Pâques et ses œufs en chocolat. Pâques et ses promenade dans le parc près de chez lui pour aller y chercher des œufs de Pâques avec ses enfants qu'il avait lui-même planqué. Chaque année depuis trois ans, il faisait un petit pique-nique pour Pâques dans le parc près de chez eux à Hogwarts Place pour amuser ses enfants. Il y organisait une petite chasse aux œufs. Les enfants se régalaient ensuite à tout dévorer pour les jours à venir. Le soir de Pâques, Rolf leur mettait en général un petit DVD trouvé au video club du coin et ils passaient le reste de la soirée ainsi, tranquillement.
Ses jumeaux étaient surexcités en se réveillant ce matin-là car ils savaient quel jour on était. Mais Rolf était encore plus excité qu'eux car il aimait les voir tous les ans les observer découvrir leurs œufs. C'était encore plus satisfaisant que d'aller les cacher. Ce jour-là commença normalement. Ils étaient descendus dans le parc pour leur habituelle promenade. Lorcan et Lysander courraient au devant de lui pour rejoindre le petit carré d'herbe où leur père avait toujours l'habitude de cacher les œufs en chocolat, les lapins et les poules. Ils s'arrêtaient de temps en temps près d'un buisson pour le fouiller puis continuaient leur recherche. Rolf observait ainsi ses enfants jouer et découvrir les chocolats, les regardant faire avec un air bienveillant au visage.
« Papa, papa ! Y'a quelqu'un déguisé en lapin géant là-bas ! » Rolf se retourna vers son fils, intrigué alors qu'il entendait son second fils, reprendre : « Oh on peut on peut ?? Je veux prendre une photo avec ! Dis oui, dis oui papa. »
Rolf ne savait pas dire non à ses fils de six ans, surtout quand c'était demandé ainsi. Et puis, c'était Pâques. Il aimait leur faire plaisir. Il soupira légèrement avant de répondre :
« Bon bon, allons-y si ça vous fait plaisir. »
Ils se dirigèrent tous les trois en direction du grand lapin. Rolf les trouvait quand même un peu « creepy » ces grands lapins quand même, mais il ne pouvait pas deviner ce qui allait se passer. Il continua donc de marcher jusqu'à arriver près d'eux et puis il dit à l'adresse du lapin géant : « Bonjour monsieur. Mes enfants aimeraient prendre une photo avec vous pour Pâques. C'est possible ? » Il eut de nouveau ce terrible pressentiment que quelque chose n'allait pas mais ce ne fut que lorsque son fils Lysander s'était approché du lapin les bras tendus que Rolf détecter quelque chose d'étrange chez l'individu. Trop tard. Le lapin géant avait refermé ses bras poilus autour de son fils pour l'attraper. Lysander cria en essayant de se dégager. Lorcan, lui, s'était figé et était retourné se réfugier entre les jambes de son père. Rolf avait aussitôt sortit sa baguette magique d'instinct et lança un « Repulso ! » en direction du lapin qui fut repoussé vers l'arrière. Le Scamander n'attendit pas qu'il se reprenne de sa surprise et s'était précipité pour s'emparer de son fils et le prenant dans ses bras il attrapa l'autre par la main pour s'éloigner au plus vite.
Il y a vraiment des drôles de lapins cette année...» Sans même savoir que ce n'était pas le seul et qu'ils allaient sans tarder commencer à affluer... En tous cas, son premier réflexe était de fuir la scène le plus vite possible avant que le lapin géant ne les rattrape. Malheureusement, son fils qu'il tenait par la main avaient encore des petites jambes et ils n'avançaient pas vite.
(c) ANAPHORE
Rolf Scamander
Memories are like smoke. It leaves a trace within you that you try to retrieve because you know it's been dear to you for many years. Family, love leaves that trace on the heart.
