Depuis que Rémus avait remarqué les problèmes de vue de Mary en classe, quelques temps étaient passé. Elle avait eu l’occasion de consulter un premier ophtalmologue, changer de lunettes, voire sa vision s’améliorer, puis se redégrader. A tel point qu’elle avait manqué de peu un accident en rentrant chez elle et bu la tasse à la piscine.
Paul l’avait donc de nouveau emmenée chez le spécialiste qui la suivait. De cette consultation était ressorti le fait que Mary perdait la vue, mais que le médecin n’arrivait pas à mettre le doigt sur la cause, à poser un diagnostic clair. Or, sans ça, il lui était impossible d’arrêter la progression de la cécité de Mary ni de dire si c’était réversible ou non.
Et de spécialiste en spécialiste, le son de cloche ne changeait pas. Finalement, on leur avait donné le nom d’un diagnosticien qui exerçait à l’hôpital et le père adoptif de Mary, Paul, faisait des pieds et des mains pour obtenir un rendez-vous.

Entretemps, évidemment, non seulement apprendre qu’elle perdait la vue avait bouleversé Mary plus qu’elle ne voulait bien l’admettre, mais cette incertitude dans laquelle elle se trouvait la rongeait. Bien sûr, elle savait que son père adoptif était à l’écoute et ferait tout pour la soutenir, seulement, elle ne voulait pas l’inquiéter davantage qu’il ne l’était déjà.
En attendant, en plus des difficultés qu’elle avait de nouveau pour suivre en cours, surtout en basse lumière, elle était plus distraite, moins attentive qu’elle n’y avait habitué ses professeurs. Et elle avait gardé colère, angoisse, questions sans réponse pour elle, sans les partager avec qui que ce fût.
Cependant, ce jour-là, à la fin du cours d’Histoire, ne sachant trop ce qu’elle attendait précisément de son professeur – après tout, il ne pouvait régler la situation – elle décida d’aller le voir
Elle s’était donc rendue à son bureau après avoir rangé ses affaires :

« Vous auriez un moment, professeur ? J’aimerais parler de quelque chose avec vous. »

Si ce qu’elle attendait de lui – peut-être simplement une écoute extérieure à sa famille – n’était pas clair, parmi tous les adultes hors Paul, Rémus était du moins déjà au courant de ses problèmes de vue et elle avait bien compris qu’il savait offrir une oreille attentive à ses élèves. Ce qui rendait plus facile le fait de s’adresser à lui plutôt qu’à quelqu’un d’autre.

Remus était devenu l'un des professeurs les plus appréciés du lycée, en même temps, les élèves aimaient sa façon d'enseigner, le fait qu'il savait écouter et qu'il avait une approche différente de ce qu'on pouvait penser d'un simple professeur. Le jeune homme avait toujours voulu enseigner pour apporter toujours plus à ceux ayant le besoin, même si il y avait certaines classes qui étaient plus dures que d'autres, il ne se plaignait pas au contraire, ça lui donnait un peu plus de challenge. Bien sur dans le lot, il avait ses petits chouchous et Mary en faisait partie. C'était une jeune fille brillante, l'une des meilleures du lycée, cependant depuis quelques temps il avait remarqué qu'il y avait un problème. Les deux en avaient discutés et il avait donc découvert que la jeune fille avait des soucis avec ses yeux, il l'avait écouté, tenté de la rassurer et de la motiver, même si elle n'était plus à fond comme avant, Mary restait tout de même la meilleure. Il espérait que ça aille mieux pour elle, le temps s'était écoulé mais Lupin avait toujours cette petite inquiétude par rapport à la jeune fille, elle était plus distraite que d'habitude, un peu plus dans le flou. Il comprenait donc que ses problèmes ne s'étaient pas arrangés, malgré tout les efforts qu'elle et sa famille faisaient car le jeune homme savait qu'elle était soutenu à la maison et il ne s'inquiétait pas sur le fait que son père adoptif l'avait emmené voir un spécialiste.

