(terminé) Rats are better than people [Peter Pettigrow]

▿ Date de naissance : 15/03/1979

Rats are better than people

feat. Peter Pettigrow

Dans un soupir satisfait, Bruno referme laborieusement la porte derrière lui. Le trajet a été long, il faut dire… Il devrait probablement envisager de passer son permis de conduire – il a traversé quasiment toute la ville à pied –, mais l’idée l’angoisse franchement. Il est épuisé par la longue heure de marche qu’il lui a fallu pour rentrer, mais voilà, il est chez lui, dans son élément. Et il se sent déjà mieux.

« Et voilà », fait Bruno en déposant la cage de transport au sol avant de l’ouvrir. « Bienvenue chez toi, Pablo. »

Pablo, c’est le petit nom qu’il a donné au rat qu’il vient tout juste de secourir, dans un appartement de Lockwood Hill. Comme pour tous les rats qu’il vient pister chez des entreprises ou des particuliers, il n’avait pas eu l’intention de s’en débarrasser, mais bien de le secourir. Le rat en question avait pourtant fait preuve de plus de réticence que la plupart de ses protégés, qui lui couraient presque intuitivement sur l’épaule, conscient du fait qu’il ne représentait aucun risque. Pablo, lui, est un peureux. Pablo est un peureux, visiblement, Pablo a cherché à lui filer entre les pattes, et Bruno a eu beaucoup de mal à l’emmener avec lui, mais il a finalement obtenu gain de cause. Il s’inquiète un peu pour cet animal. Sans savoir expliquer pourquoi, il devine qu’il n’est pas comme les autres, et il redoute qu’il ne s’entende pas avec le reste de ses rats… Mais il ne pouvait pas l’abandonner malgré tout.

Alors il l’a ramené chez lui, et à présent, il prie intérieurement pour que la cohabitation entre son nouveau protégé et ses nouveaux amis se passent le mieux possible. D’expérience, Bruno sait que les rats peuvent parfois être cruels entre eux, et c’est la dernière chose qu’il veuille. Il restera vigilant, c’est le mieux qu’il puisse faire pour celui qu’il n’imagine absolument pas être un humain sous forme de rat. Alors qu’il voit le rongeur pointer le bout de son museau hors de sa cage de transport, il en profite pour reprendre la parole.

« Je te présente Teresa, Ernesto, Paula, Isadora… » Il pointe du doigt ses différents rats en même temps qu’il trouve ces derniers, pour ceux qui ne sont pas planqués sous le canapé ou derrière l’un ou l’autre meuble.

Le nouveau chez-lui de Pablo, qui en réalité se nomme Peter Pettigrow, c’est un appartement insalubre, qui ne fait pas vraiment envie. Un tout petit appartement aux murs sombres et aux meubles rongés par des petites dents de rats. Pas l’idéal pour un être humain, qui devrait clairement envisager de déménager à un moment donné, mais se sent à son aise dans cette masure qui le ferme au monde extérieur. L’idéal, en revanche, pour une multitude de rats.

« Je vais te trouver de quoi grignoter. »

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Rats are better than people

feat Bruno Madrigal 

Peter n'avait plus aucun contrôle sur ses transformations en rat. Elles étaient imprévisible. Elle ne pouvait résulter de la magie qu'il connaît. C'est au beau milieu de la journée qu'il se retrouva de nouveau coincé dans cette apparence de rongeur. C'était un calvaire pour lui qui ne désirait pas être vu, surtout pas par son colocataire. Alors Peter s'était planqué un moment dans le faux plafond de sa voisine. Mais il était si nerveux qu'il ne pouvait s'empêcher de faire les cents pas. Et a force de faire gambader ses petites pattes il a fini par attirer l'attention de la propriétaire.

C'était le début des ennuis pour lui. Elle fit appelle à un dératiseur. Ce nom faisait froid dans le dos. Et Peter comptait bien ne pas se laisser faire. C'était un pro de l'évasion après tout. Prendre la fuite, c'était dans sa nature. Mais il finit par l'avoir a l'usure et Peter se retrouva dans se qu'il voit comme une cage. A angoisser pendant une bonne heure en se demandant comment allait-il finir. Il paraît que des entreprises utilisent des animaux pour tester leur produit. Peter ne voulait pas finir en rat de laboratoire, disséqué ou encore pire.

