▿ Métier : Aujourd'hui il gère sa propre boite "E.P. Studio" comme un vieil ami lui avait conseillé. On le connaît comme étant ce chanteur et cet acteur célèbre. Elvis veut se lancer dans de l'auto-management et aider les nouvelles étoiles montantes en les accompagnant.
▿ Quartier : Baker Street avenue
▿ Côté cœur :
My beautiful daughter Lisa Marie.
I can believe in a new future with you by my side, Dolores Madrigal.
I love you, you're my new dream.
Family is everything what I have.
I'm living for the love of music and your support, whatever it takes.
Ils avaient fini par en sortir. Elvis était redevenu normal, ils étaient de retour sur cette île... Même si tout n'était pas si normal que ça. Après avoir laissé Dolores rentrer chez elle, il n'était pas rentré chez lui. Il n'arriverait pas à dormir. L'insomnie était un soucis chez lui et encore plus lorsqu'il avait son cerveau qui réclamait des réponses comme à cet instant.
Il pourrait se réjouir qu'avec Dolores, il se passe quelque chose. Que leur sentiment sont réciproques. Il était heureux de ça certes... mais son bonheur était assombri par cette fameuse vision. Celle de sa mort. Puis le Colonel qui rode... Trop de choses cachés et pour un gars comme Elvis qui souffre de troubles paranoïaques. C'était difficile à se maitriser.
Et ce soir là, concrètement, à partir du moment où il s'est retrouvé seul, ce sont ses angoisses qui reviennent au galop. Alors oui, il roule, la sueur au front jusqu'à l'adresse ou il a raccompagné le fameux Bruno Madrigal l'autre jour. Il se gare en face de chez lui. Il fixe ses mains tremblantes pendant quelques secondes, en tapotant nerveusement son volant. Il prend son courage à deux mains et sort de la voiture.
Il ne connaît pas l'appartement de Bruno, mais il connaît son nom. Il regarde sur les boites aux lettres et trouve le nom familier de Madrigal dessus. Il appuie alors avec force contre le bouton de l'interphone rattaché au numéro de la boite. Encore et encore.
Elvis n'avait pas regardé l'heure à cet instant. Il était un peu à la ramasse, totalement déphasé. Mais il revient d'une escapade dans un monde totalement abstrait pour lui, et il est dans sa bulle... Mais il fait nuit noire, sans un chien dehors. Elvis cherchant désespérément à avoir une réponse à l'autre bout, s'acharne jusqu'à avoir une personne qui lui répond.
" Bruno Madrigal ? " Demande-t-il essoufflé par l'angoisse oppressante qui lui écrasait la poitrine. " C'est... Elvis... vous vous souvenez de moi ? " Il grimace. " Le type du... taxi... Je... j'ai besoin de vous parler... C'est urgent... S'il vous plait. " Il serre ensuite les dents, ferme les yeux avec l'espoir qu'il lui ouvre cette satanée porte. Elvis était au bord de l'angoisse. Il ne pourrait pas rentrer, pas après tout ça. Il savait que la tentation pouvait revenir. Celle de se calmer l'esprit par quelque chose de plus radical. Cette chose dont il s'était sevré il y a plus de trois ans maintenant. Il ne pouvait pas replonger. " J'ai... discuté avec Dolores... Je sais pour vos visions et surtout la vision que vous avez eu... " Lui annonce-t-il. Si Bruno pouvait hésiter encore, celà pourrait lui faire changer d'avis non ?
La sonnette retentit dans tout l’appartement et le fait sursauter. Il n’est définitivement pas courant que l’on se présente à sa porte, encore moins sans s’être annoncé et moins encore à une heure à ce point tardive. Pour Bruno, ça ne peut qu’être mauvais signe. C’est du moins ce qu’il se répète, diablement anxieux, tandis qu’il laisse sonner sans tout d’abord répondre. Et si c’était à nouveau la concierge qui venait lui chercher des noises ? Ce ne serait clairement pas surprenant… Plus ses rats sont nombreux, plus ils rivalisent d’ingéniosité pour se faire la malle. La concierge a installé des pièges à rats dans l’immeuble, et Bruno sait qu’elle cherche activement à le virer de là, mais Bruno, s’il compte éventuellement déménager, ne veut pas non plus se précipiter : c’est difficile – voire impossible – d’abandonner son train-train. Bref, il ne s’attend pas à de bonnes nouvelles, et pour cette raison, il envisage tout d’abord de faire le mort.
Mais de l’autre côté, ce n’est pas une voix de vieille dame qu’il entend, mais une voix familière, mais pas tant que ça. Une voix qu’il a déjà entendue… Elvis. Le type avec qui il a partagé un taxi, l’homme qu’il a vu dans ses visions… Bruno se fige sur place. Il ne sait plus s’il doit ouvrir ou non. Qu’est-ce qu’il peut bien lui vouloir ? Il attend, de l’autre côté de la porte, sans bouger, jusqu’à ce qu’Elvis lui apprenne avoir rencontré Dolores… Dolores qui lui a parlé de sa vision… Bon. Bruno n’apprécie pas vraiment d’en arriver là, mais il comprend tout de même qu’il n’a pas franchement le choix. Il ne peut pas le laisser comme ça, et encore moins dans cet état, alors qu’il comprend bien que leur temps est définitivement compté. Il ne peut pas le laisser sur le pas de sa porte – si cette conversation l’inquiète, il comprend malgré tout qu’il n’a pas d’autre choix que de faire en sorte
« Entrez, mais faites vite où Isadora va en profiter pour sortir », dit-il en entrouvrant la porte, jetant des regards partout autour de lui pour s’assurer qu’aucun de ses rats n’en profite pour prendre la tangente. Heureusement pour lui – et pour ses rats, ce n’est pas le cas le moins du monde.
Il referme la porte derrière eux aussitôt Elvis à l’intérieur et il reste le dos à la porte, incapable de savoir trop comment réagir quant au fait de trouver ce jeune homme chez lui. Il devrait peut-être l’inviter à s’asseoir, lui proposer quelque chose à boire… à la place, il reste planté là, raide comme un piquet, entremêlant ses boucles brunes entre ses doigts afin de dissiper son immense nervosité.
« Euh donc… vous avez rencontré Dolores ? » il demande en se forçant à déposer un sourire – peu convaincant – sur son visage.
