▿ Métier : Aujourd'hui il gère sa propre boite "E.P. Studio" comme un vieil ami lui avait conseillé. On le connaît comme étant ce chanteur et cet acteur célèbre. Elvis veut se lancer dans de l'auto-management et aider les nouvelles étoiles montantes en les accompagnant.
▿ Quartier : Baker Street avenue
▿ Côté cœur :
My beautiful daughter Lisa Marie.
I can believe in a new future with you by my side, Dolores Madrigal.
I love you, you're my new dream.
Family is everything what I have.
I'm living for the love of music and your support, whatever it takes.
Elvis avait repris sa thérapie plus sérieusement. Et oui, replonger dans ses anciens travers ne l'avait pas aidé. Il devait de nouveau sortir la tête hors de l'eau et celà pouvait être... compliqué. Et pourtant il s'accrochait. Pour Dolores, pour son entourage et parce qu'il ne voulait pas que ce sale manipulateur gagne. Elvis s'était fait la promesse qu'il réussirait à dépasser tout ça.
Aujourd'hui, il avait vu avec Jesse une rencontre avec un type, un avocat qui pourrait visiblement les aider. Elvis lui faisait confiance. Il avait besoin d'établir des plans pour la suite et savoir où il va. Il ne va pas laisser le Colonel s'en tirer si facilement. Et s'il peut se protéger lui et ses proches, il le ferait.
Il n'a pas beaucoup dormi et il est particulièrement stressé. Jesse doit arriver en premier, et l'avocat suivra. Il lui a dit d'arriver en avance car il avait besoin de parler à son frère de coeur. De ce qui s'était passé avec Dolores dernièrement mais aussi de ses angoisses et ses soucis personnels. Jesse était entré dans a vie privé aujourd'hui. Et ils commençaient à pas mal se connaitre l'un et l'autre. Même si Elvis ne se doute pas de tout venant de Jesse.
Il est à son troisième café alors qu'il traine encore en peignoir. Il va pour ouvrir la porte et voit Jesse. Il le laisse entrer en ouvrant. Visiblement nerveux. Il avait diminué sa dose comme prescrit par son médecin mais ca ne l'aidait pas à être serein en ces circonstances.
" Salut... Entre... " Dit-il. " Tu veux un café ? " Lui demande-t-il en allant vers la cuisine ouverte. Il s'en ressert un par la même occasion. " Quelle merde, j'ai pas dormi de la nuit et en plus... je peux rien prendre de... plus fort que ces merdes phytho... machin mon cul là. " Dit-il en rageant et en lançant la boite de comprimés naturels et bien moins agressifs que ce dont il avait l'habitude de prendre. Sachant qu'à son époque, ca n'était pas la grande mode, ou du moins, c'était plutôt un délire hippie d'ailleurs... " J'suis pas un hippie à la con. Ils vont bientôt me faire sucer des fleurs de cactus en me disant que c'est bon pour ma santé. Sérieux ? "
Elvis ne sait toujours pas s’il a fait le bon choix en sautant sur l’occasion de ses retrouvailles avec Saul Goodman pour sortir son frère de la panade… Il sait bien quelles sont les méthodes de son ancien avocat… Parce que, l’air de rien, il en a largement bénéficié… Mais aussi, il associe toutes ces magouilles à une ancienne vie dans laquelle il se sent bien trop capable de replonger, presque malgré lui. Chez lui, il y a Walter… un Walter amnésique, certes, mais qui lui donne à tout instant le sentiment que tout pourrait recommencer, ce que semble confirmer le labo qu’il a improvisé dans la cave de leur maison insalubre au loyer difficile à payer… et maintenant… maintenant, il décide de nouveau de se reposer sur Jim McGill…
Enfin, parfois, la meilleure défense, c’est l’attaque, et en présence du fichu Colonel qui pourrit la vie d’Elvis, ils n’ont peut-être pas le choix… pour s’attaquer à un requin tel que lui, il faut qu’ils puissent compter sur un bestiau tout aussi brutal et violent… ils verront bien ce que ça donne voilà tout.
En attendant, Jesse a décidé de voir Elvis seul en premier lieu, histoire de détendre un peu l’atmosphère avant d’entrer dans le vif du sujet. Elvis lui ouvre et le conduit directement jusqu’à sa cuisine ouvert, pour lui offrir un café.
« Oui, avec plaisir. »
Il en a bien besoin… il a les yeux qui se croisent… c’est qu’il n’est pas simple du tout de trouver le sommeil ces derniers temps. Jesse prend le parti de s’asseoir sur une chaise à proximité avant d’écouter son interlocuteur.