Il comprend qu'ils arrivent enfin a destination quand la cage se pose et que la petite porte s'ouvre. Peter hésite. Est-ce qu'il ne risquait pas plus en sortant ? Il se décida tout de même a en sortir pour prendre connaissance de son environnement. L'appartement devait être très sombre pour qu'il voit aussi bien. (façon de parler, il n'avait pas une très bonne vue sous sa forme de rat) Ce monsieur vivait vraiment ici ? C'est là qu'il le présenta à ses nouveaux « amis ». Au moment où il aperçu des petits yeux se tournaient en sa direction Peter fût a nouveau pris d'un élan de panique. Tout compte fait, il préférait la compagnie de cet inconnu plutôt que de se mêler à ses congénères qui ne feraient qu'une bouchée de lui. Autrefois accompagné de James, Sirius et Remus il n'avait aucune raison d'avoir peur de se balader dans la forêt interdite. Ils dégageaient quelques choses de particulier, ils se fondaient parfaitement dans la masse. Alors que Peter … Même chez les rats il était rarement le bienvenue. On ne peut pas berner aussi facilement un animal qu'un être humain. C'est pour cette raison que Peter prit la fuite, grimpant tout du long de cet inconnu qui ne semblait pas dérangé pour se nicher sur son épaule. Il avait rapidement choisi son camp, pour une fois.

C'était trop angoissant cette situation. Il était dans l'inconnu. Mais en même temps, ce monsieur ne lui semblait pas méchant. Il le sentait étrangement bien. Et c'est sur son épaule qu'il se sentait le mieux.

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▿ Date de naissance : 15/03/1979

Rats are better than people

feat. Peter Pettigrow

Il y a vraiment quelque chose, chez ce rat, qui l’intrigue au plus haut point, sans que Bruno sache dire plus précisément quoi. Les rongeurs en général et les rats en particulier se sont toujours comportés d’une manière un peu différente avec lui, et ce même avant de leur tenir si bonne compagnie entre les murs de Casita. Il n’a jamais pu communiquer avec eux comme est capable de le faire son neveu Antonio, mais il a avec eux un lien assez particulier, que la plupart des gens ne comprennent pas. Le comportement normal d’un rat avec Bruno n’est pas le même que le comportement qu’aurait le même rat avec n’importe quel autre être humain… Et pourtant, malgré tout, Bruno continue de considérer que ce rat-là, renommé Pablo pour l’occasion a quelque chose de différent. Bon, cela dit, il n’y a aucun mal à être différent. On est différent quand on est unique… c’est une réalité que Bruno lui-même a quelque peu du mal à assimiler tant il a pris pour habitude d’être rejeté de par sa singularité, mais qui fait qu’il compte d’autant plus prendre soin de Pablo afin de s’assurer que la cohabitation avec lui ainsi qu’avec les autres rats se passe du mieux possible.

La panique de Pablo se comprend, face à tant de nouveaux amis. Son réflexe est immédiatement celui de grimper le long de son bras pour aller se réfugier le long de son épaule… Il faudrait sans doute un certain temps avant qu’il ne consente à faire ami-ami avec ses pairs… Bah, ce n’est pas grave ! Au moins, cela signifie que Pablo se sent en confiance avec lui, et ce n’est pas une mauvaise chose, loin de là.

« T’es pas comme les autres, toi, hein ? » remarque Bruno en caressant la tête poilue du rat du sommet de son index. « Ne t’en fais pas, moi aussi parfois, j’ai du mal à aller vers les autres. » Parfois étant l’euphémisme du siècle en ce qui concerne Bruno Madrigal. « Allez, on va voir ce que j’ai dans mes placards pour toi. »

Pablo toujours sur son épaule, Bruno évolue dans son modeste appartement, ouvre quelques placards à la volée et finit par dénicher une boite de gâteaux secs. Il en extirpe un de son contenant pour le tendre en direction du rat toujours confortablement posé sur son épaule .

