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Lun 13 Sep - 21:31
It never ends
Le système de santé tel qu'Alexander a fini par le découvrir dans ce nouveau monde est par bien des aspects fascinants. Même si Alexander n'avait jamais nié l'importance de la santé en politique, il n'en avait certainement pas fait son cheval de bataille, et encore moins la priorité la plus absolue de sa politique de toute façon cantonnée à son domaine de compétence. S'il s'estimait progressiste, il assiste, ici, à un progrès tel qu'il ne l'aurait en aucun cas envisagé, aiguillé par une technologie et un progrès à de nombreuses échelles qu'il n'aurait jamais pu soupçonner, en aucun car, d'où il vient.
Il est totalement pris au dépourvu par tout ceci, il doit bien l'admettre, même s'il a fini par s'habituer à certains aspects de cette nouvelle vie et même à apprécier davantage ceux-ci... Il reste, bien sûr, particulièrement agacé de ne pas comprendre comment fonctionne la politique en question, travaillant dans une mairie dont il n'a jamais été capable de rencontrer le maire, c'est dire. Mais il reconnaît que sa politique n'a pas que de mauvais aspects - comme, donc, la gestion des hôpitaux et du système de santé, de bien meilleure qualité en son temps. A l'époque, l'on mourrait de trois fois rien, aujourd'hui, les soins que l'on sait vous prodiguer sont assez remarquables, il faut le dire. Et il arrive parfois à Alexander, dans ses moments de profonde nostalgie, de se demander ce qui se serait passé si son fils avait eu accès à une telle technologie. Est-ce qu'ils auraient été capables de le sauver, alors ? Peut-être, mais il ne servait à rien, bien évidemment, de ressasser le passé. Même s'il était difficile de faire autrement, bien souvent. Surtout quand sa vie d'avant, et sa famille en particulier, ne cessait jamais, ô grand jamais de lui manquer, lui qui avait eu si souvent le sentiment de la négliger.
Il s'est donc rendu à l'hôpital, afin de procéder à quelques examens, sur recommandations de son médecin. Très certainement rien de grave, mais on est jamais trop prudent. Le taxi l'a déposé dans l'entrée, il s'est installé dans la salle d'attente. Si Alexander s'étonne qu'ils ne soient que deux, il ne se pose pas plus de questions. Le nez plongé dans son carnet, il prend des notes sur son prochain livre. Comme toujours, son esprit fourmille d'idées. Il ressent le besoin, constant, de les coucher sur le papier, pour ne surtout rien oublier. Les notes s'accumulent, constamment, jusqu'à ne plus faire sens que pour lui. Et ça l'apaise.
Après un moment, Alexander consent à poser un oeil sur sa montre, une heure s'est écoulée et rien ne se passe. Intrigué, Alexander décide de rejoindre l'accueil pour savoir s'il devra attendre encore longtemps. Personne à l'accueil. Plus personne nulle part. En vérité... l'endroit lui paraît tout à coup particulièrement silencieux. Etonné, il fait un petit tour d'horizon, le tout pour constater qu'il ne semble effectivement plus y avoir personne. Comment est-ce seulement possible ? Retournant à la salle d'attente, il s'attend à tout moment à ce que l'autre patient ait disparu lui aussi, mais il est toujours là.. Alexander tente de ne pas trop sembler paniqué, mais difficile de ne pas se poser de questions dans ces circonstances.
"Il n'y a plus personne", apprend-il à l'autre patient. "Juste nous."
Est-il vraiment nécessaire de l’expliquer ? Faut-il vraiment dire le pourquoi du comment ? Le pourquoi, du fait de retrouver un David à l’hôpital blessé, le débardeur blanc crade, tâché de sang, avec un bras sous le torse pour comprimer une douleur voir cacher une blessure ? Et son visage marqué par un œil noir et une lèvre fendu ? Ce serait redondant n’est-ce pas, de raconter à chaque chapitre, un épisode semblable. C’était comme si David vivait une boucle sans fin dans sa vie. Et ça, vivre une boucle il connaissait. Comme chez l’entité où on lui faisait revivre quasiment la même journée et où la mort n’y mettait pas fin. Sauf que là, David subissait comme les autres. Là, il était maître de sa routine, il choisissait les coups de la vie qu’il devait encaisser. Et ceci menait à d’autres conséquences.
Comme devoir se rendre à l’hôpital. Damn ! Il détestait ce genre d’endroit. Devoir attendre des siècles sur un siège, que les toubibs vous ignorent vous rappelant que vous n’avez aucune importance si ce n’est votre portefeuille. Il grognait intérieurement quand il gravit les marches menant à l’hosto. Il se disait qu’on allait vite le rafistoler et qu’il se tirait de suite après. Ces endroits étaient aussi angoissant. Il était un peu mal à l’aise ici. Cela avait-il un lien avec un ancien hôpital abandonné, hanté par un médecin fou au rire facile ? P’têtre mais bon.
David entra quasiment en même temps qu’un autre gars. Il lui porta peu d’attention. Juste, qu’il avait le nez plonger dans un bouquin et un carnet. Il ne semblait pas malade, encore moins blessé. Qu’est-ce qu’il fichait là ? Mais c’était autre chose qui intriguait en premier le voyou. C’était de ne voir aucune agitation dehors devant l’entrée. Aucune ambulance, aucun urgentiste en panique à pousser le moindre brancards ou d’infirmiers fumant leur clope. C’était vide et silencieux. Mais une fois qu’ils eurent franchit les portes vitrées automatiques d’entrée… Pourquoi dire mais ? Le spectacle était étrangement le même. Pas de bruit de toux, ni de pleures, de râles, de voix grésillante dans un haut parleurs. Plus que l’absence total de bruit typique d’un hôpital de centre ville… C’était un désert complet. Aucune âme abandonnée en salle d’attendre. Les chaises alignées étaient vides. Aucun médecin, infirmier ou tout autre soignants arpentaient les couloirs. C’était tout aussi désert. Et l’accueil, on ne voyait pas non plus une seule standardiste au regard amère qui vous en voulait de la dérangeait pendant ses mots croisés ou qu’elle voguait sur ses réseaux sociaux. L’hôpital était privée de toute vie comme si tout le monde était partit en pause en même temps. Le second homme qui était entré en même temps que King n’hésita pas à en faire la remarque, ce qui motiva le british à lever les yeux au ciel.
"Non c'est vrai ? T'es mieux observateur que moi l'intello."
Avouez que David pouvait et l’avait fait, remarquer cet étrange scène de nature morte. Il abandonna cet étrange compagnon pour se diriger vers l’accueil. Il avait tellement l’habitude d’être blesser, que la douleur ne le freina pas dans son élan. Il voulait trouver le moindre indice qui expliquerait la disparition de tout le monde, ainsi que s’il restait au moins quelqu’un ici. La tentation était grande d’appeler, voir si une personne allait se manifester. Mais ce serait trop bizarre qu’une seule personne soit de garde dans un hôpital fantôme. Non, tout ceci ne lui plaisait pas, il sentait qu’il y avait quelque chose de mauvais. Et n’étant pas un membre du Scooby gang, il ne voulait pas explorer et chercher à comprendre.
"Ouais ben moi j’me casse ! Me ferait rafistoler par un toubib chelou."
David se dirigea donc vers la sortie. La raison irait sans doute dans ce sens. Mais voilà que la porte automatique qui s’était refermer derrière eux il y a quelques minutes, refusait de s’ouvrir à nouveau. D’abord surprit, King fit plusieurs aller et retour pour vérifier s’il n’y avait pas un bug. Hélas, elle refusait toujours de s’ouvrir. Enerver et poussant un cri de rage, il abattit son poing contre la vitre et autre surprise, cette dernière était d’une solidité incroyable, il avait l’impression de frapper un mur en brique et il n’était pas Chuck Noris.
"Pas vrai ! Et c’est repartis pour un tour !!!"
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Alexander Hamilton
▿ Ton univers : Hamilton: An American Musical
▿ Date de naissance : 11/01/1980
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▿ Métier : Ecrivain, chercheur en sciences politiques, polémiste, travaille pour un maire qu'il n'a jamais vu...
▿ Quartier : Raccoon Square
▿ Côté cœur : I don't pretend to know the challenges we're facing. But I'm not afraid. Just let me stay here by your side. That would be enough.
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Lun 20 Sep - 19:10
It never ends
Donc non seulement il se retrouve dans un hôpital mystérieusement laissé à l'abandon, mais il doit en plus combiner avec la seule compagnie du type le plus sympathique du monde. Non mais sérieusement... D'accord, en matière de cynisme, Alexander a de la rhétorique à revendre quand il le décide, mais il trouve tout de même son interlocuteur particulièrement déplaisant pour rien, à lever les yeux au ciel et à le qualifier d'intello comme si se servir de son cerveau devait être considéré comme une insulte. Et pour quelle raison ? Parce qu'il l'a vu prendre des notes plus tôt ? Eh bien... belle mentalité, si c'est le cas.
Enfin, inutile non plus de s'emporter immédiatement pour rien alors que la situation peut déjà se révéler critique, comme n'importe quelle situation inconnue. Alexander est capable de se montrer par trop impulsif, parfois, mais en l'occurrence, il n'a pas besoin de procéder à un examen trop attentif de la situation pour comprendre que s'emporter en la circonstance ne servirait à rien, si ce n'est à lui faire perdre son calme, un calme qui peut être précieux quand la situation devient critique comme c'est le cas maintenant. Par ailleurs, un seul regard à l'énergumène suffit à comprendre qu'il n'est pas le genre qu'il faut énerver, le sang sur son haut n'est pas nécessairement le sien... Alexander sait plutôt bien se défendre en usant de mots - ou en cas d'extrême nécessité d'un pistolet -, mais ici et maintenant, il ne voudrait pas que son seul allié éventuel dans cette situation qui frôle le grotesque ne se retourne contre lui.
Alexander suit son interlocuteur du regard quand ce dernier prend la décision - très légitime - de prendre ses jambes à son cou et de s'en aller. Il aurait tout intérêt à faire de même. Il n'a pas envie non plus de se retrouver en présence d'il ne sait quel médecin véreux qui pourrait faire de lui quelqu'un de soudainement beaucoup moins flagrant. Il ne s'est pas retrouvé ici pour gâcher aussi absurdement sa "seconde chance" - s'il est vraiment convenable de parler de chance dans cette situation précise.
"Ne vous acharnez donc pas sur cette porte, à l'évidence, elle ne vous cèdera pas, n'empirez pas votre état", remarque Alexander en restant à distance raisonnable de l'énergumène qui s'acharne sur la porte. Le politicien cache du mieux qu'il le peut son inquiétude (c'est un truc de politicien, ça). Il s'inquiète, oui, car il ne sait vraiment pas dans quel bourbier ils se sont fourrés, mais il n'est pas encore décidé à paniquer. "Tentons les issues de secours, si aucune ne fonctionne, nous passeront un appel depuis l'un des bureaux, ce n'est pas ce qui doit manquer ici, les téléphones..."