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Elvis Presley
▿ Ton univers : Elvis (Baz Luhrmann movie)
▿ Date de naissance : 08/01/1993
▿ Age : 31
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La porte s'ouvre enfin. Elvis se sent en parti soulagé même si ca n'est pas encore ça. Il entre dans le petit appartement de Bruno Madrigal, et clairement, il ne sait pas où poser les yeux. La première chose qu'il remarque, c'est la multitude de rats qui grouillent partout. La porte se referme derrière lui et Elvis se demande s'il a bien fait de venir sur l'instant. Il se sent d'un seul coup pris au piège. Non, en fait, il ne se sent définitivement pas mieux.
Elvis ne sait plus quoi faire, alors un silence gênant s'installe alors qu'il fixe son interlocuteur dos à la porte d'entrée, les sourcils froncés, l'air pas du tout à son aise. Il lui demande alors s'il a rencontré Dolores.
" Oui. " Dit-il d'abord et simplement. Sur l'instant, il ne sait plus quoi dire, il est apeuré aussi, mais essaye de ne pas le montrer, bien que ses yeux clairs se posent sur tout ce qui l'entoure. Il revient d'un monde incroyable mais déstabilisant et ici, il ne se sentait pas en sécurité non plus.
Il finit par soupirer et se pince rapidement le haut du nez pour essayer de se reprendre.
" Je sais tout. Je l'ai vu... L'Encanto. " Lui annonce-t-il enfin. " On en revient avec Dolores et... elle m'a dit pour vos pouvoirs et... c'est dingue mais... Après ce que je vais vu, je vous crois. " Il marque une pause, essaye de faire un pas avenant vers Bruno, évitant de justesse un ras passant sous sa chaussure.
" Elle m'a parlé de la vision que vous avez eu. Je me suis rappelé de notre rencontre et... j'ai compris que vous essayiez de me mettre en garde. Je sais qu'il est tard mais je veux savoir. C'est... angoissant tout ca pour moi. " Il se secoue la tête. " Je n'ai pas envie de mourir encore une fois. "
Il en sait pas s'il va accepter de faire son tour de magie à cette heure tardive mais Elvis a été franc avec l'oncle de celle qui fait battre son coeur. Il ne voulait pas se louper cette fois, il voulait faire les choses correctement. Il voulais devancer le Colonel.
" Vous avez vu qui est le Colonel. Vous savez qui il est... Il a déjà un plan. Et il faut que j'ai ce coup d'avance. Et votre don, c'est quelque chose qui... me permettra de savoir ce qu'il prépare. Je vous en supplie aidez moi... "
Elvis prétend avoir vu l’Encanto… comment est-ce seulement possible ? Il lui en parle comme si de rien n’était, mais pour lui, cette information n’est pas anodine, c’est quelque chose d’immense. Oui, Bruno ne comprend vraiment pas cette situation… Et il sent que ce n’est pas à lui de poser les questions mais l’inverse. Il est déjà paniqué, angoissé… alors Bruno préfère largement mettre ça de côté… il en parlera peut-être avec Dolores, plutôt ? Oui, c’est mieux. En attendant, Bruno n’y comprend vraiment rien, et il se sent particulièrement perturbé.
Alors il faut se concentrer sur sa vision, sur sa mise en garde… et il ne sait pas vraiment quoi lui dire. Il veut bien croire que ce soit angoissant pour Elvis, c’est également angoissant pour Bruno. Ce pauvre jeune homme est exposé à la perspective d’une mort certaine, c’est normal qu’il le vive très très mal… Mais il ne sait pas quoi lui dire. Même en ayant vu le fameux Colonel, ses visions sont imprécises, sujettes à interprétations, il ne faut pas les prendre pour argent comptant, surtout que tout le monde y voit toujours ce qu’il veut… et après, c’est sur lui que ça retombe.
« Je peux pas vous aider, je peux pas… » Il panique, il se recule légèrement, sous l’effet d’un coup de stress et manque de piétiner Teresa, une de ses rates qui dormait tranquillement à quelques centimètres à peine de ses talons. Si, il peut l’aider, mais c’est compliqué. Il n’a pas de réponse toute faite à lui accorder, et c’est bien le problème. « Il faudrait que j’ai une autre vision et j’ai besoin d’espace, de matériel… je ne peux pas juste faire ça comme ça. Et même si j’avais une nouvelle vision, c’est pas pour autant qu’elle servira à quoi que ce soit… »
Les gens se font souvent une fausse idée de ce que peuvent être les visions telles que les expérimentent Bruno. Il a entendu parler de voyants et de diseurs de bonne aventure qui fonctionnaient de manière très différentes, ce qui doit forcément biaiser leur situation, mais en attendant, ça reste… forcément délicat. Vraiment, il ne sait pas quoi lui dire d’autre. Il redoute, s’il cède à la requête de son interlocuteur, que cette même requête aient des conséquences plus néfastes que positives… ça ne concerne pas qu’Elvis, ça concerne sa nièce, aussi, et il se doit de faire tout son possible pour la protéger…
Est- ce que, justement, ce n’est pas le signe qu’il faudrait d’autant plus qu’il ait une meilleure vision ? Peut-être bien, mais ses visions ont parfois – souvent – causé plus de tort que de bien à ses proches, et il ne veut pas présumer de ce qui adviendra, pour lui et pour sa famille, dans de telles circonstances.
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Elvis Presley
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Bruno a l'air d'un seul coup réticent, mais Elvis ne veut pas en démordre. Qui a-t-il de si contraignant ? Il observe l'attitude de l'homme en face de lui. Mais il ne peut pas attendre. De toute manière s'il retourne seul chez lui, il sait que la nuit sera longue. Il ne pourrait pas dormir, son esprit vif ne le lâchera pas.
Quand Bruno recule, Elvis fait plusieurs pas vers lui et pose ses mains sur les épaules. Il ne veut pas se faire agressif mais on voyait bien qu'il ressentait des choses violentes intérieurement, et comment le blâmer.
" Bruno... S'il vous plait... "
Il lui dit alors qu'il ne peut pas le faire comme ça, il lui faut de l'espace et du matériel. Elvis se secoue la tête vivement.