« Exceptionnellement, aujourd’hui, c’est festin. »

Bruno profite de se trouver dans la cuisine pour se préparer un café – colombien, évidemment – tout en récupérant un gateau pour lui-même, qu’il fourre directement dans sa bouche sans vérifier s’il aura été préalablement rongé ou non. Bruno et le sens de l’hygiène, ce n’est clairement pas ça… Rien d’étonnant à ce qu’il finisse régulièrement à l’hoîtal, faute de pouvoir bénéficier des bons petits plats de sa sœur Julieta, qui faisait qu’aucune blessure n’était finalement jamais bien grave.

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Rats are better than people

feat Bruno Madrigal 

Peter a eu beau visiter de nombreuses maisons au cours de sa vie de nuisible. Il ne s'est jamais attardé sur les personnes qui y résident. C'était tout naturel pour lui de les éviter pour ne pas finir en charpie. Les pièges à rat se multiplient dans les foyers, caves et greniers qu'il en devient difficile de trouver un endroit chaud et a l'abri. Peter n'aimait pas traîner dehors. Les voitures sont trop nombreuses et les chats aussi. Ils en grouillent dans tout les quartiers. Et malheur à lui si il croise un félin. Ils ont la fâcheuse tendance a le prendre rapidement en chasse, le prenant pour un jouet.

Peter n'avait autrefois rien contre les chats. Il apprécie bien plus la compagnie des animaux que celle des hommes. Mais maintenant qu'il possède cette seconde apparence, son amour pour les félins s'est considérablement réduit.

Comme dit plus haut, Peter ne s'attardait pas sur les habitants du foyer qu'il squattait. Aujourd'hui était différent. Aujourd'hui Peter, enfin Pablo n'était pas un squatteur. Il était un invité et c'est une chose qui troubla grandement le rat qui était déjà apeuré par toute cette mise en contexte.

Ses angoisses n'avaient plus lieu d'être ainsi, bien a l'abri sur l'épaule de son hôte. Peter n'avait pas cette connexion particulière qu'il avait avec les autres rats. C'était un lien différent qui se tissait timidement.

C'était un bien étrange moldu. Il était amical avec lui. Une petite caresse, un biscuit a grignoter et Peter se retrouvait aux anges. Comprenant qu'il avait désormais une cachette confortable pour ses prochaines transformation inopiné. C'est bien la première fois de sa vie où il se trouvait être content d'être sous cette forme. Son hôte dégage une telle bienveillance qui a le don de faire mouche aux yeux du rongeur.

Une douce odeur de café finit par parfumer la pièce. On se serait cru dans un étrange remake de Ratatouille avec ce rongeur qui dévale de ses petites pa-patte le bras de l'être humain pour sauter sur le plan de travail. S'approchant de le bonne odeur et de sa chaleur. Peter aurait aimé avoir la possibilité de parler, de converser avec lui. Et dans un même temps, il avait le sentiment qu'il n'y arriverait pas sous sa forme humaine. Et il est bien a même de comprendre. Quand il était parmi les mangemorts, tout le monde le traité comme un pestiféré. Il n'avait personne à qui parler. Il n'avait que Nagini le serpent du Seigneur des Ténèbres. Il conversait avec elle sans quelle ne puisse lui donner de réponses. Il s'était créé de toute pièce une relation d'amitié et de confidence qui n'allait que dans un sens. Aujourd'hui, il se rendait compte qu'il pouvait cette fois être l'animal à l'écoute. C'est pour cette raison que les petits yeux humides de Pablo étaient dirigé vers son hôte, curieux et attentif de ses moindres faits.

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▿ Date de naissance : 15/03/1979

Rats are better than people

feat. Peter Pettigrow

« J’éviterai d’y goûter si j’étais toi », fait Bruno en éloignant instinctivement la tasse de café du rongeur, qui lui semble un peu trop attiré par cette dernière, peut-être davantage attiré par la chaleur se dégageant de ladite tasse. « Ce ne serait pas bon pour ton petit cœur », ajoute-t-il en grimaçant, songeant à ce qui était arrivée à ce pauvre Ignacio qui avait eu la très mauvaise idée de plonger tête la première dans une tasse de café froid oubliée sur le plan de travail. Ça n’avait pas été beau à voir, et Bruno préfère clairement ne pas réitérer l’expérience.