Sa seule réponse fut un nouveau grognement. Mais il n’était pas bête au poings de quand même chercher à briser cette porte. Il comprenait bien que cette dernière résistera à toutes ses tentatives. David se marmonna quand même de pourquoi ce genre de truc n’arrivait qu’à lui. Il croyait qu’il était seul ? Que personne d’autre s sur cette île ne subissait ce genre de chose ? Non… Il n’était pas seul. Il y avait l’autre gars. Le mec qui prenait ses notes et qui déjà, ennuyait King. Un allié d’infortune, de circonstance ça il en avait l’habitude. En tout cas, en plus de citer des évidences, ce type n’avait pas tort. Même si au fond, King se doutait que ce serait trop facile.
"Ouais à condition que les portes ne soient pas bloqués aussi et le téléphone coupé."
David a vécu des films d’horreur en vrai bien trop souvent. Il connaissait bien les « clichés » ou plutôt les mécaniques de ce genre pour ne plus trop se laisser surprendre. Il se doutait qu’une force supérieur, égale à l’entité voir plus, régissait cette île et que si elle voulait les bloquée, alors ils ne pourront s’échapper que de la manière prévue pour eux. Mais bon, pour savoir comment faire, autant chercher.
David se dirigea justement vers l’accueils. Sa blessure qui plierait n’importe qui, semblait à peine le déranger dans sa démarche. Même, avec son bras il arriva à bondir pour sauter de l’autre coté du comptoir, se retrouvant ainsi du côté des agents d’accueils. C’était plutôt bien ranger. Les pc étaient éteins, mais on voyait plusieurs dossiers laisser là, ainsi que quelques effets personnels comme des photos de familles, des babioles amusantes pour décoré. Mais tout ça, David s’en moquait bien. Ce qu’il recherchait se trouvait juste devant son nez, les téléphones.
King attrapa le premier et l’apporta à son oreille. Rien, aucune tonalité, il avait l’impression de tenir un jouet dans la main. Il laisse tomber le combiner et fit la même chose avec le second. Le même résultat. Le troisième, puis le quatrième toujours rien. Il lâcha un rire amer, voyant que ses doutes se confirmaient. Il laissa tout retomber, ne voyant pas la peine d’insister avec.
"Pas de tel comme par hasard."
On pouvait imaginer que les sorties de secours ne sont pas mieux non plus. Enfin bon, autant essayer non ? Il valait mieux explorer toutes les solutions. Au moins, au royaume de l’entité, les règles étaient précises et intuitifs. Là, on ne savait même pas ce qu’on attendait d’eux. Juste sortir ? Les faire devenir barge ? Il y avait des chances que cela marche. King dévisagea le gars qui partageait son sort. Et s’il était derrière tout ca ? Il trouvait ça bizarre quand même que juste eux deux soient isolés dans un hôpital vide. David pouvait comprendre que lui, était un choix intéressant, avec son passé, il était un candidat alléchant pour ce genre de chose. Mais ce gars, pourquoi ? David ne le suspecta pas de suite, il accordait le bénéfice du doute, juste qu’il trouva ca fort soupçonneux. Au moins, ce mec n’avait pas la dégaine d’un ancien tueur déjà affronter. Il ne lui disait strictement rien.
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Alexander Hamilton
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▿ Date de naissance : 11/01/1980
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Mar 28 Sep - 21:00
It never ends
Alexander n’a pas envie de partir défaitiste, mais en réalité, il redoute franchement que les suppositions de son interlocuteur s’avèrent véridiques. Pourquoi toutes les issues de secours seraient-elles fermées ? Pourquoi s’amuserait-on à les piéger sans leur donner la capacité de communiquer avec l’extérieur ? En soi, il n’y a définitivement pas de raisons. Mais il n’y en a pas plus au fait qu’ils se retrouvent tout à coup seuls dans cet hôpital, comme il n’y en a pas au fait qu’ils se trouvent dans cette ville, comme il n’y en a pas au fait qu’Alexander soit toujours en vie alors qu’il aurait dû périr suite à son duel contre Aaron Burr, comme il n’y en a pas non plus au fait qu’il se trouve en 2021, plusieurs siècles après la date de sa mort. Les portes verrouillées et les téléphones coupés, en comparaison, ce n’est rien du tout.
Mais ça ne veut pas dire qu’ils ne doivent pas ne serait-ce que vérifier. C’est même indispensable, en réalité. Lui n’est pas habitué aux scénarios du genre – David a une longueur d’avance sur lui de ce point de vue-là –, en revanche, il pense en avoir suffisamment vu et entendu (et il laisse ses yeux et ses oreilles partout) pour prendre tout ceci très au sérieux. Tout comme David, Alexander entreprend de fouiller l’accueil, qui donne vraiment le sentiment que les lieux ont été désertés sur l’instant, ce qui est d’autant plus étrange. Avaient-ils été prévenus d’un danger et eux n’auraient rien remarqué ? Non, le remue-ménage les aurait forcément alarmés, c’est l’évidence même.
Il tente d’allumer un ordinateur, puis l’autre. Ils sont bien branchés mais aucun n’accepte de s’allumer. De son côté, King cherche à utiliser le téléphone, sans succès. Bon… Alexander essaie toujours de ne pas trop paniquer, mais ça devient de plus en plus difficile. Pourquoi cette situation, exactement ? Et pourquoi eux ? On ferait, sur le papier, difficilement individus plus différents qu’Alexander Hamilton et David King… Unir leurs forces pour se sortir de là ? Sur le principe, ça semble totalement impossible. Mais en même temps, on ne leur laisse vraiment pas le choix. « Bon, on va faire le tour des issues de secours, on n’a pas vraiment le choix de toute manière, pas vrai ? » suggère-t-il en essayant de tout de même faire preuve du plus grand calme et de la plus grande pondération possible. « Mais d’abord, on devrait peut-être tenter de soigner votre blessure », ajoute-t-il. Alexander a la chance de ne pas être mal en point de son côté, il n’y avait pas d’urgence à sa présence ici, mais en ce qui concerne son interlocuteur, et même s’il lui semble être particulièrement endurant et résistant, il faudrait peut-être se soucier de ce qui lui arrive. « Je ne suis pas médecin, évidemment, mais j’ai quelques notions. »
Ne serait-ce que lui faire un bandage, rien que ça, serait un bon début. Il semble préférable qu’ils soient dans les meilleures dispositions possibles, histoire de pouvoir conjuguer ce dont ils disposent de force afin de se tirer de là.
En temps normal, pour se sortir de là, David aurait dût réparer quelques générateurs, ouvrir un des deux grandes portes et se tiré avant de finir sacrifié par un des tueurs fous envoyés à la chasse. Ceci dit, il doutait qu’il soit replonger dans le même genre d’hôpital. Déjà il n’y avait pas de corbeaux perchés n’importe où à crailler pour trahir le présence. Et encore moins de générateur, c’était déjà ça. David pouvait respirer, mais il n’était pas plus rassurer. Tant qu’il ne sera pas pourquoi, et surtout comment sortir d’ici, il sera de mauvais poile, plus que d’habitude.
David pouvait suspecter Alexander, après tout, il ne le connaissait ni d’Adam ni d’Eve. Après, dans son « ancienne vie », il ne connaissait aucun des autres survivants ayant fini dans la même galère que lui. Et ils furent obligé de collaborer pour pouvoir s’en sortir encore et encore… Sauf une fois où il avait confondu le nouveau tueur pour un survivant et vice et versa. De quoi rendre encore plus soupçonneux. Et là, ce qu’il vivait au moment présent, différait bien de son expérience. Ils n’étaient que deux, semblant bien opposé, sans aucune indication sur la marche à suivre.
Déjà tous les deux collaborèrent pour fouiller l’accueil, sans résultat. David s’y attendait mais qui ne tentait rien… Il n’avait pas plus d’espoir pour les portes de sorties, mais bon. Il fallait bien faire quelque chose. Ils n’allaient pas rester là, à attendre dans un coin qu’on vienne les secourir, pas comme Dwight. King devait bouger, il devait s’occuper sinon il allait sans doute s’énerver et aura besoin de taper dans quelque chose. Mais avant de débuter la moindre investigation, l’autre se proposa de soigner David. Mais dire qu’il n’était pas médecin, ne rassurait pas trop le dur à cuire.
"Quoi ? Tu veux me tripoter, faire un massage magique pour que je gambade comme avant ?"
Un petit clin d’œil au « gameplay » de chez lui, où tout le monde pouvait soigner son compère en lui massant le dos. Au moins c’était pratique, par contre l’inverse… David savait se rafistoler en apprenant sur le tas, mais il devait avouer que les enseignements de Claudette l’aidèrent beaucoup à améliorer ses soins. Après il se méfiait toujours de cet énergumène, pouvait-il lui confier sa santé ? N’allait-il pas en profiter pour aggraver son cas ou lui planter quelque chose ? "Tu dérailles David ! A force de chercher les gens, tu ne peux pas t'empêcher de les voir comme des ennemis !" Il arrivait même à rester juste dans sa pensée c’est pour dire.
"Ok mais fais gaffe à ce que tu fais ! Loupe ton truc et c’est mon poing dans la gueule direct."
Quelques souvenirs lui revinrent. On parlait des soins que se pratiquaient entre eux les survivants, mais il arrivait souvent qu’ils se loupaient. Imaginait quand on voulait refermer une plaie et qu’au lieu de ça… Combien de fois David avait jurer, menacer quand cela lui arrivait. Il ne fallait pas mal le prendre, c’était des mots en l’air le plus souvent, pousser par la douleur et la colère. Il n’a jamais frapper qui que ce soit venant lui prêter main forte. Enfin sauf ceux qui le faisait exprès cela va s’en dire.
David se dirigea vers une des salles d’auscultation situé vers l’entrée de l’hôpital. Il ouvrit quelques armoires, cherchant et trouvant au final une trousse médicale qu’il lança à l’inconnu.
"Tiens contente toi d’ça !" Dit-il, s’asseyant sur un des divan d’examen. Il commença par retirer sa veste qu’il jeta par terre sans se soucier plus que cela de ses affaire et souleva en suite son t-shirt, dévoilant son torse forger dans la force, mais dont les abdos furent taché de sang à cause d’une vilaine coupure se situant près des côtes.. Rien de bien méchant, la blessure était plus gênante que mortelle, mais il fallait quand même nettoyer et soigner. Là devait se disait qu’il aurait put essayer de faire ca chez lui, au lieu d’être venu à l’hosto et éviter tout ça. Son corps gardait peu les cicatrices en plus. Mais bon, un regret de plus ou de moins dans la vie quelle importance ?
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Alexander Hamilton
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Mar 5 Oct - 21:40
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Alexander considère son interlocuteur avec une saine indifférence quand ce dernier évoque il ne sait quel massage magique pour le remettre d’aplomb. Outre le caractère tendancieux de la suggestion, cette dernière est si éloignée des intentions du politicien qu’il choisit cette parade universelle et bien souvent efficace qui exige de ne pas prêter attention aux dires de la personne qui vous fait face pour n’y accorder aucune forme d’importance.
