C’était jour de congé et Piper se promenait dans un parc de la ville, songeant aux événements récents et surtout à ses enfants. Quand elle avait quitté San Francisco par le biais de la lune rouge, elle avait deux fils, Wyatt et Chris, tous deux en bas âge. Elle se tenait avec eux, dans leur chambre et lorsqu’elle avait été transportée dans cette nouvelle ville, elle s’était retrouvée toute seule, sans ses enfants, sans sa famille. Ses souvenirs avaient été altérés dans le voyage et non seulement elle avait oublié Léo, mais aussi les versions venues du futur de Chris et Wyatt ainsi que leurs voyages temporels. Alors, quand quelques temps auparavant, elle les avait tous les deux retrouvés ainsi que sa fille Mélinda, qu’elle ne connaissait pour ainsi dire pas, cela avait été un choc pour elle. Elle avait toujours rêvé d’avoir une vie « normale », ce qu’elle avait eu pendant trois ans ici, mais elle aurait voulu aussi en profiter pour voir grandir ses enfants, se forger des souvenirs avec eux, passer du temps en famille. Et quand enfin, elle avait été débarrassée des démons, s’était retrouvée sans pouvoirs, elle avait été privée d’une bonne partie de sa famille. Si tout cela était voulu, on se moquait d’elle.
Toujours est-il que ce jour-là, elle s’assit sur un banc du parc. Elle observait les alentours, songeuse. Elle vit ainsi des enfants jouer, bavarder, avoir des activités de leur âge. Autant de moments dont elle n’avait pas profité avec ses propres enfants. Elle ne savait même pas vraiment qui ils étaient, ou plutôt, qui ils étaient devenus. Elle ne verrait jamais Mélinda naître, ni faire ses premiers pas. Elle ne les verrait pas entrer à l’école, avoir leurs premiers amours,… Tous ces souvenirs, ces moments qui permettent de tisser le lien parents-enfants, elle en était en grande partie ou complètement privée. De leur côté, ses enfants avaient plus de souvenirs qu’elle n’en avait d’eux, ce qui était aussi assez troublant. C’était dans cet état nostalgique que Rolf devait la trouver et faire connaissance avec elle.
Rolf avait emmené ses enfants au parc ce jour-là. Il faisait beau ; ni trop chaud ni trop froid. Un jour parfait pour emmener les enfants au parc et c'est après s'être arrêté à Pop's pour y acheter leur milkshakes habituels qu'ils s'y rendirent. Rolf avait pris un livre avec lui pour bouquiner le temps qu'ils jouaient. C'était un roman d'aventures et Merlin ce que ça lui manquait l'aventure depuis qu'il était ici... Condamné à rester dans cette ville sans espoir d'en sortir alors qu'il avait été habitué à voyager par-delà le monde. Aujourd'hui il n'avait que ses souvenirs pour lui. Est-ce qu'ils retourneraient tous dans leur monde un jour pour y reprendre la vie qu'ils avaient laissés ? Resteraient-ils toujours bloqués ici ?
Alors qu'il était assit sur le banc, son livre posé sur les genoux, le voici que ses pensées erraient sur ces questions et qu'il imaginait de nouveau les contrées qu'il avait traversé par le passé en compagnie de sa femme Luna ou seul. Partageant le même goût pour l'aventure, ils avaient énormément voyagé. Avant d'avoir les jumeaux bien sûr et avant qu'ils ne s'installent ensemble. Que cette époque semblait loin. C'est alors qu'il tourna la tête vers une jeune femme posée là sur un banc non loin et semblant elle aussi dans ses pensées. Mélancolique, elle semblait regarder les enfants jouer. Peut-être avait-elle eu des enfants avant, des enfants qu'elle avait été séparé en arrivant et qu'elle n'avait pas retrouvé. Cela avait dû arriver à pleins de gens ici. Rolf avait été bien chanceux de retrouver les siens. A quoi sa vie aurait-elle ressembler sinon ? Loin de sa famille, loin de sa femme et en plus loin de ses enfants ?
Un peu timidement, il s'adressa à la jeune femme, sans savoir réellement comment faire. Cela n'avait jamais été son fort de sociabiliser avec les gens et ça n'avait pas vraiment été son fort à Poudlard... Même s'il faisait des efforts aujourd'hui, il n'en restait pas moins beaucoup plus confortables avec les animaux. Pourtant, cette femme semblait avoir besoin de parler à moins qu'il se trompe.
« Heu, bonjour... V... Vous allez bien ? Désolé de déranger.. Vous aviez l'air dans vos pensées... »
(c) ANAPHORE
Rolf Scamander
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Piper était donc perdue dans ses pensées lorsqu’elle entendit qu’on s’adressait à elle. Tournant les yeux vers celui qui l’avait saluée, elle constata qu’il s’agissait d’un homme, proche en âge d’elle.
« Bonjour Monsieur. Ça va, j’espère que vous aussi. »
Bon, c’était vrai que c’était la pagaille dans son esprit en ce moment, suite aux dernières découvertes qu’elle avait faites en retrouvant les siens. Néanmoins, un parfait inconnu ne paraissait pas au premier abord être le confident idéal. Et elle ne pouvait en parler avec sa mère, qui avait disparu dans la nature. Prue n’était pas plus indiquée car l’objet d’une partie de son trouble. Elle n’allait pas non plus évoquer ce qui la bouleversait avec ses enfants. Ne restaient que Phoebe, Paige ou sa grand-mère. Et si elle avait été surprise de retrouver Grams en vie, la vieille dame en plus de l’avoir élevée et d’être une personne qui la connaissait le mieux était toujours de bons conseils.