« Ouais, et c’est bien comme ça. Plus tard, tu seras heureux de rien avoir pris de plus fort », il lui dit, presque un peu sévère, quand Elvis se plaint de ses médocs. Il veut pas voir son meilleur ami retomber là-dedans, dans ces putains de merdes dont il n’a que trop constaté, aux premières loges, les effets absolument dévastateurs. « Je te demande pas comment ça va, du coup, hein », il ajoute en essayant de détendre l’atmosphère avant de se concentrer sur sa propre tasse de café.
Il ne veut pas avoir cette conversation avec Elvis, parce qu’il ne veut pas que cette conversation les divise encore davantage… C’est même hors de question… Il a envie d’avoir un semblant de discussion détendue… mais il comprend assez vite que c’est plutôt mal parti.
Moses.
Elvis Presley
▿ Ton univers : Elvis (Baz Luhrmann movie)
▿ Date de naissance : 08/01/1993
▿ Age : 31
▿ Métier : Aujourd'hui il gère sa propre boite "E.P. Studio" comme un vieil ami lui avait conseillé. On le connaît comme étant ce chanteur et cet acteur célèbre. Elvis veut se lancer dans de l'auto-management et aider les nouvelles étoiles montantes en les accompagnant.
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Elvis retourne dans la cuisine et met en route la machine à café en faisant signe à la cuisinière qu'il s'en charge. Il est particulièrement de mauvais poil mais c'était dû aussi au fait qu'il avait réduit drastiquement ses medocs. Ce qui n'allait pas l'aider.
Il entend bien dans le timbre de la voix de Jesse qu'il n'aimait pas trop la façon dont il parlait de tout ça. Elvis laisse tomber furieusement un sucre dans son café avant de le touiller avec nervosité.
" A ton avis ? " Lui demande-t-il beaucoup plus sèchement qu'il ne le voudrait. Et ca n'était pas contre Jesse. Rien n'était contre Jesse, c'est lui qui pouvait devenir un sale con quand il s'y mettait.
Il s'en rend bien vite compte alors il prend plusieurs grandes inspirations et essaye de se reprendre. Il laisse tomber la cuillère à côté de sa tasse, et repousse sa dose hebdomadaire de caféine, en se disant que ca ne risque pas de l'aider à calmer ses nerfs. Bien que la fatigue du manque de sommeil se faisait sentir.
" Désolé, je vais être le pire chieur de l'année. J'suis en manque sévère frangin. Et j'te jure que leur merde à la con ca m'aide pas. Je vois pas la différence. La première fois c'était pas la même... J'avais pas toute cette pression de merde derrière le dos en plus. " Et puis cette histoire de visite d'un avocat ne l'aide pas à relativiser non plus. Ca le stressait aussi énormément. " T'es sûr pour ton avocat là ? " Demande-t-il même si c'est la meilleure chose à faire.
Et puis le Colonel... Et puis... Ca tournait encore et encore dans sa tête. Le spectacle a été reporté de toute manière, il n'était pas en état de gérer toute cette pression.
" En même temps, faut bien que je le fasse couler ce sale chien. Il ne s'en sortira pas comme ça. " La colère aussi était présente, c'était un sacré mélange. L'échange avec l'avocat risquait d'être houleux et joyeux...
C’est excessivement visible, Elvis est en manque et de sale humeur. Un comportement que Jesse est capable de reconnaître pour, d’une, s’être déjà retrouvé dans des états similaires, de deux, avoir connu beaucoup trop de gens dans pareille situation… Et encore, ce n’est pas le pire qu’il ait vu… Tant mieux, d’ailleurs… Ces merdes l’ont arraché à presque tous ceux qu’il aimait… il a pas envie qu’Elvis connaisse un sort similaire, même s’il ne sait pas vraiment quoi faire, en réalité, pour l’empêcher. A la question sèche d’Elvis, Jesse préfère donc ne pas donner de réponse, il attend juste que sa passe tout en sirotant le contenu de sa tasse avec patience.
Il faut quelques secondes à Elvis pour retrouver son calme. Jesse n’est pas dupe, il a entièrement conscience du fait que son frère de cœur n’est, en cet instant, rien d’autre qu’une putain de bombe à retardement, mais il croit en la capacité de ce dernier à retrouver son calme, alors il patiente seulement et ne brusque surtout rien. Il s’excuse et c’est déjà ça. Déjà, il a conscience que ça va pas et de ce qui va pas… D’autres sont définitivement loin de savoir afficher la même lucidité.
« Je te promets que j’ai vu des plus grands chieurs que toi, t’inquiète. » Mais quoi qu’il en soit, il préfère le voir subir un semi-sevrage difficile plutôt que de s’abandonner pour de bon aux sirènes des psychotropes.
C’est déjà trop tard pour qu’il s’en sorte complètement indemne, ça c’est sûr et certain, mais y a peut-être moyen d’au moins limiter la casse, et Jesse, de son côté, y compte largement de même qu’il y croit dur comme fer.
