been affected and resented every story you've spun and i'm a lucky one. there are people worse off that have suffered enough. haven't they suffered enough? but you can't get enough of shutting down systems for personal gain. do you get off on pain? we're not pawns in your game. if i did the things you do, i couldn't sleep. do you even know the truth? we're in a state of crisis, people are dying, while you line your pockets deep. how does it feel to still be able to breathe? we'll still take a knee, while you're commander in chief.” (commander in chief ▵ demi lovato)
◒◓
-13 BBY
NAVETTE T-3C DELTA DU DIRECTEUR KRENNIC – EN DIRECTION DE LA PLANETE EADU, CENTRE DE RECHERCHES DE L’EMPIRE
« Tu voulais juste… » Qu’est-ce qu’il voulait en réalité ? Lui-même l’ignore, au fond, cette phrase n’est rien que l’expression de sa profonde amertume. Elle symbolise son désespoir à l’idée de perdre ce qui compte le plus, du moins, l’une des choses qui comptent le plus. Il voulait simplement être le seul point d’ancrage de Galen. Il ne voulait pas de Lyra ou de Jyn. Il voulait qu’il n’y ait que lui. Il voulait plus que de l’amitié, beaucoup plus, mais ce serait une erreur grotesque que de le lui avouer. Ce serait presque désespéré. Comme un amant éconduit qui se raccroche à l’objet de ses convoitises. Orson Krennic refuse d’avoir l’air désespéré, même pour Galen. « Les promesses sont simples à faire (…) » Orson acquiesce d’un hochement de tête, ce n’est pas surprenant d’entendre Galen faire ce genre d’accusation. Le scientifique ne lui fait plus confiance, et c’est à l’impérial de tout faire pour regagner cette dernière au prix de la sueur et du sang. Orson réalise qu’ils sont entrés sur le terrain de la négociation. S’en est réjouissant. Orson est enchanté. Il a l’impression d’avoir réussi un coup de maître en convainquant Galen de ses intentions, ce qui est loin d’être le cas. Aveuglé par son orgueil et la peur de perdre cette amitié tant chérie, Krennic est incapable de lire dans l’esprit de l’éminent scientifique. « (…) elles sont en revanche plus difficiles à tenir. » D’un coup, son sang bouillonnant se glace sans qu’il ne s’y attende. Par cette légère insinuation, Galen met le doigt sur plus de vingt ans d’amitié déloyale et de mensonges, de secrets et de manipulations. Orson pense durant une fraction de seconde à la manière dont les termes de leur relation ont été fixés. Par lui-même. Il ne répond toujours pas, en préférant s’enfermer dans un mutisme glaçant. « Ai-je d’autre choix que de poursuivre ce projet dans tous les cas ? » Cette question le laisse apparemment de marbre, mais c’est un leurre. Orson résiste à la tentation d’exploser, Non pas dans une effusion de rage, mais de plaisir immense. Galen Erso est convaincu. Persuadé qu’il représente sa seule porte de secours, son salut dans l’Empire. Galen est persuadé. Orson pense avoir réussi encore une fois à le manipuler. « Non. » répondit-il simplement, peut-être de manière trop expéditive. Son ton est cinglant, glacial. C’est un non sans appel. Un non qui revêt l’apparence d’un ordre. Orson Krennic se pense en situation de supériorité, mais c’est qu’il n’a encore rien compris. « Je reprendrai le travail, tu n’as plus à me convaincre de cela. » Au fond de lui, Krennic exulte sa joie, son soulagement, son excitation. Une petite victoire. Une demi-victoire. Galen accepte de reprendre le projet. Son projet. D’une certaine manière tordue et complètement psychotique, Krennic assimile cette acceptation à un début d’amitié retrouvée, de confiance. Il pense que Galen fait tout cela pour lui, et d’une certaine manière, c’est le cas, mais pas dans le sens qu’il espère. Galen se sacrifie pour mieux le poignarder. Pour mieux le détruire et détruire tout ce qui lui est cher. Contrairement à Galen Erso, Orson Krennic n’a pas d’enfant ou de femme, mais cela ne veut pas dire qu’il n’est pas attaché à quelqu’un ou quelque chose. Ce qui touche le cœur d’Orson Krennic c’est son projet. Voilà sa deuxième faiblesse. Sa première se trouve juste sous son nez. Toucher l’une de ces deux choses, conduit à morceler son âme, broyer ses entrailles, casser en mille morceaux ce qui lui sert de palpitant, bien trop glacé pour être capable d’émotions humaines comme de l’empathie. Il n’a pas encore décelé la lueur de duplicité dans le regard chocolat de son plus vieil ami. Galen semble bien trop conciliant et résigné, c’est bien trop louche. N’importe qui aurait tout compris en un simple échange de regards. Krennic aurait tout compris, intelligent comme il est, si cette personne n’était pas Galen Erso. Puisque cette personne est Galen Erso, le voilà plongé dans un épais brouillard, aveugle et sourd à ses manigances. Orson ne se méfie pas le moins du moindre parce qu’il n’imagine pas un instant Galen capable de telles choses ; c’est même l’innocence personnifiée, selon lui. Orson se pense le seul, plein de noirceur et manquant cruellement d’empathie pour en être familier. Pas Galen Erso. Galen Erso est trop gentil, pacifiste, humaniste ou soucieux des uns et des autres pour oser trahir qui que ce soit. Enveloppé dans une étreinte hypocrite et faussement servile, par un futur manipulateur. Krennic y croit parce qu’il ne peut concevoir l’idée de perdre cette amitié. Il veut se persuader que tout est réparable en faisant les efforts qui conviennent, mais le point de rupture est malheureusement atteint. Orson est allé beaucoup trop loin, cette fois-ci. Lorsqu’il se retrouvera sur Eadu, il se dira avec le recul qu’il aurait dû s’en méfier. Après un tel acte de cruauté de sa part, la personne en cause est incapable de pardonner, et encore moins de proposer de redonner sa confiance aussi facilement. Galen va l’envoyer tout droit en Enfer. Ce dernier prend sans doute conscience de l’ampleur des concessions qu’Orson est capable de faire pour retrouver son amitié, sa présence, sa confiance. Orson est prêt à tout, vraiment à tout. Cette relation vieille de plus de vingt ans est sacrée, mais à quel point ? Si elle l’avait vraiment été, ce n’est pas le projet de toute sa vie qui aurait dû la supplanter. La vérité c’est que le projet de toute sa vie est son unique enfant, son amant maudit, son souffle de vie, sa raison d’exister. C’est pourquoi la trahison de Galen sera aussi cuisante que si on l’avait amputé d’une famille entière. Orson voulait simplement avoir les deux. Orson veut toujours avoir les deux. Krennic veut la gloire, la concrétisation de son projet et Galen. Seulement, ce qu’il se borne à ne pas vouloir comprendre, même encore maintenant et dans les années à venir, c’est que l’on ne peut tout avoir, malgré les sacrifices. « J’en suis navré. » Mensonges. Orson est ailleurs pendant quelques secondes, avant qu’un mot précisément n’éveille en lui tous ses sens. « Quant à notre amitié… » Notre amitié. Amitié. Aux aguets, son rythme cardiaque repart en trombe, tandis que le sang vient faire tambouriner les veines de ses temps dans un mélange de douleur et d’excitation. Krennic vient porter sa main discrètement contre sa poitrine en faisant mine de débarrasser une poussière de son uniforme immaculé, mais il tient simplement à constater par lui-même que son palpitant vibre sous ses doigts. Krennic boit les mots de Galen, espérant que le couperet tombe enfin à son avantage. Cela ne peut qu’être positif, après toutes ses tirades larmoyantes et fantasques. Krennic est persuadé d’avoir été excellent dans ses manœuvres de persuasion et de chantage affectif. A dire vrai, il a été si bon, qu’il a même su convaincre Galen de faire semblant de tomber dans son piège pour mieux le manœuvrer par derrière. « Il me faudra plus que des mots