▿ Métier : Aujourd'hui il gère sa propre boite "E.P. Studio" comme un vieil ami lui avait conseillé. On le connaît comme étant ce chanteur et cet acteur célèbre. Elvis veut se lancer dans de l'auto-management et aider les nouvelles étoiles montantes en les accompagnant.
▿ Quartier : Baker Street avenue
▿ Côté cœur :
My beautiful daughter Lisa Marie.
I can believe in a new future with you by my side, Dolores Madrigal.
I love you, you're my new dream.
Family is everything what I have.
I'm living for the love of music and your support, whatever it takes.
Tant de choses en si peu de temps. Elvis avait vu sa vie bousculer depuis qu'il avait décidé qu'il était temps d'aller de l'avant et il n'était pas au bout de ses surprises. La grande et mauvaise surprise, c'est de constater que le Colonel Parker était dans le coin et qui l'avait convié contre son grès dans une petite escapade en taxi pour parler affaires. Cette fois, Elvis ne l'avait pas écouté. Il avait fuit, car il savait quel pouvoir il pouvait avoir sur l'esprit des gens. Et ici, il n'avait aucun pouvoir sur sa personne. Aucun. Il pouvait le menacer, et lui dire ce qu'il voulait. Il avait fuit et c'est la raison pour laquelle Elvis voulait tout gérer. Pas de tierce, juste ses propres décisions, qu'elles soient bonnes ou mauvaises.
Mais ca n'était pas tous les jours faciles et il s'épuisait. Il connaissait ce sentiment de surmenage et ca n'était pas sur scène cette fois. Il avait constamment la tête pleine, on venait le voir pour qu'il prenne des décisions, parfois il se demandait s'il avait bien fait. Il rentrait peu chez lui, et pouvait s'endormir sur sa paperasse dans son bureau. Et bordel qu'il détestait ça. Il était un artiste, pas un agent administratif ou autre de ces conneries là. C'est sur scène qu'il était bien. Mais pour pouvoir être sur scène et avoir le contrôle, il devait foutre son nez là dedans. Pas de secret, il contrôlera tout, et ne se fera plus avoir. Elvis refusait aussi tout médoc pour se booster, il tournait essentiellement à la caféine. Il essayait d'apprendre de ses erreurs.
Il piquait du nez sur ses papiers... Et fini par s'endormir contre le bois de la table, sans s'en rendre compte vraiment. C'est lorsqu'on frappe à la porte, qu'il sursaute, se redresse... Essaye de rassembler ses esprits en se rappelant ce qu'il s'était passé avant de se frotter le visage et annoncer:
" Heu... Ouais... Entrez... "
La porte s'ouvre sur son assistante qui lui annonce:
" Elvis, il y a un garçon qui veut te voir. "
Elvis fait un signe de la main, il n'avait pas la tête à ça.
" Dis lui de prendre rendez-vous. J'ai trop de travail et... " Il venait de se taper une sieste surprise, alors bon, c'était pas forcément le moment.
" Il m'a dit de te dire si tu refusais, je devais te dire que c'était une histoire familiale et que son nom était Jesse. "
Si son assistante n'avait pas toute son attention, là elle l'avait. Il prend un air plus que surpris, essaye de comprendre. Mais qui a-t-il a comprendre ici ? Rien...
" Et il a l'air... Il est... " Il fait une grimace, totalement perturbé. " Il a l'air... vivant ? " Question con, bien entendu qu'il était vivant mais même lui était revenu d'entre les morts, alors il pouvait commencer à croire tout et n'importe quoi le pauvre Presley.
" Heu... Oui, il a l'air... vivant. " Répète l'assistante en grimaçant.
Elvis se lève d'un seul coup de son siège en se passant une main dans les cheveux pour se recoiffer. Quand il était question de famille, il perdait toute notion logique. Sa méfiance s'envolait totalement. Parker en avait usé tellement de fois, il ne se doutait pas que celà pouvait être encore le cas.
" Fais le entrer... Je veux bien le voir. " Annonce-t-il un peu nerveux.
Il se tourne vers la fenêtre pour essayer d'entrevoir quelque chose qui peut lui donner un indice. Il y a un homme sur le trottoir qui semble fumer que son assistante vient chercher. Elvis ne voit qu'une silhouette mais tout pouvait être possible. A peine une minute plus tard, la porte s'ouvre de nouveau et il le voit entrer.
Elvis a un air neutre, mais il l'observe. Il ne le salue pas, il ne fait que le dévisager avec intensité de son regard bleue intense. Il s'approche. Essaye de trouver quelque chose dans le visage qui puisse lui rappeler la maison. Et l'esprit peut vraiment s'inventer de sombres histoires quand il a envie de croire en quelque chose. Alors il capte ses yeux, ce regard clair qu'il avait hérité de sa mère Gladys. Il le laisse parler, complètement perdu, et ne sachant pas quoi penser. De toute manière, dans ce monde, il était perdu dans un sens. Il ne comprenait rien sur la magie et autre connerie dans le genre. Sur le fait qu'on puisse revenir à la vie alors pourquoi pas... Mais il avait besoin de l'entendre, d'entendre les explications de ce type qui lui faisait face.
" Jesse ? " Demande-t-il simplement. Ni plus ni moins. Il pourrait être son frère. Il pouvait autant qu'il pouvait ne pas l'être. Ils étaient jumeaux certes mais il existait un tas de jumeaux qui ne se ressemblaient pas. Mais il devait l'écouter, écouter ce qu'il avait à lui dire.
Faut bien… c’est quoi l’expression, déjà ? Mettre de la mayo dans les épinards ? Ouais, un truc du genre. Ses petits trafics paient bien, mais on est bien loin des fortunes que Jesse se faisait à l’époque. Et c’est volontaire. Pas de gros labos, pas de connards de barons de la drogue sapés comme dans un western, pas flingue sur la tempe tous les quatre matins, pas de sang sur les mains. Ce serait une vraie connerie de dire que Jesse est clean, c’est clairement pas le cas, mais il a l’impression de se la jouer plus honnête, ou plus safe en tout cas. En attendant, faut quand même faire bouillir la casserole (c’est ça qu’on dit), et donc, tout ce qu’on lui propose de faire dont il calcule des retombées pas trop atroce, il l’accepte. C’est qu’il doit pas seulement se nourrir et payer son loyer. Faut aussi gérer Mr White, Mr White et sa putain d’amnésie, Mr White et ses saloperies de séances de chimio qui coûtent un bras… Donc oui, quand ce type clairement louche lui a proposé de baigner dans cette affaire autrement plus louche, il a un peu fait mine d’hésiter, mais au bout du compte, ouais, il a marché.
Au départ, il a cru à une blague bizarre et de très mauvais goûts. « Tu vas te faire passer pour le frère d’Elvis Presley », que le type lui avait claqué le plus sérieusement du monde sous son regard ahuri. Et oui, évidemment que Jesse sait qui est Elvis Presley. C’est pas exactement ça came, mais il reconnaît quand même que pour du vieux son, ça se laisse écouter. Ceci dit, il a quand même fallu un bout de temps pour qu’il accepte l’idée que c’était bien LE Elvis, le king en personne, qu’on lui demandait d’entuber. Est-ce que ça lui pose un cas de conscience morale ? Oui, un peu, mais en même temps, c’est de l’argent facile, et Jesse ne peut définitivement pas se permettre de cracher dessus, alors…
Au moment indiqué, et habillé de la tenue que le type lui a offerte pour l’occasion (parce que les baggys et les T-shirts cent fois trop larges, c’était apparemment pas l’ambiance), il s’est donc rendu aux studios du gars et à demander de voir Elvis en personne. Ça doit pas être le dernier ni le premier à le faire, mais il récite les arguments qu’on lui a suggérer d’avancer « C’est une histoire de famille, yo » (il aurait peut-être du ne pas ponctuer sa phrase ainsi mais les vieux réflexes ont la vie dure).
Il se dit qu’à tous les coups, ça va forcément foirer, et pourtant, Elvis accepte de le rencontrer, et on le fait entrer à l’intérieur. Jesse écrase rapidement sa cigarette sur le trottoir avant de se laisser entraîner à l’intérieur. Voilà qu’il se retrouve face à lui… Il le dévisage et c’est réciproque, c’est qu’Elvis Presley est une véritable curiosité pour lui, et visiblement c’est réciproque.
« Salut frangin », qu’il fait alors d’un ton légèrement hésitant (au moins il n’a pas besoin de se rappeler d’un faux nom. « Tu t’attendais pas à me voir, hein ? J’t’avoue que moi non plus. »
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Elvis Presley
▿ Ton univers : Elvis (Baz Luhrmann movie)
▿ Date de naissance : 08/01/1993
▿ Age : 31
▿ Métier : Aujourd'hui il gère sa propre boite "E.P. Studio" comme un vieil ami lui avait conseillé. On le connaît comme étant ce chanteur et cet acteur célèbre. Elvis veut se lancer dans de l'auto-management et aider les nouvelles étoiles montantes en les accompagnant.
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Ça lui fait clairement bizarre quand il lui répond un salut frangin. Elvis ne sait pas quoi penser et en même temps, une foule d'émotion le traverse. Ici, il était arrivé sans famille et sans proche. Ça l'avait chamboulé. Il s'était senti seul et totalement démuni. Déjà quand sa mère est décédée, cela avait donné un coup de pied dans son petit monde et le jeune Presley s'était retrouvé le cœur en miette, l'esprit embrouillé. Si bien que certaine personne en ont profité.
Et qu'en est il a cet instant ? La famille c'était sacré pour lui. Et cette histoire avec Jesse, il ne l'ébruitait pas. C'était un son de couloir. Quelques proches connaissaient l'histoire concrète de ce jumeau disparu. Mais comment pouvait il le savoir ?
Peut être devrait il se poser des questions mais voici qu'une faille était visible et comme d'habitude il s'y jetait dedans. Et il n'y avait qu'une personne qui savait le manipuler comme ça... Mais elle était si loin pour Elvis a cet instant qu'il ne pouvait pas croire à une arnaque. Bon, Elvis n'était pas totalement con et une petite voix lui disait de se méfier, qu'il devrait faire des recherches avant de donner toute sa confiance en un inconnu... Mais il l'effaça car il avait besoin de s'accrocher à des gens. De la famille, celle qu'il n'avait plus ici. Lui qui avait toujours vécu avec un membre de sa famille au moins, qui avait toujours eu des connexions. Celle-ci, il en avait besoin, qu'elle soit vraie ou fausse. Il était prêt à prendre le risque.
Il se rapproche doucement et ne peut s'empêcher de continuer de le dévisager. Il avait besoin de s'imprégner de ses traits pour y retrouver un miroir. Mais clairement il aurait pu ne pas du tout lui ressembler qu'Elvis aurait pu y trouver quelque chose. Et quand Elvis avait une idée fixe, il était difficile de l'en défaire.
Il ne dit mot. Mais que dire face à un miracle pareil ? Lui-même était revenu d'entre les morts alors pour lui, tout était possible dans ce monde. Il arrive à sa hauteur avec un rire nerveux puis il le prend dans ses bras pour lui donner un accolade de retrouvailles.
" J'ai arrêté d'essayer de comprendre mais... Je ne pensais pas te retrouver ici... " Il le sert un peu plus longtemps dans ses bras. Elvis n'est pas naïf d'ordinaire mais là, sur ce sujet la, il se montrait toujours particulièrement imprudent. Il se recule, lui tapote l'épaule en riant plus ouvertement, les larmes aux yeux, éprouvant une joie immense. " Je t'ai tellement imaginé et imaginé notre vie si tu avais été près de moi. Avant un concert, je... Je... T'étais la avec nous. Et aujourd'hui t'es la devant moi !!! C'est grâce à toi et ta force que j'en suis arrivé là. Maman n'arrêtait pas de me le dire. " Il ouvre les bras et montre le bureau. " Tout ça... C'est grâce à toi donc c'est aussi à toi ! "
Remonté comme une pile, Elvis ne tenait plus en place, il tourne dans son bureau. Il ne voulait pas rester enfermé, il avait besoin de bouger, il ne tiendrai pas en place de toute manière.