Alors il ne tarde pas à récupérer sa tasse, qu’il porte à ses lèvres tout en fixant ce cher Pablo, occupé à grignoter le biscuit qu’il lui a offert en guise de bienvenue. Même si les rats sont légion au sein de son humble casa, Bruno accueille chaque nouveau venu avec la même attention et avec le même soin. Bruno continue d’être intrigué par ce rat tout particulier. Il ne sait expliquer ce qui le perturbe, mais il ne sait néanmoins passer outre cette pensée déplaisante.

« De manière générale, évite de boire ou de manger quoi que ce soit que je ne vous aurais pas offert directement. »

Bruno est convaincu de parler dans le vent. Il n’est pas rare qu’il discute de la sorte avec ses animaux de compagnie (au sens le plus strict du terme, car ils sont presque sa seule compagnie, dans le fond), sans s’attendre pour autant à ce qu’on comprenne ce qu’il était en train de dire. Lui qui pouvait s’embrouiller si facilement et chercher laborieusement ses mots quand il devait côtoyer d’autres êtres humains est capable d’une facilité de parole remarquable en d’autres circonstances. Le fait d’avoir vécu reclus, avec personne d’autre à qui se confier si ce n’est ses rats, y avait probablement été pour quelque chose.

« Je soupçonne la concierge de répandre de la mort au rat dans tout l’immeuble. » Il boit une nouvelle gorgée de son café. « Elle ne vous aime pas vraiment. Pour être honnête, je ne l’aime pas spécialement non plus. » C’est rien de le dire… Et pourtant, Bruno ne détestait pas les gens à la légère, y compris les personnes qui pouvaient lui faire le plus de mal. « Je vais probablement déménager, je dois juste… »

Il se gratte l’arrière de la tête, agacé de lui-même. La montagne de formalités techniques et administratives qu’il devrait gérer afin de déménager le paralysent littéralement, si bien qu’il fait sciemment le choix de stagner. Comme toujours.

« Tu aimerais ça, avoir un jardin ? Bon, qui dit jardins, dit chats, mais… Enfin… je pense que ça pourrait être pas mal. » Il laisse passer un temps de silence, comme s’il s’attendait à ce que Pablo consolide ou invalide ses décisions. Il pousse un soupir. « Ça nous ferait sûrement du bien de quitter cet endroit. D’affronter le monde. »

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Rats are better than people

feat Bruno Madrigal 

Rejoindre les mangemorts n'a pas été le choix le plus judicieux humainement parlant. Il a quitté les Maraudeurs, une douce illusion de camaraderie pour joindre les pires personnes qui existent en un seul groupe. C'était évident qu'ils n'allaient pas s'intégrer à ces gens. Ils n'avaient rien en commun. Ils le regardaient de haut comme un cafard a écraser.

Il nourrit beaucoup d'amertume en resongeant à l'époque des Maraudeurs. Mais dans cette histoire, en faisant ce choix de vendre ses amis il avait plus perdu au change. Même ci il détonnait dans le décors, James, Sirius et Remus n'étaient pas malveillant avec lui. Ça arrivait souvent que les deux premiers le chambre. Peter n'aimait pas beaucoup ça. Ça ne faisait que l'enfoncer dans ses complexes. Mais ça n'a jamais été malveillant.

Cette illusion de bonheur était bien la seule chose que quelqu'un comme Peter Pettigrow pouvait avoir de bien. Et au lieu de la chérir comme il se doit, il l'a rejeté au profit de la pire espèce de personne. Pensant survivre à cette guerre en rejoignant le camp des plus puissants. (de son avis)

Il avait donc trahi son groupe d'amis pour rapidement finir seul et isolé du reste des mangemorts qu'il avait rejoint. Il vécu longtemps à se cacher en attendant un signe d'un éventuel retour de son maître. Il n'avait eu que Nagini pour seule compagnie. Mise à part ça, le reste de la vie de Peter Pettigrow resta une vie de loup solitaire. Intégré la famille Weasley sous la forme d'un rat n'avait pas su combler ce vide affectif en lui. Bien au contraire. Même sous la forme d'un rat, Croutard était victime de moquerie de la part de toute la famille. Ce n'était pas évident tout les jours d'être l'animal de compagnie d'un sorcier. Surtout de Ron Weasley. Les cours de métamorphose était un cauchemar pour lui. Il craignait toujours qu'un mauvais sort lui redonne forme humaine ou le blesse trop gravement. Parce que c'était loin d'être indolore. Ce genre de cours ne devrait pas avoir recours d'autres être vivant. C'était cruel.