" Je peux vous trouver tout ça et si vous voulez, c'est pas un soucis pour moi... Et y'a de l'espace chez moi. On ira chez moi. "
Il essaye de se calmer mais son souffle reste court. Il ne veut pas effrayer Bruno. Il finit par lâcher ses deux mains posées sur ses épaules, lui tourne le dos en se pinçant le haut du nez pour se reprendre. En vérité, il sait de quoi il a l'air. Surement d'un fou, à débarquer au milieu de la nuit, et il sait qu'il est peut être en pleine crise paranoïaque. Bien qu'à ce moment précis, il semble bien loin de ses anciennes crises.
" Je sais que ce n'est pas évident... Et vous risquez de vous plonger dans quelque chose qui n'est pas agréable. Mais... " Il le regarde de nouveau. " J'ai peur, d'accord ? Donc si on peut contrer celà. Et si ca n'est pas pour moi, faites le pour Dolores. "
Si, il pourrait changer le destin, au moins un, en laissant Dolores repartir. En ne s'attardant pas vers elle. En prenant ses distances, mais il avait aussi l'impression que c'est se condamner lui même. Mais il sait que c'était déjà trop tard, et la jeune femme ne le lâcherait pas.
" A plusieurs. Avec Dolores... qui entend tout, vous qui voyez le futur... Le Colonel n'est pas un type bien. Et si je peux prendre ma revanche cette fois. Peut être qu'il arrêtera. Et je pourrai enfin vivre comme je l'entends. On pourra vivre comme on l'entend. Parce qu'au moment où on s'est rencontré, vous savez que j'allais me rapprocher de votre famille et faire parti de votre vie. " Il marque une pause, baisse la tête. " De toute manière, je ne laisserai pas faire ce chien... " Dit-il en serrant les dents.
Bruno se fige, mal à l’aise avec ce contact physique, quand son interlocuteur pose ses mains sur ses épaules, l’invitant à reculer et à regarder dans les yeux. Son comportement n’est certes pas agressif, mais il prend tout de même Bruno de court, qui retient son souffle en même temps que son interlocuteur le supplie. Il voit bien que le pauvre homme est désespéré… mais Bruno, lui, a désespérément envie de voir son interlocuteur lui rendre son espace vital. Il se sent mal, étouffé, à l’étroit, et ces émotions ne font pas bon ménage avec tout le reste. Il essaie de lui opposer des arguments somme toute moyens, il veut gagner du temps, surtout…
Mais Elvis n’en démord pas, il lui assure qu’il peut trouver tout ce qu’il faut, et qu’ils pourront même aller chez lui. Il a beau dire qu’il y a de l’espace, Bruno gage que ce ne sera pas forcément mieux… il ne se rend pas compte du rituel que ça représente. Mais ce qu’il comprend, en revanche, c’est qu’Elvis ne le lâchera pas tant qu’il n’aura pas consenti à lui faire faire ce qu’il veut… et il a probablement raison. Elvis a peur, et il a raison d’avoir peur. Bruno aussi a peur, et c’est ce qui le retient d’agir comme il le faudrait peut-être. C’est au moment d’entendre le nom de Dolores que son regard change légèrement. Elvis a raison. Il doit faire quelque chose. Pas pour lui-même, mais pour sa famille. Il le doit aussi pour sa nièce.
« Je sais pas si se venger est une bonne idée », hésite Bruno d’une voix vraiment tremblante… Il ne se sent pas rassuré par l’idée que cet homme semble rechercher des représailles. Parce que de telles représailles lui laisse clairement soupçonner qu’Elvis devienne l’acteur de son propre malheur. Il pousse un soupir. « Mais d’accord, je vais vous aider… pour Dolores. » Il pousse un grand soupir.
Il réfléchit à toute vitesse, regarde autour de lui, espère retrouver un semblant de réconfort chez ses compagnons à quatre pattes qui l’ignorent sublimement en s’appliquant à ronger tranquillement son appartement comme si c’était la chose la plus naturelle du monde. Oui, il réfléchit à toute vitesse, parce qu’il comprend qu’ils n’ont probablement pas beaucoup de temps, au bout du compte. Alors il pousse un soupir, et il s’efforce de faire de son mieux, vraiment.
« Bon, d’accord. Ça sert à rien d’aller chez vous, il faut qu’on aille sur la plage. » De grands espaces, du sable à foison, et vu le temps et l’heure, ils devraient être tranquilles. Bruno trouve une sacoche qu’il remplit rapidement de tout un tas d’ustensiles qui lui tombent sous la main. « Vous êtes venu en voiture ? »
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La vengeance n'était peut être pas une bonne chose mais le Colonel avait besoin d'être remis à sa place, et il était persuadé que s'il l'arrêtait et qu'il lui montrait de quoi il était capable... Peut être qu'Elvis devait se calmer là dessus mais à cet instant, il était trop remonté, trop remué pour faire la part des choses et c'était clairement compréhensible.
Bruno fini par accepter la requête d'Elvis. Il ne sait pas s'il se sent soulagé mais il sent que son coeur s'allège. Peut être n'est-ce qu'une accalmie, un instant...
" Merci... merci Bruno... " Le gratifie Elvis réellement heureux qu'il veuille bien l'aider à cette heure tardive. Il fait un signe de tête en comprenant qu'ils devaient aller sur la plage. " D'accord, je vous suis. Je ferai tout ce que vous me dites... "
Lorsqu'il demande s'il est venu en voiture. Elvis fait un signe vif de la tête.
" Oui, elle est garée juste en bas. "
Il laisse Bruno sortir et fermer derrière eux et il les dirige jusqu'à son véhicule. Il grimpe au volant et commence à mettre le moteur en route avant de conduire jusqu'à la première plage.
" Bruno je... " Commence-t-il, voulant entamer une petite conversation pour éviter de créer un sentiment de malaise. " Je suis conscient que je vous implique dans une histoire que vous ne connaissez pas. Ce que vous faites est dingue... En tout cas, je le vois comme ça. " Il marque une pause. " Je tiens beaucoup à Dolores vous savez ? "
Il se gare sur un des parkings en face de la plage. Il soupire longuement et regarde Bruno avant de dire.
" N'hésitez pas à me dire ce que je dois faire. Si je peux vous donner un coup d'main. "
« Ne me remerciez pas trop vite », répond Bruno, mal à l’aise, le regard particulièrement fuyant.
