Astoria Malefoy
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Viktor Kovalyov
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Dim 21 Jan - 22:48
Madi est une élève relativement studieuse. Elle est fort en retrait, au fond de la classe, toujours assise à côté de la fenêtre. Silencieuse, discrète, c'est à peine si ses professeurs entendent le son de sa voix. Cette heure-ci, elle a un cours qui la met profondément mal à l'aise. Celui d'histoire-géographie. Et ce n'est en rien la faute du professeur qui explique bien, qui est très ouvert, autant à la discussion qu'aux questions. Non, le problème, c'est la matière. Et le problème est d'autant plus historique que géographique. La vérité, c'est que l'Histoire comprend hypothétiquement son histoire à elle, et elle n'est pas belle à conter. Ce serait une vérité absolue que d'avouer qu'elle a commis des actes atroces. Ce cours en particulier n'est qu'un catalyseur pour la réminiscence d'un souvenir qui se veut révolu le temps du jour mais qui, la nuit, se révèle particulièrement net. Au fond, la paix, elle l'obtient quand elle est éveillée. Parce que ses démons vivent de nuit. Mais dans ce cours, ils se réveillent juste pour lui. Principalement lorsqu'il aborde le sujet de la guerre, n'importe quelle guerre, les génocides aussi. Les deux sujets qui touchent sa corde sensible. Malheureusement, ils abordent justement ces deux sujets en un point marquant de l'histoire : la seconde guerre mondiale.
Habituellement, dans ce cours, Madi se contente de regarder par la fenêtre, tout en notant ce qu'il faut noter. Ce n'est généralement pas elle qui pose les questions. Elle laisse cela à d'autres. Tout comme lorsque c'est le professeur qui pose une question pour voir si ses élèves ont bien suivi, s'ils ont bien compris, s'ils ont bien étudié. Elle ne lève jamais la main. Et elle ne répond jamais quand elle est interrogée. Beaucoup pense que c'est parce qu'elle ne sait pas, et elle hausse simplement des épaules. La vérité, c'est qu'elle n'aime pas parler de la guerre, quand ils en parlent avec tant d'insouciance, elle se sent envieuse de leur innocence, du fait qu'ils n'ont pas connu cela, la guerre. Ils en parlent avec fascination et consternation mais elle, lorsqu'elle en parle, ce n'est pas une enfant qui ignore tout de la guerre, non. Elle quand elle aborde le thème de la guerre, elle aborde sa vie passée. Les paroles qui franchissent les barrières de ses lèvres sont les paroles que pourraient dire un vétéran de guerre. Il y a tellement de souvenirs, de mauvais souvenirs quand il est questions de guerre, de survie, de génocide, de révolte... Donc non, ce cours n'est pas une partie de plaisir. C'est pourquoi elle se contente simplement de regarder par la fenêtre, d'un air absent et profondément triste. Parce qu'elle aura beau vouloir être comme les jeunes de son âge, ce point l'en empêchera toujours. Mais ce serait mentir que de dire que le cours de monsieur Lupin ne donne pas matière à réfléchir. Bien au contraire. Quand il aborde le sujet de la dictature instaurée par Hitler, Madi frissonne.
Qu'est-ce qui fait qu'une dictature en est une ?
- Nationalisme : Contribution d'une grande Allemagne réunissant tous les Allemands. Doit-elle dire à quel point cela ressemble au fonctionnement de son peuple ? Les 13 clans.
- Conception de la famille et rôle de la femme. Elle ne va pas détailler tout ce point pour la simple et bonne raison que dans son monde, entre les hommes et les femmes, il n'y avait aucune différence.
- Limitation des libertés politiques et civiles/sécurité : 1. La liberté de presse, liberté d'expression et la liberté de réunion suspendues. Bon, là, aucun soucis, il n'y avait pas de presse. La liberté d'expression était quand même assez abstraite. Les soldats peuvent dire qu'ils sont mécontents, mais le commandant -chef du peuple- pouvaient les tuer si l'envie lui prenait. 2. Censure de la correspondance, écoute téléphonique et perquisitions à domicile sans mandat ou sans motif sérieux autorisés. Elle suppose que kidnapper des enfants pour les former afin qu'ils deviennent "commandant" soit moyen moyen. 3. Arrestation et incarcération des personnes sans motif et sans limite de temps. Hum... Arrêter des personnes inconnues pour les torturer, cela compte comme faisant partie de cette catégorie ? 4. Enfermement des opposants politiques dans les camps de concentration où ils sont soumis aux mauvais traitements ou à la peine de mort. Alors, son peuple, lui, au moins, c'était la peine de mort. Sauf dans le cas d'une trahison où le coupable aurait tué beaucoup de monde. Dans ce cas là, il a une mort où le nombre de chaque coup de couteau représente le nombre de personnes tuées.