Bruno n'était pas comme Ron. Il n'y avait pas a débattre là dessus. Il ne cernait pas encore le personnage mais le sentiment d'être à sa place et protégé lui suffisait pour se sentir à son aise. Si par malheur il ne pouvait plus redevenir humain. Etre en compagnie de Bruno sera l'idéal pour lui. C'est une perspective qui lui sauta aux yeux. Bien sûr Peter désirait retrouver apparence humaine. Mais il ne pouvait pas omettre qu'il n'avait aucun contrôle sur sa forme d'animagi. Et puis, cet endroit est la cachette idéale si les mangemorts venaient a le retrouver.

Tout les feux étaient donc au vert. Mais Bruno avait dans l'idée de déménager. C'est pas de bol pour Pablito qui pensait avoir trouvé sa maison de vacance. Les pièges pour rat sont de plus en plus nombreux dans les foyers. Donc l'idée de se trouver un nouveau petit chez eux loin de tout risque lui plaisait bien. Il y gagnerait à l'aider. Mais sous la forme de rat, ça semblait bien compliqué. Mais Peter avait de la ressource. Après avoir rapidement fini de grignoter son biscuit le rat s'empressa de cavaler jusqu'à la porte d'entrée ou il s'y arrêta. Ce tenant sur ses deux petites pa-pattes. Comme un petit chien qui attendrait qu'on le sorte.

Si il devait affronter le monde, c'était maintenant.

PRETTYGIRL

▿ Date de naissance : 15/03/1979

Rats are better than people

feat. Peter Pettigrow

Bruno reste perplexe un instant au moment de voir le rat détaler à une vitesse folle après avoir, jusqu’ici, fait preuve d’un calme et d’une docilité qui n’avaient certainement pas laissé présumer un tel revirement à l’amoureux des rats. Bruno le suit du regard avec une curiosité affichée, les yeux grand écarquillés… Il est évident que ce rat n’est pas comme les autres, mais il n’est toujours pas sûr de comprendre les raisons de ce comportement et les conclusions à en tirer… et oui, clairement, il est loin de se douter des secrets que garde ce cher Pablito dans son cœur de rongeur tourmenté.

« Hey ! Où est-ce que tu v… »

Il a très rapidement sa réponse au moment de voir le rat devant la porte d’entrée… Son comportement est de plus en plus étrange. Le voilà maintenant dressé sur ses pattes arrière, grattant le bois de la porte comme si sa vie en dépendait… C’est vraiment, vraiment étrange… Et Bruno s’en inquiète un peu… Il n’aime pas faire face à une situation qu’il ne comprend pas… et ça arrive beaucoup, beaucoup trop souvent. Pour un homme clairvoyant, supposément capable de lire l’avenir, le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il n’est pas particulièrement doué pour analyser les situations qui se passent dans l’instant présent – en même temps, il n’est pas forcément beaucoup plus doué pour les situations qui se passent dans l’avenir, toujours troublé par des visions qu’il n’est pas capable de contrôler et souvent très mal interprété.

« Qu’est-ce qui t’arrive ? » demande-t-il en s’accroupissant devant le rat, tout en sachant pertinemment que ce dernier ne pourra pas lui répondre (en même temps, ça fait un moment qu’il fait la conversation tout seul, là – à croire qu’il n’est jamais plus bavard que quand il n’y a que lui dans la pièce). « Quelque chose t’a fait peur ? » demande-t-il en regardant autour de lui, comme s’il s’attendait à soudainement voir un chat débouler de nulle part – scénario ô combien peu probable.