Il laisse couler le sujet, donc, pour passer à un autre, qui est tout aussi important, si ce n’est plus… Et donc, il est à présent question de Saul… Est-ce que Jesse est totalement sûr le concernant ? Non… Pas entièrement du moins. C’est compliqué de totalement se fier à Saul Goodman quand on connaît le personnage – mais dans des situations aussi alambiquées que celle-ci, ça peut définitivement être le meilleur atout que l’on puisse sortir de sa manche.
« Je sais qu’il est du genre à pas avoir peur de se mouiller, et je sais qu’il m’en doit une… c’est déjà un bon début, pas vrai ? » il suggère en déposant une légère tape derrière l’épaule de son interlocuteur. « Faut que ce bâtard paye pour tout le mal qu’il t’a fait. »
Moses.
Elvis Presley
▿ Ton univers : Elvis (Baz Luhrmann movie)
▿ Date de naissance : 08/01/1993
▿ Age : 31
▿ Métier : Aujourd'hui il gère sa propre boite "E.P. Studio" comme un vieil ami lui avait conseillé. On le connaît comme étant ce chanteur et cet acteur célèbre. Elvis veut se lancer dans de l'auto-management et aider les nouvelles étoiles montantes en les accompagnant.
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" C'est parce que tu ne m'as pas vu au summum de ma connerie. " Dit-il sur le ton de l'humour. Car Elvis savait qu'il pouvait devenir incroyablement invivable quand il s'y mettait. Surtout quand il se tapait des crises de colère. Pas forcément à cause du manque... Mais disons qu'à l'époque les cachets qu'il prenait ne l'aidait pas énormément non plus.
Il faisait confiance à Jesse. Peut être se trompait il de le faire ? Mais pour l'heure Elvis était déterminé. Sans le Colonel, il pourrait vivre tranquillement. Sans ses angoisses et tout le reste. Il serait enfin libre totalement et pourrait faire ce qu'il souhaite sans regarder au dessus de son épaule. Il pourra construire quelque chose avec Dolores.
De toute manière, Elvis était tellement en colère qu'il pourrait accepter n'importe quoi. Que ca soit légal ou non. Il voulait juste se débarrasser de ce fils de chien.
" Qu'il m'en débarrasse une bonne fois pour toute. C'est tout ce que je demande. " Affirme-t-il à Jesse. " De toute j'allongerai la thune s'il le faut. "
Jesse était exactement sur la même longueur d'onde d'Elvis. Mais il l'a bien vu en mauvais état à cause de lui. Déjà sa petite escapade psyché de sa vie, puis quand il est venu à l'hopital à cause de sa rechute. D'ailleurs, Jesse n'est pas encore au courant.
" Je me suis remis avec Dolores. " Lui dit-il. Passant à un autre sujet mais il devait le dire à son frangin de coeur. " Elle... veut vivre avec moi. " Il baisse les yeux interdit. " Mais je ne veux pas. A cause de... ce que je pourrai faire. Ca n'est pas le bon moment. Mais j'ai peur qu'elle pense que je ne veux pas d'elle. " Il n'a pas envie de la voir partir. " Je veux juste faire au mieux et je veux la protéger, c'est tout. Ca change en rien mes sentiments. Mais du coup, je culpabilise... "
« T’es vraiment sûr de ça ? » se marre franchement et ostensiblement Jesse quand son frère de cœur suggère qu’il ne l’aurait pas encore vu au summum de sa connerie.
Alors, peut-être bien que c’est vrai, oui, mais Jesse est clairement convaincu de l’avoir quand même vu dans tous les états possibles et imaginables… Mais il leur reste, malgré tout, encore beaucoup de choses à apprendre l’un de l’autre… surtout en ce qui concerne Jesse, qui conserve encore un certain nombre de secrets, pas parce que ça l’amuse franchement, mais parce qu’il a souvent le sentiment de ne pas avoir le choix… parce que cette vérité serait trop compliquée à endosser, et parce que cela planterait un coup de canif dans leur amitié profonde et sincère. Il en parlera peut-être plus tard, mais vu l’état de fragilité d’Elvis, il estime que c’est franchement pas le bon moment… d’un autre côté, selon lui, c’est jamais le bon moment. Mais bref, c’est pas le bon moment quand même, fin de l’histoire. Tant qu’Elvis ne sera pas libré de ses addictions, le plonger dans ses propres histoires, ce serait carrément mettre sa vie en danger.
« Il risque de te demander des trucs un peu tordus, il est le genre à prendre des détours, à la limite de la légalité, tu vois le genre ? Mais au moins, avec ça, on est sûr que cette raclure s’en sortira pas », il fait au sujet de Saul, parce que c’est le cas.
Et oui, tant qu’Elvis a de la thune à allonger, Saul sera investi est pas trop regardant. D’autant que représenter Elvis Presley en personne, ça peut carrément être un levier exceptionnel dans sa carrière, il pourra pas passer à côté, et il ne pourra pas faire autrement que de s’appliquer.