" Faut qu'on fête ça ! Je te paye un coup et faut que tu me racontes tout ! Je veux tout savoir ! " Dit il en riant à moitié. " On va au dîner à côté ou non... J'ai peur qu'on se fasse emmerder... Sinon on va chez moi oui ! J'ai mon loft pas loin... Et on pourra parler comme on veut. Ça te branche ? " Il attrape sa veste. " J'aimerai tellement que maman soit la aussi ! " Il prend un air malin dans un large sourire, faisant penser à un gosse expiègle avant de continuer avec pleins de confiance. " Et... Pourquoi pas ? Ce monde est magique ! J'ai déjà vu trop de trucs ahurissant !!! "
Bon okay... Côtoyer certains aspects de ce monde pouvait soit faire disjoncter Presley, soit le faire redevenir comme un gosse de 3 ans... Ou clairement un peu des deux.
Jesse s’attend à tout moment à se faire rembarrer bien comme il faut. En même temps, faut être un peu logique, évidemment que ça va pas passer crème, le coup du frère décédé qui revient comme surgi de nulle part et que l’autre frangin – qui au passage est Elvis Presley (parce que pourquoi pas, apparemment) – l’accueille à bras ouverts. On est pas dans un téléfilm pour ménagères en mal de sensations, après tout… quoique, à force de vivoter dans ce monde au-delà d’étrange, il se pose quand même carrément la question. Et pour l’instant, la réponse n’est clairement pas évidente, en tout cas pas pour lui. Alors oui, à tout moment, le gars l’enverra chier, c’est sûr et certain, et lui, il pourra s’asseoir sur une tonne de fric qui lui serait pourtant hyper utile à l’heure actuelle.
Sauf que non, le scénario le plus logique mais aussi le plus contrariant ne se produit pas. A la place, le gars a l’air… étrangement conciliant. Et voilà qu’il le prend carrément dans ses bras, les larmes aux yeux. Jesse resserre cette étreinte en tentant de dissimuler son malaise. Il l’avait su dès le départ, bien sûr, qu’une telle supercherie allait forcément lui poser un cas de conscience moral, mais c’est quand même différent quand il voit le type se précipiter dans ses bras et s’imaginer bien vivant, et lui parler de ce pauvre frangin qu’il ne connaîtra jamais. Il n’a certainement pas les mérites que lui attribue le chanteur, et encore moins de mérites que ce qu’il s’imagine. Jesse est un imposteur qui, clairement, en cet instant, n’est pas en mesure de dissimuler sa véritable nature. Il n’en est pas fier, mais il continue de jouer le jeu malgré tout – il est payé pour ça, après tout.
« Tu sais, y a pas tant de chose que ça à dire, en fait, moi aussi ça me tombe dessus, là. J’me suis dit que j’allais pas venir parce que t’allais me prendre pour un dégénéré, mais bon, j’ai vu, tu sais, l’affiche, là, où t’es… Bref, on s’en fiche, je me suis dit que j’allais le regretter si je venais pas alors… Tada ! » Il lève les mains au ciel en un geste de victoire peu convaincant. « Maman, je suis sûr qu’elle est là aussi, c’est obligé, et quand on l’aura retrouvé, on pourra se défoncer à… je sais pas, qu’est-ce que tu bois ? »
Il marque une pause, pour le coup, il se raccroche à toutes les branches qu’il peut. Il a déjà oublié les trois-quarts des infos sur lequel le colonel machin-chose, là, l’avait briefé dans l’espoir qu’il soit plus convaincant. Il s’est dit que ce serait bien d’y aller au feeling aussi, mais bon.
« Ce monde me fait flipper, pas toi ? J’ai vu des trucs vraiment… vraiment chelou. Et pas parce que j’étais… » Défoncé ? Non, on garde pour soi le fait qu’on est un junky / dealer / cuistot (de meth), ça ferait mauvais genre. « Mais en même temps, c’est pas si mal, au fond. On s’est trouvé grâce à ça, et ça c’est plutôt cool, pas vrai frangin ? »
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Elvis Presley
▿ Ton univers : Elvis (Baz Luhrmann movie)
▿ Date de naissance : 08/01/1993
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C'était soudain, surement n'importe quoi et n'importe qui lui dirait clairement de se méfier et de ne pas prendre argent comptant ce qu'il se passe sous ses yeux. Et pourtant... Elvis marchait... Il fonçait droit dans le mur. En réalité, ca n'était pas la première fois... A croire que le Colonel savait à quoi s'attendre avec le jeune Presley à chaque fois. Car la famille c'est sacré n'est-ce pas ? L'histoire de Jesse Garon Presley était particulière... Et puis, quand on se sentait définitivement seul, on finissait par s'inventer des fables pour se rattacher à quelque chose.
Il devrait prendre de la distance, demander à ce qu'on fasse des recherches. Mais pourquoi ? Pour qu'on lui coupe les ailes ? Qu'on lui brise ses rêves une fois de plus ? Oui, il devrait se méfier et peut être qu'une petite voix lui soufflait. Mais il l'éteint rapidement comme on peut éteindre une bougie en un souffle. Il ne voulait pas l'entendre. Il n'en avait pas envie. Peut être que ce type n'était pas celui qu'il prétendait, peut être qu'il l'était... Et ce monde... ce monde était pleins de surprises. Alors oui, il voulait croire en quelque chose.
Le sourire d'Elvis est vrai, il lui sourit, et quand il le voit s'embrouiller dans des explications... Elvis lui tapote l'épaule, laissant échapper un léger rire. " T'as bien fait de venir ! On s'en cogne de toute cette merde pas vrai ? " Il pose le plat de sa main sur le torse de Jesse, son autre main sur l'épaule et ajoute. " C'est l'appel de la famille. C'est là... T'as pas besoin de te justifier. C'est un truc qu'on sent et qu'on ressent. Et je sais que c'est toi. " Il rit quand il le voit porter ses mains au ciel. " Tada ! Yeah ! Je peux le croire ! J'ai décidé de croire aux miracles. " Surtout après ce qu'il avait vécu avec Dolores, il était prêt à croire en tout ce qu'il veut. Le sourire d'Elvis se fige un peu quand il parle de leur mère et d'aller boire un coup. Il se secoue le visage. " Ouais heu... " Dit-il moins franc et déambulant dans la pièce. Il est un peu gêné.
" Je bois pas frangin... Je tourne plus au Pepsi qu'à la bière... Et si on retrouve maman... Ecoute... " Il ne pouvait pas savoir. " On va éviter l'alcool... Maman est morte à cause de l'alcool. Son foie... " Son regard se perd en se rappelant de toute cette histoire, le fait qu'il ait du rentrer de son service militaire en urgence et les nuits passés aux chevets de celle-ci avant qu'elle s'éteigne. " Mais... Après pour une retrouvaille comme ça, un verre ca fera pas de mal. " Reprend-t-il dans un sourire, il ne voulait pas bousiller le moment.
Elvis attrape sa veste, bien décidé à quitter le studio et retrouver son loft avec Jesse pour qu'ils puissent discuter, ce pauvre Jesse qui parle de ce monde et tout le bordel qui l'entourait. Il revient vers lui, une allure moins fanfaronne mais gardant un grand sourire.
" Pas parce que t'étais... " Il reprend. " ... Ouais t'étais mort... " Interprète-t-il à sa manière. " Et ouais... Faudra que tu m'racontes... Comment t'es arrivé là ? Qu'est ce que t'as vécu... ou pas parce que... " Il a un rire un peu flippé. " T'es censé être mort Jesse, je ne t'ai même pas connu en fait, et... t'es censé... " Pas avoir vécu dans ce monde, dans n'importe quel monde. " Maman t'as beaucoup pleuré tu sais. Et... " Il se secoue la tête. " J'suis mort aussi... J'étais dans ma salle de bain, je me suis vu partir et puis... Je me suis retrouvé ici. Parfois je me demande si on est pas dans une sorte de paradis ou un enfer... Et grave que ca fait flipper, t'as pas idée des trucs de dingue que j'ai vu et ce qui m'est arrivé. " Il sourit en repensant à Dolores. " Mais j'aime ça. Ca me rappelle les comics que je lisais. Si ca se trouve je suis le héro d'une nouvelle bande dessiné et je ne le sais pas. " Dit-il enfantin. " Allez viens, je t'embarque dans ma caisse et on va chez moi. "
Ah ! Comme c’est dur de mentir à ce pauvre type (enfin pauvre, il est sûrement pété de thunes, c’est même le principe, justement). Jesse s’était rassuré en se disant qu’il allait rencontrer un type totalement imbu de sa personne, le genre à sentir l’odeur de ses pets et à trouver ça incroyable, et à la place, il se trouve en compagnie d’un mec qui a l’air… franchement sympa. Il a pas l’impression de se retrouver en présence d’Elvis la légende, là, tout de suite, il a juste l’impression de se retrouver en présence d’un type… normal et sympa, à qui il est en train de mentir sur un truc vraiment craignos, et ouais, Jesse est pas spécialement fier. Alors ouais, c’est clairement pas le truc le plus horrible qu’il ait fait dans sa vie, et malheureusement, ce sera probablement pas le dernier non plus mais…
Jesse sourit plus franchement quand Elvis s’adresse à lui d’une manière carrément familière. Bah comme quoi, lui qui essayait de se donner des airs de BCBG (c’est comme ça qu’on dit) sorti de Wall Street, il aurait pu s’abstenir. Enfin, il verra, il a pas envie de se griller non plus. En fait, toute cette situation est tellement particulière et absurde que Jesse se demande un peu si on cherche pas à le piéger, mais… à première vue, non ? Est-ce qu’il y croit, quand il dit qu’il ressent vraiment que c’est lui ou est-ce qu’il se fout de sa gueule ? Va savoir, mais il joue le jeu.
« Ouais, moi aussi j’l’ai senti », qu’il tente d’un ton peut-être pas franchement convaincu, en songeant qu’au moins, s’ils se bourrent la gueule ensemble, ça facilitera le dialogue, mais ça a pas l’air prévu au programme, comme Elvis le lui fait comprendre en lui parlant de la matronne décédée à cause de l’alcool… Ah oui, fait chier… il lui semble que l’autre cinglé lui avait glissé quelque chose à ce sujet, mais Jesse n’avait pas spécialement pris la peine d’écouter sur le moment. « Désolée, c’était pas… cool, mais juste un verre, mec, un verre et c’est tout. Ou même pas de verre du tout, c'est comme tu préfères. »
Il essaie de noyer le poisson, mais il est rassuré de voir qu’il a affaire à un bavard, ce qui lui facilite quand même franchement la tâche, il faut bien le dire. Parce qu’en reprenant la parole, il lui évite quand même de s’enfoncer plus que nécessaire.
« Ouais, j’sais bien que je suis sensé… Enfin, c’est franchement bizarre pour moi aussi, et j’suis désolé, pour ce qui t’est arrivé c’est… » Pas cool. « horrible, bro. » Jesse réfléchit. Sa stratégie, c’est de pas se trahir en mentant, oui, mais en mentant le moins possible quand même. Donc il essaie d’être un peu honnête. « T’sais, ma vie c’est pas… c’est pas comme toi. Regarde-toi, le frangin superstar. Moi…. J’m’en sors, enfin j’essaie, tu vois. J’veux me ranger et tout, mais c’est pas simple, j’enquille les tafs, j’essaie. Puis y a mon père et son putain de cancer… »
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Il ne fallait quand même pas prendre Elvis pour un con à ce stade. C'était plus que louche et oui... Que Jesse débarque comme ca du jour au lendemain avec des vagues excuses. Ce type... semblait paumé. Et la trainée d'indices qu'il laissait derrière lui créait au dessus de sa tête un panneau lumineux qui clignote de ses lumières flamboyantes: Je suis un escroc. Mais Elvis détecte autre chose aussi. Il voulait le tester, et puis voir ce qu'il voulait ce type en fin de compte. Elvis voulait jouer le jeu, peut être laisser son esprit croire à un frère revenu d'entre les morts... Parce qu'en fin de compte, de ce qu'il observait, ca lui faisait du bien ?
Lui qui connaît la solitude, le coeur arraché et vide... Peut être que ce type va l'entourlouper mais le besoin affectif d'Elvis surplombait totalement le reste à cet instant. Quand il le voit s'embrouiller lorsqu'il parle de l'alcoolémie de sa mère. De "leur" mère, Elvis se rapproche de lui et le détaille de son regard perçant un peu longuement pour le sonder. Puis il fini par sourire et lui tapote l'épaule gentiment en disant:
" Te fous pas la pression... Frangin... " Il garde sa main sur cette épaule avant d'ajouter en se rapprochant de lui. " On va le boire ce verre. T'en fais pas... "
Et qu'est-ce qu'il foutait au juste ? Inviter ce Jesse chez lui ? Non... Que cette voix cesse... Il devait arrêter d'être parano aussi. Bon Elvis balance des indices sur le passé pour voir comment il se débrouille, ca fout le pauvre Jesse dans ses petits souliers et il a du mal clairement à trouver des arguments. Elvis décide de passer au dessus.