« Oui, effectivement, j’étais songeuse. Et vous ne me dérangez pas, ne vous inquiétez pas » le rassura-t-elle, notant que le jeune homme semblait plutôt timide. Ce qu’elle comprenait fort bien pour avoir longtemps vécu dans l’ombre de sa grande sœur et pour n’être pas précisément une personne extravertie.
« Je me disais… Cette lune rouge qui semble nous avoir tous amenés ici a bouleversé ou en tous cas changé bien des vies, rebattu les cartes… »
Après tout, elle devait être loin d’être la seule à avoir ce sentiment précis. Et cela lui permettait de répondre à son interlocuteur sans véritablement lui répondre.
« Vous avez des enfants, vous ? »
Après tout, ce parc regorgeait d’enfants, alors peut-être l’homme accompagnait-il les siens.
La jeune femme qu'il avait en face de lui lui dit qu'elle ne le dérangeait pas. Ils étaient assis sur le même banc alors autant essayer de faire un peu la conversation ? Même si on ne se connaissait pas, cela ne signifiait pas qu'on devait se comporter comme des étrangers. Autant se montrer serviable. Si Rolf avait toujours eu le contact plus facile auprès des animaux qu'avec les humains, il savait toutefois se montrer serviable. Observant à moitié la jeune femme qui semblait avoir un peu près le même âge que lui – peut-être un peu plus âgée - Rolf la trouvait un peu songeuse. Mais tout le monde pouvait l'être pour telle ou telle raison. Ce n'était sûrement pas ses affaires de s'en mêler. Ce n'était pas dans sa nature de le faire et il ne le ferait pas.
La jeune femme reprit alors la parole et lui dit que cette lune rouge qui les avaient amenés ici avaient bien changé des vies, rebattu des cartes. Elle leur avait façonné une nouvelle vie sans même leur demander leur avis ni de savoir s'ils avaient même envie de changer leur vie. Rolf était parfaitement heureux dans son monde comme sa vie était, mais ce devait être le cas d'une majorité de gens ici : sauf ceux qui étaient morts évidemment. Pourquoi perturber alors des vies entières pour les amener ici ? Il avait eu de la chance d'avoir rapidement retrouvé ses enfants (bien qu'ils aient été plus jeunes que ce la dernière fois qu'ils avaient été dan leur monde d'origine). La jeune femme assise côté de lui semblait pensive, nostalgique. Il se demandait qui avait-elle perdu depuis qu'elle était ici ? Qui avait-elle retrouvé ? Elle lui demanda alors s'il avait des des enfants alors il comprit qu'elle aussi en avait, mais au vu de son discours et de l'expression actuelle de son visage, il se douta qu'elle en avait été séparé lors de la lune rouge. Il se sentit extrêmement compatissant envers elle brusquement, connaissant ce que cela pouvait faire ressentir.
« C'est vrai, cette lune a interrompu bien des existences pour son bon plaisir. J'ai eu la chance de retrouver mes enfants peu de temps après être arrivé ici... On peut dire que ça a été un coup de chance. » Il esquissa un sourire à l'adresse de la jeune femme qui il sentait qu'il pouvait faire confiance. « Je m'appelle Rolf. Et vous ? Je peux me tromper mais vous avez... aviez des enfants ? »
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Rolf Scamander
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Ven 10 Mar - 21:44
PiperRolf
La nostalgie d'une mère
Piper avait rencontré Rolf dans un parc peu après avoir retrouvé ses enfants, adultes, sa grande sœur (morte à époque), sa grand-mère (venant également d’une époque antérieure à la sienne). Alors, elle était troublée. Elle savait déjà, au fond d’elle, qu’elle allait en parler avec Grams. Sa grand-mère avait toujours su apaiser ses angoisses, l’aider à démêler l’embrouillamini dans sa tête.
« Si j’ai compris que bien des choses sont dûes à cette lune rouge, je n’ai toujours pas compris pourquoi elle nous a transportés ici. Pourquoi a-t-elle séparé des familles,… » continua-t-elle sur cette lancée.
Il n’y avait pas que du négatif dans l’affaire, loin de là, seulement, l’adaptation n’était pas précisément son fort. Et c’est ce qu’elle avait dû faire.
« Je suis heureuse pour vous que vous ayez retrouvé vos enfants peu après votre arrivée ici » fit-elle, avec un doux sourire.
« Enchantée de faire votre connaissance, Rolf. Je m’appelle Piper Halliwell » lui répondit-elle.
Quant à ses enfants….
« Oui, j’ai des enfants. Je les ai retrouvés il y a quelques jours. Quand j’ai quitté ma ville, j’avais deux fils, le plus jeune avait environ deux ans, le plus âgé était encore un petit garçon. Je retrouve ici trois enfants, une fille en plus, tous adultes. Eux se souviennent de moi, de mon côté, en dehors des quelques années passés avec mes deux fils… Je ne les ai pas vus grandir… » expliqua-t-elle, devinant qu’un père de famille ne pouvait que comprendre son sentiment à ce sujet.
« Je suis heureuse d’avoir retrouvé mes enfants, d’avoir une fille en plus… C’est juste… »
Elle avait un de ces sentiments doux-amer. Elle aurait pu dire que c’était étrange, mais pas plus que le retour de Prue ou leur arrivée ici. Juste un tour supplémentaire de la lune rouge.
« Enfin, ce n’est pas grave » se secoua-t-elle, s’efforçant de faire bonne figure. Elle n’allait quand même pas aller inquiéter un inconnu pour si peu.