pour me prouver qu’elle existe encore. » Son cœur s’emballe encore de plus belle, si cela est possible, avant de frôler l’arrêt cardiaque. Orson entend de manière distincte chaque battement résonner dans sa cage thoracique et lui monter au cerveau. Galen pense qu’il est fou, et oui, il a bien l’air de quelqu’un complètement fou. Orson Krennic est fou. Un vrai sociopathe. Il considère simplement que sa folie n’est que l’expression de ses passions, de ses créations. « Il me faudra plus que des mots pour me prouver qu’elle existe encore. » Krennic déglutit difficilement, cette lente agonie lui laisse le souffle coupé. « Si elle a seulement existé un jour. » Krennic a la sensation désagréable d’avoir été une première fois poignardé par la cruauté de ces propos. Que vient-il lui chanter là ? Bien sûr qu’elle a existé. Aux yeux de Krennic, elle a toujours été, est et sera. L’impérial est coupable de blessure d’orgueil. « Comment peux-tu en douter un instant ? » rétorque-t-il un peu trop impulsivement. Ses lèvres tremblent furtivement, et son regard se fait encore plus perçant. « De ma bonne foi ? » précise-t-il en apportant une touche dramatique en élevant son timbre de voix. Quelle ironie ! Le voilà vexé, outré, énervé que Galen remette en cause plus de vingt ans de relation. Sa bonne foi est pourtant bien discutable au vu des récentes circonstances. Il hausse les épaules énergiquement, contrarié par les sous-entendus de son plus vieil ami. Orson fait volte-face, et sent que ses poings se resserrent dans ses gants, jusqu’à en faire blanchir ses phalanges. Emporté dans un tourbillon d’énervement et d’agacement, il se met à marcher quelques pas en espérant digérer les mots de Galen. Il n’y a finalement aucune raison à son énervement, mais ne dit-on pas que seule la vérité blesse ? Orson est quelque part blessé, parce que Galen ne cesse de viser juste en mettant en relief toutes les incohérences et les contradictions dans ses discours. Orson ne supporte pas d’être mis à nu, même par Galen. (non lui ce qu’il veut c’est une autre forme de nudité ) Ses mensonges et ses manipulations lui appartiennent. Au bout de quelques minutes, Krennic s’arrête face à Galen en le toisant longuement, une expression vide encadrant son visage terne, cerné par les longues nuits de travail et de stress. Les dernières paroles de Galen lui reviennent en mémoire comme une ritournelle. Elles sonnent agréablement à ses oreilles, car étrangement, elles incarnent la promesse d’un renouveau. D’un pardon qui ne viendra finalement jamais. Il me faudra plus que des mots pour me prouver qu’elle existe encore… Il me faudra plus que des mots… Krennic est songeur. Galen lui demande des preuves de loyauté et d’amitié. Galen lui demande des actes. Mais quels genres d’actes ? Il prend une inspiration et crache enfin ce qui lui vient spontanément à l’esprit, sans filtre : « Des actes ? Tu attends des choses de moi ? Parfait ! Tu veux des actes, très bien. Bien. Je t’écoute. Fixe tes règles. Je ferais ce qui doit être fait. » Orson fait un pas de plus vers lui. Oui, il le laisse prendre momentanément les commandes. « Quels actes? » dit-il à voix basse, un peu trop solennellement. « Je t’écoute. » Attentivement, même. Orson l’observe avec insistance. Ses mains tremblent dans son dos. Faire preuve de tant d’honnêteté est presque douloureux. Il n’est pas familier à cet exercice, lui qui préfère l’hypocrisie et le mensonge. Montrer ses sentiments ou ses émotions s’apparente à de la faiblesse selon lui. « Je te promets une chose, Galen. Les choses seront différentes cette fois. Plus de mensonges. Plus de non-dits. Plus de… secrets. Je te promets d’être transparent. Je te prouverai qu’elle a toujours existé. Et qu’elle est… importante. » Loin d’être des mensonges, on ressent même une flamme passionnelle brûler au fond de lui. Ses paroles sont intenses, pesées avec soin, et prononcées avec son léger accent. Elles sont surtout sincères et non pas le fruit de l’une de ses manipulations habituelles. « Tu m’as demandé si je le ferais. » dit-il enfin, après avoir marqué une pause entre ses dernières tirades. Orson évoque maladroitement le fait de le supplier. Il en parle tout en détournant le regard, parce que les émotions sont bien trop fortes. Orson est dépassé par tant de puissance. « Si c’est que tu veux vraiment, ma réponse est affirmative. » Tu sais, au fond de toi, que je suis prêt à garder ce qu’il y a entre nous, à n’importe quel prix. « Tu veux me mettre à genoux ? » souffle-t-il sur un ton cynique en prenant le parti de la plaisanterie, même si dans le fond, ce n’en est pas une. Cette demande est incongrue, déplacée, voilà pourquoi il l’enveloppe, à la manière d’un précieux mensonge, sous une couche d’ironie et d’humour. Cette phrase sonne comme l’une de ses éternelles tirades exagératives, dramatiques et cyniques. Le sens de cette dernière est plus symbolique. Au fond, sans filtres et sans exagérations, elle est un aveu de culpabilité et de faiblesse. Venge-toi, si c’est ce que tu veux. Essaies de m'atteindre, tant que tu le peux encore. Orson camoufle toujours ses vérités sous de belles paroles fantasques ou des traits d’humour. C’est sa manière de fonctionner. Orson donne l’illusion de la plaisanterie, mais une part de lui est très sérieuse. Il fait mine de rire de ses propres remarques cyniques, mais son rire s’apparente à un ricanement nerveux. Orson est gêné au fond de lui, parce que cette question a priori innocente n’en est pas une. Cette petite boutade n’en est pas vraiment une non plus. Un léger sourire ironique décore ses lèvres fines, une étrange lueur scintille dans le fond de ses yeux bleus pendant seulement une fraction de seconde. Une lueur que l’on peut qualifier de désir, faiblement perceptible, mais durant ces brèves secondes, elle est aussi brûlante que les feux de l’Enfer. Orson désire Galen fortement, même s’il n’a fait qu’ériger des murs entre eux pour étouffer ces pulsions grotesques et faibles. Elle porte en elle le fardeau d’un désir étouffé et d’un amour comprimé depuis des décennies. Jusqu’où est-il prêt à aller pour garder Galen dans son sillage ? Probablement jusqu’au bout de la galaxie et au-delà. Rien ne sera jamais trop beau pour Galen Erso. « Dis-moi ce que tu veux. » dit-il après une courte pause, après avoir revêtu un faciès froid et imperturbable, contrastant fortement avec son sourire et son léger rire d’il y a quelques minutes. Orson appuie ses mots par l’intensité de son regard, tout en détachant ses syllabes soigneusement. Il lui fait comprendre par cette question que les masques sont tombés, du moins, de son côté. Plus de filtres. Qu’il s’exprime librement, et Orson avisera des choses à accomplir pour regagner sa loyauté. Ce n’est pas explicitement dit, mais Galen peut facilement supposer qu’Orson est prêt à tout.
i will always find you. writing music: commander in chief ▵ demi lovato ; scratch ▵ kendall payne ; quiet times ▵ dido ; sad eyes ▵ josh rouse ; brown eyes ▵ lady gaga ; in too deep ▵ genesis. note:
ஃ Haven't they suffered enough? But you can't get enough of shutting down systems for personal gain. If you mess with things selfishly, they're bound to come undone. Do you get off on pain? We're not pawns in your game. – Commander In Chief (demi lovato) ஃ
Galen Erso
▿ Ton univers : Rogue One : A Star Wars Story
▿ Date de naissance : 16/02/1976
▿ Age : 48
▿ Métier : Producteur de cinéma
▿ Quartier : Baker Street Avenue
▿ Côté cœur :
“You realize that he’s never going to stop looking for you, Galen. You’re in his blood, crystal research or no. He’s never going to let go of you entirely.”
▿ Dons/capacités/pouvoirs : Aucun pouvoir.