Alors qu'il venait de terminer l'un de ses cours d'histoire et que les élèves commençaient chacun à sortir de la salle pour rejoindre leurs prochains cours ou non, Mary s'approcha de son professeur et lui demanda si ils pouvaient discuter. Remus posa le classeur qu'il avait ouvert sur son bureau et s'adossa contre ce dernier. "Bien sur Mary, que puis je faire pour vous ?" Il se doutait un petit peu du sujet qu'elle voulait évoquer, elle n'avait pas l'air dans son assiette aujourd'hui et il pouvait très bien comprendre son état. "C'est pas rapport à votre vue n'est-ce pas ? Comment ça va ?" Lui demanda le brun avec un sourire se voulant compatissant.

Mary avait donc profité de la fin du cours d’Histoire pour demander à son professeur, Remus Lupin, s’il avait un peu de temps à lui accorder. Elle qui avait longtemps joué l’autruche sur ses problèmes de vues avait décidé de le tenir au courant de la progression défavorable de sa situation.

Elle eut bientôt la confirmation qu’il avait un peu de temps à lui accorder, mais hésitait un peu sur la façon d’aborder les choses. Il lui facilita donc la confidence en lui demandant si cela concernait sa vue. Elle savait que dans le meilleur des cas, elle aurait besoin d’aide pour retrouver son niveau scolaire, mais surtout, elle avait peur de la façon dont les choses évoluaient, d’autant plus peur que les médecins n’arrivaient pas à poser un diagnostic assez précis.

« Oui, c’est bien de cela qu’il s’agit. Je… non, pas vraiment… » répondit-elle d’abord à ses questions, avant de s’expliquer quelques minutes plus tard.

« Après notre conversation la dernière fois, j’ai vu le spécialiste qui me suit et j’ai changé de lunettes. Ca a amélioré les choses quelques temps : vous aviez vu juste, ma vue avait baissé… »

Elle marqua une pause, c’était la suite qui était plus dure à dire, dure à admettre.

« Mais, ça n’a pas duré et… et professeur, je… je suis en train de devenir aveugle… Les spécialistes ne savent pas être plus précis que ça, d’où ça vient et donc si c’est réversible ou non ni même si on peut en stopper la progression… » reprit-elle, d’une voix étranglée par la peur, retenant les larmes qui menaçaient de couler, faisant preuve d'une forme de fierté. Et puis, elle trouverait du réconfort auprès de Paul.

Elle avait soigneusement évité de mentionner le fait qu’elle avait failli se faire renverser par une voiture dans la rue tout comme celui qu’elle avait dû être repêchée par le maître-nageur durant la séance de piscine de la classe. Ce n’étaient pas forcément des choses qu’il avait besoin de savoir en tant que professeur et elle était plutôt de nature discrète voire secrète.

Lupin avait comprit que la vue de la jeune fille n'était pas au point fort, déjà parce que son niveau scolaire baissait, mais également parce qu'elle avait des difficultés à lire, à suivre les cours, de manière générale et même en changeant de lunettes, Mary avait toujours des petits soucis et malheureusement ça ne s'arrangeait pas avec le temps et elle avait enfin décidé à ouvrir les yeux sur la situation, à vrai dire le jeune professeur ne pouvait pas faire grand chose à son niveau à par l'encourager à dire la vérité à sa famille et surtout à se l'avouer à elle même. Lupin avait prit les devants pour tenter d'amorcer la chose et il avait raison, malheureusement il aurait préféré se tromper. "Ne vous en faites pas, vous pouvez me parler sans soucis, je ne vais pas vous juger." Lui répondit il comme pour la rassurer, elle pouvait se confier sur son problème de vu, il tenterai de l'aider dans tout les cas.

