Ce genre de truc, ca pouvait lui prendre quand il perdait pied. Quand plus rien n'avait de sens, quand il ne contrôlait plus rien. Peut être est-ce pour se redonner l'impression qu'il contrôle quelque chose ? Ou pour se confirmer que sa vie part à vole eau ? Après sa grosse dispute avec Dolores, plus toutes ces menaces qui planent sur lui dans l'ombre... Il n'en peut plus alors bien sûr qu'il replonge.

Et dans ce cas précis, c'est juste compulsif. Il serait prêt à prendre n'importe quoi qui passe. Il cherche d'abord frénétiquement chez lui... Il cherche... Mais bien sûr qu'il n'y a rien, il est en pleins sevrage. Mais il en a besoin, ici et maintenant. Il en besoin car ca fait trop mal, et il est au bord du gouffre.

Il s'en fout, il appelle des gens. N'importe qui. Son nom servira de tremplin, il était prêt à mettre le prix. A enchainer les zeros pour n'importe quelle merde qui le fasse planer ou même qui pouvait le tuer. Qu'est ce qu'il en avait à foutre maintenant ? Le Colonel ne gagnera pas car de toute manière, il en finira avant qu'il ne vienne à lui foutre le grappin dessus. La mort il l'avait déjà affronté, ca ne lui faisait pas peur.

On le livre. Il prend la marchandise sans regarder. On lui dit que c'était le meilleur sur le marché. Il s'en fout, il veut juste prendre cette merde. Il est au bout de sa vie, le mec lui demande s'il va bien, il lui dit qu'il n'est là que pour vendre sa came, pas poser des questions. Alors Elvis la prend sa putain de came et il lui donne une liasse sans même compter le nombre de billets et clairement y'en a 100 fois trop. Il s'en fout, il prend sa merde. Il la prend et il n'a jamais eu cette sensation avec aucun autre cachet jusqu'à présent.

Mais c'est rapidement une descente aux enfers. Et il le voit partout. Chez lui... Le Colonel... Il retourne son appartement pour trouver des armes. Il finit par prendre une de ses voitures pour fuir, par je ne sais quelle miracle. Et il roule, comme un dingue. Il se rappelle juste d'un choc sourd, et il se réveille à l'hôpital.

Il se sent cassé de partout, et il met un temps avant de réaliser où il se trouve. Il a mal à la tête, un bras bloqué par une attelle. On lui demande de ne pas bouger. Il a visiblement eu un accident. Il doit appeler quelqu'un.  On lui dit qu'il a des soucis à se faire, car il n'était pas dans son état normal en prenant le volant. Tout sauf ca bordel... Il dit un nom... Il le répète... Jesse... Jesse Pinkman.

Les analgésiques le tabassent et il ne se sent pas bien. Mais il lutte. Elvis est tout sauf coopératif durant les longues minutes qui suivent son réveil. Il veut qu'on le laisse sortir. Il ne veut pas se reposer. Il veut tout ce qu'il n'aura pas. Et le truc qu'il veut le plus, c'est ses cachets... Sa came... Le service tirait à la courte paille pour le surveiller et c'était à cette pauvre infirmière qui commençait clairement à perdre patience.

" Donnez moi quelque chose !... " à moitié suppliant à moitié agressif, il s'accroche au bras de l'infirmière. " Vous avez déjà une bonne dose de sédatif et vous êtes encore en train de lutter. Je ne peux pas vous en donner plus, ca devient dangereux. " - " Je m'en fous... Je vous donne mon accord, faites moi signer n'importe quoi... Mais donnez moi d'autres trucs... Je sais que vous pouvez... Je... " Elle se détache en voyant la porte s'ouvrir. " Revenez... " Elle en profite pour fuir l'endroit en croisant, le nouvel arrivant. " J'en avais marre de le surveiller. Calmez le sinon on va être obligé de l'attacher au lit. " Elvis en rage, attrape son gobelet d'eau et le jette dans la direction de l'infirmière. " C'est ca ! Casse toi ! Connasse ! "

Il voit le visage de Jesse, Elvis se redresse dans son lit en grimaçant.