" Hey, c'est du passé, et t'as toujours été dans nos cœurs, hein ? " Lui affirme-t-il dans un large sourire.
Il l'invite à le suivre dans le studio pour qu'ils aillent jusqu'à sa voiture. Une vieille Cadillac, réplique de ce qu'il avait possédé à son époque. Bien entendu qu'Elvis s'était mis à la page et il avait plusieurs voitures. Aussi moderne que vieille. Il adorait ces mécaniques là, mais cette voiture là... Il ne s'en lasserait jamais. Il tire un chewing gum de sa poche qu'il glisse entre ses lèvres. Il en propose un à Jesse en avançant.
Il était dans ses pensées. Etait-ce une bonne chose de l'inviter chez lui directement ? Il ne sait pas trop... Est-ce qu'il avait affaire à un escroc voulant le détrousser, l'agresser ou autre ? Il regarde Jesse sur le côté. Il n'était pas bien menaçant (les apparences sont trompeuses), il a du mal à mentir, il est nerveux... Elvis comprend rapidement par son attitude qu'il n'est pas méchant, mais pourquoi est-il là... Arrivé sur le parking, il s'arrête subitement en entendant ce qu'il raconte et se tourne vers lui d'un seul coup pour lui faire face.
Son regard bleu intense encré dans celui de Jesse, il le fixe longuement, et l'arrête d'une main. Celà pouvait mettre mal à l'aise, et il lui sort de but en blanc. " Ton père... C'est pas ton père... " Dit-il, sans se rendre compte que sa phrase pouvait être pleine de sens. Il avait parlé de son père et celà lui fit quelque chose... Elvis était loin d'être insensible à ce genre de choses. Lui même aillant perdu sa mère dans des circonstances tragiques. " Tu parles d'un père adoptif ? Une figure paternelle ? " Reprend-t-il. Bon, il fallait l'avouer qu'il le testait ouvertement à cet instant. S'il se sentait menacé, Elvis le verrait dans son regard. " C'est de la thune que t'es v'nu m'demander, mec ? Tu sais que tu me déçois là !! " Il reste quelques secondes de plus à le fixer avant de s'adoucir doucement... Elvis baisse enfin le regard, délivrant Jesse de son regard pénétrant. Il explique alors qui il est pas ce qu'il montre. " On a beaucoup déménagé avec mes parents pour le travail tu sais... J'ai juste eu du bol... Sinon, on vivait pas dans le plus grand luxe avant... On a dû se taper un tas de logements sociaux et... je me rappelle de quelques mois passés où on devait tous dormir dans la même chambre, entassé les uns sur les autres... Mon père a même fait de la taule et je me suis retrouvé seul avec maman à Mapple Street et on a vécu à l'East Tupelo dans le Mississipi. Ce genre de quartiers qu'on nous vend comme les plus craignos de la ville... Alors Jesse... Retires toi l'image du mec blindé de thune s'il te plait. Je suis ton frère... Et la thune que j'ai gagné... Ce succès, je le dois à ma famille qui m'ont soutenu sans relâche et toi... t'es ma famille alors... Quant à ton père... on en rediscutera, d'accord ? " Il montre d'un signe de tête la grosse Cadillac Eldorado Seville 1959. " Allez grimpe... Te prends pas la tête. T'as pas à jouer un jeu avec moi ou à prendre des airs parce que j'ai ma tronche placardé sur bien trop d'affiches et de babioles -absolument ridicules- en tout genre... " Elvis avait peut être envie de lui faire confiance après tout... Il éteint de nouveau cette voix qui l'insupporte clairement. Il verrait bien ou tout ca le mènerait ? Il connaissait les galères, il connaissait la maladie d'un proche... Alors peut être que ca le touchait plus qu'il ne le pensait.
Ne pas se foutre la pression, ne pas se foutre la pression, il voudrait l’y voir, aussi… bon, en même temps, des deux, c’est pas Elvis Presley la légende vivante qui raconte à l’autre des bobards plus gros que lui (contre toute attente). Il y a quelque chose d’étrangement chaleureux, cela dit, dans le fait de se laisser prendre au jeu de cette façon. De s’inventer un frère pour de faux au point que ça finisse par avoir l’air vrai. Bon, un frère, Jesse en a déjà un, techniquement, ou en tout cas il en avait un dans son monde, dans son autre vie… mais on peut pas dire que ce soit comparable. C’est pas comme s’ils avaient vraiment eu l’occasion de tisser le moindre lien tous les deux. La famille, surtout, c’est pas un truc que Jesse a pu expérimenter depuis un bail, et s’il doit se cantonner à sa relation avec ses connards de parents, ils ira pas très loin… C’est peut-être pour ça qu’il a été si facile pour Mr White de l’entuber (un paquet de fois d’ailleurs), une connerie de type transfert de lien paternel, un truc du genre… Pour ça et parce qu’il était franchement paumé.
Jesse se laisse traîner jusqu’à la vieille Cadillac d’Elvis (non mais il en revient toujours pas, de ça, ça a l’air trop fou pour être vrai – on lui sortirait qu’il est en plein bad trip qu’il serait effectivement tenté d’y croire), il s’y installe dans un sifflement approbateur en observant l’intérieur du véhicule, rien à voir avec sa bonne vieille El Camino. Pendant le trajet, il ne dit pas grand-chose, jusqu’au moment de voir le gars se garer un peu brusquement pour le fixer dans le blanc (le bleu) des yeux.
« Ouais, un truc du genre », c’est tout ce que Jesse répond quand Jesse lui demande si, quand il dit que son père n’est pas son père, il veut parler d’un père adoptif ou d’une figure paternelle. Aucun de ces termes ne convient vraiment à Mr White… aucun d’eux ne devrait convenir, surtout, pas après tout ce qui s’est passé… mais les états d’âme de Jesse avaient fondu comme neige au soleil face à la détresse affiché de Walter White, et il était de retour à la case départ. Plus ou moins. « Euh… quoi ? Non… », se défend faiblardement Jesse quand Elvis suggère que c’est de la thunes qu’il est venu demander. Ouais, c’est exactement ça, mais il va pas le dire, hein. « Yo, mec, je sais pas ce que tu t’imagines mais y a zéro coup fourré, j’te le promets. » Sauf qu’il ment, il ment comme un arracheur de dents.
Elvis parle de sa vie à un Jesse encore pas mal nerveux, qui a un peu de mal à voir où il veut en venir. Apparemment, il veut surtout lui faire comprendre que sa vie a pas été facile, qu’il a vécu la galère… Peut-être, mais en attendant, il est quand même blindé, maintenant. Et honnêtement.
« T’inquiète, plus on a de fric, plus c’est la merde, crois-moi, bro, j’en veux pas de ta thunes. » Sur ce point Jesse sait effectivement de quoi il parle. Il avait fini par brasser tellement de thunes que ces billets verts avaient presque fini par perdre leur valeur. Enfin, ça, c’était avant. Ici, il est fauché comme les blés. Et il fait ce qu’il peut. Il retient quand même qu’Elvis continue de vouloir le considérer comme sa famille, et ça c’est plutôt pas mal. « T’aurais une clope, dis ? Je m’en grillerais clairement une, là, tout de suite. »
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Elvis Presley
▿ Ton univers : Elvis (Baz Luhrmann movie)
▿ Date de naissance : 08/01/1993
▿ Age : 31
▿ Métier : Aujourd'hui il gère sa propre boite "E.P. Studio" comme un vieil ami lui avait conseillé. On le connaît comme étant ce chanteur et cet acteur célèbre. Elvis veut se lancer dans de l'auto-management et aider les nouvelles étoiles montantes en les accompagnant.
▿ Quartier : Baker Street avenue
▿ Côté cœur :
My beautiful daughter Lisa Marie.
I can believe in a new future with you by my side, Dolores Madrigal.
I love you, you're my new dream.
Family is everything what I have.
I'm living for the love of music and your support, whatever it takes.
Elvis remarque que Jesse observa sa voiture et semble impressionné par elle. Oui, y'a de quoi. Elvis en avait rêvé une époque et le jour ou il a pu: il s'est fait plaisir et ca n'était pas la seule caisse qu'il se paiera. Bon, okay, Elvis fout un peu la pression à Jesse, mais il voulait voir qui il était aussi et il le voit un peu se confondre en excuses. Il observe Jesse et fini par avoir un sourire amusé. " T'as tiré une tête... " Il se remet à sa place et se marre doucement. " T'aimes bien ma caisse ? " Lui demande-t-il. " T'as aussi genre... une caisse que t'aimes bien ? " Lui demande-t-il pour faire la conversation aussi sur un autre point et parce qu'Elvis voulait réellement savoir ce qui bottait Jesse en matière de mécanique.
Elvis lui expliqua sa vie, histoire de faire comprendre à Jesse qu'il ne fallait pas qu'il le voit comme le mec blindé de thunes essentiellement. Visiblement, l'argent ne semble pas l'intéresser. Etrangement, ce qu'il dit fait un échos à ce qu'il a vécu. Plus t'as de thune, plus c'est la merde. Son sourire s'efface un moment.
" Des paroles sages... " Il marque une pause. " La thune, ca attire les vautours entre autre... Et au final, on finit par se méfier de tout le monde et se sentir incroyablement seul. Et on essaye de chercher notre bonheur en dépensant notre fric et... Ca ne nous rend toujours pas heureux. Je sais, je sais... " Dit-il en échos à ce qu'il a vécu lui-même. Celà pointe du doigt le fait que Jesse semble connaître cette vie là. " Tu parles comme quelqu'un qui en a goûté... " Il se tourne vers lui. " Toi, t'as des trucs à me dire... Et je veux que tu parles. Je ne te lâche pas tant que tu ne m'auras pas tout dit ! " Et il compte bien le faire chanter un peu le blondinet.
Alors qu'il reprend la route pour chez lui, Jesse lui demande s'il a pas une clope. Il le regard de côté en continuant de conduire tranquillement avant de se pencher pour ouvrir la boite à gants. Elvis sentait le subterfuge mais au final, ca finissait par l'amuser et vu ce que Jesse a dit, il semble qu'il sait de quoi il parle en terme d'argent.
" J'ai des cigares. Je fume pas de clopes. " Il a un sourire en coin. " Ecoute, on a de la thune ou en a pas. Je fume des cigares. Cuba, Montecristo, les meilleurs. Tu m'en diras des nouvelles. " L'invite Elvis en riant à moitié.
Ils arrivent bientôt à son grand studio qui se trouve au dernier étage d'un immeuble de luxe. Il avait tout le confort et même la piscine sur le toit. Ca peut sembler excessif mais ca n'était pas grand chose quand on avait connu Graceland et sa chambre à Las Vegas. Il gare sa voiture dans le parking sous terrain. " J'ai quelques bouteilles dans mon bar, je bois pas mais je sais accueillir mes invités. J'appellerai pour qu'on nous rapporte de quoi manger. "
Elvis avait peut être l'intention de lui refiler une murge par la même occasion... Vu qu'il voulait boire. Souvent l'alcool délie les langues, et ca rend les gens plus en phase avec ce qu'ils sont dans leur nature profonde. Bon, il faut espérer qu'il tienne après le premier verre car comme il ne boit pas, il risque de partir plus vite que Jesse dans une douce euphorie.
Jesse hésite un peu puis décide de sourire à son tour quand Elvis semble se foutre ouvertement de sa gueule en faisant mention de la tête qu’il a tirée au moment où il lui a demandé des comptes. Bon, en même temps, faut le comprendre, il est sur la corde raide, et des arnaques du genre, il en a jamais faites, c’est pas vraiment comme s’il était rôdé à l’exercice, loin de là.
