Ne pas être cru devait être le sentiment le plus frustrant qui soit. David et son compagnon ont tous deux manquer de se faire tuer de mille façons. Et ne pas vouloir donner crédit sur la nature de ce qui les menaçaient, avait de quoi faire péter un câble. Personne ici n’avait vu de chose aussi étrange pour donner un minimum de raisons à ces deux malheureux aventuriers ? Comment des gens pouvaient rester sceptiques et faire comme si de rien était ? Dans le dernier lieu où était enfermer David, à savoir son monde ou l’un d’eux plutôt, personne ne remettait en question l’existence d’une entité lovecrafitenne, de monstres ou même de magie.
Les petits nouveaux pouvaient en douter, mais très vite, ils y adhéraient car, pas le choix. Au moins, c’était plus facile de comprendre et d’accepter l’horrible vérité. Mais ici… C’était à la fois semblable mais différends. Si une autre entité était derrière tout ça, alors elle cachait bien son jeu, ne voulant pas dévoiler trop vite son existence. Mais tout de même, de nombreuses personnes venaient témoigner avoir vues et vécues dès choses incroyables. Comment des gens pouvaient en rester fermer ? Ils devaient avoir peur il n’y avait aucune autre explication.
David aurait put s’énerver et s’en prendre à son médecin face à ce scepticisme exaspérant et du fait qu’il les prenait pour deux cinglés. Qui aimait être considérer comme fou mise à part le Joker ? King aurait put lui donner son poing dans la figure, se moquant bien des conséquences, mais Alexander s’énerva pour deux. David était surprit de voir son ami autant énerver, mais c’était appréciable à voir, et surtout, de voir quelqu’un prendre sa défense. Décidément, un réel lien fort était nouer entre eux et malgré la différence qui les séparait, l’un comme l’autre se sentait pousser à aider son compère. C’était un sentiment que David n’avait plus sentit depuis longtemps car dépourvue de réels amis depuis un baille. Sauf peut-être pour Rin. Il est vrai qu’il se sentait pousser à toujours prendre soin de la jeune femme et veiller à son bien être, mais c’était différend, il ne savait trop comment l’expliquer.
"Ouais t'as entendu mon pote ! Suis éclairé tout ça donc j'ai mon mot à dire !"
Hors de question pour lui non plus, de finir à l’asile. Il n’était pas devenu fou, même après avoir était électrocuter un long moment et plus d’une fois par un fou psychopathe. Il arrivait encore à réfléchir et penser comme avant, hors de question qu’on lui tripote le cerveau et bourre de médocs. Le médecin semblait quelque peu dépasser, devant se faire un jugement de ces deux là. Mais il ne voulait pas perdre la face sans doute, son ego de professionnel de la santé semblait en jeu.
"Il va de soit que je ne peux vous forcer à suivre un quelconque traitement sans votre accord. Toutefois je vous conseils de rester ici encore un ou deux jours pour des examens médicaux supplémentaire. On ne sait jamais si…" "C’est gratos j’espère car j’ai pas de mutuel et mon compte n’a pas plus de trois chiffres."
Un léger silence se fit de la part du médecin.
"Vous vous portez alors à merveille et êtes libres de sortir dès à présent." Les bienfaits d’une société capitaliste.
En tout cas, il ne fallait pas le dire deux fois au British, qui dès qu’il eut l’autorisation, arracha tout ce qui le reliait à ce lit.
"Ok alors me casse de suite dans ce cas. Tchao Dracula."
Sans doute y allait-il un peu fort, sans oublier qu’il restait blesser. Car quand le voyou voulu se relever, il eut comme un point de côté qui le fit se plier et manqua de glisser au sol. Le médecin n’eut fait qu’un léger pas pour venir l’aider, mais de toute manière, King lui fit le geste de ne pas approcher et le laisser faire. Il se releva et arriva à tenir debout sur le coup. Oubliant donc cet étrange docteur qui devait s’occuper de lui, King se retourna vers Hamilton.
"Hey mec ! Tu m’aides à rentrer chez moi ? Pas sur que j’y arrives sur mes deux jambes jusqu’au bout."
A qui le tour ?
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Alexander Hamilton
▿ Ton univers : Hamilton: An American Musical
▿ Date de naissance : 11/01/1980
▿ Age : 44
▿ Métier : Ecrivain, chercheur en sciences politiques, polémiste, travaille pour un maire qu'il n'a jamais vu...
▿ Quartier : Raccoon Square
▿ Côté cœur : I don't pretend to know the challenges we're facing. But I'm not afraid. Just let me stay here by your side. That would be enough.
