Jamais je n'aurais imaginer, qu'en me levant ce matin, j'allais retrouver mon frère aîné. J'étais juste parti sur une routine habituelle, prendre ma douche, m'habiller, aller voir les éducateurs et prendre mon petit déjeuner. Discuter de tout et de rien avec les autres, que chacun aillent à ses activités, puis de mon côté, j'avais opter pour une journée shopping, sauf que ce n'était pas moi qui payer, pensais je avec un sourire assez sournois. Oui j'avais fini au poste de police, bon ce n'était pas bien méchant, ce n'était pas comme ci je n'avais jamais été arrêté, bien au contraire, j'y retrouvais des connaissances. Oui, dans cette ville, j'avais créer mon petit univers, puis on m'avait annoncé que mon frère viendrait me chercher ... Retrouver mon frère, c'était du bonheur, oh oui, un véritable bonheur, mais c'était aussi me retrouver face au passé, à ma véritable nature de sorcière, des questions et encore des questions, en apprendre plus sur lui et ... Ouahou ! c'était déjà pas mal en une journée n'est ce pas ? Alors pendant que j'offrais une étreinte à Albus, soulager d'être avec lui. Mon frère avait aussi fini dans cette ville, il avait quelque années en plus, que lorsque j'étais ... Oui voila je me comprend, il était un plus piquant et je ne pouvais que le taquiner la dessus. Adolescent il avait déjà commencé à se laisser pousser la barbe, seulement ... Il est vrai que c'était quelque qui pouvait me faire ni chaud ni froid, dans notre monde, j'avais perdu une partie de mon âme, j'étais comme une poupée cassée, une poupée avec laquelle on aurait trop jouer, avant de la jeter comme un vulgaire chiffon. Ici je n'étais plus cette poupée, j'étais différente, j'avais grandi, j'avais appris et j'étais fière d'avoir autant avancée ... Quoi que ... Il était sans doute préférable que je ne parle pas trop vite. J'eu un rire aux paroles de Albus, roooh mais celui-ci voulait ressembler à Merlin ou quoi ? "Tu fais un concours avec Merlin c'est ça ?" dis je en roulant des yeux, plutôt taquine, car je voyais cette conversation comme un jeu, si moi j'avais teint mes cheveux en brun, lui allait se laisser la barbe, hum ... Toute une histoire. Puis à la suite de ses paroles, j'haussais tout simplement des épaules "Ouais ... Je n'y faisais pas trop attention" , je ne voulais pas non plus briser l'ambiance, avec le fait que par le passé, je n'étais rien de plus qu'une coquille vide. "J'ai bien manger, je ne peux que te féliciter, j'admet que tu es un chef ! tu sera donc mon cuisiner personnel" dis je tout en imitant un ton hautain, cherchant un dessert à l'horizon, car après le plat principal et même si j'avais l'estomac plein, il me fallait tout de même ma dose de sucre.

Nothing's gonna harm you, not while I'm around

feat. Ariana

« Merlin rêverait d’être moi », répond simplement Albus avec un sérieux tel qu’on pourrait presque penser qu’il était sérieux, bien qu’il se contente de répondre à la taquinerie de sa sœur par une autre, en réalité.

La vérité, c’est que le mythe de Merlin et de sa barbe grandiose risque fort de prendre du plomb dans l’aile au moment où Albus, justement, rencontrera ce Merlin en question (même si en vérité, il ne s’agit pas exactement du même). On lui a appris beaucoup de choses sur le futur qu’il ne connaîtra jamais, à commencer par le fait qu’il portait sa vieillesse presque comme un trophée, et en comparaison, la barbe qu’il entretient à l’heure actuelle – avec un soin tout de même très particulier, c’est tout de même important de le dire – n’a pas grand-chose à envier avec celle de qui que ce soit. Il observe un instant Ariana : quel sentiment étrange que de discuter de sujets au fond si triviaux avec sa sœur. C’est comme si elle n’était jamais partie, ou plutôt comme s’ils s’étaient donné l’occasion, au cours de ces années qu’ils n’ont pas véritablement partagées, de vivre une relation complice qui n’avait jamais vraiment eu l’occasion d’exister dans leur ancienne vie.

Des scènes telles que celle-ci, Albus les avait souvent imaginées, mais il n’avait en revanche jamais envisagé qu’elles puissent se concrétiser de quelque manière que ce soit. C’est à la fois simple et presque un peu angoissant. La peur est un sentiment qu’Albus rejette bien souvent, mais qui fait malgré tout partie de son vocabulaire, et le sorcier ne peut ignorer avoir l’inquiétude que cette conversation ne soit que le fruit d’une imagination débridée, ou encore un des nombreux tours joués par cette satanée ville ? Peut-être cette conversation n’est-elle qu’une illusion destinée à le tourmenter, pour lui rappeler quel frère il n’a jamais su être pour Ariana… Peut-être bien, oui. Mais en attendant, illusion ou non, il fait le choix de se poser le moins de questions possible et de l’apprécier à sa juste valeur. Car si cet instant n’est que fugace, il veut avoir su en profiter un maximum.