« Si j’aime bien ta caisse ? Elle est canon ! » observe Jesse, toujours aussi impressionné. Une part de lui aura toujours envie de se la raconter et d’arpenter les rues de la ville à bord d’une voiture de luxe, mais une autre part de lui s’est fort heureusement, elle, assagie, et a su admettre que ce serait une terrible et très mauvaise idée que de se faire repérer aussi superficiellement. « Y a une caisse que j’adore, mais j’ai pas retrouvé le modèle nulle part. Elle paie pas de mine ni rien mais… Il marque une pause, songeant à toutes les phrases qu’il s’était apprêtées à dire et qui auraient pu le griller instantanément s’il n’y avait pas pris garde. « Une El Camino, ça te dit un truc ? »
Au moins, causer bagnoles, ça lui évitait vaguement de dire de trop grosses conneries, encore que tout est relatif puisqu’il avait été prêt à parler du rôle que cette bagnole avait joué dans sa vie passée. Elvis l’invite un peu trop à la parlotte, et c’est pas bon, ça, parce que si Jesse parle trop, Jesse est capable de dire des énormités plus grosses que lui.
Alors il lui sert une phrase comme un lieu commun, sur la thunes et comment le fait d’avoir trop d’argent n’apporte que des emmerdes. C’est un lieu commun vieux comme le monde, ça c’est clair et net, n’empêche que c’est pas moins vrai pour autant. Il parle comme quelqu’un qui a déjà goûté à l’argent facile, hein ? Bon ben, une fois encore, il aurait probablement mieux fait de rien dire, parce que si Elvis lui assure qu’il veut qu’il parle et qu’il ne le lâchera pas tant qu’il ne lui aura pas tout raconté, Jesse, lui, préférerait largement garder ses réflexions pour lui-même.
« Ouais nan, mec, j’te jure que c’est clairement pas aussi intéressant que t’as l’air de le croire », il fait alors en essayant de noyer encore davantage le poisson en demandant une cigarette à son interlocuteur. « Non désolée, je touche pas à ces merdes », fait Jesse de manière un peu trop directe quand Elvis lui tend un cigare en lieu et place de ses cigarettes préférées. Ironique, hein, pour un fumeur invétéré de joints qui n’a jamais été trop regardant sur la composition de son herbe, quand bien même en parallèle il avait atteint un étonnant degré de méticulosité au moment de cuisiner la meth la plus pure qui puisse être. « Enfin, c’est pas mon truc, quoi », il se rattrape tandis que la bagnole de luxe les conduit jusqu’à l’immeuble de luxe où se situe son studio.
A l’intérieur, Jesse ne peut s’empêcher de laisser traîner son regard un peu partout avec un sifflement impressionné.
« C’est vraiment cool chez toi. En même temps, j’sais pas à quoi je m’attendais, forcément que ça allait être cool, chez toi. »
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Elvis remarque que Jesse regarde attentivement la sa voiture alors il entame une conversation sur l'automobile, étant un amateur de celles ci. C'est quelque chose qu'il pourra partager avec lui et parfois c'est autour de passion commune qu'on pouvait apprendre à mieux se connaître. Elvis lui sourit malicieusement. " Team Chevrolet du coup ? Oui, je vois... Un bel engin. Je suis plutôt Cadillac mais je ne dis pas non à une belle mécanique. Et la couleur ? " Elvis note ce que lui dit Jesse. " Je ne te cache pas que j'en ai d'autres. " Dit il comme un enfant. " Si tu veux je te montrerai et si tu veux en conduire une, n'hésite pas à me le dire, on se fera une virée entre frangins ! " Toujours heureux de faire plaisir à son entourage. " Si je trouve une piste pour ta caisse je te ferai signe. " Dit il en le regardant en souriant et sincère.
Il fronce les sourcils quand Jesse lui dit vulgairement qu'il ne fume pas de cigare. Il se tourne vers lui en faisant de petits yeux alors qu'il se reprend. " Mes merdes... Comme tu dis... Coûtent un bras. Après tu vas me dire que c'est pas parce que c'est cher que c'est forcément bon. T'auras pas tord. " En terme d'addiction il avait vécu pire. Les cigares ça n'était pas grand chose. Quand on a été autant camé qu'Elvis sans réussir à sortir la tête hors de l'eau, un cigare ça ne faisait pas de mal de temps en temps. Et il n'était pas du genre à être un gros fumeur non plus. " En terme de merde, j'ai vu et j'ai connu pire. " Dit-il un peu pensif. " Je préfère mes cigares à d'autres merdes. " Il n'a pas dit ça sur un ton mauvais mais plutôt sombre.
Quand ils arrivent. Elvis gare sa voiture dans le sous sol de l'immeuble et ils prennent l'ascenseur jusqu'à son studio. En entrant, il voit Jesse avec des étoiles dans les yeux à observer la décoration. Cela amuse Elvis qui continue de l'observer d'un œil tout en s'avançant dans le grand salon tout équipé, avec un piano siégeant vers une large baie vitrée qui donne vue sur la ville. Elvis retire sa veste qu'il laisse tomber nonchalamment sur un des fauteuils. " Mets toi à l'aise. " Contrairement à Jesse, il ne se fait pas prier en sortant un cigare de sa boite qu'il a récupéré. Il le cale entre ses dents, sans l'allumer encore.
" J'te sers un truc à boire ? " Dit il en se dirigeant vers le bar aménagé dans le salon. Il n'ouvre pas souvent son placard à alcool et ca n'est clairement que pour ses invités, mais il a dit à Jesse qu'il allait trinquer avec lui pourtant. Il sort plusieurs bouteilles qui doivent coûter un bras. Elvis n'étant pas un amateur d'alcool, il les regarde à la fois amusé et avec légèreté. " Alors si je dois trinquer, on doit faire ca bien. Je t'ai promis que je prendrai un verre avec toi. " Finalement, il sort une bouteille de Whisky et deux verres, il sert deux rasades sans vraiment doser. Après ça, il décide d'allumer son cigare. " T'sais Jesse... " Dit-il tout en s'occupant de son tabac. " Tu dois savoir que pour moi, je suis quelqu'un de très loyal à partir du moment où on est honnête avec moi. " Dit-il reprenant son fort accent du sud et d'une manière très familière. " Et la famille... " Il tire sur son cigare pour l'allumer et le fumer, avant de s'asseoir sur un tabouret haut d'un air nonchalant en recrachant la fumée. " C'est un truc qui compte pour moi. " Il laisse planer une longue seconde, histoire de mettre un peu le doute et observer les réactions de Jesse. " Pour te dire, qu'avec moi, tu peux être à l'abri du besoin. Par contre... J'ne cache pas, là, tu vois j'suis en forme et tout l'reste... J'ai eu des soucis parce que les gens se sont trop foutus de ma gueule tu vois... " Il recale le cigare entre ses dents et lui explique. " Ils appellent ca la psychose paranoïaque. " Il rit doucement. " Une belle grosse merde... " A demi-mot, il essaye de voir si Jesse restera totalement insensible ou quelque chose va se produire. Même trois fois rien, un regard, une lueur, un malaise. Qu'importe... Un truc qui prouve que son interlocuteur a un minimum de scrupules. " J'peux voir pour te trouver des clopes si tu veux vraiment... J'vais demander à un coursier d'aller nous chercher de la bouffe, je peux demander en même temps un paquet. "
« Rouge. Avec les rayures noires », répond Jesse, étrangement nostalgique de son ancienne caisse dont il n’a pas été en mesure de retrouver le modèle ici.
Il ne se répand pas en détail, mais son regard s’illumine en revanche quand Elvis lui fait comprendre qu’il a d’autres caisses en réserve de son côté. Qu’attendre d’autres de la part d’un homme comme Elvis Presley. Le king doit en avoir une collection terrible dans son garage, c’est même sûr et certain. Et évidemment, Jesse a envie de toutes les voir et de toutes les conduire. Il se sent comme un gamin un matin de Noël. Sauf qu’il se serait réveillé au milieu de la mauvaise famille, et qu’il n’aurait mérité aucun des cadeaux déposés au pied du sapin.
Quand Jesse se permet une remarque sans doute déplacée sur ses cigares, Jesse est tenté de rétorquer que c’est pas parce que c’est cher que c’est forcément bon, mais Elvis le devance sur ce point. Il dit exactement ce que Jesse n’a pas le temps de formuler. Ceci dit, c’est vrai, et c’est pas vrai non plus. Leur meth était clairement pas donnée, par exemple, mais ils avaient une bonne excuse, c’était la meilleure du marché. Et celle que Jesse fait vendre sous le manteau, maintenant, de manière bien moins industrielle qu’à l’époque ? On ne va pas se mentir, il se fait une bonne marge avec ça, même si tout ou presque passe malgré tout dans le traitement de Walter.
« Ouais… j’vois c’que tu veux dire, ouais. » Jesse se demande à quoi Elvis a bien pu toucher de son côté (avec quelques arrière-pensées, faut admettre), mais il se tait. « J’ai touché un peu à tout aussi, sauf à tes cigares dégueu, là », il fait avec plus d’humour en se disant qu’après tout, c’est ce que font les frères, pas vrai ? Ils se taquinent mutuellement. C’est ce que Jesse a envie de penser en tout cas. C’est le lien qu’il essaie d’établir entre eux, celui qui lui vient le plus naturellement, même s’il n’y a pas grand-chose de naturel dans cette situation, au fond. Tout est beaucoup trop compliqué, et il semblerait qu’ils aient l’un et l’autre décidé de plaider en faveur de la spontanéité. C’est probablement ce dans quoi ils excellent le plus.
Jesse s’affale littéralement sur un des fauteuils disponibles dans le salon quand Elvis lui propose un truc à boire, chacune de ces bouteilles à elle seule arrondirait ses fins de mois s’il décidait de les revendre. Lui qui se contente de se taper des bières bon marché en temps normal… Le whisky de richousse, ça fait une sacrée différence, mais il ne peut pas dire qu’il n’apprécie pas, bien au contraire, même, il se sent d’un seul coup privilégié, et il doit bien reconnaître que c’est pas pour lui déplaire.
Alors qu’ils s’apprêtent à trinquer, Elvis lui sort tout un pamphlet sur l’honnêteté. Ouais, sauf que c’est mal barré, parce qu’honnête, Jesse ne risqe pas de l’être, même si son interlocuteur doit le contraindre à passer aux aveux. Pour Jesse, la famille, c’est pas si important. La sienne, de famille, a décidé de s’en foutre, alors bon… mais il peut comprendre ce que ressent Elvis malgré tout, et que ça le touche quand il lui parle de ses troubles mentaux.
« Tu vois quelqu’un pour ça ? » il demande au sujet de la psychose paranoïaque. « T’sais, on a tous un truc qui déconne là-haut, y a pas de honte à avoir. » Jesse, par exemple, se coltine un nombre hallucinant de PTSD, mais faudra pas compter sur lui pour aller voir le moindre psy. « T’inquiète pour les clopes, j’ferais sans s’il faut, par contre, je me taperais bien un burger, pas toi ? »
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▿ Métier : Aujourd'hui il gère sa propre boite "E.P. Studio" comme un vieil ami lui avait conseillé. On le connaît comme étant ce chanteur et cet acteur célèbre. Elvis veut se lancer dans de l'auto-management et aider les nouvelles étoiles montantes en les accompagnant.
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" Je vois. " Dit-il un léger sourire flottant sur ses lèvres lorsque Jesse lui parle de la fameuse voiture. " Je valide, la grande classe, elle devait être magnifique. " Il note dans un coin de sa tête cette petite information, sans rien ajouter de plus auprès de Jesse.
Elvis laisse un sous entendu appuyé sur ce qu'il a pu consommé dans son autre vie. Sa mine s'assombrit pourtant. Une lueur flotte dans son regard encore porté sur la route à ce moment précis. Jesse semble connaître tout ca, et pour Elvis, ca n'est pas la chose la plus clean qui soit. Simplement car c'est toutes ces merdes, qu'elles soient légales ou non qui ont fini par avoir eu raison de lui. Il éclate de rire pourtant d'une voix claire quand il parle de ses cigares dégueu encore une fois.
" Laisse mes cigares dégueu un peu J. " Il garde un sourire en coin, bien qu'il reprend une mine plus sombre. " Fais pas l'con, c'est tout ce que je peux te conseiller. Ca va vite ces merdes là... J'ai pas envie d'aller à ton enterrement à peine retrouvé. T'as pigé ? "
Il savait de quoi il parlait. Il avait pas envie d'apprendre que ce type qui était près de lui, qu'il soit son frère ou non, se retrouve à la morgue à cause d'une overdose de trucs louches. Bien qu'il le disait avec un sourire flottant sur ses lèvres, il était incroyablement sérieux. Ca se sentait.