Don't be shocked when your
history book mentions me
I will lay down my life if it sets us free
Eventually you'll see my ascendancy
Dim 10 Juil - 18:06
Let's meet, finally
feat. David
David vient probablement de découvrir un trait de son caractère qui lui avait échappé jusqu’alors, et qui sait pourtant être omniprésent chez Alexander pour peu qu’il ait une cause à plaider (et son investissement en politique fait qu’il en a toujours une à défendre, peu importe les circonstances). Face à une horde de zombies féroces, il ne faisait pas vraiment d’importance que de déployer toute sa verve, mais dans des circonstances comme celle-ci, il est rappelé à ce qui a toujours été sa meilleure arme, c’est-à-dire son sens de la rhétorique, et il la met complètement au service de son nouvel ami, à plus forte raison qu’après tout ce qu’ils ont vécu, ne pas être crus par-dessus le marché, alors qu’ils ne sont même pas complètement remis des coups moraux et physiques subis, c’est comme leur cracher directement à la figure. Chaque affront doit se payer, d’une manière ou d’une autre. En son temps, on déplorait des demandes en duel pour moins que ça… et autant dire que les duels, cela connaît Alexander, qui en a payé le prix fort. Ici, il faut accepter de se conformer à d’autres règles, mais le résultat doit être le même : à la fin, il refuse de baisser sa garde quoi qu’il en soit.
Alexander affiche un fin sourire en coin quand David résume son discours en quelques mots. L’essentiel du message est passé, et il est hors de question qu’on le soumette – pas plus que lui-même d’ailleurs – au moindre examen psychiatrique. C’est une chose que le politicien ne veut pas admettre. Pourtant, ce serait peut-être la meilleure manière de prouver leur bonne foi… mais Alexander estime ne rien avoir à prouver du tout. Et peut-être, au fond, oui, redoute-t-il d’être bel et bien diagnostiqué comme fou. Autant dire qu’un tel affront fait à sa sanité d’esprit ne saurait être accepté que douloureusement.
Le médecin semble calmer mais suggère tout de même des examens supplémentaires. Du moins avant que David ne fasse remarquer au médecin qu’il n’aurait pas de quoi payer les frais d’hospitalisation. Voilà que le visage du médecin semble changer du tout au tout en une fraction de seconde seulement. Il y a des choses qui d’une époque à l’autre ne change définitivement pas. En son temps, l’argent contrôlait déjà le monde, et à l’évidence, c’est encore le cas à présent. Et Alexander qui fut secrétaire du Trésor en sait quelque chose. Quoi qu’il en soit, donc, David est soudainement libre de partir, et Alexander doit dire que ça l’arrange. Il ne demande qu’à quitter ce bâtiment de malheur, même si une part de lui aurait préféré que David ait le temps de se rétablir complètement, quitte à payer ses frais d’hospitalisation.
« On va limiter la casse », confirme Alexander qui propose à David son épaule afin qu’il s’en serve d’appui le temps de sortir de l’hôpital.
Quand le duo met enfin un pied à l’extérieur, Alexander doit bien admettre qu’il se sent immédiatement soulagé. Il préfère s’éloigner d’ici autant que possible.
« Fuyons cet hôpital et arrangeons-nous pour ne jamais y revenir, qu’est-ce que tu en penses ? » fait-il tandis que leurs pas les mènent jusqu’au parking. « Miraculeusement, ma voiture est toujours là, ça tombe bien. » Il le conduit jusqu’à son véhicule et l’invite à s’installer côté passager. « Je m’excuse d’avance, j’ai mon permis depuis peu, on ne s’embarrassait pas de tels modes de transport, de mon temps », fait-il en s’installant côté conducteur. « Je te laisse m’indiquer la route jusque chez toi. »
Si on devait au final demander à David son ressentir de la journée, et bien après quelques remarques cinglantes, il conclurait qu’elle était bonne au final. Après tout, être rouer de coups, se faire malmener faisait parti de son quotidien. Le jeune homme n’était pas à son premier rodéo et certainement pas le dernier. C’était juste rare que quelqu’un ou quelque chose arrivait à le mettre aussi facilement à terre. Mais si au final, King se retrouvait avec un nouvel ami, quelqu’un dont il pouvait s’attacher comme là, il se sentait comme le plus heureux des hommes. Avoir des amis était rare pour le britannique, et encore plus de les garder. D’ordinaire, ceux qui se rapprochaient de ce titre, préféraient fuir la brute épaisse car… Et bien le trouvant trop brutal justement, violent et vulgaire. Mais là, peut-être à cause de l’expérience traumatisante commune, Hamilton semblait réussir à voir qu’à travers ce caractère associable, se trouvait la motivation de vouloir aider et protéger son prochain, qu’il avait réussit à comprendre King ce qui devait l’aider à le supporter, et le britannique s’en réjouissait.