- Travail/chômage : 1. Premier devoir de tout citoyen, travailler physiquement ou intellectuellement. 2. Suppression du chomâge. 3. Augmentation substantielle des pensions de retraites. Alors chaque citoyen de son peuple travaillait, il n'y avait pas de chomage, principalement parce que l'argent n'était pas vraiment le pilier de leur économie. Il y avait de l'argent mais le troc (sans compter l'argent comme moyen d'échange) se faisait bon train. Tout le monde participait à une collectivité dans son village, l'argent n'avait pas beaucoup de pouvoir, pas autant que dans cette ville. Et les pensions n'existent pas, principalement parce que dans son monde, on travaille jusqu'à la mort, sans oublier que personne n'arriverait à l'âge d'un retraité dans son monde. Les commandants meurent les plus jeunes, ils accèdent au commandement à leur 12 ans, à peu près, et vivent au maximum jusqu'à leur 22 ans, et ça, c'est dans le meilleur des cas. Dans le pire, c'est... 12 ans. Voire même avant leur nomination en tant que commandant. Autant dire qu'ils ne vivent généralement pas très longtemps.
- Jeunesse : 1. Obligation pour la jeunesse d'intégrer les jeunesses hitlériennes. 2. Apprentissage de la discipline, de l'obéissance et du dévouement à leur Fureur. 3. Apprentissage physique et militaire. 4. Les garçons échouant aux tests d'aptitude sont expulsés de l'école et humiliés. Dans son monde, seuls les futurs potentiels commandant sont kidnappés, enlevés à leur famille pour être entraînés. Ils subissent, autant fille que garçon, un apprentissage physique et militaire. Et ceux qui échouent, meurent généralement tués par la main de leur camarade de combat. Le seul point qui varie c'est qu'ils ne doivent obéir à personne, puisque ce sont les autres qui se dévouent au commandant, et le commandant se dévoue à son peuple.
- Racisme. Il n'y a pas de racisme, ni envers les personnes d'une certaine couleur, ni envers les personnes aimant les personnes du même sexe qu'elles. Le seul racisme qu'il y a pu y avoir, c'est par peur de l'inconnu, lorsque les Skaikru sont descendus sur Terre et ont commencé à ravager la Terre des Trikru, son peuple.
- Relations avec les autres partis : 1. NSDAP - Parti national-socialiste des travailleurs allemands - Parti unique. 2. Emprisonnement pour ceux qui s'opposent à ce parti unique. Ils existent plusieurs partis chez elle, les 13 clans. Mais il est vrai qu'un porte-parole d'un clan est déjà mort pour s'être opposé au commandant. Et des combats à mort peuvent avoir lieux pour désigner un nouveau commandant.
- Chef : Culte du chef. Il y en avait bien un chez elle, celui du commandant. Il était le chef, tout le monde doit obéir à ses ordres.
Et il fut un temps... Madi était la commandante.
C'est déroutant de voir à quel point Hitler et les commandants se ressemblent...
Bien sûr, elle n'a jamais été kidnappé pour être formé à cela. Si elle est devenue commandante, c'est pour unifier son peuple car il n'écoute que le commandant légitime... Et une guerre civile se serait déclenchée si jamais il n'y avait personne acceptée par l'ensemble de son peuple pour les guider. Tout cela parce qu'ils croyaient à la nature de son sang, prêt à mourir pour elle rien que pour cela. La nature de son sang. Mais qu'est-ce qui pousse les gens à croire, à croire au point de donner sa vie pour la cause ?
Et finalement, juste pour la première fois en cinq ans dans cette matière, Madi lève la main. Et demande calmement, bien qu'assez distraite, contemplant l'horizon par delà la fenêtre. Elle ne sait même pas si le professeur va entendre qu'il est apostrophé par elle. Mais il verra bien sa main, non ?
-Monsieur, j'ai une question...
Après que le professeur ait remarqué la présence de sa main levée, elle demande en regardant le professeur dans les yeux.
-Y'a-t-il une cause qui justifie de mourir ou de tuer pour elle ?
Peut-être la paix ? Mais si pour tendre vers la paix, il faut empiler les cadavres... Est-ce véritablement la raison qui justifie de mourir ou de tuer ?
-La croyance ? Tous ces gens qui sont morts ou qui ont tué vouaient un culte pour quelque chose, quelque chose de "plus grand" qu'eux... Mais pourquoi l'Homme a-t-il besoin de se référer à autrui, à une religion, à un culte, à un Dieu, à un objet, et continue à croire même lorsque la preuve que leur croyance est fausse se trouve sous leur yeux ?