« Vous avez combien d’enfants, de quels âges ? Si ça ne vous paraît pas indiscret » demanda-t-elle, sans doute dans une tentative de se changer les idées autant que de faire davantage connaissance avec cet aimable père de famille.
Rolf aimait rencontrer d'autres parents comme lui. Il manquait un peu d'assurance quant à aborder les autres et leur faire la discussion mais dès qu'on avait des enfants cela semblait faciliter la communication avec les autres. En effet, quand on rencontrait des gens qui avaient soit des enfants ou des animaux domestiques, on trouvait facilement de quoi parler ensemble. Rolf était d'un naturel très réservé et intimidé face aux gens (bien plus habitué aux contacts des animaux) mais depuis qu'il avait des enfants, il lui suffisait de leur parler de ses enfants et il suffisait que son interlocuteur en ait lui aussi pour que la discussion était lancée.
Il avait de suite vu, ou senti, que sa voisine de banc avait des enfants. Piper Halliwell qu'elle avait dit qu'elle s'appelait. Il ne connaissait aucune Piper Halliwell mais elle semblait être quelqu'un de très fréquentable. Il pouvait sentir qu'elle avait des enfants. Il y avait quelque chose de maternelle chez elle qu'il ressentait et il ne savait même pas pourquoi il avait cette impression. Il était lui-même un parent alors peut-être était-ce tout simplement naturel chez lui de détecter ce genre de choses.
Ce qu'elle lui raconta ensuite fut par contre des plus surprenants, et perturbants aussi. Il ne pouvait pas imaginer si la même chose s'était produit pour lui. Quand il avait enlevé de son monde, ses enfants étaient déjà adolescents. Ils n'étaient cependant pas adultes. Là, ce que Piper disait c'était qu'elle avait quitté ses enfants tout petits et elle les retrouvaient aujourd'hui adultes...C'était comme si elle avait raté toute leur enfance, adolescence... Le Scamander se sentait vraiment désolé pour elle. Et en plus de cela, elle retrouvait une fille qu'elle n'avait même pas connaissance d'avoir eu à son époque ! Rolf était stupéfait. Elle fut sur le point d'ajouter autre chose avant de s'interrompre et il comprenait pourquoi elle n'osait pas continuer. C'est sûr, elle devait être très perturbée d'avoir retrouvé ses enfants à l'âge adulte sans avoir aucune connaissance de les avoir vus grandir. Elle l'interrogea alors sur ses propres enfants et encouragé par ses quelques confidences, il lui répondit alors : « Je suis vraiment désolé, ça n'a vraiment pas dû être facile d'accepter cela... Je me doute combien ça doit être perturbant. Quand j'ai quitté mon époque, ils étaient adolescents. Je les ais retrouvés, ils étaient redevenus petits, à deux ans. Je n'ai pas retrouvée leur mère mais c'est un véritable miracle d'avoir pu être réuni avec les jumeaux si tôt après mon départ. » D'un mouvement de bras, il indiqua alors ses deux petites têtes aux yeux bleus qui jouaient au loin sur le toboggan. Aux yeux bleus comme leur mère. « Ce sont eux, là-bas. Vous aurez l'occasion de leur dire bonjour quand ils viendront par ici. Nous venons souvent dans ce parc, ils aiment bien le coin. Et vous, vous venez souvent lire ici alors ? »
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Rolf Scamander
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Dim 11 Juin - 11:33
PiperRolf
La nostalgie d'une mère
Piper avait donc rencontré Rolf au parc et avait fini par lui raconter qu’elle avait quitté ses deux fils petits et quand elle avait enfin retrouvé ses enfants, ici, ils étaient tous adultes et elle avait une fille en plus, fille dont elle n’avait pu que soupçonner l’existence.
« Non, ça n’est pas facile et effectivement assez perturbant, mais au moins, je les ais retrouvés. Ça fait partie des choses étranges ici… Qui sont sûrement dûes à la lune rouge. »
Elle l’écouta ensuite lui raconter quand il avait quitté ses propres enfants et à quel âge il les avait retrouvés.
« Oh, vous allez pouvoir revivre leur enfance et leur adolescence ! C’est merveilleux pour vous. Et heureusement pour vos jumeaux également ! Ça aurait été triste qu’ils soient à l’orphelinat alors que vous êtes là. J’espère que vous retrouverez également rapidement votre femme. » lui répondit-elle avec douceur, tout en suivant des yeux la direction qu’il indiquait.
C’est ainsi que la jeune sorcière put voir les deux jumeaux dont il était question, deux adorables enfants à première vue. Elle fit un sourire avant de répondre à son interlocuteur.
« Je serais très heureuse de pouvoir les saluer tout à l’heure. Non, je ne viens pas si souvent que cela dans ce parc ni dans ce quartier à vrai dire. Que ce soit pour aller chez moi, au travail ou plus récemment, voir les membres de ma famille que j’ai retrouvés. La ville est plutôt grande et semble en croissance et en modification permanente… » lui répondit-elle.
« Vos enfants vont à l’école ? Ce n’est pas trop difficile pour vous de les élever sans votre femme ? » reprit-elle.