Personne ne le remercie jamais pour ses prédictions. Toujours on le supplie d’avoir une vision, toujours, la vision déplaît, et mal interprétée ou l’est de la bonne manière, mais dévoile un avenir auquel les personnes concernées ne veulent pas être associées. Au bout du compte, on le lui fait toujours regretter. Il est convaincu que cette fois ne serait pas différente, mais soit… Oui, Bruno est convaincu que son interlocuteur cessera de le remercier quand il aura obtenu gain de cause, mais peu importe. Une fois sa sacoche pleine, Bruno jette un regard autour de lui en même temps qu’Elvis lui apprend qu’il a bel et bien une voiture, et qui est garée juste en bas. Après un dernier regard, Bruno tend sa main en direction de Teresa, une rate qui accepte docilement de monter le long de son bras pour monter sur son épaule. Il aura bien besoin d’un encouragement supplémentaire vu les circonstances. Il n’a pas la moindre envie de faire usage de ses pouvoirs, mais il a aussi bien conscience du fait qu’il n’a pas vraiment le choix, en réalité.
Ils quittent donc son appartement, Bruno referme la porte derrière eux après s’être assuré qu’aucun rat n’ait eu le temps de s’échapper, et ils rejoignent le véhicule du chanteur. Bruno s’installe côté passager, mal à l’aise, et les dents serrés, d’une nervosité extrême. Il ne sait pas comment les choses vont se dérouler, et il n’est pas sûr de vouloir aller au bout de sa décision.
« Je sais », répond nerveusement Bruno quand Elvis affirme avoir conscience de l’importance de ce qu’il lui demande, avant d’ajouter qu’il tient vraiment beaucoup à Dolores. « Et elle tient beaucoup à vous. » Il n’a pas eu besoin d’en parler avec elle, la vision qu’il a eue des deux, les larmes de Dolores… ça ne faisait aucun doute. Il sait que les deux s’aiment immensément, et cela influence naturellement sa décision d’aider Elvis. Il a conscience de son importance au sein de la famille, c’est tout naturellement qu’il le prend en considération. « C’est pour ça que je le fais, uniquement pour ça », ajoute-t-il d’un ton qu’il veut aussi convaincu qu’il le peut dans une situation qui le met sous pression.
Quand ils sont sur la plage, Bruno, très agité, oblige Elvis à le suivre jusqu’à avoir trouvé ce qu’il considère être le spot idéal. Un espace vaste et isolé, idéal.
« Asseyez-vous, ne bougez pas et ne dites rien, d’accord », il se contente de répondre quand son interlocuteur lui demande s’il peut faire quelque chose.
Avec application, Bruno trace un large cercle de sable, suffisamment vaste pour les contenir tous les deux. Au centre du cercle, cinq récipients dans lequels il dépose des feuilles séchées. Il tire ensuite une allumette de la poche intérieure de sa veste, qu’il fait craquer pour alimenter un feu léger par-dessus lequel il tend ses mains afin d’inviter Elvis à les saisir dans les siennes.
Une grande inspiration plus tard, quand les yeux de Bruno se rouvrent, ils sont d’un vert lumineux, éblouissant, surnaturel. Des grains de sable s’élèvent tout autour d’eux, les enveloppant dans un dôme de sable. Bientôt des images apparaîtront, qu’il faudra analyser et interpréter pour découvrir ce qu’elles diront de l’avenir.
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Elvis voyait bien que Bruno tenait beaucoup à sa nièce. Il pouvait le comprendre. Il espérait aussi pourtant connaitre Bruno en dehors de son obsession pour le Colonel. De toute manière, Elvis avait prévu de le remercier comme il se doit. Il ne sait pas encore comment, mais il voulait faire comprendre à Bruno qu'il pouvait aussi compter sur lui. L'esprit familial, il connaissait. Il savait à quel point c'était important.
Ils arrivent sur la plage, Bruno lui demande de s'asseoir et de ne pas bouger. " Heu... d'accord... " Dit-il en se cherchant une place pour poser ses fesses. Il s'agenouille et finit par s'asseoir en tailleur en observant Bruno faire. Elvis est intrigué et ne souhaite pas intervenir. Il trouve même tout ça absolument fascinant sur l'instant.
A vrai dire, à une époque de sa vie, il avait été fasciné par le spiritisme et tout un tas d'attrait glauque comme dirait certain. Ce fut après la mort de sa mère. La mort étant entré dans son existence, sa mère étant perdue... Il avait espéré trouver des réponses sur l'Au Delà et peut être la retrouver dans des rites souvent jugés par beaucoup. Elvis sentait l'excitation monter en lui, il était comme un gosse qui attendait d'en voir plus d'un tour de magie. Alors qu'il sait que derrière, ce qu'il risque de voir, peut ne pas lui plaire.
Elvis regarde les deux mains tendues de Bruno. Il se redresse pour se remettre sur ses genoux et les attrape. Il prend une grande inspiration pour se donner du courage, et comme s'il allait effectuer un saut dans une piscine. Et en quelque sorte, il allait faire un saut... Un saut dans l'inconnu.
Quand Bruno ouvre les yeux, ils brillent d'une lueur verte. Elvis sursaute, il se retient un mouvement de recul et de lâcher les mains du médium. Il devait rester concentré. Le visage d'Elvis est à la fois effrayé, stupéfait, et intrigué. Il fixe Bruno en s'imaginant qu'il puisse s'évaporer dans une lueur verte.
Le sable commence à monter autour d'eux dans un souffle. Elvis détache alors ses yeux de l'homme en face de lui et observe le dôme qui semble les emprisonner. " Fais chier... fais chier... fais chier... Pourquoi j'ai toujours des idées à la con comme ça... " Grogne-t-il entre ses dents tout en ratatinant sa tête dans ses épaules en se demandant ce qu'il risque de lui arriver ENCORE.
Des images commencent à se former dans le sable et c'est assez ahurissant. Elvis se redresse doucement et fixe les reflets. Il voit le visage de Dolores. Il se voit. Ils se tiennent la main et sont prêt à s'embrasser et... Il y a un bruit... Un coup de feu... Quelque chose et tout s'accélère.
Une foule en délire... Les portes s'ouvrent. Elle les entoure comme une vague dans le sable. Elvis se tasse de nouveau.
" Il se passe quoi là ?!? " Il doit observer. Il doit comprendre. Il croit voir le visage d'un type. Il ne l'a pas encore croisé. Mais c'est Jesse. Un ricanement qu'il connait. Il voit Dolores se faire porter par la foule. Elvis se jette dedans sans réfléchir... Il court après elle et attrape son bras. La foule continue de débouler de tous les côtés. Ils tombent, mais Elvis la prend dans ses bras pour la protéger de la foule paniquée.