Quand il entendait qu’il pouvait enfin partir, David ne se fit pas prier et se leva précipitamment. Il eut une perte d’équilibre un moment car son corps n’était pas encore remit. Mais Alexander vola à son secours lui prêtant son bras pour l’aider à se soutenir. King le gratifia d’un sourire et hochement de tête, content de voir qu’il pouvait toujours compter sur son compagnon. Et sans un mot accorder au médecin, qui devait se poser des questions, les deux hommes s’enfuir.
"Ouais suis d'accord ! La prochaine fois je me rafistole à l'ancienne haha !" Il ne se souvenait même plus pourquoi on l’avait envoyer ici. Sans doute pour se soigner de quelque chose, mais vu dans quel état il se retrouvait à la sortie. Et en plus ce n’était pas un médecin qui l’avait soigner au début, mais Alexander une fois de plus.
Les deux hommes rejoignirent le véhicule du père fondateur et King prit place du côté passager. Après avoir entendu l’histoire de son camarade, David était quelque peu surprit de le voir conduire une voiture moderne. Peut-être s’attendait-il a le voir en taxis tant qu’il n’était pas dans une calèche ou une charrette.
"T’inquiètes ! Evites juste d’écraser les chiens et les gosses ca va le faire." David étouffa une plainte, sa douleur sur le côté le lancer un peu. Ca lui rappelait ces moments blesser chez l’entité, où il était souvent plier en deux et devait attendre un moment pour que ses « potes » survivants pensent à le soigner quand il en avait envie. "Ok si la ville arrête de bouger, c’est à un ou deux pâtés de maisons." Et King lui indiqua son adresse, dont il s’agissait d’un appartement dans un immeuble miteux dans un recoin de Lockwood Hill. Il n’avait pas peur de dire qu’il ne vivait pas dans le luxe.
Pendant la conduite, peut-être une bonne partie, David laissa sa tête se reposer contre la vitre. Il espérait qu’Hamilton lui pardonnera de salir sa vitre avec ses cheveux quelques peu sales. Mais King se sentait d’un coup exténuer. Son élan d’énergie s’était comme dissiper et qu’il subissait un contre coup. Il regarda donc la ville défilé, la distance se faire entre eux et cet endroit de cauchemar. Comme dans ces films d’horreurs ou le final boy ou final girl, s’en allait en se disant que c’était fini et qu’on allait retrouver la sécurité…
A qui le tour ?
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Alexander Hamilton
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▿ Côté cœur : I don't pretend to know the challenges we're facing. But I'm not afraid. Just let me stay here by your side. That would be enough.
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I will lay down my life if it sets us free
Eventually you'll see my ascendancy
Sam 23 Juil - 20:54
Let's meet, finally
feat. David
Alexander affiche un fin sourire quand David observe que la prochaine fois, plutôt que de passer par la case hôpital, il se « rafistolera à l’ancienne »… le politicien ne gage pas que ce soit la meilleure des idées, mais en même temps, il envisage de faire la même chose. Déjà qu’il était loin d’affectionner les hôpitaux pour commencer, là, tout de suite, il voudrait s’en éloigner autant que possible. Plus ils s’éloignent de l’établissement, plus Alexander se sent rassuré.
Les événements se sont enchaînés à une vitesse si affolante qu’Alexander devine qu’il aura peine à savoir, bientôt, si tout ceci a vraiment été réel ou s’il n’a pas extrapolé certains événements. Qu’importe, c’est derrière eux, à présent, et si cette situation l’aura mis dans tous ses états, il aura aussi gagné, dans la foulée, une amitié des plus précieuses.
« Ça devrait être dans mes cordes », répond Alexander avec humour quand David affirme qu’il sera capable de supporter son mode de conduire tant qu’il n’écrase aucun chien ni aucun gosse en cours de route. Vu son mode de conduite hyper-lent et hyper-prudent, c’est un moindre risque, en réalité. Avec lui au volant, on a plus de chances de mourir d’ennui que de quoi que ce soit d’autre.