Eliott Demaury
▿ Ton univers : Skam France
▿ Date de naissance : 25/06/2000
▿ Age : 24
▿ Métier : Propriétaire du vidéo club POLARIS à Raccoon Square
▿ Quartier : À Raccoon Square, car c'est le premier endroit dans lequel il se sentait le plus à l'aise
▿ Côté cœur : It's complicated but since I met you, you're the only thing that matter
⊰⊱⊰⊱⊰⊱⊰⊱⊰⊱⊰⊱⊰⊱⊰⊱
❝Eliott N°3546 est un putain de veinard. T'es beau quand tu dors.❞
Une chasse aux œufs qui tourne à la folie × ft. @Rolf Scamander
D'aussi loin que puissent lui revenir ses souvenirs, Eliott pu presque se rappeler du chocolat fondant dans sa bouche. Cette texture qui rend gourmand quiconque s'y risque. Mais ça fait bien longtemps qu'il n'a plus eu cette occasion de voir à quoi peut ressembler véritablement cette fête que nous nommons Pâques. Et peut-être est-ce pour cette raison qu'il est poussé par une envie si soudaine d'une petite balade dans un parc. Juste pour y voir, potentiellement des enfants découvrant leurs œufs cachés au préalable par leurs parents. Il ne s'est jamais demandé par ailleurs, si lui, il aimerait un jour devenir père. Cela ne lui a point effleuré l'esprit. Pas encore. Et c'est si compliqué avec Lucas dernièrement, qu'il ignore de quoi sera fait demain. ❝Minute par minute !❞ Pense-t-il immédiatement. Avec ou sans Lucas, ce dicton est sien. Il en a besoin pour avancer sans trop se prendre la tête.
Il y a également une autre chose qui puisse le qualifier, c'est cette étrange façon qu'il a de s'émerveiller pour presque pas grand-chose. Probablement du à sa bipolarité, allez savoir. Alors, naturellement, y voir des lapins, sa première réaction - ou plutôt sa première pensée - est de penser à Fifi. Fifi est une lapine qu'il avait aperçue, qu'il avait vu, qu'il avait pris dans ses bras en suppliant Lucas de la prendre avec eux. Lucas avait refusé et le jeune Demaury, imparable, lui avait donc annoncé de le dire de vive voix à Fifi la lapine. Droit dans ses yeux. Et allez donc dire droit dans les yeux d'un animal que vous ne l'aimez pas et que vous ne voulez pas de lui. Difficile n'est-ce pas ? Eliott avait touché au but quand Lucas s'était rangé à cette idée d'adopter un lapin. Lapin qui au soir avait fini dans l'assiette, ce qui dégoûta Eliott. Il secoue faiblement la tête, laissant cette horrible pensée derrière lui.
Cependant, il y a une chose bien différent entre Fifi la lapine, bien que grande et énormément imposante, et ces grands lapins. Des hommes probablement déguisés se dit-il. Après tout, ils peuvent être présents dans ce parc pour amuser les enfants. Ce qui n'amuse pas que les enfants d'ailleurs, puisqu'Eliott aussi se sent d'humeur amusée. Il a cette soudaine envie de plonger ses mains dans la fausse fourrure des lapins géants. Mais ça serait mal vu, n'est-ce pas ? Un grand garçon comme lui maintenant, il n'avait pas à y mettre ses mains n'importe tout sur quelqu'un d'autre. Il commence donc à tourner dans un coin du parc, les lapins au loin. Mais c'est en tournant qu'il vit un homme avec ses deux petits qui semblent complètement terrorisés. Le jeune de vingt trois ans ne comprend pas ce qu'il se passe mais de loin il put entendre des cris. ❝Qu'est-ce qui se passe ?❞ Il n'est pas encore sur le point de paniquer puisqu'il ne comprend rien à ce qui se passe. Mais déjà, lorsqu'il avait tourné pour emprunter ce petit chemin, entre le moment où il se figea en observant cet homme courir, et le moment où il se retourna, les lapins qu'il avait vus quelques secondes auparavant se trouvaient là. ❝Ça alors, ils ont fait vite pour arriver.❞ Eliott en effet se souvient qu'ils se trouvaient à l'extrémité du chemin qu'il a coupé court en voulant prendre cet autre petit bout de passage plein de terre et de graviers. ❝Pourquoi ils bougent plus ?❞ Dit Eliott en observant ces lapins géants qui barrent le chemin autant le sien si jamais Eliott voulait faire demi-tour, que l'homme et ses deux enfants qui eux, venaient de l'opposée.