Des personnes sont mortes pour elle, pour la sauver... Parce qu'ils ont suivi ses ordres aveuglément... Leur croyance envers leur commandante était-elle une raison valable pour mourir ? La suivre malgré le fait qu'ils savent que son ordre était suicidaire... ? Pourquoi l'ont-ils écouté ? Pourquoi avoir exécuté son ordre malgré qu'ils avaient toutes ces données dans leur esprit ? Peut-être parce que sans cette croyance... Ils n'avaient plus rien. Comme pour Sanctum, lorsque la vérité de la mascarade a été annoncé. Ils n'y ont pas cru. Et quand bien même c'était douteux, au fond, il n'y a aucun mal à croire... Cela ne blessait personne leur croyance, enfin si, mais pas autant que celle de la flamme (la croyance de son peuple).
Dernière édition par Madi Griffin le Sam 3 Fév - 10:21, édité 1 fois
Françoise Dupont
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Lun 29 Jan - 2:37
Monsieur, j'ai une question
Le cours du professeur Lupin n'était pas fondamentalement le préféré de Françoise, mais son professeur l'était. Quel que soit le sujet, il savait en parler avec la distance et le sérieux qui s'imposaient. Elle avait déjà pu remarquer qu'il n’hésitait jamais à les faire réfléchir et à faire en sorte que ce soit leur propre analyse qui soit à l'origine de leur réflexion et non pas une vérité absolue qu'il leur donnerait. La plupart du temps, ils étaient à peu près tous d’accord sur ce qui était bien ou non de faire dans le domaine de la guerre.
Pour en avoir parlé avec lui, Françoise savait que c'était un sujet qui parlait énormément à leur professeur, qui avait perdu la vie dans une guerre. Aujourd'hui, il était plus que son professeur, il était devenu son beau-frère et elle aurait fait tout ce qu'elle pouvait pour qu'il n'ait jamais à subir une fois encore le terrible sort que la guerre lui avait fait subir une fois. C'était un sujet qu'elle connaissait parce que c'était le genre de sujet que l'on étudiait à son époque dans les classes où elle avait étudié. Pour autant, ce n'était pas un sujet qu'elle qualifiait de facile pour elle. Elle n'avait pas connu de personnes de sa famille qui est eu à souffrir de cette période de l'histoire, mais elle se sentait en empathie avec tous ceux pour qui c'était le cas.
Elle tourna la tête vers le fond de la classe où l'une de ses camarades venait de poser une question qui lui semblait plus philosophique qu’historique. Mais ça ne rendait pas cette question moins importante. Le plus étonnant dans l'affaire, c'était que la jeune fille qui l'avait posée avait plutôt tendance a ne jamais intervenir en cours et à garder le silence, y-compris quand on l’interrogeait. Françoise n'avait pas la moindre idée de ce qui l’avait poussée à intervenir, mais elle ne pouvait s'empêcher d'avoir un avis très prononcé sur la question qui venait de se poser. Elle demanda la parole pour intervenir et essayer d'offrir au professeur Lupin quelques arguments dans l'autre sens.
« Je suis probablement idéaliste, mais j'ai la conviction que rien ne devrait obliger qui que ce soit à prendre une vie. On pourrait argumenter que des personnes très dangereuses qui représentent un danger pour leurs concitoyens mériteraient de mourir. Mais je crois qu'il y a d'autres solutions que celle-là. Après, je ne les ai pas forcément en tête. Et ça reste facile de dire ça quand on ne l'a pas vécu. En revanche, beaucoup diront que la sécurité de ses proches vaut qu'on meure pour elle. Je ne sais pas si c'est vrai et je pense que ça dépend de chaque personne mais moi je préfèrerais mourir plutôt que de causer la mort de quelqu'un que j'aime. Cela dit, au-delà de la notion de guerre ou de cause, il y a la notion de sacrifice. Je crois que certains ont besoin de ce sacrifice, soit de l'autre pour se sentir plus fort, soit de soi-même pour se prouver quelque chose même si c'est à la dernière chose que l'on fait. »
Remus Lupin
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Il a enfin retrouver sa bien aimée.
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La guerre, une notion que beaucoup trop de personnes connaissent, il était malheureux de voir que beaucoup de personnes ont vécu des guerres, des atrocités, différentes aussi soit elles, la guerre peut être différente d'un endroit à un autre, d'une époque à une autre. Dans son monde d'origine, le monde des sorciers, Lupin en avait vécu deux, la deuxième lui ayant couté la vie mais pour lui c'était à un prix juste, il s'était sacrifié pour la bonne cause, pour que les générations futures n'aient pas à subir ce que eux ont subi, pour que son fils puisse vivre dans la paix et en revenant à la vie des années plus tard, ayant même la chance de retrouver son fils, il a su que c'était le bon choix même si il n'en avait jamais douté une seule seconde. Lorsque Remus faisait ses cours d'histoire, il avait toujours cette notion de ne pas prendre partie, d'avoir un œil ouvert et surtout de faire réfléchir ses élèves sur certaines choses, certains évènements du passé, faire participer sa classe c'était important, important de le transmettre des savoirs et qu'il comprenne de eux même que la guerre ce n'est pas quelque chose d'anodin. Selon les élèves, certains admirent les soldats qui sont morts au combat, d'autres ont de la peine, d'autres encore connaissent ce que c'est réellement et le débat peut être long sur la question, c'est pour cette raison que Remus aborde le sujet sous un autre angle, afin que tout le monde puisse donner son propre avis.
