J'étais un tout petit bébé quand mes parents furent emmenés à Ste Mangouste pour avoir subi d'énormes dégâts psychologiques après qu'un sortilège de torture leur fut administré. Du moins, ma mère fut emmené à St Mangouste où elle y est encore. Mon père n'avait pas survit. A 5 mangemorts contre deux, où est la justice ? Grandpapa m'expliqua pourquoi et comment c'était arrivé. C'était en 1982. Après la chute de Lord Voldemort (ou du moins sa disparition), une grande majorité des mangemorts ont perdu leur chef et beaucoup sont devenus comme fous et hors de contrôle. Certains tentèrent par tous les moyens de trouver une explication raisonnable à la soudaine disparition de leur lord. Ils torturèrent beaucoup de gens dans cette entreprise, parfois même des innocents. Mes parents furent dans ce cas... Si mon père fut tué directement, ma mère fut gardée plusieurs jours en captivité, torturée bien souvent. On retrouva son corps abandonné dans une ruelle, à moitié morte, ou plutôt à peine en vie. Son pouls était faible et elle présentait d'innombrables entailles sur tout le corps indiquant clairement qu'elle avait été torturée d'une manière la plus affreuse. Grandpapa et grandmaman furent appelés dès le lendemain par le département des Aurors, leur demandant de venir faire une identification.

Ils furent dévastés de voir qu'il s'agissait bien du corps de leur fils mais quand ils apprirent que son épouse était encore en vie et à Ste Mangouste, ils demandèrent aussitôt à la voir. Bien sûr, ils ne m'emmenèrent pas tout de suite la voir car j'étais beaucoup trop petit pour comprendre, mais la première fois que j'avais suivi mon grand-père jusqu'à l'hôpital, j'avais quatre ans. Je me suis tenu à côté d'elle qui était assise. Grandpapa lui a dit que j'étais son fils, je ne suis pas certain qu'elle m'aurait reconnu sinon... Mais je ne sais pas, il y avait comme une lueur absente, lointaine dans son regard, une lueur qui me fis mal au cœur, une lueur qui me donna immédiatement envie de lui donner un calin. Chose que je fis. Elle sembla touchée mais je ne suis pas certain qu'elle s'en soit rendue vraiment compte.  Grandpapa aussi.  Je le sus. Après que je me sois reculé, il a posé une main rassurante sur mon épaule et m'a sourit. Il m'a proposé ensuite de faire un joli dessin à ma mère et après qu'il ait trouvé dans l'une de ses poches un crayon gris et attrapé une feuille de papier qui traînait non loin, je me mis à dessiner sous l'oeil admiratif de ma mère (bien que le dessin n'avait rien d'un chef d'oeuvre étant donné mon âge à l'époque!!)

C'est donc avec Newt Scamander et sa femme Porpentina que je passais ma plus tendre enfance. Evidemment, je passais beaucoup de temps à regarder mon grand-père s'occuper de ses créatures magiques,... D'ailleurs, la valise magique dans lequel il avait installé tout son petit monde me fascinait littéralement, dès l'âge de trois ans. Et quand j'eus atteint un âge suffisant, il me laissa même y descendre et nourrir ma première créature. Mon amour pour ces mêmes animaux grandit à partir de là et chaque soir je m'endormais la tête remplie de créatures magiques. Certaines m'impressionnaient beaucoup je l'avoue et je n'étais pas autorisé à m'en approcher encore de trop près, mais d'autres comme les Botrucs, les Niffleurs ou les Occamys, je put commencer à leur donner à manger. Mon grand-père me faisait la leçon également des caractéristiques de chaque animal et on pouvait sentir dans ses mots tout l'amour qu'il avait pour eux. Cela me donna même encore plus envie d'en apprendre sur ces créatures et avec la même passion que lui. Je fus un très bon élève et à vrai dire, lorsque j'entrais à Poudlard à mes 11 ans, je fus réellement déçu de voir qu'on étudiait pas dès la première année les Soins aux créatures magiques. Evidemment, je connaissais déjà tout ce qu'il y avait à savoir sur la plupart des créatures magiques mais ne m'en énorgueillait jamais. Evidemment, les gens savait à qui j'étais apparenté. Dès le jour de ma répartition lorsque le professeur McGonagall appela : « Rolf Scamander », beaucoup de gens se levèrent, tournèrent la tête vers moi pour me jeter un coup d'oeil. Newt était en effet un dragonologiste renommé et ses livres étaient même au programme de Poudlard donc... Mon nom n'était peut-être pas aussi connu que celui de Harry Potter, mais d'une certaine manière il l'était assez quand même... Dans les premières semaines, j'eus même le droit à quelques questions d'élèves curieux qui me demandaient bien si j'étais bien de la même famille de Newt. Certains me demandaient même de demander à mon grand-père s'il pouvait leur envoyer un autographe...  J'étais assez gêné quand je rapportais à ce dernier  qu'il y avait des gens à Poudlard qui voulaient son autographe, mais à ma grande surprise il accueillit la nouvelle avec amusement. Il répondait modestement qu'il état heureux que ses livres déclenchent tel enthousiasme car les animaux magiques méritaient un tel intérêt.