Rolf essayait de s'enfuir le plus rapidement possible avec ses enfants du drôle de lapins. Depuis qu'il était dans cette ville, il en avait vu des choses bizarres se produire mais jamais encore il n'avait vu de ces lapins bizarres. Décidément, cette ville inventait des choses nouvelles tous les ans pour « surprendre » ses habitants. Certaines surprises étaient plutôt bonnes, comme lorsqu'elle leur faisait retrouver des proches mais d'autres il pourrait clairement s'en passer. S'en prendre à une fête pour enfants, c'était bas ! Le jour de Pâques on était censé passer une bonne journée à retrouver les œufs cachés partout. Après cela, Rolf était quasi sûr que ses enfants auraient peur de cette fête, peur des lapins aussi... Il allait passer certainement des semaines à pouvoir les rassurer après cette journée.
Ses enfants ne marchaient pas assez vite. Rolf dû sortir sa baguette pour assener un sort de répulsion à l'un des lapins qui se rapprochait bien trop vite de Lorcan qui courrait toujours. Il ne savait pas ce que ces lapins voudraient faire à ses enfants s'ils réussissaient à les attraper, mais il n'avait pas envie de découvrir. Une chose qu'il ne savait pas encore c'était que quelqu'un d'autre aussi était dans la même situation que lui et se trouvait également en train de fuir des lapins. De la voix, il pressait ses enfants d'aller plus vite tout en les tirant par la main comme il le pouvait. Un autre lapin surgit devant lui... Damn, qu'ils allaient vite en plus ! Ils avaient des pouvoirs magiques aussi ou quoi ?! Cela ne l'étonnerait même pas s'ils pouvaient transplaner ! « Stupefix ! » s'écria encore Rolf en dirigeant sa baguette vers l'un d'eux qui fut aussitôt immobilisé mais pas pour longtemps, il le savait. Cela leur donnerait tout au plus une ou deux minutes d'avance, mais à voir comment les lapins affluaient chaque fois qu'il en immobilisait un, ils allaient vite être assaillis de partout.
C'est alors qu'un homme était apparu et semblait tout aussi surprit qu'il l'avait été par les lapins. Il venait d'en face du chemin qu'ils venaient d'emprunter. De l'autre côté des grands tailles à taille humaine. « Fuyez, il y en a de plus en plus qui arrivent ! Ils essaient de s'emparer des humains ! » Et il continua de courir et de dépasser celui qu'il venait tout juste de stupéfixier. Ses enfants commençaient à peiner, il le sentait à la manière dont ils tiraient sur ses mains. « Excusez-moi, pouvez-vous m'aider à porter l'un de mes enfants pour qu'on aille plus vite ? Ils commencent à fatiguer »
Et vite, car le lapin qu'il venait de stupefixier venait de se remettre à bouger ! Pour ajouter au malheur, deux nouveaux lapins venaient d'apparaître à l'embouchure du chemin au loin.
« A tout hasard, vous n'avez pas de pouvoirs magiques ? » ajouta t-il à l'homme de nouveau qui semblait un peu plus jeune que lui. Cela leur aurait bien servi quand même s'il en avait ! Rolf ne pouvait pas transplaner. Il n'avait pas retrouvé ce pouvoir là ici... Quel dommage, vraiment ! Il allait falloir courir vite et compter sur sa fidèle baguette magique.
(c) ANAPHORE
Rolf Scamander
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Eliott Demaury
▿ Ton univers : Skam France
▿ Date de naissance : 25/06/2000
▿ Age : 24
▿ Métier : Propriétaire du vidéo club POLARIS à Raccoon Square
▿ Quartier : À Raccoon Square, car c'est le premier endroit dans lequel il se sentait le plus à l'aise
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Même si ces drôles de lapins ont tout pour faire peur quiconque, cela n'influencerait pas Eliott. Il voudrait toujours un nouveau lapin. Digne de Fifi la lapine. Oui, il lui en faut bien plus pour le terroriser à vie de quelque chose qui n'est absolument pas normal. Et si en fait ce sont des tueurs en série déguisés en lapinous géants ? Un frisson le parcours rien que de penser à ce genre de scénario. Ce n'est pas le moment de te perdre dans de telles absurdités, se met aussitôt à penser le jeune Demaury. Il se fait pas mal de scénario dans sa tête, c'est plus fort que lui, il peut même divaguer parfois. Même s'il n'en est pas au point d'être effrayé par ces lapins, il ne veut pas non plus rester sur place pour découvrir de quoi ils sont capables. Que feraient-ils en attrapant quelqu'un ? Le manger, le tuer, le kidnapper, faire des expériences étranges ?
