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(abandonné) In this darkness which you know you cannot fight [Tom]

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Regulus Black

Regulus Black

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▿ Ton univers : Harry Potter
▿ Date de naissance : 06/01/2001
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▿ Métier : Libraire
▿ Quartier : Hogwarts Place
▿ Côté cœur : (abandonné) In this darkness which you know you cannot fight [Tom] VCTz9LW
▿ Dons/capacités/pouvoirs :
▿ Baguette magique
▿ Médaillon de Serpentard (horcruxe)
▿ Transplanage
▿ Potionnisme
▿ Diadème de Rowena Serdaigle (horcruxe)
▿ Nimbus 2001
▿ Pseudo : Lioune
▿ Avatar : Timothée Chalamet
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Mer 26 Jan 2022 - 18:07



In this darkness which you know you cannot fight



feat. Tom



Des mois et des mois que ses nuits sont agités, que son regard balaie l’espace autour de lui chaque fois qu’il se retrouve seul, qu’il s’inquiète des ombres les plus anodines qu’il croise sur sa route, des mois qu’il s’efforce de ne pas succomber à cette paranoïa tantôt douce tantôt violente que le port du médaillon, quand il redoute de le laisser à l’abri de sa cachette, ne fait qu’accentuer… Quand il baisse sa garde, un vent de culpabilité l’assaille aussitôt, et il déplore son absence de vigilance… A ce titre, peut-être doit-il donner raison à celui qu’il a, dans un vulgaire et ultime élan d’héroïsme, décidé de confronté, indirectement certes, mais fatalement. L’attachement est une faiblesse terrible, elle vous fait baisser votre garde, elle vous vulnérabilise. Il s’en rend bien compte depuis que Peter, puis Jo, ont fait leur entrée fracassante dans sa vie. Alors, les choses ont drastiquement changé pour lui.

Oui, il se sent quelque part plus vulnérable à leurs côtés, parce qu’il se rend bien compte que parfois, sa vigilance se dérobe au profit de l’appréciation simple et pure de l’instant. Mais c’est agréable. Et surtout, il se sent mieux. Non, ce n’est pas ça, il se sent bien, pour ce qui est peut-être la première fois de toute son existence, et ce en dépit de ces zones d’ombre qui demeurent encore, à commencer par son incapacité crasse à se réconcilier avec son frère. Et la menace, bien sûr, lourde et constante qui pèse sur lui depuis ce matin fatidique où le médaillon de Serpentard s’est subitement retrouvé sur sa table de chevet alors qu’il n’avait absolument rien demandé à personne (en même temps, tout vous arrive ici sans que vous ayez rien demandé à personne, ça semble être la règle). Mais ce qui est une faiblesse fait aussi sa force quand il n’a plus le sentiment d’être seul à affronter des maux résolument trop complexes pour lui seul, quand il sait qu’il peut être soutenu dans l’épreuve…

Alors oui, peut-être qu’il baisse effectivement sa garde, mais parce que d’autres sont auprès de lui dorénavant, en soutien. Seulement, faire peser un tel fardeau sur leurs épaules, n’est-ce pas les soumettre à un danger démérité ? Pour l’heure, Regulus n’y pense pas, pour l’heure, Regulus ne pense pas assez. Et il déplorera, terriblement, ensuite, de ne pas avoir pensé davantage par la suite, quand les pièces du puzzle s’assembleront pour former cet insoutenable dessin dans lequel il refusera peut-être un temps de croire.

Il a eu si souvent de terribles et violents pressentiments, il a si souvent cédé à sa paranoïa et cru, à tort, dans un danger invisible et inexistant… et pourtant, cette fois, alors qu’il ouvre la porte, rien ne lui vient, ni malaise, ni inquiétude, ni sentiment oppressant. Il se sent même un peu léger, juste parce qu’il a décidé de rendre visite à sa petite amie, et que c’est l’effet qu’elle a sur elle quand elle n’est pas là.