Qu’aurait-il pu répliquer, d’ailleurs ? Est-ce que c’était supposé être une farce ou autre chose ? Il n’en sait absolument rien, mais au bout du compte, il préfère largement ne pas s’attarder sur le sujet, ils ont mieux à faire dans la situation d’urgence où ils se trouvent, même s’il ne pourra soigner que très superficiellement la blessure de son interlocuteur, mais peut-être au moins assez pour qu’il n’épuise pas ses forces inutilement au moment pour eux deux d’explorer cet hôpital en long, en large et en travers jusqu’à enfin trouver une issue, si issue il doit y avoir (le « si » sont très important dans cet endroit de malheur, c’est une chose dont Alexander s’est très rapidement rendu compte). « J’ai compris l’esprit », soupire l’écrivain quand son interlocuteur le met en garde. Au moindre loupé, il se prendra son poing dans la tronche.
Là, pour le coup, Alexander se rend bien compte que ce n’est pas une blague, et ça ne l’arrange définitivement pas d’avoir affaire à ce type brute de décoffrage, clairement impulsif et qui, à l’évidence, aime distribuer des tatanes pour un oui ou pour un non. Pourtant, Alexander est un bagarreur, lui aussi, à sa manière du moins, du genre à sortir de ses gonds facilement, et à vouloir rendre coup pour coup. Mais les coups qu’il porte, il les donne à la force de sa plume… il doute fort, dans ce cas précis, que sa verve ou son sens de la rhétorique ait le moindre effet sur son interlocuteur.
Ça a pas du tout l’air d’être le genre de la maison, malheureusement. Il aurait sans doute été plus simple de se retrouver en présence d’une personne plus calme et plus mesurée. Dans un cas comme celui-ci, il estime presque il aurait bien eu besoin d’un type tel que Burr. Quoi que le connaissant (le connaissant trop bien, même, c’est quand même lui qui avait eu l’extrême privilège de mettre fin à ses jours), il aurait tâtonné sans prendre aucune décision, puisqu’Aaron Burr ne sait aller que dans le sens du vent.
Bref, trêve de digression il va donc guérir son interlocuteur du mieux qu’il le peut, et essayer de faire en sorte de lui faire le moins mal possible, parce que même si le gars a l’air du genre à savoir encaisser, il continue de ne pas vouloir s’en prendre une. En s’aidant du contenu de la trousse à pharmacie, il nettoie la plaie du mieux qu’il le peut avant d’y apposer un bandage.
« Je suppose que vous ne me répondrez pas si je vous demande comment vous vous êtes fait ça ? »
David se laissa donc « tripoter ». Il était un peu méfiant, sans doute parce que ce type lui rappelait lui rappelait un peu Ace au début. Pour expliquer, c’était le gars aux inibitions louches, du moins King le prenait pour une grosse tarlouse, surtout quand il la vue se ramener avec ce haut léopard et pantalon rose. Il était mal à l’aise en sa présence pendant un bon moment. Son compagnon du moment avait un peu la même stature, un physique plutôt proche, mais il causait mieux et semblait moins flambeur et dragueur qu’Ace. Enfin bon, s’il pouvait vraiment le rafistoler. David pouvait encaisser et tenir longtemps avec une blessure grave. Il avait déjà reçu des coups de haches, de masses, d’épées, de couteau et autres instruments bizarres. Mais il devait avouer qu’il préférerait être à cent pour cent de sa santé au cas où. Il serait moins gêner par la douleur et pourrait mieux se concentrer sur leur moyen de s’échapper sans doute. Et s’il devait fuir devant un fou, David pourrait donc à nouveau et pleinement encaisser quelques coups avant de se casser.
Le gars donc débuta les soins. King gémit à peine, juste quand il touchait trop sa blessure, mais se retint de le cogner par réflexe. Combien de fois l’avait-on rafistoler ? Déjà, en temps normal, n’importe qui serait mort après avoir vécu ce qu’il a lui-même vécu. D’ailleurs il en était mort, plus d’une fois. Mais l’entité avait la « bonté » à chaque fois de leur rendre leur corps sain, guérit de toute blessure et maladie. Là, David commençait à retrouver quelques cicatrices qui lui rappelait que son corps avait de nouveau des limites. Pendant l’intervention, son infirmier le questionna.
"Me suis fais un nouveau pote." Ce n’était pas forcément qu’il n’en avait pas envie d’en parler, juste que c’était quelque chose de banale pour lui. Imaginez qu’on vous demande de raconter votre sortie pour chercher le pain ou une bière. C’était futile et sans intérêt sans doute, tout comme pour David. Il ne se passait pas un jour où il ne cherchait pas les ennuis. Toujours à vouloir se frotter à quelqu’un, prendre n’importe quel prétexte pour refaire la fasse. Il en avait besoin, il fallait qu’il le fasse.
"Et vous ? Vous semblez péter la forme. Pourquoi venir à l’hosto si vous vous portez bien." Pas une fois David ne l’avait vu se plaindre d’un quelconque mal. Aucune blessure visible, pas de toux ou de vomi à foison. Chose qui le rendait plus soupçonneux à son égard et il était curieux de connaitre la raison de sa venue ici.
Cela faisait déjà plusieurs minutes qu’ils étaient ici et pas une fois, David n’avait entendu le cœur battre violemment, ou une étrange musique inquiétante raisonner dans les couloirs. Ca le rassurait un peu, cela voulait dire qu’il ne participait pas à une nouvelle chasse. Au moins il n’avait pas encore vue de générateur ou tout autre prisonnier avec eux. Mais cela ne voulait pas dire qu’il n’y avait aucun danger, qu’on leur réservait pas une autre surprise pour rendre leur visite à l’hôpital… Mortellement inoubliable.
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Mar 12 Oct - 20:06
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Sans surprise, le colosse, qui en a très certainement vu d’autres, reste relativement impassible tandis qu’Alexander le soigne du mieux qu’il le peut avec les moyens du bord (au moins, le nécessaire hospitalier n’a pas disparu en même temps que son personnel, quelque part, on peut dire que c’est une bonne chose)… Il préfère ça… Même si une part de lui n’a pas très envie de rester trop près de cet énergumène à qui il devine qu’il ne faudrait pas grand-chose pour décider de lui coller une droite si l’envie lui prenait, il aime mieux ne pas le voir et l’entendre se plaindre au moindre prétexte.
Il encaisse la douleur sans souci, et donc, son état et la douleur qu’il peut éventuellement ressentir ne devrait pas les ralentir outre mesure dans leur quête – indispensable, cela va sans dire – d’une issue. Quand il lui demande comment il s’est fait ça, Alexander n’est pas totalement sûr de vouloir bel et bien entendre la réponse de son interlocuteur, mais il tente toujours, il faut bien qu’ils brisent un minimum la glace, vu qu’ils se retrouvent à l’évidence dans la même galère et n’ont pas franchement d’autre choix que de faire avec dans tous les cas, et ça que cela leur plaise ou pas.
Le gars lui réplique donc qu’il s’est fait un « nouveau pote » (« pote » est un terme de jargon actuel avec lequel il a fallu qu’Alexander se familiarise, mais il en a largement eu le temps, depuis le temps qu’il est coincé sur cet îlot de malheur). Alexander comprend très facilement qu’il ne fait pas bon être le « pote » de cet individu. Alexander comprend également qu’il n’obtiendra pas grand-chose de plus de la part de son interlocuteur, et il ne compte pas, pour la peine, en demander davantage. Il a l’intuition que la moindre question de trop pourrait se retourner contre lui. Inutile de tenter le diable, n’est-ce pas.
« Il n’est pas nécessaire d’être à l’article de la mort ou d’avoir une blessure physique visible pour se rendre à l’hôpital », répond calmement le politicien, qui n’a pas spécialement envie de s’étaler sur son état de santé ou sur lui-même d’ailleurs, en présence de son interlocuteur (sur ce dernier point, d’ailleurs, c’est assez surprenant, car Alexander Hamilton n’aime rien davantage que de parler de lui en temps normal, mais il sait aussi dispenser ses informations au gré des circonstances, et à quel moment s’épargner de les formuler, par conséquent). « Je devais seulement passer quelques examens de routine, rien de bien important. »
Et pas la peine de s’étaler là-dessus de toute manière, il sera plus important pour eux de trouver une manière de sortir de là. Quand Alexander estime en avoir fini, il examine la plaie panser puis relève les yeux vers son interlocuteur.
« Je crois que je ne me suis pas présenté. Alexander Hamilton, je regrette que nous nous rencontrions dans ce genre de circonstances. »
Mais soyons honnête, ils ne se seraient jamais rencontrés dans d’autres circonstances, ou en tout cas, ils ne se seraient sans doute pas adressé les paroles. Il semble assez évident qu’ils n’ont vraiment rien en commun. Rien en dehors du fait de s’être retrouvés à la même heure au même endroit. « Ça va aller ? »
David n’était pas la personne la plus loquace qui soit. Les ares moments où il voulait bien l’ouvrir, c’était souvent pour se montrer sarcastiques ou violent dans ses propos. Sinon, il ne trouvait jamais rien d’intéressant à dire. Son passé, il ne voulait pas en parler. Son présent, il le trouvait plat et sans intérêt pour qui que ce soit. Et son futur… Soyons honnête, en avait-il un vraiment ? Il n’était rien, n’avait rien donc si on devait faire une causette, ce ne serait pas avec lui qu’il faudrait faire et King en était bien conscient. Voila donc pourquoi ses réponses restèrent les plus simples du monde, invitant peu voir pas du tout à poursuivre.
David grimaça légèrement pendant les soins. Ce gars faisait au moins de son mieux pour ne pas s’y prendre comme un manchot. Avait-il déjà eut l’occasion de soigner des blessés par le passé ? En tout cas il était bien plus délicat que la plus part de ses anciens compagnons qui parfois, se vautrer dans leurs soins et subissait la colère du redoutable David King. Le gars eut donc terminer, ce qui surprit le principal intéressé qui ne put s’empêcher de faire mouvoir son torse. La douleur était encore là, mais moindre.
"Pas mal." Se contenta comme compliment le voyou. Déjà qu’il ne fallait pas s’attendre à quelque discours de sa part pour expliquer quoi que ce soit, alors complimenter encore moins. Chaque marque de gratitude qu’il pouvait donner, fallait s’en contenter et chérir comme le plus précieux des diamants.
Ces soins faits, l’espèce de sosie de Ace se présenta. Chose normal, King ne l’avait pas fait, mais la politesse et lui étaient en pleine mésentente et donc, il se présentait rarement en premier. Il pouvait cracher le morceaux des heures, voir des jours durant. Mais devant une saleté de situation semblable à la leur, on pouvait modifier un rien ses habitutes.