Est-ce bel et bien une réaction de panique ? Ou bien n’est-il pas en mesure d’interpréter ses dires ? Bruno se sent perdu. Il a parfois eu tendance à dire qu’il comprenait plus facilement les rats que les humains, mais en cet instant bien précis, il est tout de même tenté de corriger son propos – possible effectivement qu’il se soit un tantinet avancé sur la question.

« Je ne suis pas rassuré à l’idée de te laisser sortir. La concierge a probablement mis de la mort-au-rat dans la cage d’escalier… »

Si Bruno devait tomber sur le corps sans vie du petit Pablito dans le hall de son immeuble, c’est bien simple, il ne s’en remettrait pas.

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Rats are better than people

feat Bruno Madrigal 

C'est drôle, mais dans l'instant tu n'éprouves plus l'envie de retrouver ton apparence humaine. Parce que tu te sens à l'abri et en sécurité entre ses murs avec ce monsieur que tu ne serais nommer. C'est nouveau pour toi l'empathie, la compassion. Tu t'es toujours refermé sur toi même, dans cette coquille construite à cause de tes trop nombreux complexes. Tu crains le regard des autres, tu crains constamment le jugement. C'est ça, toute ta vie tu t'es concentré sur toi, et l'aspect négatif de ta propre personne. Tu envias les autres qui semblaient plus épanouie, mieux dans leur basket. Mais la réalité, qu'est-ce que tu en savais réellement ? T'as jamais pris le temps de t'intéressé à la vie de tes camarades à Poudlard. Tu n'osais jamais faire le premier pas. Ça ne te venait d'ailleurs même pas à l'esprit. Buter dans ton esprit qu'on allait te rejeter. Comme tes parents t'ont rejeté et maltraité. Il n'y avait eu que Marlène qui avait su percer un trou dans la carapace. Sans résultat probant.

Pourtant, t'es pas quelqu'un d'égoïste. Tu l'es pas foncièrement. C'est une étiquette qui peut être collé sur ton visage en regardant ton passif. Mais si tu ne serais pas aussi mal à l'aise vis à vis de ta propre personne, si tu ne serais pas bourré de complexes tu serais certainement une tout autre personne. Tu ressens l'envie de vouloir aider Bruno. Cet homme te touche malgré le peu de temps que vous avez passé ensemble. T'aimerais pouvoir faire quelque chose pour lui même ci rien ne t'y oblige et que tu n'y gagnera surement rien de ton côté. Oui, c'est ça. C'est rare ce genre d'envie qui ne sont pas intéressé. Mais tu ne sais pas comment t'y prendre. Même ci tu retrouvais apparence humaine, t'as bien conscience que ce début de lien entre vous pourrait être entaché. Dans le futur d'ailleurs, tu ne te sentiras pas prêt de faire ce pas de peur de tout gâcher. Tu resteras Pablito, un gros rat pas comme les autres.

La communication s'avère bien complexe. Tu te retrouves bien embêté sans pouvoir parlé. Sur tes deux pattes tu prends le temps d'un instant pour réfléchir. C'est clair que tu ne te comporte pas comme un rat normal. T'as jamais vraiment su trouver ta place parmi eux, et c'est peut-être pas une si mauvaise chose. Tu décides alors de grimper de nouveau tout le long de ton nouvel ami pour te nicher dans sa nuque. Décidant d'une place chaude et agréable, ou les longs cheveux de ton ami te recouvre presque complétement. Ça aurait presque pu fonctionner si tu n'étais pas aussi gros. Mais au moins ainsi, il y avait moins de risques d'attirer les foudres de la concierge.