Mary lui expliqua alors qu'elle avait vu un spécialiste, changé de lunettes et là les choses eurent encore plus de mal à sortir, ce qui pouvait être compréhensible, elle avait surement peur de ce que cela signifiait en réalité. La jeune fille lui expliqua alors avec difficulté et presque des larmes dans les yeux, comme quoi elle était en train de devenir aveugle et aucun des spécialistes qu'elle avait vu ne savait pas quoi lui répondre par rapport à ça, effectivement c'était bien plus grave que ce qu'il pensait. Normal qu'elle ai peur de devenir aveugle si personne de la médecine ne savent pas comment arrêter la progression. Remus réfléchit un instant afin de trouver les bons mots, toute cette situation n'était pas simple. "Je suis désolé d'apprendre ça...ce n'est effectivement pas simple. Tu es forte Mary, je suis persuadé que tu vas réussir à passer cette épreuve." Tenta t'il de la rassurer, elle avait besoin de soutien et il savait qu'elle en avait dans sa famille d'accueil.  "Qu'est ce qu'en pensent tes parents ? Et les spécialistes, ils t'ont dit quelque chose de plus concret ?" Lui demanda Lupin même si elle lui avait dit le contraire, il y avait forcément une solution.

Mary avait donc profité de la fin d’un cours d’histoire pour aller parler avec son professeur, Remus Lupin. Elle n’avait pas peur qu’il la jugeât, juste de ce qui lui arriverait si jamais la situation continuait à se dégrader. Encouragée par son attitude, elle lui avait confié que l’état de ses yeux s’était aggravé et qu’elle risquait de devenir aveugle. Elle était perdue, les spécialistes mêmes n’étant pas capables de se montrer clairs ou certains de ce qu’ils avançaient. Ce qui était certain, c’est qu’ils n’avaient pas réussi à cerner la cause du problème.
Elle n’était d’ailleurs pas aussi sûre que son interlocuteur d’avoir la force de surmonter ce problème. Oh, elle était suffisamment entourée et soutenue pour cela, ce n’était pas la question. Seulement, elle voyait mal comment elle pourrait continuer à lire, à étudier si elle devenait complètement aveugle. Et surtout comment elle pourrait réaliser son rêve de toujours d’enseigner. L’idée que le cas échéant, le braille existait et que Paul trouverait bien le moyen de lui permettre de continuer à apprendre ce dont elle avait besoin ne lui avait pas même traversé l’esprit.

« C’est… déjà difficile de suivre actuellement en classe, mais… si je deviens aveugle, comment je vais faire professeur ? » fit-elle d’une voix blanche, retenant toujours les larmes qui menaçaient de couler.

« Paul… Mon père adoptif fait de son mieux pour trouver un médecin qui saura comprendre d’où vient mon problème de vue. Et il fait tout ce qui lui est possible pour me soutenir et me réconforter. La médecine est beaucoup plus avancée ici que de là où on vient l’un comme l’autre, alors il m’encourage à croire qu’on pourra faire quelque chose pour mes yeux… Plus précisément, les spécialistes ont dit que ma vue baissait de telle manière que je risquais de devenir aveugle dans les prochaines semaines ou prochains mois. Ils ne savent pas d’où vient le problème. Et ils ont dit qu’il fallait comprendre pour pouvoir peut-être arrêter la progression de la cécité… Que ce qui pourrait être fait ou non dépendait de cette fameuse cause non identifiée… En vérité, actuellement, ils ne savent pas grand-chose… » lui répondit-elle.