"Ouais pareil. David." Répondit-il d’une voix quelque peu grognante. Mais là, sa frustration n’allait pas à l’encontre d’Alexander, mais contre toute cette histoire. Aurait-il aimer rencontrer Hamilton d’une autre manière ou le rencontrer tout court ? C’était aussi un associable, pas fichu de garder un ami plus de quelques jours. Une seule personne a réussit l’exploit de le supporter et s’attirer sa sympathie, même son affection. Mais… Il n’était plus là. Et on pouvait dire que chaque proche qu’il perdait aggravait le caractère de David.
"Ouaip ca va. C’est bon t’es pas un manche sur ce coup là." David se laissa choir de son perchoir, retombant sur ses pieds, il effectua quelques exercices de mouvement, tordant son torse musclé. Il ressentait plus grand-chose, ca lui en rappelait des souvenirs et il était bien heureux. Rattrapant sa vielle veste, il demanda pendant qu’il la remettait :
"Bon, on se maille de trouver une sortie alors ?" Pas que la présence d’Alexander la dérangeait plus que ça, mais tous deux devaient avoir le même désire de sortir d’ici au plus vite avant qu’un truc désagréable ne leur tombe dessus. David ne voudrait voir par exemple, un médecin fou qui balancerait des électrochoc ou une nurse folle flottant dans les airs non plus. Sinon, il ne donnerait pas chère de leur peau.
"Trouver les sorties ok. T’as un plan, un truc à proposer pour comment procéder ?" Surtout savoir si Hamilton voulait qu’ils se séparent ou restent ensemble. David pouvait avoir des idées, des avis. Il pouvait établir aussi des stratégies qui pouvaient rester discutable… Mais c’était avant tout un suiveur. Enfin, disons qu’il avait horreur des responsabilités, être le chef, celui qui donne les ordres tout ça… Pas pour lui. Même si paradoxalement, il adorait jouer les rebelles et remettre en question les choix faits.
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Alexander Hamilton
▿ Ton univers : Hamilton: An American Musical
▿ Date de naissance : 11/01/1980
▿ Age : 44
▿ Métier : Ecrivain, chercheur en sciences politiques, polémiste, travaille pour un maire qu'il n'a jamais vu...
▿ Quartier : Raccoon Square
▿ Côté cœur : I don't pretend to know the challenges we're facing. But I'm not afraid. Just let me stay here by your side. That would be enough.
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Sam 16 Oct - 10:22
It never ends
Alexander a fait de son mieux, mais ça a au moins l'air de convenir à son interlocuteur qui le gratifie d'un "pas mal" un peu bourru. Le politicien n'a pas vraiment besoin de bien le connaître pour comprendre que, de sa part, cela équivaut à un compliment, et à la marque de gratitude la plus importante qu'il peut attendre, sans doute. Très bien, il saura s'en contenter. Pour sa part, ça lui convient plutôt bien, d'ailleurs. Alexander n'attend pas de grands discours, même s'il est très doué pour en faire, il préfère la franchise et les actes qui en disent parfois plus long que les mots, même si les deux peuvent avoir tout autant de pouvoir.
C'est plutôt bon signe, s'ils arrivent à être en relativement bons termes, ils parviendront peut-être plus facilement à se tirer de là... Enfin, il ne faut pas trop espérer non plus, mais déjà qu'ils vont devoir tenter de s'échapper de se guêpier, il reste préférable de ne pas se mettre des bâtons dans les roues non plus. L'homme se présente sous le nom de David. Ironique, il aurait plutôt une allure de Goliath aux yeux d'Alexander, mais il va s'épargner de lui en faire la remarque pour le moment. Même s'ils sont décidés à s'entraider, ce n'est pas une raison pour trop présumer de leur capacité à s'entendre. Alexander préfère donc ne pas être trop familier non plus, ou pas encore, en tout cas.
Alexander hoche simplement la tête quand son interlocuteur suggère donc qu'ils se dépêchent de trouver une sortie. Oui, leur objectif n'a clairement pas changé, ils ne vont clairement pas traîner ici trop longtemps non plus, ça vaut mieux. Surtout qu'Alexander commence sérieusement à penser qu'on les a enfermés là à dessein, et si ça doit être le cas, qui sait ce qui pourrait bien les entendre. Dans le doute, il préfère quand même ne pas s'éterniser. Les hôpitaux même aseptisés comme celui-là devient rapidement flippants quand vous êtes la seule âme qui vive à y évoluer.
"Dans l'idée, je suggèrerai de nous séparer pour couvrir la zone plus rapidement", dit-il sans être vraiment emballé par cette proposition. Né avant les films d'horreur, il ne connaît pas cette grande règle qui veut qu'il soit toujours stupide de laisser le groupe se séparer. Mais en attendant, ils ne sont pas dans un film d'horreur (quoique...), et ils gagneront un temps précieux en allant chacun dans leur coin. "Bien, je pars dans cette direction, vous dans celle-ci. On teste toutes les portes, toutes les fenêtres, et on se rejoint ici même quand on en a fini. Avec un peu de chance, l'un de nous aura trouvé une issue."
Ou pas. Ou bien David décidera de partir sans l'avertir... Bon, ça, à la limite, Alexander sera capable de s'en remettre.
David pouvant mettre de côté ses aprioris, il était assez malin pour se rendre compte que l’importance fut de trouver une sortie. Il pourrait douter d’Alexander aussi longtemps qu’il le voudra plus tard. Pour le moment il fallait quitter cet hôpital, même si King se doutait déjà que tout issue fut momentanément bloquées. Ou alors sortiront-ils de cet hôpital pour découvrir une ville fantôme. Bref, le voyou ne voulait pas partir trop défaitiste, sinon il n’aurait plus trop de raison de se battre et autant baisser les bras, ce qui n’était pas son genre. Non, David n’abandonnait pas aussi facilement. Le gaillard pouvait remettre en question les décisions, mais jamais ne suggérera d’abandonner et attendre. Pas que c’était un homme plein d’espoir, juste qu’il avait ce qu’on appel la bougeotte.
Alexander exposa donc son plan. Il avait tout d’un intello, le genre de proie que la race de David prenait plaisir de malmener, se moquer de leurs airs supérieurs. Autant le laisser lui réfléchir et prendre les décisions. Pas que King soit un idiot loin de là, disons qu’il préférait cacher cette partie de lui. Donc il ne disait rien, il écoutait, bras croiser. Se séparer, tout tester pour voir si une porte ou une fenêtre était ouverte. Ouais pas terrible comme plan. Même stupide. Enfin, si un tueur devait les courser comme il en avait l’habitude, avec un peu de chance il traquerait Alex et laisserait tranquille David pour trouver la sortie.
"Très bien alors faisons ça." Sans plus de cérémonie, David partit vers la direction indiquée par Alexander. Il partait d’une manière désinvolte comme si au final, aucun danger ne pouvait les menaçait en ce moment.
Que dire de son exploration. L’hôpital était incroyablement propre, bien ranger. Il manquait juste le personnel et les malades. Tout était d’une paix inquiétante. King allait et venait dans les couloirs. Il jouait avec les poignets de portes, mais il ne découvrait que des bureaux ou des réserves. Sans doute trouverait-il quelque chose d’intéressant ici, mais le jeune homme avait ce qu’on appel la flemme de tout fouiller et trouver quoi que ce soit. Il se contentait de regarder vite fait, si quelque chose lui sautait aux yeux, il s’y pencherait sinon non. Quelques fenêtres donnaient sur l’extérieur bien sûr. Comme s’y attendait David, elles étaient toutes fermées, verrouiller. Mais le plus curieux fut ce qui se trouvait de l’autre côté. Une brume épaisse rendait le monde de dehors aussi blanc et invisible. On se croirait en plein cœur d’un nuage. Etrange, David ne se souvenait pas de brouillards en venant ici. Qu’à cela ne tienne, il attrapa un des sièges sur roulettes du bureau où il se trouvait, et avec force, l’envoya contre la vitre. La chaise rebondissait dessus et on sentait comme si toute la pièce vibrait. David cru entendre un craquement, mais le verre fut à peine effleurer. Il reprit donc la chaise et recommencer, frappant encore et encore. La vitre se fissura, mais centimètres par centimètres. Le voyou sentait la colère montait en lui.
Soudain, il sentit le sol trembler. Pas comme dans un séisme, on aurait dit que des vibrations se rependant dans tout le bâtiment. Puis, la lumière vacilla, l’ampoule au plafond se mit à clignoter plusieurs fois avant de revenir à la normal. David resta interdit un moment, ne comprenant pas trop ce qu’il se passait là.
"Ok j'ai fais quoi encore."
Il porta sa main à son cœur. Légèrement excité, il ne ressentait pas les effets que produit l’approche d’un tueur. Au final, tout cela n’avait rien à voir avec son « ancien monde », pourtant David ne se sentait pas plus rassurer que cela.
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Mer 20 Oct - 19:48
It never ends
L’avantage – et le désavantage en même temps aux yeux d’Alexander – d’avoir affaire à une personne comme David, c’est qu’on ne perdait pas de temps, on entrait directement dans le vif du sujet, et sans discuter. Quelque part, c’était bien, c’était même très bien, et Alexander préfère largement ces personnes qui savent trancher dans le vif à celles qui sont constamment en train d’hésiter sur tout et sur rien s’ils ne vont pas purement et simplement dans le sens du vent, mais Alexander aime aussi débattre et discourir, et ce n’est à l’évidence pas cette situation qui bénéficiera à son épanouissement intellectuel… cela étant dit, ils ont effectivement et définitivement d’autres chats à fouetter. Donc, ils partent chacun de leur côté et se mettent à l’exploration minutieuse de lieux, en quête d’une quelconque issue.
Le fait de se retrouver seul dans cet endroit absolument désert – même s’il sait que David n’est pas loin, évidemment, n’est clairement pas pour le rassurer, et Alexander prend définitivement sur lui afin de garder tout le calme et toute la composition dont il est capable. Il sait pertinemment que céder à la panique ne servira absolument à rien. Malgré tout, il ne peut cacher le fait qu’il est tendu, le moindre bruit un rien suspect serait susceptible de le faire sursauter, et chaque ombre de même. Malgré tout, il reste focalisé sur son objectif. Quoi qu’il puisse en être, il est bien évidemment hors de question qu’il moisisse ici, et il fera tout le nécessaire pour que cela n’arrive pas. Il inspecte et tente d’ouvrir chaque fenêtre, chaque porte qu’il trouve sur son chemin, tente de les forcer autant qu’il le peut, mais sans succès. Il se laisse aussi le temps d’explorer minutieusement chaque pièce, pour peu qu’il y trouve du matériel informatique ou téléphonique efficace, mais jusqu’ici, rien de probant, évidemment.
L’atmosphère se fait de plus en plus pesante, et Alexander pense comprendre ce qui lui communique ce sentiment en remarquant que le temps au dehors a complètement changé. A son arrivée à l’hôpital, le ciel était un peu gris, certes, mais sans plus. Là, une purée de poix si épaisse s’installe à l’extérieur qu’il est fort probable qu’on n’y voie pas à un mètre. Ce n’est pas la première fois que l’écrivain assiste à un phénomène météorologique à ce point incompréhensible, c’est plutôt monnaie courante, ici, mais il continue d’être surpris par les caprices du temps, malgré tout, qui n’en fait qu’à sa tête.