« Oh, c’est trop cool pour Dolores », il affiche un plus grand sourire, ravi de cette excellente nouvelle, avant de déposer une tape amicale dans son dos. « Tu vois ? Je te l’avais dit, qu’elle reviendrait ! »
Il avait été sûr et certain que les choses se passeraient comme ça, mais il est quoi qu’il en soit heureux que cette situation lui donne à cent pour cent raison. Elvis mérite que de belles choses lui arrivent, et pas juste cette succession de merdes susceptibles de le faire vriller. D’accord, le chemin est encore long avant qu’il trouve son bonheur, mais Jesse croit en sa capacité à rebondir.
« Tu sais, elle est intelligente, elle va comprendre que tu préfères vivre seule pour le moment. » Il dit ça… il la connaît pas, en vrai. « Culpabilise pas, va, je te promets que c’est pas la peine. »
Moses.
Elvis Presley
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▿ Date de naissance : 08/01/1993
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Elvis se rappelle de la case hôpital où il a hurlé sur pratiquement tout le monde, et même qu'il avait crié au démon en voyant un de ses sosies. Mais il venait de consommer une drogue assez costaud et il était en pleine descente à ce moment là. Il marque une longue pause, se figeant en prenant un air inspiré en se rappelant cet épisode et finit par dire en acquiesçant. " T'as pas tord. " Et il avait eu cet histoire de permis mais Elvis n'en avait que faire, il continuait de conduire quand même.
Il continue de boire son café alors qu'il commence à lui parler du fameux avocat. Il contourne la lois c'est ça ? Est-ce une bonne chose ? En même temps, le Colonel ne se gênait pas pour le faire, alors pourquoi, il ferait la différence ?
" Je suis prêt à tout Jesse. POur qu'on arrête ce massacre. Je ne peux pas passer ma vie à regarder au dessus mon épaule. Et si je veux vivre avec Dolores et... penser à ma santé mentale. Voir même... Une vie de famille. " Il s'emporte. " Ouais j'vais p'tet vite là. " Dit-il avec un léger sourire, en se rendant compte de ses paroles. " Il faut que je fasse ce qu'il faut. Et si la justice ca ne passe pas. Je recruterai quelqu'un pour... " Il ne finit pas sa phrase. Mais en gros, il finirait le travail. Le Colonel mort serait une solution radicale mais Elvis avait l'argent pour se payer un tueur à gage efficace.
" Ouais. " Dit-il un sourire en coin. " Même si j'ai toujours peur de lui faire du mal. J'ai... pas envie de refaire les mêmes conneries tu sais. " Se confie-t-il. " J'suis pas facile à vivre. Et j'ai cette fâcheuse tendance à me laisser emporter par de la merde. "
Jesse essaye de le rassurer quant au fait qu'elle comprendrait son point de vu. Mais il sait comment il peut être et oui, il avait aimé Priscilla de tout son cœur Il l'avait perdu à cause de ses conneries et il l'avait fait aussi énormément souffrir.
" J'espère... " souffle-t-il longuement. " En tout cas, j'essaye de faire en sorte que ca se passe au mieux. Mieux qu'avec Priscilla en tout cas. J'ai pas envie de refaire de la merde. On m'a donné une seconde chance. Je ne veux pas la rater. "
Il n’est pas surpris d’entendre la réponse d’Elvis. Bien sûr que ce dernier est prêt à tout, bien sûr qu’il sera prêt à toutes les extrémités pour peu qu’il puisse reprendre le plein contrôle de son existence, de sa vie. Alors oui, à situations désespérées, mesures désespérées, Saul Goodman est certainement le maître de la situation.
« Tu vas avoir tout ça, Elvis, je te le promets. Toi et Dolores, vous allez pouvoir être heureux sans ce putain de Colonel de merde pour vous gâcher l’existence. Et tant que je suis le parrain de votre premier enfant… ou bien que vous l’appelez Jesse Junior, alors tout se passera bien », il ajoute en espérant détendre l’atmosphère de cette manière.
Ils feront leur propre justice, parce qu’il le faut, tout simplement. Et Jesse sera là pour l’aider et le soutenir, quoi qu’il advienne. Elvis est encore particulièrement fragile, mais au-delà de cette fragilité, il y a une volonté de faire, un désir profond, viscéral, d’exister à part entière. Dolores lui donne des ailes, elle est probablement sa voie de salut, et Jesse ne demande que de le voir s’épanouir en présence de celle qui importe tant à ses yeux.
« On a toujours peur de faire du mal aux gens qu’on aime. »
Il le sait, il a brisé, littéralement brisé, la grande majorité des gens qu’il aimait. Et les deux femmes de sa vie en sont mortes. Si quelqu’un est capable de comprendre la peur violente, mordante, de répéter les mêmes erreurs que dans le passé… c’est clairement lui. Quant au fait de ne pas être facile à vivre, il a connu bien pire… et se laisser emporter par de la merde… ce serait probablement le titre de la biographie de Jesse. Comme bien souvent, il est capable de se mettre à la place d’Elvis… Leurs histoires, si différentes soient-elles, se recoupent complètement.