Quand tout redevient calme. Il voit Dolores appeler à l'aide. Il se voit dans ses bras inerte. Elle hurle mais personne ne répond. Et lui ? Il ne bouge plus... Il est... Elvis lâche d'un seul coup les mains de Bruno et tombe en arrière.
Le silence retombe, il a le regard hagard. Il est encore plus perdu qu'avant. Il y a un tas d'indices. Un tas... Mais c'est un foutoir sans nom. Et clairement c'était... perturbant. Il ne dit rien, son visage est figé. Il essaye de reprendre ses esprits, car la seule chose que son instinct lui souffle c'est de courir à toute jambe et de ne pas se retourner.
Les grains de sable s’élèvent autour d’eux jusqu’à les enfermer dans un dôme gigantesque et surnaturel. Les prunelles de Bruno ont pris une couleur vert brillant, presque fluorescent, et son don à l’ouvrage révèle au duo une succession d’images qu’il leur faut à présent observer et analyser afin de décider de ce qu’ils seront susceptibles d’en tirer ou non. Bruno s’efforce de ne pas écouter Elvis quand ce dernier fulmine entre ses dents serrées et s’agace de sa propre idée. Ce n’est pas pour rien s’il a demandé au chanteur de rester silencieux. Il ne veut pas être perturbé dans sa vision, sans quoi ils auront probablement fait tout cela pour rien. Chaque prémonition exige de la part de Bruno le plus grand self control et beaucoup d’énergie, et il n’a pas envie de dépenser les deux pour rien.
Des silhouettes de sable se forme sous leurs yeux. On peut facilement reconnaître les corps de Dolores et Elvis. Dans un premier temps, la vision semble douce, presque heureuse, mais cela change très vite. Un coup de feu, un mouvement de foule… Bruno ne répond rien quand Elvis lui demande ce qui se passe car lui-même ne le sait pas. Il doit interpréter les signes pour mieux comprendre. Pour le moment, il est incapable de déterminer plus précisément ce qui lui arrive, ce qui leur arrive, et ce que cela est supposé signifier. Dans la panique, au milieu de tous ces visages indistincts, il est presque impossible de totalement comprendre et analyser la scène. Dolores appelle à l’aide, tenant Elvis dans ses bras. Cette vision, Bruno s’en souvient parfaitement, c’est celle qu’il avait retranscrite mot pour mot à Dolores, non sans une certaine hésitation, quand cette dernière lui avait demandé de se montrer totalement transparente au sujet de ce qui leur était arrivé.
Bientôt, le calme retombe en même temps que les grains de sable au sol, et que les mains d’Elvis lâchent celles de Bruno. Ce dernier, pour ne pas faire face à la panique affichée – et naturelle – de son interlocuteur, préfère jeter un œil autour de lui jusqu’à extirper du sable la plaque d’un vert transparent sur laquelle est visible les derniers instants de sa vision.
« Vous devriez la garder », dit-il d’une voix hésitante à l’adresse de son interlocuteur. « Parfois, ça fait du bien d’y rejeter un œil à tête reposée », suggère-t-il, mal à l’aise, car il ne peut pas réellement trancher avec l’atmosphère terriblement pesante qui s’est abattue sur eux après le terrible spectacle auquel l’un et l’autre viennent tout juste d’assister. « Enfin, je dis ça, qu’est-ce que j’en sais, hein ? » il ajoute avec un léger rire nerveux. « Vous faites comme vous voulez, après tout. »
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Il n'y avait aucune logique dans ce qu'il venait de voir et même... C'était bien plus que ça. Il venait d'assister à sa mort en direct. Il savait à quoi il devait se confronter... Mais c'était plus violent qu'il ne le pensait. Il se tait, il baisse les yeux vers la tablette que Bruno détache du sable. Il ne dit rien. Il essaye de rassembler ses pensées. La tablette représentait ses derniers instants.
" C'est lui... " Souffle-t-il en fermant les yeux. " Il riait... Ce connard... " Il se secoue la tête, avance des mains tremblantes vers la tablette pour la prendre. Il reste silencieux un long moment encore en l'observant. " On peut empêcher ça ? " Demande-t-il en relevant le nez vers Bruno. " J'ai toujours cru au destin. "
Il n'était pas loquace à cet instant, mais il y avait de quoi. Après son retour de l'Encanto, il avait pu se tenir, et ne pas partir en courant. Parce que ces dernières 24 heures avaient été particulièrement angoissantes pour Elvis. Et ca continuait... Mais peut être que sa rencontre avec Dolores, sa rencontre avec Bruno... C'était des aides. Un avertissement pour éviter que le pire ne se produise encore. Mais c'était énormément de stress, comment savoir quand il prendrait la bonne décision ou non ? Il fallait tenir le cap, pas baisser les bras. Elvis avait ce courage en lui, mais quand il s'agissait du Colonel Parker, il finissait par baisser les bras.
" Merci... " Car il devait le dire. Même si c'était dur à encaisser, à entendre. Il retire sa veste alors et cache la vision de la tablette dedans. Car son regard ne peut s'en détacher, il la glisse sous le bras. " Bruno ? " Demande-t-il pour avoir toute l'attention de son interlocuteur, il relève le nez pour le regarder droit dans les yeux. " J'ai pas l'habitude de tout ça. Je reviens de chez vous. C'est vraiment différent de chez moi. Mais Dolores m'a dit que les fins heureuses pouvaient exister et que les miracles arrivaient. " Il marque une pause. " J'espère qu'ici... On saura le faire. Mais... je ne suis pas sûr d'y arriver. C'est une sorte d'angoisse tenace mais je sais de quoi il est capable. Et ici, avec tous ces gens, tous ces pouvoirs à disposition. Faites gaffe vous aussi... Surtout qu'il vous a déjà vu. "
Bruno grimace légèrement quand son interlocuteur lui demande s’il est possible d’empêcher sa vision… La vérité, c’est qu’il est rare, vraiment très rare que ses visions ne se produisent pas… Oui, il y avait eu cette vision concernant Mirabel, et qui l’avait poussé à partir et à se réfugier entre les murs de Casita, mais ce n’est pas pareil… pas aux yeux de Bruno, en tout cas… La vision qui la concernait était incertaine, changeante… C’était la première fois qu’il voyait une vision de cette nature, qui évoluait selon les perspectives, la manière dont on décidait de l’observer. La vision qu’il vient d’avoir, elle, semble bien plus immuable… Bruno n’est pas certain qu’ils parviendront à y faire quoi que ce soit. Il ne veut pas être cet oiseau de mauvais augure qu’il a été presque toute sa vie, mais par la force des choses, lui aussi croit au destin… Et le destin d’Elvis Presley, eh bien… Disons qu’à première vue, il ne semble pas des plus heureux.