Le cours du jour porte sur La Seconde Guerre Mondiale, l'une des plus grandes guerres de toute l'histoire de l'humanité, un sujet lourd mais très intéressant parce que ça permettait de voir certaines choses sous un angle différent encore une fois. De voir certaines notions comme la dictature, le nationalisme, la notion de sacrifice, la loyauté dans certains partis socialistes, tout ça, de pouvoir en parler, de pouvoir entendre les avis des élèves, car tous n'ont pas le même vécu et ne comprenne pas la même chose. L'histoire des chefs, des commandants, des soldats, tout ça ne peut se résumer en un seul cours alors le jeune professeur avait préparé tout son cours sur le sujet en plusieurs parties. Alors qu'il était en train de parler des soldats morts au combat, une jeune fille lève la main, Madi, une élève sérieuse, discrète qui ne participe quasi jamais, toujours au fond de la classe, comme perdu dans ses pensées. Il la remarque tout de suite parce que si elle participe pour la première fois, c'est peut être que le sujet l'intéresse réellement. "Oui Madi ?" Lui répondit avec un petit sourire, elle prend alors la parole et lui pose une certaine question, une question importante concernant les décisions concernant la mort pour une cause. "Cela dépend de plusieurs choses, je pense que selon les évènements, on peut dire que oui parfois la mort justifie le sacrifice pour une meilleure cause, pour les générations futures." Et il ne parle pas que d'expérience personnelle mais aussi de ce qui s'est passé au cours des années. "Dans d'autres cas, si c'est pour voué son culte à une personne profondément méchante, là c'est différent mais les gens sont tellement persuadés qu'ils font les choses correctement qu'ils arrivent à convaincre le reste de faire pareil." Et dans certains moments, c'est difficile de ne pas y croire mais ce que dit Madi n'est pas faux, pourquoi l'homme a besoin de faire ça dans le but de se sentir supérieur ou de se sentir mieux, pour se prouver quelque chose peut être, en réalité, il est difficile de savoir réellement ce qui pousse quelqu'un à suivre une personne ou un groupe de personne aveuglément avec une certaine croyance qui même avec la preuve que c'est mal, continue sur cette voie là. "Je pense que je ne pourrai pas répondre à cette question, malheureusement ça dépend des personnes et pourquoi ils font ça, c'est une grande question, cela dépend de beaucoup de facteurs. Cependant dans le cas de notre cours, si les soldats se sont battus jusqu'à la mort c'était pour libérer leur pays d'une oppression d'autrui, pour que tout le monde puisse se sentir mieux, en sécurité et que la paix puisse enfin être ce qu'elle est." Ca revient toujours au même, la paix, pour la paix qu'on fait tous ça cependant, parfois, dans certaines conditions, ce n'est pas le bon choix qui l'y amène.
Ce fut Françoise qui prit ensuite la parole, la jeune fille avait prit une place importante dans sa vie, puisqu'en plus d'être l'une de ses élèves, elle faisait aussi partie de sa famille. Entendre son opinion, sachant qu'ils avaient déjà eu une discussion la dessus était d'autant plus enrichissant. Ce qu'elle dit n'est pas faux non plus, pourquoi faudrait il mourir pour une conviction pour accéder à la paix, pourquoi les gens méchants devraient eux aussi mourir alors qu'il y aurai probablement d'autres solutions ? Elle ne sait pas parce qu'elle n'a pas vécu la guerre, cependant pour elle, il y a toujours cette notion de sacrifice qui rentre en jeu. La dessus Lupin est complètement d'accord avec elle, il s'est lui même sacrifié pour une cause bien plus grande et pour protéger sa famille, dans ce cas là, se sacrifier pour un proche est une notion valable mais encore une fois cela dépend du point de vue de chacun. "Tu n'as pas tord Françoise, on pourrai trouver une meilleure solution plutôt que de punir quelqu'un par la mort, cependant ça reste différent d'une situation à une autre. Concernant le sacrifice, cela dépend du point de vue de chacun, certaines personnes sont capables de se sacrifier pour ceux qu'ils aiment, pour d'autres ce n'est pas aussi simple mais la notion de sacrifice est différente pour chaque personne." Le professeur ne donnera pas son avis personnel, parce que ce n'est pas le but de ce cours, le but est de comprendre et de faire réfléchir ses élèves quant à ce qui est bon et un peu moins bon.