« Mais au bout d’un moment, c’est parce qu’on fait des conneries qu’on sait quelles conneries on doit plus faire. Plus on merde, plus on devient sage », il ajoute en riant, surtout dans l’espoir de parvenir à ses fins et de détendre une bonne fois pour toute l’atmosphère. « Tu tiens le bon bout, vieux. J’t’assure que cette fois, ça va pas foirer. En plus, t’as un truc que t’avais pas la dernière fois, hein ? Comment t’espérais arriver à quoi que ce soit sans moi, exactement ? »
Marrant sur le papier… Mais pas dit qu’en associant deux fauteurs de trouble ensemble, les emmerdes ne se multiplient pas par deux.
Moses.
Elvis Presley
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Les paroles et espérer c'était une chose et Elvis avait tendance au défaitisme et la mélancolie. C'était dans son caractère, surtout depuis la mort de sa mère. Puis ses soucis l'avaient conduit jusqu'à la mort. Alors oui, il avait tendance à vite broyer du noir. Comptez aussi le fait qu'il soit en sevrage Heureusement qu'il avait son psy aussi derrière.
" On verra. " Dit-il à Jesse. Puis il sourit avant de rire doucement lorsqu'il parle de leur premier gosse ensemble. " Si elle veut bien rester avec moi d'ici là ! " Il essaye d'être plus joyeux. " Jesse ouais... Et ca va aussi pour une fille. Mais ca risque d'être craignos pour vous appeler tous les deux. "
Il regarde l'heure, l'avocat ne devrait pas tarder. Il fait un signe à Jesse pour qu'ils migrent dans le salon alors qu'il cherche quelques papiers à donner à l'avocat, afin qu'il puisse être au courant de toutes ces histoires.
Jesse n'avait pas tord de dire qu'on avait toujours peur de faire du mal aux gens qu'on aime. Et c'est parce qu'il aimait énormément Dolores qu'il avait peur de la blesser dans cette histoire.
" Ouais... Parle pour toi. Je suis un acharné dans mes conneries. " Il le sait, celà l'avait conduit jusqu'à la mort. Il pouvait être incroyablement buté et puéril. C'était souvent ses amis qui l'avaient rattrapé avant qu'il ne finisse dans le mur. Plus d'une fois. Il a une pensé pour Jerry qui serait surement d'accord avec Jesse et ce qu'ils font. Jerry n'aimait pas le Colonel. Il l'avait prévenu plus d'une fois de son comportement, mais Elvis étant trop buté avait continué à s'acharner dans le mauvais sens. " J'espère que cette fois, j'écouterai un peu plus mes proches. " Souffle-t-il plus pour lui que pour Jesse. Mais il était sur une bonne voix non ?
Il se rapproche de Jesse qui lui envoie pleins de mots d'encouragement. Il lui dépose une main sur son épaule pour la lui serrer doucement en retour. " Ouais, qu'est ce que j'ai bien foutu sans mon frangin ? " Il aurait aimé que certains de sa mafia soit là aussi. Et il était sûr que Jesse aurait été adopté très rapidement. Il avait la fibre de la Memphis Mafia. Ce petit surnom qu'ils s'étaient donnés, car jamais ils ne se déplaçaient seul. Il était toujours avec ses proches jusqu'au jour où les frasques du Colonel l'avait séparé de tout ce beau monde. " Le Colonel est malin aussi. Il faudra s'en méfier et j'ai l'impression qu'il est prêt à tout pour avoir le dernier mot. " Il réfléchit et marque une pause. " T'sais quoi mon vieux ? Après tout ça, on sortira faire la bringue quelque part ! " Histoire de se donner du baume au coeur et c'était aussi ce genre de choses qu'Elvis faisait dès qu'il en avait l'occasion. Privatiser un parc d'attraction avec ses potes. Aller dans une fête foraine. Dans des soirées.
La sonnerie de l'interphone se fait alors entendre. L'avocat venait d'arriver.
« Si elle est restée avec toi jusqu’ici, c’est que tu te débarrasseras pas d’elle si facilement », répond Jesse avec un sincère sourire fraternelle quand Jesse observe qu’encore faut-il que Dolores daigne rester avec lui. Au moins, il le dit avec le sourire, et ça, c’est bon signe. Il faudra vraiment que Jesse la rencontre, cette Dolores, car le pouvoir qu’elle a sur Elvis est exceptionnel… Et il pense vraiment que c’est un pouvoir positif. « Bah, tu l’appelleras Junior pour faire plus court », il ajoute, mutin, alors qu’Elvis ajoute qu’appelait son futur enfant Jesse risque de poser un certain problème purement logistique.