Il secoue faiblement la tête et sort de ses pensées en voyant un homme courir avec ses deux mômes. Lui n'a pas peur, en revanche les pauvres gosses seront probablement traumatisés à vie par les lapins ou cette fête. Il lui dit de fuir, qu'ils essayent de s'emparer des humains. Oui, Eliott l'a remarqué. Il a peut-être l'air souvent dans la lune, mais il voit bien les choses se faire. Il voit bien le degré de la situation, même s'il n'est pas au point de fuir à toutes jambes. À défaut, il se serait sûrement caché dans l'attente que ça se tasse. Après tout, que peut-il réellement faire ? Il n'est rien, ni personne. Il n'est pas un superhéros, il n'a pas de pouvoir quelconque. Il est juste ordinaire. Un simple conseiller et propriétaire d'un video club, que certaines personnes trouvent dépassé.
L'homme avec ses enfants le dépasse, mais à la finalité, il lui demande un petit service. De porter l'un de ses enfants. Eliott observe les environs, il ajuste son sac à dos en hochant la tête. ❝Oui, je peux faire ça.❞ Pour le moment, les lapins se sont immobilisés. Comme s'ils savaient qu'en fait, ils sont sur tous les chemins possibles à emprunter, et que par conséquent, personne ne peut leur échapper. Eliott porte donc un enfant et il secoua négativement la tête. ❝Non, cependant, puis-je omettre une idée ?❞ Demande-t-il en ne bougeant pas non plus, puisque les lapins semblent juste les attendre. Ils le savent, ils ne peuvent pas faire grand-chose sans devoir leur passer devant. Enfin ça, c'est ce qu'ils pensent. Ils ne connaissent pas Eliott. Peut-être ordinaire, mais pas idiot. ❝Vous savez, je fais de l'urbex depuis des années… Alors, je connais quelques recoins comme ma poche, et il y a un lieu non loin d'ici, dans ce parc. Si on arrive à le rejoindre en les distançant. Ils ne nous retrouveront pas.❞ Ils peuvent essayer de les distancer, de se rendre au fameux endroit, et d'attendre que ces lapinous géants disparaissent, ou que de l'aide soit envoyé. Que sait-il de ce qui est faisable ou non. Mais il vaut mieux se mettre à l'abri que rien du tout, n'est-ce pas ?
C'était un jour par comme les autres. Plus précisément, c'était un jour de Pâques pas comme les autres. Des lapins géants avaient été lancés à la trousse des habitants de la ville. C'était tellement bizarre, et anormal. Les enfants de sortie ce jour-là allaient sûrement être traumatisés à vie par les lapins qu'ils soient petits ou grands ! Rolf avait déjà fait participé ses enfants à une chasse aux œufs et jamais il n'avait encore vu de lapins géants... C'était une première qui se déroulait aujourd'hui, et plus jamais il n'organiserait une nouvelle chasse aux lapins pour ses enfants.
Il avait réussi à en stupéfixier un et il continuait de courir, traînant ses enfants par la main et avançant aussi vite que leurs petites jambes le leur permettait. Ils rencontrèrent un jeune homme à qui il cria de fuir. Il était peut-être déjà au courant mais au cas où il fallait qu'il le prévienne tout en passant à côté de lui. Malheureusement, malgré leurs efforts pour courir, ses enfants s’essoufflaient bien trop vite. Bien trop jeunes pour courir de longues distances et avec de trop petites jambes. Rolf avait besoin d'aide. Il ne pourrait jamais retenir les lapins de les rattraper sinon. Par-dessus son épaule, il envoya un nouveau sortilège de stupefixion qui toucha un autre lapin, l'immobilisant dans la foulée pour quelques minutes. Des lapins arrivaient dans toutes les directions. Du moins, il en voyait venir de partout. Ils s'étaient arrêtés mais ils les encerclaient. Ils semblaient attendre qu'ils avancent. Il ne pourrait jamais s'échapper surtout avec deux enfants avec lui si jeunes. Il demanda de l'aide au jeune homme qu'ils venaient de rencontrer et celui-ci accepta. Puis, il émit une idée. Rolf était ouvert à entendre n'importe quelle idée qui pourrait les aider à échapper aux lapins et surtout mettre ses enfants à l'abri !