▿ Pseudo : Oly
▿ Avatar : Mads Mikklesen
▿ Copyright : Triumphandloss
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Mar 24 Mai - 9:13
I will always find you
Aux propos de Galen, Orson réagit par une impassibilité glaciale, mais Galen n’est pas totalement dupe… Il devine qu’au plus profond de lui, celui qu’il considérait comme son ami à une époque qui lui semble terriblement lointaine à présent doit bouillonner, d’une rage que le scientifique est dorénavant capable d’identifier, et ce d’autant plus facilement qu’il l’éprouve lui-même. En cet instant, ils sont peut-être plus que jamais sur un pied d’égalité : ils portent tous deux un masque : Krennic pour dissimuler l’ampleur de sa colère, Galen pour cacher l’ampleur de sa profonde tristesse et de sa rancœur. L’honnêteté ne saurait pas être de mise entre eux, mais c’est certainement dans la pure continuité des choses, puisque cette même honnêteté n’a jamais été qu’unilatérale… Les rôles semblent presque s’inverser à présent.
Au moment d’admettre qu’il n’a pas d’autre choix que de poursuivre le travail, Orson se montre peut-être d’une plus grande sincérité qu’il n’en a jamais fait preuve envers lui, consciemment ou non. Son ton est sans appel, presque menaçant. Soit, il tient à le garder sous sa coupe, à le mettre au service de son grand projet… C’est précisément ce que Galen attendait… Et il lui prendra tout, avec d’autant plus de facilité que Krennic s’imagine encore maîtriser la situation après lui avoir pourtant pris tout ce qu’il possédait. C’est la confiance et l’orgueil de son ancien ami qui causeront sa perte, et le briser par où il se pensait invincible est certainement la seule victoire restante pour Galen, qui a autrement tout perdu. C’est au fond, un échange de bons procédés : Orson Krennic lui a tout pris, alors Galen Erso prendra tout à Orson Krennic, purement et simplement… Peut-il en être aussi sûr ? Après tout, Orson aurait d’excellentes raisons de se méfier, et surtout, devrait voir clair dans son jeu, d’autant que contrairement à son ancien ami, il n’a jamais été un menteur né, mais Galen a cet avantage qui tient de ce qui le révulse en cet instant même. Il n’a pas connu Orson aussi bien qu’il l’avait cru, mais il l’a bien connu tout de même… Il sait quelles failles il peut se permettre d’exploiter, et cette conversation en révèle encore d’autres, dont il ne mesurait pas l’ampleur jusqu’alors. Ce n’est pas Galen Erso qui perdra Orson Krennic… Ou à peine. Orson Krennic sera perdu ni plus ni moins que par son ego. Ce sentiment qu’il conserve encore de ne pouvoir le perdre quoi qu’il puisse lui faire.
Galen garde le regard amarré à celui de Krennic tandis que ce dernier lui affirme être navré. C’est faux, et Galen le sait. Pour autant, il ne réagit pas. Toute réaction de sa part pourrait être un nouvel indice de ses résolutions. A la place, il fait de chacun des mensonges d’Orson une motivation nécessaire à ce qu’il endurera dorénavant. Galen ne vivra plus, désormais, il se contentera de survivre... A tous les prix et par tous les moyens… Même si ne serait-ce que demeurer dans le sillage de l’homme qui a froidement fait tuer son épouse est une concession d’une improbable violence, et qu’il est loin d’appréhender avec la sérénité qu’il s’efforce pourtant d’afficher.
Il lui faut rassembler de périlleux efforts pour ne pas rire amèrement à la réplique impulsive d’Orson. Comment peut-il douter un seul instant de leur amitié ? de sa bonne foi ? Il a vraiment osé, sans rougir, et visiblement convaincu de lui-même et d’être dans son bon droit, poser de telles questions… Oui, il y croit vraiment. Il se ment à lui-même dans des proportions telles qu’elles seraient probablement risibles si elles n’étaient pas, bien au contraire, franchement douloureuses. Face à l’impulsivité d’Orson, Galen sait cependant qu’il doit se montrer prudent… La réaction de son ancien ami lui prouve, au fond, qu’il n’a pas besoin de se montrer trop subtil. Orson semble bien trop convaincu que Galen lui est acquis, même encore maintenant… Faire preuve d’une agressivité édulcorée par la nécessité du moment est tentant, ne serait-ce que parce qu’il devra bientôt faire preuve d’une hypocrisie révulsante…
Krennic se reprend. Sont-ce des actes, qu’il attend de lui ? Non, ce n’est pas ce qu’il attend… Ou si, il voudrait que cet homme meure, peu importe par quel moyen… Il voudrait lui faire subir le même sort qu’à Lyra… Mais bien sûr, une fois encore, il se tait. Il y a bien des exigences qui lui viennent à l’esprit : il pourrait lui demander de retrouver Jyn, lui faire promettre de ne pas lui faire de mal et de le laisser la garder avec lui, mais pour rien au monde il ne laisserait Jyn grandir dans un tel environnement… sans compter le fait, bien sûr, qu’il est convaincu que c’est une promesse que Krennic ne tiendrait pas quoi qu’il en soit.
Orson promet, et Galen écoute mais ne réagit pas ou à peine. Il lui donnera raison sur un seul et unique point : les choses seront différentes, cette fois. Pas parce que les mensonges, les secrets et les non-dits ne seront plus de la partie… au contraire, ils le seront plus que jamais, mais parce que cette fois, il sera celui qui ment. En permanence et effrontément… Il ne croit pas dans promesse de transparence de Krennic… Il croit, à l’extrême limite, à sa volonté d’en faire preuve, mais il ne le pense pas capable d’être véritablement honnête. D’une façon ou d’une autre, il voudra le manipuler encore… Mais cette fois sera différente… Car même si elle a été destructrice, violente et dangereuse pour Galen, l’amitié qui l’avait lié à Orson était effectivement importante… La perception qu’en a Orson, du moins, et Galen y comptera, bien sûr, pour obtenir gain de cause. Orson est prêt à le supplier pour le garder… Ce serait pathétique si ce n’était pas si inquiétant, en vérité… l’obstination dont il fait preuve à le vouloir, envers et contre tout, est ce qui a causé la perte de Galen. Il faut à présent qu’elle cause celle de cet homme cynique en diable qui attend à présent de savoir ce qu’il veut. Alors qu’il le lui demande, il est tentant de tout lui demander pour faire le simple constat des concessions qu’il serait capable de faire pour lui. Mais ce qu’il veut, la seule chose qu’il désire vraiment, Orson ne peut pas la lui rendre. Galen veut retrouver sa famille, c’est tout ce qu’il veut.
"Pour commencer, je veux que tu me demandes pardon, sincèrement. Inutile de te mettre à genoux pour ça." Il n’attend pas son pardon parce qu’il estimera que ces excuses auront de la valeur, il veut l’entendre réclamer son pardon parce qu’il sait qu’elle humiliation, quelle entorse à son ego, cela représente pour lui. Et humilier Orson est une des moindres satisfactions qu’il soit encore capable de retirer de tout ceci. "Il est encore trop tôt pour que je sache vraiment ce que je veux, en dehors de la transparence que tu viens de me promettre. J’attends cependant que tu tiennes parole et que tu ne me refuses rien. Je ne veux entendre aucun non de ta part."
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Orson C. Krennic
▿ Ton univers : Rogue One: A Star Wars Story
▿ Date de naissance : 14/04/1981
▿ Age : 43
▿ Métier : Ex-romancier de génie, auteur de best-sellers et désormais ingénieur en armement à Mordor Industries depuis fin 2022 • Critique littéraire à ses heures perdues • Expert en science-fiction
▿ Quartier : Baker Street Avenue, dans un appartement en colocation avec son fiancé, Galen Erso.