Ils arrivent chez lui, Elvis lui dit de se mettre à l'aise et lui propose à boire. Notre chanteur lui parle un peu de lui, il le teste en quelques sortes, rien qui ne soit vraiment caché, surtout qu'aujourd'hui, Elvis allait vachement mieux qu'à une époque. Même si la moindre contrariété pouvait le faire rechuter. Ca faisait trois ans qu'il gardait le cap. Elvis s'assoit sur un fauteuil près de Jesse alors qu'il essaye de dédramatiser un peu ses soucis psychologiques.
" Ouais t'as raison... " Il marque une pause. " Et je vois quelqu'un pour ça. J'arrive à faire sans traitement. Je suis interdit de toutes ces merdes alors on fait comme un peu. " Il fait tourner le liquide dans son verre avant de prendre une gorgée et de faire une grimace, pas du tout habitué par le goût fort que peut avoir cet alcool. " Je dois garder mes flingues bien à l'abris dans mon coffre. J'ai le droit qu'à 5 minutes par jour... Aujourd'hui, j'en arrive à oublier qu'ils sont là. Donc je peux me dire que ca va mieux. " Il a une autre pause. " J'ai niqué un paquet de téléviseurs... Même si je m'en foutais vu que je pouvais m'en payer autant que je voulais... Sans parler... du reste. " Il a un regard fixe, comme se plongeant dans d'autres souvenirs. " Mais bon... Une nouvelle vie, une nouvelle chance. J'ai décidé de ne pas la gâcher. Comme toi... " Dit-il en sous entendant qu'il était censé être mort lui aussi. Bien trop tôt d'ailleurs. " Je me suis toujours demandé ce qu'aurait été ma vie si on avait pu grandir ensemble. "
Il a un large sourire qui se dessine sur le visage quand il lui parle de burger. " Si j'avais encore des doutes sur qui t'étais. Le Burger ! Ouais, c'est grave un truc que je me taperai bien ! Je vais nous commander ça ! " Décrète-t-il sans attendre avant d'attraper le téléphone et chercher le numéro de son coursier. " J'ai une adresse... Je te prie de croire que t'auras jamais mangé d'aussi bons Burgers ! " Lui annonce-t-il avant de prendre la commande et de raccrocher. Il rattrape son verre avant de poursuivre.
" Jesse... Vas-y ! J'suis sûr t'as un tas de trucs à m'dire ! Genre tu fais quoi depuis trois ans ici ? Le mec que tu dis qui est ton père là... T'as commencé à m'en parler... "
« Ouais, elle l’était », confirme Jesse, légèrement nostalgique, mais sans en dire franchement plus quand Elvis y va de ses commentaires concernant cette caisse qui avait été la sienne dans une autre vie, qui ne le serait probablement plus dans celle-ci.
Quand Elvis reprend la parole en lui faisant son petit sermon de grand frère sur les dangers de la drogue, il dit absolument rien. C’est pas comme s’il avait vraiment besoin de ce genre de leçons. Les dangers de la drogue, il en a été le témoin privilégié, il sait exactement ce que ça a comme effets, bref, il sait précisément à quoi s’exposent les consommateurs, non, pas besoin d’un sermon là-dessus, mais il se permet quand même une réflexion qu’il veut réconfortante à l’égard de ce dernier. Il en a vu les effets et les conséquences sur de nombreuses personnes, et la mort de Jane restera pour toujours gravée dans sa mémoire comme la chose la plus douloureuse qu’il ait jamais endurée. Non, clairement, il est pas prêt d’oublier ça.
« T’inquiète, je gère, bro. »
Enfin, plus ou moins. Mais il en dira de toute façon pas plus. Et il évite d’ajouter quoi que ce soit quand ils arrivent finalement chez Elvis et que ce dernier se confie au sujet de ce dont il a souffert, des troubles psychologiques qu’il lui a fallu endurer. C’est pas simple de se retrouver dans ce genre de situation. Déjà, c’est rassurant d’apprendre que le gars est suivi, il frissonne un peu, par contre, quand il lui parle de ses flingues, qu’il doit garder à l’abri dans un coffre (il avait l’intention de les porter à la ceinture comme un cow-boy ou c’est comment exactement ?). Il voit bien que le gars en a enduré beaucoup, en même temps, on peut certainement pas mener une vie et une carrière comme les siennes sans que ça ait forcément des répercussions du genre sévères, c’est comme ça que ça marche, après tout.
« Je me l’suis demandé aussi. Je t’aurais sévèrement emmerdé, ça c’est clair », répond Jesse quand Elvis évoque ce qu’aurait été leur vie s’ils avaient pu grandir ensemble. « J’aurais été super jaloux de ton succès, j’aurais pas arrêté de vouloir te taxer des trucs », reprend-t-il, diablement trop honnête dans sa réponse, dans le fond (l’autre colonel lui tirerait les oreille et se reprocherait éternellement de lui avoir fait confiance s’il l’entendait.
Quand Elvis reprend en disant qu’un burger serait « grave un truc qu’il se taperait bien », Jesse se détend un peu. Il avait essayé de contrôler son langage, mais au final, dans l’intimité, il semblerait que ce brave Elvis ne soit pas franchement différent de lui tout compte fait. Il en a l’eau à la bouche quand Elvis leur commande leur burger avant qu’Elvis renchérisse en lui demandant ce qu’il fait depuis trois ans ici… Là, c’est un terrain dangereux, mais Jesse ne peut s’empêcher d’être un rien honnête.
« Ce type, là, je dis à tout le monde que c’est mon vieux pour éviter les questions chelou, mais en vrai, c’est juste un gars qui a personne et qui risque de crever. » En plus d’être un connard fini qui avait gâché son existence, mais Jesse avait commis le tort de lui accorder une seconde chance. « Il se souvient de rien de ce qu’il a vécu avant, et il est presque autant paumé que moi. » Il marque une pause. « Sinon, j’me démerde, enfin j’essaie », il ajoute dans un haussement d’épaules. « Plus facile à dire qu’à faire, c’est un monde de barges, yo. »
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▿ Quartier : Baker Street avenue
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My beautiful daughter Lisa Marie.
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Il gère... C'est bien ce qu'il disait quant à toutes les merdes qu'il prenait. Il ne sait pas encore quoi en penser. Elvis avait été une tête de lard, et avait eu une trop grand fierté à l'époque. Il n'ose pas en rajouter car il sait bien ce que ca fait quand on essaye de forcer les choses: ca se termine rarement bien.
Elvis voit que doucement Jesse commence à se laisser aller et se mettre à l'aise. Il sourit face à sa façon de parler et le fait qu'il finisse par se projeter aussi avec lui dans des souvenirs factices. Plus Elvis l'observe, plus il veut en apprendre plus sur lui. Il n'a pas l'air bien méchant. Il y a quelque chose chez ce Jesse de familier. Il ne peut l'expliquer et peut être qu'il se fourvoie mais au final... Est-ce terrible de passer une bonne soirée ensemble sans se soucier de demain ? Il sourit quand il parle qu'il l'aurait surement emmerdé.
" Arrête... " Dit-il en riant légèrement. " Ouais, j'étais plutôt du genre à me faire casser la gueule sans rien dire au lycée. Mais à deux, on aurait fini par leur casser la gueule ensemble en retour. De vrais p'tits caids j'te dis ! " Il a des étoiles dans les yeux Elvis. Car il se projette, son imagination débordante lui suggérant un tas de scénarios. " Ho tu sais, je te les aurai offert, tu ne m'aurais rien taxer du tout. " Elvis avait été comme ca avec ses proches. Et il était un réel dépensier, même dans cette vie, bien qu'il essaye de ralentir. " Et puis, je t'aurai pas laissé frangin. Notre famille, c'était notre entreprise. Je t'aurai trouvé un job en or et t'aurai eu autant de succès. " Il était franc quand il disait celà. Car c'est ce qu'il a fait. Avec ses parents, avec ses proches. Il les avait aussi aidé à trouver une place que ca soit dans le business, à Hollywood ou encore dans la musique. Personne n'est laissé derrière pour Elvis. Jamais.
Elvis pose des questions quant à la vie actuel de Jesse et il lui affirme que le type qu'il dit être son père, est un gars à qui il vient en aide. Elvis a un petit sourire compatissant. Il lui avait parlé de son cancer et tout. C'est vrai qu'en arrivant ici, des liens peuvent se créer et Elvis voit en lui quelqu'un qui ne semble pas mauvais. Et si ce type veut lui taxer du pognon pour aider ce gars là alors...
" Ouais je vois... " Il lui sourit. " Tout le monde ne ferait pas ce que tu fais... Il a de la chance de t'avoir. J'aimerai bien le rencontrer un jour. " Il rit doucement face à sa façon de parler, mais ca n'est pas moqueur, Elvis appréciait. Il avait l'impression que lui aussi pouvait se laisser aller dans son langage du sud. " Pour être dans un monde de barjots ! On l'est ! J'te raconte pas. Faudra que j'te raconte ce qui s'est passé pour moi. Je me suis retrouvé dans une sorte de cartoon. Le truc de dingue t'as pas idée ! " Il se lève en entendant l'interphone. " Ca doit être la bouffe. Ils sont plutôt rapide, surtout quand tu mets Elvis Presley sur l'étiquette de la commande. On est tous paumé dans c'monde J. ! Pour ca qu'il faut se serrer les coudes. "
Il va jusqu'à la porte, file un pourboire au type et revient avec les sacs. Il déballe tout sur la table basse. Il laisse Jesse se servir, et il en fait de même.
" Après j'te ferai visiter, mais en attendant régale toi ! "
« T’avais pas LA solution pour ne pas te faire casser la gueule au lycée. Suffit de pas y aller et l’affaire est réglé », répond Jesse avec un sourire en coin en souvenir de toutes ces fois où il avait préféré squatter l’arrière du bâtiment où les toilettes des garçons pour fumer des joints en secret plutôt que de se rendre en cours.
Ceci dit, il est assez triste d’entendre qu’Elvis se faisait bolosser quand il était plus jeune. Souvent, c’est l’histoire de ces success story, ceux qui se faisaient harceler et persécuter prennent leur revanche sur la vie, tout simplement. Il insiste pas, il demande pas de détails sur cette période de sa vie, il devine que ça a pas dû être très heureux, et il a aucune envie de compliquer les choses. Pour le reste, il sourit en essayant de se convaincre le plus possible qu’il est bien le frère qu’Elvis aurait voulu retrouver. C’est plus simple d’essayer de se prendre à son propre jeu que de devoir faire face à des mensonges qui par bien des aspects nous horripilent.
« J’ai pas franchement de talent, t’aurais eu du mal à me trouver un job qui convienne. J’ai toujours dit que j’étais pas vraiment fait pour le boulot, en fait. »
Non, y a un truc pour lequel il est bon, et vraiment bon, mais il va éventuellement éviter de discuter avec Elvis du talent qu’il avait acquis, à force de talent et d’expérience, pour cuisiner la meth la plus pure qu’il soit possible de trouver sur le marché. Pour le coup, il avait eu son petit succès, même s’il était crédité Heisenberg plus qu’autre chose (et pour le coup, Jesse n’ira pas dire que ça ne l’arrangeait pas, loin de là).
« Ouais, je sais pas si c’est forcément une bonne idée », répond Jesse quand Elvis affirme qu’il aimerait bien rencontrer Mr White. De son côté, Jesse est loin d’être convaincu du fait que ce soit une bonne idée.
Par la force des choses, il est parvenu à pardonner l’impardonnable à Walter White… non, en fait, il n’a rien pardonné du tout, mais il a admis le fait que, privé de sa mémoire, il n’était plus nécessaire de blâmer Walter pour des crimes dont il n’avait pas le souvenir… Et puis oui, il l’a pris en pitié, et probablement en affection aussi, mais ce n’est pas pour autant qu’une partie de lui ne se méfie pas de lui, et de préférence, il aimerait éviter à Jesse de se retrouver dans le giron de Walter White.
« Il est pas franchement facile d’accès, pas le genre avec lequel on peut franchement s’éclater… »
Bref, il ne peut pas lui faire l’article sans se vendre alors il s’arrête là et laisse Elvis poursuivre quand ce dernier reconnaît qu’ils sont définitivement dans un monde de barjots.
« Dans une sorte de cartoon ? Attends, j’arrive même pas à comprendre comment c’est possible », constate Jesse, à deux doigts de sortir à Elvis qu’il a probablement fait un bad trip, mais il s’abstient, mais il a pas le temps de commenter plus que la bouffe arrive enfin, et Jesse ne se fait pas prier pour en prendre une première bouchée.