Alors qu’il s’acharne sur une issue de secours du mieux qu’il le peut, une violente secousse manque le faire tomber à la renverse. Tiens, c’est nouveau, ça… Alexander attend quelques secondes avant de reprendre tout mouvement, mais après quelques minutes à s’acharner sur la porte, le mini-séisme recommence… cela dure plus longtemps cette fois, une bonne trentaine de secondes, sans doute… Et alors que tout semble s’être calmé, toutes les lumières s’éteignent brusquement. Bon… ben voilà autre chose. « David… vous m’entendez ? » se risque Alexander dans la pénombre la plus totale.
Un bruit sourd se fait entendre à quelques mètres… S’agit-il de lui ou de quelqu’un d’autre ? De quelque chose d’autre.
Les lumières ne restèrent pas éteintes, du moins elles revenaient de plus en plus affaiblit. On aurait dit qu’elles mourraient à petit feu, ou alors quelque chose absorbait l’énergie du bâtiment. D’un pas prudent King sortie de la pièce où il se trouvait pour vérifier l’extérieur. Bien entendu, il n’y avait rien. C’était aussi désert que d’habitude, sauf que là, le dur à cuir avait l’impression qu’ils n’étaient plus seuls au final. Sans doute sa longue expérience avec l’entité qui lui donnait cette impression que quelque chose le surveillait, el guettait dans la pénombre. Il s’attendait toujours à voir débouler quelqu’un ou quelque chose foncer vers lui.
Il cru entendre Alexander l’appelait. Mais il préféra ne pas lui répondre. Son compagnon d’infortune ne semblait pas en danger au son de sa voix. Et si un danger rodait tout prêt d’eux, il préférait ne pas l’attirer. Quoi que, cela pourrait être une idée. Ils pourraient faire un bouquant pour attirer la possible chose et King en profiterait pour lui refaire la façade. Il n’avait jamais peur de se frotter à toutes sortes de créatures. Cela finissait mal en général pour lui, mais le fait qu’on le fasse réussite à chaque fois, l’encourageait à toujours continuer, se moquant bien de la peur, le rendant de plus en plus insouciant. Mais ici, s’il se faisait tuer, ce serait game over non ?
Le sol se mit à vibrer. On aurait dit qu’une rame de métro passait sous leurs pieds. Et à chaque petite secousse, la lumière vacillait. Et par moment, l’ampoule éclatait. David était dans le couloir quand la première explosa au-dessus de lui. Surprit, il s’était abrité des étincelles et éclats avec son bras. Le couloir retombait pour de bon dans le noir et le costaud se mit à grogner quand il voyait qu’on lui aggravait sa situation. Mais un peu plus loin, la lumière semblait… Différente. Elle flashait d’un bleu éclectique plus vive. C’était plus puissant.
Intrigueur, David remonta le couloir pour voir d’un peu plus près de quoi il s’agissait. Toujours avançant prudemment, il retomba sur Alexander assez facilement, mais David lui fit direct signe de sa taire. Ils n’étaient pas seuls effectivement, quelque chose se passait ici et King voudrait bénéficier de l’effet surprise pour tomber sur la chose. Cependant, une longue plainte raisonna dans la pièce d’à côté d’eux. On aurait dit quelqu’un qui souffrait, agonisait même pas loin d’eux.
"C'est quoi ce truc..." Marmonna King, curieux en se dirigeant vers la petite pièce. La porte s’ouvrit, mais ce n’était pas le voyou qui l’eut pousser. Quelqu’un jaillissait de l’autre côté. Elle tendait les bras, des membres gris, décharnait, tendue vers les deux hommes se trouvant devant elle. On aurait dit une femme oui, mais ses traits étaient tirées, sa démarches lentes, ses yeux blanc laiteux, et cette mâchoire pendouillant comme si on la lui avait brisée. Elle râlait, et manqua de trébucher en tentant d’agripper celui qui était le plus proche d’elle.
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Mar 2 Nov - 21:35
It never ends
La situation fait de moins en moins sens à mesure qu’ils progressent au sein de cet hôpital qui semble définitivement vouloir leur peau. Alexander fait de son mieux pour garder son sang froid en dépit des circonstances et du sentiment de plus en plus prégnant que cet endroit cherche, sans détour, à se débarrasser d’eux… comme si les lieux avaient pris vie et en avaient après eux. Est-ce si improbable ? Techniquement, oui, mais puisque ce semble déjà être le cas de cette ville, pourquoi ne le serait-ce pas de cet endroit en particulier. Cette pensée ne ravit pas Alexander, mais il est bien obligé de la prendre en considération. Il a oublié d’être – complètement – rationnel à son arrivée ici, ou du moins, il goûte à une autre forme de rationnel, bien différente de celles qu’il avait expérimentées jusqu’ici.
Quand David le rejoint finalement, Alexander se sent en partie soulagé : rassuré qu’il ne lui soit rien arrivé, certes, mais loin d’être complètement serein pour autant. Et pour cause, rien ne leur assure, définitivement, qu’ils se tireront indemnes de cette situation, même à deux. En tout cas, aux yeux d’Alexander, il n’est plus question de se séparer… A l’évidence, ils ne trouveront pas d’issue comme ils l’ont fait jusqu’ici, et face aux éventuels maux qu’il leur faudra affronter, ils y gagneront clairement à être deux.
Il se contente de hocher la tête, sans articuler le moindre son (comme quoi, quand il veut, il est bel et bien capable de se taire, n’en déplaise aux mauvaises langues), quand David l’intime au silence. Il ne peut que donner raison à David. S’ils le peuvent encore, ils ont plus qu’intérêt à se faire aussi discrets que possible, il n’y a que de cette manière qu’ils parviendront, éventuellement, à prendre l’ascendant sur… sur quoi ? Va savoir exactement, mais ils ne sont pas seuls, ça, ils en sont convaincus tous les deux, et il leur faut à tout prix parvenir à percer ce mystère.
Le silence s’installe un instant, mais il est finalement de courte durée, car un bruit qu’Alexander est dans l’incapacité d’identifier se fait entendre dans la pièce voisine. Comme un cri d’agonie… Mais le politicien ne parierait pas pour autant sur le fait que l’origine du bruit était humain. Alexander est bien plus réticent que David à rejoindre la pièce d’à côté, mais il le suit tout de même, ne serait-ce que parce qu’il continue d’estimer qu’ils doivent, autant que possible, ne pas se séparer.
Il n’a cependant pas le temps d’ouvrir la porte que celle-ci s’ouvre d’office. A première vue une femme, oui, mais elle a l’air plus morte que vivante, et cette odeur… une odeur d’outre-tombe, et sa mâchoire… Alexander affiche une grimace horrifiée. Il veut faire un pas en arrière mais la chose le retient par son bras décharné. Ses doigts, glacés et noués se serre autour de son poignet. « Lâchez-moi ! » s’égosille en vain, en sachant bien que la chose ne va pas lâcher prise pour autant.
Elle approche sa mâchoire brisée de son avant-bras comme si elle s’apprêtait à y mordre. Alexander a juste à temps le réflexe de lui donner un coup de pied qui la déséquilibre et la fait basculer en arrière. Il la regarde chercher péniblement à se redresser. Il veut adresser quelques mots à David mais c’est alors qu’il aperçoit une forme dans le dos de ce dernier.
C’était sur Alexander que la femme qui ressemblait à une toxico jeta son dévolue. Elle s’agrippa à lui et tenta de le… De le mordre ? Mais il se passe quoi ici ? C’était quoi cette chose ? David avait l’impression d’assister à un mauvais remake d’un film de zombis. D’ailleurs, il en avait déjà affronter. Vraiment ? Il n’en était plus vraiment sûr. Sans doute dans l’univers de l’entité. Mais y avait-il vraiment des zombis ?Il n’en était pas sûr. C’est comme si… Comme si une partie de sa mémoire d’avant était flouter, qu’un barrage bloquait certains de ses souvenirs. Etrange vraiment.
Pas le temps de toute façon d’y méditer ! Ce n’était pas les souvenirs qui allaient les tirer de là, mais les actions présentes. Alexander cri, tente de se défaire de la prise de cette chose. Il fallait agir. L’intellectuel donna un coup de pied à sa ravisseuse et David lui, loin d’être du genre à laisser tomber le moindre compagnon qu’on lui donne, bondissait pour assener un coup de moins à la créature. Elle perdit l’équilibre et, comme ivre, eut du mal à se tenir droite. Elle était résistante ca oui.
Tout à coup, Alexander cria l’alerte derrière King. Ce dernier eut juste le temps de jeter un coup d’œil derrière lui pour voir une ombre se tenir dans son dos. Pas le temps non plus. Le jeune homme effectua un coup de pied retourner comme il savait le faire qui heurta la chose en pleine poitrine. Cette fois, c’était un homme mais en plus piteuse état que la femme. Il lâcha un long râle sous le coup et recula de plusieurs pas derrière en agitant les bras. Sa peau était grise et en lambeau. Oui, on aurait dit un cadavre ambulant. Ses plaintes ressemblaient à des gargouillis écœurant comme quelqu’un qui se noierait dans son propre vomi un lendemain de cuite. David y éprouvait du dégout face à eux. Le zombis car on pouvait à présent les nommer ainsi, évita de s’écroula au sol grâce au mur derrière qui le retenait comme un manager dans un combat de boxe. Il arriva sans peine à se redresser pour tenter une nouvelle fois de s’en prendre à David.
King leva les poings, se préparant à défendre encore sa peau. La chose approchait, tendant des mains griffues vers lui. Il était un peu lent, alors quand il tenta d’agripper David, le voyou esquiva facilement et f rappa fortement au niveau du bras. On entendait l’os se brisait comme du bois pourri. Le bras pendait, comme s’il allait se détaché. Mais le monstre lui, n’éprouvait aucune douleur, aucune plainte ne s’échappa de sa gorge. Il dévisagea David avec des yeux vides démoniaques tentant de l’attraper cette fois avec les dents. Un nouveau coup de point et la tête fit un cent quatre vint degrés faisant chuter le zombis.
"On s'casse d'ici !" Grogna David à l’attention de son compagnon.
Mais une fois la porte franchit, on voyait dans les couloirs d’autres ombres trainante, approchant d’eux le pas lent, et se lamentant autant que les premiers comme si leur propre vie était une longue torture. David avait-il peur ? Surtout énerver de se voir dans une situation pire que ce qu’il aurait put connaitre.
"Bordel ! Il y en a d’autres !" Et dire que jusqu’ici l’endroit semblait calme et désert. A présent, comme par magie, ces horreurs apparaissaient un peu partout de nulle part. C’était comme si tous les patients et le personnel s’était transformer en une de ces horreurs. Ou alors ils venaient d’ailleurs ? Peu importe ! Le plus important pour David était de se tirer d’ici, fuir. Prévenir les autorités pour qu’ils fassent le ménage ici.