« Rien n’est gravé dans le marbre, enfin dans le sable. » Il accompagne sa remarque d’un léger rire nerveux.
Il ne donnera pas de réponse plus précise à son interlocuteur, parce qu’il n’en possède tout simplement pas. C’est le mieux qu’il puisse adresser à son interlocuteur, en l’occurrence. Lui assurer qu’il ne peut rien y faire et qu’il n’a plus qu’à laisser tomber est une chose qu’il pourrait faire, mais à laquelle il ne veut pas se résoudre. Il ne veut pas qu’Elvis baisse les bras, et pour cause… C’est aussi le bonheur de Dolores qui en dépend… Et au nom de ce dernier, lui aussi a besoin de croire qu’une alternative existe bel et bien.
Bruno esquisse un fin sourire quand Elvis le remercie… il réalise que c’est bien la première fois de toute son existence, depuis que lui ont été confiés ses pouvoirs, que qui que ce soit le remercie pour ces derniers. Les réactions à ses visions sont généralement bien plus violentes et épidermiques, y compris quand elles lui ont été demandées personnellement. Ce n’est pas pour rien s’il a gardé certaines visions pour lui pendant des années. Ça lui semblait être le mieux à faire, à ce moment-là.
« Je ferai attention », répond Bruno. « De toute façon, c’est pas comme si je sortais souvent de chez moi », confesse-t-il toujours avec la même nervosité. « Comment c’était, l’Encanto, quand vous y étiez ? » Il laisse passer un temps de pause, songeur. « J’aurais aimé y retourner. » Avant de se ressaisir. « Désolé, c’est pas la question, c’est pas important. » Il marque un temps de pause. « Vous allez le lui montrer ? A Dolores ? Vous devriez le lui montrer », fait-il en désignant la plaque verte contenant sa vision.
Il voudrait préserver Dolores da tout ça, mais dans les faits, il sait bien que c’est impossible. Il ne le peut pas, il ne le doit pas, alors…. Alors il doit accepter de procéder autrement.
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Elvis Presley
▿ Ton univers : Elvis (Baz Luhrmann movie)
▿ Date de naissance : 08/01/1993
▿ Age : 31
▿ Métier : Aujourd'hui il gère sa propre boite "E.P. Studio" comme un vieil ami lui avait conseillé. On le connaît comme étant ce chanteur et cet acteur célèbre. Elvis veut se lancer dans de l'auto-management et aider les nouvelles étoiles montantes en les accompagnant.
▿ Quartier : Baker Street avenue
▿ Côté cœur :
My beautiful daughter Lisa Marie.
I can believe in a new future with you by my side, Dolores Madrigal.
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Il pensait être rassuré mais ca ne le rassurait pas. Il se retrouvait avec encore plus de questions. Mais ca n'était clairement pas la faute à Bruno pour le coup. Il dit à Bruno de faire attention, même si le Colonel n'est pas du genre à attaquer de front, il est perfide et il peut faire un tas de coup fourré sans qu'on ne les voit venir. Il regarde Bruno de manière grave.
" Vous pouvez être chez vous, et qu'il s'en prenne à vous. Quand le Colonel attaque, ca n'est jamais de front. Il est trop lâche pour ça. " Il soupire et sourit. " Désolé, je ne veux pas vous faire peur. Mais vous êtes impliqué malheureusement. Je devrai m'excuser, mais je crois que c'est quelque chose qui nous dépasse. Notre première rencontre. Ma rencontre avec Dolores... Tout ça... "
Elvis se sent quand même responsable en partie. Il laisse Bruno poser ses questions et lui dire qu'il devrait montrer sa tablette à Dolores. Elvis baisse les yeux et l'observe longuement avant de la recouvrir.
" Je vais... déjà digérer les informations. " Dit-il.
Il se relève et époussette ses habits. Il répond à Bruno en même temps.
" Pour moi, c'était bizarre. Votre monde est très différent du mien. J'veux dire, j'me suis littéralement retrouvé avec une tête de cartoon ! " Dit-il dans un rire nerveux. Il ne sait pas si Bruno va comprendre. Dolores ne comprenait pas la différence entre ici et là bas sur ce point de vu. " Et c'est dingue, une maison vivante. " Ajoute-t-il. Il hausse les épaules. " Ca m'a fait du bien quand même, parce que ca m'a fait croire de nouveau à la magie. "
Il comprend Bruno et sa nostalgie de son ancien monde. Parfois Elvis pouvait se sentir paumé ici. Il aimerait bien retrouver les rues de Memphis, Graceland, les lumières de Las Vegas.
" Si c'est important. " Il lui donne une légère tape sur le bras dans un large sourire amical. " C'est chez vous. C'est forcément important. "
Il se rappelle de certaines choses pourtant.
" Un truc m'avait marqué. C'était... vide. Plus personne ne se trouve là bas. "
Moses.
Bruno Madrigal
▿ Ton univers : Encanto
▿ Date de naissance : 15/03/1979
▿ Age : 45
▿ Métier : Dératiseur (il adopte tous les rats dont il débarrasse les foyers)
▿ Quartier : Raccoon Square
▿ Côté cœur :
▿ Dons/capacités/pouvoirs :
▿ Divination
▿ Ami des rats
Bruno ne sait pas vraiment quoi répondre à Elvis. Il n’a aucune envie de devenir la cible de ce colonel, ni de qui que ce soit d’ailleurs, il voudrait juste s’en aller, s’enfermer dans sa chambre et ne plus penser à rien. Est-ce trop demander ? Il semblerait que oui, malheureusement. Les vents lui semblent défavorables en tout point. Il n’a pas envie d’être mêlé à tout ça, il n’a pas non plus envie d’être l’acteur involontaire de cette histoire, mais parce qu’il est question de Dolores, et qu’il s’inquiète pour elle, il est évident qu’il fournira tous les efforts adéquats. Il ne sait pas quoi penser de tout ça, mais il doit probablement juste admettre qu’ils sont tous dépassés par la situation, et qu’ils doivent tous prendre le temps nécessaire pour la digérer, ne leur en déplaise.