« Je vais avoir un orgasme gustatif, c’est bon. C’est le meilleur burger que j’ai mangé depuis… je sais même plus. » Il reprend. « Bon par contre faut vraiment que tu m’expliques, pour cette histoire de cartoon. »
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Elvis Presley
▿ Ton univers : Elvis (Baz Luhrmann movie)
▿ Date de naissance : 08/01/1993
▿ Age : 31
▿ Métier : Aujourd'hui il gère sa propre boite "E.P. Studio" comme un vieil ami lui avait conseillé. On le connaît comme étant ce chanteur et cet acteur célèbre. Elvis veut se lancer dans de l'auto-management et aider les nouvelles étoiles montantes en les accompagnant.
▿ Quartier : Baker Street avenue
▿ Côté cœur :
My beautiful daughter Lisa Marie.
I can believe in a new future with you by my side, Dolores Madrigal.
I love you, you're my new dream.
Family is everything what I have.
I'm living for the love of music and your support, whatever it takes.
" HA ! J'te l'dis, nous deux là avec cette mentalité là, ca aurait fait un vrai carnage. " Laisse-t-il échapper comme exclamation à moitié hilare quand Jesse lui souffle avec sagesse qu'il aurait bien pu sécher les cours. " Tu crois que je n'y ai pas pensé J. ? C'est me sous estimer. Au début, je l'ai fait, mais papa a fini par en avoir marre de me retrouver à vagabonder, il m'a ramené un paquet de fois au bahut et j'ai dû faire la promesse à maman de passer au moins mon certificat. Et puis, je savais qu'ils se tuaient à la tache pour que je puisse aller à l'école sans devoir bosser à côté. " Dit-il franchement. S'il avait pu sécher les cours et se tirer, il l'aurait fait. Et Elvis était un gamin plutôt peureux et qui s'affirmait peu, et quand Gladys Presley lui demandait quelque chose, il le faisait. Il n'aimait pas voir sa mère contrarié. " J'dis ca, mais la dernière année n'était pas si terrible. "
Jesse a l'air de se dénigrer en lui avouant qu'il ne se trouvait pas de talents. Elvis fronce les sourcils et le regarde de coin. Il se secoue la tête tout en picolant sans trop faire gaffe à son verre d'alcool. Elvis sentait un peu le rouge lui monter aux joues, sachant qu'il ne buvait jamais, il sentait qu'il allait être saoul en moins de deux. Mais il avait pas envie de se prendre la tête plus que ca.
" Arrête tes conneries. T'es mon frère, t'as forcément un talent. Vas-y ! Soyons fou... " Il rigole en se penchant vers lui. " Dis toi que... t'as pas de contraintes. L'argent, c'est pas un soucis. Tu peux faire ce que tu veux, quand tu veux. " Il le pointe du doigt. " T'aurais voulu faire quoi ? Et j'te parle pas de bosser pour moi. On s'en fout d'ça. Juste toi. Rien que toi. Je suis sûr que t'as de l'ambition. C'est de la passion que nait un talent. J'ai appris à gratter sur une guitare par moi même et j'te prie de croire que c'était moche au début. " Il regarde le fond de son verre. " A la base je voulais devenir un superhéro comme Captain Marvel Junior... Mais visiblement, c'était pas une carrière faisable d'après maman. " Il se marre, il boit une gorgée en grimaçant. "Hey, note que ma revanche c'est d'être devenu quand même un superhéro de la scène et mine de rien. J'l'ai eu ma cape. Ce vieux crouton de Colonel de merde pouvait dire ce qu'il voulait... De toute manière, il a plus son mot à dire, j'en ai plus rien à foutre... Je fais ce que je veux, quand je veux. " Oui parce que ses costumes de scène avaient été étudié vis à vis de sa grande passion pour les comics aussi. Et peut être que l'alcool commençait aussi à lui délier un peu trop la langue.
Elvis est aussi assez curieux de ce que Jesse pourrait lui dire vis à vis du type qu'il considère comme son père et qu'il vient en aide. Il l'écoute avec plus de sérieux pour le coup. Il reste assez silencieux en l'observant. Il finit par lui poser une main sur son épaule avant de lui dire.
" T'en fais pas, j'ai un don pour que les gens m'apprécient... Enfin pas tout le monde. La grand mère de ma nouvelle copine là... " Il siffle. " Je te raconte pas le délire, j'ai eu l'impression d'être passé aux services secrets mon poulet... Mais ca c'est un truc de vieux, faut pas s'prendre la tête avec ca... Hey, t'en fais pas, je veux pas m'imposer, on verra ca en temps voulu. "
Il balance ensuite son information sur le cartoon avant d'aller chercher la bouffe et de revenir balancer le tout sur la table basse. Elvis se sert de son côté et commence à manger avec appétit son propre burger. Il se marre à moitié quand Jesse lui parle d'orgasme gustatif. (a ce stade il commence à avoir un coup dans le nez, tout mot étant un peu susceptible d'être à double sens le fera marrer) " J'te l'avais dit bro ! Les meilleurs. Burger. du. monde. " Jesse revient sur son histoire de cartoon. Elvis le regarde tout en continuant de manger avec un air malin. " J'te juuure... J'étais dans mon studio, j'ouvre la porte et v'la que j'suis rentré dans une pièce, mais rien à voir. Et c'était un dessin animé. Même moi. Toute ma tête... " Il marque une pause. " J'ai paniqué. Un peu. Mais juste au début... " Il relève un regard vers Jesse. " Et en plus la maison était vivante et elle a pas été gentille avec moi. Mais après on a fait la paix donc ca a été. Enfin je crois... " Il marque une nouvelle pause. " C'est assez... conceptuel comme moment de vie. "
Qu’est-ce que ça aurait fait de grandir dans la famille d’Elvis, d’être véritablement son frère. Il ne peut s’empêcher de se poser la question en même temps que son interlocuteur lui fait miroiter des choses qui n’auraient jamais pu exister dans aucune dimension (quoique)… Jesse ne sait pas vraiment ce que ça fait que d’avoir un frère. Certes, il en a un, de frère, mais les deux ne se sont jamais l’occasion d’être proches. Il y avait trop de rancœurs, de jalousies d’un côté comme de l’autre, sans parler bien sûr de leur différence d’âge… Alors il ne peut prétendre savoir ce que cela fait vraiment d’avoir un frère avec qui l’on puisse avoir une complicité réelle. Au contact d’Elvis, il garde à l’esprit que ça devrait ressembler à quelque chose comme ce qu’ils partagent. Leur complicité est inexplicable, mais Jesse n’a pas l’impression de déconner à plein tube en admettant qu’elle est bel et bien réelle, pas vrai ?
Il écoute son interlocuteur lui parler de son enfance, de sa vie passée, de sa famille, de toutes les embûches qu’il a rencontrées. Ça lui fait du bien d’avoir connaissance de l’homme derrière le mythe. L’air de rien, ça a quelque chose de véritablement réconfortant à ses yeux, et il en profite plus que largement de son côté… il se laisse prendre à son propre jeu, et si une part de lui a conscience que c’est dangereux, tant pis, il insiste quand même. Apparemment, il est juste incapable de s’en empêche – c’est juste plus fort que lui.
« C’est pas génétique, le talent », répond Jesse en haussant les épaules quand Elvis affirme qu’il doit forcément en avoir un, de talent, vu que c’est son frère. Sauf que c’est pas son frère. Et qu’il a pas de talent. Enfin… pas vraiment. « Si j’avais des thunes illimitées et que j’pouvais faire ce que je veux… »
Il se défoncerait non stop, se taperait toutes les filles qu’il voudrait, glanderait dans une putain de villa et ne ferait rien de sa vie, c’est sa la vérité. Non, ça l’aide pas spécialement à se projeter, cette histoire. Il voit bien où Elvis veut en venir, mais il a pas ce genre de passion qui vous porte et qui vous pousse à faire un truc de dingue de votre vie.
« … j’sais pas ce que je ferais mais je suis sûr que t’aurais pas envie de voir ça, mec », il finit par répondre faute de trouver une réponse plus probante. « Maman s’est bien gouré quand on voit le nombre de super-héros dans le coin », il ajoute quand Elvis remarque qu’il avait voulu être un héros… ceci dit, il avait pas totalement foiré son cou, vu qu’il était devenu le héros de toute une génération, et de tout un tas d’aspirants musiciens, aussi. Clairement, il a pas si mal réussi son coup, au bout du compte. « Ca a l’air d’être un sacré numéro, ton colonel », il ajoute en s’efforçant de détourner le regard.
Ça a pas l’air, c’est, et pour l’avoir vu de ses propres yeux, Jesse l’a effectivement constaté, mais il a pas forcément envie d’en parler plus longuement avec celui qui fait bien mine de le prendre pour son frère.
« T’as une nouvelle copine ? » Jesse rebondit direct sur cette information pour écarter le sujet qui fâche le plus confortablement possible. Ça c’est un scoop, c’est les fan en transe de ce cher king qui vont être au bout de leur vie en apprenant la nouvelle.
Il attend qu’Elvis lui en dise plus tout en savourant son propre burger, et en même temps, il l’entend évoquer son intrusion dans un dessin animé… c’est tellement improbable qu’il est difficile d’y croire, mais c’est forcément vrai, cela dit.
« Mec… c’est pas que je te crois pas, mais ça ressemble à un putain de bad trip, tes histoires de cartoons et de maison vivante. »
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" Le talent, c'est pas forcément génétique ! T'as fini de raconter de la merde aussi... " Dit-il avec légèreté mais avec une pointe de réprimande dans la voix. " Hey... Ca mériterait un bon coup de pied au cul. C'est l'coup d'pied au cul qui serait génétique. D't'façon avec maman, t'aurais pas eu ton mot à dire. J't'aurai poussé Jesse et t'en fais pas, je suis le pire acharné de la terre. " Il boit une gorgée en l'écoutant. " T'sais quoi ? On va t'trouver un talent ! Je vais t'en trouver un et je démordrais pas tant que tu m'auras pas vendu un truc. Et j't'ai dit: c'est la passion d'abord, le reste c'est du travail... "
Elvis capte tout de suite qu'il a un manque de confiance en lui, surtout quand il lui affirme qu'il ne voudrait pas entendre ce qu'il aurait à dire. Il le fixe de son regard bleue clair en faisant une fausse mine sérieuse, puis doucement ses lèvres s'étirent dans un sourire large avant d'éclater de rire. " Tu crois que j'en fais quoi de mes billets ? On m'a souvent reproché de dépenser mon fric dans de la merde. Mais quand t'as un compte en banque qui se compte en nombres de zero avant la virgule... Faut bien y trouver un intérêt. " Peut être ne devrait-il pas se confier comme ca mais il le fait. L'alcool devait aider clairement et Elvis était euphorique. Ca s'entendait, ca se voyait et il se laissait aller au jeu, sachant que la discussion semblait facile avec Jesse. Il attrape un tire bouchon qui siégeait à côté des bouteilles. " Or et diamant. Ca sert à rien. Si tu me demandes pourquoi... Juste ca brille. Et tiens... " Il lui fout dans les mains. " Je te l'offre. " Pire cadeau de la terre, mais ce tire bouchon valait une petite fortune en réalité. Elvis s'en foutait. Il dépensait sa thune comme ca, il refourguait ses affaires. C'était aussi un gros défaut car pour gérer ses comptes, c'était un panier percé. Il a bien failli foutre la clef sous la porte un paquet de fois à cause de ça.
Il rigole de plus belle quand Jesse lui parle des superhéros. Il avait raison. C'était un truc de dingue cette histoire d'ailleurs. Et Elvis avait bien l'intention de faire un partenariat avec Vought pour un concert ou un truc dans le genre. Simplement parce que ca le botterait et qu'il serait comme un gamin.
" J'ai envie de bosser avec Vought un de ces quatre. " Lui balance-t-il comme nouvelle info de but en blanc.
Il claque son verre sur la table basse quand Jesse continue sur le Colonel. Il grimace et crache avec haine et un énervement non dissimulé dans le fond de sa voix.