" Jesse... T'es venu... S'il te plait... Trouve moi quelque chose ! Tu vas me trouver quelque chose frangin ? "

Quand il voit Jesse arriver, son regard se raccroche à lui. Il est venu quand même... Quand il arrive à sa hauteur, il lui agrippe le bras d'un air désespéré. Il veut qu'il se calme et qu'il s'allonge. Mais comment ? Après toute la merde qu'il venait de traverser. Comment pourrait-il être calme ? Ca n'était pas possible. Il s'en fichait de son état physique, c'était son addiction qui parlait. Il n'y avait que ca pouvait le calmer.

" C'est ça... C'est ça dont j'ai besoin... Jesse... Pour plus... avoir mal... S'il te plait... J'en peux plus... " Continue-t-il.

Il lui demande alors ce qu'il s'est passé. Son esprit vient à se focaliser de nouveau de la soirée avec Dolores. Cette putain de lettre. Ce qui en avait suivi... Il pouvait en parler à Jesse. Jesse savait tout sur ce qu'il se passait. Il éclate pourtant en sanglots en tirant sur sa manche. Il lui faut de longues secondes pour qu'il arrive à se reprendre assez pour lui expliquer rapidement.

" Ce fils de pute a envoyé une lettre... à Dolores... " Il savait de qui Elvis parlait. " Il a balancé les pires horreurs de mon ancienne vie et... on s'est disputé... "

La suite ? Ne pouvant se fournir en pharmacie et n'aillant plus son fabuleux  (non) Dr Nick prêt à lui faire toutes les ordonnances du monde les plus fantasques et les plus dangereuses, il avait été se fournir de la meth au premier dealeur du coin. Il avait fait une sale crise de paranoïa qui a été aggravé par sa dose de meth dans le sang avant de finir par prendre le volant pour fuir un Colonel invisible et finir par griller un feu et se faire pousser par une autre voiture au premier carrefour du coin. Il avait perdu connaissance. Et il s'était retrouvé ici.

Elvis ne pouvait pas dire qu'il n'était pas fautif aussi. Il aurait du parler à Dolores avant de son mariage et tout le reste, mais il ne l'avait pas fait.

" J'ai trouvé un type... Il m'a filé un truc puissant... Jesse... S'te plait... J'te demande pas ça, mais juste... J'suis sûr ils ont des chariots dans les couloirs... Ramène moi un truc, n'importe quoi... J'm'en fous... J't'en supplie. Ca m'fera pas d'mal. J'ai déjà pris plus fort... "

Il était prêt à avaler n'importe quoi. Comme quoi, c'était au délà de l'effet du médoc, c'était devenu compulsif. Il retournait dans ses vieux travers. Il se rappelle alors d'un truc.

" Dans ma veste... Il doit m'en rester de c'truc. Donne le moi... "

Il cherche alors ses affaires du regard dans la chambre. Ce que Jesse ne sait pas, c'est qu'Elvis a récupéré la came qu'il donne à revendre et c'est bien de la meth bleue.

Il était dans son délire, ce besoin de faire taire toute cette merde qui se déchainait en lui. Et le meilleur moyen, c'était ses satanés pilules. Mais on lui refusait. Alors peut être avait il été chercher de la merde ailleurs. De toute manière, ce n'est pas comme si ca avait de l'importance. Elvis baissait les bras là, pour lui, c'était foutu le Colonel avait gagné. Il venait de le terrasser en un coup de maitre.