« Une tête de cartoon ? » répète Bruno qui ne comprend clairement pas ce que son interlocuteur entend par là.
Tout comme Dolores, en se retrouvant dans ce monde, il n’a pas spécialement eu l’impression d’avoir une tête différente, ni que le cadre était différent, aussi n’arrive-t-il pas réellement à comprendre cette différence de perception. Pour lui, ce que dit Elvis ne fait pas beaucoup de sens, mais il n’est pas sûr de vouloir connaître le détail de tout ceci.
« C’est vrai que Casita est exceptionnelle », confirme Bruno non sans, il est vrai, une certaine nostalgie. Sur ce point, il est d’accord, des maisons vivantes, on en voit pas tous les jours. De même que la magie, au sein de l’Encanto, n’était pas l’apanage de tous, mais bien des Madrigal. « La magie a tendance à s’exprimer quand on en a besoin, pas autrement… C’est comme ça qu’on a reçu notre miracle », confirme prudemment Bruno quand Elvis lui parle du fait que de telles péripéties lui ont rendu sa foi dans la magie. Une magie dont Bruno se serait sans doute bien passé, de son côté… Une magie qui n’était pas toujours indispensable, au fond, comme Mirabel ne l’avait que trop bien trouvé. « C’est vide… ? » répète Bruno, légèrement alarmé.
Que la famille Madrigal ne s’y trouve pas, c’était après tout normal… Mais est-ce que tout l’encanto s’était finalement retrouvé ici ? Cette pensée a quelque chose de réconfortante, et en y réfléchissant bien, d’anxiogène, aussi. Il n’est pas sûr de leur souhaiter cela… En même temps qu’il n’aurait pas supporté de savoir les membres de sa famille loin de lui.
« Comment c’est possible… », souffle-t-il, perplexe. Il se laisse le temps de la réflexion avant de reprendre. « Vous pensez que l’on finira tous par revenir d’où l’on vient, vous ? Je sais que certaines personnes le pensent. Moi j’en sais trop rien… »
Ici ou ailleurs, il ne se sent jamais complètement à sa place.
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Bon il commençait à comprendre que ni Dolores, ni visiblement son oncle ne comprenait l'historie de la tête de cartoon. Il balaie donc cette idée de leur faire entendre raison vis à vis de celà. Il fait un geste de la main faisant comprendre que ca n'avait pas d'importance après tout.
Il explique ensuite à Bruno ce qu'il a vu dans l'Encanto. Un endroit incroyablement beau mais aussi incroyablement vide. Quand il lui explique comment la magie fonctionne, Elvis a une exclamation ironique. Quand on en a besoin ? Il en aurait tellement eu besoin de ces petits miracles pour alléger sa vie. Et celà aurait dû commencer par empêcher la mort de sa mère. Son miracle avait été son don pour le chant, la musique... Mais est-ce que c'était un vrai don ? Lorsque l'on voit où ca l'a mené après tout...
" J'en aurai eu besoin de votre magie à une époque. Ca m'aurait éviter... " Il se reprend. " Nan ca n'est pas important. "
Il ne sait pas s'il avait envie de parler de sa mère à cet homme. Bien que le destin les avait fait se rassembler et qu'il l'avait mené à Dolores et cette vision. Mais Bruno n'avait pas besoin de mot pour savoir un tas de choses sur les gens. C'était un don et une malédiction en même temps.
" Ouais vide... " Répète-t-il l'air ailleurs. " Le genre de putain de village fantôme. " Il ne voulait pas l'alarmer mais il ne trouvait pas mieux pour lui expliquer. " Sauf l'autre couillon que j'ai croisé... " Ne pouvant pas se retenir de citer Mariano avec aigreur.
Ils marchent vers la voiture d'Elvis tranquillement tout en discutant. Maintenant, il se sentait épuisé. Arriverait-il à dormir néanmoins ? Bruno lui demande s'ils vont retrouver leur monde un jour. Elvis rit assez fort à ce qu'il dit. Il ne se retient pas.
" Bruno... Vous savez, je ne l'espère pas pour ma part. " Il se tourne vers lui en s'arrêtant sur le bord de la route. " Je ne suis plus vivant chez moi, et si je revenais dans l'état où j'étais... Autant que je pense à en finir rapidement. " Il se rend compte qu'il dit celà avec un trop grand aplomb. " Ouais... C'est moche, c'que j'veux dire mon ami, c'est que j'espère que ceux qui le pensent, se trompe. Ca peut sembler égoïste. Et je peux comprendre que vous soyez tous désireux de rentrer chez vous. Mais pas moi. Et puis ca fait quatre ans. Est-ce que vous arriverez à retourner à votre vie d'avant ? Moi, clairement pas. "
Bruno observe son interlocuteur avec un mélange de doute et d’inquiétude alors que ce dernier lui assure que sa magie lui aurait été d’un grand secours à une époque. Bruno sent bien qu’il s’apprête à ajouter autre chose, mais il s’interrompt en pleine phrase. Bruno n’a pas vraiment besoin de tout savoir de la vie d’Elvis Presley pour deviner de quoi il retourne… ou en tout cas pour comprendre combien la vie de ce jeune homme a dû être particulièrement difficile et compliquée par bien des aspects. Il n’a qu’à songer aux divers éléments qu’il a à sa disposition, qu’il s’agisse de la nature de ses visions, ou de l’épisode du taxi qui lui avait permis de se faire une bonne idée de la nature de ce type dont le chanteur avait été contraint et forcé de supporter la présence, et de subir l’influence.
« C’est peut-être plus important que ça en a l’air. Vous savez, mes visions, tout ça… J’ai appris que… » Il détourne le regard. « Ce sont les détails qui importe, plus que l’histoire dans son ensemble », il ajoute en étant sûr et certain qu’un tel discours ne servira absolument à rien.
Elvis lui parle de l’Encanto, qu’il a découvert complètement vide, à l’exception d’une autre personne. L’autre cou… hum… au fond, Bruno n’est pas sûr de vouloir savoir. Bruno ne s’était pas fait que des amis au sein de l’Encanto, et pour cause, au fil du temps, on lui avait prêté la plus terrible des réputations, mais Bruno, lui, de son côté, n’avait jamais détesté personne, loin de là. Au fond, il ne sert à rien qu’il connaisse l’identité du « couillon » en question. Il devine assez facilement que ça ne le concerne pas… et que, dans tous les cas, il serait probablement incapable de savoir de qui il s’agit quoi qu’il en soit.