" Un sacré fils de pute oui... Mis à part me pomper mon fric en se faisant passer pour un mec qu'il n'est pas. Il m'a bien niqué, mais cette fois, je ne le laisserai pas faire. Et si je le croise encore ce gros con... " Il fait mine de pointer deux doigts vers le front de Jesse, et fait un bruit de tir avec sa bouche avant de sourire de nouveau. " Je lui collerai une putain de balle entre les deux yeux. " Il se frotte ensuite le visage quand il commence à parler de Dolores. " Ouais, Dolores, elle savait pas qui j'étais... Elle a passé une audition l'autre jour, je lui ai ouvert la porte dans la figure. Pas fait exprès. J'ai cru que c'en était fini pour moi vu la tête qu'elle a tiré. Et voilà, j'ai craqué. " Il rigole de plus belle avant d'essayer de se reprendre. " Je bois vraiment jamais... Tu m'excuseras, j'ai l'impression de dire de la merde... manger ne va pas me faire de mal. " Les filtres avaient foutus le camp depuis un bout à ce niveau là, et on ne parle pas de l'accent appuyé du Tennessee qui bouffait la moitié des mots qui ressortaient.
Elvis s'occupe alors plus à manger qu'à boire en essayant de se calmer. Il explique à Jesse son histoire de cartoon. Il grimace en se secouant la tête et lui répond la bouche à moitié pleine. Il tape du plat de la main sur la table basse. " J'te jure ! La maison elle était vivante ! Et en plus, ma nana elle a des pouvoirs ! Elle entend tout ! " Il fallait vraiment qu'il arrête de balancer tout ce qui lui passe par la tête, mais clairement il se comportait comme un gosse voulant prouver à son frère qu'il avait raison. " Jesse, ca fait trois ans que j'suis clean. J'prends plus rien. Alors ouais, ca semble dément, mais c'est vrai ! Et j'te parle pas de mon état actuel là... J'picole jamais... " Dit-il en répétant son info pour la troisième fois voir plus de la soirée. " Tiens au fait. " Il glisse par terre pour se tendre sur la table basse en voulant attraper la bouteille, il se fout de la sauce sur sa chemise. Bouteille en main, il regarde le massacre, essaye de l'essuyer mais l'étale plus qu'autre chose. " Fais chier... Bordel... C'pas grave. Ramène ton verre, je ramène mon verre. On va s'en servir un autre. Tu resteras à l'appart ce soir et on va s'amuser un peu. " Il se marre de plus belle, les fesses toujours au sol en renversant de l'alcool un peu à côté des verres dont sur les burgers. " Chier... Ca donnera du goût. Hey... Sinon j'appelle des strip teaseuses pour ce soir... Mais Dolores va pas aimer... Jesse, entre nous... Si je regarde... " Il se rapproche de lui et lui attrape le bras. " Mais que j'touche pas. " Il fait un air faussement sérieux en levant les mains d'un faux air innocent. " Heeyyyy c'est que ca va hein ? Ou tu crois qu'elle fera la gueule ? Et après je vais avoir la vieille bique sur le dos. " Il reprend et regarde le fond de son verre qu'il commence de nouveau à boire. " Ecoute c'est pas pire que mater un porno. C'est juste plus réaliste. Vu que j'toucherai pas. "
Jesse fronce les sourcils quand Elvis singe son propos en affirmant que ce sont des conneries, sauf qu’il est pas d’accord. Bien sûr que le talent c’est pas génétique, sans quoi y aurait pas un tel fossé entre lui et son frère – son vrai frère, pas Elvis. Et puis, pas cool pour tous les gens qui auraient pas le gène du talent, hein… Non, clairement, Jesse croit dans ce qu’il vient de dire, mais de toute manière, il a pas vraiment envie de débattre de la question. Le discours d’Elvis est biaisé, il sait pas la moitié de ce qu’il devrait savoir au sujet de Jesse Pinkman – dans le cas contraire, il comprendrait tout de suite beaucoup mieux.
« Peut-être que j’ai pas envie d’en avoir un, de talent », il réplique simplement en se réfugiant dans sa bouteille en espérant couper court à cette conversation, parce que, vraiment, c’est pas un terrain sur lequel il est heureux de s’aventurer… mais aucun terrain ne vaut vraiment la peine de s’y aventurer quand il est question de lui, ceci dit.
Pour ce qui est du fric, c’est encore un grand débat… Jesse a pas envie de lui sortir le couplet qu’il avait qu’à tout refourguer aux pauvres et à des associations s’il savait pas quoi faire de son fric. Mais Jesse avait connu ça, le fait de se remplir les poches au point de plus savoir quoi en faire, et clairement, en toute sincérité, il préfère encore l’idée de se retrouver dans la dèche que de revivre ça un jour. Alors oui, il crache pas sur la thune, évidemment, sinon il aurait pas accepté de passer ce putain de pacte à la con avec l’autre colonel de mes couilles, mais on se comprend. Il est pas sûr que ce soit un sujet si nécessaire.
« Euh… Nan, mec, c’est trop. J’en veux pas, garde-le. Je saurais même pas quoi en faire », répond Jesse quand Elvis lui offre un tire-bouchon qui doit coûter la peau du cul alors que c’est juste un putain de tire-bouchon… Ouais, il pourrait le revendre, c’est vrai, mais il en a pas spécialement envie, il sait pas… il a pas envie de voler plus à Elvis que ce qu’il est déjà en train de lui prendre, même s’il est pas convaincu que ça ait beaucoup de sens. C’est qu’il l’aime bien, Elvis. Il a pas envie de se foutre de sa gueule ou de jouer avec lui, c’est pas du tout son intention, pas une seule seconde.
D’ailleurs, à propos du colonel, Elvis se reprend et s’épanche à son sujet, et franchement, la rage, la haine qu’il ressent… c’est pas du chiqué… Jesse la reconnaît bien trop, cette haine, lui-même l’a ressentie à l’adresse, ironiquement, de l’homme qu’il a fait le choix d’accueillir sous son toit. Il n’avait jamais autant détesté quelqu’un de toute sa vie.
« Ouais, je peux comprendre ce que t’as ressenti », suggère Jesse sans entrer dans les détails pour autant.
A choisir, il préfère s’intéresser aux histoires de cœur du chanteur, qui donc est tombé sous le charme d’une jeune femme du nom de Dolores, qui avait pas la moindre idée de qui il étairt – comme quoi, c’est possible.
« Tu dis pas de la merde, t’en pinces grave pour elle… C’est mignon. »
Et c’est hors de la portée de Jesse qui, de son côté, préfère tirer un trait sur ce genre de relations quand elles ne sont pas juste sexuelles. Le sort qu’auront connu les deux femmes de sa vie l’a clairement refroidi. Il a surtout jamais envie de faire subir ça à qui que ce soit d’autre.
« Donc ta nana est une meuf de cartoon qui vit dans une maison vivante et là en ce moment elle pourrait être en train d’entendre notre conversation », résume Jesse, qui ne cache pas vraiment son scepticisme mais préfère se marrer. « Cool. »
C’est marrant de voir Elvis bourré. Jesse n’a aucun mal à le croire quand ce dernier affirme qu’en temps normal, il ne boit pas, il est déjà raide défoncé alors que Jesse tient encore bien la route. Faut dire qu’il a une sacrée décente, l’expérience aidant. Jesse est hilare face au spectacle que lui donne son interlocuteur, et il ne sait pas faire autrement que de l’encourager dans sa connerie.
« On a qu’une vie, mec ! Enfin deux, mais tu m’as compris. Vas-y, envoie les strip-teaseuses, je toucherai pour deux. »
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▿ Quartier : Baker Street avenue
▿ Côté cœur :
My beautiful daughter Lisa Marie.
I can believe in a new future with you by my side, Dolores Madrigal.
I love you, you're my new dream.
Family is everything what I have.
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" C'est un putain de tire bouchon Jesse ! Si, ca a une utilité. Ca sert à... dé bouchonner ! " Dit-il hilare. " C'est un cadeau ! C'est rien en plus ! " Dit-il en forçant Jesse à le prendre. En réalité, il s'en foutait royalement. Tout ca pour dire qu'il était loin de toutes ces considérations matérielles et que c'est un truc qui peut clairement le perdre. Elvis avait la dépense facile.
L'épisode Colonel était nécessaire. Et son ressenti était parfois particulièrement violent à son sujet. Encore aujourd'hui, il avait peur de ce qu'il pourrait faire. Il ne lâchera pas, Elvis le fait, et au final, ca le faisait pas mal flipper.
Mais l'euphorie de l'alcool et du moment fait qu'Elvis ne s'y attarde pas de trop. Il préfère parler clairement de Dolores. Celle qui fait chavirer son coeur et Jesse lui avoue que c'est plutôt mignon. Il voit bien que Jesse ne le croit pas sur ses histoires. Mais il verra... Il dira à Dolores de se porter garante de ce qu'il énonce. Il lève son verre pour confirmer ce que dit Jesse avant de boire et dire:
" C'est exactement ça ! Tu pourras lui demander ! J'te la présenterai... Tu te fous de ma gueule... "
Est-ce qu'il est d'ailleurs en train de raccorder tous les wagons en se disant qu'elle serait susceptible d'entendre leur conversation ? Absolument pas. C'est bien vite l'instant présent qui reprend le dessus, le tout noyé dans l'alcool qui lui ait monté trop vite à la tête.
Il explose de rire en se roulant au sol quand Jesse se marre avec lui et le pousse au vice concernant les strip teaseuses. Il finit par se redresser et cherche le téléphone sur le bordel de la table basse.
" On va se faire une soirée de dingue ! " Il appelle et baragouine quelques mots afin de passer sa "commande". Il laisse son téléphone sur la table et se relève sur ses pieds. Il lève les deux bras en l'air en signe de triomphe. " Viiiiennnns ! J'te fait faire un tour ! " Il part déjà à la conquête de son appartement, ils entrent dans une salle de jeu avec un billard. Elvis montre plus loin une sorte de balcon avec un spa. " De toute façon... " Continue-t-il la langue toujours bien pendue. " Je bosse trop alors cette soirée, on va tout lâcher !!! " Il se marre au dessus de son verre qu'il garde encore sur la main avant de tapoter l'épaule de Jesse. " Enfin pas au sens propre hein ? " Il pouffe de nouveau. C'était assez puéril comme sous entendu, mais vu son état, tout pouvait le faire marrer de toute manière. Il finit en se frottant la bouche et repend: " Putain j'suis déjà raide. Vrai J. j'te donne pas une bonne image là, mais vrai... j'suis plus responsable que j'en ai l'air... Mais pas c'soir... " Responsable... Ca restait encore à voir. Elvis pouvait être une figure d'autorité aussi bien qu'un vrai gamin quand il s'y mettait.
« Ouais bah je préfère la bière de toute façon. Donc si t’as un décapsuleur en or massif, à la place… », suggère Jesse qui est déjà décidé à laisser le tire-bouchon dans un coin de la pièce et à faire mine de l’avoir oublié sur place… ceci dit, il n’insiste quand même pas. Refuser obstinément un cadeau, c’est pas franchement poli, et ça, Jesse le sait bien.
Concernant le colonel, Elvis n’ajoute rien, et ça arrange clairement Jesse, qui préfère honnêtement qu’ils passent à un autre sujet – celui-là est clairement trop délicat pour lui, et il n’a pas envie de s’appesantir plus longtemps. C’est plus simple, à la place, de discuter des affaires de cœur d’Elvis et de cette jolie Dolores qui semble avoir capturé son cœur… Bon, toutes ces histoires de cartoon sont absolument délirantes, mais il a au moins l’air sincère quand il parle d’elle, et Jesse aime bien l’idée de le savoir amoureux. Faut bien qu’il ait de bonnes choses dans sa vie… même si l’amour, ça peut aussi sévèrement vous bousiller, Jesse en sait quelque chose… bon, en l’occurrence, c’est surtout lui qui a ruiné la vie des femmes qu’il a aimées… jusqu’à plus de vie du tout.
Allez, on oublie ça, on chasse les vilaines pensées et on se concentre sur la soirée de dingue que lui promet Elvis. Faut reconnaître qu’il est de carrément bonne compagnie, et surtout, qu’il est super drôle quand il est bourré. Il se laisse un peu porter, plus très frais non plus. Il se sent chanceler au moment où Elvis lui suggèrent de faire un tour de l’appartement. Putain d’appartement, avec billard, spa et tout le toutime. En même temps, logique : il est chez Elvis Presley, pas chez Jojo le rigolo. Même s’il y ressemble un peu, avec son discours incohérent et ses vannes à deux balles. Des vannes qui font franchement marrer Jesse aussi, au passage, surtout quand il parle de « tout lâcher »… c’est pas franchement fin, c’est même sérieusement débile, comme humour, mais sur Jesse, ça fonctionne franchement, et il se marre comme une baleine, d’un rire un peu grand.