J'étais bon aussi en Sortilèges et en Botaniques tout particulièrement, mais les soins aux créatures magiques j'aurai vraiment adoré commencer dès ma première année... Il fallut cependant que j'attende la troisième année. Je me débrouillais aussi en DCFM que je trouvais extrêmement intéressant mais je préférais bien plus la botanique et les sortilèges.

Je me fis rapidement des amis au sein de ma Maison surtout bien que je demeurais un élève très discret qui n'aimait pas attirer l'attention sur lui. Ce qui était un peu contradictoire avec le fait d'avoir un nom de famille si reconnu... Je m'éclipsais souvent pour ne pas qu'on me voit. Je n'étais pas très à mon aise pour me faire des amis en-dehors de ma Maison, et j'avais toujours trouvé plus facile d'engager une conversation avec une créature magique bien qu'elle n'ait pas la capacité de parler comme nous. Un animal a sa propre manière de communiquer et j'avais appris à déchiffrer ce code grâce au grand Newt Scamander. Je rendais souvent visite à Hagrid car nous étions vite devenus amis.  Evidemment il savait de qui j'étais le petit-fils et il ne lui fallut guère longtemps pour deviner que j'étais aussi passionné par les créatures magiques que Newt.  Cela nous rapprocha énormément.

Les années à Poudlard se déroulèrent, l'une toujours plus sombre que la précédente et lors de ma troisième année, Voldemort revint à la vie. Un élève perdit la vie également, Cédric Diggory, un élève de Poufsouffle mais de quelques années plus vieux. Je me souviendrai toujours de ce jour.. Ce fut horrible quand Harry ramena son corps du cimetière. Un choc pour tout le monde.  Puis, il y eut la cinquième année, avec Ombrage qui interdit toutes pratiques des défenses contre les forces du mal comme si elle pensait que c'était le mal absolu.  Il y eut la sixième année à la fin de laquelle Dumbledore fut tué. Il s'était déroulé une courte bataille qui se déroula pendant que tout le château était endormi, dont moi. Seul l'Armée de Dumbledore qui était debout pendant cette nuit furent au courant et combattirent aux côtés de l'Ordre du Phoenix. Puis, il y eut la septième année... Une année horrible où les mangemorts contrôlèrent entièrement Poudlard, ce n'était pas la joie. Je me réfugiais dans mes cours de Soins aux créatures magiques et je passais encore plus de temps en compagnie de Hagrid. Il n'y avait qu'avec les créatures magiques que je parvenais à échapper à toute cette réalité. Je correspondais souvent avec mes grands-parents par hibou, les tenant au courant de ce qui se passait ici. Lors de la bataille, à laquelle je restais pour apporter mon aide, je vis nombre de mes amis tomber y comprit des gens à qui je n'avais jamais parlé et quelque part, je regrettais presque de ne jamais leur avoir adressé la parole. Malgré les pertes subies, Voldemort fut tué cette fois pour de bon et peut-être pensais-je que nous pourrions enfin avoir un peu de calme ?