PRETTYGIRL

▿ Date de naissance : 15/03/1979

Rats are better than people

feat. Peter Pettigrow

Campé sur ses deux pattes arrière, le petit Pablito reste ainsi fixe, sans bouger… un peu comme s’il réfléchissait… C’est définitivement intrigant, fascinant, même, cette façon que ce rat a de se comporter d’une manière… radicalement humaine. Pas que ses autres rats soient forcément en reste, chacun d’entre eux sait faire preuve d’une intelligence redoutable, que Bruno admire profondément, mais… il y a quand même quelque chose de très différent chez ce rat en particulier… des éléments qu’il n’avait jamais remarqué chez aucun autre de ses rongeurs préférés, et ça veut dire beaucoup, étant donné que Bruno Madrigal passe le plus clair de son temps en leur compagnie et que ce genre de choses ne doit décemment pas, par conséquent, lui échapper en temps normal. Bruno a vraiment le sentiment que non seulement Pablo comprend ce que Bruno lui dit (ce dont d’autres de ses rongeurs sont également capables, cela dit, mais surtout, qu’il essaie de lui communiquer quelque chose en retour... et c’est là que les choses se compliquent, car Bruno n’arrive vraiment pas à savoir ce qu’il veut…

Finalement, après un moment d’hésitation, Pablo prend la bonne décision, il décide de grimper le long de son hôte et de venir se nicher dans sa nuque, affectueusement… Une chance qu’il ne soit pas farouche ou hostile ! Mais les rats le sont rarement avec Bruno… il a un don tout particulier avec eux – un don qui ne s’explique pas, mais qu’il a toujours trouvé plus appréciable que ses talents de vision, qui lui avaient valu une réputation douloureuse au sein de l’Encanto. Bruno n’a pas de preuve à ce sujet, mais il est sûr et certain que le rat a compris au sujet du poison qui règne au rez-de-chaussée…

« Tu veux que je t’aide à sortir, hmm ? »

Bruno soupire. Il ne va pas enfermer Pablo contre son gré, évidemment, mais il ne peut s’empêcher de regretter que les choses se passent de la sorte malgré tout. Bruno prend une grande inspiration.

« Bon, c’est d’accord, mais si tu as le moindre problème… reviens me voir… en évitant de passer par le hall… » Il soupire, affiche un léger sourire. « Je suis sûr que les autres rats auraient fini par t’apprécier, tu sais… C’est jamais bon de rester seul… »

L’hôpital qui se fout de la charité, clairement, quand on constate les conditions de réclusion extrême dans lesquelles vit Bruno… mais… eh bien il n’est pas seul, il a ses rats, justement. Toujours est-il que Bruno consent à respecter la volonté de Pablo, il remonte son pancho pour encourager le rat à s’y réfugier, et ensemble, ils se rendent au rez-de-chaussée, quittant l’immeuble sans encombre.

« Voilà, tu es libre. »

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Rats are better than people

feat Bruno Madrigal 

T'es embêté par la tournure de la situation. T'aimerais pouvoir parler pour éclaircir les choses. Mais ta condition de rat t'en empêche. Et dans un même temps, t'es pas sur que Bruno (dont tu ne connais toujours pas le prénom en réalité) puisse vouloir de ton amitié en temps qu'humain. Cet appartement... il a tout d'une cachette, et ça tu connais très bien. Mais de quoi pouvait-il bien se cacher ? Tu vois bien que ta présence l'intrigue, tu te sens même apprécié. Et c'est on ne peut plus rare sous cette forme.

Vous vous enfoncez tout les deux l'incompréhension de l'autre. T'as réussi néanmoins à le faire sortir, mais pas dans les conditions que tu imaginais. Vous êtes dehors et tu es libre désormais. T'hésite un moment avant de faire le choix de partir pour aujourd'hui. Ta petite truffe viens se frotter affectueusement à sa joue avant de descendre rejoindre la terre ferme. Tu l'observes en te disant qu'il ne s'agit pas d'adieux. T'es certain que tu reviendras. Parce que ce personnage qu'est Bruno Madrgial t'a touché plus que quiconque. Tu sais pas si tu seras capable de te présenter sous ta véritable apparence. (t'espère déjà la retrouver quand même !) Mais tu reviendras c'est certain. Peut-être que t'arrivera à t'entendre avec ses autres pensionnaires et que tu feras des télénoverat avec eux. Et c'est bien a contre cœur que tu décides de cavaler ailleurs. Sans trop savoir où aller. En espérant pas te faire prendre. Sans doute vas-tu essayer de rentrer chez toi à tes risques et périls. En tout cas, toujours coincé sous cette forme tu auras tout le temps du monde a songer pour travailler ta communication. Peut-être par une lettre, quelque chose comme ça ?

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