Tout ceci n’est qu’une plaisanterie, bien sûr, mais ça fait clairement du bien de se détendre, surtout quand il faut ensuite passer aux choses sérieuses… Quand l’avocat débarquera, ce sera une autre mayonnaise, donc autant en profiter tant qu’ils peuvent souffler un peu.
« Tu crois que moi je suis pas acharné dans mes conneries ? » se marre Jesse. « Sans déconner, mec, quand je te dis qu’on est les mêmes, j’te mens pas… enfin, mis à part la partie où t’es une super-star mais ça c’est accessoire, pas vrai ? »
Jesse sait ce que c’est que de s’enfoncer dans ses conneries, et c’est pas comme s’il en était sorti, d’ailleurs, car quoi qu’il puisse affirmer, il est encore en plein dedans, alors qu’il accueille sous son propre toit le type qu’il devrait plutôt fuir comme la peste.
« Tu m’écouteras, ouais. » Lui et le reste de ses proches, parce que c’est définitivement très important. « Comment tu pourrais ne pas vouloir m’écouter avec un charisme pareil », il ajoute toujours avec le même humour. « Raison pour laquelle je resterai ton frangin pour de bon, quoi qu’il advienne. »
Elvis embraye en commentant les actions du Colonel. En effet, il est évident qu’il faudra se méfier de tout, mais Jesse a fait face à de sacrés morceaux aussi… ça s’est… plus ou moins bien passé, on va dire, mais.. il se sent de taille à affronter ce qui suivra.
« J’t’ai pas attendu pour y penser, mec, évidemment que ce soit on sort. On va se mettre la mine du siècle, t’as pas idée », il dit en même temps que la sonnerie de l’interphone retentit.
C’est Elvis qui répond à l’interphone, mais c’est Jesse qui fait le choix d’ouvrir.
« Merci d’être venu. » Jesse se tourne vers Elvis après avoir adressé à l’avocat une poignée de main embarrassée. « Elvis, j’te présente Saul Goodman. »
Moses.
Elvis Presley
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Elvis éclate de rire quand il lui suggère qu'il appellera son gosse Junior s'il lui donne le même nom que son frangin. Il lui donne une légère tape dans l'épaule pour le chahuter un peu en retour. Ca lui faisait un peu de bien quand même. Il se sentait mieux quand Jesse était là et peut être devenait il un peu trop dépendant de sa présence. Mais c'était surement mieux que d'être dépendant à ses merdes addictives.
C'est vrai, ils se ressemblaient beaucoup sur beaucoup de points. Et peut être auraient ils pu être vraiment frères dans une autre vie. Il l'aurait voulu. Parce que peut être qu'avec son Jesse, il aurait fait moins de conneries... Peut être qu'ils se seraient soutenus l'un et l'autre et ils auraient pu traverser toutes ses épreuves.
Et peut être que dans cette nouvelle vie, Dieu lui a redonné cette chance. Une chance de faire de cette vie, celle qui aurait du l'attendre. Alors oui, il sentait ce poids si lourd sur ses épaules... Et il n'avait rien envie de gâcher. Cette vie serait la sienne. Le sourire d'Elvis se fait plus large et un poids disparait quand il le charrie un peu et lui parle.
Ils pensaient la même chose. Et Elvis était heureux de l'entendre. " Merci d'être là Jesse... Ici et maintenant. " Le remercie-t-il avec chaleur. " Tu m'avais manqué ! " Car il le voyait comme celà. Celui d'un jumeau qu'il n'avait jamais pu connaitre.
Puis l'avocat arrive et le stress d'Elvis remonte. Ils vont tous les deux à sa rencontre. Elvis voit son costume aux couleurs attrayantes et qui peuvent bien lui plaire. C'est le genre de costumes qu'il pourrait mettre en certains circonstances. Il ne sait pas encore s'il doit lui faire confiance pourtant.
" Enchanté. " Lui dit-il en répondant à une poignée de main ferme. Le type le fixe longuement. Elvis le voit mais il ne peut pas lui en vouloir. " Ouais, je suis bien là. Vivant et dans les emmerdes. Il parrait que vous pouvez m'en sortir ? " Dit-il avec un léger sourire en coin. " Vous voulez quelque chose à boire ? On va aller s'installer dans le salon... "
Normalement le dit Saul connait la situation. Il n'aurait pas à trop lui expliquer. Ils s'installent, les cafés arrivent. Elvis est nerveux et n'arrête pas de jeter des regards à Jesse pour y trouver un certain soutien.