De l'urbex ? Rolf en avait brièvement entendu parler mais il n'en avait jamais fait et il ne savait pas vraiment en quoi cela consistait. Un endroit dans le parc où ils pourraient prendre refuge ? Rolf ne réfléchit même pas et hocha la tête frénétiquement. Il était prêt à se cacher n'importe où. « Passez devant. Je vous suis. Je suis prêt à tout essayer tant que je peux mettre mes enfants à l'abri. » répondit-il simplement en se préparant à suivre le jeune homme. « Au fait, moi c'est Rolf et vous ? Et toi ? » Soudainement, il trouvait le vouvoiement ridicule et avait changé d'avis en cours de phrase.
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Rolf Scamander
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Eliott Demaury
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Eliott observe depuis un moment, à droite, à gauche. Il ne peut s'empêcher d'imaginer ce qu'allait advenir des prochaines nuits de sommeil des enfants présents. Les pauvres seront traumatisés à vie, autant par la chasse aux œufs, que par les lapins, et allez savoir, par les chocolats. Lui, il est adulte, même s'il est encore jeune, et il sait faire la différence entre le bien et le mal. Donc à l'avenir, il saura faire la différence avec un lapin domestique. Mais les enfants, eux, surtout à cet âge-là, c'est beaucoup plus impactant. Leurs parents vont probablement galérer pendant quelques nuits, tandis que d'autres n'auront guère le choix d'emmener leurs mômes chez un psychiatre pour les aider. Enfin, il imagine, il n'en sait rien, il n'a pas de gosse et ça ne lui a jamais effleuré l'esprit. Mais il peut faire des suppositions.
En croisant le chemin d'un homme et de ses deux enfants, Eliott accepte de l'aider, même si au départ, il ne voit pas trop ce qu'ils peuvent faire. Il sait que passer devant ces lapins est très peu probable. Cependant, le jeune Demaury a plus d'un tour dans son sac. Ce que c'est bon d'être encore jeune et de savoir faire certaines choses. Et surtout de se tenir informé. Tout comme lui quand il s'agit du domaine de l'urbex. Les recoins, les cachettes, ce n'est pas ce qui manque, les lieux abandonnés non plus d'ailleurs. Et ce parc n'échappe pas à la règle. ❝Il faut juste s'assurer qu'ils ne nous suivent pas.❞ Même s'il doute qu'ils puissent passer ces lapins géants, probablement carnivores. Et tant pis pour le respect de l'herbe.