Jesse essaye de le rassurer en lui disant que Dolores va revenir mais Elvis n'en est pas convaincu. Priscilla n'était jamais revenue. Et il ne voulait pas faire plus de mal à Dolores. " Elle reviendra pas... " Dit-il pessimiste dans un sanglot. Jesse se propose d'aller lui parler. Il ne sait pas si c'est une bonne idée. Et si Jesse s'en allait lui aussi et le laissait seul ? " Et si... c'était son plan... Pour que je finisse seul ? " Lance-t-il totalement paranoïaque face à des plans imaginaires qu'il s'invente avec aplomb et puissance.

Jesse va jusqu'à sa veste pour trouver la fameuse came qu'il avait pu se dégotter à défaut de se trouver ses médocs habituels. Il voit Jesse se figer en observant le paquet. Elvis se redresse et lui fait un signe de main pour s'approcher et lui donner ce qu'il contient. Mais à la place Jesse l'engueule et fourre son salut dans sa poche. Le visage d'Elvis se décompose et regarde fixement la poche où se trouve la meth qu'il venait de lui chourrer.

" Jesse... Donne le moi... C'est à moi ! J'en ai besoin ! " Il se redresse complètement pour s'asseoir sur le bord du lit dans le but de se lever pour le lui prendre de grès ou de force. Il se tend pour attraper sa manche pour qu'il se rapproche, mais il n'a plus de force et il manque de s'écrouler. Il sent l'attèle de son poignet bouger, il grogne en relâchant sa prise mais ne veut pas lâcher le morceau.

Il fixe Jesse d'un regard déterminé et agressif. La sueur lui coulant sur le front et collant ses mèches de cheveux dessus. Il se redresse avec la force du manque qui doit le pousser vers son objectif, et refait un pas vers Jesse pour récupérer son dû.

" Rends le moi putain de merde Jesse ou sinon... " Sinon quoi ? Qu'il retourne voir le Colonel ? Il est incapable de le formuler. Son corps tremble légèrement, il baisse le regard et il a l'espace d'une seconde un instant de lucidité. " Qu'est-ce que je fous... "

Il avait peur de ce qui pourrait arriver et la colère l'accompagnait. Celle d'avoir été pris pour un con et d'être encore pris pour un con. Est-ce que ca ne s'arrêtera jamais ? Elvis n'est pas en état de réfléchir et il voulait tout envoyer chier. Oui, le Colonel gagnait, s'il se laissait embarquer mais il avait l'impression qu'il n'avait pas d'autres choix au final. Mais il est dans ses pensées, il est partout... Car il pouvait se trouver partout. C'était sa paranoïa qui se manifestait.

" Je peux pas... Parce que j'ai peur... " Souffle-t-il fébrile à Jesse. Les blessures sont encore là. Elles viennent de se réouvrir.

Elvis s'accroche alors à son salut. Il ne se rend pas bien compte du comportement qu'il a sur l'instant. Il veut juste de quoi calmer ses angoisses. De quoi le faire planer assez pour qu'il arrête de se morfondre. Mais il sait bien au fond de lui que cette merde n'était là que pour le détruire.

Il reprend un temps soit peu ses esprits. Il est perdu. Le regard dans le vide, Jesse l'accompagne jusqu'à son lit pour l'aider à se rallonger. Comme un enfant qu'on veut simplement remettre au lit après une nuit de cauchemars. Elvis revient à sa place initiale mais reste assit. Il se passe une main sur son front humide, il essaye de prendre de grandes inspirations pour se calmer. Mais il se remet à pleurer, c'est plus fort que lui, il a besoin d'évacuer. Après de longues secondes à laisser sa peine ressortir, ce qui ne le rend pas le plus glorieux du monde à cet instant. Il finit par se confier à Jesse dans sa vague de sanglots.