En voyant tout cela, la brute se disait bien qu’il aurait mieux fait de se soigner lui-même chez lui. Comme quoi ce qu’on disait était vrai, c’est en venant à l’hôpital qu’on risquait de chopper un grave truc, voir y passer.
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Dim 7 Nov - 12:09
It never ends
L’avantage, clairement, c’est qu’Alexander n’est pas tombé sur le camarade d’infortune le plus frêle et le moins prompt à se battre qui soit. Bien au contraire, David est un vrai bagarreur. C’est une chose qui n’avait pas échappé au politicien, même quand ils ne se retrouvaient pas encore dans une situation à ce point délicate, mais il en a encore davantage la confirmation en cet instant, alors qu’il s’en prend à leurs assaillants avec ce qui ressemblerait presque à de l’expertise. Alexander aussi en a mené, des combats, des guerres aussi. Il s’est battu, mais avec d’autres armes et contre d’autres sortes d’ennemis, et il reste tout de même qu’il a toujours favorisé la stratégie à l’approche disons plus… brute de décoffrage, mais au final, c’est sans doute pas plus mal, comme répartition des tâches.
Avoir à la fois les muscles et le cerveau, ça pourrait bien leur sauver la mise, là, tout de suite. Finalement, David n’a pas grand mal à se débarrasser de son assaillant, qui lui aussi semble assez pressé de croquer ses bras à pleines dents. Bon, ces machins qui n’ont pas l’air de pouvoir manger pourtant ont l’air affamé, et Alexander, même s’il ne sait pas grand-chose des mythes liés aux zombies, préfère ne pas prendre des risques inutiles non plus. Au moins, ils peuvent avoir l’ascendant sur ces créatures, et c’est déjà rassurant. En espérant que des créatures plus dangereuses ne les attendent pas au tournant, ce qui est une hypothèse plus que probable.
Il hoche vivement la tête quand David suggère qu’ils se cassent d’ici. Il n’y a pas besoin de le lui suggérer deux fois, clairement, il préfère autant qu’il le peut s’éloigner de ces créatures, même si ça a l’air un peu peine perdue, surtout s’ils doivent ne pas parvenir à quitter cet endroit, et pour le moment, toutes les issues de l’hôpital refusent, à l’évidence, de leur céder. La porte franchie, ils ne peuvent que constater d’autres présences, tout aussi lentes, ce qui est à leur avantage, mais leur surnombre pourrait bien avoir raison de leur rapidité. Alexander fait au mieux pour conserver son sang froid. Ce n’est pas ce qu’il y a de plus simple. « Il faut qu’on réussisse à s’armer. Si on se contente de les combattre à leur seule force de nos poings, tout lents qu’ils sont, ils finiront par avoir le dessus sur nous », constate Alexander, réfléchissant à voix haute.
Ils sont dans un hôpital, pas dans une armurerie, mais ils peuvent bien trouver quelque chose malgré tout. Il regarde tout autour de lui, en quête d’une illumination, quand il trouve un extincteur attaché au mur, une invention qui n’existait pas dans son siècle, et dont il n’a jamais eu l’occasion de se servir mais… il y a un début à tout. Il tourne son regard vers David. Il n’est pas certain que ce dernier soit franchement convaincu par son choix, il hausse les épaules. « On fait avec ce qu’on a. » Faute de mieux. Ce qui lui fait penser… « Il doit bien y avoir moyen de déclencher l’alarme incendie, non ? Peut-être que le bruit fera fuir nos assaillants », ou les énervera encore plus. « Et nous attirerons peut-être l’attention sur notre situation. »
Ainsi, ils obtiendraient peut-être une aide extérieure.
Pour savoir se battre, il le savait. David n’était pas un idiot, il restait un homme cultivé et qui comprenait bien les choses qui se passaient. Mais son intelligence, il préféra la dissimuler derrière ce déguisement de brute épaisse. Pour cela, il privilégiez les plans plus fronteaux qui lui permettaient en même temps, d’assouvir ses pulsions de violence. Donner des coups, il avait apprit à le faire depuis bien longtemps. Depuis quand ? Il ne se souvenait plus vraiment. Au départ, il donnait des coups comme un dérater, comme un gosse qui laissait exploser sa colère sans maîtrise. Puis, il s’est perfectionner. Il apprit quelques techniques de combats, puis d’autres. Il se pencha vers quelques arts martiaux si on pouvait dire voulant être plus qu’une bête d’arène. David voulait devenir un farouche combattant, un guerrier invincible prêt à tout pour vaincre ses obstacles.
Cela était devenue comme une importance, surtout depuis qu’il est arrivé ici. Après avoir affronter le cauchemar, il voulait être plus que prêt, que ce soit lui la terreur du mal, le personnage qui ferait faire dans son froc, toutes les créatures qui s’amusaient à terroriser les autres. La peur, il ne voulait plus la connaitre. Et on pouvait dire qu’il se débrouillait bien. King ne possédait aucune faculté surnaturelle ou quoi que ce soit du genre, mais le jeune homme s’était bien préparer, faisant comme la on le voyait, rendre les coups sans reculer.
Sans reculer, il n’était pas stupide à rester au milieu de l’essaim maléfique tout de même. Il savait quand se replier, et là… Bien qu’il aurait aimer donner encore quelques coups, ces choses se multipliaient bien trop vite à son goût. Si King aimait le combat, il était aussi attacher à la vie. Le duo n’eut donc d’autre choix que de se replier, mais chaque couloir autour d’eux, était garder par un de ces zombis. Alexander parla d’arme. Bonne idée, mais utiliser quoi ? Il n’y avait pas grand-chose dans le coin. L’intello arracha du mur justement un extincteur. David leva un sourcil voulant dire « Really ? » Son compagnon le comprit, mais il n’avait pas tort. On faisait avec ce qu’on avait et il n’allait pas le lui reprocher. Ceci-dit, sur la seconde partie de son plan, la petite brute était moins optimiste.
"Ouais du bruit, un bon moyen pour attirer tous leurs petits amis aussi." David avait de l’expérience dans le domaine. Quand il était prisonnier avec d’autres chez l’entité, le moindre bruit provoquer par une crouse ou quelque chose de lourd tombant, attirait toujours les ennuis. On était sûr de voir débarquer alors un gros machin hideux venir les bouffer ou découper.
Regardant autour d’eux, David trouva un brancard. Il força pour le tirer vers lui, le débloquant avec le pied. On aurait dit qu’il se débattait avec un caddie de supermarché quand on peinait à l’orienter. Mais King ne pensait pas faire des courses avec. Lui donnant un minimum d’élan, il l’envoya droit devant lui. Le lit mobile roula dans le couloir, heurtant un de ces zombis pour l’emporter sur quelques mètres et s’écraser contre le mur car sa trajectoire fut déviée.
"C’est liberer on bouge !"
C’était déjà un passage de libre. Sans doute trouveront-ils d’autres de ces machins plus loin, mais ils étaient moins coincé que tout à l’heure. L’idéal serait de trouver une sortie, mais comme les portes semblaient poursuivre leur grève, le mieux serait dans ce cas de trouver un endroit sécurisé pour établir un meilleur plan. Et aussi, que King se trouvait également une arme. User juste de ses poings et de ses pieds ne le dérangeaient pas, mais avoir quelque chose sous la main ne lui déplairait pas non plus.
Il eut une petite pensée pour Rin. Etant sa seule amie connue, il se réjouissait en pensant qu’elle était en sécurité au moins. Heureusement qu’elle ne le collait pas, sinon dans quelle galère elle se retrouverait à cause de lui.
"J’suppose que t’as jamais vu des truc comme ca avant, j’me trompe ?"
A qui le tour ?
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Alexander Hamilton
▿ Ton univers : Hamilton: An American Musical
▿ Date de naissance : 11/01/1980
▿ Age : 44
▿ Métier : Ecrivain, chercheur en sciences politiques, polémiste, travaille pour un maire qu'il n'a jamais vu...
▿ Quartier : Raccoon Square
▿ Côté cœur : I don't pretend to know the challenges we're facing. But I'm not afraid. Just let me stay here by your side. That would be enough.
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Sam 13 Nov - 9:59
It never ends
Alexander grimace à la remarque malheureusement trop juste de David. Fier et obstiné, il n’apprécie guère que l’on remette en question ses stratégies, même les plus précipitées et désespérées, mais en l’occurrence, il n’a sans doute pas tort. Même si déclencher l’alarme incendie devait, par miracle, alerter quelqu’un à l’extérieur et leur permettre d’obtenir du secours, dans l’attente, le bruit agiterait peut-être leurs ennemis… Oui, mais si l’alarme se répandait dans tout le bâtiment, ils auraient peut-être plus de difficultés à les localiser, et eux pourraient se barricader dans une pièce à l’abri… ? Bon, d’accord, ça faisait beaucoup de « si ». Et quand un plan comprend autant de « si », on peut être convaincu de combien il est incertain, et donc bancal. Non, ce n’est pas une bonne idée, ce n’est pas une bonne idée, et il vaut mieux, s’ils le peuvent, qu’ils se rabattent sur autre chose. Mais se rabattre sur quoi, exactement ? Ce n’est pas exactement comme s’ils avaient mille et une options à leur disposition non plus.
Trouvant un brancard, David parvient – laborieusement – à l’envoyer valser quelques mètres plus loin, vers un zombie qui aussitôt se fait entraîner à l’autre bout du couloir. Il y a au moins une bonne chose dans leur malheur absolu, et c’est que leurs ennemis n’ont l’air ni très éveillés, ni très vifs (c’est sans doute ce qui arrive quand on est déjà mort), ce qui veut dire qu’il peut être possible de s’en débarrasser en se montrant suffisamment futé. Leur vrai souci est qu’ils se trouvent en sous-nombre évident et que cela pourrait bien finir par leur causer grand tort à un moment ou à un autre.
Alexander, qui est plus habitué à donner des ordres qu’à en recevoir (ou surtout, qui n’a jamais été très doué pour accepter les ordres qu’on lui donnait), obéit cette fois sans broncher. Il a conscience du fait que rester statique serait la pire idée possible. Et tandis qu’ils partent en quête d’un endroit légèrement plus sécurisé, où ils pourraient éventuellement établir un plan d’action un rien plus solide, David lui pose une question qui prend l’intellectuel au dépourvu. « A votre avis ? » répond-il alors.
Bien sûr qu’il n’a jamais rien vu de tel, et des événements du genre ont plus que tendance à heurter son tempérament cartésien et rationnel. Certes, à force de mauvaises expériences comme celle-ci, il a fini par en prendre l’habitude, ce n’est pas pour autant qu’il est moins décontenancé par des événements qui ne devraient trouver aucune réalité concrète dans le quotidien de qui que ce soit. « Pourquoi ? Pas vous ? »
Alors qu’il prononce ces mots, il trouve la porte non vitrée et d’apparence solide d’une pièce dans laquelle il décide d’entrer. C’est une pièce assez petite mais qui n’a pas été envahie, très sombre car sans fenêtre, où du matériel médical est entreposé. Il invite David à le suivre à l’intérieur avant de fermer derrière eux. Considérant une armoire en fer contre le mur voisin, il avise son interlocuteur d’un signe de la tête.