Rolf aimait beaucoup rencontrer d'autres parents et les écouter parler de leurs expériences de parents. Piper venait de lui dire qu'elle avait retrouvé ses enfants bien qu'ils étaient à présent adultes et qu'elle n'avait pas de souvenirs de les avoir vus grandir. Rolf avait du mal à imaginer car lui avait eu la chance de retrouver ses enfants tout petits, mais il compatissait énormément avec Piper. Cela devait être tellement perturbant et frustrant en même temps et il avait même peur qu'en lui montrant ses enfants cela ne lui rappelle de douloureux souvenirs. Après tout Lorcan et Lysander n'avaient que cinq ans ici, ils devaient donc avoir le même âge à peu près que les enfants de Piper lorsqu'elle avait été arrachée à eux dans son époque... Il aurait aimé faire quelque chose pour elle car il compatissait beaucoup à sa peine.
Il culpabilisait même de lui dire que lui, avait la chance de revivre leur enfance par deux fois alors qu'elle n'en aurait pas l'occasion. Pourtant, loin de démontrer de la tristesse ou de la jalousie, Piper se montra très enthousiaste pour lui et pour les jumeaux qui sinon auraient dû grandir à l'orphelinat s'il ne les avaient pas retrouvés. Elle lui souhaita également de retrouver sa femme. « Moi de même. J'espère que vous saurez retrouver le reste de votre famille. C'est tellement triste une vie loin des siens... J'espère que la ville sera clémente avec vous. Etiez-vous mariée ? » demanda t-il par curiosité et en espérant cependant que la question ne l'indispose pas trop. Il espérait que cela ne la gène pas.
Elle répondit ensuite à sa question qu'elle ne venait pas souvent par ici se promener dans ce parc que ce soit pour aller au travail, rentrer chez elle ou voir les membres de sa familles retrouvés, Elle lui dit que la ville semblait grande et en modification permanente. Cela, Rolf l'avait observé à plusieurs reprises. Il semblait littéralement impossible de dessiner une carte de la ville car des bâtiments apparaissaient et disparaissaient chaque jour, rendant parfois bien difficile de s'orienter dans la ville. Pour preuve, il avait mis plus de six mois pour découvrir l'adresse de l'orphelinat où étaient restés ses enfants et cela aurait pu être encore plus longtemps si la ville l'avait décidé... Piper lui demanda alors si ses enfants allaient à l'école et si ce n'était pas trop difficile de les élever sans sa femme. Rolf ne répondit pas tout de suite. Bien sûr que c'était parfois dur. Certains jours c'était difficile, mais on apprenait à faire avec.
« Mes enfants sont en effet en maternelle et j'ai l'aide d'une nanny qui s'en occupent quand je suis au travail et pour les emmener à l'école et les en ramener. Mais j'ai au moins la chance d'habiter pile au-dessus de là où je travaille et d'être aussi mon propre patron. Je peux ainsi mieux m'organiser. Et vous, dans quoi travaillez-vous ? »
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Rolf Scamander
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Mer 4 Oct - 19:43
La nostalgie d'une mere
Piper discutait donc avec un jeune père qu’elle avait rencontré au parc.
« J’ai eu la chance de retrouver des membres de ma famille qui étaient mortes dans ma vie d’avant. Cette ville nous donne une sorte de seconde chance, l’occasion de nous bâtir de nouveaux souvenirs. Et c’est très appréciable de pouvoir passer du temps avec elles. » constata-t-elle.
La question du mariage… Délicate… Dans la mesure où il faisait partie des nombreuses zones d’ombres, souvenirs oubliés. De ceux où elle devait remettre les pièces du puzzle en place sans justement avoir de souvenirs…
« Je… Je ne m’en souviens pas vraiment. J’ai oublié un certain nombre de choses en arrivant ici. Je sais juste que j’ai vécu un amour transcendant. Et je conclus d’après mes échanges avec mes enfants que oui, j’ai été mariée… C’est…. Assez… troublant et embarrassant de devoir se reposer sur ses enfants pour savoir ce qu’on a vécu… » lui répondit-elle, légèrement gênée.
« A part votre femme que vous cherchez toujours et vos enfants qui sont avec vous, vous avez retrouvés d’autres de vos connaissances de votre vie d’avant ? » demanda-t-elle, autant par curiosité, par intérêt que sans doute pour ne pas trop s’attarder sur les souvenirs qu’elle n’avait plus.
Il lui répondit ensuite sur le fait de se retrouver seul à s’occuper de ses enfants. Et elle l’écouta :
« C’est déjà ça en termes d’organisation, effectivement. Eh bien, depuis toujours, j’aime cuisiner. Un goût que je partage avec ma grand-mère. En arrivant ici, j’ai décidé de revenir à l’exercice de cette passion. Je travaille chez Pop’s, un diner dans le quartier de Raccoon Square. Et vous, quelle est votre profession ? » lui répondit-elle.
Rolf discutait avec cette jeune femme qu'il avait trouvé sur son banc et elle lui racontait ses mésaventures depuis qu'elle était arrivée ici et surtout à propos du fait qu'elle avait retrouvé ses enfants une fois adultes alors qu'elle n'avait des souvenirs d'eux qu'étant petits. Rolf était très intéressé d'en apprendre plus sur les gens qu'il rencontrait ici, car leur chemin différait assurément du sien et il aimait en savoir plus sur ces différences. Au moins avait-elle eut de la chance d'avoir retrouvé ses enfants, c'était déjà ça. Même si elle ne se souvenait pas d'eux une fois grands, cela devait lui faire bien plaisir de les avoir retrouvés. Cela ne faisait aucun doute. Lui, avait eu la chance d'avoir retrouvés ses jumeaux plus jeunes qu'ils ne les avaient quittés. Bien sûr, il en était ravi. Il allait pouvoir revivre leur enfance deux fois. De ce côté-là, il avait plus de chance que Piper... Tout à l'heure, ils étaient en train de jouer sur les jeux mais il serait ravi de les lui présenter tout à l'heure. (vous connaissez les enfants, quand ça commence à jouer ça pourrait jouer toute la journée!) Cependant, quelque chose lui disait que ce serait leur estomac qui allait les attirait. Il entendait déjà ses enfants lui dire « papaaaaa, le goûter c'est quand ? J'ai trop faim. » Quoiqu'il en soit, Rolf était tranquillement en train de discuter avec cette maman pour le moment.