Quand la porte s’ouvre, pourtant, ce n’est pas Jo qui lui fait face. Est-ce qu’il reconnaît dans ce regard les yeux de celui qu’il a trahi et dont il a voulu déjouer la vigilance durant des mois entiers ? Pas un seul instant. Il est sur la réserve, pas franchement ravi de voir un jeune homme qu’il estime certainement plus attirant que lui et sans doute beaucoup plus intéressant (parce qu’ils le sont tous) chez Jo mais ça s’arrête là. Ce qu’il éprouve et affiche s’assimile bien davantage à de la jalousie qu’à de la peur et de la méfiance.

« Je peux savoir ce que vous faites ici ? »
demande-t-il donc en guise de préambule, sans même réaliser que ce qu’il redoute le plus, et depuis tant d’années, sa peur la plus ancrée et la plus profonde, se trouve juste devant ses yeux.


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Invité



Sam 12 Mar 2022 - 18:30



In this darkness which you know you cannot fight





Tom se souvient comme si c’était hier du jour où il retrouva le collier de Serpentard. Un pur hasard qu’il interpréta comme un signe de son ancêtre : il devait récupérer le pendentif coûte que coûte pour que ce dernier revienne à son propriétaire légitime — les Gaunt, lui en particulier. Hepzibah Smith l’avait sorti avec fierté de son sac, se moquant même de la jeune femme qui l’avait vendu à Caractacus Burke pour une somme foutrement dérisoire. Il n’écoutait pas les histoires de la vieille femme. Elles étaient écrasantes d’ennuis, d’une futilité grotesque. Tom se contentait de la charmer comme il le faisait avec tout le monde depuis des lustres : rire quand elle riait, sourire quand elle lui lançait des œillades intéressées au moment où elle s’apprêtait à lui conter une histoire qui était, de son point de vue, passionnante. Il lançait parfois des questions ici ou là pour faire mine de s’intéresser à ses récits plats. Il singeait la sympathie pour donner l’impression à Hepzibah qu’ils entretenaient de bonnes relations, assez pour qu’elle se confie au sujet de choses plus intimes et secrètes. Comme au sujet de la coupe de Poufsouffle par exemple qui devint rapidement l’objet de toutes les convoitises du jeune Voldemort. Par pure nostalgie envers cette école dans laquelle il s’était senti bien. Par pur fétichisme parce que Tom adorait amasser des objets de valeurs, les posséder et les faire siens et uniquement le sien par pur égo — c’était la seule chose dans sa vie qu’il pouvait, à ce stade, contrôler. Bientôt, certains de ses objets contiendraient en leur sein un morceau de l’âme de celui qui cherchait à atteindre l’éternel. Hepzibah Smith signa son arrêt de mort en sortant le pendentif de Serpentard, tout comme Regulus Black dans un moment d’inattention. Parce que Tom n’allait pas user de charme, de paroles délicieuses ou de manipulation de base pour le récupérer dans les deux cas. Il allait reprendre son dû par la force, en déchirant les chairs, en faisant couler le sang à flot. Il était le dernier héritier de Serpentard alors le collier lui revenait de plein droit. Il n’avait pas à négocier pour cette possession qui était sienne.

Mais, le jour où il le vit entre les mains de Regulus Black dans sa librairie, il comprit. À aucun moment Voldemort ne fut surpris de voir l’un de ses anciens mangemort dans un tel lieu, par pur hasard. C’était le cadet de ses soucis. Les morceaux du puzzle s’emboitaient enfin dans sa tête avec une logique implacable : Regulus Black était le traitre qui permit, par extension, à Harry Potter (ou qui que ce soit d’autre) de détruire son horcruxe bien aimé. Il avait manqué de vigilance en ne vérifiant pas que Kreattur était bel et bien décédé la première (et seule) fois qu’il l’avait emmené dans cette grotte pour tester les défenses de ses horcruxes et qu’il l’avait laissé pour mort. Si Tom avait eu sa baguette ce jour-là, Regulus aurait, lui aussi, trépassé dans d’atroces souffrances et le Mage noir aurait arraché le collier de son ancêtre sur son cadavre sans aucune pitié ni considération pour lui. Mais puisqu’à ce stade de cette histoire il était complètement démuni, réduit à l’état de moldu qu’il exécrait tant sans une once de magie en lui, il s’était dérobé de la librairie aussi silencieusement qu’il était entré, emportant avec lui seulement sa rage. Dépourvu de pouvoirs, il fallait qu’il atteigne Regulus Black d’une tout autre façon.