Pouvoir se sentir en confiance avec son professeur était important, qu'importe le sujet dont l'élève voulait évoquer avec lui, c'était une chose de pouvoir se sentir à l'aise avec l'autre et de pouvoir se confier tout en sachant pertinemment que son interlocuteur n'est pas là pour la juger. Ce que lui révéla son élève était troublant non pas pour lui, mais pour elle, Mary était sur le chemin de la cécité, c'était triste cette situation qui plus est, aucun spécialiste n'en découvrait la cause et en plus aucun n'avait une solution. Clairement ce n'était pas simple, encore moins pour Remus, il fallait lui trouver les bons mots pour rassurer la jeune fille, il ne voulait pas qu'elle panique plus et qu'elle perde toute confiance en lui. Il savait qu'elle était bien entouré, qu'à la maison quelqu'un était là pour l'aider mais comment faire dans cette situation d'urgence ? Tel le meilleur professeur qu'il essaye d'être, Lupin tente de rassurer la jeune fille en lui disant qu'elle y arrivera, que finalement elle réussira à surmonter cette épreuve parce qu'elle est courageuse. "Je comprend ta situation Mary, c'est dramatique ce qui t'arrive cependant tu es courageuse et je suis persuadée que tu réussira à vivre avec. Et puis pour les cours et ta vie future, il existe de nombreux moyens tu sais, qui sont mis en place pour les personnes aveugles. Il y a toujours une solution et puis tu sera soutenue et aidé comme il se le doit." Lui répondit il, il y a toujours une solution, si personne ne trouve une solution à la perte de la vue de Mary, il existe certains moyens pour aider les aveugles, dans tout les cas, Remus espère de tout son cœur qu'elle y arrivera.

La jeune lycéenne lui expliqua alors qu'elle avait tout le soutient dont elle avait besoin de la part de son père adoptif, qu'il est prêt à tout pour trouver une solution, qu'il y croit dur comme fer qu'ils vont trouver quelque chose pour l'aider grâce à la médecine moderne. Il a raison d'être optimiste, vaut mieux voir les choses ainsi que de broyer du noir, quand aux spécialistes, en clair ils ne connaissaient pas la cause de sa cécité cependant en découvrir l'origine pourrait aider à stopper la progression. Ce n'était pas fameux parce qu'eux même ne savent comment arrêter ça et le seul moyen pour ça, c'est de trouver l'origine, donc en clair c'était complètement redondant, un cercle vicieux quoi. "Oui effectivement ce n'est pas simple, pas du tout même mais au moins vous êtes optimiste pour la suite des évènements. Tu as de la chance d'avoir ton père adoptif avec toi. J'espère vraiment que les spécialistes vont trouver une solution mais encore une fois il n'y a pas de risque ils connaissent leurs métiers." Lui répondit le jeune professeur avec un petit sourire, il fallait garder un minimum d'optimisme sinon les choses à venir seraient plus compliquées à vivre.

Mary avait bien conscience que Remus ne pouvait lui apporter certaines des réponses dont elle avait besoin et souffrait de l’errance médicale dans laquelle elle se trouvait – même si elle ne le formulait pas ainsi -. Elle avait juste besoin de se confier à quelqu’un d’autre que Paul, quelqu’un d’extérieur à la famille, mais qui saurait faire preuve d’empathie. Et puis, étant au courant que sa vue avait baissé, il lui avait semblé normal de tenir au courant son professeur de l’évolution défavorable de la situation.
Réussir à vivre avec la cécité si cela évoluait ainsi… Elle savait bien qu’elle n’aurait pas d’autre choix, mais aussi qu’elle le vivrait mal, très mal. La simple idée que les choses allassent dans cette direction la désespérait.

Elle avait peut-être déjà vu des cannes blanches ou des chiens guides d’aveugle, mais elle prenait conscience qu’elle ne savait pas du tout ce qui pouvait être mis en place pour ces gens-là. Peut-être parce qu’elle n’avait jamais eu quelqu’un de proche dans cette situation. Et pourtant, même à l’époque dont elle venait, il devait y avoir des solutions… Aurait-elle eu ce problème si elle n’avait pas été transportée de Walnut Grove ici par la lune rouge ?