▿ Côté cœur :
― Krennic laughed to ease the mood. “You know what I find interesting – or maybe ironic is the word. It’s that each of us wants what’s best for you. In a way, we’re competing to make you happy, as old-fashioned as that sounds. And each of us has a different idea about what you should be doing. (…) and I maintain that you’re meant for bigger things, and will continue to do whatever I can to bring opportunities to your attention.” Galen smiled thinly. “Don’t think I don’t appreciate it.”
(CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
― “We have to put some meat back on those bones of yours,” he said as he crossed the cabin to Galen, “but I think I could get used to the beard.” (Orson Krennic to Galen Erso – CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
― Was Galen to become the prize in a contest between them? Well, hadn’t he always been that? (Orson Krennic about Galen Erso and his rivalry to Lyra Erso – CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
••• ❝ i'll never stop looking for you. i'll never let you entierly. you’re the only truth in a sea of lies. you're in my blood. now and forever. ❞
—⥼ ※ ⥽—
—⥼ ※ ⥽—
― Beings had been known to hide on Coruscant for a lifetime, but Galen wouldn’t be one of them. He wouldn’t be able to stay away from his research. He would have a change of heart. He would turn himself in. He would reach out… The anger and despair he had felt in the air-speeder returned and settled on him like a great weight. “Galen,” he said, as if orphaned. Then: “Galen!” shouting it to the busy sky. (Orson Krennic about Galen Erso – CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
—⥼ ※ ⥽—
••• « It’s just so hard not to think of you...
think of where you are.
My Stardust, my Death Star. »
▿ Dons/capacités/pouvoirs :
▿ L’Étoile de la Mort
▿ Blaster lourd DT-29 amélioré (macroscope)
▿ Astromécano C2-B5
▿ Expertise tactique et stratégique
▿ Connaissances approfondies en armement
▿ Autre(s) compte(s) : Orion Black ◊ Nolan Sorrento ◊ Sheev Palpatine ◊ Thalassa Tarkin ◊ Celia St. James ◊ Sauron ◊ Perséphone
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▿ Notes :
▵ LAME IVDU TAROT ○ L'EMPEREUR
—⥼ ※ ⥽—
AUTORITÉ ╳ ACTION ╳ POUVOIR ╳ DIRECTION ╳ VOLONTÉ ╳ PERSÉVÉRANCE ╳ ENTÊTEMENT ╳ PUISSANCE ╳ TYRANNIE
—⥼ ※ ⥽— « We were on the verge of greatness. »
-(O)rson (C)allan (K)rennic-
« I don't have to sell my soul. He's already in me. I wanna be adored. I don't need to sell my soul. He's already in me. I wanna be adored. You adore me. I wanna be adored. I gotta be adored. » ( i wanna be adored ϟ the stone roses )
« I used to roll the dice. Feel the fear in my enemy's eyes. Listen as the crowd would sing: now the old king is dead ! Long live the king ! One minute I held the key. Next the walls were closed on me and I discovered that my castles stand upon pillars of salt and pillars of sand.
People couldn't believe what I'd become. Revolutionaries wait for my head on a silver plate. Just a puppet on a lonely string. Who would ever want to be king.
┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ I used to rule the world.
┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉
Seas would rise when I gave the word. Now in the morning I sleep alone. Sweep the streets I used to own. For some reason I can't explain, once you'd gone there was never, never an honest word.
┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ That was when I ruled the world. » ( viva la vida ϟ coldplay )
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•••
it's his project.
it's his life.
it's his everything.
it's the death star.
•••
▴ WILHUFF T. (1 - AU) -0 BBY ❘ Krennic survit à Scarif ⋄ Retrouvailles explosives ✰ (MAJ ✎ 23.02)
▴ WILHUFF T. (2 - AU) -10 BBY ❘ Krennic a une liaison cachée avec le fils de Tarkin ⋄ Réalité dans laquelle Garoche est en vie ✰ (MAJ ✎ 09.10)
▴ WILHUFF T. (3 - AU) -31 BBY ❘ Jeunesse de Krennic à Brentaal ⋄ Tarkin est enseignant ⋄ Relation professeur-élève ✰ (MAJ ✎ 23.02)
▴ WILHUFF T. (4 - AU) -13 BBY ❘ Galen Erso est mort ⋄ Tarkin est amoureux de Krennic ⋄ Obsessions ✰ (MAJ ✎ ??.??)
▴ WILHUFF T. (5 - AU) 4 ABY ❘ Post-Bataille d'Endor ⋄ Tarkin et Krennic ont survécu à Scarif & Yavin ⋄ Incarcération ⋄ Passion inavouée ✰ (MAJ ✎ 23.02)
▴ WILHUFF T. (6 - AU) 4 ABY ❘ Post-Bataille d'Endor ⋄ Krennic a trahi l'Empire et est un agent important de la NR ⋄ Tarkin est arrêté ⋄ Krennic et Tarkin sont des ex-amants ⋄ Interrogatoire ✰ (MAJ ✎ 28.03)
▴ WILHUFF T. (7 - AU) 2022 ❘ Sur l'île ⋄ Krennic et Tarkin sont en couple ⋄ Leurs souvenirs sont revenus ✰ (MAJ ✎ ??.??)
▴ WILHUFF T. (8 - AU) 2022 ❘ AU!Moderne ⋄ Krennic et Tarkin sont associés de leur start-up ⋄ Passion refoulée ⋄ Galen a rompu avec Krennic ⋄ Voyage dans les îles ✰ (MAJ ✎ 17.03)
▴ WILHUFF T. (9 - AU) 4 ABY ❘ Suite AU!Prison ⋄ Douches ⋄ Incarcération ✰ (MAJ ✎ 02.02)
▴ WILHUFF T. (10 - AU) -18 BBY ❘ Babysitting qui tourne mal ⋄ Krennic surveille le fils insupportable de Tarkin ✰ (MAJ ✎ 27.03)
“Here comes the darkness, it's eating at my soul. Now that the spark has gone out of control. This fire is raging, I can't find the door. I just want to die here, but you wanted more. You want me to burn. Want me to burn. Want me to hurt. And maybe I'll finally learn. Here comes the darkness, it's eating at my brain. Now that the light has driven me insane. This fire is blazing, and I'm still inside. I just want to die here, you won't let me out alive.” (burn ▵ the pretty reckless)
◒◓
-13 BBY
NAVETTE T-3C DELTA DU DIRECTEUR KRENNIC – EN DIRECTION DE LA PLANETE EADU, CENTRE DE RECHERCHES DE L’EMPIRE
Plus les minutes passent et plus Krennic s’interroge sur la meilleure manière d’apaiser le conflit qui les oppose. Il n’imagine pas trente-six mille solutions pour parvenir à ce miracle. Galen doit céder à ses exigences, ce pourquoi il s’est fait kidnapper sur la planète Lah’mu. Ici et maintenant. Galen Erso doit lui céder. Il doit donner de sa personne pour le projet de l’Empereur. Son projet. Quoiqu’il en coûte, que ce soit pour son nom ou son égo, Orson Krennic est prêt à toutes les extrémités pour convaincre Galen Erso de reprendre ses travaux. Il doit le persuader par tous moyens, que ce soit en éveillant leurs souvenirs d’enfance, les restes d’une amitié brisée, l’affection ou l’estime qu’il n’a jamais cessé de lui porter. Orson se passe toutes les possibilités dans un coin de sa tête, toutes les éventualités. Il distingue plusieurs hypothèses – des douces, et des plus violentes, selon l’obstination de Galen Erso à refuser d’avoir affaire à lui. Il n’imagine pas en arriver aux mains avec lui. C’est même la pire des hypothèses, une de celles qu’il refuse d’envisager. Le torturer, le frapper, le menacer ? Il le peut, et il le doit au nom du noble Empire galactique. Le directeur Krennic n’hésite devant rien pour parvenir à ses fins. Cela aurait été n’importe qui d’autre, il l’aurait fait exécuter le moindre de ses caprices d’un claquement de doigt. Il aurait ordonné à ses hommes de le violenter, de le mettre au supplice avant de tirer hors de lui toute volonté. Il l’aurait purement et clairement brisé, sans une once de pitié. N’importe qui. Il ne se trouve malheureusement pas devant n’importe qui, mais devant Galen Erso, son confident, son ami. Son seul véritable ami depuis ses quinze ans. Orson se déteste tant à cet instant précis, pour être incapable de magnifier la réputation cruelle et sadique que la galaxie a connaissance de lui. Il ne peut briser encore plus Galen qu’il ne l’est déjà. Il ne peut en tout cas pas le toucher. Il lui a enlevé sa femme et sa fille, et c’est tout ce dont il est capable pour piétiner sa volonté sur l’autel de ses ambitions. Galen parvient avec une facilité déconcertante, sans s’en rendre compte, à désarmer le grand et puissant directeur impérial Orson Callan Krennic.