Eliott traverse le gazon avant de se faufiler, l'un des petits dans les bras, direction des buissons. Il se contente une fois de temps en temps de jeter un petit coup d'œil derrière lui, afin de voir si ce très cher sorcier le suit bien. Et tout va bien, il est même limite à ses côtés, et les lapins suivent au début. Jusqu'à que Rolf et Eliott disparaissent derrière les buissons. ❝Enchanté, moi, c'est Eliott.❞ Répond le français en continuant le chemin, en se doutant bien que les lapins vont très certainement essayer de contourner les buissons. Ils sont un peu bêtes, se met-il à penser. Car en soi, ils peuvent enjamber ou forcer le passage, qu'en sait-il ? Mais soit, c'est un gain de temps que prend volontiers Eliott. Eliott pointa du doigt un lieu très herbu, feuillu. ❝Vous voyez là-bas ? Juste en dessous de l'amas de feuilles, de branches ? Il y a un vieux cabanon abandonné. J'avoue, il faut le voir, mais justement, je pense qu'il peut faire l'affaire.❞ Non seulement les lapins sont ralentis, mais lorsqu'ils auront franchi ce qui les dérange, ils ne les trouveront pas. Il faut vraiment le savoir, le voir. Eliott s'approche donc de l'endroit, en reposant l'enfant au sol. Il dégage rapidement l'entrée, en poussant les branches bien feuillues et ouvre la porte. Qui coince un peu au début, mais c'est vieux, mais stable, il le sait pour s'y être déjà rendu par le passé. Plusieurs fois. ❝Allez-y entrez. Promis c'est stable et sécurisé. Je m'en sers une fois de temps en temps.❞ Eliott a toujours besoin d'un petit coin à lui, isolé de tous, pour prendre du temps pour lui. Alors, il a — il faut l'avouer — un peu aménager le petit cabanon. Une fois tout le monde à l'intérieur, il y entre aussi, relâche les branches qui camouflent le cabanon et referme la porte. Il s'avance afin d'allumer quelques lampes torches qu'il a laissées là. Ils peuvent enfin respirer quelques minutes, le temps que ça se calme et que les lapins disparaissent. ❝Il y a des bouteilles d'eau, si besoin.❞ Dit-il en montrant le pack d'eau non loin du tas de couverture qu'Eliott a ramené afin de s'y asseoir ou de s'allonger, tout dépend de ce dont il a besoin le moment venu.
De l'urbex ! Il n'avait absolument aucune idée de ce que cela pouvait bien être mais même si on ne devait pas faire confiance aux inconnus directement après l'avoir rencontré, Rolf était prêt à faire une exception aujourd'hui car il avait envie de mettre ses enfants à l'abri le plus vite possible. Ses enfants auront sûrement des cauchemars pendant des semaines après cette expérience traumatisantes des lapins en train d'essayer de les poursuivre pour les attraper... Pour leur faire quoi ? Etait-ce des lapins cannibales ? Voulaient-ils les faire prisonniers ? En tous cas, Rolf n'était pas disposés à les laisser attraper l'un de ses enfants pour découvrir ce qu'ils voulaient faire de lui.
Il accepta donc tout de suite la proposition d'Elliot de les mener à l'abri dans un lieu qu'il connaissait non loin et qui était un endroit où il allait souvent. Elliot (il lui avait dit s'appeler Elliot aussi pouvait-il mettre un nom sur son visage) avait accepté de porter l'un de ses enfants aussi ce fut un peu plus facile de courir. Ils parvinrent à atteindre des buissons derrière lesquels ils disparurent quelques temps de la vue des lapins. Ils firent une pause là même si Rolf doutait fortement que leur cache allait durer très longtemps. Les lapins finiraient par découvrir derrière quel buisson ils s'étaient réfugiés.
Suivant ses indications, Rolf essaya de distinguer l'endroit qu'il lui montrait au loin. Plissant un peu les yeux, il essaya de voir sans grand succès. En tous cas, le cabanon était vraiment bien caché sous l'amas de branches et de feuilles. « Je suis prêt à tenter. » répondit-il simplement avant de le suivre jusqu'à l'endroit tout en portant toujours l'un de ses fils dans les bras. Il le laissa dégager l'entrée avant d'entrer après lui à l'intérieur. Ils se retrouvèrent dans une vieille cabane - certes vieille mais qui avait définitivement aménagée pour accueillir un visiteur régulièrement et ce visiteur étant sans doute Elliot. Cela semblait même assez confortable.
Le temps qu'Elliot rebaisse les branches qui camouflent la porte et ne ferme cette dernière, Rolf dépose Lysander qu'il a posé jusque là et installe ses enfants sur quelques coussins qu'il a trouvé par terre. Elliot lui désigne un pack d'eau non loin d'un tas de couvertures où l'on peut s'asseoir. « Oui, merci. » fit-il avant d'entrer une et de la donner à ses enfants
« Vous êtes-vous déjà retrouvés dans une autre situation bizarre et inexpliquée depuis que vous êtes arrivés ici ? » interrogea t-il Elliot dans le simple but d'essayer de connaître le jeune homme avec qui ils avaient trouvés refuge.
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Rolf Scamander
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