(I) Né, il y a environ 4000 ans. Il est le deuxième fils de Merenkahre et Shepseheret et le frère cadet de Kahmenrah. Son frère, de par son statut d'ainé, devait hériter du trône, mais leurs parents considéraient qu'il n'était pas apte à diriger l'Égypte, probablement à cause de son caractère colérique et orgueilleux. À la place, ils ont nommé Ahkmenrah comme héritier du trône d'Égypte. Ce favoritisme a éveillé la colère et la jalousie de Kahmunrah, qui le haïssait. Il détestait le statut de « fils préféré » d'Ahkmernah et méprisait de voir que leurs parents étaient prêts à tout pour qu'il ne manque de rien.
(II) Après la naissance d’Ahkmenrah, son père charge le grand prêtre de créer un artéfact qui permettrait aux morts de revenir à la vie afin qu’ils puissent vivre ensemble après leur mort. La magie de la tablette est liée au dieu égyptien de la lune. Seuls, les rayons de la pleine lune sont capables de restaurer l’artéfact en cas « d’érosion ». Nommée en l’honneur d’Ahkmenrah, cette tablette lui est offerte et ne le quittera plus, jusqu'à son arrivée sur cette ile mystérieuse.
(III) On ne sait que peu de choses sur son passé en tant que pharaon d’Égypte. Il a subi l’éducation nécessaire pour devenir un dirigeant juste et sage. Malheureusement, on estime qu’il est mort vers l’âge de dix-huit ans. Tout comme sa vie, les circonstances de sa mort restent mystérieuses, mais certains soupçonnent Kahmunrah d’avoir assassiné son frère pour obtenir le trône. Après sa mort, il a été enterré près du Nil en compagnie de ses parents. Dans son tombeau, la tablette est placée de manière à ce qu’elle puisse ramener à la vie les habitants de cette sépulture.
(IV) Lors d’une expédition menée par divers égyptologues et archéologues, le jeune Cecil Fredericks et son père, Robort, découvrent le tombeau d’Ahkmenrah en 1938. Plusieurs locaux, réquisitionnés pour l’excavation, avertirent les experts sur les rumeurs qui planaient dans cet endroit, dont notamment celle-ci : « si quelqu’un dérange ce tombeau, la fin viendra ». Malheureusement, ils négligent ces mises en garde et commencent à récupérer les objets au sein de la tombe. Comme l’expédition est menée conjointement par des Américains et des Britanniques, les objets sont séparés. Certaines statues, le sarcophage d’Ahkmenrah et sa tablette partent pour le département d’égyptologie de l’université de Cambridge, alors que ses parents ainsi que d’autres objets partent pour le British Museum de Londres.
(V) En 1952, il quitte Cambridge avec sa tablette et rejoint la collection du Musée d’histoire naturelle de New York. Il est exposé au premier étage dans une salle spécialement aménagé avec divers objets prévenant de son tombeau, dont deux statues à l’effigie d’Anubis le gardien des morts. Quant à sa tablette, elle repose sur un socle derrière son sarcophage, réveillant à chaque nuit le musée.
(VI) Lors de l’arrivée de Larry Delay comme nouveau gardien, il apprend à ses dépens que l’entièreté du musée prend vie une fois la nuit tombée. C’est notamment grâce aux explications de Théodore Roosevelt qu’il comprendra que la tablette est au cœur de toute cette agitation. Pour maintenir les autres à l’écart et garder un contrôle permanent sur Ahkmenrah et sa tablette, les anciens gardiens ont colporté plusieurs rumeurs sur ce dernier. C’est sous doute pour cette raison que le jeune pharaon est resté enfermé pendant 54 ans. Ce n’est que lorsque la tablette est volée par Cecil et ses acolytes que Larry libère Ahkmenrah. Malgré les milliers d’années qui les séparent, ils parviennent à se comprendre puisque le pharaon a appris l’anglais à Cambridge. Ensemble, ils parviennent à mettre la main sur la tablette et à ramener tous les animaux et expositions au musée.
(VII) Quelques temps après ces événements, le musée ferme ses portes pour rénovation et amélioration. Le patron du musée est contraint par son conseiller de remplacer une bonne partie de ses expositions par des nouvelles technologies holographiques interactives. Avant leur départ, Larry les rejoint avant leur départ pour une dernière soirée. Peu de temps avant l’aube, Dexter, un petit capucin espiègle, vole la tablette. Arrivé aux archives fédérales du Smithsonian, le musée prend vie. Larry s’embarque de nouveau dans une nouvelle aventure pour restaurer le désordre orchestré par Dexter et rencontre le frère d’Ahkmenrah. Kahmunrah souhaite utiliser les pouvoirs antiques de la tablette pour invoquer son armée depuis le « royaume des morts ». Grâce à Larry et aux expositions du musée d’histoire naturelle, il est rapidement mis en état de nuire. En rentrant à New York, Larry met en place une programmation nocturne. Le musée fonctionne avec des heures nocturnes prolongées où les expositions, y compris Ahkmenrah, sont autorisés à se déplacer librement et à interagir avec les visiteurs. Tout le monde pense qu’ils ne sont que des animatroniques, des effets spéciaux ou de simplement cosplayers.
(VIII) Quelques années plus tard, le musée est en proie à un nouveau mal. La tablette commence à se corroder. À chaque fois que l’or est rongé, la santé d’Ahkmenrah est fortement impactée. Si les autres ne sont affectés que par un retour à la cire, une perte de mémoire et des babillages inintelligibles. L’ancien pharaon est en proie à une décomposition lente, comme il est le seul personnage historique humain, qui n’est pas représenté par une stature en cire. Pour résoudre cette étrange affection, Larry, Ahkmenrah et d’autres se rendent à Londres pour retrouver les parents du pharaon. Lorsqu’ils rencontrent Merenkahre, il leur explique que leur tombeau a été spécialement conçu pour canaliser la lumière de la lune pour qu’elle brille sur la tablette. Comme la tablette est constamment enfermée dans un musée, ses pouvoirs ont décliné au fur et à mesure. Tout au long du « sauvetage », Ahkmenrah devient de plus en plus faible jusqu’à retrouver son état de momie. Il sera sauvé, ainsi que les autres, par Larry qui baignera la tablette sous les rayons de la lune.
(IX) Indemne et la tablette restaurée, le groupe décide de laisser Ahkmenrah et sa tablette au British Museum avec ses parents. Ce n’est que trois plus tard, lors d’une exposition itinérante, qu’Ahkmenrah revient au musée d’histoire naturelle à New York, mais la magie intervient une nouvelle fois dans son existence. Lors de l’apparition de la lune rouge dans le ciel new-yorkais, il sombre dans un sommeil profond.
(X) Lorsqu’il se réveille, il est surpris d’apprendre qu’il n’est plus à New York… Cette ville, bien que semblable aux cités américaines, n’avait rien de comparable avec la métropole. Plus surprenant encore… Ahkmenrah parvient à se mouvoir en pleine journée, chose qu’il n’avait plus connue depuis un certain temps. Pour l’instant, il n’explique pas cet étrange phénomène et essaie de s’acclimater à ce nouvel environnement. Fort heureusement pour lui, autodidacte hors pair, les choses s’assimilent rapidement. Désormais, il est comme un poisson dans l'eau, même si quelquefois ses vieilles habitudes ont la vie dure.