Quand Piper lui demanda si ce n'était pas trop difficile de s'occuper de ses enfants sans sa femme, il répondit alors qu'il avait l'aide d'une nanny qui venait s'occuper d'eux quand il travaillait. Il n'avait jamais eu de problèmes et ses enfants étaient en général absolument adorables. Oh ils sont un peu têtu parfois, ça leur arrive et il arrive qu'ils se chamaillent mais en général, Rolf n'avait pas à se plaindre. En revanche, il ne pouvait pas dire que leur mère ne lui manquait pas... Pas que pour ses enfants mais également pour lui. Il n'en dit rien cependant. Piper avait dit avoir des enfants – et supposément un mari – donc elle ne pouvait que le comprendre. Il ne savait pas si elle avait retrouvé son mari mais Piper lui dit au moins qu'elle avait retrouvé une partie de sa famille et il fut ravi. Il ne la connaissait pas mais il s'en sentait proche quelque part.
Ils évoquèrent la ville comme étant une seconde chance car elle leur offrait l'opportunité de revoir des personnes mortes dans leur monde et revivant ici. Dans ce sens, Rolf était d'accord : la ville était une sacrée opportunité. Il n'avait retrouvé que ses jumeaux et une tante qu'il n'avait pas vraiment connue jusque là sauf en photo, alors il était d'accord pour l'affirmer aussi. Il était heureux d'apprendre que Piper avait pu passer du temps avec des personnes qui étaient mortes dans son monde à elle. Il ne l'interrogea pas sur l'identité de la personne qu'elle avait retrouvé, jugeant que cela ne l'intéressait pas ; si elle voulait le lui dire, alors il la laisserait faire elle-mêmes.
« C'est heureux que vous ayez pu rattrapé du temps ensemble surtout après avoir été arraché à elle dans votre ancienne vie. Enfin, je dis elle, pardonnez mais je n'en sais rien. En tous cas, je suis contente que cette vie-là soit une seconde chance pour vous. »
Elle ne se souvenait pas de son mari. Ça, c'était étrange et Rolf resta un peu bouche bée en l'écoutant dire qu'elle avait du se fier à ce que lui disait ses enfants de son mariage. Quelle sensation étrange cela devait être ! Surtout si comme elle le disait elle avait connu un de ces amours transcendants... Comment la ville avait-elle pu lui faire oublier l'identité de la personne avec qui elle avait connu un tel amour !!! Cette ville avait un sens bizarre de l'humour, vraiment.
« J'imagine bien que ce doit être bien troublant pour vous. J'aimerai vous aider mais je ne suis pas sûr de savoir quoi faire à ce sujet. » Il n'était pas impossible qu'il ait déjà croisé son mari depuis qu'il était ici, sans savoir qui il était. « J'espère sincèrement que vous finirez par le retrouver. » Piper lui demanda alors s'il avait retrouvé des gens de sa famille et alors il répondit : « A part mes enfants, j'ai découvert une grande-tante que je n'ai pas eu l'occasion de rencontrer par le passé et les enfants sont aussi heureux de l'avoir revue que moi. J'ai rencontré quelques personnes de mon monde d'origine également même si elles ne sont pas de ma famille mais même là ça donne l'impression de ne pas être seul ici. »
Elle lui parla alors de sa passion pour la cuisine et du fait qu'elle travaillait dans un restaurant qui s'appelait Pop's et c'était même là qu'il avait emmené ses enfants manger une glace une fois. Il n'avait en revanche jamais rencontré Piper sinon il s'en serait souvenu. Maintenant qu'ils connaissaient Piper, peut-être qu'ils pourraient avoir un dessert gratuit la prochaine fois qu'ils iraient manger ?!
« Nous avons l'habitude de venir chercher un milkshake ou une glace à Pop's de temps en temps le weekendmais je ne vous ai jamais – chose dont je ne suis pas étonné dans cette ville bizarre ! Sinon je possède un hôtel pour animaux à Hogwarts place. Ça marche plutôt bien, nous avons nos habitués. J'ai même reçu la visite d'un Docteur une fois et il m'a apporté son chien-robot à garder... » Juste pour voir la réaction de ses interlocuteurs à cette déclaration, il aimait bien raconter cette anecdote aux gens ! « Avez-vous des animaux ou en avez-vous déjà eu ? »
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Rolf Scamander
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Dim 25 Aoû - 22:49
La nostalgie d'une mere
Piper parlait avec le jeune père qu’elle avait rencontré au parc, qui lui était fort sympathique d’ailleurs, de l’opportunité que pouvait offrir la ville de retrouver des personnes chères disparues :
« J’ai retrouvé ma grand-mère, qui nous a élevées mes sœurs et moi, bien qu’elle vienne de l’époque où ma grande sœur et moi étions petites filles et notre petite sœur, pas encore née. Et j’ai retrouvé ma grande sœur aussi, qui dans notre vie d’avant était morte à l’âge de trente ans… Ils s’agit donc d’elles au pluriel » expliqua-t-elle.