" Bien... Alors c'est votre ancien manager qui cherche à vous nuire. - Heu ouais... Il a décidé de me tuer. Et je le sais parce que je l'ai vu. - Heu... d'accord et comment l'avez vous vu ? "
Elvis a un léger rire nerveux. Il se secoue la tête. Il doit faire attention de ne pas passer pour un dégénérer. Mais avec son manque, il a son esprit qui a du mal à se faire un focus sur ce qu'il doit dire exactement. Il ne pouvait quand même pas parler de la vision de Bruno, non ?
" Heu ouais, je dis vu mais on me l'a dit en fait... et Jesse peut confirmer qu'il l'avait recruter pour m'espionner en se faisant passer pour mon frère. " Il se tourne vers Jesse pour qu'il lui explique le marché qu'il avait normalement conclu avec le Colonel. " Et l'autre jour, il m'a en quelque sorte, kidnappé... Enfin j'sais pas... Il m'a emmené dans sa putain de limousine et il m'a fait comprendre qu'il reprendrait là où il s'était arrêté avant que... ouais... Sauf que j'ai rien lâché et depuis... Il me veut du mal. Il a raconté n'importe quoi à ma copine pour qu'on s'engueule et que je replonge dans mes merdes... Il a envoyé Jesse et... puis la suite, je risque de mourir. Et j'aimerai arrêter ce fils de pute avant qu'il ne fasse quoi que ce soit. " Il s'emporte un peu en tapant du plat de la main sur la table. Quand il s'agit du Colonel, il avait du mal à se maitriser... Sans parler du langage fleurie qu'il nourrit devant l'avocat. " Pardon, ca me fout à cran cette histoire... " Il attrape son verre de Coca pour boire une gorgée pour se reprendre. Et peut être laisse Jesse intervenir de son côté.
« Toi aussi, vieux », répond Jesse avec un sourire très sincère quand Elvis lui dit qu’il lui avait manqué.
La réciproque est vrai. Leur relation fraternelle a coulé de source, sans qu’ils s’y attendent. Jesse Pinkman se sent heureux en compagnie d’Elvis, même quand c’est la merde, même quand rien ne va, parce qu’il se sent mieux, parce qu’il se sent compris… Tous les deux savent qu’ils peuvent se parler librement et accepter les travers de l’autre… et ça, l’air de rien, c’est hyper-important. Là, rien que le fait d’avoir décoché un sourire à Elvis en dépit de la merde ambiante, ça lui met du baume au cœur, pour être honnête. Mais fini les violons et la rigolade : Saul est arrivé, et avec lui… le début des choses sérieuses… N’empêche…. Jesse qui pensait tirer un trait sur son ancienne vie s’est bien foiré, et dans les grandes largeurs, pour le coup ! En coloc avec un Walter White amnésique et désespéré au point d’appeler Saul Goodman à la rescousse. Chassez le naturel, il revient au galop.
La tension monte d’un cran, et ils passent aux choses sérieuses. Jesse sirote son café tout en assistant attentivement aux échanges entre Elvis et Saul… Pour le coup, c’est pas à lui de l’ouvrir, il est juste là pour jouer les intermédiaires si ça devait servir, pour une raison X ou Y. Jesse serre les dents en entendant Elvis faire le récit de ce qui s’est passé avec son autre taré de manager. Il serre les poings… Ce type incarne tout ce qu’il déteste, et cette putain de relation toxique lui rappelle d’un peu trop près celle dont lui-même avait été prisonnier pendant beaucoup trop longtemps : manipulé par un type qui avait fini par se croire tout-puissant, et qui trouvait le moyen de se nourrir de toutes les failles de leurs présumés protégés.
« T’excuse pas », répond Jesse quand Elvis s’emporte un instant. « Il en a vu d’autres, j’te promets », il ajoute en tournant son regard en direction de l’avocat. Il a dit l’essentiel dans tous les cas. Jesse prend le relai. « Il le lâchera pas, et il a des ressources. On a rassemblé toutes les infos qu’on a sur lui, si ça peut aider, mais c’est pas grand-chose. » Il marque une pause. « Qu’est-ce qu’on peut faire, alors, pour coffrer ce putain d’enfoiré ? »
Moses.
Elvis Presley
▿ Ton univers : Elvis (Baz Luhrmann movie)
▿ Date de naissance : 08/01/1993
▿ Age : 31
▿ Métier : Aujourd'hui il gère sa propre boite "E.P. Studio" comme un vieil ami lui avait conseillé. On le connaît comme étant ce chanteur et cet acteur célèbre. Elvis veut se lancer dans de l'auto-management et aider les nouvelles étoiles montantes en les accompagnant.
▿ Quartier : Baker Street avenue
▿ Côté cœur :
My beautiful daughter Lisa Marie.
I can believe in a new future with you by my side, Dolores Madrigal.
I love you, you're my new dream.
Family is everything what I have.
I'm living for the love of music and your support, whatever it takes.