Krennic plante ses deux orbes glacés dans les pupilles d’un marron chocolat tendre de son plus vieil ami et ancien collègue. Ses yeux sont si tendres, leur couleur a la capacité mystérieuse de réchauffer son cœur. Tendres, plus pour longtemps. « Pour commencer, je veux que tu me demandes pardon, sincèrement. Inutile de te mettre à genoux pour ça. » Krennic s’incline d’un air moqueur en réponse à ce qu’il considère comme une pure hérésie de la part du scientifique. Lui, regretter d’avoir provoqué la mort de Lyra Erso ? Bien sûr que non. Pour s’excuser convenablement, il faut d’abord éprouver des regrets pour ses actes, et ce n’est absolument pas le cas de Krennic, et cela ne le sera jamais. Plutôt brûler dans les flammes de l’Enfer. Dans les premières secondes qui suivirent, Orson refusa en bloc cette condition dégradante et infâme. « Galen, tu ne peux pas me demander une chose pareille. » proteste-t-il alors sur un ton réprobateur, presque outré, avant de sentir le regard du scientifique se mettre à durcir dans le sien. Cela le fait miraculeusement taire. Une contraction douloureuse vient frapper son pauvre cœur glacé, comme pour lui rappeler que l’issue de cette guerre galactique et de la concrétisation de ses projets dépend seulement de la coopération de l’homme qui se trouve en face de lui. Il ne peut pas laisser filer le scientifique. Si Galen revient sur ses paroles, il sera contraint de recourir à des méthodes moins douces et démocratiques – ce qu’il refuse obstinément de faire pour des raisons bien obscures et pénétrantes. N’importe qui, sauf Galen Erso, souffle une voix dans sa tête. Orson est capable de massacrer, de violenter, d’exécuter les yeux fermés n’importe qui, sauf Galen Erso. « C’est injuste ce que tu me fais… » grogne-t-il, pour lui-même, en affichant une grimace de dégoût à l’idée de courber l’échine sur des actions qu’il considère comme nécessaires, et pour lesquelles il s’est mentalement félicité. (et s’est surtout demandé pourquoi il ne l’a pas fait plus tôt) Orson détourne alors les yeux de Galen, pour tourner sa tête vers un coin du sol, sur sa droite. Il comprend qu’il n’est plus en l’état d’exiger ou de commander quoique ce soit. Il déglutit péniblement, sa salive ne parvenant plus apaiser les élans lancinants de sa gorge asséchée à cause du stress. Le directeur de la division de recherche en armement avancé soupire alors bruyamment, gesticulant dans la pièce quelques secondes, avant d’interrompre sa marche devant le scientifique. Il le toise alors dans toute sa superbe, en faisant fi de son orgueil surdimensionné, pour offrir à Galen ce qu’il désire tant obtenir de lui. « Bien. » grimace-t-il pour la seconde fois, en plongeant dans l’âme de Galen à travers son regard captivant, malgré l’apparente dureté qui s’en échappe.
« Pardonne-moi. » dit-il d’une voix faible, avec un sourire amer. Ça le déchire d’avouer cela. Il contient un haut-le-cœur. Sa gorge le brûle. Son coeur manque d’exploser dans sa cage thoracique. Demander pardon pour tous ses péchés est une expérience insoutenable. C’est une torture pour quelqu’un comme Orson Krennic. Aussi orgueilleux, prétentieux, persuadé d’avoir raison sur absolument tout, à l’exception du plus important. Il n’est pas idiot, Galen le porte toujours comme fautif dans cette histoire, et ce sera sûrement à tout jamais le cas. Galen a beau dire vouloir travailler sur le projet « de bon cœur », ce qu’Orson perçoit dans son regard s’apparente à autre chose. Il ne parvient pas à identifier la nature de cette lueur étrange qui danse dans ses prunelles marron chocolat, mais quelque chose sonne faux dans tous ses discours. Galen n’est pas totalement honnête avec lui. Orson s’interroge. Galen omet un détail important. Il lui cache quelque chose. Krennic se montre très méfiant, comme l’illustre l’expression de son visage. Le regard inquisiteur, le menton levé, un sourcil légèrement levé, et une moue perplexe. Une part de lui, essaie de l’orienter vers le doute et la méfiance, tandis que l’autre, celle qui est accrochée à Galen, veut lui dire que tout est maintenant derrière eux. Il l’aime d’une force que s’en est désarmant. Il l’aime au point de commettre des atrocités comme de tuer ses propres proches. La force de son amour est la même que depuis Brentaal IV. Il a juste mis plus de vingt-cinq ans à réaliser l’ampleur de son attraction à Galen Erso. A mettre des mots sur celle-ci. L’amour. Un amour complexe, qu’Orson Krennic peine encore lui-même à définir les nuances et les frontières.
Alors qu’il se pense sauvé et débarrassé de sa culpabilité, la voix grave et ferme de Galen flotte alors dans l’air, comme une épée de Damoclès au-dessus de sa tête. Ce que Galen ajoute, après sa première exigence, a quelque chose d’effrayant. « Il est encore trop tôt pour que je sache vraiment ce que je veux, en dehors de la transparence que tu viens de me promettre. J’attends cependant que tu tiennes parole et que tu ne me refuses rien. Je ne veux entendre aucun non de ta part. » Krennic s’efforce de ne pas montrer avoir été profondément heurté, voire déstabilisé par les propos de Galen Erso. Ne rien lui refuser et ne jamais lui dire non ? Où Galen Erso s’est-il donc bien cru ? Orson Krennic vocifère dans un coin de sa tête, mais l’ampleur de sa contrariété n’est pas un secret pour quiconque se trouvant à côté de lui. La moue qui se dessine sur les traits tirés de son visage ne laisse planer aucun doute sur le fait qu’il désapprouve complètement les exigences saugrenues de Galen Erso. « Et… puis-je savoir lorsque que tu penseras le savoir ? » coupe Krennic froidement, en accompagnant le léger rire cynique qui s’échappe de ses lèvres pincées d’un haussement énergique d’épaules. Krennic est fortement irrité par ces exigences déraisonnables et hors de propos de la part du scientifique. L’impérial lui concède toutefois chacun d’elles, les yeux fermés, contraint de se plier à toutes ses exigences afin de recueillir sa participation volontaire au projet de toute sa vie. « Tu as ma parole. » répond-il à contrecœur, après une minute de réflexion silencieuse. « Sur tout… ce que tu exigeras de moi. Tu auras tout de moi. Je te le promets. » Il ignore encore à quel point il se sent prêt à donner de sa propre personne pour satisfaire les caprices de Galen Erso. « Je ne… protesterai pas à ma seule et unique condition… c’est que tu fasses bien ton travail. » Voilà sa condition pour se livrer à ce… petit jeu de soumission forcée. Un jeu qui éveille une chaleur douce et familière dans son bas-ventre, et se répand dans tout son estomac.
i will always find you. writing music: commander in chief ▵ demi lovato ; scratch ▵ kendall payne ; quiet times ▵ dido ; sad eyes ▵ josh rouse ; brown eyes ▵ lady gaga ; in too deep ▵ genesis. note:
ஃ Haven't they suffered enough? But you can't get enough of shutting down systems for personal gain. If you mess with things selfishly, they're bound to come undone. Do you get off on pain? We're not pawns in your game. – Commander In Chief (demi lovato) ஃ
Galen Erso
▿ Ton univers : Rogue One : A Star Wars Story
▿ Date de naissance : 16/02/1976
▿ Age : 48
▿ Métier : Producteur de cinéma
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“You realize that he’s never going to stop looking for you, Galen. You’re in his blood, crystal research or no. He’s never going to let go of you entirely.”