Elvis lui affirme qu’en ce qui le concerne, il ne veut pas revenir d’où il vient… logique quand on songe qu’il est mort dans son monde d’origine… Bruno affiche une mine désolée… il ne sait pas quoi répondre à cela. Il en est sincèrement désolé pour son interlocuteur, mais tous les « je suis désolé » du monde ne changeront rien à ce qu’il aura subi… On peut peut-être, éventuellement, qui sait, changer le futur… mais le passé, lui, ne peut pas être altéré… Il n’est rien d’autre que ce qu’il est.
« Ma vie d’avant… » Bruno a un léger rire nerveux. « Je n’avais pas vraiment de vie avant mais… » Il triture nerveusement les manches de son pull. « Non, vous avez raison… ce n’est pas comme si les choses allaient tout à coup changer après quatre ans, hein ? » Il esquisse un sourire. « Vous méritez d’avoir une nouvelle vie. Une vie à vous. Et Dolores est une fille bien… enfin ça, vous le savez déjà, pas vrai ? »
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▿ Quartier : Baker Street avenue
▿ Côté cœur :
My beautiful daughter Lisa Marie.
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Les détails qui importent... Il allait devoir tout noter rapidement avant d'oublier alors. Mais il se dépêche de repasser en revue ce qu'il a vu. Ce type là... Il ne le connait pas encore dans sa réalité. Mais il va finir par le connaitre. C'est Jessie Pinkman. Il doit avoir un rôle à jouer dans tout ça. Le rire du Colonel. Bien sûr qu'il est derrière tout ca, ca ne peut être que lui. Personne d'autre. " Ce type... Le Colonel... " Dit-il dans un souffle. " Je vais le noter dans un coin d'ma tête. Merci Bruno. "
Il allait devoir essayer de garder la tête froide, malgré tout ce qu'il sait déjà. Il sait qu'il n'est pas stable psychologiquement et tout ca peut le mener à un retour en arrière. De foutre en l'air tout le travail qu'il avait pu faire durant toutes ces années.
Il parle avec Bruno de leur vie d'avant. Et Elvis n'avait pas l'intention de revenir en arrière. Il avait bien vécu, et il avait réalisé un nombre incroyable de ses rêves. Même s'il n'était pas mort vieux. Même s'il regrettait beaucoup de choses et qu'il avait fini par se détruire.
" Pas vraiment de vie, Bruno ? On a tous eu une vie avant... " Il lui tapote gentiment le bras en revenant près de la voiture. " Alors ce que je peux vous dire c'est de ne pas perdre de temps et de profiter ici et maintenant. La vie est courte. Je vais essayer de faire de mon mieux pour Dolores. Lui apporter le meilleur. " Il dit celà l'air ailleurs. A vrai dire, il avait pas mal fauté dans sa vie d'avant. Mais son ancien monde était si vaste. Et Elvis s'était longtemps perdu.
Elvis appréciait beaucoup Bruno et ses airs. " Vous savez, ca ne se voit pas, mais j'avais du mal à parler aux gens quand j'étais gosse. Trop timide, et très chétif. J'étais bien souvent dans mon coin. " Oui, rien à voir avec cette allure ouverte et sociable qu'il montre aujourd'hui. Elvis avait eu du mal à s'exprimer en public. Aujourd'hui, il parlait et il chantait en public. Les choses peuvent changer et on peut évoluer.
Ils grimpent de nouveau dans la voiture et Elvis part pour raccompagner Bruno.
Bruno n’est pas du tout en mesure de savoir si accorder à Elvis le privilège d’assister à cette vision aura servi à quelque chose ou non… Il ne veut pas être défaitiste, mais il sait bien que ça pourrait bien ne servir à rien… Pourtant, il y a bel et bien des exceptions, c’est une chose que Mirabel lui a largement prouvé de son côté en se servant des informations contenues dans ses visions au meilleur des escients… Si Elvis peut retirer quoi que ce soit de ce spectacle, alors il aura eu le sentiment d’avoir fait quelque chose de bien. Si, indirectement, il peut réussir à protéger Dolores, il est évident qu’il le fera, et sans hésiter même un seul instant.
Bruno affiche un sourire qui ressemble fort à une grimace quand Elvis affirme que tout le monde a eu une vie avant… Si l’on veut… Il en avait une, disons… avant avant. Il en avait eu dans sa prime enfance, avec sa mère et ses deux sœurs, et plus tard. Sa vie n’était pas toujours simple, et il pâtissait d’une réputation difficile, mais tout n’était pas à jeter, loin de là. C’est ensuite que sa vie s’est mise entre parenthèses… dix années durant, dix années passées entre les murs de Casita, à ne plus vivre tout à fait, ou plutôt à ne vivre que très partiellement.
« Peut-être… mais je ne sais pas vraiment comment », remarque Bruno, qui s’excuserait presque d’une telle réflexion, quand son interlocuteur lui dit de ne pas perdre de temps et de profiter ici et maintenant.
Oui, sauf qu’il ne sait pas comment profiter. En dehors de sa vie sociale et de quelques proches miraculeusement triés sur le volet, Bruno est quelqu’un d’immensément solitaire, qui a beaucoup du mal à savoir agir en société, et pour qui cela demande un très grand effort. Au-delà de ça… il ne sait tout simplement pas ce qu’il pourrait faire pour améliorer cette vie si courte. Se découvrir une passion ? Bruno n’a pas le sentiment d’en avoir en dehors de ses rats. Il a probablement un immense travail à faire lui-même avant toute chose, et en ce sens, Elvis lui sera d’une aide précieuse, probablement. Encore faut-il, sans doute, qu’il sache accepter cette aide sans discuter, ce qui n’a rien de vraiment sûr à l’heure actuelle.
« En effet, ça ne se voit pas beaucoup », répond simplement Bruno quand Elvis affirme qu’il avait du mal à parler aux gens quand il était gosse. Il hésite, il a l’impression d’être le gosse, le plus jeune des deux, alors qu’en tant qu’aîné, il devrait peut-être être celui qui donnerait des conseils à l’autre. « Qu’est-ce qui a changé ? »
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