« En fait… je réalise… Je ne sais pas vraiment professeur quels sont ces moyens qui peuvent être mis en place... Vous les connaissez, vous? » reconnut-elle, un peu honteuse de son ignorance en la matière, non sans avoir ravalé les larmes qui menaçaient toujours de couler. Elle n’avait jamais assumé de montrer à quel point elle allait mal même avec ceux en qui elle avait confiance, sauf quand c’était vital et encore. Et elle n’allait pas changer du jour au lendemain sur ce point.

Paul, lui, s’était sûrement déjà renseigné s’il n’avait pas de base plus de connaissances qu’elle en la matière, elle en mettrait sa main à couper.

« Du côté du soutien, je n’en doute pas »

Outre ses amies sur lesquelles elle ne voulait pas se reposer, elle avait Paul, bien sûr, mais en plus d’un père adoptif, elle avait gagné toute une famille d’adoption. Alors, entourée, elle le serait. Quelque fût le futur qui l’attendît.

« Oui, c’est compliqué et on peut se permettre d’espérer pour le moment. Le problème, c’est que les spécialistes nous ont fait sentir que leur ignorance et le temps jouaient contre nous… »

Ils avaient beau connaître leur métier, s’ils ne trouvaient pas la solution, c’était peut-être qu’ils ne regardaient pas où il le fallait, mais Mary était bien en peine de les aiguiller : elle n’y connaissait rien en médecine, pas plus en ophtalmologie, ça n’entrait pas dans ses domaines de compétences. Si on l’interrogeait sur l’Histoire, plus généralement sur une discipline scolaire, là, oui, elle pouvait fournir des réponses.

Ce n'était pas simple de prendre conscience du fait qu'il était fort probable que l'on devienne aveugle complètement. Mary était jeune encore pour faire face à ce genre de problème mais plus elle reculait devant cette vérité plus ça serait compliqué à l'accepter, parce qu'elle se trouvait encore dans le déni malheureusement et Lupin ne pouvait pas lui en vouloir d'être ainsi, il ne pouvait pas comprendre ce qu'elle ressentait, la peur d'affronter le pire, l'une des situations qu'on ne devrait pas à avoir affronter loin de son chez soi. Cependant il pouvait la rassurer sur les éventuels moyens et dispositions qui étaient mis en places pour les personnes malvoyantes, ce n'était pas simple de vivre ainsi mais les gens y arrivaient avec de l'aide et du soutien. Il était normal que la jeune fille ai peur pour son avenir elle qui est si brillante et qui a peur de ne pas réussir, Remus était persuadé qu'elle y arriverait coute que coute. "Il est normal que tu ai peur pour la suite des évènements, mais tu finira par y arriver, tu n'es pas seule et puis oui cela peut prendre du temps. Même le simple fait de réaliser ce qui se passe. En plus des dispositifs comme les cannes et les chiens d'aveugles, il y a des programmes spéciales au lycée, dans des entreprises, dans la vie de tout les jours, je n'ai pas plus de connaissances la dessus mais en cherchant bien on peut trouver." Il n'était pas non plus expert dans la matière, parce qu'il n'avait jamais eu affaire à ça, mais il savait que tout était possible et puis la médecine ne faisait qu'évoluer.

Il sentait bien que Mary se sentait honteuse de ne pas savoir, mais il ne fallait pas loin de là, elle n'allait pas bien et c'était son devoir de l'aider comme il pouvait. "N'ai pas honte de ne pas savoir, personne n'est parfait tu sais." Ajouta Lupin avec un petit sourire avant de répondre. "C'est important et tu le sais bien." Rien n'est simple en effet mais heureusement ils sont optimistes pour la suite des choses, mais elle est tout de même inquiète puisque comme lui révèle la jeune fille, les spécialistes leur ont confié que le temps n'était pas de son côté, ce qui en effet ne donnait rien de bon. "C'est déjà un bon point. Je comprends, si même eux ne savent pas...tu as déjà eu plusieurs avis ?" Dans tout les cas, il n'était pas simple de se confier et Mary avait fini par y arriver, même si c'était avec son professeur.