Je passais les vacances scolaires à me questionner longuement, n'étant pas sûr de vouloir retourner après Poudlard pour faire ma dernière année. Diplome ou pas, je savais que cela ne m'aiderait pas à devenir ce que je voulais : un magizoologiste parce que mon grand-père m'avait si bien montré la voie.  Néanmoins, Newt me persuada que je devrai quand même retourner à Poudlard pour faire ma septième année. J'y retournai donc. Je vis directement que je n'étais pas le seul et reconnut quelques visages...  Comme Hannah Abbot, Neville Londubat était retourné, mais également Luna Lovegood, une jeune Serdaigle de mon année qui aimait je crois aussi les animaux magiques. Toujours discrète, elle paraissait douce et attentionnée mais je n'avais jamais pu lui parler vraiment. Mais de toutes façons, je discutais plus aisément avec les animaux qu'avec les humains donc... et vu la façon dont j'avais tendance à rougir et bafouiller devant les filles, il valait mieux que je me contente de soigner mes animaux magiques. Je crois que je tiens un peu plus de Newt que je le crois. Les animaux me donne confiance en moi, tandis que les humains ont tendance à me mettre plutôt mal à l'aise. Je ne sais pas pourquoi... Ils sont tellement plus difficiles à comprendre.

L'école finie, j'ai grandi et je suis partit sur une formation de Magizoologie. Formation que je réussissais haut la main. Quelque part entre l'obtention de on diplome et le début de mes aventures en tant que Magizoologiste, je rencontrai  à nouveau Luna Lovegood. J'avait oublié mes airs intimidés devant les filles à l'école et  nous découvrîmes notre passion commune : les animaux fantastiques. J'étais très intrigué par toutes ces créatures invisibles comme les Nargols que je n'avais même jamais vu de ma vie mais que je me mis à espérer voir un jour. Cependant, il y a une part de mystère qui doit rester parfois en toutes choses, sinon ces choses-là deviendraient bien moins intrigantes. Je ne perdis tout de même pas espoir d'en voir un jour. Finalement, nous décidâmes rapidement d'explorer le monde à la recherche de créatures et c'est ainsi que je passais les quelques années suivantes : en vadrouille dans le monde, revenant dire bonjour de temps à mes grands-parents restés en Angleterre. Au fut et à mesure de nos aventures, notre complicité grandit ainsi que mes affections.

Ultimement, je finis par épouser avec Luna et nous eûmes des jumeaux. Je découvrais alors les joies d'être papa. J'essayais d'inculquer à nos garçons les mêmes valeurs qu'avait su me donner mes grands-parents et je crois que je me débrouillais sans pour autant bloquer leur imagination. Car l'imagination c'est sûrement la seule chose qu'on possède qui nous appartient individuellement et que personne n'a le droit de toucher. J'essayais toujours d'alimenter cette imagination. Les garçons grandirent et les parents vieillirent aussi. Depuis que j'étais parent bien sûr, les aventures autour du monde ralentirent aussi mais en 2010 je devins Chef consultant Magizoologiste pour la Gazette des Sorciers. C'est à ce titre que je remarquais le manque de prévoyance du Conseil argentin de la magie quant à l'organisation de la cérémonie d'ouverture de la Coupe du monde de Quidditch en 2014. Ce manque d'organisation a dégénéré en une bagarre entre diverses mascottes de l'équipe provoquée par une tentative de faire partager un lac au  Dukuwaqa Fidjien et au Selma Norvégien.

Lorsque la lune rouge se produisit, je me retrouvais tout d'abord seul dans ce monde, sans plus vraiment mes repères ni mes pouvoirs magiques ...  Et il semble aussi que mon Botruc et mon Niffleur se soient perdus dans la foulée ! D'esprit indépendant, je faisais confiance à mon Niffleur pour pouvoir s'en sortir dans ce monde-ci et se débrouiller, mais mon Botruc qui normalement restait toujours collé à moi...  Pauvre petite bête, je m'inquiétais réellement pour lui.

Il me fallut quelques temps pour retrouver la trace de mes fils tout d'abord. Je découvris un beau jour qu'il y avait un orphelinat en ville. Saisit par une impulsion soudaine, je décidai de passer la porte espérant y découvrir mes fils... (à faire dans un RP flashback si possible à moins que ce soit aussi à demander avec la lune rouge ?) Après avoir retrouvé mes fils, je ne perdis pas espoir de revoir un jour Luna. Comme on dirait, les nargols sauront me montrer le chemin ! (ou quoique ce soit d'autres...) Question substantielle : y avait-il même des Nargols ici ?