« Aidez-moi à déplacer ça, il faut qu’on barricade la porte. »
Et ainsi, ils pourront s’accorder un délai pour réfléchir plus posément, et David pourra peut-être lui parler de son expérience avec ce genre de créatures.
Pour le moment, le seul plan qu’avait David était de se casser. Fuir, trouver un endroit plus sûr afin d’avoir le temps de réfléchir un peu. Il était clair que juste foncer dans le tas comme ça ne les avanceraient à rien. Avant, King pouvait se jeter sur l’ennemi, prendre le risque de se faire transpercer par une lame ou tout autre chose afin de laisser son compagnon une chance de s’en sortir. Sauf que là… L’ennemi était un peu partout et King avait horreur de prendre des risques pour rien, surtout qu’à ce stade, il n’éprouvait pas encore le moindre intérêt pour son compagnon. Il riait encore à l’imaginer pousser le malheureux dans les bras de ces horreurs pour sauver sa peau, ce qu’il risquait de faire si Alexander se révélait problématique pour lui à l’avenir.
"P't être."
Le duo trouva refuge dans une salle remplit de matériel médical. Une pièce assez petite, avec de nombreux meubles métalliques où étaient disposés tout ce qu’il fallait pour raffistoler quelqu’un. David ignorait même le nom de la plus part de ces fournitures et de ces quelques médocs visibles. Mais pas le temps de faire un inventaire, Alexander l’interpella pour faire chavirer une armoire devant la porte afin de la bloquer. Ce serait certainement idiot que de s’enfermer ici, bloquer, mais c’était ça ou recevoir un a un tous les zombis de l’hôpital. Sans attendre, King se précipita sur l’armoire et l’aide à la renverser.
David tira sur les muscles de ses bras, grognant un peu car le meuble était assez lourd avec tout ce qu’il contenait. Mais à deux avec la force herculéenne du King, l’armoire ne résista pas bien longtemps et chavira pour s’abattre devant la porte et la condamnée. Ces horreurs aux bras décharnées n’ont jamais la force de défoncer tout ça, mais elles avaient la patience de la mort. En attendant, David recula, admirant leur œuvre, avant de se retourner vers la réserve. Sans attendre, il arpenta les petits rayons, à la recherche de quoi que ce soit pour s’en servir comme arme. Il trouva dans un premier temps, une boîte contenant quelques scalpels propres. Petant la serrure, il en récupéra un ou deux. Ces armes pouvaient être utile, mais face à des zombis, il faudra être sacrément adroit et rapide, ce qu’était David, mais il préféra avoir une seconde arme plus importante.
Vers le fond de la salle, David trouva d’autres armoires, plutôt de gros casiers en métal blanc, fermé par un cadenas à code. S’ils se trouvaient dans l’univers de Resident Evil, Silent Hill ou tout autre monde semblable, il lui aurait fallu trouver des indices, des indications disant où et comment trouver ce fichu code. Mais ce serait mal connaitre David qui lui, le seul qu’il connaissait, était quatre fois un coup de pied violent. Et cela marchait, le cadenas éclata et tomba dans un cliquetis métalliques, laissant grand ouvert le casier. Un large sourire illumina le visage de la brute.
"Voilà qui est mieux." On y stockait ici des béquille. C’était déjà bien, l’objet était long et solide, parfait pour s’en servir à cogner et repousser toute présence gênante. De toute manière, David se doutait qu’il ne trouverait pas d’armes à feu ici.
Il attrapa donc une des béquilles et s’amusa avec en faisant quelques moulinets démontrant sa dextérité, mais il ne faisait pas cela pour pavaner de ses capacités, juste tester le poids et la maniabilité. Ce n’était peut-être pas génial, mais c’était mieux que rien, David dut déjà se contenter de moins que ca pour se défendre.
"Bon, on parle plan alors ? T’as déjà une idée ?"
L’endroit était étrangement silencieux. On aurait dit que tous les zombis avaient disparues. Ou alors ils étaient si lent qu’ils leur faudrait un peu de temps pour les rattraper et même les retrouver. Peut-être même qu’ils passeront devant la porte, sans suspecter la présence de leur nourriture juste derrière.
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Mer 17 Nov - 21:38
It never ends
A l’abri (un temps du moins, mais Alexander se doute que cela ne durera pas très longtemps vu les circonstances), ils peuvent réfléchir plus avant à la situation, et éventuellement trouver des armes… Bon, dans une moyenne mesure. Il serait évidemment idéal qu’ils trouvent un revolver dans un tiroir, mais il ne faut pas se leurrer, bien sûr que les choses ne se passeraient pas comme ça. Mais ils font avec les moyens du bord, et les moyens du bord au final ne sont pas si terribles que ça. Bon, exit l’extincteur d’Alexander, outre le fait que ce n’est définitivement pas le plus pratique, ça pèse en plus un bras : au bout du compte, c’est plus handicapant qu’autre chose. Mais la béquille qu’il a trouvée, en revanche, est tout de suite un bien, bien meilleur choix. Ça ne va pas faire toute la différence, c’est sûr, mais c’est un début. « Pour savoir comment les attaquer, je suppose qu’il faut comprendre à qui l’on a affaire exactement », répond-il en essayant de rassembler toute sa concentration et tous ses talents de stratège au service d’une situation qui, il doit bien le reconnaître tout de même, le dépasse par bien des aspects, vraiment.
Il est d’accord, il faut un plan : tout impulsif peut-il être, il est convaincu que c’est une chose importante, pour ne pas dire essentiel. Ils ne peuvent pas se contenter de courir dans tous les sens en se laissant assaillir par une multitude d’ennemis venus de toutes les directions possibles, sans trop savoir s’il peut ou non y avoir un moyen de s’en débarrasser pour de bon. « Vous avez laissé entendre que vous avez déjà eu affaire à de telles créatures, vous pouvez m’en parler ? » demande-t-il alors.
Il tente de prendre un ton posé et de ne pas céder à la panique. Ce n’est tout de même pas le plus simple quand la situation s’avère à ce point complexe et dépasse à ce point tout ce qu’il connaît en temps normal. Il veut faire tout ce qui est en son pouvoir pour démêler cette situation, mais s’il est un grand stratège, il l’est en condition de guerre, dans des circonstances qu’il connaît et qu’il maîtrise, avec un minimum de connaissances au sujet de son ennemi. Et justement, il se dit que David en sait peut-être davantage que lui sur l’ennemi en question. S’il peut avoir des données plus précises à leur sujet, même s’il n’en connaîtra pas le nombre, il sera de suite plus simple d’élaborer un plan.
Enfin, plus simple, tout reste relatif, Alexander voit bien que toute cette situation ne sera pas une partie de plaisir, mais il fait du moins de son mieux, ou du mieux qu’il le peut, en tout cas. Il se dit que pour le moment, il est importer de brainstormer, de rassembler le plus d’informations possibles. Ensuite, ils verront bien ce qu’il en est, tout simplement.
Cette pièce, offrait un bien maigre refuge. Il était facile de s’y barricader pour se protéger de tous les envahisseurs venant de l’extérieur, mais pour sortir… Et bien il n’existait qu’une seule porte. Donc ils étaient à la fois protéger et coincer. Si une horde de ces choses s’agglutinait contre la dite porte, David ne donnait pas chère de leur peau pour sortir indemne. Le mieux sans doute serait de se préparer au plus vite et se barrer sans trop tarder. Les créatures n’ont peut être pas deviner le lieu de leur cachette, mais elles risquaient de les débusquer tôt ou tard.
"A quoi on a à faire, ce sont des saletés de zombis ! T'as jamais regarder Walking dead ou quoi !" S’emporta légèrement King.
Tout le monde devait reconnaitre un mort-vivant non ? Avec tous ces films, ces séries et même ces livres et bande-dessinée, le concept de zombis était très populaire. Un non fan devait connaitre au moins se disait David et savoir à quoi il avait à faire. Ou alors Alexander venait d’une autre dimension, d’en endroit trou perdu pour ignorer ce genre de chose. Ou alors il jouait les imbéciles si ce n’était se donner un air intelligent par son ignorance ? La brute l’ignorait, en tout cas ca ne lui plaisait pas. Lui qui pensait qu’Alexander allait sortir une idée de génie, voila qui semblait se reposer sur lui, l’interrogeant sur ses connaissances sur les zombis. Plus loin que ça, il cru comprendre que King en aurait déjà affronter. Déclaration qui surprit négativement le voyou.
"Qu’est ce que tu m’racontes ! Tout le monde connais les zombis. Faut en principe éclater leur tête et ca ne se relève pas." En avait-il affronter ? Il n’en était toujours pas sur. Il aurait put souligner le doute qui l’assaillait mais à quoi cela les avancerait ? Si ca se trouve, ce n’étaient pas des souvenirs de sa vie d’avant qu’il avait, mais juste quelques flashs de films ou de rêves faits y’a longtemps. Pourtant, il sentait comme quelque chose de familier avec ces machins.
Au moins, le coup de détruire la tête d’un zombi était de notoriété publique. Il n’avait pas besoin de chercher bien loin pour trouver cette idée. Mais serait-ce pas un peu trop facile ? Ils verront bien une fois le prochain zombi en face d’eux. C’était déjà quelque chose pour aider à survivre, s’échapper d’ici. D’ailleurs, comment comptaient-ils s’enfuir ? L’hôpital n’était plus vraiment abandonné, sauf qu’au lieu d’avoir un staff négligeant envers ses patients, c’étaient des employés un peu trop collant. Donc, leur mission primaire se compliquait un rien et soulignait bien que pour sortir d’ici, cela risquait de prendre bien plus de temps.
"Il doit bien y avoir un plan du bâtiment quelque part. Un truc pour indiquer les pièces importante." Une salle de contrôle peut-être, un endroit où on pouvait déverrouiller les portes ? Ou bien de surveillance pour trouver des indices sur les bandes ? Ou bien quelque part où on pouvait dénicher une clef, un levier, n’importe quoi. Tout était bon à prendre de toute façon et au moins, avec un plan, ils devraient savoir où se rendre sans prendre le risque de tourner en rond. Il faudra peut-être revenir vers le hall d’entrée.
C’est alors que des grognements et de longues plaintes raisonnaient derrière la porte. Impossible de dire s’ils venaient toquer ou s’ils étaient juste de passage. En tout cas, au son, on devinait un jolie petit groupe qui passait par-là. "Damn… Ca n’aura pas durer." Marmonna David. Ils pouvaient rester là, à attendre qu’ils passent. Même si avec leur lenteur, ils ne semblaient presser d’avancer. David n’était pas un expert, ni un pisteur. Il ne pouvait déterminer combien ils étaient, et s’ils étaient tous grouper ou éparpiller dans le couloir, s’ils avançaient à l’unisson, ou bien chacun de manière autonome. Fouillant quand même la pièce, King leva les yeux vers ce qui ressemblait à un conduit d’aération. C’était une solution comme une autre. Faisant un signe à Alexander, il lui indiqua ce qui pouvait être, leur sortir de secours. David tira un escabeau doucement sous la bouche pour grimper dessus et essayer de l’ouvrir sans faire trop de bruit.