« Ne prends pas trop tes aises non plus », lui conseille Albus sans rien en penser quand Ariana prétend vouloir faire de lui son cuisinier personnel. Albus doit reconnaître qu’il estime avoir tant de choses à rattraper avec elle qu’il aurait sans doute tendance à tout lui passer. Ce qui pouvait devenir dangereux, au demeurant. Il sera sans doute toujours trop conciliant, trop coulant avec elle, parce qu’il ne peut pas supporter l’idée de la perdre, tout simplement. « Il y a des sorbets au citron au congélateur, si tu as encore fin… C’est sans doute l’invention moldue la plus remarquable que je connaisse », fait-il avec un fin sourire, ayant très bien anticipé sa réaction… « Je vais encore avoir du travail pour ma part, mais sens-toi libre de faire comme chez toi », reprend-il en souhaitant qu’elle ait bien conscience qu’il prononçait ces mots avec la plus grande sincérité.

J'eu un rire à la réponse de Albus, c'était tellement lui, c'était même magnifique, car à présent, je pouvais imaginer la situation. Merlin ici présent, et Albus qui lui ferait des leçons sur la magie, hum ... Ouais ça pouvait se tenir, tout comme ça avait un côté très étrange. Maintenant j'allais imaginer un combat de barbe, mais la c'était trop, j'étais sans doute tellement fatiguée, que j'étais prête à imaginer n'importe quoi, d'ailleurs, il était fort probable que je rêve de barbe, oh par Merlin qu'elle horreur, vite Ariana, il est temps de penser à autre chose. Puis aux paroles de Albus, je pose une main sur mon coeur, avec un air complètement outré "Han ! mon frère ne veut déjà plus de moi ? Me voila fort choqué" dis je avec un petit sourire, avant de réfléchir à tout ce que j'allais devoir rattraper. De base, j'avais tout de même été en hôpital psychiatrique, avant de finir dans un foyer d'accueil, alors pour ce qui était de la cuisine, de la lessive, je ne connaissais pas encore tout sur le bout des doigts. Puis il ne faut pas oublier, que dans ce monde, la lutte avec les machines moldus et bien plus présente, le lave vaisselle ou faire la vaisselle, à l'ancienne en gros. La machine à laver, combien de fois j'avais regarder Alma avec un air des plus étonné, alors qu'elle remplissait cette machine, pour y mettre le linge, avant d'appuyer sur des boutons, bon j'avais aussi l'option de laver à la main ... J'en roulais des yeux, oh non, j'avais déjà pas mal appris concernant les ordinateurs, j'étais même une immense "fan" , si on pouvait dire ça comme ça, bon, je savais tout de même pirater et hacker, ce n'était pas donné à tout le monde, mais pour moi, ça me semblait si simple. J'avais aussi un faible pour les consoles de jeux, enfin, il était sans doute temps d'en apprendre davantage sur les moldus, la cuisine, le ménage, et tout ce qui me fatigué rien que d'y penser. J'aimais lire oui, faire mes études, jouer à des jeux, mais pour ce qui était du reste ... Mouais bof ... En faite, j'avais sans doute trop fait de cuisine, ou de lessive avec mes parents, après tout, je ne pouvais plus faire grand chose, j'avais comme perdu un bout de mon âme, alors à présent, je faisais tout pour me changer les idées, et éviter mon ancienne vie. Enfin, demandant à Albus ce qu'il avait comme dessert, je ne fus même pas étonnée, lorsqu'il me dit qu'il y avait du sorbet au citron. "Ah non Albus, me dit pas que tu es toujours aussi fan de citron ? Maman devait te mettre du lait avec du citron quand tu étais bébé, c'est pas possible tout ça" dis je tout en sortant un sorbet du congélateur, invention moldu ingénieuse, c'était bien vrai, mais bon ... Il suffisait de mettre du jus de citron au congélateur ... Voila, ça n'avait rien de magique, enfin je n'allais pas critiquer les moldus, ce n'était pas le moment, pas alors que je venais de retrouver mon frère. J'hochais la tête aux paroles de Albus, ayant encore du mal à croire, que j'étais la, dans sa cuisine, à manger un sorbet au citron, ainsi je pourrais aller me coucher ensuite et ... Je verrais bien d'ici demain, que tout ce que je venais de vivre ne soit pas une illusion, oh je ne voulais pas que ça en soit une, j'étais bien trop heureuse d'avoir retrouvée mon frère.