Il se laisse guider par David à travers les dédales de rue de la ville, en espérant que cette dernière ne fasse pas encore des siennes. Ils en ont suffisamment bavé comme cela sans en rajouter encore une couche au passage. Heureusement, la ville semble clémente, pour une fois, et c’est sans difficulté qu’ils parviennent jusqu’à la demeure de de David. De temps à autre, Alexander lui jette des regards à la dérobée. Il voit bien que David est exténué, et c’est bien normal. Il est bien loin d’être encore remis de ses blessures et, par-dessus le marché, n’importe qui serait épuisé après la moitié de ce qu’ils ont enduré. Alexander lui-même ne demande qu’à rentrer chez lui, à prendre un bon bain chaud et à s’effondrer dans son lit.
« Nous y voilà », observe Alexander sans faire le moindre commentaire au sujet du quartier pour le moins mal famé où vit le concerné. « Tu veux que je t’accompagne jusque chez toi ? » demande-t-il alors, sans trop savoir si David préférera qu’Alexander le dépose ici ou s’il souhaitera plus tôt qu’il reste encore un peu. Après une journée telle que celle-ci, il n’y aurait rien d’improbable non plus à ce qu’il veule qu’il le laisse tranquille. Même si elle a eu pour effet de donner naissance à une amitié à laquelle ni l’un ni l’autre ne pouvaient s’attendre, il est bien normal que David choisisse de ne plus souhaiter sa compagnie pour le moment. Alexander n’en prendrait pas ombrage, même s’il n’aura rien non plus contre le fait de rester avec lui encore un moment.
Jamais David n’avait vu quelqu’un conduire aussi lentement de sa vie. Déjà qu’en ville, on ne devait accélérer, mais là il avait l’impression d’avoir fait le stop et qu’un vieux la prit mais se dit qu’il aurait été plus rapide à pieds. D’ailleurs, King ne manqua pas de taquiner Alexander dessus, disant qu’il ressemblait à un escargot sur la route. Mais bon, au moins le voyou pouvait se ménager un peu, éviter de se fatiguer et se faire mal davantage en étant assis jusqu’à ce qu’ils arrivent devant son immeuble. Et comme cité, il était à l’image de ses occupants.
Personne de censé viendrait trainer ici, même en plein jour. Si David disait que ce genre d’endroit lui correspondrait, du moins à l’image de brute qu’il recherchait, c’était surtout l’endroit le moins chère à payer. Le loyer était très bas on pourrait s’en douter et cela lui allait bien sachant qu’il gagnait une misère avec son activité principale qui n’était pas trop reconnue en plus. Enfin bref, aussi crade et peu sécurisante que soit cet endroit, King était bien content de retrouver son chez lui qui était plus sécuritaire que tous les endroits qu’il a put visiter. Alexander demanda si le voyou voudrait qu’il l’accompagne jusqu’à son appartement.
"Tu veux prendre un dernier verre c'est ca ?" Plaisanta le britannique. "Je crois que c’est bon. Sauf si t’as soif ou besoin d’un truc, j’habites pas très haut. Mais une fois arriver me laisserais m’écrouler sur le canapé pour pioncé et c’est bon."
Après tout ce qu’ils ont vécu, David pensait surtout dormir pendant des heures. Boire, manger et même se laver, tout cela pouvait attendre après. Surtout que c’était rare mais, David se sentait vraiment au bout de ses forces. Ce n’était plus comme chez l’entité quand ils finissaient une chasse, ils retrouvaient tous leur santé et leur vigueur. Là, tout redevenait comme avant, comme quand on était un véritable humain ayant ses limites. D’un côté, cela le rassurait un peu, car déjà cela démontrait que David était toujours humain, qu’à force de ressuscité dans un monde infernal, on pouvait se demander si notre chaire en était toujours une par exemple.
"Encore merci mon pote." Voulu répété David, reconnaissant envers Alexander de l’avoir tirer de là au moment où il descendait de son véhicule.
Si David détestait les hôpitaux depuis le début et fut contraint de se rendre à celui-ci malgré tout, au final il était bien content de l’avoir fait. Car ce qu’il retenait le plus est le fait d’avoir réussit à se faire un pote qui lui était devenu rapidement très chère. En général, personne n’arrivait à le supporter. Après, affronter la mort ensemble aidait à forger des liens. Mais peut-être que justement était-ce l’effet du contre coup. Qu’à la longue, Hamilton verrait le vrai visage de David, et finirait pas ne plus le supporter et chercher à s’éloigner. C’était une possibilité, King ne l’ignora pas. Mais si cela devait arriver, il en serait fortement peiner. Mais bon, on verra ce que l’avenir leur réserve.