C’est ainsi qu’il montait ce plan un peu scabreux : ignorant tout des dons et pouvoirs dont son ancien mangemort était prémuni dans ce monde, Tom estimait qu’il était plus judicieux d’espionner Regulus à une certaine distance, en passant par l’un ou l’une de ses proches par exemple. Les violents pressentiments de Regulus au cours de ces dernières semaines n’étaient pas simplement le fruit de son imagination paranoïaque puisque son corps réagissait à des faits bien fondés — Tom l’avait espionné tel le cafard qu’il était et ce fut de cette façon qu’il put découvrir l’existence de Jo, son lien avec le jeune Black et s’approcher d’elle pour s’installer dans son domicile avec une histoire à dormir debout qui fit son petit effet sur l’esprit simplet de la jeune femme. Il haïssait la vie avec elle, mais il n’avait nul autre choix que de composer avec son quotidien pour retrouver son cher horcruxe. Il attendait avec une certaine impatience ce jour où il se débarrasserait par la même occasion du petit couple pathétique, avec la magie ou non.

Mais il était difficile pour Tom de mener à bien la suite de son enquête puisque la moldue était tout le temps chez elle. Il étouffait tant avec elle qu’il passait les trois quarts de ses journées cloitré dans la chambre qu’elle lui avait réservée, tentant de réfléchir à un meilleur plan pour la fuir, en vain. Il était forcé de continuer à minauder en sa présence, à jouer au petit colocataire sympathique, mais il sentait qu’il était au bord de l’implosion et que ses pulsions meurtrières pouvaient revenir à tout moment. Elles se firent surtout sentir quand il avait des couteaux assez conséquents dans les mains et qu’il laissait les pires horreurs traverser son esprit après une observation minutieuse de la lame sur laquelle il laissait courir ses doigts. La voix insupportable de Jo arrivait toujours à le ramener à cette terrible réalité quand elle avait le malheur de lui demander ce qu’il fabriquait alors qu’il n’était parti que pour un yaourt ou autre. Dire qu’avec juste un simple petit coup de couteau bien placé il pourrait lui trancher la jugulaire en un éclair et la regarder s’étouffer dans son sang… Il réprimait un soupir déçu à chaque fois avant de reprendre son rôle de composition. « Pardon, j’ai encore un peu de mal à me repérer chez toi. Je cherchais les cuillères. » Ou plutôt… La grosse feuille de boucher pour lui arracher la tête.

Puis un beau jour, ces prières furent enfin entendues : Jo partait pour une heure ou deux de la maison. Elle avait dit à Tom pourquoi, mais il n’avait pas fait l’effort de retenir comme il s’en fichait. Il était déjà en train d’établir son plan d’attaque pour fouiller minutieusement la maison à la recherche de son précieux pendentif. Jugeant Regulus bête, Tom pensait qu’il aurait pu laisser le dangereux collier chez sa chère et tendre pour ne pas l’avoir directement chez lui si jamais il se retrouvait nez à nez, complètement par hasard, avec…Lord Voldemort. Jo partie, il attendait quelques minutes pour se précipiter à l’étage et fouiller les pièces qui s’y trouvaient. Il cherchait même dans les recoins les plus improbables, les plus inaccessible et impossible parce que le bijou pouvait être partout et nulle part à la fois. Son irritation ne cessait pas de s’accroitre à mesure qu’il avançait dans les salles et qu’il en ressortait éternellement bredouille. Il avait beau mettre à sac l’étage, il prit un soin tout particulier à ranger au millimètre près ce qu’il avait mis en pagaille pour que Jo ne se doute de rien. (Il préférait la surestimer sur le coup, même si à ces yeux, elle ne valait pas plus qu’un rat.) Quarante-cinq minutes de fouille intensive infructueuses. Voilà dans quoi Tom avait perdu son temps. Il n’avait nul autre choix que de s’attaquer au rez-de-chaussée, mais une voix fort familière l’interrompit désagréablement dans sa chasse au trésor lorsqu’il descendit les escaliers. « Je peux savoir ce que vous faites ici ? » Voldemort jouait la surprise pour rendre cette première rencontre authentique. Regulus Arcturus Black se jetait dans la gueule du loup. Il ne pensait pas que l’avoir en chair et en os devant lui l’animerait d’une rage encore plus folle que la première fois qu’il rencontra Harry Potter dans ce foutu cimetière.