Elle n’en savait pas assez sur Rolf pour lui expliquer que Prue avait été tué par un démon. Même s’il semblait sensible à l’existence de la magie. Après quoi, elle fut amenée à lui parler de Léo.
« Ma famille qui l’a connu peut m’aider. J’espère qu’en leur demandant de m’en parler, que si les souvenirs sont enfouis quelque part, en titillant assez régulièrement ma mémoire, ils finiront par remonter à la surface. Cependant, si jamais vous rencontrez un certain Léo Wyatt… Il y a des chances pour que ça soit mon mari. Et si vous me décrivez votre femme, peut-être que si elle vient à passer chez Pop’s ou que je la croise quelque part, je pourrai vous faire savoir à l’un et l’autre que vous êtes là et vous aider à vous retrouver ? » fit-elle, prête à faciliter toutes les retrouvailles qu’elle pourrait, d’autant plus qu’en l’occurrence, elle sentait une certaine proximité avec le jeune père, qui la veille encore était un parfait inconnu pour elle.
« Je suis heureuse pour vous que vous ayez pu faire la connaissance de votre grande tante. On est si nombreux en ville que retrouver des personnes de son monde d’origine, de son époque ou encore de la même partie du monde que nous donne un certain sentiment de familiarité. Et puis, avec eux, vous ne pouvez pas craindre de dire des choses qui paraîtraient incongrues à des gens ne connaissant pas votre monde… »
Elle n’imaginait pas l’ombre d’un instant qu’il était un sorcier, mais juste que s’il parlait de « son monde » et non de « son époque » celui-ci devait avoir des particularités, des spécificités. Et elle savait combien quelque chose qui n’était pas « normal » pour tout le monde pouvait poser problème dans de simples conversations.
« En même temps, je reste souvent en cuisine chez Pop’s, donc il n’est pas si surprenant que vous ne m’y ayez jamais vue. Mais, n’hésitez pas les prochaines fois où vous viendrez à me faire savoir que vous êtes là »
Elle veillerait à gâter les enfants comme elle le pourrait, que ce fût avec un dessert gratuit, un supplément de chantilly, des bonbons, petits jouets ou ce qui serait à sa portée comme petites attention. Et puis, quand elle cuisinait pour quelqu’un qu’elle connaissait, elle savait qu’elle n’en mettait que plus de soin et d’amour dans ses préparations. Elle ne pouvait rien quant au fait qu’ils étaient séparés de leur mère – à moins de la rencontrer par hasard -, mais du moins, pouvait-elle offrir à cette famille un peu de chaleur humaine.
« Vous gardez les animaux pendant la journée alors que les gens travaillent ou comment ça fonctionne ? » l’interrogea-t-elle avec curiosité.
« Après la mort de notre grand-mère, ma petite sœur est revenue à San Francisco. Nous nous sommes installées toutes les trois dans le manoir familial où nous avions grandi. C’est là qu’on a adopté une chatte siamoise. Nous l’avions appelée Kit. Sinon, je n’ai pas d’animal ici. »
Elle n’allait pas lui expliquer que Kit était en réalité un familier là pour aider les jeunes sorcières qu’elles étaient à l’époque et tout ce qui avait trait à cet aspect des choses, du moins, pas en l’état actuel des choses. Elle ne pouvait pas non plus lui expliquer qu’elles lui avaient sauvé la vie et qu’elle s’était engagée à la rappeler quand Wyatt manifesterait ses pouvoirs.
Rolf venait de rencontrer cette femme qui était dans une situation très complexe depuis qu'elle était arrivée ici. Elle avait retrouvé ses enfants mais ceux-ci étaient adultes ; or lorsqu'elle les avaient laissés dans son autre monde, et bien ils étaient encore enfants. Rolf voyait bien combien cette situation pouvait être très troublante pour elle et il aurait aimé pouvoir l'aider mais il ne savait pas trop comment. Ce qui faisait qu'il était un peu gêné. En tous cas, si elle avait eu des enfants de son âge, leurs enfants auraient pu s'amuser ensemble pendant qu'ils étaient au parc mais là c'était un peu compromis puisqu'ils étaient déjà adultes. En revanche, la jeune femme avait retrouvé quand même pas mal de personnes depuis qu'elle était ici comme elle venait de le lui expliquer. Y compris sa grand-mère et une sœur qu'elle avait perdu quand elle avait 30 ans ! Rolf était sincèrement heureux pour elle. Même s'il ne la connaissait pas, il était sincèrement heureux pour elle. Lui n'avait pas retrouvé grand monde de sa propre famille mais il était heureux que d'autres gens ait eu cette opportunité.
« C'est merveilleux que vous ayez pu retrouver de gens de votre famille. Et en même temps, cela a dû faire un sacré choc de revoir cette sœur que vous aviez perdu... J'imagine bien... C'est superbe que cette ville vous ait donné l'opportunité de la revoir. J'espère que la chance continuera de vous sourire. »
Il se sentait très empathique vis-à-vis de la jeune femme avec qui il conversait amicalement et tout comme il aurait aimé l'aider à retrouver les personnes de sa famille, elle lui manifesta son désir de l'aider lui aussi. Elle lui fournit le nom de son mari ; ainsi si par hasard il venait à croiser un certain Léo Wyatt, il pouvait être sûr que ce devait être son mari et ainsi l'aider à le renvoyer vers elle. Elle lui dit qu'il pouvait également en faire de même et lui décrire sa femme afin qu'elle puisse l'aider à le guider vers lui et ses enfants si jamais elle venait à la rencontrer. Rolf en fut très reconnaissant et de l'intérieur de son porte-feuille il sortit une photo de sa femme avec ses enfants sur les genoux à l'âge de de treize ans. (les jumeaux ayant été rajeunis de plusieurs années alors qu'ils avaient été renvoyés ici). Rolf figurait lui aussi sur la photo et avait une main posé tendrement sur l'épaule de sa femme. « Elle s'appelle Luna. Luna Scamander, ou Luna Lovegood. Peut-être qu'elle aura repris son nom de famille en arrivant ici... dans le cas où elle ne souvient plus de moi, c'est fort possible... » et il avait dans la voix une légère note d'amertume. Son regard se perdit quelques secondes sur ses deux enfants qui jouaient au loin. Il reporta son attention sur elle alors qu'elle lui disait qu'elle était heureuse qu'il ait pu retrouver sa grande-tante et il hocha lentement la tête aux paroles qu'elle disait.