J’avais retrouvé certains de mes pouvoirs en quelques mois après quatre ans, j’avais continué le lycée même si j’étais loin d’être enchantée. C'étaient ceux de la colocation qui m’ont convaincue de continué afin d’avoir un diplôme pour trouver un métier plus facilement. Je me trouvais donc dans ce cours d’histoire-géographie donné par le professeur Lupin, le sujet était la seconde guerre mondiale. Je n’y connaissais rien étant donné qu’elle n’existait pas dans mon monde.
Il y avait tout de même quelques notions qui ne me sont pas complètement inconnues telles que le sacrifice. Cela pouvait arriver pendant les missions lorsque j’étais dans mon univers. Il y avait une sorte de débat où chacun donnait son opinion sur la question de Madi. Je ne savais pas trop que dire à ce sujet pour le coup, je ne pouvais pas comparer cette guerre à ce que je faisais à Magnolia.
- Monsieur, ça dépend d’où l’on vient aussi. On a tous eu un vécu différent et nous avons tous notre propre expérience. On ne vient pas tous de la même époque, mais je serais prête à me sacrifier pour ceux que j’aime en ce qui me concerne. Cela dit je ne trouve pas ça normal de tuer des gens pour des propos raciste si on peut dire ça ainsi.
J’avais tout de même pris certaines notes qui me semblaient utiles.
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Madi Griffin
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Dim 25 Fév - 11:13
La Seconde Guerre Mondiale. Au fond, qu'est-ce que c'est ? Des tas de morts dans d'atroces souffrances ! La belle affaire ! Mais qu'est-ce que c'est, par rapport à l'apocalypse ? Que dalle putain. Son monde est mort par deux fois sous ses yeux, littéralement pour la première fois. Elle compte seulement ceux qu'elle a vécus, si non, il y en aurait une troisième, une petite centaine d'années avant sa naissance -cela tourne vers les 80-90 ans-. La Seconde Guerre Mondiale a beau avoir été terrible, le futur l'est plus encore. Et peut-être est-ce là le problème. L'humanité ne se souvient pas. L'humanité n'apprend jamais. Qu'importe qu'il soit démocratique, anarchique, monarchique ou totalitaire.
Elle pose finalement une question : qu'est-ce qui justifie qu'on meurt ou qu'on tue pour elle ? La question semble faire réagir quelques de ses camarades.
"Rien ne devrait obliger quelqu'un à prendre une vie". -Tss. Fit Madi quand la première élève qui s'intéresse au sujet répond. Elle ne l'interrompt pas, c'est un échange après tout, elle lui fait juste bien comprendre qu'elle n'est pas particulièrement d'accord. En fait, qu'elle se moque de cette partie de sa réponse comme si elle ne savait rien. Mais elle ne rajoute rien. Ce n'est pas à elle de dire si elle a raison ou si elle a tort.
Vient au tour du professeur de répondre. Il ne rajoute rien d'intéressant à la conversation. Il dit ce qu'un professeur doit dire, il ne peut décemment pas inciter ses élèves à la haine ou à contrario, au sacrifice. Madi tique sur ce passage pour être honnête.
"Cependant dans le cas de notre cours, si les soldats se sont battus jusqu'à la mort c'était pour libérer leur pays d'une oppression d'autrui, pour que tout le monde puisse se sentir mieux, en sécurité et que la paix puisse enfin être ce qu'elle est."
-Es-tu certain que les soldats se sont battus pour la liberté ? Oui, les soldats se sont battus. Ils se sont battus et ils sont morts pour quelque chose mais ce n'était certainement pas la liberté. Madi s'est déjà battue à mort et non, il ne s'agissait pas de liberté. La guerre n'est pas aussi poétique. Il s'agit de la survie. La sienne et peut-être, pour les altruistes, celle de sa famille. Les soldats ont été obligés de combattre et de tuer. Il n'y a pas de conviction derrière leur geste, juste un instinct bestial, animal, la lutte du plus fort, la lutte pour la survie.
Il veut de la poésie ? Il en aura ! S'il faut glorifier la guerre, autant dire. -En tant de guerre, un soldat tue pour amener la paix. En tant de paix, un criminel tue pour amener la guerre.
Elle regarde le professeur et lui demande sans détourner son regard, le sien brûlant dans une intensité ardente. -Es-tu d'accord ? Le meurtre d'un soldat qui se bat pour sa "patrie" est plus pardonnable que celui qui se bat par égoïsme ? Même si les deux sont intrinsèquement liés.