" Je veux être heureux... Je veux juste faire ce que j'ai envie de faire et... je veux juste qu'on me foute la paix. Je fais de mal à personne en plus... J'avais Dolores, j'avais mon studio... Pourquoi, il a fallu que... qu'il... " Il laisse les sanglots revenir et qui sont trop forts pour qu'il puisse dire un seul mot censé. " J'allais lui dire, Jesse... J'allais le faire. A Dolores... Mais j'avais peur qu'elle me laisse tu sais... Ma vie avec Priscilla, c'est pas ma vie ici. Il le savait. Il sait tout... " Non il ne lui a rien dit sur son mariage passé, mais sa peur intime qu'elle allait le fuir et le quitter était là et profonde. Il avait bien vu le mouvement de fuite de Dolores et lui dire qu'il était un homme marier ? Elle ne se serait jamais retourné. " Je veux juste qu'on m'aime pour qui je suis. Pas pour ma... " Il s'excite en donnant un coup de point sur le matelas, une vague de colère revenant à la surface. " ... putain de notoriété. " Il avait toujours été partagé entre ce que la célébrité lui avait apporté et ce lourd fardeau d'être une icone... Qu'on ne le voit qu'à travers des prismes des médias. " T'as de la chance Jesse... Toi les gens, ils te voient toi. Moi, ils ne me voient pas. Pas moi en tout cas. Et quand j'étais personne, j'étais... invisible. Dolores... elle me voyait moi. " Finit-il en reposant son regard dans le vide. Il avait été ce gamin maigrichon et timide de Tupelo dans les jupes de sa mère. Il avait été d'une timidité maladive. C'était dur à y croire quand on le voyait aujourd'hui.

Jesse le secouait et ca n'était pas si mal, même si ca avait tendance à faire ressortir le Elvis vraiment très con. Ses anciens proches avaient peur de lui foutre des coups de pieds au cul. Ils avaient surement peur de ce qu'il pourrait faire, de sa notoriété. Elvis n'aimait pas se disputer mais c'était lassant quand on vous disait oui amen à tout ce qu'on demande.

Jesse lui dit les choses clairement. Il essaye de le rassurer mais en même temps, il ne cache pas qu'Elvis est en train de lui dire de la merde. Le manque ajouté, loin de ses médicaments... Il reste nerveux et il ne peut s'empêcher de maltraiter de ses mains ses bords de couverture.

" Les gens m'aiment et ensuite ils m'aiment plus... Je finis toujours seul... " Dit-il, repartant dans ses propres démons. Il avait dit celà sans regarder Jesse, comme une pensée qui avait traversé sa bouche. Son esprit allait et venait, c'était une gymnastique mentale fatigante. Il attrape le bras de Jesse avec fermeté. " Tu vas rester toi hein ? Tu ne me laisses pas seul... J'ai besoin de mon frère... "

La porte s'ouvre alors qu'une personne en blouse blanche entre, le nez d'abord sur son calepin. Quand il relève le nez. Elvis vrille totalement. Alors que le pauvre médecin en face de lui marque un air totalement pris au dépourvu. Une longue seconde plane dans la pièce. Où chacun se demande ce qu'il va se passer. Elvis, qui n'a clairement pas les pieds sur terre, est celui qui brise le silence le premier.

" Encore une sale machination de ce fils de pute ? " Malgré sa souffrance physique d'après accident, il attrape son oreiller et le balance avec force vers le type qui se le prend à moitié dans la figure. " Le démon est entré dans cette pièce. Il t'a recruté ? Il veut me faire devenir dingue ? Te faire passer pour un autre frère ? Il a été trouvé un type qui me ressemble à ce point ? "

Wil tente de parler mais c'est le verre d'eau qui vole dans sa direction maintenant. Il utilise son calepin comme bouclier pour éviter de se prendre les projectives en pleine figure.

" STOP ! HO ! Je comprends rien ! Je... putain de merde... " Essaye Wil de calmer la situation entre deux projectiles. " Je suis juste votre médecin et vous allez... Non mais c'est fini... J'ai pas envie d'appeler la psychiatrie... "

Wil comprenait que ca devait être assez perturbant pour son patient mais aussi pour lui.