« Tu sais quoi ? J’préfère te voir comme ça », affirme Jesse quand il lui parle de l’image qu’il renvoie. « Ton image, j’la connais par cœur, tout le monde la connaît par cœur, et putain, l’enfer si tu devais tout le temps être comme ça, pas vrai ? J’aime bien le Elvis défoncé, moi. » Il lui adresse une tape sur l’épaule. Il pense tout ce qu’il dit. Au fond, ils auraient probablement pu devenir de très bons amis… dans un monde où il ne se servirait pas de lui… Mais le temps d’une soirée, il arrive à se convaincre que c’est effectivement le cas. « Le dernier dans le jacuzzi est une couille molle ! » décrète-t-il alors avant de se précipiter vers le balcon. Il manque se viander plusieurs fois, et il arrive mollement à retirer son T-shirt mais pas son pantalon et ses chaussettes avant de se jeter à l’eau.
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▿ Date de naissance : 08/01/1993
▿ Age : 31
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▿ Quartier : Baker Street avenue
▿ Côté cœur :
My beautiful daughter Lisa Marie.
I can believe in a new future with you by my side, Dolores Madrigal.
I love you, you're my new dream.
Family is everything what I have.
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Elvis manque de recracher son verre quand Jesse lui parle de décapsuleur en or massif. Hilare, il lui répond: " Fais gaffe ca pourrait bien arriver... Je sais quoi t'offrir pour Noël. "
L'heure est à la fête et aux retrouvailles. Celà fait tellement longtemps qu'il ne s'était pas senti si bien. A vrai dire, depuis trop longtemps... Depuis la mort de sa mère, depuis son début de sa descente aux enfers poussé par le Colonel. Oui, ici, il pouvait faire ce qu'il voulait et comme il le voulait. Il avait envie de se retrouver, d'être lui même. Comme lorsqu'il était encore jeune et à découvrir ce nouveau monde. Il avait l'impression de retrouver une jeunesse qui l'avait quitté trop tôt.
Elvis fait visiter à Jesse qui vient à lui confier un truc qui le marque quand même. On parlait encore d'une image, celle qu'il n'avait pas envie d'avoir, et la faute à qui encore ? Vous l'aurez deviné. Le Colonel avait toujours été derrière cette image de marketing... Lui, il avait toujours voulu être simple, proche des gens et blagueur. Même quand d'autres, c'est à dire, les Rolling Stones ou les Beatles ont pris cette nouvelle place, il ne s'est jamais montré compétiteur. Il s'était juste perdu pendant trop longtemps.
" Jesse...T'as cru que j'étais coincé ? Sérieusement ? " Dit-il, la tête qui lui tourne et reprenant son souffle. Il lui parle de se défoncer et... il ne dit rien mais quand on sort d'un long combat comme le sien, il n'a pas envie d'y replonger. Mais il sait que ce garçon là est porté par l'euphorie, et l'alcool jouant son œuvre. Jesse ne le connaît pas assez, il ne semble pas connaître son histoire vraiment. S'il le voyait vraiment défoncé, il ne dirait pas la même chose, car s'il en arrivait là, ca serait qu'il en aurait fait un grand pas en arrière. Alors, il sourit, se calme dans ses rires et lui dit:
" J'ai quand même un studio à faire tourner... " Il lui tape dans le dos de manière amicale. " Mais je ne sais pas de quelle image tu parles. Et mieux vaut pas que tu me vois défoncé en vrai... " Dit-il le fond de sa voix se brisant.
Néanmoins, il explose de nouveau de rire fort quand il voit Jesse lui proposer un défit qui lui fait oublier ses démons totalement. Qu'ils profitent. Les moments de joie sont à savourer... Elvis le prend au mot et essaye de mener la course, il renverse bien entendu son verre sur le tapis mais il s'en fiche, alors qu'il commence à retirer ses pompes, et sa chemise, mais il est bien loin derrière Jesse. Une seconde pour démarrer les hostilités, puis son rire qui ne peut empêcher à chaque fois qu'il voit son " frère " manquer de se viander ou de faire des cascades digne d'un professionnel. Maladroit dans ses geste, lui par contre il arrive à glisser près du jacuzzi et se vautre en se rattrapant de justesse au bord. Sans se faire mal, mais celà le relance dans son rire avant de se redresser et de dire à Jesse.
" Putain t'as triché ouais... Le fute là... Ha bah t'sais quoi ? On s'en fout... " Dit-il en se marrant. La chemise encore autour du cou, et toujours avec son fute aussi. Il glisse la tête la première dans le jacuzzi avant de revenir à la surface, repoussant ses cheveux qui viennent à lui coller sur les yeux en arrière. Il finit de se débattre avec sa chemise qu'il balance sur le côté avant de lever les bras en l'air en lançant une sorte de cri de guerre. " J'ai pas dit mon dernier mot ! " Finit-il en laissant ses bras retomber. Il attrape ensuite Jesse derrière la nuque avec son bras pour le bloquer gentiment et lui faire le coup de la brosse pour l'emmerder et commencer à se chamailler avec gentiment. Entamer aussi une petite bagarre gentiment bruyante, en s'arrosant, se faisant plonger, tout en se marrant comme des gosses.
« J’ai pas dit que t’étais coincé, t’écoutes rien à ce que je raconte », se marre Jesse qui doit quand même reconnaître qu’entre l’image qu’il se faisait d’Elvis et ce qu’il découvre, il y a un océan.
Ceci dit, ce n’est pas comme s’il s’était vraiment intéressé à Elvis Presley avait que ce fichu Colonel ne vienne le retrouver, et de le rencontrer en chair et en os. Bien sûr, Jesse le connaissait, parce que tout le monde connaît Elvis Presley, après tout, mais y avait pas particulièrement de mystère, y avait pas particulièrement d’intérêt ni pour l’icône, ni pour la personne… il n’en avait rien à foutre… c’est sans doute pas plus mal, parce que déjà qu’il avait été impressionné malgré tout, ça aurait été probablement pire s’il avait porté le chanteur aux nues. Mais non, pas vraiment. Par contre, il reste franchement intrigué, et il voit bien que y a tout un tas de trucs qu’il capte pas encore à ce sujet… Il retient quand même une chose, il le voit dans un état qui l’amuse, et au bout de quelques verres seulement, le pauvre est déjà raide défoncé (il avait employé le mot sans spécialement penser à la drogue, pour lui, se défoncer à l’alcool, c’est pas incompatible – et clairement, son nouvel ami en tient une bonne couche, là, tout de suite. Aucune importance, ce qu’il a voulu dire ou ce qu’Elvis a pu comprendre de son propos, parce que de son côté, il a clairement pas envie de voir la conversation dériver sur quelque chose de peut-être un peu trop grave.
« Si tu vois pas que t’es déjà défoncé, c’est que tu l’es encore plus que je l’imaginais », rit franchement Jesse quand même alors que le chanteur lui assure d’une voix qui semble… étrange, qu’il vaut mieux qu’il ne le voit pas dans cet état… Il sent qu’il a manqué quelque chose, et il pense deviner quoi, mais il fait mine de rien. Y a un milliard de sujets que Jesse a pas franchement envie de commencer à aborder avec son interlocuteur – ou avec n’importe qui en l’occurrence, et la drogue se tient définitivement tout en haut de cette liste bien remplie. Si c’est un sujet délicat pour Elvis, le fait est que ça l’est aussi pour Jesse.
Alors autant faire diversion, pas vrai ? Et quoi de mieux pour ça que de se précipiter directement dans le jacuzzi ? Jesse n’hésite pas un seul instant et ne manque pas de s’y jeter avec un enthousiasme enfantin, tout habillé, bien évidemment, tant qu’à faire.
« J’ai jamais dit qu’il fallait se désaper », observe Jesse d’un ton rieur alors qu’Elvis lui fait remarquer qu’il a clairement triché… ce qui est pas forcément faux.
Alors qu’ils se chamaillent se balancent de l’eau à la figure et font semblant de vouloir se noyer, Jesse a l’impression d’être redevenu un gamin de cinq ans… Les deux sont clairement retombés en enfance… mais on va pas se mentir, ça fait du bien. Ce n’est qu’après quelques minutes qu’ils décident de se caler, et que Jesse réussit à activer les remous du jacuzzi.
« Bordel ce que ça fait du bien ! Me faut le même chez moi. Bon, ton balcon fait la taille de mon appart, mais qui a besoin d’une cuisine, hein ? »
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Elvis Presley
▿ Ton univers : Elvis (Baz Luhrmann movie)
▿ Date de naissance : 08/01/1993
▿ Age : 31
▿ Métier : Aujourd'hui il gère sa propre boite "E.P. Studio" comme un vieil ami lui avait conseillé. On le connaît comme étant ce chanteur et cet acteur célèbre. Elvis veut se lancer dans de l'auto-management et aider les nouvelles étoiles montantes en les accompagnant.
▿ Quartier : Baker Street avenue
▿ Côté cœur :
My beautiful daughter Lisa Marie.
I can believe in a new future with you by my side, Dolores Madrigal.
I love you, you're my new dream.
Family is everything what I have.
I'm living for the love of music and your support, whatever it takes.
Elvis restait encore marqué de ses anciennes addictions et peut être était-ce encore très frais pour lui. Trois ans pour un seuvrage c'était si loin et proche à la fois. Il avait mal interprété les dires de Jesse, et en retour il éclate simplement de rire face à sa propre connerie.
La suite se trouve être bien plus joyeuse quand ils finissent par chahuter dans le jacuzzi sans se soucier même du bruit qu'ils font. Elvis se sent bien, celà fait longtemps qu'il n'avait pas passé un moment insouciant comme celui-ci. Il a l'impression que ses problèmes s'envoilent et qu'importe ce qui est vrai et ce qui ne l'est pas, du moment qu'il savoure chaque seconde de cette soirée.
Et cet avis est partagé, surtout quand Jesse le formule lui même. Au final, le chanteur fini par trouver une place dans le jacuzzi, toujours un peu hilare. Jesse lui avoue que son appartement est pas bien grand, surtout face au monstre qu'était le sien.
" J'imagine. " Dit-il d'abord. " Jesse... tu peux venir squatter mon jacuzzi quand tu veux t'sais. Juste faut que je sois présent. Préviens moi juste ! "
Il était généreux, mais peut être pas inconscient pour l'heure. Il ne donnerait pas ses clefs à Jesse. Il ne le connaissait pas encore assez. Et il gardait des doutes sur la véracité de ses dires. Mais qu'importe, Jesse était là, ils s'amusaient et Elvis avait l'impression de le connaitre. Un peu comme un miroir de qui il était. Ca pouvait être perturbant, mais ca faisait du bien.
" Pour la cuisine... " Dit-il en réfléchissant un peu trop longuement pour être sobre. " Tu me diras... bouffer c'est bien quand même... " Se marre-t-il.
C'est alors qu'une sonnerie se fait entendre. C'est la porte. Elvis se redresse et fronce les sourcils avant de se rappeler de son coup de fil. Il éclate de rire.
" Putain j'avais oublié... Les gonzesses... " Dit-il familièrement et en se marrant. " Attends... J'vais ouvrir... " Il s'extirpe du Jacuzzi, non sans mal avant de détremper la moitié de l'appartement en passant dans chaque pièce, tout en continuant de se marrer. Il va ouvrir alors qu'un type se trouve de l'autre côté, accompagnée de quelques jeunes femmes.
Elvis le détaille d'un regard vitreux. Il fait entrer tout le monde. Le gars donne ses consignes, et dit qu'il revient chercher tout le monde dans une bonne heure. Elvis fini par fermer la porte derrière lui par un " Ok chef ! " Toujours goguenard, il appelle Jesse. Quand il arrive près de lui, Elvis passe un bras autour des épaules de son frangin tout en annonçant aux filles.
" Les filles... Je vous présente mon frère, c'est Jesse. Il est gentil. J'ai promis que j'toucherai pas parce que j'ai une nana. " Il se tourne vers Jesse et lui tapote l'épaule en se marrant. " Ha ouais j'l'ai dit ? " Il finit par se détacher de Jesse et écarte les bras pour accueillir tout le monde. " HOUHOU ! On va mettre la musique, on va boire un coup et on va s'éclater ! "