With a taste of a poison paradise | Ft. Angel ♡ [+18 hide]

Et encore une journée de travail rondement menée. Tu es content de toi, mais épuisé. Ce n'est pas un job vers lequel tout le monde a l'audace ou la volonté de se tourner car il n'est pas facile, et pourtant, même si tu es un peu tombé dedans par hasard - enfin si l'on pouvait qualifier les suppliques de ton mec et boss comme du hasard, tu aimais vraiment ce job. Tu aimais encore bien plus le sexe en fait. Depuis que tu fus en âge d'en découvrir les flaveurs exquises. Ta sexualité débridée, et orientée pour le "mauvais sexe" qui plus est avait toujours été un débat tabou et stérile dans ton entourage. C'est entre-autres ce qui t'avais conduit tout droit en Enfer. Ici, tu étais libre, et avait autant de sexe que tu n'aurais jamais pu en rêver. La seule partie du job que tu aimais un peu moins pour être honnête était les scénarios relativement peu recherchés qu'inventait Val'. Pourquoi souhaitait-il s'encombrer d'un contexte ? Le sexe était suffisant non ? Franchement ça te dépassais. Mais bon le caractère de Val étant aussi fluctuant que le prix de la drogue en enfer, mieux valait ne pas lui en parler.

Tu te trouvais allongé sur le canapé qui se trouvait au milieu du studio, enfin avachis serrait un meilleur terme. Tu traînais là, seulement vêtu de ton long peignoir rose, profitant enfin de quelques minutes de calme bien méritées. Val était assis dans le canapé voisin. Tu sentais son regard rivé sur ta silhouette négligée et débraillée, enfin comme chaque minute de chaque jour. Au tout début de votre histoire ça te gênait, aujourd'hui c'était vraiment agréable. Tu avais toute son attention; tu en étais fier et heureux même. Tu textais avec Cherri, ta meilleure amie, une semaine qu'elle t'envoyait des messages de mise en garde bidon, apparemment de sales rumeurs tournaient sur Valentino. L'overlord sexy duquel tu étais follement amoureux. Tu relèves les yeux et les poses furtivement sur ton amant en souriant assez niaisement, avant de reprendre ton activité.

Tu le regardas se lever et se diriger vers toi avec un sourire ravageur en coin. Tu penses savoir ce qu'il te veut, et cette idée fais monter le désir en toi. Il vint se saisir de ton menton d'une main ferme, te forçant à le regarder. Tu te redresses instinctivement. Te mordant la lèvre, pour ne pas gémir. Mais contre tout attente, il ne fait que te féliciter pour la journée. Et même si la flatterie te charme, ce n'est pas vraiment ce que tu attendais. Tu sens ton désir redescendre en flèche. Pas cool ! Il s'approche encore un peu plus pour te souffler d'une voix mielleuse que tu dois te faire beau pour avoir une belle surprise. Super ! Une surprise ça ne peut être que chouette, enfin c'est ce que tu espérais. Lorsqu'il relâche enfin ton visage, tu hoches la tête, souriant. Ne te doutant pas une seule seconde de ce qu'il te prépare. Un instant ton regard lubrique s'attarde sur ses hanches, alors qu'il quitte le studio.

Tu te diriges alors vers ta loge. C'est l'heure de la douche. Tu as le pelage poisseux, sale et emmêlé. Tes muscles sont raidis par l'effort. Et surtout tu es encore en érection. Lorsque l'eau tiède entre en contact avec ton corps tu frissonnes. Tu te savonnes avec vigueur, pour te rendre présentable, attrayant. Propre comme un sous neuf et calmé surtout tu t'essuies rapidement. Tu passes ensuite environ vingt minutes à choisir ta tenue, et quinze à te coiffer et à te maquiller. Tu as hâte de voir la surprise, comme un gosse. En passant devant la glace tu fais un clin d'oeil à ton reflet et prends quelques poses sexy. Réalisant que ton dos ne te fais plus mal. Pourrais-tu seulement un jour passer devant un miroir, sans t'y regarder ? Merde ! Tu allais être en retard avec ces conneries. Ce qui était un comble pour quelqu'un habitant à trois portes du lieu de rendez-vous. Tu presses le pas. En arrivant dans le studio tu remarquas qu'il n'y avait personne, et ouf Val n'était pas encore arrivé non plus. Tu sors ton téléphone, et parcours voxstagram, attendant ton prince papillon, les mains de ta deuxième paire de bras sur les hanches.

Celui-ci fit alors son entrée. Comme toujours, il était très beau, habillé avec raffinement. Tu étais soufflé. « Cariño, viens m'accueillir. » te dit-il d'une voix suave. Tu aimais particulièrement ce ton de voix, et il le savait. Avec les années il savait parfaitement où appuyer pour te faire craquer. Tu le rejoignit d'un pas mesuré et lascif. Lui tendit la main, souriant. Il pouvait parfois être si charmant. Tu avais l'envie brûlante de te serrer contre lui, et de l'embrasser à pleine bouche. Mais être aussi wild si tôt ne lui plairait pas, pas grave ça attendrait. Tout vient à point à qui sait attendre. Même si attendre va être siiiiii dur. La patience n'étant pas une qualité que tu possèdes. En attendant tu le dévores du regard. Et tu t'impatientes, comme toujours. Valentino étant le dominateur de votre relation, et avec en prime un caractère de dramaqueen susceptible, tu ne sais pas vraiment sur quel pieds danser la plupart du temps. Tu as faim, dans tous les sens du terme.