Jesse lui affirme qu'il l'aime comme un frère et Elvis veut le croire. Il a besoin de le croire. Et il le sait. Dès qu'il a appelé, Jesse est venu à la rescousse. Tout de suite. S'il avait des doutes sur sa loyauté, il était sûr qu'aujourd'hui, il pouvait lui faire confiance.

Mais alors qu'il pourrait commencer à se calmer, l'arrivé d'un médecin avec le même visage que lui, le fait replonger totalement dans sa paranoïa et Elvis devient hors contrôle. Wil essaye de se protéger des projectiles qu'Elvis lui envoie. Le soucis, c'est que l'ombre du Colonel plane au dessus de lui. Et il a peur. Il est terrorisé. Il ne veut pas retourner dans sa vie d'avant. Il ne veut pas devenir un esclave pour un type peu scrupuleux.

Mais Jesse est là non ? Il devrait se calmer... Il se tourne vers lui, alors qu'il lui demande de se calmer. Elvis fini par accrocher son bras et lui dit:

" Me laisse pas seul avec ce type... Ce démon ou je ne sais quoi... "

Wil grimace en attendant avant d'ajouter.

" J'ai déjà vu un démon et je vous assure que... " Il s'arrête, se disant que ca n'était peut être pas le bon moyen de calmer les délires paranoïaques de son patient. " Ca n'est pas la question. Je suis venu voir si ca va, et vérifier vos constantes. " Il se rapproche d'Elvis qui a un mouvement de recul et commence à utiliser Jesse comme bouclier.

" Il ne me touche pas. " Wil regarde longuement Jesse, fatigué de la situation avant de dire. " J'ai son dossier médical. Je sais ce qu'il est suivi par le Dr. Bloom en psychiatrie. L'analyse sanguine nous a montré ce qu'il a pris. D'ailleurs, avec l'accident, les flics vont rappliquer pour écrire un rapport et ca risque de ne pas être joli. Surtout dans son état... " Il soupire et ajoute. " J'ai pas de remèdes miracles mais j'ai une idée pour l'aider à se calmer. Sinon j'appelle un collègue et ca sera pas la même chose. "

Oui parler de démons si ouvertement n'était surement pas la chose à faire à cet instant. C'était juste une maladresse. De son côté, Elvis n'était pas du tout mais alors pas du tout serein après ce qu'il venait de se passer et se retrouver face à un sosie ne l'aidait clairement pas.

Wil essaye de faire de son mieux mais il a l'impression d'empirer les choses. Il ne veut qu'une chose: venir en aide à ce garçon qui lui ressemble même s'il s'y prenait mal. Mais en attendant rien n'est gagné. Jesse lui parle directement, voulant protéger son ami. Ce qui est normal après tout. Wil lève les mains.

" Je vous assure que je veux juste vous aider et pour les flics, je voulais juste vous prévenir. Mais... " Il regarde Elvis désolé. " Ca serait mieux qu'il ne soit pas dans cet état d'hystérie sinon ca risque d'envenimer les choses. "

Il espère qu'ils vont être plus réceptif après ce petit discours. Elvis regarde longuement Jesse et se secoue la tête. Il serre doucement son bras de sa main et lui demande:

" Tu restes avec moi hein ? Tu ne me laisses pas seul ? "

Il était perdu, comme un enfant et dans cette situation là, il ne savait plus quoi faire. Et les flics ne vont pas le louper. Est-ce qu'il arriverait à taire l'affaire ? Elvis ne sait pas, il est juste totalement perturbé et au fond du trou pour penser à se sortir de là. Il fait un léger signe au médecin qui se rapproche en gardant à l'oeil Elvis.

" Très bien. Pas de médocs, pas de piqures. Je vais vous trouver de l'oxygène mais c'est moi qui vous en donne. Ca vous calmera le temps qu'il faut. "

Ca n'était pas nocif en soit à petite dose et là, ca éviterait toute l'esclandre autour de cette situation.

" Et je vais devoir en informer le Dr Bloom par contre. C'est le mieux. Il doit être suivi. "