Tom le considérait d’un œil méfiant avec une sympathie égale à celle de Regulus. Il le toisait du regard avec mépris, se contentant de passer sa colère sur cette rampe d’escalier qu’il serrait avec fermeté puisqu’il ne pouvait pas se permettre de dévoiler sa haine au grand jour. Il devait jouer le rôle de Kenneth face à lui, bien difficile de rester juste dans son jeu quand on avait le plus grand traitre de l’histoire devant ses yeux. « Je vous retourne la question. » Il n’y avait pas plus froid que ses paroles claquées brutalement à la figure de Regulus quand Tom décidait enfin de quitter son escalier. Il le dévisageait encore en même temps qu’il fit le tour de Regulus pour se faufiler dans la cuisine ouverte sur le salon. Quel dommage qu’il n’ait pas d’arme quelconque avec lui ou sous la main, il lui aurait fait la peau avec un certain plaisir. « Vous êtes ? Navré, mais je ne crois pas que Joséphine m’ait parlé de vous. » Il fit exprès de l’appeler par son nom complet pour montrer à Regulus, qu’il était assez intime avec elle pour savoir son prénom. Parce qu’il voulait le blesser — Tom n’avait pas manqué de remarquer cette pointe de jalousie quand le jeune homme avait posé son regard sur lui. Ce que Regulus ignorait, c’est que Jo n’avait même pas transmis une telle information à Tom. Il l’avait découvert par lui-même en fouillant un peu partout comme une petite fouine dans la vie de la jeune femme avant de la rencontrer. À cet instant, Tom était avec Regulus ce chat qui s’amusait avec la souris qu’il venait de chasser pour la tuer ensuite. Il n’en tirerait aucune satisfaction s’il ne torturait pas un peu avant de lui ôter son dernier souffle. Il avait bien du mal à retenir son petit sourire narquois d’ailleurs, mais Tom était tellement dans le contrôle qu’il le chassait rapidement. Restant dans son rôle, il ne daignait même pas se présenter. Parce qu’il n’avait pas à le faire et ne comptait pas le faire : Regulus était l’intrus en ces lieux, pas lui. Et Tom comptait bien le lui faire sentir. En parallèle, il ouvrit le réfrigérateur pour se prendre quelque chose à boire, mais tout ce qui s’y trouvait le révulsait. Il se rabattait sur un jus de fruits quelconque et lançait à Regulus pendant qu’il se servait sans rien lui proposer. « D’ailleurs, si vous la cherchez, elle est absente. Et j’ignore quand elle reviendra. Inutile de rester ici, j’ai du travail de mon côté. Et je n’ai pas de temps à vous consacrer actuellement. » sous-entendu : « vous pouvez partir ? Parce que vous me dérangez fortement dans mes activités de nuisible fouineur et j’ai un besoin irrépressible de trouver mon morceau d’âme avant que l’autre greluche mononeuronique ne revienne. » Tom avait réussi à camoufler sa haine et seule de l’indifférence se lisait dans l’azur froid de ses iris. Et pourtant ses démons savaient ô combien le sorcier avait présentement envie de sauter à la gorge de son ancien mangemort pour le forcer à parler et lui faire le coup du lapin une fois ses aveux confessés. Cette envie resta à l’état de fantasme alors qu’il repassait devant Regulus, son verre à la main, pour s’installer à la table du salon où trainaient ses affaires de thésard.
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Sam 12 Mar 2022 - 18:33