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Dim 2 Oct - 22:43
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Galen toise les prunelles claires de son interlocuteur avec une volonté glaciale. Il exige de celui qu’il avait si longtemps considéré comme le meilleur et le seul de ses amis des excuses claires et limpides, il les exige car il sait les mériter, quand bien même il peine à penser qu’elles seront honnêtes. Pour qu’elles le soient, il faudrait qu’Orson se montre réellement désolé de ce qui vient de se passer, qu’il regrette sincèrement d’avoir fait froidement assassiné son épouse sous ses yeux, qu’il éprouve une sincère commisération à la perspective de le priver de sa fille, de la prunelle de ses yeux… mais il sait qu’il n’en est rien. En bon égoïste, Orson Krennic n’a veillé qu’à son seul et unique intérêt. Rien d’autre n’a compté pour lui, Galen en est dorénavant convaincu. Des excuses ne seront jamais sincères si elles lui viennent de lui, et pourtant il tient à les entendre tout de même. Pas pour leur fond, uniquement pour leur forme, parce qu’il sait qu’Orson considérera la chose comme rabaissante, et c’est très exactement ce qu’il veut. Il veut qu’Orson se sente rabaissé, diminué, ce qui sera pour lui la moindre des contreparties en comparaison de tout ce qu’il aura bien pu endurer ou subir au nom d’idéaux dans lesquels lui-même n’a jamais cru, et qui sont même contraires à la moindre de ses inclinations les plus pacifistes. Oui, il peut lui demander une chose pareille. Et il le fait, avec une volonté de faire mêlée d’une froideur dont Orson a eu peu coutume en sa présence, il est vrai. Ce qu’il lui fait est injuste, ose-t-il lui dire. Galen ne peut s’empêcher d’afficher une grimace amère face au choix de ses mots. Celui qui, des deux ici, subit la plus grande des injustices n’est certainement pas celui qui est en train de s’en plaindre. Non, ce n’est pas injuste, c’est une manière de rétablir l’équilibre… et cela ne suffira jamais à rétablir la justice… Pour y parvenir, il devra en passer par des moyens détournés, et il y est plus que décidé au passage. Il y est résigné. Et rien ne saurait le dissuader dans sa résolution des plus ferme. Il doit respecter la mémoire encore trop vive de la femme qui est morte par sa faute, de la seule femme qu’il ait jamais aimée.
Alors Galen ne dit rien et il attend, patiemment. Il attend qu’Orson tienne ses promesse et fasse bel et bien pour lui ce qu’il attend de sa part. Il y consent dans une grimace, et le Pardonne-moi qu’il lui adresse ne réussit pas à le convaincre ne serait-ce qu’un seul instant. Non, il n’y croit pas, il n’y croit pas le moins du monde, mais il peut constater en revanche combien il coûte d’efforts à Orson que de consentir à une telle… compromission, et c’est là-dessus qu’il se focalise. Sa satisfaction à forcer ses excuses est au fond bien maigre, elle n’apaise pas la douleur. Le sourire amer qui se dépose sur le visage de Galen en même temps qu’il lui adresse ces excuses forcées sont de celles que Galen voudrait terriblement lui arracher, mais il n’en fait rien, il reste de marbre, la douleur s’exprime en lui à bien des égards – celle de son récent veuvage, celle de la perte de sa fille, celle de son amitié profonde et plus que jamais brisée – mais il ne montre rien de tout ça à son interlocuteur. Seule la plus grande des neutralités marque ses traits creusés par l’âge et les épreuves d’une existence difficile à bien des égards. Cette situation les torture tous deux, Orson parce qu’il doit aller à l’encontre de sa propre nature, Galen parce qu’il se sent au fond du gouffre, tout en refusant pourtant de sombrer complètement. Il ne le fera qu’une fois sa dernière carte jouée, pas avant.
Ainsi qu’il l’avance et le défend, il n’est pas en mesure de réclamer quoi que ce soit pour l’heure, si ce n’est une sincérité totale de la part de son interlocuteur. L’obtiendra-t-il bel et bien ? Galen se permet d’en douter fortement, mais il n’en montre rien pour l’heure. Il ne joue pas le jeu d’un pardon accepté trop facilement, il ne prétend pas que leur amitié peut tout surmonter. Son jeu se doit être plus subtile. Il fera en sorte qu’Orson s’évertue à le reconquérir tout en fomentant, en parallèle, sa vengeance, sa trahison. Cruel, il saura l’être à la mesure des cruautés subies et de celles orchestrées par l’Empire. La compassion est l’apanage de ceux qui n’ont rien perdu. La vengeance celui de ceux qui n’ont plus rien à perdre.
"C’est encore trop tôt", se contente de répondre Galen quand son interlocuteur lui demande quand il estimera se sentira capable de savoir ce qu’il veut.
En réalité, il n’a pas véritablement besoin de temps pour avoir une idée très claire de ce qu’il souhaite en cet instant. A ce sujet, bien au contraire, il a les idées particulièrement claire et son esprit vif est prêt à se mettre au service de ces seules idées fixes qui accaparent à présent un esprit autrement meurtri. Il hoche seulement la tête quand, à contrecoeur, Orson lui donne sa parole. Il pourrait le remercier, mais il n’en a guère l’envie. Il ne se force pas. Les quelques mots qu’il ajoute demeurent également dans un coin de son esprit. Tu auras tout de moi. Le choix des mots est important. Sur l’instant, Galen n’envisage pas réellement la chose sous l’angle qu’il adoptera plus tard, mais cette phrase ainsi prononcée, peut-être un peu trop légèrement, aura une véritable influence sur ses décisions futures.
"Je le ferai", confirme-t-il alors quand Orson observe que sa seule condition, pour sa part, est qu’il fasse bien son travail. "Je sais que ma vie en dépend, quoi qu’il en soit", ajoute-t-il avec une légère pointe de cynisme dans la voix. "Qui sait, peut-être qu’un jour tes excuses seront véritablement sincères", ajoute-t-il en le toisant d’un regard sceptique. "J’ai une autre requête", reprend-t-il, profitant de son piètre avantage. "Je veux qu’elle soit enterrée proprement." Lyra. "Je veux pouvoir me recueillir sur sa sépulture."
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Orson C. Krennic
▿ Ton univers : Rogue One: A Star Wars Story
▿ Date de naissance : 14/04/1981
▿ Age : 43
▿ Métier : Ex-romancier de génie, auteur de best-sellers et désormais ingénieur en armement à Mordor Industries depuis fin 2022 • Critique littéraire à ses heures perdues • Expert en science-fiction
▿ Quartier : Baker Street Avenue, dans un appartement en colocation avec son fiancé, Galen Erso.
▿ Côté cœur :
― Krennic laughed to ease the mood. “You know what I find interesting – or maybe ironic is the word. It’s that each of us wants what’s best for you. In a way, we’re competing to make you happy, as old-fashioned as that sounds. And each of us has a different idea about what you should be doing. (…) and I maintain that you’re meant for bigger things, and will continue to do whatever I can to bring opportunities to your attention.” Galen smiled thinly. “Don’t think I don’t appreciate it.”
(CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
― “We have to put some meat back on those bones of yours,” he said as he crossed the cabin to Galen, “but I think I could get used to the beard.” (Orson Krennic to Galen Erso – CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
― Was Galen to become the prize in a contest between them? Well, hadn’t he always been that? (Orson Krennic about Galen Erso and his rivalry to Lyra Erso – CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
••• ❝ i'll never stop looking for you. i'll never let you entierly. you’re the only truth in a sea of lies. you're in my blood. now and forever. ❞
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― Beings had been known to hide on Coruscant for a lifetime, but Galen wouldn’t be one of them. He wouldn’t be able to stay away from his research. He would have a change of heart. He would turn himself in. He would reach out… The anger and despair he had felt in the air-speeder returned and settled on him like a great weight. “Galen,” he said, as if orphaned. Then: “Galen!” shouting it to the busy sky. (Orson Krennic about Galen Erso – CATALYST : A ROGUE ONE NOVEL ✧ James Luceno)
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••• « It’s just so hard not to think of you...
think of where you are.
My Stardust, my Death Star. »
▿ Dons/capacités/pouvoirs :
▿ L’Étoile de la Mort
▿ Blaster lourd DT-29 amélioré (macroscope)
▿ Astromécano C2-B5
▿ Expertise tactique et stratégique
▿ Connaissances approfondies en armement
▿ Autre(s) compte(s) : Orion Black ◊ Nolan Sorrento ◊ Sheev Palpatine ◊ Thalassa Tarkin ◊ Celia St. James ◊ Sauron ◊ Perséphone
▿ Messages : 380
▿ Points : 986
▿ Date d'inscription : 05/03/2022
▿ Notes :
▵ LAME IVDU TAROT ○ L'EMPEREUR
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AUTORITÉ ╳ ACTION ╳ POUVOIR ╳ DIRECTION ╳ VOLONTÉ ╳ PERSÉVÉRANCE ╳ ENTÊTEMENT ╳ PUISSANCE ╳ TYRANNIE
—⥼ ※ ⥽— « We were on the verge of greatness. »
-(O)rson (C)allan (K)rennic-
« I don't have to sell my soul. He's already in me. I wanna be adored. I don't need to sell my soul. He's already in me. I wanna be adored. You adore me. I wanna be adored. I gotta be adored. » ( i wanna be adored ϟ the stone roses )
« I used to roll the dice. Feel the fear in my enemy's eyes. Listen as the crowd would sing: now the old king is dead ! Long live the king ! One minute I held the key. Next the walls were closed on me and I discovered that my castles stand upon pillars of salt and pillars of sand.
People couldn't believe what I'd become. Revolutionaries wait for my head on a silver plate. Just a puppet on a lonely string. Who would ever want to be king.
┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ I used to rule the world.
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Seas would rise when I gave the word. Now in the morning I sleep alone. Sweep the streets I used to own. For some reason I can't explain, once you'd gone there was never, never an honest word.
┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ That was when I ruled the world. » ( viva la vida ϟ coldplay )
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it's his project.
it's his life.
it's his everything.
it's the death star.
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▴ WILHUFF T. (1 - AU) -0 BBY ❘ Krennic survit à Scarif ⋄ Retrouvailles explosives ✰ (MAJ ✎ 23.02)
▴ WILHUFF T. (2 - AU) -10 BBY ❘ Krennic a une liaison cachée avec le fils de Tarkin ⋄ Réalité dans laquelle Garoche est en vie ✰ (MAJ ✎ 09.10)
▴ WILHUFF T. (3 - AU) -31 BBY ❘ Jeunesse de Krennic à Brentaal ⋄ Tarkin est enseignant ⋄ Relation professeur-élève ✰ (MAJ ✎ 23.02)
▴ WILHUFF T. (4 - AU) -13 BBY ❘ Galen Erso est mort ⋄ Tarkin est amoureux de Krennic ⋄ Obsessions ✰ (MAJ ✎ ??.??)
▴ WILHUFF T. (5 - AU) 4 ABY ❘ Post-Bataille d'Endor ⋄ Tarkin et Krennic ont survécu à Scarif & Yavin ⋄ Incarcération ⋄ Passion inavouée ✰ (MAJ ✎ 23.02)
▴ WILHUFF T. (6 - AU) 4 ABY ❘ Post-Bataille d'Endor ⋄ Krennic a trahi l'Empire et est un agent important de la NR ⋄ Tarkin est arrêté ⋄ Krennic et Tarkin sont des ex-amants ⋄ Interrogatoire ✰ (MAJ ✎ 28.03)
▴ WILHUFF T. (7 - AU) 2022 ❘ Sur l'île ⋄ Krennic et Tarkin sont en couple ⋄ Leurs souvenirs sont revenus ✰ (MAJ ✎ ??.??)
▴ WILHUFF T. (8 - AU) 2022 ❘ AU!Moderne ⋄ Krennic et Tarkin sont associés de leur start-up ⋄ Passion refoulée ⋄ Galen a rompu avec Krennic ⋄ Voyage dans les îles ✰ (MAJ ✎ 17.03)
▴ WILHUFF T. (9 - AU) 4 ABY ❘ Suite AU!Prison ⋄ Douches ⋄ Incarcération ✰ (MAJ ✎ 02.02)
▴ WILHUFF T. (10 - AU) -18 BBY ❘ Babysitting qui tourne mal ⋄ Krennic surveille le fils insupportable de Tarkin ✰ (MAJ ✎ 27.03)
“Never look back, we said. How was I to know I'd miss you so? Loneliness up ahead, emptiness behind. Where do I go? You didn't hear all my joy through my tears, all my hopes through my fears. Did you know, still, I miss you somehow? There's just a thing or two I'd like you to know. You were my first love, you were my true love. Even though time may find me somebody new. You were my real love, I never knew love unil there was you. From the bottom of my broken heart.” ( from the bottom of my broken heart ▵ britney spears )
◒◓
-13 BBY
NAVETTE T-3C DELTA DU DIRECTEUR KRENNIC – EN DIRECTION DE LA PLANETE EADU, CENTRE DE RECHERCHES DE L’EMPIRE
Orson Krennic accuse le coup. Galen Erso considère qu’il est « encore trop tôt » pour qu’il détermine exactement ce qu’il veut obtenir de lui. Ce qu’il veut de cette relation. De leurs retrouvailles. De cette amitié retrouvée. Orson est contrarié, mais il l’impression de respecter la décision de son plus vieil « ami ». Un ami qui deviendra, quelques années plus tard, beaucoup plus. Contre son gré. Orson finira par aimer cela. Il tombera de très haut, sur la planète Eadu, mais il aura au moins pu savourer ces instants d’intimité avec son « meilleur ami ». Celui qu’il a attendu depuis maintenant trente ans. Il demeure silencieux, perdu dans ses pensées, dans l’attente d’un geste ou d’une parole rassurante de la part de Galen. Galen ne lui donnera toutefois ni l’un ni l’autre. Ce n'est pas son genre. Orson est bien conscient qu’il ne vendra pas son âme au Diable aussi vite. Peut-être dans quelques années… Ce n’est pas une difficulté pour Krennic. Il saura se montrer patient. Cela fait déjà quelques décennies qu’il patiente – il n’est plus vraiment à quelques années près. Chaque chose en son temps. Krennic l’aura. Un jour, oui. Il l’aura. (c’est la MAAF)
Krennic jubile intérieurement. Lyra morte, il est persuadé que plus rien ne peut se mettre en travers de sa route. De leur route. C’est de la naïveté de croire Galen suffisamment idiot pour tout lui pardonner en un claquement de doigt. Krennic ne compte pas vraiment sur son absence d’intelligence, parce que ce n’est pas le cas. Galen Erso est un homme extrêmement brillant. Un éminent scientifique. En plus d’être un homme pacifiste, mué d’idéaux nobles. C’est un homme doux et tendre. Il lui pardonnera. Un jour. Dans quelques années. Krennic fera tout pour. Il le lui a promis. Galen Erso aura tout de lui. Il lui donnera tout pour regagner sa confiance. A n’importe quel prix. Même… s’il doit être ce fameux prix.