Puis elle regarde la fille qui a répondu en premier. -Et toi, qu'en penses-tu ? Toi qui penses que le meurtre n'est pas une solution, comment vois-tu les soldats ? Ils ont tué. C'est contre tes principes, non ? Alors tu les considères comment, comme des monstres, comme des tueurs ou comme des héros ? Après tout, ils se sont battus pour "l'humanité". La bonne blague ! Madi est sûre que certains regrettent d'être morts pour ces crétins.
Une deuxième élève se joint au débat. Elle dit des choses censées. Sa réponse semble fort épurée, comme si elle avait peur de donner son avis au risque d'être jugée. Il n'empêche, un terme attire son attention "racisme".
Elle lui pose la question. Si elle a bien compris son raisonnement. -Décider de qui doit vivre ou de qui doit mourir, n'est-ce pas discriminatoire de base ? Sur quoi on fonde nos critères ? Prenons le cas du soldat, s'il tue ses ennemis, c'est parce qu'ils ne sont pas du même pays. Cela fait de lui quelqu'un qui tue par égoïsme et par racisme -il pense que la vie de l'autre est moins importante que la sienne-, parce qu'il tue les soldats des pays voisins pour gagner la guerre, non ? C'est une raison égoïste de vouloir gagner une guerre. Si on tue les soldats voisins, c'est parce que nous les considérons comme des êtres inférieurs à nous, assez inférieurs pour leur ôter la vie, non ? N'est-ce pas la définition même du racisme ? Donc comment elle voit les soldats ?
-Bien, supposons qu'ils ont fait cela par "patriotisme", mais dans l'optique où c'était obligatoire, peut-on réellement dire que c'était "démocratique" ? Madi ne le pense pas. Bien sûr, elle est ironique quand il s'agit de dire "Patriotisme". Mais en soi, ce n'est pas très loin de la vérité. Elle a longtemps choisi son peuple avant de se choisir elle-même mais pour une simple raison : ils seraient morts pour elle si elle leur en avait donné l'ordre. Alors oui, elle serait morte pour eux également. C'était elle la commandante après tout. Cela doit aller dans les deux sens. Donc ce n'est pas tant pour le patriotisme, simplement une dette qu'ils ont les uns pour les autres.
Elle rajoute pour le professeur. -Tu dépeins le totalitarisme, dans ton cours, comme une mauvaise chose. Ou, si ce n'est pas "mauvais", ce n'est pas foncièrement bon. Est-ce que c'est vrai ? Je pense que la dictature, au même titre que la démocratie, n'est pas une mauvaise chose. Parfois la démocratie peut être la perte d'un peuple tout entier...
Ha tiens, elle vient de penser au fait qu'elle a posé la question au départ mais qu'elle n'y a pas répondu. Est-ce qu'elle tuerait, est-ce qu'elle se sacrifierait ? L'histoire de sa vie répond déjà à cela.
Madi n'est pas forcément très bien vue dans la classe, la raison principale est : Elle contrôle la fenêtre. Et elle décide de la laisser ouverte tout le temps, qu'il pleuve, vente, tonne, rayonne, elle n'en démord pas. Quitte à se faire mal voir par tous, qu'importe ! La fenêtre reste ouverte. Et s'il demande à la refermer, qu'on ne lui en laisse pas le choix, elle finit par la fermer... Mais de l'extérieur et elle se barre. Ce n'est pas dangereux, ils ne sont qu'au deuxième étage. Il y a le plafond de la salle de sport juste en dessous donc elle ne craint rien. Les professeurs ont abandonné la mission "fermer la fenêtre" pour ne pas qu'elle ait à recommencer ce cinéma. Ils ne veulent pas la blesser. Mais c'est quelqu'un d'égoïste, on ne peut pas changer sa nature. Donc elle ne fermera pas cette fenêtre. Comment pourra-t-elle s'enfuir rapidement en cas de danger si non ?
Françoise Dupont
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Ven 15 Mar - 3:02
Monsieur, j'ai une question
Françoise ne fut pas tellement surprise que le professeur marque son accord avec elle, même s'il émettait toujours quelques nuances dans les propos que la jeune fille criait avec fougue. Françoise ne l'ignorait pas, elle était complètement idéaliste et elle en avait conscience, également irréaliste. Ce n'était pas en prônant la paix à tout prix que l'on pouvait vivre dans la réalité du monde. Elle était de ces personnes qui sont contre la peine de mort, mais qui ne peuvent pour autant pas en changer la nécessité parfois. Et elle devait bien admettre que l'on pouvait trouver des arguments pour justifier la nécessité des combats. Mais ça ne lui plaisait pas.
Une autre élève intervint dont Françoise écouta l'intervention avec intérêt. Si elle n'était pas ignorante du fait que la mort faisait partie intégrante du chemin de la vie, et que parfois, la prise d'une vie humaine ne pouvait être évitée, cela ne devrait jamais l'être pour des raisons égoïstes, pour des questions de racisme ou d'intolérance. Il y avait des choses ou le débat ne pouvait pas exister, c'était quelque chose de mal et c'était ainsi. Ce n'était pas pour autant que les arguments de sa camarade étaient faux.