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Jeu 25 Nov - 19:13
It never ends
Alexander reste patient en dépit de la réplique désagréable de son interlocuteur. Non, il n’a jamais regardé The Walking Dead, mais oui, il a entendu parler de ces histoires de zombies, ce n’est pas pour autant qu’il se servirait de ses connaissances très vagues d’œuvres de fiction pour décider d’en faire la vérité de ce qu’ils sont en train de rencontrer. David avait l’air d’en avoir rencontrées très concrètement, il aurait pu avoir sa propre interprétation de ce qu’était leur nature et de la manière de les arrêter, par conséquent… Le politique fait de son mieux pour garder une attitude mesuré mais il doit bien reconnaître qu’il n’apprécie pas spécialement passer pour ridicule, c’est difficile à encaisser pour une fierté aussi mal placée que la sienne. Cela dit, il n’est pas temps non plus d’en parler en long, en large et en travers : ils ont des ennemis à occire, et c’est ce qui importe avant tout.
« Désolé, je n’avais jamais rencontré de zombies avant aujourd’hui, figurez-vous », réplique-t-il, rembruni, « et si je devais me fier aux contes et aux romans pour modeler ma perception de la réalité, je serait mort de longue date », ajoute-t-il alors simplement.
Mais soit, s’il le dit et s’il a l’air si sûr de lui, il va donc falloir éclater la tête de ces créatures : une fois de plus, c’est plus facile à dire qu’à faire, clairement. En attendant, le « en principe » de David ne l’arrange pas spécialement, ça veut dire qu’ils ne vont pas pouvoir se fier à l’expérience du bagarreur de service pour décider d’un plan un peu plus concret… Encore que même si l’idée devait être de leur exploser le crâne, ils seraient à peine plus avancés. Sans armes à feu, cela va les obliger à se rapprocher d’un peu trop près de leurs cibles, et s’ils font ça, ils ne peuvent pas être sûr qu’ils s’en sortiront sans être… mordus ? C’est ce que font les zombies, pas vrai ? Ils mordent ?
« Probablement, ça peut éventuellement se trouver sur les murs de certains couloirs, même s’ils ne seront pas très détaillés. »
Il commence quand même à fouiller la pièce de fond en comble et d’ouvrir chaque tiroir. On ne sait jamais. Dans le doute, ils pourront peut-être trouver quelque chose d’utile et d’intéressant. Alexander en doute sincèrement, mais cela ne coûte cependant rien d’essayer. Mais difficile d’agir et de rester focalisé quand les grognements de l’autre côté de la porte font office d’autant d’avertissement. Ils devaient être un bon paquet. Alexander va dire quelque chose au moment où David leur désigne un conduit d’aération… De mieux en mieux. Ceci dit, c’est le mieux qu’ils aient en réserve. Maintenant, il faut espérer qu’aucune de ces créatures ne rôde dans ces conduits étroits… déjà que la promiscuité va aggraver sa claustrophobie. Bref, peu importe, ils n’ont pas le temps de réfléchir, et se glissent dans la bouche d’aération, dans laquelle ils rampent aussi discrètement qu’ils le peuvent. Ils évoluent ainsi quelques minutes, le malaise d’Alexander est total. Jusqu’à entendre un grand « BOUM » dans leur dos. « Ça se rapproche », s’inquiète-t-il à voix basse alors que les « boum » se font à présent plus nombreux et réguliers.
David n’était pas sûr de comprendre ce que voulait lui dire Alexander par « Mort de longue date. » Il était vrai que l’art et la manière et cette personne semblaient dater du siècle passé, mais King pensait surtout qu’il s’agissait d’un intellectuel bourgeois coincé. Quoi que, ce ne serait pas la première personne venant d’une autre époque qu’il rencontrerait. Dans son monde, enfin celui de l’entité, il y avait des tueurs venant du passé, et Felix, le beau gosse de leur groupe de survivant, il semblait venir d’un autre temps aussi. Donc, sans doute que si Alexander le lui expliquait, au final David ne serait pas plus étonner que cela.
Mais pas le temps aux explications, il fallait se tirer et en vitesse. Leur salut venait de ce conduit au-dessus de leur tête, et pendant que ces zombis frappaient sur la porte comme pendant un Night Friday, David aida son compagnon d’infortune pour qu’il grimpe et sorte en premier. Il le suivit juste derrière, se faufiler avec l’adresse d’un chat. Difficile, voir impossible de refermer derrière eux, mais de toute façon, King se doutait bien que ces horreurs ne seraient grimper jusqu’à eux. De toute manière, il fallait avancer.
Le conduit était bien sûr étroit, ce n’était pas aussi large que dans les films, les épaules musclés de David frôlaient la paroi et il était limite entrain de ramper. C’était la première fois qu’il devait se déplacer ainsi, et pendant un moment, la brute se voyait comme un de ses héros dans un film d’action ou d’espionnage. Il trouvait ça cool et au lieu de ressentir l’angoisse de la situation, il s’en amuserait presque. Quelques instants plus tard, on entendait un gros BOOM ! Les zombis ont réussit à entrer et saccagèrent toute la réserve. David resta confiant qu’ils ne seraient grimper jusqu’à eux et si oui, le temps qu’il y arrivent ils seront loin. Alors, quand Alexander s’alarma qu’ils approchaient, très lentement, David lui aboya :
"Grouilles toi et avances !!!" David avait voulu fermer la marche tout à l’heure pour assurer un minimum de sécurité à son compagnon. Mais si ce dernier venait à bloquer la voie, David ne donnerait pas chère de sa peau si cela faisait gagner du temps à leurs poursuivants. Il avait imaginer sa mort de bien des manières et souvent peu glorieuse. Il se voyait buter assez jeune dans la rue surtout, mais pas dans un conduit, cela lui semblait bien plus misérable.
"A la prochaine ouverture tu défonces la grille et sort ok ?!" A condition qu’il n’y avait pas de zombis. Le mieux serait de ramper le plus loin possible de la réserve et rejoindre un coin plus sécuritaire. Enfin, David ne comptait pas rejoindre l’autre bout de l’hôpital à la manière d’un ver de terre. Et si jamais déjà un zombis se trouvait dans ces conduits et les attendait ? Raison de plus de sortir de là au plus vite. Et s’ils finissait dans un couloir infecter, ils n’auront qu’à se battre pour sortir voilà tout.
Ironiquement, David aurait bien aimer qu’on lui offre là, un générateur à réparer. C’était au final plus simple avant. Il réparer la machine, la porte de sortie s’ouvrait et voilà. Fin du jeu ! Mais là, il n’y avait aucune indication, aucun indice que dalle ! Juste, obliger de jouer au chat et à la souris ou à cache-cache avec ces machins. Sans règles expliquer. Il avait connu bien pire, enfin il croit. De toute manière, il n’avait pas le choix. Si on devait au moins cité une qualité chez le british, ce serait qu’il acceptait volontiers d’affronter n’importe quel défis, même les plus dingues et suicidaires qu’il soit. Il n’avait pas peur, enfin pas trop, il n’était du genre à pleurer sur sont sort et baisser les bras.
D’ailleurs, si justement dans son ancien groupe, il était souvent considérer comme le sale type sarcastique et insupportable, tout le monde pouvait compter sur lui pour redonner du courage, jouer les gros bras pour aider et encaisser les coups sans se plaindre, enfin pas trop. Alors peu importe ce qui se passait dans cet hôpital, la raison du comment et du pourquoi. David comptait bien enfoncer son crâne dans le sien, l’envoyer se faire voir, et s’en sortir comme un champion. On devait toujours parier sur King.
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Mer 1 Déc - 19:07
It never ends
Alexander serre les dents en entendant les directives de son interlocuteur. Certes, il ne l’a pas volé, mais ce n’est pas pour autant qu’il apprécie, très franchement, de se faire ainsi houspiller. Ceci dit, il a bien besoin de ça pour obéir et ne pas céder à la panique. Alexander Hamilton n’est pas un pleutre ou un trouillard, il a vécu des guerres et mené bien des batailles, il n’a en soi pas froid aux yeux, mais être poursuivi par des créatures mortes-vivantes mangeuses de cerveau, c’est une première pour lui, et il n’est pas sûr de trouver cette expérience particulièrement stimulante ou agréable. En tout cas, clairement, il se la serait épargnée s’il l’avait pu. Mais bon, pour l’instant, il n’a pas le choix. Il n’a le choix de rien, d’ailleurs, si ce n’est de foncer dans ce fichu conduit. Et d’espérer qu’ils s’en sortent indemne.
Alors il va aussi vite qu’il le peut, ce qui n’est pas une mince affaire. Certes, Alexander est loin d’être aussi baraqué que son interlocuteur, mais même lui se sent sacrément à l’étroit, là, tout de suite, et il vaut mieux qu’il ne se laisse pas gagner par quelque impulsion claustrophobe, sinon, il est bien certain qu’il n’avancera plus du tout. Alors il avance, il avance, et il attend la prochaine ouverture, sans savoir quand elle se présentera et s’il parviendra si facilement à la faire céder. Enfin bon, David ne lui apprend rien, c’est exactement ce qu’il avait eu l’intention de faire, avec ou sans ses recommandations. Le père fondateur n’a plus l’esprit très clair, ça c’est une évidence, mais tout de même pas au point qu’il ne sache pas que c’était leur meilleure option à l’heure actuelle. Encore que cela doit exiger qu’il n’y ait pas de zombies où ils atterriront, et ça c’est bien évidemment difficile à déterminer à première vue.
Pendant un temps, et parce qu’Alexander préfère se concentrer plutôt que de répondre, un silence relatif accompagne leur progression, seulement ponctué de l’écho de leur respiration et de leurs mouvements, ainsi que de ces « BOUM » tonitruants dont il est impossible de déterminer plus précisément l’origine. Et qui ne le rassure pas particulièrement. Finalement, après plusieurs minutes de progression dans une quasi-obscurité qui avait laissé redouter à Alexander le fait de ne plus jamais voir la lumière, il voit quelque chose qui ressemble à s’y méprendre à une ouverture. Il tente d’apercevoir la pièce à travers la grille pour s’assurer que cette dernière n’est pas envahie de zombies, mais difficile à dire : à première vue, il n’y a rien, et quand il tend l’oreille, il n’entend rien non plus. Il aurait plutôt tendance à se dire, en ce qui le concerne, que c’est plutôt quelque chose d’encourageant.
Alors il pousse sur ses deux pieds jusqu’à faire céder cette fichue grille récalcitrante. L’instant d’après, ils peuvent enfin sortir et rejoindre une pièce un peu plus spacieuse, mais plongée dans une lumière bleutée… Les murs sont recouverts d’écrans… « On a peut-être de la chance, pour une fois, on dirait que nous sommes arrivés dans la salle de surveillance de l’hôpital », observe Alexander en considérant l’un des écrans au hasard.