« Il est certain qu'il est plus facile de parler à des gens de notre famille qu'à des gens qu'on ne connaît pas et qui ne vienne pas du tout du même monde que nous. Nous pouvons tout leur partager. J'espère pouvoir retrouver mon grand-père... Nous étions extrêmement proches. C'est de lui que je tiens cette amour pour tous les animaux sur Terre. Il m'a appris à être si prévenant à leur égard. Si jamais vous venez à le voir passer là où vous travailler aussi, il s'appelle Newt. Newt Scamander. C'est un Magizoologiste. Il est toujours avec une valise à la main et souvent avec une petite créature comme une brindille toute verte dans la poche de son veston. Il s'agit d'un Botruc. »
Peut-être venait-il de lui donner un peu trop d'informations mais au moins, elle aurait toutes les infos en mains si jamais elle venait à le croiser. D'ailleurs, elle venait aussi de lui dire que si jamais il passait lui-même à Pop's, il ne devait pas hésité à lui faire signe et elle viendrait le saluer. Il hocha la tête avant de répondre : « Bien sûr, je ne manquerai pas de demander à vous saluer si vous travaillez ce jour-là. »
Il lui parla aussi de son métier ici et de son hôtel d'animaux. S'occuper des animaux était comme une seconde nature pour lui puisqu'il avait littéralement grandi auprès d'eux. Il avait vu son grand-père prendre soin de toutes ses créatures magiques. A peine âgé de quatre ans que Rolf avait appris à nourrir un bébé niffleur au biberon. C'était une opportunité magique ça il en était bien conscient. Grandir aussi près des animaux avec un grand-père qui aimait autant toutes créatures magiques foulant la Terre, c'était une chose unique. Cela avait nourri évidemment son propre amour des bêtes.
Piper lui posa une question sur son travail à savoir s'il gardait les animaux des gens pendant qu'ils travaillaient ou pas et comment cela fonctionnait. « Oui voilà, quand ils travaillent ou quand ils partent en vacances, ou quand ils vont quelque part où ils ne peuvent pas amener leur animal. Je sais que prendre des vacances hors de l'île est impossible ici, mais un hôtel pour animaux est toujours utile même pour offrir une journée de détente agréable à votre animal. Nous avons une cour en extérieur avec tout pleins de jeux pour animaux et d'autres choses, un coin dortoir, une salle de toilettage... Nous accueillons même les chiens-robot alors. » Il rit à sa dernière blague au souvenir du chien-robot K9 qui appartenait à un Doctor. Piper ne l'avait pas forcément rencontré d'ailleurs, elle ne saurait donc de qui il s'agissait. Rolf lui demanda si elle avait ou si elle avait déjà eu des animaux et Piper lui dit alors qu'elle avait une chatte quand elles étaient encore dans son monde et qu'elle s'était installées dans le manoir de famille avec ses deux sœurs.
« Kit ? Comme les Kitkat ? C'est marrant. Mes enfants m'en ont fait acheté l'autre jour au magasin... J'ai trouvé ça marrant. Enfin, dans mon monde aussi nous avons des noms de friandises assez marrants, je dirai même plus marrant que Kitkat... Nous avons par exemples des Patacitrouilles, des fondants du chaudron, des gommes de limaces, des gnomes au poivre, des caramels à la mélasse, des plumes en sucre, et j'en passe ! Mais mes préférés restaient les Chocogrenouilles... Ce sont des grenouilles en chocolat et il y a une carte dedans d'un sor... D'un personnage célèbre de notre monde dedans. J'en avais plus de 450 quand j'étais enfant. »
(c) ANAPHORE
Rolf Scamander
Memories are like smoke. It leaves a trace within you that you try to retrieve because you know it's been dear to you for many years. Family, love leaves that trace on the heart.
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Dim 29 Sep - 16:05
La nostalgie d'une mere
Un choc, le mot était faible. Surtout qu’elle en avait eu plusieurs d’un coup. Elle se souvenait parfaitement comment elle s’était retrouvée dans un état de sidération, dont elle était sortie pour fondre en larmes, submergée par les émotions qu’elle ne contrôlait plus.