« Je pense que tu as raison sur ce point. Je pense que l'annihilation d'un peuple tout entier, simplement parce qu'il existe est quelque chose de cruel. Je pense qu'il n'y a pas de débat sur le fait que ça ne devrait pas exister. »
Elle chercha du regard à qui Madi était en train de parler lorsqu'elle se mit à tutoyer le professeur Lupin. Même elle, qui était pourtant maintenant officiellement de sa famille ne se l’était pas encore permis et cela n'arriverait pas à moins qu'il lui en donne explicitement l'autorisation. Aussi, lorsqu'elle comprit à qui cela s'adressait ouvrit-elle des yeux ronds. Il y avait peu de chances pour qu'elle réagisse verbalement, estimant que ce n'était pas son rôle, mais elle ne pouvait s'empêcher d'être choquée par une telle familiarité. Ensuite, elle se souvint que les règles n'étaient peut-être pas les mêmes dans tous les univers et que la notion du rapport entre le professeur et l'élève pouvaient être différents dans le monde d'origine de sa camarade.
Mais quand-même, après quatre ans, on s'attendrait à ce qu'elle ait intégré un minimum les règles de ce monde. Pour autant, elle parlait si peu en classe qu'il n'était pas tout à fait certain que ses mauvaises habitudes étaient remarquées. Françoise décida de laisser le professeur s'exprimer avant de répondre elle-même lorsque sa camarade la sollicita. Après tout, elle lui avait posé une question directe et elle estima à ce moment-là qu'elle avait donc son mot à dire de manière légitime. La question des soldats était légitime et Françoise n'avaient tout de même pas dit qu'elle condamnait tous ceux qui s'étaient adonnés un jour au meurtre mais qu'elle pensait simplement qu'il valait mieux l'éviter dans l'idéal.
« Je pense que le meurtre ne devrait pas être une solution. Ou plus exactement, que prendre la vie d'un autre être humain n'est pas une solution, mais ça ne veut pas dire qu'il faut condamner tous ceux qui l'ont fait un jour. Tu te trompes en disant que les soldats tuent parce que leurs adversaires sont d'un autre pays. Il n'y a pas forcément la haine de l'étranger dans une guerre, pas au niveau des soldats. Ils tuent les adversaires, parce qu'on leur a ordonné de le faire, ce n'est pas eux qui choisissent qui est l'ennemi. J’en veux pour preuve la trêve de Noël ou des soldats ennemis l’ont fêté ensemble. Ce sont des humains et des humains obéissants qui font ce qu'on leur dit. j'ai plus de mal avec les chefs d'État qui ordonnent ces combats. Cela dit, il est difficile de juger sans connaître les tenants et les aboutissants d'une prise de décision. »
Remus Lupin
▿ Ton univers : Harry Potter
▿ Date de naissance : 10/03/1996
▿ Age : 28
▿ Métier : Professeur d'Histoire-Géographie au lycée
▿ Quartier : Hogwarts Place
▿ Côté cœur :
Il a enfin retrouver sa bien aimée.
▿ Dons/capacités/pouvoirs :
▿ Baguette magique
▿ Transplanage
▿ Magie sans baguette
▿ Lycanthropie
▿ Sortilège du Patronus : un loup
▿ Pseudo : jojo
▿ Avatar : Andrew Garfield
▿ Copyright : moneyhoneyps (ava) anaphore (signa)
▿ Disponibilités rp : Toujours dispo
▿ Autre(s) compte(s) : Luisa Madrigal & Steve Harrington & Jeremiah Fisher & Scott McCall & TK Strand & Ander Munoz & Peeta Mellark & Henry Fox-Mountchristen & Finn Hudson & Nathan Scott & Jasper Frost
Lupin n'aurai pas pensé que son cours d'aujourd'hui allait tourner en une sorte de débat sur le fait de mourir pour une raison quelconque, plusieurs choses sortirent alors comme le sacrifie, la raison de la mort pour autrui, plusieurs notions alors sont évoquées et plusieurs élèves prennent la parole tour à tour. C'est une bonne chose, ça leur permet de réfléchir à la chose, d'éveiller certains avis et d'ordinaires discrets, certains élèves comme Madi sort du lot pour en parler. Françoise donne son avis concernant la chose pour elle rien ne devrait obliger quelqu'un à prendre une vie, il ne peut pas dire qu'il est d'accord avec elle parce que ce n'est pas son rôle et surtout parce que ça dépend du contexte mais pour lui, il rejoint cette idée qu'on ne devrait jamais avoir à ôter la vie de quelqu'un que ce soit dans un but précis ou par pur égoïsme. Cependant tout le monde n'est pas d'accord avec ça, Madi même si elle ne dit rien pour le moment, afin de laisser l'échange se faire, n'a pas l'air d'accord. Puis elle prend la parole et s'adresse directement à lui en le tutoyant, ce qui le surprend en premier lieu, est ce que c'était normal chez elle ? Peut être dans tout les cas il l'écouta lui poser une simple question, un fait établi dans les livres auquel elle n'avait pas l'air d'y adhérer complètement. "Si tu peux éviter de me tutoyer ça serait mieux." Lui répondit il en premier lieu avec un petit sourire pour ne pas qu'elle se sente mal à l'aise avant qu'il ne reprenne. "Je m'appuie sur les faits, pour la plupart c'était pour gagner une guerre, certes ils n'avaient pas le choix de se battre mais c'était une sorte de prix pour obtenir la liberté. D'après vous, pourquoi il y a eu des guerres et comment elles se sont terminés ?" Demanda t'il à toute la classe, parce que le fait était là et le problème aussi, comment vraiment savoir le but de tout ça si on ne comprends pas le début. Pour expérience personnelle, Remus n'a jamais eu envie de participer à la guerre des sorciers mais il savait que c'était pour un but précis, obtenir la liberté et aller dans un monde meilleur. La prochaine question de Madi n'est pas simple, comment ne pas donner son avis personnel dans ce genre de situation ? "Comme je vous l'ai dit plus tôt, il est difficile de répondre et de juger ce qui s'est produit dans le passé parce que tout dépend du contexte. Je n'ai pas a être d'accord avec ça, cependant aucun meurtre n'est pardonnable, mais on ne peut pas juger." Certes c'était un peu contradictoire cependant c'était la simple vérité du monde de la guerre.
L'échange se poursuit entre Madi et Françoise, elles ne sont clairement pas d'accord sur le sujet mais après tout ça sert à ça un débat. Puis une autre élève se joint au débat, Wendy, ce qu'elle dit est censé, si les avis diverses selon le contexte, ils sont tout aussi différents selon le pays. Elle les rejoint sur l'histoire de sacrifice, comme quoi elle serait capable de sacrifier par amour et elle apporte une nouvelle notion au débat, le racisme. "Le fait de tuer autrui parce qu'il n'est pas du même pays est pour vous synonyme de racisme ? Certes il y a une notion de hiérarchie mais c'est surtout envers une autre population bien définie. On ne peut pas juger les soldats qui ont participé aux guerres parce qu'ils n'avaient pas réellement le choix et n'oubliez pas qu'il y a eu des guerres inter pays. Et puis prenez la trêve de Noel dont parlait Françoise, ils ont trouvé une sorte de compromis pour une période festivale mais on du reprendre la guerre parce qu'au final quelqu'un devait gagner." Parler de racisme était gros mais non sans fondement réel. Chacun avait son point de vue après tout, en l'occurrence elles avaient toutes une vie bien différente et un vécu différent.
Madi s'adressa une nouvelle fois au professeur qui réfléchit avant de répondre, le totalitarisme est un concept bien difficile à saisir et à comprendre, comment expliquer si c'est mauvais ou bon si même la démocratie a ses points négatifs. "Tout les régimes politiques ont leurs points négatifs et leurs points positifs, dans ce cas ils sont tous bon et moins bon. Pour le totalitarisme, je pense qu'il n'est pas bon d'avoir un seul parti politique parce que c'est source d'erreur. Mais il faut bien que quelqu'un prenne les décisions sinon ça serait l'anarchie." Et clairement ça serai pire que tout.
Françoise était d’accord avec moi, mais Madi n’avait pas l’air de comprendre ou bien elle s’exprimait peut-être mal ? Je ne sais pas… Nous ne venons pas du même monde alors les avis divergeaient à cause de ça ? Je l’ignore, c’était un peu compliqué tout ça en sachant qu’on était tout plus au moins du même âge.
- Chacun fait ses propres choix, mais ce n’est pas toujours les bons et les gens peuvent le regretter ou non. Je pense que le caractère de la personne joue beaucoup aussi, le soldat peut choisir d’obéir ou pas, mais quelles seront les conséquences ?
Madi et Françoise n’étaient clairement pas d’accord sur la question, ce qui entraine un grand débat entre elle. Le professeur Lupin s’adresse ensuite à moi sur ce que j’avais dit, la notion de racisme. Est-ce qu’on pouvait tuer pour ça ? Je me m’y à réfléchir, je n’ai jamais connu de guerre, mais j’essayais de me mettre à la place du soldat.
- Il y a peut-être d’autre raison que le racisme qui apporte cette guerre, non ? et au final, qu’est-ce qu’elle a apporté à la vie qu’on a aujourd’hui ?
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Monsieur, j'ai une question... {Françoise, Remus, Wendy & Madi}
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