« Je le ferai. »confirme le scientifique à contre cœur. La voix de Galen, grave et douloureuse, embaume la pièce d’une sensation étrange, presque grisante. Un parfum de désespoir. Krennic a beau prétendre être terriblement affecté par la douleur de celui qu’il considère comme son plus vieil ami, ainsi que par la mort de Lyra Erso, il n’en est rien. Krennic jubile intérieurement. Fier d’avoir pu se débarrasser de sa meilleure rivale. Fier de pouvoir garder son ami pour lui tout seul. Qu’est-ce qu’une mort, au final ? Lyra n’est qu’un dommage collatéral. Comme tous les autres. Il se moque de tuer, il n’a que très peu de considération pour les vies humaines. Tout ce qui l’importe, ce sont ses objectifs, ses aspirations – et pour les réaliser, Orson Krennic est prêt à éliminer tous les obstacles qui se dressent sur son chemin. Il obtient là et maintenant tout ce qu’il a toujours rêvé. Tout ce qu’il a toujours voulu. « J’en suis comblé. »rétorque Krennic avec une esquisse de sourire, au coin de la bouche. Un sourire narquois, fier, pédant. Bien sûr qu’il est comblé. Il le sera toujours…
Pendant un instant, alors qu’ils se trouvent l’un devant l’autre, Orson Krennic cherche à se convaincre qu’ils sont en mesure de renouer avec leur passé et de redevenir les meilleurs amis qu’ils ont toujours été. C’est une chimère. Ils ne seront plus jamais amis. Jusqu’à l’île, du moins. « C’est tout ce que j’ai toujours voulu pour nous deux. » confesse-t-il sur un ton particulièrement énigmatique. Oui, c’est tout ce qu’il veut… Le scientifique ignore encore à quel point, mais derrière cette phrase bien ambiguë, se cache l’abominable vérité. Galen y réfléchira sans doute à tête reposée. Il comprendra alors la vérité. Il comprendra enfin toutes les raisons d’Orson Krennic. Tout s’éclairera pour le scientifique. Et là, il sera vraiment en mesure de prendre sa revanche. Orson se croit tout-puissant à cet instant précis. Comme il l’a toujours été, en fin de compte, mais un peu plus aujourd’hui. Il est puissant. Il a tout gagné. Alors qu’il est en train de tout perdre…
Galen reprend, et les ramènent à la dure réalité. « Je sais que ma vie en dépend, quoi qu’il en soit. » Ce à quoi, Orson Krennic se contente de répondre par un haussement d’épaules. Il devine très clairement la pointe de cynisme dans le son de la voix du scientifique, mais ne cherche pas à le braquer. Il ne compte pas s’énerver. C’est une tâche difficile. Il faut dire que ce ton plein d’ironi et accompagné de ce regard froid, particulièrement haineux, lui transperce le cœur à la manière d’une dizaine de lames. Orson baisse les yeux vers le sol carrelé, feignant l’indifférence. Il ne montrera pas que les mots de Galen Erso le heurtent plus que de raison. Galen le toise d’un regard sceptique. Il doute probablement de la valeur de ses excuses, et il a fort bien raison. Orson s’attend d’un instant à l’autre à ce qu’il l’achève d’une saloperie, ce qu’il fait, mais avec moins de violence qu’il l’a imaginé : « Qui sait, peut-être qu’un jour tes excuses seront véritablement sincères. »
Orson remonte son regard bleu océan, comme deux orbes glacés, en plein dans le marron tendre de ceux de Galen Erso. Une lueur indéchiffrable y luit, masquant toutes les véritables émotions qui traversent véritablement Orson Krennic. Son sourire s’évanouit quelque peu, et c’est avec un léger rire nerveux qu’il souffle, la tête légèrement penchée sur le côté : « Elle le seront lorsque tu m’auras pardonné. Je n’attends que de retrouver mon plus vieil ami, et non pas mon meilleur ennemi, Galen. » Dans sa voix, il y a de l’amertume, mais aussi une pointe d’amusement cruel. Ses beaux yeux bleus le jaugent de haut en bas, froids. Orson remet son masque. Le masque d’un impérial. Il doit se montrer fort. Il n’est pas n’importe qui. Il est Orson Krennic. Directeur. Il marque une pause, les lèvres entrouvertes durant quelques secondes. « Je t’attendrai. Je ne suis plus vraiment à ça près… » grommèle-t-il, plus pour lui-même qu’à l’intention de Galen Erso. Cette deuxième phrase, Galen s’en souviendra probablement. Il aura bien raison d’y accorder toute l’importance qu’elle ne semble pas avoir à cet instant, alors qu’elle est la clé de toute la psychologie, des actes passés et futurs d’Orson Krennic.
Alors qu’il se détourne finalement de lui, en jetant au scientifique un dernier regard froid, – Orson éprouve tant de frustrations, malgré le plaisir qu’il éprouve de gagner un semblant de seconde chance auprès de Galen – ce dernier l’interpelle. « J’ai une autre requête. » Krennic s’arrête net, comme un bon petit soldat. « Je veux qu’elle soit enterrée proprement. » Bien sûr… Lyra, cette chère Lyra… Il observe les portes coulissantes en acier brillant, à deux doigts d’appuyer sur l’écran tactile leur permettant de s’ouvrir pour le laisser quitter la cellule. Son souffle s’accélère, et très vite, Krennic entend le bruit effréné des battements de son palpitant dans ses oreilles. Il bat fortement, de manière chaotique, comme un petit animal. Il l’entend si distinctement dans ses oreilles, ce bruit couvre absolument tout le reste. « Je veux pouvoir me recueillir sur sa sépulture. » Orson baisse les yeux, focalisé sur l’écran lumineux et terriblement hypnotique qui se trouve sur le côté du mur. La main gauche légèrement levée, les doigts tremblants dans ses somptueux gants noirs, Orson étudie sérieusement la requête de son plus vieil ami avec une moue de dégoût pur. Une moue que Galen est évidemment incapable de distinguer, puisque Krennic lui tourne le dos, et lui fait donc l’affront de sa cape blanc immaculé.
« Accordé. » répond Krennic, le plus sèchement possible. Cela lui déplaît, mais il fait avec. S’il doit offrir à Lyra un très bel enterrement pour regagner la confiance et la participation de Galen à son projet, il le fera. Ce n’est qu’un maigre sacrifice, celui de son égo surdimensionné, en comparaison à ce qu’il est en mesure de gagner après cette capture. La célébrité, la reconnaissance, la concrétisation de ce projet de longue haleine, l’avancement hiérarchique. Il rêve de voir le visage de Wilhuff Tarkin se décomposer, lorsqu’il lui aura bel et bien prouvé que ce projet est tel qu’il l’a toujours dépeint devant lui. « Je te revois pour discuter du projet une fois que nous serons arrivés dans ta prochaine installation. » Il s’interrompe une seconde, en réfléchissant avant de lui révéler le prochain lieu de sa nouvelle vie. L’endroit où Galen Erso passera les treize prochaines années. « Eadu. »reprend l’impérial, sur un ton plus doux, cette fois. « Bon voyage, Galen. » Un bruit familier résonne dans la petite pièce. Krennic appuie sur le bouton de l’interrupteur pour ouvrir les grandes portes et disparaître d’une démarche assurée, dans un léger papillonnement de cape blanche, fluide et riche. La prochaine fois qu’ils se verront seuls à seuls, ce sera sur la planète Eadu. Pour discuter du projet. La prochaine fois où ils renoueront vraiment, ce sera dans son laboratoire. Galen simulera leur amitié. La prochaine fois que toute l’ambiguïté de leur relation, ce sera dans ses appartements sur l’un de ces imposants Star Destroyer impériaux.
(( FIN DU SUJET. ))
i will always find you. writing music: commander in chief ▵ demi lovato ; scratch ▵ kendall payne ; quiet times ▵ dido ; sad eyes ▵ josh rouse ; brown eyes ▵ lady gaga ; in too deep ▵ genesis. note:
ஃ Haven't they suffered enough? But you can't get enough of shutting down systems for personal gain. If you mess with things selfishly, they're bound to come undone. Do you get off on pain? We're not pawns in your game. – Commander In Chief (demi lovato) ஃ
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