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feat. Tom




Sans être un seul instant capable de comprendre à qui il a affaire, la détestation que lui inspire ce jeune homme surgi de nulle part n’en est pas moins immédiate de la part de Regulus. Et pour cause, il le toise avec une arrogance qui ne peut que lui déplaire, comme s’il était le maître incontesté en ces lieux, comme s’il était dans son bon droit de se trouver ici, comme s’il avait sa place entre ces murs… chose que Regulus refuse catégoriquement. Est-il d’un naturel jaloux ? Il aurait bien du mal à le dire, pourtant les faits parlent d’eux-mêmes. Il avait été terriblement jaloux des amitiés que son frère avait su construire quand eux-mêmes ne se parlaient plus, il est sans doute tout autant jaloux de ces hommes qui pourraient graviter dans le sillage de Jo, et auxquels il préférerait ne pas trop penser.

Parce que sa confiance en lui est au ras des pâquerettes, et que n’importe quel homme est susceptible d’être plus intéressant que lui. Il a toute confiance en Jo, mais aucune confiance en lui-même, et encore moins dans ce type qui lui cause comme s’il était celui qui n’avait rien à faire ici, en lui causant de « Joséphine » comme s’ils étaient des amis de longue date.

« Regulus Black »,
il se présente, les dents serrés, son petit ami, se sent-il la nécessité de préciser, agacé de constater que la conversation à peine entamée n’est déjà pas équitable, et que la situation n’abonde pas le moins du monde en son sens.

Car déjà, le rapport de force et la balance des informations est déséquilibré, l’intrus connaît à présent son nom et pas l’inverse. Et vu ce qu’avait l’air d’être le tempérament de son interlocuteur, Regulus pouvait sans doute toujours courir avant d’obtenir la réponse aux questions qui le prenaient en tenaille en cet instant. Ce n’est pas pour autant, cela dit, qu’il n’insisterait pas. Il n’a pas l’intention de se laisser chasser de cet endroit par quelqu’un qui n’en est même pas le propriétaire. Qui sait d’ailleurs si ce type qui fait mine d’être particulièrement à l’aise dans ce décor qui n’est pas le sien n’est pas juste un cambrioleur qui jouerait la carte du détachement pour s’en tirer à bon compte ? Et dans ce cas, Regulus a d’autant plus de raisons de rester là et de ne surtout pas bouger.

Le voilà qui lui apprend que Jo était absente (le contraire l’aurait étonné, en même temps – si elle avait été là, elle serait immédiatement venu le retrouver et lui aurait apporté une explication il l’espère convenable et rassurante à cette situation qu’il est dans l’incapacité de s’expliquer comme il se devrait. Il sait que l’homme cherche à le chasser, mais Regulus n’a l’intention d’aller nulle part, et s’il doit empiéter sur le temps « précieux » de son interlocuteur, eh bien c’est encore mieux.

« Vous n’êtes pas chez vous ici, et vous perdez votre temps à tenter de prétendre le contraire »
, reprend Regulus en prenant le parti de suivre son interlocuteur à l’intérieur sans y avoir pour autant été invité, avant de refermer la porte derrière lui. « Alors je vous demanderais de bien vouloir me répondre : qui êtes-vous et que faites-vous ici ? »

Il tire son portable de sa poche, cet objet moldu qu’il maîtrise de mieux en mieux au fil du temps – Peter serait sans doute particulièrement fier. Comme une manière d’illustrer le propos qui va suivre, mais davantage, en réalité, pour envoyer un rapide message à Jo afin de mieux comprendre de quoi il peut bien retourner en l’occurrence. Un message rapide, qu’il voudrait ne pas être alarmant, mais puisque la situation l’est peut-être, il ne se voit pas passer par quatre chemins non plus. Il y a un homme chez toi. Le genre de message qui a de quoi vous angoisser si vraiment vous n’êtes au courant de rien, mais tant pis, il n’a pas le temps, ni l’envie d’y mettre les formes, pour le coup.

« Je préférerais ne pas avoir à appeler la police. »



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