Elvis se retient clairement de parler de Bruno et sa vision. Mais il croyait l'oncle de Dolores. Il avait vu ce dont il était capable. Même s'il avait l'impression d'être totalement à côté de la plaque. D'être même dingue... Il savait ce que Colonel voulait. Ce qu'il lui avait déjà fait par le passé. Il en voulait à Elvis. Encore et toujours. Il voulait lui réclamer toujours plus...
Saul écoute attentivement Elvis et il sent qu'il est à cran. De son côté, il avait déjà fait ses recherches sur qui était ce Colonel dans l'ancienne vie d'Elvis et ce qu'il lui avait fait. Il savait des choses. Il avait trouvé quelques points sur lesquels appuyer. Le mieux serait de s'en débarasser mais ca... Saul ne faisait pas. S'ils pouvaient le coffrer et lui détruire sa réputation pour qu'il n'ait plus rien...
Il répond à la question de Jesse. " Je connais votre histoire Monsieur Presley. Et je sais ce qu'il a fait. Sachez qu'après votre mort, il y a eu des procès. Votre ex-femme. " Elvis lève un regard un peu perdu vers Jimmy. Non, il n'avait pas regardé ce qu'il s'était passé après sa mort. C'était beaucoup trop. " Elle a réussit à la contrer. Et il y a eu des articles qui se sont publiés sur qui était Andreas Cornelius van Kuijk. Car c'est son vrai nom. Un usurpateur. Elle l'a fait pour votre fille. "
Il marque une pause et avance un dossier à Elvis. " Je vous laisserai lire ce que ce dossier contient. Ce sont les comptes rendus du procès. Si vous le souhaitez... " Il regarde Jesse et lui esquisse un sourire. " A quel niveau voulez vous le mettre hors service ? Sachez qu'on peut dépasser le cadre du légal mais on sera sûr qu'il ne reviendra pas. Fauché et derrière les barreaux. Il a des problèmes d'addiction aux jeux d'argents. Ca n'est pas une nouveauté... Mais on peut s'en servir pour faire de fausses preuves... Qu'il se rende complice de choses bien plus grave. On peut aussi attendre qu'il continue de comploter contre vous... "
Elvis se secoue la tête et se passe une main sur le front. Il se demande s'il en est capable... De le laisser en liberté... De le laisser faire comme ça... C'est dur mentalement et il a peur pour sa vie et celle de ses proches.
" Plus il reste en liberté... Plus il se croit invincible... Plus il tentera de me faire du mal... Il ne s'arrêtera pas tant qu'il ne sera pas derrière les barreaux. " Elvis se tourne vers Jesse. " Jesse ? " Il lui demande conseil en retour.
Jesse n’est qu’un intermédiaire dans cette histoire. Il fait ce qu’il peut. Encore maintenant, il ne sait pas s’il a pris la meilleure des décisions en faisant rentrer Saul Goodman dans la vie d’Elvis Presley, quand on sait combien la situation est allée de mal en pis après sa rencontre avec l’avocat véreux (d’un autre côté, la situation n’était déjà pas idéale avant cela, déjà). Mais aux grands maux les grands remèdes, il y a des ennemis qu’il est impossible de combattre sans employer la matière forte, et c’est certainement pas ce grand paumé de la vie qu’est Jesse Pinkman qui parviendra à quoi que ce soit par ses propres moyens. Non, alors autant faire au mieux.
Et au moins, Saul a l’air de savoir de quoi il parle… Bon, ça veut pas forcément dire grand-chose, Saul a toujours l’air de savoir de quoi il parle, mais c’est au moins rassurant. Jesse n’était pas au courant de toutes ces histoires de procès, avec son ex-femme et tout ça… il tourne un regard vers Elvis, sans doute que cette information va le perturber plus qu’autre chose, mais en même temps, c’est définitivement une bonne chose. C’est plutôt bon signe pour eux, et ça veut aussi dire qu’avec tout ce mic-mac temporel, Saul peut disposer d’informations que Jesse et Saul, à eux deux, n’auraient définitivement pas été capables de rassembler.
La question que pose Saul fait clairement sens : il faut qu’ils déterminent un plan d’action, et à quel point ils peuvent lui nuire. Jesse est bien placé pour savoir que, armé de méthodes peu protocolaires, il est possible de faire payer à ce connard son comportement d’une manière particulièrement sévère. C’est même sûr et certain.
« Ouais, faut surtout pas lui donner l’occasion d’être libre une seconde de plus. Faut qu’il paye, et pas qu’un peu. Faut lui laisser aucune chance de sortir de tôle une fois qu’il y sera. »
En bref, il faut qu’ils fassent en sorte d’agir de la manière la plus absolue et la plus radicale qui soit. Quitte à ne pas faire les choses dans les règles. Filer doux, c’est sûr, ça évite un paquet d’emmerdes, mais quand les emmerdes sont déjà à notre porte, ce n’est pas exactement comme si on pouvait se permettre de faire la fine bouche.
Moses.
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