« Le choc a été d’autant plus fort que j’ai retrouvé le même jour ma grand-mère et ma grande-sœur. Mais, oui, c’est une grande chance, une opportunité que je n’aurais jamais pensé pouvoir avoir. Malgré le fait que je n’ai pas pu voir mes enfants grandir et l’absence de mon mari, sur d’autres points, cette ville m’a offert une vie que j’ai longtemps rêvé d’avoir »
Elle ne comptait pas lui expliquer combien elle avait souvent rejeté ses pouvoirs, souhaité une vie normale. Retrouver ses chères disparues semblait déjà une raison suffisante en soi. Et elle savait combien tout le monde ne pouvait pas comprendre la fatigue qu’elle avait si souvent éprouvée dans la chasse aux démons, son besoin de construire une vie de famille et de vivre comme « tout le monde ». Elle savait combien ses pouvoirs pouvaient être considérés eux-mêmes comme une chance, même si elle, ne l’avait pas toujours vu ainsi. Et même maintenant qu’elle pouvait de nouveau figer le les êtres et objets, elle était ravie de ne pas avoir à pourchasser de démons tous les quatre matins. Mais, elle angoissait qu’on ne découvrît ses pouvoirs, ceux de ses sœurs, d’affronter une nouvelle chasse aux sorcières. Elle se doutait qu’elles n’étaient pas les seules concernées, pour autant, elle restait certaine qu’il y avait aussi des personnes qui n’avaient pas simplement « perdu » le pouvoirs, mais n’en avaient jamais eu.
Après quoi, elle lui avait offert d’aider aux retrouvailles avec sa femme, si jamais elle la croisait. La ville était grande et semblait s’agrandir chaque jour, alors bien qu’il eût des chances de retrouver les siens, les chercher… Cela ressemblait à chercher une aiguille dans une botte de foin. Elle regarda donc la photo que Rolf lui montrait, tentant d’imprimer dans sa mémoire l’aspect de la jeune femme, qui se nommait apparemment Luna.
« La lune rouge a eu effectivement bien des effets sur bien des personnes. Certaines ont cependant bien leur mémoire intacte, et plus généralement, n’ont pas été affectées plus que cela. J’espère que votre femme se souviendra de vous et que vous la retrouverez telle que vous l’avez connue » répondit-elle, s’efforçant de mettre le plus d’espoir possible dans sa réponse. Elle la ponctua d’un sourire chaleureux et encourageant.
C’était là tout ce qu’elle pouvait faire pour lui sur ce point. Elle ne pouvait pas lui dire que ce qu’il craignait n’avait aucune chance de se produire. Elle ne savait que trop que c’était une possibilité. Jamais elle n’avait envisagé celle que, si Léo se trouvait en ville, lui aussi avait perdu la mémoire et notamment de son visage à elle. Mais, elle pouvait parfaitement concevoir l’inquiétude du jeune père à ce sujet et imaginer à quel point la perte de mémoire pouvait affecter des retrouvailles, voire, les retarder.
« Oui. Malheureusement, tout le monde ne peut pas comprendre chaque spécificité de chaque monde. Ça dépend aussi de l’ouverture d’esprit, mais il peut être difficile de deviner à quoi s’en tenir. Et puis, cela pourrait demander de donner des explications qui sont inutiles en famille. Même avant, dans notre monde, il y avait des choses que nous ne pouvions parler qu’entre membres de la famille. » acquiesça-t-elle.
Elle l’écouta ensuite parler de son grand-père.
« Votre grand-père a l’air d’être un homme bien. Vu la description que vous faites, il a l’air facile à reconnaître. Il étudie donc les créatures magiques ? »
Si elle ne connaissait pas le terme en lui-même, spécifique au monde de Rolf, elle pouvait deviner ce qu’il en était d’après la construction du mot, son étymologie. Et puis, elle savait que la magie existait, alors…
« J’espère que vous le retrouverez et comme pour Luna, si jamais je le rencontre, je ne manquerai pas de l’aiguiller vers vous. » acquiesça-t-elle.
Après quoi, elle l’écouta lui parler de son hôtel pour animaux.
« Je vois le principe. Oui, c’est assez contraignant de ne pas pouvoir quitter l’île. Cela doit poser un sérieux problème aux personnes claustrophobes… »
Certes, ce n’était un lieu ni exigü ni étroit, mais finalement, ils étaient en quelque sorte tous prisonniers de l’île, ce qui était une forme d’enfermement.
« Un chien robot ? Client plutôt inhabituel que voilà » fit-elle, amusée.
Pour sa part, elle n’avait pas rencontré le chien en question pas plus que son propriétaire.
« En termes d’orthographe, oui. Pour l’origine, je ne sais même plus laquelle de nous a choisi ce prénom… »
Etait-ce seulement l’une d’elles qui avaient choisi le prénom… Elle n’en était pas très sûre. N’était-ce pas plutôt écrit sur le collier de leur familier ? Car Kit avait été en réalité un familier, présente pour les guider. Si le mot magizoologie voulait dire ce qu’elle pensait, alors, elle pourrait sans doute expliquer à Rolf que Kit était en réalité un familier et non un simple chat de compagnie et qu'elle avait aussi une forme humaine - ce qu'elle avait su bien plus tard -.
« Vos noms de friandises sont effectivement plus amusants que les kitkat. Et il y a l’air d’en avoir pour tous les goûts. »
Elle avait cru un instant qu’il allait dire « sorcier », mais il s’était arrêté. En même temps, si c’était bien le cas, il devait avoir les mêmes réserves qu’elle, ou à peu près. Le mot n’avait en tous cas pas l’air d’être aussi péjoratif dans le monde de Rolf que dans le sien à elle, où elle s’attendait toujours à ce qu’un sorcier fût mauvais. Et pourtant, Chris et Wyatt étaient bien la preuve vivante que non, mais bon, ils étaient aussi à moitié être de lumière…
« Eh bien, 450 ! Ça en fait un grand nombre de cartes de célébrités ! Il vous en manquait beaucoup ? En dehors de célébrités qui n’étaient pas encore nées ou pas encore connues à ce moment-là ? »